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Sur un malentendu, ça peut marcher [PV Philophae] - FINI
Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Lun 21 Déc - 11:50

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Sur un malentendu, ça peut marcher」


Comment c’est possible ?

D’un, je me suis pas inscrit à ce truc stupide parce que trouver des cadeaux à d’autres, c’est rigolo cinq minutes, mais en fait non. L’esprit de noël c’est pas mon trip. Ça n’a jamais été le trip de ma famille non plus, étrangement.

Ensuite en admettant qu’un salaud m’ait fait l’hilarante blague de m’inscrire ou qu’une forme divine ait choisie de m’imposer une journée d’altruisme… mathématiquement parlant devrait y’avoir plus de 10 000 autres noms hypothétiques sur ce foutu papier. Et il a fallu que ça tombe sur LUI. Andréatus. Qu’est-ce que j’ai pu faire de mal pour mériter que le karma paye un pot de vin pour truquer les stats ?
Ça aurait été tellement plus facile si j’étais tombé, genre, un ami - Ouai non ils sont tous super compliqués. Un random guy pour qui on chope le premier truc qu'on trouve sur le chemin. Ça, ça aurait été simple.

Mais Philo. PHILO. LES GARS. Je le respecte trop pour lui donner un truc au pif, ou pas honnêtement obtenu. Et j’ai sincèrement envie de profiter de cette occasion pour lui montrer de la reconnaissance après tout ce qu’il a fait pour moi. Mais voilà. Qu’est-ce qu’il aime Philo dans la vie ? Être un iench. Qu'est-ce que je fous avec CA ? J'vais pas lui offrir un bâton, bordel. Il apprécie bien les costumes pros, les treillis aussi, mais il en a plein et c’est pas personnalisé. La flute il en a déjà une. En fait, en réfléchissant, il a l’air de n’avoir besoin de rien à part de calme et de sérénité.

La première idée qui me vient donc c’est de lui offrir des vacances. Mais avec Philo ça passe ou ça casse, et suivant la destination et la forme du truc on peut très vite être dans l’erreur.

Ou sinon quelque chose qui est toujours utile. Il fait des patrouilles. Sais se battre. Il se promène. Un couteau ? C’est aussi pratique pour se défendre que pour cueillir des champignons. Il doit déjà en avoir, certes, mais un machin bien fait et personnalisé ça peut être sympa non si la première idée ne passe pas ?

Quelques jours s'écoulent et je suis en mental-breakdown pour réussir à me décider, à trouver.

Ceci étant dit se plaindre des heures durant ne fera pas avancer la situation qui est tel qu’elle est. Non, ce dont j'ai besoin, c'est un avis extérieur pour savoir quelle démarche serait la plus pertinente. Le problème c’est qu’il faut viser l’entourage de Philophae précisément pour éviter de se faire avoir par cette marge d’erreur délicate.

Mais c’est aussi la tuile dans l’affaire, hahaha. De ses proches je connais que son sweet sweet frangin. Fais chier. J’vais faire ça quand même, deux minutes d’entrevue avec ce sac c’est toujours mieux que de se foirer à une occas’ d’offrir un truc à Philo.

Le soir venu, je me pointe devant la porte de son appartement dont je n'ai eu vent de la localisation que grâce à cette chiure de Paul qui m’avait commandité une petite effraction. OK. Il ouvre, je pose la question, j’me barre, ça va le faire.

Je tends ma main vers la poignée puis me souviens qu’il vaut quand même mieux toquer avant d’entrer dans un quelconque domicile. Mais je n’en ai pas le temps.

« ...Vous me voulez quoi ? »

Je me tourne lentement. Harold. Fais chier, il m'a vu hésiter, j'aime pas ça. Je jauge mon interlocuteur de la tête au pied pour évaluer la situation. Jean-basket-pull. Inattendu de la part de quelqu'un qui s'encastre dans des costumes pour briller par le sérieux de sa présentation.

Il a l’air exténué, presque anxieux dans le ton de sa voix. Il m'a vue hésiter, mais j'ai clairement l'ascendant sur la conversation, c'est plutôt rassurant. Je garde une posture raide, ancré, et déclame d’une traite ma demande pour régler l’affaire au plus vite. Si je suis venu à son domicile et pas à son bureau c’est précisément pour lui parler hors cadre pro, donc je n’ai pas à me perdre en politesse.

« Parfait t’es là. Je vais décliner directement mon état d’esprit et mes intentions pour éviter tout malentendu et aller plus vite : j’peux toujours pas te saquer donc épargne-toi les courtoisies, mais je viens vis-à-vis de ton frangin et comme tu es probablement la personne qui le connais le plus tu devrais pouvoir me conseiller pour lui faire plaiz. Je suis son secret Santa. Qu’est-ce qui lui ferait le plus plaisir entre des vacances ou un couteau fait main ? Ou est-ce qu’aucun des deux ne convient ? »

Il le connaît mieux que personne non ? Donc c'est la meilleure source d'information à disposition. Je me décale, les bras croisés comme un videur, et il ouvre sa porte, la voix toujours suffisamment sèche pour métamorphoser ce couloir en désert. Oh mes dieux, Andréatus second tu m’avais pas manqué.

« Le voyage oublie ça. C’est déjà prévu. Des couteaux il en a déjà plein. Tu veux le personnaliser pour lui ? Les moments où il est le plus à l’aise, il est transformé. Démerde-toi avec ça. »


Biiiiien, au moins j’ai l’info, heureusement que j’ai demandé pour éviter de bourder, c’est ce qui compte. Sur le reste ; bien sûr. Mais en même temps t’en connais beaucoup des trucs dont Philo a besoin et qu’il n’a pas ? Le dude est pas du genre à vouloir acquérir masse de choses à ce que je sache. Et je ne vois pas ce qui pourrait lui être utile transformé, il se suffit à lui-même pour courir dans les champs et se rouler dans l'herbe.

« Parfait merci, bonne soirée. »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que la porte a déjà claquée en écho dans le couloir. Et ça me va très bien comme ça. J’enfonce mes mains dans les poches et file d’un pas rapide, mon idée se précisant un peu plus dans mon esprit. L'appartement s’ouvre à nouveau et je freine rapidement, pas serein pour un sou. Quoi ? Qu’est-ce qu’il lui prend, c’est quoi cette fantaisie de rouvrir des conversations parfaitement close Andréatus ?

