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What are you the coping mechanism police ? [PV Mordred] - FINI
Scout Jenkins
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Mer 7 Avr - 16:01

03. What are you, the coping mechanism police ?

Avec Mordred Arraw

Objectivement, ce n'est pas l'endroit le plus approprié pour se tatouer l'avant-bras. Déjà, parce que tu es à la bibliothèque de l'Académie et pas chez un tatoueur ou dans ta salle de bain. L'espace n'est donc pas vraiment désinfecté. Pas du tout. Adieu zone stérile. Whatever. Tu viens d'arriver et tu cherches à marquer le coup. Apporter la pierre à l'édifice de... la quantité d’œuvres qui sont déjà marquées sur ton corps. Pour marquer le coup et pas pour te changer les idées parce que ton arrivée ici t'a perturbé. Heureusement, tu as toujours du gel désinfectant sur toi, depuis que tu es parti à la recherche de Leoska. C'est donc tout naturellement que tu as étalé une bonne dose de produit sur ta peau, que tu as stérilisé ton aiguille au briquet et que tu as mis à contribution un nouveau pot d'encre de Chine. Normal. C'est donc le premier roman de Victor Hugo qui t'est tombé dans les mains à ton arrivée en France qui a fait office de modèle. Tu te souvenais d'une citation marquante, que tu as bien galéré à retrouver mais qui, une fois gravée dans ta peau, sera du plus bel effet.

Le livre ouvert, maintenu par d'autres livres, le bras posé à même la table (elle-même désinfectée abondamment), l'encre et l'aiguille à disposition, tu as commencé l'ouvrage.

« C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. »
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Mordred Arraw
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Mer 7 Avr - 17:38

What are you the coping mechanism police ?

What are you the coping mechanism police ? [PV Mordred] - FINI O4qc
Tu le sais, la bibliothèque s’adapte à son public et  doit faire vivre le lieu pour rester attractive aux yeux de ses usagers. Elle est garante de la lecture et de la culture, et la culture, ça se trouve sous des formes variées et animées. Le livre en lui-même ne suffit plus, il faut innover. Tu le sais et tu apprécies l’activité que l’on peut trouver dans cet espace. Cependant, tu préfères son calme et tu as tendance à sacraliser le livre. Tu sais qu’il existe d’autres façons de lire, en écoutant ou sur écran, mais tu trouves l’objet aussi important que le contenu. Alors tu sais que la bibliothèque évolue pour être plus qu’un lieu de stockage de documents et qu’elle s’ouvre à l’animation, mais il reste à définir « animation ». L’animation culturelle s’illustre en cafés philo, ateliers d’écriture, expositions… Pas en séance de tatouage. Ça pourrait, mais pas dans la bibliothèque, à côté de plusieurs bouquins. C’est pas une animation, c’est une abomination.

Tu cherchais L’Homme qui rit de Victor Hugo et après avoir demandé à Odette car tu ne le voyais pas, tu l’as trouvé. Sur une table, tenu par d’autres livres, avec un demeuré profond devant. Ce dernier a le bras posé sur la table, un pot d’encre et une aiguille à proximité. Il compte sérieusement se tatouer ici ? Par contre, le pot est ouvert et tes pensées s’orientent directement vers toutes les catastrophes qui peuvent arriver en l’espace d’une seconde. A côté d’autant de livres. Tu ne t’approches pas directement du gars, tant la scène te semble surréaliste. Il faut oser, le lieu n’est pas du tout fait pour ça. C’est dangereux pour les livres, dangereux pour lui. On peut supposer que le danger réside dans le manque d’hygiène de la démarche, pas dans ton envie de le noyer dans son pot d’encre.

