Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Dans quel état-ge j'ère ? - Abandonné
Birdy Blake
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Birdy Blake
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Ven 5 Mar - 0:25
Dans quel état-ge j'ère ?
PV  Amicia  




Mes pas résonnèrent doucement dans le couloir vide. Il y avait comme une affreuse odeur de propre qui prenait les narines. Une odeur dans laquelle je m'étais baignée depuis maintenant deux jours. C'était désagréable. Tout comme cette sensation de l'inconnu. Imaginez un seul instant, une agression, le trou noir, et un réveil dans un lieu complètement inconnu, dans un autre pays, dans une autre "dimension". Pendant ces deux jours, j'avais été insupportable. Je détestais rester allongé pendant plusieurs heures, et les infirmiers avaient du pâtir de ma mauvaise humeur. Une journée de plus, et je n'aurais pu retenir une ou deux malédictions par-ci par-là. "Soyez patiente, gnagnagna, m'en fait une belle jambe !".Marmonnant dans ma barbe, sifflant entre mes dents, je lançais un regard noir en direction de la porte de l'infirmerie par laquelle j'étais passée plutôt. Plus-jamais-je-voulais-y-retourner. La pulpe de mes doigts caressèrent la douloureuse balafre qui traversait maintenant un quart de mon visage."Bouarf, t'inquiète paupiette, ça va te donner un air badass, tu te fera plus emmxrder comme ça!". Un long soupir résonna à travers l'étroite ligne qui faisait parti d'un dédale encore plus grand.

"Bon, c'par où qu'ça se passe ?". Mordillant ma lèvre, jouant avec l'anneau qui encerclait ton labret, je tentais de me repérer dans l'établissement, recherchant des escaliers, ou la sortie. Evidemment, c'était compliqué. Dans tes bras, tes affaires nettoyés, qui dégageaient une auteur de lin et de lavande. Sûr qu'ils les avaient nettoyé après la rossée que j'avais prise au détour d'une ou de deux poubelles près du Palmier Salé le restau qui faisait l'angle. Pour l'occasion de ma première sortie, on m'avait octroyé une tenue de sport à l'emblème chelou de l'endroit. Leoska. L'Académie des Mages. Comment j'avais atterri ici ? J'en savais strictement rien, et clairement ça m'embêtait au plus au point. Devoir être redevable envers quelqu'un était toujours se mettre dans une situation plus que mxrdique quand on vivait dans la rue. "Bxrdel j'suis où là !?". Nouveau sifflement entre les dents. Je me sentais pas du tout à l'aise. Le revers de mon poing frappa l'un des murs, rage non contrôlée. Déso-pas déso, j'en avais marre de me faire mener par le bout du nez.

Seul indice que je disposais, c'était ce petit papier plié avec le nom sordide que j'avais donné à mon arrivée ici, quand j'étais plus trop dans l'coltard. Blake Birdy, appartement 12, cycle supérieur. Super. Manquait plus qu'à trouver la sortie et chercher ce fameux bâtiment 12 - ce qui signifiait qu'il y en avait au moins douze douzaine ce qui était pas du luxe pour se repérer -. Une fenêtre ouverte laissa échapper un petit courant d'air qui fit virevolter l'annotation, à droite puis à gauche, avant de se déposer au sol, à quelques mètres. "Super, plus qu'à me pencher sans trop me faire du mal, ils m'ont pas loupé les enflxres ! ". Description des dégats ? Deux côtes fêlées , la balafre au visage et quelques coups et contusions. Magnifique n'est-ce pas ?



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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Ven 5 Mar - 21:27


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy 


C'était une journée de cours comme les autres, je n'avais rien de particulier à raconter. Cours théorique de la magie la matinée, suivit un bon repas en compagnie d'Eden, puis cours de pratique l'après midi. Enfin si, du coup, j'en avais des choses à raconter. Parce que comme d'habitude, j'avais eu encore des difficultés pendant mes cours de pratique, à trop réfléchir. Si bien que, alors que j'essayai de me concentrer pour ressentir le moindre mouvement de ma magie circulant dans mon corps, le stylo que j'étais sensée contrôler partit au loin et atterrit tout droit derrière la tête d'Eden. Le coréen n'avait pas trop apprécié, se retournant pour savoir qui venait de l'agresser ainsi. J'avais alors passé cinq bonnes minutes à me confondre en excuses auprès de lui avant de recommencer mes exercices à zéro. Bref, comme toujours, ça n'avait pas été la joie.

Et donc me voilà à me promener dans les couloirs, vêtue de mon uniforme composé d'une chemise, d'une veste brodée aux couleurs de l'école, d'une jupe, d'un collant noir épais et de grandes bottes à talons. J'étais en route pour l'infirmerie, devant m'y rendre pour récupérer mes traitements prescrits par mon psy pour lutter contre mes insomnies et autres problèmes que je me tapais en ce moment. A la fin, je ne savais même plus combien de cachets je prenais par jour. Surtout avec ma mélancolie qui me reprenait en ce moment, dû à ce changement radical de décor et de style de vie. Mais bon sang, où est cette infirmerie ? Ah oui, c'est vrai, il faut que je prenne à gauche ici.

Au moment où je tournais pour m'engager dans le couloir, tomba alors à mes pieds un papier. Je haussai un sourcil, le regardant un instant puis me penchait pour le ramasser. Sans le vouloir vraiment, je lus alors ce qui était marqué dessus : Blake Birdy, appartement 12, cycle supérieur. Appartement 12... C'est pas celui où Eden loge d'ailleurs ? Cela voulait dire qu'il allait avoir un ou nouvelle colocataire. J'espérai vraiment qu'il allait bien s'entendre avec cette nouvelle personne, mais je ne me faisais que peu de soucis, après tout c'était un grand social, bien plus que moi. Et puis son sourire... Je divague encore. Mais à qui appartient ce papier ?

Il suffit que je relève le bout de mon nez pour voir alors une jeune femme se tenir au milieu du couloir, ses cheveux coiffés en dreads, une cicatrice au niveau de l'oeil gauche, habillée avec les survêtement de l'école et qui semblait visiblement agacée et perdue. Je me redressai complètement, relevant légèrement la tête. Me voilà à reprendre mon maintien de petite fille bien éduquée. Oui je sais, mes habitudes sont tenaces bien que je commence enfin à tutoyer un peu... En fait non, je ne tutoie qu'Eden et ça commence avec Sora, mais ça s'arrête là. Et question maintien, je prenais des positions plus naturelles en cours, moins soutenue. Mais pour faire bonne impression auprès des personnes que je rencontrai pour la première fois, j'avais tendance à reprendre mes positions de princesse comme disait Eden. Je m'approchai alors vers elle, en lui tendant le bout de papier.

- Est-ce à vous ?

Je plantais mes yeux bleus dans ceux de la jeune femme, soutenant son regard. J'affichai alors un sourire léger, essayant de paraitre plus avenante devant cette nouvelle qui semblait vraiment en galère. Je devais avouer que pour être moi même nouvelle depuis quelques mois, ce n'était jamais facile les premiers jours. Surtout quand on arrivait à Leoska. Tout était si étrange, si particulier. Moi même je n'arrivais pas encore à m'y faire totalement.


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Sam 6 Mar - 8:46
Je fulminais. En cherchant à me baisser, la douleur se fit plus vive, me lacérant les côtes sans vergogne. Je m'appuyais contre un mur le temps que ça se calme. Quelques jours de repos en plus qu'ils avaient dit !A peine je venais de sortir de l'infirmerie, me voilà obligé de refaire de l'exercice pour un fichu papier, une fausse identité, et une destination. Et tandis que je pestais de toute mon âme sur l'état dans lequel je me trouvais, une voix se fit entendre. Levant les yeux, je vis une jeune femme de mon âge, la peau claire, les yeux clairs, les cheveux clair... bref le tout clair, qui contrastait fortement avec mon physique, peau de cuivre, yeux chiastolites, cheveux noirs. Si j'avais eu l'âme poétique, j'aurais dis que c'était la pureté même. Mais comme j'étais plus énervée actuellement que poète... Je ne faisais que grogner sans mordre. Pour l'instant. "Mouais. C'est à moi ouais. Merci". Bon, j'avais fait un effort. Dans ma caboche, ça sonnait un peu plus comme "Noooon, baaah non, c'est au pape, couillxnne !" mais, bon, malgré la douleur et ma mauvaise humeur, je savais que sa question partait d'une bonne intention.

