Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Astrid déteste les cours de sports. Avant qu'Alfonsa obtienne gain de cause, elle n'y allait pas. Ce qui est normale pour Astrid puisque ça jambe droite est partiellement paralysé depuis près de 4 ans. Soit même avant qu'elle arrive dans cette prison qu'est Leoska. Mais l'infirmière insiste sur le fait que la mobilité de la jeune fille ne progressera plus. Et Astrid ne voit plus de kiné donc il faut bien s'assurer qu'elle face de l'exercice physique. Et dernière argument qui rend l'adolescente folle de rage : "le cours de sport c'est super pour la cohésion de la classe". C'est faux, et Astrid s'en fiche de sa classe, elle a quelques amis et puis c'est suffisant.
La jeune fille pensait être au bout de ses peines en sachant qu'elle retournait en cour de sport. Mais son sang c'est glacer quand elle est arrivé à la première heure. Le prof. Elle le reconnaît, elle ne pourra jamais oublier ce visage. C'est sa faute. Elle ne peut plus bouger, elle revoit son regard croiser le sien alors qu'il remettait sa cagoule. Les combats entre les mages et les forces de l'ordre faisait rage autour de la camionette. C'est l'un de ceux qui l'ont ramener a Leoska. A l'époque elle pensait que cette camionette c'était sa délivrance. Elle ne savait pas exactement où elle allait mais a un endroit où elle ne serrait plus un poids pour les gens qu'elle aime.
Le premier mois où Astrid est retourner en cour de sport elle a donc consciencieusement obéit au prof en évitant de lui décrocher le moindre mot. Elle ne pouvait pas. En plus, comme elle s'y attendais elle passait la majorité des cours a arbitrer les autres. Elle arrive donc ce matin la boule au ventre. Entre la présence de son ravisseur (ou sauveur elle ne savais même pas au final) et les débats stérile de ses camarades qu'elle ne voulait pas gérer, elle ne savait même plus pourquoi elle s'était lever de matin.
Aujourd'hui elle ira quand même régler le problème. Puisqu'il a voulu la secourir, qu'il recommence en lui autorisant a ne plus venir ici. Logique. De toute façon elle perd son temps. Après deux longues heures d'arbitrages elle prend sa cane à deux mains et avance d'un pas boitant mais déterminer vers son professeur.
Sur les derniers pas elle ne sait plus quoi dire et elle sort un timide : -heuuu monsieur ? Je peut vous parler ?
Halléluia, un cours de sport n'ayant généré ni drama, ni blessure, ni même situation ne serait-ce que surprenante.
Un cours de sport NORMAL. Merci, ô seigneur, de ta divine bénédiction, moi, ton serviteur, te suis entièrement dévoué, corps et âme, jusqu'à la fin des tem...
-heuuu monsieur ? Je peut vous parler ?
Ah.
Astrid.
Oui, forcément.
Une des quelques élèves de Leoska avec un handicap relativement lourd qui l'empêche de suivre les mêmes cours de sport que les autres étudiants.
D'ailleurs, ça ne fait qu'un mois qu'elle a commencé à pointer sa chevelure en cours. Et elle est de corvée arbitrage, vu qu'elle est arrivée en plein milieu de la saison du basket. Perso, j'comprends que ça la fasse chier de se coltiner l'arbitrage et qu'il faudrait mettre en place autre chose, mais j'ai une règle simple. Si l'élève ne vient pas discuter avec moi de ses problèmes, pour qu'on voie ensemble comment on peut aménager l'truc, bah elle se coltine les cours prévus, hein.
Si elle vient, y'a pas d'soucis, on peut mettre en place plein d'trucs, j'peux même faire une séance personnalisée pour elle à un autre horaire. Mais j'vais pas l'faire pour quelqu'un qui en a pas envie et sans savoir précisément ses besoins.
Là, ça lui a pris un mois. C'est un bon score, on va voir c'que ça va donner.
