Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Karl Schrödinger
Karl Schrödinger
Messages : 1

Feuille de personnage
Age: 18 ans
Pronoms:
Club: de Lecture
Pouvoir: Putréfaction organique
Karl Schrödinger
Petiot



Dim 29 Mar - 15:06
Schrödinger Karl
ft. Ayanokoji de Classroom of the Elite

Âge : 18 ans
Date de naissance : 01/11
Genre : Masculin
Nationnalité : Allemand
Année d'étude : 1er année – cursus supérieur
Club : Lecture
Séxualité : Asexuel
Pouvoir : Putréfaction organique
Caractère


I won’t say what you can’t hear
Ils disent qu’il n’est pas très tactile. Il ne dément jamais. À quoi bon, de toute manière, même s’il était, il ne pourrait pas les toucher. Il fait comme si cela le dérangeait. Comme s’il était désabusé de ses gens qui veulent des caresses, des embrassades, des bras par-dessus son épaule ou des mains qui savonnent ses cheveux. Il fait comme s’il se moquait pas mal, d’être toujours puceau à dix-huit ans, malgré les moqueries de certains camarades et comme s’il s’en foutait pas mal, de ne jamais avoir embrassé personne sur la bouche. De toute façon, la romance, ce n’est pas son truc. Il prétend que rien, dans tout ça, ne lui donne envie. Il fait une mine dégoûté, un mouvement de recul. Du dégoût. Du dégoût pour lui, pas pour les autres. Parce qu’il sait très bien ce qui se passera, si jamais il les touche… Il ne veut plus voir ça. Jamais. Alors, si on lui demande, il dira qu’il n’aime pas être touché. La vérité, c’est qu’il ne peut pas le faire, sans faire mal.

I won’t look in a mirror full of lies
Il n’a jamais ployé sous le poids de ses démons. Oh, non, il n’a rien de brave, il est même plutôt lâche. Ce sacrifié pour les autres, très peu pour lui. Mais il sait ce qu’il veut et il sait ce qu’il vaut. Les insomnies peuvent ravager ses nuits. Son antipathie peut détruire son amabilité et sa vie sociale. Son manque d’assiduité peut détruire ses études, mais il ne courbe jamais la tête, quand vient le moment d’affronter son ennemi. Son propre esprit. Rien n’est plus craint de lui-même que son propre reflet déformé. Il se déteste, pourtant, il sait qu’il n'y peux pas grand-chose à sa condition. Serait-il là, si tel était le cas ? Il essaye pourtant. Il essaye vraiment. Si on lui demande, il dira qu’il n’est pas le meilleur, mais que ça force, c’est de toujours faire de son mieux malgré les épreuves. Ce n’est peut-être pas suffisant, mais c’est mieux que rien. Il prétendra ne pas être ennuyé par les quelques regards de pitié qu’il récoltera.

I won’t ask for something I want
Quand il doit chaque matin en ce levant, ce dire qu’il doit aller étudier, rencontrer des professeurs, du personnel, parler à des camarades et manger avec des gens qu’il n’apprécie pas vraiment, il fait toujours une moue ennuyée. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les autres, mais plutôt qu’il n’aime pas être en contact avec eux. Son expérience dans le domaine lui a appris à vivre comme un paria, même parmi ses pairs. Quand il doit aller ce coucher, il doit toujours traverser la cours, les couloirs, les escaliers, voir du monde, jouer des coudes parfois, quand il y a trop d’empressement. Quand il se couche, il doit fermer les yeux et dire que maintenant, c’est les cauchemars qui vont danser devant son regard. Chaque matin, chaque jour, chaque nuit, il prend son courage à deux mains, pour ce lever, marcher et se coucher. Parce que, si tout cela ne tenait qu’à lui, il voudrait rester coucher, pour ne jamais se réveiller.

