Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
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Elias Hawthorne
Camarade
Dim 10 Jan - 0:30
Home, Sweet FUCKING Home
▬ ft. Saph, Mordred et Ingi
Chaos Creeeew !
Bon, baaah, voilà.
On y est.
J'emménage dans les dortoirs de cursus sup'. Je quitte mon dortoir de lycéen et je récupère des colocs.
J'ai réussi à traîner quelques valises dans le couloir, mais j'ai encore pas mal de trucs à bouger. Vu que j'avais tout l'espace pour moi avant, j'ai eu tendance à.. M'éparpiller.
De toute façon, faut que j'attende l'arrivée des autres, parce que j'ai pas encore les clés. Et ça sert à rien de bloquer le couloir pour rien pendant ce temps. J'aurai le temps de vider mon ancien appart plus tard.
Donc, là, le plan, c'est que Mordred et Saph débarquent, me filent les clés, qu'on commence à balancer nos affaires et...
Et y'a cette histoire de lit.
Le lit magique qui doit être installé.
Par Ingi.
Le même Ingi que j'ai embrassé la semaine dernière. Juste avant de rentrer chez moi.
Je suis censé ressentir quoi, dire quoi, qu'est-ce que je dois sfgqfug ? Je sais même pas si je suis gay ! Ça a jamais été important comme question !
OK google comment je fais pour éviter une rencontre qui se passe chez moi et qui nécessite ma présence ?
Il paraît que Saph et Ingi s'apprécient, sur un malentendu, le premier réussira à occuper suffisamment le dernier pour que j'aie pas à gérer ? C'est comme ça que ça marche, non ?
Pitié, sauvez-moi de la situation dans laquelle je me suis foutu tout seul comme un grand. Et ouvrez la porte, j'me fais un peu chier dehors avec mes valises.
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Dim 10 Jan - 15:47
Mordred Arraw
Elias Hawthorne
「Home, sweet fucking home」
Bon. Valise de vêtement ? Check. Sacs de conneries diverses et variés ? Check. Capacité de sociabilisation et d’intégration dans un nouvel environnement défini qui implique de vivre dans de « bonne condition » avec d’autres êtres humains ? Check ?
Nickel.
Fiouuu. Je change ENFIN d'appart'.
Bon on ne va pas se mentir, c’est vraiment une période de merde, mais ça, l’emménagement je veux dire, c’est une super bonne nouvelle. C’est jamais passé avec mes anciennes colocs, elles étaient pas méchantes, mais on était pas fait pour s’entendre. Rien que le fait de pouvoir enfin habiter avec d’autres personnes m’ôte un poids de l'esprit étant donné qu'écouler la moitié de ses journées à devoir partager son espace de vie avec des gens que l’on n’apprécie pas… Urgh. Disons que ça n’aide pas à remonter un moral pas mal rétamer. J’avais besoin de changer d’air.
Et vivre avec des personnes avec qui on partage éventuellement plus de complicité pourrait même être un petit pas vers l’intégration. La perspective de ce changement me met donc d’une joyeuse humeur, une rareté ces derniers temps, et j'ai même une certaine hâte de voir ce que peut donner cette nouvelle configuration.
Je sais que je m’entends avec Mordred, bon y’auras sans doute des choses à mettre aux claires pour éviter qu’on se tire dans les pattes, mais à part ça, ça peut être super cool.
Elias ? J’ai plus d’appréhension, ça va être un peu une bêta test pour voir s'il est possible de rencontrer des gens de façon plus ou moins traditionnelle, et de s'entendre quand même. Il a pas l’air méchant en tout cas, mais… En fait j’ai aucune idée de si le feeling pourrait passer étant donné que la dernière et seule fois que je l’ai vue j’étais globalement… un peu dans les vapes ? Bon ok, carrément claqué au sol. J’me souviens de son pouvoir, ça, c’était pas ouf. Proposer des règles pour la cohabitation est tentant, mais, hmm, on m’en poserait aussi, donc peut-être pas bonne idée. À voir quand y’auras tout le monde, ça sera plus simple d’en discuter aujourd’hui que genre, à l’infirmerie.
J’y ai passé beaucoup trop de temps d’ailleurs, mais faut croire que ça valait le coup parce que j’ai presque l’air d’un être humain viable. Même si je les porte pas dans mon cœur, faut admettre que le personnel soignant est plutôt efficace. Mais bref. J’vais pas leur chanter des louanges parce que c'était franchement pas un bon moment.
J’ai déjà entasser les sacs des affaires les moins importantes devant la porte en prévision, pour m’assurer d’être toujours en avance à l’arrivée de mon deuxième trajet, histoire d’en profiter pour prendre la meilleure chambre. Je l’ai repéré depuis l’extérieur, y’en a une avec la fenêtre exposition Est, il me la faut. Des rayons de soleil le matin, au frais l'après-midi, perfection.
Quand je vois que les autres sur place et en train d’arriver, j’accélère le pas jusqu’à trottiner malgré mon chargement. Nop, nop, nop. Foiré pas mes plans les gaaaars, j’me suis même levé super tôt pour ça !
« Yo Elias ça faisait longtemps, heureux de te rencontrer en HD, alors, hâte de découvrir le doux monde de la colocation ? »
Ouaiiii, j’ai pris des bonnes résolutions, genre être un peu plus sympa quand je rencontre des gens, depuis que je me suis fait rétamer dans un gymnase.
« Ah et salut Mordred aussi ! Trop ravi de vous voir, par contre c’est sympa deux secondes la politesse, mais poussez-vous. »
Ouaii mais pas aimable trop longtemps non plus on n’est pas dans Franklin, faut pas abuser. Je les bouscule et me fraye un chemin par un jeu d’épaule pour passer en premier dans la porte entrouverte ne me privant pas de crier « FIIIIRST » à mes chers camarades. Ma valise et mon sac partent en vol plané à travers la pièce suite à un fructueux lancer. Au pas de course, je file vers ce que j’ai repéré être la meilleure chambre, en sautant par-dessus la table du salon, utilisant ma main comme pivot sur la surface façon parkour. Ma main chope le sac qui avait atterri non loin et j’ouvre brutalement la porte pour le jeter dedans et pour attester en marquant mon territoire de cette façon, que cette chambre était désormais la mienne.
Sauf que.
« Quoi ?! »
Ils ont oublié de déménager ? Je veux dire, les anciens occupants ?
Pourquoi leurs affaires ressemblent vachement à celle de Mordred ?
… Le p’tit bataaaard. Je me retourne au ralentie et le fusille du regard, kécho. Non seulement il a pris la meilleure chambre, mais en plus il a vraiment installé toute ses affaires en avance sans prévenir. C’est pour ça qu’il m’a passé les clefs si tard ? J’vais le goumer.
« Waaah, l’chien d’la casse. Mordred, ça fait moins d’une minute et tu nous l’as déjà mis à l’envers en fait ? »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Dim 10 Jan - 17:14
Home, sweet fucking home
Elias et Saph t’ont fait confiance pour la création de la coloc et ils ont eu raison, tu es d’une grande efficacité pour faire les choses correctement. La paperasse a été remplie dans l’heure suivant la prise de décision, tu as récupéré les clés dès que la demande a été prise en compte et qu’une colocation s’est libérée… Tout a été fait rapidement, sans une erreur. Même la remise des clés tardive à Saph n’en était pas une. Ils t’ont fait confiance, et tu en as profité. Tu en as profité pour emménager en avance, tranquillement. Tu as choisi la chambre avec la meilleure exposition, dont la porte se trouve côté salon. C’est bas, mais honnêtement… Tu as les clés, tu as la possibilité de choisir, ce serait stupide de passer à côté de cette opportunité.
En plus, ça te permet de t’habituer petit à petit à ton nouvel environnement. Tu sais bien que tu ne le seras pas totalement tant que les autres ne seront pas arrivés et qu’ils n’auront pas installé leurs affaires, mais l’avance prise est non négligeable. Ça prend du temps, de tout replacer à l’identique ou presque, alors que la configuration n’est pas la même et que certains meubles sont différents. Tu n’aimes pas ça mais tu t’y habitueras. Ça prend du temps, de tout nettoyer dans les moindres recoins. Plusieurs fois. Trop de fois. C’est fatiguant. Tu te fatigues. Ton cerveau te fatigue. Alors oui, c’est bas d’avoir emménager seul, sans les prévenir, mais les contraintes d’un nouveau logement et les avantages à agir ainsi étaient trop importants pour que tu fasses autrement.
Tu as donné une date et une heure à Elias et Saph, sachant pertinemment que tu aurais fini à temps. Cette nouvelle colocation ne te stresse pas trop. Enfin… Même si tu connais tes colocataires, tu ne connais pas leur façon d’occuper un espace et de vivre avec d’autres personnes. Vous allez devoir parler de vos besoins respectifs, s’il y en a, de l’organisation générale, des corvées. Tout ça se trouve sur une liste, dans ta chambre. A part ça, tu as hâte de voir ce que ça va donner.
Le jour venu, tu rejoins la colocation, ton sac de cours sur les épaules. Puisque tu as déjà installé tes affaires, tu avais le temps de passer à la bibliothèque. Tu te fais doubler par Saph, bien décidé à arriver en premier. Hahaha, s’il savait. Tu salues poliment Elias, tout sourire, tandis que Saph passe en mode gros bourrin pour entrer dans la coloc. Tant d’énergie pour si peu. C’est très difficile de ne pas rire. Histoire de ne pas te moquer ouvertement de l’espoir vain de Saph, tu proposes à Elias de l’aider avec ses valises. Tu arrives dans la pièce juste à temps pour entendre l’exclamation de Saph, voir son regard choqué et recevoir son insulte. Tu souris, le rejoignant pour le pousser hors de ta chambre après avoir poser ton sac dedans.
« Faut croire, même s’il y a des manières plus positifs de décrire la situation. Désolé, j’espère que ça ne vous dérange pas. »
Si c’est le cas, t’en as absolument rien à faire.
« En fait, j’ai profité d’avoir les clés pour faire un peu de ménage. Ce logement en avait besoin, vous n’imaginez même pas l’état des meubles quand je suis arrivée ! »
Tu exagères, mais c’est pour le bien du récit. En plus, dans les faits, c’était vraiment très pénible de tout nettoyer.
« Puisque ça m’a pris beaucoup de temps et que je me suis occupé de tout, je me suis dit que je pouvais me permettre de choisir ma chambre. J’avais oublié de t’en parler, Saph. Ça t’aurait éviter de te fatiguer alors que tu dois installer tes affaires dans une autre chambre. »
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Ingi Elínson
Camarade
Dim 10 Jan - 17:48
Home, Sweet FUCKING Home
ft. Elias, Saph et Mordred
Ça fait 177h et 43 minutes.
