Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Sam 26 Déc - 22:10
De la musique pour les fleurs
ft Mitre
J'étais arrivée depuis peu dans cette grande école. Tout était encore si différent, tellement étrange pour moi. Je ne me sentais vraiment pas à ma place. De plus, je partageais ma chambre avec deux garçons que j'avais à peine appris à connaitre. L'un avait les yeux les plus étranges que je n'avais jamais vu. L'autre, bien que pas très avenant au premier abord, n'avait pas l'air si méchant que cela. En bref, il allait falloir que j'apprenne à les connaitre, sinon bonjour l'ambiance. Le truc qui était bien avec eux, c'est qu'ils m'avaient laissé mon petit coin tranquille. Il n'empêche que je me demandais où est-ce que j'étais tombée.
Cependant, depuis que j'était arrivée ici, et bien que mes camarades de chambre se soient montré courtois envers moi, je ne pus trouver le sommeil. J'avais l'impression que mes somnifères ne faisaient plus effet, ou alors que pendant l'espace d'une demi-heure. Je me réveillais, toujours en sueur et avec la boule au ventre d'avoir blessé sans le vouloir un de mes camarades. Mais pourtant, rien n'avait bougé. Heureusement que je portais sans cesse mon catalyseur sur la tête. Merci maman, pensais-je alors. Puis j'essayais de retrouver le sommeil, sans succès.
Aussi, lorsque je me réveillais ce matin, j'avais vraiment une sale mine. Cela se voyait à trois kilomètre que j'étais exténuée. Je m'efforçais tant bien que mal à cacher mes cernes avec mon maquillage hors de prix sans pour autant obtenir un résultat satisfaisant. Même la douche chaude que j'avais prise avant ne m'avais pas permis d'améliorer la chose. Aussi abandonnai-je. Il avait l'air de faire gris aujourd'hui. Cela voulait dire que je pouvais garder ma crème solaire au fond d'un tiroir. Tout le monde aimait le soleil, sauf moi car il me brulait littéralement la peau. Donc vive les jours de grisaille ! Je mis plusieurs minutes à brosser mes longs cheveux argentés avant de les nouer à l'aide d'un ruban noir en queue de cheval. Je réajustais mon diadème sur mon front pour finir le travail. Voila qui est mieux.
Enfin je jetais mon dévolu sur une longue robe bleu marine avec des manches longues mais les épaules dénudées, vu qu'il faisait gris. J'aimais beaucoup le sombre, car il contraste mieux avec mes cheveux et ma peau. Une fois satisfaite, enfin à peu près, de l'image que renvoyais mon miroir, je réfléchissais alors à ce que je pouvais faire.
J'avais constaté la veille au soir que ma réserve de somnifères commençait à s'amenuir dangereusement. J'allais très vite ne plus rien avoir. J'avais entendu parler d'une infirmerie qui pourrait peut-être pouvoir me fournir, surtout que j'avais sur moi l'ordonnance de mon psychiatre - celui que mon père m'avait forcé à consulter après le décès de ma mère. Cependant, dans l'état actuel des choses, je n'avais pas forcément la tête à cela. J'avais besoin de prendre l'air, d'aller marcher dehors, de respirer un peu. Je pourrais toujours m'en préoccuper plus tard dans la journée.
C'est alors que je vis mon violon posé sur mon bureau. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas joué, en fait depuis que j'avais quitté mon père. Ca pourrait être une bonne idée pour me détendre. Jouer me permettait toujours de me recentrer sur moi même et d'oublier mes divers soucis. Et tant pis pour le petit déjeuné. Je n'avais pas très faim. J'enfilais alors de grandes bottes à talon et un long manteau. Je saisis mon violon et sortis de ma chambre. Une fois sur le seuil, je redressai les épaules, levai légèrement la tête puis me dirigeai d'un pas qui se voulait gracieux vers l'extérieur. Je n'étais peut être plus chez moi mais il n'empêche que les habitudes sont tenaces.
Je me mis à déambuler dans les jardins à la recherche d'un coin agréable. Je finis par m'arrêter au milieu d'une multitude de petites parcelles, toutes différentes. Il n'y avait pas de fleurs puisqu'on était en hiver mais l'endroit était calme et sans personne à l'horizon pour m'importuner. De plus, l'endroit était à l'écart du reste de l'école, ce qui m'allait tout à fait. Je pourrais jouer en toute discrétion. Je callai alors mon violon sous ma joue, posai mon archet dessus, redressai de nouveau les épaules pour me tenir parfaitement droite et commençai à jouer ma musique préférée : une musique classique lente et mélancolique. Je fermai les yeux et me laissai alors bercer par le son qui me réconfortait énormément, me ramenant des années en arrière, lorsque ma mère était encore de ce monde.
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Mitre Nikulaenkovitch
Premier de la classe
Dim 27 Déc - 0:08
Blanche-Neige parle en #003300
De la musique pour les plantes
Amélia Mignonette Thermopolis Renaldi Princesse de Génovie a besoin de plus d’espace pour déballer ses racines et vivre sa meilleure vie de plante verte. Et toi, tu as besoin de prendre l’air, avant d’essayer de passer une des loupiottes de ton coloc par la fenêtre. Elles sont sympa quand tu peux les comprendre et qu’elles te complimentent sur ton groove. Elles sont downright insupportables quand il s’agit de les regarder toucher à toutes tes affaires et d’empêcher les mites de les poursuivre à chaque recoin de la pièce. Tu siffles pour attirer l’attention de Biskit et lui désignes le sac-fusée d’un geste du menton. Pendant qu’il y traine un plaid et s’y installe confortablement, tu enfiles une veste chaude et des rangers de combat ; un fois qu’il est aussi prêt que toi, tu zip la fermeture éclair, attrapes une écharpe d’une main, le pot de Mia de l’autre et te dépêches de dégager. Que les mites aillent se cramer la tronche sur les âmes de Kisa’ si ça leur chante.