Hate is a death sentence of those who love to much
Il serait sans doute idyllique de prétendre qu’il n’aime pas et ne veut pas être aimé. La vérité, c’est qu’il aime, de tout son cœur. Tellement qu’il en souffre plus qu’il n’en fera jamais voir. Chaque mot critique est une plaie ouverte, chaque regard mauvais une ampoule crevée infectée. Chaque sale rumeur rependue à son sujet, des clous dans ses poumons. Il aimerait ce faire des amis, des gens qui ne le jugeraient pas pour sa couverture, mais pour son contenu. Des personnes qui apprécieraient l’homme qu’il est, avec ses défauts et qualités. Il voudrait une personne qui sache bercer son cœur la nuit au creux de ses bras, lorsque la lune lui murmure des atrocités, dont lui seul peut entendre les voix. Il voudrait un cœur à partager, qui bat à l’unisson lorsqu’ils sont dans de l’herbe verte d’une prairie à regarder les nuages et s’imaginer des histoires. Il voudrait une oreille douce et tendre, à qui confier ses noirs secrets qui lui pèse comme des chaînes et l’étreigne chaque jour davantage. Il voudrait quelqu’un à aimer. Et quelqu’un qui l’aime en retour. Mais l’Amour, il le sait, n’existe pas. Alors il ferme les yeux la nuit et serre les dents. Il va dans l’herbe dorée et s’imagine seul des dessins dans le ciel bleu sans nuage. Il va écrire à la bibliothèque dans son journal, pour soulager son esprit et son cœur meurtri.

I lie so you could live
Même si sa mauvaise réputation le précède, il y a toujours de bonnes âmes et des bons cœurs pour essayer de l’aimer. Ceux-là, ils sont difficiles à supporter. Non pas qu’ils lui sont insupportables par leurs comportements, mais plutôt qu’ils sont plus compliqués à chasser de son espace de sécurité. Comme une bête piégée dans son coin, il attaque à vue, quand cela arrive. Il invective, ignore, crache, envenime, blesse. Il ment. Il ment à la face du monde, à ses bons cœurs endoloris par ses paroles, à ses bonnes âmes vexées. Il ment à ses camarades détestables et arrogants, qui le regardent du coin de l’œil. Il ment à ses filles superficielles qui jacassent comme des poules dans les bras de leurs futurs-ex. Il ment aux premiers de la classe et leurs ambitions si hautes qu’il ne rêverait pas même de les regarder en face. Il ment, comme il respire, une seconde peau, pour protéger celle des autres de la pourriture qui le ronge. Une pestilence silencieuse, une menace qui à tout moment comme un serpent, peut frapper. Son mensonge est vide de sens et d’intérêt, il le sait. Mais il préfère être loin d’eux et eux loin de lui, si cela peut éviter un drame. Il ne veut plus revoir cette décomposition immonde de la peau. Cette putréfaction des organes. Cette mort, qui vit dans chaque cellule de son corps malade. Alors il ment. Si on lui demande, il répondra qu’il n’aime pas les gens. Il ment, pour qu’ils puissent vivre.

Physique

Il serait aisé de décrire ce dernier. Malgré son apparence plus que parfaitement banale, les cernes sous ses yeux traduisent bien plus de nuits agitées qu’il n’en faudrait pour un garçon de son âge. Il ne prétendra d’ailleurs pas le contraire. Il n’y a pas d’intérêt ou de réelle raison de mentir, cela se voit bien assez lorsqu’il dort en classe. Avec l’échine courbée, l’air vaquant et le visage affabulé d’une expression d’ennui permanente, il est difficile de savoir s’il veut fuir les gens ou s’il est trop honnête envers ses émotions. Avachi ou allongé sur son coude, il se retrouve bien souvent à bavé sur le bureau, sa feuille de cours ou son ordinateur portable. Cheveux bruns en bataille du réveil au soir, il est clair que son apparence ne lui porte pas d’inquiétude à outrance. Certains n’hésite d’ailleurs pas à le narguer sur ce sujet.

Avec peu d’appétit et son apparence fine et légèrement taillée pour la course, il a couru dans les bois pieds nus, dans les rivières gelés et parfois dans les fossés tordus, son teint pâle et parfois maladif lui donne une mauvaise impression de couche-tard. Quoi qu’il se réveille toujours à l’heure et n’arrive que rarement en retard, rien n’a échapper aux yeux des professeurs, de son manège incessant de sommeil perturbé et de ses nuits poursuivit sur le bois de l’école. Parfois, il voit encore sur sa peau les mouches et sent l’odeur de charogne, quand il y pense, il ferme les yeux et ne mange pas de la journée. Si certain le voit marché d’un pas peu assuré vers les toilettes et le visage baissé, ils ne font que rarement de commentaire sur le sujet.

