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Gueule de vapeur et bois au cœur [PV Paulia] - FINI
Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
Premier de la classe



Mer 24 Juin - 23:54
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur


C’était… censé être juste une petite soirée non ?

Des gens, partout. Certains réunis sur le comptoir à bavarder, boire et rire, d’autres à danser entres les lumières, au milieu de la piste. On pouvait apercevoir quelques discrètes effusions de magie colorée çà et là, témoignant de performances artistiques de quelques danseurs. Les basses vibrer à un volume sonore que Brynjolf avait du mal à encaisser et qui lui donner l’impression que son cœur battait sur le même rythme que la musique.

Non. Cette soirée ne l’était pas, « petite », et elle n’avait jamais prétendu l’être.
Malheureusement, lorsque Thomas, un mage de foudre de sa promotion l’avait prévenue il avait la tête dans les nuages. Trop occuper à se demander comment il pourrait réviser son prochain rôle au club théâtre pour être plus à l’aise dans ton interprétation, il a hoché la tête à « tu viendras ? » et à « Y’aura du monde, tu es sur ? » sans comprendre qu’il s’engager dans LA soirée des verts. Une sorte d’introduction au bal, une semaine avant, où toute sa promo’ s’est réunie au Ruby’s Cube. Grandiose. Mais turbulent surtout.

Et bien qu’il ait réussi à rejoindre son groupe, le résultat restait laborieux. Brynjolf avait bien pris un ou deux verres pour tenter de se donner du courage, en vain, la piste de danse ce n’était pas pour lui. Jouer aux cartes avec un petit groupe de camarade avait été préférable pendant un temps, puis ses amis avaient enfin commandé des verres au bar. Et c’est là que la catastrophe commença.
Tandis que Thomas faisait une pause pour recharger son téléphone -uniquement par contact de ses mains sur l’embout métallique du chargeur- il eut une brillante idée.

« Oh. Mec. Ça te dirait un jour on essaie de faire des synergies avec nos pouvoirs ? Geeeenre, l’eau c’est conducteur doooonc…
— Heuuu, tu veux dire, utiliser l’eau et-et-et genre y’a de l’électricité qui circule dedans et… »

Et c’est un rire très nerveux de la part du nordique plus très sobre qui, lorsqu’on lui parle de son pouvoir incontrôlé associé a du 20 000 volt renverse évidemment son verre avec maladresse, et en chope un au pif dans la panique pour le…

« NONONONON PAS CE VERRE… Oh non… »

… boire sur le coup et avoir l’air naturel. Oui, mauvaise idée, en même temps la panique le rendait rarement brillant.
Ce qui était brillant en revanche c’était l’incroyaaaable couleur de cette boisson. Le nordique regarda le fond du verre d’un air improbablement fasciné.

« Woaw c’est je n’avais jamais vue cette teinte. Elle est… Elle est quoi d’ailleurs ? Et qu’est-ce que tu disais ? »

Le mage de foudre face palm ; le mal était fait.

« C’est pas grave. Tu sais Thomas je suis tellement heureux de t’avoir rencontré. Tu es quelqu’un de si généreux si gentil…

— Mais garde ça pour ta plante veeeerte bioluminescente et essaie plutôt de-… ah il m’écoute plus. Et il parle, il parle. Il ne s’arrêtera jamais. J’écoute plus tu sais.
— … C’est vrai je m’attendais pas du tout à ce que tu aies des joues presque aussi douces.
— T’as dit quoi là ? Oh non il est éclaté. Ambre ? Bryn à bue le verre de John avec sa drogue de merde dedans. Aide-moi à le ramener pitié il a déjà du mal à survivre quand il est sobre. »

La petite, ou plutôt grande tête d’Ambre et de ses cheveux ras apparut au comptoir et regarda d’un air dubitatif le verre de Brynjolf.

« C’était de la vaporeuse c’est ça ? … Non mais sérieux, THOMAS, YOU HAD ONE JOB.

— MAIS J’AI SURVEILLÉ SON VERRE A JOHN, IL AVAIT CAS ÊTRE LA.
— Je vous aime trooooooooooooop.
— PAS ASSEZ. Pour la surveillance. Obviously pas les je t'aime et cie. »

À vrai dire le rouquin n’avait pas les idées très claires sur ce qui se raconter et laisser son esprit vagabonder sur tout ce qui l’entourer pour en faire des interprétations bien plus oniriques. Une chose était sur par contre il aimait tout le monde. Et il le faisait bien savoir. En faite il se concentrait tellement là-dessus qu’il serait bien incapable de dire combien de temps ce temps se sont disputé les autres.

« On lui ramène, pas le choix.
— A quiiiii ? Ce n’est pas graaave de ne pas savoir parce que rencontrer des nouvelles personnes c’est trop choueeeette.
— Mais oui, mais oui, c’est bien. »

Et c’est ainsi que ses amis exaspérer l’emmenèrent vers de nouvelles aventures. De nouvelles aventures à 10 minutes de marche avec un immense rouquin maladroitement appuyé sur les épaules. De nouvelles aventures avec de longs cheveux frisés et qui aimerais probablement dormir et à qui ont toque à la porte bien trop tard dans la nuit.

« PAULIA. STEUPLAIT. »

La jeune femme ouvrit.

« Tu vois le roux sur nos épaules ? Il a pris de la vaporeuse par accident. Fortement doser. Et il avait bu. Et jamais consommer de drogue. Tu peux… T’en occuper s’il te plait ? »


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Paulia Caldas
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Pouvoir: Magie blanche de soin et de résurection. Contrecoup du soins: entendre de plus en plus clairement les voix des morts errants voulant la vie. Contrecoup de la ressurection: être accompagnée du fantôme d'un mort décédé dans la même journée que celle de la réssurection.
Paulia Caldas
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Jeu 25 Juin - 13:17

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Dormir avait toujours été compliqué. Paulia avait un drôle de rapport au sommeil, peinant bien souvent à le trouver et détestant en sortir, particulièrement brusquement. Il n’y avait rien de plus paniquant pour elle que d’être réveillée par un bourrin en train de frapper à la porte en panique.
Bien entendu, tout cela Lisianthus le savait. C’est pourquoi quand il avait vu la troupe de jeunes assez pressés transportant une sorte de loque rousse ralentir vers la porte, il avait abandonné sa partie d’échec et était retourné à l’intérieur en vitesse la réveiller plus doucement.

-Paulia…

Elle grincha. Il la secoua légèrement.

-Paulia, y’a des gosses qui viennent te vo…


Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que quelqu’un martelait la porte, entraînant un sursaut incontrôlé chez la jeune femme. Elle était soudain très réveillée.

-Lisianthus, il se passe quoi ?!


Il l’a prit dans ses bras pour la bercer.

-Rien de grave, rien de grave. Juste des gosses, je pense que c’est une histoire de commerce.


- PAULIA. STEUPLAIT. 


-Ou d’overdose ?


-Ils seraient allé direct à l’infirmerie, pas chez nous. Raaaah, ils font chier.


Elle grogna, mettant un oreiller sur sa tête pour étouffer les sons. Puis elle soupira, lâchant un vage “ils font chier putain” en attrapant son peignoir : elle allait pas non plus ouvrir la porte à poil. Quoi que, ils feraient peut être demi tours ? Mouaif, sans doute pas.

C’est donc la tête dans le cul, la chevelure sculptée par les oreillers et l’humeur massacrante qu’elle ouvrit sa porte. Dans le couloir, il y avait trois couillons dont un qui avait l’air défoncé. Les autres c’était Ambre et Thomas, deux… clients et amants. Qui n’étaient évidemment pas là pour ça, ce qui n’arangeait rien à son agacement.

-Tu vois le roux sur nos épaules ?


-Il est difficile à louper.


-Il a pris de la vaporeuse par accident. Fortement doser. Et il avait bu. Et jamais consommer de drogue. Tu peux… T’en occuper s’il te plait ? 


-C’aurait été trop beau que vous soyiez venu pour une nuit de sexe endiablé, évidemment. Démerdez vous, j’en veux pas de votre loque.

Elle allait refermer quand ambre passa le pied dans l’ouverture pour l’empêcher de le faire.

-S’il te plais… Je suis de service au bar ce soir et Thomas sait juste pas gérer…


Elle assassina Thomas du regard, lançant un appel au secours silencieux à Lisianthus.

-Chuis en pleine partie, c’est mort.


Elle afficha un air blasé, chopant le rouquin par le col pour le tirer à l’intérieur avec un peu de véhémence.

-Vous faites tous chier, aller joyeusement vous faire foutre.


Et elle claqua la porte au nez des deux autres et, pour ce que ça valait, de Lisianthus. Se passant la main sur le visage, elle avisa l’autre tâche qu’elle venait de récolter en sentant que ça allait être long. Alors quitte à ce que ça soit long… Le prenant par le bras, elle alla s'asseoir sur le canap avant d’aller se servir un rhum et de choper une carafe d’eau. Lui mettant la flotte entre les main, elle reprit d’une voix sèche.

-Bois. Tout ça, pouf, dans ton gosier et que ça saute.


Bon, l’avantage c’est que le gosse avait l’air au pays des bisounours. Fallait juste attendre qu’il redescende en lui filat à boire et à manger… Avec un peu de chance il finirait même par s’endormir et elle retournerait gentiment pioncer. Avec un peu de chance…Il venait de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui. Et de lui embrasser la joue.

-Lâche moi.


Il ne lâcha pas.

La nuit allait être si longue.  

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Gueule de vapeur et bois au cœur [PV Paulia] - FINI Again10
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Ven 26 Juin - 20:13
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur


Brynjolf regardait tour à tour les différents partis de la conversation avec une joie non dissimuler. Ils étaient tous genre, amoureux ? Trop coooool. Par contre la dimension du débat qui avait lieu entre les deux camps pour savoir qui se refiler le fardeau, ça, il ne le saisissait pas du tout. C’est donc avec surprise qu’il se retrouva tracter à l’intérieur de l’appartement, propulser sur le canapé avec un verre d’eau dans les mains. Il ne se formalisat même pas du fait d'avoir été refiler à une inconnue il était juste... heureux.

« Bois. Tout ça, pouf, dans ton gosier et que ça saute. »

Il n’en faut pas plus pour qu’il obéisse, repose le verre à côté de la carafe et qu’il ne lui fasse un câlin et un bisou sur la joue, éblouis par tant de bienveillance. À vrai dire, il était tellement défoncé qu’il ne l’avait même pas entendu lui demander de lui lâcher la grappe. Pourtant, Ô chance, il semble faire quelques connexions et capter qu’il est avec une personne qu’il ne connaît pas, dans un endroit qu’il ne connaît pas. Bravo, Brynjolf, tu auras le droit à une pièce en chocolat pour ces fines déductions.

« Mais au fait, comment tu t’appelles ? Merci de m’accueillir ! T’es qui ? Moi c’est Brynjolf ! Waaaaw t’as des cheveux superbes, tu te rends compte que si on fusionnait on serait Mérida, dans rebelle ?
- Je suis Paulia, mais là je suis surtout saoulé.
- Enchanté surtout saoulé. » Voyant enfin qu’elle avait l’air VRAIMENT saoulée, il se reprit « Enfin non Paulia. Mais c’était pour… »

Il hésite à expliquer sa blague. Mais on n’explique pas les blagues. Surtout quand elles sont aussi simples et juste pas drôles. Penaud, et toujours aussi amoureux de la vie il remplit le verre d’eau et lui tendis, avant de capter quelle avait elle aussi le sien. Zut. Le rouquin avait envie de faire des câlins aux gens, malheureusement la seule personne qui seraient peut-être pour était à des lieux d’ici. Giga double zut.

« Meh. »

Toujours aussi penaud il regarda son verre. Qui fit des bulles. Plein de bubules. Oh. LES BUBULLES SONT PROBABLEMENT LA SOLUTION.

« REGARDE PAULIA J’ARRIVE A FAIRE DES BULLES. Tu veux que je fasse pareil dans ton verre ? WAAAH HABITUELLEMENT J’Y ARRIVE PAS. Pardon. »

Brynjolf essaya de se reprendre. Pendant un instant. Mais deux secondes après il essaie de faire un petit poisson en eau qui plonge dans le verre et regarde cette prouesse avec les mêmes yeux qu’un enfant devant son cadeau de Noël. Mais sa voisine ne semblait pas partager son enthousiasme chronique, et ça, ça lui brisait le cœur. En miette. C’était désormais un homme dévaster. Et non il ne dramatiser jamais trop rapidement.
Il finit donc son verre prit un coussin dans ses bras et se tourna vers elle au lieu de faire n’importe quoi.

« Paulia ? Tu m’en veux ? J’ai fait quelque chose de mal ? »


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Paulia Caldas
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Paulia Caldas
Camarade



Dim 28 Juin - 17:27

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Il finit par la lâcher. Elle se détendit aussitôt, allant chercher à la cuisine de quoi manger. Sortant sa jarre de biscuit maison, elle alla la poser sur la table du salon. Elle était fatiguée… Pourquoi, mais pourquoi étaient-ils tous incapable de surveiller leurs verres ?

-Mais au fait, comment tu t’appelles ? Merci de m’accueillir ! T’es qui ? Moi c’est Brynjolf ! Waaaaw t’as des cheveux superbes, tu te rends compte que si on fusionnait on serait Mérida, dans rebelle ?


Collant, câlin et bavard. Par ailleurs, elle n’avait jamais vu Mérida, ni rebelle, par conséquent elle ne savait pas vraiment quoi répondre. Son prénom et quelque chose de dissuasif pour qu’il lui foute la paix serait un bon début.


- Je suis Paulia, mais là je suis surtout saoulé.


- Enchanté surtout saoulé.


Évidemment. Saleté de vap’. Elle leva les yeux aux ciel et, bien sûr ce fut à ce moment là que l’autre niais reconnecta deux neurone et compris qu’elle était vraiment agacé. Putain mais il pouvait pas regarder son verre d’eau plutôt que de s'intéresser à elle ?!

-Enfin non Paulia. Mais c’était pour… 


Aller, vas y, rame pour te rattraper. Il remplit le verre d’eau et le lui tendit, comme un cadeau sincère pour faire naître le lien.
Hey, au moins il essaie ! Comme quelqu’un shooté à la vaporeuse, mais il est plutôt touchant non ?
Non, il chiant. Et peut-être un peu touchant. Il est touchiant.

Elle prit son verre d’alcool à la main pour tenter de lui faire comprendre que là, tout de suite, elle ne carburait pas à l’eau. Il afficha une moue triste et Paulia se sentit un peu coupable. Elle se rassit dans le canapé, s’apprêtant à lui signaler qu’elle avait posé des gâteaux à manger quand il se mit à hurler, la faisant sursauter.

-REGARDE PAULIA J’ARRIVE A FAIRE DES BULLES. Tu veux que je fasse pareil dans ton verre ? WAAAH HABITUELLEMENT J’Y ARRIVE PAS. Pardon. 


Il faisait effectivement des bubulles dans son verre. C’était… Ouais, on aurait dit un enfant de trois ans. Clairement. Dans d’autres circonstances elle aurait trouvé ça drôle mais là elle était crevée…
Bon, pas le choix. Go café.
Elle ne répondit donc pas à la question de Brynjolf et alla mettre en route une cafetière. Il lui fallait un truc pour se réveiller mais pas trop non plus. Histoire de pouvoir retourner dormir à tout moment.

