Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Dim 6 Déc - 18:21
J’ai rendez vous avec Saoirse Carraig dans les serres. J’ai pu lae contacter grâce à Mr Andréatus. On va parler de rapport à la magie. Je veux lui poser des questions pour mieux comprendre mes patients. Mais la ce n’ai vraiment pas le jour.
En début d’après midi, j’ai dus utiliser mon pouvoir sur un jeune homme. Si un mage blanc avait été là, il serrait déjà chez lui tranquillement. Mais il à dus se faire posséder pour que je puisse le soigner. C’était difficile et il est toujours à l’infirmerie, épuiser. Bien sur c’était un accident lier à de la magie et il fallait agir vite. Je l’ai sûrement sauver de plusieurs complications mais. J’ai toujours du mal à imposer ma possession à des gens. Je lui est utiliser beaucoup d’énergie et il en à pour un moment avant d’aller mieux. Je vais donc en avance dans les serres pour m’y promener. Enfin je trottine presque vu toute l’énergie emmagasiner par l’usage de ma magie. Je marche donc en triturant la feuille sur laquelle j’ai écrit mes questions.
Je fais des aller retour sans même réussir à observer la beauté du lieu. Le bon côté c’est que plus je me dépense là, plus j’arriverais à me canaliser devant lae jeune. Je me suis renseigner un peu sur ellui. Iel connaît clairement bien le quotidien avec une magie. Un champignon partage son enveloppe charnelle. Iel est donc un mage vert et est déjà en quatrième année d’étude supérieur. Iel est arrivé à Leoska il y a 10 ans et avant iel vivait dans une communauté mage. On à ça en commun d’avoir grandit en pouvant apprendre la magie auprès de notre famille. Enfin à ceci près que passer la porte de la maison je devais me cacher.
Je continue mon tour en m’approchant progressivement de l’entrée des serres, iel ne devrait pas tarder.
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Grandir sans magie devait être étrange. Iel n'arrivait pas à se le figurer. Grandir sans... Tout ce avec quoi iel avait grandit, sans cette partie d'ellui-même. Iel l'aura sans doute mal vécu. A vrai dire, s'iel avait grandit ailleurs que sur l'île, sans autres mages pour l'aider, iel serait sans doute mort dés l'éveil de son pouvoir.
Pourquoi ces réflexions ? Et bien parce que ça allait être le sujet du jour, évidement. Balzamina Dulac, une des infirmières l'avait contacté pour parler de tout ça et elles s'étaient données rendez-vous le jour même, au niveau des serres. Ce jour là, iel s'était habillae en sarouel et crop-top couvert de bordures ésotériques, le tout dominé par les couleurs noires et or. Par dessus, iel avait enfilé son énorme blouson de cuir et une écharpe plus grande qu'ellui. Le bonnet enfoncé jusqu'au sourcils, iel avait une certaine dégaine de bibendom.
Arrivae devant les serres iel chercha son interlocutrice du regard. Iel ne l'avait jamais vraiment vu mais la silhouette débordante d'énergie qui faisait les cent pas devant les bâtiments devaient être la sienne. Iel s'approcha donc d'un pas enjoué.
-Balzamina ? Bonjour, je suis Saoirse. Ravie de te rencontrer !
Iel lui tendit la main pour qu'elle la serre, un chaleureux sourire sur le visage. Elle avait l'air profondément gentille.
-On va par où ? T'as l'air d'avoir la bougeotte, on peut marcher si ça t'arrange.
Saoirse chante en #993366
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Balzamina Dulac
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Mar 26 Jan - 20:36
-Balzamina ? Bonjour, je suis Saoirse. Ravie de te rencontrer ! On va par où ? T'as l'air d'avoir la bougeotte, on peut marcher si ça t'arrange.
Je rend la poignée de main à Saoirse. Iel lui as dit "tu" et parler sur un ton dont je n'avait plus l'habitude. Je suis d'abord surprise. Même si les interactions avec mes collègues sont détendus, je passe la majorité de mon temps devant des patients. Et ces patients sont plus jeune que moi. Je ressent donc tout de suite un grand confort à ne plus représenter une forme de figure d'autorité. Je ne lae reconnais pas. Iel à pourtant un style atypique et ses yeux bruns tirant vers le rouge sont assez remarquable. Non, je ne l'ai jamais rencontré. Etrangement, ça me soulage.
J'emboite déjà le pas pour discuter en marchant :
- Bonsoir ! Je te remercie d'être venue. Pour tout te dire, oui il faudrait marché. J'ai du utiliser ma magie et j'ai de l'énergie à revendre maintenant. Enfin, c'est de circonstance, je ne l'utilise que rarement.
Bon assez parler de moi. Je ne tarde pas à aller droit au but.
- Je ne sait plus si je te l'ai dis, mais c'est Philophae Andréatus qui m'a donner ton contact. Je voulais discuter de magie avec quelqu'un qui n'a pas du se cacher. Enfin, quelqu'un qui à pu grandir librement avec.