Mes yeux rencontrèrent les siens réellement pour la première fois. Les yeux étaient souvent les fenêtres de l'âme. Avait-elle un cœur si pur que ses yeux même avaient pris la couleur de l'opaline ? Qu'importe, elle avait une information sur toi que tu n'avais pas sur elle, et ça aussi ça commençait à t'agacer. "Excuse moi blondie mais... tu t'es pas présentée. Tu as lu mon nom j'présume ? Je ne connais pas encore le tiens". Elle avait beau me vouvoyer, je mettais les bouchées doubles pour appuyer là où il fallait. On manque pas à ses devoirs, voyons princesse ! Allait-elle se rendre compte que c'était juste une taquinerie cynique ? C'était la première fois de ma vie qu'on me parlais comme ça, et j'en avais pas besoin. C'était... trop. Déjà que je me sentais bizarre entre ces murs, il manquait plus qu'un "Madame" pour m'achever. Essayant de reporter la conversation pour ne pas l'offusquer non plus, je voulais pas faire couler des perles d'eaux dans ses yeux nacrés, je lançais un coup de tête en direction du papier. "Tu sais où s'est, appartement machin, truc bidule supérieur toi ?". Hey. Pas de jugement, j'avais jamais vraiment vécu dans un palace. Bidonville, extérieur et matelas dans un atelier de travail. Voilà un bon résumé d'un confort à la Blake.

Vu le temps qu'on passait dans le couloir, je m'adossais doucement sur le mur, soupirant de bien être. La douleur s'estompait ainsi, et je pouvais enfin lancer un léger sourire, trèèèès léger sourire, à la jeune fille-dont-je-ne-connaissais-absolument-pas-le-satané-nom. Bon y'avait du mieux quand même. Même si ça ressemblait plus à une petite grimace qu'autre chose, tu faisais de ton mieux. A moins que ce léger étirement des zygomatiques soit la conséquence directe de la faim qui commençait à te tenailler le ventre. L'endroit te rendait nerveuse, la nervosité te rendait stressée, le stress te procurait l'irrésistible envie de manger.  "Z'ont pas à bouffer ici ?". Ouais. Clairement, la douleur, les évènements et la faim... ça me rendait pas forcément très aimable.


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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Sam 6 Mar - 12:24


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy 


La jeune femme me grogna presque son remerciement tout en reprenant son papier. Houla, arrivai-je au mauvais moment visiblement ? L'avais-je contrarié d'une manière ou d'une autre ? A moins que c'était simplement sa manière d'être ? En tout cas, c'était toujours sympa de se faire remercier ainsi, je ne voulais que rendre service à la base. Mais en l'observant attentivement, je remarquai qu'elle avait l'air de souffrir vu comment elle s'appuyait sur le mur, une légère grimace déformant les traits de son visage. Bon, si elle sortait de convalescence ou qu'elle avait encore mal, je voulais bien l'excuser pour cela : ça ne devait pas être facile pour elle. Surtout avec un bout de papier qui n'en faisait que des siennes.

Nos yeux se croisèrent alors qu'elle prenait pleinement conscience de ma présence. Nous nous observions un bref instant, se jugeant mutuellement. Elle avait de jolis yeux noisettes qui se mariaient très bien avec sa peau cuivré et ses cheveux noirs. Je ne saurais dire ses origines comme cela, mais probablement du sud comme les pays magrébins par exemple, bien que je n'en étais absolument pas certaine. Après tout, je n'avais rencontré que très peu de monde de toute ma vie, me contentant de regarder le journal à la télévision et de mes cours pour me cultiver sur les différentes ethnies. Ceci étant dit, reconcentrons-nous sur la conversation.

Elle m'accusa presque de ne pas m'être présentée, me surnommant au passage "blondie". Blondie ? Qu'est-ce donc que ceci ? Est-ce péjoratif ? Ca me fait penser au mot blond, la couleur des cheveux. Cela avait peut-être un rapport, mais pas sûre. En tout cas, si c'était lié, elle me caractérisait donc par la couleur de mes cheveux. Ca me changeait du princesse ou du chaton d'Eden, s'en était certain, bien que mes cheveux tirais plus sur le blanc que le blond. D'ailleurs j'avais jamais compris pourquoi ils étaient si clair. Dépigmentation naturelle du à l'inactivité de mes mélanocytes, nous avait dit les médecins, et ce depuis mon plus jeune âge. Mais personnellement, je ne cherchais pas midi à 14h. Ils étaient ainsi et je les aimais beaucoup, les laissant très long.

- Oui, excusez moi, ou sont mes bonnes manières ? Amicia, enchanté de vous connaitre... Birdy, c'est bien cela ? Pardonnez moi, sans le vouloir j'ai lu votre papier.

Bien qu'elle était froide et légèrement agressive avec moi, elle m'avait l'air en souffrance et complètement perdue. Je ne savais comment elle avait atterrie à Leoska, ni dans quel état. Mais j'étais probablement une des premières personnes qu'elle rencontrait ici, aussi voulais-je lui faire bonne impression. Cependant j'avais perdu mon sourire, n'affichant qu'une expression neutre pour qu'elle n'interprète pas mon sourire comme de l'hypocrisie ou que sais-je encore.  

Elle me posa alors la question à propos de l'appartement qui lui avait été affecté. L'appartement 12 dans l'aile du cycle supérieur. Evidement que je savais où c'était, j'y allait souvent pour réviser ou discuter avec Eden, étant un de mes rares amis ici. Autant dire que je connaissais le chemin, pour peu que je ne me perde pas dans les couloirs comme M. Archidice la première fois que je l'avais rencontré. Cette école était si vaste, je devais le reconnaitre, et ça ne faisait que quelques mois que j'étais ici. Mais normalement, à partir d'ici, j'étais en mesure de retrouver mon chemin sans difficulté. Reste à savoir si dans son état elle serait capable de me suivre dans tous les escaliers que nous avions à monter et descendre.

- Oui, je connais le chemin qui vous conduira jusqu'à votre nouvel appartement. Il se trouve que votre nouveau colocataire est un ami à moi. Il se prénomme Eden, un garçon charmant, vous verrez. Voulez vous que je vous y conduise ?

Je vis un léger sourire se dessiner sur son visage et décidai-je alors de le lui rendre, mais de manière plus convaincante qu'elle. Oui, décidément, Birdy était toute nouvelle ici et avait visiblement besoin de mon aide pour se repérer dans ces grands couloirs, alors autant être gentille et l'aider du mieux que je pouvais. Car, je devais l'avouer, moi même au début, j'aurais bien aimé avoir un camarade qui puisse m'aider à me repérer dans tout cette immensité et me conseiller au mieux.


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Birdy Blake
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Sam 6 Mar - 13:09


Amicia. C'était donc ça son nom ? Ou alors c'était qu'une autre fausse identité, tout comme toi. Qu'importe, tu n'allais pas chipoter, tu avais un nom, c'est tout ce que tu avais demandé. Amicia donc. C'était joli. Elle le portait bien. Je laissais mon regard caresser le visage amical puis neutre qui était devant moi, murmurant son nom, pour bien l'imprégner dans mon esprit. Blondie s'excusa envers moi, était-ce de par son éducation où n'avait-elle pas compris la taquinerie qui m'était-propre ? J'haussais les épaules, ne sachant pas vraiment quoi dire de plus. Un peu perturbée aussi. L'endroit était immense, on m'avait soignée, on m'avait trouvé un endroit ou me loger... mais pour combien de temps ? Étais-je prisonnière d'une académie ? Devais-je payer mon rétablissement ou ma scolarisation ? Qui était le patron ? "Ouais... Birdy... y'a pas d'quoi. Euh... enchantée". C'était peut-être la première fois de ma vie que j'employais ce mot-là, ça me faisait tout bizarre. Aucune moquerie dans le ton, c'était sincère. Je voulais juste ouvrir un minimum ma politesse envers cette gamine qui ne cherchait visiblement qu'à m'aider.

Dans un élan de courage, non sans une nouvelle légère grimace, je me remis sur mes deux pieds, délaissant le support que je m'étais octroyée sans vergogne. Pour camoufler la douleur de mes côtes, je resserrais doucement mes affaires contre moi, m'avançant vers la princesse-aux-cheveux-d'or-blancs pour récupérer mon papier que je voyais comme une sorte de carte qu'ils avaient dans les hôtels, ou un autre truc qui servait de mot de passe pour entrer dans un lieu. Je savais pas trop ce qui m'attendait, mais j'étais plus à l'aise en le gardant sur moi. Mes affaires, c'est mes affaires. Pas de quartier. Tout en reprenant le papier avec une douceur inhabituelle, je regardais autour de moi pour me faire une sorte de mémoire photographique des lieux. Se repérer était important, et ma mémoire était plutôt sélective. Kinesthésique surtout, mais aussi visuelle.

Blondie, laissa une nouvelle fois sa doucereuse voix polie s'emparer de l'air ambiant. Sans forcément la regarder, je laissais ses mots psalmodiés se faire légère rhapsodie au creux de mes oreilles. Elle me proposait directement son aide, et la chaleur de sa présence jusqu'à la demeure de l'Éden inconnu. Elle le disait charmant et le considérait comme son ami. Est-ce que lui aussi avait des manières étranges de parler ? Un douloureux choix qu'elle proposait là. Devais-je me laisser entraîner dans l'une de ces berceuses de serpents pour être redevable envers une personne que je ne connaissais à peine ? Que voulait-elle en échange de ma reddition ? Je serrais instinctivement mes molaires, l'observant de nouveau. Était-elle un cobra du désert qui frappait quand on s'y attendait pas ? Où était-elle l'une de ces Loureedia Annulipes, magnifiques et inoffensives, qui mettaient seulement leurs cœurs à l'ouvrage ? Les cobras tentateurs et les scorpions chatoyants, se faisaient, je les savais, plus nombreux que ces braves araignées aux mille yeux et aux couleurs merveilleuses qui étaient plus rares.