« Euh… Saphirre ?
- Hmm ? »

Je me retourne légèrement, méfiante. Il regarde nerveusement le couloir. C’est quoi ce bordel. Depuis quand Harold Escargot Andréatus accepte de se montrer aussi vulnérable ? C'est depuis qu'il s'est fait discret, après l'incident, qu'il a troqué ses grands airs de despotes contre un œil fuyant ? Ses silences cinglants contre des envies de taper la discut' ?

« Je voulais dire… Je suis soulagé que ça aille mieux avec… Avec Philo. »

W.A.T.

Mais.

D’où il joue les sentimentaux ? En quoi ça le regarde ? Qu’est-ce qui lui prend ? Il se fout ouvertement de ma gueule ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel. J'hallucine.

J’hésite un instant à lui envoyer une pique. Mais je me retiens. C’est pas sa façon de se payer la tronche des gens. Il a juste l’air paumé, il me fait un peu pitié. J’imagine que ça partait d’un bon sentiment, le souci, c’est que ses bons sentiments il peut se les carrer où je pense pour l’instant. Qu'il se trouve une autre mule pour tester ses nouvelles résolutions, c'est pas mon problème, j'étais là pour une info, mes interactions se limitent à ça. La tronche sceptique, la voix sèche, je le toise avec méfiance et me permets une réponse concise pour clore les choses.

« Hmm. Ouais. Moi aussi. À plus. »

C'est le mieux que je puisse faire. À mon grand soulagement il re-claque la porte et je file en triplant la vitesse pour être sûr qu’il ne me refasse pas un coup flippant du style.

La nuit  m’a permis de turbiner et le plan s’est précisé. Un truc personnalisé hein ? Déjà, à l’œil, pendant les cours avec Philo, j’essaie de prendre des mesures de ses mains de géant pour adapter au possible mon idée cadeau. Ensuite j’ai réfléchi à un petit plus utile. Bon, ça reste un couteau de chasse, mais le fourreau aurait une doublure en cuir épais, facilement détachable, pour avoir de quoi mordre en cas de besoin. Donc faudrait passer une commande de A à Z.

Et ça tombe bien, j’ai des connaissances, ou plus précisément une connaissance au cheveu bleu, reconnues et attester pour son efficacité.

Ingi, doux Ingi qui accepte de m’aider sur ce projet, pour qu’on ait des plans, des fournisseurs et tout ce qu’il faut. Quel petit chaton. Bon j’ai aussi accepté de lui rendre un petit service retours, mais je lui réclame quand même vachement plus de taf, donc promis je ferais des efforts sur au moins un mois pour être plus vivable parce que dude tu me sauves. Petite chance en plus ; la reput’ de Philo est pas dégueu. Et les artisans de l’école sont même plutôt partant pour nous aider à faire un truc correct. Yess, ça va être CHOUETTE.

Heureusement que j’ai demandé l’avis d’Harold tôt, parce que la commande est un peu longue, d’autant que j’essaie de suivre au mieux le processus bien que je ne puisse pas activement participer, à part pour tenir la jambe aux artisans en leur posant une flopée de questions. Il n’y a qu’à la fin que je peux me permettre de la pyrogravure sur la poignée avec l’aide, encore une fois du club de bricolage que je squatte de plus en plus régulièrement.

Pour cette étape, j’ai peut-être un peu fait les yeux doux à Elias, sorry Ingi, pour avoir un croquis de chien stylisé sur le manche. Histoire que ça ne ressemble pas à, heu, rien en fait, ça aurait été le problème si j’avais tenté le freestyle.
Y’a juuuste à suivre les traits… Yeeees c’est plutôt facile ! Oh merde on dirait un peu qu’il a une mèche là non ? Ça se voit ? Non ? AAAAH RESPIRE SAPH RESPIRE, PANIQUE PAS, FOIRE PAS LE RESTE.

Heureusement la coquille est finement rattrapée grâce au conseil des autres, eeeeeet c’est FINI.

J’admire le travail final, un fin sourire dessiné sur les lèvres. Je soupèse un instant le couteau et effectue un mouvement dans le vide ; l’arme est équilibrée, mais sera clairement plus adaptée à sa main de géant. Et elle est stylée. Une lame de chasse, un bel alliage d’acier inoxydable, un manche en bois de micocoulier aux élégantes veinules avec de légers reliefs creusé au pyrograveur qui tracent la forme du chien. Le fourreau en cuire raide à une doublure détachable facilement, plus épaisse, plus souple pour pouvoir mordre plus confortablement au besoin. Avec des reliefs aussi. Parce que c'est super cool pour stimer.

Philo, Philo. On en aura chié. Mais ton cadeau aura été le fruit du travail de plein de petites mains, un bijou de coopération. Inattendu n'est-ce pas ? C'est que t'as fait du bon taf faut croire. Enfin, chuis même pas sûr qu’il te plaise, ça se trouve il va finir chez ton frère à planter les copies dans son bureau, mais j’aurais au moins essayé non ?


***  

C’est le jour J. Je suis mort de stresse devant sa porte. EN FAITE C’EST HYPER CHELOU D’OFFRIR UN COUTEAU A QUELQU’UN, POURQUOI J’AI FAIT ÇA ? Il va trouver ça hyper bizarre et pas utile. Ça va mal passer. Haaaaa, mais MAUDITE CHOSE QUI M’AS INCRIT, WHY ? J’ai pas l’habitude d’offrir des cadeaux, mais en plus il faut que ce soit à mon instructeur, brillante idée vie de merde, pourquoi tu me fais ça. Remarque qu’est-ce qui est le plus chelou entre offrir un couteau à son professeur ou rester pendant plus de 5 minutes à attendre devant sa porte avec ? Ouais donc je ferais mieux de toquer, si ça ne m’évitera pas le coup de flippe, ça m’évitera au moins la taule.

OK.

C’est parti.