- Oui, Astrid ? Évidemment que tu peux venir me parler. T'en as marre des arbitrages, j'imagine ? Enfin, j'vais pas faire toute la discussion à ta place. Viens, on va s'poser sur un banc, tu s'ras probablement plus à l'aise.
On va pas l'agresser tout d'suite, la petiote. Puis on a l'temps, c'était mon dernier cours de la journée.
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Astrid
Premier de la classe
Mar 16 Fév - 19:22
ft. MORNIGAN Lucian
Vous me reconnaissez ?
Sérieusement ! Il à l'audace d'être gentil ? Et pourquoi ils iraient s'assoir ? Elle à fait le piquet pendant une heure, elle ne veut pas s'assoir ! Bon elle le fait quand même puisqu'elle en à effectivement besoin. Un long moment debout reste fatiguant. La rouquine s'assoie donc sur le banc le plus proche. Elle croise ses bras et prend son air de défis. Et comme l'ado énervé qu'elle est, elle et commence à rentrée dans la lard de son professeur :
- C'est injuste ! Pourquoi je doit venir ici ?!? J'ai rien demander à personne. Je m'en fiche de regarder les autres suer, et je m'en fiche de qui à mis le ballon en dehors du terrain. Je veux plus venir !
Devoir demander de l'aide à Monsieur Morningan la met vraiment hors d'elle. Comment le type qui l'a fait venir ici pourrait lui apporter quoi que ce soit de bon ?
- Vraiment ça vous amuse de me regarder m'ennuyer à mourrir pendant deux heures ? . . . De toute façon je voie pas ce que ça peut vous faire...
Et voila, elle à réussit. Elle à pris son ton de caprice. Elle à envie de pleurer. De rage contre lui, et de rage contre elle de pas pouvoir faire comme tout le monde.
Le problème avec la méthode de "tu te démerdes tant que tu viens pas m'causer", c'est que parfois, l'élève arrive en voulant une guerre ouverte là où y'a pas b'soin.
J'crois bien qu'ça va être le cas avec celle-là. Déjà en posture défensive alors qu'on a encore rien dit. Je m'asseois aussi sur le banc, suffisamment loin d'elle pour laisser nos espaces vitaux respectifs intacts, mais quand même assis, histoire de pas la regarder de trop haut.
- C'est injuste ! Pourquoi je doit venir ici ?!? J'ai rien demander à personne. Je m'en fiche de regarder les autres suer, et je m'en fiche de qui à mis le ballon en dehors du terrain. Je veux plus venir !
Aaah, bah voilà. Si on décode, en dehors du fait de se plaindre, y'a une envie de faire autre chose que de regarder les autres élèves faire du sport. Y'a p'têt moyen d'utiliser ça.
- Vraiment ça vous amuse de me regarder m'ennuyer à mourrir pendant deux heures ? . . . De toute façon je voie pas ce que ça peut vous faire...
Quelqu'un a pensé à lui expliquer le concept de prof ? Non parce que ça a pas l'air 100% clair pour elle, ce qu'on fait ici. Bon, bah ça va être laborieux, de reconstruire cette relation d'aide.
- Donc, si je comprends bien, l'arbitrage, ça t'emmerde et tu trouves que tu pourrais utiliser ton temps de manière plus productive, c'est ça ? Bon, tu comprends bien que pour un cours de basket, ça va être difficile de t'inclure en tant que joueuse et ça sera agréable pour personne.
Ouais, c't'une nouvelle stratégie que je tente, ça s'appelle "jouer au con" et je trouve ça très drôle.
- Alors, effectivement, avec ce point de vue, la solution la plus simple est d'arrêter de venir en sport. Et j'vais pas te mentir, si c'est pour que tu squattes 2h dans une salle sans faire d'activité physique autre que marcher tranquillement vers un ballon, j'vois pas bien ce que ça va pouvoir t'apporter, dans mon domaine de compétence.
Là, le but du jeu, c'est d'aller assez vite pour qu'elle n'ait pas le temps de m'interrompre, vu que je lui donne raison.
