Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Mer 26 Fév - 19:36
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
L’aube se lève et moi avec. On est le weeeeek-end ! Quel bonheur ! Ni cours ni foule, juste deux jours de calme et de sérénité sans que rien ne puisse troubler cette tranquillité lénitive. Je me lève, de si bonne humeur que même le pommeau de douche n’a pas l’air d’avoir besoin d’un exorcisme lorsque je me lave.
Puisque William acceptait de m’héberger contre un très modique loyer, je m’attelais à effectuer de petites taches du quotidien pour lui rendre service, notamment le week-end. C’est pour ça que je me levais si tôt. Le potager ne produisant pas encore, je commençais par aller faire de petites courses en allant acheter des légumes aux serres de Leoska. Quelques poireaux, pomme de terre, une salade d’hiver, un chou et quelques légumes clairement pas cultivé par les humains dont je ne me souvenais pas du nom en entier, mais me souvenais qu’il sonnait comme le nom d’une pâtisserie au miel, mais prononcer avec un accent allemand.
Le sourire aux lèvres je rentrais au chalet déposer le tout dans notre réserve, une sorte de cagibi suffisamment sec et frais pour que les récoltes se conservent. William me demanda s’il était possible que je « nettoie » un peu le potager, et je récupère aussi des gants de jardinages et quelques outils, au passage. Je m’attelais à notre propre potager pour y cueillir les mauvaises herbes qui l’envahissaient, à la main. Une tâche somme toute fastidieuse, mais elle me plaisait quand même. Me rouler dans la terre, et évoluer parmi cette petite culture me plaisait, bien que ma douche de ce matin brillait par son inutilité après ce travail. Le sourire aux lèvres, je partis porter mon premier gros tas d’herbe au compost et m’apprêter à retourner dans le potager avant de me faire héler par William qui s’approchait.
« Bon. J'dois partir, je te laisse la maison tu sais où sont les clefs. Et je viens de croiser quelqu’un qui vient te rendre visite, tu devrais aller voir à l’entrée. »
J’acquiesçais, sceptique. Une visite ? Le week-end ? Mais je suis paumé dans les bois qui viendrait le rendre visite.
« Ha au passage. C’est pas grave si ta pas fini de désherber aujourd’hui » ajoutât-il avec un sourire qui lui était très inhabituel, comme s'il venait de prononcer une bonne blague.
Décidément, il se tramais quelque chose d’étrange. Bon soit, allons voir de qui il s’agit, peut-être que c’est l’administration qui m’apporte des nouvelles de mon dossier, on ne sait jamais. Je passe l’angle du chalet en toute tranquillité avant de faire un bon en arrière lorsque j’aperçois la personne en question devant la porte. OH MERDE J’ETAIS PAS PRÊT. Je repasse tout doucement la tête au-delà de l’angle cette fois-ci et mes yeux me confirment qu’il s’agit bien de Saoirse. Oh nooon, nonononon c’étais pas prévu, iel est magnifique, et-et moi je suis plein de terre et… Je prends une grande inspiration. T’es content de lae voir, alors arrête de te cacher à moitié et agît normalement. Je sors de mon coin, et avance vers iel en passant une main nerveuse sur ma nuque, avec toutefois, un énorme sourire coller aux lèvres.
« Ha ! Salut Saoirse, c’est plutôt inattendu, mais je suis content de te voir ! Désolé je ne suis pas très présentable du coup. Comment-va-tu ?»
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La première chose que lui avait demandé Affoue lorsqu'iel était rentrae de sa soirée avec Bryn était: Alooooors ? T'as son numéro ?
Non. La réponse était non, iel n'avait pas son numéro. Quand iel s'en était rendu compte, une immense déception avait traversé tout son corps mais à voir la tronche d'Af', elle était presque plus déçu qu'iel.
-Tu veux dire que je vais pas pourvoir ta tronche ultra niaise à chaque fois que tu regarde un message de sa part ?
Iel avait soupiré et était parti, entrainant un rire chez sa soeur.
N'empêche qu'elle marquait un point: se voir allait pas être simple sans pouvoir s'organiser... Iel savait où il habitait, iel pourrait toujours y faire un saut... Mais si ça se trouve il allait être dérangé et ne voulait pas qu'iel revienne le voir chez son proprio après la soirée... Et puis s'iel allait le voir à un moment où il était pas là ?
Rah que c'était compliqué.
-Mais non petit adelphe, je t'assure que c'est pas compliqué, lui avait répondu Caemgen quand iel lui en avait parlé. Va déposer un mot chez lui avec ton numéro dessus. Si tu y va un matin de weekend, avec un peu de chance il y sera. Si c'est le cas et que tu dérange, le mot te permettra de simplement lui laisser rapidement ton numéro et de t’éclipser. Et au cas où il soit là et qu'il ait envie de passer du temps avec toi, tu peux prendre des pâtisseries et des fleurs. Et un instrument par ce que pour s'exprimer c'est plus simple.
-T'as conclu avec Lily en jouant de quoi ? avait-iel répondu.
Son frère avait rougis avant de répondre de la cornemuse. Mais là n'est pas le sujet. Le sujet c'est qu'on était le weekend, qu'il était tôt et qu'iel était debout. Devant son miroir, iel se maquillait en passant en revue sa liste de choses à prendre. Iel avait fait cuire les chaussons aux pomme la veille et avait fait du chocolat chaud le matin même. Iel allait cueillir des fleurs sur le mimosa de la cour et rajouterait une rose d'un de ses rosiers personnels. Enfin, comme instrument, iel avait sélectionné une lyre et une flute traversière en bois.
L'irlandaise était.. Euphorique. Et stressae. Mais bon, en la matière, Caemgen était plutôt compétent et avec un peu de chance ils passeraient une bonne matinée en mangeant des chaussons aux pommes ! Ca allait aller... Iel avait même refait sa crête ! C'est dire s'iel était devenue méticuleuxe pour ce rendez vous. Une fois tout le matériel mis dans un grand panier, iel ferma la porte.
Le trajet était passé extrêmement vite. Il faut dire que Saoirse avait presque couru tout du long. Le chalet était encore plus mignon de jour. S'approchant de la porte, iel hésita à frapper. Iel pouvait tout aussi bien laisser le mot et partir non ? Ouais, mais c'était bête... Alors iel frappa. ET ce fut le propriétaire qui lui ouvrit.
-Oui, c'est à quel suj... Oh. Bonjour.
-Bonjour....
-Bougez pas, je vais le chercher. J'allais sortir de toute façon.
Iel vira aussitôt écarlate. Le propriétaire de Bryn avait l'air d'être quelqu'un de... Droit au but ? Un peu trop peut être ? Toujours est il qu'il lae planta là, avec son panier, devant la porte. Et ne revint pas. Non, à la place c'est un Bryn tout gêné et couvert de terre qui pointa sa truffe de renard. Il était en vêtement de travail et... Il avait travaillé la terre. Genre... Il était jardinier ? Mais est ce qu'à un moment cette personne gentille, avenante, sensible, mignonne et belle allait-elle révéler le moindre de ses défauts ? S'il aimait les plantes, ça allait être la fin du pauvre petit cœur de Saoirse...
-Ha ! Salut Saoirse, c’est plutôt inattendu, mais je suis content de te voir ! Désolé je ne suis pas très présentable du coup. Comment-va-tu ?
-J'ai quelqu'un couvert de terre que j'aime beaucoup en face de moi, du coup ça va très bien !
Iel lui sourit. Oui vraiment, tout allait bien.
-J'ai amené le petit déjeuné, et des fleurs. Et de quoi jouer de la musique. C'est chausson au pomme, chocolat chaud, mimosa et rose, lyre et flute en bois. J'espère que ça te va !
Son sourire s'agrandit encore. Au nom des esprits, Carraig, ressaisit toi. T'es trop niaise pour ce monde.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Mer 26 Fév - 23:01
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
« - J'ai quelqu'un couvert de terre que j'aime beaucoup en face de moi, du coup ça va très bien ! »
Iel est vraiment trop mignonne, est-ce que quelqu’un pourrait me dire comment je peux faire pour garder mon calme et faire preuve d’assurance ? Je sais pas moi, une voix off, ou un technicien à l’oreillette qui me donne des conseils ?
« - J'ai amené le petit déjeuné, et des fleurs. Et de quoi jouer de la musique. C'est chausson au pomme, chocolat chaud, mimosa et rose, lyre et flute en bois. J'espère que ça te va ! »
HAAA. C'est pas un technicien, mais un cardiologue qu'il me faut à l'oreillette. Je porte une main à mon cœur comme si j’allais défaillir. Bon sang tous mes points faibles en 4 phrases. Ma nervosité avait laissé place à une certaine euphorie et je me mordis la lèvre inférieure dans une expression de joie et posais mes mains sur mes épaules.
« Waaaaaaaaaaaaaah. Tout çaaaa. Mais. Mais. Mais. C’est PARFAIT. »
Je lae pris dans mes bras par réflexe et lae relâcher avec un « Désolé » en voyant que je m’étais emporté à cause des appellations « fleur » « musique » « chausson aux pommes » et « chocolat ». J’enlevais juste discrètement la petite motte de terre argileuse qui s’était collée de mon épaule à sa joue. Des étoiles dans les yeux j’ajoutais :
« C’est vraiment adorable d’avoir apporté ça ! En plus tu as pensé à tout ! Merci beaucoup ! Tu es vraiment adorable ! »
Trépignant sur place une idée me trotter dans la tête. Mais oui bien sûr.
« Ne bouge pas, je reviens dans deux secondes. »
Je file à l’intérieur, lave mes mains pleines de terre, monte à l’étage récupéré la poche à instrument contenant mon violoncelle, la glisse sur mon dos et redescends. On dirait une tortue avec un instrument aussi large sur le dos. C’est un style, terre plus carapace.
« Hééé voilà. Ça te dit qu’on aille se poser dans un coin en forêt ? Le temps est superbe aujourd’hui, on y serait bien pour déjeuner et jouer de la musique ! Mais je ne veux rien t’imposer bien sûr. »
C’était étrange. C’était si extatique de lae voir, que je n’étais pas aussi nerveux que la dernière fois, mais je ne me leurrer pas, c’étais l’effet l’euphorie du moment qui me chargeait suffisamment en énergie pour que j’aligne les phrases à une vitesse si inhabituelle pour moi. J’attends sa réponse, presque un peu essoufflé par les escaliers avec un violoncelle sur le dos et plonge mon regard dans le sien et… Mon air nigaud laisse à nouveau place à une tête couleur confiture de fraise. Confiture, parce que mes jambes viennent d’en prendre la consistance. J’avais bien vu qu’iel s’était faite belle, mais, extatique, j’avais couru dans tous les sens, pensée à plein d’activité chouette, regarder ce qu’iel avait dans son panier et… Je n’avais pas remarqué son maquillage superbement réalisé qui lui allait à merveille. Haaaaaaaaaaa. C’est terrible comment je fais-moi avec ma tête de crasseux plein de boue ? Non, mais que je voulais tenter de lae séduire ou quoi que se soit hein ne vous méprenez pas, mais… Enfin… J’aurais peut-être fait un peu plus attention à lui plaire si je m’étais préparé et… Et j’aurais peut-être dû allée lae voir dans la semaine si je voulais être prêt, mais je n’ai pas trop osé… Oh non ça y est je bloque, pitié Saoirse parle-moi à nouveau de musique ou de chaussons aux pommes que j’arrête de rougir comme ça….
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Saoirse Carraig
Camarade
Lun 2 Mar - 7:40
j'ai fait de la mede, je l'ai effacé, je le retrouve pas... désolée e.e
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Mer 4 Mar - 22:48
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Iel prit doucement ma main, ce qui eut l’effet paradoxal de me rassurer légèrement tout en m’embourbant davantage dans ma timidité. Une sorte de sentiment à la fois agréable et ingérable qui me prenait au ventre sans que je ne comprenne vraiment ce qu’il se passait.
« - C'est parfait Bryn. Je suis très heureuxe de te voir et ta proposition me fait énormément plaisir. »
Je souris, satisfait que ma proposition lui convienne, bien qu’elle soit toute simple. Je m’en voulais un peu de n’avoir rien de prêt à partager avec iel. Iel se rapprocha un peu plus et déposa un baiser sur ma joue et me tendit, à nouveau démunie. Si ma timidité se limiter en général à être un peu plus réservé que les autres, sans m’empêcher d’être sociable pour autant, lorsque Saoirse était là en revanche elle devenait vite ingérable.
« - Ahem… On ne dit qu'on tente de se trouver une clairière pour se poser tranquillement ? Où t'as une idée précise d'où on peut se mettre ? »
Oh, heu, oui, un lieu, j’en connais des lieux, je pourrais t’en dire plein si tes ondes n’avaient pas complètement embrouillé mon GPS. Une main sur le menton, je réfléchis aux endroits sympas à proximité. Une des plus belles clairières était celle-là plus au sud, dont les fleurs étant vraiment remarquables, cependant elle était trop près de la ville à mon goût. Voir des humains trop curieux et à l’ouïe fine venir voir pourquoi on entend les échos d’un violoncelle et d’une flûte dans la forêt ne m’enchanter que très peu. Hmm… Un endroit sympa, safe et qui n’est pas plein de pièges. Oh !
« Je sais où on peut aller, suis-moi. »
J’avance en silence à travers les bois, veillant à emprunter les sillages que William m’a appris à reconnaitre, pour éviter les endroits embourber de piéger. Sur le chemin je regarde brièvement Saoirse. J’aimerais faire preuve de la même assurance qu’iel et pouvoir, ne serait-ce que lui faire un bisou ou attraper sa main maiiiis... hmdfkl je n’y arrive pas. Tout ce que j’ai réussi à faire c’est a me rapprocher un peu d’iel en menaçant de me vautrer tant j’étais peu attentif aux endroits ou je mettais les pieds. Bon. Tu vois bien que crusher et marcher en même temps ce n’est pas possible, alors, pour l’instant, contente-toi de marché. La clairière n’était pas loin du tout et on y arrive en à peine une dizaine de minutes. Je m’arrêter quelques pas avant.
« Je sais que ça ne sert à rien de faire ça, mais tu peux fermer les yeux s’il te plaît ? Promis je te guide bien. »
J’attendis son accord, et lui pris doucement la main, indiquant les obstacles et faisant de mon mieux pour lui rendre la promenade confortable. Je l’inciter à s’assoir sur un rocher en bord de clairière que j’avais choisie pour trois raisons ; d’ici on voyait toute la clairière, il était confortable, et loin de l’eau.
« Voilà, tu peux regarder ! »
L’éclaircis d’arbre inondé les lieux de lumière, éclairant la flore pionnière fleurie qui avait pris possession des sols. L’endroit avait un aspect presque féérique, si on omettait la présence d’une rivière aux abords de la clairière. Mais je l’avais quand même choisie en raison de sa belle luminosité et de son ambiance apaisante.
« Oui, bon, je sais, rien de spectaculaire, mais c’est un endroit parfais pour un pique-nique non ? »
Je pointer du doigt un tronc couché au sol depuis belle lurette qui pouvait presque servir de banc, bien que peu solide et l’herbe aux alentours serait tout aussi confortable après mûre réflexion. Un sourire niais collé au visage, en lui présentant les lieux comme si c’était chez moi.
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Brynjolf appuya son menton sur sa main en signe de réflexion puis sembla avoir une idée. Après lui avoir demandé de le suivre il s’était engouffré dans les bois et Saoirse l’avait suivit avec joie. Iel aimait les bois, c’était ce qui lui rappelait le plus chez ellui. En vérité, il n’y avait pas de réelle forêt sur l’archipel même si ils en avaient planté une sur une des îles pour assurer l’apport en bois quotidien à tous mais c’était surtout les endroits les plus sauvages de l’académie. La mer lui manquait énormément mais le bruit constant était sans doute le plus insupportable à l’école. Par conséquent, chaque moment d’isolement dans un écrin de verdure était un trésors qu’iel chérissait. De plus, iel avait tant à apprendre à chaque fois qu’iel y allait ! Nouvel écosystème, nouvelles espèces à découvrir et aimer. Iel avait passé des heures à arpenter les parc et forêts autours avec une flore à la main, le nez à deux centimètre du sol, à identifier toutes les espèces trouvables.
Cependant, là, la seule espèce qui l'intéressait était rouquine et lae guidait à travers les arbres. Ils avaient marché pendant quelques temps quand il ralentit et lae regarda.
-Je sais que ça ne sert à rien de faire ça, mais tu peux fermer les yeux s’il te plaît ? Promis je te guide bien.
Iel ferma les yeux en lui souriant, tendant la main vers lui. Ils se mirent en marche. Sous ses pieds le terrain était irrégulier et de temps à autre Bryn lui indiquait la présence d’une souche, de branchages ou de rocher. A tâtons iel avançait en se raccrochant à lui, tentant vraiment de ne pas ouvrir les yeux. Il l’amena jusqu’à un rocher sur lequel il l’invita à s’asseoir. Glissant sa main dessus pour mieux appréhender sa taille et sa forme et se hissa dessus.
-Voilà, tu peux regarder !