Sur un malentendu, ça peut marcher [PV Philophae] - FINI Sans_t56

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Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
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Lun 21 Déc - 16:11
Sur un malentendu ça peut marcher
Philophae et Saphirre
Le secret santa était en soit une bonne idée au final. Trouver le cadeau de Brynjolf avait été un processus plaisant et drôle, les gens de la ferme étant vraiment sympa. Il y retournerait sans doute d'ailleurs, surtout depuis que... Enfin vous verrez

Cependant il y avait un problème : la réciproque. Quelqu'un qu'il ne connaissait pas allait lui offrir un cadeau et... Soyons clairs, les gens étaient pas doués en cadeau. Non pas qu'il soit simple de lui offrir un cadeau, mais souvent les gens se contentait de babiole inutiles dont ni lui ni Elaine avait quoi sue ce soit à faire. Ca finissait souvent à la poubelle et ça l'agaçait. Il savait que le Transporteur avait autre chose à foutre que de se casser le cul à perdre la traçabilité des poubelles pour des choses inutiles. De plus, il faudrait parler à quelqu'un et ce dans un cadre social inédit. Un cadre social sans protocole pré-établis. A un moment qu'il ne choisirait pas et qu'on choisirait pour lui.
C'était... Insupportable. Au final, dés qu'il sortait il était vigilant, toisant élèves, collègues et même pots de fleurs au cas où l'un de ces individu sortait un cadeau surprise et qu'il ait quelque chose à répondre sans avoir été prévenu.

Au bout de quelques jours, il s'était décidé à ne plus jamais participer à ces événements. Ou alors si, en tant que père noël mais certainement pas en tant que cible. Il passait même certaines après-midis en forêt avec... Quelqu'un, en espérant que son père noël vienne frapper chez lui et le trouve absent et mette le cadeau dans sa boite aux lettres...

Mais cela ne suffit pas à esquiver, et en fin de compte ce fut pour le mieux.

Toc toc toc, on toque à la porte. Un pas discret, posé derrière le battant, clic on pousse le judas et paf. On voit.
Une masse de dread, un air un peu paumé, pas tout à fait à l'aise, quelqu'un de familier.

Le chien ouvrit donc le battant pour accueillir Saphirre, sentant un mouvement passer entre ses jambes. Morrigan, la petite sœur du cadeau de Bryn venait de courir droit sur son élève et était en train de lui gratter les jambes de pantalons en lae reniflant. Elle était le quelqu'un qui accompagnait désormais ses ballades en forêt.

Le dogue regarda son élève et se décala pour lui faire signe d'entrer.

-Morrigan, dedans. Aller zhou.


Il referma la porte derrière lui, allant vers la cuisine pour mettre de l'eau à chauffer tandis que son chiot essayait de tirer les lacets des chaussures de Saphirre.

-Morrigan... Stop. Suffit. Si elle te fait trop chier, dit le moi je la virerais dans la chambre. Pose toi où tu veux, bouge pas je reviens.


Il s'éloigna en direction de la chambre, gardant une oreille disponible. Philophae ne prévoyait pas beaucoup de cadeau et parfois n'en offrait pas du tout, quand il n'avait pas d'idée ou que rien n'était utile mais pour Saphirre il avait prévu quelque chose cette année. Il ouvrit le placard et révéla le duo sac de frappe paire de gants qu'il y avait à l'intérieur. Pas de paquet cadeau. Juste les objets, tels quels.

- Non t'inquiète ! C'est quoi comme chien ? Tu l'as depuis longtemps ? Ha non pas la mains !


Il attrapa le sac de frappe et le hissa sur son épaule en grognant, fourrant les gants entre ses dents pour pouvoir tenir le poids à deux mains. Puis il retourna dans la pièce principale.

Saph tentait de jouer avec Morrigan, vraisemblablement un peu perdu. Le molosse souri, posant son fardeau au sol avant de jeter les gants dans sa direction.

-Tiens. J'sais qu'en ce moment aller au dojo c'pas toujours simple. Voilà. Joyeux Noël. Je voulais faire une carte, j'ai jamais réussi à savoir quels accords utiliser, j'ai abandonné. Je viendrais t'aider à le poser.

Il espérait que le cadeau lui plairait. Son objectif était qu'iel continue de s’entraîner, y compris seule. Un jour il lui parlerait de retourner au club, quand un peu plus de temps se serait passer. Après tout, s’entraîner avec lui c'était bien gentil mais niveau diversité d'adversaire ça limitait pas mal. Même si Ingi s'en mêlait, ça ne faisait pas grand monde. Et puis revoir un peu cet endroit familier et mettre en place une sorte de « retours à la maison » pourrait peut-être être bénéfique. A voir. Il s'appuya contre son comptoir, regardant les deux zigotos jouer en se souvenant que Saph lui avait posé une question. C'était quoi déjà ? Ah. Oui.

-C'est un chien-rêve. Des machins magiques liés à la magie blanche. Je l'ai depuis... Trois jour
.

La bouilloire émit un sifflement strident et Philophae grimaça. Faudrait qu'il songe à changer de bouilloire. Celle-ci le mettait vraiment sur les nerfs à chaque fois qu'il faisait un thé (et c'était souvent). Il versa doucement l'eau chaude dans une théière avec quelques feuilles de thé. Ce n'était probablement ni le bon temps d'infusion ni la bonne température mais c'était... Du thé.
Posant deux tasses et du sucre sur le comptoir, il reprit.

-Qu'est ce que tu fais là ? Ah et, pronoms du jour.


Pas forcément la meilleure formulation pour paraître sympathique mais Saph le connaissait. Iel ne s'en formaliserait pas.

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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Mar 22 Déc - 15:28

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Sur un malentendu, ça peut marcher」



Impatient, stressé, je sautille légèrement sur la pointe des pieds en attendant le verdict, jusqu’à ce que l’immense silhouette caractéristique de Philo se dessine dans l’encadrement de la porte.

Ce qui était moins attendu que l’arrivée d’un géant, en revanche, c’est cette espèce de gremlins qui fonce sur mes jambes. Je fais un discret pas en arrière, mais le pot de colle poilu persiste à m’examiner et je fais comme si de rien n’était, saluant Philophae d’un bref signe de tête en rentrant, mon paquet rangé dans mon sac entre temps. Mais le scotch double-face qui répond au doux nom de Morrigan, si j’en crois la réprimande, à décider que mes lacets étaient une cible viable si je ne lui accordais pas deux minutes de mon attention. Depuis quand cette terreur vit ici ?

