Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
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Ingi Elínson
Camarade
Jeu 17 Déc - 12:01
Que la lumière soit !
ft. LE PAPA NOWEL
J'étais en soi assez peu stressé par ce secret santa, j'ai accès à suffisamment de ressources et d'informations pour pouvoir me sortir de la plupart des situations.
C'est pour ça que j'étais serein en ouvrant la lettre m'indiquant le nom de ma cible. Terrible erreur, car cette enveloppe contenait le nom d'une des personnes les plus importantes de cette école, quelqu'un qu'il fallait remercier à sa juste mesure et dont l'immensité du travail et du talent n'est que trop rarement mis en avant. Un défi de taille qui demandera un budget solide, une idée aboutie et une mise en scène respectable.
L'idée aboutie, ça se trouve, je pense avoir en tête quelque chose qui saura remercier cette personne pour ce qu'elle a pu nous apporter.
Le budget... Heh, il va falloir que je le passe, ce coup de fil...
Oui mère, tout à fait, mère. Désolé de ne pas venir pour les fêtes, mère, oui nous viendrons bientôt, Elias aussi, s'il est d'accord. L'école organise un événement ce mois-ci et il se trouve que j'ai l'occasion de faire plaisir à quelqu'un qui a aidé notre famille tout au long de notre scolarité, quel serait le budget déblocable pour une telle action ? Parfait, mère, ce sera suffisant. Au revoir.
Il semble que je ne pourrai pas repousser éternellement le retour à la maison familiale... Un problème pour moi du futur. En attendant, j'ai de quoi mettre en place ce que j'ai en tête, du côté financier.
Du côté administratif... J'ai quelques contacts, j'espère que ça sera suffisant.
Maintenant, la mise en scène. Quelque chose de ludique, d'intriguant...
Chaque étape du plan se développe en parallèle pendant quelques jours, toute une machinerie qui se met en place, rouages par rouages, dans le plus grand secret.
Le soutien d'un ami infiltré au plus près de ma cible fut une aide précieuse, j'ai pu récupérer suffisamment d'informations sans paraître suspect.
Le jour J, mon cher camarade de duel a pu placer en toute discrétion les différents indices dans les ouvrages prévus. Saph a ensuite eu la gentillesse de quémander de l'aide pour qu'Odette soit occupée loin de son bureau pendant quelques instants.
Quelques instants suffisants pour que mon cher petit ami dépose une lettre sur ledit bureau. Lettre donnant un indice pour trouver le début du jeu de piste disséminé dans toute la bibliothèque, rebondissant de livres en livres, de petites enveloppes dissimulées entre deux pages, d'une interprétation spécifique d'une ligne précise d'un recueil de poèmes, d'anagrammes en jeux de mots.
Pour finir par un lieu, la cour intérieure. Et une heure, juste après la fermeture de la bibliothèque.
Bien évidemment, j'ai passé l'après-midi à mettre en place un décor agréable, baigné de la lumière douce d'une multitude de bougies multicolores volant doucement dans la cour, un petit gadget conçu avec amour pendant mes heures au club de bricolage. Elles sont combinées à un charme assez subtil qui réchauffe l'air dans la zone d'action. Ainsi, nous avons une petite bulle de chaleur dans cette cour, de quoi se poser avec une bonne tasse de thé, en bonne compagnie, et le véritable cadeau qui attend cette chère bibliothécaire qui, réellement, porte cette école à bout de bras.
Encore une fois, je me suis débrouillé pour que personne ne tente de s'installer dans la zone minutieusement préparée avant qu'Odette n'arrive. Pas que les passants me dérangent, mais j'avais envie de réserver ce moment à ma cible et à elle seule.
