Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Initiation : self defense & contrôle de soi - Abandonné
Lucas Meïster
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Lucas Meïster
Cancre



Mar 4 Aoû - 2:07
Professeur principal des mages blancs : Lucas MEÏSTER. Requête approuvée.
Un petit sourire se dessina sur le visage du brun tandis qu'il relisait une fois encore, le document que lui avait remis l'administration. Voilà plusieurs jours que sa demande avait été favorablement reçue et aujourd'hui il donnait son premier cours en tant que professeur principal des mages blancs. Il s'agissait en réalité d'une initiation aux mouvements de self défense et du contrôle de soi. Une leçon réservée aux élèves en difficulté et aux nouveaux arrivants à l'académie de Leoska. Bien que le cours soit facultatif, il s'agissait en réalité de préceptes très importants qui permettaient aux élèves qui ne parvenaient pas à contenir leurs pouvoirs d'apprendre des techniques de concentration et de méditation simples qui pouvaient les aider à faire tampon en attendant qu'un mage plus expérimenté vienne à leur rescousse. La spécialité de Lucas étant les barrières magiques, il était tout désigné pour diriger cette classe. Il s'en faisait d'ailleurs, une joie toute particulière. Il savait qu'il devait se tenir prêt à intervenir à tout moment, mais il se sentait plutôt confiant.
Aujourd'hui il n'était plus élève de ces murs entre lesquels il avait tant appris. Non, aujourd'hui c'est lui qui transmettrait son savoir.

Il rangea soigneusement le document dans un classeur qu'il referma et qu'il remit soigneusement dans l'étagère réservée aux documents administratifs. Ceci fait, il prit dans la poche de son pantalon un paquet de cigarettes. Il en saisit une avec habileté, déposa le paquet sur son bureau et entreprit de l'allumer avec un briquet qu'il avait déjà préparé. Il tira sur la cigarette une première fois, puis prit son étui à violon de sa main droite en expirant la fumée grisâtre par le nez.
Rien de mieux pour se calmer les nerfs.
Il ne perdit pas une minute de plus et quitta son domicile. Il s'agissait d'une maison, plutôt grande pour une seule personne, qu'il avait pris beaucoup de plaisir à décorer selon ses goûts et ses envies. Il se sentait véritablement chez lui, dans cette académie. Pour lui cela ne faisait aucun doute, c'est ici qu'était sa place.
Il referma la porte à clef et prit la route de la salle de cours pratiques. Il devait arriver un peu avant les élèves car même si le bâtiment était déjà protégé de toutes sortes de barrières magiques, il devait apposer deux ou trois boucliers supplémentaires en prévision du cours qu'il allait donner. Simple mesure de précaution pour protéger ses élèves d'eux et des autres, afin que chacun puisse évoluer dans une sphère sécurisante et qu'ils ne prennent pas peur.

En se déplaçant dans l'école, cigarette au bout des doigts, des souvenirs faisaient irruption dans son esprit. Les cours, les élèves, ses camarades, ses professeurs... Comme si tout datait d'hier. Comme si aujourd'hui encore il était un simple étudiant en magie.
Il ne lui fallut que peu de temps pour atteindre le bon bâtiment et la bonne salle. Il ouvrit la porte de la classe et déposa son instrument sur le bureau. Il prit une simple craie blanche et dessina des cercles de glyphes qu'il ne ferma pas autour des tables où les élèves étaient censés s'assoir. Afin qu'ils puissent s'installer (c'est tout de suite plus compliqué quand la barrière est fermée) et parce qu'il préférait n'utiliser sa magie que s'il y était réellement contraint.
Il n'y avait pas de raison que ça arrive, pas vrai ?

La cloche retentit. Il se redressa et fit signe aux élèves déjà présents d'entrer, d'un signe de la main.

- Entrez, fermez la porte derrière vous. Veillez à ne pas effacer les caractères autour de vos tables respectives je vous prie et asseillez-vous en silence, le cours commence.

Il n'attendit pas que tout le monde soit bien en place pour commencer à écrire son prénom et son nom à la craie sur le tableau noir ainsi que l'intitulé de la leçon. Il commença ses explications sans plus attendre.

- Bonjour à tous et à toutes. Je m'appelle Lucas Meïster. Vous pouvez m’appeler Monsieur Meïster. La leçon d'aujourd'hui portera sur les premiers gestes de self défense ainsi que sur le contrôle de soi et de ses émotions. Le cours durera 2heures.


Il fit demi-tour, déposa la craie sur son bureau et entreprit d'ouvrir l'étui de son violon, tout en regardant la classe, sa cigarette presque finie au coin des lèvres.

- Vous vous trouvez dans une pièce destinée aux cours pratiques, aussi la magie est autorisée. Sachez qu'au moindre signe d'agressivité ou de perte de contrôle je serai contraint d'intervenir. Avez-vous des questions avant que l'on commence ?
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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Mar 4 Aoû - 16:01
001
Qui est magnéto ?
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Avec Lucas, Oris & Bryn
Ongles ? check. Cheveux ? check. Tenue ? …plus ou moins check. Tu as fait ce que tu peux avec ce que tu avais, c’est-à-dire par grand-chose d’autre qu’un ensemble chemisier blanc bouffant et jupe à motif floraux. C’est pas encore tout à fait ça, mais c’est mieux que la semaine dernière, quand tu n’avais en ta possession que la tenue des camps et un jean et un sweatshirt qui ont été laissé dans les placards de la chambre d’infirmerie dans laquelle tu as passé les trois derniers mois. Fashion wise tu n’as jamais vraiment connu mieux, mais tu sais que tu peux mieux faire. Il est temps de laisser derrière toi l’uniforme informe—tu l’as brulé, d’ailleurs, avec le peu de contrôle sur ton pouvoir qu’il te reste, et d’embrasser ta nouvelle vie et ta future nouvelle garde-robe. Sérieusement, comment espérer faire bonne impression à l’université si tu débarques habillée comme un sac ? tu es présentable, et les talons hauts réhaussent le niveau, mais tu espérais mieux. Seulement, à peine sortie de l’enfer, tu te vois mal y retourner parce que tu as visé trop haut, volé trop cher et t’es faite choper. Alors tu t’es contentée de petits articles qui passeraient inaperçus. Le temps que tu reprennes du poids, tu ne pourras plus les porter de toute façon. Tu glisses une mèche rose derrière ton oreille, ferme la porte de ta chambre et t’aventures dans les couloirs.