Iel ouvrit les yeux. C’était une belle clairière au fond de laquelle coulait une rivière.
-Oui, bon, je sais, rien de spectaculaire, mais c’est un endroit parfait pour un pique-nique non ?
Il pointa un arbre tombé en travers de la trouée. Par terre, des dizaines et des dizaines de fleurs ondulaient dans le vent. Tout autours, la forêt isolait l’endroit du reste du monde.
Saoirse sauta à terre, s’accroupissant au niveau de la pelouse.
-Cet endroit est parfait ! Regarde ! Là, c’est une achillée mille feuille. Elles sont plutôt communes dans le coin mais poussent normalement à des endroits avec plus d’eau. Mais attend, il m’a semblé voir… Ahah ! Ici.
Écartant un peu les herbes, iel révéla une petite orchidée bleue et rose, poussant presque à même le sol. Iel fit signe à Bryn de le rejoindre et ramassa une brindille par terre pour pousser doucement la plante. La fleur se déplia alors, révélant sa vrai nature. Ce n’était pas une orchidée mais plusieurs papillons qui en mimaient la forme. Ces derniers s’envolèrent ensemble laissant l’herbe sur laquelle ils s’étaient posés tressauter au vent. Autour des insectes l’air se déforma et ils disparurent.
-Melanargia imitationis, le papillon qui imite. Il est pas originaire d’europe, il y est arriver depuis l'amérique du sud par bateau il y a un siècle environ. Il manipule la magie pour se camoufler des prédateurs. Cette clairière est gé-nial. Y’a plein d’espèces, c’est trop bien !
Iel regarda le rouquin et lui sourit.
-Merci de m’avoir amené ici.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Lun 9 Mar - 20:35
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
« - Cet endroit est parfait ! Regarde ! Là, c’est une achillée mille feuilles. Elles sont plutôt communes dans le coin, mais poussent normalement à des endroits avec plus d’eau. Mais attends, il m’a semblé voir… Ahah ! Ici. »
J’émets un petit rire de joie, heureux que l’endroit lui plaise. Je me promener souvent seuls dans ces clairières, et les faires découvrir à d’autre personne me fessait infiniment plaisir, surtout à ellui. Iel à l’air de vraiment s’y connaître en plante, ce qui n’est pas si étonnant puisqu’iel à l’air d’être un mage vert lié à la terre, ou aux plantes et aux champignons, je ne sais pas trop. Lorsqu’iel annonce qu’il voit quelque chose, je m’accroupis à son niveau et quadrille le sol de mon regard jusqu’à tomber sur une étrange fleur colorée. Je l’observe faire et il bouscule la plante avec une brindille, et cette dernière se mue en une magnifique nuée de papillons. Je reste béa face au spectacle, n’ayant vraiment pas remarqué qu’il s’agissait d’insecte. Mieux encore, je n’avais jamais remarqué les richesses dissimulées par cette clairière ou je me promener si souvent.
« - Melanargia imitationis, le papillon qui imite. Il est pas originaire d’europe, il y est arriver depuis l'amérique du sud par bateau il y a un siècle environ. Il manipule la magie pour se camoufler des prédateurs. Cette clairière est gé-nial. Y’a plein d’espèces, c’est trop bien ! Merci de m’avoir amené ici. »
Je souris face à ces remerciements, et son engouement envers la faune et la flore de ses lieux. Je posais la pochette de mon instrument et me laisser tomber sur la pelouse.
« Me remercie pas, c'est plutôt a moi de te dire merci d'être venue me voir. Ça me fait plaisir de te faire découvrir ces coins-là ! Tant que j’habite en forêt, autant en profiter ! » Assis dans l’herbe, je lae regarder tranquillement, mon coude appuyé sur ma jambe et ma tête sur ma main « Et puis c’est intéressant de t’écouter parler de toutes ces espèces, là où je voie de l’herbe et des rochers, tu voies tellement plus de choses, c’est impressionnant ! Je serais bien incapable de retenir tout ça ! »
Je ris doucement, me moquant un peu de moi-même. En même temps c’était vrai, je peinais vraiment à retenir les choses techniques, étrangement ma mémoire était une vraie passoire ! Mais ça ne me dérangeait pas. Les sciences, l’histoire, et toutes les autres disciplines qui nécessite beaucoup de par cœur n’étais pas les domaines que je préférais. Aussi maladroit que je fusse, je préférais les activités manuelles. Je balayais les lieux du regard et pointer une petite plante au port arbustif de 30 cm de haut. « Ha si pardon, j'en connais une seule ! L’éleupode à feuille échancré ! C’est une espèce endémique. » Avec un peu de chance, iel ne la connaît pas et ça lui permettra de la consommer, à l’occasion « Mais ne te leurre pas, je le reconnais seulement parce que William m’a dit d’en cueillir un sacré paquet à faire sécher, on peut en faire des tisanes. ».
C’est vrai que quand on doit couper 100 fois la même plante, on arrive facilement à la reconnaître très pédagogue ce William d’une certaine façon. Mais ellui, comment avait-il appris tout ça ? Autant lui demander directement.
« C’est au cours de mages de ton élément que tu vous apprenez tout ça ? »
Ou peut-être était-ce des enseignements prodigués à l’archipel dont iel m’a parlé ? Ou tout simplement sa passion. J’attendais sa réponse patiemment, mais couler malgré moi un regard vers les chaussons aux pommes du panier malgré moi. Ils ont l’air trop bon aider moi je vais mourir de faim rien qu’en les regardants. Je me reprends en me tenant droit et sérieux, ne voulant pas que Saoirse croie que je pense avec mon ventre. J’étais moins nerveux vis-à-vis d’ellui. Peut-être était-ce le cadre, la chaleur du soleil, le paysage et l’absence de mage dans les environs qui me mettaient plus à l’aise ? Ou le fait que l’on ait une conversation tout à fait normale et plaisante ? Je l’ignore, mais quoi qu’il en soit ça me rend heureux.
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Brynjolf se laissa tomber sur l’herbe en souriant.
-Me remercie pas, c'est plutôt a moi de te dire merci d'être venue me voir. Ça me fait plaisir de te faire découvrir ces coins-là ! Tant que j’habite en forêt, autant en profiter ! Et puis c’est intéressant de t’écouter parler de toutes ces espèces, là où je voie de l’herbe et des rochers, tu voies tellement plus de choses, c’est impressionnant ! Je serais bien incapable de retenir tout ça !
Il s’était recroquevillé et tenait sa tête d’un air un peu rêveur. Une craquotte ingénue. Il avait l’air tellement léger que Saoirse aurait peut être même été capable de le porter. Il se mit à rire doucement et cela ramena à Saoirse l’envie de l’embrasser. Iel n’eut cependant pas l’occasion de s’attarder sur cette idée car il pointa un arbuste au loin. Une éleupode à…
-Ha si pardon, j'en connais une seule ! L’éleupode à feuille échancré ! C’est une espèce endémique. Mais ne te leurre pas, je le reconnais seulement parce que William m’a dit d’en cueillir un sacré paquet à faire sécher, on peut en faire des tisanes.
Alors, autant iel connaissait son nom, autant la deuxième partie était une information nouvelle ! C’était extrêmement intéressant et encourageant sur le fait de pouvoir utiliser les ressources alentours.
-C’est au cours de mages de ton élément que tu vous apprenez tout ça ?
-Non non. Enfin, on peut, mais j'ai pas prit cette option, je préfère bosser ça seule. J’ai prit l’habitude d’apprendre les plantes des endroits où je vis. Ca demande pas mal de recherche surtout quand, comme moi, tu galère à te servir d’un ordi. J’ai découvert l’existence de ces trucs la à 14 ans donc autant te dire que même les vieux se débrouillent mieux que moi… Bon ! Avant de manger je vais prendre deux secondes pour faire un truc, excuse moi.
En souriant iel prit un des chaussons aux pommes et le thermos de chocolat et monta sur un rocher. Zieutant la clairière, iel fini par trouver ce qu’iel cherchait: un cercle des sorcières. Disposés en un rond parfait, non loin de la rivière se trouvait… Incroyable !
-Viens avec moi !
Iel partit en courant à moitié vers la rivière, le thermos et la pâtisserie toujours à la main. Après quelque mètres iel se retourna pour constater que Bryn lae suivait sans engouement, l’air apeuré. S’arrêtant, Saoirse fit rapidement demi-tours, puis, callant le thermos sous son bras, iel lui prit la main.
-Ca va pas ?
Il semblait pâle et assez peu emballé à l’idée de se diriger par là bas.
- Haha..ha.. si si, nickel, ca va ca va, tu voulais me montrer quoi ?
Saoirse lui sourit, d’un air un peu penaude. C’était la rivière ? C’était dommage qu’il soit à ce point effrayé par l’eau… Ca devait être assez handicapant au quotidien.
-Si tu veux pas venir, tu n'es pas obligé. Je reviens vite, promis, je veux juste faire une offrande et y'a un cercle de champignons là bas. Mais c'est pas... N'importe quel champignons.
Iel espérait vraiment qu’il vienne. Il leva un sourcil, d’un air intrigué.
-Quel champignon ?
Iel lui tendit la main.
-Promis, après je ne te demande plus mais... Tu veux vraiment pas venir voir ?
Iel aurait vraiment aimé lui faire la surprise mais ne voulait pas non plus le forcer. Bryn semblait vraiment partagé mais finit néanmoins par se décider dans ce qui semblait être un ultime combat contre son appréhension.
- ... Je pourrais voir d'ici sin- Bon ok j'arrive.
Il lae regarda d’un air vaincu mais accusateur et iel lui sourit avant de repartir vers le cours d’eau.
C’était à cinq mètre de l’onde que se trouvait le cercle qui l’intéressait. Les champignons avaient un chapeau allongé d’un bleu si sombre qu’ils paraissaient noirs. Posant le chausson au milieu, iel versa aussi un peu de chocolat chaud par terre avant de refermer le thermos.
-Merci à vous, résidents de ces lieux, de nous laisser y passer, nous y reposer et nous divertir. Merci d'entretenir cette clairière et de la rendre aussi belle. Et merci d’avoir posé ce cercle pour que nous le trouvions.
Puis, une fois ceci fait, iel alla recueillir de l’eau au creux de ses mains et la versa sur un des chapeaux. Celui ci libéra alors une myriade de spores lumineuses qui s’en allèrent dans le vent.
-Ce sont des feux des bois. C’est ça qui fait que je brille.
Iel avait l’air fière de lui montrer ce cercle, et satisfait. On aurait presque dit un enfant.
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Brynjolf Néel
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Mer 11 Mar - 20:38
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
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Iel m’explique que c’est en autodidacte qu’iel apprend à reconnaître les plantes, et ça à l’air d’être une habitude. Je n’imagine même pas l’encyclopédie que ça doit être à avoir emmagasiné autant de savoir au quotidien. Décidément, iel cumulé les talents. Ça me rassure presque de savoir qu’iel a du mal à utiliser un ordinateur, ça fera au moins un domaine sur lequel je pourrais me rendre utile pour iel pour lae remercier. J’ai bien cru ne pas pouvoir lui rendre service dans quoi que ce soit ! Oh je suis très loin d’être un expert, mais je maîtrise les bases comme tout le monde, alors si ça peut lui être utile j’essaierais de lui filer un coup de main. Iel m’annonça qu’iel avait quelque chose à faire avant de manger et se dressa sur le rocher, arme (chausson aux pommes et thermos), en main, à la recherche de… De quoi au juste ?
[color:d16e= #993399]« - Viens avec moi ! »
Oh, iel semble avoir trouvé ce qu’elle chercher, et je me lève pour commencer à lae suivre jusqu’à ce que je remarque qu’il court vers ce que je pourrais plus communément appeler le styx. C’est juste une rivière, mais c’est déjà l’enfer pour moi. Je ralentis donc peu à peu ma course, me laissant complètement distancé à cause de mon hésitation à poursuivre, inquiet.
[color:d16e= #993399]«- Ca va pas ? »
Haaaa. Je ne sais pas quoi lui répondre. Je lui dis que j’ai une peur viscérale absolument ridicule des étendues d’eau, ou je mens pour lae rassurer ? J’ai trop honte pour lui dire la vérité et m’abaisse à gentiment mentir.
« - Haha..ha.. si si, nickel, ça va ça va, tu voulais me montrer quoi ?»
-Si tu veux pas venir, tu n'es pas obligé. Je reviens vite, promis, je veux juste faire une offrande et y'a un cercle de champignons là bas. Mais c'est pas... N'importe quel champignons. » Iel à l’air si enjoué à l’idée de me montrer ce qu’iel à trouver… Je pourrais faire un effort… Bon, essayons d’avoir plus d’information. Et si ça lui tient vraiiiiment à cœur, je verrais. Mais je n’ai pas envie de trop pousser ma chance… Je ne n’ai pas eu de problème avec la douche ou l’arrosoir se matin, et je n’avais pas envie de tenter le diable en m’approchant du cours d’eau. Plus les étendues d’eau sont grandes plus ça me terrifie, mais plus elles sont en mouvement aussi. Peut-être que ce n’était qu’une impression, mais les ruisseaux, rivières et fleuves m’avait toujours paru plus agressif que les mares ou les étangs. Et je ne parle pas de ces saletés de rapide, ou pire, des cascades… Je pris une grande inspiration, plus j’y penserais, pire ça sera, donc concentrons-nous sur la conversation. Je lève un sourcil et lui demande avec curiosité :
« - Quel champignon ? »
Après tout, si ça avait l’air d’autant lui tenir à cœur, c’est qu’il ne s’agissait sans doute d’un champignon très intéressant. Pour toute réponse iel me tendit la main, en ajoutant :
« - Promis, après je ne te demande plus, mais... Tu veux vraiment pas venir voir ? »
Haaaaa, mais je fais quoiiii ? Je prends le risque ? Non ça serait stupide, ça pourrait gâcher se moment et… Et en même temps si il se passe rien, et que je m’inquiète juste trop… Je ne veux pas lae voir déçu… Mais.. - ... Je pourrais voir d'ici sin- »
Je lève les yeux vers iel, penaud, et plonge dans son regard aux reflets de pavot, et… Abruti de Brynjolf, tu savais très bien que si tu lae regarder t’étais foutu. T’a vraiment aucun mental.
« -Bon ok j'arrive. »
Je fais la moue et lae toise d’un air accusateur alors que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même d’être aussi facile à convaincre, après tout c’est pas de sa faute si iel est vraiment mignon. Je craque d’autant plus quand iel me sourit, avant de m’entrainer avec lui. On s’arrête à quelques mètres de l’eau, et je sens mon pouls s’accélérer, angoissé par le son même de l’écoulement de l’eau. N’y pense pas. Regarde le sol. Un cercle de champignon foncé que je n’avais jamais vu, d’un bleu nuit vraiment très surprenant. Je ne compris pas ce que faisait Saoirse au départ lorsqu’il posa un chausson aux pommes et versa du chocolat chaud vers les champignons. C’est dommage de gâcher la nourriture, je ne comprends pas, pour-
« - Merci à vous, résidents de ces lieux, de nous laisser y passer, nous y reposer et nous divertir. Merci d'entretenir cette clairière et de la rendre aussi belle. Et merci d’avoir posé ce cercle pour que nous le trouvions. »
Mais bien sûr ! Comment j’avais pu oublier, iel m’en avait parlé la dernière fois. Il devait d’agir de ses rituels pour remercier les esprits, tout me paraissait plus clair désormais, et je souris, admiratif de son dévouement. Quand iel parlait d’offrande aux esprits, je pensais à des choses plus ésotériques, comme faire flamber de la sauge pour les apaiser, ou leur offrir des reliques, mais je ne pensais pas que l’option chaussons aux pommes et chocolat chaud étaient possibles. Finalement on avait sensiblement les mêmes goûts ! Enfin probablement pas, mais l’idée me faisais sourire. Suite à cela, iel se rapprocha de la rivière ce qui me fit tiquer, avant de le rappeler quelle ne s’en prendrais probablement pas à ellui. Je restais silencieux pensant que ce qu’iel fessait était inhérent au rituel, et remarquer surpris que les champignons réagir de la même façon que son corps au contact de l’eau. Oh ! Ce serait…
« -Ce sont des feux des bois. C’est ça qui fait que je brille. »
Iel me désigna le regroupement de champignon d’un air satisfait et je souris face à son expression. Écouter sa prière, et voir ces champignons m’avait permis de me concentrer sur quelque chose d’autre quelques instants, mais je rester profondément angoisser et jeter un regard rapide vers la rivière, en me baissant au niveau des champignons pour les observés pour vérifier qu’elle restait tout à fait normale. Leurs couleurs, si sombres, étaient presque hypnotiques avec le reflet du soleil sur leurs chapeaux.
