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Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI
Marie-Colette
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Marie-Colette
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Ven 9 Avr - 22:00
Dimanche matin, dans le couloir qui mène à la piscine de l'école, je fais les cent-pas. Je suis habillée avec ma salopette raccommodée, mes vieilles baskets  et ma marinière à manches longues. Petite silhouette esseulée et hésitante, je hante les lieux.

J'aime nager. C'est un truc que j'ai depuis toute petite. Déjà en maternelle on nous emmenait à la piscine municipale pour apprendre les bases de la natation. Pendant que d'autres enfants hésitaient ou pleurnichaient, la petite Marie-Colette se jetait à l'eau et ce n'est pas les tasses que je buvais qui douchaient mon enthousiasme !

Ca fait un moment que j'ai conscience qu'il y a un bassin ici dans l'école. Mais faute d'avoir un maillot ou de savoir comment fonctionnent les choses ici, je n'ai pas encore pu retrouver les sensations de la nage. Mais j'ai décidé ce matin de prendre le taureau par les cornes et de partir à la chasse aux infos ! J'ai même poussé l'optimisme jusqu'à prendre ma serviette dans un petit sac-baluchon que je tiens par la sangle. Des fois que j'arrive à dégotter un maillot aujourd'hui.

Le gros hic, c'est que je ne sais pas trop à qui demander. J'ai fait plusieurs fois le tour de l'entrée, il n'y a pas l'air d'y avoir de guichet ou de personne responsable. Si il y a des maîtres nageurs ils sont probablement à l'intérieur, indisponibles pour répondre à mes questions !

L'odeur du chlore est omniprésente dans le couloir. Elle fait remonter en moi des souvenirs et me donnent encore plus envie d'y aller. Une envie qui me pousse à l'impensable : Oser à aborder quelqu'un pour lui poser la question !

Je regarde passer les candidats potentiels, j'hésite. Je me lance presque à plusieurs reprises, mais tous passent d'un pas bien trop rapide. J'en laisse passer plusieurs comme ça ...

Et je ne sais pourquoi, il y'en a deux que je finis par réussir aborder. Deux silhouettes à la démarche plus lente (nonchalante peut-être ?) à qui j'arrive à caser quelques mots

- Heuh ... bonjour ... ? Excusez moi je suis nouvelle ... je sais pas trop comment ca marche pour ...

Je tourne la tête vers l'entrée de la piscine puis  lève vers ce duo, les yeux brillants d'espoir.

Vont-ils m'envoyer bouler ? Auront-ils la gentillesse  de m'aider ?
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Sam 10 Avr - 16:15

Mordred
Arraw

Marie-Colette
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「 Les gros poissons mangent les p'tits 」



No way. C'est pas possible. Comment je suis censé dealer avec ça ? Oris un jour je te ferais manger tes grands morts saupoudrés de fécule de pomme de terre j’te jure tu vas pas aimer.

Putain. Ça fait chier sa foutue came. Et nos discussions à la con. J’aurais pas pu genre oublié le lendemain ? Mais non bien sûr il a fallu que j’ai en tête la majorité des conneries que j’ai pu dire. Notamment en ce qui concerne des évidences que j’dois me traîner depuis des mois.

Bien sûr que Mordred c’est pas juste un ami. Mais j’en avais pas d’ami, avant lui, par contre du déni j’en ai toujours eu à revendre. Donc j’ai pas capté. Mais maintenant ça fait sens. Ingi par exemple c’est un ami. Mais Mordred ? Hahahaha. Mordred. C’est différent. La confiance est pas la même. Le sentiment non plus. Avec lui j’me sens pas pareil, plus naturel, plus tranquille, plus… J’en sais rien bordel de merde c’est super compliqué de mettre des mots sur ce ramassis de FOUTAISE.

AaaAaargh.

Non, mais pourquoi sérieux ? Ça serait vachement plus simple de toujours rien comprendre. Je me prendrais pas la tête, elle fonctionne bien notre amitié. On est pas tendre quand on se dispute, mais je sais que c’est stable, que ça marche, et que je tiens à lui. Mais sauf qu’avec mes débilités ça complique les choses. Parce que je sais pas comment m'y prendre avec lui il est... difficile à lire sur le sujet. Parce que je voudrais pas que ça foute en l’air le reste. Et surtout parce que je flippe ma méga race accessoirement.

Qu’est-ce qu’on fait quand on flippe ? Runaway. Far, far away. Pour la première fois depuis le début de la colocation je cherche à m’effacer, a ne fait qu’un avec les murs ce qui n’est pas forcément évident lorsqu’on a davantage l’habitude d’attirer l’attention que l’inverse. J’ai essayé de faire en sorte de pas être trop là aux mêmes horaires. De m’éclipser discrètement quand il arrive, tout en politesse.

Saufque. Si les deux autres affreux avec qui j’habite on peut être pas encore tout spotted, cette saloperie d’Ingi, sa perspicacité, et son pouvoir à la con beeeeh. Ouais voilà il m’a tellement grillé que j’ai viré barbac quoi. De ce que j’ai compris il a l’air de dire que fuir n’est pas forcément une solution et JE vOis PaS POuRQUoI ?! Mais surtout qu’il faudrait essayer de communiquer ou d’organiser un truck. Genre un date.

HAHAHAHA, LET ME LAUGH, YOU LITTLE SHIT.

Déjà toi Elias tu le connaissais pas depuis longtemps donc t’avais rien à perdre, ensuite j’vais pas lui offrir des fleurs non plus putain. Ni l’inviter au resto ou à boire un coup ou… ou… j’en sais rien ! Ça n’arrangerait rien et ça se passerait mal. J’nous vois bien partir sans payer, ou planquer de la déco de friqué sous le manteau, bref, j’nous connais on va se mettre dans la demer. Et je serais pas à l’aise pour lui parler dans ces conditions. Pas en ce moment. « Viens, je te fuis depuis deux semaines pour rien te dire parce que je sais pas comment gérer mes sentiments, mais on fait un face to face où on a rien d’autre a foutre que de parler que de nous. J’adore souffrir. »

Mais puisqu’Ingi a l’air de presque mieux réussir sa vie sentimentale que moi, j’accepte d’entendre le fait qu’il faut tenter un mouv. J’essaie. Juste une fois, rien de trop risqué, une valeur sûre. En bousculant pas trop les choses non plus. J’ai vraiment, vraiment pas envie que notre relation soit foutue en l’air par mes débilités. Mais il me plaît, je ne peux plus vraiment le nier, et complètement ignorer ça, ce serait dommage aussi. Bref j’aviserais quand j’aurais fini mon mental breakdown.

En attendant, j’ai bien préparé mon coup, j’ai chopé une bouteille complète de potion avec le même effet que la première malédiction qu’il m’a lancée : faire dire aux personnes l’inverse de ce qu’ils veulent dire. Une vraie plaie. C’était plus sûr que du sérum de vérité, à la moindre maladresse j’aurais été fichuuuu. Ça m’a couté cher, mais well, au pire ça me débarrasse d’un peu d’argent sale.

Il est sur le canapé, il lit, tranquille. Bon. Cool, cool, cool. C’est le moment où j’y vais ?

Uuuuh. C'est super stressant.

Je me pose contre le mur du salon, bras croisés.

« Hé, toi, là. »

Pas de réponse. Évidemment. Tu peux m’ignorer plus longtemps pour que je capte mieux le message steup’ ? OUI j'entends qu’après deux semaines à te fuir c'est pas la meilleur façon de t'aborder. Mais essais d’être compréhensif, bordel, j’vais crever de stress à cause de tes beaux yeux, tu saoules.

Tch. Ingi je te déteste presque autant que Oris, qu’est-ce que je fous là, qu’est-ce que je suis en train de proposer, pourquoi, pourquoi grand dieu en lesquels je crois pas, j’me retrouve dans cette situation daubée ou on me ghost irl.