Méfiante, je m'avançais de nouveau, jusqu'à ce que ma tête ne soit qu'à une dizaine de centimètres de la sienne, les sourcils froncés, tentant de savoir parmi qui, son être se cachait. Serpent, scorpion ou mygale ? À quelle sauce elle pensait me cuisiner ? Prudente, je répondis d'une voix calme et sereine - mon physique aux multiples cicatrices ferait l'effet intimidant -. "Tu veux quoi en échange ?". Il y avait toujours un truc. Passer des substances illicites, réparer des pots cassés, se salir les mains à la place de... payer. Je n'avais rien de valeur sur moi. Je n'avais pas d'argent, les derniers sous qui me restaient étaient cachés dans mon matelas de l'atelier. Pas grand-chose, juste de quoi tenir une semaine de nourriture. "C'est l'patron qui va être content". Je laissais échapper un long soupir, désabusée de ma condition, et obligée d'admettre que j'étais fauchée et pas en état de me battre ou rendre service. " J'ai pas de quoi te payer Blondie. Décrit moi juste le chemin, je me débrouillerais". Ce n'est pas parce que j'admettais ma faible condition que j'allais courber l'échine. Je me reculais, plus chaleureuse, mais gardait une certaine prestance de bad-girl, fière et déterminée. S'il faut me débrouiller, tant pis pour la douleur, je me débrouillerais.

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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Sam 6 Mar - 17:27


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy 


Après lui avoir proposer mon aide, Birdy fronça les sourcils, me détaillant de la tête aux pieds, avant de s'approcher de moi jusqu'à avoir sa tête à quelques dizaines de centimètres de la mienne. Mon sourire s'effaça, prenant une mine plus inquiète. Que me voulait-elle ? Je ne lui avais proposer mon aide, rien de plus ? Alors pourquoi lisais-je autant de méfiance dans son regard ? A croire qu'elle me prenait pour un de ces opportunistes de pacotille qui voulaient faire leur BA du jour mais non sans contre partie. Pourtant je lui avais proposer cela en toute innocence, voulant lui apporter simplement mon aide. Je n'avais aucune intention caché. Est-ce mal d'être gentille et serviable ?

Puis à sa question, ce fut la douche froide. Ce que je voulais en échange ? Mais rien en fait ! Pourquoi je voudrais quelque chose en échange d'un simple service ? Elle était pas net dans sa tête. A moins qu'elle avait eu une vie ou tout se payait, même la gentillesse. Si c'était cela, sa vie avait du être sacrément triste. Ma mine s'assombrie. Pensait-elle vraiment que j'étais une personne aussi vile et sans scrupule, se faisant de l'argent sur le dos d'une pauvre âme ? Cela me blessa presque. Surtout que par la suite, elle confirma qu'elle n'avait pas d'argent, et qu'elle se contenterait uniquement d'une indication de l'itinéraire. Donc c'était bien une question d'argent à ses yeux. Une personne ne pouvait pas en aider une autre juste par envie. Personnellement, un merci et un sourire de sa part m'auraient grandement suffit.

J'étais presque pennée pour elle. Devoir vivre en monnayant tout toute sa vie, ça devait être sacrément dur et triste. Après je sais bien que je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche et que tout le monde n'a pas ce luxe. Mais tout de même, ça me crève le cœur de voir des personnes penser ainsi. Peut être qu'avant elle n'avait pas eu le choix, devant récupérer le moindre centime pour pouvoir survivre. Mais malgré tout, je lui avais juste proposer de l'emmener jusqu'à sa chambre, pas de quoi en faire tout un plat ! Cela ne me coutait rien de la conduire jusque là bas. Pourquoi lui ferais-je payer quelque chose qui me coutait à peine quelques minutes de mon temps que j'avais à perdre de toute manière ? Ca n'avait tellement aucun sens à mes yeux.

Elle avait enfin prit de la distance, affichant une allure fière et déterminée. Personnellement, elle ne m'inspirait qu'une certaine pitié. Ce mauvais côté qu'elle semblait afficher ne devait cacher en réalité qu'une vie de souffrance, surtout pour en arriver à penser à des choses pareilles. Je redressai moi aussi la tête, imposant toute ma carrure et repris un visage neutre en soufflant un bon coup. Cela ne servait à rien de s'énerver ni de la rejeter. La vie ne lui avait visiblement pas fait de cadeau, alors autant essayer de lui montrer qu'à présent qu'elle était ici, nous ne voulions que son bien.

- Je n'avais nulle intention de vous demander quoique ce soit en échange de ce service. Je vous le proposais par simple gentillesse, de camarade à camarade. Mais si vous préférez essayer de vous repérer dans ces grands couloirs, libre à vous. Mais je vous préviens, cette écoles est très grande, moi même qui ne suis arrivée qu'il n'y a que quelques mois, je ne la connais pas encore entièrement.

Je sortis alors de mon sac un bloc note ainsi qu'un stylo et commençai à lui écrire l'itinéraire à suivre, m'appliquant comme toujours à être la plus précise dans mes indications que possible. Après tout, je n'étais personne pour lui imposer quoi que ce soit. Si elle voulait se débrouiller par elle même, libre à elle. Surtout que son attitude m'avait quelque peu refroidie. Elle n'avait pas l'air méchante, juste sur la défensive, à se méfier de tout le monde. Encore une fois, je ne pouvais la juger, je ne savais rien de son passé ni de ce qu'elle avait enduré, bien que sa cicatrice à l'œil en disait long. Je lui tendis ensuite mes notes et continuai toujours d'afficher un air neutre, n'exprimant aucune émotion particulière.

- Voila l'itinéraire pour vous rendre à votre chambre. Mais je réitère encore une fois ma proposition : si vous voulez que je vous conduise à votre appartement, je n'y vois aucun inconvénient de faire le chemin avec vous sans rien en contre partie. Surtout que vu le nombre d'escaliers et votre état, vous auriez probablement besoin de soutien. Mais c'est vous qui voyez.


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Birdy Blake
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Dim 7 Mar - 11:55


L'incompréhension, la déception, la colère. Blondie me jaugeait du regard. Mes doigts resserrèrent de nouveau le baluchon de fortune, la seule chose qui me restait de là-bas. Le Silence formait une césure autour de nous. Il y avait bien deux monde dans cet univers, les mages et les non-mages. Mais il y en avait une autre multitude. Tout comme celle qui se tenait entre nous. Je resserrais les dents, ne comprenant pas l'impertinence de mes mots. L'impertinence de dire que j'étais fauchée. C'était tout de même pas de ma faute si j'avais été placé en ce monde de la sorte. J'avais toujours fait en sorte d'essayer de me sortir de ce trou où la maladie et la poussière se mélangeaient aux violences et addictions.

La princesse d'opaline rompit le silence malaisant, tendu. Foudroyant l'affront de sa position de reine d'Egypte. Si elle n'était pas originaire du pays, elle se faisait membre de la famille de Ptolémée. Un grec asservissant l'Egypte de par son pouvoir de justice. Cherchant à corrompre les cœurs des anciens en intégrant les rites et traditions grecs aux quotidien et croyances des autochtones. Je l'observais, l'œil analytique, dans cette nouvelle position royale et noble. Le long soupir, qu'elle laissait siffler entre les dents, expulsait les maux des hommes, colère, égo, poison de langue fourchue. Elle tendait de se faire pédagogue. Alors je l'écoutais.

Lors de sa tirade, je réprimais un sourire cynique, jaune. Blondie le proposait par pure  gentillesse ? Aucun humain n'avait pris de son temps pour s'occuper d'une gamine des rues. Il avait fallut que je montre que j'avais quelques billets en poche; volés de parents défunts, pour me faire une place dans cet atelier et là encore j'ai du prouver plus que les autre ma valeur. Aujourd'hui que j'étais dans une académie prestigieuse, on m'offrait du temps et de la compagnie ? Des soins gratuits et des vêtements ? C'était à ne rien y comprendre. Et devant temps d'incompréhension, bouche bée, je l'observais préparer un plan, à main levé.

Je m'attardait alors sur ses doigts. Blancs fins. Pas de ceux que je connaissais. Elle avait les mêmes mains qu'un jeune gamin que j'avais connu, mendiant avec sa guitare. Il ne savait rien faire, sauf créer une sorte de bulle apaisante avec sa musique. Islem, c'était son nom. Cependant, un jour que le quartier s'échauffait les esprits avec la canicule qui s'était abattu sur le bidonville, nous avions retrouvé Islem à terre, sans vie, rouée de coups. Sa guitare avait disparu. Sans doute pour être échangée contre un peu d'argent ou d'eau. Il a été beaucoup pleuré. Les coupables ? Deux gamins assoiffées de la même trempe que moi, enfants de camés. Le grand frère d'Islem, s'était juré de s'occuper d'eux. Nous les avions plus jamais revu. Aucun des trois.