- Mais, parce qu'il y a un mais, quand même, dans cette histoire. J'suis prof de *sport*, pas juste de basket. Et il s'avère que, sur un malentendu, y'aurait peut-être des activités physiques qui pourraient te convenir, histoire que t'aies de quoi te dépenser un peu sans mettre à mal ta jambe. J'peux pas changer le programme de toute la classe juste pour toi, par contre. Donc, c'que j'peux te proposer, au moins pour la fin du semestre, c'est que t'arrêtes de perdre ton temps en cours de basket. Et qu'on discute ensemble pour voir si j'peux te proposer un suivi individuel dans un sport qui t'intéresserait.
Boom, panier d'puis l'autre bout du terrain, tu l'avais pas vu v'nir c'ui là, hein ?
- J'sais pas si tu s'rais plus à l'aise en fauteuil, mais y'a des trucs à faire niveau handisport de c'côté là. Du tennis, voire du ping-pong pour commencer. Y'a des exercices de natation qui pourraient peut-être te faire du bien, aussi. Mais c'pas forcément facile quand on est ado, j'comprendrais que t'aies pas envie de traîner en maillot de bain face à un vieux trentenaire, j'étais pareil. Alors, qu'est-ce que t'en dis ?
Vas-y, comprends que j'suis là pour ton bien, gamine. On pourra faire des trucs cools si t'en as envie.
Ou tu pourras m'envoyer chier et j'perdrais une occasion d'améliorer la vie d'une personne qu'en aurait bien b'soin, c'est toi qui voit. La balle est dans ton camp, jeune non-basketteuse.
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Astrid
Premier de la classe
Mer 24 Fév - 13:54
ft. MORNIGAN Lucian
Vous me reconnaissez ?
RHAAAAA. Il peut pas arrêter d'être gentil et compréhensif. Astrid est venue se prendre la tête, pas trouver une solution. Il devrait être en train d'avouer qu'il est une horrible personne et... Et faire quoi ? C'est vrai ça, elle attend quoi comme réponse Astrid ? C'est pas le problème actuel de toute façon. Il faut bien lui répondre. Elle laisse donc transparaître qu'elle est déstabilise pendant qu'elle cherche quoi répondre.
La jeune fille n'envisage pas de faire du sport en fauteil. Elle est déjà assez complexer par sa cane pour avoir un objet aussi voyant. Mais la piscine pourquoi pas ? Elle en à déjà fait un petit peu quand elle était plus petite. Elle avait trouver ça chouette parce qu'on à pas l'impression de trop s'épuiser sur le coup. Et en plus, on progresse assez vite. Elle ne sait pas si elle en est capable, mais on peut essayer après tout.
Le problème de se trimballer à trois quart à poil devant un prof ? Elle à pas de maillots de bain donc c'est l'occasion d'acheter une combinaison de plongée non ?
Et parce qu'il faut quand même répondre :
-Ok pour la piscine. Mais je met pas de bonnet, c'est ridicule !
Elle espère au fond d'elle qu'il est obligatoire juste pour avoir ce petit peu de conflit qu'elle veut. Elle hésite à le provoqué. Elle voudrait déjà savoir si il sait qui elle est, sans réfléchir, elle lance :
-Et heuuuu, rienàvoirmais, vous faites toujours de la récupération de mages. Je veux dire, ceux qui vont dans les camps ?
Je crois qu'il n'y a rien de plus satisfaisant que le regard d'un-e ado qui avait décidé de se bastonner et qui fait face à quelqu'un qui à la place lui propose des solutions.
C'est un espèce de long instant de bug, le temps que son fonctionnement interne se mette à jour pour inclure la possibilité qu'une fois, de temps en temps, quelqu'un lui veuille du bien.
Ouais, j'ai dit satisfaisant ? Bon, c'est aussi super triste. Mais on est dans un monde de merde, c'est le meilleur résultat que j'aie à proposer.
Une fois le temps de compréhension terminée, j'ai même le droit à une réponse.
-Ok pour la piscine. Mais je met pas de bonnet, c'est ridicule !