Tu finis cependant par bouger pour te présenter face à ce truc rose chaotique. Un sourire aimable sur les lèvres, tu commences :

« Bonjour ! Je suis désolé de te déranger dans ton activité, je n’ai pas pu m’empêcher de regarder ce que tu faisais. A la base, je cherchais le livre que tu as devant toi car j’en ai vraiment besoin. Je peux ? »

Tu décales les livres qui maintiennent l’objet convoité pour les poser sur une autre table, en prenant soin de ne pas perdre la page du type. Tu tiens d’ailleurs le livre en hauteur, ouvert à cette page, tandis que tu reprends.

« Simple précaution, ce serait dommage d’abîmer les livres de l’école. Tu comprends que le tatouage et le livre ouvert ne font pas bon ménage. Tu avais terminé avec ? »
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Scout Jenkins
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Mer 7 Avr - 18:16

03. What are you, the coping mechanism police ?

Avec Mordred Arraw

Tu aurais pu croire à une intervention amicale. Sourire aimable, demande polie, totalement légitime qui plus est : tu n'as pas officiellement emprunté le livre, tu l'as juste sorti des rayonnages le temps de réaliser ton projet. Mais la suite des événements ruine un peu la bonne impression qu'il te fait d'abord. Tu fais la moue. Tu n'as pas vraiment le choix. Tu soupires et hausses les épaules. Tu n'es pas un complet imbécile, tu connais les risques de l'activité. Tu n'as pas renversé une bouteille d'encre depuis des années. Tu sais ce que tu fais, vraiment, ce que ce sympathique jeune homme ne peut pas savoir, puisqu'il ne te connaît pas.

- Ton inquiétude pour le livre est charmante, mais ne t'en fais pas, il ne court aucun risque. Comme tu peux le constater, je n'en suis qu'à la moitié... enfin, je présume que je peux faire un effort pour tes beaux yeux. Tu me permets de prendre une photo de la page avant de te le céder ? Non, actually je vais devoir tout désinfecter à nouveau si je fais ça. Est-ce que tu pourrais prendre la photo pour moi ? Mon téléphone est posé quelque part sur la table.

Tu parcours ton bazar du regard et finis par trouver l'objet ardemment recherché. D'un geste du menton, tu le lui indiques avec un sourire angélique, dans l'espoir qu'il accepte de te rendre ce service, puisqu'il t'interrompt dans ta recherche de catharsis et qu'il le fait en essayant de te faire la morale—ce qui, vraiment, ne joue pas en sa faveur.

- Qu'est-ce qui vaut à Hugo cet intérêt pressant ? Ce n'est pas exactement un bouquin joyeux et la saison est plutôt aux comédies romantiques, tu ne crois pas ?

Tu poursuis ton œuvre, achève ton « est » et essuie ta peau avec le mouchoir humide et déjà tâché de noir. C'est décent. Tu t'occuperas des retouches d'ici une ou deux semaines. D'ici là, tu vas devoir finir vite, tout en accordant ton attention à l'importun.
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Mer 7 Avr - 20:28

What are you the coping mechanism police ?

What are you the coping mechanism police ? [PV Mordred] - FINI O4qc
Il se fout de ta gueule ? Le livre courait un risque par sa simple proximité avec l’encre et l’aiguille. Quant à l’effort « pour tes beaux yeux », tu préférerais qu’il le fasse pour les livres. Tu parviens à saisir son discours malgré son fort accent anglais, ce dernier te faisant brusquement changer d’avis sur ta manière d’aborder l’inconscient. April t’a demandé de l’aide en anglais, il y a peu. Tu te débrouilles très bien dans cette matière mais ton niveau ne vaut pas celui d’un natif. Tu as déjà pensé à aller voir Saoirse, bien sûr, mais tu n’en as pas encore eu l’occasion et tomber sur ce type t’offre une autre option. Ça ferait deux interlocuteurs différents, avec des accents différents. Tu modifies donc totalement ton approche.

A présent, le plan c’est de rectifier le tir et d’avoir l’air vraiment sympathique à ses yeux. C’est-à-dire : ne pas te comporter en gros rabat-joie à cause de l’action débile qu’il entreprend devant toi. Tu fais donc une petite grimace embêtée quand il parle de prendre son portable.