De toute façon, ça fait 2 générations au moins que les mages vivent cachés. Même si il y a des comunauté, les mages restent dans leur coin. Loin du monde. Je réfléchis un instant à se qu'a pu vivre Saoirse. Je me rend bien compte que je fabule mais j'imagine quand même. Iel à surement du vivre toujours dans le même village. Surement qu'ellui et sa famille n'avait pas forcément des choix immense pour se déplacer. Je pense à mes parents, ont déménageai des qu'on avait un doute. Pour notre survit. Et grâce à notre facilité à cacher nos pouvoirs, on à pu faire beaucoup de voyage. J'ai ainsi visiter plusieurs pays dans plusieurs continents. Je sais que certaines personne ici n'auront jamais cette chance, par peur de finir en camps loins de toute sécurité ou réseau de mage. Oui, les jeunes qui vivent ici, est ce qu'il pourront un jour explorer le monde sans peur ? Je rêve d'un coup de les voir tous grandir et vivre dans tout les pays du monde, toute les villes du mondes. Enfin, se nombres impressionnants de réflexion se font vite (merci le contre coup) et j'enchaine comme si de rien n'était.
-En fait, j'aimerais mieux comprendre les élèves qui viennent me voir pour me parler du lien compliquer qu'ils ont avec leur magie depuis qu'elle est découverte. Philophae m'a dit que tu avait grandit dans une communauté de mage. Vers l'Irlande c'est ça ?
Voila, je pense lui avoir présenter mon intention. J'attend donc de voir si iel est du genre à s'étendre dans ses réponses ou si je vais devoir lui tirer les vers du nez. Déformation professionnel je sais. J'en profite également pour éssayer de ralentir mon rythme de marche. Je le sait trop rapide pour "papoter en se promenant"
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Alors qu'iel commençait à marcher l'infirmière lae suivit aussitôt. Ca serait donc une conversation dynamique, parfait. Iels pourraient marcher tranquillement à travers l'académie, ça aiderait un peu la concentration. Sauf s'iels croisaient des espèces interessantes auquel cas lae changelin risauait fortement de se déconcentrer et de lui raconter tout ce qu'iel savait dessus. Ce qui serait en soit aussi intéressant surtout que tout ces savoir allaient de paire avec le fait de grandir avec sa magie. En tout cas chez ellui.
- Bonsoir ! Je te remercie d'être venue. Pour tout te dire, oui il faudrait marché. J'ai du utiliser ma magie et j'ai de l'énergie à revendre maintenant. Enfin, c'est de circonstance, je ne l'utilise que rarement. Je ne sait plus si je te l'ai dis, mais c'est Philophae Andréatus qui m'a donner ton contact. Je voulais discuter de magie avec quelqu'un qui n'a pas du se cacher. Enfin, quelqu'un qui à pu grandir librement avec. En fait, j'aimerais mieux comprendre les élèves qui viennent me voir pour me parler du lien compliquer qu'ils ont avec leur magie depuis qu'elle est découverte. Philophae m'a dit que tu avait grandit dans une communauté de mage. Vers l'Irlande c'est ça ?
Lae changelin sourit en hochant la tête. Par où commencer ? En vérité ce n'était pas si simple et iel n'était pas certaine de pouvoir être d'une grande aide... Iel ne savait absolument pas ce que c'était que devoir vivre sans magie. Déjà parce qu'iel avait grandit à l'Archipel toute sa vie mais aussi parce que le feu des bois qui partageait son corps lae berçaient en permanence dans ce flux incessant et entêtant de magie brute qui s'il n'était pas contrôlé l'aurait tué depuis longtemps. Ellui ou le champignon. C'était donc délicat étant donné ce qu'en attendait Balzamina. Iel resta un instant en silence, rassemblant ses pensées sous son crâne pour pouvoir être cohérente dans son discours.
-Bon, je vais pas te mentir, je ne pense pas pouvoir t'aider avec ton but principal. Ma situation est extrêmement particulière et je ne pense pas qu'elle puisse se transposer sur qui que ce soit ici. Mes croyances, mon... Mindset ? Ce que je pense ? Ma mentalité ! Ma mentalité diffère pas mal de celle de nombreux autres personnes, y compris concernant d'autres choses que la magie. Par contre je pense qu'on a beaucoup à apprendre l'une de l'autre et que peut être ça te donnera des voies de réflexion.
Iel se tue un instant, construisant dans sa reflexion un plan de présentation de l'Archipel et d'ellui même. D'abord il faudrait expliquer pourquoi iel n'était pas un bon exemple au delà de son éducation et puis il faudrait présenter l'île, la communauté. Ses créatrices, son rôle, la vie la-bas.
-Déjà, je suis un peu bizarre y compris pour les miens. J'ai un champignon vivant en moi en permanence qui me pose parfois soucis, je sais pas si tu as déjà entendu parlé des « woodfires ». Ces champignons attirent la magie à eux et plus on utilise la magie à leur côté plus ils l'attirent. J'ai donc en moi une sorte d'antenne relais à magie qui parfois s'emballe et mon pouvoir étant de permettre le développement des végétaux, ma magie l’alimente. Quand je perds le contrôle c'est un immense cercle vicieux et j'ai des crises où il influe sur mon caractère, me contraignant à rester sous l'eau ou à me blesser par exemple, ça peut être assez violent. Savoir quoi faire a été une vraie préoccupation pour ma famille et au final le champignon est maintenu sous une malédiction qui le maintient en une quasi dormance. Sans ça, je pense tenir à peu près une journée avant que ma magie ne me tue.
