Le temps était dégagé et la lumière particulièrement belle aujourd’hui. Je profitai alors de ce moment de tranquillité pour me balader, mon appareil photo en main capturant ici et là quelques clichés qui me paraissaient parfais à cette période de l’année. Malgré l’hiver, la forêt regorgeait de couleurs et de nuances différentes, qui promettaient des paysages magnifique à celui qui se donnait le temps regarder. Chaque changement que j’apportais à mon appareil me permettait d’obtenir des photos plus qualitative et belles les unes des autres.
J’avançais silencieusement dans la foret le nez en l’air principalement pouvant ainsi photographier le ciel, les arbres dont les troncs formaient des arabesques étranges et pourtant très belles. Parfois j’arrivais à avoir des petits animaux comme des oiseaux, des écureuils et même un lapin qui malheureusement avait détalé avant même que je puisse prendre une troisième photo de lui… Et encore, je ne suis pas sûr que les deux prises soient nettes. Dans le meilleur des cas, elles pourront être sauvées à la retouche et au pire effacées. J’aurai d’autres occasions d'en prendre.

À défaut de pouvoir photographier mon petit lapin, je marchai jusqu’à finalement arriver près d’une rivière. Ne connaissant pas du tout l’endroit je longeai les berges, curieux tout en prenant quelques photos de l’eau et des environs.

« Tu pensais pouvoir résister au mage le plus puissant et gourmand du monde ! J'ai déjà combattu Aquaman donc ce n'est pas un simple poisson qui s'échappera de moi ! »

Satisfait de mon travail, je souris avant de relever la tête les sourcils froncés à la l'écoute de l'eau remuée et d’une voix qui s’éleva brisant le calme de la forêt.

Pardon ?

Je fis quelque pas le long de la rivière tout en suivant de mouvement de cette dernière pour trouver la source du grabuge.
Un chat. Qui pêche comme un humain. Et qui parle… comme un humain également. Tout en tenant fièrement son poisson presque aussi gros que lui, avant de le mettre dans son seau… C’est quoi encore ce bordel ?
Ok je veux bien que la magie soit génial et permette pleins de choses, mais là j’avoue ça me dépasse… Quoique je ne sais pas ce qui me surprend le plus entre le fait qu’il parle ou qu’il pêche.

Cela dit, mon exaspération fut vite remplacée par de la curiosité et de l’amusement. Ce petit poilu me prouvait que j’avais encore bien des choses à apprendre sur la magie et il me tardait de les découvrir. Cependant avant de m’attaquer à ce genre de cas, celui en face de moi semblait pleins de ressource.

Combattu Aquaman donc ?

Je pris quelques photos de ce matou quelque peu bruyant avant de m’approcher de lui calmement, d’une part pour ne pas le surprendre lui mais également pour ne pas faire fuir les poissons. Enfin discrètement, je sais pas pourquoi je me fatigue étant donné que lui même siffle, ce qui, encore une fois me dépasse mais bon admettons.

« La pêche est bonne ? » Demandai-je calmement pour ne pas lui faire peur.

Je le regardai un fin sourire malicieux au coin des lèvres. De près ce fut encore plus amusant de le voir tenir sa canne à pêche entre ses petites pattes poilues, ce qui avait le don de m’attendrir un peu.

Le poilu vanta le lieu tout en se toilettant comme le ferait un simple chat d’appartement. Réellement cet animal était aussi incroyable que perturbant. Il planta sa canne à pêche dans le but de la maintenir avant de se tourner vers moi. Sa capacité à manier les objets, normalement créés pour les humains, fut vraiment stupéfiante.
Je relevai un sourcil en voyant sa jolie frimousse toute poilue. C’était limite si je n’avais pas envie de m’abaisser pour lui papouiller le ventre. Limite. N’abusons pas tout de même, je m’adressai tout de même à un chat qui parle. Celui-ci d’ailleurs me fit une révérence que j’aurai défini comme adorablement mignonne.

