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Grognement et thérapie [PV Balzamina] - FINI
Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
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Mer 17 Juin - 19:27
Grognement et thérapie
Balzamina Dulac


“Consultation médicale”. C’était ce qui était écrit sur la date du jour sur son calendrier. Quelques jours auparavant, il avait constaté qu’il n’allait vraiment pas bien et il avait décidé dans la foulée que ça ne pouvait pas durer.

Prendre cette décision n’avait certes pas été facile, mais elle demeurait plus aisée que prévu. Après sa conversation avec Odette, Philophae avait officiellement démissionné de son travail de professeur pour une durée indéterminée. Puis, le lendemain, il s’était rendu dans l’aile des médic et avait demandé un rendez vous infirmier.

Oui, il ne fallait pas trop lui en demander non plus, il n’avait pas pu se résoudre à prendre directement un rendez-vous psy. Il voulait… Pas grand chose en vérité, mise à part ne pas y aller. Pourtant il allait bien falloir commencer quelque part ? Alors aller voir une infirmière était un début que Philo ne craignait pas trop.

Balzamina Dulac… Une “nouvelle” avec laquelle il n’avait jamais travaillé. Il avait volontairement demandé quelqu’un ne le connaissant pas, quelqu’un qui n’aurait pas d’aprioris sur lui ou bien sa famille.

Quand il était arrivé devant la porte du bureau de madame Dulac, il s’était arrêté un instant. La main prête à toquer à la porte il hésitait. Une fois dedans, qu’allait-il dire ? Bonjour, je viens vous voir car j’essaie d’être un échec un peu moins cuisant ?
Moyen comme première phrase. D’autant que même s’il décidait de vraiment parler, y arriverait-il ? Comment formuler la présence du gouffre ? L’acharnement de son frère à se détruire ? Tout ça, c’était coincé, indicible. Pire qu’indicible, effrayant. Il ne connaissait pas la personne et craignait son jugement. Elaine lui avait assuré que quoi qu’il lui dise elle se garderait bien de tirer des conclusions autres que médicales, et il le savait, mais malgré tout il n’était pas à l’aise avec l’idée d’avoir à se confronter à une inconnue et à lui même.

Il sentait que parler serait difficile, que cette séance entière serait difficile, que… Il avait baissé la main et avait commencé à faire demi-tour. C’était trop dur. C’était vraiment trop dur alors il choisissait la fuite, la queue entre les jambes.. C’était plus simple, moins…

Moins juste. Il avait besoins d’aide. Fermant les yeux il lâcha un long, très long grognement puis retourna rapidement à la porte et frappa tout aussi vite trois coups. Vite. Vite avant que son élan de bon sens ne retombe. Vite.


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Sam 20 Juin - 17:17
AAAAATCHOUM !

-Je te pose le paquet de mouchoir et la corbeille à côté. Tu repart quand tu veut et pose le bol dans l’évier.

Je me lave les mains et regarde la salle ou normalement les lits s’alignent pour accueillir les malades. Aujourd’hui ils sont plus que d’habitude et tous aligner sur une grande table. On ne les reconnais pas parce qu’il ont tous une serviette sur la tête et le nez dans l’eau chaude et les huiles essentiels. Forcément dans un endroit aussi petit et avec si peu de monde, les épidémies se répandent vites. Et heureusement elles se terminent vite ! Et puis un rhume c’est embettant mais pas grave. Je me refais une tisane au gingembre et au citron en voyant l’heure de mon rendez vous arrivé. Bon il y a peut de chance que ça me protège mais bon j’aurais essayer.

Etonnament, j'avait rendez vous avec l’un des adultes de l’école. C’est rare mais il a demandé à voir quelqu’un qui ne le connaissait pas. En effet, je sais que Mr Andreatus est un prof, -enfin était un prof- mais pas grand-chose de plus.

