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Quand on corne une page... [PV Mordred] - FINI
Paulia Caldas
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Paulia Caldas
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Ven 3 Avr - 14:13

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...

Paulia aimait un certain nombre de choses dans la vie et parmi ces choses il y avait la lecture et manger. Elle avait passé un accord avec les membres du club de cuisine pour aller régulièrement cuisiner tranquillou avec eux et ne se gênait pas.
Aujourd’hui elle avait cuisiné des beignets de fleurs de courges avec une tarte à la courgette, le tout accompagné d’une sauce à la crème et au poivre et avait prévu de déguster un recueil de nouvelles d’un auteur lyonnais, anarchiste convaincu : Alain Damasio. Comme elle lisait vite, elle avait aussi prévu de lire à la suite la Horde du Contrevent.
C’est le recueil ouvert sur la table et le pavé posé à côté d’elle, un thé à la main et son assiette en face qu’elle s’était installée dans la cafétéria. Il était presque seize heure et un grand nombre d’étudiants s'installaient un peu partout pour étudier ou goûter. Elle sourit. La foule l’empêchait toujours de se détendre complétement mais c’était tellement préférable au silence… Au silence des couloirs, au silence de la souffrance. Si les morts ne lui parlaient pas en quasi-permanence, au silence de la mort.

Assis sur la table, fixant intensément la couverture, Lisianthus tentait de lire le roman. Comme les seuls contact physiques qu’il pouvait avoir étaient avec Paulia il tentait d’autres méthodes pour pouvoir faire ce dont il avait envie sans passer par elle obligatoirement, sans succès. Il soupira et la regarda d’un air penaud.

-Dis moi, tu veux pas m’ouvrir le livre et me tourner les pages ?


Elle le regarda d’un air désolé.

-Ca va être super chiant… Tu veux pas plutôt lire par dessus mon épaule ?


Il soupira puis alla flotter derrière elle pour lire en même temps.

-Tu vas pas trop vite hein !


-Promis.


Il lui sourit d’un air satisfait et elle se lança dans la première page en piochant un beignet. Paulia ne prenait pas soins des livres. Elle aimait la lecture mais malmenait bien souvent les ouvrages. Tâches de gras, de sauce, de terre ou encore d’eau, ses bouquins étaient gondolés, cornés, éreintés jusqu’à la colle de leur reliure. Elle aimait les livres mais leur voyait avant tout une fonction. Jamais elle n’achetait de livres rares, précieux. Elle écumait les échoppes d’occasion, prenait ce qui lui passait sous la main. Parfois certains réveillait en elle de profondes paniques. Alors elle les fermait et jamais ne les rouvrait. Mais elle les lisait en entier la plupart du temps, cornant les pages intéressantes, pleines de bon morts ou d’émotions.

Elle malmenait ses livres pour en retirer le moindre détail, la moindre goutte d’essence. Elle les pressait comme des oranges pour s’abreuver de leur jus et n’était jamais, jamais rassasiée.

Derrière elle, Lisianthus releva la tête.

-Y’a quelqu’un qui a vu ce que tu lis et qui vient.


Elle redressa la tête, cherchant la personne du regard. Long cheveux noirs. Inconnu au bataillon. Elle le regarda droit dans les yeux et lui offrit un immense sourire alors qu’il approchait.

En plus de manger et lire, elle aimait bien discuter. Ca avait le mérite de couvrir les voix des “autres”. Elles avaient été discrètes mais même.
Parfois, il n’y avait qu’une bonne conversation qui les empêchait d’hurler dans ses oreilles.

Paulia parle en #cc9966


Quand on corne une page... [PV Mordred] - FINI Again10
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Mordred Arraw
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Ven 3 Avr - 18:37

Quand on corne une page.

Quand on corne une page... [PV Mordred] - FINI O4qc

16h pile. D’habitude, tu ne prends pas le goûter car il est trop proche du repas du soir, et tu préfères éviter la cafeteria pour y aller le moins possible. C’est trop bruyant, il y a trop de monde, c’est impossible de s’y poser calmement et travailler là-bas assure un mal de crâne pour le reste de la semaine. Le matin, tu t’y rends avant que l’affluence soit forte pour prendre ton petit déjeuner tranquillement. A midi, tu expédies ton repas en 10 minutes et quittes le lieu, avant de n’y retourner que le soir venu. Tu ne goûtes que rarement, quand tu as oublié d’aller manger parce que tu étais trop pris par un travail à faire, un cours à réviser. C’est le cas aujourd’hui, tu es un peu ailleurs ces temps-ci.

Tu vas donc prendre un truc rapide à manger, sans volonté de rester très longtemps. L’espace commence déjà à se remplir et il ne faudra pas longtemps avant que tu satures. Les gens ont trop d’énergie dans les lieux faits pour bouffer. Sérieusement, il n’y rien de pire que ce genre d’endroits quand on a pas de distraction. Ton chausson aux pommes en main, tu cherches une place convenable en sachant très bien que tu n’y passeras que 5 minutes top chrono.

Cinq minutes, c’est ce que tu avais prévu. Pourtant, un détail dans ton champ de vision attire ton attention, et te voilà à vouloir vérifier qu’il s’agit bien de ce livre. Tu t’approches donc immédiatement pour ne pas laisser une question sans réponse, sans forcément engager la conversation. Mouais… En fait, qu’elle t’ait vu ou pas, tu lui aurais parlé car tu apprécies beaucoup le bouquin posé à côté d’elle. Tu ne t’attendais juste pas à ce qu’elle te regarde avant que tu parles. C’est une pionne. Tu ne lui as jamais adressé la parole mais tu vois qui c’est, de vue. Elle lit La Horde du Contrevent  et un autre ouvrage dont tu ne vois pas le titre. Ça t’intéresse, mais quelque chose cloche. Tu lui rends un sourire léger et t’adresses à elle.

« Bonjour. Désolé, j’ai pas pu m’empêcher de venir voir ce que vous lisiez. Cet auteur est super sympa, vous… »

Ah mais attends, voilà ce qui cloche ! Tu n’as rien contre le fait de manger en lisant, tu le fais parfois sinon tu risquerais d’avoir des problèmes d’alimentation (et pas des problèmes de lecture, non non, tu devrais revoir tes priorités parfois). Cependant, là… Elle touche à des beignets, puis au livre… Les deux ouvrages ne sont d’ailleurs pas dans un état merveilleux. C’est toujours douloureux d’observer ce genre de choses. Ce ne sont que des livres mais… Ah c’est pas possible, tu vas pas te lancer dans un débat sur la conservation des ouvrages et ses implications maintenant ! Mais quand même…

« Vous allez abîmer votre livre en le tachant de graisse, il vous faut une serviette ? »

Tu lui tends déjà celle que tu as entre les mains, puisque tu ne l’as pas encore utilisée. Le livre en aura plus besoin que toi. Pas la pionne, le livre. C’est lui qui va finir taché.