Tu hésites à aller planter Mia dans la forêt, où elle aurait plus d’espace et moins de risques d’être piétinée, mais aussi plus de chance de se faire bouffer par les parasites et piquer son énergie par toutes les autres plantes. Dans les serres, tu sais qu’elle aura chaud, qu’elle sera entourée de plantes avec lesquelles tu as déjà partagé énergie et potins, et que tu pourras lui rendre visite à ta guise. Les serres et les jardins sont plus navigables que la forêt—même si tu ne peux pas vraiment te perdre tant que tu es entouré d’êtres vivants. Tu optes pour les serres et te diriges dans leur direction. Biskit commente la nature de tes décisions et semble préférer se diriger dans la forêt pour ramasser des glands, mais tu sais qu’il les utilisera pour te les jeter au visage quand tu refuseras de partager tes gouters et tu n’as pas très envie de lui fournir de munitions. Tu le laisses toutefois sortir et naviguer dans les allées une fois arrivé aux serres et est satisfait de constater que les autres étudiants n’ont pas bravé le froid pour se promener. Personne d’autre, personne pour te déconcentrer ou pire, te parler. Tu as quelques sachets de beuh, avec et sans THC, dans les poches—comme toujours quand tu sors, donc tu aurais de quoi vendre si de potentiels clients t’approchaient mais à part ça… pas particulièrement envie de devoir te galérer à deviner ce que leurs sous-entendus peuvent dire, ou à lire entre les lignes pour comprendre ce qu’ils essaient de te faire comprendre. Tu t’agenouilles et te mets au travail, heureux de pouvoir mettre les mains dans de la terre qui provienne d’autre chose que des seaux de terreau que tu as piqué au beau milieu de la nuit pour entretenir ta jardinière d’intérieur. Ses énergies se tendent vers la tienne et tu les laisses entrer en contact avec ta magie, prendre, donner de la vie. Tu regardes Amélia.
- Je pense que cet endroit sera parfait pour toi. La lumière est bonne mais pas directe, et la terre est accueillante ; ça te va, ou on cherche ailleurs ?
Tu te mets au travail dès que tu reçois son approbation, libères ses racines de l’ancien terreau et l’installes confortablement au creux de la terre. Tu les recouvres ensuite, et t’apprêtes à lisser le terreau quand les plaintes d’un violon se font entendre. Chacun des organismes de la platebande à tes pieds s’éveille et tend ses sens en direction des vibrations de l’instrument. Tu les sens curieux, intéressés. Tu soupires. Evidemment.
- Sérieusement ? Je vous nourris, je vous rempote, je vous raconte les commérages du coin, je vous protège du froid, et vous me remerciez en me demandant de vous ramener cellui qui joue du violon au beau milieu du jardin ? super, merci. Non mais oui, je vais aller lae chercher, évidemment, puisque ça vous aide à pousser. Je dis juste, merde. Bonjour l’esprit d’équipe.
Tu essuies tes mains l’une contre l’autre, te relèves et tournes la tête à droite, à gauche, pour essayer de déterminer la provenance de la mélodie. Pas besoin. Les plantes te signalent très clairement comment atteindre la musicienne. Portrait-robot en prime. Tu soupires et les laisse te guider jusqu’à elle, te râcle la gorge pour lui signaler ta présence et introduit ton interruption par un charmant :
- Y a moyen que tu bouges ?
Non. C’est pas comme ça, pas vrai ? Elle va mal l’interpréter, à tous les coups. UGH. Tu te passes une main dans les cheveux pour les dégager de ton visage et donner l’impression que tu cherches tes mots.
- Mes plantes aiment bien la musique. Tu pourrais te rapprocher d’elles ? elles sont intriguées et elles aiment bien ce que tu joues…
Comment elle est capable de jouer alors qu’elle a visiblement l’air d’avoir oublié comment s’endormir, en revanche, reste un mystère pour toi. Et est-ce que tu as vraiment la foi de le percer ? tant qu’elle accepte de donner ce que tes plantes demandent d’elle… tu t’en cognes un peu.
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Dim 27 Déc - 1:07
De la musique pour les fleurs
ft Mitre
- Y a moyen que tu bouges ?
L'archet sur mon violon dérapa et je tournai rapidement la tête vers la personne qui venait de me parler, faisant virevolter au passage mes longs cheveux argenté. Absorbé par ma musique, je ne l'avais pas du tout entendu arriver. Il s'agissait d'un jeune homme au long cheveux argenté comme moi, à la peau aussi pâle que la mienne et avec un visage androgyne qui pourrait presque me faire croire que c'était une femme qui se tenait devant moi. La seule différence entre nous deux, c'était ses yeux verts. Je restai alors sans voix, ne sachant pas comment répondre à sa requête. Surtout vu la manière dont il me l'a demandé. Dois-je le rembarrer pour cela ? En même temps, si je commençais déjà à renvoyer toutes les personnes qui m'adressaient la parole, je n'aurais jamais d'ami. Surtout que le garçon paru gêné et chercha comment reformuler sa demande :
- Mes plantes aiment bien la musique. Tu pourrais te rapprocher d’elles ? elles sont intriguées et elles aiment bien ce que tu joues…
Ses plantes aiment la musique et sont intriguées ? C'est à ne plus rien y comprendre. Soit c'est une façon très maladroite de me demander de jouer pour lui, soit... Du calme, Amicia, du calme. Rappelle toi ce que disais ta mère : il existe en ce monde des personnes dotés de pouvoirs incroyables tous différents. L'homme qui se tenait en face de moi pouvait très bien dire la vérité car il pouvais ressentir les émotions des plantes ? Ca paraissait tout à fait invraisemblable, il n'empêche. Il y eut un blanc l'espace d'un instant pendant que j'essayai de faire le tri dans ma tête et opter pour la réaction adéquate. J'enlevai l'archet de mon violon puis enlevai ce dernier de mon épaule. Je redressai la tête et regardai le jeune droit dans les yeux. Il avait l'air vraiment sincère quand il me racontait que ses plantes aimaient la musique, j'en étais convaincu. Surtout que j'avais lu quelque part que, effectivement, les plantes poussaient mieux lorsqu'on leur jouait de la musique. C'était peut être un jardinier bien précautionneux de ses plantes qui voulait profiter que je sois la pour l'aider à prendre soin de ses plantes, qui sait ? Je soupirais légèrement et finis par lui demandai d'un ton neutre :
-Très bien, où voulez-vous que je m'installe ?
Ce jeune homme était vraiment étrange. Pourtant sa ressemblance physique avec moi était ce qui me déstabilisait le plus, presque comme si je me regardai dans un miroir. Hormis ses yeux : de magnifiques yeux verts. Il fallait que je me ressaisisse et que j'arrête de le dévisager ainsi, c'était impoli m'aurait réprimandé ma préceptrice. Elle m'avait aussi appris à regarder toujours une personne dans les yeux lorsqu'on lui parle, aussi, je me focalisais dessus, attendant sa réponse.