« Ils sont trop joliiie ! Tu sais pourquoi il brille d'ailleurs ? Est-ce qu'ils ont d'autres propriétés particulières ? »
Par curiosité, je faillis toucher le chapeau de l’un d’eux, jusqu’à ce que le bruit d’un remous anormal me sorte de mes pensées. Je me crispe immédiatement. Non. Nononononon. Pourquoi j’ai accepté de me rapprocher autant de l’eau ? Je n’aurais jamais dû. Je regarde, pétrifié, une masse d’eau se soulever, menaçante comme un Cobra, comme si j’étais rentré sur son territoire alors que je n’avais rien à y faire. Je déglutis péniblement incapable de bouger. J’avais peur. Peur que si je bouge elle m’attaque et ne m’attire dans son flux pour m’y emprisonner au fond jusqu’à ce que je me noie. Peur qu’elle essaie de me détruire de l’intérieur. Peur qu’elle ne s’en prenne à Saoirse. Et tout ça a été sans doute aussi irrationnel que n’importe quelle phobie, mais impossible de penser à autre chose que cette terreur qui me prenait aux tripes, empêchant toute réflexion. On reste sur nos positions, se regardant en chiens de faïence quelques instants. Je commence à me relever doucement prêt à partir au moindre mouvement. Elle bouge. Le signal d’alarme sonne dans mon esprit comme le clairon annonçant la fuite. Je me lève brusquement et pousse Saoirse dans la direction opposée en criant.
« Cours ! »
S’iel se barre maintenant l’eau devrait lae laisser tranquille. Je lance ma foulée, mais je m’étais permis un mouvement de trop et elle était plus rapide que moi. Son écume jaillis dans mon dos et m’enveloppe comme un étau glacé qui me traine au fond de la rivière sans je ne puisse opposer la moindre résistance. Ayant étais pris par surprise, et jeter sans délicatesse dans son lit, je bus immédiatement la tasse avant quel ne me traîne dans ses profondeurs comme une lame de fond. J’avais beau me débattre elle ne me laisser pas remonter et m’écrasé de son poids. Les seules choses qui m’indiquer qu’il rester encore un espoir était la lumière du soleil filtrant à travers l’onde, cette peur viscérale que les choses se finissent ainsi, et se mal de crâne accompagné de cette sensation d’étouffement suffisamment douloureuse pour que je sois certain d’être encore en vie à cet instant. Mais pour combien de temps ?
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Je te promets, renard, que la magie est joie et musique.
Il semblait stressé à la base mais s’était détendu peu à peu. Accroupi à côté des champignon, ils les regardait d’un air intéressé au plus grand bonheur de Saoirse.
-Ils sont trop joliiie ! Tu sais pourquoi il brille d'ailleurs ? Est-ce qu'ils ont d'autres propriétés particulières ?
-Oui, ils sont des catalyseur de l’énergie m… What the fuck is happening ?
Bryn s’était retourné vers l’eau. Celle-ci, rassemblée comme un serpent prêt à l’attaque semblait le… Toiser ? Il était immobile et Saoirse l’imita. Okay. Iel venait de comprendre pourquoi il avait si peur de l’eau. Son pouvoir était grand, c’était un mage de l’eau puissant et il ne contrôlait vraiment rien. A côté d’eux, le cercle de champignon venait de s’illuminer, indiquant que... Oh. Oh merde. Ils venaient de s’illuminer. Ils étaient en train de drainer la magie vers le mage qui en demandait à savoir Bryn. Sans s’en rendre compte, il appelait plus de magie ce qui rendait son pouvoir encore plus instable… Il fallait qu’il se calme. Il fallait…
D’un coup, le serpent d’eau se mit en mouvement et Bryn… Lae poussa avant de se mettre à courir.
-Cours !
-Quoi ? Non mais attends ! Bryn !
D’un seul coup, la rivière le happa. Une vague passa et l’emmena sous l’eau, sans prévenir. Bon sang mais pourquoi avait-iel insisté pour qu’il vienne ! Iel quitta son blouson et ses chaussures en urgence et sauta à l’eau. Eau qui évidement lae rejeta, lae laissant trempae et lumineuxe sur la berge. Bordel !
Breathe. You know what’s happening, it’s gonna be alright. He’s scared, it’s probably linked to what you talked about… You know, quand il a pleuré... Tout va bien. Tu vas y arriver.
Iel posa sa main à la surface de la rivière, appelant les buissons alentours à ellui. Frêle sécurité mais ils seraient utiles à leur sortie.
-Je viens en amie. Je viens l’aider.
Et iel sauta à l’eau, suivit des branchages qu’iel avait appelé. Au centre des tourbillons se trouvait Bryn, visiblement en proie à la panique. Marchant sur le fond, iel se rapprochait de lui.
Un pas après l’autre, iel se rapprochait du rouquin.
Tout vas bien. Calme toi. Tout va bien.
Iel avait fait appel à sa magie avant de plonger et Bryn continuait d’user de la sienne. L’eau et toute ces données avaient éveillées le feu. Iel n’avait toujours pas pu renouveler la malédiction depuis la dernière fois… Dans sa tête, ses idées fixes revenaient. Pas aussi intense que lorsqu’il y avait tempête mais tout de même présent. Dans sa bouche, le goût âcre venait et ses yeux piquaient.
Au milieu du tumulte, iel tenta de sourire au jeune maître de l’eau. Les yeux de plus en plus encombrés de larmes lumineuses, iel ne voyait presque plus rien. Tendant la main, Saoirse saisit le poignet de Bryn et appela à ellui les buissons. Ils ne seraient pas suffisant pour remonter mais ils serviraient à la suite. Dans sa tête, une petite voix lui disait que l’eau c’était joyeux et qu’elle lui donnait de la force et iel choisit de l’écouter. Appelant le champignon à se révéler plus, iel se concentra sur le fait de canaliser son énergie et de le laisser “gérer”. L’eau n'était pas l’ennemi. C’était chouette tout ça.
La peur partait. Le peur laissait place à l’euphorie de la baignade, du travail des muscles, à la joie de… de TOUT CA ! Bon on se calme tout de même. Le champignon semblait disposé à lae laisser aider Bryn mais se réjouissait des difficultés rencontrées et il fallait garder les choses en contrôle. Iel saisit le renard par la taille et le serra contre ellui. Si il avait eu l’occasion de voir son visage, c’est une joie intense qu’il aurait vu sur les trait du changelin. A bout de souffle, iel l’aida à se hisser sur la berge, appelant d’autant plus les branchages à eux. Poussant le jeune homme vers les buissons, il les appela pour qu’il les entourent et les protège des attaques de l’eau. Une gangue végétale fait de brindille les entoura petit à petit, certaines rentrant dans la peau de Saoirse et lae faisant saigner légèrement d’un sang lumineux. Ses larmes lumineuse par contre se séchaient un peu et iel cracha par terre un ultime mollard remplit de spore. Puis, se dégageant des branchage en enlevant ceux qui l’avait piqués, iel se rapprocha de Bryn.
Une vague arriva et iel hurla en souriant. Les branchages du buisson l'empêchaient de les emporter et Saoirse posa son front dégoulinant et poisseux sur celui du rouquin.
-Tu es en sécurité. We’re safe. Don’t worry… Ferme les yeux. L’eau n’existe pas. Il n’y a que moi, que ma voix. L’eau n’est pas là, il n’y a que ma voix. Tu as de l’air, tellement d’air que tu pourrait en exploser tes poumons. Tu es en sécurité, nous sommes en sécurité. Tu ne m’as pas fait de mal. Tu ne m’as pas fait de mal, tu es en sécurité. Nous sommes en sécurité et je ne t'en veux pas, ni ne te déteste. Tout ça m'empêche pas de t'aimer. Respire. L’eau va repartir, respire. Respire. Tu n'es responsable de rien. Tu n'as rien fait de grave, tout va bien. Tout va bien.
Autours d'eux, l'écrin végétal se maintenait et les enveloppait. Veilleuse en son centre, Saoirse luisait en tenant Bryn dans ses bras.
Quand la vague serait passer, iel lui demanderait pardon d'avoir voulu l'amener si près du bord. En attendant, iel le berçait en continuant sa litanie.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Jeu 12 Mar - 13:32
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Ma vision se troubler de plus en plus, et la rivière ne semblais pas décidé à se calmer et continuer à faire pression sur mon corps pour me maintenir en profondeur. Est-ce qu’elle m’en voulait ? Était-elle en colère, ou agissait-elle uniquement par cruauté envers la faiblesse d’un des mages qu’elle avait engendrés ? Je l’ignorais. Mais ce que je savais en revanche, c’est que ce torrent de colère et de force serait sans doute mon linceul. Je fus pris d’une sorte de sanglot sous l’eau, comme un spasme, terrifié par l’idée de peut-être finir ici et maintenant, mais je faiblissais tellement que je ne pouvais même plus supplier l’eau de m’épargner. Puisque j’avais bu la tasse en rentrant dans l’eau, je n’avais pas vraiment pu prendre d’air et mes réserves arriver à terme. Ma trachée me bruler et tout mon corps me fessait souffrir, demandant désespérément à sortir de là, à respirer. Épuisé par le mouvement, le froid, et le manque d’oxygène, mes yeux commencer à se fermer et aperçurent tout juste une forme aux allures surnaturelles dont je ne retins que le regard de lumière avant de commencer à perdre conscience malgré moi.
L’air. L’extérieur. Respirer.
Une sorte de grondement guttural sort de ma gorge, une sorte de tentative ratée de reprendre mon souffle. Saoirse m’avait ramené à terre et je roule sur le côté pris d’une violente quinte de toux qui me permit de cracher l’eau que j’avais respirée. Je me mets sur le dos et reprends ma respiration, essoufflé. La sensation était douloureuse, mais j’avais l’impression de revivre après avoir tant manqué d’air. Il fallut quelques instants avant que mes esprits ne reviennent et que la situation ne se dessine à nouveau dans mon esprit. Peu à peu les formes reprennent leur consistance. Une vague arriva et me fit l’effet d’une gifle, me ramenant plus rapidement à la réalité et réveilla une nouvelle vague de panique en moi, me rappelant la situation. Je reconnus à côté Saoirse, maon sauveur, créature de lumière parmi les eaux. Iel cria avec l’air… heureuxe, accentuant d’autant plus ma confusion. Iel posa son front sur le mien, j’étais essoufflé, perturbé, terrifier, et j’avais du mal à réaliser ce qu’il se passer et je me raccrochais à iel désespérément, seul ancrage dans ce monde flou sans pour autant comprendre pourquoi iel semblait aussi galvanisé par la situation qui moi, me terrifié au plus haut point malgré les branchages qui nous protégeaient.
« - Tu es en sécurité. We’re safe. Don’t worry… Ferme les yeux. L’eau n’existe pas. »
J’essaie de lui obéir, mais n’y arrive qu’à moitié, je ferme les yeux, mais sens l’eau omniprésente autour de nous. Son odeur, sa fraicheur, sa texture et son bruissement constant. Je tourne la tête, pris d’une nouvelle toux moins violente, puis m’accroche d’autant plus à Saoirse après.
« Il n’y a que moi, que ma voix. L’eau n’est pas là, il n’y a que ma voix. Tu as de l’air, tellement d’air que tu pourrais en exploser tes poumons. »
Je me concentre sur ma respiration, récupère mon souffle, respirer. J’essaie au mieux d’ignorer l’eau qui tente de nous arracher aux buissons régulièrement, et me concentre uniquement sur la voix de Saoirse ses paroles effaçant l’écoulement du torrent et ses vagues. J’enfouis ma tête contre ellui. Je commence à me calmer, ou du moins, à ne plus être seulement une boule de panique. J’ai peur, mais je suis plus rationnel. Je suis en vie. Grâce à ellui. Et ellui aussi s’en est sortie. Cette simple idée, d’avoir eu l’impression de frôler la mort, et de s’en être sortie commença à déclencher de nouveaux sanglots. J’essaie lentement de me calmer, je savais pertinemment que plus je paniquerais, pire ça serait.
« - Tu es en sécurité, nous sommes en sécurité. Tu ne m’as pas fait de mal. Tu ne m’as pas fait de mal, tu es en sécurité. Nous sommes en sécurité et je ne t'en veux pas, ni ne te déteste. Respire. L’eau va repartir, respire. Respire. Tu n'es responsable de rien. Tu n'as rien fait de grave, tout va bien. Tout va bien. »
Je reste accroché à ellui. Sa chaleur, et ses mots me rappeler qu’il n’y avait plus de raison d’avoir peur. Je savoure les battements de l’air venant faire trembler ma poitrine, la sensation de mon dos sur l’herbe fraiche, et arrive à respirer un peu plus calmement. On est en sécurité, iel vas bien et moi aussi grâce à ellui. Et iel m’apprécie quand même, malgré le danger dans lequel je lae mis. L’entendre dire que je n’étais responsable de rien m’aida aussi, bien qu’il ne s’agisse que d’une semi-vérité. Je savais que je ne maitriser rien et j’aurais dû savoir lui faire comprendre que c’était dangereux. Cependant… là c’était différent de d’habitude. C’était beaucoup plus violent.
Je ne me sens toujours pas très bien, mais je ne suis plus en pleine crise de panique. Je pleure parce que j’ai eu vraiment très peur, mais je sens que les vagues se font moins violentes et moins fréquentes à mesure que la panique se transforme en peur résiduelle. Cependant je ne pourrais jamais être complètement calmé tant qu’on restera à proximité de l’eau.
« J’ai besoin qu’on s’éloigne de là. S’il te plaît… »
Je m’en voulais de lui demander encore de l’aide, mais là c’était nécessaire pour qu’on soit sortie d’affaire. On pourrait sortir des buis sans se faire happer, la rivière avait perdu son aspect démesurément tumultueux, et son volume n’était plus suffisamment concentré au même point pour faire des vagues aussi dangereuses que les précédentes. Je tremblais encore de peur et j’avais droit à quelques quintes toux de la part de mes poumons malmenés, mais si on s’éloigner d’ici, on pourrait affirmer sans crainte que l’on était sortie d’affaire. Saoirse parut déçue face à ma demande puis se mit une petite gifle immédiatement après. Je reste légèrement abasourdi, nageant encore plus dans l’incompréhension. Il m’en veut ? J’ai raté quelque chose ? Pourquoi iel voulait rester là ? Depuis tout à l’heure iel agit presque comme une personne différente, je ne comprends pas ses réactions, très différentes de son comportement habituel. Iel ouvrit un passage parmi les buissons en grognant, comme mécontent, et ont pu se frayer un passage hors du carcan végétal. Je ne me fis pas prier pour mettre rapidement le plus de distance possible entre la rivière et moi, chaque pas en direction de la forêt semblant me libéré du poids de la peur qui me compresser la poitrine. Arriver de l’autre côté de la clairière, je me laisser tomber contre un arbre, dans la lisière du bois. Tremblant, je ne me sentais pas le courage de marcher beaucoup plus loin pour l’instant, il me fallait un temps pour m’en remettre. Je jetais un regard à Saoirse, plein de gratitude, et m’adresser à ellui d’une voix un peu cassée.
« Merci beaucoup de m’avoir sauvé, sans toi je ne sais pas ce que… » je n’avais pas envie de finir cette phrase « Ça va ? Tu te sens bien ? Tu n’es vraiment pas blessé ? »
Cependant cette dernière semblait vraiment dans un étrange état et me demanda 5 minutes et s’éloigna. J’ai vraiment peur de l’avoir blessé d’une façon ou d’une autre. Je ramenais mes jambes contre mon torse et appuyé ma tête sur mes genoux, mort d’inquiétude. Des larmes continuer de rouler sur mes joues en contrecoups de la peur, mais mon angoisse pour Saoirse accentua d’autant plus cette boule au ventre. Pour autant, je voulais vraiment me calmer. Iel avait déjà eu à gérer mes psychoses une fois, il était hors de question que cela recommence. Ce qu’il s’est passé… Ça m’a vraiment secoué. Mais je réglerais ça avec moi, et moi-même plus tard, pour l’instant il faut que je trouve un moyen temporaire de faire bonne figure, et de vraiment me calmer, je ne veux pas être un poids pour ellui surtout s’iel ne va pas bien. Mais ma pensée bouillonner et partait dans tous les sens, faisant face à mille inquiétudes et mille questions. J’avais besoin de ne penser à rien. Je relevais la tête et mes yeux se posèrent sur ma pochette de violoncelle. La solution ne me paraissait pas mauvaise. Couvrir le bruit du ruissèlement plus loin, se vider la tête, se calmer… Tout ça, la musique pouvait m’y aider. Je me levais pour récupérer l’instrument et me poser sur une souche dans la lisière. Je ferme les yeux, inspire, et commence à faire glisser mon archer sur les cordes, dans une mélodie que je connaissais depuis tout petit, et qui était devenue un automatisme. J’étais toujours troublé, et mes yeux ne cesser pas de larmoyer, mais j’arriver à me concentrer uniquement sur la danse de mes doigts et de l’archer sur les cordes, pour éviter de penser, me calmer, et remplacé toute ces peurs par des croches rythmées.
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[les textes de la malédictions sont écrit en français mais sont en réalité dits en gaelique irlandais]
Spores et sentiments.
-J’ai besoin qu’on s’éloigne de là. S’il te plaît…
Cette phrase avait sonnée à ses oreille comme un horrible déchirement. Il fallait vraiment partir de là où il y avait l'eau ? Vraiment ?