« Excuse-moi, tu es loin d’avoir fini en fait. »

Trouver son portable n’est pas difficile, tu le vois en regardant vers la zone indiquée.

« Est-ce qu’il y a un code ? Ne vaudrait-il pas mieux que je te laisse terminer ? Je peux tenir le livre. »

Ben oui, t’as que ça à faire de ta journée, de tenir un livre pour un type qui se tatoue dans une bibliothèque (tu évites d’ailleurs de regarder l’aiguille et son avant bras pour éviter de te poser trop de questions sur l’hygiène du gars). Ce n’est pas tellement une perte de temps, car si tu en viens à lui demander de l’aide et qu’il accepte, ça te fera moins de temps à travailler l’anglais d’April et donc plus de temps pour toi. Pas que ça te dérange de l’aider, au contraire, mais tu as aussi besoin de réviser tes propres cours. Ce que tu fais n’est jamais assez bien.
Tu lui fais un sourire d’excuse.

« Désolé de t’avoir abordé aussi brusquement, je m’inquiétais pour les livres et j’ai tendance à un peu surréagir à ce sujet. J’en ai besoin pour un cours, la deadline du dossier à rendre approche très vite. »

Dans trois mois, quoi.

« Je ne pense pas que les caractéristiques d’une saison déterminent le genre littéraire prédominant. Les polars sont populaires en été, pourtant le contenu s’éloigne beaucoup des vacances et de la plage. »
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Mer 7 Avr - 22:05

03. What are you, the coping mechanism police ?

Avec Mordred Arraw

Son comportement change rapidement. Il a un kinkpour les gens qui ont un accent français absolument abominable ? Meh, weird mais honnêtement pas la chose la plus étrange que tu aies vu en France. Ou alors il est juste devenu sympa parce qu'il s'imagine que vous avez des coutumes différentes en Angleterre et que tu n'as pas conscience de la stupidité de ton activité. Pas sûr, honnêtement. Le tatouage au beau milieu d'une bibliothèque ça reste une des pires idées que tu aies eues depuis un petit moment, et tu as essayé de dormir dans un arbre il y a une semaine. Mais tu doutes que ce soit son inquiétude pour les mesures d'hygiène en vigueur dans le milieu du tatouage qui l'aie fait réagir de la sorte. Son amour des livres te convainc donc un peu plus.

- Je ne vais pas te demander de tenir le livre, tu n'as pas que ça à faire de ta journée... mon mot de passe c'est « passw0rd » avec un zéro à la place du o.

Tu entames le « f » de « fait » et lèves les yeux dans sa direction. Amour des livres it is, then. Makes sense. Mais vraiment, tu gères la situation. Il n'y avait aucun risque que tu renverses de l'encre par inadvertance. C'est ton seul flacon, et tu n'as absolument pas le temps d'éponger tout un bureau alors tu fais attention à ce que tu fais. Tu n'es pas sûr que plaider ta cause changera sa décision, cela dit, et comme il entame la conversation, autant la poursuivre. Ça te permet de pratiquer ton accent français, même si ça ralentit ton procédé.

- No probs. Je peux comprendre l'inquiétude. Mais je ne suis pas maladroit. Je ne renverse pas mes flacons d'encre, encore moins quand je travaille dans un espace public comme une librairie. Tu n'as pas l'air particulièrement convaincu. Vraiment, t'embêtes pas avec le bouquin. Si tu as une deadline urgente, je te le laisse en échange d'une photo de la page, je vais pas te mettre en retard dans ton boulot juste pour mes bêtises. Surtout si c'est un...une... surtout si t'en as pour toute la nuit.

Le « a » est terminé, tu passes au « i » après un regard bref dans la direction de l'importun anonyme. Il n'a pas l'air idiot. Tu n'as pas besoin de le regarder pour répondre.

