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Hubris
Mordred Arraw
Messages : 1703

Feuille de personnage
Age: 21 ans
Pronoms: il
Club: Tir à l'arc/Lecture
Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Mar 2 Mar - 21:09

Hubris

Hubris  O4qc
[TW : Violence psychologique, directrice, idées noires]
Avec la participation de Démiurge.

Ce n’est plus un secret pour les joueur.euses de ce forum, tu as régulièrement des idées stupides. Les penser n’est pas un problème. Croire qu’il est judicieux d’agir en est un. Tu as bien retenu ce que l’on t’a dit suite à tes erreurs précédentes, le fait de ne pas s’en prendre à tes camarades en utilisant tes pouvoirs. Tu as retenu. Il y a des dérapages, et tu n’appliques pas ce principe en dehors de Leoska, mais… Tu sais. Tu fais des efforts pour ne pas abuser. Ce n’est pas simple. Tu te sens bloqué, frustré de risquer ton cursus normal au moindre petit écart. C’est justifié, sauf que certains écarts le sont aussi. Selon toi.

L’écart que tu t’apprêtes à faire aujourd’hui n’a pas de justification viable. C’est de la curiosité, une envie de tester les limites de ta magie. Tu ne peux pas faire ça sur tes camarades, on t’a déjà puni en disant que c’était dangereux. Alors, il te semble logique de viser plus haut. Plus gros. Tu ne risques pas de blesser une personne très puissante. La morale du geste reste problématique, mais ça… Une chose à la fois. Déjà, tu ne mets personne en danger, si ce n’est toi-même. Tu sais qu’il y a d’autres options, que tu pourrais assouvir ta curiosité autrement. Cependant, le challenge n’est pas le même, et les autres idées sont bien fades à côté de celle-ci. Celle de viser directement la directrice pour fouiller dans sa mémoire. Elle est terrifiante, tu n’as pas oublié l’effet qu’elle t’a fait dans son bureau. Elle est terrifiante, mais si puissante. Ne pourrais-tu pas apprendre quelque chose en essayant de te connecter à son cerveau ? Oui, essayer. Tu te doutes bien que ça ne sera pas facile.

La seule chose qui l’est, c’est de l’avoir dans ton champ de vision et d’établir un contact. Pour la suite, tu verras bien. Tu parcours donc l’école pour trouver la directrice, passant dans la cour, les bâtiments et les couloirs. Quand tu l’aperçois enfin, dans la cour, tu t’installes sur un banc et sors un livre pour avoir l’air occupé. Elle est en pleine conversation et ça pourrait être arrangeant si ce n’était pas la directrice. Là, tu n’en sais trop rien, et tu te connectes à sa mémoire sans plus attendre.

Kathleen Elisabeth avait une bonne mémoire. Peu de choses disparaissaient dans les méandres de ses souvenirs, dévorés par le reste de son cerveau, à tel point que classer les choses avait été impératif.

Ce qui voulait dire que les retrouver... Était facile.

Heureusement pour elle, peu de gens faisaient l'erreur de s'introduire dans sa mémoire.

Ainsi, tu es accueilli Mordred par le souvenir immédiat le plus marquant de la journée. KE se prépare un café, tranquillement dans son bureau. Tu es elle, voyant à travers ses yeux.... Et c'est perturbant. Son bureau est plein de choses flottantes dans l'air que tu ne parviens pas à identifier, de glyphes que tu n'as jamais vu, de traces magiques.... Elle s'approche de son plan de travail, pose la tasse...

Et ça frise.

Le souvenir devient flou, s'éloigne.... La "page" se tord, se froisse....

Et tu constates deux choses. Un bref instant tu te rend comptes que cette endroit est... Gigantesque. Non. Gargantuesque. Non. Titanesque.
Ensuite, tu entends comme le cliquetis d'une serrure que l'on ferme. Quand tu essaies de retourner à ton corps, tu échoues.