Premier jour de cours. Ça pourrait se fêter si tu avais quelqu’un à qui faire ça. Mais tu n’as pas de temps à perdre avec ça. Tu vas te contenter d’apprécier le plus en profondeur chaque heure de cours à laquelle tu auras la chance d’assister. Tu as mis trois mois à te familiariser à nouveau avec l’écriture et la lecture, et tu n’as toujours pas récupéré la pleine maîtrise de ton pouvoir—si tu l’as jamais eue. Tu n’es même pas sûre que tu y parviendras un jour. Tu es capable de petites choses. Rien d’impressionnant, à moins de perdre totalement le contrôle. Auquel cas… tu ne réserves ce sort qu’à cinq personnes. Tu n’as pas de temps à perdre avec les autres, qui ne méritent pas particulièrement que tu leur accordes ton attention. Tu respires l’odeur des couloirs, une odeur à laquelle tu commences enfin à te familiariser, mais qui ne parvient pas à effacer complètement celle à laquelle tu es le plus habituée. Les discussions des élèves, les murmures qui te parviennent au travers des salles de classes aux portes fermées, la lumière du soleil, ont un effet étrange sur toi. Tu as l’impression d’en tirer de la force, de l’énergie. Tu pourrais être enthousiaste, si tu n’étais pas presque morte à l’intérieur. Tu t’adosses à un mur, face à la porte. Tu as quelques minutes d’avance sur le planning qui t’a été donné. Self-défense et contrôle de soi, mh ? tu n’es pas bien certaine que tu auras besoin de ce cours ; en revanche, tu as besoin d’apprendre tout ce que tu peux à propos de la magie, et si le professeur peut se révéler utile… qu’importe qu’il s’agisse d’un cours pratique de méditation, ou d’un cours théorique. Tu préférerais un cours théorique, cependant, mais te contenteras de ce que l’on t’offrira. Ne serait-ce que pour prendre contact avec des êtres humains normaux, et analyser leur façon de se comporter.

Tu entres dans la salle à l’instant où l’autorisation t’es donnée de le faire et t’installes au premier rang sans faire attention aux autres—c’est bien parti pour l’analyse de caractère… avant de sentir quelque chose d’étrange au plus profond de toi. Comme un sentiment de déjà-vu, mais pas exactement. Du ton de sa voix à ses manières, en passant par son regard inoubliable, tu reconnais le professeur en face de toi. L’espace d’un instant, tu as dix ans, les mains enflammées pressées contre sa poitrine ; l’autre, tu es assise dans cette salle de classe, parfaitement immobile et les yeux rivés sur le professeur qui vient de demander si vous avez des questions. Tu lèves la main et t’adresses à lui avant même qu’il ne t’en ait donné l’autorisation.

- Jai une question pour commencer, Lucas. Combien de temps il faudra à tes élèves pour sortir de cette salle avant que je la fasse brûler, et toi avec ?
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Oris Akina
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Oris Akina
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Mar 4 Aoû - 18:10
[LA de Brynn, la suite dans son post]

Un mercredi matin comme les autres.

Oris cavalait comme un dératé vers le parc. Bousculant les élèves se rendant en cours, un cartable en cuir sur le dos, un sachet en papier dans la main.

Pardon! Pardon! Scusez! Urgence d'état! Personne handicapée laissez passer!

Trottinant dans ses souliers, le garçon fonça vers le parc. La cabane de Brynn devait se trouver quelque part par la bas selon sa mémoire. Bingo! Il allaient être en retard vite vite!

Dans son éternelle discrétion, Oris jeta des cailloux à la fenêtre de l'étage.

Debout la marmotte! Pinponpinpon! On va être en retard!

Pas de réponse. Avec horreur, Oris réalisa qu'il devait dormir. Il avait oublié son double des clefs en plus! Une fenêtre ouverte était son salut. Le garçon traina une l'échelle jusque sous la fenêtre pour pouvoir passer à l’intérieur.

BOUM

Oris se releva de sa chute de fenêtre à l’intérieur en s'époussetant. Le rouquin était encore dans son lit à ronfler.

Le jumeaux pris son élan avant de se jeter dans la couette.

John Cena! Bim! Popolopooooo! Allez debout!

Bryn sursauta comme jamais et se cassa la gueule par terre avec un air choqué QUESQUE?! Puis reprenant son souffle. Bonjours Oris je suppose, ravi de te voir de bon matin.

Ouais super t'es réveillé! Dépêche toi on va louper notre cours! Il est déjà moins cinq!

Oris commença à farfouiller dans sa garde robe pour lui jeter une chemise écru. il hésita un instant sur le pantalon en en sortant deux pour les comparer avant d'opter pour le plus clair afin de mettre en évidence les cheveux roux.

Allez hop! On enfile ça! Je trouve pas tes chaussettes! Change pas de calbart ont à pas le temps.

Je heuuu Brynn semblait complétement dans le coaltar. Essayant de mettre la chemise, a l'envers, au dessus de son pyjama

Quel cours Oris ? Le Français c'est à 10h non ?

Oris repris la chemise pour la remettre droite, commençant à la boutonner d'une main en tendant le sac en papier de l'autre.

Ouais le français c'est à 10h mais on à un cours optionnel de maitrise de soit ça à l'air hyper cool! Tient je t'ai amené des krisprolls. C'est norvégien non?

Oh ! Cool merci c'est trop gentil, je vais faire un thermos de chocolat pour les tremper dedant- wait t'as dit quoi ? Le rouquin s'éveillait peu à peu.
Tu sais Oris, je te donne pas des bretzel ou des paella sous prétexte que l’Allemagne et l’Espagne son à côté de la France

Oris était occupé à lui mettre ses chaussettes à toute vitesse.

Whut ? C'est pas norvégien ? Après c'est gentil, c'est dégueu les bretzels.

ORIS lâche cette chaussette je peux m'habiller seul enfin!
Il se tourne pour finir de s'habiller tranquille C'est Suédois, le pays voisin. Bref, t'es sur pour la maitrise de soit ? C'est un peu heu... Enfin si c'est une bonne idée mais on pourrais rester ici et déjeuner paisiblement et- enfin voilà...
Le vla t'y pas qui commençais à faire sa tête de cocker battu.
Oris croise les bras dans une vaine tentative d'intimidation.

Bien essayé mais ça marche pas ! On va y aller parce que ça peut t'aider avec ta magie !