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Mitre Nikulaenkovitch
Premier de la classe
Dim 27 Déc - 16:02
Blanche-Neige parle en #003300
De la musique pour les plantes
Ah ben voilà. Tu l’as perturbée, bien ouej. Tu te demandes ce qui a provoqué cette réaction : votre ressemblance physique déstabilisante, ou la mention des plantes friandes d’instruments à corde ? Meh. Est-ce que c’est vraiment important, tant qu’elle accepte de jouer pour Amelia et toutes les autres ? pas vraiment. En revanche, elle a décidé de soutenir ton regard, et ça, c’est plus ennuyeux. Tu n’aimes pas ça. Est-ce qu’elle attend que tu détournes les yeux, ou que tu maintiennes le contact ? Tu es obligé de regarder ailleurs. Tu n’arriveras pas à poursuivre cette conversation si elle s’obstine à faire ça. Et elle te vouvoie. Alors que tu l’as tutoyée. Est-ce que ça veut dire que tu dois revoir le niveau de respect que tu as utilisé ? Elle a l’air trop jeune pour être une prof ou un membre du personnel. Pourquoi elle te vouvoie ? Ugh. Vraiment, tu étais pas prêt à croiser d’autres humains aujourd’hui. Mais tu dois te sacrifier, pour le bien de ta communauté—de ton potager. Tu lui fais signe de te suivre et lui tournes le dos. Tant pis pour la politesse ; t’es pas là pour ça. Tu as pas la force de t’embarrasser de tout ça, tu veux juste lui montrer le parterre de plantes pour qu’elle puisse jouer devant, rendre son intervention musicale utile.
Tu n’as pas très envie de t’étendre sur le sujet de vos similitudes physiques, mais c’est la seule chose qui te vient en tête, tandis que tu te mets en mouvement pour la conduire jusqu’au carré de terre. Cheveux si pâles qu’ils ont l’air blancs, longs, peau translucide, une véritable plaie dès que le soleil se montre, même son style vestimentaire semble se rapprocher du tiens. Mh. Peut-être que vous pourriez faire des échanges de fringues, de temps à autres. Vous devriez faire approximativement la même taille. Tu colles ton index et ton pouce contre tes lèvres et siffle pour demander à Biskit de rappliquer. Le temps que le rongeur obèse se pointe, vous êtes arrivés devant la jardinette où tu as planté Ami, et tu désignes à la jeune fille au violon le carré de terreau et de jeunes pousses qui restent fortes malgré les températures hivernales. Tutoiement ? vouvoiement ? tu lances un regard curieux à Biskit. Il pose ses pattes sur sa tête, et regarde ton doppelgänger. Le petit diadème sur sa tête intrigue le raton laveur. Tu souffles.
- Non, Biskit, on n’est pas là pour lui piquer ses affaires. Amélia et les autres veulent l’entendre jouer, c’est tout.
Il lève les yeux au ciel, déçu de ton manque d’ambition, et poursuit ses remarques. OK. Il a pas tord. Comment elle peut jouer alors qu’elle a l’air d’avoir oublié la définition du mot repos ? true dat. Tu le laisses te grimper dessus, mais restes à bonne distance de la violoniste, pour ne pas laisser à Biskit la possibilité de lui foncer dessus. Vraiment. Vous êtes pas là pour ça. Tu te tournes dans sa direction et désignes d’un geste du bras les jeunes pousses et les plantes qui tremblent d’impatience à la vue du violon.
- C’est elles. Le grévilléa s’appelle Amélia Thermopolis Renaldi Princesse de Génovie. Elle a choisi son prénom elle-même. L’hellébore, c’est Daenerys de typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine de Meereen, Reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Suzeraine des Sept Couronnes et Protectrice du Royaume, Khaleesi de la Grande Mer Herbeuse, Mère des Dragons, L'Imbrûlée, Mhysa ; il y a aussi Philippine et Pauline, c’est les azalées, et les poinsettias, c’est respectivement Jon Snow, Harry James Potter, Pédoncule et Patrocle. Ah, et le raton laveur, c’est Biskit. Il a envie d’essayer ton diadème alors je te déconseille de le laisser approcher. Et il insiste pour que je te demande si tu comptes tomber dans les pommes d’ici cinq minutes parce que tu as l’air de pas avoir dormi depuis l’invention de la machine à écrire. Hey, Biskit, je crois que c’est pas quelque chose qu’on est censés dire aux gens…
Tu n’es pas entièrement sûr. Ils préfèrent la franchise, mais n’apprécient pas le manque de tact. Bon. Est-ce que c’est vraiment important ? pas vraiment. Sauf si Biskit a raison, et qu’elle tombe dans les pommes. Auquel cas, tu risquerais de devoir la trainer à l’infirmerie et, honnêtement, tu n’as pas que ça à foutre. Pendant ce temps, les plantes se plaignent, parce que tu distraits leur nouveau centre d’intérêt de son instrument de musique.
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Dim 27 Déc - 17:20
De la musique pour les fleurs
ft Mitre
Sans un mot, le jeune homme tourna les talons et partit en direction d'un carré de terre situé un peu plus loin. Visiblement, que j'ai l'impression de l'avoir embarrasser. Est-ce à cause du vouvoiement ou a cause du fait que j'ai osé soutenir son regard ? Il avait l'air de ne plus savoir ou se mettre. J'allais devoir vite apprendre à comment me comporter avec des jeunes de mon âge si je voulais pas les contrarier à cause de mes manières. Je me dis que finalement, ce n'était pas grand chose et le suivis sans un mot. Il porta ses doigts à ses lèvres et siffla. Qui pouvait-il bien appelé ? Nous nous arrêtâmes alors devant une jardinette et arriva au même moment un gros raton laveur, qui se dirigea aussitôt vers le jeune homme. Ce dernier me montra alors les plantes qui étaient plantées dans ladite jardinette. C'était donc pour elle que je devais jouer ? Lorsque je reposai mon regard sur le jeune homme, je me rendis compte que le raton laveur était à présent sur sa tête. Vraiment très étrange tout cela. J'en restais un peu abasourdie. Ce fut les paroles du jeune homme qui me ramena à la réalité :
- Non, Biskit, on n’est pas là pour lui piquer ses affaires. Amélia et les autres veulent l’entendre jouer, c’est tout.
Qui était Biskit ? Le jeune homme ? Mais alors pourquoi parler de lui à la troisième personne ? A moins que... ce soit le raton laveur ? Il pouvait parler avec le raton laveur ? J'avais l'impression de devenir folle. Calme toi, respire, tout va bien, tu n'es pas encore morte, ni en danger de mort, donc tout va bien...