Ça fait 177h et 43 minutes que j'attends un message, une rencontre, une explication, quelque chose, n'importe quoi.
Ça fait 177h et 43 minutes depuis le moment où Elias m'a embrassé puis a disparu.
Ça fait 177h et 43 minutes, nous sommes dimanche, 10h03 et je suis devant la porte de son nouvel appartement.
Et je ne sais pas si je dois rentrer.
Je ne sais pas s'il veut me voir.
Je ne sais pas si j'ai le droit de le contacter.
Mais j'ai son lit en pièces détachées et je suis censé le livrer et l'installer dans cet appartement.
Et ça fait maintenant 177h et 44 minutes que je suis infoutu de penser à autre chose.
Donc pour le bien de ma santé mentale, de ma productivité et pour qu'il se passe quelque chose, bon sang, il est important que j'aie une réponse.
Mais je ne sais pas comment lancer cette conversation, comment rentrer dans cet appartement.
Parce que je lui ai promis de ne pas le déranger avant qu'il ne me recontacte. Et factuellement, pour ne pas avoir lâché mon portable des yeux pendant toute cette semaine, recontact il n'y a pas eu.
...
Booooon, je lui envoie un sms très simple.
"Bonjour Elias, je sais que tu déménages aujourd'hui et, je sais que je ne suis pas censé te recontacter, mais... J'ai ton lit, là, dans le couloir. Et je suis censé l'installer dans ta nouvelle chambre.
Est-ce que tu m'autoriserais à rentrer ? Je ferai ce que j'ai à faire le plus vite possible et je partirai juste après, si c'est ce que tu souhaites.
Si tu ne veux vraiment pas me voir, je devrais pouvoir m'arranger avec Saphirre pour trouver un créneau où tu n'es pas là pour installer ce lit."
J'aurais pu demander à quelqu'un d'autre de prendre ma place pour installer ce lit, en vrai. Mais j'ai oublié, on va dire. J'y ai pas pensé.
Ou je me suis dit que c'était la seule façon d'avoir une excuse pour le revoir, lui parler. En savoir plus. Me prendre un râteau, sûrement, mais pouvoir passer à autre chose.
J'entends du bruit derrière la porte, je crois que ça commence déjà à râler.
Il est 10h05, ça fait 177h et 45 minutes. Et ses colocs s'engueulent déjà.
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Elias Hawthorne
Camarade
Dim 10 Jan - 23:24
Home, Sweet FUCKING Home
▬ ft. Saph, Mordred et Ingi
Chaos Creeeew !
Alors, point positif, quelqu'un est arrivé pour ouvrir la porte.
Point négatif, ce n'est pas réellement quelqu'un, mais plutôt une tornade avec des bras, des sacs et une volonté inébranlable d'arriver à l'endroit précis où il souhaite être.
Endroit précis qui s'avère être une des chambres.
C'est vrai que j'ai pas des masses réfléchi à ça, le choix des chambres. Avant, je faisais mon bourgeois en m'étalant un peu partout et en dormant dans un lit au pif. C'est plus vraiment une option, j'imagine.
En tout cas, Saphirre a l'air d'avoir choisi sa chambre et de commencer à s'y install...
Ah bah non.
Mordred est apparu spontanément derrière moi et tape son meilleur sourire quand il devient évident qu'il s'est déjà installé dans la chambre visée par notre coloc'. Bah, en soi ça permet de résoudre le débat avant qu'il ait lieu, puis c'est lui qui a fait les démarches, c'est normal qu'il choisisse en premier.
Je crois que j'étais optimiste en espérant que le débat se règle rapidement vu que ça gueule encore. J'essaye de vaguement leur dire bonjour, mais l'attention de chacun est concentrée sur l'autre, donc c'est un peu peine perdue.
Les deux doivent avoir un grand besoin d'intimité pour autant se prendre la tête sur la répartition des chambres alors qu'ils sont en couple.
Mais, après tout, qu'est-ce que j'en sais, de comment devrait fonctionner leur relation, c'est pas comme si j'avais de l'expérience à ce sujet.
Et c'est pas comme si je VOULAIS cette expérience.
Cachez-moi toujours d'Ingi, s'il vous plaît. J'ai pas trouvé quoi faire, là, dans les 3 dernières minutes. Une distraction, quelque chose.
Mordred me demande si j'ai besoin d'aide. Oui. Je souhaite trouver un camouflage anti-Ingi, tu peux faire ça avec tes illusions, non ?
A ce moment, mon téléphone vibre et je sais. Je SAIS pourquoi. Je sais qui envoie un SMS et j'ai PAS ENVIE de savoir.
Mais je le lis quand même.
...
.......
Fuck.
Il est juste derrière la porte.
Et il a mon lit, donc il a une raison d'être là et je peux pas repousser ce moment plus longtemps. En plus, on a pas réparti les deux dernières chambres...
Attends, on a pas réparti les chambres.
"Euh, Mordred, vu que tu le proposes, je viens d'avoir un message d'Ingi, il est à la porte avec quelque chose qu'il doit installer dans ma chambre, mais vu qu'on a toujours pas réparti entre Saphirre et moi, est-ce que tu pourrais... Voir avec lui ? Pendant qu'on s'organise pour savoir quelle chambre est à qui ? Le faire attendre dehors, peut-être ? Pour pas que ça dérange pendant les discussions ?"
Oui, je sacrifie Mordred. Oui, c'est moche. Mais c'est un sacrifice que je suis absolument prêt à faire.
Maintenant, tenter de faire durer un faux débat avec l'autre colocataire alors que je me contrefous de la chambre dans laquelle je vais m'installer...
Je jette un regard vers mon adversaire. Il a l'air suffisamment sous tension pour que ça se tente.
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Thaddeus écrit en Serif
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mar 12 Jan - 22:37
Mordred Arraw
Elias Hawthorne
「Home, sweet fucking home」
Mordred me pousse gentiment hors de ma- sa- je sais plus trop à qui- chambre. Je récupère mon sac au passage avec un air profondément blasé.
« Faut croire, même s’il y a des manières plus positifs de décrire la situation. Désolé, j’espère que ça ne vous dérange pas. »
Plus positives comme « Oh, bah mince alors, tu nous as bien baisé la gueule », ou comme « Zut ! Tu as probablement trébuché en faisant les papiers, alors toutes tes affaires ont atterri dans cette chambre et tu n’arrives plus à les sortir, haha, quelle curieuse situation regrettable ! » ? Avec ton p’tit sourire satisfait là. Tch. Ça, mon salaud, j’sais pas encore comment, mais tu m’le paieras un jour.
« En fait, j’ai profité d’avoir les clés pour faire un peu de ménage. Ce logement en avait besoin, vous n’imaginez même pas l’état des meubles quand je suis arrivée ! »
Mouai, j’y crois moyen, mais dans le doute il a le droit à un +1 pour cette bonne action, malgré son – 200. J’avais franchement peur de l’étape « Ménage avant emménagement ». C’est long. C’est chiant. S’il s’y est collé tant mieux, on pourra chiiiller au lieu de se taper le sale boulot.
« Puisque ça m’a pris beaucoup de temps et que je me suis occupé de tout, je me suis dit que je pouvais me permettre de choisir ma chambre. J’avais oublié de t’en parler, Saph. Ça t’aurait évité de te fatiguer alors que tu dois installer tes affaires dans une autre chambre. »
J’affiche un sourire aussi hypocrite que son ton. Mais qu’il est drôle. Il compte se lancer dans le métier peut-être ?
« Vous avez besoin d’aide, d’ailleurs ? — Pour déménager TES affaires, de MA chambre ? Ça dépend, t’as beaucoup d’effet personnel ? »
Il me regarde juste l’air de me faire comprendre « T’as cru » et je me doute bien que c’est mort vu que notre deuxième coloc est visiblement très peu perturbé par les actes de tricheries qui impactent le début de cette cohabitation. Si j’ai pas de voix en ma faveur pour faire pencher la balance, j’imagine que ça se joue à l’octogone. Problème : ça marche très peu pour ce genre de situation. Dans la mesure où il faudrait peut-être éviter, si on veut cohabiter plus d’une journée.
« Euh, Mordred, vu que tu le proposes, je viens d’avoir un message d’Ingi, il est à la porte avec quelque chose qu’il doit installer dans ma chambre, mais vu qu’on a toujours pas réparti entre Saphirre et moi, est-ce que tu pourrais… Voir avec lui ? Pendant qu’on s’organise pour savoir quelle chambre est à qui ? Le faire attendre dehors, peut-être ? Pour pas que ça dérange pendant les discussions ? »
Pendant que Elias papote, je check les deux chambres restantes tout en notant ce qu’il nous raconte dans un coin de ma tête. C’est juste que si on doit se répartir, j’aime autant savoir ce que je veux. Hmm les expositions se valent, donc j’vais surtout prendre la plus éloignée des deux autres dont l’entrée est de l’autre côté de la pièce. Si j’fous le bordel, ce qui est probable, je vis rarement silencieusement, et bien j’aurais moins de chance de me faire emmerder là-bas.
Heeey après réflexion la chambre de l’ermitage est peut-être encore mieux que l’exposition Est ? Et bien mieux que l’autre dont l’emplacement ne me parle pas, c’est clair. En allant ouvrir la porte, Mordred me lâche de pas toucher à ses affaires, comme quoi il aurait maudit la porte et je prends ça comme un défi. Il l’a quand même pas fait, sérieux ?
Je jette un œil tant qu’il a le dos tourner et constate qu’on peut toujours entrer dans sa chambre comme dans un moulin. Traitre et gros mythos. Ehbahsuper. Je note dans un coin de ma tête l’idée de mettre en place l’équivalent d’un « Pot à gros mots » dans lequel on fourre une pièce, version « Moment Where Mordred behaves like an asshole ». Mon nouveau business.
Je me tourne vers Elias que je n’ai pas oublié, j’avais juste des affaires urgentes à régler.
« Discussions de ? J’me fais pas niquer la d’ssus deux fois dans la journée gros. Gros, grosse, ou aucun d'ailleurs ? Je t'ai pas demandé tes pronoms pour les accords. Bref j’prends celle-là point barre, pas d’objection ? Cool, bonne journée ! »
Pour ponctuer mes propos, je jette mes valises dans la chambre que j’ai laissée ouverte. Ah, en fait j’ai laissé les trois ouvertes, je veux dire, celle dont la porte est un peu paumée.
