Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Can we not talk about it ? [PV Ellie]
Mordred Arraw
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Dim 21 Juin - 22:19

Can we not talk about it ?

Can we not talk about it ? [PV Ellie] O4qc

Quoi de mieux pour les vacances que de passer une partie de son temps à participer à des travaux d’intérêts généraux ? Participer, comme si tu étais réellement volontaire pour aider à arranger des salles, nettoyer ceci, faire cela, aider quelqu’un… Bref, comme si l’altruisme te motivait à aider cette (ta) communauté au lieu de vaquer à tes occupations. Ce n’est pas le cas. Les TIG t’arrangent car ils comblent les trous dans ton emploi du temps, mais tu aurais aussi bien pu les combler autrement. En étudiant encore plus. En passant davantage au club. En essayant de sociabiliser. Cette dernière affirmation est un problème que tu fuis en trouvant du positif dans les TIG. Ils t’occupent et te donnent des excuses. Ce n’est pas bien, car c’est aussi le cas du reste de ton organisation. Il y a eu un début d’effort avec la mise en place de la colocation, mais ça reste un début. Pour la suite, tu as la théorie mais la pratique coince. Elle coince car l’envie n’y est pas, alors tu attends des occasions qui ne se présenteront peut-être jamais et ça t’arrange. La nature du problème serait différente, il y a longtemps que tu aurais agi pour améliorer la situation.

Tu préfères donc te concentrer sur autre chose, comme les produits qu’on t’a donné, les chiffons, le seau, le balai. La salle de musique a besoin d’un petit coup de ménage et tu vas probablement t’amuser comme un fou à rendre la pièce étincelante. C’est faux, évidemment, mais ça aura le mérite de te vider un peu la tête. Il n’y aura personne, la salle de musique dégage un calme appréciable avec ses instruments à disposition des élèves, et tu pourras en profiter en faisant un travail à peine pénible. Quoique. Si. Les vitres t’énervent déjà, tu vas y passer des heures. …Tu verras ça le moment venu, le reste de ta mission est plutôt positif, sans prise de tête. Tu profites de ce genre de temps pour réviser, ou exploiter des questions qui te viennent en tête aléatoirement. Avec de la musique dans les oreilles en plus, sortant de ta mémoire ou de ton portable, le temps passe très vite. Même quand tu mets des heures à être satisfait.

Ton optimisme relatif s’effondre lorsque tu approches de la porte et qu’un bruit parvient à tes oreilles. C’est pas vrai… Tu n’as pas le choix de nettoyer cette fichue salle maintenant, en plus. Et même si tu pouvais reporter, ça ne t’arrangerait pas du tout ! Ton après-midi était prévue ainsi, elle ne va pas changer parce qu’il y a quelqu’un. Tu avais prévu cette éventualité mais tu comptais beaucoup sur le pourcentage qui t’arrangeait. Celui indiquant que la salle serait vide. Tant pis. Tu soupires, toques deux coups sur la porte et entrent aussitôt, ne laissant même pas le temps de réagir à celle qui joue du violon. Tu lui fais ensuite un sourire désolé en allant poser tes affaires sur un meuble.

« Bonjour. Excuse-moi de te déranger, je ne pensais pas qu’il y aurait quelqu’un aujourd’hui. Je me suis porté volontaire pour cette salle et on m’a dit que ce serait vide. »

On te l’a imposé et on ne t’a rien précisé. Tu espères seulement que ta phrase l’encouragera à ne pas rester trop longtemps.

« C’était un joli morceau. Triste mais sympa. Il n’a pas l’air très abouti. D’où ça vient ? »

L’instrument est très beau. Tu arrêtes de la regarder pour te mettre au travail, commençant par la poussière. Le balai… Elle va gêner… Tu le passeras en dernier, comme à chaque fois, mais si elle pouvait ne plus être présente d'ici là...

« Tu vas continuer à jouer ? Je ne veux pas te virer, t’en fais pas. C’est juste pour savoir à quoi m’attendre puisque tu n’as pas trop l’air de savoir ce que tu joues. Tu es en train de l’apprendre ? Tu fais du violon depuis longtemps ? »
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Ellie Adler
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Ellie Adler
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Lun 22 Juin - 0:59





× Ellie Adler
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13h00 ღ salle de musique

Code © Hiyata
Can we not talk about it ?
C'est les vacances. Les tant attendues, les tant espérées, les tant acclamées. Autour d'Ellie, les gens prévoient des sortie, des soirées entre amis, des voyages, bref une vie sociale active.