- C'est vrai. Mais les polars sont des lectures moins denses que Victor Hugo. Et ce sont rarement des critiques sociales brûlantes. Brûlantes ? Ça sonne faux... enfin. Je m'appelle Scout, by the way. I mean, des personnes qui disparaissent mystérieusement, des meurtres horribles, une enquête suivante, c'est divertissant. Un exposé sur la violence et la misère sociale, coupé par des essais sur les égouts ou sur les rues parisiennes... pas divertissant. Très intéressant. Mais pas divertissant. C'est par ce livre que j'ai découvert la littérature française. Découverte brutale. Vraiment dense. D'où le tatouage. Et je fais ça ici, parce que ma colocataire est une furie, je préfère m'isoler.

Maintenant, au « t ». Tu gardes un bon rythme malgré la distraction. Tu es très doué pour faire plusieurs choses en même temps, especially plusieurs choses stupides.
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Ven 9 Avr - 11:41

What are you the coping mechanism police ?

What are you the coping mechanism police ? [PV Mordred] - FINI O4qc
Sérieusement, c’est quoi ce débile ? Le présenter à April n’est peut-être pas une bonne chose, finalement, car elle devrait plutôt échanger avec des gens… pas trop cons. Des gens qui ne mettent pas « password » avec un zéro à la place du o comme mot de passe. Tu retiens un profond soupir de jugement en le saisissant sur le clavier, puis tu appuies sur l’icône de l’appareil photo. Maintenant, quel passage ? Il reprend en disant qu’il n’est pas maladroit, et tu n’y crois rien. Tu ne le connais pas, et même si lui n’a jamais renversé une bouteille d’encre, il suffit que quelqu’un passe à côté pour que la catastrophe arrive. Catastrophe qui n’en sera pas une puisque les livres ne sont plus sur sa table. C’est déjà ça. C’est très gentil de sa part de te laisser le bouquin, même si tu te poses des questions sur sa conception des délais.

Il a raison, les thèmes abordés par ce livre ne sont pas divertissants du tout. Tu manques de décrocher totalement l’espace d’un instant, par association d’idées, alors tu te concentres sur la photo à prendre.

« Quel passage, pour la photo ? »

A sa réponse, tu fais de ton mieux pour qu’elle soit nette et bien cadrée sans trop savoir si le résultat est potable. Il a l’air de l’être. Tu reposes ensuite son portable là où tu l’as pris et fermes le livre, que tu gardes dans les mains.

« Je n’en aurais pas pour toute la nuit, ma gestion du temps n’entraîne pas ce genre d’erreur. Quant à l’ouvrage, s’il est intéressant, travailler dessus est aussi divertissant. Pas de la même manière qu’un polar. D’ailleurs, un polar mal construit est surtout très pénible à lire. S’il ne réveille pas la curiosité du lecteur, c’est juste une perte de temps très fade. L’objectif de la lecture n’est pas le même avec Hugo, mais ça reste divertissant. Ça l’est toujours de réfléchir, et puisque je dois travailler dessus… autant trouver ça plaisant. »

Car ça te plaît de travailler. Pas pour les bonnes raisons, c’est surtout une distraction pour ne pas penser à autre chose, pour toujours être occupé et conserver la qualité qui caractérise ton travail. C’est de l’angoisse, de la fierté, un besoin de ne pas s’arrêter. Tu lui souris.

« Tu es en France depuis combien de temps ? La cohabitation n’est pas toujours facile, ici. Il y a des endroits plus isolés que la bibliothèque, même si niveau hygiène je ne pense pas que tu puisses trouver ton bonheur quelque part. Il faut aménager.  »
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Ven 9 Avr - 15:48

03. What are you, the coping mechanism police ?

Avec Mordred Arraw


- Bas de page. C’est la citation « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. » je sais pas si tu la trouves ? J’ai mémorisé ce que je dois écrire mais je préfère en garder une trace, je préfère ne pas faire une faute stupide qui gâcherait le tatouage.