Iel souriait tout en parlant, attentivfe. Pour ellui c'était normal, iel avait accepté cela depuis longtemps mais iel savait que parfois certaines personnes se tendaient lorsqu'iel abordait ce genre de sujet. Les gens n'étaient pas à l'aise avec la mort, particulièrement les mages se rendant compte que la magie l'amène souvent de manière prématurée mais Saoirse était prête depuis longtemps. Dans l'Archipel on ne craignait pas la mort.
-Au dela de ça...
Iel se baissa pour ramasser un pissenlit et se l'accrocher dans les cheveux. L'air était un peu frais mais les derniers rayons du soleil apportaient un joyeux picotement sur sa peau.
-Je pense que finir de te présenter pourquoi mon exemple ne peut pas s'appliquer à tout le monde au delà du fait que j'ai grandit dans l'Archipel est important, pour que tu me cerne bien. J'ai quatre parents, une mère et quatre papas. Bon, en vérité, si on parle d'investissement dans l'éducation j'en ai beaucoup plus. Je pense que je peux considérer le père d'Affoue comme le mien, les doyennes comme mes grand mère et plusieurs autres personnes comme d'autres parents. Mais celleux avec lesquels j'ai passé le plus de temps, apprit la musique, à lacer mes chaussures ou encore à faire mon lit ce sont Brighid, Bruce, Aguistin et Theàrlach. J'ai plusieurs adelphes de sang et de cœur et au sein de notre communauté nous portons tous le nom de Carraig, rocher. Quand on intègre l'Archipel d'Irlande, c'est le nom que l'ont prends. Nous sommes une sorte de clan, de famille immense et vivant ensemble au quotidien. Nous n'avons pas vraiment de hiérarchie mais les doyennes font office d'arbitre au besoins. Il existe par le monde d'autres Archipels enfant de celui d'Irlande où vont certains jeunes une fois l'âge adulte atteint parce que la place reste limitée.
Pendant qu'iel parlait, iel ramassait quelques fleurs de ça, de là, continuant d'orner sa chevelure au fur et à mesure.
-Il faut comprendre que sans magie, la vie sur l'Archipel ne serait pas possible. Je n'ai pas vécu avec la magie, j'ai vécu grâce à la magie. Nos maisons, nos récoltes, notre équilibre est dû entièrement à nos dons, tout ce que l'on construit n'est durable que parce que nous sommes une communauté mage. Sans nos mages blancs et rouge la mortalité sur l'île serait catastrophique : on a pas d’hôpital, pas de ravitaillement en médicaments ou peu... C'est pour ça que l'on apprends vite à plâtrer, recoudre des plaies, arrêter un saignement par nous même. Tout le monde chez moi est capable de faire beaucoup de choses et dés la révélation de notre don nous sommes pris en charge collectivement pour apprendre à nous en servir au fur et à mesure. Certains se sont fait spécialistes de la gestion des contrecoups chez les nouveaux mages et on s'entraide tous dans les tâches quotidiennes et la gestion de nos dons. On apprends vite à être responsables et à ne pas faire n'importe quoi de notre magie, on sait tous qu'elle peut être dangereuse et que le ratio bénéfice risque est très instable.
Tout cela lui avait toujours paru normal jusqu'à son arrivée à Leoska. Iel avait fini par comprendre que peu de gens étaient prêts à une telle vie et que leur passage à Leoska était en cela précieux. Il permettait que leur choix de retourner à la maison après leurs études soit un véritable choix éclairé et de ramener d'autres gens avec eux, dans leur sillages.
-Je pense que j'ai fait le tours de l'important... But... Yeah. J'ai mis longtemps à comprendre que c'était pas comme ça que tout le monde vivait et maintenant que j'ai vraiment saisit je sais pour sûr que je suis pas forcément un exemple. Je pense que d'autres personnes ont vécu avec leur magie de manière moins poussée. Après, si mon expérience te parle et que t'as des questions, hésite pas ! Je serais vachement interressae par ton histoire aussi, si tu te sens de la partager of course.
Ft. Balzamina
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Balzamina Dulac
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Dim 31 Jan - 12:34
J'écoute attentivement l'histoire de Saoirse. Pendant qu'iel parle, le temps est suspendu. J'apprend une nouvelle fois à ne pas me fié à mes hypothèses. Je suis impressionner par l'existence d'un tel lieu. Vivre en harmonie avec sa magie...
Après, si mon expérience te parle et que t'as des questions, hésite pas ! Je serais vachement interressae par ton histoire aussi, si tu te sens de la partager of course.
Ben ? Iel arrête de parler ? Des question ? J'en ai pleins. Et en même temps, comment les formulés ? Tout est tellement différent de se que je connais. Avec cette pause, je me demande -innocemment peut être- si mes parents connaissent ses endroits. Et pourquoi il n'ont pas voulu y aller. En même temps, des mages qui vivent avec des non mages, il y en à beaucoup. Et c'était leur choix de vivre parmi les nons mages.