Bryn devint silencieux et elle se tourna vers lui pour vérifier que tout aille bien. Il faisait un câlin à un coussin, la mine penaude et elle soupira d’un air agadrie. Agacé et attendri.

-Paulia ? Tu m’en veux ? J’ai fait quelque chose de mal ? 


Oh non… Oh non, dear, fait pas cette tête de chien battu en disant ça ! S’il te plais… Trop tard. Paulia retourna vers lui, s’asseyant par terre à côté du sofa, la tête sur les coussins.

-C’est pas toi. Enfin si, mais c’est pas de ta faute. C’est juste que j’ai beaucoup de mal à dormir et que tes imbéciles de potes sont pas assez précautionneux. Du coup, ouais, t’es un peu chiant mais c’est pas de ta faute. Et puis t’as l’air gentils et en soit, vaut mieux que tu sois là qu’ailleurs, comme ça je peux être sûre que t’es en sécurité.


Elle tendit la main, attrapant la jarre de gâteaux et l’ouvrit.

-Tiens, mange. T’en a besoins.


- Merciiiiiiiii. Jsuis désolé. J'ai pas fait exprés.


Il s’allongea (ou plutôt s’écrasa) sur le canapé, de retrouvant la tête à l’envers.

-Pourquoi t'arrive pas a dormir ?


Ah. AHAHAHAHAHA ! De toutes les question possibles il fallait que ce soit celle-ci qui tombe hein ? Forcément ! Pourquoi fallait-il que les gens s'intéressent toujours à ce qu’il ne fallait pas, hein ? Prenant les manches de son peignoir, elle tira dessus pour cacher au mieux ses cicatrices.

-Je préfère ne pas en parler.


-T'es sur ? Ca fait du bien parfois de parler !


Oui, elle en était absolument certaine. Elle n’avait vraiment, vraiment pas envie de parler ni des voix des morts, ni de son impression de mourir à chaque fois qu’elle fermait les yeux, ni de la sédation forcée qu’elle avait pu subir par le passé.

-Je suis sure, je pense que t'as pas envie d'écouter ça non plus. Vraiment.


Personne n’a envie d’entendre ça, particulièrement pas un jeune mage. Elle lui sourit, tristement. Sa psy en savait déjà si peu, alors un mec qu’elle connaissait pas, qui était défoncé au plus haut point, il était hors de question qu’elle lui en parle. En plus, Lisianthus était en train de jouer aux échecs donc il n’y aurait personne pour gérer une crise au besoins. Changer de sujet paraissait donc impératif.

-Et toi ? Comment se fait-il que tu prenne de la vaporeuse par inadvertance ?


-Ooooh.... comme tu le sens, tu sais moi ça me dérange pas d'écouter les autres. Et pour la vap'...


Il se redressa, prenant soudainement une allure plus… Théâtrale. Mais oui ! Elle le connaissait, bien évidement ! Il était au club théâtre, elle l’avait déjà vu jouer !

-Je suis CONTENT que tu demande.


Elle sourit franchement cette fois-ci. Il était content… D’un autre côté, il était content de tout, c’était bien pour ça qu’il était là.

-En fait y'avait du monde et tout, et la, Thomas y me dit…


Il prit une attitude légèrement différente et théâtrale pour imiter Thomas ce qui déclencha un rire chez Paulia.

-"HÉ MAIS DIT MOI BRYN ON ESSAIERAIS PAS DE FAIRE UN COMBO ELECTRICITÉ EAU?" Et la je lui ai dit " MAIS ENFIN TOMAS- ET BLBLBLBL" me suis tromper de verre.


Que… C’était déjà fini ? Toute cette monté de tension pour finir sur un : et blblblbl ? Que ? Elle éclata de rire sans pouvoir s’arrêter. La fatigue n’aidant pas, elle fut prise d’une hilarité instopable. Se tenant le ventre, elle peinait à reprendre son souffle tant elle riait.

Certes, il était chiant. Mais bon sang, ce qu’il était drôle.

-T’es pas du genre doué hein ? FIle la carafe, je vais la remplir. Faut que tu boive.


Il avait l’air gentil, il faudrait donc en prendre soins autant que possible.

Paulia parle en #cc9966


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Sam 15 Aoû - 22:22
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur


« Non pas toi. Enfin si, mais c’est pas de ta faute. C’est juste que j’ai beaucoup de mal à dormir et que tes imbéciles de potes sont pas assez précautionneux. Du coup, ouais, t’es un peu chiant, mais c’est pas de ta faute. Et puis t’as l’air gentils et en soit, vaut mieux que tu sois là qu’ailleurs, comme ça je peux être sûre que t’es en sécurité. »

Brynjolf serra son coussin encore plus fort dans ses bras, des étoiles d’admirations pleins les yeux, bercer par des pensées telles que : « Oh, mon dieu, elle est trop gentille, j’ai trop de chance qu'elle accepte de m'aider en plus elle à l'air trop badass. Sa voix est supeeer jolie est-ce que je peux lui demander de tout répéter juste pour réentendre ? ». Heureusement pour lui, et pour elle, elle le coupa avant et lui tendit des gâteaux. Tout ce chaos fût vite aligné en un « MANGER. » plus clair et concis.

« Tiens, mange. T’en a besoins.
- Merciiiiiiiii. Jsuis désolé. J'ai pas fait exprès. »

Après tout, malgré sa gentillesse, Paulia semblait un peu embêter. Cependant bien que Brynjolf arriver à saisir légèrement le concept "d’être de trop", il ne l’assimiler pas suffisamment pour comprendre que la laisser se reposer était sans doute la solution. Non, lui faire la conversation semblait être une bien meilleure solution. Alors il s’installa en travers, la tête à l’envers, penchant au-delà de l’assise du canapé.

« Pourquoi t'arrive pas à dormir ? »

Premier sujet qui lui est venu à l’esprit. Après tout à ce stade il fonctionnait par mot-clef, et puis ça avait l’air de poser problème à Paulia alors… s’il pouvait aider ! Ça compenserait peut-être le fait qu’il ne comprenait absolument rien.

« Je préfère ne pas en parler.
-T'es sur ? Ca fait du bien parfois de parler ! »

Certes il n’était peut-être pas l’écoute la plus assidue ce soir, mais en soi, exprimer à voix haute ce qu’on ressent permet toujours de se soulager d’un certain poids. Un peu comme si… les mots étaient une espèce d’amas de lettres coincé dans la gorge et que les formuler permettait de faire un peu de place pour respirer !

« Je suis sure, je pense que t'as pas envie d'écouter ça non plus. Vraiment. »

Brynjolf la regarda d’un air triste. Ça avait vraiment l’air de lui peser… ça paraissait important de-

« Et toi ? Comment se fait-il que tu prennes de la vaporeuse par inadvertance ? »

Oh ça !

« Ooooh.... Comme tu le sens, tu sais moi ça me dérange pas d'écouter les autres. Et pour la vap'... »

Hop, il se retourna pour revoir le monde à l’endroit et se racla la gorge ; quitte à devoir raconter une histoire à une madame embêtée, autant le faire bien. Une longue histoire, très, très longue histoire.

« Je suis CONTENT que tu demandes. En fait y'avait du monde et tout, et la, Thomas y me dit… »

Malgré le fait d’être à l’ouest, imiter, l’intonation anormalement rapide de Thomas n’était pas compliquée. Surtout quand il s’agissait d’une activité quotidienne pour contrebalancer les moqueries de ce dernier.

« "HÉ, MAIS DIT MOI BRYN ON ESSAIERAIS PAS DE FAIRE UN COMBO ELECTRICITÉ EAU ?" Et là je lui ai dit " MAIS ENFIN TOMAS- ET BLBLBLBL" me suis tromper de verre. »

Brynjolf fut pris d’un instant d’intense réflexion mettant en parallèle les mages verts et les Pokémon dans leurs capacités avant que le rire clair de Paulia ne tinte dans la pièce, coupant court à ses réflexions. Le rouquin fut pris d’un immense sourire en la voyant aussi joyeuse.

« T’es pas du genre doué hein ? File la carafe, je vais la remplir. Faut que tu boive. »

Le rouquin haussa sobrement les épaules en lui donnant la dîte carafe.

« Un peu. Enfin ça dépend du point de vue ! Tu sais il y a vraiment un certain talent à acquérir dans le milieu de la maladresse pour en arriver à ce niveau-là. »

Peu nombreuses sont les personnes qui peuvent se targuer d’être aussi facilement impressionnables et aussi vite paniquer. En tant normal évidement, puis qu’à l’heure actuelle, une troupe itinérante de volatiles majorettes aurait pu débarquer qu’il n’aurait pas sourciller. Au contraire il les aurait sans doute salués pour leurs talents.

Mais oui. Maladroit il l’était. Et en parlé lui rappeler le domaine où il pataugeait le plus ; l’amMûR. Ouais. C’était si laborieux qu’il ne pouvait l’écrire que de cette façon dans sa tête. D’autant plus en ce moment, depuis qu’um certain mage verte revenait régulièrement dans ses pensées sans qu’il ne sache pour autant comment lui dire.

Paulia revint avec le combien Ô sacré pichet d’eau et Brynjolf ce permis de se servir pour boire son verre à la même vitesse qu’un gamin de 8 ans qui rentrerais de trois heures de vélo.

« Woh, merci beaucoup, pardon ça donne giga soif ce truc. »

Avec un peu plus de délicatesse, il se servit un nouveau verre qu’il ne but pas, trop occuper à se perdre à nouveau dans ses pensées, instillant un long silence au milieu de ses bavarderies. Comment inviter Saoirse au bal de promotion ? Il poussa un long soupir tellement sincère qu’il en format un cœur dans un mince filet d’eau sortant de son verre, sans même s’en rendre compte. Niveau niaiserie et romantisme, le rouquin était capable d’atteindre des sommets sans même en avoir conscience.
Pourtant il réussit à faire une connexion. Peut-être que Paulia avait de bons conseils ? Après tout elle avait l’air d’être si responsable et sûre d’elle !

« Paaaauliiiaaa ? »

Il s’étala à nouveau sur le canapé, toisant Paulia de ses yeux de cocker à l’envers.

« Je peux te demander des conseils ? Je suis sûr que tu - OH MON DIEU LE TABLEAU SUR TON MUR EST TROP BEAU JE L’AVAIS PAS VUE C'EST TOI QUI L'AS PEINT ?- que tu t’y connais trop en amour t’as l’air d’être une championne. »

À vrai dire, sous vaporeuse, le rouquin avait la même capacité de concentration qu’un labrador il ne c’était même pas rendu compte qu’il c’était lui-même coupé la parole avant de reprendre. Pour la suite en revanche il essaya de ce focus un peu plus sur la réalité que sur les sortes de guimauve que la vap’ faisait courir dans sa tête. Il prit une inspiration et souffla comme si la situation nécessitait vraiment d’en arriver à de telles extrémités.

« En fait voilà. Y’a une personne qui me plaît. Mais tu l’dit pas hein. Mais tu voiiiis y’a le bal qu’y arrive et je saiiiiis pas comment lui demander parce qu’iel est trop chou… En plus les gens fond toujours des trucs stylés pour ce genre de moment, mais c’est super compliquééé HAAA au secours ! »


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Paulia Caldas
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Paulia Caldas
Camarade



Mar 18 Aoû - 15:55

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Elle prit la carafe quand il lui la tendit et s’en alla vers l’évier pour la remplir.

-Un peu. Enfin ça dépend du point de vue ! Tu sais il y a vraiment un certain talent à acquérir dans le milieu de la maladresse pour en arriver à ce niveau-là.


Elle rit à sa remarque. Il avait de l’humour en tout cas ! A côté, la cafetière était enfin prête. Elle la récupéra de sa main libre et ramena le tout sur la table, remplissant son verre d’alcool désormais vide avec du café. Bryn quand à lui s’accrochait à son verre comme si sa vie en dépendait.

-Woh, merci beaucoup, pardon ça donne giga soif ce truc.

Ouais, la vaporeuse ça déssèche. Ca faisait longtemps qu’elle n’en avait pas prit… La dernière fois elle… Elle avait dit « je t’aime » à Lisianthus un nombre incaculable de fois. Ca avait été génant. Trop génant.
Son rapport avec le fantôme était… Particulier. Ils couchaient ensembles de manière plus ou moins régulière mais c’était… Tout. Enfin… Il prenait soin d’elle quand elle était au plus mal et elle voulait vraiment que leur relation se passe bien… Se passe au mieux. Elle s’en voulait d’être dépositaire de son indépendance sachant qu’elle était incapables de faire les choses correctement. Elle essayait, régulièrement, mais son égoïsme finissait par reprendre le dessus si souvent… Alors que lui passait la majeure partie de son temps à être arrangeant, à l’écoute… Il avait ses moment de tension aussi (leurs premières années de collaborations en attestaient) mais il faisait de son mieux. Peut-être pouvait-elle faire plus d’effort.

Perdue dans ses pensées elle mis un certain temps à se rendre compte que le silence s’était installé. Elle se tourna vers Bryn, s’apprêtant à reprendre la conversation quand elle constata qu’il était lui aussi happé par son esprit. Et que l’eau de son verre formait des coeur.
Ah. Lui aussi semblait prêt à dire je t’aime à n’importe qui.

-Paaaauliiiaaa ?


Oulà, les syllabes de son prénom étaient devenues très longues… C’était quoi la suite ? Il s’étalla sur le canapé et elle s’assit dans un fauteuil en face, le regardant avec un sourire bienveillant. « Aller petit gars. Dis moi tout. »

-Je peux te demander des conseils ? Je suis sûr que tu - OH MON DIEU LE TABLEAU SUR TON MUR EST TROP BEAU JE L’AVAIS PAS VUE C'EST TOI QUI L'AS PEINT ?- que tu t’y connais trop en amour t’as l’air d’être une championne.


Son soudain cri l’avait fait sursauté, à tel point qu’elle ne compris pas tout de suite la fin de sa phrase. Une… Une championne en amour ? La dernière fois que quelqu’un lui avait proposer de se mettre en couple avec elle, elle avait rit. La fois d’avant elle avait demandé « pourquoi ?». En vérité jamais personne n’avait vraiment réussis à se faire une place dans son coeur, un petit endroit où elle aurait soudainement eu envie de les garder. Elle n’avait pas envie de s’encombrer de relations et au-delà de ça elle ne tombait pas vraiment amoureuse… Même quand elle couchait avec des gens, la différence entre sexe et amour était très présente.
Même avec Lisiant…. Même avec Lisiantus ? Bah oui. Evidement que oui, bien sûr. Bien sûr.

Tout ça pour dire que niveau championne de l’amour, on repasserait. Mais bon, en parler semblait lui demander des efforts que seule la vap’ rendait suffisant, alors bon, autant essayer.

-En fait voilà. Y’a une personne qui me plaît. Mais tu l’dit pas hein. Mais tu voiiiis y’a le bal qu’y arrive et je saiiiiis pas comment lui demander parce qu’iel est trop chou… En plus les gens font toujours des trucs stylés pour ce genre de moment, mais c’est super compliquééé HAAA au secours !