« Je me présente je suis Sir Kitty cat troisième du nom, pourfendeur des cieux, libérateur des usines, grand manitou du multiverse et grand chevalier d'honneur du roi des animaux. »

Cette bestiole fut trop adorable, cela dit, j’avais un fort doute sur « chevalier des animaux », car il était certes un félin, mais surtout un chat. Si encore c’était un lion ou un dinosaure, ok admettons, mais là il s’agissait d’un chat haut haut comme trois pommes à quatre pattes et six sur deux pattes. J’admets volontiers que cette révérence lui donne un petit air plus noble à l’instar de sa lavallière.

« Et vous êtes ? Non attendez, laissez moi deviner. Vous êtes sans doute un élève de Leoska, avec votre appareil photo, on pourrait penser que vous êtes un des paparazzis qui essaie temps bien que mal d’avoir un scoop sur mes nombreux exploits, mais au vu de votre accoutrement qui vous met très bien en valeur, je suppose que vous venez d'une famille plutôt aisé. Vous êtes un fan, qui veut une dédicace c'est ça ? ou alors je me fourvoie et vous êtes simplement un individu de passage qui vient de reconnaitre une légende pendant votre promenade ? »

Rien que ça ? Il n’y avait pas à dire, ce chat était un phénomène. D’une part parce qu’il avait vu juste sur ma classe sociale mais surtout parce qu’il semblait avoir de grandes choses à raconter et qu'il ne semblait jamais s’arrêter autant de parler que d'exagérer ses aventures, cela dit, elles étaient peut-être vraies, qui sait ?

« Excusez moi, j'ai été quelques peu prétentieux, il se peut que vous sachiez même pas qui je suis, les jeunes générations ne me connaissent pas autant que les anciennes, ainsi que tout mes actes de noblesses, même si le plus souvent elles connaissent les histoires inspirées de mes actes. »

Ben voyons, je n’en doute pas une seule seconde. D’ailleurs ce petit minou bien bavard semblait d’un coup moins à l’aise. Je le trouvais pourtant bien amusant à déblatérer ses nombreux exploits, se lançant des éloges à tout va. Je le regardai de haut en bas, et dieu seul sait comme se fut rapide, avant d’esquisser un sourire amusé lorsqu’il me demanda finalement qui étais-je et l’objet de ma présence.
Cependant, une simple présentation ne semblait pas intéressant, j’avais plutôt envie de m’amuser avec ce KitKat qui attisait fort ma curiosité.

« Eh bien, à quelque chose près nous y sommes. Je me nomme Eden Choi. Comme vous l’avez deviné sir KitKat, j’étais à votre recherche depuis déjà un fort long moment, répondis-je d’une voix plus aiguë pour la rendre plus dramatique.  Je n’osais m’approcher trop intimidé par votre… grandeur. »

Je riais doucement, ce n’était pas réellement de la moquerie ou du moins pas de la moquerie méchante. Je flattais son égo et satisfaisant mes envies de jouer avec ce chat noir qui, à mon étonnement, était très observateur.

« Je promène ici et là près de l’école pour photographier la forêt, que ce soit la faune ou la flore. La lumière est particulièrement belle aujourd’hui, alors j’en profite. Et puis je suis tombé sur vous Ô preux chevalier et ma curiosité m’a attiré jusqu’à vous. Il s’agit d’une belle prise que vous avez pêché là, » lui dis-je en désignant son seau.

« Alors, comme cha vous me cherchez depuis des lustres et ch'est votre curiosité qui vous a permis de me trouver, au détour d'une meow journée photo ... dans la forêt ... évidemment cha parait tellement vraisemblable. »

L’entendre de la bouche du chat était encore pire que ce que je pensais. J’aurai pu faire mieux niveau mensonge, vraiment mieux. S’il y croyait c’est qui était réellement naïf car moi-même j’étais mitigé sur mes propres dires. Or ces mensonges n’avaient pas du but méchant, simplement flatté ce poilu aux grandes aventures ma foi clairement tumultueuses.
Pour preuve ses capacités de pêcheur hors pair, qui dériva sur une sorcière qui lui avait jeté un sort… cela me rendit d’autant plus septique que je ne l’étais déjà. Mais bon, le monde des mages fut déjà tellement tordu que ça aurait presque pu paraitre plausible. Cependant le fait d’être très terre à terre m’empêchait de me laisser aller à ce genre d’idée facilement. Donc je restai confus.