Il s’exécute et referme le livre après avoir déposé ton téléphone sur la table. Mais au lieu de s’éloigner, il reste près de toi. Sourire léger. Qui eut cru que tu serais si intéressant ? tu le savais, mais c’est toujours appréciable que d’autres le réalisent.

Tu te demandes si tu as mal compris quelque chose. Il a dit que sa deadline approchait…mais il n’en aura pas pour toute la nuit ? alors pourquoi il vient t’embêter dans ton occupation ? à part pour le bien des livres, évidemment, que tu as aussi à cœur, quoi qu’on puisse en dire. Il dit aussi des choses intéressantes. Un peu rapidement, mais tu arrives tant bien que mal à suivre. Avoir quelque chose de manuel à faire aide beaucoup à te concentrer sur ses paroles.

- Entièrement d’accord, il n’y a rien de plus frustrant qu’un mauvais polar. De plus frustrant et time-consuming. Vous avez un mot compliqué pour dire ça… meh. Ce n’est pas le même plaisir mais je pense que je peux comprendre ce que tu dis. J’aimais bien travailler sur des livres de cette façon quand ça faisait partie de mon cursus. Je n’ai pas vu les adaptations cinématographiques du livre, je ne sais absolument pas ce qu’elles valent. Sauf pour ce qui est des adaptations libres, comme les Batman, évidemment.

Il n’a pas répondu à ta présentation. Okay then, keep your secrets. Reste anonyme si tel est ton désir, chaton. Et part, éventuellement, sur un sujet complètement différent.

- Un an, mais j’ai pas mal voyagé tout seul avant d’arriver ici… donc ça a un peu foiré les progrès que j’avais fait.

Tu ne prends pas trop personnellement sa remarque sur la bibliothèque. Enfin, tu la prends personnellement parce que tu n’es pas entièrement stupide et que tu sais qu’il ne cautionne pas Mais tu n’en as pas grand-chose à foutre. Qu’est-ce que ça pourrait bien te faire.

- J’ai aménagé. J’ai désinfecté l’espace. Et le matériel. Et ma peau. Et mes mains. Et je fais ça ici parce que c’est dans les librairies que se trouvent les livres.

Toi aussi tu peux le prendre pour un crétin. Toi aussi tu peux être condescendant. Tu lui souris aimablement, pour faire passer la pilule.
@Mordred
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Mordred Arraw
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Ven 9 Avr - 17:21

What are you the coping mechanism police ?

What are you the coping mechanism police ? [PV Mordred] - FINI O4qc
La traduction de time-consuming n’est vraiment pas compliqué, le mot représente sa définition. Cependant, s’il n’a pas eu d’explication, ça peut effectivement l’être. Ce qu’il te dit ensuite n’est pas particulièrement intéressant, même si des questions te viennent spontanément. Tu n’as pas envie d’entretenir la conversation et si tu te forces, c’est seulement pour pouvoir le mettre en contact avec April. Il suffit de te le rappeler pour que tu essaies de t’intéresser réellement à la discussion. Donc il a voyagé, ça a foiré ses progrès. Voyagé où ?

Aucune importance, ce gars est définitivement pénible. Tu ne pensais pas que ta phrase serait aussi mal prise, puisque que tu as simplement énoncé des faits et que oui il n’y  a pas d’endroits adéquats pour le tatouage et ça nécessite des aménagements. La bibliothèque est juste tout à fait inappropriée pour ça. Afin de rester sur le même ton aimable, tu conserves ton sourire.

« Je l’aurais presque oublié, merci de me le rappeler. Un peu plus et je n’aurais vraiment pas su ce qui t’amène ici. »

Dans l’optique de ranger le livre, tu songes d’abord à t’éloigner vers la table d’à côté pour éviter tout risque de renverser l’encre, et donc de tacher tes affaires. Ce n’est pas ce que tu fais. Car si tu ne veux pas les salir, tu as définitivement envie de bousiller celles de Scout. Parce qu’il t’a mal parlé. Tu ne le connais pas, il te prend pour un imbécile, ça ne passe pas. Tu ne considères pas être responsable de son ton.
Avec une fausse maladresse, tu fais mine de poser ton sac sur la table. Tu l’envoies vers la bouteille et la renverses en direction de Scout. Enfin, c’est le but, car elle roule et l’encre s’étale partout sur la table. Tu relèves ton sac immédiatement, afin qu’il ne soit pas victime de ta connerie. Ensuite, il s’agit d’avoir l’air terriblement désolé.

