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Discorde - FINI
Paulia Caldas
Messages : 51

Feuille de personnage
Age: 23
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Pouvoir: Magie blanche de soin et de résurection. Contrecoup du soins: entendre de plus en plus clairement les voix des morts errants voulant la vie. Contrecoup de la ressurection: être accompagnée du fantôme d'un mort décédé dans la même journée que celle de la réssurection.
Paulia Caldas
Camarade



Mer 17 Juin - 15:15

RP solo

”Je veux pas le blesser… Jamais. Mais c’est dur, je ne peux pas, je.. Alors je hurle et ça se passe mal. Comme toujours.”

Discorde

La salle de danse était vide et, à l’horloge, sonnait 22h. Paulia marchait le long du grand miroir, tirant le deuxième pan du rideau le dissimulant. Elle avait laissé les lumières éteintes, aussi ne perçait dans la salle que la lueur des extérieurs et la veilleuse qui projetaient discrètement des ombres grotesques et allongées. Dans un coin se trouvait le piano dormant bien sagement en attendant le cours du lendemain. A côté… A côté du piano, il y avait la Bête: un lecteur CD et USB, une petite table de mixage reliée aux enceintes des quatres coins de la pièce. Tout ce qui fallait pour mettre du son à s’en péter le cerveau.

Il était rare qu’ils viennent ici. A chaque fois, ça avait été pour une occasion spéciale et là… Ils s'étaient disputé. Fort. Très fort. Alors Paulia était venue ici, sans réfléchir, elle était allée directement au miroir pour le dégager de sa gangue de tissus et s’était changée au milieu de la pièce pour enfiler quelque chose d'adapté à la danse.

-Alors c’est comme ça que ça va se passer ? Je fais remonter des choses et, plutôt que de m’écouter tu te barre et tu me traîne derrière toi comme un chien en laisse ? En fait ma parole n’a aucune valeur. Je parle, je parle mais rien n’y fait et comme c’est toi le lien fort, je suis forcé de te suivre de partout. Quand je t’ai empêché de dormir pendant plusieurs mois, j’étais un enfoiré mais par contre que toi tu abuse de la relation ne pose de problème à personne…


Elle lui passa devant, allant à la barre pour s’échauffer et s'étirer convenablement avant de passer aux choses sérieuses. Elle essayait tant bien que mal de l’ignorer mais il ne s’arrêtait JAMAIS de parler quand il était en colère. Il parlait, parlait, parlait alors qu’elle elle avait juste envie d’hurler et de casser des choses. Elle voulait qu’il parte mais il ne pouvait pas s’éloigner trop loin… Ils avaient essayé mais ça ne marchait pas, il revenait toujours comme si un élastique invisible les unissait et se détendait automatiquement quand ils s’éloignaient trop l’un de l’autre.

-J’ai pas demandé à être la, je te signale !

-MOI NON PLUS !


Elle s’était tournée violemment vers lui et avait crié. Pourquoi c’était toujours lui le plus raisonnable, hein ? Pourquoi c’était toujours elle qui finissait par craquer et hurler ?

-J’ai jamais demandé  ce que tu sois là, à vivre avec quelqu’un qui me rappelle… Qui me ramène à…


L’expression de Lisianthus se décomposa en une moue de douleur à mesure qu’il avançait vers elle en flottant.

-Comment ose-tu…

-Tu es mort ! T’en a plus rien à foutre, c’est pas toi qui te tape le stress post traumatique ! Toi tu t’en moque des réminiscences, des douleurs, de la rééducation, des cauchemars !


-Pour autant, tu crois vraiment que je pense jamais à comment je suis mort ? Que je pense jamais à mes camarades à qui on a placé une balle à l’arrière de la tête après nous avoir drogué ? Que je ne sens pas la douleur, la rage et la panique de savoir que je suis le prochain ? Que je pense jamais à mon compagnon qu’ils ont tué à Chicago avant de me vendre aux brésiliens ? Alors oui c’est moins intense que pour toi. Oui, tout ceci ne m’appartient plus vraiment et j’ai été appelé à toi par un élan soudain de vie donc certes, ça reste moins éprouvant que pour toi mais merde. Arrête de penser que t’es la seule affectée dans le monde par la merde qui se passe dehors.

Elle s’était remise à s’échauffer, des larmes de rages coulant sur ses joues. Pourquoi ça avait commencé ? Ah oui. La liberté de mouvement et l’écoute. Le fait qu’il doive passer par elle pour communiquer avec les vivants et que souvent elle ignorait ses demandes. Mais… Mais…

-Je te demande quand même pas grand chose !