« Morrigan... Stop. Suffit. Si elle te fait trop chier, dit le moi je la virerais dans la chambre. Pose-toi où tu veux, bouge pas je reviens. »

Je feule discrètement sur Morrigan lorsqu’il part, mais rien n’y fait ; elle comprend queud. Quand je m’assieds à table et je la pousse doucement du bout du pied un peu plus loin elle pige pas davantage. Elle me fixe avec ses deux grands yeux marrons remplis de curiosité, la bouille penchée sur le côté et se rapproche. J’abandonne et lève les yeux au ciel. De toute manière hors de question de la mettre dans la chambre juste parce que je viens squatter, mais peut-être que si je suis plus cool elle arrêtera d’essayer de gagner ma sympathie ? Une moue dubitative sur le visage, je lui caresse doucement la tête et tente de jouer un peu, laborieusement.

« Non t'inquiètes ! C'est quoi comme chien ? Tu l'as depuis longtemps ? Ha non pas la main ! »

Esh, mais me scrounch avec ta bouche baveuse de canidé lààà, j’essaie de faire des efforts ! J’suis censé faire quoi pour que tu m’oublies ? C’est vraiment tous des frappés les chiens, je les aie jamais trop compris. Je lui tapote donc vite fait la tête en me disant que ça passe, et me met en tailleurs sur la chaise pour préserver mes pompes. En fait j’étais tellement concentré sur le gremlins que j’ai pas fait attention au fait que Philophae était en train de ramener… attends, quoi ?

« Tiens. J'sais qu'en ce moment aller au dojo c'pas toujours simple. Voilà. Joyeux Noël. Je voulais faire une carte, j'ai jamais réussi à savoir quels accords utiliser, j'ai abandonné. Je viendrais t'aider à le poser. »

Mon regard passe du sac de frappes à Philophae, à tour de rôle, choqué. Mais. Mais non ??? T’as pas le droit d’être aussi génial en fait ? Je suis tellement touché et reconnaissant que je sais pas comment réagir. C’est adorable de sa part, et il a visé incroyablement juste. Et je me lève d’un bond en trépignant sur place, des étoiles plein les yeux. Mon propre sac de frappes. Mon dieu. J’en rêver. Je passe ma main dessus et j’ai envie de l’essayer, mais c’est pas le moment ni les dispositions. Depuis le temps que je traine comme une âme en peine pour utiliser les équipements quand il n’y a personne, il n’imagine même pas la vague de soulagement et de joie qui vient de me traverser à la simple vue du cadeau.

« C'est un chien-rêve. Des machins magiques liés à la magie blanche. Je l'ai depuis... Trois jours. »


Ah oui, c’est vrai on avait une conversation, j’ai complètement zappé quand j’ai phasé sur le sac. Donc une sorte de chien enchanté au poil un peu brillant ? Inattendu comme concept, je connaissais pas mais je me disais bien que son pelage était hyper chelou, je voulais savoir quel type de "machin magiques" c'était.

Mais il aime tellement les ienchs, c’est bonne nouvelle. Enfin, si c’était pas un démon et qui avait remarquer que « nouveaux gants » rimer étrangement avec « Faire ses dents ». J’en profite donc pour me lever avec et les essayer pendant qu’il est parti dans la cuisine avant de le suivre en l’entendant poser les tasses sur le comptoir.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Ah et, pronoms du jour. »

Oh, heu, ça, qu’est-ce que je fais là, oui qu’est-ce que je fais là, bonne question ça, j’passe jamais à l’improviste. Ca me fait sourire qu'il me demande ça maintenant qu'il a fait du thé, alors qu'il devait p'être me le demander avant que j'm'installe complet. Hmm toujours est-il que je suis pas 100% à l'aise avec cette histoire de secret Santa et cie. Bon chaque chose en son temps, ça fait plus de 5 minutes que je suis silencieux, non seulement c’est pas normal, mais ça signifie aussi que faut que j’rattrape.

« Ha, alors « il ». Ensuite, e'fin' d’abord heu… »


C’est hyper chaud de remercier quelqu’un. Je sais jamais comment m’y prendre, donc en principe j'le fait pas, mais là quand même c'est pas n'importe qui et n'importe quoi.
Avoir l’occasion de pouvoir s’entrainer encore plus régulièrement sans avoir envie de m’enterrer quand j’approche du dojo, c’est inespéré. Bon l’idée c’est pas de lui montrer à qu’elle point le concept est salvateur, notamment parce que je suis censée faire des efforts plutôt de constamment repousser les échéances. Mais pour l’instant m’entrainer dans mon coin ou avec Ingi et Philo, squatter le club de bricolage, ça m’est plus confortable. En même temps, plus je remets à plus tard, plus ça me ferait bizarre d’y retourner.

Mais c’est pas le sujet. Parce que j’suis comme un couillon au milieu du salon en plein dilemme existentiel. Et que j’ai l’air hyper malin à faire s’entrechoquer les gants que je tiens dans mes mains, d’un air paumé, parce qu'autant je déborde d’imagination pour envoyer chier les autres avec brio, autant je sais pas comment m’y prendre pour exprimer ma reconnaissance.

« Merci beaucoup. Je veux dire… pour le sac et tout. C’est vraiment une idée top, et ça me fait super plaisir même si je sais pas trop comment formuler les choses, t’as visé juste. » je lui adresse un large smile de gamin « Et j'ai, SUPER hâte de l'installer et de l'essayer.»
Au pire, c’est Philo. Il me connaît. J’imagine qu’il ne m’en tiendra pas rigueur sur le plan social si mes remerciements ne ressemblent pas à ce qu'ils devraient probablement. Peut-être que là c'est ok ? J'en sais rien.

« Alors, c’que je fais ici, tu fais bien de demander. »

Je reprends mon sourire confiant pour aborder les choses et me convaincre que c'est facile, alors qu'en principe j’ai pas assez l’habitude d’offrir des cadeaux pour savoir comment ça va se passer.

« En faite, je suis ton secret Santa, donc je venais juste faire la livraison vite taf’ à la base maiiiis si le thé est si gentiment offert je vais pas dire non. »

Je fouine mon sac et en sort un foulard roulé qui fait vraiment pitié en guise d’emballage, mais on s’en cogne. Je m’apprête à lui tendre puis hésite un instant, mes yeux plissés et mes lèvres en biais dessinant une expression sceptique.

« Bon, je préviens juste, ça peut paraitre hyper chelou comme cadeau, mais sur le principe c’est que je me suis dit qu’il te fallait quelque chose d’utile et de sur-mesure. Tiens. J'ai tenté un truc. Ah et, Joyeux Noël.»