« Ah tiens, Saph, je t’avais pas vu. Ça faisait longtemps. »

C’est ça. Fous-toi de ma gueule. J’te hèle et j’suis à côté salaud, c’pas fair-play.

« Yeah, i’ve been kinda busy. » And kinda mytho. Je regarde ailleurs puis reprends mon naturel. « Mais j’vais y remédier. Ça fait longtemps qu’on n’a pas fait un truc ensemble, ça te dit ? »
— De faire quoi ? »

Petit sourire en coin. Pour être honnête y’a personne, pour proposer des bails foireux par contre y’a du monde.

« Hmmm. Rappelle-moi depuis combien de temps on se connaît ? »

P’tit sourire cute de sa part. YES, VICTOIRE. Il fait p’t’être pas complètement la gueule parce que j’ai agi comme un gros débile.

« Un an. Donc piscine ?
— Tu percutes vite. Il me semble qu’on a p’t’être des plans inachevés qui traine sur le sujet et qu’on aime tous les deux pas rester sur une défaite non ?
— Ben disons que tu m’aurais parlé de, je sais pas, aller en boîte de nuit, j’aurais pas vu le rapport. »

C’est drôle que tu lâches ça parce que Ingi l’aurait p’t’être vu le rapport d'une telle invitation après autant de mois de déni hahahahahaha. Mais inviter Mordred en boite ça ne sonne pas comme un bon plan. Il hoche cependant la tête à ma question.

« En plus il y a davantage de difficulté, ils nous connaissent un peu trop à force. Mais on y va pour le défi, non ?
— Exactly, si on réussit dans ces conditions ça serait putain de grandiose. J’ai le matos. T’es chaud pour fêter dignement nos un an ? »

Un sourire d'escroc au coin de mes lèvres. Et lui ferme son livre et se lève.

« Absolument ! Faut qu’on peaufine le plan avant. T’as la potion ? Laquelle, surtout, on avait donné plusieurs idées. »

Parfait. Il a accepté, c'est trop cool, j'savais que je pouvais compter sur lui, c'est le meilleur.

Il s’éloigne et se prépare en même temps de poser… beaucoup de questions. Ça c'est le Mordred que je connais. Qui fait diversion ? Qui verse le produit ? Façon d’entrer ? De sortir ?

J’y ai réfléchi, mais je reprends les notions une par une.

« Yep, mais pas pris la même. J’en ai chopé une avec les mêmes effets que la première malédiction que tu m’as lancée, caus’ i’m a… Ro-» mantic « -Nostalgic guy. Sorry i lose my English. Anyway… »

J’expose les réponses une par une. L’idéal serait de n’être pas visible au moment du crime et de notre échappée grâce à son pouvoir, ce qui implique de garder notre identité à l’entrée pour l’économiser. Ou de changer la tête de la personne qui fait diversion, en faisant semblant d’être sous l’effet de la potion, comme il le sent. De toute manière l’aspect sneaky repose sur lui.

Sortie par la fenêtre des vestiaires, pour éviter d’être spotted en passant par la voie traditionnelle ou en restant sur place. Obviously, je préfère abandonner la version du plan où on s’innocente en se jetant nous même dans l’eau, LOL, c’est plus sûr si je bannis les trucs qui me ferait dire n’imp.

On se met en route en peaufinant les choses sur le chemin, parce que oui, un plan préparé, c’est un plan réfléchi 20 minutes avant. On travaille le truc et ça me fait sourire quand je remarque que pour retrouver la synergie naturelle qu’on a en parlant il suffisait, in fact, de parler. Enfin de discuter de sujet de sujet plaisant, confortable. Ça m’avait manqué d’être juste comme ça avec lui à tenter des dingueries en espérant que ça passe. C'est aussi ce que j'aime chez lui.

Si c’est ça un date c’est pas si stressant que l’image qu’on s’en fait avec deux personnes qui sont face à face à une table a ce dire des trucs méga terrifiant en clignant des yeux très vites.

Une demi-portion que je toise de toute ma hauteur nous approche. Style campagnard, carré accidentellement fashion, grands yeux noisette. Je mets un coup de coude à Mordred pour lui faire remarquer l’avorton en approche, puis tente un mouv’ gentil une main sur son épaule l’air de dire « Non mais je voulais pas te détruire les côtes j’suis désolé ».

« Heuh ... bonjour ... ? Excusez-moi je suis nouvelle ... je sais pas trop comment ça marche pour ... »

Is this an innocent and lost lamb?

Je soupire. Guuurl. Tu m’perturbes dans ma tentative aussi foireuse qu’invisible de flirt. Et dans notre plan aussi, accessoirement.

« Wesh t’es qui ? »

Réflexe. À rattraper. Parce que les infos me montent au cerveau. Elle est nouvelle. Perdu. Et elle ne connaît pas nos blazes. Et ça… Je jette un regard discret à Mordred. Je voudrais lui signer de pas filer nos identités au cas où un moment on lui demande les couillons qu’elle a pu croiser. Mais ce ne serait pas discret. Et il a sans doute la même idée. Donc je prends les devants.

« Déso’, c’était p’être pas poli. J’m’appelle Evan Leroy et voici mon pote Claudion. »

CETTE FOIS SI C’EST TOI, CHEEEEEH. Je lui lâche un sourire aimable et mon regard le plus doux. Je sais. Mon but c’était un peu d’organiser un truc pour tenter un rapprochement, mais… J’ai pas résisté. J’aurais dû. Mais j’ai pas pu. Ça reste Mordred, et ça fait deux semaines que j'le fait plus chier, c'est tout de même scandaleux.

« Écoute gamine, si tu parles bien d’la piscine, parce qu’on est juste devant, on y va aussi. T’as cas nous suivre et on t’explique ? »

Allez, Claudion, tu présentes super bien, je te laisse berner ce mini-humain sur nos intentions d’aller nous baigner. Ça nous fait à minima un bon alibi, on a l’air super sympa à guider une gamine, beaucoup moins louche que quand on est juste tous les deux.




Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Sam 10 Avr - 18:08

Les gros poissons mangent les p’tits

Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI O4qc
Après deux semaines étranges, à te fuir et à ne pas te parler, Saph daigne enfin t’adresser la parole. Alors, tout naturellement, tu l’ignores. Tu n’as pas compris son attitude et si le problème était extérieur, tu aurais aimé l’aider à ta façon. Chose rendue impossible car Saph n’était jamais là. Ou pas assez. Et iel a commencé à te manquer. Plutôt que d’en parler, tu as préféré patienter jusqu’à ce que Saph daigne t’adresser la parole convenablement. L’inverse aurait été plus compliqué, il s’est arrangé pour être insaisissable. Quand il ne l’est pas, il s’arrange pour mythonner. Kinda busy, my ass. M’enfin, au moins il te reparle et ce n’est plus trop bizarre. En plus c’est pour que vous fassiez quelque chose tous les deux. Ça te fait plaisir, ça fait effectivement longtemps que vous n’avez rien fait et passer du temps avec Saph est toujours… Comment dire ? C’est difficile à caractériser, alors tu n’approfondis jamais la question.

L’identification n’est pas vraiment facilitée par la question de Saph et le sentiment qu’elle provoque chez toi. C’est du bonheur simple, quoique un peu plus intense que d’habitude. L’exprimer n’est pas aisé, c’est monté d’un coup et tu ne sais pas quoi en faire. Tu te contentes donc d’un sourire, la connexion se faisait immédiatement avec la piscine. Vous avez effectivement des plans inachevés, et quoi de mieux pour fêter vos un an que de les mettre à exécution. Tu te dis rapidement qu’il n’est pas courant de fêter une rencontre, mais celle-ci n’est pas classique. L’amitié de Saph est importante pour toi, Saph est une personne importante pour toi. Tu n’as pas les mots pour l’exprimer, ce sont des effervescences agréables dans tes pensées et la présence de Saph suffit à les provoquer. Tu ne peux pas lui dire qu’il est aussi agréable à côtoyer que de regarder un cachet d’aspirine se dissoudre dans un verre d’eau. C’est serait vraiment bizarre comme comparaison.