Iel se gifla. Bien sûr qu'il fallait s'éloigner de l'eau ! Pour Brynjolf, c'était impératif... Champignon de merde... Iel s'arracha à son état d'indécision en grognant, leur ouvrant un passage par lequel aller. Iel marchait en automatique vers l'autre bout de la clarière mais avait clairement 'envie compulsive de faire demi tour. LE THERMOS ! Le thermos de chocolat était là bas, il fallait y aller... Iel s'apprêtait à faire demi tours quand Bryn prit la parole.
-Merci beaucoup de m’avoir sauvé, sans toi je ne sais pas ce que… Ça va ? Tu te sens bien ? Tu n’es vraiment pas blessé ?
Iel trépignait sur place. Honnêtement, non ça allait pas... MAIS BIEN SUR QUE SI CA ALLAIT ! Il y avait de l'eau, tout allait bien... STOP ! Stop stop stop. Iel avait repoussé ça pendant trop longtemps.
-Je reviens dans cinq minutes.
Iel avait été sèche... Mais son cerveau ne fonctionnait pas droit, iel n'arrivait pas à penser... Iel attrapa son téléphone, ses écouteurs et s'engouffra dans les bois. L'été dernier, Ma' avait insisté pour qu'elles mettent ça au point et, si Saoirse avait eu l’impression d'être traitae en enfant au départ, iel était si heureuxe que ça ait été fait au final.
Dans ses enregistrements se trouvait le dossier suivant: à faire écouter en cas d'urgence. Mettant le volume de son téléphone à fond, iel s'appuya contre un arbre. La voix de Ma' retentit. Un chant, si grave pour sa voix de vieille femme. Un chant aux yeux noirs une malédiction bienfaitrice, une aide si bienvenue.
Je te renie, hôte Puisse tu, pourriture, toi aussi flétrir.
Iel luttait pour ne pas arracher les écouteurs de ses oreilles. Il fallait tenir bon... Il était urgent que les choses retournent en contrôle.
Ceci est son corps, je le lui rend Puisses-tu trembler du fond de ta cage Puisse-tu retourner à ton sommeil comme tu le fit auparavant Puisse tu, abcès, redevenir symbiote Que ton parasitisme cesse et retourne au néant.
En son sein le mycète se débattait légèrement mais iel tint bon. Cette malédiction enregistrée ne suffirait pas sur le long terme, il faudrait qu'un mage noir renouvèle la malédiction à tout prix et ca dans pas longtemps. Mais ça dépannerait pour l'après midi.
Rend nous notre enfant Renonce au don qu'iel t'offre et offre lui les tiens C'est ainsi que je te maudit, chose abjecte Et comme ma volonté est forte et mon amour grand, tu m'obéira Plie, car je suis ta maîtresse Celle à laquelle tu obéis et est fidèle Car tu n'es rien chose, rien d'autre que son instrument et le miens.
Pendant un instant, iel eu mal. Puis, son esprit redevint clair et un élan de panique lui prit le cœur. Bryn !
Se levant précipitamment, iel couru à travers bois vers la clairière et s'arrêta à la lisière. Le rouquin jouait du violoncelle, l'air assez contrit. Bon. les écouteurs toujours sur les oreilles, iel appuya sur replay et se dirigea vers la rivière pour trouver le thermos. La chance voulu que les vagues l'ai éloigné de la berge pour l'amener plus à l'intérieur de la clairière et iel eu juste à se baisser pour le cueillir. Son butin en main, Saoirse se dirigea vers son camarade. Il s'assit à ses pieds, envoyant rapidement un sms à Caemgen.
Nothing is going as expected. It is really a mess here... We are physically fine but mentally we're absolutly not... Long story short: our powers went crazy, I had a crisis while Bryn needed my help. I think he's struggling with traumatic flashback and phobia because of me... I used the emergency vocal thinggy and I'm exhausted... If I send you our position, would you come over and bring us to your place ?
Iel posa le téléphone sur ses genoux. Assis à même le sol, iel ferma les yeux pour écouter ce que Bryn jouait. Iel ne savait pas par où commencer. Faire des crises en présence d'autres personnes était vraiment ce qu'il y avait de pire... Sur ses genoux, le téléphone trembla. Caemgen.
Send everything, I'm coming as soon as I can.
Iel sourit d'un air contrit et ouvrit son application gps. Puis iel fit des aller retours entre la carte et les messages pour copier la position. Iel n'avait jamais réussi à faire un screen alors iel utilisait les vieilles méthodes...
On my way
-Bryn ? Je... Je suis désolée. J'aurais jamais dû insister pour que tu vienne près de la rivière, je sais que c'est trop tard mais je comprendrais que tu m'en veuille et que tu ne veuille plus me voir. Je...
Iel voulait avoir le courage de le regarder en lui parlant mais iel n'y arrivait pas. Iel regardait simplement ses pieds.
-Comme tu as eu l'air inquiet, je suppose que tu as remarqué que je n'agissais pas normalement. J'ai eu... Une crise. C'est lié à mon pouvoir, tu n'y es pour rien. Je suis en symbiose avec un feu des bois et parfois la symbiose vire un peu en parasitisme. Un peu beaucoup. Ses spores se disséminent par l'eau et le vent et quand je suis en présence d'une grande quantité d'eau et d'une émotions forte, ou quand il pleut énormément, ou en cas de tempête il influe sur mon comportement. Être en contact avec de l'eau ou du vent me remplit alors de joie, c'est... indescriptible. Et dangereux. Normalement, une malédiction le tiens un minimum endormi mais en ce moment elle faiblit et j'ai toujours pas été voir un mage noir pour la renouveler. Je suis désolae que tu ai eu à voir ça... Et à vivre ça, je suis tellement désolae de pas avoir compris que ta peur était à ce point intense, je te demande pardon.
Iel allait s'arrêter là mais reprit précipitamment.
-Même si je comprendrais que tu me le donne pas hein ! Je... Je comprendrais que tu m'en veuille. Ou me déteste tout simplement. Oh, et euh... J'ai envoyé un message à mon frère. Il vient nous chercher pour nous emmener chez lui. Il habite dans une maison pas loin de la ferme de l'académie, il est en coloc' avec quatre autres personnes mais il a un étage pour lui tout seul. C'est à quelques minutes, je pense qu'il va venir nous chercher en quad. Je comprendrais si tu ne venait pas mais il aura de quoi nous réchauffer et... Pour ce qui est de moyennement maîtriser son pouvoir, il connait...
Cette fois ci, iel releva la tête vers Bryn. Son regard était penaud, assez triste et surtout lourd de culpabilité.
-Est-ce que ça va aller ?
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Jeu 12 Mar - 21:25
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Si petit, la musique avait été pour moi une manière de me forcer à m’exprimer, ma timidité à l’époque ne me permettant pas de le faire avec des mots, c’était très vite devenu un exutoire. Quand quelque chose me contrarier, me rendait triste, en colère, ou même lorsque j’avais besoin d’être seul, je jouais de la musique. C’était sans doute aussi grâce à ce rapport à la musique que Saoirse avait aussi bien réussi à me calmer en chantant la dernière fois. Et parce qu’iel est particulièrement apaisant par nature je trouve. Sauf tout à l’heure étrangement… Je n’étais pas particulièrement talentueux, puisque je n’avais pas pu en jouer plusieurs années lorsque j’étais enfermé, mais à force de beaucoup travailler et de pratiquer depuis mon retour, j’étais devenu assez bon, notamment parce que j’avais pris la spécialité musique en cours. La mélodie m’aida à définitivement calmer ma respiration et mon rythme cardiaque, et surtout, à relativiser. On était en vie, c’est tout ce qui compter. Peu de temps après, Saoirse s’assit non loin et je continuais de jouer tranquillement en lui adressant un regard pour lui signifier que dès qu’iel était disposé à parler c’était bon pour moi. Mais j’attendrais, pour être certain de ne pas interrompre son besoin d’être seul. J’avais interrompu brièvement le morceau dès son arrivé pour sécher d’un revers du bras mes restes de larmes, pour faire bonne figure, et je continuais sur un air de violoncelle plus calme en sa présence. Exprimer ma colère envers moi-même au violoncelle aurait sans doute été agressif et ne l’aurais pas aidé, alors je chercher ce qu’il y avait de plus apaisant dans mon registre avant de reprendre pendant qu’iel envoyé un message puis fermait les yeux. Je continuais ainsi, me faisant violence pour ne pas l’interrompre tant j’étais inquiet pour iel.
« - Bryn ? »
Je cesse doucement la mélodie pour lui prêter une oreille attentive. Une petite appréhension me prend à la gorge, de peur de ce qu'iel va dire. Peut être que je l'ai blessé, ou que iel ne me pardonne pas d'avoir fait n'importe quoi avec mon pouvoir.
« - Je... Je suis désolée. Je n’aurais jamais dû insister pour que tu vienne près de la rivière, je sais que c'est trop tard, mais je comprendrais que tu m'en veuille et que tu ne veuille plus me voir. Je... »
Je descends de ma souche pour me rapprocher d’iel et lae rassurer, mais, voyant qu’iel n’avais pas fini je me murer dans le silence pour ne pas l’interrompre.
« - Comme tu as eu l'air inquiet, je suppose que tu as remarqué que je n'agissais pas normalement. J'ai eu... Une crise. C'est lié à mon pouvoir, tu n'y es pour rien. Je suis en symbiose avec un feu des bois et parfois la symbiose vire un peu en parasitisme. Un peu beaucoup. Ses spores se disséminent par l'eau et le vent et quand je suis en présence d'une grande quantité d'eau et d'une émotion forte, ou quand il pleut énormément, ou en cas de tempête il influe sur mon comportement. Être en contact avec de l'eau ou du vent me remplit alors de joie, c'est... indescriptible. Et dangereux. Normalement, une malédiction le tiens un minimum endormi, mais en ce moment elle faiblit et je n’ai toujours pas été voir un mage noir pour la renouveler. Je suis désolae que tu ai eu à voir ça... Et à vivre ça, je suis tellement désolae de pas avoir compris que ta peur était à ce point intense, je te demande pardon. »
Mais iel n’avait même pas à s’excuser ! Ni pour ne pas avoir compris à quel point j'étais phobique, alors que je lui avais clairement menti là-dessus, ni pour le fait que j’ai assisté à l’une de ses crises ! Mais je suis heureux qu’iel m’en ait parlé. Je n’avais vraiment pas compris l’origine de son changement de comportement et tout paraissait plus clair désormais. Au moins, je suis au courant, et si ça lui arrive à nouveau je pourrais tenter de l’aider maintenant que je vois ce dont il s’agit. Iel enchaîne si vite que je n’ai toujours pas le temps de lae rassurer.
« - Même si je comprendrais que tu me le donne pas hein ! Je... Je comprendrais que tu m'en veuille. Ou me déteste tout simplement. Oh, et euh... J'ai envoyé un message à mon frère. Il vient nous chercher pour nous emmener chez lui. Il habite dans une maison pas loin de la ferme de l'académie, il est en coloc' avec quatre autres personnes, mais il a un étage pour lui tout seul. C'est à quelques minutes, je pense qu'il va venir nous chercher en quad. Je comprendrais si tu ne venait pas, mais il aura de quoi nous réchauffer et... Pour ce qui est de moyennement maîtriser son pouvoir, il connait... »
Je reste hésitant une petite minute face à sa proposition. Est-ce que là, tout de suite, maintenant je suis en état de rencontrer des gens ? Probablement pas. Mais après tout, il s’agit de sa famille et… ça devrait le faire ? On y réfléchira après. Commençons par le début, il y a beaucoup de choses à dire. Je prends une grande inspiration, mais malgré tous mes efforts on peut percevoir quelques tremblements dans ma voix. Je commence par répondre semi-honnêtement à sa première question.
«- Ça va pas fort tout de suite...» En faite j'aurais pu dire que ça n'allais pas du tout, mais c'est le dernier mensonge que je m'accorde envers ellui étant donné les circonstances. J'irais voir l’infirmière si il le faut. «... mais c'est le contrecoups. Ça va aller. Ne t'en fait pas pour moi s'il te plaît tu à déjà ta propre crise à gérer.»
Je m'en voulais déjà profondément qu'iel ai eu a me consoler la dernière fois, alors si je pouvais éviter de lui faire subir a nouveau tout ça alors qu'on se connaît à peine... Je gérerais ça seul, ou avec l'aide de quelqu'un d'autre. Mais pour l'instant je voulais qu'iel comprenne qu'iel n'avait aucune raison de me faire ses excuses.
« Saoirse… » Je prends doucement l’une de ses mains dans les miennes « Ce n’est pas de ta faute, tu n'as rien à te faire pardonner. J’ai été stupide. Je n’aurais pas dû mentir en disant que ça irait, c’était vraiment très irresponsable de ma part. J’aurais dû être honnête avec toi dés le début et te dire que je ne maîtriser rien près des cours d’eau et que ça pouvait être dangereux, mais tu ne pouvais pas le savoir puisque je ne voulais pas montrer à qu’elle point ça me terrifier… Je suis désolé… J’aurais dû faire plus attention je te promets qu’à l’avenir je serais plus honnête là-dessus, je ne veux plus prendre de risque comme ça. D’autant plus que ça aurait pu être vraiment dangereux avec ce que tu me dis sur ta symbiose, on aurait pu se noyer tous les deux si tu n’avais pas réussi à tout gérer, alors… Merci beaucoup. Et c’est moi qui suis sincèrement désolé de nous avoir mis en danger. Habituellement ce n’est pas aussi… violent… Mais ça ne justifie en rien le fait de prendre ce risque. »
C’était tellement stupide de ma part d’avoir agi comme ça en pensant lui faire plaisir alors qu’en vérité je nous exposer juste au courroux de la rivière voisine. Je soupirais longuement et commençais à ranger mon instrument et poursuivis.
« J’ai vraiment eu peur… Pour toi comme pour moi… Mais bon on s’en est sortie et c’est l’important. » J’ajoutais en lae regardant dans les yeux « Et merci de me faire suffisamment confiance pour me parler de tes crises. Je n’avais vraiment pas compris ce que tu traverser alors j’ai mal réagi, pardon, mais si ça se reproduit à nouveau je ferais de mon mieux pour t’aider. Ça a l’air vraiment dur à traverser. Tu es sûr que ça va aller ? »
Je savais pertinemment que les événements étaient trop récents pour que je percute tout ce qu’il venait de se passer, et qu’il y avait de grandes chances que ce soir ça me revienne dans la gueule comme une dure réalité. Mais tout de suite… Tout de suite je crois que j’avais juste besoin de sa présence, et de quelque chose de positif sinon j’allais encore craquer, et je ne voulais pas. Et finalement… Aller chez son frère n’était pas une si mauvaise idée. Un peu de chaleur humaine ne peut pas faire de mal, ça pouvait m'aider à penser à autre chose et puis... Sincèrement je voulais passer un peu plus de temps avec Saoirse.
« Eeet…. Si vraiment ça ne dérange pas, je crois que je veux bien te suivre chez ton frère. Mais vraiment si ça ne dérange aucun de vous bien sûr… »
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Bryn s'était assis à côté d'ellui et cela lae rassura sur une chose: il n'avait pas l'air de lae fuir.
-Ça va pas fort tout de suite...
Oui, évidement. Il avait faillis se noyer par sa faute, évidement que ça allait pas. Iel se remit à regarder ses pieds très intensément.
-Mais c'est le contrecoups. Ça va aller. Ne t'en fait pas pour moi s'il te plaît tu à déjà ta propre crise à gérer.
La crise était passée et Caemgen était en chemin pour les rejoindre donc tout irait bien pour ellui. Son frère avait l’habitude de ce genre de péripéties et avait manqué de foutre le feu à pas mal de choses durant sa jeunesse. Il était très calme par rapport à cela et serait sans doute d'une grande aide et d'un grand calme.
-Saoirse…
Il prit ses mains dans les siennes et iel sursauta. Iel ne s'attendait pas à ce contact qui fut surprenamment si doux et bienvenu. Iel se détendit un peu.
-Ce n’est pas de ta faute, tu n'as rien à te faire pardonner. J’ai été stupide.
Non, ne dit pas ça... C'est pas vrai, ne dit pas ça...
-Je n’aurais pas dû mentir en disant que ça irait, c’était vraiment très irresponsable de ma part. J’aurais dû être honnête avec toi dés le début et te dire que je ne maîtriser rien près des cours d’eau et que ça pouvait être dangereux, mais tu ne pouvais pas le savoir puisque je ne voulais pas montrer à qu’elle point ça me terrifier… Je suis désolé…
Tu es pardonné, Bryn... Tu n'as rien à te reprocher, rien du tout.
-J’aurais dû faire plus attention je te promets qu’à l’avenir je serais plus honnête là-dessus, je ne veux plus prendre de risque comme ça. D’autant plus que ça aurait pu être vraiment dangereux avec ce que tu me dis sur ta symbiose, on aurait pu se noyer tous les deux si tu n’avais pas réussi à tout gérer, alors…
Tu ne pouvais pas savoir. Tout va bien...
-Merci beaucoup. Et c’est moi qui suis sincèrement désolé de nous avoir mis en danger. Habituellement ce n’est pas aussi… violent…
Tu es puissant, Bryn. Les feu des bois t'ont donné de l'énergie et tu l'as prise sans t'en rendre compte... Tu es vraiment, vraiment puissant. Plus que tu ne le pense.