Pour le coup les neufs vies d’un chat était un sujet très intéressant parce que si j’hésitais pour le chevalier et roi des animaux, les neufs vies me laissaient un doute. C’était une légende que j’avais de nombreuses fois entendu parlé mais en soit rien ne pouvait prouver la véracité des faits à part un chat. Et les chats qui parlent ça ne courraient pas les rues, j’avais la chance d’en avoir un en face de moi mais… ça restait un beau parleur. Je ne savais donc pas vraiment si je pouvais me fier à lui.

Ce dernier se déplaça alors sur ses pattes arrière ce qui me surprit. Vraiment ce petit poilu attisait aussi bien mon admiration que ma curiosité. Il se frotta à moi comme le ferait n’importe quel autre chat domestique. Je le regardai faire surpris de sa transition quelque peu surprenante de chat qui parle à chat lambda pour revenir à chat qui parle et trop cool.
Il s’excusa justifiant ses faits et gestes par son instinct animal, ce qui me fit pouffer de rire. Il me posa d’ailleurs de nombreuses questions, décidément c’était un bavard. Je ne me voyais pas vraiment partir comme un voleur après avoir ainsi engagé la conversation avec KitKat.

« Je souhaitai initialement simplement me promener, mais à force je ne sais plus par ou je suis passé. Cela dit vos histoires et vos aventures m’intéressent fortement. Est-ce vrai que vous avez neuf vies ? Je veux en savoir plus sur vous. On me disait que vous apportez la chance et que vous avez fait fuir la peste, est-ce donc vrai ? On m’a aussi dit que vous étiez la réincarnation d’un esprit sage. »

Je m’assieds en tailleur à même le sol face à lui et appuya ma tête dans ma main qui était elle-même soutenue sur ma jambe. En réalité je ne mentais pas vraiment, je déformai la réalité. On ne m’avait pas parlé de KitKat mais bien de ces légendes que j’adaptai finalement à ce chat. J’avais envie qu’il me raconte ses aventures, à défaut de prendre des photos, passer du temps avec le poilus était finalement tout aussi bien.

J’écoutai le chat raconter ses incroyables aventures comme des gosses pourraient fixer une télévision. Sérieusement se chat avait un manière de raconter extrêmement agréable. J’avais presque envie de croire à ses conneries. C’était agréable de l’écouter et puis ses histoires étaient semblables à celles narré pour des enfants, le genre d’histoire fantastiques et farfelus auxquelles ont avait envie de croire. J’appréciais, j’avais la forte impressions de retourner en enfance et vivre pleins d’aventures incroyables.

Cela dit fallait pas se leurrer, je veux bien admettre que les chats ont neuf vies mais là c’était un film science-fiction qu’il me résumait. Des univers différents ? Et puis le pire c’est sans doute cette histoire de chat géant. C’est à la fois attendrissant et complètement flippant. J’avais carrément envie de voir la vie de ce poilu adapté en série, c’était bien trop palpitant de l’entendre voire mentir. Oui parce que bon, je suis bien trop terre à terre pour y croire…
J’avais d’ailleurs énormément aimé la partie concernant la Peste, je l’imaginais lui et ses camarades élaborer tout un plan pour contrer cette maladie et chasser les rats. Limite le voir porter des petites lunettes aurait été crédible et sans aucun doute la chose la moins étonnante de l’histoire.