Elle aussi, à déjà prévu tout un tas d'activité, principalement ne rien faire en particulier, composer, réviser et faire du volontariat à l'orphelinat. Si entre tout ça elle ne prend pas vraiment le temps de socialiser, comme certain auraient tendance à lui recommander.... Et bien ce ne sera pas vraiment un mal. Ces dernières semaines, elle avait passé plus de temps que nécessaire à être sociable pour un oui ou pour un non, ses batteries étaient à plat et il était devenu urgent de se recharger loin de toute population.

Quoi de mieux pour ce faire que de rester invisibles pendant quelques semaines ? Elliot avait appris à ne pas la chercher quand elle ne voulait pas être trouvée et les autres ne s’intéressaient pas assez pour essayer de le faire. Ellie allait être très souvent seule ses vacances et elle compte bien en tirer le maximum.


Ce matin la jeune femme s'est donc levé aux aurores pour profiter au mieux de ce jour où rien ni personne ne l'attend. Prendre son petit-déjeuner à son rythme sans avoir à se demander quel cours l'attend, quelle attitude adopter pour quels profs et quels élèves, avoir le luxe d'être simplement là sans expression particulière et ne penser à rien, observer le monde sans vraiment y réfléchir, c'est un plaisir que peu prenne le temps d’apprécier.
Pour le reste de la journée, une seule chose est au programme à base de la salle de musique et de son violon chéri, composer jusqu’à en perdre la sensation de ses doigts.

Elle s'était renseignée avant toute chose, pour s'assurer que personne ne viendrait la déranger elle avait choisi un jour où il n'y avait quasiment aucune fréquentation dans la salle. Bien sûr qu'elle était public, bien sûr que tout le monde pouvait y mettre les pieds n'importe quand, mais statistiquement ce jour était le jour le moins probable pour croiser quelqu'un dans la salle. C'était le jour parfait pour utiliser l'endroit avec la meilleure acoustique de l'Académie.

Enfin ça devait l'être.

Mais le destin avait décidé de s'acharner contre elle, et c'est avec une horreur sans nom qu'elle entendit des coups contre la porte en plein milieux d'un morceau qu'elle pensait dédier à sa famille. Elle n'eu pas le temps de réagir, de ranger son violon ou seulement même de bouger que la porte s'ouvrait déjà sur un jeune homme brun portant seau, balai et chiffon, l'air de vouloir être n'importe où ailleurs qu'ici en ce moment même.
Ça tombait bien elle aussi aurait préféré qu'il ne soit pas là.


"Bonjour. Excuse-moi de te déranger, je ne pensais pas qu’il y aurait quelqu’un aujourd’hui. Je me suis porté volontaire pour cette salle et on m’a dit que ce serait vide."


Il s'est porté volontaire pour nettoyer une salle poussiéreuse ? Vraiment ? Elle n'y crut qu'à moitié, quelle sorte de masochiste ferait ça ? Ellie baissa son violon et hocha la tête, mimant son sourire désolé.

"Ce n'est pas étonnant, je m'étais débrouillée pour venir un jour où il ne devait y  personne"




Toi y compris évidemment, mais ça ce n'était pas obligé d'être dit. Ellie n'était pas si asociale qu'elle allait simplement le jeter dehors tel un malpropre pour s'accaparer la salle...


« C’était un joli morceau. Triste mais sympa. Il n’a pas l’air très abouti. D’où ça vient ? »

Ah peut-être que si finalement, qui lui avait demander de poser des questions comme ça ? Est-ce qu'il savait seulement comment elle s'appelait pour se permettre ? Soudainement inconfortable, Ellie préféra poser son violon et ranger sa partition en cours dans son sac que lui répondre tout de suite. Il lui fallait une réponse qui ne le poussait pas à demander plus de détails. Par exemple...

"C'est un projet personnel, ce n'est rien de concret pour l'instant."

Ellie ponctua sa réponse d'un haussement d'épaule indifférent, l'air de dire que ça ne valait pas la peine de s'attarder dessus et de poser plus de questions sur le sujet. De toute façon, qui pose des questions sur un sujet personnel qui n'a pas l'air de vouloir être discuté ? Malheureusement, elle semblait était tombé sur un cas particulièrement curieux de savoir un peu trop de choses comme le prouva la suite de son intervention.