Ah ouais, ce genre d’amour ultra niais et adolescent ? C’était à des kilomètres de ce qu’elle connaissait. Déjà parce qu’elle couchait avec des gens qu’elle connaissait peu et rarement sobre. Sauf avec Lisian…
C’était pas le sujet.
Ensuite parce que souvent, son flirt était… Pataud et maladroit, et seule son absence totale de timidité à ce sujet faisaient que ça marchait. Avait-elle déjà eu de la pudeur sur le sujet ? Jama… Si. Avec Lisiantus. Il faut dire que commencer à sexualiser la personne avec laquelle vous vivez au quotidien, ça peut être délicat. Mais à part là, jamais.
Enfin parce que… Elle n’aurait probablement pas invité quelqu’un qui lui plaisait par peur que ça devienne un peu trop officiel. Elle y allait avec Balzamina, c’était une collègue, c’était très bien comme ça. Pas à s’encombrer de lien passés, de parties de jambes en l’air plus ou moins réussies…

Elle haussa les épaules.

-Je sais pas trop. Tu pourrais exactement lui dire ça non ? Ou…


Rah, mais parler de sentiments c’était trop compliqué ! Elle songea un instant à prendre de la vaporeuse qui aurait eu l’amabilité de rendre cette conversation plus accessible mais… Et bien c’était contre productif avec l’exacte raison pour laquelle Brynjolf était là. Donc non.

Elle se pinça les ailes du nez et plissa les yeux d’un air très concentré. Elle finit néamois par abandonner l’idée d’aider le rouquin, constatant qu’elle en était bien incapable. Elle lui mis une main sur lépaule avec une moue désolée.

-Honnêtement Bryn, je suis pas une championne en amour. Les relations et moi, c’est compliqué… Après t’as l’air d’être un gars adorable je suis certaine que tu va voir n’importe qui avec ta charmate bouille et le tours est joué. Au pire, envoie lui un message maintenant. La vap’, ça donne du courage en amour. Enfin des fois, ça fait faire des conneries aussi mais voilà…


Elle avait dit septs fois à Lisiantus qu’elle l’aimait quand même. Le pauvre n’avait pas su où se mettre… Il avait sourit et avait refusé qu’elle l’embrasse en lui disant qu’elle le regretterait probablement le lendemain. Il avait eu raison.

Un instant, le souvenir du fantôme l’aidant à aller se mettre au lit la fit sourire, presqu’un peu niaisement. Leur relation n’était pas parfaite mais elle s’améliorait au fur et à mesure, évoluant pour le mieux. Elle aurait tant aimé qu’il ait un corps, peut être que si il avait été indépendant d’elle les choses auraient été différentes.
Cuisiner avec lui aurait été un vrai plaisir par exemple. Ou mieux, qu’il cuisine pour elle ! Ou cuisiner pour lui tout en racontant des annecdotes qu’il ne saurait pas sur sa journée car ils ne l’auraient pas passée en permanence ensemble… Pendant un instant elle eu envie de le prendre dans ses bras et de le serrer aussi fort qu’il était important pour el…

Wait. Nope. Elle se tourna vers Bryn avec un sourire un peu forcé.

-En bref, écoute toi et fonce ! Ca va bien se passer !


Les deux pouces en l’air. L’air par-fai-te-ment naturel. Voilà. Splendide.  

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Gueule de vapeur et bois au cœur [PV Paulia] - FINI Again10
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Sam 29 Aoû - 13:05
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur


« Je sais pas trop. Tu pourrais exactement lui dire ça non ? Ou… »

Lui dire quoi ? Brynjolf plissa les yeux pour comprendre, il avait trop parlé et les informations se mélangeaient. Concentration…

Oh ! Qu’iel lui plaisait et qu’il ne savait pas comment l’inviter au bal et lui dire ? Ça ne suivait pas trop ses projet ça, il était déjà à la limite de la syncope quand il essayait laborieusement de flirter, alors ce qui tenait des déclarations… Quoique peut-être que en écrivant… La surveillante posa une main sur son épaule, le sortant de ses pensées.

« Honnêtement Bryn, je suis pas une championne en amour. Les relations et moi, c’est compliqué… »

Pourtant elle avait l’air si sûre d’elle… hmm. Peut-être qu’il faudrait l’aider à prendre conscience de cette assurance ? Quoique, il avait peut-être encore mal interprété les choses ?
D’ailleurs, c’est vrai, depuis tout à l’heure il ne faisait que parler, demander de l’aide, mais peut-être qu’il serait bien plus enrichissant d’essayer de faire aller cette conversation dans les deux sens pour l’aider elle aussi, puisque les choses sont compliquées.

« Après t’as l’air d’être un gars adorable je suis certaine que tu vas voir n’importe qui avec ta charmante bouille et le tour est joué. Au pire, envoie-lui un message maintenant. La vap’, ça donne du courage en amour. Enfin des fois, ça fait faire des conneries aussi, mais voilà… »

Le rouquin portant ses mains à ses joues d’un air attendris et gêné, ne sachant pas comment prendre le compliment. Si bien que deux détails importants faillirent lui échapper : l’idée d’envoyer un message, et le sourire niais de sa vis-à-vis pendant un instant de divagation. Tiens tiens tiens. Inspecteur Brynjolf au rapport, détection de comportement de championne en amour.

« En bref, écoute-toi et fonce ! Ça va bien se passer ! »

Lorsqu’elle leva les pouces en l’air, le renard rit doucement face à son grand sourire. D’un parce qu’elle était vraiment sympa, drôle et de bon conseil. De deux parce que cette attitude étrange faisait écho à celle qu’elle avait durant ses précédentes rêveries. Enfin non, pas écho, justement. C’est comme si elle avait déterré un petit truc mignon dans son jardin et qu’elle venait de mettre un coup de pelle dessus pour le renfoncer dans la terre et partir en courant.

Flottant dans la brume de l’hésitation, Brynjolf dégaina son portable pour suivre les sages conseils de son hôte. Allongé sur le dos, les bras tendus au-dessus de lui, l’appareil en main, il commença à taper. Qu’est-ce qu’il voulait dire à Saoirse… « Saluuuut, tu sais y’a un bal de promotion bientôt et… ». Effacé. Trop direct.

« Est-ce que tu aimes le film Dragon ? Non parce qu’en vrai le messa- » hors sujet, il divague encore. Le but c’est d’inviter Saoirse, pas de lui tenir la jambe.
« Tu sais l’amour c’est quand même super beau. Je pense que l’important dans la vie c’est… » Non plus. Trop défoncé.
Brynjolf fronça les sourcils en regardant son cellulaire. Bon on va commencer par dire bonjour.
Malheureusement, en écrivant un message de salutation cordiale, le téléphone lui échappa et tomba directement sur la face avec une tentative de rattrapage qui transmit une sorte de bonjour/keysmash à Saoirse. Abandon de la mission, ses nerfs étaient trop dans le coaltar pour tenir un téléphone.

Il passa une main sur son visage en voyant le résultat des courses en ramassant l’appareil. Bon. Bon, bon, bon. Avec une moue dubitative, il décida de faire comme si de rien n’étais et de poser le téléphone sur la table basse comme si c’était une bombe, plutôt que d’envoyer un sms d’explication. C'est pas grave. C'est la vie. Iel ne se rendrait compte de riiiiiiien s’il faisait comme si de rien n'était.

« Bon… Beh j’espère que quand tu voulais dire lui envoyer un message, "Salut, tu vsjdfxx" compter parmi les possibilités. »

La sage décision implicite de laisser le téléphone en paix une petite dizaine de minutes fut prise à ce moment précis. Ce n’était pas plus mal. Il ne savait pas quoi dire à Saoirse sans passer pour un gros boulet, même si c’était déjà fait. Et puis surtout ça lui permettrait de parloter un peu avec Paulia.
Il se redressa donc, un immense sourire aux lèvres, ayant miraculeusement déjà oublié l'incident à cause de la vap'.

« Dit Paulia j’ai encore une grande question ! »

Toujours avachi sur le canapé, il appuya sa tête dans sa main d’un air ingénue.

« C’est qui qui te faisait sourire comme ça tout à l’heure quand tu étais dans la luuune ? »
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Paulia Caldas
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Mer 2 Sep - 11:29

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Le rouquin s’était donc attelé à la rédaction d’un message sur son conseil. Les bras levés au dessus de la tête il regardait son écran avec un air dubitatif et indécis, semblant écrire et effacer à plusieurs reprises.
Bon. Avec un peu de chance ça allait l’occuper suffisament pour qu’il oublie son attitude de plus tôt. Elle détourna donc le regard, se concentrant sur sa tasse de café en goûtant au silence avec plaisir. I s’était enfin tû… Quel bonheur.

Il y eu soudain un movement brusque et un bruit de chute d’objet étouffé. Elle se tourna vers son hôte qui, le bras tendu, semblait avoir rattrapé son téléphone au dernier moment. Belle performance vu son état !

-Bon… Beh j’espère que quand tu voulais dire lui envoyer un message, "Salut, tu vsjdfxx" comptait parmi les possibilités. 


Elle rit doucement en secouant la tête. Il était ridicule, c’était mignon et drôle. C’était drôle de voir ce genre d’amour si innocent… Dans sa vie, l’amour avait toujours été tragique. Enfin jusqu’à présent. Les camps ne sont pas vraiment le terreaux pour des relations stables et épanouïes. D’autant plus qu’elle avait toujours plus été entourée de cadavre qu’autre choses alors bon… Ou de presques cadavres.
Voir Bryn aussi empoté, aussi indécis sur une chose si douce était rassurant. Leoska était un endroit suffisament sécure pour que ce genre de préoccupations soient au centre, sans autres pensées que celles d’être un élève. La traversée avait été difficile mais l’arrivée en valait la peine.

- Dit Paulia j’ai encore une grande question ! 


Oulà. Pourquoi est ce qu’elle le senais pas cette histoire ? Ca sentais pas bon cette affaire… Ca sentais même l’arnaque… De son sourire à son attitude générale elle sentait venir les problèmes et les questions indiscrètes.

- C’est qui qui te faisait sourire comme ça tout à l’heure quand tu étais dans la luuune ? 


Silence. Rougissement. Elle attrapa ses cheveux pour se planquer derrière sirotant son café. Absolument personne ! Et puis c’était trop long a expliquer, non ?

D’un autre côté…

D’un autre côté il avait l’air adorable. Il était défoncé, il s’en souviendrais pas le lendemain et puis… Et puis les deux seules personnes auxquelles elle parlait de ce qu’elle avait sur le coeur c’était Lisianthus et sa psy. Ca vallait le coup de faire une entorse à tout ça non ?

-C’est un peu long à expliquer et j’ai besoins que tu t’abstienne de poser certaines questions… Y’a quelqu’un qu’est toujours avec moi. Enfin là, il est dans le couloir en train de jouer aux échec mais on est h24 ensembles. C’est…


Comliqué à expliquer. Pour bien faire comprendre les enjeux de leur relation il fallait préciser qu’elle seule pouvait le voir et le toucher sauf qu’il risquait de la prendre pour quelqu’un de frapadingue. Sauf si elle lui disait que c’était un fantôme, mais ca amènerait ecessairement des questions auxquelles elle n’avait pas envie de répondre. Mais que c’était compliqué !

Elle se massa les tempes un instant et soupira.

-C’est un fantôme. C’est un fantôme qui est lié à moi et qui est très cool. Il est là pour moi quand j’ai besoins de lui, on couche ensemble réguli…


Elle s’arrêta un instant et regarda Brynjolf en réalisant à quel point ce qu’elle venait de dire pouvait paraître étrange pour quelqu’un d’extérieur. Un peu paniquée, elle reprit.

-En gros, on peut se toucher et du coup, bah… Il se passe des trucs entre nous de manière assez régulière. Mais pour être honnête, autant lui est adorable autant moi je suis… Pas très réglo avec lui. Je…


Elle regarda par terre et soupira, l’air un peu honteuse. Puis, elle s’affala dans le canapé en ouvrant grand les bras.

-Je sais pas quoi faire. Sa présence est un des trucs qui me fait tenir et en même temps c’est une vraie contrainte. Il est incroyable et il mériterait d’être lié à quelqu’un de mieux… J’essaie de m’améliorer mais c’est pas… Simple. C’est un très bon ami et c’est compliqué de me dire que je le maintient égoïstement dans ce plan de l’existence, mais je suis pas prête à le laisser partir… Je…


Elle afficha un petit sourire triste, le regard dans le vide. Elle avait un peu froid tout à coup.

-Je tient énormément à lui. Il est incroyablement important pour moi, bien plus que n’importe qui de vivant. Pour être tout à fait honnête, sans lui je sais pas ce que je serais là tout de suite. Il prends soin de moi d’une manière que je n’imaginait même pas possible… Il est incroyablement intelligent, parle plusieurs langues, est drôle… Il adore ma cuisine et j’adore cuisiner pour lui. Mais je lui fait du mal parce que j’arrive pas à évoluer. Parce que j’arrive pas à le faire passer avant moi comme lui me fait passer avec lui. Être constament ensemble, c’est compliqué…


Peut être que s’ils avaient été plus séparés les choses auraient été différentes. Peut être…

-Mais je suis pas amoureuse hein ! Je suis… Un peu perdue. C’est tout.


Elle sourit a Bryn, se tapant les mains sur les cuisses pour se donner une contenance. Elle se racla ensuite la gorge et se remit à boire du café, histoire de na pas trop penser.

Ca faisait bizare de parler à ce mec. c’était terriblement inatendu.

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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mer 30 Sep - 22:27
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
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Et hop, un dernier coup de pelle pour finir d’enterrer ce qu’elle avait trouvé dans son jardin. Enfin ça, c’est ce que Brynjolf interprétait de la réaction de Paulia, dissimuler derrière son rideau de cheveux. Mais à vrai dire il n’était pas en état d’opérer de fines analyses non plus. En voyant son air embarrassé, le rouquin finit enfin à faire quelques connexions sur le concept d’indiscrétion, et espéra sincèrement ne pas l’avoir mis dans une posture trop inconfortable. Mais Paulia reprit la parole avant qu’il n’ait pu lui faire part de ses doutes.

« C’est un peu long à expliquer et j’ai besoins que tu t’abstiennes de poser certaines questions… Y’a quelqu’un qu’est toujours avec moi. Enfin là, il est dans le couloir en train de jouer aux échecs, mais on est h24 ensembles. C’est… »

D’accord, pas de question, il l’avait bien enregistré. Pour l’instant c’était simple, ça ressemblait à un crush sur son colocataire c’est plutôt courant comme événement à l’échelle planétaire. Brynjolf souriait d’un air bienveillant à l’écouter, content de voir qu’elle arriver à se confier un peu; ça fait toujours du bien de parler.

« C’est un fantôme. »

AH. Et une mâchoire décrochée, une. Brynjolf, pour donner un côté plus humoristique à sa réaction, referma mécaniquement sa mandibule avec sa main pour faire mine qu’elle ne pouvait pas se revenir à sa place toute seule. Ça éviter d’être trop impolie, mais il avait été sincèrement surpris, non pas qu’elle communique avec les fantômes -avec Oris comme ami on se fait vite à l’idée- mais de se rendre compte d’un coup que l’histoire était moins classique que de la simple colocation qu’il avait visualisée.

« C’est un fantôme qui est lié à moi et qui est très cool. Il est là pour moi quand j’ai besoins de lui, on couche ensemble réguli… »

Quoi ? Avec un… fantôme ? Il fallait admettre que c’était déconcertant, surtout quand le concept principal qui entoure les spectres est l’immatérialité. L’idée dépassait un peu le rouquin, mais soit, c’était ainsi, tout était absolument normal. Il reprit une expression sérieuse et à l’écoute.