Tu fermes ton livre pour aller te préparer, puis vous commencez à élaborer le plan plus concrètement. Dehors, vous le peaufinez. Votre stupidité est inarrêtable et inégalable. C’est bien de fêter un an de relation, mais vous pouviez pas le faire en allant nager tranquillement ? Nope. Tu préfères l’option que vous avez choisi. C’est stimulant, la conversation qui vous anime est fluide et tu aimes la synergie qu’il y a entre vous. Elle est présente sans plan foireux, mais il faut avouer qu’on la retrouve davantage dans ce genre de discussion débile. Discussion qui te plaît, ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé (parce qu’une certaine personne a fait le mort).

Saph interrompt la conversation en te mettant un coup de coude, auquel tu réponds « oof » parce qu’il y est allé comme un bourrin. Tout ça pour te montrer une gamine inconnue. Et donc ? Qu’est-ce que ça peut vous foutre ? Elle est perdue, très bien, c’est pas votre… Attends. Elle est perdue, elle est nouvelle, vous avez un plan à mettre à exécution. Le « wesh t’es qui » de Saph te fait lever les yeux au ciel. Gros lourd. Tu ne loupes pas son regard discret, et lorsqu’il prend les devants, tu comprends qu’il a pensé à la même chose que toi. Par contre. Claudion ?? Tu lui rends un faux sourire bien hypocrite avant de t’intéresser à la gamine. A elle, tu lui fais un sourire sincère et emprunt de gentillesse.

« La piscine est en libre accès, tu n’as rien à faire pour y entrer. »

Vous vous y rendez tous les trois, et passé la porte tu continues.

« Ensuite, le fonctionnement est le même que n’importe quelle autre piscine. Il y a des cabines pour se changer, des vestiaires mixtes plus grands. Il y a des casiers pour poser tes affaires, si tu n’en trouves pas de libres tu peux toujours les laisser dans les vestiaires. »

Des cibles parfaites pour un vol en règle.

« On peut te montrer tout ça, on allait se baigner aussi. Personne ne te rejoint ? »
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Marie-Colette
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Marie-Colette
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Sam 10 Avr - 19:16
Les deux grands que j'ai abordés s'arrêtent et me répondent gentiment !

Evan et Claudion ? Ils ont l'air gentils comme tout ! Même si l'un d'eux dit "Wesh" .. Ce n'est pas un très joli mot. Presque un gros mot (c'est dire !). Peut-être qu'il aurait été préférable de ne pas l'employer mais ce n'est pas moi qui vais en faire la remarque !

Je leur adresse mon plus beau sourire.

- Enchantée ! Moi c'est Marie-Colette ! NOoooooOOOn ! J'aurais du dire Colette ! Colette tout court, pourquoi j'ai oublié ? Je me suis promis de ne plus utiliser ce Marie pourri ! Alors je me hâte d'essayer de rattraper, la confusion se lisant un peu sur mon visage.

- .. heuh mais .. Colette c'est bien !

Je les écoute. Ce qu'ils m'expliquent fait sens ! Entrée libre pendant les heures d'ouverture. Ils proposent même de m'accompagner. C'est cool ! Ah je veux dire .. c'est "bien" ! (Moi aussi je commence à parler mal .. Je commence par mal parler dans ma tête et puis je finirai par parler comme un charretier, je dois pas laisser aller ça).

- Merci beaucoup, c'est très chouette !

Mais il y a un hic. Un gros.

- Mais hum ... je n'ai pas de maillot. Je ne sais pas comment en trouver ... Quelqu'un ... les donne quelque part ... ?

C'est mon seul espoir de pouvoir profiter un jour de l'eau. Je n'ai pas de sous. Pas un radis. Rien. Je sais qu'en ville il y a des magasins mais moi je ne peux pas y aller. Et voler ne me vient même pas à l'esprit. Je crois que si j'avais de l'argent, je m'achèterai deux choses. Un maillot de bain et des noeuds et barrettes pour les cheveux. J'en ai marre d'avoir les cheveux soufflés dans le visage par le vent ... déjà que je dois m'arranger toute seule pour la couper ma frange devant le miroir !
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Jeu 15 Avr - 23:07

Mordred
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Marie-Colette
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「 Les gros poissons mangent les p'tits 」


Mordred reprend les rênes pour les explications sur l'organisation de l'infrastructure, et sur la question importante de si personne ne la rejoint. Si c’est le cas, l’idée qu’on a l'air d'avoir en tête pourrait tomber à l’eau. On n’a franchement pas besoin qu’une tête pensante vienne se taper l’incrust’. Trop de risque de spotted nos plans, de tomber sur quelqu’un en mesure d’expliquer à la gamine qu’elle n’est pas tomber sur les personnes les plus fiables des environs. Mais puisqu'elle semble partie pour nous suivre... je pense que l'on peut déduire qu'elle est seule.

La mioche se présente en bafouillant, probablement gênée par son prénom, c’est vrai que c’est hyper vieillot. Puis elle nous remercie. Mon ricanement intérieur se traduit par un sourire chaleureux sur mon visage. Ooooh. Poor little thing. Si seulement tu savais ce qui est en train de te tomber dessus je pense que tes remerciements auraient des allures de menaces fleuries. En attendant, je vais considérer ta reconnaissance pour acquise.

Jack Jack la souris nous apprend aussi qu’elle est venue à la piscine sans maillot de bain. Mauvais mouv’ non, tu ne pourrais pas te renseigner avant, sérieux ? Ça va qu’ils les fournissent, mais tu aurais eu l’air con si t’avais dû aller le chercher. Hmm. Bon. Faut pas l'formuler comme ça. Allez, on commence par s’attirer la sympathie de la p'tite, puis on appâte avec un joli sourire et des mains tendues et serviables.


« Oh tu sais, soit pas si gêné pour ton prénom, on connaît les choix de blaze merdique. Hein Claudion ? On t’appellera Colette si tu pref’. »

Naan, mais bien sûr je me fous de sa gueule, mais les personnes qui ont subi des choix douteux de leurs parents ont toute mon empathie. J’aime pas mon prénom, le surnom si, mais la version complète est carrément à chier.

M’enfin aujourd’hui je suis Evans, donc je ne peux que plaindre le Claudion de l’histoire. Qui m’a accordé un adorable sourire hypocrite au moment de l'annonce du blaze. Avec plaisir Honey, avec plaisir.

Je pointe du doigt deux d’employé.e.s qui sont du côté logistique de la piscine, qui bavarde autour d’un écran sur leurs comptoirs d'accueil.

« On va passer par l’accueil, où ils fournissent le nécessaire de piscine. T’inquiètes globalement ici tout est fourni donc tu vas avoir du matos neuf rien que pour toi.»


Que c'est FATIGANT de faire semblant d'être aussi chaleureux. Comment font les gens genre Oris, Odette et Ingi pour l'être tout le temps ? C'est un drain d'énergie monumentale. Je fais un petit signe des mains pour mimer un "Oust" amical et la pousser dans la direction du personnel.

« Allez, je t’en prie, va leur demander. On t’attend ici ! »

Vaste excuse pour pouvoir m’entretenir un instant avec Mordred, mais en en même temps on va pas la tenir par la main pour l’aider à choisir la couleur de son maillot de bain. Me retrouver face à face avec lui me rappelle quelques broutilles comme le but initial c’était p’t’être pas seulement de foutre le zbeul dans la piscine. Sauf que surprise motherfucker, il semblerait que mon choix de date secret ne soit pas idéal pour tenter un rapprochement. D’un parce qu’on est obligé d'axer à la communication sur le plan, de deux parce que ça se transforme en babysitting. Babysitting utile, mais babysitting quand même.