Le rouquin soupire, vaincu. D'accord. Je te fait confiance, t'as raison c'est une occasion a ne pas rater, c'est quand même important. Aaaaah on est déja en retard ! Je pique juste le thermos de thé a William et on y vas!

Oris choppa deux ecocups dans un coin. Il escalade ensuite la fenêtre pour descendre l'échelle et se prendre les pieds dans un seau dans un grand bruit. Tout cela devant un William exaspéré de voir tant de monde différents sortir de la chambre de son locataire.

Brambadaboum!

C'est bon j'ai rien!
Je t'attends dehors j'ai déjà les verres !


Initiation : self defense & contrôle de soi - Abandonné Oris-s10
Merci infiniment à Saphouille pour ce kit Thème du personnage
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mer 5 Aoû - 1:12
Feat Lucas, Aprilynne, Oriset probablement le trauma ha ha ha
Initiation

[Désolé si jamais il y a des phrases qui ont peu de sens, je relie mieux demain !]

C’était tout de même violent dans les faits. Je veux dire, d’être réveillé en sursaut par un gars qui a installé une échelle pour rentrer par effraction chez vous, en agissant comme un catcheur pro, mais pour vous donner des krissprolls. Parce que les Norvégiens ne mange que des plats suédois visiblement. Un jour je réussirais à lui expliquer, j’y crois avec beaucoup de ferveur.

Pourtant malgré la frayeur que ça me passe à chaque fois qu’il me sort du lit, je suis moins en retard depuis qu’on s’est mis d’accord sur le fait d’aller en cours ensemble lorsque nos emplois du temps concordent. Enfin, concorde… pas vraiment pour le coup. Il m’avait fallu 10 minutes de réflexions intensives pour me rappeler qu’on avait cours à 10 h, et il n’avait fallu que 2 minutes à Oris pour qu’il me convainc de me rendre à une leçon bonus qui nous serait utile, mais à 8 h. Quel formidable pouvoir de persuasion, soit dit en passant.

Je finis laborieusement de me préparer avec son aide, il récupère les écocup comme si cela faisait vingt ans qu’il habiter dans le chalet puis commence à filer par la fenêtre. Lorsque j’entends un bruit sourd, je passe la tête pour voir ce qu’il se passe et ai le droit à une phrase rassurante de Oris et à un « non » désapprobateur de la tête de William. Oh non pas encore. Je me passe une main sur le visage d’un air exaspéré et ferme ma fenêtre pour ne plus qu’on entre dans ma chambre comme dans un moulin. Mon sac à dos ficher sur mes épaules, je prends les escaliers comme toute personne civiliser hormis Oris et son style bien à lui et prends le thermos. Avec un geste de mains pour calculer que j’ai tout, je finis les préparatifs et sors en courant, me permettant juste un petit dérapage devant William.

« Je sais ce que tu penses, mais je te jure que ce n’est pas ça, Oris est un a-m-i.
— Je ne pense rien du tout c’est bien ça le problème Brynjolf, aller file vite avec… il va ou ton pote ? »

Oh non cette phrase est souvent très mauvais signe. Je me tourne en vitesse la tête et voit Oris qui part d’un pas très motivé, un peu trop motivé même vers une zone piégée de l’école. Je m’étrangle dans une surprise horrifiée et m’élance aussi vite que me le permette mes grandes pattes.

« Non, non, non, Oriiiiis »

Je le retire en arrière par le col, mets mes mains sur le côté de ses épaules pour orienter le marteau piqueur dans la bonne direction, puis lâche la bête.

« Ah ? C’est pas par là ? J’aurais juré pourtant ! Mais tous les arbres se ressemblent c’est relou 
— Mais non regarde, là tu as des châtaigner, là des chênes là des..."
— Tu m’apprendras l’arbrologie un jour ? Ça a l’air megacool !
— Haha c’est William qui m’apprend ça pour que j’évite de me tromper je lui demanderais de te donner des conseils. Tu pourras même venir jardiner si tu veux. C’est par là au fait ! On sera un peu en retard, mais vaut mieux ça que de se perdre, non ?» Je me tourne vers lui avec un sourire qui disparaît immédiatement derrière mon inquiétude « Oris ? ORIS T’ES OU ? »

Je lui cours après pour essayer de l’orienter à nouveau puisqu’il prend la direction indiquée un peu trop au sens littéral. Heureusement, il s’était seulement arrêté en chemin pour ramasser un gland tout beau et doré qu’il tenait à présent dans sa main comme un trésor inestimable.
Adorable. Enfin… Si encore c’était qu’une seule fois.

Mais il va me tuer d’une crise cardiaque avec tous les moments où il s’élance par-dessus les fossés pour attraper Gilbert l’écureuil ou quand il se dirige droit vers des rivières tandis que je tente de le remettre sur le bon sentier avec la même tête qu’un parent de famille nombreuse déborder.
À la sortie de la forêt, après avoir évité bon nombre de catastrophes qui auront eu le mérite de nous faire courir, je pose mes mains sur mes cuisses d’un air essouffler. Okep. Oris. Est. Vivant. Fiou, ce n’était pas gagné.

Puisqu’on est presque à l’heure finalement, on fait le choix de courir -
Non pardon.
Oris fait le choix de courir comme un dérater et j’essaie de tenir la cadence, façon cartoon, derrière lui, ce qui nous vaut une arrivée théâtrale, une minute en avance, dans le cours de… tiens je ne le connais pas lui. Je m’installe sur une table du fond en évitant soigneusement les glyphes délicatement dessinés et ouvre mon sac.

« Oriiiiis. J’ai pas ma trousse. »

Toujours dans la retenue et la mesure, Oris vide sa trousse entière sur son bureau pour me trouver un stylo et je me sens presque gênée de l’avoir embêté avec ça. Il va devoir tout re-ranger en plus…

« Ah flûte, Ava à encore mon crayon de bois et j’ai dû laisser mon stylo rouge dans le bocal des poissons. J’ai fait une photo trop belle avec ce matin.
— Laisse, le crayon à papier devrait suffire ! Merci beaucoup Oris. Heu attend t’es sûr qu’un stylo dans un bocal c’est une bonne idée ? Mince le prof parle ! »

Je prends des notes aussi vites que je le peux avec le crayon qu’il vient de me donner, d’une écriture ronde, maladroite sous la pression. Ok pour les signes pas de soucis je les avais repérés… Il me manque deux trois infos, mais j’ai l’idée.