-Mais ça ne justifie en rien le fait de prendre ce risque. J’ai vraiment eu peur… Pour toi comme pour moi… Mais bon on s’en est sortie et c’est l’important.
Il planta ses yeux dans les siens et Saoirse sentit les larmes monter.
-Et merci de me faire suffisamment confiance pour me parler de tes crises. Je n’avais vraiment pas compris ce que tu traverser alors j’ai mal réagi, pardon, mais si ça se reproduit à nouveau je ferais de mon mieux pour t’aider. Ça a l’air vraiment dur à traverser. Tu es sûr que ça va aller ?
-Tu ne me déteste pas alors tout va pour le mieux. C'est vraiment tout ce qui compte pour moi, maintenant, Bryn. Qu'on aille bien et que tu ne me déteste pas.
Iel lui sourit, les yeux humides. Iel était heureuxe que ça se soit bien finit, tellement heureuxe... Par contre il faudrait vraiment qu'un jour Bryn accepte son pouvoir si il réagissait aussi violemment au moindre contact avec l'eau. Honnêtement, même sur l'Archipel il avait vu peu de mages d'eau capables, sans le vouloir et en étant en désaccord avec leur pouvoir, être capable de telle choses. Le jour où il l'accepterait il serait capable de choses incroyables... Mais en attendant, ça avait l'air de le mettre tellement en danger...
-Eeet…. Si vraiment ça ne dérange pas, je crois que je veux bien te suivre chez ton frère. Mais vraiment si ça ne dérange aucun de vous bien sûr…
Iel le regarda d'un air attendrit.
-Si je te propose, c'est que ça ne nous dérange pas. Tu verras, mon frère est quelqu'un d'assez sensible et bienveillant, je suis certaine que ça va bien se passer... D'ailleurs...
Au loin s'entendait un bruit saccadé de véhicule lancé sur un chemin chaotique. Un quad tirant une remorque déboula à une vitesse assez respectable. Debout sur les frein, un mec châtain-roux aux cheveux extrêmement longs conduisait l'engin tandis que dans la remorque un chien ressemblant à un berger allemand mais bleu et violet, avec deux petit bois fleurit lui sortant du crâne, aboyait joyeusement. Dés qu'il fut arrêté, Caemgen sauta à terre et se dirigea vers eux d'un bon pas et l'animal se rua sur Saoirse pour lui labourer la figure avant de se tourner vers Bryn et de lui renifler la main.
-Bryn, je te présente Caemgen et Avalon. Hey, bro. I'm sorry that...
Caemgen mis un genoux à terre et serra son adelphe dans les bras avant de se tourner vers Bryn d'un air protecteur et de lui poser la main sur l'épaule.
-Allez vous installer dans la remorque, elle est un peu petite mais ça suffira. Je vais prendre les affaires avec moi à l'avant, sauf le violoncelle. On roulera doucement et Avalon courra à côté de nous.
Une fois les instructions données, il sortit une radio et régla la fréquence.
-Moira, can you hear me ? over.
-Yes brother, what can I do for you ? Did you find them ? Over.
-Yes. Can you start a fire and prepare some towel and tea ? Over
-Yup ! Over and out.
Il rangea la radio d'un air satisfait puis il se tourna vers Bryn.
-Y'aura notre petite soeur, Moira, à la maison, j'espère que ça te dérange pas. Si t'as besoins de temps seul, hésite pas, on te laissera une pièce tranquille. Hep hep hep ! Stop that. I'll carry everything, you two should just rest. Dans la remorque et que ça saute.
Saoirse reposa donc le panier qu'iel venait de prendre et alla prendre la main de Bryn.
-Bon, je crois que si on le laisse pas s'occuper de tout, il va nous gronder. Ne t'inquiète pas pour ton violoncelle, il connait bien les instruments.
Autours d'eux, Avalon s'était calmé comme attentif à la retombée de tension. Dans la remorque se trouvaient quelques coussins sur lesquels ils pourraient s'asseoir. Par contre, bien qu'assez spacieuse, la remorque les obligerait à être un minimum proche. A peine furent-ils installés qu'Avalon sauta sur leur genoux et se coucha sur eux pour demander des carresses. Saoirse eclatta de rire et regarda Bryn. Ils étaient toujours trempés. Mais ça allait aller.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Ven 13 Mar - 23:04
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Même si évidemment ce n’était pas la grande forme, j’étais au moins satisfait de voir que rien n’avait changé dans notre relation et qu’aucun n’en voulait à l’autre. Se souleva au moins mon cœur de ce poids, et je poussais un soupir de soulagement. Je ne lae connaissait pas depuis longtemps, mais iel m’était précieux, et lae voir s’éloigner à cause de ce genre d’incident m’aurait sans doute brisé le cœur, bien que j’aurais compris qu’iel veuille minimiser les risques, d’autant plus étant donné le propre contrecoup de ses capacités. Iel me rassura sur le fait que je ne dérangeais pas et commença à me parler de son frère comme de quelqu’un de bienveillant, et cela m’arrachât un sourire attendri. Du peu que je sais sur iel et son entourage ils avaient tous l’air comme ça, bienveillant et soudé, alors je ne doutais pas de ses propos. Mais bon… C’est vrai que j’aurais préféré rencontrer sa famille dans d’autres circonstances, plus joyeuses… Un bruit de quad résonna à travers les bois et je me tendis un peu. Il arrive. Je lui dis quoi ? Je fais quoi ? Je ne sais pas comment agir. Peut être que si j’allais bien j’aurais pu le saluer naturellement, mais là j’étais sans doute trop en vrac pour aligner deux mots à la suite correctement face à une personne que je ne connaissais pas. Un grand monsieur arriva, et son visage m’était familier, ou plutôt sa chevelure que je m’étais souvenue de voir passer dans les couloirs quelques fois, tant sa tignasse était reconnaissable. Il me fallut quelques secondes de plus pour remarquer qu’il était accompagné par un chien comme je n’en avais jamais vu. Et lorsqu’il renifle ma main, je lui accorde une caresse, attendrie, pendant que Saoirse nous présente. Son frère lui fit un câlin, puis me posa une main sur l’épaule ce qui me surprit sur le coup, mais son regard protecteur me rassura aussitôt. Je réussis à plus ou moins marmonner quelque chose qui ressemblait à un « Bonjours » maladroit.
«- Allez vous installer dans la remorque, elle est un peu petite mais ça suffira. Je vais prendre les affaires avec moi à l'avant, sauf le violoncelle. On roulera doucement et Avalon courra à côté de nous. »
Je m’en voulus un peu d’avoir un instrument aussi encombrant qui risquait de déranger les autres habitants de la remorque, mais je me voyais très mal le laissé dans la forêt. Suite aux instructions il échangea avec une autre personne à la radio, et je regarder un peu partout, ne sachant pas trop ou me mettre ou comment agir. J’avais un peu envie de me rouler en boule dans un coin et de plus bouger, mais ce n’était pas forcément le moment.
« - Y'aura notre petite soeur, Moira, à la maison, j'espère que ça te dérange pas. Si t'as besoins de temps seul, hésite pas, on te laissera une pièce tranquille. Hep hep hep ! Stop that. I'll carry everything, you two should just rest. Dans la remorque et que ça saute.»
Je n’avais pas eu le temps de placer un merci avant qu’il n’empêche son adelphe de rendre service. C’était désormais confirmer, ils se ressemblaient BEAUCOUP. J’imagine que si la situation avait été inversée, Saoirse aurait agi exactement pareil et cela m’arracha un sourire discret. Décidément bienveillance était le maître mot dans leurs familles. Saoirse prit ma main et cela me rassura un peu étant donné que j’étais complètement perdue depuis tout à l’heure.
« - Bon, je crois que si on le laisse pas s'occuper de tout, il va nous gronder. Ne t'inquiète pas pour ton violoncelle, il connait bien les instruments. »
Je levais les yeux vers iel et ris doucement. Je commençais à m’installer dans la remorque avec iel et Avalon qui s’écrasa sur nous pour avoir des câlins, et je grattouillais doucement son dos en réfléchissant. Ça me fessait culpabilisé de laisser quelqu’un que je ne connaissais pas prendre soin de moi comme ça.
« J’ai bien vu, mais heu… Comment dire ? Vu que je m’invite un peu au dernier moment je voudrais bien donner un coup de main si besoin une fois arriver… Je me sentirais un peu mal que vous vous occupiez de tous alors que c’est déjà très gentil à vous de venir nous chercher… Merci encore d’ailleurs. »
Je passais une main sur ma nuque, tête baissée, ayant eu beaucoup de difficulté à m’exprimer sur le coup.
« Le jour où j'ai mis le feu à ma maison, on m'a laissé me remettre tranquille. Le jour où Saoirse a manqué de se noyer après avoir claqué la doyenne, on l’a laissé se remettre tranquille. Le jour où Moira a transformé une grange en monstre d'horreur, on l'a laissée se remettre tranquille. Lorsqu'Affoue à commencé à faire bouillir tous les trucs autour d'elle, on l'a laissé se remettre tranquille. Et on l'a mise dans la glace. D’un, tu ne m’aideras sans doute pas en t'activant juste pour t'activer. Et de deux, rend toi service : mange un chausson aux pommes, bois du chocolat chaud et caresse une dernière fois Avalon avant que je le vire pour mettre on violoncelle à sa place. »
UUUUUH. Je prends une grande inspiration parce que j’ai envie de pleurer juste parce qu’il est gentil, et je me trouve ridicule. Enfin pas « juste » parce qu’il est gentil, mais parce que tout ça m’a mis un peu à fleur de peau, et qu’un peu de bienveillance suffit à faire déborder mes émotions. Je me contente donc de tourner la tête en articulant un « D’accord… Désolé… Et Mercii… » en reniflant pour ne pas pleurer. Je câline effectivement Avalon avec une petite mine, et… -Oh mais non il est vraiment trop chou- puis attrape mon violoncelle vachement moins mignon lorsqu’il nous le passe. Je regarde Saoirse avec les yeux humides et une moue contrite qui signifiait « Merci. Et t’as bien fait de l’appeler. Et t’es chou. Eeet grmlgrmgrl ». Finalement l’idée de Caemgen était sans doute très bonne.
« Saoirse… Je peux te piquer un chausson aux pommes s’il te plaît si ça ne te dérange pas ? »
Iel accepta et je pris le chausson en le remerciant, me recroqueviller un peu et manger tranquillement en profitant des paysages forestiers. DAMN IT.
« Ils sont vraiment trop bons ! Tu les as si bien réussies !»
Y’a pas à dire, le fait maison, ça n’a rien à voir avec le reste ! Iel était douée en cuisine en plus de tous ses autres talents ! C’est fou ça. Et puis… Y’a pas à dire… Après tout ça… ça réchauffe vraiment le cœur. Je finis ma viennoiserie, avec ma petite mine puis voulue poser ma tête contre l’épaule de Saoirse avant de me rappeler que je pouvais, au mieux, posé ma tête sur sa tête et me raviser et me recroqueviller en me triturant les mains. En faite j'ai envie d'un calin et de rester prés d'ellui après tout ça, mais je n'arrive pas à le faire comprendre d'une quelconque façon. Vivement qu’on arrive à destination, je suis vraiment un empoté de A à Z.
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-J’ai bien vu, mais heu… Comment dire ? Vu que je m’invite un peu au dernier moment je voudrais bien donner un coup de main si besoin une fois arriver… Je me sentirais un peu mal que vous vous occupiez de tous alors que c’est déjà très gentil à vous de venir nous chercher… Merci encore d’ailleurs.
Saoirse allait lui dire de ne pas s’en faire mais Caemgen lae devança.
-Le jour où j'ai mis le feu à ma maison, on m'a laissé me remettre tranquille. Le jour où Saoirse a manqué de se noyer après avoir claqué la doyenne, on l’a laissé se remettre tranquille. Le jour où Moira a transformé une grange en monstre d'horreur, on l'a laissée se remettre tranquille. Lorsqu'Affoue à commencé à faire bouillir tous les trucs autour d'elle, on l'a laissé se remettre tranquille. Et on l'a mise dans la glace. D’un, tu ne m’aideras sans doute pas en t'activant juste pour t'activer. Et de deux, rend toi service : mange un chausson aux pommes, bois du chocolat chaud et caresse une dernière fois Avalon avant que je le vire pour mettre on violoncelle à sa place.
Caemgen avait raison et sa capacité à rassurer les gens surpris encore une fois Saoirse. Il était tellement calme et assuré en toute circonstance, son contrôle de lui même était impressionnant. Bryn inspira à plein poumon pour s’empêcher de pleurer et Saoirse lui sourit. Il remercia son frère et s’excusa encore ce qui eu pour effet de faire lever les yeux au ciel à leur aîné. Il vira Avalon après une ultime caresse et leur mis le violoncelle sur les genoux. Puis, regardant le panier et la place disponible sur la quad, il se tourna vers son adelphe et posa le pique-nique sur ses genoux avant d’enfourcher le véhicule et de démarrer doucement. A côté, Avalon s'était mis à trottiner comme un bienheureux.
Bryn regardait Saoirse avait un visage transmettant un certain nombre d’émotions contradictoires mais choupies. Il donnait envie de lui faire un calin. Again.
-Saoirse… Je peux te piquer un chausson aux pommes s’il te plaît si ça ne te dérange pas ?
-Bien sûr ! Tiens.
Iel lui tendit la pâtisserie à travers le violoncelle. La scène était tout de même assez cocasse… Mais cela ressemblait à la maison et c’était assez incroyable. Le nombre de fois où tous les enfants de la famille avaient arpenté les îles en quad pour le plaisir ou à la recherche d’une brebis perdue.
-Ils sont vraiment trop bons ! Tu les as si bien réussies !
Oh ! Et bien heu…
-Merci…
Iel sourit d’un air un peu gêné mais heureux. Comme à la maison, mais avec un petit extra tout de même très choupi.
Ils l’avaient échappés belle… Peut être Moira pourrait-elle l’aider ? Il faudrait qu’il lui demande.
L’irlandaise posa sa main sur le violoncelle, ouverte et paume en l’air. Une invitation envers Bryn à venir la prendre. Ce qu’il fit, achevant de fixer un franc sourire sur le visage du symbiote.
De son autre main, iel se mit à tapoter doucement sur l’étuis de l’instrument et, fermant les yeux, iel se mit à fredonner.
There is a young maiden, she lives all a-lone She lived all a-lone on the shore-o There's nothing she can find to comfort her mind But to roam all a-lone on the shore, shore, shore But to roam all a-lone on the shore
Iel se tue et se fut Caemgen qui prit la suite. Si la voix de Saoirse était plutôt musicale et douce, celle de son frère était éraillée et profonde. La voix du vent qui souffle dans la voiles et celle du marin qui navigue dessous.
'Twas of the young Captain who sailed the salt sea Let the wind blow high, blow low I will die, I will die, the young Captain did cry If I don't have that maid on the shore, shore, shore …
Ainsi la musique continua, en un duo rodé depuis l’enfance qui connait la moindre respiration de l’autre, sait ce qu’elle veut dire, sait lire les pensées les plus profondes dans la voix qui l’accompagne. Le paysage défilant à tendre allure, ils mirent vingts minutes à arriver à une petite ferme très sympathique. Dans un des prés quelques chevaux à six yeux s'épanouissaient et se chamaillant avec quelques licornes aux pieds de verre et aux queues de lion. Plusieurs bâtisses et granges en bois étaient dissimulées au milieu des arbres. L’architecture, toute en arabesque fine, donnait un air elfique à l’ensemble. Il entrèrent dans un garage éclairé par de nombreux cristaux lumineux et Caemgen descendit. ] -J’habite à cinq minutes à pied, mais il va falloir marcher. Laissez les affaires dans la remorque, j’vais la tirer.
Il les virra à moitié avec un sourire et détacha la remorque du quad avant de sortir du garage. Une fois debout, Saoirse s'étira avant de prendre doucement la main de Bryn et de commencer à marcher. Iel ne la tenait pas fort, il pourrait la retirer à tout moment, mais avoir son contact après cette matinée mouvementée lui faisait du bien. En passant à travers la ferme, Caemgen salua certains travailleurs de la main sans pour autant ralentir. Coupant à travers champs, il se dirigeait vers une maison de 5 étages située non loin. Devant la porte se tenait une jeune fille aux cheveux blanc qui sourit en les voyant arriver. Elle descendit les marches du porche, prononçant quelques mots en gaéliques qui illuminèrent ses yeux de noir et, quand Saoirse passa la ligne imaginaire où elle avait arrêté son incantation, la malédiction enregistrée résonna de nouveau en ellui et iel tomba à genoux. Moira lae rattrapa et lae prit dans ses bras.
-Adiiiiiiiiii. I’m so glad to see you. Are you alright ? There’s tea and hot towel inside.
-I’m fine sis’, dit-iel en lui rendant son étreinte et en toussant un peu. And I’m pleased too !
-Great.
Puis elle se tourna vers Bryn et lui sourit.