« Pardon ! Je n’ai pas fait attention… Je suis terriblement désolé, j’espère que ce n’est pas trop grave. »

Si ça l’est, t’en as rien à faire. Tu ranges vite fait le livre dans tes affaires, avant de remettre ton sac sur ton épaule.

« Comme quoi la bibliothèque n’est pas du tout faite pour laisser un pot d’encre ouvert ainsi. »

Dis-tu avec un air embêté.
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Ven 9 Avr - 18:20

03. What are you, the coping mechanism police ?

Avec Mordred Arraw


What in the fresh, gay, fuck ?! tu lâches l’aiguilles au beau milieu de « paradis » pour soulever tes affaires. Putain. Il y a dans ta trousse le peu d’affaires que tu as pu emporter avec toi lorsque tu es parti à la recherche de Leoska. Tu vas étrangler ce petit con avec les hanses de son sac. Tu as beau reculer brutalement, de l’encre coule immanquablement sur ton jean. Le seul jean qu’il te reste. Donc sur tes genoux, puisqu’il est déchiré.

Donc, tu t’énerves. Un sourire vicieux fait son apparition et tu regardes l’abruti qui a fait l’erreur de te déranger et de t’énerver. Il a de jolis yeux, certes, mais il a brisé la glace sur laquelle ta patience se tenait. Tu n’avais pas besoin de ça. Tu avais exactement besoin de ça. Tu poses la main, paume sur la table et prends un air désolé. Tu n’avais pas l’intention d’utiliser ton pouvoir. Tu n’aimes pas les contrecoups. Mais Jean-Connard t’a provoqué. Tu n’as pas besoin de le quitter des yeux, te contentes de visualiser l’encre traverser la zone d’ombre à l’intérieur de ton sac. Tu peux la sentir. Alors tu peux l’utiliser comme portail. Lentement, le niveau d’encre se réduit sur la table. Tu penches la tête sur le côté.

- C’est culturel, votre manque remarquable d’amabilité, ou tu es juste un cas à part ? je préfère demander, puisque j’ai l’intention de rester en France un petit moment.

Et puis surtout, c’était obligé ? C’est quoi son problème ? Malheureusement, une fois énervé.e, tu perds très vite toute capacité de raisonnement et de médiation. Tu laisses la main dans l’encre jusqu’à ce que celle-ci ait déserté la table, la tâchant au passage ainsi que ta paume et la naissance de ton poignet. Tu relèves la tête en sa direction. Nope. Not good enough. La main toujours sur la table, tu te concentres pour trouver l’ombre la plus accueillante et la plus souple autour de toi. Et tu y envoies la table. Ton bras a à peine le temps de retomber que tu t’avances en direction de Jean-Connard, effet de surprise oblige, pour lui coller une gifle. Avec ta main pleine d’encre. Le bruit satisfaisant que produit ta main contre sa jolie bouille est accompagné du fracas de tes affaires qui, préalablement sur la table, se retrouvent par terre. Ton champ de vision s’obscurcit. La table tire plus sur tes réserves que l'encre. Pas suffisamment pour t'aveugler entièrement. Mais ce n'est pas dit que cela dure.
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Ven 9 Avr - 21:19

What are you the coping mechanism police ?