Je n'ai pas le temps de réfléchir. Mon cerveau viens de connecté. Il me demande mon histoire. Heuu. A part pour mon entretiens d'embauche, je ne croit pas qu'on m'ai poser cette question depuis des années. Et aucune personne auprès de qui je ne doit pas cacher ma magie ne me la demander. Je ne sais tout simplement pas quoi lui répondre dans un premier temps. Je commence donc par amorcer, puis je me lance :
- J'ai pleins de questions ! Ton histoire au tellement éloignés de se que je connais ! Je ne sais même pas par quoi commencer. Je peut te présenter mon parcours, on pourra comparer comme ça.
Bon il faut y aller. Ou non :
-Et ne t'inquiète pas, connaître des parcours différents, c'est toujours intéressent.
D'ailleurs je le demande si ce décalage avec beaucoup de ses camarades n'ai pas compliquer à vivre. Je note la question dans un coin de la tête et me lance.
- Alors, mes parents se sont rencontrés ici, à Leoska. Mais pour une raison que j'ignore, il ont voulus retourner vivre parmi les non mages. J'ai donc grandi et étudier parmi les non mages. Enfin presque. Mes parents m'ont appris à maitriser mon pouvoir et les bases de la magie. Nous connaissons d'autres mages dans le pays. Mais pour être discret, on ne les voyais pas souvent. Mes parents ont donc surveiller l'apparition de mon pouvoir et m'ont fait des mots d'absence quand je vivait des périodes difficile. Ca aurait été dommage que la crise d'ado condamne ma famille.
J'hésite un instant et enchaîne.
- J’étais très heureuse. Mais ce qui était difficile c'était la propagande anti mage. On m’a expliqué que c’était faux. On m’a appris a ne pas en vouloir aux non mages. Dans un endroit où on répète tous les jours que les mages sont des monstres, ont le croit même sans être profondément mauvais. Mes parents me disait d’être fière de mon pouvoir mais de le cacher. Assez difficile en somme. J’ai trouver un cercle de personne qui son contre le système en place. Je ne leur ai pas pour autant révéler mon identité mais comme ça, je garde espoir. Pour être franche, ça fait 2 ans que je suis ici et ne pas mentir me fait toujours bizarre.
Je suis incapable de comprendre l’émotion qui monte, mais ce n’ai pas l’objectif du jour. Je renferme donc tout ça. J’accèlere ma marche en ramassant un papier tomber à côté de la poubelle. Et relève la tête vers Saoirse avec mon sourrire habituel.
- C’est très différent de ton histoire quoi !
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Un instant de pause. L'infirmière cligna des yeux, comme si revenir au présent n'était pas évident, avant de se mettre visiblement à réfléchir. Iel lui laissa le temps de revenir a elle, continuant de placer des fleurs partout dans sa tignasse, essayant au passage de trouver des morceaux de bois encore vivants.
- J'ai pleins de questions ! Ton histoire au tellement éloignés de ce que je connais ! Je ne sais même pas par quoi commencer. Je peut te présenter mon parcours, on pourra comparer comme ça. Et ne t'inquiète pas, connaître des parcours différents, c'est toujours intéressant.
Iel sourit. Parfois, les gens réagissaient comme cela lorsqu'iel parlait de sa maison et il se sentait fier. C'était peut être déplacé ou orgueilleux, mais raconter son quotidien ressemblait parfois à raconter un conte pour quiconque ne l'avait pas vécu et... Iel était um changelin, être un personnage d'histoire était sa nature même ! Donc, ce genre de réaction lae mettait en joie à chaque fois.
-Alors, mes parents se sont rencontrés ici, à Leoska. Mais pour une raison que j'ignore, il ont voulus retourner vivre parmi les non mages. J'ai donc grandi et étudier parmi les non mages. Enfin presque. Mes parents m'ont appris à maitriser mon pouvoir et les bases de la magie. Nous connaissons d'autres mages dans le pays. Mais pour être discret, on ne les voyais pas souvent. Mes parents ont donc surveiller l'apparition de mon pouvoir et m'ont fait des mots d'absence quand je vivait des périodes difficile. Ca aurait été dommage que la crise d'ado condamne ma famille. J’étais très heureuse. Mais ce qui était difficile c'était la propagande anti mage. On m’a expliqué que c’était faux. On m’a appris a ne pas en vouloir aux non mages. Dans un endroit où on répète tous les jours que les mages sont des monstres, ont le croit même sans être profondément mauvais. Mes parents me disait d’être fière de mon pouvoir mais de le cacher. Assez difficile en somme. J’ai trouver un cercle de personne qui son contre le système en place. Je ne leur ai pas pour autant révéler mon identité mais comme ça, je garde espoir. Pour être franche, ça fait 2 ans que je suis ici et ne pas mentir me fait toujours bizarre. C’est très différent de ton histoire quoi !
Iel l'avait écouté en silence, ramassant des brins d'herbes et des tiges pour les mêler à sa chevelure en plus des corolles déjà amassées. Se redressant, iel tendit sa magie vers les morceaux végétaux accumulés qui commencèrent à pousser. Chaque morceau développaient des tiges, des racines, s'enchevêtrant dans ses boucles, fleurissant d'autant plus, transformant les morceaux épars en solide couronne.
-La plupart des histoire sont très différentes de la mienne. Je... Je suis vraiment navrae que tu ai du subir la propagande durant toute ta vie... Après...