-Je m’apelle Moira, enchantée. Et bienvenu chez toi ! C’est le premier étage, porte à gauche. Allez prendre une douche avant de vous installer, y’a des vêtements de rechanges de prêts. Ils seront trop grand pour Saoirse et trop petit pour toi mais ça fera l’affaire le temps que les vôtres sèchent. On ramène tout à l’intérieur, vous vous n’avez cas profiter de votre arrivée !! Je suis heureuse de te rencontrer, Bryn. Votre rencontre nous a été raconté de douze manière différentes et j’avais hâte de poser un visage sur la personne qui met Saoirse dans un tel émoi…
-Moira, laisse les arriver !
La mage noire se tu, affichant cependant un sourire satisfait à l’intention de Saoirse, d’un air de dire: ça avait l’air de stagner. J’ai juste mis mon grain de sel, c’est cadeau. Lae changelin rougis automatiquement et, reprenant la main de Bryn l'attira à l'intérieur pour échapper à sa soeur et à sa langue trop bien pendue et indiscrète. Pourvu qu'elle se la morde en montant le panier, qu'elle n'ait pas envie de parler plus une fois qu'ils seraient tous dans l'appartement !
[si tu veux décire l'appartement, la salle de bain, etc, etc je t'en prie ]
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Dim 29 Mar - 0:04
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Iel me tendit la main et je la pris avec plaisir, rassurer par son contact. Iel se mit alors, a ma grande surprise a taper la mesure sur mon étui de violoncelle et entama une chansonnette entrainante et mélancolique, suivit ensuite par son frère, a la voix plus grave. Leur duo était très beau et mélodieux avec l’accord de leurs voix, et la mélodie me rendit peu à peu le sourire. La musique avait ce don d’adoucir les esprits, et si j’avais pu les accompagner au violoncelle je l’aurais fait avec bonheur, cependant c’était impossible et j’étais loin d’être bon chanteur ! Alors je profiter de la musique, les yeux fermer. Les paysages forestiers laissèrent place à des prés ou pâturer des chevaux comme je n’en avais jamais vu et de superbes petites bâtisses de ferme. Oooh. Non seulement ça a l’air super accueillant, mais aussi plein de bêtes adorables… Le garage par lequel ont entrée avait lui-même des allures féériques inattendues et je regarder avec béatitude les cristaux lumineux du plafond, n’en croyant pas mes yeux. Wow. La magie peut vraiment… Donner naissance à de belles choses. Vraiment. Sous les ordres du frère de Saoirse, on laisser nos affaires dans la remorque qu’il tirait. Saoirse repris ma main et je lui souris et m’en voulue un peu d’autant me raccrocher à iel après ces événements, mais je voulais aussi profiter pleinement de chaque moment en sa présence. Lorsque l’on traverse la ferme, ma timidité m’empêche de dire bonjours aux gens, mais je zieute chaque recoin intrigué par ces chevaux a si yeux, ces moutons à laine transparents et tous ces autres animaux inhabituels. Je sursaute lorsque l’on est intercepté par une jeune fille aux cheveux blancs coupés au carré recite des incantation qui fit tomber Saoirse a genoux avant de lae rattraper et de lae prendre dans ses bras sans que je ne comprenne vraiment ce qu'il se passer. Une mage noire sans doute ? Peut-être le renouvellement de malédiction dont iel me parler tout à l'heure, sans doute même. Elles échangent quelques mots en anglais avant que la jeune fille ne se tourne vers moi.
]« — Je m’appelle Moira, enchantée. Et bienvenu chez toi ! » C’est confirmer, ils sont tous SUPER accueillant dans cette famille « C’est le premier étage, porte à gauche. Allez prendre une douche avant de vous installer, y’a des vêtements de rechanges de prêts. Ils seront trop grand pour Saoirse et trop petit pour toi, mais ça fera l’affaire le temps que les vôtres sèchent. On ramène tout à l’intérieur, vous vous n’avez cas profiter de votre arrivée !! Je suis heureuse de te rencontrer, Bryn. Votre rencontre nous a été raconté de douze manière différentes et j’avais hâte de poser un visage sur la personne qui met Saoirse dans un tel émoi… »
Mon visage se décompose en une sorte de tête couleur coquelicot, la mâchoire décrochée comme si l’un des pétales était tombé par terre. Je ne sais pas où me mettre, et j’ai peut-être fait trois comas dans la seconde. Timide comme j’étais ça faisait trop d’information en rencontrant pour la seconde fois de la journée une membre de sa famille, plutôt haute en couleur qui de plus est. Iel leurs à parler de moi et c’est touchant, mais, maiiis…
« — Moira, laisse les arriver ! »
Merci Caemgen, qui me sauve pour la deuxième fois aujourd’hui. Saoirse aussi gênée que moi repris ma main et je me laisser trainer comme une chiffe molle derrière iel ne sachant plus trop quoi faire des mes quatre membres. Tandis que je formuler à l’adresse de sa sœur, en passant le pallier une sorte de « Baonjour….. » mal articulé parce que me forcer à parler était déjà compliquer dans ces circonstances. Je pris une grande inspiration arrivée à l’intérieur pour réussir à reprendre mes esprits. Je profitais du cours instant ou l’on était que tous les deux pour formuler. Je soupirais essayant de passer à autre chose. Je devrais peut-être prendre une douche chaude ça me changerait les idées et me permettrais de passer à- Non pas une douche, c’est la pire des idées possibles tout de suite. Si les choses n’étaient pas vraiment calmées, je m’en voudrais d’éclater leurs pommeaux de douches devenues fou par mon manque de contrôle. Je regarder le sol et avait attrapé sa deuxième main.
« Douze manière différentes ? Tu leurs a dit pour le pichets et les croissants» Demandais-je pour lae taquiner avant d'enchaîner sur autres choses «Ils ont l’air vraiment tous super gentils et accueillants dans ta famille, je suis heureux de les rencontrer… Désolé que ça arrive aujourd’hui et que je ne sois pas forcément très bavard. »
Je relève les yeux et contemple la jolie chaleureuse pièce dans laquelle je venais d’atterrir qui semblait être le salon, ou une grande table basse en merisier trôner sur un tapis couleurs bois lui aussi. Le tout était entouré d’un canapé d’angle ou l’on serait sans doute très bien installé. Je lève les yeux vers iel et pose une question plus légère pour changer de sujet.
« C’est vraiment mignon ici, les autres personnes de la colocation sont aussi de l’archipel ? » Je me tourner à nouveau vers Saoirse, un sourire discret aux lèvres « ça m’étonne que tu ne sois pas dans ce genre de maison aussi, tu me semblerais plus à l’aise ici que dans les dortoirs non ? »
Hmm c’était un peu maladroit comme formulation ça… Je me triture à nouveau les mains en regardant le sol. Qui de plus est, changer de sujet pour déconcentré mon esprit de choses qui fâchent était une idée qui ne marcherais probablement que le temps de quelques échanges éphémères.
« Enfin, je veux dire, comme tu as l’air de préférer la forêt et les extérieurs plus calmes de l’école que son épicentre plutôt tumultueux et bruyant… Je me demander juste … Pardon tu veux peut-être t’éclipser pour prendre ta douche ? »
QUE QUELQU’UN ME RÉINITIALISE JE SUIS COMPLÈTEMENT PERDU. Que ce soit dans mon espace, mes propos ou mes pensées, je plane complètement, je ne sais pas où me mettre et lorsque les autres nous rejoignent c’est encore pire. Je pense qu’il faudrait me rouler en boule dans un coin et me laisser dormir jusqu’à demain peut-être… Ou juste un câlin ? Mais je n’oserais jamais lui demander avec sa famille à côté. Ou juste… rester assis à ses côtés sans rien dire ? Je soupire et contemple penaud, ses yeux ocres plein de bienveillance.
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Ils rentrèrent à l’intérieur et Saoirse soupira avant de rire. Moira, saleté de Moira… Iel se dirigea vers les escaliers menant aux étages en tentant de reprendre son sérieux. Iel les monta en gardant la main de Bryn dans la sienne. Arrivae au deuxième, iel ouvrit la porte de l’appartement de son frère.
-Douze manière différentes ? Tu leurs a dit pour le pichets et les croissants. Ils ont l’air vraiment tous super gentils et accueillants dans ta famille, je suis heureux de les rencontrer… Désolé que ça arrive aujourd’hui et que je ne sois pas forcément très bavard.
Il était vraiment adorable. Iel voulait qu’il se sente en sécurité, qu’il oublie un peu ce qui leur devait ne serait-ce que pour un court un temps. Notament parce qu’il leur devait rien. Et aussi parce qu’il fallait qu’il arrête de s’excuser et de se sentir autant coupable. Iel répondit en rougissant.
-Peut être pas douze… Mais oui, je leur en ai parlé. ET ne t’inquiète pas, personne ne t’en tiendra rigueur. Vraiment.
-C’est vraiment mignon ici, les autres personnes de la colocation sont aussi de l’archipel ? Ca m’étonne que tu ne sois pas dans ce genre de maison aussi, tu me semblerais plus à l’aise ici que dans les dortoirs non ? Enfin, je veux dire, comme tu as l’air de préférer la forêt et les extérieurs plus calmes de l’école que son épicentre plutôt tumultueux et bruyant… Je me demander juste … Pardon tu veux peut-être t’éclipser pour prendre ta douche ?
Iel rit doucement.
-Alors déjà, pour l’Archipel: pas tous. Meihui et Jan sont des Carraig, oui. Mais les autres non. Il y en a plusieurs qui vont rejoindre celui non loin de la norvège par contre ! Y’a plus vraiment de place dans le nôtre alors faut se répartir. Quant à vivre dans ce genre d’endroit… Je préfère les dortoirs. Enfin non. Mais si je vis pas en dortoir, je bosse pas et je passe mes journées à faire autre chose. Donc bon…. Ensuite pour la douche : autant profiter qu’on soit encore que tout les deux avant que les autres arrive, j’aurais le temps de la prendre après. Sauf si tu m’accompagne ?
Iel accompagna sa proposition d’un clin d’oeil. Iel se doutait de la réponse mais si ça pouvait détendre l’atmosphère, ça serait toujours ça de pris. La porte s’ouvrit sur ses belles paroles et les deux autres Carraig entrèrent.
-Throught the years, Arstidir… Chantait Moira, le panier à la main. Bah alors, vous êtes encore là ? Vous allez pas vous doucher ?
Elle fronça les sourcils en regardant Bryn et s’apprêtait à dire quelque mais Caemgen la devança. Il se rapprocha de Bryn et l’enroula dans une serviette chaude avant de l’asseoir. Puis il fit signe a Saoirse de s’asseoir à côté de lui en lui chuchotant à l’oreille.
-Soit pas dense honey. Hug him.
-Mais je… Caemgen !
Il était déjà partit chercher le thé. Saoirse s’assit à côté de Bryn et ouvrit les bras pour qu’il vienne s’y blottir. Iel avait extrêmement peur qu'il lui en veuille trop pour ça, mais il vint. Posant sa tête sur la sienne, iel ferma les yeux en serrant le rouquin fort. Après un temps, iel sentit un appuis sur sa tête. Iel releva le regard pour vois Moira sur le point de leur lâcher Chat, le chat noir de la maison directement sur le chef.
-Moiraaaaaaaaaa !
-Trop tard !
Et elle lâcha l’animal qui poussa une miaulement mécontent avant de s’écraser le visage de lae changelin. Iel grogna pendant que le félin s’extirpait de la situation et Caemgen rit avant de les regarder.
-Faudra que vous alliez vous doucher à un moment quand même. Vous êtes un peu couvert de terre...
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Lun 30 Mar - 18:36
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
« — Alors déjà, pour l’Archipel : pas tous. Meihui et Jan sont des Carraig, oui. Mais les autres non. Il y en a plusieurs qui vont rejoindre celui non loin de la Norvège par contre ! Y’a plus vraiment de place dans le nôtre alors faut se répartir. »
Attend, quoi, quoi et requoi ? Il y a un archipel en Norvège ? Mais… pourquoi je n’ai jamais été mis au courant ? Enfin… Je veux dire mes parents ont quand même déménagé en France à cause pour avoir failli se faire choper en Norvège, alors c’est étonnant qu’ils n’aient pas était mis au courant de l’existence d’un tel hameau de paix… Ces communautés doivent être vraiment bien cachées… Il faudra que je leur pose des questions vis-à-vis de ça.
« Quant à vivre dans ce genre d’endroit… Je préfère les dortoirs. Enfin non. Mais si je ne vis pas en dortoir, je ne bosse pas et je passe mes journées à faire autre chose. »
Oh, je vois, c’est sûr que si iel passer ses journées ailleurs, peut importer l’endroit ou iel dormait. Et puis les dortoirs doivent avoir leurs côtés pratiques ! On est sur place, ptit dej servi …
« Donc bon…. Ensuite pour la douche : autant profiter qu’on soit encore que tous les deux avant que les autres arrive, j’aurais le temps de la prendre après. Sauf si tu m’accompagne ? »
Maisjeluiditquoi ? J’inspire un grand coup de panique et ai l’air de retenir ma respiration comme un poisson alors qu’en vérité les mots ne voulaient pas sortir, parce que je n’osais pas dire que la douche m’effrayer et que… ça m’aurait fait plaisir de la prendre avec ellui mais je ne suis peut-être pas prêt psychologiquement ?? Déjà que le pommeau de douche risquer de devenir fou mais si en plus j'étais tendue parce qu'iel était en petite tenue à côté de moi, la salle de bain risquer de s'autodétruire. Je dramatise surement les choses mais c'est comme ça que je les voies. Heureusement, ou pas, Moira choisie ce moment pour arriver en chantonnant.
« Bah alors, vous êtes encore là ? Vous allez pas vous doucher ? »
J’ai cru qu’elle allait me parler quand elle s’était tournée vers moi, mais je n’eus pas le temps de dire ouf que je me retrouvais emmitouflé dans une serviette chaude par Caemgen qui me força à m’assoir, sans trop de résistance de ma part.
« — Soit pas dense honey. Hug him.
— Mais je… Caemgen ! » Les protestations de Saoirse ne semblaient pas avoir atteint son frère qui était parti dans la cuisine. De mon côté je choisis de ne pas bouger, le regard dans le vague pour ne pas l’inciter à me faire un câlin si jamais il n’en avait pas envie. Et puis peut-être que si je ne bouge pas je vais réussir à me faire oublier… ? Les bras de Saoirse s’ouvrent à côté de moi en invitation à un câlin. Bon ok je n’ai plus du tout envie de me faire oublier. Je ne me fais pas prier et me blottis contre lui, ayant juste besoin d’un câlin depuis tout à l’heure, mais n’osant pas le demander dooonc… Merci Caemgen, de lire dans les pensées et merci Saoirse, d’être pipou. Iel posa sa tête sur la mienne et on rester ainsi un moment. Bien que complètement trempé tous les deux, un peu de chaleur humaine me réconforta vraiment et je fermer les yeux, plus calme.
« — Moiraaaaaaaaaa !
— Trop tard ! »
Je sursautais, qu’est-ce que… quoi ? Un miaulement de protestation répond à ma question intérieure et je voie un chat sauté plus loin depuis la tête de Saoirse. Je penche la tête sur le côté intrigué. Elle lui a mis un chat sur la tête ? On dirait bien ! Caemgen après avoir ri de la situation en revint aux fondamentaux.
« — Faudra que vous alliez vous doucher à un moment quand même. Vous êtes un peu couvert de terre... »
Effectivement… Aïe. On a taché le canapé en mettant la terre partout et faudrait qu’on y aille si on ne veut pas empirer les choses, mais… comment je fais concrètement ? Je commence a à nouveaux me triturer les mains et je les regarde pendant que je m’exprime pour éviter de regarder les autres. Malgré ce petit sentiment de honte, j’essayais d’être le plus honnête possible.
« En fait… J’ai un peu peur de la douche… Enfin pas de façon générale hein ! Mais ça arrive que les tuyauteries fassent n’importe quoi en ma présence et vu que j’ai déjà fait des catastrophes aujourd’hui, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée… -oh. J'ai peut-être une solution. On peut voir avec Lilo si tu veux. C'est un mage de l'eau expérimenté qui pourra réguler ton pouvoir pendant que tu prends une douche. Ça implique qu'il soit dans la salle de bain, mais y'a un rideau de douche »
Oh… C’est intéressant, ça peut être une solution. C’est embêtant de devoir embêter un autre mage à cause de mes soucis, mais… C’est peut-être encore plus problématique si je continue à foutre de la terre partout. Je soupire et réponds avec une tête sans doute équivalente à celle d’un chien battu.
« Je, heu, oui… Pourquoi pas, mais si vraiment ça ne lui pose pas de soucis ? »
Avec un peu de chance, je pourrais peut-être lui demander des conseils ? Ou ça serait un peu mal venu… Je ne m’entends pas forcement avec les autres mages d’eau, j’ai un peu honte de moi quand je les vois faire alors j’ai tendance a ne pas osez discuter avec.
«- Bah attend, on va lui demander »
Il partit ouvrir la porte et vociféra à travers le couloir pour invoquer ledit « Lilo ».
« Lilo ! Tu peux venir s'teupl ?»