Je lâche un soupir et relève les yeux vers lui. Par sécurité, on va continuer en langue des signes. On est dans une école de mage. On n’est jamais à l’abri d’une oreille trop affûtée, ou d’une personne trop invisible.

Nouveau plan ?

Il hoche la tête à l’affirmative.

On l'embobine pour qu'elle aille mettre la potion.

Est-ce que ça craint par contre de manipuler une gamine nouvelle ? Oui et non. Oui parce que formulé comme ça craindra toujours. Maiiis c’est rien de dangereux. Quitte à recommencer exceptionnellement un prank j’ai quand même choisi une connerie qui évite de foutre les autres en danger, ça tient plus de la mauvaise blague de leur faire dire l’inverse de ce qu’ils souhaitent dire. J’ai expérimenté ; c’est chiant, mais drôle. Beaucoup moins problématique que du sérum de vérité qui pousserait les gens à lâcher des trucs qui ne veulent pas avouer (et une splendide excuse pour prendre aucun risque mdr). Donc c’est pas si grave non ? Au mieux ça la fera rire aussi. Au pire ça lui donnera une belle leçon de vie sur le fait de ne pas accorder sa confiance aux premiers pélots qu’elle croise.

Ouaiii.

On va dire ça. Restons sur l'idée.

Et on se barre par les vestiaires pour éviter sur place au moment même ? On pourra toujours voir le bordel depuis la baie vitrée.


Parfait. On est exactement sur la même longueur d’onde est ça c’est le feu, c’était presque accessoire d’éclaircir les choses. C’est… Tellement agréable de se comprendre aussi bien avec quelqu’un. Pas que sur les conneries hein. Mais… ouais voilà. Bref. Le plan est en marche, c’est l’important et ça va être fun.

La gamine est encore en discussion avec le personnel et l’aspect « plan » des choses est réglé. Est-ce que ça signifie que c’est-ce le genre de moment où je tente une approche… ? Je veux dire, c’est censé aussi être un peu le but. De, j’sais pas, lui montrer qu’il me plaît et de conquérir son espèce de stupide cœur, des trucs comme ça. MAISQU’EST-CEQUEJEDIT. Enfin. Si. C’est l’idée si je compte lui témoigner les choses telles que je les perçois. Mais…

Je panique. Je crois que je panique.  

Comment je fais pour exprimer à quelqu’un qu’il m’intéresse, mais en même temps pas trop en dire ?!  
RAAAAAAH.

Et t’sais quoi au pire free-style si je me lance pas je le ferais jamais donc à trois j’lui dis un compliment, ça fera un bon début. Après tout, y'a pas de meilleur endroit pour se jeter à l’eau.

« Ça te va bien comme ça au fait. Enfin j’veux dire c’est cool de porter des vêtements. Enfin non - Si- Ce que je veux dire c’est que ta tenue te va bien, voilà, t’es stylé. »

Se jeter à l’eau dans le sens, se noyer, si possible.

Yeaah. What a Weirdo. You’re here to make him run, I suppose?

Je réfugie mon front dans ma main, wasted par la difficulté de genre, la vie, et pour potentiellement cacher ma rougeur. Je me hais de toute mon âme, s’il vous plaît, à l’avenir que quelqu’un me rappelle régulièrement quand fermer ma gueule parce que là c’est trop laborieux pour que j’aie le droit de parler. J’vais jamais y arriver. C’est un casse-tête de l’aborder, et… je sais pas comment m’y prendre avec lui. C’est compliqué de s’exprimer, de tenter de proposer de faire bouger les choses d’un concept si stable qui ne me semblait même pas muable y’a moins d’un mois.

Bon sang…

Colette ramène toi vite pour enterrer les événements, grouille putain.





Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Sam 17 Avr - 16:59

Les gros poissons mangent les p’tits

Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI O4qc
Vous connaissez les blazes merdiques, pas besoin d’évoquer ton pseudo foireux créé pour ce genre de plan. Mordred ne doit pas se situer dans le top 3 des prénoms qui mettent en confiance. A raison. On pourrait même dire que tu le portes bien. Tu pousses un soupir pour la forme à la remarque de Saph, car quiconque s’appelle Claudion trouve sûrement mille occasions de s’en plaindre dans la journée.
Saph répond à la gamine, tandis que tu réfléchis à un moyen d’exploiter ce nouvel élément. Il faut trouver des excuses solides, elle a l’air naïve mais tu préfères ne pas lui dire quelque chose de trop bateau pour la convaincre de jeter la potion dans l’eau. Car c’est ce qu’elle va faire, et tu le confirmes avec Saph pendant son absence. Utiliser ainsi une nouvelle aussi jeune ne te dérange pas, votre connerie n’est pas grave elle est simplement stupide et l’impact sur la gamine ne sera pas dévastateur. Donc aucun problème pour lui faire faire le sale boulot, c’est le sien si elle vous fait confiance sans vous connaître.

Lorsque Saph reprend la parole, tu t’attends à un nouveau détail dans le plan. Pas ça. Dès le « ça te va bien », ça partait mal. Ça partait mal parce que c’est un compliment. Si tu réponds naturellement « je sais » quand on valorise tes productions académiques, tu n’as pas la même assurance quand il s’agit de l’apparence. Déjà, parce que tu t’es habillé comme tous les matins, avec des vêtements que tu as sélectionné la veille sans faire attention à ce qui allait avec quoi. Quand ce n’est pas l’uniforme, tu ne réfléchis même pas à faire de jolis assemblages. Ensuite, parce que « c’est cool de porter des vêtements » n’est même plus un compliment, c’est juste super con. Enfin, « t’es stylé ». De quoi ? Donc retour au compliment. Auquel tu ne sais absolument pas comment répondre. Saph est gêné. T’es gêné. C’est gênant. Tu ne sais même pas si le malaise vient du compliment ou du fait que ce soit Saph qui te le dise. Puisque ceux de Oris ne te touchent pas autant (alors qu’ils sont mieux formulés), ça doit venir de Saph.

« Merci, ça vient de mon placard. »

No shit Sherlock. Ah bordel c’est gênant.

« Je les porte souvent, cela dit. Il y a quelque chose en plus aujourd’hui ? »

On va pas se mentir, tu ne comprends pas grand-chose à ce qu’il se passe.

« On devrait voir où en est Marie-Colette. »

Abréger nos souffrances, surtout. Tu t’approches légèrement de l’accueil pour la chercher du regard. Le mieux serait de ne pas se faire remarquer, qu’on ne vous voit pas avec elle avant que ce soit le bazar à cause de la potion.
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Marie-Colette
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Sam 17 Avr - 17:53
- On peut avoir un maillot de bain ? Pour vrai ?? Comme je suis contente !

Evans et Claudion sont très gentils. Même s'ils ne parlent pas très bien. Je ne sais pas exactement ce que veut dire "blaze" mais le mot qui lui est accolé n'est pas très joli.
Mais ce n'est pas le moment de me montrer désobligeante avec des gens qui m'aident alors je souris. gentils !

Evans m'indique où aller demander. Je crois que je n'aurais jamais trouvé seule ! Ou du moins j'aurais jamais osé m'approcher de l'accueil austère, où aucun panneau n'explique clairement à quoi il sert. Il n'est pas marqué "distribution gratuite de maillot de bain ici !" par exemple. Ca prend un peu de temps bien sûr ! Le temps de faire la queue (je ne suis pas seule !) et que la personne s'occupe de moi. Il faut aussi le temps que je bafouille, que je réussisse à me faire comprendre.