Enfin, face à toi, la page qui s'est froissée commence à bouger, se modifier. C'est vivant. Informe. Et ça te regarde.


Le souvenir qui t’atteint d’abord pique ta curiosité comme jamais. Outre le côté perturbant d’être à la place de la directrice, les objets, les glyphes et les traces magiques t’absorbent totalement. Tu veux en savoir plus. Plus tard. Pour l’instant, tu te concentres sur… La scène se fige, elle s’éloigne et tu ne parviens pas à t’y accrocher. Il faut donc passer à la suivante, l’étrangeté de ce que tu vois ne te retiens pas. Mais c’est… grand. Tu ne sais pas où chercher et l’immensité de l’espace est terriblement intimidant. Un bruit de serrure. Tu n’es plus dans le souvenir, cela veut dire que… Tu es coincé. Ta tentative pour revenir à ton corps se solde sur un échec et tu dois faire de ton mieux pour garder ton calme. Tu es ici en connaissance de cause. Plus ou moins. En face, les mouvements de la page ne te mettent pas mal à l’aise tout de suite, il faut attendre la vie et le regard. Tu ne t’en détournes pas pour autant.

« Madame ? »

La forme se tend vers toi et ouvre ce qui apparaît être un bouche. C'est un gardien. Un chasseur. Et tu es sa proie.

Ça se ramasse sur soi-même et ça s'apprête à bondir quand ça s'arrête, disparaît.

« Vous avez un court, très court instant pour vous expliquer Arraw. Et à votre place je ne tenterai rien de stupide. »

La silhouette de la directrice apparaît.

« Si vous n'étiez pas un de mes protégés, vous seriez déjà mort. »


Merde. Merde, merde, merde. Tu dois partir, t’éloigner. Vite. Puisque tu ne peux pas retourner dans ton corps, tu tentes d’infiltrer un autre souvenir sans savoir si tu peux ne serait-ce qu’en toucher un autre. Ton cœur s’arrête ensuite, lorsque la forme s’apprête à bondir. Sa disparition ne te calme pas beaucoup, car selon les dires de la directrice, tu as échappé de peu à la mort.

« Je voulais voir si vous étiez atteignable et si c’était possible de fouiller votre mémoire. Pour éviter de le faire sur d’autres personnes. »

« Vous n'avez pas échappé à la mort Arraw, je ne tue simplement pas ce que je protège. »

La silhouette s'approche. Elle ne sourit pas.

« Vous avez votre réponse. Je ne le suis pas et vous êtes stupide d'avoir pensé autrement. Avoir pensé tourner ça sous forme de charité est encore plus stupide et mérite une leçon. »

Elle grimace, s'approche, pose son pouce sur son front.

« Voyons voir la réciproque. »


Tu recules et la repousses. Ça n’a pas tellement de sens, tu es chez elle et tu ne peux pas partir.

« J’ai compris. …Ce n’est pas une forme de charité, juste un moyen d’éviter les ennuis avec ces personnes. »

Elle attrape tes bras et du sol inexistant ressort la chose qui te ceinture. Les yeux de la directrice se noircissent, se révulsent. Tu le sens. Elle est.... en colère ? Quelque chose qui y ressemble.

Elle repose sa main sur ton front puis sourit.

« Voilà qui est intéressant. »

Son pouce s'enfonce dans ton esprit et vous retrouvez dans un esprit que tu connais. Un souvenir que tu connais.

Le tiens. Quand tu as dénoncé ton amie. KE te lance plus loin, commençant à faire les cent pas alors que tu donnes l'adresse aux autorités. Croisant ses mains dans son dos elle se tourne vers toi en souriant.


La peur te fige. Tu sens ce qui ne va pas et ça te donne encore plus envie de rompre le lien. Elle sourit, pas toi. Il n’y a rien d’intéressant. La résistance que tu opères est vaine, elle s’évapore en voyant où (quand) vous êtes. Tu t’écrases au sol, te relevant avec difficulté pour… Ah non. Non. Tu préfères t’enfoncer dans le sol, faire l’autruche pour ne pas faire face à ce souvenir. La directrice te sourit encore et tu as la subite envie de lui faire bouffer ses dents. Calme toi. Tu ne sais plus vraiment vers qui la haine se dirige. Ce souvenir en est rempli, de base.