- C’est elles. Le grévilléa s’appelle Amélia Thermopolis Renaldi Princesse de Génovie. Elle a choisi son prénom elle-même. L’hellébore, c’est Daenerys de typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine de Meereen, Reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Suzeraine des Sept Couronnes et Protectrice du Royaume, Khaleesi de la Grande Mer Herbeuse, Mère des Dragons, L'Imbrûlée, Mhysa ; il y a aussi Philippine et Pauline, c’est les azalées, et les poinsettias, c’est respectivement Jon Snow, Harry James Potter, Pédoncule et Patrocle. Ah, et le raton laveur, c’est Biskit. Il a envie d’essayer ton diadème alors je te déconseille de le laisser approcher. Et il insiste pour que je te demande si tu comptes tomber dans les pommes d’ici cinq minutes parce que tu as l’air de pas avoir dormi depuis l’invention de la machine à écrire. Hey, Biskit, je crois que c’est pas quelque chose qu’on est censés dire aux gens…
Ok donc si je récapitule : il a donné, non pardon, les plantes ont dit à ce jeune homme leur prénom respectif et c'est pour elle que je devais jouer de la musique. Ok, admettons. Par contre, ne me demandai pas de redire tous leurs prénoms, j'en serais incapable. Deuxième chose, Biskit est bien le raton laveur. Donc visiblement il peut parler avec lui. Ok. Et ce raton laveur voulait mon diadème. Il valait mieux donc pour la sécurité de tous que je reste loin de lui, sinon il y aurait déjà des morts à peine suis-je arrivée ici, et ça ferait tâche sur mon CV. Quand au fait que j'allais tomber dans les pommes... Ca devait être dû à ma mine affreuse. Il allait falloir améliorer mes techniques de maquillage décidément. Et de tout urgence. Sinon, on allait m'appeler le zombi. Je mis tout de même quelques minutes pour intégrer toutes ses informations et retrouver une contenance, me permettant enfin de m'exprimer :
- Donc si j'ai bien compris, vous voulez que je joue pour ces fleurs ici présente ? Et bien soit, je vais m'y mettre. J'aurais juste une question à vous posez avant, si cela n'est pas trop indiscret : seriez vous capable de communiquer avec les animaux et les plantes ? Je dois vous avouez que je suis nouvelle ici et que tout cela me dépasse un peu.
Je tournai ensuite mon regard vers le raton laveur. Ses grands yeux étaient remplis de malice mais il n'avait pas l'air pour autant agressif. Je ne savais pas trop comment je devais me comporter avec un tel animal mais si le garçon était capable de communiquer avec lui, il devrait pouvoir l'empêcher de faire des grosses bêtises.
- Quand à vous, messire Biskit, je suis enchantée de faire votre connaissance. Mais je dois vous avertir d'une chose : gardez vous de toucher à mon diadème car je ne pourrais plus garantir votre sécurité si vous me le dérobiez. J'ai beaucoup de mal à maitriser mes pouvoirs sans. Donc pour votre sécurité, je vous en conjure, n'y touchez pas. Quand au fait que je risque de tomber dans les pommes, n'ayez crainte, j'ai l'habitude d'être exténuée. Je suis à mon grand désarrois devenue insomniaque depuis des années. Mais c'est la première fois que mes somnifères ne font plus effet et j'ai beaucoup de mal à dormir ces derniers jours. Mais pour le moment, ça devrait aller. Je vous remercie de vous faire du soucis pour moi.
Je fis une petite révérence de la tête en remerciement envers le raton laveur et un léger sourire s'afficha sur mon visage. Bien que ce jeune homme et son animal de compagnie soient très étranges au premier abord, je trouvais qu'ils allaient bien ensemble. Un duo atypique si on pouvait dire. Ne voulant pas remettre de nouveau mon interlocuteur mal à l'aise, je posais alors mes yeux sur les fleurs pour lesquelles je devais jouer. Elles étaient si jolies malgré l'hiver.
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Mitre Nikulaenkovitch
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 0:01
Blanche-Neige parle en #003300
De la musique pour les plantes
Ah tiens, c’est à son tour de phaser. Peut-être qu’elle va s’endormir les yeux ouverts. On peut faire ça en restant debout ? pas sûr… Ensuite, elle récapitule. Bon, au moins elle a compris ce qu’elle devait faire : exactement comme avant, mais devant les plantes, rien de bien compliqué. Par contre, sa question te confond un peu. Tu t’es exprimé clairement, pourtant… Tu tends la main en avant et chacune des plantes bouge pour se tendre vers celle-ci sans quitter la chaleur de la terre. Tu peux entendre leur murmure et, comme toujours, tu trouves particulièrement intriguant le fait que les gens autour de toi en soient incapables. Elles sont plus nombreuses que les humains, mais bien moi bruyantes. Leur parole est délicate, leurs émotions et leurs idées s’affichent dans ton cerveau sans obstruer ton ouïe. Après quelque temps en ta présence, elles deviennent capables de te parler, de faire de vraies phrases, construites, en français. Certaines parviennent à apprendre l’anglais, à force d’être abreuvées de séries en voix originale. Les animaux sont encore plus simples, tu connais leurs comportements et n’a même pas besoin de converser avec eux pour les comprendre. Même si c’est toujours agréable. Tu hausses les épaules à sa question. La réponse est plutôt évidente, mais dans la mesure où tu lui réclames quelque chose, tu fais l’effort de lui répondre.
- Mon pouvoir va au-delà de la simple communication, mais je peux effectivement les comprendre. Et elles peuvent me comprendre en retour. Elles comprennent également les autres êtres humains et les autres animaux, quand elles sont entrées en contact avec moi. Elles prennent un peu de ma magie, ça leur permet d’évoluer en quelque sorte, de devenir plus... sentient … plus humaines dans leurs émotions et dans leurs mots. Je peux aussi leur donner un peu de ma force pour les faire pousser, pour les régénérer et, si je leur demande de faire des choses, elles acceptent parfois. En gros : je peux leur parler, les faire pousser, les soigner…et peut-être d’autres choses, mais je n’expérimente pas vraiment avec mon pouvoir. Je préfère en rester aux basics et les laisser puiser dans mes réserves quand elles ont besoin, comme ça mes contrecoups ne sont pas trop violents, même s’ils sont plus ou moins quotidiens…
Tu es entré dans les détails, en espérant qu’elle comprenne et qu’elle ne recommence pas à poser de question. Tu n’es pas là pour parler. Tu aimerais pouvoir laisser tomber cette conversation sans aucune gêne pour qu’elle poursuive ce qu’elle était en train de faire avant ton interruption, mais une volée de reproches se fait entendre des plantes. Apparemment il est important de renvoyer les questions à leur destinataire. Histoire de politesse, d’après Pédoncule. Comme s’il en savait quelque chose. De toute façon, elle a décidé de s’adresser à Biskit, tu pars du principe que cela suffit pour clore cette conversation sur tes pouvoirs…non ?