Le concernée arrive, d’un air blasé et une drôle de dégaine, dread attaché pour permettre a un chat roux et un chat noir de loger sur ses épaules.
« Hm ?»
Un court silence se fait entendre dans la pièce. Oh faut que je m’explique ? Je déglutis difficilement.
« Heu… C’est-à-dire que c’est pour… heu s’il vous plait, un service et… »
Caemgen met une main sur mon épaule, il a peut-être vu que je galérais, mais surtout il ne fait aucun doute qu’il sera plus clair que moi. Uuuuh, décidément quelle première impression j’aurais faite auprès de sa famille pour cette rencontre…
"C'est un mage de l'eau qui ne maîtrise pas ses pouvoirs. -Mokay. -tu peux m'empêcher de détruire la salle d'eau ? -Mouaip. Je re.»
Il fait un bref aller-retour pour aller récupérer un livre et s’installe dans la salle de bain. Je remercie discrètement Caemgen et lâche à grand regret la main de Saoirse pour partir de la douche. Je prends une serviette vite faite, les vêtements de rechange que l’on m’a gentiment fourni et retire mes vêtements derrière le rideau de douche, un peu gênée par la situation. Je pose alors une main anxieuse sur le robinet, que j’ouvre. Le tuyau tremble quelques secondes et se calme aussitôt et j’ai le droit a un débit normal. Je passe ma tête par le rideau, admiratif.
« Wouaw ! Comment tu as fait ? - Ça vient avec le temps. »
Mince j’ai parler trop vite, je ferais mieux de me dépêcher plutôt que de lui poser des questions. Je range donc mon admiration soudaine et me fais à nouveau discret. Je me trempe, me nettoies le plus rapidement possible bien que retirer la terre de ma tignasse était en vérité un calvaire, puis me rince au pas de course. Wow je n’aurais jamais été si vite. « - C’est bon j’ai fini avec l’eau ! Merci beaucoup en tout cas ! - Pas d’quoi. » Je le laisse partir avant de sortir me sécher et enfiler les fringues vraiment trop petites… J’essaie de jouer entre la hauteur du pantalon et le bas du t-shirt pour pas qu’on voie le bas de mon ventre, mais en vain. J’ai l’air un peu ridicule, mais tant pis. Je reviens finalement dans la salle principale, propre et sec et remercie encore pour la millième fois Caemgen de m’avoir laissé prendre une douche puis me tourne vers Saoirse.
« Voilaaa j’ai fini si tu veux y aller. »
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La terre ? Ah. Oui. Merde. Bon, iel les aidera à nettoyer hein. parce que là, c’était un peu trop tard. A la remarque de son frère Bryn se remis à se triturer les mains. Ah, merde… L’eau ?
- En fait… J’ai un peu peur de la douche… Enfin pas de façon générale hein ! Mais ça arrive que les tuyauteries fassent n’importe quoi en ma présence et vu que j’ai déjà fait des catastrophes aujourd’hui, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée…
La bonne nouvelle c’était qu’il était suffisamment à l’aise pour parler franchement ce qui fit sourire Saoirse malgré la situation. Il était… Bon, pas à l’aise. En confiance ? C’était sans doute plus proche de la réalité que à l’aise. Et c’était déjà fabuleux.
-oh. J'ai peut-être une solution. On peut voir avec Lilo si tu veux. C'est un mage de l'eau expérimenté qui pourra réguler ton pouvoir pendant que tu prends une douche. Ça implique qu'il soit dans la salle de bain, mais y'a un rideau de douche -Je, heu, oui… Pourquoi pas, mais si vraiment ça ne lui pose pas de soucis ?
Oui, alors non, pas à l’aise. Posant sa main sur le dos du rouquin, iel le gratouillait distraitement avec toujours son sourire au lèvres quand passa sur le visage de son frère une expression qu’iel connaissait bien. C’était une forme discrète d’exaspération attendrie, du genre: mais tu vas nous laisser te traiter comme un membre de la famille, oui ou merde ? Iel rit dans un souffle en regardant Brynjolf.
-Bah attend, on va lui demander, dit Caemgen en associant paroles et actes.
Depuis la porte il se pencha au dessus des escaliers et appela Lilo en hurlant et peu après ce dernier répliqua. L’air blasé et à l’ouest, comme d’habitude. Ca devait impressionner Bryn car celui-ci resta silencieux jusqu’à ce que le silence devienne un peu gênant.
-Heu… C’est-à-dire que c’est pour… heu s’il vous plait, un service et…
Oh, panique à bord ! Saoirse s’apprêtait à enchainer mais Caemgen lae devança.
-C'est un mage de l'eau qui ne maîtrise pas ses pouvoirs. -Mokay. -tu peux l'empêcher de détruire la salle d'eau ? -Mouaip. Je re.
Et hop, il était ressorti le temps d’aller chercher un livre. A peine revenu, il se dirigea automatiquement à la salle de bain. Bryn partit à sa suite et iel se retrouva seule avec ses adelphes.
-Bon. Il s’est passé qu…
-Tu l’as trouvé où !? Il est trooooooop mignon ! On dirait un jeune cheval, mignon, curieux mais apeuré… Et craquotte. Mais il est roux… C’est peut être plus un renard.
Moira s’arrêta, regardant Caemgen avec un air innocent.
-Pardon. Je t’en prie.
-Il s’est passé quoi ?
-J’ai insisté pour qu’on aille sur le bord de la rivière. Il y avait des feux des bois, je voulais lui montrer… Les feux des bois ont réagis, moi avec, on a amplifié sa magie. Le ruisseau l’a emmené au fond, j’ai été le chercher. Forcément j’ai fait une crise, j’ai essayé de m’en sortir seul sans succès. On s’est éloigné, je t’ai envoyé un message. Ah, et j’ai fait pousser un buisson à travers moi.
-T’es blessae ? Montre.
Iel tendit ses bras et sa soeur examina ses bras.
-Ca va, c’est superficiel. Tu gardera pas de trace.
-Ca va aller, la douche ? Tu va pas refaire une crise ?
-Je sais pas…
-Quand Bryn aura fini, j’irais installer une malédiction temporaire pour toi si tu veux. Daddou et Ma’ avaient travaillé à plusieurs prototypes à me transmettre au cas où, je devrais pouvoir en adapter un.
Iel hocha la tête. C’était sans doute préférable en effet. Le bruit de la douche cessa et Lilo sortit de la salle d’eau avant de sortir de l’appartement en les saluants vaguement. Peu de temps après Bryn arriva, dans ses fringues trop petites. C’était un peu ridicule. Mais mignon. Moira ne pu s’empêcher de pouffer. Il remercia encore une fois Caemgen avant de se tourner vers Saoirse.
-Voilaaa j’ai fini si tu veux y aller.
-Pas tout de suite, y’a un risque que je refasse une crise en étant sous l’eau. Moira va aller maudire la salle de bain.
-Et je vais avec elle.
-Pourquoi ?
-Parce que te connaissant tu vas en profiter pour faire en sorte que le miroir essaie de me mordre la prochaine fois.
-Rooooh… Tout de suite.
Ainsi, les deux allèrent en direction de la salle de bain, le temps du sortilège. Se tournant vers Bryn, Saoirse pouffa gentiment.
-Désolae ! T’as juste l’air un peu bête dans ses fringues… M’enfin moi je nagerais dedans donc ça ne sera pas mieux. Dis, je… Je comprendrais que tu veuille pas, après tout ça… Et que tu trouve ça assez récurrent, mais c’est pas de ma faute ! C’est tes yeux ! Je… J’ai envie de t’embrasser.
Et hop, sitôt dit, sitôt rouge pivoine. Iel allait pas tardé à être violet spore… Manquait plus qu’un peu de vert et tout le spectre aurait été présent.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Dim 5 Avr - 22:51
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
« Voilaaa j’ai fini si tu veux y aller.
-Pas tout de suite, y’a un risque que je refasse une crise en étant sous l’eau. Moira va aller maudire la salle de bain.
Oh… Son pouvoir, enfin, cette symbiose avec le champignon est quand même handicapant. Finalement… La crainte de la douche était un point commun comme les autres non ? Ceci étant dit, je ne savais pas que les mages noirs pouvaient maudire les objets… Est-ce que je pourrais demander à voir comment elle procède ? Je n’ai jamais vraiment vu des mages noirs lancer leurs malédictions comme je côtoie tout le temps des verts… Non je n’ai même pas réussi à lui dire bonjour, je vais déjà essayer de réussir à aligner deux mots sans frôler l’hyperventilation.
« Et je vais avec elle.
-Pourquoi ?
-Parce que te connaissant tu vas en profiter pour faire en sorte que le miroir essaie de me mordre la prochaine fois.
-Rooooh… Tout de suite »
Bon ok, l’image d’un miroir qui tenter de mordre quelqu’un m’arracha un petit rire. Un petit rire ET une certaine inquiétude vis-à-vis du mobilier des chez Saoirse et sa famille si j’étais invité une autre fois… Enfin si jamais hein. Il faudra que je lui demande si c’est courant, pour me préparer psychologiquement, parce que le cas échéant, peureux comme j’étais, sa sœur risquer de me faire frôler la crise cardiaque. Saoirse se tourne vers moi tandis qu’ils partent, et rie.
« Désolae ! T’as juste l’air un peu bête dans ses fringues… »
MAIS. Je rougis de honte et tire mon T-shirt en avant pour cacher mon ventre, mais ça n’a pour effet que de le relever sur mon dos. Zut. Je fais la moue et lâche le t-shirt, voir le crop-top a ce stade. C’est bien comme ça que ça s’appelle les t-shirts trop petits ? Je sais plus… T’façon je n’étais jamais très bien habillé alors… Le ridicule ne tue pas, il affiche même un joli rire sur les lèvres de Saoirse donc c’est tant mieux.
« M’enfin moi je nagerais dedans donc ça ne sera pas mieux. Dis, je… Je comprendrais que tu veuille pas, après tout ça… Et que tu trouve ça assez récurrent, mais c’est pas de ma faute ! C’est tes yeux ! Je… J’ai envie de t’embrasser. »
Oh. OH. Évidement je vire au carmin, et je bug un instant. Mes yeux ? Je regarde ailleurs. Non waiiiit arrête ça. Bon regarde-moi dans les yeux, que tu te comportes comme un petit animal craintif face à sa famille que tu viens de rencontrer, soit. Mais lààà. Noooon. Vous vous êtes déjà embrassé, et tu as pensé a iel toute la semaine alors sort un peu de ta zone de confort, tu verras, c’est chouette. Je sais que cet environnement n’est pas familier, mais tu n’as qu’à t’imaginer avec iel au chalet en l’embrassant non ? Je me fais violence pour m’empêcher de réfléchir davantage en passant doucement une main à l’arrière de son cou puis déposer un baiser sur ses lèvres fines. Se lancer était terriblement difficile, mais comme la dernière fois, une fois que je commençais, je n’avais pas envie que sa cesse. Je me détachais d’iel avec un sourire, me trouvant assez à l’aise pour plaisanter un peu, comme lorsque l’on était tous les deux. Rire des situations me permettais toujours de me sentir plus à l'aise.
« Dans ce cas j’espère que mes yeux arriveront suffisamment à te déconcentrer pour que tu ne regardes pas cette tenue ridicule sinon tu ne vas plus jamais vouloir m’embrasser. »
Mes deux avant-bras poster sur ses épaules, j’avais posé mon front contre le sien, profitant de cette proximité qu’on n’avait pas forcément pu avoir aujourd’hui.
« Je suis heureux d’être ici avec toi. » Je souris et ajoutais sur le ton de la conversation « Dit... est-ce que tu serais d'accord pour que dans la semaine on se reVOIIIIITJSIFNIDF »
Quelqu’un venait de me pincer les côtes pour me chatouiller et j’avais bondi par-dessus le canapé pour fuir jusque derrière le rideau par réflexe. Oops. Un peu excessif. Je jette un regard méfiant pour voir la personne qui m’a fait bondir comme ça et m’a décroché de Saoirse. Moira, évidemment.
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Bon, évidemment, ils étaient toujours deux espèces de collégiens donc y’en avait pas un pour rattraper l’autre. Bien sur. Après, le fait que Bryn regarde ailleurs ne le rendait pas moins mignon, bien au contraire. D’un autre côté, à quoi s’était-iel attendue ? Après tant d’émotions, c’était certain qu’il voudrait calmer un peu les choses… Il avait relevé les yeux et le regardait droit dans les siens. Oh. OH. Ow…
Son coeur loupa un battement. ll était terriblement attirant, même dans des fringues trop petites. Et ses yeux… Iel avait raison, tout était la faute de ses yeux: la distorsion étrange qui s’était emparée du temps, la légèreté de son corps, l’absence de quoi que ce soit en dehors de lui… De ses yeux et… Brynjolf passa sa main dans son cou et un instant iel s’arrêta de respirer pour ne reprendre son souffle qu’avant l’impact de ses lèvres. Que.. Quoi ? Wahou, que… C’était inattendu ? Puissant ? Absolument grisant. Iel le prit dans ses bras, fermant les yeux pour se plonger plus profondément dans le baiser.
-Dans ce cas j’espère que mes yeux arriveront suffisamment à te déconcentrer pour que tu ne regardes pas cette tenue ridicule sinon tu ne vas plus jamais vouloir m’embrasser.
Il colla son front au sien et iel sourit. Iel était aux anges ! Complètement ailleurs, sur un petit nuage. Iel en avait complétement oublié les évènements précédents.
-Ca m’étonnerait vraiment. Quelques soient les vêtements, tu reste adorable et beau.
-Je suis heureux d’être ici avec toi. Dit... est-ce que tu serais d'accord pour que dans la semaine on se reVOIIIIITJSIFNIDF.
Saoirse sursauta alors que Bryn s’envolait presque littéralement hors de ses bras pour révéler Moira. Penchée en avant, elle regardait l’emplacement désormais vide de Bryn avec un air de scientifique en pleine dissection. Puis, comme si elle venait de remarquer la présence de saon adelphe, elle releva les yeux vers ellui.
-T’es pleine de terre, dit-elle en lae pointant du doigt avant de tourner ses index accusateurs vers Bryn. Il est dans des fringues propres. Vous comprenez bien qu’aussi niais que vous soyiez, c’est pas compatible.
Saoirse l’ignora royalement et alla récupérer Bryn en riant.
-Ca va ?
-Ca va elle m'a juste surprise comme je suis un peu... chatouilleux? ne t'inquiéte pas !
Derrière Moira qui prenait un air indignée d’avoir été ignorée réapparu Caemgen.
-Aller, zou, à la douche ! La malédiction est en place, ça devrait garder le feu des bois endormi.
-Pendant que t’es pas là, décréta sa soeur, Bryn et moi on va trouver un nom à ton champignon de malheur. Pas vrai Bryn ?
Saoirse rit, envoyant un baiser dans la direction de Bryn avant de s'engouffrer dans la salle d’eau. Sur le sol brûlaient plusieurs bougies. Un ensemble de cercles ésotériques étaeint tracés avec du sel et des galets. Quittant ses fringues, iel les jeta dans la machine avec celles de Bryn que Caemgen avait déjà mises. Puis iel fit couler l’eau pour qu’elle soit chaude et s’engouffra dans la douche.
C’était chaud, c’était agréable… Et pour une fois depuis longtemps, le champignon ne petta pas littéralement un câble. Quand ce fut fini, iel ressortit et enfila les fringues de son frère…
Ses mains disparaissaient dans le pull et iel menaçait de marcher sur son propre pantalon chaque pas. Iel tenta de faire des ourlets mais tout restait trop grand. Soupirant, iel retourna dans le salon en marchant comme iel pouvait.
-Caemgen, t’aurais une ceinture ? Le pantalon tombe...
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Sam 11 Avr - 21:23
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Je sors de derrière le rideau pour ne pas avoir l’air plus ridicule que je ne l’étais déjà, et puis après tout Moira n’a pas l’air de me poursuivre. Non elle avait l’air… méthodique ? Elle argumente alors à la façon d’un chercheur expliquant ses hypothèses, le but calculé de son action.
« T’es pleine de terre, dit-elle en lae pointant du doigt avant de tourner ses index accusateurs vers Bryn. Il est dans des fringues propres. Vous comprenez bien qu’aussi niais que vous soyiez, c’est pas compatible. »
On est vraiment si niais que ça ? Peut-être, je voulais justement éviter que les membres de sa famille spécifiquement Moira qui avait l’air particulièrement taquine, ne surprenne une de ses scènes pour éviter de se faire charrier comme si on était deux âmes emmourachées incapables de se séparer pour juste aller prendre une douche. Mais en même temps avec cette histoire de terre et de linge propre elle a sapé tout mon courage de demande à Saoirse de se revoir. Mais iel l’ignore et vient me chercher en riant.
« Ça va ?
— Ça va elle m’a juste surprise comme je suis un peu… chatouilleux ? Ne t’inquiète pas ! »
Chatouilleux ET peureux ET timide, donc oui, quand quelqu’un que je connais à peine me surprend comme ça en me pinçant les cotes je fuis. Mais rien que le fait qu’iel vienne me récupérer en riant dessine un sourire beaucoup trop niais pour ce monde sur mon visage. Iel est adorable. HAAA. « Aller, zou, à la douche ! La malédiction est en place, ça devrait garder le feu des bois endormi.