Je lui passe pour de bon cette fois-ci, bon au pire ça lui plaît pas et on en parle plus, au mieux ça marche. Pas la peine de se ronger les sangs comme ça, depuis quand j’suis aussi anxieux pour des trucs du style, sérieux ? … P’être parce que c’est un peu nouveau de fêter ça ici. Et de lui offrir un truc réfléchis pour lui.





Sur un malentendu, ça peut marcher [PV Philophae] - FINI Sans_t56

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Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
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Mar 22 Déc - 16:47
Sur un malentendu ça peut marcher
Philophae et Saphirre

-Ha, alors « il ». Ensuite, e'fin' d’abord heu…


Philo leva un sourcil en servant le thé. Qu'est-ce qu'il lui avait encore inventé pour que ça soit à ce point un fight intérieur de le lui dire ? Le silence s'installa et Philophae n'essaya pas de le briser. Pour une fois que le gosse fermait sa gueule et que c'était pas parce qu'il était au bord des larmes, il allait pas gâcher la chose. Il se contenta de profiter du calme en buvant son thé, regardant Morrigan avec amour. Le chiot avait fini par abandonner l'idée d'atteindre les chaussures de Saphirre et était partie mordiller son os qui faisait « chpouic ».
Le dogue avait fini son thé quand Saph reprit la parole.

-Merci beaucoup. Je veux dire… pour le sac et tout. C’est vraiment une idée top, et ça me fait super plaisir même si je sais pas trop comment formuler les choses, t’as visé juste.


Saph lui sourit, affichant une bouille... Adorable ? Ouais. Vraiment. Philo lui sourit en retours, se resservant une tasse.

-Et j'ai, SUPER hâte de l'installer et de l'essayer.


Il rit doucement. Tant mieux s'il avait vu juste. Apparement, il ne se débrouillait pas trop mal en cadeaux cette année. En tout cas le secret santa avait l'air de s'être bien passé étant donné le sourire d'Affoue Carraig quand il avait été récupérer sa chienne. Saphirre avait l'air sincèrement heureux et ça faisait du bien de le voir comme ça. Lui faire confiance de nouveau était pas facile et il se méfiait encore pas mal de lui, sur un certains nombre de points. Mais il était profondément satisfait de lui avoir tendu la main quand il n'allait pas bien. Quand ils n'allaient pas bien.
Leurs dépressions à chacun avait cassé des choses mais si un seul point positif pouvait en être retiré c'était bien ça : leur relation. Elle s'était refaite à partir de leurs éclats de personnes pas aussi fortes qu'escomptées et ressemblait plus à un partenariat qu'à une relation prof / élève. C'était tellement plus simple.

-En faite, je suis ton secret Santa, donc je venais juste faire la livraison vite taf’ à la base maiiiis si le thé est si gentiment offert je vais pas dire non.


Oh. OOOOOOOH ! Parfait. Le dogue remercia intérieurement tout les dieux qu'ils connaissait de lui avoir envoyé un père Noël qui soit un de ses proches. Pas de galères à essayer d’échanger, à devoir regarder quelqu'un dans les yeux sans y parvenir, à recevoir un truc à la con qui servirait pas... C'était juste... Ouais, parfait.

La question étant : qu'allait-il lui offrir ? Parce que si c'était ce foulard roulé en boule, pourquoi pas mais il aurait quand même pu faire un effort de présentation. Le malheureux bout de tissus avait pauvre allure...
Philo tendit la main pour récupérer ce qui était apparemment son cadeau quand Saph arrêta son mouvement et fit la moue.

-Bon, je préviens juste, ça peut paraitre hyper chelou comme cadeau, mais sur le principe c’est que je me suis dit qu’il te fallait quelque chose d’utile et de sur-mesure. Tiens. J'ai tenté un truc. Ah et, Joyeux Noël.


Le dogue récupéra le foulard en silence, sentant au cœur de celui-ci un poids. Ah. Donc c'était le paquet cadeau ? Il passa sa main sur son visage en pouffant, se retenant d’éclater franchement de rire. Saph était suffisamment tendu pour pas en rajouter mais vraiment, son paquet était hilarant.

Par contre le contenu...

Il connaissait cette patte. Il savait qui avait travaillé le fourreau. Il savait avec quelle technique avait été fait le motif de chien.
Le poids était... Idéal. Il posa le foulard sur le comptoir, le faisant glisser vers Saph sans le regarder. Les yeux plongés sur l'arme, il décortiquait tout ce qu'il voyait comme détail dessus, son expression d'un sérieux tranchant jusqu'à ce qu'il dégaine. Alors il ferma les yeux en souriant en sentant le poids, l'équilibrage de l'objet, en constatant que tout avait été calculé pour lui. Il passa ses doigts sur le dos de la lame pour sentir la qualité de l'acier.
Bien évidement qu'elle venait de l'atelier. Est-ce que Saph avait participé à sa conception ? Il rengaina, passant la paume de sa main sur les reliefs du fourreau. Il prit un immense inspiration et éclata d'un rire sincère sur l'expiration tout en trépignant comme un gamin sur sa chaise.
Il était heureux. C'était... Un beau cadeau. C'était un cadeau qui le grisait profondément, un cadeau qui voulait dire beaucoup, un cadeau qui lui correspondait vraiment. Au coin de ses yeux naissaient deux petites larmes discrètes.

Le colosse se leva et, se penchant par dessus le comptoir, il attrapa doucement le crâne de Saph pour venir coller son front contre le sien, son sourire toujours présent. Il n'avait pas grand chose à dire mais, de chien à chat, de molosse à fauve, ça paraissait être un geste pertinent.

-Merci.


Il ébouriffa ses cheveux, si tant est qu'on puisse ébouriffer des dread avant de se redresser et de soupirer encore. Il s'essuya les yeux du revers de la manche, regardant de nouveau le cadeau se Saphirre. Il trépigna aussitôt. Il était simplement profondément heureux.

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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Jeu 21 Jan - 22:59

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Sur un malentendu, ça peut marcher」


Putain c’est vraiment débile de stresser pour un truc aussi absurde. J’comprends pourquoi j’offrais pas de cadeau avant, sérieux. Au pire je trouverai une meilleure idée la prochaine fois si c'est bof. Il regarde le foulard et il pouffe. MAIS PHILO. SALAUD. J’suis plus tendu que la morale de la dirlo sérieux, me fait pas ce genre de coup dans ce type de moment.