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Odette Delaunay
Camarade
Mer 23 Déc - 12:40
L’atmosphère dans la bibliothèque ce soir là était nostalgique. Le 17 décembre il y avait quarante ans de cela, un jeune homme avait donné rendez-vous à Odette dans le théâtre du petit Picpus. Elle y avait découvert l'orchestre au complet. Ariane en soprano dans sa magnifique robe argentée. Piotr dans son costume crème en ténor. La langue allemande résonnant comme un velours d'amour sur les musiciens dissimulant leurs sourires. Odette n'avait pas compris. La salle était vide, pourquoi l'avoir invitée? Le premier cor s'était levé et avait posé son instrument. Sortant de la fosse d'orchestre il s'était mis à genou devant la jeune libraire. Enguerrand avait alors sorti une petite bague toute en finesse. Une princière d'argent ornée d'un petit grenat.
Bist du bei mir Odette? Il m'est désormais impossible de douter sur la profondeur de mon amour pour toi. Je veut passer le reste de ma vie à tes coté à t'entendre chanter et rire. Je t'aime mon petit ange.
Une larme perla sur la joue de la vieille bibliothécaire. Sa bague de fiançailles était toujours à sa main droite. N'attendant plus d'être remplacée par une alliance. Il était bien des choses qu'elle avait réussi à mettre en deuil. Mais cette bague était le souvenir d'une période heureuse. D'une ancienne vie vécu par une autre femme. Une musicienne de talent fiancée à un ange. Malgré tout le recul pris sur cet amour impossible, malgré l'affection sans limite qu'elle portait à une nouvelle personne. Enguerrand resterai toujours dans son cœur comme une question sans réponse. Il resterai son plus grand "Et si...".
Sortant de sa rêverie, la bibliothécaire remarqua une enveloppe sur son bureau. Croyant à une énième lettre d’excuse pour un livre abimé elle l'ouvrit d'un coup sec de coupe papier.
"Les caves de Mont-faucon abritent deux corps enlacés. A vous d'en trouver les clefs." Comment ça...
Intriguée, Odette rejoignit la rayon romans classiques en quelques pas. Elle dénicha rapidement le seul exemplaire de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo. Un bout de papier en dépassait.
"Monsieur des Essarts en était fier. Quittant sa garde pour une plus princière." Mais comment...
Odette sorti son vieux téléphone et appela a la rescousse.
Oui j'ai fait le cadeau et oui je vais lui donner! Je sais juste pas ou les les mages verts ont cours demain.
Oui... Non Harold rien a voir! Dis moi... Monsieur des Essarts ça te doit quelque-chose?
Harold eu un silence dubitatif. Souvent lorsque l'un des deux oubliait un détail culturel ou historique il appelait l'autre. Google était bien moins efficace.
Les Des Essarts ont été trésoriers de la couronne entre Charles VI et Louis XV. C'est l'une des familles les plus importantes et les plus riches du 16e et 17e.
Et il y aurait un héro de littérature dans le lot.
Je ne crois pas... Mais Charles de Batz de Castelmore dit d'Artagnan à été dans la "garde de Monsieur des Essarts" qui était un régiment renommé comme la garde du cardinal. C'est d'ailleurs avec ce régiment qu'il aurait rencontré.
Les trois mousquetaires! Merci Harold merci!
Euh... Il y a pas de quoi.
Odette se précipita vers les écrits de Dumas père et trouva un exemplaire des "trois mousquetaires" avec un papier à l’intérieur. C'était un rébus. Assez bien dessiné.
Halle...On...Froid...œufs...Dé...Ados...Fille...An...F'...Poisson? Mais ça n'a aucun foutu sens...
Avec un peut de réflexion. Le bonhomme qui grelotte à une bulle au dessus de la tête donc ça devait être Brrr. Ado c'était trop long pour un rébus. Groupe? Jeune? Oui sans doute. Le poisson avait un crochet et semblait être mou sur le dessin. Un leure?
Halle...On...Brrr...œufs...Dé...Jeunes...Fille...An...F'...Leurre? Bon sang mais oui le Goncourt de Proust!
Un peu plus loin dans les rayons Odette trouva "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" avec un message dedans.