« Bah c’était pour faire ressortir les coul... Ah zut il a dit quoi ? Faut noter ?
— Pas effacer les caractères autour des tables - bon sang Oris appelle-le tu as effacer des glyphes -, 2 heures de cours pratique et s’il y a des problèmes relatifs à nos pouvoirs il ferme les cercles. Tu as tout compris ? »

À vrai dire je n’ai jamais vraiment eu le loisir d’entendre la réponse à cette question puisqu’une jeune fille prit la parole sans accord du professeur, attirant l’attention sur elle.

«- Jai une question pour commencer, Lucas. Combien de temps il faudra à tes élèves pour sortir de cette salle avant que je la fasse brûler, et toi avec ?

- Euh monsieur... J’ai pas fait exprès j’ai effacé un gif. »

J’entends vaguement la voix de Oris à côté de moi, mais la peur qui viens de me prendre à la gorge suites aux propos tenus par l’inconnue, rend les son tout à coup très troubles. C’est… pas vrai ? Non, c’est forcément une blague, qui dirait ça au sérieux dans un cours. Ça serait absurde ? N’est-ce pas ? Ça ne peut pas être une vraie menace envers d’autres êtres humains, Leoska est un havre de paix, un lieu ou prône la sécurité de tous au-delà de toutes autres lois, non ? Je ne lâche pas des yeux cette fille au premier rang, pris d’un début de panique, de peur que ses avertissements ne soient bien réels. Je sens mes avant-bras commencer à trembler et mon cœur s’emballer face à l’éventualité d’une menace, sans pouvoir lutter contre l’irrationalité de ma réaction. Lorsque je perçois une main sur mon épaule, je sursaute violemment.

« Euh, ça va Brynnou ? Tu n’as pas l’air bien... Tu veux du thé ? »

J’arrive vaguement a esquissé un « non » de la tête, sans pour autant être en capacité de parler ou d’agir en cas de problème, mon esprit bloquant complètement sur la notion de danger.
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Lucas Meïster
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Lucas Meïster
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Mer 5 Aoû - 22:00
Le cours n'avait même pas commencé, qu'une jeune fille prenait la parole sans autorisation pour dire quoi ? Menacer son professeur en plus d'avoir l'insolence de l'appeler par son prénom après qu'il ait spécifié qu'il fallait s'adresser à lui de manière beaucoup plus formelle ?
Elle ne manque pas de cran. pensa-t-il avec dédain.
Mais le cran n'a pas sa place dans une salle de classe. Le cran c'est une qualité qu'il faut savoir utiliser au bon moment, et pas pour regarder son prof droit dans les yeux et lui dire qu'on a envie de brûler son visage.
Cependant, Lucas ne pouvait pas rebondir sur cette remarque de manière agressive ni même sanctionner la jeune fille. Peut-être qu'elle ne savait pas exprimer une angoisse qu'elle nourrissait quant à l'explosion de son pouvoir. Peut-être qu'elle était juste inquiète de blesser ses camarades lors d'une tentative mal exécutée. Il l'a regarda droit dans les yeux pendant quelques secondes. Ces prunelles bleues-grises dans lesquelles brûlaient une terrible flamme. Il devait réfléchir au meilleur moyen de lui répondre, afin de la rassurer elle, et les deux autres élèves présents dans la pièce, sans ajouter d'huile sur le feu.
Lucas esquissa un petit sourire.

- Mademoiselle, sachez que si on vous demande de lever la main avant de prendre la parole, c'est parce que je vous n'êtes pas la seule à avoir des questions. Même si elles vous démangent terriblement, vous prendrez votre mal en patience à l'avenir. Je tiens à ce que les règles de bienséance priment désormais et nous pourrons évoluer et échanger dans un contexte agréable et constructif.


Ceci dit, Lucas retira la cigarette qu'il avait a coin de la bouche, l'éteignit soigneusement puis la jeta dans la poubelle au coin de son bureau.

- Jeune homme avec des lunettes. Oui, vous. Changez de place et veillez bien à ne rien effacer cette fois. Merci. Ce sera important pour la suite.


Lucas prit la craie blanche entre ses doigts, et s'approcha de la partie du tableau restée vierge. Il entama quelques explications, en illustrant ses propos de dessins.

- L'intervention de mademoiselle est en fait une question intéressante qui me fait avancer mes explications. J'imagine qu'aucun de vous n'a encore eu l'occasion de venir dans ce bâtiment ? Quoiqu'il en soit, étant donné que l'utilisation de la magie est autorisée ici, sachez que c'est parce que c'est un lieu protégé.

Il dessina un rectangle, dans lequel il dessina quatre petit carrés :

- Ce bâtiment est recouvert d'une protection magique globale. Chaque carré représente une classe. Chaque classe, est dotée d'une autre barrière, renforçant la première. Puis, comme vous l'avez remarqué, j'ai dessiné des cercles de glyphes au sol, autour de vos tables et de façon individuelle.


Le professeur fit de nouveau face à sa classe, poursuivant ses explications :

- Il s'agit d'un cercle de magie blanche, d'un sort de protection. En cas d'urgence, si j'estime que vous devenez dangereux pour vous ou pour les autres, je peux dresser une barrière qui confinera l'élève laissant échapper son pouvoir. Cette barrière n'a pas pour but de vous blesser, vous n'avez pas a en avoir peur. En cas de problème elle vous permettra de vous focaliser sur vous-même et de reprendre votre calme en toute quiétude. De plus, n'ayez crainte, je suis spécialisé dans les boucliers et les sorts de soin, je ne laisserai rien de fâcheux vous arriver. Vous pouvez me faire confiance. J'ai été spécialement désigné pour mener cette leçon.


Lucas se tu finalement, laissant une ou deux minutes de répit aux élèves pour emmagasiner toutes les informations et les noter s'ils en avaient besoin. Il finit d'ouvrir l'étui de son instrument et en sortit son violon.