-C’est dingue quand même que, maintenant que je suis libre de ses usines de malheurs je ne puisse pas être libre de mes putains de mouvement à cause d’un fantôme… Tu fais chier ! Tu le sais ça ?! J’aimerais pouvoir faire ce que je veux sans t’avoir sur le dos, sans t’avoir en permanence avec moi. J’aimerais être JUSTE moi, vivre pour moi et moi seule.


Un instant, un silence figé s’installa. Pour n’importe qui d’autre la discussion se serait arrêtée là, ils se seraient séparés et c’en aurait été fini mais… Pour eux ça n’était pas faisable. Lisianthus inspira profondément, se retenant de craquer. Alors que l’émotion montait, la veilleuse grésilla. Paulia eu l’air penaude, réalisant soudainement tout ce qu’elle venait de dire et le regrettant aussitôt.

-Excuse-moi, je…

-Ta gueule. Ne me donne pas d’ordre, de un, de deux non, je ne t’excuse pas. Je fais chier, hein ? Tu veux savoir ce que je fais pour toi ? Je suis là chacune de tes crises. Je te prends dans mes bras quand tu t’agite dans ton sommeil pour te calmer, je te porte, te câline, t’embrasse pour que tu te sente mieux. Je fais tout ça. Je reconnais mes putains de torts, j’ai été un connard pendant longtemps et on a été voir quelqu’un pour ça sauf que… Au final, y’a que moi qui me casse le cul à appliquer ce que la psy a dit. Respecter les limites de l’autre, l’écouter… Je fais que ça, mais c’est absolument pas réciproque, et j’en peux plus.

Elle se tue, regardant ses pieds.

-Peut être qu’on devrait le faire.


-NON !

Son cri était désespéré. Elle savait parfaitement de quoi il voulait parler et ça lui était encore plus insupportable que sa présence permanente.

-Ecoute, on s’empoisonne la vie et la non-vie assez drastiquement, c’est peut être mieux.


Elle s’approcha doucement de lui, vidée de tout, pleurant d’autant plus. Sa respiration lui échappa et ouvrit les bras dans un geste hagard pour le recueillir en leur creux.

-Pitié, non… Je… Je veux pas, je pourrais pas je… Je suis désolée, je t’assure que j’essaie mais, mais je… Lisianthus pitié, je veux pas te congédier. Je veux pas te renvoyer aux limbes, je veux pas… Pitié reste… Je t’en supplie…


Il s’avança vers elle à son tours, se lovant au creux de ses bras et la veilleuse éclaira d’une lumière plus douce alors qu’il se mit lui aussi à pleurer.

-Je veux juste pas qu’ils sachent mes pouvoirs… C’est plus fort que moi, c’est… Moins ils en savent moins les usiniers en sauront… Quand tu me demande d’aller quelque part, je… Je suis tellement grisée par pouvoir aller où je veux, que… Que… Pardon, pardon… Mais pitié pars pas. Je t’en supplie pars pas…


Il la serra contre elle et elle se serra contre lui. Ils restèrent ainsi immobile, pleurant.

-Je veux pas partir tu sais. Mais tu rends pas les choses faciles.


-Je sais… Pardon…


-J’en veux pas de tes excuse. Je veux qu’on retourne voir la psy tout les deux et qu’on trouve des solutions. Hey… Je vais pas partir ce soir, ça va aller. On sait même pas si c’est possible de toute façon, donc calme… On ira voir notre docteure favorite dans la semaine pour en parler, tu vas faire des efforts pour m’écouter et on va trouver une solution. D’accord ?

Elle hocha doucement la tête puis enfouit son visage dans son cou.

-Je t’aime fort Paulia, mais des fois tu rends ça extrêmement difficile.


-Je vais faire des efforts. On… on trouvera des solutions...


Elle le sera d’autant plus fort et ils glissèrent tous deux par terre, en boule l’un contre l’autre. Elle tremblait et le fantôme la berçait.

-Comme touj… Paulia ?


A peine avait-elle touché le sol qu’elle s’était endormie. Les joues encore mouillées de larmes mais la respiration calmée, elle était allongée à même le lino. Lisianthus soupira en souriant, attendri. Puis, il se dégagea de l’étreinte.  

Il la réveillerait dans quelques heures.

En attendant… Il allait danser.

Paulia parle en #cc9966


Discorde - FINI Again10
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Saphirre Lacey
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Dim 30 Juil - 20:50
FINI



Discorde - FINI Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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