Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Et si en fait Noël c'était une fête pour célébrer l'ouverture d'une autre dimension genre un portail vers un monde ou y'a des rennes qui voles et des confettis. (Ce titre n'a aucun sens et aucun lien avec le RP) - FINI
Oris Akina
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Oris Akina
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Jeu 24 Déc - 16:47
Il y a quatre âges dans la vie de l'homme: - celui où il croit au Père Noël; celui où il ne croit plus au Père Noël; - celui où il est le Père Noël; - celui où il ressemble au Père Noël.

Papi avait tellement raison.

Alors oui il l'avait appelé lui et quelques autres parce que bon faut pas déconner. Là il s'agit de faire un cadeau. Un supermégagigacadeausoperfect.

A l'heure du souper tout le monde monte l'escalier en direction du réfectoire dans les éclairage de Noël du grand hall. Le flux d'étudiant se bousculant bruyamment et avec bonne humeur semblait s'écarter comme au passage d'une toute petite chose invisible dans la foule. Ses 1m51 littéralement noyés dans la foule bruyante, Oris essayait de se frayer un chemin dans la forêt de torse, ventre, pubis, sans vraiment avoir ou il allait. Ne dépassait de lui que deux petits bras tendus tenant un gros paquet cadeau plat.

Laissez passer! Service d'urgence de Noël! Elfe en mission! Poussez vous! Oh salut Erwan. Pousse toi!

Le couloir restait bondé évidement. Oris examina toute les possibilités autour de lui. Sauter sur une personne allait forcément la faire chavirer et en plus c'est pas de ouf gentil. Soudoyer avec des caramels c'est pas la solutions ça prendrait trop de temps. Menacer avec un couteau? "J'ai un opinel jaune j'hésiterai pas à m'en servir!" C'est pas très sympa non plus. Le problème c'est que s'il continuait à se prendre des bides des pecs et des boobs dans la gueule ça allait pas le faire.

Le garçon s’accrocha à une porte entrouverte et l'escalada comme il pu à une main. Le cadeau sous le bras. L'effort lui broya le biceps mais il parvint à se hisser à califourchon sur la porte. Prenant sa parka-doudoune entre ses jambes il attrapa son cadeau à deux mains.

Là il est vachement important que le lecteur visualise. On parle d'un gamin d'1m51 avec une doudoune entre les jambe et l'équivalent d'un panneau de basket dans du papier cadeau au dessus de la tête avec un pied sur une porte coupe feu et l'autre contre un mur et qui prend son élan. Vous aviez compris? Non mais j'demande...

Ecartez vous! J'arrive!

D'un bon l'inconscient de propulsa. Il atterit sur les fesse sur la large rampe d'escalier en marbre qu'il descendit sur sa doudoune à toute vitesse. C'était pas si loin et au pire il se casse un truc. Boarf y'a pire. Genre arriver en retard pour donner son cadeau c'est pire. Surtout qu'un 24 décembre ça commençait à faire un peu tard pour un secret Santa.

Youhouuuuuu! Poussez vous en bas!

Dans sa descente oris croisa Saoirse et Brynn.

Hey! Vous êtes stylé aujourd'huiiiiiii!

Lae premier.e lui fit un coucou amusé.e, le second frisa la crise cardiaque.

No panik je gèèèèère hop là!

Oris échoua en réception du cul parfaite sur le sol de marbre, la parka ayant volé dans le sapin le plus proche avec ses lunettes. Mais son cadeau était intact! Se massant l'arrière train il alla récupérer ses anti-myope et cavala de nouveau vers l'aile Est.

Quelque minute plus tard il s’arrêta dans un dérapage contrôlé devant un grand bureau. Il respira à fond et toqua juste en dessous de la plaque de cuivre.

K E. O'Brien
Directrice


Allez on stresse pas ça va lui plaire de ouf.