« Il est à vous ? Quel est le titre ? »

Première question pour savoir si tu vas devoir te méfier encore plus des rayonnages des bibliothèques. Deuxième question par pure curiosité personnelle.
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Paulia Caldas
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Sam 4 Avr - 21:32

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...

L’élève s’approche , vraisemblablement surpris qu'elle l'ai si vite repéré. Eh oui, avoir un fantôme ça a plein d'utilités différentes nottament avoir quatres yeux et deux cerveaux.

-Ca le perturbe que tu l’ai repéré. Faudra qu’on fasse gaffe à ce genre de détails…


-Pourquoi, ca te dérange de mettre les gens mal à l’aise ?


-Pas spécialement. Je me dis juste que c’est socialement moyen.

Elle haussa les épaules en souriant au nouveau venu.

-Bonjour. Désolé, j’ai pas pu m’empêcher de venir voir ce que vous lisiez. Cet auteur est super sympa, vous…


Ah. Il regardait son livre et ses mains d’un air désespéré. Un amoureux des livres que son attitude allait énerver. Tant pis, ça ne lui faisait pas spécialement peur d’énerver les gens. Après, si il commençait à trop lui prendre la tête, ça allait la gaver vite. Flottant au niveau de l’étudiant, le fantôme observait le mage.

-Il a de jolis yeux. Sa tête me dit quelque chose, mais je ne sais pas d’où.


-Vous allez abîmer votre livre en le tachant de graisse, il vous faut une serviette ?


-AH ! Tu vois, je suis pas le seul à te dire que ton traitement des livres est criminel !


ll lui tendait une serviette mais refusa et sortit un mouchoir propre de sa poche. S’essuyant méticuleusement les mains, continuait sa lecture en diagonale.

-Il est à vous ? Quel est le titre ?


-Tu peux le fermer, t’inquiète pas, on reprendra plus tard.


-Oui, il est à moi. Je maltraite beaucoup les livres, c’est pour ça que tout ceux que je lis sont les miens. Je me permettrai pas d’abîmer ceux d’autruis mais je pense que tu ferais une crise cardiaque devant ma bibliothèque.


Elle lui offrit son plus beau sourire avant de reprendre en lui montrant la couverture de l’ouvrage.

-Et oui, j’aime beaucoup Damasio. Ca c’est aucun souvenir assez solides, un recueil de nouvelles. Je viens  peine de le commencer et je n’ai pas encore lu la horde. Par contre j’ai lu la zone du dehors, c’était assez chouette ! Même si la place des femmes laisse à désirer, le message anarchiste est incroyable ! T'as d'autres ouvrages de lui à me conseiller ?


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Mordred Arraw
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Dim 5 Avr - 21:43

Quand on corne une page.

Quand on corne une page... [PV Mordred] - FINI O4qc

Elle parle toute seule. Ok, super. Tu n’en dis rien et préfère ignorer ce point pour l’instant, tant que ça n’entrave pas le déroulement de la conversation elle peut bien parler au vide. Si tant est qu’elle voit un vide. C’est toujours difficile de dire, avec la variété de dons présents ici. Tu as bien rencontré un type qui croyait parler à un requin qui était en fait une hallucination créée par toi. C’était magique à faire (c’est le cas de le dire).
Elle ne prend pas la serviette que tu lui offres, sortant un mouchoir propre de sa poche. Tant mieux, tu aurais été bien embêté à manger ton chausson aux pommes sans serviette. Justement parce que tu vas toucher des livres ou des feuilles après, et tu n’as pas envie de mettre de la pomme partout.

C’est son livre, et elle va le maltraiter comme tous ses autres livres. C’est triste. Erh… encore heureux qu’elle ne se permet pas d’abîmer ceux des autres… Et oui, tu ne doutes pas de la crise cardiaque en voyant sa bibliothèque. Son sourire n’enlève rien au désespoir que tu ressens en imaginant les pauvres bouquins attendant leur fin sur des étagères sûrement mal entretenues. Ils ne sont peut-être pas dans l’ordre alphabétique. Ou pire, toutes catégories confondues ! Imaginer l’état de sa bibliothèque fait l’effet d’un cauchemar éveillé.

« Sûrement. »

Elle lit Aucun souvenir assez solide, que tu n’as pas lu, avant La Horde. Elle a lu La Zone du dehors qui lui a plus pour le message anarchiste, bien que la place de la femme laissait à désirer. Hm, c’est malheureusement assez courant, même si ça a tendance à s’améliorer.

« Vous trouvez que le message anarchiste est suffisant pour rattraper le problème de la place des femmes ? La Zone du dehors m’avait également plu, tout comme La Horde. Il y a une véritable réflexion dans l’écriture et une façon de faire passer les messages politiques très efficace, c’est plutôt agréable à lire. Ça me fait penser à un débat possible en littérature à propos de la place de la psychologie, de la vie et des engagements d’un auteur dans l’étude littéraire de son œuvre, pour comprendre son œuvre si vous préférez. Dans ce cas-ci c’est indissociable, clairement. J’aurais tendance à penser que c’est souvent ainsi, d’ailleurs, mais certains seront foncièrement opposé à cet avis. »

Tu fais une petite pause le temps de te remémorer sa question.

« Je m’égare. Son dernier ouvrage, Les Furtifs, est sympathique, il rappelle La Zone du Dehors. Je ne sais pas si vous avez vu passer la série audio Fragments hackés d’un futur qui résiste ? C’est en lien avec l’ouvrage. »
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Lun 6 Avr - 17:20

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...


Le jeune homme commence par une longue tirade sur l'anarchisme et l’engagement des auteurs puis il marqua une pause.

-Je m’égare. Son dernier ouvrage, Les Furtifs, est sympathique, il rappelle La Zone du Dehors. Je ne sais pas si vous avez vu passer la série audio Fragments hackés d’un futur qui résiste ? C’est en lien avec l’ouvrage.