- Comme ce cours est facultatif, je n'ai pas de liste avec vos noms. Pourriez-vous me les indiquer un à un je vous prie ? De même, si vous avez la moindre question avant de commencer, je suis à votre écoute. N'oubliez pas d'attendre que je vous donne la parole.
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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Mer 5 Aoû - 23:17
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Qui est magnéto ?
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Avec Lucas, Oris & Bryn
Mademoiselle. Tu arques un sourcil. C’est une blague. La gifle en plein dans ta face. « Mademoiselle ». Tu ne sais pas très bien ce que tu ressens, subitement. Un mélange de rage qui se projette de droite à gauche dans ta cage thoracique, qui ne demande qu’à exploser. Qu’à consumer cette putain de salle du parquet au plafond en passant par chacun de ses occupants. De l’autre côté ? l’une des rares personnes de ta vie d’avant, l’une de celle que tu détestes le plus, à cause de qui tu as le plus souffert, ne te reconnais pas. Et pourquoi est-ce qu’il devrait ? tu as changé en dix ans. Tu n’as pas beaucoup grandi, tu n’as pas beaucoup pris de poids. Tu t’es débarrassée de ta tignasse rousse. Mais tu as toujours les mêmes yeux, le même nez, la même forme de visage. La même voix, en plus adulte. Le même foutu caractère. Et il a réussi à oublier qui tu es. Parce qu’en réalité, tu n’as marqué que dix années de sa vie, celles dont il se souvient sans doute le moins, parce qu’en réalité, tu n’as jamais été aussi importante pour lui qu’il n’a été important pour toi. Tu as grandi bouffée par la rage et la haine et le désir de te venger d’eux, de lui. Et lui il a grandi, tout court. Ça change tout. Ça remet tout en perspective.

La bonne nouvelle, c’est qu’un demeuré notoire prend la parole pour dire quelque chose de complètement incompréhensible. Qui te laisse le temps de rebondir. Qu’est-ce que tu pourrais faire pour lui rappeler qui tu es ? Cet abruti jette sa cigarette dans la poubelle derrière lui. Tu n’es plus capable de grand-chose, mais tu sais encore lancer un feu, encore plus lorsqu’on te donne un coup de pouce. Tu inspires profondément et expires. A l’expire, tu te concentres sur l’oxygène qui sort de tes poumons, sur la façon dont il pourrait alimenter la braise, au bout du mégot. La poubelle s’enflamme. Tu es surprise d’être parvenue à tes fins. Tu souris à nouveau, tu reprends contenance. Les flammes, il devrait s’en souvenir. Elles n’ont peut-être pas laissé de cicatrices sur son corps, mais sa mémoire devrait être marquée par leur réminiscence. Tu le laisses poursuivre son explication ridicule, d’une oreille distraite. Tu es complètement on board pour apprendre tout ce que tu peux, mais il est hors de question que cela vienne de Lucas. Il est probablement bien plus expérimenté et bien plus érudit que toi au sujet de la magie, mais ton honneur t’empêche complètement d’être rationnelle. Qu’il aille s’étouffer avec ses informations.

Tu pourrais laisser aux autres la primauté de la présentation. Ou tu pourrais te lancer directement. Imbéciles qu’ils sont, ils n’ont pas compris qu’ils feraient mieux de quitter la pièce. Tu n’as pas particulièrement envie de faire du mal à d’autres mages. Ils ne méritent pas que tu perdes du temps à penser à eux, mais tu ne pourrais pas te résoudre à les laisser être blessés. Ce bucher ne sera pas pour eux, ils vont déjà suffisamment souffrir dans la vie à cause de ce qu’ils sont. Peut-être qu’en leur rappelant ta présence, ils comprendront qu’ils feraient mieux de décamper. Tu lèves à nouveau la main par pure provocation, puisque tu ne lui laisses toujours pas l’occasion de te donner la parole. Tu fais comme tu as appris : tu prends ce que tu veux.

- Tu ne devrais pas tinquiéter pour nous, tu devrais tinquiéter pour toi. Aprilynne Beaufort, au fait ; cest comme ça que les gens qui me connaissent mappellent. Il y a le feu derrière toi, dailleurs. Tu devrais faire attention.

Tu lui souris, un sourire assassin, et expires à nouveau. Le feu prend de l’ampleur. Il parviendra à l’éteindre en un mouvement du poignet, rien de bien délicat. Ce n’est qu’une menace. Tu ne maitrises pas suffisamment ton pouvoir pour en faire une arme léthale. Tu veux juste lui faire comprendre qu’il va mourir avant la fin du cours. D’une manière ou d’une autre.



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Oris Akina
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Oris Akina
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Ven 7 Aoû - 13:25

Non mais là ça n'allait pas du tout, pas-du-tout!

Tout d'abord une méchante se permettait de faire miss flammèche. Çà mettait Brynn dans le mal en plus. Oris lui massait doucement l'épaule, ne sachant pas vraiment quoi faire. Le prof lui demandait de changer de place. Il murmura à l'oreille de son besta. Connaissant l'instabilité de son pouvoir il préféra prendre son verre de thé en plus du sien.

Je reste à coté de toi t'inquiète.

Arrivé à sa table (juste de l'autre coté de Brynn) il pris bien garde à ne pas effacer les truc dessus.

C'est giga stylé comme magie blanche! J'espère que je pourrais faire ça un jour!

Mais voilà que l'autre folle commence à cramer des corbeilles. S'en est trop, l'état de Brynn va empirer. Oris se leva. Tremblant un peu il faut l'avouer. Si Oris avait un sens du spectacle parfois, il haïssait profondément les conflits. Depuis sa plus tendre enfance il se cachait dans sa chambre avec sa sœur lors des disputes parentales. Il arriva devant la corbeille et y versa le contenu du thermos. S'éloignant de la fumé il regarda Apryline, furibond.

Y'a que Magnéto pour dire que les pyromans son des "dieux parmi les insectes". Arrête s'il te plait... Il y a des gens qui ne se sentes pas bien avec la violence pour pleins de raisons. Donc euh... laisse les tranquille s'il te plaît.

Le cou rouge de timidité/honte/colère, Oris retourna à sa place après un timide
Pardon monsieur... Il s’assit et posa sa tête entre ses bras croisés sur la table. Il détestait ça. Il détestait lancer des conflits ou les envenimer. Il allait rester tranquille maintenant et faire en sorte que Brynn se sente mieux. Son soulier chercha le contact de la jambe du rouquin. Oris n'allait peut être pas sortir la tête de sitôt (au moins le temps de sécher ses larmes) mais il espérait que son amis se porterait mieux.

Et puis cette fumée c'est insupportable.


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Dim 9 Aoû - 16:02
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Le professeur ne semble pas prendre au sérieux la menace la jeune fille aux cheveux roses. Est-ce que… C’était seulement pour l’impressionner ? Une menace en l’air ? Une blague ? Je n’arrive pas à me calmer pour autant, tétanisé. Heureusement, Oris éloigne toute source d’eau de directe proximité, et même si je suis trop effrayé pour lui dire, je lui suis reconnaissant de son geste. Lucas Meïster continue ses explications, que je n’écoute que d’une oreille.