Saphirre y a beaucoup souffert.
Odette éclata de rire et se dirigea d'un pas décidé vers la photocopieuse. Elle trouva dans le bac 2 une grande feuille blanche sur laquelle était dessiné un bonhomme style animation japonaise. Les yeux en amande derrière des lunettes. des taches de rousseur des incisives en avant et de bonnes joues. Une natte. Un bras étrange avec un œil dessus. Odette grommela. Elle ne s'était pas occupé du rayon BD de tout l'été. Elle monta donc à l'étage et farfouilla dans les bac jusqu'à trouver une illustration semblable. "Les légendaires" de Patrick Sobral.Elle fouilla dans les innombrables tome jusqu'à trouver la bonne illustration avec un post-it dessus. Odette n’entendis même pas la porte du rez de chaussé s'ouvrir.
"Noël approche à grand pas. Il serait temps de faire la lettre. Il faudrait savoir où la poster également."
Pardonnez moi je cherche...
On est fermé repassez demain!
Mais pour imprimer...
Demain!
Odette redescendit au rayon fantastique. Elle dévala les escaliers avec tant d'énergie que le deuxième année pris peur et sorti de la bibliothèque à toute vitesse. La bibliothécaire fouilla jusqu'à trouver les "Lettres au père Noël" de Tolkien. Elle le feuilleta à toute vitesse jusqu'à trouver un bout de papier doré.
"17 Décembre à 19h30 dans la cour intérieure."
La vieille bibliothécaire étouffa un hoquet. Jour pour jour heure pour heure c'était son rendez-vous au théâtre. Mais elle n'en avait parlé a personne. Il devait s'agir de la plus grande coïncidence sur siècle.
Le moment venu elle avait décidé de faire les choses en grand elle aussi. Prenant sa plus belle robe de gala (la même qu'au bal, ne prenons pas les conseils de Saphirre à la légère), elle s'était maquillée et avait même décidé de prendre Berlioz avec elle. Le petit corvidé piaillait avec bonne humeur des sons d’alto et de violoncelle. Il n'était pas sorti de l’appartement depuis une bonne semaine.
Une fois sur le perron de la cour Odette se figea. Stupéfaite. Qui? Comment? Les bougie flottant dans les airs dégageaient une douce chaleur bienfaisante. La cour avait des aspect de salon chaleureux. Et au milieu de tout cela se tenait.
Évidement.
Évidement que c'était un Elinson. Comment préparer un truc pareil sans être un Elinson?
Odette s'approcha avec un immense sourire. Berlioz alla se poser sur la table sans aucune tenue. Satané mainate.
Vous avez trouvé mes lettres jeune lutin?
Elle regarda de nouveau les bougies, émerveillés.
La magie est un don fait au monde. Il en faut plus des preuves comme vous mon garçon.
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Ingi Elínson
Camarade
Jeu 24 Déc - 1:04
Que la lumière soit !
ft. LE PAPA NOWEL
En noir et doré, la reine secrète de Leoska s'approchait, pénétrant dans la sphère de douce chaleur des bougies, pâles imitations du confort que son sourire a apporté à des générations d'élèves de cette école, du havre de paix et de sécurité que sa bibliothèque, forteresse d'amour au coeur de la forteresse de magie, a su proposer à toutes ces âmes en peine.
Aujourd'hui, j'ai l'occasion de la remercier. Et j'en suis fier.
- Vous avez trouvé mes lettres jeune lutin?
- C'est possible. Vous avez sans nul doute trouvé les miennes, en tout cas. Vous remercirez Saphirre à l'occasion, iel fut d'une aide précieuse.
- La magie est un don fait au monde. Il en faut plus des preuves comme vous mon garçon.
- Et c'est pour cela que je compte remercier l'une des personnes ayant rendu ces preuves possibles. Mais venez, installez-vous, ce lieu est fait pour vous, profitez-en.
