Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Aujourd'hui, c'est un vachement grand jour. Un machin qu'est important et tout.
Passque aujourd'hui, j'ai une MISSION, d'abord ! La quête du savoir, qui mène à la réponse sur la vie, l'univers et le reste. Et j'exagère presque pas. Parce que c'est vraiment la réponse à la vie.
Et pour ça, j'ai trouvé le grand roux qui va me mener à la réponse.
Donc c'est pour ça que je cours vers lui, avec un regard très sérieux, parce que je suis très sérieuse dans mes recherches et que j'aime pas quand j'comprends pas.
"Hé ! Brynjolf ! Comment on fait les bébés !"
Hmm, attends deux secondes. J'crois que c'est pas comme ça que je devais faire. J'avais révisé, avant, mais le plan il a changé et du coup j'étais perdue. J'ai sauté des étapes.
Feeeeen, il fallait faire quoiiiiii ?
Oh, ma grande, je t'ai déjà dit cent fois de te poser pour réfléchir AVANT de courir partout en hurlant. Ce dont tu as parlé hier, c'est de trouver lae président-e de ton club, Saoirse Carraig, pour qu'iel t'explique le processus de reproduction, parce que tu n'as pas semblé convaincue par nos explications.
Mais c'est parce qu'elles marchent pas vos explications, vous avez dit qu'il y avait besoin de deux personnes, avec vos gamelle mâle et fenètes, là. Mais quand vous m'avez raconté comment j'suis née, y'avait pas ça. Du coup j'vous fais plus confiance pour expliquer les trucs.
Mehtap, je t'ai déjà dit, nous sommes un cas à part, la plupart des systèmes biologiques ne fonct...
Lalalala, j'écoute pas, lalala, j'te crois pas !
Mehtap !
Fengari, laisse-la chercher par elle-même, un peu. Si je t'avais donné toutes les réponses dès le début, tu n'aurais jamais pu devenir la femme que tu es aujourd'hui, ça fait partie de l'apprentissage.
Je sais, Alqamar, mais la discipline est aussi une valeur centrale pour nous, et j'aimerais bien qu'on ne l'oublie pas !
Oui bah on verra plus tard, j'essaye de parler à quelqu'un et je sais plus pourquoi, donc dis-moiii !
... Bon, très bien. Tu voulais poser tes questions à Saoirse, mais tu ne l'as pas trouvé, donc tu as cherché "La meilleure solution de remplacement", ce qui, pour une raison qui m'échappe, est tombé sur M. Brynjolf Néel, qui n'a pas vraiment de rapport avec l'aspect théorique du fonctionnement de la reproduction chez les mammifères.
Mais c'est parce qu'il passe beaucoup de temps avec Shasha ! Même que je les ai vus se faire des bisous. J'suis sûre qu'iel lui a expliqué des trucs, parce que moi j'aime bien quand les gens que j'aime bien me racontent des trucs. Et que quand on se fait des bisous, c'est qu'on s'aime bien.
C'est... Un raisonnement. Maintenant, retourne lui parler, il a l'air d'attendre.
Oui Fengari, merci Fengari !
"Alors, bonjour Brynjolf ! J'ai une question à te poser. Enfin, à poser à Shasha, mais j'lae trouve pas. Alors que toi j't'ai trouvé, parce que t'es grand ! Ah, et j'connais ton nom parce que je travaille aux archives. Enfin, mes autres moi. Et donc, du coup, ma question. Comment on fait les bébés ? Est-ce que Shasha te l'a dit ?"
Alqamar, est-ce qu'on peut encore en faire quelque chose, de cette enfant ?
Hey, me regarde pas comme ça, tu l'as fait, tu l'assumes. Moi, j'en ai fini avec l'élevage de gremline.
ft. Brynjolf Néel
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Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Thêatre Pouvoir: Affinité avec l'eau
C’est une magnifique journée pour semer aubergine, carotte, radis. Ça permet de se dépenser juste ce qu’il faut pour passer une bonne nuit de sommeil, ça détend, vide la tête.
Brynjolf avait passé un merveilleux moment à faire le jardin au chalet et avait tellement apprécié qu’il avait décidé de filer la patte au club de jardinage pour pouvoir continuer à bécher, planté, arrosé. Mais aussi, ne mentons pas, pour avoir de super excuse pour passer du temps avec saon chérie.