Iel cueillit une poignée d'herbes, les posant au sol en cercle. Prélevant quelques inflorescences de sa coiffe, iel les inséra dans le canevas et fit doucement pousser le tout en une deuxième couronne. Puis iel la ramassa et la posa sur la tête de son interlocutrice.
-Je me demande ce qu'ils mettent derrière le terme de monstre. Quand j'ai apprit le français, j'ai été surprise par la similarité entre monstre et montrer, la base vient de la. Un monstre est un monstre parce qu'on lae montre, mais les mages se cachent... Donc ça me semble un peu à l'opposé. Et puis, même, monster en anglais y'a aussi une idée de force et de merveille.
Iel prit un temps pour réfléchir puis reprit.
-Je trouve ça sincèrement horrible qu'on demande aux mages d'être fiers de leurs magie plutôt que de leur donner les moyens d'être heureux d'être mage. C'est un peu comme un bandage sur une hémorragie : on a l'impression d'agir mais ça sert à rien. Je suis incroyablement privilégiae, j'ai grandit dans une communauté ou j'ai d'abord été humaine avant d'être mage, et où j'ai toujours été préservé des autres et de moi même sur ce sujet. Où j'ai été heureuxe de manipuler les plantes, de rêver aux illusions que faisaient naître les adultes en nous racontant des histoires... Je n'ai jamais eu à être fier de ma magie, et j'en ait toujours, enfin la plupart du temps, été heureuxe. Et c'est de ce bonheur qu'est venu la satisfaction et de la satisfaction qu'est venue la fierté, bien avant que je vienne à Leoska. Je pense pas que tes parents auraient pu faire autrement mais faire naître la fierté pour couvrir la peur, la honte et l'insécurité c'est... Probablement indispensable et vraiment terrible... La magie est un don avec lequel il est possible de vivre, de s'épanouir, de s'aimer et de construire des dizaines et des dizaines de choses ! Les possibilités qui y sont liées sont immense et on a le droit de tester les choses, d'être satisfait d'avoir du pouvoir tant qu'on n'en blesse pas les autres. Même les pouvoirs les plus destructeurs, quand l'effort est placé au bon endroit et quand on a la liberté de se demander « comment je peux avancer avec ?" sont une ressource précieuse et indispensable.
Se tournant vers Balzamina, iel lui sourit.
-Je ne te connais pas, je ne connais pas les jeunes que tu suis et je ne sais pas si c'est la bonne méthode mais je pense qu'avant d'être fier il faut trouver des techniques pour être en sécurité avec sa magie et ensuite essayer d'être heureux au moins une fois de temps en temps avec ou malgré elle. Ma magie peut me tuer... Et parfois elle est difficile à vivre. Certain jour, c'est un concours de trucs et astuces pour tromper les mécanismes étrange de mon feu et c'est plus une sorte de puzzle infernal qu'une vraie journée de cours qui se déroule dans ma tête, mais l'important c'est que quand ça arrive, je sais que ça passera. L'équilibre est fin mais entre ma magie et moi c'est une symbiose, pas un parasitisme. Et c'était pas gagné pourtant... En vérité, je pense que c'est ça que j'ai eu de plus que la majeure partie des gens : une forme de sécurité où, si j'ai été un monstre, j'ai été élevae parmi les cyclopes et les... boogeymen. Booggeywomen. Boogeypeople. Je sais pas ce que c'est de pas être un monstre, j'ai aucun révérenciel pour ça et je pense que Leoska tente d'offrir cette même sécurité. Celle où il ne faudrait pas être fier pour survivre, mais vivre heureux et en être fier. Je sais pas si ça fait sens....
Ft. Balzamina
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Balzamina Dulac
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Sam 10 Avr - 12:11
Les mots de Saoirse sont dur. Entendable mais dur. Pour moi, il lui manque une étape à comprendre entre « être un monstre » et « vivre heureux avec ça magie ». Il y a un fossé à passer quand on nous apprend à nous détester sois même. Beaucoup d’arguments et d’exemple arrivent dans ma tête. J’ai besoin d’un instant pour mettre mes idée en place. Je lui répond donc :
- J’entends ce que tu dis et sur le papier je suis même presque d’accord mais … Laisse moi une seconde …
J’arrête enfin de bouger partout et mon énergie en trop se concentre dans mon cerveau. Je hiérachise, cherche par ou prendre le sujet. Quels exemples ? Je pense à une panoplie de profils.
Au final je prend celui que je connais le mieux, le miens !
- Il faut savoir que beaucoup de monde qui ne sont pas dans des communautés subissent une propagande très éfficace. Moi la première, j’ai appris que les mages sont dangereux, des anomalies, des gens à craindre et de qui il faut se méfier. Alors même que mes parents sont mage et que je le suis devenue assez jeune. J’ai du me couper de certaines activité ou opportunité par peur d’être découverte et par honte aussi. Honte que même des gens pro mage se retrouve avec moi dans les pattes. Honte d’être se que je suis.
Un souvenir de lecture me reviens alors.