Charmé par son usage du « messire », Biskit a décidé qu’il serait impoli de dérober le diadème de la violoniste. Il pose sa patte sur ta joue et insiste sur cet élément, comme s’il essayait de te convaincre de changer d’avis. Alors que tu n’avais pas l’intention de le lui chaparder, et que tu as été plutôt clair à ce sujet. Tu poses un doigt sur sa joue, jusqu’à ce qu’il décide d’enlever ses mains dégueu de ton visage ; quelque chose qui lui permette de canaliser ses pouvoirs ? tu n’as jamais entendu parler de ce genre d’objets mais, encore une fois, tu n’es pas particulièrement au fait des évolutions scientifiques dans le monde de la magie… tu es très peu au fait des évolutions quelles qu’elles soient, en ce qui concerne la magie et son univers. Tu n’es qu’un passager clandestin dans tout ce bordel irréel. Pendant que tu te repasses ses dernières paroles en tête, Biskit saute de ton épaule pour se percher sur ses deux pattes arrières aux pieds de la jeune femme et essaie de reproduire sa révérence. Flatté, mais pas stupide, il te fait également savoir qu’il a pensé à la même chose que toi. Au chaud dans ta poche, tu as quelque chose qui pourrait remédier à ses problèmes de sommeil.
- Je ne suis pas un fervent consommateur de somnifères… mais je sais qu’il y a plus efficace et moins brutal sur le marché. Le cannabis sans THC peut se commercialiser légalement, il provoque un effet apaisant qui aide à dormir…un peu comme un tranquillisant, version médecine douce. En tisane avant d’aller se coucher, c’est un bon substitut, avec beaucoup moins d’effets d’accoutumance que les somnifères.
Tu passes pour un gros arriviste, à balancer ta came à la première venue mais, très honnêtement, c’est une occasion en or. Pour la remercier de jouer pour tes plantes, tu peux lui refiler un sachet et, si elle est satisfaite des effets sur son organisme et retrouve le sommeil, tu te feras une nouvelle cliente. Tu lui fais exactement cette proposition :
- Je viens de rempoter Amélia et les premières heures passées dans un nouveau sol peuvent être assez dures pour les plantes. Si tu acceptes de jouer pour elles, je peux t’en fournir un sachet en échange, j’en ai sur moi. Tu me rends service, et je te rends service. Ça t’intéresse ?
Bon, techniquement elle a déjà accepté de jouer pour les plantes, et ça ne changera honnêtement rien pour elle, de jouer complètement seule ou avec un public végétal dont elle ne pourra de toute façon pas entendre les critiques. Mais proposer un échange permet d’atténuer ton côté profiteur en donnant l’impression d’un échange de bons procédés. Alors que tu es honnêtement juste en train d’essayer de dealer et de donner un coup de main à tes plantes…
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 9:18
De la musique pour les fleurs
ft Mitre
Suite à ma question, le jeune homme tendit sa main vers les plantes qui semblaient comme répondre à son appel : leur mouvement n'était pas flagrant mais c'est comme si chacune de leurs tiges se tournaient vers sa main, comme un tournesol. Cela me terrifiais et me fascinais à la fois. J'avais toujours aimé le jardin de ma mère, surtout la roseraie. J'avais appris que les plantes étaient vivantes, composées de cellules, et se nourrissaient avec les minéraux qu'elles trouvaient dans la terre et qu'elles faisaient leur métabolisme grâce à la lumière. Mais jamais on ne m'avait parlé de la conscience des plantes. Le jeune homme m'expliqua alors son don. Je mis quelques secondes à bien tout analyser. C'était donc grâce à sa magie qu'elles devenaient sentientes. Cela était déjà plus logique. Il n'empêche qu'en cet instant, le jeune homme m'offrait une autre vision de la nature qui n'était pas pour me déplaire. Au moins, à présent, je savais que j'avais un public pour m'écouter si je revenais jouer ici, bien que celui-ci ne soit pas très bavard.
N'empêche Amicia, tu t'entends ? Il te dit qu'il peut parler aux plantes et toi tu accepte cela sans broncher ? Je dois t'avouer que j'ai encore un peu de mal à le conceptualiser, mais est-ce plus étrange de parler aux animaux que de faire voler des objets avec la pensée ? Ou de manipuler un élément ? Je ne suis pas sûr. Puis au moins, je sais à présent qu'il n'est pas fou, qu'il y a une explication derrière son comportement si étrange de tout à l'heure. Et moi, ça me rassure. Il y a vraiment tellement de dons différents dans cette école, j'ai vraiment hâte de tous les découvrir. La magie m'a toujours fascinée, autant qu'elle me terrifiait. Mais à force de la côtoyer, peut être que j'arriverais à m'y habituer.
En reposant mes yeux sur les fleurs, je me dis alors que c'était enfin le bon moment pour me remettre à jouer. Je me remise alors d'aplomb, dos droit, épaules en arrières, jambe légèrement écartées dans l'axe des hanches. D'un mouvement de tête je chassais une mèche de cheveux qui c'était posée sur mon épaule où j'allais poser mon violon. Puis je callais ce dernier dans le creux de mon cou et commençais à lever mon archet, prête à jouer. Qu'allais-je bien pouvoir interpréter face à ce nouveau public ? Je vis alors le raton laveur venir vers moi et se poster à mes pieds. Il me rendit ma révérence, ce qui me fit sourire. Il était vraiment adorable en fait. J'avais presque envie de le caresser.
- Je ne suis pas un fervent consommateur de somnifères… mais je sais qu’il y a plus efficace et moins brutal sur le marché. Le cannabis sans THC peut se commercialiser légalement, il provoque un effet apaisant qui aide à dormir…un peu comme un tranquillisant, version médecine douce. En tisane avant d’aller se coucher, c’est un bon substitut, avec beaucoup moins d’effets d’accoutumance que les somnifères.