« Tu vas continuer à jouer ? Je ne veux pas te virer, t’en fais pas. C’est juste pour savoir à quoi m’attendre puisque tu n’as pas trop l’air de savoir ce que tu joues. Tu es en train de l’apprendre ? Tu fais du violon depuis longtemps ? »


Oh dear god. Est-ce que ça lui arrivait de ne pas poser de questions ? Ellie haussa un petit sourcil, un peu désarçonnée, mais se reprit vite en prenant place sur un tabouret pas loin, son violon sur les genoux. Autant s'occuper les mains en l'accordant, ça lui fera gagner un peu de temps. Par où commencer, comment répondre sans avoir l'air de totalement le couper court dans son inquisition, mais en même temps quand même un peu ? Vraiment elle n'avait plus aucune envie de jouer maintenant qu'il était là, mais s'il le faisait suffisamment vite elle pourrait peut-être reprendre après ? En attendant, elle répéterait des morceaux plus classiques, histoire de lui donner une occupation et une réponse valable.

Elle inspira légèrement avant de répondre, c'était délicat comme approche.

"Je vais répéter des morceaux que je maîtrise mieux, celui-là est... Difficile, même si je joue depuis toujours"




C'était peu dire, cette composition représentait trop de choses pour qu'elle le joue simplement, pour qu'elle l'écrive en un jour l'air de rien, en face d'un inconnu qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam qui posait trop de question en trop peu de temps pour son confort.


"Je m'appelle Ellie by the way "





Can we not talk about it ? [PV Ellie] Gikm
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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Mar 23 Juin - 14:21

Can we not talk about it ?

Can we not talk about it ? [PV Ellie] O4qc

Super, vous avez fait le même calcul chacun de votre côté, sans prendre en compte que quelqu’un d’autre pourrait faire pareil. Vous allez devoir faire avec, visiblement, puisqu’elle n’a pas l’air décidé à partir. Toi non plus, parce que tu n’as pas le choix. Tu avais tout de même un peu d’espoir qu’elle te laisse tranquille en la voyant poser son violon et ranger sa partition, mais il meurt bien vite lorsqu’elle s’assoit sur un tabouret pour accorder l’instrument. Dans tout ça, elle te répond que le morceau était un projet personnel, difficile, et qu’elle va répéter des morceaux qu’elle maîtrise mieux. Tant mieux, d’un côté mais… Ah ! Elle se présente. Te concernant, tu n’as pas oublié de le faire, tu attendais juste de voir si elle allait rester ou pas.

Tu lui réponds avec un sourire en apparence sincère, quand bien même l’ennui d’être tombé sur quelqu’un occupe une grande partie de tes pensées.

« Mordred. »

Elle t’embête mais tu te dis que ça pourrait être pire, et que de toute façon tu dois faire avec. Elle n’a pas l’air trop pénible ou envahissante, à voir si vous pouvez entamer une conversation le temps que tu fasses tes TIG. A voir si tu veux faire cet effort. A voir si tu peux te forcer, plutôt. Il ne te vient pas à l’esprit qu’elle pourrait, de son côté, te trouver pénible et envahissant et à vrai dire tu t’en fiches. Tu as des choses à faire, si ta présence ne lui plaît pas elle peut partir. L’extérieur du meuble étant dépoussiéré, tu l’ouvres et entreprends de le vider pour passer sur ses étagères.

« Tu disais que le morceau était difficile. Il y a une raison particulière à ça ? C’est la composition qui pose problème, le rendu ou l’inspiration ? D’ailleurs, tu t’inspires de quoi pour l’écrire ? Tu n’as pas peur de trop t’approcher d’une œuvre existante ? Remarque, ça peut ne pas être un problème car c’est aussi une façon de rendre hommage ou de se réapproprier quelque chose à sa façon. Tant que c’est assumé… Tu trouves pas ? D’ailleurs tu joues plutôt dans quel registre ? Qu’est-ce que tu veux exprimer en le jouant, au fait ? Rien de très enthousiasmant de ce que j’ai entendu. »

Bon… Tu n’as pas besoin de beaucoup te forcer pour poser des questions, c’est déjà ça. Il faudrait juste prendre conscience que la discussion est très très mal orientée et qu’elle n’arrange pas Ellie. Tu en es encore loin, plus occupé à sortir et déposer les objets dans l’ordre exact de leur emplacement dans le placard. Le problème aussi, c’est qu’elle t’a rendu curieux avec ce morceau. Il en faut peu.