Il reprend son sérieux pour examiner la pièce, et je scrute la moindre de ses réactions. Ça se fait pas, mais c’est plus fort que moi. Je rattrape le foulard qu’il fait glisser et le malmène quelques secondes, nerveux, avant de le fourrer dans mon sac en un geste qui finira probablement d’achever le pauvre bout de tissus froissé. Philo avait l’air d’être… absorbé ? La focale sur le couteau, queud autour. Et le fait qu’il check chaque détail avec autant d’attention ramène petit à petit la confiance qui m’habitait jusqu’à ce qu’elle éclose en un discret soupir soulagé.

Il a l’air satisfait non ? Même s’il ne l’est pas il aura au moins fait une analyse experte, chaque relief ayant été contourné par la pulpe de ses doigts, chaque détail finement décortiqué d’un œil tranchant. Il s’arrête.

Il rengaine. Je suis curieux durant son inspiration. Désarçonner sur l’expiration. Il rit.

Un véritable éclat de rire, tapant des pieds comme un enfant pourrait le faire et je reste pantois face à cette réaction. C’est… inattendu. J’étais prêt à tout sauf à ça, mais l’imperméabilité de l’incompréhension se fend peu à peu en sourire heureux. J’aperçois de discrètes larmes perlées au coin de ses yeux, il a l’air content, c’est l’important. Cette image diffuse un mélange de soulagement, de satisfaction, et de joie dans mon esprit. Ce genre de chose plutôt douce, et chouette qui arrive quand visiblement on fait un truc qui marche et qui fait plaisir aux autres. Et… c’est cool. Enfin, je veux dire, j’aime bien. J’ai pas trop l’habitude des actions désintéressées positive. Mais le voir aussi heureux est vraiment grisant, et... ça me rend heureux aussi.

Philo se lève, chope mon crâne pour finir front contre front. Ça peut paraître étrange. Surprenant ? Intimidant ? Je sais pas comment les autres percevraient ce genre, d'attitude, mais moi ça me fiche un putain de smile. C’est un geste simple, mais plein de sens. Un signe de partenaire, d’adversaire, comme de mentor.

« Merci. »

Merci, hein. Un vrai merci. C’est rare. Et il en aura fallu du chemin. Et ça me fait putain de bizarre, à vrai dire, j’ai un peu de mal à l’entendre venant de Philo. Peut-être que c’est uniquement que je considère que ça vaut pas des remerciements non plus vu qu'on m'as mandaté. Ou peut-être que c’est juste parce que ça vient de Philo que ça me perturbe avec l'enfer que je lui aie fait vivre et que je lui fais toujours occasionnellement subir. Si j’me suis pris plus de « Dégage » et de « La ferme », que de « Merci » c’est vraiment pas pour rien.

Mais toujours est-il qu’on en est visiblement là.

Son énorme paluche calleuse tente de m’ébouriffer les dreads et je finis juste à tenter de recoiffer ça en riant doucement.

« Héééé garde tes élans d’affection loin de mes veuch t'imagine pas le boulot qu'c’est toi avec ta crinière grise lààà. »

Évidemment, le ton de la taquinerie est de mise, je râle pour la forme, histoire à ce qu’il pense pas que le fait d’être visiblement apte à faire des cadeaux me rend plus supportable pour autant.

En vérité, ça permet de prendre un peu de distance avec ce qu’il vient de se passer qui réveille de vieux sentiments. Familier et lointain, agréable et désagréable, ça me paume, il faut que je discute pour pas trop me perdre en pensées. Le silence c’est son truc, mais faut bien le piétiner de temps à autre pour qu'il continue de l'apprécié, non ?

Il s’essuie les yeux d’un rapide coup d’avant-bras et trépigne en regardant à nouveau le cadeau. Je m’attendais vraiment pas à ce que ça plaise autant. Je passe une main sur ma nuque machinalement le temps de me recentrer et d’arrêter de papillonner dans des cheminements de pensée à la con.

« Je suis vraiment content si ça t’plait. »

Et c'est vrai. Et j'ai l'air d'un con a rester aussi pantois de surprise alors que je suis vraiment super heureux.
Je frappe dans mes mains pour passer aux explications, quelques idées méritants, à mon avis, des précisions.

« On s’y est mis pas mal, avec Ingi, Elias, le club de bricolage, l’atelier et tout. Des plans à la conception finale. Et ça… Tu permets ? »

Je prends le couteau un instant et montre que la doublure de cuir du fourreau se retire, avant de le reposer et de m’appuyer sur le comptoir, le poing sur la hanche.

« C’est pour mordre. On a voulu le faire sur mesure, alors, je me suis dit que ça pourrait être utile. Comme les reliefs. Enfin, vue que t’aimes bien. Bref, tu vois ce que je veux dire. »

Bon, je suis trop perturbé pour expliquer correctement les choses, MAIS, je suis quasiment sûr qu’il a capté et que j’ai pas besoin d’en rajouter une couche. On s'comprend non ?





Sur un malentendu, ça peut marcher [PV Philophae] - FINI Sans_t56

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Philophæ M. Andreatus
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Lun 1 Fév - 14:22
Sur un malentendu ça peut marcher
Philophae et Saphirre

Il riait. Il riait sincèrement à son geste sans la moindre trace de méfiance dans ses gestes. Il avait suffit de ça pour qu'ils baissent leurs gardes alors ? C'était aussi simple ?
Peut être.  

-Héééé garde tes élans d’affection loin de mes veuch t'imagine pas le boulot qu'c’est toi avec ta crinière grise lààà. 


Hey ! Il mettait beaucoup de soins dans ses cheveux et sa barbe, sa capilarité était parfaitement soignée ! Bon, ces derniers temps un peu moins mais il s'y était remit.

-Je suis vraiment content si ça t’plait. 

Philophae ne savait pas vraiment combien de temps Saphirre avait mis à lui trouver ce cadeau mais ce dont il était sûr c'est que son élève était soulagé que cela lui plaise. Comme si un couteau pouvait être un mauvais cadeau, sérieusement. Surtout une aussi belle arme, fait à ce point sur mesure pour lui. Évidement que ça lui plaisait et Saph ne se rendait pas compte d'à quel point il connaissait son mentor.