L’eau n’est pas encore chaude quand j’entends des bruits de pas dans le couloir. Il est vraiment ponctuel ! Mais personne ne toc à la porte et après un instant les pas s’éloigne. Ça devait être un autre élève enrhumé, il à dus voir que je ne suis plus disponible sur la porte et est aller vers un de mes collègues. Je verse l’eau et sursaute quand j’entend les pas revenir rapidement et la personne frappé à la hâte. Je pose ma tasse remplis à moitié sur mon bureau et ferme la porte qui mène aux lits de l’infirmerie. J’ouvre la porte et vois l’homme d’un certain age assez tendue. Je prend donc une attitude accueillante, lui sourit et :
« Bonjour Mr Andreatus, je vous en pris installez vous » Je lui indique le siège devant mon bureau et allant m’asseoir. « Vous vouliez me voir ? ».
En attendant sa réponse j’attrape un stylo et tire une feuilles vierge et écrit Philophae Andreatus en haut.


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Philophæ M. Andreatus
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Dim 21 Juin - 16:12
Grognement et thérapie
Balzamina Dulac

La personne qui venait de lui ouvrir était une jeune femme à l’air affable. Tout chez elle émanait la douceur et l’altruisme.

-Bonjour Mr Andreatus, je vous en pris installez vous.


Un siège, en face du bureau. Il y alla, regardant principalement le sol et s’assit, manquant de se cogner les genoux dans la table. Comme d’habitude le mobilier n’était pas adapté à sa taille et il dû s’y reprendre à plusieurs fois pour trouver une position à peu près confortable. A chaque tentative, son envie de disparaître augmentait et il se recroquevillait un peu plus. Les yeux fixé sur le sol, il tenta d’analyser ses émotions qui, bouillonnantes, l’empêchait de parler.

-Vous vouliez me voir ?


Il tapotait doucement sa cuisse de ses doigts, gardant le silence. Oui, il voulait la voir c’est pour ça qu’il avait prit rendez vous. Enfin pas elle particulièrement. Quelqu’un. En fait non, il ne voulait pas la voir. Il le devait, pour sa santé mentale, mais n’en avait aucune envie.
C’était ça qu’elle attendait comme réponse ? Probablement pas. Elle voulait les raisons de sa venues hein ? Alors pourquoi enrobait-elle ça dans une phrase vague et sans sens ? “Vous vouliez me voir” était la phrase des élèves en convocation, une sorte d’euphémisme pour dire: ce qui va suivre va probablement être désagréable.
Pourtant il était là pour ça. Il était venu de son plein gré, pour crever l'abcès psychologique grandissant dans ses pensées, il fallait jouer le jeu. Le problème étant qu’il ne voyait pas cette partie comme un jeu de coopération mais comme une compétition qu’il n’avait ni l’énergie de mener ni l’envie de perdre. Formulant des phrases dans sa tête, il tentait de répondre mais ça n’arrivait pas jusqu’à ses cordes vocales. Bloquées dans son cerveau, elles en faisaient le tours sans jamais prendre le bon chemin pour être exprimées et, plus il y pensait, plus il se balançait d’avant en arrière.

Pour tenter de répondre il avait dû plonger dans ses émotions, aller les chercher et les faire affleurer à la surface de sa réflexion de nouveau. Le processus était en lui même douloureux mais, n’arrivant pas à expliquer les choses, elles s’accumulaient. Chaque émotion qu’il allait chercher arrivait derrière les autres et s’ajoutait comme pression supplémentaire à la parole bloquée, fermée. Plus la pression était grande et moins l’expression semblait possible, à tel point que la respiration se brisa. Il tenta de la remettre en place avec un grognement mais ce dernier se brisa dans un sanglot. Il secoua la tête pour chasser les larmes qui lui montaient aux yeux mais elle furent plus rapide que sa volonté. Rageusement, il tentait de les essayer, toujours sans aucune parole. Ses mains calleuses de géant dansaient sur son visage pour arrêter le flot sans y parvenir, déformant ses traits aux delà des pleurs.