« Pourquoi tu ne veux pas aller ouvrir à Ingi d’ailleurs, y’a un problème ? J’sais qu’il est un peu Ingi, mais il va pas nous empêcher de parler non plus tu sais on peut genre le poser dans le salon. »
C’est vrai, sa demande est hyper chelou. Enfin, c'est pas que j’ai pas particulièrement envie de voir sa gueule, j’vais la voir assez souvent, j’imagine, mais attendre dehors alors qu’il a du taf à faire… C’est un peu nullos non ? Genre on est des sauvages, mais on peut quand même l'inviter dans un coin plus chill que devant la porte, sérieux. Sinon chuis sûr qu’il va tirer une tronche tellement triste qu’il va se faire adopter par une autre coloc entre temps.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 13 Jan - 17:12
Home, sweet fucking home
Saph est contrarié, évidemment. Pauvre chat. Tu ne réponds même pas à sa provocation. C’est inutile, tu ne risques pas de changer d’avis et son mauvais caractère te passe au dessus de la tête. Elias donne une réponse beaucoup plus pertinente, lui, il devrait prendre exemple sur sa demande. Quoique. Voir avec Ingi le temps qu’ils se répartissent les chambres restantes ? Le faire attendre dehors pour qu’il ne dérange pas ? Ça ne devrait pas leur prendre trois heures, et Ingi peut très bien rentrer en attendant. Ce n’est pas logique. C’est pas très poli non plus. Rien ne va, en fait. Tu te gardes bien de le signaler histoire de partir sur de bonnes bases avec Elias. Ce que vous n’avez jamais fait avec Saph, en fait. Pourtant, ça n’a pas trop mal tourné si on oublie beaucoup de détails.
« Bien sûr, vous viendrez nous dire quand c’est fait. Et Saph, ne t’avise pas à toucher à mes affaires, j’ai déjà maudit la porte. »
C’est totalement faux, mais si ça peut le dissuader… Tu n’y crois qu’à moitié. Tu sors ensuite, pour rejoindre Ingi qui attend devant la porte.
« Bonjour. Elias m’a demandé de te faire attendre dehors le temps que lui et Saph choisissent leurs chambres, afin de ne pas perturber la négociation. »
Si négociation il y a, et tu en doutes fortement. Tu lui souris.
« Ils n’en auront pas pour longtemps. Comment tu vas ? Mieux que la dernière fois visiblement, ça fait plaisir. »
ça t'importe peu, à vrai dire, mais c'est le genre de chose qu'on est censé dire quand quelqu'un s'est rétabli.
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Ingi Elínson
Camarade
Dim 24 Jan - 2:55
Home, Sweet FUCKING Home
ft. Elias, Saph et Mordred
J'entends la poignée se tourner, quelqu'un sort de l'appartement. Pour m'accueillir, peut-être ? Ce serait Elias qui viendrait...
Non.
C'est n°3.
Mordred, de son nom officiel.
« Bonjour. Elias m’a demandé de te faire attendre dehors le temps que lui et Saph choisissent leurs chambres, afin de ne pas perturber la négociation. »
Un léger picotement, de nature magique. Je sens le bullshit. Y'a quelque chose de fondamentalement faux dans ce qu'il dit. Et je doute que ça vienne de lui.
Donc Elias a lu mon message et a envoyé quelqu'un d'autre me dire de ne pas rentrer. Je...
C'est au delà de ne pas vouloir me voir. Il refuse même de communiquer directement avec moi, d'une quelconque manière. Ce que je me prends, c'est pas un râteau, c'est un jardiland au complet.
Et le messager me sourit. Est-ce qu'il comprend les tenants et les aboutissants de sa présence, de notre échange ? Je ne sais pas. J'ai assez peu envie de le savoir. J'ai peu envie de savoir quoi que ce soit, en fait. J'ai compris l'essentiel.
« Ils n’en auront pas pour longtemps. Comment tu vas ? Mieux que la dernière fois visiblement, ça fait plaisir. »
Oh. Oh pauvre inconscient, tu ne sais donc rien. Au contraire, je suis en bien pire état que lorsque mes muscles hurlaient, bloqué dans un lit d'hôpital.
Ah, toutes les douleurs physiques que j'accepterais avec joie pour ne pas entendre ce traître de coeur se briser.
"Oh, je... Oui, oui, je suis en meilleure forme, un peu de repos et ça repart, haha. Mais, bon, je vais pas vous gêner, si vous avez des détails d'organisation à régler. Y'a quelques cartons à poser dans une chambre, tu diras à Elias de contacter le club de bricolage pour l'assemblage... Bonne journée à toi, ça m'a fait plaisir de te revoir."
S'il ne veut pas me voir, il est inutile d'insister, de m'incruster, de gêner...
Je regarde une dernière fois les pièces du lit d'Elias, ce projet si particulier, sur lequel j'ai passé de nombreuses heures, en pensant à lui, en espérant le revoir. Je leur dit adieu.
Je lui dis adieu.
Et je m'en vais.
"Ingi ! Attends !"
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Age : 22
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Elias Hawthorne
Camarade
Lun 25 Jan - 3:59
Home, Sweet FUCKING Home
▬ ft. Saph, Mordred et Ingi
Chaos Creeeew !
Allez, Saphirre. Trouve une chambre que t'aimes bien, choisis-la que je puisse faire semblant de la vouloir. Notre duel sera conté aux générations futures comme l'événement le plus long et le moins productif de l'école.
Juste pour que j'évite mon cru... Ingi.
Pour que j'évite Ingi Elinson, que je n'ai pas envie de voir. Qui est juste derrière la porte, là. Et que je n'ai pas. Envie. De. Voir.
Parce que si je le vois, je vais devoir lui parler.
Si on parle, je vais devoir expliquer le baiser.
Et je n'ai pas d'explication, pour ce baiser.
Et je ne sais pas ce que je suis censé faire, d'un point de vue relationnel.
« Discussions de ? J’me fais pas niquer la d’ssus deux fois dans la journée gros. Gros, grosse, ou aucun d'ailleurs ? Je t'ai pas demandé tes pronoms pour les accords. Bref j’prends celle-là point barre, pas d’objection ? Cool, bonne journée ! »
OH FOR FUCK'S SAKE.
You had ONE JOB. Comment je fais pour éviter la personne à laquelle j'essaye d'éviter de penser depuis une semaine si littéralement personne, moi compris, ne me soutient dans la tentative ?
« Pourquoi tu ne veux pas aller ouvrir à Ingi d’ailleurs, y’a un problème ? J’sais qu’il est un peu frappadingue, mais il va pas nous empêcher de parler non plus tu sais on peut genre le poser dans le salon. »
Oui, ou sur un lit, tant qu'à faire. Il est censé en construire un, ce s'rait bête de gâcher. Puis, une fois qu'il aura fait tant d'efforts en plein été, il faudra se reposer, dans ce même lit, j'imagine. En enlevant quelques vêtem...
... Oooookay. Donc, je suis face à un dilemme. Il devient manifeste que devoir entendre des bribes de rêves érotiques de la part de l'ensemble du dortoir lycéen a... Éveillé des choses, et que donc il serait judicieux d'avoir l'objet magique censé bloquer ces rêves.
Cependant : la personne qui est censé fournir l'objet magique en question est factuellement une part non négligeable du problème.
Why do I want to kiss him ??
Et pourquoi je l'embrasse pas ?
Il a dit qu'il m'aimait bien, non ? Et je crois que c'est réciproque ?
Et il est juste derrière la porte...
"Euh, je... Non, y'a pas de problème. Bon, bah si cette chambre te plaît, prends-la j'imagine. Et je... Je vais parler à Ingi, si y'a pas de problème pour les chambres. Ah, et, pronoms masculins, pour moi."
Ouais, pronoms masculins, hein. On va gérer une crise identitaire à la fois, c'est bien suffisant.
Bon, vu que Saph n'a été D'AUCUNE AIDE pour la gestion de ma vie sentimentale CHAOTIQUE.
Sentimentale ? Okay, donc le cas Ingi est désormais officiellement une question de sentiments. Bien. Bien bien bien. PARFAIT.
DONC, DISAIS-JE. Vu que la répartition des chambres a été expédiée en 10 secondes max, il s'avère que Mordred a dû passer à peine 7 desdites 10 secondes derrière la porte et que j'aurais l'air très con si je le ramène maintenant, n'est-ce pas ? Ça va être ridicule, Ingi va comprendre que c'était une erreur de me parler et il va se barrer.
Mais : Je suis devant la porte. Et il faudra bien ouvrir à un moment. Mais plus tard, hein ? C'est bien, plus tard, non ?
"...tu diras à Elias de contacter le club de bricolage pour l'assemblage... Bonne journée à toi, ça m'a fait plaisir de te revoir."
Il... Il se barre ?
IL ME LAISSE EN PLAN, L'SALAUD ?
Okay, il est fort possible que ça soit majoritairement ma faute. MAIS CEPENDANT.
Reviens, wesh, j'ai des trucs à process et il semblerait que ta présence soit nécessaire vu que j'ai passé une semaine sans progresser sur la question et que le fait que tu sois à 5m a boosté mon avancée sur la question AU POINT DE T'IMAGINER NU DANS MON LIT.
... Okay, il se peut que j'aie trop avancé sur la question, et que j'aie du coup dépassé le niveau de réflexion avec lequel je suis confortable.
Et tu es toujours en train de partir, n'est-ce pas ?
En ouvrant la porte, je vois son dos. Je couine intérieurement parce que ça fait une semaine que je l'ai pas vu et que j'étais pas prêt.
"Ingi ! Attends !"
Et il se retourne l'abruti. Qu'est-ce que je fous là.
Sauvez-moi, pitié.
"Euuh. En fait, avec Saph, on vient de finir la répartition, c'était rapide mais un peu intense, c'est pour ça que j'ai demandé à Mordred s'il pouvait temporiser ton arrivée. Tu... Tu es prêt pour la mise en place de... Enfin, pour ma commande ?"
Rapide et intense, ouiii, bien sûr, GROS CON, sors ce genre de phrase, histoire de BIEN ROUGIR devant Ingi. SUPER. GÉNIAL.
Et il me sourit. Ahdsf.
Allez, dis que t'avais vraiment un empêchement, pitié, sauve-moi.
"Oh, c'est cool que vous ayez réussi à vous installer. J'ai les premiers cartons juste là, si tu veux bien me montrer où je dois installer tout ça."
DIT-IL AVEC UN SOURIRE SI DOUX.
Gods, save us sinners from the threat of a kind soul.
Il prend donc son chariot rempli de cartons et rentre dans l'appartement, en me frôlant au passage.
Ai-je fait exprès d'être positionné de manière à ce qu'il me frôle ? Oui.
Est-ce que ça veut dire que j'étais prêt émotionellement ? HAHAHAHAHA.
"La... La porte, là, sur ta gauche. Celle qui est vide."
Oui, parce qu'avec tout ça, j'ai pas eu le temps de balancer mes affaires en mode sauvage comme l'autre traître, là.