Bien. Ces glyphes sont là pour nous préserver. Je me le répète en boucle, qu’ils sont là pour nous protéger des pouvoirs de chacun et qu’en cas de danger Monsieur Meïster assure nos arrières. Il peut sans doute contenir les capacités d’un incendiaire si c’était nécessaire, non ?

Respire Brynjolf, calme-toi. Si l’enseignant ne prend pas ses menaces au sérieux, c’est qu’il n’y a pas de raison d’être aussi paniqué. Doucement, respire, concentre-toi sur la présence de Oris à côté de toi, sur la voix du professeur ; tu es dans un environnement sécurisé. Tu n’as pas de raison d’avoir peur…

Je ferme les yeux et effectue des exercices de respirations, pour essayer de faire retomber la tension.

- Tu ne devrais pas tinquiéter pour nous, tu devrais tinquiéter pour toi. Aprilynne Beaufort, au fait ; cest comme ça que les gens qui me connaissent mappellent. Il y a le feu derrière toi, dailleurs. Tu devrais faire attention.

Qu-Quoi ? Le bruit de crépitement en fond semble plus net dans mon esprit relançant de plus belle la panique. Je n’ouvre pas les yeux, réfugiant mon visage dans mes mains dans l’espoir de me calmer, puisque de toute façon je suis bien incapable de m’enfuir. Je ne supporte pas la violence, et toute forme de situation de menace. Je la connais cette sensation de peur au ventre, de terreur qui cloue au sol toute forme de volonté, cette sensation d’envie de pleurer, mais je ne dois pas y penser, ça n’a rien avoir avec cette situation, ici on est protégé, je doit m'en souvenir.

Oui, on est protégé. Il va agir, il va agir, il va éliminer le feu et lui dire de se calmer et elle arrêtera d’être violente, menaçante. Ne sois pas déraisonnable, les choses vont s’arranger, tu es à Leoska.

Un bruit d’eau étouffant les flammes se fait entendre, et la voix de Oris à sa suite, contre toute attente.

« Y’a que Magnéto pour dire que les pyromans son des "dieux parmi les insectes". Arrête s’il te plait... Il y a des gens qui ne se sentes pas bien avec la violence pour pleins de raisons. Donc euh... laisse les tranquille s’il te plaît. »

Je n’arrive pas vraiment à relever les yeux, mais le geste et les propos de Oris, porter de tant de gentillesse m’aide un peu à revenir sur terre. Dans les faits ce n’était peut-être pas d’une grande efficacité pour calmer Aprilynne, je n’en savais rien, mais dans le fond ça contribue à me rappeler que je suis entouré.

Lorsqu’il revient à sa place en m’évoquant son retour par un petit coup de pied affectueux dans mon mollet j’ouvre des yeux embués, lentement. Il n’a pas l’air très bien lui aussi, mais je ne sais pas quoi faire pour l’aider et arrive juste à articuler un « Merci, je suis désolé » un peu bégayant. Nerveusement, je passe une main sur mon visage, en luttant pour sortir de mes propres psychoses irrationnelles, légèrement endiguées par sa présence rassurante et l’absence factuelle de danger immédiat.


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Lucas Meïster
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Lucas Meïster
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Mar 11 Aoû - 3:58
Aprilynne Beaufort. Ce nom fit immédiatement écho dans l'esprit de Lucas. Il la dévisagea comme s'il s'agissait d'un fantôme venu le terroriser. Ce qui n'était pas très loin de la réalité.
Il ne l'avait jamais oubliée, la jeune fille à la chevelure rousse et au regard perçant comme un scalpel. La petite peste colérique et bruyante dont il supportait de moins en moins la compagnie. Il n'avait que quinze ans à l'époque. Comment aurait-il pu savoir quelles seraient les conséquences de ses actes ? Non, pour tout dire, il n'avait pas voulu y réfléchir. Quand elle lui avait brûlé le torse, il avait eu trop peur. Il s'était sentit trop en danger pour penser à qui que ce soit d'autre que lui-même.
Il ne pouvait pas croire qu'elle était revenue. Il ne pouvait pas croire qu'elle s'était enfuie. Elle avait disparue du jour au lendemain, pourtant il ne faisait aucun doute qu'elle avait été envoyée dans une usine à mage. Un centre de rééducation, comme disaient ceux qui voulaient se défaire de toute culpabilité.
Elle avait changé, vraiment beaucoup. Mais pas comme une jeune fille qui grandirait et s'épanouirait pour devenir une femme, comme une fleur fraîchement éclose. Elle paraissait anormalement maigre. Les traits de son visage étaient très marqués et l'éclat e ses yeux avait totalement changé.
Il ne faisait aucun doute qu'elle souhaitait faire du mal à celui qui l'avait autrefois dénoncée.

Il serra péniblement les dents. La dernière chose dont il avait besoin, c'était bien un scandale de la sorte. Il était sûr qu'Aprilynne mourrait d'envie de se venger. Il ignorait d'ailleurs totalement si leurs retrouvailles étaient purement fortuites ou si elle avait tout planifié. La connaissant les deux hypothèses étaient totalement plausibles.

Il était tellement accaparé par ses pensées qu'il ne fit même pas attention au feu jusqu'à ce qu'un des élèves ne vienne l'éteindre en renversant le contenu de son thermos dessus.
Lucas ne put que soutenir le courage de l'étudiant à lunettes qui s'opposait à l'attitude vindicative de la pyrokinésiste. Le troisième élève (dont il ne connaissait pas le nom car les présentations avaient été interrompues) paraissait effrayé. Lucas fronça les sourcils. Il ne pouvait pas laisser une telle chose se produire dans sa classe. Pas sous ses yeux, pas alors qu'il venait de promettre qu'il protègerait ses élèves. Il prit une décision qu'il considéra nécessaire et qu'il aurait préféré éviter.

Il sortit son violon et son archer de leur étui. Il ne lui fallut que de quelques notes et un brin de magie pour qu'une sphère translucide décorée d'arabesques florale ne se dresse tout autour de l'agitatrice, ayant pour base les glyphes dessinées au sol.