Elle reprit un de ses beignets avant de pousser l’assiette dans sa direction.

-Tu peux en prendre si tu veux. Et tu peux me tutoyer aussi, je doit pas être si vieille que ça par rapport à toi.


Elle s’essuya les mains et bu un coup avant de sortir sa blague à tabac et d’en disposer un peu au creux du dos de sa main. Du tabac à priser qu’elle sniffa avant de se frotter le nez.


-Tu te rends compte que y’a de grande chance qu’il pense que tu viens de prendre une drogue dure là ?  Y’a peu des gens qui connaissent le tabac à priser.


-C’est du tabac, hein, t’inquiète. Vu qu’on peut pas fumer en intérieur… Mais du coup ! Rapport à Damasio. J’ai entendu parler des furtifs mais je l’ai pas encore lu. Et je ne savais pas du tout qu’il y avait une série audio, tu m’apprends quelque chose ! J’irais la chercher sur internet.  


-Oh oui ! Comme ça on pourra cuisiner en même temps sans détruire un livre avec de la sauce. Oh, ça va ! Tu sais que je te charie. M’enfin...

Elle ignora sciemment Lisianthus et repartit de plus belle dans la conversation.

-Pour répondre à ce que tu disais avant ça, je pense que ça rattrape pas mais que le message est suffisamment important pour qu’on soit conciliant. J’ai eu énormément de mal avec certains passages mais c’est plus dû à mon histoire personnelle.


Elle avait carrément dû arrêter de lire à l’interrogation de Capt. Le personnage, prisonnier d’une pièce blanche, était torturé sans notion des jours… Une horreur pour elle. Elle avait même demandé à Lisianthus de lire le passage pour elle et de lui dire quand c’était passé.

-Par rapport à Damasio il est impossible de dissocier l’artiste de l’oeuvre. Je suis sortie de la lecture de son livre en voulant cramer des panneaux de pub à tire larrigaux.


Lisianthus rit à sa remarque. Ils savaient bien tous les deux qu’elle était incapable de la moindre violence et la voir s’enorgueillir de pensées pyromane fit rire le fantôme. Il déposa un baiser sur le sommet de sa tête.

-Je vais faire un tours. De toute façon, je serais pas loin !


Il s’en alla en flottant doucement un peu plus loin, laissant Paulia seule avec le brun.

-Au fait, je suis Paulia. Tu es ?


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Lun 6 Avr - 20:51

Quand on corne une page.

Quand on corne une page... [PV Mordred] - FINI O4qc

La pionne pousse son assiette de beignet vers toi, et tu refuses simplement en montrant ton chausson aux pommes. Tu n’y as toujours pas touché, d’ailleurs, mais vous êtes en train de parler et tu sais que tu finiras par délaisser la pâtisserie pour la conversation. Tu la gardes donc pour après. Quand au tutoiement, elle est certes jeune mais elle fait partie du personnel. C’est donc la politesse de base de la vouvoyer. Tu peux essayer de la tutoyer, cela dit, si elle y tient. Bon par contre, qu’est-ce qu’elle sniffe ? Du tabac ? Elle est trop accro à ça pour ne pas pouvoir s’en passer en intérieur ? C’est… triste, pour ne pas dire autre chose de plus méchant.

Elle te dit ensuite que non, le message ne rattrape pas mais qu’il est suffisamment important pour qu’on soit conciliant. C’est pas faux, vous pourriez encore débattre sur ce point. Il y a toujours beaucoup de débats quand on parle de livre, tu adores ça et tu pourrais y passer des heures. Le problème c’est qu’il faut trouver des gens patients. Elle a eu du mal à certains passages à cause de son histoire personnelle, c’est dommage. Cependant, il y a beaucoup de monde ici à avoir des problèmes avec le passé, ça ne t’étonne donc pas plus que ça. Tu restes tout de même curieux de savoir quels passages. Ce serait mal venu de demander, faut éviter que la question t’échappe. Quand elle revient sur l’auteur, tu réponds :

« On est d’accord, l’un va avec l’autre. Le mieux serait de modifier les panneaux publicitaires plutôt que de les brûler. Effacer/modifier une image ou un message pour en mettre un autre, plutôt que de détruire un bon support de communication. »

Réutiliser les armes de ce qu’on considère comme l’ennemi est souvent efficace. Cependant, c’est peut-être pas à une pionne que tu devrais donner tes idées de vandalisme, même si elle parle anarchie et semble en accord avec ce système. Même si elle a parlé de cramer des panneaux publicitaires. De toute façon, ce n’est pas comme si tu allais écrire sur ces trucs un jour.

« Mordred. Vous disiez que le message est suffisamment important pour qu’on soit conciliant sur la place des femmes, mais c’est un peu contradictoire, non ? L’anarchie rejette le principe d’autorité, de domination, donc techniquement la place des femmes devrait être correcte. Même si dans les faits ça n’a pas vraiment été la préoccupation première de quelques grands noms.  »

Ah attends, peut-être qu’elle va mal prendre ce que tu dis. En plus tu l’as vouvoyée.

« J’espère que ça ne vous-te dérange pas que je commente le féminisme d’un livre alors que je suis un homme. Certaines féministes n’apprécieraient pas. »

Et honnêtement tu t’en fiches totalement. Tu as un avis et tu ne le considères pas mauvais. En plus dans ce cas, la question est autant anarchiste que féministe.
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Paulia Caldas
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Ven 10 Avr - 13:30

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...


Le jeune homme avait l’air d’accord quant à la publicité. De toute façon c’était pas comme si Paulia avait vraiment l’occasion de voir de la pub autre part que sur internet. Comme elle ne sortait jamais de Leoska par peur du monde humain, elle n’y était que peu confrontée. Elle reprit un beignet tout en l’écoutant, s’essuyant bien les mains pour être sure qu’il ne l'embêterait pas avec le gras.


Mordred… Comme le fils d’Arthur ? Étrange. Ce prénom était associé à un certain nombre de choses négatives alors appeler son fils comme cela. C’était peut être un prénom qu’il c’était choisit ? M’enfin un symbole d’inceste et de traitrise… Étrange.

-Vous disiez que le message est suffisamment important pour qu’on soit conciliant sur la place des femmes, mais c’est un peu contradictoire, non ? L’anarchie rejette le principe d’autorité, de domination, donc techniquement la place des femmes devrait être correcte. Même si dans les faits ça n’a pas vraiment été la préoccupation première de quelques grands noms. J’espère que ça ne vous-te dérange pas que je commente le féminisme d’un livre alors que je suis un homme. Certaines féministes n’apprécieraient pas.