« En gros, on peut se toucher et du coup, bah… Il se passe des trucs entre nous de manière assez régulière. Mais pour être honnête, autant lui est adorable autant moi je suis… Pas très réglo avec lui. Je… »

Après un long soupire, la jeune femme se laissa tomber dans le canapé, bras ouvert. Le renard la toisa d’une mine penaude, elle avait l’air vraiment perdue. Ou fatiguer ? Les deux. Probablement les deux.

« Je sais pas quoi faire. Sa présence est un des trucs qui me fait tenir et en même temps c’est une vraie contrainte. Il est incroyable et il mériterait d’être lié à quelqu’un de mieux… J’essaie de m’améliorer, mais c’est pas… Simple. C’est un très bon ami et c’est compliqué de me dire que je le maintien égoïstement dans ce plan de l’existence, mais je suis pas prête à le laisser partir… Je… »

Dans son état, l’hydrokynésiste avait décidé de trier l’information en concept simple pour essayer d’aider Paulia, chaque renseignement important se modulant en petite bulle au creux de sa mémoire. Mais il ne fallait pas qu’il tarde à traiter l’information, autrement les bulles seraient trop éloignées pour être lisibles.

Déjà, ils étaient liés, Paulia et le fantôme, et pas par choix de ce dernier si elle le maintenait dans ce plan. Contre son gré ? Ça c’était flou. Probablement pas si le fantôme semblait aussi amical avec elle. Mais elle avait l’air de culpabiliser de ce comportement, mais de tâcher de s’améliorer. Ils avaient l’air très proches, s’il en croyait le petit sourire triste, les propos qu’elle tenait, la façon qu’elle avait d’en parler.

« Je tient énormément à lui. Il est incroyablement important pour moi, bien plus que n’importe qui de vivant. Pour être tout à fait honnête, sans lui je sais pas ce que je serais là tout de suite. Il prends soin de moi d’une manière que je n’imaginais même pas possible… Il est incroyablement intelligent, parle plusieurs langues, est drôle… Il adore ma cuisine et j’adore cuisiner pour lui. Mais je lui fait du mal parce que j’arrive pas à évoluer. Parce que j’arrive pas à le faire passer avant moi comme lui me fait passer avec lui. Être constament ensemble, c’est compliqué… »

Le fantôme en question avait l’air d’être quelqu’un de merveilleux de la façon dont elle en parler, Brynjolf n’en doutais pas une seconde. Non vraiment il semblait y avoir quelque chose entre eux, son intuition le lui disait, mais il avait peur de se tromper. Notamment pour des raisons de ; qu’est-ce qui l’empêcherait à ce point de s’en rendre compte ?

De la fierté, une volonté d’entretenir une amitié plutôt qu’une autre sorte de relations ? Ou c’est ce problème de déséquilibre qui la bloque ? Parce que… Ce n’est pas irrémédiable. C’est complexe. Terriblement, complexe, et cela demande sans doute du temps. Toujours est-il qu’elle se rend compte des efforts de son ami et essai de s’améliorer pour essayer de rendre leurs interactions saines, le dialogue était donc ouvert.

« Mais je suis pas amoureuse hein ! »

Brynjolf malgré lui arbora une bouche boudeuse de travers, savamment inscrit dans une moue dubitative. Il y croyait moyennement. Bien sûr il cultivait le doute, on ne sait jamais, il ne voulait pas mettre Paulia dans une situation inconfortable. Mais… même elle n’avait pas l’air d’y croire une seconde, c’était dire.

« Je suis… Un peu perdue. C’est tout. »

Elle claqua ses mains sur ses cuisses, se racla la gorge puis se concentra sur son café. Brynjolf avait si souvent était inconfortable qu’il était un as à repérer les personnes embarrasser ou timide. Il lui sourit tendrement et attrapa le plaid sur sa droite pour lui proposer de s’emmitoufler dedans. C’était un début.

« Hmm… Est-ce que tu me permets de te dire quelque chose vis-à-vis de… tout ça ?
- Si je te dis non, tu vas te retenir trente secondes puis ou lier que j’ai dit non et le dire quand même. Vas-y. »

Il ouvrit la bouche puis la referma immédiatement. Deux fois de suite, comme un poisson-renard en somme. Après avoir joué avec un coussin, hésiter, il reprit un peu moins confiant.

« Mais… Je voulais juste être sûr que ça ne te dérange pas, ou que ça ne te mette pas mal à l’aise que je te parle de tout ça alors que… je n’ai jamais vécu de situation similaire, mais comme ça avait l’air important…
- Ça me mets mal à l’aise, mais vas-y. T’facon, ma nuit de sommeil est déjà foutue autant qu’elle serve à quelque chose… »

Il joua d’autant plus avec le coussin. Lui en parler, ou ne pas lui en parler ? Après tout elle avait demandé à ce qu’il en devise, non ? Donc y’avait pas de mal...Si… ? Non. Noooooon y’avais pas de mal. Il s’agissait juste de se lancer un peu. Le rouquin se racla la gorge pour surmonter cette étape.

« C’est juste que… Bon je ne suis peut-être pas légitime à en parler, mais… Oh attend un instant je m’embrouille. »

Il réfugia son front un instant dans sa main pour réfléchir. Une phrase, une phrase et c’était déjà laborieux. Les bulles, il fallait lire les bulles. Hey... Mais ça fonctionne bien ! Tellement bien que le bougre se perd en discours interminables !

« Je vais reprendre les choses une par une. Tu sais vis-à-vis du fait que tu t’en veuilles de te faire passer avant lui parfois… Est-ce qu’il ne faudrait pas prendre l’ensemble en considération avant de t’en vouloir ? Je ne dit pas que c'est bien ! Je dit juste que c'est peut-être une première étape nécessaire, pour vous permettre de meilleures dispositions. Dans le sens où il te faudrait peut-être ce temps pour toi, pour te permettre d’évoluer comme tu le dis ! Avant de pouvoir complètement rétablir les choses parce qu'effectivement une égalité saine doit être nécessaire pour lui, non ? Après... La situation est particulière, c'est difficile à aborder. Est-ce qu’il est contre le fait d’être retenu sur terre ? Ou est-ce qu’il est content de rester avec toi ? Ça aussi c'est à prendre en compte j'ai du mal a comprendre, mais ça vous demande de beaucoup parler j'imagine. L’important c’est que vous puissiez communiquer, et malgré les difficultés dont tu parles tu as l’air d’être dans une optique de vouloir faire mieux… ça me semble plutôt positif non ? »

Il ouvrit les bras en « w », haussant légèrement les épaules l’air de dire « vue comme ça, ça passe non ? ». Pourtant ce n’était pas le langage corporel le plus parlant, il en avait conscience, il fallait être plus convaincant pour la rassurer alors… Il s’emballa encore un peu plus en explication.

« Je veux dire que… même si, enfin je ne sais pas je connais pas tout, mais, même si l’équilibre tout de suite n’est pas à son paroxysme entre vous, tu as l’air de vouloir le rétablir et c’est ça l’important, la volonté, plus que le temps que ça prendra. Après je ne sais pas comment il voit les choses, mais… C’est important dans un couple que les deux parties soit d’accord, et que vous communiquiez sur les besoins qui vous sont prioritaire, alors j’espére que- Paulia ? »

Paulia avala sa salive de travers et s’étouffa, ce qui fit dans un premier temps bondir de peur l’étudiant, et le perclus d’inquiétude dans le second.

« Oh mon dieu, Paulia, tout va bien ? »

Elle toussa en tendant un bras en direction de Bryn un instant comme pour dire « une minute » puis se tourna vers lui une fois la toux passée.

« Non, mais.... On est pas en couple ! On est même pas amoureux. »

Oops. Il ne s’en était pas rendu compte de ça, enfin de l’avoir dit. Effectivement ils n’étaient pas en couple, et effectivement il avait un peu cru avec ce qu’elle disait qu'il… y avait des possibilités de sentiment, enfin, d’après son « crushométre ». Par contre il n’était pas censé l’exprimer à voix haute, alors, c’est confus qu’il reprît la parole.

« Oh pardon… Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais dit ça. C’est vrai j’y ai pensé, mais enfin je ne voulais pas… »

Le rouquin se saisit d'une grande inspiration, jugeant qu’être franc était le plus important pour faire comprendre ce petit cafouillage. Et aussi peut-être parce que ça pourrait permettre de parler de ce qu’il penser avec Paulia. Après tous les avis extérieurs aide à y voir plus clair parfois.

« C’est juste que quand tu en parlais… Enfin, la façon dont tu en discuter, le contenue de tes propos, enfin je… ça y ressemblait quand même beaucoupbeaucoup. Pardon. »

La surveillante cessa de le regarder, l’air perdu dans ses pensées, rougissant de plus en plus à mesure que les secondes avancées. Puis elle se roula en boule jusqu’à disparaitre dans le plaid.

Mince. Plus de Paulia.

Comment rattraper ça ?

« Oups. Pardon. J’ai trop parlé. Je ne m’en suis pas rendu compte. Ça va aller ? Tu as besoin de quelque chose ? »


Mais la jeune femme ne l’écouter plus, les yeux plissés à se masser les temps avant de se lever d’un coup et de s’asperger d’eau et boire. Il n’osait pas intervenir tandis qu’elle fixait l’évier. Une… soudaine prise de conscience ? Ou seulement prise de tête ?

« Bordel. Je suis amoureuse de Lisianthus… »

Oh. La nouvelle en elle-même n’était pas d’une surprise probante. En revanche la vitesse de sa réalisation était davantage inattendue, et Brynjolf était plutôt content d’avoir permis aux engrenages de s’enclencher. L’amour était une belle chose de la perspective d’une tête pleine de la vap’.
Mais elle n’avait pas l’air un peu perdue ? Voir… paniquée ? Aïe.

« Je suis amoureuse du fantôme qui vit en permanence avec moi. Je… »

Après avoir regardé le sol, elle leva à nouveau les yeux sur Brynjolf.

« Je suis censée faire quoi de cette info moi !? »

Aïeaïeaïeaïe. L’intention était bonne, le moment et la méthode beaucoup moins à en juger par sa réaction. Bon. En signe de pacifisme, Bryn mit ses mains en avant en un geste rassurant et lui les tendit.

« Hey ! Paulia, doucement, ça va aller. »

Il essaya d’avoir une voix lénifiante, en accompagnant ses propos d’un sourire doux.

« C’est plutôt une bonne chose ! Je veux dire, si il te plait et que c’est quelqu’un de bien, ça peut être une belle occasion s’il est aussi dans la même optique. »

Hmm. Ça ne répond pas à sa question.

« C’est bien de le savoir, ensuite c’est à toi de voir ce dont tu as envie, cette information elle est à toi, et tu en fais ce que tu souhaites. Ça va aller ? »


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Paulia Caldas
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Pouvoir: Magie blanche de soin et de résurection. Contrecoup du soins: entendre de plus en plus clairement les voix des morts errants voulant la vie. Contrecoup de la ressurection: être accompagnée du fantôme d'un mort décédé dans la même journée que celle de la réssurection.
Paulia Caldas
Camarade



Jeu 5 Nov - 22:46
Le rouquin venant d'attraper le plaid et de le lui tendre. Elle le regarda un instant affichant un mélange entre un sourire et une moue puis attrapa son es^pèce de cadeau pour s'enrouler en partie dedans.

-Hmm… Est-ce que tu me permets de te dire quelque chose vis-à-vis de… tout ça ?

Hum... Non. Elle n'avait pas envie d'en parler plus. D'un autre côté, avec la vap, ça allait finir par ressortir donc....

-Si je te dis non, tu vas te retenir trente secondes puis oublier que j’ai dit non et le dire quand même. Vas-y. 

Et paf, le voilà qui hésitait... Fermant et ouvrant la bouche il avait l'air sur le point de pleurer. Shit...

-Mais… Je voulais juste être sûr que ça ne te dérange pas, ou que ça ne te mette pas mal à l’aise que je te parle de tout ça alors que… je n’ai jamais vécu de situation similaire, mais comme ça avait l’air important…

- Ça me mets mal à l’aise, mais vas-y. T’facon, ma nuit de sommeil est déjà foutue autant qu’elle serve à quelque chose… 

Yup. C'était pas comme si elle bossait le lendemain de toute façon. Après tout si elle en était là autant aller au bout non ? Au pire, si il la saoulait elle pouvait toujours ne pas l'écouter, l'ignorer royalement et attendre que ça passe.

- C’est juste que… Bon je ne suis peut-être pas légitime à en parler, mais… Oh attend un instant je m’embrouille. 

Allons bon... Il semblait perdu et tournait autours du pot. Paulia en avait déjà marre. Elle porta son regard sur le bar de la cuisine, se concentrant autant que possible sur autre chose que sur les mimiques de stresse du renard. Il allait la cracher sa pastille ?


- Je vais reprendre les choses une par une.

Non. Pitié non.

-Tu sais vis-à-vis du fait que tu t’en veuilles de te faire passer avant lui parfois… Est-ce qu’il ne faudrait pas prendre l’ensemble en considération avant de t’en vouloir ? Je ne dit pas que c'est bien ! Je dit juste que c'est peut-être une première étape nécessaire, pour vous permettre de meilleures dispositions. Dans le sens où il te faudrait peut-être ce temps pour toi, pour te permettre d’évoluer comme tu le dis ! Avant de pouvoir complètement rétablir les choses parce qu'effectivement une égalité saine doit être nécessaire pour lui, non ? Après... La situation est particulière, c'est difficile à aborder. Est-ce qu’il est contre le fait d’être retenu sur terre ? Ou est-ce qu’il est content de rester avec toi ? Ça aussi c'est à prendre en compte j'ai du mal a comprendre, mais ça vous demande de beaucoup parler j'imagine. L’important c’est que vous puissiez communiquer, et malgré les difficultés dont tu parles tu as l’air d’être dans une optique de vouloir faire mieux… ça me semble plutôt positif non ?

Évidement mais mon bon Bryn, vouloir ça n'est pas faire. Le nombre de personnes qui veulent et ne font rien est immense. Se complaire dans sa passivité est si simple...
Et puis au delà de cette part qui faisait sens, le reste était somme toute très confus. Prendre l'ensemble en considération avant de s'en vouloir ? Il était littéralement mort dans... Non. Nope nope nope. Esquiver cette pensée et vite. Là. De suite. Voilà. Parfait.

Elle le vit bouger dans sa vision périphérique mais ne réagit pas pour autant. Cette conversation prendrait-elle un jour fin ? Elle n'avait pas besoins de ça pour s'en vouloir... Elle regardait le mur, espérant voir Lisianthus le passer pour pouvoir parler d'autre chose et... Et pour avoir un calin.


-Je veux dire que… même si, enfin je ne sais pas je connais pas tout, mais, même si l’équilibre tout de suite n’est pas à son paroxysme entre vous, tu as l’air de vouloir le rétablir et c’est ça l’important, la volonté, plus que le temps que ça prendra. Après je ne sais pas comment il voit les choses, mais… C’est important dans un couple que....

Elle n'entendit pas la suite de la phrase. Elle venait d'avaler sa salive de travers et toussait comme la fumeuse qu'elle était pour libérer ses bronches. Le pauvre rouquin manqua un battement de cœur.