En plus, débutant dans le domaine, il avait besoin de plein de conseils pour jardiner correctement et surtout suivre les associations culturales mises en place par les membres du club avec soin. Ça lui a également permis d’essayer de bavarder un peu avec des personnes du club, mais dans la limite du raisonnable. Pas facile de s’intégrer dans des groupes déjà soudés.
Mais c'est plus simple quand on a un doggo !
Et oui, Merlin, avec ses cornes qui commence a poussé et son pelage presque lumineux fait parler de lui cette graine de star, amusant les membres du club par sa démarche de chiot avec des pattes encore trop grosses pour lui. Mordillant les outils à l’occasion. Ou essayant de creuser des trous. Hey ! Ne soyez pas jugeant, l’apprentissage ce n’est pas facile et Brynjolf met toute son âme a expliqué à son chien que s’il pouvait éviter de grignoter les pots de fleurs il lui en serait très reconnaissant. J’espère que vous aurez deviné qu’il est plutôt porté sur l’éducation positive.
L’après-midi passe et Saoirse étant quelqu’un d’occuper, iel a dû aller aider à la ferme. Brynjolf lui se réserva un plus long séjour entre herbe et arbuste à condition de s'éclipser dans des recoins plus secrets, pour recharger ses batteries. Alors il est parti « vibe » parmi les plantes enchanteresses avec son chien magique, avec des allures de leprechaun géant dans cette ambiance féerique.
Mais leprechaun ou pas, c’est un p’tit bout de démon qui vint à sa rencontre. Brynjolf resta admiratif devant ses grandes cornes et son allure toute bleue trop stylée, mais s’attendait à une accroche plus conventionnel comme « Bonjour, tu n’aurais pas vu mes gants de jardinage ? » ou moins conventionnel comme « Bonjour, je suis une créature merveilleuse gardienne de l’école et je vole uniquement les chaussettes jaunes pour les ranger avec des kakis parce que ça s’accorde mal. ». Mais pas à :
« Hé ! Brynjolf ! Comment on fait les bébés ! »
Parce que oui, Brynjolf Néel est beaucoup de chose. Un grand rêveur, un ami fiable, un violoncelliste émérite, mais certainement pas un professeur d’éducation sexuelle pour des raisons évidentes de carrière professionnelle, de choix, et de pédagogie sur le sujet. Il est plein de bonne volonté hein. Mais il n’explique pas toujours très bien, et surtout pas ce genre d’affaires.
Il faut d’ailleurs noter que la question n’a toujours pas fait écho dans sa tête.
Pourquoi elle connaît son prénom ? Ils se sont croisés ? Ou… ou qu’est-ce qu’il se passe ? Quoi ? Comment ? Qu’est-ce qu’elle a demandé ?
Ah. AH. AH ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.
Pas tchoum. Juste un cri silencieux du mini Brynjolf intérieur qui ne sait pas comment process l’information tandis que le Brynjolf extérieur a freeze et paradoxalement surchauffé. Ce qui explique sans nul doute son changement de teinte écarlate.
Un long silence s’installe où il ne répond rien, il bug juste et tente de balbutier quelque chose sans grande réussite, décontenancée par 1. La surprise 2. La franchise. 3. La question. 4. La réponse D. Tentative numéro 2, son interlocutrice a la gentillesse de recommencer depuis le début pour reset le rouquin.
« Alors, bonjour Brynjolf ! J’ai une question à te poser. Enfin, à poser à Shasha, mais j’lae trouve pas. Alors que toi j’t’ai trouvé, parce que t’es grand ! Ah, et j’connais ton nom parce que je travaille aux archives. »
Ok, il a quelque difficulté avec la fatigue physique, mais les choses s’éclairent un peu. Enfin pas immédiatement, mais Shasha ressemble suffisamment à Oris qui écorche le nom de Saoirse pour que le rouquin fasse le lien rapidement. Il a été rudement entrainé.