Mine de rien, débarquer et demander des trucs gratuits, ca coule pas de source chez moi ! Jusqu'à la fin j'ai aussi l'appréhension d'avoir mal compris et que la personne de l'accueil finisse par me demander des sous quand même. Mais non ! Je finis avec un maillot de bain neuf, un une-pièce bleu marine ! Ainsi qu'une serviette, un flacon de gel-douche / shampoing, une paire de claquettes et un bonnet de bain. Je ne pourrais pas être plus heureuse, c'est comme Noël pour moi. C'est une abondance de "cadeaux" qui me donne presque le tournis, moi qui en suis à regarder par terre dans l'espoir de trouver un noeud pour les cheveux à récupérer ou une épingle à nourrice.

Je finis par revenir vers Claudion et Evans. Je ne suis pas experte en relations humaine mais les deux m'ont l'air .. un peu contrariés. C'est sûr, je les ai trop fait attendre ! La preuve : ils paraissent même soulagés de me voir venir.

Ils n'osent pas avouer à quel point m'attendre les a embêtés. Les pauvres ils devaient être pressés ou impatients. Mais pourtant aucun reproche ne sort de leur bouche. Ils ont vraiment grand coeur !

- Me revoilà ! Je leur adresse une petite moue d'excuse. Désolée ... heu .. pour l'attente ! Vous êtes très gentils.
Je leur souris et me campe près d'eux. Prête à les suivre, aussi confiante et empressée qu'un caneton duveteux collé aux basques de sa mère.  

- Il y a un vestiaire pour les filles alors ... ? Oui ... la question me taraude, comme à chaque fois que je repense aux mélanges et pas tout à fait bien bien "comme il faut" des dortoirs.
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Saphirre Lacey
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Dim 25 Avr - 11:38

Mordred
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「 Les gros poissons mangent les p'tits 」

« Merci, ça vient de mon placard. »

De rien, merci à toi de continuer à creuser la tombe d’akwardness que je nous ai gentiment installée. Persévérons dans les vérités générales, pas de soucis, j’en ai plein d’autre genre c’est joli le bleu, comme tes yeux, pas comme la piscine lolilol. Urgh. Mais qu’est-ce que j’ai faiiiit.

« Je les porte souvent, cela dit. Il y a quelque chose en plus aujourd’hui ? »

Ui. A little bit of gay panic, I guess. Ça suffit à changer un point de vue sur absolument tout, et si ça met de belles perspectives en tête ça a aussi tendance à rendre les choses plus difficiles.
It’s a big mess.

Est-ce que du coup j’suis censé répondre un truc sympa… hmm… comme « Ton charisme mdr » ? Attends non, mais c’est hyper insultant ça en fait. « Une personne handsome dedans ? » Non, mais vraiment soit c’est débile, soit c’est injurieux donc j’vais bien la fermer en fait, avis au conseil de bord, it’s a big FAIL, changement de stratégie immédiat demandé.

« On devrait voir où en est Marie-Colette. »

Merci pour la diversion.

« Yeah, Marie-Colette, parfait j'adore changer de sujet. C’était trop weird non ? Ouais, carrément trop weird en faite. »

Je confirme d’un hochement de tête pour moi-même comme si c’était utile à prendre en note. Oublions et profitons de la diversion, une gamine paumée, hell yeah.

Lorsque l’on s’approche de l’accueil, sa p’tite tête apparaît avec cet air embêté des personnes en retard.

« Me revoilà ! Désolée… heu… pour l’attente ! »

Ouais excuse toi bien d’nous avoir fait poireauter, à cause de ça j’ai frôlé l’infarctus, t’aurais pu bouger ton cul quand même.

« Vous êtes très gentils. »

On sait, honey. J’ai presque envie de te donner genre, une gommette verte pour ta perspicacité aiguisée, mais j’aurais probablement trop l’air d’un connard.

« Il y a un vestiaire pour les filles alors… ? »

Pour les filles ? HMMM. Non, mais c’est con, mais ça fait tellement longtemps que je traîne dans l’école j’avais oublié que le monde extérieur était toujours un peu con ET je sens l’enby en moi s’insurger d’un coup face à une pauvre gamine qui a clairement juste demandé si elle pouvait se saper tranquille.

« Hmm. Non. Heureusement que l’école est un espace inclusif qui passe outre ce système de division des espaces de façon “genré” hérité d’un système sociétal dépassé qui tend à consolider les normes de construction sociale genrée tout en excluant les possibilités de plus de deux genres et les populations qui ne correspondent pas aux dites normes alors qu’on parle D’ESPACE. ESPACE ET DE GENRE. C’est DÉBILE. TU COMPRENDS ? ÇA EXCLUT DIRECTEMENT LE FAIT QU’IL PUISSE Y AVOIR PLUS DE DEUX PUTAINS DE GENRE HAAAAA. »

Une fois que j’ai fini de hurler, je pense à, comment on dit déjà ? Respirer. Fiou ça fait du bien. C’est reparti pour un round-

« Elle vient d’arriver, Evans. Ça doit lui faire un sacré changement, en plus d’impacter sa compréhension et son audition. Sois patient un peu. »

Je feule. Are you kidding me ? Tu cancel mon mouv' pour CA ? Non, mais quitte à la manipuler autant qu’on manipule une gosse ÉDUQUÉE, pour une fois qu’on rend service à quelqu’un et à la communauté. Vois ça comme un rééquilibrage de notre karma et de vos capacités auditives.

Bon ok j’y suis p't’être aller un peu fort sur une nouvelle toute jeune qui a p't’être eu juste une maladresse, mais j’suis méga patient, j’ai pris le temps d’expliquer avant de hurler. C’était juste nécessaire.

Mordred fait son plus beau sourire d’escroc à Marie-Colette et je pouffe intérieurement.

« Mais on est là pour t’aider. »

… À aller en Classe d’Aide, mais en étant une personne renseignée. Tu nous remercieras plus tard. J’essaie de prendre un air un peu plus aimable envers Colette, mais reviens à mon propos pour ne pas la laisser sur un « HAAAAAAA ». Le « scream in the void » (ou dans les oreilles de mes voisins) est plus explicite que n’importe quel discours à mon sens, mais manque peut-être d’un brin de pédagogie.

« Non, mais sérieux, changement ou pas, tu trouves pas ça un peu débile de séparer “Fille”, et “Garçon” ? Vu le nombre de personnes trans, binaire ou non, dans l’école ça aurait vite gueulé, et tant mieux. »
J’inspire pour rester CALME « Tout ça pour dire que les vestiaires sont mixtes, qu’on est toujours là pour bien te renseigner comme l’a expliqué Claudion, et que tu as des cabines. Bref, la belle vie. »

J’ajoute à l’intention des deux, d’un air désabusé, sourcil haussé et sourire en coin.

« Assez patient pour vous ? »

Non parce que l’avis de la p’tiote compte aussi pour te CONTREDIRE. Yeah, that’s the flirt strategy I chose. Being angry and sassy.





Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Dim 25 Avr - 16:21

Les gros poissons mangent les ptits

Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI O4qc
C’était weird parce qu’il est weird, que sa remarque était weird, son attitude était weird. Tu lui lances seulement un regard qui signifie clairement « arrête carrément de donner ton avis, j’crois que c’est mieux », suivi d’un hochement de tête rempli de gêne. Heureusement, la gamine est là pour détourner la conversation et amuser la galerie. « Vous êtes très gentils », bien sûr. Et toi tu es très stupide, penses-tu en lui rendant son sourire. Elle l’est pour vous suivre naïvement, vous l’êtes pour le coup foireux que vous vous apprêtez à faire. Y’a pas matière à juger. …Quoique. C’est quoi cette question, elle a pas compris quand t’as parlé de vestiaires mixtes ?