-Oh mon dieu, Paulia, tout va bien ? 

Paulia tendit la main vers lui pour couper toute tentative d'approche. Trente secondes, il lui fallait trente secondes pour se remettre de ses émotions. Trente secondes... Respire... Voilà. Quand elle parvint à reprendre son souffle elle se tourna vers Bryn.

-Non, mais.... On est pas en couple ! On est même pas amoureux.

Qu'est ce qui avait pu lui laisser penser ça ! Genre... Elle n'avait pas arrêter de préciser qu'elle tenait à lui mais que c'était un AMI précieux. Elle n'avait absolument pas dit quoi que ce soit d'autr....

Deux petites minutes... Pourquoi ça remuait quelque chose entre elle ? Elle aurait juste pu le corriger sans se noyer dans ses propres fluides non ?

-Oh pardon… Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais dit ça. C’est vrai j’y ai pensé, mais enfin je ne voulais pas…  C’est juste que quand tu en parlais… Enfin, la façon dont tu en discuter, le contenue de tes propos, enfin je… ça y ressemblait quand même beaucoupbeaucoup. Pardon. 

Elle sentait son palpitant s'emballer tout seul comme un con sous sa poitrine. Au bord de la panique, elle assimilait les mots de Bryn un par un, sentant le rouge lui monter au joues. Elle fronça les sourcils, les pensée figée dans le temps.
Comme dissocié, son esprit fonctionnait en couches dissonantes qui refusait de converser entre elle. Quelque part dans son estomac une porte s'ouvrit et, d'un coup, elle eu besoins de disparaître. Elle attrapa donc le plaid et se roula dedans. Les mains sur les tempes, elle tentait de faire taire le flot qui l'emportait dans son sillage, irrésistible.

Elle ne pouvait pas le laisser partir parce que... Parce qu'elle avait envie de le serrer encore plus fort dans ses bras chaque jour. Parce que sa présence était douce et salvatrice, parce qu'elle voulait être meilleure pour lui. Parce que... Parce que c'était inexprimable, c'était juste... Joyeux. Et parfois triste. Et... Et...

Elle se leva pour aller s'asperger d'eau et se mit à fixer intensément l'évier. Elle avait refusé de mettre un mot dessus. Elle avait fuit son admiration, son attachement, son envie de lui faire plaisir, son désir, son... Amour pour lui. Il était différents de ses plans culs. Il était différents des gens avec lesquels elle s'était parfois mise en relation. Il était...

-Bordel. Je suis amoureuse de Lisianthus… 

Il était celui qu'elle aurait voulu à la place de tout ces mecs de substitution. Elle était amoureuse de Lisianthus...
La nouvelle la frappa d'un coup et elle resta un instant le souffle court. Bon sang. Merde. Merde merde merde.

-Je suis amoureuse du fantôme qui vit en permanence avec moi. Je… 

Elle se tu, fixant le sol comme si la réponse s'y trouvait. Elle ne pouvait pas être amoureuse de Lisianthus. C'était ni sain ni faisable... Et surtout, quoi ? S'il se séparaient il se passait quoi ? C'était quoi le plan ?

Après un temps il fut manifeste que le carrelage ne lisait ni ne répondait à ses pensées. Elle se tourna donc vers l'élève qui squattait son canapé en désespoir de cause.

-Je suis censée faire quoi de cette info moi !? 

Non, sérieusement. Qu'est ce qu'elle allait faire ? Elle ne pouvait pas lui dire. S'il réagissait mal, c'était fini, ils repartiraient dans une spirale infernale de torture mutuelle. Si elle ne lui disait pas, elle devrait vivre avec et...
S'il s'en rendait compte ? S'ils recouchaient ensemble et qu'elle lui disait sous le coup de l'orgasme ? Leur équilibre était déjà si précaire, le formuler c'était mettre un coup de pied dans cette fragile structure. Non. S'en rendre compte c'était déjà trop.

-Hey ! Paulia, doucement, ça va aller. 

Hein, quoi ? Ah oui, Brynjolf, c'était ça. Il pouvait pas se barrer lui aussi ? Il comptait foutre en l'air sa soirée et ses certitudes encore longtemps ?

-C’est plutôt une bonne chose ! Je veux dire, si il te plait et que c’est quelqu’un de bien, ça peut être une belle occasion s’il est aussi dans la même optique. 

Elle secoua négativement la tête à répétition, la bouche légèrement ouverte, paralysée par sa réalisation. Non. Non c'était tout sauf une belle occasion. C'était...

-C’est bien de le savoir, ensuite c’est à toi de voir ce dont tu as envie, cette information elle est à toi, et tu en fais ce que tu souhaites. Ça va aller ? 

Elle se figea un instant. De quoi avait-elle envie ? Que ça marche mais c'était si... Si peu probable. Elle soupira et elle se mit doucement à fondre en larme. Au ralentit, elle s'allongea sur le sol et se recroquevilla en position fœtale.

C'était trop. C'était vraiment trop. Elle ne pouvait pas tenir ça, la dose d'angoisse que ça impliquait et les conséquences. Il était trop important et elle ne voyait aucun moyen de ne pas perdre ce qu'ils avaient construit si elle lui avouait quoi que ce soit. Trop de choses étaient en jeu c'était...
Une main se posa sur son épaule, accompagnée de la voix de Bryn. Comme un écho, elle comprit qu'il lui demandait ce qu'il se passait.

Ce qu'il se passait c'est qu'elle était en crise. La crise d'angoisse qui la prenait à la gorge, aux tripes, au cerveau et qui ne la lâcherait pas. Quelque part, dans un coin de son oreille, elle sentit les murmures arriver. Elle se referma un peu plus, mettant ses mains sur ses oreilles. Ici les voix étaient toujours moins fortes mais elle restait si... Si...
Elle avait l'impression que tout allait disparaître, là, maintenant. Elle perdait pied et les murmures la poussaient vers l'abîme. Il fallait qu'elle se raccroche à quelque chose de tangible maintenant. Tout de suite.

Elle attrapa la main de Brynjolf et remonta le bras, les yeux fermés, gémissant. Un fois qu'elle atteint ses épaules elle se redressa et se roula en boule au creux de ses bras, s'accrochant à ses fringues sans être capable de rien d'autre que de rester collée à ce refuge humain, à cet ancre dans la réalité immédiate. Elle n'avait qu'une pensée en tête.

Tout basculait.


Gueule de vapeur et bois au cœur [PV Paulia] - FINI Again10
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Ven 18 Déc - 22:08
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur


Paulia était figé, et le rouquin un peu paumé ne savais vraiment pas où se mettre. Il avait voulu rendre service, mais il n’était clairement pas en état d’être une aide fonctionnelle et il commençait à se demander s’il n’avait pas sérieusement aggravé les choses. Ses doutes furent confirmés par Paulia qui s’effondras en larme et se recroquevilla sur le sol ; non, non, non ! Mince ! Quel imbécile aussi d’avoir parlé en ne connaissant que la surface des choses ! Il n’aurait pas dû s’en mêler, vraiment pas ça ne le regarder pas, et si lui avait tendance à trouver ce qui était relatif à l’amour positif, ce n’était pas le cas de tout le monde au regard des histoires et des personnalités de chacun.
Avec une douceur infinie, Bryn posa sa main sur l’épaule de Paulia en essayant de ne pas l’effrayer.

« Qu’est-ce qu’il se passe Paulia ? Tu accepterais de m’expliquer, je peux aider ?»

Il avait besoin de savoir, pour essayer d’apporter une aide, pour essayer de la comprendre ne serait-ce qu’un peu, et de savoir quoi faire pour l’aider sans aggraver les choses par accident. Mais elle mit alors ses mains sur ses oreilles pour couper toute entrée au son, et là, Brynjolf ne sut plus comment réagir. Il était perdu, seul avec elle, l’esprit embourber dans un brouillard sans nom, il n’arrivait pas à suivre, pas à comprendre, pas à agir. Il avait juste envie de pleurer de tristesse, de culpabilité, de stresse face à une situation qu’il ne maitrisait pas du tout. Partager entre l’envie d’être en boule dans son coin et celle d’avoir une magie qui pourrait calmer les esprits, apaisée les cœurs, il resta juste immobile par crainte de mal agir sans solution miracle. Qu’avait pu vivre Paulia pour que ces histoires-là déclenche autant de peur, autant de violence ?

Paulia attrapa sa main, s’agrippant à son bras ce qui sortis le nordique de sa phase, et il se baissa pour qu’elle accède à ses épaules, la surveillante rouler dans ses bras, accrocher à ses vêtements. Son cœur s’emballer sous l’inquiétude, les mains tremblantes. Il fallait qu’il l’aide, mais comment, comment, comment… Lui-même arriver à peine à gérer ses propres crises d’angoisses ! Comment pourrait-il gérer celle des autres ?

Peut-être… Peut-être avec ce qui l’apaiser lui ? A vrai dire perdu comme il l’était son cerveau ne lui laisser pas accéder a beaucoup d’autres références. La musique, les chansons, ça, ça le calmer, mais est-ce que se serais le cas de Paulia aussi ? Impossible de savoir, allait falloir improviser. Une main passant toujours lentement sur le dos de la surveillante pour la rassurer au creux de ses bras, il repéra ce qui semblait être le coin musique de Paulia, diablement bien équipé.

« Je reviens dans un instant Paulia. Ça va aller. Je suis là, tout va bien, je suis là. »

Et ça, il le lui répéter tout doucement pour montrer une présence, essayer d’être rassurant tandis qu’il se détacher lentement de la surveillante avant de partir discrètement attraper un CD et le mettre dans le lecteur. Un truc au hasard parmi tous les disques empiler. Aretha Franklin ? C’était plutôt calme alors…. Il espérait sincèrement que ça pourrait l’aider. La musique était plutôt rassurante dans son ambiance globale, et pourrait crée avec un peu de chance un fond sonore apaisant, rappeler la présence d’un environnement familier. Peut-être de bon souvenir ?

Là c’était un coup de poker, il fallait prier pour que ce ne soit pas l’effet inverse. Avec les maladresses qu’il avait enchaînées ce soir, le rouquin préférer éviter de fonder ses espoirs par ce type d’idée abstraite, tout droit sortie de ses bulles.

Doucement, Brynjolf signala à nouveau sa proximité et se mis en tailleur en face de la surveillante, avant de saisir délicatement ses mains dans les siennes.

« Paulia, écoute-moi, s’il te plaît, je suis là, tout va bien et va bien se passer, tu es dans un endroit sécuritaire, familier… Imagine une plume devant toi d’accord, une jolie plume que ton souffle fait voler, stabilise là, lentement, respire, concentre-toi sur elle. Respire. Cale-toi sur mon souffle si ça t’aide… »

Le renard fit en sorte de marquer davantage sa respiration pour l’aider, mais il était difficile pour lui de réussir à se détacher, surtout ce soir. Alors il pleura lui aussi en la voyant si triste, par empathie, par tristesse. Et les larmes roulaient, roulaient, sur des joues sur lesquelles des routes avait déjà commencer à sinuer. Le silence de la nuit n'était entrecoupé que de la voix sonore d’Aretha Franklin, de quelques notes de piano, et de sanglot, dans une sonate affligeante. Pourtant le son avait reconstruit une bulle orangée, une atmosphère chaleureuse comme les derniers rayons de soleils de la journée, comme un sourire un peu triste. Enfin, c’est ce qu’en percevait Bryn, ce à quoi il se raccrocher pour ne pas paniquer lui aussi ; A la complexité des sons, à l’ambiance qui s’en dégager. Et il aurait aimé le transmettre, en vain.

Brynjolf voyait bien que malgré ses efforts, Paulia peiner à calmer sa respiration et il ne savait pas comment transmettre un peu calme, de douceur à la violence des émotions qui semblait habiter cette dernière. La gorge serrée par l’inquiétude, les mains de la surveillante toujours dans les siennes, il demanda doucement.

« Tu veux un câlin ? »

La surveillante attrapa son col pour se rapprocher de lui, et il tenta maladroitement de l’aider à venir jusqu’à ce qu’elle se roule a nouveau au creux de ses bras. Ceux du rouquin l’entouraient comme un cocon, une petite cabane un peu bancale et flou mais pleine d’amour qui tentait de la conforter. Est-ce qu’il s’était écoulé une dizaine de minute, une demi-heure, ou des heures avant que le souffle de Paulia change de la tempête au zéphyr, avant que ses sanglots peu à peu, ne se tarisse elles aussi. Non. Brynjolf n’aurais su le dire car à mesure que Paulia s’apaiser, lui aussi, et avec de la vap’ aussi chargé dans un corps de brindille… Brynjolf s’était mis à piquer du nez. Les paupières qui se ferme, on se lève en sursaut, et hop, ça se referme jusqu’à somnoler, tenir, somnoler, tenir, tenir, et…ten…


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Paulia Caldas
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Dim 20 Déc - 21:15

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Il lui avait parlé mais elle n'avait pas entendu. Elle était paralysée par ses peurs et se trouvaient ridicule. Mais dans la distance, elle l'entendait la rassurer. Elle s'accrochait à lui, se roulant en boule contre le nordique comme pour disparaître de la réalité. Elle n'avait pas envie de faire face aux conséquences, c'était... Trop. Elle avait trop peur.

Il fini par se détacher d'elle et elle resta seule dans son angoisse. Enfin c'est ce qu'elle pensait qui allait se passer quand dans l'air s'élevèrent les premières notes de Bridge Over Troubled Water, rapidement accompagnées de la douce voix d'Aretha Franklin. Et de Bryn qui revint s'asseoir à côté d'elle. Elle le sentit prendre ses mains dans les siennes et elle s'y accrocha.

-Paulia, écoute-moi, s’il te plaît, je suis là, tout va bien et va bien se passer, tu es dans un endroit sécuritaire, familier… Imagine une plume devant toi d’accord, une jolie plume que ton souffle fait voler, stabilise là, lentement, respire, concentre-toi sur elle. Respire. Cale-toi sur mon souffle si ça t’aide…


Il tentait tant bien que mal de l'aider à se calmer mais sa propre voix était pleine de sanglot et son souffle était court. Mais il était là et c'était déjà... Tout.

-Tu veux un câlin ?

Elle attrapa ce qu'elle pouvait pour se hisser à sa hauteur et se réfugier dans ses bras. Ils pleuraient tout les deux, ensemble, l'un dans les bras de l'autre. Ils pleuraient la même chose et tant d'autres événements qu'ils avaient en commun sans le savoir. Au centre de cet appartement, ils pleuraient ensemble et Paulia se sentait moins seule.

Elle ne se rendit pas compte que Bryn s'était endormi et encore moins qu'elle aussi sombrait dans le sommeil à même le sol. Elle était à l’abri dans ses bras. Elle était à l’abri chez elle. Elle était à l’abri.

*****

-Paulia...


Lisianthus lui touchait doucement l'épaule. Elle avait mal de partout et des fourmis dans le bras gauche qui, coincé sous Bryn, avait été légèrement contrarié. Elle regarda le fantôme un instant et soupira puis bailla.

-Il est quelle heure ?
Demanda-t-elle en murmurant.

-9h et quelque. C'est le gars d'hier ?