« L’instrument est à toi ou à l’école ? Il est magnifique. »

Histoire de savoir si tu dois le compter dans les objets à ranger (en l’occurrence ici ça ne sera pas possible), ou pas.
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Ellie Adler
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Ellie Adler
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Mer 24 Juin - 16:08





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13h00 ღ salle de musique

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Can we not talk about it ?
 
En général, Ellie n'était pas quelqu'un de particulièrement asociale, au contraire, elle aimait parler aux gens, elle aimait les comprendre, les aider. Elle aimait discuter de tout et de rien, elle aimait s'intéresser a ce que les autres faisaient et, dans la limite de ce qu'elle considérait raisonnable, ne reniait pas un peu d'attention sur son propre travail.

Mais aujourd’hui, aujourd’hui ce n'était pas un jour pour lui parler. Encore moins in jour pour la bombarder de questions sur ses affaires personnelles sans même faire l'effort de la regarder. Il s'était détourné d'elle pour commencer son dépoussiérage et se faisant avait commencer a parler.

- Tu disais que le morceau était difficile. Il y a une raison particulière à ça ? C’est la composition qui pose problème, le rendu ou l’inspiration ? D’ailleurs, tu t’inspires de quoi pour l’écrire ? Tu n’as pas peur de trop t’approcher d’une œuvre existante ?


Ellie inspira un bon coup et lâcha un discret soupir de désespoir. Ce "Mordred", comme il s'était présenté, semblait manquer de quelques notions fondamentales de civilité ou plutôt même, elle se demandait s'il savait seulement lire une atmosphère et savoir quand se taire ? Très sincèrement, elle en doutait à en juger par la situation actuelle..

- Remarque, ça peut ne pas être un problème, car c’est aussi une façon de rendre hommage ou de se réapproprier quelque chose à sa façon. Tant que c’est assumé… Tu trouves pas ? D’ailleurs tu joues plutôt dans quel registre ?


Plus il parlait plus les sourcils d'Ellie grimpaient haut sur son front, jusqu'à être caché par sa frange désordonnée. Elle qui, à son arrivé, s'imaginait le décourager de continuer sur sa lancée en quelques mots. What a fool. Il ne faisait même pas semblant de s'arrêter pour lui donner un semblant de temps de réponse.

- Qu’est-ce que tu veux exprimer en le jouant, au fait ? Rien de très enthousiasmant de ce que j’ai entendu.

Tout aussi vite ses sourcils se froncèrent et une moue de pur agacement se dessina sur ses lèvres. Heureusement que Mordred avait le dos tourne, il aurait vu son visage exprimer une émotion très laide. La musicienne se reprit cependant très vite et réussi même à sourire tendrement quand il lui demanda d'où venait son violon. Ellie baissa les yeux sur son instrument et caressa amoureusement son bois vieilli, bien sûr qu'il était beau, c'était une œuvre d'art à lui tout seul. Elle déclara doucement.

- Il est à moi.


Elle n’avait pas envie de s'étaler sur le sujet, de toute façon, ce violon était trop de choses pour qu’elle le partage avec quelqu’un qui, de toute évidence n’était pas réellement intéressé par l’objet. Il fallait un passionné pour vraiment comprendre. La jeune femme releva les yeux sur lui et les plissa légèrement avant de se lancer.

- Mais dis moi tu en poses toujours autant des questions aux personnes que tu rencontres pour la première fois ? Est-ce qu'ils te répondent souvent ?

Sa curiosité était ma foi sincère, est-ce que tout le monde subissait la même chose quand il le rencontraient? Est-ce que certain s'y pliait, répondant a chacune d'entre elle ? Elle n'arrivait pas à se l'imaginer.

- C’est un peu présomptueux de ta part, je trouve, je n'arrive pas à croire que tu t'attends vraiment a une réponse de moi… I mean, je ne t'ai pas demander moi pourquoi tu es "volontairement" en train de dépoussiérer cette salle trop grande.

Pour bien mettre l'emphase sur le "volontairement" auquel elle ne croyait pas une seconde, elle dessina des guillemets dans l'air avec ses doigts.

- Et je ne le ferais pas, parce que j'ai de la discrétion et que si tu ne veux pas en parler, c'est ton problème. Tu aurais pu ne pas mentir dessus, mais ça… C'est un autre débat.