Saph se charge de répondre, et tout va bien jusqu’à ce qu’il se mette à hurler. Tu as soudainement envie de lui faire manger sa serviette de bain, mais ça risquerait d’éloigner Marie-Colette et vous en avez besoin. Tu prends donc sur toi en t’écartant de Saph. Tu te bouches également les oreilles le plus discrètement possible. Il est pas obligé de hurler pour se faire comprendre, vous êtes juste à côté bon sang. Quand il se tait enfin, tu sautes sur l’occasion pour le couper dans son élan. Le but est d’éviter d’autres cris, rassurer Marie-Colette et l’insulter un peu au passage, et essayer de calmer le jeu.

« Elle vient d’arriver, Evans. Ça doit lui faire un sacré changement, en plus d’impacter sa compréhension et son audition. Sois patient un peu. »

Un feulement pour réponse. Tu lui fais un sourire amusé, avant de t’adresser à Marie-Colette. Pour elle, ce sera ton grand sourire d’hypocrite, celui qui se veut sincère, pour appuyer ta volonté de l’aider. Saph reprend ensuite plus calmement, ponctuant son explication par une question.

« Tu veux une médaille pour avoir réussi à pas nous exploser les tympans ? Par contre, on est là pour nager pas pour t’applaudir. »

Vos conversations calmes et paisibles, pleines de respect, t’avaient manqué. Tu prends la direction des cabines pour les montrer à Marie-Colette, et reprends aussitôt :

« Ne t’en fais pas, Marie-Colette, l’école est sûrement différente de ce que tu as connu, mais tu rencontreras plein de gens pour t’aider à comprendre tout ça. On reçoit pas tous la même éducation avant d’arriver ici. L’école participe à instruire les nouveaux sur ce genre de questions, mais ça peut prendre du temps et c’est pas en brusquant les gamins qu’ils intégreront mieux ce qu’est l’inclusivité, n’est-ce pas ? Puis comme tu peux le voir, tout le monde y trouve son compte puisqu’il y a aussi des cabines individuelles. On pourra te montrer le fonctionnement des casiers après, si tu veux. »
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Marie-Colette
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Dim 25 Avr - 18:49
Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Evans me crie dessus ! Mais mais mais ... mais pourquoi ?! Affolée, je me confonds en excuses que je bredouille sans même les articuler. Je ne sais même pas de quoi je m'excuse d'ailleurs ! J'ai rien compris de ce qu'il m'a dit AVANT de se mettre à s'énerver. J'ai visiblement fait ou dit une bêtise mais j'ai même aucune idée de quoi !

Face à cette fureur soudaine et inexplicable j'ai reculé, le visage effrayé et les yeux brouillés de larmes d'émotions. Je suis sur le point de tourner les talons pour m'enfuir, me mettre à l'abri loin de la honte qui me submerge alors que je subis de plein fouet l'assaut verbal. Peut-être que je vais trouver un terrier dans lequel m'ensevelir pour me faire oublier ?  Peut-être que dans une ou deux semaines, j'oserais ressortir le museau et qu'ils ne se souviendront plus de moi ? Et qu'on pourra oublier ce qui vient d'arriver ?

Mais Claudion intervient. Son attitude est aux antipodes de celle d'Evans. Il a l'air de ... prendre ma défense ... ? En tout cas il me sourit.  Moi j'ai le coeur qui bat encore à cent à l'heure, je le regarde avec de grands yeux incrédules. Puis je tourne alternativement la tête vers l'un. Puis vers l'autre. Est-ce que j'ai mis Evans très en colère ? Est-ce qu'il va me taper dessus ?

Je suis plus vraiment chaude chaude à l'idée de me baigner. Ma réticence est visible. J'ai juste envie d'inventer une excuse idiote et tourner les talons pour aller me cacher quelque part ! Dans mon jardin tiens. Là où mes plants de fraise de m'enguirlanderont pas !

Mais le sourire de Claudion semble sincère. Il m'entraine gentiment jusqu'aux cabines et j'avance un peu malgré moi. Il me dit que je ne dois pas m'inquiéter, que tout va bien se passer. J'ai bien envie de le croire ! Alors de fil en aiguille, malgré mes doutes et mes a priori, je me retrouve bien vite enfermée dans une cabine individuelle où j'ai tout le loisir de me changer.

L'air est saturé d'odeurs de chlore et d'humidité. Les échos lointains d'eau et de voix se reverberant dans le bassin se mélange au bruit des douches et des portes des casiers qui passent. C'est un environnement familier et rassurant. Ceci allié à la sécurité d'une cabine fermée me permet de reprendre mon calme et dissiper un peu l'angoisse qui était montée en moi.

Je déballe mon nouveau maillot de bain. Un maillot neuf, je n'en ai jamais eu de si beau. Je l'enfile et l'ajuste avec un étrange sentiment de contentement. Je fais de même avec mon bonnet de bain et la petite paire de lunettes de plongée que je découvre avec joie faire partie du lot.

Quelques minutes plus tard me voilà sortie côté entrée du bain, au milieu des rangées de casiers. J'en choisis un et y fourre mes affaires. Et me voilà pour ainsi dire prête pour me jeter à l'eau !

Je ne vois pas encore de traces de Claudion et de Evans.Une idée un peu folle me vient en tête. Et si je me dépêchais d'aller vers les bassins pour leur échapper ... ? Je pourrais toujours prétendre que j'avais mal compris et que je pensais pas devoir les attendre. Ce serait un petit mensonge ... Mais un mensonge quand même. Est-ce que je suis ce genre de fille ? Et puis ca ne serait pas très chic de ma part ... J'ai accepté leur aide. La moindre des choses serait d'être là quand ils sortiront de leur cabine, non  ?

A force de tergiverser, l'avance que j'ai sur eux s'épuise. Et bientôt une porte de cabine s'ouvre, laissant passer l'un des compères qui a tôt fait de me repérer. Il faut dire que des filles hésitantes plantées au milieu de l'allée dans un maillot de bain neuf, il y'en a pas 36 dans le coin.

Le destin aura une fois encore forcé les choses avant que j'arrive à prendre la moindre décision. Même dans ma propre vie je suis une éternelle figurante ... Je me désespère moi même.
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Saphirre Lacey
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Dim 25 Avr - 23:21

Mordred
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「 Les gros poissons mangent les p'tits 」


Ce n’est que maintenant, après avoir vociféré comme une bête et jouer les sassy biatch que je relève un léger, mais alors vraiment tout minime et inutile détail. La gamine à terrorisé, presque les larmes aux yeux. Shit on en fait quoi ? Pourquoi elle tire cette tronche, c’parce qu’elle sait pas nager ? Nan elle aurait flippé avant.

Oh.

Elle a probablement peur de se confronter à sa propre déconstruction sociale, that’s rude buddy, we knew it. On est passé par là. Society SUCK, baby, à défaut du reste t'as mon soutient là-dessus.

« Tu veux une médaille pour avoir réussi à pas nous exploser les tympans ? Par contre, on est là pour nager pas pour t’applaudir. »

J’hoche la tête pour la médaille et tire la langue de façon odieuse a son affirmation.

Et pourquoi pas les deux, nager et applaudir ?

Pour l’unique raison qu’aujourd’hui, grand et saint jour de fête, nous sommes ici pour célébrer le zbeul et l’absence de race. Par conséquent, pas le temps de se baigner quand on doit pouvoir PLEINEMENT ovationner les proches exploits de Marie-Colette, Avatar du Chaos, Quarantième et quelques élèves de l’année en classe d’Aide, Grande Thug de la terre des mages.

Je lève discrètement les yeux au ciel lorsque Mordred lui explique avec son inégalable bonté d’âme que c’est normal qu’elle ne sache pas tout, que tout l’monde n’a pas la même éducation, etc. Ouais bah tout pareil que ce que j’ai dit j’vois pas en quoi j’aurais « brusqué des gamins » comme il a l’air de le suggérer, j'me suis à peine emporté. Chacun sa façon de s’exprimer, faut savoir se faire entendre.