Puis, après un temps, sa résistance céda et il se plia en deux, posant son front sur ses genoux. Immobile, il laissa le chagrin couler sur ses jambes et au sol. Il n’était qu’un bloc, qu’une source agitée de sanglots.
Plus que tout, il était fatigué.

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Lun 22 Juin - 19:12
L'homme  à la machoire de chien  va s'assoir. Il semble à l'étroit dans la pièce et son stress ne fait qu'augmenter. Il ne répond pas, je me demande même si il à entendu ma question. Je remarque qu'il tapote sa cuisse perdu dans ses réflèxions. Elles n'ont pas l'aire agréables. Je réfléchit à une manière de la mettre à l'aise. Je repose mon stylo et éloigne la feuille, ça fait trop protocolaire.
Il ne semble pas vouloir répondre. Son problème semble clairement psychologique mais je décide de m'assurer que physiquement tout va bien. D'une part ça ne peut pas faire de mal et d'une autre ça lui permettra de s'habituer à la pièce et peut être de se rendre compte qu'il peut me faire confiance pour l'écouter.

-d'accord, vous avez mal quelques part ? De la fièvre peut être ? Le nez boucher ? Je me doute bien qu'il ne viens pas pour un rhume mais je suis un peu décontenancer.
De toute façon il n'a visiblement pas écouter ce que je lui ai dit. D'ailleurs je vois son corp qui se balance légèrement d'avant en arrière. Les preuves d'un stress immense se déssinaient sur son corp et son attitude. Il se balance de plus en plus et je sent que chercher quoi me dire lui fait ^resque mal physiquement.
Je garde une posture d'écoute tout en attrapant un verre et un bouteille sur le côté de mon bureau. Je ne veut pas me lever pour chercher autre chose, il n'a clairement pas besoin de trop de mouvement autour de lui. Je remplis le verre et me met près de lui. Je me dit que ça peut lui faire se sentir acceuillit et lui donner un objet à tripoter se qui l'aiderait à centrer un peu ses penser. A peine je commence à verser l'eau que je voit sa tête se baisser et j'entend un sanglot qu'il essaye de retenir.
-Vous pouvez pleurez sans problème ici.
Là non plus je ne croit pas qu'il m'est entendu tant il est en prise à son angoisse...

Puis son corp se plis et il ne peut plus arrêter ses larmes. Je prend un paquet de mouchoir, me lève pour me mettre à côté de lui . Je me met à hauteur de son visage et comme si je devais réconforter un enfant, je pause légèrement un main sur lui et lui dit :

-Dans mon bureau vous êtes en sécurité, vous pouvez pleurez et ne vous inquiétez pas, on à tout notre temps pour discuter.


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Mar 23 Juin - 16:39
Grognement et thérapie
Balzamina Dulac

Lorsque la main de la soignante entra en contact avec son épaule, il sursauta légèrement. L’espace d’un instant, toutes ses défenses se remirent en place et il se tourna avec un air dur vers l’infirmière il s’apprêtait à se tourner vers elle pour lui lancer un grognement mauvais quand elle prit la parole.

-Dans mon bureau vous êtes en sécurité, vous pouvez pleurez et ne vous inquiétez pas, on à tout notre temps pour discuter.


Son élan de dureté retomba aussitôt et les pleurs reprirent, plus calmes cependant. Il se tourna vers elle pour prendre un mouchoir et mettre hors de portée son épaule. Il essuya ses larmes et se moucha assez bruyamment, le regard fixé au sol. Il n’arrivait toujours pas à parler et savait pertinemment qu’il n’y arriverait pas. C’était trop difficile, la formulation était pas là, les mots étaient emmêlés… Ça ne marcherait pas. Pourtant il ne voulait pas être venu pour rien. Plus que tout, avoir l’impression d’être venu pour rester au point mort serait insupportable et un échec beaucoup trop cuisant. Mais il fallait communiquer, comprendre… Il fronça les sourcil, avançant son buste et, tendant la main vers le bureau, il attrapa la fiche qu’avait préparé Balzamina ainsi qu’un crayon.
Il était trop loin de la table.
Secouant la tête d’agacement, il saisit sa chaise et, par petits bonds, la rapprocha du meuble. Continuant son manège, il mis plusieurs dizaines de secondes à trouver la position dans laquelle il pourrait écrire. Si les mots sortaient pas par la gorge, peut être sortiraient-ils par la graphie.