Elle hocha la tête, dégageant doucement son bras ankylosé avant de mettre un plaid sur le jeune homme. Dans sa tête tournait leur conversation d'hier mais la crise était passée. Elle n'en parlerait pas à Lisianthus, l'affaire serait réglée. Ça allait le faire.... Sans doute.
Elle remplit la bouilloire d'eau et une casserole de lait. Sortant une poêle, elle la posa sur sa gazinière avant d'aller découper quelques pêches fraîches. Elle les mit ensuite dans la poêle avec du beurre et un peu de miel, laissant le tout chauffer. A côté, elle mit du pain à griller et des œufs à cuire.

Quand tout fut prêt, elle dressa trois petits plateaux contenant la même chose : un bol de yahourt sur lequel était posé la pêche cuite au miel, deux tartine de confiture de figue, un œuf au plat, un thé, un chocolat chaud, un verre de jus de pomme et un dernier d'eau. Elle alla en poser un sur l'autel pour que Lisianthus puisse s'en délecter puis elle posa doucement sa main sur l'épaule de Brynjolf.

-Hey.


Elle attendit qu'il ouvre les yeux et lui sourit.

-J'ai préparé le petit dejeuner. SI tu veux dormir plus tu pourras aller t'écrouler sur le lit après, tu repars quand tu veux. Je...


Elle soupira.

-Merci pour hier. Et désolée. Ah ! Et si tu vois une cuillère volée toute seule par là bas, ajouta-t-elle en pointant la direction de l'autel, c'est normal. C'est Lisianthus qui mange.


Lisianthus fit bonjour de la main tenant la cuillère en direction du rouquin. Elle rit légèrement avant d'aller s'installer à table.

-Oh, et si t'as mal à la tête j'ai des médocs. Et une douche. Hésite pas.


Elle était contente que le rouquin soit là. Elle était... étonnamment reposée et c'était grâce à lui.

Elle ferma les yeux en mangeant.

L'air était frais. Avec un peu de chance, la journée serait bonne.

Paulia parle en #cc9966


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Lun 11 Jan - 22:11
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur


« Hey. »

Dur réveil hein ? Oui. Très, très dur réveil pour le joueur norvégien dont le cerveau refuse catégoriquement de coopérer, enseveli sous une chape de plomb. Pire, ses paupières, trop lourdes, ont abandonné elles aussi, alors il se contente de ce recroquevillé en grommelant, action qui par ailleurs, lui irrite la gorge. Une crève ? Mince alors ça expliquerait également les courbatures.

Quoiqu’à vrai dire il avait eu une nuit difficile, agitée d’étrange rêve de poisson qui sortent de verres, et Ambre et Thomas qui le porte... quelque part ? Il avait dû discuter de Rebelle à un moment, mais il ne sait plus trop quand et où.

Ses sourcils se froncent sur son visage assoupi. Des rêves ? Hmm alors pourquoi une impression de déjà vue.

L’angle de ses sourcils s’accentue d’autant plus en réalisant un fait simple, et pourtant essentiel. Ce « Hey ». C’était pas William. Ou Oris. Ni son rêve. Alors qu’est-ce que…

La lumière du jours chatouille ses pupilles qui ne s’étaient pas préparées psychologiquement à une telle agression. Une silhouette se découpe peu à peu de l’aplat de lumière, en ombre chinoise jusqu’à ce que l’étalonnage de l'image se fasse. Un visage amical souriant, des sourcils expressifs, un nez franc et une immense masse de cheveux noirs frisés. Les yeux plisser pour finir la focal, le renard, de flair, sens que la migraine pesante lui coupe l’accès à certaines informations.



Quelques secondes de plus.

… Aller…

Ça y est ! Ses mirettes s’écarquillent et il porte une main à sa bouche par réflexe de surprise. Paulia. Bien sûr. Ambre et Thomas l’avait amené chez Paulia, ce n’était pas un rêve. Les souvenirs petit à petit tracent leurs chemins dans les tréfonds de sa mémoire. Pas tous. Mais ça revient, tout comme la honte des âneries qu’il avait pu dire, toutes les barrières à la parole ayant été anéanties par ce qu’il avait bu la veille.

Il avait… rarement été dans un état pareil, sans filtre, sans gêne, sans limites et seulement porté par l’euphorie d’un bonheur ivre. Ça n'a pas que du mauvais comme expérience, vis à vis de ses difficultés à surmonter sa timidité, mais… pas par surprise. Et c’est uniquement grâce à la patience et la gentillesse de Paulia que cette soirée qui aurait pu être un cauchemar s’était finalement plutôt bien passé.

« J’ai préparé le petit déjeuner.  Si tu veux dormir plus tu pourras aller t’écrouler sur le lit après, tu repars quand tu veux. Je… »

Son attention se pose sur le plateau déjeuner et quelques connexions supplémentaires se fond. Et l’une d’elles rappelle au rouquin à quel point Paulia est merveilleuse et bienveillante, ce qui illumine son regard de quelques petites étoiles qui contraste avec ses cernes d’un noir maladif.

Le sommeil aussi sera probablement nécessaire, mais l’information est en cours de traitement, ce n’est pas gagné.

Paulia soupire et le rouquin s’accroupit face à son interlocutrice pour essayer de ce réveillé un peu, de mieux suivre les choses. Aux vues de son expression ça à l’air important.

« Merci pour hier. Et désolée. Ah ! Et si tu vois une cuillère volée toute seule par là-bas, c’est normal. C’est Lisianthus qui mange. »

"Merci". "Désolée". Mais de quoi ? L’information avait tout l’air substantiel, alors pourquoi diable n’arrive-t-il pas à mettre le doigt dessus ?!

Ses yeux se lèvent vers l’autel et la cuillère vole effectivement a sa grande surprise, pas façon « manger », façon « coucou ». Le rouquin, incrédule lève doucement la main d’un air un peu perdu dans la direction de l’autel, jusqu’à ce qu’il escalade la seconde marche de ses souvenirs.

Lisianthus ! Oui. Un fantôme qui vit ici et dont elle est proche. Les détails en revanche… évaporés au même titre que la substance qu’il avait prise.

Paulia se dirige vers la table pour l’installer et Brynjolf s’accroche laborieusement au meuble voisin pour tenter de se lever, façon poulain qui apprend à marcher. La motricité de ses courbatures laisse à désirer, parce que oui on ne peut plus vraiment parler de muscle et d’articulation étant donné ce qu’il reste de fonctionnel après ses excès accidentels.

Pour une rare fois, l’eau semble être la meilleure solution.

Avec du temps aussi, beaucoup de temps.

« Oh, et si t’as mal à la tête j’ai des médocs. Et une douche. Hésite pas. »

Et une douche aussi, bonne idée.

Sa main se porte à sa tempe endolorie tandis qu’il rejoint laborieusement la table et qu’il phase une minute sur son plateau-repas sans vraiment le voir.

Attendez. On dirait bien qu’il y a une réaction de sa part puisqu’il vient de se rendre compte qu’il n’a toujours pas parlé. Brynjolf se redresse, le stresse vis-à-vis de ce qu’il juge être une impolitesse de sa part lui permettant de faire un pas de plus vers un état éveillé !

« Je… Pardon je suis un peu dans la lune ce matin. Bonjour, Paulia et heuuu… » Il se tourne en direction de l’autel auquel il avait fait un coucou laborieux « Lisianthus ! Merci pour le petit déjeuner c’est vraiment gentil. Ha et heu, me remercie pas pour hier… C’est à moi de te remercier, vraiment, c’est gentil de m’avoir aidé, et tu t’es montré si bienveillante, je… merci ! »

Le verre d’eau fila avant tout, et honnêtement, le rouquin n’avait jamais eu autant d’affinité avec son élément qu’à ce moment précis où il se sentait aussi déshydrater que de la nourriture pour astronaute. L’affinité avec le chocolat chaud en revanche, il l’avait toujours eue. Et les pêches au miel…

« Wouaw… C’est vraiment trop bon ! T’as des supers idées cuisine. »

Seulement une effusion de bonheur spontanée face à un bon repas. Il en reprit une bouchée avant de complètement dévorer le plat qui en plus d’être un pur délice, réchauffer son petit cœur fatigué avec du sucre. Manger lui permit aussi de se perdre dans ses pensées. Je vous le concède ça n’a rien d’exceptionnel, il le fait tout le temps.

Toujours est-il, qu’il n’arrivait absolument pas à ce souvenir d’événement qui aurait mérité de la reconnaissance de la part de Paulia, vis-à-vis de ce qu’elle lui avait exprimé tout à l’heure. Non il avait été… Une sorte de tas de guimauve qui riait comme une caille, curieux, amoureux, mais… Oh. Amoureux... SAOIRSE. Il AVAIT ENVOYÉ UN MESSAGE.

Le rouquin se lève en sursaut pour attraper son téléphone et attesté que le fait ne relève pas une fois de plus du domaine onirique. Malheureusement c'était vrai. Il avait envoyé un message débile. Même pas terminé. La honte. Heureusement ; toujours pas de réponse. Il se passa une main sur le visage, d’un air exténué et ferma les yeux en repoussant lentement l’écran à plat de son téléphone sur la surface de la table. Il n'osait même pas réfléchir à la réaction de Saoirse.

Quelle andouille. Il en avait encore fait des belles. Le pire resté cependant d’avoir bu ce verre par accident. Ou peut-être avait t'il fait pire pendant les trous noirs qui meublent sa mémoire ?

« Aïe, aïe, aïe, j’ai fait que des conneries, et je me souviens pas de la moitié des choses, miiiinces… Argh… je suis vraiment désolé si j’ai fait n’importe quoi… Je ne me rend pas compte... »

Plus doucement que précédemment, le rouquin reprend son délicieux repas qu’il finit jusqu’à la dernière miette. Un pur plaisir pour un lendemain si difficile. Il n’est pas encore frais, mais c’est déjà mieux malgré ses inquiétudes. Il passe une main à l’arrière de mes cheveux, nerveusement, et pousse un soupire. Elle lui avait dit de pas hésiter, pas vraie ? C’est raté.

« Ça ne te dérangerait vraiment pas que je t’emprunte ta douche pour finir de me réveiller ? Je ne voudrais pas abuser après tout ce que tu as fait pour moi, c’est juste que j’habite dans la forêt en fait… Enfin pas dans la forêt directement, dans un chalet, mais…. Voilà. Bref. Tout de suite je suis un peu heu… »

Le regard dans le vague, il a pourtant toujours cet air de cocker à côté de ses pompes, bien que les cockers en soi ne portent pas de chaussure.

« Une serpillère ? Donc je me permets de te redemander aux vues de ta proposition… Je te ferais un super-brunch aussi un jour, pour te remercier de tout ça ! Promis ! »

Avec un sourire joyeux entre ses deux cernes et ses incalculables taches de rousseur, Brynjolf se fit la réflexion que cet incident lui aurait peut-être permis de faire une bonne rencontre ?

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Paulia Caldas
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Paulia Caldas
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Lun 25 Jan - 16:28

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Le réveil avait l'air d'être laborieux pour le rouqin. Le pauvre semblait toujours dans le coltar le plus complet, captif d'un sommeil qui refusait de le laisser partir. C'était un peu ridicule et un peu mignon. Au moins avait-il réussi a rejoindre la table.

-Je… Pardon je suis un peu dans la lune ce matin. Bonjour, Paulia et heuuu… 


Paulia rouvrit les yeux pour le regarder, le voyant rendre son coucou à Lisianthus. Le fantôme souris.

-Il a l'air gentil. Je l'aime bien.

Elle sourit à la remarque du fantôme, se plongeant dans les arômes de son thé. C'était lequel celui là ? Il y avait plusieurs fleurs dedans mais elle n'arrivait pas à l'identifier pou sûr.

-Lisianthus ! Merci pour le petit déjeuner c’est vraiment gentil. Ha et heu, me remercie pas pour hier… C’est à moi de te remercier, vraiment, c’est gentil de m’avoir aidé, et tu t’es montré si bienveillante, je… merci ! 


Elle leva un sourcil en l'écoutant. Bienveillante ? A quel moment ? Quand elle convulsait par terre ? Il avait une drôle de définition de la bienveillance si c'était ce qu'il sous entendait. Il ne prit pas la peine d'expliciter quoi que ce soit, probablement pour éviter toutes complications dûe à la présence de Lisianthus et Paulia lui en fût reconnaissante. C'était pas si pire de s'être confiée à lui au final, au moins il savait tenir un secret.

-Wouaw… C’est vraiment trop bon ! T’as des supers idées cuisine. 


Elle rit doucement. Il avait soif et faim apparemment ! Tant mieux. Elle cuisinait bien et adorait cuisiner, il était donc impératif que les autres se rendent compte de son immense talent. Immense talent qui apparemment est digne du petit chef vu la réaction qu'il entraîne.
Un sursaut et un allé précipité vers le téléphone. Wha. Elles étaient si bonne que ça ses pêches aux miel ?

Le rouquin se passa la main sur le visage d'un air désespéré. Bon. Ça, ça n'était clairement pas les pêches, même s'il ne les avaient pas trouvées si exceptionnelles elles n'était pas à ce point consternantes. Paulia se réinteressa à son jus de fruit laissant le jeune homme à ses affaires.

-Aïe, aïe, aïe, j’ai fait que des conneries, et je me souviens pas de la moitié des choses, miiiinces… Argh… je suis vraiment désolé si j’ai fait n’importe quoi… Je ne me rend pas compte... 


Rire. Surprise. Léger étouffement. Jus de fruit partout sur la table. Paulia tendis la main vers un torchon pour rattraper sa connerie tandis que Brynjolf venait se remettre à table. Il ne se souvenait pas de sa crise d'angoisse ? Tant mieux. Enfin, sans doute ? Elle en était soulagée et triste en même temps. Mais surtout soulagée. Ses crises d'angoisses étaient régulière et, pour une fois, elle était avec quelqu'un qui avait su gérer, avait le début de sa confiance mais n'avait pas la réserve de ceux qui savent. C'était... Agréable.

-T'inquiète, t'as été sage.

Le faire tourner en bourrique aurait été drôle, mais ça c'était bien pour les enfoirés genre Saphirre. pas pour un gars qu'avait l'air aussi crème et aussi content de manger.

-Oh, au fait. Y'a deux élèves qui ont bien foutu le bordel hier dans les dortoir apparemment. Je pense qu'on va avoir droit à une réunion aujourd'hui et à une formation d'ici peu... Y'a un des gars que j'aime pas trop, un mec qu'est mort en 1900 et qu'en à gardé la mentalité qui m'a dit qu'ils avait même tenté de sédater des gens. Ce qu'il va pas inventer pour faire le malin...


Elle fronça les sourcils. Sédater les gens ? Par magie ou pas ? Genre, comment aurait-ils pu avoir accès aux ressources pour ça ? Ca lui paraissait effectivement un peu gros.
Toujours était-il qu'elle n'avait vraiment pas hâte de faire ni la réu ni la formation. Ca allait être long et chiant.

-Ça ne te dérangerait vraiment pas que je t’emprunte ta douche pour finir de me réveiller ? Je ne voudrais pas abuser après tout ce que tu as fait pour moi, c’est juste que j’habite dans la forêt en fait… Enfin pas dans la forêt directement, dans un chalet, mais…. Voilà. Bref. Tout de suite je suis un peu heu… Une serpillère ? Donc je me permets de te redemander aux vues de ta proposition… Je te ferais un super-brunch aussi un jour, pour te remercier de tout ça ! Promis ! 