J'en profite pour tirer une chaise et l'invite à s'asseoir. Je sors la théière et remplis sa tasse, puis la mienne.
- J'ai choisi un thé vert de noël, j'espère qu'il vous plaira, Odette. Vous avez du sucre et du lait à disposition, si vous le souhaitez.
Une fois la dame d'honneur confortablement installée et servie, je me permets de me poser sur l'autre chaise, en face de ma cible.
- Vous l'avez deviné, je suis votre secret santa cette année, et je comptais profiter de cette occasion pour fêter avec vous tout ce que vous avez pu apporter à cette école, tous les bons souvenirs que vous nous avez partagé, avec vos musiques, vos merveilleux sourires, le regard perdu. Et tous les souvenirs heureux que vous nous avez permis de créer, au fil des années, dans cette école. Je ne connais pas une seule personne qui soit passé par Leoska et qui ne se mette pas à sourire doucement en évoquant votre nom.
Je sors délicatement l'enveloppe cachée dans ma poche et la pose sur la table, face à elle.
- Pour tous ces souvenirs, tout ce bonheur créé depuis tout ce temps, je veux vous remercier. Et je ne suis pas le seul, l'aide fût facile à obtenir pour ce petit projet. Donc je pense pouvoir le dire, au nom de l'académie Leoska, depuis sa création jusqu'à aujourd'hui, je vous remercie, Odette Delaunay. Et je souhaite vous rendre la pareille en vous permettant de vous créer de nouveaux souvenirs heureux.
Une petite gorgée de thé, le temps de laisser poser mes derniers propos, avant d'enchaîner.
- Cette enveloppe contient deux invitations, une pour vous et une pour la personne de votre choix, bien que mes sources me donnent une idée assez précise de la personne qui serait susceptible de vous accompagner, pour un concert privé de l'Orchestre de Paris, début janvier. Le déplacement sera pris en charge, une limousine vous attendra le jour j et vous emmènera, vous et votre partenaire de soirée, au lieu du concert. Après ce dernier, vous aurez l'occasion de profiter de la cuisine d'un des restaurants les plus prisés de la ville. Les services administratifs et de sécurité ont déjà été contactés et tout est planifié pour assurer votre plus grand confort. Si la date choisie ne vous convient pas, il suffira de me prévenir pour que je puisse modifier tout ceci.
Une légère vague de stress me prend juste après mon annonce. Était-ce une si bonne idée d'offrir un concert à quelqu'un pouvant invoquer n'importe quelle musique du néant ? Trop tard, de toute façon, le mal est fait.
- J'espère pouvoir vous offrir, au moins le temps d'une soirée, l'occasion de passer un moment au moins aussi doux que ceux que vous nous avez offert. Merci, Odette, pour tout.
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Odette Delaunay
Camarade
Sam 16 Jan - 21:33
Le comble du bonheur Ce jeune homme est un véritable petit ange. La curiosité mêlée d’appréhension de la vieille bibliothécaire avait laissée place à une sensation peut descriptible. Une joie diffuse et totale crépitant dans le corps entier et forçant l’heureuse élue à sourire jusqu'aux oreilles. La bibliothécaire tourna encore une fois sur elle même pour admirer le chef d’œuvre. Odette accepta avec grâce la chaise présentée et s'installa. Elle posa son foulard et remercia le fils d'Elin lui tendant une tasse d'un thé délicieux.
Le thé est fabuleux! Et ce nid douillet est magnifique. Vous êtes un véritable petit artiste. Et petit n'a absolument plus sa place dans cette phrase! pardonnez moi je m'embrouille. Vous avez réussi à me faire perdre le fil de mes phrases et c'est peut dire!
Je ne connais pas une seule personne qui soit passé par Leoska et qui ne se mette pas à sourire doucement en évoquant votre nom.