Isolement

Non. Non c’était pas ça, ça ne marchait pas, c’était pas bon… Il ratura son premier mot rageusement, en grognant. C’était… C’était difficile. Quels mots mettre, dans quel ordre…

C’est difficile, je sais pas quel mot mettre dans quel ordre

Il ferma les yeux. Au pire quoi, c’était pas juste ? Oui, ca devait être juste pour ne pas être frustrant mais là, au delà de la justesse il fallait parler. Il n’était pas question de confort mais de soins. D’aller mieux sur le long terme, pas de se préserver sur l’instant… Et comme l’avait dit l’infirmière: il y avait le temps.

Je suis épuisé. Fatigue, tout le temps. Plus la force de faire les choses, de faire semblant. Jamais je ne suis à ma place, je suis toujours trimballé
pr
malme

J’ai aucun contrôle sur rien. J’essaie d’agir au mieux, de m’adapter mais ça marche pas. Je m’épuise à essayer mais…
Je marche, entre les futurs cadavres de ceux que j’aime. C’est pas un problème, le problème c’est que même avec eux vivants je suis décalé. Je les atteins pas. Ils vont mal
se délitent
pourrissent entre mes doigts. Je contrôle rien, j’ai plus rien. Je fais que me tromper, que réussir à rien. Je suis vide, y’a rien. Je me blesse en faisant ce que je suis censé faire, je ne suis personne.
J’ai pas d’
J’ai pas d’ident
Je sais pas qui je su


Il arrêta d’écrire, se remettant à pleurer. Doucement, il posa son crâne sur la table dans un sanglot, froissant la feuille dans sa main. Puis, comme douloureusement, il se redressa et tenta de lisser la feuille du plats des mains.

Mes ancrages sont morts ou en train de se tuer. Je suis incapable de faire ce qui me donnait une identité. Ceux qui m’entourent sont en sursis et je ne suis pas suffisamment vivant pour être quelqu’un. Je suis comme mort, rien n’est debout. Rien.

En écrivant ses derniers mots il avait commencé à se mordre la main libre, pour libérer un peu sa mâchoire qui s’était mise à claquer. Quand il tendit la feuille à la soignante, il se rendit compte que deux gouttes de sangs étaient tombées dessus et il relâcha sa prise, regardant sa main avec mépris et désespoir.

Il était là pour tenter d’aller mieux mais… Est ce qu’il pouvait aller mieux ?

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Mar 23 Juin - 21:23
Quand il tourne le regard vers moi, je perçoit toute la crainte et la douleur de Philophae. Puis il se remis à pleurer plus calmement, sans se retenir cette fois. Il fait un geste qui montre que ma main le dérange, je l'enlève donc soulager qu'il se laisse un peu aller. Mais la partie n'ai absolument pas plier, il ne parle toujours pas. Je reste entre mon siège et le bord du bureau. Je le voit qui s'avance vers la table. Je me dit qu'il reprend peut être ses esprit pour discuter. A ma surprise, il prend la feuille et le stylo et commence à écrire au lieu de parler. Je m'assoit et lit au fur à mesure de ses lignes.