Je reviens dans le monde présent. Celui où les douces mains blanches tenait le plan, et me le tendait comme un cadeau. Aucune émotion sur le visage de la jeune femme. Je pris doucement le morceau de papier et regarda longuement Amicia. Peut-être que tu en avais fini avec ces jours anciens. Peut-être qu'ici, les règles étaient différentes. Il me fallait m'adapter si je ne voulais pas être une nouvelle fois exclue d'un monde plus juste. Il n'y avait pas eu de transition douce, c'était donc compliqué de faire entièrement confiance, mais après tout, je n'avais plus rien à perdre.

L'une de mes mains caressa la peau cuivré de ma nuque. L'étirement était un peu douloureux, mais cela me permettait de détendre les quelques nerfs capricieux qui m'empêchait de réellement me soulager de toute angoisse et de toute tension. Je refermais un peu le chiastolite de mes yeux, et, comme elle, laissait échapper tous les maux de l'humain entre mes dents, dans un long soupir. Il fallait m'acclimater à l'endroit, et pour le moment, seule cette fille en avait encore la volonté malgré mon caractère de bouc.

"Ecoute euh... Je suis désolée, okay ? J'y connais rien d'ici, je sais même pas comment j'ai atterri dans cet endroit et..." Je laissais un marmonnement grogner dans ma gorge. Blondie n'en avait surement rien a fxutre de ma fichue vie. "Bref. Désolée. Et oui si ton offre est toujours... d'act... euh... si c'est toujours okay, j'suis... j'suis ok aussi". C'était dur d'utiliser des mots corrects. J'avais oublié le mot actualité et pas moyen de mettre le grapin dessus. Moi qui voulait parler convenablement avec mon nouveau guide. C'était foiré. "Juste..." Ma main s'élevait en l'air, dans un geste de débarras. "Tu peux me tutoyer, je prendrait pas ça comme... quelque chose d'impoli, ou quoi mais...". Je resserrais à nouveau mes dents. "PUTXIN, arrête de perdre tes mots boxdel !", nouveau soupire pour reprendre contenance. "Fais pas ça avec moi okay ?".

Il ne fallait pas croire, mais c'était une nouvelle manière pour moi de tenter une approche plus amicale. Au même niveau, même si j'étais incapable de le dire réellement. Peu de personnes comprenaient vraiment la subtilité, mais ça valait le coup d'essayer. Pendant toute ma tirade, j'avais fuit le regard pâle de Blondie. Mais pour appuyer ma demande, j'avais pas d'autre choix que de laisser passer un sourire un peu plus chaleureux et un air désolé, tout deux sincères. Mes pas commencèrent à m'emmener en direction de l'endroit prévu pour mon cas. "Euh.. désolée si c'est indiscret Blondie mais.. t'as de belles mains. Tu joues d'un instrument ?". Mordillement de mon labret. J'essayais de faire la conversation. M'intégrer, apprendre les règles, m'appliquer. La première étape de mon insertion ici.
 



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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Dim 7 Mar - 20:12


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy 


Devant le renouvellement de ma proposition, Birdy céda en s'excusant à sa manière tout en justifiant ses actes précédent par le fait que ça faisait que quelques temps qu'elle venait d'arriver, ignorant même comment elle avait atterrit parmi nous. Elle me faisait presque de la peine. Je ne connaissais pas son histoire, elle avait peut être vécu l'enfer avant d'arriver ici. Elle venait peut être des camps et en avait été sortie par les équipes de secours de Leoska puis conduite ici alors qu'elle était inconsciente. Ou alors c'était complètement autre chose car après tout je ne savais rien d'elle. Aussi fallait-il que j'arrête d'extrapoler car de toute manière, je ne comptais pas le lui demander. Chacun son passé et aux vues de ces précédentes réactions, sa vie n'avait pas l'air d'avoir été facile. Autant la laisser tranquille à ce sujet.

Elle accepta donc ma proposition de lui servir de guide tout en s'emmêlant dans ses mots. Elle cherchait sans doute le mot actualité car ce fut le premier qui me vient à l'esprit au moment ou elle buta dessus, mais elle finit par s'en sortir grâce à une pirouette qui m'arracha un léger sourire. Il est vrai que tout le monde n'avait pas le même niveau de langage que moi, ayant été éduquée de manière élitiste. J'étais donc habituée à choisir soigneusement mes mots, mes tournures de phrases et surtout d'employer un vocabulaire sophistiqué. Mais il était vrai que depuis que j'étais arrivée ici, j'essayai vraiment d'évoluer et d'adapter ma manière de parler pour mieux me faire comprendre.

Puis vient alors la question de mon vouvoiement. Je sais, depuis le temps, que les autres jeunes de cette école ne sont pas habitués par le vouvoiement venant d'un autre élève et qu'il faudrait que je les tutoie à la place. Mais c'était une pratique tellement ancrée en moi que c'était difficile à effacer. Je commençais à y arriver avec mes amis car à force de les fréquenter, je commençais à me sentir plus à l'aise et plus proche d'eux, ce qui me permettait de me comporter plus comme j'étais avec ma propre mère. Mais avec les inconnus... Ca ne sortait vraiment pas naturellement ce tutoiement. Pourtant je vous jure que j'essayais vraiment de faire des efforts. Mais non, rien à y faire. J'allais encore devoir travailler la dessus.

- Je suis désolée concernant le vouvoiement. C'est juste une habitude que j'ai depuis que je suis toute petite. Je vouvoie même mes propres parents pour vous... te dire. Mais je vais essayer de faire des efforts.

Aller Amicia, il va vraiment falloir que tu te force à présent et essayer de parler de manière plus normale pour une jeune de ton âge, moins grande dame. Surtout que ce n'est pas si difficile que cela de tutoyer, si ? Non puisque j'y arrive avec Eden et Sora. Plus qu'à prendre suffisamment confiance en moi pour le faire avec tous les autres à présent. Mais ce n'était qu'en me forçant que j'allais me débarrasser de cette habitude. Par contre, concernant mon vocabulaire, pardonnez moi mais je ne connais que celui la, bien qu'ici j'apprenais de nouveaux mots tous les jours en écoutant les autres parler.

Nous prîmes alors le chemin des dortoirs. Je marchais de manière automatique, poussée par mon seul instinct qui connaissait le chemin par coeur pour rentrer jusqu'à ma chambre. Ici il fallait tourner à droite, puis remonter ce long couloir toujours tout droit... Birdy venait alors de reprendre la parole pour me parler de mes mains car elle les trouvait magnifiques. C'était bien la première fois qu'on me faisait un tel compliment. D'habitude, on me parlait plus de mes yeux, de mes cheveux ou de mon visage, mais jamais de mes mains. Cela me surprit donc. Puis elle me posa alors la question si j'étais musicienne. Comment avait elle déduit cela à partir de mes seules mains délicates ? Y voyait elle certains défauts qu'ils lui faisaient penser cela ? Sora avait été capable de déduire quels instruments je jouais mais je lui avais dit au préalable que j'étais musicienne et ensuite il avait passé un certain temps à les toucher pour analyser le moindre défaut. Alors que là... En tout cas, elle avait visé juste. Pur hasard ? Peut être.

- Et bien, merci... Et oui, effectivement, je suis musicienne depuis ma plus tendre enfance. Je joue du violon, du piano et je chante à mes heures perdues. Et vo... toi ? Pratiques-tu un loisir ?


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Birdy Blake
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Sam 13 Mar - 13:41


Dans un esprit d'égalité, d'équité, beaucoup de gens qui habitaient dans le quartier pauvre avait eu cette habitude d'utiliser le tutoiement. Chacun éduquait chacun, même si ce n'était pas son enfant. Les anciens et les adultes éduquaient les jeunes zonards, et les jeunots aidaient les anciens et les adultes. Si c'était la loi du plus fort, il y avait une sorte de code d'honneur, personne ne touche à sa famille, de sang ou de cœur. On s'intégrait les uns dans les autres, imbriqués comme des poupées russes. Une complicité violente, sincère, sans hypocrisie, sans tabou. Tu es appréciée, tu es protégée, aidée... tu es détesté, tu te faisais butter. C'était pas plus compliqué que cela. Je n'avais jamais vraiment aimé cette façon de faire, cette manière de vivre, et c'était pour cela que j' avais vite cherché du travail ailleurs, dans les quartiers moins pauvres, modestes mais les gens pouvaient au moins avoir le luxe d'avoir un toit décent

Pourtant, le vouvoiement, tu l'appréciais aussi. Le vouvoiement pouvait être une forme d'équité et d'égalité si tout le monde se vouvoyait. Mais, la société faisait que le vouvoiement était vu comme quelque chose de plus "élitiste", ou plus "formel". Si je n'avais rien contre cette forme, c'était plus par habitude que j'avais demandé le tutoiement. La seule chose qui me rattachais un temps soit peu à la vie que je menais avant ton arrivée. J'apprenais vite, certes, mais je n'étais pas non plus un robot dépourvu du moindre sentiment. Derrière cette allure de bad-girl, un cœur battait, bon, il était peut être fait de pierre, mais il battait. "T'en fais pas si tu arrives pas. C'est pas important en fait...". Une éternelle indécise ? Non. Juste de l'empathie mal placée qui sacrifiait mes propres besoins. Fichu cœur battant à la noix.