Elle pouffa gentiment à l’hésitation entre tutoiement et vouvoiement. Il avait pas l’habitude de voir les pions comme des égaux même si elle n’avait aucune autorité sur lui ? Si seulement les petits con du lycée étaient pareils, ça lui éviterait bien du travail.

-Bah disons que t’es pas nécessairement bien placé mais moi non plus donc bon. Je sais pas si je suis vraiment féministe. En soit, je constate juste qu’il y a peu de femmes dans la zone du dehors, qu’aucune n’est réellement importante et que ça a pu me gêner. En vérité, je ne suis pas militante et je le serais jamais. Je me bats pas pour les femmes, pour les mages… Je veux simplement constater que je suis en sécurité quelque part et, il me semble que m’y sentir à ma place est un début. Donc pour me sentir en sécurité dans la littérature, j’ai besoins d’y être, en quelque sorte. Et là, je n’y était pas. C’est pas plus grave que ça, mais ça m’a un peu gêné, c’est tout.


Elle bu un peu d’eau, regardant rapidement autours d’elle pour essayer de repérer Lisianthus. Il était en train de flotter au dessus d’un duo de lycéenne pour lire avec elles les messages qui les faisaient rire aux éclats.

-Et puis après, les systèmes alternatifs reproduisent énormément des systèmes dominants sans forcément le réaliser. Surtout chez les non mages… J’ai eu l’occasion de côtoyer des alliés non mage il y a quelques temps, entre ceux dans l’adoration complète qui veulent qu’on se batte littéralement pour renverser le capitalisme et qui au final veulent nous faire passer de batterie à armes et ceux qui sont dans l’optique du: ils sont comme nous, y’en a pas vraiment un pour rattraper l’autre. Y’en a certains qui comprennent que les mages sont pas une espèce d’unité semblable en tout point de sa surface… Et surtout qu’on a pas à se battre contre leur putain de système qu’ils ont créés tout seuls comme des grands alors que la survie est déjà notre pain quotidien. C’est ça la réalité de la lutte: les humains sont notre fenêtre sur la politique mais à part quelques groupes obscurs, en soit on reste toujours objets. Même chose pour les femmes, les prostituées, les handicapés, les homo et j’en passe. A mon sens, le combat généralisé est déjà perdu avant d’avoir vraiment commencé. La lutte m'intéresse pas, l’anarchie est vouée à l’échec, ce sera toujours des mecs au pouvoirs alors à quoi bon ? Tant qu’on trouve son coin de sécurité, tant pis pour les autres. En tout cas, moi, je vais me contenter de me garder au chaud, si les autres ont froid c’est pas tant mon problème. Après, ça reste intéressant de lire des choses écrites par des gens qui y croient encore même s'ils prouvent que les problèmes ne seront jamais complètement réglés, ce que je savais déjà, ils offrent une perspective sur certains autres soucis. Et sans y être en sécurité, je suis déjà un peu plus à l’abri dans ces récit que en dehors d'eux.


Elle reprit un beignet.


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Mordred Arraw
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Ven 10 Avr - 22:04

Quand on corne une page.

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Son avis est bien pessimiste, tu te demandes ce qu’elle a pu voir pour en arriver à un tel extrême d’abandon face à toute forme de lutte. Elle t’explique d’abord qu’elle veut pouvoir se sentir en sécurité quelque part et donc y avoir sa place, et que ce principe s’applique à la littérature. Ça se tient, tu comprends. Tu ne l’appliques pas dans tes lectures mais tu vois ce qu’elle veut dire. Te concernant, tu t’immerges souvent sans te « connecter » directement à l’histoire. C’est pas ta vie, tes péripéties. Que tu y sois ou pas n’entre pas en compte dans ton jugement. La pionne s’interrompt pour boire et regarder autour d’elle comme si elle cherchait quelque chose, et tu suis son regard pour essayer de voir ce qu’elle cherche. Des lycéennes qui rient ? Le bruit la dérange ? Toi en tout cas tu peux trouver ça pénible si tu y fais attention, tu aurais préféré l’ignorer tout court.

Elle reprend pour critiquer les non-mages et le système actuel. Elle n’a pas tort, tu es même tout à fait d’accord avec elle sur certains points. « On reste objets », ou même moins que ça pour certains. Son discours te fait penser au cours de philosophie de la magie, quelque part, sauf qu’il ne présente aucun espoir, aucune générosité. Elle est égoïste dans ses propos. Est-ce que ça te dérange ? Non, tu as également tendance à penser d’abord à toi. Tu ne vis pas pour les autres, ce serait stupide et pas assez solide. Cependant, est-ce que tu vas soutenir son argumentation ou la contrer ? Ça pourrait être drôle de défendre un autre point de vue et voir ce qui en sort. Bah, tu verras bien.

« Pourtant ce ne sont que des récits et personnes n’est à l’abri en se réfugiant trop dans la fiction, je pense même que c’est tout l’inverse. Ça rend aigri, la vision sur le monde réel peut devenir amère. Un peu comme ce que vous dites, en fait. C’est extrêmement pessimiste et égoïste. Certes, les non-mages ont une façon de voir les choses qui n’est jamais très… Elle nous profite rarement. Mais vous ne pensez pas qu’en les utilisant comme ils nous utilisent/veulent nous utiliser, on parviendrait à un résultat favorable pour les mages ? Il y a des moyens de ne penser qu’à soit en en faisant profiter les autres, si l’on veut. Ça passe par l’utilisation mutuelle et c’est souvent efficace. Le problème c’est que nous ne sommes pas en position de force, sinon nous ne serions pas là, n’est-ce pas ? Comme vous dites, « la survie est notre pain quotidien ». Après… C’est bien beau de se mettre seule au chaud, mais je trouve ça bête car nous sommes des créatures sociales peu importe à quel point ça peut nous embêter. Une personne isolée se fait plus facilement attaquer, c'est d'ailleurs pour ça que les gens d'une même catégorie se rassemblent. Parfois de manière involontaire. A moins que vous préfériez ça pour ne pas blesser les personnes en contact avec vous ? Je ne l’avais pas envisagé sous cette angle. Ça se tiendrait. Pourtant c’est impossible. »

Il est vrai que selon les expériences, on a pas forcément envie de passer du temps avec les autres. Et c’est pas comme s’il y en avait beaucoup qui soient joyeuses et épanouissantes ici.
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Paulia Caldas
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Dim 12 Avr - 22:04

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...