"C’est difficile, je sais pas quel mot mettre dans quel ordre"

Quand je voit cette phrase j'ai envie de lui dire que ça n'a pas d'importance. On les remettra en ordre ensemble et qu'il y arrivera avec le temps. Mais il continue à écrire donc j'écoute (enfin lit) attentivement ce qu'il arrive à me dire.
La dureté de ses phrases me déstabilise. Son désespoir est si grand, par qu'elle bout prendre ce qu'il me dit ? Qu'est ce que je peut lui dire ? Surtout, je ne veut pas le blesser ou le braquer maintenant qu'il commence à s'exprimer.
Il raye frénétiquement se qu'il écrit et se remet à pleurer en cachant son visage

-Vous pouvez faire une pause, vous voulez qu'on commence à parler de ce que vous avez déjà écrit ?


Comme tout à l'heure j'ai l'impression qu'il n'entend même pas se que je lui dit. Et je comprend qu'il était trop occuper à se battre contre lui même quand je le voit finir d'écrire en se mordant la main. Une fois son paragraphe finit, il lâche enfin sa proie... heu sa main. Il y a des traces de sang sur la feuille. Je finit à peine ma lecture et me lève doucement mais avec détermination pour attraper de quoi nettoyer et bander sa main. Je pause tout sur le bureau et me met à coter de lui. Ce faisant, je lui dit :

-Vous n'allez peut être pas être d'accord, mais vous venez déjà de faire un grand pas en avant en venant me voir et en m'écrivant tous ça. Je peut prendre votre main pour la soigner ?


Il  n'a pas l'air de vouloir me laisser toucher ça main donc je decide de rester là et d'attendre qu'il se sente de me la tendre.

-J'ai l'impression qu'à se que vous me dites vous avez déjà besoin de repos, et de faire quelque chose pour vous. C'est important d'être là pour vos proche mais il ne faut pas le faire à vos dépend. Maintenant que vous avez fait le premier pas de venir chercher de l'aide, vous allez vous retrouvez et trouvez comment aller mieux. Vous pouvez m'expliquer un peut mieux se qui à déclencher tous ça ?


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Mer 24 Juin - 23:05
Grognement et thérapie
Balzamina Dulac

La jeune femme ne l’avait pas retouché depuis qu’il lui avait signifié qu’il ne le souhaitait pas. Très respectueuse, elle restait à sa hauteur et n’essayait pas de le forcer à parler. Elle respectait ses limites, son silence et cela lui permis de ne pas rester sur ses gardes. Le stress de l’instant en moins, il était capable de mettre son énergie dans ses émotions. Elles grignotaient son calme, ses pensées mais au moins il pouvait vraiment les prendre en compte. Il ne se sentait pas en sécurité mais il ne se sentait pas menacé par son extérieur immédiat, c’était déjà beaucoup.

-Vous n'allez peut être pas être d'accord, mais vous venez déjà de faire un grand pas en avant en venant me voir et en m'écrivant tous ça. Je peut prendre votre main pour la soigner ?

Un pas en avant ? Peut-être. En tout cas les choses avaient bougées, pas nécessairement de manière efficace mais c’était un début… Au coeur des larmes se dessina un sourire court et contrit. Il serra sa main contre lui en secouant légèrement la tête ; pas tout de suite. Plus tard mais pas tout de suite.


-J'ai l'impression qu'à ce que vous me dites vous avez déjà besoin de repos, et de faire quelque chose pour vous. C'est important d'être là pour vos proche mais il ne faut pas le faire à vos dépens. Maintenant que vous avez fait le premier pas de venir chercher de l'aide, vous allez vous retrouvez et trouvez comment aller mieux. Vous pouvez m'expliquer un peu mieux ce qui à déclencher tout ça ?


Il hocha doucement la tête retournant la feuille pour avoir la place d’y écrire. Les pleurs cessaient peu à peu mais, vestige du chagrin, sa mâchoire claquait violemment. Ses mains tremblaient elles aussi mais le fait d’écrire suffisait à les stabiliser. Alors il écrit.