« Parce que t’es grand ». Oui, et les vérités générales sont salutaires pour avoir l’impression de comprendre quelque chose dans ce monde flou. Et ensuite elle a des raisons de connaître son nom. Ouf. Attend elle travaille aux archives a son âge ? Mais -
« Enfin, mes autre moi. »
Ah oui. Il n’osera pas dire à quel point les choses ne fond toujours pas sens. « Et donc, du coup, ma question. Comment on fait les bébés ? Est-ce que Shasha te l’a dit ? »
Et youpla boom nous revoilà a en situation de crise, alors, Brynjolf, explique donc aux plus jeunes comment on fait les bébés.
« Aeeehyaaheuuuu-bonjours-brynjolf-naille. »
Aaah, c’est tout de suite plus clair, il suffisait de te demander, la vie est bien faite. Merlin voyant bien qu’il a besoin de secours, ou simplement qu’il a arrêté de le papouiller, glisse sa tête sous sa main pour la faire rebondir sur son crâne et attirer son attention. Geste qui a le mérite de l’aider à se tirer de la torpeur causé par des millier des questions qui se bouscule dans son esprit.
Comment était-il censé éclaircir ça ? Pourquoi le hasard des rencontres a fait qu'il se trouve ici à CE moment ? Et par-dessus tout pourquoi Saoirse lui aurait expliqué comment on fait les bébés ??? Enfin, iels ne sont ensemble que depuis presque un an et ça fait bien plus de temps qu'il sait que... et enfin, mais.
Ah. Il est encore perdu en pensée et ne comprend que maintenant qu'il a répondu à côté. Il se passe une main sur le visage en alignant le fait que, oui-
« Ah heu oui pardon tu connais mon prénom, heu, pas moi, enfin si je connais mon prénom, c’est juste que heu… Oui voilà je disais que je ne connaissais pas le tien. »
C’est compliqué hein. Ouuuuh que c’est compliqué. Mais il y est presque, il a complété ses phrases et tout, il bafouille moins, la surprise est passé. Il a beau être décontenancé il a réussi à ressortir de sa poche ses aptitudes sociales pour la soirée, elles étaient juste bien cachées entre ses clefs et des friandises pour chien.
« Heu, enfin je vais essayer de te répondre un il me faut juste le temps de réfléchir à… »
Comment on fait les bébés. « Pourquoi cette curieuse question d’ailleurs ? »
Brillante manière de gagner du temps pour réfléchir pleinement à la meilleure façon d’expliquer la chose à la fois artistiquement et efficacement, les deux n’étant pas toujours faciles à concilier. Pourtant Brynjolf manque encore d’entrainement face au quizz surprise de la vie. Deux ans de Orissïtes quotidienne, ça vous forge le vocabulaire et vous ouvre l’esprit à tout un nouvel univers de possibilité entropique, conduisant peu à peu au chaos absolue. Partant du postulat qu’il avait pu répondre à :
Pourquoi on mange pas les yeux des crevettes ? C’est qui qui a pensé en premier que les pets c’est mal ? Si la terre est ronde, l’Everest c’est un peu le kiki du ballon de baudruche ?
Alors répondre a comment on fait les bébés semble tout à fait possible si on lui laisse un peu de temps.
Haha, il est rigolo, le copain de Shasha, il fait des bruits bizarres quand il parle. C'est du norvais ?
Alors, Mehtap, ça se prononce "norvégien", mais je te félicite d'avoir retenu sa nationalité. Et, non, je crois juste que tu l'as beaucoup surpris et qu'il a besoin d'un peu de temps pour se recentrer, du coup je vais te demander de lui laisser ces quelques instants de repos avant de lui redemander des choses.
OOOOH, IL A UN DOGGO, J'AVAIS PAS VU LE DOGGO, IL EST MIGNON LE DOGGO, C'EST UN BÉBÉ DOGGO ET IL A DES PITITES CORNES, EST-CE QUE JE PEUX LE CARESSER, FEN ? DISOUIDISOUIDISOUI.
Ce n'est pas à moi de te donner cette autorisation, mais à son propriétaire. Propriétaire qui ne te connaît pas et à qui tu viens de poser une question compliquée par surprise. Donc tu attendras un peu.
Mais c'est looooong, et y'a un bébé chieeeeeen. Ah, il rebouge le grand monsieur !