[ATTENTION: le texte qui suit contient une description de crise traumatique. Si vous êtes sensible, protégez vous.]


Il semblait partie pour la contredire. En soit, cela ne la dérangeait pas mais… Elle ne s’était pas attendu à presque… Autant d’agressivité ? Il n’était pas agressif en soit mais décrire sa vision des choses comme amère et pessimiste…

Sa vision des choses était réaliste. Le monde extérieur était… Violent. Trop violent et même si Leoska les préparait au mieux, combiens finiraient en camps ? Égoïste, oui elle l’était. Mais eux, eux tous ils…

La respiration commença à lui manquer. Elle s’imposa un rythme de respiration, tentant de rester dans ses propres limites du supportable.

-Une personne isolée se fait plus facilement attaquer, c'est d'ailleurs pour ça que les gens d'une même catégorie se rassemblent.


La phrase résonna un instant sous son crâne en un canon dissonant. Non loin, depuis le néant, les voix s'agitaient. Elle passa sa main sur son visage, se serrant les ailes du nez.

Non, non, non ! C‘était trop con, vraiment… C’était rien, rien du tout, tellement tellement rien… Insignifiant ! Cette conversation n’avait rien à voir, rien à voir, rien à voir, tellement rien à voir.

-EGOISTE !

-Egoïste.



-Égoïste, égoïste… Salope d’égoïste !


-Tu pouvais nous sauver. Tu aurais pu. Mais non, NON NON ! NON NON NON NON ! Toi, toi, toi, toi, toi, toujours toi, toi, toi, toi, toi !!!


-A moins que vous préfériez ça pour ne pas blesser les personnes en contact avec vous ? Je ne l’avais pas envisagé sous cette angle. Ça se tiendrait. Pourtant c’est impossible.

Non, non… Ce n’est pas ça mais… Putain, Paulia respire. Respire, tu peux pas avoir une crise ici… Elle releva la tête, au bord des larmes, cherchant désespérément Lisianthus des yeux.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi… Il avait réveillé les voix. Voilà pourquoi. Sa respiration se fit sèche et rare.

-Les gens meurent. Parfois, se laver les mains suffit pas à faire partir le…

Arrête toi là. C’est un élève. Ne parle pas.

Mais la respiration empire.

Ne parle pas. C’est ton enfer, pas celui des autres.

-Lâche.
-Lâche.
-Lâche, lâche, lâche.
-Pourquoi tu es en vie si c’est pour vouloir mourir ?
-DONNE LA MOI ! DONNE MOI LA VIE !
-Voleuse.
-Sale pute. Rend moi ce que t’as prit, rend moi, rend moi, rend moi, rend moi, rend moi, rend moi, rend moi, rend moi.


Agitant la tête, elle se leva en fermant les yeux le plus fort possible.

-Je…

Elle se rassit, ouvrit son sac et en sortit ses anxiolytiques. Les prenant avec un verre d’eau, elle commença à boire à s’en étouffer et toussa assez vite. Sur ses joues les larmes commencèrent à couler.

Aller, tu coupe des oignons. C’est tout. L’odeur des oignons, l’odeur des herbes aromatiques, l’odeur, l’odeur…

-La terre, la terre, la terre… La terre tout autours de moi. La terre, la terre, la terre…


Un flash. Les yeux de Thaïs, devant les siens… D’un coup, elle se mit à trembler comme une feuille le visage déformé dans un cri silencieux tellement aigü et violent qu’il ne sortait pas.

Lisianthus fondi sur la table pour se mettre face à elle et colla son front sur le siens.

-TAISEZ VOUS !

-Complice !
-Complice !

-Complice !

-Complice, complice, complice !

-MAIS FERMEZ LA !


S’accrochant à Lisianthus, elle se recroquevilla sur sa chaise.

-Je veux rentrer à l’appart… Je veux juste, simplement rentrer à l’appart… Je veux plus l'entendre, je veux prendre une douche pour les couvrir… S’il te plait...


-Je peux essayer de te porter, mais c’est pas certain que j’y arrive…


-TON ESSENCE EST MAUDITE !

-Faudrait quelqu’un pour prendre tes affaires…

-Maudite ! Maudite, fille de la vie, maudite !


-Mais oui, là faut qu’on aille. Je vais t’aider à marcher.


Lisianthus l’attrapa par les épaules pour l’aider à se lever et saisit son bras pour la guider mais ses jambes se dérobaient sous elle. Sans l’aide de quelqu’un, il n’y arriverait jamais...

Paulia parle en #cc9966


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Mordred Arraw
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Lun 13 Avr - 18:05

Quand on corne une page.

Quand on corne une page... [PV Mordred] - FINI O4qc

Et bien… Visiblement le ton de la conversation ne convient pas à Paulia, qui réagit très mal à ce que tu viens de dire. Ça t’embarrasse énormément, tu ne voulais pas la faire pleurer. Quoiqu’elle ne pleure pas encore, elle a les larmes aux yeux et cherche quelque chose du regard. Elle respire mal, aussi. Crise de panique. Elle commence à dire quelque chose mais se ravise. Les gens meurent et se laver les mains ne suffit pas à faire partir le… sang ? Oui effectivement, ça dépend de l’impact psychologique sur la personne. Chez elle, c’est catastrophique. Tu ne sais pas quoi faire. Tu dois l’aider, mais elle s’agite beaucoup. D’abord elle se lève et ferme les yeux, ensuite elle se rassoit et sort des cachets. Elle doit sortir, sa réaction attire les curieux et ce n’est pas avec un attroupement autour d’elle qu’elle ira mieux.

D’ailleurs, son état empire. Tu dois l’aider, c’est toi qui a provoqué cette situation. Plutôt que de rester silencieux à ses côtés, à la laisser avec tu ne sais quel cauchemar éveillé. Car un cauchemar, c’est ce qu’elle a l’air de vivre. Tu n’aimes pas cette situation, et c’est peut-être ce qui t’empêche d’agir rapidement. Tu finis tout de même par te secouer quand elle reprend la parole, avant de te rendre compte qu’elle ne s’adresse pas à toi mais à quelqu’un qui n’est pas là. Tu penses d’abord à ramasser ses affaires puisqu’elle n’est pas en état de les prendre. Elle a l’air de se faire porter par le vide, c’est chelou mais tu n’as pas tellement l’occasion de te poser des questions là-dessus car ses jambes ne la portent pas.