Je relevai alors la tête vers lui, interrompu dans ma contemplation du raton par ses paroles. Le cannabis ? Jamais entendu parlé. Mais si j'avais bien compris, c'était un meilleur somnifère que les miens. Tout d'un coup, cela m'intéressai. J'étais très habituée aux somnifères, cela faisait des années que j'en prenais. Mais il fallait croire que mon corps s'y était accoutumé maintenant car ils faisaient de moins en moins d'effet et je devais sans cesse augmenter la dose. Donc si une alternative existait, j'étais partante. Surtout que j'étais une grande consommatrice de tisanes. Il me proposa alors un marché : la musique contre un sachet de ce fameux cannabis. Il n'y avait même pas à réfléchir :
- C'est entendu, j'accepte votre marché. Je pourrais toujours essayer et voir si cela fonctionne. Dans le cas échéant, je n'aurais pas perdu grand chose.
Je conclus ce marché avec un léger sourire. Je ne savais toujours pas ce que je devais penser de jeune homme atypique et de son raton mais une chose était sur, c'est que malgré les apparences, ils avaient l'air tous les deux sympathiques. Peut être le raton plus que l'humain. Mon regard fut de nouveau attiré par les fleurs. Ne faisons pas attendre ses dames. Alors que je me posais encore la question sur ce que j'allais joué, un courant d'air froid souleva mes cheveux et me fit frissonner. En cette période de l'année, il faisait décidément froid. Surtout qu'on n'avait pas de soleil. Une musique qui réchauffe devrait être une bonne idée. Je posai alors mes yeux sur mon violon, soulevai mon archet et commença à jouer le Bolero de Ravel. C'était une musique à la fois douce et entrainante que m'avait enseigné ma mère à l'époque. Et je trouvai qu'elle correspondais parfaitement à la situation.
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Mitre Nikulaenkovitch
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 15:36
Blanche-Neige parle en #003300
De la musique pour les plantes
Elle prend un moment pour réfléchir à ce que tu lui as expliqué, mais ne pose pas de questions de follow up. Parfait. Elle cale le violon sous sa joue et accepte ta proposition. Tu t’accroupis et pose les mains sur la terre tandis qu’elle entame sa mélodie. Tu ne portes pas la musique classique spécialement haut dans ton cœur, mais les plantes se tendent dans sa direction et murmurent leur approbation. Tu es rapidement enveloppé par l’énergie que leur satisfaction dégage. Les pousses qui se sont logées dans tes cheveux grandissent subitement et tu profites de la situation pour les décrocher une à une et les planter dans le terreau. Biskit s’assied et la regarde exécuter des mouvements compliqués et donner vie à son instrument. Les plantes apprécient particulièrement la vie qui se dégage du morceau qu’elle a choisi, et tu profites de les entendre humer leur propre interprétation de… Ravel, d’après Amélia. Tu ne sais pas très bien d’où lui vient sa culture musicale. Ils ont sans doute trouvé un moyen d’avoir accès à ton ordinateur quand tu es en cours. Après tout, certains des animaux savent lire et devraient être capables d’allumer deezer sans difficultés… mais la différence entre tes gouts et les leur te surprends. Est-ce que ça signifie que tu devrais varier ton registre musical ? UGH.
Tu prêtes globalement assez peu attention à la violoniste, trop concentré sur les réactions des plantes. Biskit, en revanche, frotte son front contre la jambe de celle-ci dès le dernier coup d’archet. Il a eu l’air d’apprécier également l’intervention musicale. Tu vas définitivement devoir leur payer un compte Spotify. Ou en pirater un ; ça dépendra de ta motivation à dépenser de l’argent, versus ta motivation à prendre le temps d’apprendre à pirater un compte Spotify.
Le problème, c’est que toute cette excitation parmi tes protégé.es pompe dans tes réserves de magie. Et avec l’atmosphère que le concert privé à créée, tu sens le regard des autres êtres vivants alentours se tourner vers vous et se brancher à tes batteries. Pas de quoi te poser réellement problème, tu te contentes de préparer un mouchoir, conscient que tu ne tarderas pas à saigner du nez. Comme tu l’as dit, tes contrecoups sont rarement violents. Des saignements réguliers, désagréables et salissants, mais pas particulièrement handicapants, dans la mesure où tu ne prends que rarement part à des activités sociales. Et comme tu utilises des mouchoirs recyclables, tu peux les composter et en faire un engrais riche en magie. Tu lèves le nez en direction de la jeune femme pour lui faire part des impressions du parterre.
- Biskit, laisse la tranquille. Les plantes sont reconnaissantes que tu aies accepté de jouer pour elles. Elles te trouvent très talentueuse, et elles ont beaucoup apprécié le morceau. Concerto d’avis variés qui fusent. Tu lèves la main pour leur demander de se calmer. Un.e par un.e, sinon on s’en sortira pas. Okay. Pédoncule trouve que tu… « as compris l’essence même de Ravel » ok, c’est ultra pédant, tu en as conscience Pédoncule ? je savais même pas que c’étaient des spécialistes de musique classique, sérieusement, comment je vous ai élevés ?! Dany trouve que c’est un morceau très… chaleureux ? Uh, HJP préfère les trucs plus funèbres, ok edgelord… Globalement elles te remercient toutes et ont toutes trouvé que tu jouais bien. Merci pour ça.
Tu te redresses et fouilles dans tes poches à la recherche du sachet promis, que tu lui tends sans cérémonie d’une main, l’autre portée à ton visage pour endiguer le flux de sang qui arrive comme prévu. Tu presses ta narine comme si de rien n’était et procède à une présentation plus formelle.
- Et comme elles sont contentes, je te remercie aussi pour ça. Cadeau. Si ça fonctionne sur toi et que tu veux renouveler ton stock, hésite pas à venir me voir. Je suis Mitre. Mitre Nikulaenkovitch. Tu peux me croiser ici ou à la bibliothèque, et parfois, dans la ville… le soir, je suis plutôt sur les toits.
Tu secoues la tête pour dégager tes mèches de ton visage. Pas vraiment le moment de coller du sang sur tes cheveux, ça se verrait beaucoup trop. Et ça manquerait de classe.
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 16:18
De la musique pour les fleurs
ft Mitre
Pendant que je jouais mon morceau, le jeune homme s'occupa de ses plantes. Je ne savais pas si c'était ma vue qui me jouait des tours ou si c'était bien réelle mais j'avais l'impression que tous les êtres vivants présents autour de nous se tournaient dans ma direction et m'écoutaient jouer. Même les oiseaux c'étaient tus. C'était vraiment une sensation bien étrange, comme si le monde entier retenait son souffle. Je n'avais jamais eu un public aussi attentif. Cela me fit sourire de plus belle. Décidément, j'avais encore bien des choses à découvrir, moi qui n'avait toujours connu que ma tour d'ivoire.