« Ah heu oui pardon tu connais mon prénom, heu, pas moi, enfin si je connais mon prénom, c’est juste que heu… Oui voilà je disais que je ne connaissais pas le tien. »
I want to pet the doggo. The cutie puppy.
Hecate Mehtap. Ne te déconcentre pas au moment où ton interlocuteur te parle. Il t'a demandé ton nom, sois une gentille fille et réponds-lui.
« Heu, enfin je vais essayer de te répondre un il me faut juste le temps de réfléchir à… »
C'est toi qui m'as dit qu'il fallait pas qu'je parle pendant qu'il était perdu et il a toujours l'air perdu, là.
Tu sais, si tu ne veux pas écouter mes conseils, tu peux juste me le dire, chérie, tu n'es pas obligée de devenir moqueuse pour ça. Je ne fais que t'énoncer les règles sociales usuelles, règles que tu as, de ton propre aveu, du mal à retenir.
Mais c'est parce que ça fait pas de sens de passer dix minutes à parler pour rien dire alors que j'pourrais avoir mon information en 30 secondes si tout le monde y mettait du sieeeen.
« Pourquoi cette curieuse question d’ailleurs ? »
Tu voiiis ! Qu'est-ce que ça va lui apporter, de savoir pourquoi j'pose cette question ? Rien ! Alors que moi, ça me retarde.
Ça s'appelle construire une relation de confiance. Tu lui demandes une information, c'est légitime de sa part de t'en demander une. C'est aussi pour cela qu'il t'a demandé ton nom. Tu connais le sien, donc pour être dans une relation équitable, il veut connaître le tien. C'est une façon de mériter les efforts que les autres font pour toi.
Pfff, mais c'est leeeent.
Certes, lors d'une première rencontre, cela prend du temps, mais en retour, les prochains échanges seront facilités et l'information circulera mieux.
"Y'a mon autre moi qui m'a dit que j'devais répondre à tes questions aussi parce que ça fait une relation d'égalité ou chépasquoi. Donc j'm'appelle Hecate et pour le pourquoi j'veux savoir comment on fait les bébés, c'est parce que quand on m'a expliqué, y'a des trucs qui faisaient pas sens et que j'ai b'soin de trouver quelqu'un d'autre qui me dise comment ça marche, du coup y'avait toi qui étais là à la place de Shasha. Et puis t'as un doggo qu'a des cornes, du coup c'est mignon et moi j'aime bien."
Allez, tu sais quoi, ça te fera une expérience instructive. Sois en roue libre, Mehtap.
ft. Brynjolf Néel
Messages : 131
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Thêatre Pouvoir: Affinité avec l'eau
Brynjolf Néel
Premier de la classe
Dim 13 Juin - 21:43
Feat. MiniHecateC'est compliqué. Je. HAAA.
La vie, l'univers et les BÉBÉS !
« Y’a mon autre moi qui m’a dit que j’devais répondre à tes questions aussi parce que ça fait une relation d’égalité ou chépasquoi. »
Les yeux du rouquin se plissent doucement. Pas de méfiance ou de scepticisme, seulement d’incompréhension. Comme si son environnement était une… immense mare de mots suffisamment dense pour que ce ne soit qu’a œil mi-clos que l’on puisse y déceler des formes.
Ses autres « elle » dont elle parle… C’est… ? C’est peut-être un système dissociatif ? Ou c’est en raison d’un pouvoir particulier ? Mais comment lui demander sans paraître terriblement indiscret...
« Donc j’m’appelle Hécate et pour le pourquoi j’veux savoir comment on fait les bébés, c’est parce que quand on m’a expliqué, y’a des trucs qui faisaient pas sens et que j’ai b'soin de trouver quelqu’un d’autre qui me dise comment ça marche, du coup y’avait toi qui étais là à la place de Shasha. »
La première réflexion qui vient à l’esprit de Brynjolf, est qu’Hécate est un bien joli nom. Comme la déesse du panthéon grec ! En plus d’être jolie, il ajoute aussi à l’aura magique de la jeune mage cornu. Ce genre de cheminement de pensé amène aux histoires, et les histoires au sourire. Pourtant le nom n’est pas l’important du message délivré.