« Je vais vous aider. »

Tu mets de côté ton aversion pour ce genre de cas (tu l’as fait pendant longtemps il y a des années, tu peux le faire encore maintenant) et vas aider Paulia à sortir de la cafétéria. Le mieux est de d’abord la raccompagner chez elle et d’ensuite aller chercher quelqu’un du personnel médical si ça ne s’arrange pas.

« Respirez fort. Vous êtes ici, pas ailleurs. Inspirez par le nez, expirez par la bouche. Fixez votre regard sur quelque chose de réel, autour de vous. Vous pouvez également compter. »

Elle a probablement ses propres solutions pour remédier aux crises, mais tu ne sais pas si elle est en mesure d’y penser. Et puis parfois, malgré l’habitude des crises, la personne a toujours toujours toujours besoin d’un accompagnement. Peut-être que ça ne lui arrive pas souvent. En tout cas, tu t’attendais à ce qu’elle soit plus difficile à soutenir, c’est comme si tu n’étais pas seul pour la raccompagner.
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Paulia Caldas
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Mar 14 Avr - 16:04

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...



[ATTENTION: le texte qui suit contient une description de crise traumatique. Si vous êtes sensible, protégez vous.]


-Je vais vous aider.


-DONNE MOI CE QUE TU AS !


L’élève… Le fantôme aimerait le remercier mais deux choses: déjà c’est pas une priorité, ensuite il ne l'entendrai pas donc bon. Grâce à son aide, transporter Paulia était soudainement bien plus simple. La vivante quant à elle regarda Mordred avec un air absent et un vague sourire d’un instant.

-Respirez fort. Vous êtes ici, pas ailleurs. Inspirez par le nez, expirez par la bouche. Fixez votre regard sur quelque chose de réel, autour de vous. Vous pouvez également compter.

-Enflure, enflure, enflure….

-Il a raison Paulia, compte. Occupe toi, pense à la cuisine, ne pense pas à elles.


-Un, deux, trois...


Lisianthus saisit doucement son bras pour indiquer la direction au jeune homme avec puis, quand ils furent dans un couloir avec moins de monde il passa carrément le bras de la jeune femme par dessus ses épaules pour rendre plus de poids.

-Arrête de fuir ! LACHE LACHE LACHE ! Lache ! LACHE LAAAAAAAAAAAAACHE


-Quatre, cinq, six…


Paulia recommença à respirer normalement alors que le fantôme et l’élève continuaient de l’emmener à l’abris. Maniant toujours son bras pour indiquer quelle direction prendre, Lisianthus guidait Mordred à travers les couloirs. Le fantôme serait sa vivante contre lui autant que faire se pouvait et elle se raccrochait à lui. De l’autre côté, sa main était toujours crispée sur le bras de Mordred. Les voix regressaient, repartaient au loin, se rendormaient mais elle était à cette étape dangereuse entre le salut et la rechute. En équilibre au bord du vide.

-Vingt, vingt et un, vingt deux…


Les oignons, les oignons… Le boeuf, les oeufs, les épices. Tout ce qui est bon, calme, délicieux, tout ce qui…

-On est arrivé Paulia.


-Hein... ?


Elle releva la tête. La porte de l’appartement. Oh. Elle porta la main à son sac, en sortit ses clefs. Animée d’une énergie nouvelle, elle se remit à pleurer en ouvrant la porte avec panique et s’engouffra à l’intérieur laissant à mordred le soins de la refermer. Elle courut allumer la radio et s’assit, en boule, au milieu de l’autel funéraire / bibliothèque du studio. Fermant les yeux, elle laissa couler la musique sur elle en ressentant le calme venir de nouveau.

Lisianthus vint se placer à côté d’elle et, dans cet espace où les choses mortelles lui étaient accessibles, il attrapa un stylo et du papier et se mit à écrire. Quand ce fut fait, il tendit la feuille à Mordred pour qu’il vienne lire. Il ne pouvait pas sortir de l’autel et la garder en main.

Je m'appelle Lisianthus, je vis avec Paulia. Merci de m’avoir aidé à la transporter, sans toi j’y serais pas arrivé. D’ici cinq minutes ça devrait aller mieux, elle pourra probablement vous préparer du thé. T’es pas obligé de rester, mais si tu pars attends toi à ce qu’elle vienne te remercier à un moment.

Paulia avait la tête lourde. Très lourde. Et vide, délicieusement vide. Chez soit... Leur chez eux… Enfin.


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Mordred Arraw
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Mar 14 Avr - 20:34

Quand on corne une page.

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Paulia commence à compter, te montrant la direction à suivre par la même occasion. Quoique, est-ce bien elle ? Lorsque vous arrivez dans le couloir, tu sens bien que son poids se répartit mieux entre toi et quelqu’un d’autre. Et pourtant, tu ne vois rien. Il y a une personne invisible et muette avec vous ? Ça te rend perplexe, mais tu ne veux pas perturber le compte de Paulia alors tu ne demandes pas. Elle a besoin de se concentrer. Tu ne la connais pas, tu ne sais pas comment elle pourrait réagir, donc tu préfères qu’elle compte et s’apaise avant de pouvoir éventuellement parler. Même si ce n’est pas ton but de rester plus longtemps avec elle lorsque tu l’auras raccompagné. Tu évalueras à ce moment-là.

Si sa respiration semble se calmer petit à petit, elle ne lâche pas ton bras pour autant. Tu ignores sa main crispée comme tu peux, te concentrant plutôt sur la route à suivre. Une fois devant sa porte, elle ne réalise pas directement. Puis les larmes reviennent et la panique aussi, tandis qu’elle entre précipitamment dans son appartement. Tu la suis, fermant la porte derrière toi, bien qu’en réalité tu aies plus envie de partir quand tu vois son état. Tu te sens de trop, ici, tu devrais seulement poser ses affaires et partir. Pourtant, la feuille qui s’agite en l’air vers toi, et que tu prends, te convainc de rester un peu plus longtemps. Il y a bien quelqu’un. Lisianthus. Il te remercie et te dit que Paulia devrait aller mieux. Tu n’es pas obligé de rester mais elle viendra te remercier à un moment ou un autre si tu pars. Uh non, c’est bon.