Elle était restée polie, mais dans sa voix son agacement se cachait à peine derrière le ton doucement passif-aggressif. Ellie savait qu'il avait menti. Elle le sentait, et elle détestait ça. Surtout quand ça concernait quelque chose d'aussi simple que le dépoussiérage d'une salle, qui avait besoin de mentir pour ça, qu'est-ce qu'on pouvait cacher a la place ? C'était tout aussi simple d'ignorer le mensonge et de faire comme si elle n'avait pas remarqué, mais ce n'étais décidément pas son genre, encore moins quand le menteur avait réussi à sérieusement l'agacer en moins de 5 minutes de présence. Un record.


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Mordred Arraw
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Mer 24 Juin - 18:42

Can we not talk about it ?

Can we not talk about it ? [PV Ellie] O4qc
Les réactions d’Ellie t’échappent totalement car tu ne la regardes pas. Tu devrais, c’est plus simple de faire la conversation en prêtant attention au non-verbal. Entendre les soupirs, voir les grimaces. Sauf que tu es trop pris dans tes questions et ta tâche, ta curiosité se fiche bien qu’Ellie apprécie ou non de se faire assommer. Tu redescends donc très vite sur terre quand elle ne donne qu’une réponse. Le violon est à elle. C’est tout. Déçu, tu tournes la tête vers elle pour essayer d’en tirer autre chose. Pas quatre mots alors que tu en attendais bien plus. Son expression, ses yeux plissés, ne te découragent pas. Ce sont de simples interrogations, en quoi ça dérange ?

Ses questions à elle te décontenancent. Tu en poses toujours autant, quand elles te viennent en tête. Ça n’arrive pas tous les jours, tout le temps, mais c’est assez récurrent. Que tu rencontres quelqu’un pour la première fois ou non ne change rien. Les gens répondent, parfois. C’est présomptueux ? Tu essaies de ne pas trahir ta surprise et le léger agacement apparu suite à cette critique, en te détournant d’elle pour continuer la poussière. Si tu poses des questions, ce n’est pas pour rien. Tu soupires quand elle remet en doute ton volontariat, prêt à sortir un nouveau mensonge pour renforcer le premier. La suite devrait t’en dissuader, son ton agacé, passif-agressif également. Tu as bien noté qu’elle critiquait tes questions trop nombreuses, ton manque de « discrétion ». C’est gonflé, elle est dans une salle d’accès libre. Tu retiens également qu’elle insiste beaucoup sur ton mensonge, et ça finit de t’agacer.

Pourtant, tu fais de ton mieux pour ne pas le montrer. Les étagères dépoussiérées, tu saisis un chiffon, verses du produit dessus afin de passer une seconde fois sur le meuble, pour le nettoyer cette fois-ci. Ce faisant, tu réfléchis à une réponse qui pourrait tourner le mensonge à ton avantage, et qui pourrait calmer son agacement. Bien sûr, arrêter de mentir est l’option la plus simple, mais tu ne l’envisages pas.

« Excuse-moi si je t’ai froissé avec toutes mes questions, ta musique m’a intéressé et j’ai beaucoup de mal à retenir ma curiosité. J’attendais des réponses mais rien ne t’y oblige. Évite peut-être de jouer dans un lieu public si tu ne veux pas que ça se reproduise. »

Tu ne pouvais pas ne pas le lui dire… Cette partie est tout à fait sincère. La suite l’est moins.

« Par contre, je ne mens pas. C’était plus simple de le présenter sous forme de volontariat afin de t’épargner tous les détails. Des questions ne m’auraient pas dérangé, dans la mesure où j’en pose moi-même. »

C’est vrai, sur le papier tu es volontaire. Harold t’a demandé de le présenter ainsi, et il le confirmera à ceux posant la question. Ce n’est donc pas un mensonge si on le regarde sous cet angle.

« Il n’y a pas non plus à débattre. Tu parles de discrétion, mais tes accusations en sont loin. Sans compter qu’un débat sur un sujet que tu ne connais pas, qui ne te concerne pas, est totalement déplacé. …Comme mes question précédemment, tu me diras. Sauf que ces dernières laissent de la place au retrait, je ne t’ai rien imposé si ce n’est l’écoute rapide. »

Tu as petit à petit délaissé ton travail pour lui répondre.

« Ne suppose pas que mon argumentaire devait défendre quoique ce soit, je t’explique juste mon point de vue sur la notion de débat, quand le sujet n’en vaut pas la peine car mal déterminé. »

Tu lui souris et reprends le ménage.

« Je peux au moins te demander ce que tu comptes jouer ?  »
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