What are you the coping mechanism police ? [PV Mordred] - FINI O4qc
CW : Violence et descriptions graphiques

Tu entends le bruit avant de sentir sa main sur ta joue. Le fracas des affaires par terre. Sa gifle. Ça brûle. Rien d’insurmontable. Ta colère l’est davantage. Elle vient après la surprise et le sursaut qu’elle provoque, et elle guide tes réactions. Tu le repousses sèchement, le visage sérieux, puis tu ne le quittes pas des yeux tandis que tu dérègles tout. L’encre  au contact de sa peau devient soudain acide, elle ronge sa peau et s’étend sur son bras, son épaule, son cou. Sur sa joue, du même côté que la claque, tu lui fais ressentir la sensation de son geste décuplé par vingt. Avec la vitesse et la violence d’une déflagration. Une fois. Deux fois. Trois fois.

Tu te reconcentres sur sa peau, ses bras. Le tatouage incomplet tombe, les lettres s’effacent, se changent. Elles bougent, chutent, deviennent liquide. Sa peau devient liquide. Elle fond, apportant avec elle le tiraillement de la chair qui se détache. Ça grince, ça pique, ça tombe. Lui aussi, il tombe. Le sol n’est pas stable, il s’y enfonce. Son pouvoir se sert des ombres ? Il y plonge et chaque mouvement l’aspire un peu plus. Les aspirations déchirent le travail entamé sur sa peau. Elles tiraillent et blessent. Qu’il te touche encore, qu’il ose simplement s’approcher, et son corps entier tombera en lambeau, le détail de chaque. petites. horreurs. gravé dans le cerveau. Car rien de tout cela n’est réel, et tu es le seul à le savoir. Il (tu ?) suffoque. Tu suffoques.

Respire.

Arrête.

Respire.

Mais surtout… Arrête.

Tu reprends brusquement tes esprits. Ou plutôt, tu prends brusquement conscience de l’ampleur de ta réaction et de sa gravité. Tu savais ce que tu faisais. C’est trop. Tu relâches tout, stoppes tes attaques sur Scout, puis tu t’en vas. Rapidement.
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Scout Jenkins
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Ven 9 Avr - 22:51

03. What are you, the coping mechanism police ?

Avec Mordred Arraw


Peut-être que la gifle était une réaction rapide. Peut-être que la destruction de ton dernier jean et de tes affaires…non. C’était mérité. Tu ne t’excuseras paAH. Qu’est-ce que… tu secoues la main pour en dégager ce qui s’est mis à brûler. A brûler. Le regard de Jean-Connard est braqué sur toi. Il a une trace magnifique sur la joue, mais elle ne semble pas le brûler. Ça vient donc de toi.

Ce sont tes dernières pensées cohérentes.

La douleur remonte, empire. S’approfondit. Les choses perdent leur sens et leur raison. Tu as mal. Tes pensées s’activent mais sont entièrement détachées de la douleur intense. De la perte de sens. Est-ce que tu es tombé à genoux ? Est-ce que tu as les mains plaquées de chaque côte de ton crâne ? (comme si ce geste pouvait te protéger de la douleur qui parcourt le haut de ton corps). Est-ce que tu cries ?

Est-ce que tu existes seulement ? rien n’a de sens. Tu observes, détaché. Tu subis. Tu ne comprends pas. Tu ne peux pas verbaliser ce qui est en train de se passer. Tu en as perdu l’usage de la parole. Tu n’arrives pas à formuler la panique et le trouble et la douleur qui se sont emparées de ton esprit. Tu essaies de respirer. Tu ne sais pas de quoi il s’agit. Si tu étais capable de savoirquoi que ce soit, tu saurais que tu tombes, que tu coules, qu’un poids te presses vers ce qui s’apparente être le bas. Mais tu ne peux pas savoir. Tu ressens, et tu es incapable de process ce que tu ressens. Tu ressens juste. Si tu pouvais vouloir, tu voudrais que ça cesse.

Et le monde reprend forme. Tu es bien à genoux. Tu as sans doute crié. Ton cœur bat à cent à l’heure. La panique. Tu ne ressens plus rien. Et tu sombres. Le retour à la réalité était trop brutal. C’était une journée calme. Et tu t’es évanoui.

@Mordred
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