Bon, il était très mignon ce petit... ce petit grand gars. Et certes, il ne se souvenait pas des services qu'il lui avait rendu la veille. Mais là, ça devenait gênant. Elle avait l'impression de lui mentir alors qu'elle faisait juste une sorte de rétention d'information pas grave. Non mais sérieusement, qui est aussi reconnaissant ? Personne. Il avait fini dans un état... Dans un certain état et genre elle avait « géré » (en tout cas lui en était persuadé) et alors ? Elle n'avait jamais eu autant de respect pour les gens qui lui avaient tenu les cheveux. Pourtant il y en avait eu un certain nombre. Elle aurait du ? Naaan quand même pas.

Toujours était-il que pour le côté serpillière, il avait pas tort.

-Puisque je te l'ai proposé, fonce ! C'est cette porte là, les serviettes éponges sont dans le meuble vert. L'eau chaude est un peu longue a venir mais elle chauffe bien, fait gaffe.


Le jeune homme la remercia (encore) et s'éloigna vers la salle de bain, laissant Paulia seule avec Lisianthus. La jeune femme se concentra sur ce qu'il lui restait de repas, tâchant tant bien que mal de ne pas penser à la suite. Elle verrais en temps utiles, c'est à dire... Pas à ce moment là. Plus tard. Mais pas là.

-Il est chouette. C'est qui ?


-Brynjolf Néel !


-Jamais entendu parler,
commença le blondin avant de sourire en coin. Il est mignon. Parfaitement mon type.

-Il a l'air naïf, innocent et déjà prit. C'est mort.


Le fantôme rit.

-Pourtant, vu comment vous étiez collés l'un a l'autre ça semblait bien partit. Tu t'es prit un veeent... ? Okay j'ai compris j'arrête, tire pas cette tronche.


Paulia le fusillait du regard et il s'esclaffa d'autant plus, se foutant ouvertement de sa gueule.

-Il est trop innocent pour quoi que ce soit du genre et je suis pas interessée. Ca m'arrive de pas être intéressée des fois aussi !


Lisianthus fit la moue, d'un air de dire « t'es sûre ? » et elle lui jeta un torchon dessus. Ce dernier passa à travers lui et s'écrasa un peu plus loins dans le salon.

-Range ton humour graveleux, ca commence à me faire chier là...


-Okay, okay, j'abdique,
dit-il en levant les mains d'un signe de défaite.

Puis, flottant, il se rapprocha de Paulia pour déposer un baiser sur son front. Elle se figea un instant, repensant à sa réalisation de la veille, sentant son cœur frôler la syncope.

-Merci pour le petit dej'et c'est quoi ce bruit ?


En parlant de rythme désynchronisé, il en arrivait un de la salle de bain. Un peu comme si un pommeau de douche fou était en train de détruire la pièce. C'était...

-Heu... J'en sais rien....


-Je vais voir !


-Putain non, LIZZI REVIENT ! Tu fais chier ! FANTÔME DE MERDE !


Trop tard, il venait de passer le mur et elle venait de se le prendre. Elle se massa la mâchoire d'un air assez mécontent, marmonnant dans sa barbe.

-T'as intérêt à pas en profiter pour mater espèce de creep !


Elle alla en trottinant à la porte de la salle de bain, y toquant gentiment.

-Bryn ? Tout va bien ?

Tu serais pas en train de transformer ma salle d'eau en piscine par hasard ? Non parce que l'idée est chouette mais si c'était possible, j'en aurais déjà une de piscine figure toi.

Paulia parle en #cc9966


Gueule de vapeur et bois au cœur [PV Paulia] - FINI Again10
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
Premier de la classe



Dim 31 Jan - 18:25
FEAT. Paulia Caldas Jcroit que je suis défoncer et amoureux. Mais ce n’est pas grave. Parce que l’amour c’est BEAU
Gueule de vapeur et bois au coeur



« Puisque je te l’ai proposé, fonce ! C’est cette porte-là, les serviettes éponges sont dans le meuble vert. L’eau chaude est un peu longue à venir, mais elle chauffe bien, fait gaffe. »

Oui, elle l’avait dit. Mais quand même. Il fallait une confirmation supplémentaire au cas où. Au cas où quoi ? « Au cas où peut être que peut être elle l’avait dit, mais qu’elle n’était pas sûûûûr et que savoir c’est mieux ? ». Ça fait beaucoup de précaution, mais soit. Les habitudes sont tenaces.

Serviette éponge dans le meuble, ok… Brynjolf bâilla paresseusement, hébété par le manque de repos. Les informations ont été entendues, du moin il a au moins retenu la bonne porte pour limiter les dégâts.

« Oui je… » Yaaawn « J’y penserais, merci. »

J’ai dit hébéter ? Le terme technique pourrait en réalité être « tellement abêti, que NÉEL ne réagit même pas en entendant parler de l’eau ». Et pourtant il aurait dû. Par réflexe autant que par sécurité.

La douche était en soi… une épreuve. Un risque réel. Être vulnérable et couvert d’eau pouvait être vraiment dangereux pour le rouquin, et un compromis avait été rapidement trouvé pour sécuriser son quotidien. Le réseau de tuyauterie du chalet a été entièrement maudit, du lavabo à la douche, de façon à ce que toute l’eau qui en sorte ne puisse pas interagir avec la magie à sa sortie, et ce pour une durée délimitée de temps. Le nordique c’était habitué à pouvoir interagir avec les accès à l’eau sans crainte depuis qu’il y loger. Mais l’habitude est un chemin dangereux. Bien plus dangereux que l’inconnue qui éveille la méfiance, la prudence, l’attention. C’est en « pilote automatique » sur la tache érodé par l’habitude que le risque d’erreur est le plus important.

C’est pour cela, et parce qu’il était sacrément enfoncé dans le coaltar que Brynjolf Néel ne releva pas ces détails importants : son pouvoir était toujours une menace bien que cette pensée ne soit pas active dans l’immédiat. La douche de Paulia n’était pas maudite. Et il avait beau être perché, il n’était plus sous vap’ et n'avait pas sa maitrise de la veille.

Mais il fonça droit sur le piège, sans réfléchir pour une fois, la tête déjà trop lourde pour lui accorder l’énergie de plier correctement ses affaires à côté de l’évier de Paulia.
La serviette posée à la sortie de la cabine. Un robinet qui tourne. Encore un bâillement. L’eau envahit l’espace personnel du mage, et il ne se rend compte de rien. Pas même du tuyau qui ondule anormalement derrière lui, trop occupé à passer ses mains dans sa tignasse pour essayer de l’humidifier. CLAC. Le pommeau se décroche.

Le rouquin bondit et fait immédiatement volte-face, horrifier par le claquement du métal contre le carrelage, claquement qu’il ne connaît que trop bien. Tout à coup il est réveillé, complètement réveillé. Ce qui ne le rend pas plus apte à gérer la situation, mais plus apte à la comprendre. Il avait oublié ; rien qu’un matin, mais il avait oublié cette menace quasiment constante.

Les mouvements des gouttes d’eau sont de plus en plus anarchiques, guider par la magie plutôt que la gravité, tandis que le pommeau de douche se cogne d’un mur à l’autre en une mouvance agressive et folle. Le nordique ne tente même pas de couper l’eau, trop effrayer pour approcher davantage de sa source, sauvagement gardée par le pommeau chaotique. Il recula de quelques pas, les mains tremblantes.

Inspire, expire.

Peut-être qu’avec un peu de calme sa magie accepterait de se stabiliser ? Peut-être qu’en pensant à autre chose, radicalement autre chose, l’eau s’écoulerait à nouveau comme elle le devrait ? Des hypothèses intéressantes, mais difficilement applicables pour le rouquin envers sa némésis. Mais il essaya, sa serviette tenue en bouclier autour de lui, les yeux fermés, respirant aussi profondément qu’il le pouvait.

« Bryn ? Tout va bien ? »


Le renard sursauta en entendant Paulia toquer : grave erreur. Le pommeau se met à frapper la cabine dans sa direction, les gouttes se regroupent à la vitesse ou son visage se décompose.

Courir. Vite.

La grande silhouette s’élance hors de la salle de bain dont il claque la porte, et se retrouve nez à nez avec Paulia, sa serviette serrée contre lui. Quelques secondes s’écoulent et il reste immobile contre la porte, le souffle aussi court que son espérance de vie à côté d’un fleuve.

Il ferme les yeux un instant, rouvre la porte dans un élan de courage dans l’espoir que les choses se soient un peu atténué avec la distance, mais un crachin traverse l’interstice et les arroses avant qu’il ne referme brutalement.
Son regard se tourne lentement vers Paulia d’un air paniqué et désolé. C’était courant comme incident, par le passé, mais il n’avait jamais vraiment su gérer. Ça n’avait pas changé.

« Je… heu…. Je suis désolé, je sais pas comment faire, il faudrait couper l’eau, mais je sais pas comment et- et- et- 
- Bouge pas, j’y vais »

Heureusement, Paulia était plus compétente à la gestion de la situation, et surtout plus réactive et partie immédiatement couper l’arrivée d’eau. Il aurait dû sortir la prévenir bien plus tôt pour limiter les dégâts, plutôt que d’essayer d’arranger laborieusement les choses.

La surveillante partie ensuite évaluer les dégâts, et le nordique n’osa pas jeter un regard à la salle de bain par culpabilité, préférant se concentrer sur le fait de faire de cette serviette une robe de bain valable. Un soupire sonore se fit entendre. Oups.

« J’te connais pas depuis longtemps, mais t’as de la chance, je t’aime déjà bien. Je prends pas mal l’état de ma salle d’eau. Promis. Par contre, tu te sens de chopper une serpillière et de venir me filer la main ou les flaques vont te mordre ?
- Heuuuuuuuuuuu » Brynjolf regarde fixement de côté d’un air chargé de doutes « Je vais essayer de t’aider, ça devrait aller, je pense, peut-être. Je suis vraiment désolé pour les dégâts causés, j’aimerais bien aider.
- Au pire fait, la vaisselle en attend… Ah bah non. Heu…
- Je… Ne t’inquiète pas. Je crois que je préfère les flaques. »

En soit, le « Ah bah non » semblait applicable à la plupart des tâches urgentes. Mais l’eau stagnante était peut-être moins problématique ? Plus limité en quantité en tout cas. C'était… handicapant d'être aussi limité dans ce qu'il pouvait faire quand sa magie réagissait. Et il s'en voulait un peu que ce soit Paulia qui en fasse les frais après toute l'aide et l'accueil dont elle avait fait preuve.

« Non, mais rentre tranquille chez toi. Je vais te filer des fringues comme ça t’aura pas à attendre à poil sur le canapé. »

Paulia se tourna vers le vide, l’assassinant du regard. Le nordique pencha la tête sur le côté, intrigué. C’était à cause de Lisianthus, cet agacement ? Quoiqu’il en soit, il était secrètement très reconnaissant envers Paulia de lui éviter de devoir attendre en serviette sur le canapé, l’idée le mettait très peu à l’aise pour des raisons évidentes sur les limites tolérées par sa timidité. Et puis… au moins il pourrait se reposer. Chez lui. Et par la même occasion, limiter les dégâts en n’intervenant pas dans des tâches éventuellement risquées.

« Je vais voir ce que je peux trouver qui… T’iras. Ouais. Jvais bien trouver quelque chose. Viens. »

Eeeet c’est le doute chez la joueuse brésilienne, et nouveau regard meurtrier. Étant donné la nature de ses propos, Brynjolf accorda une fois de plus cette réaction au fameux Lisianthus dont lui avait parlé Paulia, bien que tout ce qu’elle lui avait dit ne lui revienne pas encore.

Préférant ne pas se mêler de ça dans l’immédiat et se concentrer sur le fait de régler son problème de presque nudité, le rouquin préféra s’assurer ne pas outrepasser les limites de Paulia. Il avait… saccagé sa salle de bain et pourris sa nuit. Alors… S’il pouvait éviter d’agrandir et piquer ses vêtements…

« Tu… es sûr que ça ne te dérange pas ?
-Pas du tout, t’inquiètes, c’est juste qu’être mort empêche pas Lisianthus d’être un gros con. »

Oh, elle avait peut-être cru qu’il avait mal interprété son regard assassin ? Et qu'avait pu dire le fantôme ? Il avait l'air... taquin. Aux vues des nombreuses réactions exaspérées de Paulia. Mais du peu qu'il se souvient de leurs conversations, elle l'aimait bien, alors leurs interactions, ou du moins la moitié de celles-ci le fond sourire.

Brynjolf ouvrit la bouche pour parler, dans l’intention de lever le quiproquo et de comprendre ce qu’il se passe. Mais visiblement leurs conversations étaient trop…intenses ? En tout cas trop rapide pour qu’il ait l’occasion d’en placer une.

« Heureusement qu’il t’entend pas vu les conneries que tu sors, monsieur le dalleux. »

Silence. Pourquoi elle l’appelle, monsieur le dalleux ? Mais… attendez, ils parlent de lui là, non, étant donné qu’elle est bien contente qu’il n’entende pas Lisianthus ? Oh. OH. Les choses lui échappent définitivement, sans parvenir à stabiliser les hypothèses autour de l’autre moitié de la conversation qui flottait autour de lui.

« Enfin ! Merci. Ma salle de bain est inondée, ma vaisselle en attente et ton humour merdique, j’arrivais à bout de ma patience. »

Brynjolf reste quelques secondes de plus silencieux, perturbé. Ça ressemble à une conclusion, mais s’il peut éviter de les couper en pleine conversation, c’est toujours à prendre. C'est toutefois perturbant, de n'entendre que la moitié de ce qui est dit, et raccrocher les wagons n'est pas toujours évident.

« Quand je demandais ça je parler juste de fait de… prêter des vêtements… Il, heu, se passe quoi ? »

Hééé, nouveau regard en direction du vide qui donne tout son sens à l’expression « Elle a les yeux revolver », parce que la personne à qui est adressé ce regard a probablement peu de chance d’y survivre, même dans la mort.

« Sache que Lisianthus à un humour très lourd, mais est très respectueux dans les faits. Il te trouve mignon et m’embête parce qu’il le peut et que ça marche. Du coup je l’envoie chier. En gros. »

Instant poisson de la part de Brynjolf qui ouvre et ferme la bouche sans savoir quoi dire. Donc il était bien la raison pour laquelle elle avait appelé Lisianthus Monsieur le daleux. Et… un fantôme le trouve mignon alors que... lui ce matin ? Tout en étant respectueux et visiblement blagueur, mais sans qu'il n'en sache rien ? Mais ? Pourquoi ? HA ? HAAAAAAAAAAAAAAA ?!

« Quoi !? »

Le cerveau du rouquin n’avait pas réussi à process l’information et couina en erreur 404, la surchauffe marquée sur le visage. Il regarde Paulia d’un air surpris et secoua la tête pour essayer de se reprendre.

« Haheuuhdueed, les vêtements ! On en était aux vêtements ! »


Diversion réussie ; le sujet est enterré et Brynjolf se contente de regarder le vide d’un air nerveux, sans trop savoir où se mettre pendant que Paulia fouille son armoire pendant… longtemps. Le renard zieute les chemises trop petites qui sont reposées les unes après les autres, les pantalons ahem, pantacourt trop serré et… ça va être compliqué non ? Booon bah au pire il attendrait, mais…

« Tu fais partie des gens qui portent des robes ?
- Hmm pas souvent, mais ça peu ! ... C'est tout ce qu'il y a ma taille j'imagine ?
- Oui... »

C’était… Une belle robe que Paulia avait sortie. Le genre floral, longue et légère, aux bordures alourdies de broderies, et aux manches larges, flottantes. Estivale en somme.