On guide la gosse dans une cabine et c’est le moment idéal pour finaliser les choses hors de sa vue, en signant évidemment. Au cas où elle se méfie et écoute à la porte, ce qu'elle devrait faire d'ailleurs.

Puisque j’étais trop occupé à aggraver les choses avec Mordred, obviously, j’avais pas la tête à organiser des plans. Donc pas eu les temps d'improviser des adaptations.  J’ai pensé à un service demandé par le personnel pour la qualité de l’eau, où à une tentative de maîtrise de l’eau à distance sans mélanger deux propriétés différentes, comme elle connaît pas nos magies.

Mais y’a rien de crédible posé comme ça, il faut des excuses plus fleuri et justifié. Come on Mordred, viens-nous aider à pimp tout ça, t’es le cerveau de l’affaire non ? Des fois. Un peu. Quand même.

Yes c'est pas si mal parti ! Gros dit moi que t'as une excuse, toutes les miennes sont vraiment à la con.
Tu l'as fait flipper !


What the heck? À quel moment ? Attends… C’était pour CA qu’elle avait l’air terrifiée ? Non, mais sérieux j’allais pas lui expliquer en chansons pour préserver son âme sensible.

On peut bullshit sur une corvée à faire. Lui dire qu'on a besoin d'une troisième personne, qu'on la trouve souvent sur place et qu'on a donc vraiment besoin de son aide pour cette corvée. On peut lui expliquer qu'on s'est porté volontaire pour mesurer le niveau de chlore (ou une connerie du genre) dans la piscine, mais qu'on a besoin d'elle pour verser un produit dedans pendant que nous on va vérifier les appareils. On peut justifier en disant qu'on étudie le traitement de l'eau, ça fait partie de notre cursus. Tu pensais à quoi, toi ?

YEAH, THAT'S MY BOI. Toujours aussi efficace.


Super idée on part sur la tienne c’est parfait, les miennes se tenaient pas. Je propose qu’on planque les sacs dans l’espèce d’angle de couloir avant les douches. Ça permettra de pas les laisser visibles et de les choper au vol pour passer par la fenêtre des toilettes. C’est la voie la plus pratique pour se casser rapidement. Ça marche pour toi ?  

Très bien.


Il hoche la tête. Noice. Ça aura été vite improvisé, mais on va dire que franchement frér, ça passe.

Wait. Ça a beau être la partie gonflante, les modalités du plan incluent une dimension sociale quelque peu… problématique. J'ai toujours pas compris le problème de la mioche.

C’est vraiment à cause de moi qu’elle tirait cette tronche ?

Oui, elle a réagi après que tu te sois mis à crier.


Sérieux ? Ah fuck c'est chiant à gérer ça. J'vais essayer d'la jouer calme, mais explique-lui le plan. Si elle te fait plus confiance, ça passera mieux. C'est tout bon ?

Ce sera chiant si elle se tire, mais on n’en est pas encore là. C'est tout bon.


Parfait, je souris face à notre connerie finalisée. Je signe un "Let's go" et recule en lui adressant un clin d’œil et finger guns simultané pour aller avec l’exclamation, puis rentre dans ma cabine. Le sens du style était important a appuyé.

Je me change en vitesse pour ne pas prendre trop de retard sur Colette. Brassière et short de bain, les vêtements au-dessus du sac pour être simple a rechopé, la serviette pour faire genre.

Mes yeux se posent sur le bonnet : N o n. Ils sont pas hyper sévères là-dessus et je pense qu’ils auront compris que mon insubordination pour une fois ne venait pas d’une volonté de contestation. Juste d’une incapacité physique de faire rentrer CETTE quantité de cheveux, dans CE TRUC qui fait super mal. Surtout si on ne va pas se baigner. Donc yeet.

Quand je ressors, je la trouve rapidement, perdue, comme d’hab.

Allez.

Avoir l’air super sympa et accueillant.

« Yo. »

Tocarde.

J’l’ai retenu. Vous avez vu, j’l’ai retenu ?

« Tout va bien ? Merci de nous avoir attendus ! Tu sais on risque de ne pas avoir trop le temps de se baigner avec nos travaux, mais j’apprécie le geste ! À moins que tu veuilles participer ? L’étude est assez fun, Claudion t’expliquera mieux que moi il ne devrait plus tarder ! »






Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Lun 26 Avr - 14:54

Les gros poissons mangent les ptits

Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI O4qc
La gamine larguée dans une cabine, vous pouvez recalibrer le plan pour l’intégrer convenablement. Perdue et naïve comme elle semble l’être, ça ne devrait pas être difficile de la convaincre, même avec l’excuse la plus bateau qui soit. Saph amorce la discussion sur une affirmation qui ne pouvait pas être plus à côté de la plaque. « Pas si mal parti », alors qu’il a failli la faire pleurer et qu’elle est maintenant terrifiée ! Vos plans sont déjà foireux en règle général, s’il fait flipper les améliorations vous n’irez vraiment, vraiment pas loin. Tu te fiches bien de l’état émotionnel de cette fille, tant que vous pouvez vous en servir. Saph a failli foirer cette partie.

Tu as plus ou moins eu le temps de réfléchir à une excuse, des éléments se construisant par ci par là depuis que vous avez rencontré Marie-Colette. Tu peaufines le tout sur le tas, tandis que tu le signes à ton coéquipier. La version orale sera améliorée, bien sûr. Saph complète parfaitement, comme toujours, en détaillant un aspect logistique. Dommage que vous n’ayez pas la même énergie pour faire quelque chose de bien de vos vies, vous pourriez sûrement être très efficaces si vous faisiez pas de la merde en permanence. Mais bon, c’est drôle, vous êtes ensemble, et tu aimes énormément partager cette activité avec Saph. Même s’il a des questions un peu bête. Disons que les gens réagissent rarement très bien quand on leur hurle dessus, sujet important ou non. Toujours dans le spectacle (ou pseudo « sens du style »), Saph s’éloigne avec un clin d’œil et un geste des mains un peu nazes que mine de rien, tu es venu à apprécier.

Dans la cabine, te changer ne te prend qu’une minute. Ranger tes affaires en prend 5. Tu ne sais pas trop combien de fois tu les as mises dans ton sac pour les sortir aussitôt car quelque chose n’allait pas. Seulement pour les remettre exactement de la même manière, avant de recommencer car tu avais la sensation d’avoir oublié quelque chose. Ton élastique est pourtant à ton poignet, tes vêtements sont sur le devant pour être faciles à attraper, ta serviette est posée à côté pour avoir l’air crédible une fois dehors. Le bonnet de bain n’entre pas dans l’équation, tu détestes le porter et de toute façon, vous n’irez pas jusqu’au bassin. Tout est bon. Ou presque. Tu recommences encore trois fois avant de sortir. Marie-Colette n’a pas fui, tant mieux.