On va donc être tous les deux. Dans une pièce vide, seuls, à devoir parler pendant qu'ON INSTALLE UN LIT.
Tout va bien se passer.
Tout. Va. Bien. Se. PSDIghjwdfogn.
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mar 2 Fév - 0:01
Mordred Arraw
Elias Hawthorne
「Home, sweet fucking home」
« Euh, je... Non, y'a pas de problème. Bon, bah si cette chambre te plaît, prends-là j'imagine. Et je… Je vais parler à Ingi, si y’a pas de problème pour les chambres. Ah, et, pronoms masculins, pour moi. »
Oh god damn. Sweatheart, tu peux répéter encore une fois « Y’a pas de problème » avec un air aussi perdu pour qu’on comprenne bien que t’es paumé for no reason ? Non parce que je pourrais avoir encore un doute hein. Je comprends pas pourquoi, p't’être qu’il s’attendait pas a ce type de répartition ? Bwarf.
Aller, merci pour la chambre dude, mais va donc expliquer à ce pauuuuvre, pauuuuvre petit Ingi pourquoi tu veux le laisser dehors plutôt que de phaser. Fait un effort, qu’on essaie un peu de comprendre pourquoi. Genre si y’a des raisons ou si toutes tes décisions sociales sont une suite de « yolooo » hasardeux. Que je me prépare psychologiquement si c’est le cas. Parce que y’a déjà Mordred.
Tout en commençant à déballer a renversé mes affaires sur le lit, pour y voir plus claire sur quel sac correspond à quoi, je prête une discrète attention a ce qui ce passe. Et lorsque mon nouveau colocataire essaie de rattraper Ingi dans le couloir, je signe un discret « How dramatic » à Mordred en revenant avec un de mes sacs en bandoulière dans le salon, tandis qu’ils s’expliquent tous les deux de façon atrocement… je sais pas si c’est poli ou maladroit. Enfin... c'est pas tant ce qu'il dise mais je ressent un truc hyper flou que je comprend pas.
Je sais, j’me mêle de ce qui me regarde pas, mais faut que je pige. C’est qu’il est nerveux à cause de l’aménagement, genre paraît que le stress peut se transmettre ? Non, on est des chatons il aurait tellement pas de raison d’être nerveux, on n’a jamais aussi bien traité un autre être humain. Alors c'est quoi ça ? Ça vient d'eux ? Hmm. Sourire.
Évidemment. C'est ça qu'est giga flou. C'est leurs fucking messager chimique qui convulsent. En tout cas ceux de Elias j'imagine, c'est pour ça que j'avais l'impression qu'il était aussi paumé ? Ou parce qu'il a l'air ? Bref. J'vois mieux le délire. Faut vraiment que je fasse gaffe a pas sondé, j'évite d'utiliser trop mon pouvoir pour prendre le temps de récupérer correctement. Mais ça se tient, c’est vrai que Ingi avait l’air de draguer comme un gros loulourd à l’infirmerie, qu’avant il le connaissait pas et que maintenant Elias le fout dehors.
Je déballe mon sac d’affaires communes sur la table pour des questions pratiques, le genre de trucs qui pourra un peu servir à tout le monde. Donc ma switch, beaucoup de bouffe que j’ai ramené de chez ouam ce genre de chose que j’étale sur la table pour m’y retrouver et pouvoir PIMP cet endroit. Problème, les autres bougent, je me déconcentre en les observant puis papillonne d’une tache à l’autre, oubliant mon bordel sur la table.
Tiens v’la Ingi qui ramène son char. Enfin, littéralement, avec des trucs là, oui voilà des cartons de transport c’est ça.
« Okey gros privilégié qui a son carrosse pour porter ses cartons j’vois. »
Juste histoire de charrier un peu Elias qui se fait quand même construire son lit princier là. J'hausse un sourcil, les bras croisés pour saluer le nouveau venu qui entre enfin. Remarque ca lui fait les pieds, d'attendre, faut voir ça comme un retour du karma sur le fait qu’il m'ait étalé. Tout petit retours de karma en revanche proportionnellement a la raclée.
« Ça va Ingi ? Pas trop démolie ? B’soin d’aide pour porter les trucs ? Me remercie surtout pas de pas avoir fait trainer la négoce pour pas t’faire attendre, hein, ma belle âme me perdra. »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 3 Fév - 18:48
Home, sweet fucking home
On va pas se mentir, tu n’as rien compris à ce qu’il se passe entre Elias et Ingi. Le premier t’a demandé de faire attendre le deuxième, à qui ça ne plaît visiblement pas trop. Et au moment où Ingi part, Elias sort pour le retenir en continuant dans le bullshit. Évidemment que c’était rapide et intense, raison pour laquelle ça n’avait vraiment pas d’intérêt de le faire attendre. Tu t’écartes, les laissant à leur conversation… particulière. Non, vraiment, c’est bizarre comme échange. Le « How dramatic » de Saph confirme un peu la chose. Tu signes « je comprends rien » pour toute réponse. Peut-être que Saph pourra t’éclairer, quand il aura fini d’étaler son bordel sur la table.
Bordel que tu ne tardes pas à aller voir, histoire de proposer un coup de main si jamais il a du mal à ranger. Enfin, puisqu’il finit par l’oublier tu te dis que la difficulté n’existe plus pour lui. T’as un peu l’impression qu’il n’a fait qu’empirer les choses en bougeant partout, mais c’est probablement dû à l’espace qui se remplit. Tout en faisant le tri dans les affaires de Saph, tu réponds à sa remarque stupide :
« Ils n’allaient pas porter les cartons à la main, si t’es jaloux tu n’avais qu’à prendre un chariot toi-même. »
Puis tu souris aux deux autres.
« On est là si besoin ! Personnellement je n’ai pas grand-chose à faire. …Pour l’instant. Saph, c’est quoi ça ? »
Il y a des objets qui ne servent à rien dans son bordel. Ou alors c’est pour décorer, mais le mieux c’est que ce soit joli, ou pas encombrant, ou pas des ramasses-poussières. Pas facile de déterminer ce qui réunit les trois critères. Tu regardes également les dates de péremption de la bouffe qui se trouve dans le tas, au cas où. Dans tout ça, tu ne te dis pas que c’est malvenu d’organiser les affaires de ton coloc. Tant que ce n’est pas la situation inverse, ça ne te dérange pas le moins du monde.
« J’ai rangé du thé et des infuseurs ici. A ne pas déplacer. Et dans ce placard il y a des gâteaux. Ça peut changer selon ce que vous avez ramener, histoire d’optimiser la place. »
Qu’ils sachent où mettre ce genre de choses en déballant leurs affaires, et ainsi éviter que ce soit trop le bazar pour rien.
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Ingi Elínson
Camarade
Ven 19 Fév - 0:30
Home, Sweet FUCKING Home
ft. Elias, Saph et Mordred
"Euuh. En fait, avec Saph, on vient de finir la répartition, c'était rapide mais un peu intense, c'est pour ça que j'ai demandé à Mordred s'il pouvait temporiser ton arrivée. Tu... Tu es prêt pour la mise en place de... Enfin, pour ma commande ?"
Oh gosh. Ohgoshohgoshohgosh.
Il est là.
Il est juste là, à quelques mètres. Et il veut me voir. Et Il veut que je vienne. Et et et.
Ahem. Du professionnalisme, que diable. Je suis ici pour une mission, et j'entends la mener à bien. Dans le respect de chacun et le contrôle de soi. S'il veut ensuite discuter de l'événement de la semaine dernière, lorsqu'IL M'A EMBRASSÉ, on aura tout le temps pour ça. Mais d'abord, la commande.
"Oh, c'est cool que vous ayez réussi à vous installer. J'ai les premiers cartons juste là, si tu veux bien me montrer où je dois installer tout ça."
Accompagné d'un délicieux sourire tout en retenue, s'il vous plaît.
Par contre, honey, il va falloir te pousser un peu pour que je passe, là, ça va être serré. Trop serré pour que je ne te touche pas. Allez, on se décale.
... Il bouge pas, là.
Il.. Il est pas d'la bonne teinte. Il était plus... Blanc ? la dernière fois ?
Comparé à maintenant où il est...
Oh.
OH ! IL EST ROUGE. IL ROUGIT.
Contrôle, nous disions.
"La... La porte, là, sur ta gauche. Celle qui est vide."
La "porte vide", donc.
Bon, on va jauger à la chambre qu'il y a derrière, le pauvre enfant semble perturbé. Et il m'a ghosté pendant une semaine, donc j'vais pas m'gêner pour le juger.
Nous voici donc dans une chambre vide de tout bagage, les valises d'Elias étant restées dans le salon. L'alibi du débat avec Saph est donc semi-crédible.
Saph qui, en fond, essaye de faire croire à une quelconque preuve de générosité de sa part en ayant tipiak la dernière chambre. Personne n'est dupe, mais bel effort. Oui parce que si l'absence d'affaire est le critère déterminant pour trouver la chambre d'Elias, c'est qu'les deux autres gremlins se sont posés sans demander son avis, hein.
"Okay, Elias, si tu veux bien venir m'aider, comme ça je t'expliquerai comment ça marche en même temps."
Oui, ma petite écrevisse, viens donc avoir une discussion avec moi autour d'un lit, que je t'en explique le fonctionnement, tranquillement.
"En fait, on se sert du cadre du lit déjà présent et on va ajouter les éléments par dessus, c'est plus simple que de virer le lit."
Et il se rapproche pour m'écouter, le courageux ghosteur en chef, dis donc !
"Hmm hmm. Et y'a un entretien spécial ?"
Il... Il est même vachement proche. Enfin, Elias, un peu de tenue, tes colocs peuvent te voi...
Il a fermé la porte. J'étais trop concentré sur mon speech, j'ai pas fait gaffe.
"E... Elias ?"
"Oui, pardon. Tu disais, on rajoute des choses sur le cadre du lit. C'était très intéressant."
"Euuuh, oui. Et il.. Il y a des emplacements pour les runes, et... Il faudra faire un entretien, effectivement, pour... Ahem. Elias, tu me bloques le chemin, là."
Oui, Elias. Qui t'es avancé vers moi, pour que je recule. Contre le mur. Et qui continue à avancer. Et qui lève la tête. Me regarde dans les yeux. Et...
Oh bordel, ça recommence.
Y'a 30 secondes, t'étais timide et rougissant. Et là, t'es.. Oh.
T'es contre moi.
Et ta bouche s'approche.
Elias... Pitié... Je... Professionnel.
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Elias Hawthorne
Camarade
Ven 19 Fév - 23:19
Home, Sweet FUCKING Home
▬ ft. Saph, Mordred et Ingi
Chaos Creeeew !