J’avais prit deux élèves sous mon aile, l’um un peu plus que l’autre. Ceux sont elleux qui ont braqué les dortoirs. J’ai jamais connu pire trahison ou échec. J’ai échoué à voir qui iel était, j’ai échoué à l’encadrer. Mais j’arrive pas à ne pas me sentir coupable de lui avoir tourné le dos, je
C’est le seul élève à qui je sûr d’avoir au moins appris une chose. La seule suffisamment à l’ouest pour que j’ai l’impression de me voir à son âge. J’espérais être
j’avais l’impression
J’ai cru avoir réussis quelque chose et je me suis planté. Le conseil de discipline a été extrêmement difficile et j’ai été très dur avec eux.
Après j’ai été voir
Mon fr


Son visage se tendit alors qu’il refoulait du mieux possible les pleurs. C’était trop. Il ne pouvait pas en parler aujourd’hui.

J’ai pas envie d’en parler.

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Jeu 25 Juin - 18:47
Je pensait qu'il allait encore un fois ne pas me répondre trop pris dans ses pensée et dans son mouvement de recule quand j'ai voulu soigner sa main. Je suis donc soulagée de voir qu'il reprend la feuille pour écrire. Je lis par dessus son épaule. Les termes employés ainsi que ces larmes me montrent à quels point ils se sent trahi et coupable du fait que son travail auprès des jeunes n'ai pas aboutit. Je reconnais de réputation des élèves dont il parle, mais je ne les connais pas. Je cherche comment le rassurer et quoi lui répondre. Ce ne sont que des ados, ils ne se rendent surement pas compte. Je ne pense pas qu'il ai envie d'entendre ça. Et si lui, un professeur qui à l'habitude de ces jeunes, le prend aussi mal, c'est surement plus que des bêtises d'adolescents perdus.
Il fait un pause et quand je m’apprête à lui répondre, il ajoute qu'il ne veut en fait pas en parler et essaie de refouler ses larmes.
Bon j'ai réussit à le faire un peu parler et visiblement ça n'apaise pas son angoisse sur le moment. Je décide donc de parler de prise en charge. Se sentir entourer et voir que je vais l'aider à entreprendre un chemin vers le mieux va peut être lui permettre de partir d'ici plus serein.
Je me remet donc derrière mon  bureau (sa main va malheureusement attendre encore un peu)
- Je vois que cette histoire vous blesse profondément. Je pense que le mieux serrait que vous soyez suivie par un professionnel pour vous sentir mieux sur le long terme. Bien sur ma porte reste toujours ouverte mais un psychologue saurait mieux vous aidez. Ce que je peut faire, c'est vous donner une liste de contact et quand vous serrez d'accord on pourra même prendre rendez vous ensemble. C'est une étape qui peut être difficile mais vous avez déjà réussit à venir ici et à me dire pleins de choses donc je sait que vous pouvez le faire.
Et si vous avez un moment d'angoisse, vous savez qu'ici vous pouvez pleurez autant que vous voulez. Même sans rendez vous, vous prendrez juste le risque d'attendre un petit moment. Je peut même vous faire une tasse de thé pour papoter
(j'éssaie un train plus léger, qui sait, ça va le détendre). Et plus sérieusement, je suis aussi ici si vous vous blesser comme là à votre main. Vous allez devoir mettre de l'énergie pour aller mieux ça serrait dommage d'en gâcher pour une blessure qui régie mal.
J’espère qu'il ne prend pas ça comme une obligation de sa par à me laisser le soigner mais ça m'inquiète et je n'ai pas envie de le laisser partir comme ça.


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Ven 26 Juin - 13:55
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Elle venait de repasser de l’autre côté du bureau, mettant de la distance entre eux et Philophae se redressa. Il ne la regardait toujours pas mais son attention était portée sur elle. Les larmes étaient toujours présentes mais il respirait un peu mieux.

- Je vois que cette histoire vous blesse profondément. Je pense que le mieux serait que vous soyez suivie par un professionnel pour vous sentir mieux sur le long terme.