- Mademoiselle Beaufort, peut-être que vous n'êtes pas intéressée par l'apprentissage de vos pouvoirs cela m'importe peu à vraie dire. Ce qui me concerne en revanche, c'est le bien être de mes élèves dans cette classe. Je ne tolèrerai pas que quiconque se permette de terroriser les autres personnes présentes dans cette académie. Puisque vous avez quelque chose à me reprocher sachez que les réclamations ne se font qu'en dehors des heures de cours, s'exclama Lucas d'un ton impérieux. Je ne forcerai personne à sortir de cette salle, cependant je n'enseignerai qu'à ceux qui désirent s'améliorer et travailler sur eux-mêmes. Si la classe ou le professeur ne vous conviennent pas mademoiselle vous êtes libre de prendre la porte et sans préavis.

Son instrument toujours en main, il se dirigea vers les deux jeunes hommes assis près l'un de l'autre. Il s'accroupit presque devant la table de celui qui n'avait pas encore dit un mot, aux cheveux châtains-roux et ondulés. Il paraissait le plus en difficulté des deux. Lucas s'adressa tout d'abord à celui qui portait des lunettes, en arborant un sourire.

- J'imagine que vous êtes amis tous les deux ? C'était très noble de ta part de prendre sa défense, il y a peu de gens qui se mettent en danger pour protéger les autres ou leurs convictions. Tu es déjà un grand mage, tu peux être fier de qui tu es
.

Lucas reporta son attention sur le plus grand, celui à qui il faisait face. Il prit sa voix la plus rassurante possible, bien qu'il ne se soit jamais trouvé très doué dans l'exercice qu'était de réconforter autrui.

- Tu n'as pas cédé à a panique, ça prouve que tu possèdes déjà une grande force mentale. Est-ce qu'il y a une chose à laquelle tu aimes penser ? Qui te redonne le sourire à chaque fois ? Ça peut-être une musique, quelque chose que tu aimes manger, un mot, une expression, une personne... En plus des exercices de respiration, tu peux essayer de te focaliser sur une idée positive. Essaye de visualiser tes sentiments comme un cours d'eau, pur, clair et translucide. Tes émotions négatives n'empoisonnent pas l'eau, elles n'en modifient pas la nature, elles s'accumulent et elles en bloquent le passage. Ne refoule pas tes émotions même si elles te font mal. Laisses les couler au gré du cours d'eau, serein et inchangé. Je suis sûr que tu y parviendras, tu te débrouille déjà très bien.
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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Jeu 3 Sep - 15:09
001
Qui est magnéto ?
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Mais qu’est-ce qu’il raconte, ce crétin ? Tu comprends la majorité de ses mots, séparément. Ensembles, ça n’a pas grand sens. Est-ce que tu as dit que les pyromanes étaient des dieux parmi les insectes ? Certes. C’est pas complètement faux, mais ça ne vient pas de toi. Tu ne t’amuserais pas à ça alors que tu es à peine capable de maintenir un feu de camp, et qu’une utilisation prolongée te provoque des baisses de tension, des saignements intempestifs de nez et te fout globalement dans un sale état. Tu ne t’amuserais pas à ça alors que tu es à peine capable d’utiliser ton pouvoir, et qu’une angoisse sourde te brûle à chaque fois que tu le sens monter. Et puis s’il a un problème avec la violence, il peut aussi écouter ce que tu as dit et sortir, avant que les choses ne dégénèrent ? où est son instinct de survie ?!

- Chaton, jai été assez claire quand jai demandé combien de temps il vous faudrait pour partir. Tu as besoin que je reformule ? Cours.

Tu reportes ton attention sur Lucas. Bien, au moins il a l’air de faire les connexions tout seul comme un grand. Tu souris un peu. Tu passais pour une élève en train de foutre la merde. Maintenant, il sait que tu es quelque chose d’autre. Maintenant, il sait que tu es une menace. Tu te demandes si l’administration de Leoska, si focalisée sur la sécurité des élèves et le bien être des mages, est au courant qu’elle paie un délateur pour enseigner à ses élèves. Tu te demandes s’il les a suppliés de l’embaucher, malgré cette « erreur de jeunesse », ou s’il s’est contenté de garder le silence. Connaissant Lucas ? il a surement préféré la boucler. La lâcheté, ça ne disparaît pas en grandissant, ça évolue, ça prend des formes différentes, plus laides.

Il sort son violon, et tu n’as pas le temps d’effacer les glyphes à tes pieds. Tu peux sentir la barrière entre toi et le reste de la classe. Tu grognes. Ta magie ne te permettra pas de te sortir de là toute seule. Tu as mal calculé tes chances. Non. Tu les as très bien calculées : cet abruti veut maintenir la couverture. Il te parle comme s’il ne te connaissait pas. Il va jouer en suivant les règles. C’est la différence fondamentale entre quelqu’un comme lui, qui a sans doute grandi avec une cuillère en or dans le bec et toi, qui n’a pas eu de cuillère du tout. Tu n’as pas l’intention de suivre les règles. Elles ne s’appliquent pas à toi, pas comme ça. Tu refuses de rentrer dans le jeu maintenant. Tu inspires profondément. Il va bien falloir qu’il fasse disparaître sa petite barrière à un moment ou un autre. Tu lui planteras un stylo dans la gorge à ce moment-là. Tu considères l’état de tes ongles, tandis qu’il termine sa petite tirade autoritaire. Non, il n’a vraiment pas changé, il se donne bien trop de crédit.

Tu te laisses choir sur ta chaise, théâtralement, tandis qu’il prodigue ses petits conseils de victime à l’autre étudiant. Nouveau sourire. « Ne refoule pas tes émotions », mh ?  Bullshit. C’est ce que tu viens de faire, et maintenant tu es enfermée. Enfermée. Uh. Tu appuies une main sur la barrière. Ça commence à faire long—pas tant que ça, mais tu as des difficultés avec la notion d’enfermement depuis que tu as passé des années dans un camp d’enfermement.

- Est-ce que la vengeance ça fonctionne, comme émotion positive ? si ça te maintient en vie alors que tu traverses les sept cercles de lenfer, je veux dire. Je demande pour une amie, qui a lintention de brûler vive la personne qui la dénoncée et à cause de qui elle a grandi dans une usine. Elle est ouverte aux autres suggestions, cela dit. Parce que les gens nont pas lair dêtre au courant de ce quil estun délateur, je veux dire. Ou est-ce que cest aussi considéré comme des émotions négatives ? auquel cas, cest pas applicable, tes conneries. Ça te dérange pas quon se tutoie dailleurs ? ça me parait un petit peu moins hypocrite. On a grandi ensembles, après tout, Lucas.