« Okey gros privilégié qui a son carrosse pour porter ses cartons j’vois. »
Wsh Saphirre, parle mieux stp, c'est entièrement ta faute si j'en suis là. T'aurais pu temporiser, bordel.
Et maintenant je fais quoiiii ?
Il est dans ma chambre, il a ses cartons pour construire un lit. J'fais quoi, j'le laisse là et pour pas que ça soit gênant, j'reste dans le salon ? Ouais, ça me semble pas mal. Sinon je vais être dans ses pattes, j'vais sans doute le déranger. Yep. Il vaut mieux que je sois loin.
"Okay, Elias, si tu veux bien venir m'aider, comme ça je t'expliquerai comment ça marche en même temps."
YOU SON OF A... Hmm.
Bon.
Quand faut y'aller...
Je rentre officiellement dans la chambre. Avec Ingi. Qui est très concentré sur ce qu'il fait.
Machinalement, je ferme la porte en rentrant. Pas plus mal, comme ça on évitera peut-être les commentaires des deux autres qui se battent sur le placement des boules à thé.
Je m'approche donc pour écouter les fameuses explications. Oh bordel, le parfum. J'avais oublié le parfum.
Comme la semaine dernière.
"En fait, on se sert du cadre du lit déjà présent et on va ajouter les éléments par dessus, c'est plus simple que de virer le lit."
J'ai envie de te virer SUR le lit, surtout. Bordel, à quoi je pense, là ? J'suis encore plus paumé qu'avant, et mes pensées sont plus floues qu'en contrecoup. Les explications, concentrons-nous sur les explications. L'entretien d'un artefact magique.
"Hmm hmm. Et y'a un entretien spécial ?"
Parce que j'ai bien envie que tu m'expliques en détail comment on fait cet entretien.
Et oh bordel, il est beau. 'Fin, y'a les cicatrices et tout, mais... Ouais non, il est beau. Et il est si proche, comme la dernière fois. Et c'est ce qu'il veut, non ? C'est pour ça qu'il est venu, n'est-ce pas ?
"E... Elias ?"
"Oui, pardon. Tu disais, on rajoute des choses sur le cadre du lit. C'était très intéressant."
"Euuuh, oui. Et il.. Il y a des emplacements pour les runes, et... Il faudra faire un entretien, effectivement, pour... Ahem. Elias, tu me bloques le chemin, là."
Mais tu m'as *voulu* sur ce chemin, c'est toi qui a fais le premier pas, c'est ce que tu voulais. Tout ce que tu voulais. Qu'on soit proches. Que je me rapproche. Que je sente ton odeur autour de moi, que mon visage avance vers ton visage... Que mes lèvres viennent vers tes lèvres...
Je le sais. Je l'entends. Je sens ton inconscient, je sais que tu veux que je t'embrasse et..
Je... Tu... Tu fuis ?
Tu as peur ? Tu ne comprends pas ?
Oh merde.
Je recule, brusquement.
Je tombe sur le lit.
Merde merde merde.
J'me suis planté. J'ai failli...
Alors que lui, non.
Et...
Merde.
"Je... Désolé. Je sais pas.. Enfin, si, je sais, mais je savais pas si... Et puis je croyais... Euhhh, désolé."
Merde, bordel. J'ai tout foiré. Fuck.
Ma respiration s'accélère un peu trop. Fuck, dammit.
I don't want to be here. I want to run, I.. Please don't hate me.
"Hey, Elias. Regarde moi. Tout va bien."
Une main, sur mon épaule. Sur mon visage. Il est là, assis à côté de moi, sur le lit. Il est là et il sourit. Sa main est douce sur ma joue.
"Tout va bien, je ne t'en veux pas. J'ai envie de t'embrasser, mais... On peut pas faire ça comme ça, se tourner autour, fuir, ne rien dire. J'ai envie qu'on parle, Elias, de ce que chacun veut, de tout ça... Y aller plus doucement. Parce que sinon, j'vais pas survivre, okay ?"
Il sourit toujours. Il est si... Doux.
Si rassurant.
"O... Okay. Mais je sais pas.. Quoi dire, quoi faire, comment faire. Je.. Je sais pas quoi penser, avec toi. C'est plus facile si je ne pense pas."
"Je te propose d'abord de finir le lit, ça devrait être un bon début."
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Sam 20 Fév - 14:37
Mordred Arraw
Elias Hawthorne
「Home, sweet fucking home」
« Ils n’allaient pas porter les cartons à la main, si t’es jaloux tu n’avais qu’à prendre un chariot toi-même. »
Héé, doucement. Chariot toi-même. Commence par dire bonjour et a t'acheter du chill toi avant de directement me tomber dessus. J’le charrie, je me plains pas, ça me fait les bras de porter tout ça. Je lève donc les yeux au ciel comme un ado blasé pour toute réponse. J’en étais où ? En bon altruiste j’ai proposé mon aide tout à l'heure, mais je suis paumé maintenant.
Bien, puisqu’ils rentrent tranquille Bill dans la chambre en se dévorant les yeux j’imagine qu’ils n’ont pas besoin d’assistance. Pour l’emménagement hein, pas pour se dévorer des yeux, me mêler pas à ça svp je veux pas de malentendu. Ils ferment même la porte. Eh beh. Ça va vite en besogne. Bon au moins tant qu’ils éloignent leur ZBEUL hormonal de moi ça me va, ce mur d’écart n’est pas de trop pour limiter les dégâts, sérieusement, calmez-vous. J’ai bien entendu noté dans un coin de ma tête la demande d’explication de Mordred, j’attendais juste qu’ils soient plus là pour éviter qu’ils écoutent ou ne voient une démo de breakdance en langue des signes.
« On est là si besoin ! Personnellement je n’ai pas grand-chose à faire. …Pour l’instant. Saph, c’est quoi ça ? »
Hahaha non seulement tu CAROTTES la chambre, tu FOUINASSES mes affaires et maintenant tu CRITIQUES mon…
Beh c’est quoi ça ?
Y’a un tas de trucs que je sais pas où je les ai « récupérer », mais que j'ai conservés. Dans le doute, c’était peut-être important. Je chope l’objet en question et l’examine, jetant un regard de biais dans sa direction tandis qu’il me présente leur boutique de thé dans les placards. Ça de toute manière, lucky you, je vais pas le déranger des masses. Je plisse les yeux, l’objet toujours en main. Déjà pour commencer ça vient d’où… Oh !
« AH, MAIS SI ! C’est une pierre, je sais pas ce que c’est, j’l’ai … ! »
Gentiment récupérer quand j’ai cambriolé l’appartement de Harold. Hahaha. Je m’y connais pas en cailloux, mais je me suis dit qu’elle avait peut-être de la valeur, on sait jamais, c’est peut-être un catalyseur.
Mais elle est brute, brute, brute. Tellement brute que le côté pierres précieuses semble encore un peu dissimulé. Ça se voit que c’est vert. Si c’était de l’émeraude, ce serait le jackpot. Ouai bon par contre je vais pas me vanter de l’avoir cambrioler, merci Jean-glue. Tch. Une excuse à la con ça passera bien. Mordred ça va mais j'voudrais pas qu'les deux autres entendent.
« … Trouvé dans la cour, quelqu’un avait dû le faire tomber. Ca a peut-être une valeur, juge pas trop vite, faudrait la faire examiner. »
Je la pose sur le meuble télé, ce serait con de paumer un truc potentiellement de valeur. Sérieux, c’est bien un argument qu’il peut comprendre ça. J’espère ? Bref. Là-bas c’était les gâteaux, j’ai pris des paquets de mes anciennes colocs, faut les ranger avant de zapper. Puis comme il est pas loin et que les autres ont fermé leurs portes au moins je peux le tenir au courant.
« Pour te répondre maintenant qu’ils se sont planqués, j’crois bien qu’ils veulent ce pécho. »
Hmm. C’est Mordred. C’est p’t’être incompréhensible. J’hausse les épaules en reprenant mes explications pour éclaircir mes propos, un peu plus bas.
« En tout cas ils sont chelous et produise à balle phényléthylamine, dopamine, adrénaline, neuroadrénaline et tout le toutim, gros zbeul, c’est des gigas camés. »
Et, ptdr, plein d’autres trucs qui sont pas notre problème et que je vais m’évertuer à oublier. Tandis que ça, ça peut l’être, notre problème, parce que si les deux énergumènes ont la brillante idée de vivre leur idylle amoureuse, ça veut dire qu’on va s’trimballer Ingi TOUT le temps. Elias t’as peut-être envie de signer pour ça, mais PAS MOI.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 24 Fév - 17:07
Home sweet fucking home
Trouvé dans la cour… Il aurait dû faire une pause plus longue entre les deux mots, histoire d’avoir l’air encore moins crédible. Ta tête signifie clairement que tu n’es pas dupe et qu’il devrait vraiment s’épargner ce genre d’excuse à la con. Il pose la pierre sur le meuble télé et tu ne protestes pas. Pas tout de suite. Tu attends de voir si tes deux colocs ont pour volonté de remplir toutes les surfaces libres de bibelots à la con. Une pierre, précieuse ou non, est un bibelot à la con quand elle est ainsi entreposée. Tu pourrais critiquer le choix de la mettre en valeur mais… vous connaissant, Saph et toi, la majorité des objets de cette coloc ont été acquis de manière illicite. Même la bouffe. Même le thé.
Saph t’explique alors ce qu’il se passe entre Ingi et Elias, et tu crois comprendre jusqu’à ce qu’il apporte d’autres précisions. Se pécho, c’est bien se plaire l’un l’autre et « gérer les bails » ? ça explique pourquoi ils sont super bizarres. Par contre, comment ça c’est des gigas camés ? C’est quoi le rapport avec les composants que Saph a cité ? C’est pour ça qu’il parle aussi bas, parce que c’est pas censé se savoir ? Tu chuchotes également, c’est peut-être un sujet sensible.
« Attends, t’es en train de me dire qu’ils se droguent au calme dans la chambre de Elias ? Ils veulent « se pécho » avec de la came ? Pourquoi ils font ça en plein jour et quand on est à côté ? C’est si grave que ça ? »
Ce qui te dérange dans l’histoire, c’est que ça ne va pas être pratique du tout pour poser les règles et discuter des besoins de chacun si Elias est défoncé. Puis même, ils auraient pu attendre un autre moment que l’installation pour faire ça. Et pas dans la coloc, de préférence. Il faudra en reparler ensemble, ça ne te rassure pas de vivre avec un « giga camé ». Certes, Elias a l’air déphasé au quotidien mais tu croyais que c’était à cause du manque de sommeil. C’est donc tout naturellement que tu vas d’abord écouter à la porte pour voir si ça ne part pas trop loin. Tu ne te postes pas juste devant la porte, ce serait assassiner toute notion de discrétion, mais sur le côté, contre le mur.