Et si en fait Noël c'était une fête pour célébrer l'ouverture d'une autre dimension genre un portail vers un monde ou y'a des rennes qui voles et des confettis. (Ce titre n'a aucun sens et aucun lien avec le RP) - FINI Oris-s10
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Démiurge
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Mer 30 Déc - 23:06

L'avantage non négligeable du père Noël secret était de rencontrer les élèves au plus proche de ce qu'il étaient. Normalement, quand Elisabeth les voyait, ils étaient tendus et méfiant. Souvent terrifiés.
Bon, Apryline avait aussi été terrifiée en la voyant mais Apryline avait des raisons d'être terrifiée.
Cette rencontre avait été..  intéressante. En fin de compte la jeune femme était trop faible pour être d'une quelconque utilité concrète mais la voir lui avait amené un certain nombre d'informations utiles et un aperçu de travail a faire si tant est qu'un jour l'envie lui prenne. Elle ne savait pas encore dans les pattes de quel adulte elle l'a mettrait si elle voulait vraiment se donner la peine, mais... De toute façon se n'était pas le sujet.

Non le sujet c'était l'espèce de zébulon version manège enchanté qui courait dans la direction de son bureau avec la ferme intention de s'y arrêter. L'esprit de cet élève était un sacré bazard cependant elle parvint à saisir qu'il s'agissait de son secret Santa.

Oris Akina était son donateur. Elle sourit. Peut être aurait-elle du influencer le hasard après tout, c'eût été plus sage...

Elle rangea les dossiers sur lesquels elle travaillait, achevant une incantation. Le temps que cela se fasse, le jeune homme venait de frapper à la porte.
D'un geste elle fit apparaître sur la table un chocolat chaud et un thé puis se leva pour aller ouvrir à son invité surprise.

-Bonjour Monsieur Akina. Je vous en prie, entrez.

Démiurge, maître du Jeu
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Oris Akina
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Oris Akina
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Jeu 14 Jan - 22:00
[Autorisation de Demiurge pour les PNJ]

Trois semaines plus tôt.

Bon ben la panique quoi. En vrai pas tant que ça! Tout élève normalement constitué cérébralement aurait fait un malaise en voyant le nom écrit sur le papier que tenait Oris dans ses mains. Lui il était effrayé pour autre chose. Il avait pas d'idée. genre mais zéro. Que tchi comme dises les turcs. Il avait pas dit à Ava ou Brynn pour le cadeau. Déjà parce qu'ils auraient frôlé la crise cardiaque et ensuite... ben pour ça justement. Il portait seul son fardeau. Après ça reste Oris et en terme de fardeau ça reste de la malédiction sans sucre. N’empêche que les semaines suivante le petit binoclard passa son temps à gribouiller des idées sur une feuille de brouillon et à la paumer donc à recommencer de tête.

Mais ça aime quoi les directrices?

Les gâteaux sans doute. Et puis les câlins. Tout le monde aime les câlin. Sauf peut être les grandes folles incendiaires qui s’appellent Propylène... Trampoline... Appollen? Ouais fin l'autre là.

Un soir la porte de la salle d'art s'ouvrit sur un Oris en pyjama bleu avec des télésièges rouges. Il alluma les lumières et chercha. Il farfouilla dans la salle jusqu'à tomber sur une idée et vous savez quoi?

Il a pas trouvé... C'est dans les films qu'on entend des "Brynjolf t'es un génie!" ou des "Attend Mordred répète ce que tu vient de dire... Non pas ça l'autre truc...".

Dans le bazar de l'armoire derrière lui un truc lui tomba dessus. Un pti truc de la taille d'un crayon. Oris se baissa pour ramasser la craie blanche roulant à ses pieds et eu l'illumination. Il avait dit en cas d'urgence. C'était un cas d'urgence non?

Méthodiquement puis avec de plus en plus d'assurance le garçon se mis à tracer une grande glyphe sur le parquet de la salle. Rajoutant ici et là des fioritures de plus qu'à l’accoutumé. Il fallait que ça fasse stylé c'était un moment solennel. En plus ça allait être des inconnus donc il fallait paraitre hyper classe. Oris enfila un draps blancs servant de bâche pour protéger les œuvres. Il paraitrait plus stylé en toge qu'avec un pyjama télésiège.

Il termina les spirales de sa glyphes avec les runes habituelles avant de coller un petit "SVP c'est la galère ramenez vous". Puis il s'installa en tailleur devant le cercle tracé.

Hum hum euh... Ok on est tipar..... Je suis un humble mortel en quête de réponse qui me tourne vers la sagesse des membres de l'au delà. J'invite à me rejoindre en cette glyphe tracée les trois esprits les plus proches et les plus familiers de Kathleen Elisabeth O'Brien. Des esprit de l'au delà ou de ce plan pouvant m'aider à trouver un présent pour elle... Venez svp c'est un peut la deumer j'ai pas d'idée.