« Quel intérêt ? Je l’ai vécu, j’ai eu le temps d’y revenir. »

Ta voix trahit ton tumulte intérieur. Tu veux sortir d’ici, et en même temps, tu aimerais y rester, te secouer, t’empêcher de faire cette immense connerie. C’est difficile de te dire que tu n’es pas réellement là, à ce moment précis. C’est passé.

« Bien »

Elle tend la main vers toi et vous repartez vers... Son bureau. Mais pas dans vos corps, vous êtes à côté. Le sien est en train de faire du café, le tien est allongé en pls sous une couverture.

« La leçon est-elle apprise Arraw ? Ou vous faut il encore une certaine dose de pédagogie ? »

Son corps sourit mais pas sa projection mentale.


C’est étrange de te voir ainsi, de ne pas être dans ton corps. Tu n’es pas calmé et il te faut respirer patiemment pour ne pas formuler ce que tu penses. A savoir, qu’elle peut aller se faire voir avec sa pédagogie. Tu n’es même pas sûr de regretter. C’était violent, terrifiant, mais tu as pu voir quelque chose. Enfin… Tu es au moins certain de ne pas recommencer.

« Non, ça ira. »

La projection de la directrice ouvre la bouche et il en sort des mots sans formulation, des pensées brutes.

« Qu’elle peut aller se faire voir avec sa pédagogie. Tu n’es même pas sûr de regretter. C’était violent, terrifiant, mais tu as pu voir quelque chose. »

Elle sourit.

« Je suis cependant ravie de voir que vous n'êtes pas suffisamment stupide pour ne pas recommencer. Mais ne me mentez pas Arraw, à part perdre votre salive cela ne sert a rien. »

Son corps trace plusieurs symboles à côté de ton corps et commence à incarner.

« Vous ne pourrez parler à personne de ce que vous avez vu. J'aimerais que vous compreniez que vous m'avez attaqué et il aurait été légitime de ma part de me défendre plus... Violemment. Ne faite pas cette erreur avec d'autres mages puissants... Croyez le ou non, j'ai à cœur votre sécurité et je ne souhaite pas vous mettre en danger. Il serait simplement temps que vous compreniez que Leoska est mon domaine et que vous voir le profaner commence à m'agacer. Ne m'attaquez plus. Ma patience est grande mais elle a ses limites. »

D'un geste de la main elle te renvoie dans ton corps. Quand tu rouvres les yeux, tu la vois penchée sur toi, tout sourire. Pas moyen de savoir si son esprit est aussi dans ton corps ou non.

Elle reprend alors la parole : « Quant à ma pédagogie : mon rôle de directrice n'a rien à voir la dedans. C'est la maîtresse mage noire qui a mené cette déculottée, j'espère que votre hubris en matière de maîtres renommés est satisfaite. »


Tu tressailles en entendant tes propres pensées. Tu n’es pas étonné qu’elle puisse faire ça, mais cela provoque tout de même un grand inconfort et une réaction de rejet immédiat. Ta réponse n’était pas un mensonge, tu as simplement omis (pour rien) la véritable formulation. Tu ne pensais pas qu’elle pourrait la saisir de manière si exacte et à vrai dire, c’est terrifiant. Un élément parmi tant d’autres à l’être.
Lorsqu’elle commence à tracer des symboles en disant que tu ne pourras parler à personne de ce que tu as vu, tu as un mouvement vers son corps. Pour l’en empêcher. Tu ne comptes pas en parler de toute façon, une malédiction est inutile. Tu te retiens difficilement, et il faut dire que te concentrer sur ce qu’elle dit n’aide en rien. Infiltrer sa mémoire n’était pas de la profanation, puisque tu n’as rien fait… Et tu n’as pas attaqué Leoska. Pas directement. Heureusement pour ta sécurité, tu saisis le reste du message.