Alors. Très bien pour la piscine, c'était pas forcément là dessus que j'aurais parié, mais écoute. J'vais clairement pas juger, surtout pour un choix qui peut vraiment l'aider. Pour le coup du bonnet... Hem... Je jette un oeil à la masse capillaire qui représente à peu près la moitié du volume total de la gamine.
Autant je comprends que ça va être tendu de faire rentrer tout ça dans un bonnet, autant...
- Pour le bonnet, je discuterai avec les responsables de la piscine, qu'on voie ce qu'on peut faire.
Parce que ça va en foutre de partout, sinon, t'en as conscience ?
Du coup, j'imagine que la conversation est terminée, on a réglé le problème, on va pouvoir avancer maintenant.
- Donc, je te transmet...
-Et heuuuu, rienàvoirmais, vous faites toujours de la récupération de mages. Je veux dire, ceux qui vont dans les camps ?
Ah.
FUCK.
Bordeldemerde.
Y'en a quelques uns, des comme ça. Des élèves dont j'ai sauvé le derche dans mon métier d'avant.
Mais comme on essayait de pas être complètement cons, on y allait pas à visage découvert. Et on avait des modificateurs de voix.
Mais y'a des journées où c'est la merde. Où les tirs ennemis volent bas.
Où les masques se font péter et les modifs de voix déconnent.
Et où la gamine rousse est moins perdue qu'on le pensait, manifestement.
Ouais, j't'ai pas oublié, gamine. J'en oublie aucun. J'essaye, pourtant, et j'te jure que je vous traite comme les autres, autant que je peux. Mais j'vous oublie pas.
Ça a été une sale mission. La balle qui a niqué mon masque a rebondi et a touché un pote. Thomas. Tout le monde l'appelait Tom. Ça pissait le sang. On a commencé à gueuler des indications dans tous les sens. J'ai choppé la gamine, les autres ont choppé Tom et on s'est barrés le plus vite possible. J'me suis choppé des nouvelles cicatrices en jouant au con avec mon pouvoir.
On s'en est sortis.
Même Tom. Mais, de peu. Il s'en est jamais vraiment remis et il a plus foutu les pieds en mission. C'est peut-être pas plus mal.
On a amené la gosse à Leoska, mission terminée. Pas si grave qu'elle ait pu voir mon visage, hein. Puis, elle avait pas l'air bien en forme, t'façon. Elle doit pas se souvenir de grand chose.
Mon cul, ouais.
Putain, merde, je la fixe depuis tout à l'heure en repensant à tout ça. Putain, flippe pas, bordel. Merde.
- Oh. Euh. Okay, va falloir qu'on parle. Je... Je savais pas que tu t'en souvenais.
Fait chier. Va falloir faire gaffe à pas faire de connerie, là. Ma posture change un peu, je la regarde droit dans les yeux. Faut qu'elle comprenne qu'on a arrêté de déconner y'a 3 phrases de ça.
- Bon, j'vais pas faire genre que je sais pas de quoi tu parles. Tu m'as clairement pas l'air du genre à gober ce type de bobard. Ouais, j'ai fait partie de ce genre de mission, mais c'est fini. Et surtout, c'est pas censé se savoir. C'est pas vraiment un taf' qui est très autorisé et ça pourrait foutre un gros bordel si ça venait à se savoir. J'peux te faire confiance pour pas en parler ? C'est VRAIMENT important, okay ? En dehors des merdes qui pourraient me tomber dessus, ça pourrait foutre l'école en danger et aussi t'attirer des ennuis. Et ça me ferait vraiment chier.
Il a fallu que tu t'en souvienne, hein ? Bon, si j'ai réussi à te faire accepter l'idée de faire du sport, on va réussir à accepter l'idée de pas faire de la merde, okay ?
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Astrid
Premier de la classe
Jeu 11 Mar - 13:00
ft. MORNIGAN Lucian
Vous me reconnaissez ?
Quoi ? Ce genre de sauvetage est interdit ? Astrid ne sait pas si elle trouve ça triste pour les personnes que ça pourrait sauver ou triste parce qu'il à désobéi et sauver sans qu'elle le veuille. Une chose est sur, elle ne s’attendait pas du tout à cette réponse.