« Oh ! Elle est vraiment jolie et… »

Il prend délicatement la robe entre ses doigts et remarque le décolleté qui est, lui aussi bien bien estival. Superbe hein, mais difficile à porter pour Brynjolf qui préfère les vêtements simples et couvrant.

« ...Jolie... ça, heu, ça sera parfait. »

C’était pas pour longtemps après tout, et puis il ne veux pas jouer les difficiles alors que la surveillante lui rend service. De plus, c’est une très jolie pièce, et si Brynjolf n’a pas de lui-même l’initiative de porter des robes, pour autant il apprécie lorsque l’occasion se présente. Il sera le tissu contre lui en se tournant vers Paulia.

« Merci beaucoup pour la robe. Je suis vraiment désolé pour les dégâts causés, j'aurais dû faire attention... Tu accepterais de me donner ton numéro ? Pour que je puisse te contacter facilement pour te la rendre et pour que si j'ai abimé des trucs et tout tu puisses me le dire pour que je règle ça ? »

À la mention de la question, son interlocutrice regarde le vide d'un air désespéré puis va chercher un morceau de papier pour rédiger son numéro.

« La prochaine fois, on se verra dans de meilleures conditions. T'inquiètes pour la salle d'eau, on fait tous comme on peut avec nos contrecoups.
- Merci, promis je serais plus vigilant, j'étais juste un peu... heu distrait ce matin. Je pense que je vais me changer et vite filer me reposer pour limiter les dégâts ! »

La surveillante sourit et hoche la tête d’un air… attendri assez adorable. Le rouquin profita alors de la chambre pour enfiler le vêtement qui été prévu pour être long et ample, avec pourtant un rendu très différent sur sa silhouette. Mais très sympa aussi. Les couleurs s’accorde bien avec son ton de peau pâle et le côté « transparent » met en valeur ses taches de rousseur. Honnêtement ? Il aime bien cette tenue, et ce n’est que cette histoire de décolleté qui le pousse à hésiter à sortir un instant.

Le rouquin rejoint timidement le salon, réunissant le peu de ses affaires qu’il avait à prendre, et salua Paulia et Lisianthus poliment, se perdant une fois de plus dans les méandres les plus obscures de la politesse excessive. Sur ce, il fila au plus vite rejoindre le chalet pour pouvoir dignement s’effondrer sur son lit. Il recontacterait Paulia bientôt, pour lui rendre ses affaires, mais aussi pour lui proposer un petit moment confortable autour d’un repas pour la remercier de son accueil. Et pour parler un peu, parce qu’elle était… vraiment chouette ! Que Lisianthus avait l’air amusant. Et que parler à la surveillante était simple, et passer une soirée avec elle avait été, dans ses souvenirs, agréable. Alors pourquoi pas recommencer a l'occasion ? Dans de meilleure condition évidemment. Avec... plus de souvenir.

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Paulia Caldas
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Pouvoir: Magie blanche de soin et de résurection. Contrecoup du soins: entendre de plus en plus clairement les voix des morts errants voulant la vie. Contrecoup de la ressurection: être accompagnée du fantôme d'un mort décédé dans la même journée que celle de la réssurection.
Paulia Caldas
Camarade



Sam 6 Mar - 22:10

ft. Plein de gens !

”Bon nombre de substances sont une vraie aide. Parfois à des niveaux complètement différents… Les plus étonnantes restent les drogues magiques. La vaporeuse par exemple donne un contrôle sans pareil du consommateur sur sa magie mais ce dernier sera bien trop occupé à faire des câlins pour s’en servir efficacement.”

Gueule de vapeur et bois au coeur

Soyons honnêtes, Paulia s'attendait au vu du son à ce que sa salle soit bien entamée mais elle ne s'imaginait pas vraiment ni à quel point ni pourquoi. Elle s'attendait d'autant moins à voir Brynjolf sortir de la salle de bain, sa pauvre serviette comme seul bouclier entre sa nudité et le monde. Il avait manqué de lui rentrer dedans et elle s'était reculée, assez rapidement pour esquiver le missile roux en provenance de la douche.

Elle ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'il se passait quand il rouvrit la porte et se fit attaquer par l'eau.
Il se tourna vers elle et... WAIT WHAT ? Il venait vraiment de se faire attaquer par l'eau ? Excuse me, quoi de la fuck ?

-Je… heu…. Je suis désolé, je sais pas comment faire, il faudrait couper l’eau, mais je sais pas comment et- et- et- 


Oui, ça paraissait effectivement être un bon plan.

-Bouge pas, j’y vais.

Parce que vu la situation, plus il restait loin des canalisations, mieux ça valait. Elle se dirigea prestement vers son évier, se jetant à moitié dessous pour atteindre l'arrivée d'eau. Quand ce fut fait elle se redressa.

-C'est le chaos la dedans,
reporta Lisianthus en sortant de la salle d'eau.

Elle passa devant Brynjolf et rentra dans la pièce pour constater par elle même. Le chaos était une manière de décrire son état. Piscine aussi. Surtout que l'eau continuait doucement de remuer, ondulant comme pour réagir à sa présence.
Elle frissonna et ressorti en soupirant.

-J’te connais pas depuis longtemps, mais t’as de la chance, je t’aime déjà bien. Je prends pas mal l’état de ma salle d’eau. Promis. Par contre, tu te sens de chopper une serpillière et de venir me filer la main ou les flaques vont te mordre ?  


Non parce que vu ce qu'il venait de ce passer, sait-on jamais hein. Si ça se trouve, si elle le faisait rentrer la dedans, elle allait se retrouver avec sa douche crachant des pelotes de cheveux roux et grognant.

- Heuuuuuuuuuuu
.

Ouais, elle s'en doutait pour être honnête.

- Je vais essayer de t’aider, ça devrait aller, je pense, peut-être. Je suis vraiment désolé pour les dégâts causés, j’aimerais bien aider.


Non mais qu'il oublie l'idée. Il voulait être gentil, mais vu la tronche de l'hésitation elle préférait encore qu'il s'abstienne. Franchement, elle aimait bien avoir une salle d'eau, ça aurait été chouette de ne pas avoir à s'en passer. Il pouvait faire autre chose pour aider, elle allait bien lui trouver un truc à faire...

- Au pire fait, la vaisselle en attend…


-NOPE. Mauvaise idée.


-Ah bah non. Heu…


Ouais mauvais plan effectivement, en tout cas Bryn a pas l'air fan du tout.

-Je… Ne t’inquiète pas. Je crois que je préfère les flaques.

Ouais mais non parce que prendre des douches ET avoir un appartement de manière général c'est quand même super agréable. Sauf que là, elle se sentait pas d'avoir un piquet inutile en matière de tâches urgente en plus de Lisianthus chez elle. Le fantôme elle gérait, mais là elle avait très franchement la flemme de tolérer Bryn. Il était adorable hein mais elle avait besoins de son espace.

-Non, mais rentre tranquille chez toi. Je vais te filer des fringues comme ça t’aura pas à attendre à poil sur le canapé.


-Dommage.


Elle se tourna vers Lisianthus, le fusillant du regard.

-QUOI !? C'est pas ma faute s'il se trimballe le cul à l'air dans notre appartement !


Elle décida d'ignorer complètement sa remarque complètement déplacée, commençantà se diriger vers la chambre.

-Je vais voir ce que je peux trouver qui…


Elle le reluqua un instant de la tête au pied, se rendant soudainement compte de leur différence de taille.

-T’iras. Ouais. Jvais bien trouver quelque chose. Viens.


Au moins était-il une sorte de craquotte sur patte, cela lui éviterait de craquer ses fripes aux épaules.

-Ooooooh. Tristesse. Franchement, tu veux pas faire comme si t'avais rien trouver ?


Elle l'assassinat de nouveau du regard. Il pouvait pas juste fermer sa gueule ce con ?

-Tu… es sûr que ça ne te dérange pas ?


Oh non... Il avait sûrement pensé que son regard lui était indirectement adressé... S'il était pas déjà mort, elle aurait eu la peau de ce putain de spectre depuis longtemps...

-Pas du tout, t’inquiètes, c’est juste qu’être mort empêche pas Lisianthus d’être un gros con.


-HEY ! Dis pas ça alors qu’il a pas le contexte et que je peux pas me défendre parce qu’il m’entend pas !


Ah mais parce qu'il trouvait le moyen de se plaindre en plus du reste, Michel Leeb ?

-Heureusement qu’il t’entend pas vu les conneries que tu sors, monsieur le dalleux.

Bon, l'adresse directe en face d'un vivant qui ne le voyait pas devrait le calmer un peu.

-Okay, t’as mangé ton humour. Et c’est vrai qu’il a juste l’air perdu. J’arrête.


-Enfin ! Merci. Ma salle de bain est inondée, ma vaisselle en attente et ton humour merdique, j’arrivais à bout de ma patience.


Okay, c'était pas super fin ni pour Bryn ni pour Lisianthus mais c'était sorti tout seul. Au bout d'un moment, Paulia était aussi humaine et surtout... Elle était épuisée. Entre les éléments de la veille et ceux du jour, elle voulait juste retourner pioncer et ce dans son lit.

-Quand je demandais ça je parler juste de fait de… prêter des vêtements… Il, heu, se passe quoi ?


Oh sweet summer child, fallait-il vraiment que tu rajoute des complications aux tâches de la mage blanche ? A savoir t'expliquer « the birds and the bees » et en quoi le mec mort dont elle était amoureuse était un putain de creep ?
Elle lança de nouveau un regard plus austère que la garde robe de H. Andréatus vers son camarade invisible qui eut un instant un air penaud.

-Ouais, pardon. C'était... Pas fin et chiant. Je te promets que c'était de l'humour et que je regrette.


Évidement. Il n'empêche que si Bryn pouvait l'entendre, il aurait probablement fermé sa grande bouche pleine d'emmerdes.

-Sache que Lisianthus à un humour très lourd, mais est très respectueux dans les faits. Il te trouve mignon et m’embête parce qu’il le peut et que ça marche. Du coup je l’envoie chier. En gros.


Le mort lui sourit et haussa les épaules d'un air de dire : okay, c'est de bonne guerre. Toujours était-il que le pauvre rouquin ne semble pas en mesure d'encaisser et fait un 404 brain not found de grande ampleur. Peut-être qu'elle aurait mieux fait de fermer sa gueule, tout bien pesé.

-aheuuhdueed, les vêtements ! On en était aux vêtements !


Oui, on en était aux vêtements Lisianthus, pas à martyriser quelqu'un d'innocent sur des choses qui le gênent. Paulia passa donc dans la chambre, ouvrant grand son placard en soupirant. Elle avait... Des fringues. Des brouettes de fringues. Des quantités faramineuses de fringues. Trop de fringues.

MAIS ! Toutes parfaitement à sa taille. A quoi ça lui servait d'avoir autant de nippes si c'était pas  aussi pour habiller les ingénus qui cassaient sa salle d'eau ? Et bien elle se posait la même question sans avoir d'autre réponse que : elle ne s'attendait pas à ce qu'un ingénu casse sa salle d'eau. Ou peut être qu'elle pensait que tout ingénu casseur de salle d'eau aurait au moins la décence d'avoir des proportions similaires aux siennes. Ou alors que ça soit dans des circonstances où les vêtements auraient été oubliés ailleurs depuis longtemps, mais dans ces cas là, ça n'aurait sûrement pas été avec un ingénu.

Elle farfouillait donc, désespérant un peu plus chaque instant quand elle tomba sur le graal. La seul robe designée pour être plus flottante que flottante de toute sa garde robe. Pour Bryn, elle ferait sans doute effet combi lycra, mais au moins il serait plus à walpé.

-Tu fais partie des gens qui portent des robes ?


Ou ta masculinité est trop fragile était censée être la suite de la phrase, mais elle se tu. Ca aurait été dommage de le mettre encore une fois mal à l'aise.  

-Hmm pas souvent, mais ça peu ! ... C'est tout ce qu'il y a ma taille j'imagine ?

Bingo l'agneau.

-Oui...
Lui répondit-elle en se rendant compte du hic.

-Oh ! Elle est vraiment jolie et…

Voilà, lui aussi avait vu le hic. Le décolleté qui sur Paulia arrivait tout simplement au nombril et qui sur lui donnerait un côté... Extrêmement sexy ? Si c'était taillé sur mesure. Là, ça rendrait probablement sexy et grotesque à la fois.

-...Jolie... ça, heu, ça sera parfait.  Merci beaucoup pour la robe. Je suis vraiment désolé pour les dégâts causés, j'aurais dû faire attention... Tu accepterais de me donner ton numéro ? Pour que je puisse te contacter facilement pour te la rendre et pour que si j'ai abimé des trucs et tout tu puisses me le dire pour que je règle ça ?


-Hey, t'es peut être pas intéressée il n'empêche qu'il te demande ton « 06 ».


Paulia le regarda d'un air désespéré alors qu'il levait les mains d'un air de dire : je dis ça je dis rien.
Elle alla à son bureau, griffonnant son numéro sur un morceau de papier.  

-La prochaine fois, on se verra dans de meilleures conditions. T'inquiètes pour la salle d'eau, on fait tous comme on peut avec nos contrecoups.


- Merci, promis je serais plus vigilant, j'étais juste un peu... heu distrait ce matin. Je pense que je vais me changer et vite filer me reposer pour limiter les dégâts !


Elle lui sourit. Ouais, fait ça joli cœur. En plus t'as quelqu'un à inviter au bal et vu comment c'est partit ça va te demander pas mal d'énergie, donc va reprendre des forces. Elle sortit de la chambre, suivit de Lisianthus pour laisser l'étudiant se changer. Lorsqu'il sortit, elle fut agréablement surprise. La robe lui allait étonnement bien.
Lisianthus eu la politesse de se taire quand Bryn parti, après avoir dit au revoir pendant beaucoup trop longtemps.
Paulia se mit à ranger dans la foulée, épongeant le tout. Elle appellerait l'intendance plus tard, pour l'instant elle allait surtout aller se coucher.

Elle retourna dans sa chambre, envoyant au sol tout les vêtements étalés sur son lit et s’aplatit, tête la première sur son matelas.

-Il a l'air sympa.


-Mhmh.

-T'es plus détendu avec lui qu'avec la majeure partie des gens.

Elle sourit et répondit en portugais.

-Il est vraiment... Innocent. Et profondément gentil et j'arrive pas à imaginer qu'il fasse semblant. Pour une fois je m'attends pas à être trahie.  


Le blondin se glissa à côté d'elle, la prenant doucement dans ses bras.

-Tu me racontera comment vous avez fini par vous faire un câlin sur le sol en vous endormant ?


-Peut-être mais pas aujourd'hui.


-Works for me.


Il cacha son visage dans son cou et elle se sentit rougir. Elle était amoureuse de lui et c'était un problème, un gros problème même. Mais... Pour le moment, se laisser couler dans ses bras était une chose suffisamment douce  pour que cette pensée ne la torture pas.

Elle sourit.

Et enfin, elle s’endormit.

Paulia parle en #cc9966


Gueule de vapeur et bois au cœur [PV Paulia] - FINI Again10
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