Le problème, c’est que tu n’entends pas tout l’échange et que ça ne permet pas de bien comprendre. Tu signes donc en direction de Saph :
Je sais pas s’ils font une overdose ou s’ils sont beaucoup trop niais. Dans un cas c’est inquiétant, dans l’autre c’est compliqué pour rien.
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Ingi Elínson
Camarade
Mar 9 Mar - 3:12
Home, Sweet FUCKING Home
ft. Elias, Saph et Mordred
See, Elias ? Everything CAN go well when you're not spiraling.
Après une étrangement habituelle série de doutes à apaiser et de crise de panique à calmer, Elias réussit à comprendre qu'exploser en plein vol n'est pas une solution viable à un trop plein émotionnel.
Ici, la solution viable, c'est de finir ce foutu lit, et potentiellement d'avoir une discussion ensuite.
"Donc, comme je te disais, là, ce sont les emplacements pour les runes. Il faut vérifier leur efficacité à peu près tous les 3 mois, on s'organisera, ne t'en fais pas, t'auras pas à penser à prendre rendez-vous."
Je le guide au fur et à mesure de la construction de cette sorte de cage de Faraday magique. On est un peu plus... Tactiles qu'on aurait pu l'être pour une simple tâche d'assemblage. Des mains qui se frôlent, des sourires, moi derrière lui, qui le guide le long des différentes runes, m'approchant un peu plus près de son oreille pour lui raconter le fonctionnement de chaque pièce.
"Cette rune-là sert à donner de l'énergie à l'ensemble. Celle-ci permet d'assurer l'étanchéité."
Bon, on va pas s'mentir, en temps normal, j'aurais pu expédier tout ça beaucoup plus rapidement, mais bon, on prend le temps nécessaire, hein. C'pas comme si on avait autre chose de prévu.
"Bon, je pense qu'on a fait le tour de la structure, maintenant, il y a un dernier truc à tester."
Alors qu'il regardait les dernières pièces posées, je le fais tourner sur lui-même. Il me fait face, un petit air surpris sur son visage. Eh oui mon cher, je suis physiquement plus fort que toi, si je veux que tu tournes, tu tourneras.
"Il faut vérifier si ce lit est confortable."
En un mouvement, je suis sur lui, mes lèvres contre les siennes. Je le pousse, juste assez fort pour qu'on tombe tous les deux sur le matelas.
Enfin !
Ça ne fait que deux semaines, mais j'ai l'impression d'avoir attendu des siècles, pour finalement avoir le plaisir de l'embrasser, pleinement, librement.
Je ferme les yeux et le découvre, pour la première fois. Le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps sous mes doigts qui le caressent, remontant vers son visage. Il frissonne. Il gémit. Il répond.
La surprise du mouvement cesse vite et ses bras m'entourent, me rapprochent. Il me serre, m'enlace, m'embrasse plus fort que jamais.
Puis soudain, tout s'arrête.
"Merde, les colocs !"
Ah oui, effectivement, merde, les colocs. Y'en a deux qui sont juste derrière la porte et avec lesquels il est censé interagir.
Well, ça attendra 5 minutes.
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Elias Hawthorne
Camarade
Sam 13 Mar - 23:44
Home, Sweet FUCKING Home
▬ ft. Saph, Mordred et Ingi
Chaos Creeeew !
Okay, bon bah, une fois qu'on a réglé la crise de panique, ça se passe presque mieux.
Il semblerait que je n'aie pas l'obligation de l'embrasser, qu'on puisse juste passer un moment tranquille où il m'explique le fonctionnement de quelque chose et qu'il soit très mignon quand il raconte des trucs.
A la limite, moi ça m'va, j'ai pas besoin de parler.
Donc on fait le tour, tranquillement, de toutes les runes, de comment ça se combine, comment ça s'entretient. C'est pas mal. Ça a l'air excessivement complexe, par contre. Again, cette sensation latente de ne rien paner à la magie, on va pas s'mentir, c'est relou. Mais sur un malentendu, ça peut se régler, comme problème.
"Bon, je pense qu'on a fait le tour de la structure, maintenant, il y a un dernier truc à tester."
Hein ? Un ? Dernier truc ? Baaaah, non, on a fait le tour de toutes les pièces, là, ou alors j'suis très mauvais en lego.
Sans que j'aie le temps de réfléchir pleinement à ce qu'il raconte, je me sens bouger. Non, tourner, pour être plus précis. Et je le fais face. Il me tient tout près de lui, une main sur ma hanche, et je vois son regard, son petit sourire narquois.
Kesskisspasss ???
"Il faut vérifier si ce lit est confortable."
AGDUHFDKJHF.
Il s'avance, il me pousse, on tombe, il m'embrasse. JE.
INGI !
Espèce de p'tit con ! Tu m'as repoussé sur LA MÊME ACTION y'a même pas 10 minutes !
C'est un SCANDALE... Mais... Le scandale a ton odeur, le scandale est chaud sous mes mains, quand je le caresse, doux sous ma bouche quand je l'embrasse.
C'est un scandale, c'est mon scandale et il est sur moi, de tout son poids, si près, si bon...
On parlera plus tard, j'imagine. En attendant, rapproche-toi, j'ai un scandale à te faire payer...
Je ne sais pas combien de temps on passe, à se caresser, à s'embrasser, à se découvrir, à... S'aimer ?
Je n'aurais jamais imaginé que cette journée se passe aussi bien, que le revoir conduirait à ça, que cette nouvelle colocation me permettrait de...
"Merde, les colocs !"
Ptn, ça fait combien de temps qu'on les a laissés dans le salon en se barrant faire nos affaires dans notre coin ??
J'leur ai à peine dit bonjour avant qu'Ingi n'arrive...
"Euuuh, Ingi, je pense qu'il faudrait qu'on aille voir ce qui se passe avec les autres, maintenant qu'on a... Fini l'installation du lit..."
"Et te partager avec d'autres personnes ? Si tôt ? Haaaan, c'est pas fair-play, iels pouront te voir tous les jours, maintenant."
Dit-il avec une fausse moue triste.
Dans quoi j'me suis lancé, moi...
Bon, il se lève quand même, s'étire et s'avance vers la porte, qu'il m'ouvre avec une révérence.
"Si Sieur Elias souhaite rejoindre le monde extérieur, qui suis-je pour m'y opposer."
Well, quand faut y aller...
Je rejoins donc le salon.
"Euh, c'est bon, on a fini d'installer ce qu'il faut dans ma chambre. Vous aviez des trucs dont on doit discuter, non ?"
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Thaddeus écrit en Serif
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mar 16 Mar - 19:43
Mordred Arraw
Elias Hawthorne
「Home, sweet fucking home」
« Attends, t’es en train de me dire qu’ils se droguent au calme dans la chambre de Elias ? Ils veulent « se pécho » avec de la came ? Pourquoi ils font ça en plein jour et quand on est à côté ? C’est si grave que ça ? »
Ok, ok, le jeu-là, c’est de pas exploser de rire. On garde son sang-froid.
Aligne ta respiration, reste zen, visualise un coucher de soleil. Ouais, non, c’est merdique, ça marche pas. Imagine un truc qui te détend, qui engendre des bonnes vibes. Genre, Oris qui court et qui se ramasse ? NONO ça aussi ça va me faire marrer.
Un truc flippant sera plus efficace. Genre Kaitlynn Elisabeth qui fait du stand up. Terrifiant. Parfait, ça refroidit. Fiouu… Mordred si tu savais les efforts que ça me demande de pas me foutre de ta gueule ouvertement, dans le seul but de te faire fonctionner encore un peu dans le quiproquo.
Parce que oui. PTDR. J’ai mal expliqué j’admets. Mais le parallèle entre l’amour et les drogues était pas mal non ? Vu que sur plein de points ça marche pareil ces merdes. Genre ça met les circuits de la récompense ON FIRE, donc y’a des molécules du lot qu’on retrouve bien bien bien et pour lesquels on développe une dépendance qui s'en approche parfois en relation. Mais j’allais pas être plus précis, sérieux. Ça reviendrait à dire que c’est un peu des camés du cul. Enfin de l’amour. Mais la formulation est moins drôle.
Mordred va se poster contre le mur, près de leurs portes pour écouter et ça devient vraiment difficile de ne pas rire. Il signe en ma direction qu’il ne sait pas s’ils font une overdose ou s’ils sont beaucoup trop niais. Excellente question. Qui nécessite une enquête approfondie. Je fais mine d’être curieux et me campe pas loin de lui, mais côté canapé. Ca permet d'entendre avec le silence, mais de faire genre qu’on était en train de bavarder face à face, si jamais ils sortent. On sait jamais, on a arrêté de brailler. Ça peut être louche.
J’écoute attentivement ce qu’il se passe et pouffe discrètement dans mon coin. Et effectivement la conversation est… si laborieuse, ça rame tellement on est sûr de la love story en modem 56k ou bien ?
I love it. Plus c'est compliqué, plus c'est fun. Mon nouveau feuilleton, « Amour, cerne et roller ». En référence à Amour, gloire et beauté, pas un titre de what the cut. Quoique. Ça peut se réfléchir.
Amusé par cette affaire et avec toujours aucune conscience du fait qu’on est en train de piétiner le concept même de vie privée, je me mets à faire du playback pour imiter Ingi lorsqu'il dit « Hey, Elias. Regarde-moi. Tout va bien. ».
Mieux que ça, je commence à jouer la scène de l’extérieur, en faisant semblant de m’adresser à Mordred comme s’il était Elias. À partir de là, je dramatise les choses as hell, appuyant toute la tirade d’Ingi de geste excessivement théâtral, jusqu’à faire mine de m’évanouir, mains sur le front lorsqu’il dit qu’il ne va pas y survivre.
Perfect, Ingi, gimme more dramatic contents please.
Mordred semble amusé. Mieux que ça, il playback Elias et je me fais violence pour rire silencieusement. Omg, t'es vraiment le meilleur, j'savais que je pouvais compter sur toi. On se donne la réplique muette sans aucune forme de respect jusqu’à ce que silence total. Quelle déception, ils péchotent probablement, on peut pas continuer à se moquer allègrement d’eux. Un sourcil levé de façon faussement suspicieuse, je signe à Mordred.
Overdose de niaiserie, si tu veux mon avis.
Sur ce je vais discrètement récupérer des affaires que j’ai foutues sur la table pour ranger, à commencer par brancher la switch. Comme ça s’ils sortent un jour de la pièce on aura p’t’être l’air d’avoir un minimum avancé le taf. Et heureusement, puisque contre toute attente, au bout d'un moment, les deux zbeuls hormonaux sur patte font leur apparition publique, comme s’ils n’avaient pas du tout oublié qu’ils étaient en plein emménagement.