Il n’est pas rare de le voir porter toujours les mêmes choses, il répondrait sans hésiter qu’il se moque pas mal de savoir ce qu’il porte, il porte déjà quelque chose sur le dos, c’est un progrès, et se contentera de hausser les épaules d’un air désinvolte. La mode, il n’en sait pas grand-chose, mais ça ne l’intéresse pas vraiment. C’est un peu un gosse, quand il en vient aux vêtements, il prend ce qui lui passe sous la main. S’il arrive un jour de le voir venir en classe avec une chaussette rose et une jaune, personne ne commentera sur le manque de goût de celui qui les porte. D’autant qu’il ne portera de toute manière, que peu d’attention aux paroles, enfoncé dans son livre ou dans son monde. Ce n’est pas tant qu’ils ne l’aiment pas, pour la plupart, mais les rumeurs ne font qu’un tour dans ce genre d’école et pour chacun, ils ont fini par être méfiant de cet étranger qui fuit le monde, comme il semble fuir son ombre.

Et si, par malheur, le livre entre ses mains venez à être pris pour finir dans d’autre pour une quelconque moquerie sur son asociabilité, prenez garde à ce qu’il ne vous touche jamais, les livres, il ne faut pas les toucher, entre ses doigts, ils sont sa sécurité. Jamais. JAMAIS, si ça arrive, et bien… Qui sait ? Ce qui est certain, c’est qu’il fermera toujours ses mains et se recroquevillera et attendra que la tempête passe pour récupérer son trésor et retourner d’où il vient, dans un monde dont lui seul à le secret. La chair putride qui coule entre ses doigts empeste la mort et l’odeur enivrante et nauséabonde du thym lui transperce les narines.

Histoire


Règle n°1 : Ne touche jamais la nourriture avec tes mains.

Le pauvre garçon regardait avec dégoût son pavé de viande, désormais ratatiné et émettant une odeur de pourri bien trop forte pour être ignorée. Il jeta un regard désolé vers sa mère et baissa la tête en ce mordant les lèvres, mortifié.
- « Je suis désolé maman… Bredouilla l’enfant, les larmes menaçantes, sur ses yeux rougeoyants.
- Ça ne fait rien mon chéri… Ne t’inquiète pas. Répondit avec un doux sourire et une gentillesse sans faille ni borne la jeune femme. »
Elle se tourna vers un serveur et, réunissant ses meilleurs atours se lança dans un scandale de mère affligé, de voir son enfant ainsi nourri de nourriture gâté. Excuse plate et panique en cuisine résonne dans la salle où certains curieux regardent avec étonnement, avant de détourner le regard, voyeurs trop délicats pour poursuivre leurs méfaits.

Lorsque finalement, le repas fut fini, avec pour pardon, une réduction sur leurs assiettes, ils finissent bien vite et partent rapidement. Si sa mère marche plus vite que d’habitude en direction de l’appartement où ils vivent, le petit garçon ne dit rien de plus. Il sait qu’ils vont partir à nouveau. Sans rien dire, sans un mot, sans une parole. Et si l’odeur de charogne lui reste dans les narines, il fait mine de ne pas être gêné par celle-ci.


Règle n°2 : Met des gants Ne touche pas les gens

Il ne se rappelait pas quand tout avait commencé. D’aussi loin qu’il se souvienne, il avait toujours cette curieuse faculté. Sa mère lui avait toujours dit qu’il était spécial et qu’il ne devait pas parler de sa différence avec les autres. Que c’était un secret. Alors il avait gardé se secret. Bien sûr, comme tout enfant, il était prompt aux stupidités de son âge et avait très vite comprit qu’il ne pouvait pas toucher les plantes, parce qu’elles mourraient. Faner entre ses doigts, autrefois si chatoyants et éclatants, désormais sombre et dégageant une odeur de décomposition et de terre détrempée. Le concept de "toucher avec les yeux", n’avait jamais pris un sens aussi terre-à-terre qu’avec elle lui, à ce moment-là. Bien entendu, il aimait toucher les plantes, les insectes, les animaux, les autres. Comment ne le peut-ont pas, à son âge ? Il avait vite découvert pourtant, que nul être sur cette Terre, ne pouvait échapper à la mort souveraine qu’il apportait. L’amertume en fut, elle, éternelle.