Après que la dernière note ait retentie, je sentis alors quelque chose d'humide se frotter contre ma cheville. En baissant la tête, je vis Biskit se frotter à moi, comme pour me remercier. Quel animal adorable. Je devrais apporter quelque chose à manger la prochaine fois que l'on se rencontrera, je suis certaine qu'il appréciera. Mais malheureusement, à l'heure actuelle, je n'avais rien sur moi. Le jeune homme demanda alors à son compagnon de me laisser tranquille. Je secouai la tête. Puis il m'expliqua ce que les plantes pensait de ma prestation. Tant de compliments... J'en rougis légèrement. Décidément, les plantes étaient un meilleur public que les humains. Même si je me demandai toujours comment Pédoncule connaissait Ravel, mais peu importe.
- Heureuse que cela vous aient plus. Je reviendrai dès que possible vous jouer d'autres morceaux. Et promis Harry, je connais quelques musiques funèbres, comme le Requiem de Mozart, la Nocturne de Chopin ou encore ma préféré le Clair de Lune de Debussy. En tout cas, vous avez été un public formidable, je vous remercie, ajoutai-je en faisant une petite révérence pour saluer mon public
Le jeune homme me tendit alors quelque chose : un sachet avec une herbe verte dedans. Probablement son fameux cannabis à infuser. Je le remerciai et rangeai le sachet dans ma poche. Puis, en relevant la tête vers lui, je le vis porter une main à son nez, un geste que je ne connaissais que trop bien. Le contre coup classique de la magie. Toute cette énergie qui se dégageait des plantes tout à l'heure venait surement en partie de son pouvoir. Je compatissais face à cela, mais décidai de ne pas m'en mêler, ne sachant pas s'il voulait de mon aide. En tout cas, pour ma part, je détestai qu'on me prenne en pitié ou qu'on m'aide lorsque je me mettais à saigner du nez. Et puis, le jeune homme semblait ne pas être trop affecté et continua de me remercier, m'indiquant ou le trouver si j'avais besoin de plus d'herbe et bien sur, son nom. Je pouvais enfin mettre un nom sur son visage. Mitre Nikulaenkovitch. Origine Russe si je ne m'abuse. Enfin, peu importe.
- Enchanté de faire votre connaissance Monsieur...(devais-je dire son nom comme à mon habitude ou son prénom pour pas trop le déstabiliser ?)Mitre. Je suis Amicia Sylvia Faversham, mais vous pouvez m'appeler Amicia. En tout cas ce fut un plaisir de vous rencontrer, ainsi que vous, messire Biskit, dis-je en me tournant vers le raton.
Je ne pus résister à l'envie de le caresser. Aussi, malgré les convenance, je m'accroupis et tendis une main vers l'animal, préférant le laisser venir, ne sachant pas si il accepterait mon contact. Ma mère m'avait toujours dit qu'il valait mieux laisser les animaux décider que de les forcer, car sinon, on ne pourrait jamais obtenir quelque chose de leur part hormis la peur et la fuite.
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Feuille de personnage Age: 21 Pronoms: Il/Iel/whatevs Club: Jardinage Pouvoir: Parler aux animaux et aux plantes
Mitre Nikulaenkovitch
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 18:35
Blanche-Neige parle en #003300
De la musique pour les plantes
Elle ne comprend sans doute pas grand-chose à ton pouvoir, mais elle s’adresse aux plantes directement, consciente qu’elles la comprennent très bien, et c’est aussi surprenant que bienvenu. Les gens se comportent généralement comme si les plantes faisaient partie d’un décors insensible et inconscient ; ça a le don de t’agacer. Cette fille gagne donc rapidement des points auprès de toi, en plus d’avoir complètement conquit Biskit en l’appelant « Messire ». Tu comprends que la flatterie l’emmène aussi loin, mais tu refuses d’en user pour pousser Biskit à faire ce que tu lui demandes de faire : hors de question d’échanger ton « Sac à Puces » contre un « Monseigneur ». Il serait intenable. Et puis votre relation est basée sur un manque de respect réciproque, et tu n’as pas l’intention de créer un déséquilibre en lui parlant correctement, il en serait tout perturbé.
Elle prend le sachet sans paraître particulièrement surprise par l’idée qu’un autre élève se promène avec de la drogue dans l’école, et tu te demandes si elle a conscience que « consommer du cannabis sans THC est parfaitement légal » et « se fournir en cannabis sans THC chez un autre élève » ne signifient pas la même chose, où si elle est juste… habituée à pire, comme conneries qui dérogent à la règle. Non. Vous vous ressemblez, mais les similitudes s’arrêtent aux couleurs que vous portez : il y a quelque chose de gentil et de presque naïf dans son regard, qui n’est pas du tout présent dans le tiens. Et votre délicatesse n’est pas vraiment la même non plus. Ça lui vient probablement de ses manières. Dire que tu trouvais Jean Eudes maniéré, tu t’es complètement planté : lui au moins te tutoie et ne vous embarrasse pas avec des conventions incompréhensibles : est-ce que tu es censé lui faire une révérence une fois qu’elle partira ? tu n’en es pas sûr. Elle en a fait une à Biskit, et une autre aux plantes mais elle ne t’en a pas destiné…tant mieux, ça règle le problème. En quelque sorte. Elle semble tout aussi déstabilisée par l’écart entre vos façons de vous exprimer. Est-ce qu’elle a choisi d’utiliser ton prénom par simplicité, parce qu’elle n’arriverait pas à prononcer ton nom, ou par soucis de familiarité ? tu te poses sans doute les mauvaises questions. Tu devrais te concentrer sur son prénom. Que tu ne retiendras pas. C’est malheureux, mais tu n’es pas assez investi dans l’existence de tes camarades, pas autant que tu ne l’es avec tes plantes et tes camarades animaux.
Elle se penche pour caresser Biskit et tu t’inquiètes un instant et lui lances un regard assassin, pour qu’il comprenne qu’il n’a pas intérêt d’essayer de lui chiper son diadème. Fort heureusement, le fouilleur de poubelles a décidé lui-même qu’il l’appréciait et s’approche pour se faire câliner sans un geste en direction de sa tête. Bien. Ça te permet de continuer à faire pression sur ta narine sans avoir à trop parler. La rencontre de la violoniste satisfait ainsi autant les plantes que ton compagnon. Peut-être que tu devrais les introduire plus souvent au contact humain ? ils ont l’air d’apprécier ça. Mais encore une fois : est-ce que tu as envie de te l’infliger ? Les humains sont une galère inimaginable dès qu’il s’agit d’essayer de comprendre ce qu’ils attendent de toi. Le froid rend le saignement de nez encore plus désagréable, et tu repositionnes ton mouchoir correctement pour bloquer le flux de sang. Malheureusement, il risque de durer longtemps. Tu ne tourneras pas de l’œil, ni n’aura besoin d’aller à l’infirmerie, mais tu finiras sans doute par en avoir plein les mains et ce n’est jamais très agréable quand tu es dehors. Malheureusement, Biskit n’est pas pressé de rentrer et se frotte avec entrain contre les mains de la violoniste. Il se comporte comme s’il ne recevait jamais d’affection. Quelle crevure.