Ton regard glisse vers elle sans une once d’empathie. Tu es embarrassé d’avoir provoqué sa crise, tu souhaiterais qu’elle aille mieux, mais tu te sens aussi incroyablement loin de tout ça. Ce sera plus facile de l’aider ainsi, de tout manière.

« D’accord. De rien. Mais dites… Vous êtes invisible et muet ? C’était vous que Paulia cherchait du regard ? Pourquoi elle a l’air de vous voir alors ? »

C’est pas un fantôme quand même, non ? Tu poses les affaires de Paulia en te rendant compte que tu les tiens toujours.

« Je reste, ça lui évitera de me chercher pour me remercier si elle y tient vraiment.  »

Tu ne vois pas pourquoi elle y tiendrait, et tu n’as pas envie qu’elle te cherche juste pour ça. Puis, t’adressant autant à Paulia qu’à Lisianthus car tu ne sais pas qui va répondre, tu demandes :

« Est-ce que vous voulez que je fasse le thé le temps que ça aille mieux ? »
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Paulia Caldas
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Jeu 16 Avr - 19:53

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

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Le calme revint. La tempête était passée et la vague semblait partir, partir, partir…. Emportant avec elle toutes les résistance, la laissant vannée et affaiblie sur la grève. Petit a petit, elle revint a elle, constatant que Lisianthus avait déjà pris les choses en main. Écoutant d'une oreille distante, elle enregistra les questions mais mis un temps avant de les analyser pour y répondre.

-Je veux bien que tu fasse chauffer l'eau, s'il te plaît.

S'appuyant sur la bibliothèque, elle se leva tant bien que mal. Lisianthus lui saisit le bras et l'aida à se relever. Sa tête tournait et elle avait l'impression d'hurler en elle même mais l'horreur était passée.

-Y'a la bouilloire sur le côté du plan de travail et l'eau courante. Lisianthus, est ce que tu veux que je réponde à sa question ?

-Moi ça m'est égal.

-D'accord. Du coup, pour répondre. Lisianthus est mort, je le vois et il est tangible pour moi mais pas pour les autres ou les objets, sauf dans cet autel funéraire où les objets lui deviennent accessible. Ouha, ma tête…

Elle porta les mains à ses tempes en faisant la grimace. Elle avait l'impression qu'on venait de lui secouer violemment la tête trop près d'un mur… Bien que le gros de l'affaire soit passée, il restait dans son ventre une boule d'angoisse qui semblait décidée à rester pour un moment encore. Elle soupira, traversant la pièce d'un pas traînant tandis que dans l'autel, Lisianthus réarangeait les bouquins.

Elle ouvrit un des placards dans lequel s'amoncelaient de manière chaotiques des dizaines et des dizaines de sacs de thés et tisanes en vrac. Elle les sortit par poignées et les disposa sur la table.

-Je t'en prie, choisis. Tu veux un truc a manger ?

Elle ouvrit un autre placard contenant tout les biscuits secs maison qu'elle faisait. Un bon paquet en somme, entre les cookies, les sablés et tout le reste…

-Si oui, dis moi ce que tu veux, je sors des assiettes.

Dans son ventre, son estomac se tordait. Elle savait qu'il voudrait partir, cité de préférence. Et elle savait que dès qu'il aurait franchit la porte, l'angoisse repartirait de plus belle.


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Ven 17 Avr - 14:42

Quand on corne une page.

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Après un instant de silence qui te laisse le temps de te perdre en observations (son appartement est stressant), Paulia te répond que tu peux faire chauffer l’eau. Tu y vas donc en suivant ses indications. La bouilloire  sur le plan de travail, l’eau courante. Tu te demandes si tout est très propre ici tandis que tu fais chauffer l’eau. Après tout, elle touche ses livres en ayant les mains sales. Elle a parlé rapidement de l’état de sa bibliothèque et de toute façon il suffit de regarder autour de toi pour que tes doutes se renforcent. Bordel ne veut pas dire saleté. Mais il y a des plantes partout. Donc de la terre à l’intérieur. Des saletés. Paulia te distrait heureusement en disant que Lisianthus est un fantôme.  

Ça a le mérite d’être très efficace ! C’est trop cool. Dommage qu’il ne soit tangible que pour elle et qu’il ne puisse pas parler aux autres. Tu as déjà des milliers de questions en tête, mais Paulia n’est pas en état de toutes les entendre. Il suffit de la voir se traîner jusqu’à toi. Tu ne voudrais pas aggraver son mal de crâne ou provoquer une nouvelle crise de panique. Ça te déçoit beaucoup, il y a un fantôme ici et tu ne peux pas demander tout ce que tu veux. Tu peux même pas poser une question parce que le nombre se multiplie bien vite. A moins que… Juste une petite… Du type « pourquoi il est là, est-ce que c’est le seul, comment fonctionne la magie de l’autel et est-ce que c’est vraiment fiable ? ». Non, juste non. Laisse tomber. Tant pis… Tu vas te concentrer sur-oulah non regarde pas ça. C’est quoi ce placard de l’enfer ? Trop encombré, les sachets s’y entassent de manière chaotique et tu bloques en voyant ça.

« Je t’en prie, choisis ». Si faire le ménage et tout ranger était une option, c’est ce que tu ferais. A la place, tu prends un sachet au hasard. Si tu veux manger ? Disons que tu n’as plus très faim depuis un moment et que ça ne va pas en s’améliorant.

« Non ça ira, merci. Vous allez mieux ? Quoiqu’il est peut-être un peu tôt pour poser cette question. »

En attendant qu’elle réponde et sorte les tasses, etc., tu lisses les sachets froissés et les classes entre thés et tisanes, puis entre types de thés, entre types de plantes. Ça ne sert à rien mais tu ne réfléchis pas, c’est comme un automatisme. Ça t’occupe.

« Est-ce que vous avez besoin de quelqu’un de plus qualifié pour vous aider ? Je peux vous tenir compagnie mais ce n’est peut-être pas d’une efficacité folle. »

Y'a mieux qu'un étudiant qui s'amuse à classer ses sachets de thés et de tisanes et qui risquent à tout moment de l'assommer avec des questions sur un fantôme.
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Paulia Caldas
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Mar 21 Avr - 20:57

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”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...


Le jeune homme avait commencé à... Classer les thés. D'accoooord... On va dire que c'est normal ? Disons que ça l'est.