Elle se sent d'un coup responsable du coup de stress de son professeur. Elle ressent de l'empathie alors qu'elle ne voudrait pas. Qu'est ce qu'elle y peut d'abord ? Qu'est ce qu'elle veut de cette échange. Tout ce bouscule, elle ne sait plus comment relier les points. Elle à peur un peut aussi.
- Je dirait rien. Je vous en parle parce que ...
Qu'elle idiote ! Pourquoi elle pose cette question, pourquoi cette réaction ? vite il faut une solution !!
- parce que ... je sais pas.
Sur ses derniers mots, elle échappe un sanglot et un larme. Non, non, ça n'a pas de sens. Y a pas de raisons de pleurer. Elle peut pas faire ça ! Des flash de son sauvetage apparaissent. En quelques secondes une tempête est survenue dans le camion. Les idées d'Astrid sont flous, elle entend des coups. Elle est déjà arrivé ? Non ce n'ai pas normal. Des silhouette passe devant elle. Et elle voit un visage. Ce visage remet une cagoule mais elle l'a vu. Le chahut continue jusqu'à son réveil à l'infirmerie. Jusqu'à se qu'on lui explique qu'elle est sauver.
- Je ... pardon
Est ce qu'elle doit partir là ? Est ce qu'elle peut partir ? Est ce qu'elle peut remonter juste avant et annulé sa question ?
I mean, in a way, it proves that she's not gonna snitch.
But still, not good, buddy, you've done fucked up.
"Hey. Hey, regarde-moi. Tout va bien. Tu n'as rien fait de mal. Tu es en sécurité. Il ne va rien t'arriver. Effectivement, ta vie sera plus simple si tu ne parles pas de ce que tu as vu, mais je tiens à ce que tu saches que tu n'es pas en danger. Je suis l'adulte dans cette situation, je savais ce que je faisais, j'en assume les conséquences, quelles qu'elles soient et si je devais le refaire, je le referai. Je suis heureux d'avoir été là à ce moment et mon but, c'est de t'offrir les meilleures conditions de vie possibles."
A ce moment, j'ai une main sur son épaule et je suis un genou à terre, devant elle, pour la rassurer autant que possible.
"Le fait que tu m'aies reconnu, ça fait partie de mes responsabilités, pas des tiennes. Je te fais confiance pour tenir ta langue, parce que je te respecte et que je pense que tu en es capable. Mais si à un moment ça t'échappe, sache que je ne t'en voudrai pas. Jamais. Okay ?"
Elle a l'air profondément terrifiée, la pauvre enfant. Quel monde de merde, dans lequel une gamine comme elle se retrouve dans un état pareil. J'ai toujours la haine contre ceux qui leur... Qui nous ont fait vivre cet enfer.
Et on est chanceux, comparés à ceux qui n'ont pas été sauvés à temps...
"Ça a été une discussion compliquée, Astrid, n'est-ce pas ? Est-ce que tu veux que je te raccompagne à ton dortoir ? Ou tu préfères que je te laisse tranquille ? Je t'ai déjà dit que je ferai mon maximum pour m'adapter à ce que tu souhaites, et ça commence dès maintenant. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis à ton écoute."
I've put everything on the line for her one time.
I would do it again in the blink of an eye, as many times as needed.
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Astrid
Premier de la classe
Sam 24 Avr - 19:37
ft. MORNIGAN Lucian
Vous me reconnaissez ?
Il met une main sur son épaule et se mat à sa hauteur. C'est rassurant. Et c'est chiant que ça soit rassurant. Ses paroles aussi sont rassurantes. Il à paniquer mais il ne voulais pas l'accusé de quoi que sa soit. Du coup elle arrête les sanglots mais les larmes restent.