Tout n’était pas encore clair, mais Brynjolf pouvait comprendre les questionnements d’Hécate. Ce qu’il trouve malheureux dans l’histoire, c’est qu’elle ait vu en lui une source de réponse alors qu’il aurait bien préféré que ce ne soit pas le cas. Sa zone de confort, si douce, s’éloigne à petits pas, confirmant le fait qu’il vas devoir improviser un cours. Un soupir lui échappe. Bon après tout, c’est toujours agréable de rendre service, c’est juste le temps de s’y mettre quand on ne s’y attend pas.
« Et puis t’as un doggo qu’a des cornes, du coup c’est mignon et moi j’aime bien. »
Le renard glapit d’un éclat de sourire doux et câlinant la tête du chien. Ce nouveau sujet de conversation le rassure légèrement, lui permettant de répondre avec beaucoup de plus de naturel.
« Il s’appelle Merlin ! C’est un chien-rêve, ils sont aussi un peu mages blancs ! Tu peux le caresser si tu veux, tant qu’il est d’accord, hein, Merlin ? »
Après tout, c’était à lui que le choix revenait. Après un dernier patpat énergique, le rouquin le lâche pour laisser le doggo examiner leur interlocutrice.
Pendant ce temps, il réfléchit à comment aborder le sujet, une main sur le menton, le regard en l’air et la moue de biais. Valait-il mieux formuler cela sous la forme d’une histoire ? D’un point de vue scientifique ? Ou un mélange des deux ? Toujours dans la véracité évidemment, mais pas aussi abrupt qu’une version purement scientifique.
« Hmm. Honnêtement je ne pense pas être la personne heu… la plus précise pour te répondre, mais je vais essayer. En fait… C’est que… Heu… Je commence par où… Quand deux individus s’aiment, alors il y a… Uuuuh. »
Bon. On reprend sur la deuxième option après réflexion, ça évitera de se perdre.
« Je vais faire ça plus scientifique, ça sera moins stressant. Les bébés viennent de la fusion entre un gamète mâle et un gamète femelle, les spermatozoïdes et les ovocytes, qui se trouvent dans les… appareils reproducteurs… heu… des gens… »
Son visage se réfugie dans sa main, exaspéré par ses réponses floues. Et un peu fatigué. Fataspéré. Non, en fait il est plus « gêné » que « fataspéré », jusqu'à en prendre la couleur des tomates que des mages rouges avait fait murir aujourd'hui.
C’est vraiment étrange d’expliquer ça comme ça d’un coup alors qu’il était en train de se reposer.
« Les opportunités de… rencontre ? Entre les deux types de gamètes sont permis le plus couramment par un accouplement entre deux individus qui heu, sont là. Et fond… Enfin… oui. Voilà. Bref. »
Bien, c’est le doux instant où le rouquin a vraiment envie de se cacher.
« La rencontre des gamètes n’est pas systématique parce que leur chemin est souvent… semé d’embuche, mais lorsqu'elles arrivent à leur but, il y a fécondation, ce qui aboutit la création d’un embryon. Une toute petite cellule avec le code génétique issu des cellules parentes et-et… après elle se multiplie, se multiplie, encore et encore en différent type de cellules qui permettent de construire des êtres aussi complexes que les bébés. Je ne me rappelle pas de toutes les étapes de développement de l’embryon, mais au bout de trois mois on parle de fœtus, puis à 9 mois de grossesse environ chez les humains, le parent gestant accouche et… Voilà. Y’a… un bébé. »
C’était... concis ? Brynjolf souffle, à la fois soulagé d’avoir fini ses explications et presque essoufflé d’avoir très peu respiré entre les mots. Bon, il reste quelques dernières questions à ajouter, mais il lui faut un peu de courage pour soulever autant d’appréhensions. Sa main passe nerveusement sur sa nuque.
« Tu… Je suis désolé, ce n’est pas très clair haha… Tu as compris quand même ? Tu as… des questions, certaines choses ne font toujours pas sens ? »
Oui, parce que pour être honnête, il est content s’il peut l’aider, mais la perspective des questions l’effraie autant qu’une journée sans petit-déjeuner.
Lun 29 Mar - 13:50