- Aujourd’hui je définirais en partie la fierté comme le contraire de la honte. J’ai lu qu’au moyen âge « être fiere » c’etait « être fort » et exceller dans ce qu’on attend de nous. Donc être parfaitement dans la norme. J’ai pleins de fois rêver de ne pas être mage et pouvoir faire ce que je veux sans me cacher. Pouvoir être dans la norme.
Autant te dire que niveau estime personnel c’est difficile. Et vivre au jour le jour avec une estime personnel très basse c’est difficile pour s’épanouir et s’ouvrir à de nouvelles choses.
J’espère que je reste claire. Je vais commencer à parler de mes patients. Je marque donc une pause. Iel à ainsi le temps de digérer et moi de me rendre plus compréhensible.
- C’est le cas de beaucoup d’élève. Ils ont besoin d’apprendre la maitrise de leur magie c’est vrai. Mais ils ont aussi besoin de reprendre confiance en eux. De découvrir qu’ils appartienne à une norme. L’école peut leurs donner de nouveau repère rassurant. Ils sont souvent séparé de tout ce qu’ils connaissaient ? Et trouver des ressources en eux c’est important.
En fait, je dirais que la fierté c’est un outil vers l’estime de sois. Et ensuite la possibilité de mieux reprendre sa vie. Mieux reprendre sa vie et mieux maitriser sa magie. Bien sur ce n’est pas le seul élément, les cours et l’esprit de communauté participe. Mais je pense que c’est un pillier important.
- D’ailleurs la fierté aide à créer la communauté et la sensation d’appartenir au group et pouvoir s’y épanouir.
Je pense avoir dis le principale. Je ne pense pas pouvoir parler de fierté comme revendication vu l’état actuel de la société. Et c’est un sujet que je ne connais pas assez pour m’y glisser.
-J’espère que tu as compris ou je voulais en venir. En tout cas cette discution est vraiment intéressante, je te remercie.
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-J’entends ce que tu dis et sur le papier je suis même presque d’accord mais … Laisse moi une seconde …
Un désacord ? Tant mieux, une occasion d'apprendre. L'infirmière eu l'air de chercher ses mots, de prendre le temps pour une certaine introspection confimant son impression et ce qu'iel avait dit : iel n'était absolument pas représentatifve. Pour ellui, ne serait-ce que l'utilisation d'un ordinateur avait été un mystère longtemps donc la vie hors de l'archipel était un tout autre secret qui lui était foncièrement inconnu. Pour être tout à fait honnête, si comprendre les gens qui l'entouraient était quelque chose qui lui tenait à cœur, comprendre vraiment le fonctionnement d'une vie qui n'était pas la sienne et ne le serait jamais ne l'interessait pas vraiment. Les autres sociétés ne comptaient pas vraiment à ses yeux.
Mais mieux comprendre ses camarades mages par contre était précieux. Iel ouvrit donc bien grand ses oreilles.
- Il faut savoir que beaucoup de monde qui ne sont pas dans des communautés subissent une propagande très éfficace. Moi la première, j’ai appris que les mages sont dangereux, des anomalies, des gens à craindre et de qui il faut se méfier. Alors même que mes parents sont mage et que je le suis devenue assez jeune. J’ai du me couper de certaines activité ou opportunité par peur d’être découverte et par honte aussi. Honte que même des gens pro mage se retrouve avec moi dans les pattes. Honte d’être se que je suis. Aujourd’hui je définirais en partie la fierté comme le contraire de la honte. J’ai lu qu’au moyen âge « être fiere » c’etait « être fort » et exceller dans ce qu’on attend de nous. Donc être parfaitement dans la norme. J’ai pleins de fois rêver de ne pas être mage et pouvoir faire ce que je veux sans me cacher. Pouvoir être dans la norme. Autant te dire que niveau estime personnel c’est difficile. Et vivre au jour le jour avec une estime personnel très basse c’est difficile pour s’épanouir et s’ouvrir à de nouvelles choses.
Être dans la norme... A la maison, iel était comme tout le monde. L'arrivée à l'académie avait ébranlé assez violement tous ses repères et la honte avait effictivement pointé son nez pour d'autres choses que des fautes graves. Ne pas parler la langue. La panique dans les salles de classes bien plus bondées que là d'où iel venait. Ne pas parvenir à se concentrer suffisament. Tout ça était devenu une source de honte... Alors être mage dans un monde où la propagande est si forte l'était forcément, ça iel le savait déjà. Mais il était vrai qu'ellui aussi avait réagit en étant d'autant plus fière de son parcours, il paraissait logique que les mages aussi.
Son exemple à ellui était bien pâle face aux souffrances dont parlait Balzamina, mais iel y voyait les parallèles necessaires tout en sachant que ce n'était absolument pas comparable. C'était l'essentiel.
- C’est le cas de beaucoup d’élève. Ils ont besoin d’apprendre la maitrise de leur magie c’est vrai. Mais ils ont aussi besoin de reprendre confiance en eux. De découvrir qu’ils appartienne à une norme. L’école peut leurs donner de nouveau repère rassurant. Ils sont souvent séparé de tout ce qu’ils connaissaient ? Et trouver des ressources en eux c’est important. En fait, je dirais que la fierté c’est un outil vers l’estime de sois. Et ensuite la possibilité de mieux reprendre sa vie. Mieux reprendre sa vie et mieux maitriser sa magie. Bien sur ce n’est pas le seul élément, les cours et l’esprit de communauté participe. Mais je pense que c’est un pillier important. D’ailleurs la fierté aide à créer la communauté et la sensation d’appartenir au group et pouvoir s’y épanouir.