Et puis ses talents de conteur ne s’arrêtaient pas uniquement à raconter une histoire, il y avait tout le côté mélodramatique théâtralement bien joué. Je voulais en savoir toujours plus mais le minou semblait épuisé, ainsi je le regardai descendre puis se désaltérer à sa guise dans la rivière. C’était amusant de voir un contraste si flagrant en quelque secondes à peine. Un coup il racontait les aventures les plus folklores qui existaient et l’instant d’après il lappait l’eau tel un chaton assoiffé.
Pendant ce temps, je pris un instant pour moi et baissai les yeux vers mon appareil photo pour regarder celles que j’avais fais du chat. Elles étaient bien, la lumière fine et hâlée illuminait la robe du poilu d’un doré très léger. Et puis la réverbération que les rayons du soleil reflétaient sur l’eau donnaient également un coup d’éclat à ses poils sombres. Vraiment très sympa.

« Je parle déjà depuis longtemps, bien que mes histoires sont pour le moins surprenant, notamment pour un jeune mage, je ne voudrais pas monopoliser la parole, vous avez des questions ? Ou alors si vous avez autre chose à faire je ne voudrais pas vous retenir plus longtemps vous savez. »

Je relevai les yeux vers le chat à qui je fis un fin sourire et tourna mon appareil photo vers lui pour qu’il puisse s’approcher et regarder lui même les clichés précédemment pris de lui.

« J’ai adoré vos histoires KitKat, elles ont aussi incroyables que vous. Et si je peux me le permettre, vous être sacrément photogénique. »

Je ne mentais pas, j’avais aimé le prendre en photos et ces dernières étaient vraiment réussis. J’espérai sincèrement qu’il allait les aimé autant que moi.
Je réfléchis également à ces derniers mots, ne sachant pas tellement que lui répondre.

« Je n’ai pas particulièrement de questions, vous êtes un excellent narrateur, j’ai adoré. Si vous avez d’autres aventures de suis tout ouïe. Or si vous n’avez pas plus de temps à m’accorder je comprendrai. Cela dit, si vous pouviez également me donner la direction pour retourner au dortoir je serai preneur. »

J’étais comptant que les photos plaisent à KitKat, il était vraiment photogénique et à défaut d’avoir une histoire crédible, son charme de chaton se mariait très bien avec l’environnement. Les photos des animaux étaient toujours agréables à prendre, ils n’étaient pas prise de tête et c’était très facile d’avoir u joli plan avec eux.
Aussi je le laissais admirer les photos, j’étais fière, très fière, surtout qu’il semblait les apprécier. Pour une fois que je pouvais avoir l’avis direct d’une bestiole, j’en profitais bien. J’avais clairement flatté l’égo de la boule de poil et j’étais content, il était bavard mais vraiment adorable.

Il me proposa ensuite de me raccompagner ce qui était vraiment pas de trop. S’il connaissait le chemin j’étais preneur et pas qu’un peu, ne connaissant pas vraiment l’endroit je me voyais mal vagabonder partout. Je l’avais fais, jusqu’à arriver ici et c’était pas forcément très malin de ma part.
Mais KitKat, s’il avait l’habitude de pêcher dans le coin alors effectivement il ne devait pas avoir de mal à nous ramener. J’étais d’ailleurs satisfait qu’il ne m’indique pas seulement le chemin mais qu’il m’accompagne. Et puis si je pouvais lui gratter une histoire ou deux en plus ça serait top.

Je pris le seau indiqué avec son poisson dedans. J’espérais juste que la bestiole ne me saute pas dessus, je me sentirai bien bête. Je le regardai ranger son matériel avec minutie, ça n’avait pas l’air simple avec ses petites pattes, et pourtant il s’en sortait vraiment bien. Aussi faut dire, il devait avoir l’habitude, alors moi je me sentirai handicapé à sa place.

Je suivis KitKat sur le chemin, c’était biscornu comme chemin mais bon je lui faisais confiance, c’était lui le guide, quant à moi je n’avais même pas empreinte ce chemin à l’allée, je ne risquais pas de savoir ou aller. Et puis le chat semblait vraiment à fond dans sa discussion, je ne pouvais même pas en placer une. Après je n’allais pas m’en plaindre, il complimentait mon travail. Il semblait vraiment avoir aimé mes photos ce qui me flattait fortement.