Blondie semblait perplexe après ma question sur ses mains. Je me massais doucement la nuque, me demandant si je n'avais pas commis une faute de bienséance. Peut-être était-ce impoli de parler de ce genre de chose dans ce monde ? J'ouvris la bouche pour m'excuser de nouveau de mon comportement face au silence, mais la princesse ne tarda finalement pas à me répondre. Violon, piano et chant. Je n'avais jamais entendu le moindre violon de toute ma vie, le piano de temps à autre, quand je déambulais les rues, j'entendais parfois les gens jouer dans les bars à terrasse ouverte, ou même dans la gare de la ville. Mais le violon, c'était inconnu au bataillon. Après j'étais pas cxnne, je savais à quoi ça ressemblait, comment il fallait le tenir, mais... le son... jamais. "Apparemment le violon c'est un des plus beaux sons au monde... enfin c'est ce qu'on m'a dit.". Ouais, d'après la Mama de la casa. La camé qui était ma génitrice. Parfois elle me parlait de tout et de rien, surtout de truc qui n'avaient aucun sens. Et le soir même avant son décès, elle m'avait parlé du chant du violon. Je m'étais fxutu de sa gxeule. "Un chant. Un instrument qui chante. Pffff". J'étais peut-être pas intelligente, mais j'étais pas cxn non plus.

Polie, elle me renvoya la question. Enfin non, pas exactement la question parce qu'elle avait du voir à ma tronche que je savais même pas jouer du kazou. J'haussais les épaules. J'avais jamais vraiment eu le luxe d'avoir un hobbies a moi... faire ce qui eme plaisait. Je bossais surtout, et quand je bossais pas bah je continuais à bosser parce que ça m'avait toujours canalysé ce genre de truc... Peut-être que c'était un hobbies après tout, un truc qui faisait passer le temps. "J'bidouille des trucs. Je bossais en mécanique.. alors je répare". Peut-être qu'ils m'ont mise ici pour réparer des trucs ? Pourquoi pas après tout.



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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Sam 13 Mar - 19:43


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy 


Devant mes explications concernant mon vouvoiement, la jeune femme finit par me dire que ça n'avait finalement aucune importance que je la tutoie ou non. Bien, cela m'arrangeai, je n'avais donc plus à me prendre la tête sur mon problème de vocabulaire qui me prenait déjà assez la tête au quotidien. Les personnes avec qui je discutais commençait à s'y faire que je les vouvoie à la longue. Cela mettait certes comme une certaines frontière entre nous que j'essayai peu à peu de masquer, au fil du temps. J'avais bien réussit avec Eden, pourquoi pas avec les autres. J'y croyais.

Suite à ma liste d'instruments que je pratiquai, elle me fit alors une remarque sur le violon, comme quoi c'était à ce qu'elle avait ouie dire un des plus beau son du monde. Je la regardai, légèrement surprise par sa remarque. Que répondre à cela ? J'adorai la sonorité à la fois grave et aigue d'un violon, ces cordes frottées qui resonnaient dans la caisse en bois de l'instrument. Cet instrument n'avait nul autre pareille, comme beaucoup d'autres en y réfléchissant. J'adorai la complexité que l'on pouvait tirer d'un piano, les sons grave du violoncelle, ceux très aigus de la flute traversières ou encore la puissance des cuivres. Tous avaient quelque chose d'unique qui une fois mélangé permettait de créer cette harmonie et cette complexité que l'on retrouvait dans un orchestre. Comme je rêvai d'un jour jouer dans un orchestre, pour me sentir petite chose insignifiante faisant partit d'un tout cohérent.

Cependant, en analysant sa remarque, je pensais alors pouvoir en déduire qu'elle n'avait jamais entendu un violon, avec son " enfin c'est ce qu'on m'a dit. " Qu'elle tristesse de ne jamais avoir écouté de violon ! Surtout si elle en avait pareille écho. Il faudrait que je lui fasse écouter un morceau un de ses jours, voir qu'on fasse un duo violon/violoncelle ou violon/piano avec Eden rien que pour elle. Il y avait tant de possibilité pour lui faire découvrir la musique. Il faudra que j'en discute avec lui, et si elle était partante évidement, car après tout je n'allais pas la forcer à quoi que ce soit.

- Le violon possède effectivement une sonorité très intéressante, comme tant d'instruments. Mais si vous voulez, je vous ferez écouter une de mes partitions. Je m'entraine pratiquement tous les jours, nous pourrions bien trouver un moment pour vous faire découvrir cela.

Elle répondit alors à ma question concernant ses loisirs en m'informant qu'elle aimait réparer des choses car elle bossait dans la mécanique. En voila une chose intéressante ! Hormis jouer d'un instrument, je ne savais que faire de mes dix doigts. J'étais loin d'être maladroite, attention, juste que je n'avais jamais rien apprit d'autre que la musique. Nous avions toujours eut des personnes pour réparer les objets cassés à la maison, voir mon père les remplaçait en un instant tellement il avait d'argent. Je ne savais pas non plus ce que c'était que de travailler pour gagner de l'argent, n'en ayant jamais eu besoin. Je me demandai alors quel genre de vie elle avait bien pu avoir par le passé pour la forcer à travailler, car elle n'avait pas l'air si vieille que cela.

- Intéressant, cela doit être passionnant la mécanique. Personnellement, je n'y connais absolument rien, n'ayant jamais eu besoin de m'y intéresser. Mais c'est noté, je saurait à qui m'adresser au cas où je dois faire réparer quelque chose.

Je lui adressai alors un sourire pour souligner ma remarque. Nous passâmes la porte d'entré du bâtiment dans lequel nous nous trouvions et débarquâmes dans la cours. Se dressait au loin le bâtiment dans lequel se situaient les appartement des cycles supérieurs. Je lui montrai alors le bâtiment en question.

- Venez, c'est par ici. Le bâtiment que vous voyez la bas est celui ou se trouvent nos appartements.

Puis je repris ma marche à travers les allées de la cours en direction de ce grand bâtiment. Je n'avais pas récupéré mes médicaments, tant pis, je ferais ça demain. Car là, actuellement, j'avais bien plus envie de rentrer rapidement me poser dans ma chambre, ou de discuter avec Birdy dans la sienne si elle voulait un peu de ma compagnie. Je verrais bien arrivant devant l'appartement d'Eden.

- Vous verrez, vous vous y ferez à la vie ici. Les gens dans cette école sont un peu spéciaux, tous ont leur lot d'étrangeté ou de souffrance mais la plupart ne sont pas méchants, bien qu'au début je dois vous avouer que cela m'a grandement dépaysé. Mais rassurez vous, avec Eden comme coloc, vous serez entre de bonnes mains. Il est le plus normal d'entre nous si je puis dire.


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Birdy Blake
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Birdy Blake
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Mar 23 Mar - 11:31


J'hochais simplement la tête, par pure politesse. Sonorité, partitions... des mots qui n'avaient aucun sens pour moi. J'avais beau essayer de tordre la phrase dans tout les sens, je n'arrivais pas à mettre le doigts sur la définition exacte de ces notions. Jouer d'un instrument c'était jouer d'un instrument. Le son c'était le son. Pourquoi aller chercher midi à quatorze heure ? Je resserrais doucement mes affaires contre moi, de nouveau. Allais-je m'y faire dans cet endroit ? Combien de temps j'allais y rester au fait ? Allais-je un jour retourner dans mon quartier natal ? A goûter le confort, on  ne peut malheureusement plus s'en passer. Jamais plus je ne pourrais vivre dans la poussière, le dos meurtri par le sable entassé, devenu aussi dur que du béton. Jamais plus je ne pourrais vivre sans eau propre, sans électricité pour me réchauffer et éclairer mes insomnies nocturnes. Si je retournais là-bas, je serais devenue une paria pour eux, et une traîtresse pour moi-même. Pourquoi vivre dans le froid ? Le secret des hommes m'était maintenant révélé, dépouillé et mis à nu. Le retour total à la vie primitive ne pouvait plus se faire.