« Euh, c’est bon, on a fini d’installer ce qu’il faut dans ma chambre. Vous aviez des trucs dont on doit discuter, non ? — Ouaiiiii z’avez grave du vous installer, j’imagine. »
Ai-je besoin de préciser le taux moyen de ton ironique de la phrase ? En tout cas, ma moue en dit long sur ce que j’en pense. Et pourtant je suis resté hyper sage par rapport a ce que j'aurais pu dire. J’ai même la décence de continuer à parler comme si de rien n’était.
« Also, yep, tant qu’on y est et que Ingi te rekidnappe pas pour la prochaine décennie, traitons règle de vie pour commencer tiens. Y'a des trucs en particulier que vous aviez imaginé mettre en place, pour genre, qu’on cohabite dans la joie, le calme, et la bonne humeur ? »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 17 Mar - 14:32
Home, sweet fucking home
Saph ne tarde pas à te rejoindre pour écouter à la porte, et tu comptes sur sa présence pour avoir une explication claire de ce qui se déroule entre Elias et Ingi. Évidemment, tu n’obtiens rien de tout ça car il est occupé à se moquer. Tu ne t’en plains pas, son imitation de Ingi est très drôle. C’est donc tout naturellement que tu réponds avec le dialogue de Elias. Désolé pour eux, le respect de l’autre ne fait pas partie du contrat de colocation. Surtout pas avec un échange aussi… laborieux. Saph conclut sur un « overdose de niaiserie » qui éloigne sensiblement l’hypothèse d’une consommation de drogue dans la chambre de votre colocataire.
Tu t’écartes du mur pour continuer à organiser les placards avec les nouveaux éléments présents, jetant de temps en temps un coup d’œil à ce que fait Saph. Tu ne lui fais pas confiance pour aménager l’espace de manière optimale. A Elias non plus, d’ailleurs, puisque tu le connais encore moins et que pour l’instant, il est surtout occupé à « « installer son lit » » avec Ingi. Quand ces deux derniers sortent enfin de la chambre pour poursuivre l’installation commune, Saph répond comme si de rien n’était et tu fais de même. Sans allusion au temps passé avec Ingi, par contre.
« Parce que cohabiter dans le calme était une option possible ? On devrait partir sur des descriptions honnêtes, tu penses pas ? »
Dans la mesure où tu l’es rarement toi même, cela va sans dire que tu plaisantes.
« Est-ce que ça vous irait de mettre en place un planning pour le ménage ? Sachant que l’aspirateur se passe tous les jours, la serpillière on peut dire une fois par semaine et la poussière aussi, tout comme l’entretien de la salle de bain… En somme, ça ne fait pas beaucoup de travail puisqu’on va alterner. Concernant la vaisselle, il faut évidemment la faire tout de suite après manger et ne pas laisser traîner. Est-ce que ça vous dérange si les fenêtres sont ouvertes tôt le matin, même en hiver ? Pour ce qui est des objets ou la nourriture dans les placards, est-ce que l’on peut décider de l’organisation et s’y tenir ? Il y a des moments où je ne sais pas ce que je touche, et si je touche vraiment quelque chose en fait, à cause de mon contrecoup. Le fait de savoir ce que c’est parce que c’est la place dédiée à tel objet, ça évite une partie des angoisses ou autres problèmes. Ça pourrait t’aider aussi, Elias ? Maintenant, sur les gens qu’on ramène à la coloc, est-ce que vous avez des réticences ? Personnellement, tant que vous ne ramenez pas 15 personnes dans le salon tous les jours, je pense que ça peut aller. »
Tu ne précises pas que de ton côté, il est très peu probable que tu ramènes du monde sur une base régulière.
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Ingi Elínson
Camarade
Lun 3 Mai - 2:08
Home, Sweet FUCKING Home
ft. Elias, Saph et Mordred
Allez, Elias, toi qui m'a fui, poursuivi, sauté dessus et qui, enfin, m'a rejoint dans une si douce embrassade, laisse-nous oublier le monde extérieur, pour quelques minutes.
Laisse-nous nous chercher, nous trouver.
Laisse-moi savoir qui tu es, laisse-moi montrer qui je suis. Laisse-nous apprendre qui nous serions, ensemble.
"Euuuh, Ingi, je pense qu'il faudrait qu'on aille voir ce qui se passe avec les autres, maintenant qu'on a... Fini l'installation du lit..."
Et on me reproche d'être trop responsable...
Encore une fois, tu me fuis, sans qu'on puisse parler. Comment vais-je combler mon si pressant besoin de savoir ? De mettre des mots sur ce qui se passe ?
"Et te partager avec d'autres personnes ? Si tôt ? Haaaan, c'est pas fair-play, iels pourront te voir tous les jours, maintenant."
Et moi, j'ai attendu 177h et 45 minutes pour qu'on continue cette discussion. Il est criminel de me faire attendre plus longtemps.
Mais... C'est Saph, derrière cette porte. Et même si notre relation ne date pas de très longtemps, je pense avoir saisi le personnage et plus j'attendrai, plus le retour de bâton sera rude.
Et un Elias officiellement installé sera peut-être plus serein pour discuter des sujet intéressants.
"Si Sieur Elias souhaite rejoindre le monde extérieur, qui suis-je pour m'y opposer."
Une âme en peine, voilà qui je suis, Elias. Le sais-tu seulement ?
Et il fuit, m'abandonne, encore une fois. Rejoignant son futur, sans moi.
Non, je ne suis pas trop dramatique. Je pense que le dosage est précisément calculé.
"Euh, c’est bon, on a fini d’installer ce qu’il faut dans ma chambre. Vous aviez des trucs dont on doit discuter, non ?"
"Ouaiiiii z’avez grave du vous installer, j’imagine."
Azy, j'le sentais. Il va être relou, l'punching ball.
" Also, yep, tant qu’on y est et que Ingi te rekidnappe pas pour la prochaine décennie, traitons règle de vie pour commencer tiens. Y'a des trucs en particulier que vous aviez imaginé mettre en place, pour genre, qu’on cohabite dans la joie, le calme, et la bonne humeur ? "
Me challenge pas, Saphirre Lacey. J'te jure que j'peux faire en sorte que tu ne voies pas la jolie frimousse de ton nouveau coloc' avant la fin du cursus scolaire DE TES FUTURS ENFANTS.
Je me rapproche discrètement de mon potentiel copain (?) et lui chuchotte quelques mots à l'oreille.
"Je vais vous laisser discuter tranquillement, je pense. Ça te va si je me pose dans ta chambre ? Je reste à distance de SMS, ou de cri d'alarme s'ils sont trop difficiles à gérer."
"Euh, oui, merci. Je te rejoins quand on a fini."
Avant de retourner dans sa chambre, je glisse un petit regard vers Saph. Le regard de "j'te surveille, fépalcon", mêlé d'un léger "j'sais qu'tu t'fous d'ma gueule et ça s'payera à l'entraînement, chakal"
Maintenant, posé dans le lit d'Elias, qui est le seul espace confortable de la pièce pour l'instant, j'ai le temps de prendre mon portable et d'envoyer un SMS à Daeja.
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Elias Hawthorne
Camarade
Mar 21 Déc - 21:59
Home, Sweet FUCKING Home
▬ ft. Saph, Mordred et Ingi
Chaos Creeeew !
Je pense que si j'avais une photo de moi à ce moment précis, j'aurais une référence extrêmement rare et pertinente sur le thème du rouge.
Parce que si j'en crois la chaleur que je ressens sur à peu près l'intégralité de mon visage suite à la remarque de Saphirre, je peux en déduire les choses suivantes :
- Ce dernier est parfaitement au courant de ce qui se passait derrière cette porte et est manifestement très porté sur la moquerie ironique - Je rougis COMME JAMAIS D'MA VIE - Ingi va être excessivement nocif pour mes capacités de concentration - Au lieu de me faire chambrer, j'aimerais bien retourner dans ma chambre - Ingi.
Le susmentionné traître à ma cause en profite pour me SUSSURER DANS L'OREILLE, CHACAL DE TES ANCÊTRES qu'il me lâche pour se réfugier dans ma chambre. Ça te dit pas on inverse ? Genre, vraiment, tu parles aux autres, tu leur dis que j'suis malade, j'ai d'la fièvre, improvise pendant que je meurs lentement de.... dsufhsdh. De dsufhsdh. Voilà.
J'suis bof concentré sur ce que ça raconte, je regarde avec dépit la porte excessivement fermée de ma chambre. Ça cause planning de ménage, ce qui implique de savoir quel jour on est. Bel espoir, Mordred, je pense que tu vas te confronter à une cruelle désillusion (haha hoho (oui, je peux émotionnellement décéder tout en conservant un sens du jeu de mot impeccable, je multitâche si bien, ça devrait compter comme un pouvoir magique)).
Y'a une mention de rangements précis pour pas que les hallucinés de service ne boivent de la javel dans le bol de céréales, ce qui, on va pas s'mentir, semble une bonne mesure de sécurité. Les détails précis de quand faut ouvrir les fenêtres, tout ça, bon, ça me passe un peu au dessus, hein. Je fais confiance à l'infatiguable Mordred pour rappeler toutes ces règles à peu près 10 fois par jour, juste pour le fun, de toute façon.
Puis y'a une remarque sur les gens qu'on invite, potentiellement provoquée par la présence d'un copain ? Futur copain ? Mec que j'ai factuellement plus envie de voir que vous en cet instant précis.
Askip tant qu'on invite pas 15 personnes, c'est bon.
Ce qui me va bien. Rapport au fait que je ne connais pas 15 personnes.
Je marmonne un "Mhm, ouais ça a l'air bien. Vous buvez du thé ?"
Ingi, il aime le thé. On avait bu du thé. C'était bien.
Faudra que je lui fasse du thé.
"On a une bouilloire ici ? Elle est réglable ? J'crois j'en ai une dans mes cartons."
Je sais pas où sont mes affaires, tout est en vrac, faudra ranger, ça va être long.
"Pour les thés, et la bouffe de manière générale, on regroupe tout ou c'est chacun son stock ?"
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Thaddeus écrit en Serif
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Jeu 23 Déc - 16:12
Mordred Arraw
Elias Hawthorne
「Home, sweet fucking home」
Oh boi, z’allez être recaler au contrôle technique c’est pas poss’. J’veux dire, entre ce sauvage de Elison qui essaie de me faire comprendre que toute moquerie se paiera - ce qui est p’t’être vrai, mais si je tombe tu tomberas aussi, c’est la politique de la maison — et l’aut’ qui est cassé. Et rouge. Cas de surchauffe, j’imagine. Rude.