Elle le regarda un instant faire d'un air interdit. Ils ne rentraient pas droit dans le placard, donc ce qu'il faisait ne servait strictement à rien... Il déclina sa proposition de gâteau, à son grand damne. Et à celui de Lisianthus qui se plaint assez vite de le voir refuser de la nourriture sans doute délicieuse alors que lui pouvait la manger.
Lorsqu'il lui demanda si elle allait mieux, elle sentit son ventre se serrer un peu malgré elle. Pour autant elle sourit et répondit un sobre "oui, merci" assez convaincant. D'un autre côté, après la crise d'avant, avoir l'air d'aller mieux était assez accessible.

Elle prit le sachet que l'élève avait sélectionné et remplit une boule à thé qu'elle plaça dans une théière en porcelaine. Elle versa l'eau et laissa infuser un certain temps tout en écoutant la proposition du jeune homme. Elle servit trois tasses, mettant des cookies dans une assiette. Puis, elle amena une des tasses et l'assiette dans l'autel et Lisianthus se mit assez vite à table.

-Là, à part attendre que ce qui reste passe, on peut pas faire grand chose.


-Tu devrais lui demander d'appeler un médic... T'es pas raisonnable là Paulia..


-Ca va aller, merci. Si tu veux y aller après ton thé, je t'en prie, je ne te retiendrais pas plus longtemps. Merci en tout cas.


Elle même prit un cookie pour le manger en sirotant sa tisane.

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Mar 21 Avr - 23:27

Quand on corne une page.

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Paulia te répond qu’elle va mieux, et tu décides de la croire. Tu doutes que ce soit la vérité mais tu n’as pas envie de t’en occuper plus longtemps. Ce ne sont pas tes affaires. Tu l’as escortée par politesse et parce qu’elle en avait besoin, tu te sentais responsable, mais ça restait déplaisant et tu préfères retourner à tes occupations assez rapidement. Paulia prépare l’infusion et tu patientes jusqu’à pouvoir prendre une tasse. Tu n’es pas trop tisane mais c’est pas mauvais, tu apprécies le goût.

Elle te répond, après avoir servi le fantôme, qu’il n’y a pas grand-chose à faire à part attendre que ça passe. Elle ajoute que ça va aller, qu’elle ne te retiendra pas plus longtemps. Puisqu’elle te remercie et que tu étais resté pour ça à la base, tu décides donc de ne pas t’attarder. Pas que tu voulais absolument entendre ses remerciements, tu ne penses pas qu’ils soient très justifiés étant donné que c’est toi qui l’a mise dans cet état, mais le fantôme t’a prévenu qu’elle te chercherait si jamais tu partais avant de les entendre.

« De rien. Je ne peux effectivement pas traîner, j’étais en pleines révisions, à la base. »

Tu révises tout le temps donc c’est pas une pause de cette durée qui mettra tes notes à mal. Cependant, ça te donne une excuse pour ne pas rester plus longtemps après avoir fini ta tasse. Tu bois plutôt rapidement d’ailleurs, la boisson n’étant plus brûlante. Lorsque tu termines, tu ne sais pas quoi faire de la tasse.

« Merci pour l’infusion. Qu’est-ce que je fais de la tasse ? »

Tu t’apprêtais déjà à prendre le liquide vaisselle et l’éponge, mais elle te dit de la mettre dans l’évier. Ça t’aurait moins embêté de la laver, à vrai dire. Tu la déposes donc dans le bac avant de te diriger vers la sortie.

« J’y vais. Reposez-vous bien. »

Et tu lui souris avant de quitter son logement. Techniquement tu n’as plus rien à faire si ce n’est rentrer dans ta chambre. Pourtant, tu décides de passer à l’infirmerie pour prévenir de ce qu’il vient de se passer, pour que quelqu’un puisse vérifier si ça va mieux chez Paulia. Après ça, ce n’est plus ton problème et tu peux retourner à tes feuilles de cours jusqu’au dîner.
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Paulia Caldas
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Lun 27 Avr - 13:45

ft. Mordred Arraw

”Mes retrouvaille avec les livres ont été délicieuses. Sans doute la meilleure chose qui soit: je pouvais m’y perdre et refermer leurs pages si soudain leur contenu m’éprouvait, sans en souffrir de conséquences.”

Quand on corne une page...

A son grand regret il avait l’air d’avoir vraiment envie de s’en aller… D’un autre côté c’était compréhensible, l’entièreté du studio semblait le mettre mal à l’aise. Ca restait assez peu arrangeant, rapport à son état, mais bref. C’était comme ça.

Quand il eut fini sa tasse il demanda ce qu’il fallait en faire et elle lui dit de simplement la poser dans l'évier, qu’elle s’en occuperait. Il la remercia pour le thé… Cette blague.

-Merci à toi de m’avoir aidé surtout ! Bonne fin de journée, et ouais on va essayer…


A mesure que son départ se rapprochait, son ventre se serrait. Lisianthus passa derrière elle pour la prendre dans ses bras et la serrer contre lui, fort. Elle posa sa main sur le bras du fantôme et recommença à pleurer.

-Si t’allais prendre une douche comme t’avais prévu à la base ? Ca me semble être une bonne idée… Vient avec moi.


Lui prenant la main, il la guida doucement jusqu’à la salle de bain, l’aidant à monter dans la baignoire. Elle alluma l’eau et il se posa avec elle dans le bac pour continuer à la serrer pendant que l’eau coulait.

Après un temps indéterminé, la sonnette retentit.

-Je vais voir, bouge pas.


Passant la tête à travers le mur, il la re-rentra aussitôt.

-C’est l’assistant social. Mordred les aura prévenu que t’allais pas.


Elle fit la moue, sanglotant d’autant plus en tentant de s’extraire de la baignoire. elle saisit un peignoir, se roula dedans et alla ouvrir la porte. Derrière se trouvait Guy, l’AS qui suivait son dossier.

-Il parait que ça va pas fort ?


-Il parait bien.


-Je peux entrer ?


-Oui il peut.


Elle fusillait Lisianthus du regard.

-Guy, je préfèrerait pas que…


-Paulia, s’il te plait soit raisonnable.


Elle baissa les yeux puis le laissa entrer, refermant la porte derrière eux.

-Bonjour Lisianthus, dit l’assistant, en regardant autours de lui sans savoir ou était le fantôme. Et ne t’inquiète pas, Paulia. Fais ta vie. Je reste juste là au cas où tu ais besoins de moi.

Se remettant à pleurer, elle retourne à la salle de bain, le remerciant sincèrement avant d’en fermer la porte.

Paulia parle en #cc9966



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