Retour sur un sujet qui me sied mieux. La mécanique. Les petits tintements de métal, les clang clang des clés anglaises. Un sourire, mon premier sourire ici, se glissa doucement sur les lèvres, comme la douceur de la pluie en plein été, comme l'odeur du jasmin des oasis. Réparer les objets casser, c'était recoudre les âmes en peines. Revisser un boulon, c'était trouver une voie de droiture. Travailler, c'était être honnête. C'était ça ta véritable vocation. Pas traîner dans les couloirs comme tu avais pu traîner dans les rues. Ce n'était pas rire avec un groupe comme tu te battais avec un autre groupe à l'extérieur. Non. Le calme était avant tout quelque chose que tu appréciais depuis ton arrivée. Le moindre bruit te faisais sursauter quand il venait pas de tes mains. Un après coup de la violence subie et dont tu n'avais presque plus aucun souvenir, peut-être ? Elle t'appellerait si elle avait du bidouillage à faire? "'Vec plaiz. Quand t'veux.". C'était sincère. Il n'y avais rien de mieux pour s'aérer l'esprit que la bidouille.

En sortant du bâtiment dans lequel on était, j'aperçu une multitude d'autres bâtiments. J'ouvris mes yeux en soucoupe. " Pxtain Mazette, regarde ça BB ". J'étais où là exactement ? Dans une cité pour personnes psychédéliquement magiques ? Je serrais les dents tandis qu'elle me présentais chaque bâtiment - parce qu'apparemment les bâtiments avaient des noms et des fonctions, première news - . Il y en avait trop. Beaucoup trop pour que tu t'en souviennes de tous. Peu-importe. C'était mon premier jour en dehors des murs blancs de gré de l'hosto miniature dans laquelle on m'avait pieuté. Blondie déambulait avec facilité jusqu'au bâtiment numéro je ne savais plus combien tellement j'étais dans le bad mood. J'avançais de plus en plus péniblement dans les "appartements" en direction de ce qui devait être ma chambre.

Comment ça étranges et souffrants ? J'étais pas malade. J'étais juste... en pleine capacité pour créer une épidémie sur tout l'institut si je voulais ! Blondie essayait de me rassurer sur la présence d'étrangers comme "nous". Ce qui ne me rassura vraiiiiiment pas du tout. "'"Heu.... et on fait quoi si un bêta s'amuse a jouer les héros ?" ... Ou les "vilains" si on prenait en compte la manière dont mon pouvoir se manifestait. Et puis c'est quoi "plus normal d'entre nous ?". Genre le mec il s'avait faire de la magie d'illusion de bas étage ? " Panique pas BB. Observe. Et garde ton sang froid pxtain !!  ". Arrivée devant la porte, je restais comme ça devant un bon moment... me demandant vraiment si je devais ouvrir ou juste m'enfuir. "Merci Blondie... tu veux bien ouvrir ? J'ai les mains pleines !" . Petit sourire amical. Dit plutôt qu't'as la frousse har har . Roooh ça va, on allait pas en faire toute une crue du Nil.

D'un signe de tête tu l'invitas à rentrer... sauf si quelqu'un était déjà présent dans ce... dortoir ? Chambre ? Chose ?






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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 23 Mar - 20:18


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy & Arisu 


Alors que nous étions entrain de monter les marches du bâtiment pour nous rendre au dortoir de la jeune femme, elle me demanda alors, en réponse ma dernière remarque, ce qu'il fallait faire si jamais quelqu'un voulait jouer les héros. Je retournai sa question dans plusieurs sens, essayant de comprendre ce qu'elle voulait dire par là puis finit par la prendre au premier degré: que fallait-il faire si quelqu'un utilisait sa magie à bon ou à mauvais escient en mettant sa vie ou celle de quelqu'un d'autre en danger ? Du moins c'est comme cela que je comprenais sa question. Je réfléchis alors un instant à ma réponse, ne voulant pas lui dire de bêtises.

- Si cela arrive, il faut prévenir la sécurité, ou le corps enseignant à défaut. Ils se chargeront alors de faire comprendre à l'élève qu'il ne peut pas utiliser ainsi sa magie, voir le placeront dans une classe de correction. Idem si c'est accidentel, bien que l'élève se verra alors proposé des cours de soutien à la place, pour l'aider à mieux contrôler sa magie. Après, rassurez vous, vous pouvez employer votre magie en dehors des cours tant que celle ci ne porte pas atteinte à autrui. J'utilise la mienne tous les jours pour transporter des choses voyez vous.

Je faisais moi même partie des classes de soutien, ayant du mal à contrôler ma magie correctement, celle ci étant bien trop puissante et sauvage pour ma volonté. J'avais encore beaucoup de choses à apprendre sur son fonctionnement avant d'arriver à l'apprivoiser. Mais je ne perdais pas espoir et continuai à caresser l'idée qu'un jour je la maitriserai totalement, me permettant ainsi de me débarrasser de mon catalyseur. Surtout que l'école avait d'excellent professeurs, tous à l'écoute de leurs élèves, ce qui nous permettait de progresser rapidement.

Nous arrivâmes alors non sans efforts devant la porte de la chambre de Birdy. Elle me demanda alors d'ouvrir la porte pour elle, ayant les bras chargé par ses affaires. Je lui fis alors un sourire et m'occupai d'actionner la poignée. La porte n'était pas verrouillée, Eden devait probablement se trouver dans sa chambre dans ce cas. Je pourrais ainsi lui toucher deux mots au passage et lui présenter sa nouvelle colocataire. Mais au moment ou je posais mes yeux dans l'appartement, que ne fus pas ma surprise de découvrir un jeune homme assit devant la table du séjour, un plateau d'échec posé devant lui, qui nous observait derrière ses lunettes, ses cheveux noirs lui retombant devant le visage. Il ne s'agissait pas d'Eden assurément, bien qu'il semblait d'origine asiatique lui aussi.

Il me revient alors en mémoire la conversation que nous avions eu hier, Eden et moi, lors de notre pause déjeuné. Il m'avait alors avertit qu'il avait un nouveau colocataire japonais du nom de Arisu Kitagawa qui avait fraichement débarqué mais qui semblait légèrement renfermé. Leurs origines asiatiques leurs avaient permis de se rapprocher et discuter un peu mais il ne semblait pas très bavard, surtout étant handicapé par un mutisme. Je découvris donc pour la première fois ce fameux colocataire. Avec ses cheveux noirs et ses yeux sombres, il avait vraiment tout du japonais : un visage avec des traits fins, les yeux légèrement bridés, de fines lèvres. Il était pas très épais et semblait presque flotter dans ses vêtements. De plus, les traits de son visage semblaient marqués, probablement dû à de la fatigue. Je me permis alors d'entrer légèrement dans l'appartement, me mettant sur le côté pour laisser la place à Birdy de rentrer, puis de le saluer.

- Bonjour, je suis désolée de vous déranger dans votre partie d'échec. Je me présente, Amicia, une amie d'Eden qui vit également ici. Vous devez être Arisu (Alice) si je ne m'abuse ? Je vous présente Birdy, votre troisième et dernière colocataire qui vient tout juste d'arriver et qui n'arrivait pas à trouver le chemin de sa chambre.


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Arisu Kitagawa
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Arisu Kitagawa
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Mar 23 Mar - 20:35


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy & Amicia


Honnêtement, plus jamais ça. Plus jamais je ne mettrai les pieds sur un bateau de fortune. J'ai testé pendant deux mois, ça m'a suffit. Chaque jour que j'avais passé sur ce rafiot avait été pour moi une véritable épreuve. J'avais toujours vécu simplement, étant fils d'ouvrier, je n'avais donc jamais connu le luxe et le confort ultime des familles de riches, juste celui d'une famille modeste avec tout de même un toit au dessus de ma tête et un lit confortable pour dormir la nuit. Mais alors là, sur ce bateau, oubliez tout confort. Il faisait froid, humide, avec peut d'eau et de nourriture disponible, sans même un toit pour se protéger de la pluie et des tempêtes... Je n'étais pas de nature fragile habituellement, ne tombant que rarement malade, mais là, dans ces conditions, je n'avais pas pu y échapper. Ma condition physique c'était grandement dégradée pendant la traverser, faisant fondre tous mes muscles. Chaque jour je devais lutter contre les éléments et ma propre condition humaine.

Si bien que le jour ou l'on m'avait annoncé que j'étais arrivé à destination, j'ai cru que j'allais pleurer, alors que d'habitude je ne suis pas émotif pour un sous. Lorsque j'ai pu poser ma tête sur un lit pour la première fois depuis deux mois, je me suis alors directement endormis, faisant la sieste de ma vie pendant plusieurs jours, mon corps nourrit par une perfusion. Et lorsque j'en avais réémergé, j'avais alors pus partir à l'exploration de ma nouvelle résidence de vie : l'école Leoska. Cette école était monstrueusement grande et heureusement que j'avais une capacité accru de représentation dans l'espace. J'avais alors enregistré dans ma mémoire le plan des lieux et me le représentai mentalement à chaque fois que j'étais perdu dans les couloirs. Mais au final, j'avais commencé à m'y faire et arrivai déjà à me repérer plus facilement.