- Enchanté, Amicia.
Pas particulièrement. Tu es plutôt neutre par rapport à cette rencontre. Tu n’as pas l’entrain et la bonhomie de tes petits camarades à pétales ou à poils.
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 20:06
De la musique pour les fleurs
ft Mitre
Le raton approcha donc de moi pour se laisser caresser. Il semblait aimer cela et m'en demandait encore plus. Voulant alors utiliser mes deux mains pour le satisfaire, j'utilisai mon don de télékinésie pour mettre mon violon et son archet en suspension dans les air à ma droite, peu au dessus de ma tête. Au moins, comme cela, ils ne me gêneraient pas. Je pus alors gratter le dos et le ventre du raton à loisir, ce qui me lâcha un sourire. Je n'avais jamais eu d'animal de compagnie, pas même un chat. Et je découvre enfin que le contact animal était une chose qui m'avait toujours manqué. En tout cas, Biskit était vraiment adorable. Je sentais qu'il était malicieux et qu'il aurait sans gêne chaparder mon diadème. Mais visiblement, j'avais réussis de je ne sais quelle manière à lui faire changé d'avis sur le sujet, peut être à cause de la menace de mort.
Une fois que je décidai que j'avais suffisamment caressé cette grosse boule de poil, je me redressai sur mes deux jambes et plaçai mentalement mon violon à côté de mon épaule droite. Soudain, je repensais enfin à l'heure qu'il était. Je retroussai alors légèrement ma manche gauche pour dévoiler la montre que je portais. Mon dieu, il était déjà si tard ! J'avais encore pleins de choses à faire aujourd'hui, bien qu'il n'y avait pas cours. J'avais prévu de m'entrainer, d'aller visiter le reste de l'école que je n'avais pas encore vu... Bref, trop de choses. Et si je ne les faisais pas maintenant, j'allais être trop exténuée à la fin de la journée à cause de ma courte nuit pour les faire. Il fallait donc que je prenne congé de Mitre et de son raton laveur pour aller déposer mon violon dans ma chambre et ainsi avoir les mains libres pour vaquer à mes occupations de la journée.
- Je n'avais pas vu l'heure, mais je dois prendre congé. Passez une bonne journée.
Puis je m'éloignai dans l'allée d'un pas lent mais léger, mon violon à mes côtés. Oui, c'était une rencontre fort étrange mais très instructive. En l'espace d'un instant, cet homme m'avait fait voir la nature d'une autre manière. J'en sortais presque grandie. Cette école regorgeai vraiment d'une quantité de mystère qu'il allait falloir que je découvre par moi même. J'avais tout de même peur de qui j'allais rencontrer sur ma route. Je savais que j'étais encore naïve, n'ayant connu pas grand monde ni grand chose avant d'arriver ici. Mais je faisais confiance en mes capacités pour me dépêtrer de tout cela. Fort heureusement, aujourd'hui, je m'en étais bien sortie avec mon double masculin et ses amis non humain. Mais demain, sur qui allais-je tomber ? Mystère.
En mettant ma main dans la poche, je touchai alors le sachet. Il allait falloir que je teste cela ce soir. Mon instinct me disait tout de même de le faire en tout discrétion, comme si ce que je détenais dans ma poche était un secret entre Mitre et moi et que personne ne devait le découvrir. Une chose est sur : je vais devoir rester sur mes gardes si je voulais faire ma place et survivre ici. Mais bon, si déjà je pouvais enfin trouver le sommeil, je serais en mesure de vivre plus longtemps. Une bonne nuit de sommeil, c'est tout ce que je demande. Comme lorsque j'étais petite et insouciante. Je finis par arriver devant le bâtiment des dortoirs, ouvris la porte et y pénétrai sans un regard derrière moi.
Fiche par Ethylen sur Libre Graph'
Messages : 133
Feuille de personnage Age: 21 Pronoms: Il/Iel/whatevs Club: Jardinage Pouvoir: Parler aux animaux et aux plantes
Mitre Nikulaenkovitch
Premier de la classe
Lun 28 Déc - 22:07
Blanche-Neige parle en #003300
De la musique pour les plantes
Elle prend congé et tu décides de faire de même. Parce que le saignement va probablement continuer un certain temps. Biskit a l’air d’avoir vraiment apprécié cette rencontre et les plantes fourmillent littéralement de plaisir et d’énergie. Tu ne vas pas pouvoir rester en leur présence bien longtemps, si tu ne veux pas empirer ton contrecoup. Tu laisses le raton laveur s’installer dans le sac-fusée et te penches pour effleurer les feuilles des plantes qui sont suffisamment grandes ; Amélia semble s’intéresser à ses nouvelles voisines et à son nouvel environnement. Leur système racinaire finira par s’entremêler et elles s’entraideront pour pousser sans avoir besoin de toi mais, d’ici là, tu les visiteras à nouveau. Peut-être que tu emmèneras une enceinte, pour leur diffuser de la musique classique. Ou du punk. Comme ça vous en profiterez tous. Ou les deux. Ou peut-être que tu demanderas à Amicia de jouer à nouveau pour les plantes, en échange d’un fix régulier. C’est une idée. En plus, si elle vient jouer pour elles, tu n’auras pas besoin d’être présent et d’écouter de la musique qui ne t’attire pas particulièrement, tout le monde sera gagnant.
Tu changes de mouchoir, enterres celui qui est déjà maculé de sang pour permettre aux plantes et organismes de la terre de s’en nourrir et récupères le sac dans lequel Biskit s’est confortablement installé. Pas de détours ou d’arrêts, tu prends la direction que ta chambre pour t’y enterrer à nouveau. Tu laisseras les mites et les loupiottes de Kisa’ se démerder entre elles, tu vas avoir besoin de rester allongé, de préférence dans le noir pour ne pas trop solliciter tes sens. Les plantes et les animaux qui sont installés dans ta chambre ne devraient pas consommer trop de ton énergie et ton saignement de nez devrait se calmer d’ici quelques heures.