Il se raidit à la mention d’un thérapeute. Il avait redouté le moment où le sujet allait arriver et il avait eu raison: c’était désagréable. Ca sous-entendait qu’il était… Malade ?
Tu l’es, malade, pensat-il. Quoi que tu en dise pense, tu as besoins d’aide. Tu as des problèmes dans ta tête et… Et tu tourne pas rond. Ton esprit est déficient faut bien qu’il soit malade non ?
Ses pensées devenaient violente envers lui même alors il secoua la tête pour les chasser du mieux possible.

-Bien sur ma porte reste toujours ouverte mais un psychologue saurait mieux vous aider. Ce que je peux faire, c'est vous donner une liste de contact et quand vous serez d'accord on pourra même prendre rendez vous ensemble. C'est une étape qui peut être difficile mais vous avez déjà réussit à venir ici et à me dire pleins de choses donc je sais que vous pouvez le faire.
Et si vous avez un moment d'angoisse, vous savez qu'ici vous pouvez pleurez autant que vous voulez. Même sans rendez vous, vous prendrez juste le risque d'attendre un petit moment. Je peux même vous faire une tasse de thé pour papoter.


Philo lui offrit un léger sourire, légèrement ironique certes mais un sourire quand même. Elle était attachante et il était presque content d’être venu la voir. Non. Il était content d’être venu la voir, il était simplement trop malheureux pour le comprendre.

-Et plus sérieusement, je suis aussi ici si vous vous blesser comme là à votre main. Vous allez devoir mettre de l'énergie pour aller mieux ça serait dommage d'en gâcher pour une blessure qui régie mal.

Il grogna d’un air entendu et lui tendit sa main blessée à travers le bureau. Elle n’obtiendrais rien de plus aujourd’hui mais elle avait raison: il fallait soigner cette main. Alors il prendrait sur lui.
Les yeux fixés sur le bureau, il refusait d'observer le soin. Le toucher était une source d’information suffisante, il n’avait pas besoins de plus. Il lui faisait suffisamment confiance. Pas aveuglément, mais suffisamment.
Pour l’instant c’était le maximum qu’il puisse faire.

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Balzamina Dulac
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Dim 28 Juin - 18:42
Il grogna et me tendis la main. Il n'avait visiblement pas très envie. Je me muni donc de quoi la nettoyer et mettre un petit bandage, le tout le plus rapidement possible et en restant la plus douce possible dans mes mouvements. Pendant ce temps, je voit qu'il garde les yeux fixés sur le bureau et il ne réagit même pas quand je lui met du désinfectant. J’espère un peu qu'il réfléchit déjà à la possibilité de consulté un psy mais je me doute qu'il essaye surtout d'oublier que je manipule sa main alors qu'il n'en à pas trop envie.
Quand j'ai finit, j'ajoute.

-Voilà c'est tout bon, j’espère que ça ne vous à pas fait mal ? Vous pourrez enlever le bandage demain, c'est juste le temps que la cicatrisation commence. Et si vous voyez que ça s'infecte ou que ça vous fait mal repassez.
Je laisse un petit silence et ouvre un tiroir de mon bureau. J'en sort un exemplaire d'une liste de spécialiste dans différent domaine. Je fais une croix devant la catégorie "psychologue et psychiatre"
et reprend.
- Je vous laisse ce document, vous voulez me parler d'autre chose ? Ou vous avez des questions ? 


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Dim 26 Juil - 14:46
Grognement et thérapie
Balzamina Dulac
Ses mouvements étaient rapides et doux. Elle était extrêmement efficace et, bien que sentant la morsure du désinfectant, il ne bougea pas. Il était calme, immobile, comme fait de roc. Regardant obstinément ses pieds, il se concentrait sur autre chose. Enfermé dans son esprit pâteux, il se perdait dans des émotions confuses et des pensées désorganisées, insaisissables. Dans sa tête se trouvait une série de mouvement de combat sur lesquels il se concentra et qu’il repassait en boucle le temps de l’opération. Ils l’absorbaient, le dévoraient, le recouvrait. C’était agréable, en tout cas plus que le reste.
De l’extérieur, sa concentration ne transparaissait pas plus que ça. Il hochait simplement la tête, régulièrement, se berçant par le mouvement pour rester dans sa chorégraphie intérieure.