La chair se détache et noircit, se nécrose, les vaisseaux explosent et se dilatent, les muscles se détendent et coulent comme de l’huile, les os durcisses, s’écorche, deviennent poussière. C’est ainsi que pour la première fois de ça vie, le jeune Karl tua un oiseau tombé du nid. La répugnante scène le fit hurler de terreur et il pleurera toutes les larmes de son corps enfermé dans les toilettes. Il faudra attendre que les professeurs appellent finalement sa mère, pour le sortir de là. Quand il raconta l’événement, sa mère, cet ange dans cette étrange vie nomade qu’ils mènent, lui sourit gentiment, avec pitié, avec sympathie et lui dit alors :
- « Mon petit, quoi qu’il arrive, ne touche jamais les autres. Les autres te feront du mal, mais toi, tu leur feras bien plus de mal. Et tu ne veux pas que les gens deviennent comme cet oiseau, n’est-ce pas ? »

De haut de ses cinq ans, l’enfant secoua vigoureusement la tête. On ne touche pas les autres, promis. Si, été comme hiver, printemps comme automne, il porte des gants, personnes ne dit rien à ce sujet. Il y eut quatre mois sans incident. Jusqu’au jour, dans un coin de la cours, deux enfants s’amusèrent à lui voler ses gants et, furieux, il saisit la main de l’un d’eux. Il fera semblant de dormir pendant trois nuits, pleurant tous les soirs dans les bras de sa mère sur les routes, loin, très loin de cette ville. Il ne se souviendra pas même des visages de ses deux petits garçons, dont l’un d’eux, désormais, aura à jamais une cicatrice, symbole de la nécrose que son poignet avait subit, dont il est désormais incapable de se servir. Il fera semblant de ne pas se souvenir de l’odeur de moisi, de thym et de charogne.
Chaque nuit, il en vomit.


Règle n°3 : Personne ne doit savoir Personne ne doit les trouver

C'est d'une évidence telle, que cela ne mériterait pas même d'être mentionné. Pourtant, l'enfant qu'il fut, dut ce le répéter suffisamment pour se le rappeler, après chaque raté, chaque incident, chaque changement de ville, village. Sa mère lui disait toujours que des gens leur voulaient du mal, et que c'était pour ça qu'il fallait partir. Personne ne devait savoir. Personne ne devait les trouver. C'est parce qu'il était spécial, sa mère lui disait. Et, quand parfois aucun des deux ne dormaient dans des nuits de sommeil agité, elle lui racontait des histoires sur son Père, cet homme qu'il n'a jamais connu, qui était si gentil, si bon, si tendre, trop pour le monde dans lequel il vivait. Oui, car cet homme, avait aimé et embrasser la magie, lui qui était un soldat, un chasseur de Sorciers. Un ennemi. Mais l'amour, ce jour-là, avait frappé.

Elle lui raconta, les prairies vertes et le ciel sans nuage. Les baisers sous une lune pleine et la fuite incessante qu'ils avaient initiés, fuyant l'Armée et les Sorciers, l'un comme l'autre, banni de la société dans laquelle ils étaient censés vivre. Elle raconta à son fils, regard dans le vide, des histoires ancestrales et des légendes, des héros bravant la source du mal et remportant la victoire. Elle lui chante des chansons pour bercer son cœur, chaque jour meurtri, fuyant le contact, comme ils fuient le monde. Et quand, il essaye de ramasser des fleurs pour sa mère, pour la remercier, dans l'espoir de voir que son pouvoir n'est plus là, et que la fleur fane et s'étiole, il fait mine de bouder et sourit aussitôt. Il fait comme s'il ne sentait pas la douleur dans son esprit grandir.