«— Pendant que t’es pas là », décréta sa sœur, « Bryn et moi on va trouver un nom à ton champignon de malheur. Pas vrai Bryn ? » Caemgen était apparu et je me tourner lentement vers Moira lentement avant que mon cerveau ne soit interrompu par Saoirse qui m’envoie un baiser de loin. Évidement je bug et je rougis. Et évidemment, ça n’échappe pas à Moira « En colorimétrie, t’es presque plus une écrevisse qu’un renard en fait. Hmm. — Heu… Tu voulais parler des feux des bois ? — Moira laisse le tranquille. Tu vois bien qu’il a besoin de repos. — Maiiiis nooon regarde il parle des feux des bois, c’est juste Saoirse qui la casser en lui faisant un clin d’œil, mais il ne perd pas le fil le p’tit ! »
Maiiis elle est plus jeune que moi non ? Je ne dis rien, la laissant alimenter la conversation toute seule. Et puis je suis pas casser... Iel ma juste... Surpris. Ahem.
« Alors, assied toi Bryn, on doit parler nom. — D’accord… Mais feu des bois c’est très bien non ? » avant de m’assoir je me tourne vers elle, inquiet « C’est promis que le fauteuil ne mord pas ? — Je ne te garantis rien… — Moira … — Oui bon, ok, il ne mord pas. Alors, non, “feu des bois” ce n’est pas assez catchy. J’avais pensé à “Amazing luminous Galaxy mushrooms”, ou le “C’estquandmêmepaspratiquepourcebaigné” ? »
Je ris doucement face à ses propositions probablement volontairement farfelues. Sa famille est vraiment géniale… Haaa. Sois plus naturel avec eux. Ce sera mieux pour eux comme pour toi. Et puis franchement il n’y a pas a ce prendre la tête non ? Aller, parle feux des bois avec Moira, c’est une manière de faire connaissance.
« — Ce n’est pas un peu… long ? Peut-être quelque chose de plus métaphorique comme “Halo des lucioles”, ou “le chantre des sorcières” comme c’est un catalyseur, ça pourrait s’interpréter comme le champignon qui glorifie, chante les louanges de la magie comme un chantre ? … Non peut-être pas une bonne idée. - Hmmm y’a un début- -Caemgen, t’aurais une ceinture ? Le pantalon tombe… »
Saoirse est revenue et se noie littéralement dans la taille des vêtements. Je prends une grande inspiration pour ne pas rire, je serais très mal placé pour le charrier. Iel est plus chou a pataugeait dans des habits trop grands que moi dans mon style douteux de fringues. Je soupire.
« Saoiiiirse ! On a des propositions de surnom pour ton champi, tu veux choisiiir ? »
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-Saoiiiirse ! On a des propositions de surnom pour ton champi, tu veux choisiiir ?
Que… Quoi ? Oh. Bryn avait l’air d’avoir envie de rire à sa vision mais de s’en empêcher. Iel sourit.
-Vouip, j’ai ça. Je vais te la chercher.
-Merci. C’est quoi cette histoire de nom Moira ?
La gosse attrapa sa main et alla l'asseoir sur le canapé. Iel protesta sans comprendre puis sa soeur alla prendre la main de Bryn et le poussa à côté de Saoirse. M’enfin presque à côté puisqu’il lui tomba quand même bien dessus. Le rouquin s’excusa aussitôt et Saoirse soupira en regardant sa soeur.
-Ne t’en fais pas, c’est pas toi. C’est elle qui n’en fait souvent qu’à sa tête.
-Non, mais je vous explique. Déjà, c’est plus simple parce que comme ça vous êtes au même endroit quand je parle. Ensuite, vous pouvez être niais et collés l’um à l’autre sans que ça vous empêche de m’écouter. Moi je parle, je suis contente, vous vous crushez, vous êtes content. Vraiment, que du positif ! Du coup ! On a réflechis et moi j’ai proposé Amazing luminous Galaxy mushrooms et C’estquandmêmepaspratiquepourcebaigné.
Derrière elle, Caemgen réapparu et fronça les sourcils, observant les deux spectateurs pour savoir si la présentation de Moira posait problème puis constatant que non il haussa les épaules.
-Saoirse, j’ai ça.
-Ah, merci !
Iel se leva pour aller récupérer la ceinture, tenant le bah pour éviter de se retrouver cul nu. Iel passa la ceinture et la serra au dernier trou. Caemgen faisait bien dix centimètre de plus qu’iel et ça se ressentait, mais la ceinture lui allait quand même. Et c’était bien mieux ! Dorénavant, iel pouvait marcher avec pour seul risque de se casser la gueule à cause du pantalon trop long mais sans craindre d’être… Et bien comme dit précédemment, cul nu.
-Et du coup Bryn a proposé le Halo des lucioles et le chantre des sorcières après avoir dit que mes propositions étaient longues. Et il a raison, c’est vachement mieux. CEPENDANT ! Tu préfère quoi ? Oublie pas que je suis ta soeur et que quoi qu’il se passe tu devras me supporter jusqu’à la fin de ta vie.
Iel rit et une pensée lui traversa l’esprit. Ils n’avaient toujours pas mangé les chaussons ! Tout en parlant iel alla chercher le panier et disposa les viennoiserie sur la table basse avant d’aller chercher des tasses dans la cuisine. Tout en y allant, iel répondit.
-J’aime bien ceux de Bryn. Le chantre des lucioles pourrait être un bon compromis non ?
-Traître !
A travers l'appartement fusa un rire. Iel revint et posa la tasses à côté des viennoiseries, s’apprêtant à servir le chocolat quand Caemgen lui fit signe de s’asseoir et servi à sa place. Retournant à côté de Bryn, iel posa naturellement la tête sur son épaule.
-Si ça te dérange, dis le moi.
-Merde le chocolat est tiède. Je vais le faire réchauffer.
-Merci bro !
Iel frotta doucement sa joue sur la zone de Bryn qui lui servait d’oreiller et prit sa main dans la sienne. En face, Moira les regardait d’un air goguenard et attendrie et iel lui tira la langue. En guise de réponse, elle prit un chausson et mangea.
Depuis la cuisine,la voix de Caemgen s’éleva et les deux autres carraig le rejoignirent assez vite. Yeux fermez, Saoirse se laissait bercer. En plus d’être mignon, Bryn sentait bon.
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Brynjolf Néel
Premier de la classe
Sam 18 Avr - 0:38
Saoirse Carraig
Brynjolf Néel
「Sonate en forêt」
Saoirse n’a pas le temps de demander qu’est-ce que c’est que cette histoire de nom, que Moira l’avais trainé sur le canapé. Je vais pour gentiment le charrier, quand tout à coup Moira me jette aussi sur le canapé. Enfin non pas sur le canapé. Sur Saoirse directement. Je m’excuse immédiatement, jsuis pas bien lourd, mais j’espère ne pas lui avoir fait mal.
« — Ne t’en fais pas, c’est pas toi. C’est elle qui n’en fait souvent qu’à sa tête. »
Oh. Donc… ça, lae dérange pas ? Bon baaah dans ce cas…Je me blottis contre iel de façon plus confortable et décide de rester à côté. Ahnw. Je suis bien contre iel, j’espère qu’iel me le dira si je jamais je dérange… Moira commença alors à expliquer toujours avec une rigueur argumentative propre aux scientifiques, sous l’œil averti de Caemgen en arrière.
« Non, mais je vous explique. Déjà, c’est plus simple parce que comme ça vous êtes au même endroit quand je parle. Ensuite, vous pouvez être niais et collés l’um à l’autre sans que ça vous empêche de m’écouter. Moi je parle, je suis contente, vous vous crushez, vous êtes content. Vraiment, que du positif ! Du coup ! On a réflechis et moi j’ai proposé Amazing luminous Galaxy mushrooms et C’estquandmêmepaspratiquepourcebaigné. »
Caemgen proposa alors une ceinture à Saoirse qui se leva ce qui coupa les explications de Moira. Et me valut une expression un peu déçue. Meh, j’étais vers iel. M’enfin c’est vrai que c’est quand même mieux si iel peut éviter de perdre son pantalon quand même, genre simple question confort.
« — Et du coup Bryn a proposé le Halo des lucioles et le chantre des sorcières après avoir dit que mes propositions étaient longues. Et il a raison, c’est vachement mieux. CEPENDANT ! Tu préfères quoi ? Oublie pas que je suis ta soeur et que quoi qu’il se passe tu devras me supporter jusqu’à la fin de ta vie. »
Je me passe une main sur les yeux pendant qu’elle explique la suite, tout à coup j’ai trop honte de mes propositions, haaa. Je n’aurais pas dû participer, feu des bois c’était trèèès bien !
« -J’aime bien ceux de Bryn. Le chantre des lucioles pourrait être un bon compromis non ?
— Traître ! »
Oh. Finalement me suis encore monté le chou pour rien. Moira m’adresse une moue boudeuse avoir traité son adelphe de traitre, et je hausse les épaules, innocent mais un peu fier, d’un air de « C’est le jeu ma pauvre Lucette ! », mais sans sortir l’expression au risque de me taper la honte. Je suis ringard, je le sais. À sont retours Saoirse s’installe sur mon épaule et je lui fais signe qu’il n’y a pas de soucis, au contraire. Je lui fais des papouilles sur la tête, mais le fait d’être posé contre iel me donne vraiment envie de dormir. Parce que c’est aussi ça dont j’avais besoin, de repos. Mine de rien, ça m’avait fatigué tout ça, je ne sais pas si c’est la magie ou l’émotion, mais… Ils semblent super bien partis pour faire un gouter et mon corps pour faire la sieste. Et je ne me sens pas de dormir chez eux, je ne les connais pas non plus. Et puis jusqu’a maintenant j’ai réussie a discuté, mais… avec la fatigue ça va être pire… J’aimerais faire plus ample connaissance avec eux un jour ou ça ira mieux.
« Ha, heuu, je ne prendrais pas de tasse de chocolat chaud par contre, merci beaucoup quand même ! »
Moira me fit les gros yeux à ces mots et adopta une posture dramatique.
« Quoi ? Tu ne fais quand même pas de régime rassure moi ? Ou pire, t’aime pas le chocolat chaud ! — Non, non ne t’inquiète pas j’adore le chocolat chaud, c’est juste que… Je suis un peu chamboulé par tout ça, je vais peux être pas resté plus. »
Je sens des regards inquiets face à mon air penaud et me reprends immédiatement.
« Enfin, non, chamboulé, enfin si, un peu perturbée, mais ça va beaaauuucoup mieux grâce à vous tous, et merci beaucoup, mais je croie que j’ai besoin de rentré à la maison. »
Bon, Saoirse à quand même l’air inquiète, haa je ne sais pas comment rattraper le truc, je ne veux pas qu’iel se fasse de soucis.
« Est-ce que tu veux que Saoirse te raccompagne ? »
J’aillais répondre que ce n’était pas la peine, cependant Saoirse le fusille du regard avant de reprendre.
« Ne te sens pas obligé hein ! Je comprendrais que tu veuilles rentrer seul… »
Ha. Alors non c’est pas ça Saoirse, je ne voulais juste pas te déranger, mais si tu le formules comme ça c’est que ça ne dérange pas, je suppose, donc je peux peut-être abuser en essayant de profiter encore un peu de ta compagnie ? J’aimerais bien… Enfin je ne le dirais jamais comme ça bien sûr ! J’hésite un instant et lui réponds avec un sourire un peu plus rassurant.
« Si vraiment ça ne te pose pas de soucis, je veux bien qu’on fasse la moitié du chemin ensemble… On pourra discuter encore un peu comme ça. »
Iel… Semblait rougir un peu ? Ou c’est la lumière ? Non ça devait être la lumière, par contre son sourire c’est sur que c’est pas la lumière. Hanw. ARRÊTE DE CRAQUER M’ENFIN. « D’accord. — Merci, c’est gentil, désolé de te demander ça ! » Je me lève et récupère mes affaires, enfin, mon violoncelle, parce que les autres sont plus ou moins dans la machine « En tout cas… Merci beaucoup pour votre accueil. Ça m’a beaucoup aidé et puis vous êtes vraiment super gentil et… J’espère sincèrement vous revoir un de ces jours. »
On prend la route, ça faisait une bonne marche, mais le chemin forestier était agréable, surtout en sa présence. Cependant je n’ose pas ouvrir la conversation et regarde les alentours pour faire comme si j’étais juste attentif à l’environnement et pas trop timide pour parler.
« Au fait je… pardon d’avoir insisté pour te montrer les champignons. Je nous ai mis en danger, je n’aurais pas dû. J’espère que tu ne m’en veux pas trop… »
Avec beaucoup plus d’énergie tout à coup je me tourne vers ellui. Iel vas pas recommencer avec ça m’enfin, il est hors de question qu’iel culpabilise pour une faute qui ne vient nullement d’ellui…
« Mais… Mais enfin pourquoi tu t’excuses ? Je t’en veux pas du tout. Tu ne pouvais pas savoir, comme je te l’ai dit tout à l’heure c’était à moi d’être honnête… J’espère que tu ne prends pas mal le fait que je parte si tôt, j’aurais adoré passer plus de temps avec toi, mais c’est juste que j’ai besoin de retrouver un endroit où j’ai mes marques. »
Je soupire. C’est vrai que parler aux autres c’est difficile en temps normal, alors là… J’espère vraiment que ça l’aura rassuré parce que je ne veux vraiment pas qu’iel se sente mal à cause de ça… J’aimerais vraiment lui reparler dans de bonne condition et- OH, MAIS OUI. Il serait peut-être temps que je lui demande son numéro. Arf comment je formule ça… je trouve que ça fait toujours dragueur foireux de demander le numéro de quelqu’un je n’y arrive jamais. Hmm. Inspire, ai l’air naturelle.
« Oh ! Et je viens de penser, est-ce que tu serais d’accord pour me donner ton numéro ? Je n’ai pas mon portable ici, mais… Ce serait pour récupérer mes vêtements. » Mais quelle excuse à la con Brynjolf, tu n’as vraiment pas trouvé mieux ? Souffle… Soit honnête « et discuter. Si tu veux. Peut-être. »
Bien sûr, même si on continue à avancer je suis tendu comme un string sur ces derniers mots et ma démarche se fait raide. Iel tapote ses poches.
« Évidemment j’ai laissé l’enveloppe dans le panier… Je t’avais fait un mot avec mon numéro dessus, mais attends, j’ai un style, donne ton bras. » Je le lui tends pour qu’iel puisse écrire « Et oui pour les fringues. Et pour le premier message que je vais attendre avec impatience… »
Hiiii. Iel est adorable. Je ne sais pas quoi faire. Oskour. Heureusement iel ouvre les bras en signe de câlin et je le lui rends avec plaisir. Je fais toujours une bonne tête de plus de pose ma tête sur la sienne. Je face palm dans ma propre tête lorsque je me surprends à reconnaître l’odeur de son shampoing et à me dire qu’iel sens bon. Bon sang t’es pas possible quand tu crush… heu enfin, j’ai pas dit crush mais… HAAA. Je prends une petite mine quand le câlin se finit et regarde les alentours. Arf. Le mi-chemin. Je prends sa main doucement dans la mienne, d’un air timide.
« Je… Je te laisse là, c’est mi-chemin, mais… je t’envoie un message dès que je rentre et… Et… bisous d’au revoir ? » Si, tu crush — Bien sûr ! »
Sur ces mots, iel m’embrasse et je lui réponds avec autant de tendresse, et une légère tristesse lorsque nos lèvres se détachent une fois de plus. Je n’aime pas dire au revoir. Je lâche doucement sa main, prends une inspiration et recule en lui faisant un signe de la main.
« À bientôt, Saoirse, rentre bien ! »
Sur ce je me retourne avec un air rouge d’embarras ne sachant pas du tout comment dire au revoir et traîne sur le chemin d’un pas lent avec des regards en arrière. Je suis seul dans la maison en rentrant, mais revoir les meubles caractéristiques du chalet me fait chaud au cœur. C’est rassurant d’être chez soi. J’adore les Carraig, mais rester plus m’aurais mis mal à l’aise, j’aurais eu l’impression de m’inviter et puis… Il faut vraiment que je me repose. Mais en parlant de Carraig… Je file dans ma chambre et rentre le numéro de Saoirse dans mon téléphone. Je me laisse tomber sur mon lit et regarde l’écran vierge de la conversation. JE LUI ENVOIE QUOI ? « Ce maquillage t’allait vraiment très bien au fait… » NON TU RADOTES. « La prochaine fois promis je me ferais plus présentable que dans cette tenue, ha ha. » … pas mieux. « Salut c’est Bryn ! ^^ »
Envoyé.
UUUUUUUUUUUH POURQUOI J’AI ENVOYÉ ÇA. C’pas original et puis c’est quoi ce smiley ? Haaa… Ne te prends pas la tête. Au moins tu as son numéro et iel a ses fringues donc… Vous allez surement vous revoir !