A ma sortie de l'infirmerie, j'avais aussi prit possession de ma nouvelle chambre, situé dans un appartement en colocation avec un coréen du nom d'Eden pour le peu que nous avions échanger. Je me sentais moins seul tout d'un coup : j'avais peur qu'en arrivant en France je sois le seul asiatique, mais visiblement non. Surtout qu'Eden semblait maitriser le coréen bien sur mais également l'anglais, le français et également le japonais, ce qui avait été plus facile lors de nos brefs échanges. Et lui aussi semblait rassuré par ma présence, car l'un comme l'autre, nous compatissions à notre problème d'être des étrangers en cette terre européenne.

Enfin bref, en cette froide journée, après les cours, j'avais décidé de retourner à l'appartement pour jouer tranquillement aux échecs, n'ayant rien d'autre à faire. Je pourrais réviser me diriez vous mais je n'avais commencé que les cours très récemment, aussi n'avais-je pas encore beaucoup à étudier. Il allait bientôt falloir que je m'y mette sérieusement pour rattraper mon retard mais j'avais décidé de voir cela ce weel end avec l'aide de mon colocataire asiatique, lui étant arrivé bien avant moi. Aussi m'étais-je installé sur la table de la salle à vivre, mon plateau posé sur la table et commençais à m'entrainer, testant une stratégie que je venais à peine d'étudier, bougeant moi même les pièces adverses tout comme les miennes pour mieux visualiser les mouvements.

C'est à ce moment là que la porte de l'appartement s'ouvrit, laissant apparaitre deux jeunes femmes, l'une habillé dans l'uniforme de l'école, l'autre dans le jogging de l'école. La première avait de longs cheveux blancs, des yeux bleus clair comme un ciel d'été, un visage aux traits délicats, une silhouette gracile avec les épaules tirées en arrières et la tête relevé, dégageant ainsi son cou. Tout chez elle faisait penser à une noble, sachant que, ironie du sort, elle portait un diadème qui ornait son front. Elle devait surement très souvent se faire comparer à une princesse car c'était l'image qu'elle renvoyait au premier coup d'oeil : une princesse délicate qui semblait aussi fragile que du verre. Mais quelque chose dans son regard laisser croire le contraire, qu'elle n'était pas si faible que cela. L'autre jeune femme semblait être tout son contraire : la peau plus foncé, halé par le soleil, les cheveux noirs de jais coiffés en dreads, les yeux marrons clairs, un cicatrice barrant son visage. Tout chez elle me faisait penser à un chat sauvage, prêt à mordre et à se défendre au moindre problème. Mais de son côté, c'est son regard qui me révéla une certaine fragilité, devant être probablement perdue dans l'immensité de cette école.

Je remis mes lunettes en place d'un geste de la main, puis salua les deux jeunes femmes d'un petit signe de main avant de reposer mes yeux sur mon jeu. Je ne sais pas si je devais aller les accueillir ou non, ne me sentant pas tellement à l'aise en société. Mais la jeune femme aux cheveux blancs prit alors la parole en se présentant sous ne prénom d'Amicia et se définissant comme une amie d'Eden. Au vu de son accent, elle était d'origine française à coup sur. Je l'étudia alors un instant avant de confirmer d'un hochement de tête que j'étais bien Arisu, me demandant au passage comment elle avait eu mon prénom avant de trouver automatiquement la solution : le coréen. Puis je posai mon regard sur l'autre jeune femme à la peau foncé, que la française présenta comme étant ma troisième colocataire et répondant au doux nom de Birdy. Je portais alors ma main au niveau de ma tempe droite puis la leva légèrement vers le haut, ce qui voulais dire enchanté en langage des signes, espérant tout de même que le message passe.


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Birdy Blake
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Lun 29 Mar - 15:13
Dans quel état-ge j'ère ?



C'était étrange. J'avais été entourée toute ma vie, mais je me suis toujours sentie à part, seule, incomprise et comprise à la fois par ce même regard que je voyais contraster sur les peaux sales de visages fatigués. Aujourd'hui, je voyais des yeux différents. Ceux de jeunes enfants. Ceux qui n'avaient pas vécu milles vies en une. Des âmes pures. Des sourires maîtrisés des gestes doux. Des cheveux argentés. C'était trop beau. Beaucoup trop beau pour moi, la pauvre Birdy qui ne pouvais que se dire "...pxtain, bxrdel, ou est ce que j'ai atterrit ?". C'était un sentiment étrange, entre le soulagement et la terreur. Entre le paradis et la noirceur. J'avais peur, que de mes doigts, que de ma bouche, je ne transforme ce coin de paradis en une Egypte subissant les plaies de l'Exode. J'étais un danger pour chacun ici. Une plaie des rues. Une peste. Une malaria. Un poison. Une drogue. Plus je m'approchais de l'entrebaillement ouverte, plus j'avais envie de faire partie de ce monde nouveau, plus, une voix au fond de moi me tirait le cœur en arrière. -La sécurité ? Pour toi ? Le méritais-tu vraiment ?-.

En voyant le dénommé Arisu, je vis dans ces yeux quelque chose qui d'un coup me fit changer d'avis. Lui aussi avait connu l'inconfortable. Quelque chose d'étrange. Comme un lien qui n'existait que par l'invisible. Le baptême d'un feu partager entre deux âmes. Son salut, je le comprenais, comme j'espérais qu'il comprenne mon signe de tête léger, respectueux, sans un mot. Avec lui, il semblerait qu'il n'y aurait pas besoin de prononcer un mot. C'est étrange "Ouais... euh... Apparemment vous êtes déjà deux. J'ai pas envie de prendre un lit qui appartient déjà à quelqu'un alors... où est ce que j'installe tout ça ?". Pas que tu commençais de nouveau à avoir mal un peu partout, mais c'était le cas quand même...  . Tu te retournas doucement vers Blondie. Et euh... comment ça fonctionne ici ? J'veux dire... il faut bosser ou pour avoir un repas ? Et... euh... les cours, on m'a dit qu'il y en avait, c'est obligatoire ? Je préfère travailler pour gagner mon pain.Oui bon, on t'avait dit qu'ici c'était une institut - mais tu connaissais pas le mot - C'est quoi un institut ?? On t'avais dit aussi qu'il y avait des cours pour apprendre à maîtriser sa magie - mais tu voulais pas l'utiliser -Qui voudrait apprendre à utiliser la manipulation des poisons et maladies ?

Ouais. J'avais encore pas mal de chose a apprendre. Je posais mes fringues sur le lit. J'avais pas de bagage, j'avais pas d'affaires. Donc bon, ça prenais pas trop de place. Un peu d'argent en poche, l'uniforme et la tenue de sport, et la tenue en cuir dans laquelle on m'avait retrouvé, cadeau du patron pour mes bons et loyaux années de services à être payé 500 livres égyptiens par mois. Vous pouvez faire le compte, 500 livres c'est pas énorme.



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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe



Lun 29 Mar - 20:03


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy & Arisu 


Les gestes du japonais confirmèrent ce que Eden m'avait dit à son sujet l'autre jour : il était bel et bien muet. Le pauvre... Je me demandai depuis quand il avait cet handicape : depuis toujours ou après un accident ? Ou était-ce un simple mutisme psychologique suite à un traumatisme ? Trop de questions sans réponses et qui le resteront pour le moment. J'étais certes curieuse de nature mais pas malpolis et poser des questions à tout va sur le handicape et le passé des autres n'étaient pas une chose à faire. J'avais essayé une fois avec Astrid, son retour fut des plus glacials. Aussi n'allais-je pas essayer avec Arisu, bien qu'il me semblait moins farouche que la rouquine. Mais pour le moment nous nous connaissions pas, donc ce n'était même pas la peine. Peut être plus tard...

En tout cas, il  avait l'air plutôt ouvert à la discussion, bien que nous semblions le déranger en plein dans une partie d'échec. Je me permis de rentrer un peu plus dans la collocation pour laisser la place à Birdy et de m'approcher de notre autre interlocuteur. Cette dernière demanda alors où installer ses affaires, ne restant plus qu'une chambre. Je savais où était celle d'Eden, mais j'ignorais totalement où est-ce que le japonais avait décidé de s'installer. Il montra alors du doigts une des portes menant vers, ce que j'en déduisais, la dernière chambre de libre. Bon et bien maintenant moi aussi j'étais fixée : à droite Eden, au fond Arisu et à gauche Birdy. Je ne pourrais pas me tromper ainsi lorsque je viendrais leur rendre visite. Il n'empêche qu'ils me faisaient presque envie de rester avec eux. Mes deux colocataires n'étaient pas des grands bavards et je les voyais à peine, si bien que je me sentais plutôt seule dans ma coloc. Par conséquent, ces derniers temps, je passais le plus clair de mon temps à réviser ici, avec Eden, préférant largement sa chambre très accueillante que la mienne, trop austère encore.