Règle n°4 : Ne fait de mal à personne Il l'avait mérité C̸̻̭̑͜r̷͉̊͗è̷͍̱͑͑͘v̶̛͔͌e̴̺̚ ̷͕͗̀ṣ̷́̑͝a̷̳͐l̶̗͑̆͠è̵̙̲͖͒̎ ̷̼͔̬̏̋̊c̶͙͚̩̈́̚h̸̹̓î̷̬̙̅e̷̹͌̊͒n̶͍̋ ̸̫̒̄!̷͇̰̑͐̿

Karl n'allait plus à l'école depuis longtemps, mais il savait que les livres étaient une source tout aussi fiable pour se renseigner, s'éduquer et vivre une vie normale sans être analphabète et illettré. Il avait pris son éducation en main très tôt et se faisait un point d'honneur à être intelligent et rusé pour sa mère, qui faisait toujours de son mieux pour travailler et gagner de l'argent. Les bleus sur son corps, ne passaient pas inaperçu. Pas plus que les traits tirés de douleur et son air effrayé, quand un homme la frôlait. Bien sûr, à douze ans, il avait eut du mal à comprendre pourquoi sa mère était ainsi. Il le comprendrait bien vite.

Il était simplement parti au parc, sa mère l'avait encouragé. Il avait un téléphone, s'il y avait un problème, il pourrait l'avertir. Seulement voilà, il l'avait oublié à la maison, alors il était rentré plus tôt à l'appartement qu'ils louaient. Il avait entendu des bruits dans la chambre de sa mère, habituellement vide. Alors il c'était approché à pas de loup, calmement. Lentement. Il avait tendu l'oreille, des cris étouffés, des souffles erratiques. Il avait ouvert la porte d'un bond et c'était jeter dans la pièce. Pour voir cet homme presque nu et sa mère, larmes aux joues, yeux écarquiller et cette main masculine, sur sa bouche, pour la faire taire. Tout deux, sur le lit, dans une position étrange.

Et, soudainement, tout fit sens, dans la petite tête innocente de l'enfant qu'il était. L'homme hurlait des horreurs à la prostituée à sa mère juste en dessous, il était si engoncé dans sa colère, qu'il vit à peine la main du jeune garçon se poser sur sa nuque. Il tourna la tête, mais que pouvait-il faire ? La chair ce flétrie et ce putréfie, elle s'étiole, fond, le sang coule brièvement, l'odeur de pourriture et de cadavre arrive, la tête penche en avant, le corps s'allongement lourdement sur le matelas que sa mère à brutalement quitter, couette sur son corps dévêtue, regarde avec autant d’effroi que de pitié la tête décapité et nécrosé quitter le reste de son corps pour rouler sur le parquet.

Il fera semblant de sourire et dira à sa mère qu'il est temps de partir. Il fera semblant d'oublier cet incident, brûler dans sa mémoire. Il fera comme s'il ne rêvait pas de cet homme qui avait baiser coucher avec sa mère parce que c'était son job. Il se souviendra de l'odeur fétide et putride de la mort. Il ne l'a pas oublié. Il ne veut pas l'oublier. Il déteste eut pitié de sa mère pour avoir vendu son corps pour des billets.


Règle n°5 : Ne les laisse jamais te trouver tuer

Tout avait commencé de manière classique, pourtant, au milieu de cette vie de fugitif et de douleur, parfois bordée de petites joies, ILS les avaient retrouvés. Karl ne connaissait pas grand-chose de ses hommes et femmes qui les chassent, les cherchent comme des molosses poursuivant inlassablement leurs proies. Il savait cependant, que s'ils étaient trouvés, ils n'auraient plus aucune chance de fuir. La fuite était, malgré tous ses mauvais côtés la chose la plus proche de la liberté qu'il est connu. Et il savait très bien qu'il ne pourrait survivre sans. Ils avaient étaient avertis aux sauts du lit, partit si vite qu'ils n'avaient pas même eut le temps de s'habiller complètement. Leurs ennemis, à seulement quelques minutes derrière eux.

Ils avaient couru, lui sans chaussure, elle sans pantalon, à travers les rues du village, aux cailloux pointues, puis les fossés aux ronces acérées, dans une rivière gelée soulevant limon et boue qui collent à la peau. Puis dans un champ, collant la terre en morceaux sur leurs vêtements et leurs chairs meurtries. Le petit sous-bois, aux feuilles mortes et tapis silencieux puis dans le cœur de la forêt, avec, dans le lointain de la ville, des chiens qui hurlent à la mort. Reniflant leurs traces, leurs effluves. Il fallait mettre le plus de distance possible entre eux et leurs ennemis. Il fallait courir, jusqu'à épuisement. C'était une question de vie ou de mort.