Tu donnes un coup de pied dans la barrière. Rien. Ça ne fait même pas mal. Et tu peux respirer librement. Pas d’eau en vue pour vous étouffer, toi et tes pouvoirs. Peut-être que leur petit speech d’accueil n’était pas bidon. Peut-être que tu seras vraiment en sécurité ici. Une fois que Lucas sera mort, I mean. Ou blessé très très grièvement.  

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Oris Akina
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Oris Akina
Camarade



Mar 17 Nov - 13:59

La sueur est pas censé couler dans la nuque. Et puis un cours normal n'est pas censé se passer comme ça. Oris n'était peut être pas le plus logique des ado de dix-huit ans mais au moins il avait des notions de respect envers les professeurs.Après peut être que la jeune fille avait des raisons de s'énerver. Mais à aucun moment. Aucun moment on fait la maligne au risque de mettre Brynn dans le mal.

C'est pas compliqué. On touche pas à Brynn.

Si Oris avait eu un peu plus de Bold'itude il aurait sans doute écrit ça au stylo rouge sur le front de la miss Beaufort. A l'envers hein. Pour qu'elle puisse le lire dans le miroir. Non mais vraiment... Les bouffées de haine ne venaient pas souvent au garçon qui avait pour habitude d'aimer tout le monde. mais cette Apprilynne il voulait plus l'entendre. Plus la voir. Il fallait qu'elle parte en classe de soutien d'aide chaipakoi mais elle était dan-ge-reuse. Et en plus elle faisait flipper Brynn.

On touche pas à Brynn.

Un voix tira la tête d'Oris d'entre ses épaules. Il avait été courageux? A bon? Il s'était littéralement presque fait pipi dessus de terreur. C'est ça le courage? Oris remercia les compliments d'un timide hochement de tête. Timide? Mais que lui arrivait t'il? Il écouta la voix apaisante du professeur pour Brynn. Elle lui faisait presque autant de bien à lui. Soudain il se figea.

Euh... Msieur Mayoster... Peut être il faut éviter le champs lexical des trucs qui mouille... Je veut dire vous voyez l'élément bleu qu'on peut boire? Bah voilà faut ptet éviter de trop l'évoquer avec Brynn en ce moment enfin chaipa... Mais sinon il aime bien le calme, lire, le chocolat chaud et réfléchir longtemps à des truc. Il aime bien être tout seul des fois aussi.


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Dim 6 Déc - 18:18
Feat Lucas, Aprilynne, Oriset probablement le trauma ha ha ha
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TW : Souvenir traumatiques, scène crue.
(Lien musicale ici)

Les yeux rivés sur le bois de ma table je me concentre sur une seule et unique chose ; le son du violon. Ça, ça me calme, c’est quelque chose que je connais, quelque chose qui m’apaise et qui m’a toujours rassuré. Mais ça s’arrête. Trop vite. Et la voix du professeur tonne à nouveau, je l’entends se rapprocher, mais je ne le vois pas, je ne le regarde pas. Respire, respire… Il s’adresse à moi, mais je n’arrive pas à répondre à ses questions, les cordes vocales asphyxiées par la peur. Il parle de positif… de visualiser… de… l’eau ? Un cours d’eau clair, pur et translucide ?

Les tremblements de mes mains s’accentuent, et je me recroqueville.

N’y pense pas, n’y pense pas, n’y pense pas, n’y pense pas.

J’essaie d’entrouvrir les yeux, mais la lumière est trop forte, se ressent comme ces faisceaux médicaux qui vous brulent la rétine tandis que l’on force vos paupières à s’ouvrir.
J’essaie de ne pas écouter, mais les sons courent, filtrent, les pensées s’emballent tandis que seul ce que je n’ai pas envie d’entendre réussie à m’atteindre.

Eau.
Empoisonne.
Vengeance.  
Enfer.
Brulé vif.
Dénoncer.
Délateur.                                              
Usine.

Les images s’accumulent, s’accumulent. Un soldat, qui s’effondre, les mains sur sa gorge, gargouillant un son ignoble et rampant à vous glacer le sang. Il se noie hors de l’eau, la bouche ouverte, les yeux révulsés et humides sous la pression de l’ondée qui cogne ses orbites inhumaines et gonfle les limites de sa peau qui change de couleurs sous la suffocation. Des coups de feu, ceux de ses camarades, qui vous perce les tympans, vous font vibrer le crane à en vouloir crever percuté par le son et ses conséquences.

Usine, Eau, Enfer, Usine, Délateur, Eau, Eau, Eau. Danger. Danger.

De sinistre lignes de mages en combinaison uniforme dessinent l’alignement de leurs futurs barreaux tandis qu’ils attendent d’être enfermés dans ces bâtiments où certains s’écroulent de fatigue, de malnutrition, ou finissent dévoré par leurs propres magies.
Des couloirs, froids, emprunt des miasmes putrides des maladies, de l’angoisse latente, et de la dysthanasie de vos camarades qui vous prend au nez.
Des corps. Partout.

Mon esprit cède, déborde, tout comme le robinet de l’évier du fond de la salle qui vient d’éclater sous le coup de ma panique, déversant dans la pièce des litres et des litres d’eau. Je l’entends. Un bruit cascadant de jet sous pression, puissant, un ruissellement angoissant, sinueux, qui rampe le long de la colonne comme une menace, une promesse de vous trainer dans les abysses et de vous écraser sous la pression.

Je la sens. Cette fraicheur sur ma peau qui me glace, me traverse. Cette sensation que mes poumons se remplissent, s’alourdissent, que ma trachée se bloque, inondée. Que mes extrémités se gèlent, refroidissent lentement et se solidifient jusqu’à devenir aussi friable qu’un corps calciné. Un cri silencieux déforme mon visage, mais rien ne sort, le son ne circule pas dans l’eau et je n’entends que des voix étouffer, distante. L'eau vous isole, vous assimile seule sans que personne ne puisse vous aider. Sortir, sortir, sortir, remonter. S’éloigner du danger. Les muscles ne répondent plus. Et la paralysie me fixe de ses yeux rieurs et de son sourire aqueux, satisfaite de m’observer me noyer dans mes propres terreurs.

Comment tu pourrais courir, t'enfuir, alors que tu n'es même pas capable de respirer ?
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