Cela dit, je devins peu à peu perplexe à mesure que je voyais le sentier devenir simplement un parterre couvert de feuilles et de branches. Il n’était plus sur le sentier principal, ce qui qu’on se le dise, ne m’inspirait plus une grande confiance.
Je m’arrêtais et me tournais vers le poilu qui venait se prendre une branche en pleine tête. Le pauvre me faisait de la peine.
La remarque de KitKat me fit pouffer de rire, effectivement je n’étais pas perdu seul mais à deux, c’est vrai que c’était mieux. Bon au moins la situation était un peu drôle, surtout lorsqu’il pensait pouvoir rattraper le coup en essayant de retrouver le chemin.

Sa petite mine crispée m’attendrit aussitôt, le pauvre n’avait pas l’air très bien. Pour ma part je vivais le moment comme il venait, je n’étais pas si inquiet. Je jetai un coup d’oeil autour de nous, il n’y avait pas grand chose à part des arbres. Je reportai mon regard sur le chaton et m’accroupis à son niveau.

« Ça ne fait rien, nous ne devons pas être bien loin. Sauriez-vous utiliser votre flair pour retrouver un point de repaire qui vous serez familier ? »

Je regardai le chat commencer à humer l’air, il avait potentiellement trouvé quelque chose pour nous sortir de cette situation assez comique. Et encore comique était bien trop faible lorsque je le poilu s’élancer en hurlant. Bon j’avais vraiment l’espoir qu’il tienne une piste mais mon intuition devenait de plus en plus amoindri à mesure qu’il courait. Etant donné que je n’avais pas envie de me retrouver perdu seul entre la verdure et les arbres je m’ étais aussi mis à courir pour suivre la bestiole. Mon appareil photo était bien calé entre ma main et mon torse, ainsi je courrais après le félin pour le suivre. Le petit soucis était que ce dernier était bien plus agile que moi, c’était donc bien plus compliqué pour moi de poursuivre l’animal qui en fin de compte suivait aussi la trace d’une autre bestiole.

J’avais l’impression d’être plongé dans un mauvais dessin animé, mon pseudo sauveur était en réalité le comique de service qui e semblait pas savoir aligner ses quatre pattes pour marcher droit. Heureusement qu’il était gentil et mignon. Perdu dans mon désirs de ne pas trébucher et m’écraser au sol, je perdis la trace de mon pseudo guide touristique. Je poursuivis mon chemin en ralentissant le pas et regardant autour de moi pour retrouver le chat.

Mais en fin de compte ce fut ce dernier qui me trouva et pas de la façon la plus paisible qu’il soit. En effet, sans que je ne comprenne quoi que ce soit, je le me retrouvai percuté par le poilu en pleine poitrine. La collision m’obligea à reculer de quelques pas. Vraiment je ne m’y étais pas attendu le moins du monde. En plus de me faire semer, je me retrouvais attaqué par le matou qui pris le temps de s’excuser platement. Son excuse me fit sourire plus que largement, j’avais beau râler intérieurement, je trouvais cet après-midi très drôle.

« Je comprends, ce n’est rien. Et… merci pour le cadeau. »

Je savais que rejeter le cadeau d’un chat pouvait fortement le vexer. Ainsi je pris doucement l’animal pour ne pas lui faire mal mais également pour ne pas l’effrayer davantage. Pauvre petit, ça n’avait pas du être bien drôle comme situation. Cela dit, je n’avais pas envie de me promener Avec un écureuil dans les mains jusqu’aux dortoirs. Le pauvre semblait apeuré, il allait donc falloir que je passe le truc finement pour libérer la bestiole sans froisser le chat.

« Je vais faire très attention à lui. Merci beaucoup pour ce présent. Bon et si nous essayons de rentrer à présent ? Tu souhaites descendre ou tu restes là ? »