Oris avait déjà invité plusieurs esprits en même temps. Mais des esprits liés entre eux genre son papi et son grand papi. Là ces esprits avaient peut être rien en commun. Il essaya donc de se raccrocher à leur seul lien. KE O'bien.

Etonnament la dépense d'énergie ne fut pas si pire. Ça ne pouvait signifier qu'une chose. Un des esprits venait du plan terrestre. Il ne se tapait pas tout le chemin depuis l'autre coté.

Face à Oris se présentèrent trois formes. La première apportait des odeurs d'humus et de terre de forêt. Sa forme est vague, grande, couronnée de branchage au manteau fait de brume, balloté perpétuellement par un vent éternel. Entre ses mains une épée immense. Oris dégluti péniblement. La vache lui c'est un flippant. Il parvint à articuler.

Euh bonsoir... Vous êtes?

Je n'ai souvenir ni de mon nom ni de mon identité passée. Je n'ai qu'une seule certitude. Appelle moi le roi des morts.

Oris inspira un bon coup. Au moins il avait pas l'air dangereux. Et puis mine de rien en terme de terreur nocturne il avait connu pire.

Ok ben bienvenu et merci d'être venu! Et vous vous êtes?

La deuxième silhouette est une vielle femme noire aux yeux sombres. D’immenses dreadlocks blanches cascadent sur une tenue traditionnelle que le garçon devina être massai. Ouais il connait il kiffe les motifs. Cette âme là possède un air déterminé et assuré qui ferait presque plus peur que le prince des macchabées.

Je ne souhaite pas te dire mon nom.

Je vous en veut pas ça arrive de pas aimer son nom. Vous avez de jolis cheveux.

La troisième personne est une jeune femme blanche possédant plusieurs cicatrices sur le visage. Elle semble ne pas vouloir être ici et ne répond même pas, super ambiance.

Bon euh... Merci à tous d'être venu. Je m’appelle Oris Akina et je suis Sagittaire. Et je doit faire un cadeau à Madame O'brien mais je sais pas quoi.

Une arme.

Attadez whut? Oris tourna la tête vers le deads king.

Une épée une lance. Un outil pouvant changer le cours d'un conflit. Une information. Une révélation.

La vieille femme se redressa.

Tu n'as rien et ne possède rien qui puisse être un cadeau pertinent pour elle. Enfant que tu es, contente toi d'un cadeau d'enfant.

Euh... On dirait pas mais j'ai 18 piges miss Saphvielle

La troisième âme ne lui répondis même pas. Wesh pourquoi t'es venue en fait? T'était juste curieuse? Si ça se trouve à cause de toi j'ai loupé une âme avec une idée de guedin.

Trop tard les âmes s'évaporaient déjà. Oris tira la langue à la femme qui ne voulait pas parler. L'âme du roi des morts sembla rester un peu plus longtemps et parti sans dépenser de craie au sol. La vache c'est lui qui est dans notre plan? Ça craint.

Épuisé par la discussion le mage blanc retourna se coucher. Il avait du boulot mais il avait déjà une petite idée.

Tu n'est un enfant gnagnagna. Une arme tssss. Jvai lui offrir un truc beau et que j'aurais fait moi. Et ils verront avec leur idées de grands là.


Moment présent right now (enfin le 24/12 hein t'as compris)

Awé ça calme quand même.

Se retrouver dans le bureau de la directrice avec un paquet cadeau de la taille d'un panneau de basket. Et si ça lui plaisait pas? Nan elle allait trop kiffer.

A peine eu elle dit bonjour au garçon qu'il entra comme une trombe dans le bureau.

Bjour Madame! Je vous souhaite le plus beau des Noël! Vous permettez que je vous pique cette chaise là? Ok super.

Oris déplaca la chaise devant le bureau et s'appretta à ouvrir le paquet dessus avant de s'arreter net. Il fouilla dans sa parka et en sorti un tupperware de financiers aux amandes et un papier enroulé.  

Faudrait que vous vous tourniez essvépé. C'est pour plus de surprise vous comprenez? Un peu de mise en scène ça rend le cadeau encore plus chouette. Non pas que j'ai peur que ça vous plaise pas hein...