Iel sourit. Ca faisait sens, effectivement et il était rassurant de voir que l'école y arrivait. Les adoptaes de l'Archipel ressentait-iels ça aussi ? Peut être. Et Bryn là dedans ? Il ne parlait jamais d'où il venait mais ça avait l'air lourd et tumulteux. Est-ce que lui aussi arrivait à combattre la honte par la fierté ? Iel n'en avait pas l'impression. En un premier temps l'acceptation, apres viendrait peut-être la fierté. Iel se trompait peut être mais c'était l'impression qu'iel avait.
-J’espère que tu as compris ou je voulais en venir. En tout cas cette discution est vraiment intéressante, je te remercie.
-Je pense avoir compris. Nos vécus sont tout à fait différents, c'est très interessant.
Iel prit un soupire de contentement avant de regarder autours d'ellui.
-Pour revenir au lien compliqué avec la magie, je peux peut être tenter de t'expliquer comment on gère les magies envahissantes à la maison mais je pense que c'est pas très différents d'ici. Nous avons des gens qui sont plus abilités que d'autres à gérer tout ça, que ce soit de par leur place dans la communauté ou leur magie. Au niveau individuel... C'est plus compliqué.
Iel prit le temps de réfléchir à s'iel pouvait raconter cette histoire. C'était quelque chose d'assez intense sur laquelle restait un petit fond de honte. Mais il s'agissait d'une bonne illustration tout de même.
-Quand j'étais petite et que mon frère ainé avait... 12 ans je crois, je surveillais notre petite sœur. Je surveillais mal notre petite sœur et elle est tombée dans le feu. C'est le moment où la magie de notre frère s'est réveillée et qu'il a faillit mettre le feu a la maison. Qu'il a mis le feu à la maison. Ce n'était pas de sa faute, c'était principalement de la mienne. Les adultes ont géré les choses, la maison, mes adelphes et moi allions au final bien mais calmer les flammes a été dur, nottament parce que la panique de Caemgen les allimentait. Les émotions jouent énorméments sur la magie et souvent on blesse les autres sans le vouloir. Chez nous on cherche surtout à calmer les individus avant de calmer les magies parce que les choses vont souvent ensemble. A mon sens, pour gérer, il vaut mieux confier les choses à des personnes extéieures et avoir au minimum deux personnes, une pour la magie et une pour les émotions. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide, à reconnaître quand on est depassé et ne pas oublier les différents facteurs derrières. Parfois les magies influent sur les émotions et ce que l'ont voit de la personne n'est pas qui elle est mais une manifestation de son contrecoup. Parfois les gens abusent de leur magie. Parfois les gens ont peur. Parfois il faut se protéger, même si les gens ont besoins d'aide, quitte à donner la responsabilité à quelqu'un en état. Pafois, on eut être dangereux pour nous même ou parfois pour les autres, et c'est important à garder en tête, qu'on a pas toujours à gérer. Qu'on ne peut pas gérer seul. Ce que j'aurais tendance à te dire, c'est de dire aux gens que tu suis de ne pas hésiter à demander de l'aide. A chercher les ressources là où elles sont. Que leur difficultés avec leur magie, voir parfois leur haine de celle-ci est entendable, importante, l'accepter et leur donner non pas d'abord des outils d'acceptation mais des outils de gestion. Apprendre à respirer pour se calmer. Accepter la situation plus qu'accepter sa magie. Y aller petit à petit pour construire un socle stable sur lequel ériger la confiance et, après, seulement après la fierté. Quand la sécurité est atteinte. Quand iels peuvent être fier parce qu'iels ont les ressources pour le faire.
Ft. Balzamina
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Lun 5 Juil - 10:10
Je l’écoute attentivement me raconter son enfance et le fonctionnement sur l’archipel. Iel dépeint une histoire pas si éloigné avec se que je connaît. Mes parents m’ont protéger en m’apprenant à ne pas me laisser submergé par se que je ressentait. Ou du moins pas en public. Prendre possession d’un camarade de classe parce qu’il c’est moqué de moi en classe aurait mis toutes la famille en danger. Un moment d’inattention aurait pus détruire tout mon monde. C’est pour ça d’ailleurs qu’un bonne partie de mon adolescence c’est passer dans la maison familiale. En sécurité, à apprendre et à comprendre mon pouvoir et mes émotions. Iel à raison, la gestion des émotions et la sécurité sont des piliers au moins aussi important que la fierté. L’école essaye de donnée cela à tout le monde, mais dieu sait que la tâche est difficile.
Je prend une respiration avant de lui répondre. Elle se transforme en bâillement. Le trop pleins d’énergie causer par mon contre coup commence à se dissipé.
- Tu as raisons, ont peut difficilement aider les habitants de l’école (car je sais que les adultes sont tout aussi concerné) sans leur apporter de la sécurise et les aider à maîtriser leurs émotions. D’ailleurs si ça ne tenait qu’à moi, tout le monde assisterai a des séances de sophrologie ! j’ajoute sur le ton de la blague, bien que ça n’en soit pas spécialement une. Mais disons que ça serrait risible comme solution face a l’ampleur du problème.