Odette agrandit encore son sourire et eu un petit rire. Une sensation de chaleur se diffusant dans son corps. Autant grâce au thé qu'au compliment. Si des élèves avaient cette sensation alors peut être avait elle été plus utile qu'elle ne le croyais. Saignant sang et eau pour des cas tels saon Saphirre et son Philo, elle ne s'était pas rendue compte que les petits rien du quotidiens avaient autant d'importances que les actes lourds de conséquence. Le sourire, l'aide et la présence avaient portés bon nombre d'étudiants en détresse, dans le besoin d'une aide, d'un conseil ou d'un petit miracle. Et si ce que disait Ingi était vrai... Elle n'avait jamais vraiment échouée. Juste tenté mais de la mauvaise manière.
Saphirre secoue tes puces. Nous partirons en Décembre! C'est décidé!
Allons allons vous allez me faire rougir mon garçon! Vous me jetez suffisamment de fleurs pour un beau bouquet. Berlioz non!
Le mainate religieux s'était approché des gâteaux avec le regard de celui qui veut piocher dedans et défier le diabète des oiseaux tropicaux.
Ne vient pas tout déranger. Allez hop! Sur l'épaule Berlioz... L'épaule...
Le sturnidé protesta avec force cri allant du perroquet à l'alarme de voiture. Il fini pas se poser sur l'épaule droite à contrecœur. Fixant le mage blanc avec curiosité. Pour le calmer Odette diffusa l'ouverture de casse noisette autour de l'oiseau et d'elle même. Rien ni personne ne pouvait entendre l'opus 71: No. 2, March à part elle et son volatil. Ainsi déconcentrée elle n'avait pas vu apparaitre l'enveloppe.
La prenant entre ses mains elle resta tremblante, muette de stupeur. Les épaules si lâche que Berlioz parti se percher sur une gouttière en protestant. Des dizaines de questions s'entrechoquaient dans la tête de la vieille femme. Comment avait t'il pu savoir? Comment avait t'il pu deviner pour... Akinobu? Et comment diable s'était il procuré... Ah Elin c'est vrai.
J'espère pouvoir vous offrir, au moins le temps d'une soirée, l'occasion de passer un moment au moins aussi doux que ceux que vous nous avez offert. Merci, Odette, pour tout.
La bibliothécaire fut totalement incapable de contenir sa magie plus longtemps. Les violons explosèrent dans la cours, menés par sa mémoire bien plus que par sa réflexion présente. Elle se leva pour prendre le mage blanc dans ses bras, une larme discrète au coin de l’œil.
Mon cher grand Ingi. Il n'y a rien, absolument rien dans le monde qui n'aurait été plus adéquat et plus beau que ce que vous venez de m'offrir. Vous êtes le petit ange qui me donne à la fois un coup de pouce, une certitude et un indicible bonheur. Merci à vous. N'oubliez jamais que ce que vous faites pour les autres est magnifique.
Le mouvement se terminant naturellement, Odette se sentait encore euphorique. Il fallait enchainer. Dans la cour Piotr était décidément très à son aise. Elle laissa donc se diffuser la valse des fleurs et tendit un bras à son lutin du soir.
Vous dansez?
Berlioz, depuis le toit, poussa un cri de corneille discordant qu'Odette changea immédiatement en un long trémolo de basson. Relevant le bord de sa robe elle pris la main du fils d'Elin et commença à valser.
Beaucoup se seraient contenté du thé comme cadeau. Certains mêmes même du jeu de piste! Mais pas un fils d'Elin, ça non. Et pour être d'une franchise totale. Odette ne parvenait pas a y croire. Un aide précieuse peut vous donner un coup de main, un conseil, un peut de bonheur. Un fils d'Elin vous donne les trois à la fois et bien plus encore.
Berlioz s'envola autour du duo valsant. Cela semblait dur à dire mais c’était une certitude dans le cœur d'Odette. Du haut de ses soixante-dix-sept ans de sacrifice et de cicatrice, elle vivait le meilleur Noël de sa vie.
Jeu 17 Déc - 12:01