Ne vérifiant même pas si la directrice optempérait il déballa le cadeau avec minutie. Enlevant le scotch avec une lenteur de chirurgien. Posant un genou au sol pour déplacer tout doucement le papier craft. Tapant nerveusmeent du pied, claquant de la langue. Ouais c'est stimboy ouais. Sortant une poignée de dragibus de sa poche il les égrenna devant le cadeau, sur la chaise.

Tadaaaaaa! C'est bon vous pouvez vous retourner.

Il y avait passé tellement de temps. Il avait recommencé deux fois. Il avait même fait une nuit blanche pour finir un coin. Oris était même sorti se les cailler dehors pour prendre des photos pour sa petite oeuvre.

Dans un cadre de bois noir tout simple était enchassé une peinture. Devant un gazon vert d'été et un petit champ de coquelicot se devine deux groupes assis dans des poses désinvoltes, détendues, appaisées. Les deux groupes permettent de structurer le tableau selon une oblique. La partie gauche est dominée par le rouge des coquelicots, tandis que la prairie, d'un bleu-vert, occupe la partie droite. Le ciel est dominé par des nuages blancs, des cumulus, qui marquent souvent la fin d'une pluie et signent le retour du beau temps. Derrière un couvert de feuillage, au loin, se dessine un batiment. Leoska. Les pierres du corps principal sont rosies par le couché du soleil qu'observent les deux groupes d'adolescents. L'immense batiment semble les couver, comme un mère poule protégeant ses poussins. Les traits impressionistes tracés à la truelle donnent une impression de flou volontaire. Ces élèves pourraient être n'importe qui car n'importe quel mage est en sécurité ici. Oris était vraiment fier de son travail. Il se tourna vers la directrice avec un grands sourire.

C'est pour vous. De quoi admirer l'école même quand vous êtes coincée dedans à travailler. Oh et... Les gateaux sont aussi pour vous. Et comme j'ai vu que Monsieur Jones n'était pas dans le secret santa je lui ai fait ce dessin.

Il s'agissait d'un portrait du sous directeur fait au fusain. Il y avait passé du temps également. De toute manière sans les conseils d'Elias passant en pleine nuit parfois il aurait sans doute bien moins réussis ses cadeaux. Sauf les financiers évidement.

Du coup voilà... Joyeux Noël Madame.

Et puis zut il avait jamais réussi à contenir sa langue alors lets go.

Tout vous plaît? Sinon j'ai le ticket de caisse.


Et si en fait Noël c'était une fête pour célébrer l'ouverture d'une autre dimension genre un portail vers un monde ou y'a des rennes qui voles et des confettis. (Ce titre n'a aucun sens et aucun lien avec le RP) - FINI Oris-s10
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Démiurge
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MJ



Mer 27 Jan - 22:33

Lorsque le garçon entra
, elle marqua un temps de pose durant lequel son sourire manqua de disparaître puis elle ferma lentement, très lentement la porte. Sondant l'enfant et son pouvoir, elle chercha à savoir si le pont avec les morts avait bien été refermé et après, seulement après, elle referma en même temps que le battant le cercle d'isolation qui condamnait son bureau.

Elle n'était pas certaine d'avoir correctement capté les souvenirs qui étaient furtivement remonté dans la tête du garçon, il lui fallait une deuxième vérification. Son crâne était le théâtre d'un tel nombre de pensées simultanées que les capter et les isoler sans se manifester directement dans sa psyché était... Délicat. A moins de prendre le temps de passer par des moyens détournés.

-Bjour Madame! Je vous souhaite le plus beau des Noël! Vous permettez que je vous pique cette chaise là? Ok super.

Elle sourit en riant doucement, couvant l'enfant d'un air maternel. Elle le regarda s'affairer, allant s'asseoir à son fauteuil d'un pas calme. S'asseyant avec grâce, elle croisa les mains sous son menton pour observer Akina déballer la nourriture.

-Faudrait que vous vous tourniez essvépé. C'est pour plus de surprise vous comprenez? Un peu de mise en scène ça rend le cadeau encore plus chouette. Non pas que j'ai peur que ça vous plaise pas hein...

Bien évidement qu'il avait peur que ça ne lui plaise pas, et cette peur obstruait une bonne partie du reste. Au milieu de l'excitation, la part d'enfant immortelle d'Akina le tourmentait, une épée nommée rejet au dessus de la tête.
La directrice obtempéra, se tournant. Plus elle remontait le fil, plus son sourire s'agrandissait.