Revenu dans ton corps, la première chose que tu vois est le sourire de la directrice. Il n’est pas agréable à voir, tes yeux dérivent ailleurs pour l’ignorer au maximum.

« J’ai compris. »

Elle t’a demandé de ne pas mentir, il n’est donc pas nécessaire d’ajouter que tu es désolé. Tu te redresses ensuite, pressé de quitter son bureau. Tes gestes sont maladroits, c’est étrange d’être à nouveau dans ton corps. Cependant, tu ne te laisses pas le temps de te réhabituer, allant directement vers la sortie.

« Au revoir. »

Regret ou pas, ton cœur bat toujours trop vite une fois la porte passée. On ne peut pas mourir de peur. Pas comme ça. Alors ça fait juste mal. Ta tête te fait également souffrir, d’un surplus de pensées ou de l’utilisation de ton pouvoir. Le premier est plus pesant. Tu veux en savoir plus sur ce que tu as vu, et en même temps… Non. Tu veux te reposer, te calmer. Les émotions intenses ne te réussissent pas. Tes idées pourries non plus. C’était incroyablement dangereux et stupide. Douloureux. Violent. Être présent comme vous l’avez été, dans ton souvenir, était difficile à supporter. Plus physique. Mais on ne peut pas tuer un souvenir, pas comme tu l’imagines. On ne peut pas tuer la personne qui s’y trouve. En l’occurrence, il faudrait une action dans le présent.

Concentre toi plutôt sur le souvenir que tu as infiltré chez la directrice, les questions que ça soulève. Tu devrais plutôt mettre ça de côté et juste arrêter, mais la curiosité et le besoin de t’éloigner d’une pente glissante sont envahissants. Tu découvres rapidement, en rentrant dans ta chambre, que tu ne peux pas prendre de notes. Tant pis. Garder tout ça en mémoire ne sera pas difficile. Dangereux, encore une fois. Qui s’en soucie ? Pas toi. C’est pas comme si on allait venir te chercher des ennuis pour ce que tu as vu.
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Démiurge
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Démiurge
MJ



Mar 2 Mar - 23:19


Elle referma la porte et soupira en souriant. Regardant ce qu'il restait de sa colère, elle l'attrapa entre deux doigts et la fourra dans sa bouche pour la réabsorber.
Il lui en restait peu. Il fallait qu'elle l'économise.

Elle passa le regard sur la pièce. Certains des sorts présents lui avaient prit des années entière, elle ne pourrait pas les modifier si facilement... S'enfermant dans ses pensées elle chercha l'esprit de William.

J'ai un contretemps. Occupe toi du dossier sans moi.

Arraw ?

J'ai été stupide. Si tu vois quoi que ce soit de suspect, protège le. Il ne faut pas que ça se sache.


Elle attrapa une craie et sortit son tableau noir. Traçant dessus plusieurs glyphes, elle les tapota et son corps se déchira en deux, trois, cinq Kaythleen Elisabeth. Tous ensemble, ses corps se mirent à danser, chorégraphiant un sort complet de protection. Une fois mis en place, elle pourrait faire tomber certains autres sorts pour en remonter d'autres le plus vite possible.
Si d'aventure quiconque tombait sur les souvenir d'Arraw il faudrait que ceux ci n'aient plus aucune valeur. Pour sa sécurité à elle mais surtout... Sa sécurité à lui.

Le Droit. Lae Professeur.e. Yuri ? Probablement Yuri. Ylma. Les Apprentis... Certains loyalistes même. Les rêves logent plus qu'il n'en faut.
Alors, elle était cinq. Et elle dansait pour elle et les siens.

Car, croyez le ou non, dans le fond, la Directrice n'était que pour protéger les siens.
Démiurge, maître du Jeu
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