MAIS pas autant que Mordred. MEC. Au nom de tous les dieux auxquels je ne crois pas, au nom de KE en laquelle chuis malheureusement un peu obligé de croire, et au nom de toutes les pauvres âmes humaines que tu as bernées D’OÙ tu me parles d'honnêteté ? Elle était pas trop dure à sortir celle-là ? D’autant que j’me trouve brillant de calme depuis tout à l’heure, c’est abusé, j’suis vraiment à la limite de la léthargie.
Léthargie dans laquelle je plongerais volontiers en écoutant sa liste de revendication. Une plainte râleuse m’échappe, tête en arrière sur la RÉGULARITÉ des corvées. J’vais jamais me souvenir de tout, j’fais un peu au feeling d’habitude.
Et v’la t’y pas que l’autre sac d’hormone lui répond « oé c koul », super, zéro soutien, ça préfère discuter camomille à la place. Bon y’a quand même d’la question pertinente au milieu de tout ça. Ça n’empêche le nombre de scandales donc y’a deux trois vérités à rétablir. Déjà…
« Ahw, Mordred, ma description étaient on ne peut plus honnêtes, m’as-tu-vu manquer de chillness ou de sincérité une seule fois dans la journée ? I don’t think so. Te bile pas avec ça. J’ai juste quelques points à relever dans c’que vous avez dit. »
En fait, beaucoup de points.
« Pour la bouffe j’vais me réserver un coin si ça vous dérange pas, mélanger vos trucs autant que vous voulez, mais j’ai un régime alimentaire sportif donc c’est mieux si j’fais ma popote dans mon coin pour calculer correctement mes repas d’la semaine. Ou alors on fait des zones communes de trucs à partager et de trucs perso. »
Ouais, c’est pas parce que je vais plus au club que j’ai moins de sport, c’est juste hors de question que je perde un pet’ de ma condition physique et de mes skills. Donc y'a les entraînements avec Ingi, mais j’me fais aussi mon programme solo pour les autres jours et faut pas déconner avec l’alimentation en parallèle. C’est toute une organisation, et ça va me perturber si on pioche trop dans mes affaires.
Fin’, les gâteaux que j’ai piqués à mes anciennes colocs c’est pour eux, mais le reste ça va être relou pour tout le monde si je fais pas stockage et cuisine à part.
« J’bois pas particulièrement d’eau chaude donc j’vous laisse vous démerder avec ça. Pour le ménage on peut pas réduire l’aspirateur on peut pas passer à un jour sur deux ? Ça prend vraiment un temps fou de passer partout, en divisant la fréquence par deux ça salit pas beaucoup plus et on gagne grave du temps avec les tours de passage pour les tâches. OK pour le reste. Enfin. Tant qu’vous rester compréhensif sur de potentiels oublies. Du moment où on me le rappelle je le fais, mais c’est pas exclue que je zap le ménage comme ça m’plaît pas. »
L’art de la négociation c’est d’accepter certaines de ses revendications pour espérer faire approuver les miennes. Surtout que chuis vraiment généreux pour le coup en termes d’adaptation à un nouveau rythme de vie. Puis j’ai un emploi du temps chargé, si je pouvais ne serait-ce que gagner 1h par semaine en espaçant les passages c’est à prendre.
Pour ce qui est de remettre les objets à leurs places y’as des risques d’oublies aussi maiiis j’vais faire au mieux pour éviter d’aggraver les choses vis-à-vis de leurs contrecoups. Ça m’ferais chier qu’ils respectent pas si y’avais des aménagements pour l’mien donc j’vais pas leur faire ce coup-là.
Y’avait d’autres trucs ? Ah ouais, exprimer à quel point on a l’air d’avoir réuni le noyau social de l’école.
« Pour les visites j’m’en fous un peu que vous rameniez des gens, faites votre vie tant que personne va dans ma chambre et que c’est pas problématique pour pioncer en semaine. »
Regard appuyé en direction de Elias. Hmm, quoi, jsuis méga lourd ? Vraiment ? J'vois pas c’que vous voulez dire. No joke, à la base j'penser juste le charrier à la suite du eyes-contact pour attirer son attention avec ce qui a l'air de l'intéresser. J’me suis rendu compte de la beauferie du timing après, m'regardez pas comme ça les gars. Bref, revenons à c'que j'voulais dire à la base.
« Ah et, comme Ingi est un peu relou, il compte pour 15 personnes par contre, hmm, faudra voir s’il est autorisé d'entrer. Ça dépendra p’t’être de s’il est sympa à l'entraînement tiens. »
Ça lui évitera p’t’être de me def’ pour se venger, il va d’voir entretenir une bonne entente politique pour avoir le droit de passage. Parfait. Et sur un malentendu comme j'ai utilisé un des mots clef désignant son visible crush on a p't'être recup' l'attention de Elias. P't'être.
« Perso j’ai pas l’intention de ramener masse de monde dans l’coin donc je devrais rester dans les quotas. »
On va pas s’mentir j’ai pas énormément de potes hein. Ça n’empêche des visites occasionnelles de connaissance ou de plan cul.
Je profite de cette pause pour fouiller mon sac et en sortir laborieusement un tableau aimanté.
« Je pensais mettre un tableau sur le frigo pour transmettre des infos pour la journée si besoin, faire pense-bête et écrire les pronoms, ça vous irait ? »
J’espère que oui parce qu’il est déjà accroché et que c’est une super idée.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Lun 27 Déc - 17:52
Home, Sweet fucking Home
Elias manifeste son assentiment sans plus de détails sur tes propositions, ce qui te convient très bien puisque tu espères seulement que tout le monde les acceptes. Même si elles ne sont pas réalistes, dans une coloc de trois personnes plus ou moins éclatées mentalement. Les questions sur le thé sont pertinentes, tu devrais leur dire que la bouilloire de la coloc est en fait celle de ton ancien domicile, que tu as embarqué sans l’accord de tes anciens coloc. N’ayant pas eu de retour depuis ton départ, tu as considéré qu’elle était désormais à vous.
Tu lèves les yeux au ciel quand Saph répond à ton mensonge avec un autre, évitant d’y répondre pour ne pas vous lancer sur une partie de ping pong de la mauvaise foi alors que vous devez parler sérieusement. Tu écoutes la suite sans rien à redire, jusqu’à ce qu’il aborde l’aspirateur. Retenir une grimace de contrariété ne te pose aucun problème, et tu écoutes la suite avec un semblant de calme pour voir si tu acceptes ou non sa proposition. Dans la mesure où c’est d’accord pour le reste, réduire les passages est envisageable.
Il soulève des points importants concernant les visites, si on ignore ses remarques sur Ingi. Tu hoches la tête à sa dernière question, en t’approchant pour voir un peu la taille du tableau en question et où il le pose.
« Oui, très bien. Ce sera pratique pour communiquer sans forcément se croiser. »
Ce serait étonnant que vous ayez le même emploi du temps.
« D’accord pour l’aspirateur. Pour les oublis, je peux vous rappeler quand c’est à votre tour, ça ne m’embête pas du tout. »
Petit sourire amical pour accentuer ta bonté, quand vraiment tu les prépares juste à se faire tanner s’ils ne répondent pas à certaines obligations.
« Pareil pour les visites, je ne veux personne dans ma chambre. Ça vous concerne aussi. Concernant la nourriture, on peut faire comme tu as dit, une zone commune et une zone perso. La zone commune peut concerner les thés, ça ne me dérange pas de partager les miens, et tout ce qui est gâteaux ou restauration rapide. Des choses qui dépannent quand on oublie de manger ou que c’est compliqué de cuisiner. Ah ! J'allais oublier. On a une bouilloire mais elle n'est pas réglable, si tu en as une plus performante c'est bien. »
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Ingi Elínson
Camarade
Mer 7 Sep - 22:57
Home, Sweet FUCKING Home
ft. Elias, Saph et Mordred
"Bonjour Ingi, moi aussi ça me fait plaisir de te parler, je vais bien, merci de le demander, comment vas-tu, de ton côté, rapport AUX HURLEMENTS QUE JE REÇOIS."
Okay, peut-être que le dosage était, en réalité, excessif.
"Okayokayokay. Tu vois Elias ? Évidemment que tu vois Elias, comment ne pas voir Elias, il est si mignon, si doux, si adorable. Also, celui avec qui j'avais un date la semaine dernière. Qui m'a embrassé à la fin avant de se barrer. Je devais lui faire son lit magique et l'emmener à sa nouvelle coloc aujourd'hui, mais on s'était pas vus depuis et c'était compliqué et..."
"Et...? Je sais qu'on a beaucoup de dons dans la famille, mais pour l'instant, niveau divination ça vole pas haut, bouge ton cul avant que je ne le botte."
"ET ON S'EST ROULÉ V'LA LES PATINS SUR SON NOUVEAU LIT !!"
"Impulsivité, excuses peu crédibles, plans qui n'avaient aucune chance de marcher mais qui fonctionnent quand même, je confirme, ce n'est pas un imposteur qui me contacte mais bel et bien mon idiot de petit frère. C'est une mise en couple officielle, du coup ? Je l'annonce au reste de la famille ou tu préfères garder cet honneur ?"
"Si tu en parles, je t'arrache les yeux <3. Pour l'instant, on a pas défini grand chose, il a dû aller dans le salon pour parler à ses nouveaux colocs et fixer les règles de vie commune. T'en as déjà croisé un, d'ailleurs... A l'infirmerie, sur le lit à côté du mien... (La coloc s'est d'ailleurs décidée juste après ton départ)"
"Donc en fait, ta vocation, c'est ouvertement de recueillir les chats errants. Je comprends pourquoi tu ne veux pas que j'en parle à la famille. Allez, je suis gentille, tu as une semaine pour clarifier entièrement cette situation avant que je ne balance les infos à qui de droit, histoire de t'empêcher de faire trop de conneries. J'ai pas envie de te ramasser version déchet à chaque fois que tu parles à une nouvelle personne."
"Oui Daeja, bien Daeja, merci Daeja pour tes encouragements et ta considération sans faille pour mes sentiments, Daeja. Bref, tout ça pour te dire que je suis présentement sur le lit de quelqu'un qui a l'air de bien m'aimer et que, factuellement, j'aime bien. Et la vie est belle. Et je suis heureux."
"Je suis très contente pour toi, petit frère. Et j'espère pour ce fameux bonheur que tu useras intelligemment de cette semaine que je t'offre."
"C'est toujours rassurant de savoir qu'on peut compter sur la famille. Allez, j'te laisse, il faut que je me prélasse dans des draps neufs."
"A dans une semaine xoxo"
Bon, bah, plus qu'à attendre qu'Elias en ait fini avec les deux autres.
Dim 10 Jan - 0:30