Et si elle pouvait lui faire confiance au final ? Après tout il a voulu et veux encore l'aider. Il peut pouvait pas deviner. Elle sais pas se qu'elle veut. Elle veut dire quelque chose. Dire que oui, elle à besoin d'aide. Mais elle sait pas quel problème elle doit résoudre. Elle hoche la tête pour dire qu'elle a bien compris et se lance :
- J'était dans la camionette parce que
Elle n'ose pas dire que c'est parce qu'"elle c'est rendu". Peut être lui dire pourquoi mais c'est trop douloureux.
-J'étais dangereuse.
C'est pas entièrement faux et pas suffisamment vrai pour révélé quoi que se soit. Elle aimerais se lâcher et dire que ses proches lui manques terriblement, lui dire qu'elle trouve pas sa place. Lui dire qu'elle galère avec son pouvoir. Lui dire qu'elle va mal. Tout le temps. Mais, pas maintenant. Après tout elle le connais pas.
-Laissez faire. Je vais rentrée seule.
Comment lui faire comprendre qu'elle veut bien son aide ? Est ce qu'elle veut vraiment son aide ? Aller faut se lancer ! En essuyant son visage, elle enchaîne donc :
- Merci pour votre aide. Je ... heu vous me direz pour la piscine.
Et elle se lève sans vraiment savoir si la conversation est finit ou pas.
C'est pas parfait, hein. T'façon, dans c'bordel j'crois que parfait c'est pas un concept qu'est atteignable, j'crois.
Mais y'a du progrès, c'est ça qu'on vise. C'est toujours ça qu'on vise. Avec les séances individuelles, avec les discussions, avec le soutien que j'peux donner, comme j'peux le donner.
Elle cache des trucs, évidemment.
Putain d'monde de merde, c'est une GAMINE et elle a l'air de toujours porter trop de trucs sur elle, en elle. Combien j'te parie que ça joue sur sa façon qu'a sa magie de foutre la merde ?
Faudra bosser sur ça, qu'elle puisse s'ouvrir. Avoir quelqu'un à qui parler, se confier. J'peux faire ça, au moins ça, pour une gamine qui souffre.
Mais j'suis un vieux, un prof. C'est pas sain si elle a que moi à qui parler. Faut qu'elle se fasse des potes, un jour.
Heh, qui j'suis pour suggérer de se faire des potes, tiens. Hypocrite de mes deux, qui fout des pansements sur des jambes de bois.
Elle se lève, j'crois qu'elle est arrivée au bout des trucs à sortir, pour aujourd'hui en tout cas.
"De rien, Astrid, vraiment. Je regarderai nos plannings, j'te ferai une proposition d'horaires dans les jours qui viennent, on pourra s'organiser par mail ou dans mon bureau. J'espère qu'on pourra faire des progrès ensemble, enfin, j'y crois en tout cas. Passe une bonne journée, et n'hésite surtout pas à me parler si t'as un problème. Ou à un autre prof, au besoin, on est tous là pour t'aider."
Bon, journée finie, faut croire. Les dernières minutes ont été plus épuisantes que tout l'reste des cours. Faut vraiment qu'on les aime, ces p'tits cons, tiens. Faut qu'je range les derniers ballons et après ça, j'me casse de ce gymnase.
Messages : 112
Astrid
Premier de la classe
Ven 7 Jan - 17:49
ft. MORNIGAN Lucian
Vous me reconnaissez ?
Un hochement de tête. Ca suffit comme réponse. Non ? Il faudra bien. L'ado ne peut plus rien donner d'autre.
Elle part donc sans se retourner. Elle voudrait se téléporter. Mais le gymnase est immense, la cour aussi et le batiment des dortoirs aussi. Et elle marche a la vitesse d'une tortue. Elle pense en boucle à la discussion. Elle est toujours dans cette entre deux. Etre énervé parce qu'il est gentil ou être énervé parce qu'elle veux pas de son aide.
Vraiment le chemin a rarement sembler aussi long. Une fois rentré. Elle salut à peine ses compagnons de dortoir et se vautre sur son lit. On peu entendre un cri étouffer par l'oreiller de la rouquine.
Mer 9 Déc - 20:11