Quand il entendit sa voix il revint dans la moment présent. Il prêta une oreille distraite à ce qu’elle lui disait. Il secoua la tête pour toute réponse, le regard dans le vide. Il était… Loin.

Dans le coins du regard. Un document ? Il tourna la tête. Une liste sur laquelle l’infirmière cochait des catégories. C’était là Le moment donc, le moment où il faudrait parler de la suite.

-Je vous laisse ce document, vous voulez me parler d'autre chose ? Ou vous avez des questions ?


Il ouvrit la bouche et eut l’impression qu’il n’avait jamais parlé de sa vie avant. L’énergie demandée était énorme mais il voulait le dire, pas l’écrire. Sa voix était rauque et enrouée, un peu hésitante.

-Je repasserais pour prendre rendez vous avec…


Il pointa la liste du menton.

-Eux. Les appeler avec vous.


Il resta immobile et silencieux un instant encore puis se leva. Courbé, il donnait l’impression d’être un vieil arbre pliant sous son propre poids. Il regagna la porte en silence et sorti. Une fois dehors il avait mis les mains dans les poches et arpenta les couloirs jusqu’à son appartement.

Dans les fait il avait avancé mais il se sentait presque plus abattu qu’avant. Ca avait été incroyablement dur…

Il s’enferma dans la chambre, s’affala sur le lit et s'endormit comme une masse. Avec un peu de chance, le réveil serait plus clément.

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Grognement et thérapie [PV Balzamina] - FINI Philop20
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Balzamina Dulac
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Localisation : L'infirmerie

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Balzamina Dulac
Premier de la classe



Mar 4 Aoû - 18:46
Après avoir posez ma question, je continue à observer l’homme ne sachant pas comment il va réagir. Et pour être étonner, je le suis. Il ouvre la bouche !

-Je repasserais pour prendre rendez vous avec… Eux. Les appeler avec vous.

Sa voie est roque et hésitante mais je suis très heureuse de l’entendre enfin. En plus, il accepte de revenir pour qu’on prennent rendez vous chez un spécialiste. Je pourrait le laisser partir et lui souhaiter une bonne journée puis attendre son retour. Mais non, pour atteindre son accord, il a fallut des longues minutes de silence et de larmes. Je ne veut pas lui laisser la possibilité de changer d’avis. Je lui dis donc :

- Très bien, repasser vendredi prochain en début d’après midi. 14 heures ça vous vas ?

Il hoche la tête. Il a donc confirmé son engagement à revenir et il à en plus du temps pour se préparer. L’entretient arrive donc à sa fin. Je me lève pour le raccompagner à la porte.

- Passez une bonne fin de journée, surtout prenez du temps pour vous et pour vous reposez. Si vous voulez repasser n’hésitez pas. A vendredi prochain !

Une fois que la porte est fermé et que les bruits de pas se sont éloigné je souffle un grand coup. Ça n’a vraiment pas été facile ! Je voudrais déjà qu’il soit de retour, la semaine risque d’être longue. Je vérifie la salle d’attente : personne. J’ai donc un moment pour soufflé avant de finir ma journée. Je prend ma tasse de thé qui m’attend depuis l’arrivé de l’ancien prof.
Sur mes lèvres, je constate qu’il est froid. Combien de temps on est rester ? J’ouvre la porte de l’infirmerie pour voir où en sont les enrhumés. Il n’y a plus personne.
Je me décide donc à tout nettoyé rapidement pour aller faire mon jogging du soir le plus vite possible. J’ai grandement besoin de me vider la tête



Grognement et thérapie [PV Balzamina] - FINI Signa_10
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