-Tadaaaaaa! C'est bon vous pouvez vous retourner.

Elle pivota, son visage s’illuminant à la vue du tableau. C'était extrêmement bien réalisé, il n'y avait rien à redire la dessus. L'oeuvre avait peut-être un petit côté affiche de propagande qui la chiffonnait mais ça n'était pas l'essentiel. Il pensait sincèrement que le message véhiculé par sa peinture était vrai et c'était somme toute touchant. Son innocence transparaissait dans la composition et il était indéniable qu'Oris Akina était vraiment doué de ses dix doigts, cela ne la surprenait pas outre mesure. Ce qui la surprenait plus par contre, c'était le reste. Son autre don qui lui paraissait soudainement digne d'intérêt, et ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui,

-C'est pour vous. De quoi admirer l'école même quand vous êtes coincée dedans à travailler. Oh et... Les gateaux sont aussi pour vous. Et comme j'ai vu que Monsieur Jones n'était pas dans le secret santa je lui ai fait ce dessin.


Elle rit doucement, fabriquant à la perfection son intonation à chaque éclat. Elle n'avait pas besoins d'une peinture pour voir Leoska tout en travaillant mais c'était gentil de sa part. Quant au portrait au fusain il était impressionnant de réalisme. William serait ravi.

-Du coup voilà... Joyeux Noël Madame. Tout vous plaît? Sinon j'ai le ticket de caisse.


Elle resta un instant silencieuse, parcourant du bout des doigts le cadre, toujours son air doux sur le visage. Les yeux a demi clos, elle récoltait sur sa peau les parcelles d'identités qui avait glissées de la peinture pour s'échouer sur le cadre la première fois que le jeune homme avait assemblé les deux.  Il y en avait deux, majoritairement celle d'Oris Akina et une autre qu'elle n'avait pas encore eu le plaisir de croiser. Probablement l'Elias auquel son cadet venait de penser.

Délicatement, elle redressa le tableau et l'admira plus avant.

-C'est parfait, il ira dans ma collection d'objets. Le croquis de William est aussi une pure merveille, je suis certaine qu'il sera tout à fait touché par votre attention. Vous êtes très doué monsieur Akina... Je suis pleinement satisfaite de vous savoir à la présidence du club d'art et serait ravie de voir les talents de votre sœur.

Elle se redressa, tapotant doucement sur la table, traçant de ses doigts quelques signes. Les yeux dans le vide, elle eu un instant l'air pensive. Elle clos ses paupières, ramenant ses mains à elle et tapa deux fois dedans avant de se lever.
Elle fit le tours du bureau, prenant la tasse de chocolat chaud à la main pour la tendre à l'élève, lui faisant signe de se lever.

-J'aurais aimer discuter plus longuement avec vous, mais je suis très prise. Prenez, et gardez la tasse. Savourez le, je l'ai fait spécialement pour vous.


Elle posa doucement sa main sur son épaule, le raccompagnant ainsi jusqu'à la porte. Elle tendit doucement son pouvoir vers lui fouillant sa magie à la recherche de ce qu'elle voulait savoir et, une fois à la sortie de son bureau, elle le salua d'un immense sourire avant de le laisser dans le couloir.

Puis elle s'enferma à clef, prononçant un unique mot. Les glyphes présentes sur les murs aspirèrent à elle la lumière, un court instant et la pièce fut isolée. Alors, et seulement alors elle perdit son sourire.
Saisissant une dague qui reposait sur le bureau, elle s'entailla le bras et laissa le sang tomber au sol. Psalmodiant, elle appela à elle celle qui avait utilisé un de ses enfants pour l'atteindre, en vain. De son vivant elle s'était bien protégée contre elle et il lui faudrait plus de temps pour briser cela...

Cependant, si elle profitait des pouvoir de ses enfants pour venir, ça n'augurait rien de bon. Au delà des dangers que comportaient d'avoir une telle source d'information sur elle en liberté, elle aurait pu être dangereuse pour le jeune Akina.

Par ailleurs elle garderait son cadeau précieusement. Elle avait été chanceuse que le jeune homme n'ai pas appelé d'autres morts... Il avait de la chance de ne pas avoir appelé d'autres morts et il lui fallait de quoi envisager le pire. De quoi contrôler ce qu'il apprenait.

Et une fraction d'identité, c'était un bon début.

Démiurge, maître du Jeu
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