- L’école met d’ailleurs des choses en place pour cela. Peut être pas suffisament ou pas toujours adapté. C’est une tâche très difficiles. Leoska étant un lieu de refuge ont trouve une proportion énorme de personnes avec des histoires souvent compliquées. Beaucoup ont vécus cacher ou on dut fuir leurs proche ou la police pour survivre et j’en passe. De nombreux adultes sont aussi concernés. Pourtant c’est d’eux qu’on attend un cadre de sécurité. Mais pour parler concrètement, du côté des médics ont gèrent les bobos mais souvent les émotions. Ont offre un sas de décompression et un lieux sûr ou parler. Ce n’ai pas facile pour tout le monde de franchir nos portes mais on essaye de garder un œil sur tout le monde. Tu as sûrement remarquer qu’il y a beaucoup de visites médicales. Enfin il y en a plus que chez les non-mages. Ont redirige celleux qui en ont besoin chez des psychologues présent dans l’école. Ont propose aussi des animations autour du bien être de temps à autre. Pour celleux pour qui c’est le plus difficiles, iels vont en classe d’aide et ont un suivie plus pousser. C’est surtout les cas ou iels se mettent en danger ou mettent les autres en danger. Plus largement l’école offre un cadre avec les cours et les clubs qui donne des habitudes et un rythme aux étudiants. Ça les aides aussi a ne pas laisser les émotions les submergés. Je pense en t’écoutant que mettre en place plus de choses sur la gestion des émotions pourrait être bénéfique. Il manque juste des moyens et du personnel.
Je ne lui précise pas que chez les médics on croule déjà sous le travail. On à pas le temps pour un travail de fond sur tout les membres de l’école.
-Et je m’écarte peut être un peu du sujet mais l’histoire avec ta sœur me fait penser à un programme présent dans l’école. En fait pour les personnes dont la magie ou le contre coup sont très difficile à gérer. On cherche des magies complementaires. Enfin si c’est le bon terme. Le but est de trouver une personne qui peut en soulager une autre par la magie. Certain enchante des objet qui peuvent en aider d’autres. Là aussi l’organisation à des lacunes. Déjà beaucoup d’élèves ne peuvent pas devenir des soutiens parce que leur contre coup est trop difficile ou qu’iels ne maîtrise pas bien leur magie. Et puis, si ont ne nous demande pas expressément une aide de se type, c’est difficile pour nous de créer des équipes de soutient. Et chercher les magies qui se complète prend beaucoup de temps et demande parfois d’être assez imaginatif. Tu connais se programme ? Parce que je ne suis même pas sur que beaucoup d’élèves soit au courant. Si tu connais quelqu’un qui pourrait en bénéficier n’hésite pas.
Je tourne enfin mon regard vers Saoirse pour lui laisser la parole. Ça fait beaucoup d’infos d’un coup.
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Iel écouta l’infirmière avec attention, curieuxe et investi.e sur le sujet. Iel n’avait jamais vraiment eu à faire appel à la partie psy des médics mais s’était souvent retrouvae à l’infirmerie pour diverses contusions et bobos plus ou moins graves. Cependant, comme ces aléas venaient de sa magie et non pas de ce qui se tramait sous son crâne et dans son esprit, les divers professionnels de la santé psy du campus n’auraient pas pu faire grand chose pour ellui. En soit, iel comprenait le principe de ces médecins mais ne voyait pas vraiment l’intérêt d’aller en consulter um. A ses yeux, iel n’en avait pas besoin.
Quand au programme d’entraide, iel avait déjà mis des choses en place à son échelle. Par contre c’était intéressant de garder cette information là sous le coude, au cas où, pour d’autres gens. Moira refuserait certainement et, même si elle acceptait, c’était une très mauvaise idée au vu de son jeune âge. En grandissant peut-être pourrait-elle amener efficacement sa pierre à l’édifice.
-L’initiative est vraiment intéressante et je connais une personne qui pourrait peut être aider d’ici quelques années. Je lui en parlerais. Pour ma part, malheureusement, je suis le genre de personne à fuir dans ce genre de situation pour des raisons évidentes.
Iel s’étira, regardant en l’air en souriant.
-L’école a l’air d’être un endroit… Magique, sans mauvais jeu de mots. Pour ma part je me suis rendu compte ici d’énormément de choses comme je te l’ai dit avant mais c’est vrai que ce cadre ne m’offre pas plus de sécurité que ma maison. Plus de confort peut être, une occasion d’avoir moins de responsabilité que chez moi, mais ce n’est pas mon refuge. En tout cas, pas le seul. Je suis très admiratifve du travail mené par vos équipes et de l'œuvre de madame O’Brien. Je ne l’ai moi même jamais rencontré mais j’en ai entendu parlé à mainte reprise, notamment par les doyennes où d’anciens élèves et on me l’a toujours présentée comme étant d’une compétence à toute épreuve.
Iel se tourna vers Balzamina, le regard emplit de reconnaissance et de respect.
-Merci pour ce que tu fais en tout cas. C’est vraiment admirable.