Birdy posa alors une question pour savoir comment fonctionnait l'école, les repas, les cours... Tant de choses à savoir et qu'il était vrai, n'était pas tout à fait évidentes lorsqu'on venait de débarquer fraichement dans l'école. Moi même je ne savais pas encore tout, n'étant arrivée que depuis quelques mois. Aussi essayai-je de lui répondre avec mes maigres connaissances en la matière :

- Et bien, je ne crois pas qu'il y ait besoin de travailler ici pour pouvoir avoir à manger et un lit. Leoska est comme une sorte de refuge pour les mages le temps de les former pour qu'ils puissent mieux appréhender le monde extérieur sans crainte de se faire repérer. Après j'ai entendu dire que certains élèves rendaient services à l'école sur la base du volontariat, mais rien d'obligatoire en tout cas. Je crois même que pour les élèves les plus démunis, l'école verse une sorte de bourse pour qu'ils puissent vivres et sortir un peu de temps en temps, mais à vérifier auprès de la direction, la dessus je ne suis pas sûre de moi.

En effet, j'en avais plus ou moins entendu parler de ce pécule que l'école versait à ces élèves sans le sous. Mais comme je n'en faisais pas partie, ayant pus prendre pas mal de liquide ainsi que ma carte bancaire avec moi avant de partir de chez mon père, je n'étais pas du tout certaine de cette information, ni ne savait comment obtenir cette bourse. Il allait falloir qu'elle se renseigne peut être auprès de la direction dans les prochains jours pour en savoir plus à ce sujet.

- Vous avez deux possibilités pour les repas. D'abord il y a les paniers repas toutes les semaines que nous pouvons cuisiner dans nos colocations. Sinon vous pouvez les prendre à la cafeteria qui se trouve plus ou moins au centre de l'école. Et sinon oui, les cours sont obligatoires. Je ne sais pas en quel niveau scolaire vous êtes mais vous allez avoir des matières générales telles que les mathématiques, les sciences, la littérature, la philosophie ou encore le sport, mais aussi des matières plus tournée vers la magie comme l'histoire de la magie ou encore les cours de pratique. Pour ces derniers, ça dépend de votre type de magie, chaque classe étant donc divisé entre 4 groupes de travailles, bien qu'il arrive qu'il y ait des transferts entre groupes car certains pouvoirs sont à cheval entre deux catégories.

Je pensais avoir fait à peu près le tour de ses questions. Je la vis alors passer la porte que son colocataire lui avait montré pour aller déposer ses affaires. Je me tournais alors vers ce dernier et lui souris gentiment avant de m'approcher de la table et de jeter un coup d'oeil à son plateau. C'était un magnifique objet, dont les pièces étaient finement sculptées dans du marbre visiblement. Je ne savais pas combien il l'avait acheté mais cela lui avait sans doute couté une petite fortune. Soit il était riche, mais au vue de ses vêtements (sans offense), j'en doutais, soit il était passionné d'échecs et c'était alors offert pour l'occasion une véritable oeuvre d'art.

- Magnifique plateau de jeu. Mon père en possède un en ivoire chez lui mais je n'y ai jamais touché, n'ayant personne pour m'apprendre. Pratiquez-vous les échecs depuis longtemps ?


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Arisu Kitagawa
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Arisu Kitagawa
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Lun 29 Mar - 20:49


Dans quel état-ge j'ère


ft Birdy & Amicia


Je perçus le petit mouvement de tête que m'adressa Birdy pour me saluer en retour. Visiblement, le message transmit à travers mes signes de la main était bien passé. Je ne savais pas encore si l'une comme l'autre avait compris pour mon handicape ou si elles se demandaient simplement pourquoi je leur répondais par de simples gesticulations pour le moment, mais visiblement elles ne firent pas grand cas de cela, se disant probablement que c'était dans ma nature d'être aussi renfermé, alors qu'en vrai, pas du tout. Je n'avais jamais été un garçon très bavard avant mon accident, il était vrai, mais j'avais apprécié ces années ou je pouvais laisser ma voix s'exprimer à ma guise pour raconter ma journée à ma mère, ou encore rire aux éclats lorsqu'un de mes partenaires de jeux nous racontait une bonne blague. Depuis, ma gorge refusant de sortir le moindre son, je ne pouvais plus que me contenter de sourire et de gesticuler. Et ça n'allait pas s'améliorer, surtout avec mon don qui aggravait peu à peu ma liaison, allant bientôt me rendre paralysé de certaines fonctions motrices, ou me rendre handicapé mentalement, ou que sais-je encore. Tout dépendait de la localisation de la prochaine liaison, et ça, je ne pouvais pas le prévoir.

Birdy demanda alors où était sa chambre et je lui pointais une des portes de la colocation, indiquant ainsi l'emplacement de la dernière chambre vide. Je ne m'étais pas trop posé de question en arrivant ici : j'avais pris la première porte qui m'était venue et qui donnait sur une chambre vide. Mais il était vrai que la jeune femme n'avait pas trop le choix quant à sa destination. Je me mis aussi à analyser son accent. Elle devait probablement venir d'un pays arabe, vu la tonalité de sa voix, mais lequel... Je ne saurais dire, je n'étais pas assez calé la dedans. J'avais pas mal voyagé à travers le monde pour mes différents tournois, ayant ainsi pus rencontré une multitude de personnes différentes venant des pays du monde entier pour disputer le titre, que je remportais très souvent à la fin. Mais j'avais pu ainsi côtoyé toutes sortes de personnes avec toutes sortes d'accents différents et j'avais commencé à me faire une bibliothèque mentale de ces différents accents rencontrés. Mais pour l'instant, le sien ne me disait pas grand chose, à part qu'il était arabe.

Amicia répondit ensuite à la question de la jeune femme, lui expliquant le fonctionnement globale de l'école bien mieux que j'aurais pus le faire, et surtout bien pus facilement. Personnellement, il aurait fallut que j'aille chercher une feuille et que je lui écrive un paragraphe entier sur ce que j'avais appris ces derniers temps. Mais je ne pense pas que j'aurais été en mesure d'en dire autant. Je n'étais même pas au courant de cette histoire de bourse pour tout vous dire. J'avais une bonne réserve d'argent  gagné durement lors de mes tournois qui m'attendait bien au chaud sur un compte bancaire à mon nom, aussi ne manquais-je de rien. Les tournois... Ils allaient tout de même me manquer, à moins que je puisse voir avec l'école pour pouvoir m'y rendre sous protection. Ou alors il allait falloir que je me résolve à passer sur les tournois en ligne, bien que j'y étais encore un peu réticent. Et puis pour cela il allait falloir que j'investisse dans un ordinateur ou une tablette, n'en ayant pas encore.

Une fois Birdy partie dans sa chambre pour y déposer ses affaires, Amicia s'avança alors vers la table et regarda mon plateau d'échec. Les pièces étaient en marbre et j'en étais vraiment très fier : une de mes plus belles possessions qui ne quittait donc jamais ma chambre. Lorsque je sortais à l'extérieur, je prenais celui en bois, bien plus léger à transporter et bien moins précieux à mes yeux que celui ci. Amicia nota elle aussi la finesse de ce jeu en le qualifiant de magnifique. Je lui répondis alors par un sourire, satisfait de ce compliment. Elle me fit alors part que son père en possédait en ivoire. En ivoire... Dondake ! Mais ça coutait une fortune ! Et la plus part du temps les pièces étaient de véritables oeuvre de d'art ! On ne jouait pas avec un tel échiquier, on l'admirait tout simplement. Il n'empêche que si elle voulait apprendre les échecs, elle était tombée au bon endroit.

Cependant elle me demanda alors depuis combien de temps j'exerçais les échecs. Aïe... Comment lui répondre simplement ? Je pouvais me contenter de lui montrer avec les doigts mais entre ça fait j'en ai fait pendant 7 ans, et depuis que j'ai l'âge de 7 ans... Il risquait d'y avoir quiproco. Bon aller Arisu, tu n'es pas en sucre, affaiblit certes, mais pas en sucre, tu vas donc pouvoir bouger tes petites fesses et aller chercher ton bloc note et un stylo pour lui répondre. Je fis alors un rapide signe à Amicia de m'attendre ici et me mis sur mes deux jambes, prenant la direction de ma chambre. Je reviens quelques secondes plus tard avec mon précieux moyen de communication et me réinstallai sur ma chaise. Puis j'écrivis de ma plus belle écriture :

Mon père m'a fait découvrir le shogi à l'âge de 8 ans. Je pratique les échecs depuis l'âge de 15 ans. J'en ai 20. Si tu veux je peux t'enseigner les échecs.

Puis je lui tendis le carnet pour qu'elle puisse lire tranquillement ma réponse. Ce n'était pas la méthode que je préférai pour communiquer avec les autres, nous demandant tous trop de temps car je devais rédiger ma réponse et les autres la lire. Mais c'était la méthode qui me permettait de répondre le plus précisément possible. Si tout le monde savait parler le langage des signes, ça serait plus simple pour moi, mais cette langue n'était enseignée dans aucune école, moi même ayant du prendre des cours particulier suite à mon accident. N'ayez jamais de handicape, vraiment car personnellement je donnerais tout pour retrouver une voix et pouvoir m'exprimer à nouveau librement.


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