Plus tard, Karl fera mine qu'il n'était terrorisé la nuit, dès qu'il entendait un chien, des voix ou des bruits sourds. Il fera mine de ne pas entendre son cœur battre la chamade à chaque pas de l'autre côté de sa porte.


Règle n°6 : Leoska est l'Espoir

Elle lui a dit la vérité, assit devant une cheminée, aux côtés d'un homme étrange. Un refuge, soi-disant pour les gens comme eux. Le même homme qui les avait sauvés. Ils avaient couru, jour et nuit, volés et par deux fois, cambriolées. Non, Karl n'était pas très fier de cette situation, mais qu'y pouvait-il ? Ils s'étaient pour la première fois depuis longtemps, disputé tous les deux. Il en avait tellement sur le cœur, il n'avait pas pu s'en empêcher, une fois le danger passer. Alors, après un repas - le meilleur qu'il est jamais eut - elle finit par se résilier et raconter. Cet homme, cet inconnu, dont il ne connaissait pas même le nom, était celui qui les avaient aidés, pour chaque fuite, chaque débandage, chaque danger. Le but de sa mère, c'était de passer la frontière et à seulement dix kilomètres de celle-ci, l'Armée les avaient retrouvés. C'était pour ça, qu'ils avaient fui. Parce qu'elle savait qu'ils étaient bientôt arrivés à destination, arrivés dans les bras de leur sauveur.

Pourquoi toutes ses haltes ? Ce semblant de vie normale ? L'espoir, lui avait-elle dit, l'espoir qu'il puisse avoir des semblants de joies, des moments de gaîté dans cet univers de folie et de sang. Et puis son pouvoir, cette malédiction qui lui colle à la peau... Il ne lui avait jamais trouvé d'effet secondaire, mais à quoi bon, ce fardeau qu'était le sien, condamné à ne plus jamais touché d'être vivant, n'était-il pas déjà suffisant ? Et puis, finalement, sa mère lui avait expliquer sa solution, la fin de la chasse, l'échec et mat de l'Armée, comment leurs proies aller leur échapper. Leoska. Un nom, si simple, qu'il laisse indifférent, si l'on n'est pas aux faits de leur monde. Karl d'ailleurs, n'en avait jamais entendu mot. Pourtant, il sonnait déjà à ses oreilles et son corps, comme la fin d'une ère dans sa vie. La fin de la fuite, la chasse et la peur. Une vie normale enfin, une vie tranquille. Le soulagement qu'il ressentit après avoir parlé des heures durant avec celle qui l'avait toujours accompagné depuis leurs périples, lui donna le vertige et le premier sommeil sans rêve ni cauchemar dont il pouvait se souvenir.

Règle n°7 : Nous devons survivre Je dois vivre Je veux mourir

A votre propos

Pseudonyme : Fred
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Comment as-tu connu le forum ? : Top-site
Commentaire : [X]

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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Dim 29 Mar - 17:04
Heya ! Bienvenue à toi dans l'académie Leoska, j’espère que tu te plaira ici ! Very Happy
Laisse moi déjà te dire que j'aime beauuuucoup ta fiche ! Et ce pouvoir, wow ! J'ai vraiment hâte de lire la suite de ton histoire ! Very Happy
Lorsque tu a fini, n'hésite pas à poster à la suite de ce message pour nous prévenir, ou a rajouter la mention [Fini] dans le titre de ta fiche, comme tu veut Wink
Bon courage pour la suite ! Very Happy



Karl Schrödinger Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Saphirre Lacey
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Ven 10 Avr - 10:21
Bonjours, bonjours !
J’espère que ça va ? Smile
Alors, avec les admins ont avaient des doutes, ta fiche est-elle terminé ? Ou veut-tu poursuivre davantage l'histoire de ton personnage ? Smile
Merci par avance de ta réponse ! Very Happy



Karl Schrödinger Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kanhoe
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Kanhoe
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Dim 26 Avr - 14:29
@Karl Schrödinger
Je déplace ta fiche dans les oubliées. Préviens-nous si tu souhaites la récup si tu repasses pas ici Smile


Karl Schrödinger Signat10
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