 -On s’y est mis pas mal, avec Ingi, Elias, le club de bricolage, l’atelier et tout. Des plans à la conception finale. Et ça… Tu permets ? 


Il lui donna la lame en l'écoutant. C'était un beau travail d'équipe en somme. Saphirre Lacey avait été demander de l'aide. Saphirre Lacey avait accepté de reconnaître que d'autres personnes étaient plus compétentes que lui. Saphirre Lacey avait... Des amis ? En tout cas un cercle proche, dont il connaissait les noms autre que Mordred. Un cercle proche avec lequel il faisait autre chose que se battre. Ingi Elinson n'était pas juste un camarade de combat, c'était un camarade tout court. Saphirre Lacey avait donc... Grandi ? Il était temps. Philophae nota les noms dans un coin de crâne, se demandant si le fameux Elias était le même que celui du tableau. Il était heureux de savoir Saph moins seul, et un peu, un tout petit peu fier de lui.

L'elève extirpa le couteau de sa gangue, manipulant une sorte de doublet de cuir, le tenant comme s'il essayait de lui vendre.

-C’est pour mordre. On a voulu le faire sur mesure, alors, je me suis dit que ça pourrait être utile. Comme les reliefs. Enfin, vue que t’aimes bien. Bref, tu vois ce que je veux dire.   


Philophae hocha la tête d'un air ému et satisfait. C'était un des cadeaux les plus pertinents qu'on lui ai fait et probablement le seul qui ne vienne pas de son frère ou d'Elaine. Sa mère avait souvent fait mouche mais pas à ce point.

Il reprit doucement les différents éléments du fourreau, les rassemblant avec une lenteur et une précision calculées. Il marquait via cette première manipulation le début de mouvements qui deviendrait rituels au fur et mesure des utilisations. Il savait que cette gestuelle deviendrait une habitude puis une règle, qu'il userait chaque part de ce cadeau jusqu'à en tanner le cuir.

-C'est parfait Gamin. Vraiment.


Le dogue se perdit de nouveau dans la contemplation de l'arme, s'abîmant dans ses pensées par la même occasion. Dans le silence, Saphirre avait commencé à s'agiter. Andréatus soupira affectueusement, relevant les yeux vers la grande gigue atteinte de bougeotite aiguë.

-Va falloir qu'on travaille sur ta patience et sur l'art d'attendre un de ces quatre.  


Peut être qu'essayer de le faire méditer serait salutaire. Bon, pour cela, Philophae devrait trouver un jour ou il serait dans de bonnes conditions pour éviter d'avoir envie de l'assommer au bout de 5 minutes mais ça pourrait être intéressant. En tout cas ça permettrait de le canaliser un peu, car l'ennui avait tendance à le rendre intenable.
Comme pour illustrer les pensées du professeur, Saphirre venait de lâcher et reposer une petite sculpture décorative qu'il triturait en attendant la fin du silence.

- De ? Mais je suis patient, j'ai rien dit. C'est juste que j'aime pas attendre immobile. Comme toi tu n'aime pas rester dans un coin ou y'a du bruit. C'est juste... Comme ça ?


Philo sourit d'un air exaspéré.

-Oui, et je supporte pas le conflit mais en situation d'apprentissage ou de combat je m'en accommode. C'est pas encore ça de ton côté.


Le molosse de leva et alla vers l'étagère que son cadet avait dérangé pour y replacer la sculpture correctement. Il ne l'avaoir pas tant dérangé que ça mais il fallait qu'il replace de qu'il avait dérangé. Ca ne lui aurait pas semblé à sa place autrement.

- Hééé j'viens avec un cadeau et toi t'essaie de me snipe ça s'fait trop pas.


-J'essaie pas, j'y arrive. Faudra qu'on réfléchisse à t'aider à y pallier d'ailleurs.


Être immobilisé en combat et accepter de l'être était parfois vital ou pouvait en tout cas éviter de se faire briser un os. Ou étouffer. Simplement attendre une faille plutôt que de forcer comme une bête était parfois impératif et pour l'instant il en était incapable.

- ... Mouai. C'est pas tant un problème à régler, en soit en combat il suffit de pas ce faire choper, a part ce risque le reste demande pas tant d'immobilité que ça.

Oh. Parce qu'il pensait vraiment être capable de ne jamais se faire immobiliser ? C'était adorablement naïf. En combat on ne fait pas ce que l'on veut, en tout cas pas tout le temps, et aussi doué puisse-t-il être il ne pourrait pas l'empêcher.

-C'est un grand risque. Et face a quelqu'un qui ne veux pas te laisser partir, tu risque au mieux un bras cassé.


Au pire plusieurs articulations démises. Comment devenir un invertébré sans magie de transformation en une leçon.

- En soit le principe d'un risque c'est que c'est pas automatique non plus si on fait gaffe. Alors si...Ouais bon ok j'me cherche des excuses. On verra ?


Cette phrase lui avait demandé un certain effort de réflexion. Mais, malgré les moues et les soupirs il avait fini par admettre que Philophae avait peut être raison. Le dogue lui sourit chaleureusement en hochant la tête, allant ranger le couteau directement sur sa table de chevet avant de revenir dans la cuisine. Il avait a faire sa vaisselle et un peu de ménage alors il s'y colla, en silence, Saphirre toujours présent. Après plusieurs minutes de tâche en silence l'élève finit par se diriger vers la sortie pour partir, visiblement mal à l'aise de ne rien faire.

Quand il fut parti, Philophae se remit à ses tâches, méticuleusement. Souriant.
Saphirre Lacey avait été... Un challenge. Il était difficile, irascible, égoïste, grognon et passablement plein de défauts mais il grandissait. Ce faisant, son potentiel devenait plus accessible et, au long terme, il pourrait probablement devenir quelqu'un de décent. Voir quelqu'un de bien.
En tout cas Philophae était heureux car il avait un élève qui grandissait et qui évoluait. C'était gratifiant et agréable de bien aimer ce sale gosse.

Il grogna en s'étirant.
Et il se resservit un thé.

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Mer 3 Fév - 23:03

Philophæ
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Saphirre
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「Sur un malentendu, ça peut marcher」


Philo range calmement le couteau avec une minutie calculée. Effectivement celleux de l’atelier ne pouvait pas espérer un meilleur receveur pour honorer leurs tafs, je ne doute pas qu’il en prendra grand soin. En commençant par pas le trimballer dans une écharpe miteuse.

« C'est parfait Gamin. Vraiment. »

Je lui souris, satisfais puis le regarde se perdre en contemplation. Puis lorgne sa table. Tiens le comptoir aurait besoin de vernis non ? Le bois et pas protéger de ouf. Oh, Morrigant à macher le pied de la chaise, bim, je savais que les chiens en compagnie c’était des mauvais bail.

Je voyage de coin en coin, bouge d’un pied à l’autre, fouine. Enfin je fouine pas j’observe, fouiner c’est pas pour ça. Elle représente quoi cette statue d’ailleurs ? Elle est un peu cheum non ? Je sursaute l’objet en main, lorsque Philophae soupire. Je… j’allais pas le piquer, je regardais juste, pourquoi il soupire ?

« Va falloir qu'on travaille sur ta patience et sur l'art d'attendre un de ces quatre.»

Oh. C’est parce que je bouge. C’p’être agaçant ? Mais en même temps il veut que je fasse quoi ?! Au moins maintenant je lui fous la paix et le laisse méditer dans ses silences introspectifs de grand druide des ienchs c’est déjà bien. J’tape plus la discut’. J’tape juste le sol. Tranquille. Je vais pas m’asseoir et regarder le plafond.

«  De ? Mais je suis patient, j'ai rien dit. C'est juste que j'aime pas attendre immobile. Comme toi tu n'aimes pas rester dans un coin ou y'a du bruit. C'est juste... Comme ça ? »

Bim, qu’estquetuvasrepondreàça ? Admets au moins que pour une fois j’ai rais-

« Oui, et je supporte pas le conflit mais en situation d'apprentissage ou de combat je m'en accommode. C'est pas encore ça de ton côté. »

Mais. Oh. Ça s'rais trop demandé un p’tit « C’est pas faux » ? C’est pas parce que j’ai la bougeotte que c’est un problème, c’est un fonctionnement comme un autre. Comme lui quand il replace sa statuette alors que je l’avais remise au même endroit, juste un truc qui fait que les choses sont mieux ainsi.  

Oui enfin j’argumente cette partie-là parce que je sais que j’ai raison dessus. Et je sais aussi que c’est pas en répondant à côté que j’vais m’en sortir avec lui. Parce que oui, circonstanciellement, en combat, c’est discutable comme "un souci". Et je suis visiblement moins préparé que lui à la mise de côté de mes propres fonctionnements, probablement parce que j'ai eu le choix. D'ailleurs Philo, t’as du t’accommodé au conflit en situation d’apprentissage ? Curieux.

« Hééé j'viens avec un cadeau et toi t'essaies de me snipe ça s'fait trop pas.

-J'essaie pas, j'y arrive. Faudra qu'on réfléchisse à t'aider à y pallier d'ailleurs. »

Hmpf. Ça va. Rien d’urgent, pas comme lui avec le conflit et... et tout dans sa vie. J’ai toujours la possibilité d’améliorer mes esquives -en combat- pour temporiser le problème. En soit, y’a des choses plus importantes à voir avant, sur la magie, etc. Enfin surtout plus fun. Mais pour l’instant j’arrive à accepter les prises, sinon j’aurais pas pu gérer le club. Juste pas longtemps. Les prises, hein. Pas gérer le club. Enfin si les deux mais faites pas chier.

« ... Mouai. C'est pas tant un problème à régler, en soit en combat il suffit de pas ce faire choper, à part ce risque le reste demande pas tant d'immobilités que ça.
-C'est un grand risque. Et face à quelqu'un qui ne veux pas te laisser partir, tu risque au mieux un bras cassé. »

Hmm. Ça se trouve je gère pas si mal que ça. J’ai jamais été immobilisé assez longtemps pour le savoir. Par exemple quand Mordred m’avait immobilisé j’avais pas eu la possibilité de forcer, et avec Ingi j’suis tombé dans les vapes avant de pouvoir contrer, en été dernier. Donc techniquement y'a jamais eu d'accident.

« En soit le principe d'un risque c'est que c'est pas automatique non plus si on fait gaffe. Alors si... »

Je réfléchis un instant, la moue de biais, très peu convaincu par ce que je viens de penser et de dire.



Si, je ferai n'imp. Je sais que je forcerais comme un demeuré si j’étais immobilisé, j’ai juste pas eu l’occasion de me péter un bras pour devoir l’admettre sans concession, mais c’est un fait. Ça me rend barjot, je gère pas. Ça reste super chiant de l’accepter et de prouver que non seulement il avait raison, mais en plus que j’esquivais volontairement. Mais j’ai pas envie de m’entrainer à ça, vraiment, rien que d’y repenser, arg. La perspective est peu attrayante. Donc on va laisser planer le doute.

« Ouais bon ok j'me cherche des excuses. On verra ? »

Il hoche la tête puis part ranger son couteau. À partir de la… plus un mot. Il se remet à ses taches tranquillement. Silencieusement. Et je contemple ma tasse en la tournant et phase sur l’exemple miniature de la force de Coriolis avant de juste tapoter le sol du pied, pas à l’aise pour un sou à l’idée de me remettre en position d’attente.

J’suis pas chez moi, j’ai rien, techniquement je suis venue avec ma teuch et mon couteau, dooonc j’ai rien à faire. Alors je vais vite filer sinon on va injustement m’accuser d’impatience. Cul sec de thé et je sors en silence avec seulement un signe de main pour le saluer sans envahir son espace sonore.

Je m’étire longuement, profitant du fait d’être à nouveau dehors avant de me mettre en route. Ça avait été… une bonne surprise finalement. Puis rendre visite a Philo hors enseignement est plutôt plaisant, vraiment, c’est rassurant de voir qu’on arrive à parler normalement. Je veux dire, sans une dizaine de filtres de gène ou de méfiance. Ça a changé. J’imagine que c’est aussi en apprenant nos limites respectives. C’est pas encore parfait et on s’envoie chier régulièrement, m’enfin, y’a du progrès non ?

Ouaiii y'a grave du progrès. Et la suite va être chouette j'en suis sur. J'Presque hâte de son prochain cours des enfers. Presque.





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