« C’est super sympa de nous avoir attendus ! Je ne sais pas si Evans t’a parlé de ce qu’on doit faire, mais ça tombe vraiment bien que tu sois restée avec nous. En fait, on étudie le traitement de l’eau avec notre cursus et pour ça on se porte souvent volontaire pour mesurer le niveau de chlore dans la piscine. Comme il y a tout le temps du monde, on improvise sur place pour  compléter le trinôme. Ça permet de faire participer les élèves et leur faire découvrir un peu l’entretien de la piscine. Est-ce que tu peux nous aider pour aujourd’hui ? On ne peut rien faire sans une troisième personne. »

Tu lui souris, l’air un peu embêté à cause du manque de personnel dans votre groupe. Tout en commençant à tresser tes cheveux, tu poursuis :

« Ce n’est rien de très compliqué. En fait, tu n’auras qu’à verser un produit dans l’eau du bassin pendant qu’on s’occupera du réglage des appareils avec Evans. Ils sont dans la réserve, les élèves ne les voient pas. Sans ce produit, que Evans va te donner, les résultats seront faussés et notre étude risque de tomber à l’eau. Sans mauvais jeu de mots, haha. Tu pourras nous rejoindre après pour voir ce que ça donne, si tu veux. C’est toujours intéressant de voir la mission dans son entièreté. La réserve se trouve du côté des vestiaires communs, on est passé devant tout à l’heure et c’est écrit sur la porte. »

Autant la guider aussi loin que possible des douches pour ne pas contrecarrer votre fuite.

« Qu’est-ce que tu en dis ? »
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Marie-Colette
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Lun 26 Avr - 19:58
Evans puis Claudion sortent. Evans a l'air redevenu gentil, ce qui d'un côté me rassure et de l'autre me met un peu mal à l'aise. Encore échaudée par le résultat de ma dernière question, je n'ose pas l'interroger sur la brassière qu'il porte. Et je répond en retour de leurs  remerciements un vague.

- Oh heuh ... de rien ... ca m'a fait plaisir.

Pur réflexe de politesse alors que j'étais à deux doigts de m'enfuir quelques instants avant !

Et ils me parlent alors des mesures d'eau qu'ils doivent faire. Ca fait sens, je sais que l'eau des piscines doit être rigoureusement contrôlée et que c'est pas quelque chose de facile ! C'est à la fois délicat et très minutieux a ce qu'on dit. Alors quand ils me proposent de participer à cette tâche de haute confiance, je m'exclame sans hésiter.

- Je veux bien vous aider oui ! Carrément même ! Je me sens emplie de fierté et d'importance à cette idée. J'aime me sentir utile aux gens ! Je préfère mille fois aider les gens que d'être vue comme la catastrophe ambulante que je suis.

Et j'écoute donc leurs instructions, la poitrine gonflée de fierté. Verser du produit pendant qu'ils font des mesures du côté des machineries ? Enfantin ! Même moi je ne peux pas louper ça !

Quand est-ce que je dois le verser ? Quand je veux me répond t'on ! Très bien très bien. J'ai hâte !

Je prend donc le flacon tendu par Evans sans y regarder à deux fois. Peut-être qu'une étude attentive aurait pu aider à me rendre compte que ce que je tenais en main ne ressemblait en RIEN à un produit d'entretien pour piscine. Mais je suis comme ça. Naïve et pleine de confiance. Et sitôt la précieuse cargaison remise, je m'exclame avec enthousiasme. J'y vais tout de suite ! Je vous retrouve dans la réserve !

Et zouip, sans passer par la case douche (je ne compte pas tout de suite me baigner), je traverse le pédiluve et rentre dans la grande salle contenant le bassin. Comme je suis contente d'être enfin ici ! L'endroit est merveilleux ! Tout est exactement comme je m'y attendais : un beau bassin d'eau claire. Des belles longueurs avec ce qu'il faut de place pour ne pas se marcher dessus pendant qu'on nage. Et un maître nageur juché sur sa haute chaise qui surveille avec une assiduité très relative ce qui se passe.

Je sens l'appel de la nage résonner en moi et l'excitation monter. J'en trépigne presque d'impatience ! Dire que je vais avoir toute la matinée pour profiter de la nage ... quelle joie !

Mais avant ça ... Je dois rendre le service demandé ! Sans hésiter ni penser un seul instant à mal, je me dirige vers le bord du bassin avec mon flacon. Je ne cache pas mes gestes puisque dans ma tête, tout ce que je fais est 100% normal !  Au contraire, je suis très fière qu'on me voit et que les gens puissent se dire "Voilà une jeune fille sérieuse et serviable !". J'ouvre le flacon et sans tarder, fouit. Je le verse en entier dans l'eau. Et je reste penchée là, au dessus du petit nuage de produit qui lentement se dilue à l'eau. J'observe avec curiosité l'effet, sans me douter un seul instant du chaos qui est sur le point d'éclater.

Comme on peut l'imaginer, mon geste n'est pas passé inaperçu. Car j'entend la voix du maître nageur m'interpeller, sa voix couvrant le volume ambiant de la piscine.

-Hey ! Toi la petite là. Qu'est-ce que tu fiches ??

Je lève vers lui un regard plein d'étonnement. Je lui répond non sans fierté.

- Je fais les mesures de l'eau !

Mais ma voix se perd dans le brouhaha. Alors je lève le flacon vide et lui montre de loin, l'air de dire "j'ai mis ça !". Et je vois ses sourcils se froncer alors qu'il entreprend de descendre de son grand siège pour venir à ma rencontre.

Derrière moi,  d'étranges éclats commencent à naître. Un couple commence à copieusement se crier dessus. Ils sont tous les deux dans le bassin. J'entends leurs éclats de là où je suis et ils ont l'air pourtant curieusement paniqués.

- Jamais de la vie je m'excuserai pouffiasse ! Je vois bien que tu me comprends, morue.

- Je comprend très bien ce que t'es en train de me dire et t'es trop chou de me parler comme ça.

Un nageur essoufflé s'accroche à un rebord. Il regarde ce qui se passe avec les yeux et s'exclame avec force.

- On devrait en parler à personne, certainement pas au maître nageur !

Deux gars assis sur le rebord contemplent avec incrédulité ce qui se passe dans le bassin.

- Il se passe quoi ... ? Quelqu'un fait un prank tu penses ? C'est la gamine ?

Réaction normale de leur part. Et pour cause, ils n'ont pas encore été touchés par le mystérieux produit.

Une nageuse crie, sur un ton de panique.

- Tout ce qui se passe ici est parfaitement normal !  

Autant dire qu'au milieu de ce chaos, moi je me sens totalement perdue. Je reste là, immobile sur le bord du bassin, avec l'arme du crime en main. En quelques enjambées, le maître nageur m'attrape par l'épaule, et me prend des mains le flacon.

- C'est toi qui a mis ce bazar ?!

Il est en colère, il me crie dessus ! Plein de regards noirs se tournent vers moi.  Je panique, je tremble, je bafouille des excuses.

- Je .. Non vous vous trompez ! C'est les mesures de l'eau ! C'est les grands ! Clau...claudion et Evans ! Faut leur demander, ils vont vous le dire ! Je mens pas !

Un des nageurs crie en me regardant d'un air mauvais.

- On devrait tenir loin de l'eau cette adorable fille de sainte !

Holala, je sens que je vais passer un très mauvais quart d'heure ! Tous ces gens qui m'en veulent pour rien, c'est horrible !! Heureusement que Claudion et Evans vont être là pour tout expliquer et dissiper le malentendu !
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Saphirre Lacey
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Dim 2 Mai - 10:13

Mordred
Arraw

Marie-Colette
Bourdoise

「 Les gros poissons mangent les p'tits 」


Heureusement que Claudion se bouge sinon j’aurais eu encore le droit à un moment de silence awkward, mais avec la morveuse cette fois-ci. Varions les plaisirs des moments gênants. Je suis pas plus à l’aise qu’elle à devoir jouer les sympas. Pourquoi c’est toujours bizarre quand j’parle aux autres aujourd’hui, sérieux ? Bon de toute façon ma mission « être socialement acceptable au moins 30 secondes avec une gamine sensible, mais c’est chiant » est déjà accomplie.  Urgh. Bref, je laisse le relai à notre vendeur de tapis local pour qu’il la brosse dans le sens du poil avec un professionnalisme notoire.  Et vas-y que j’t’embobine comme une pelote de fil, que j’te montre à quel point on est des p’tits anges qui taf pour le bien de la communauté.

Parfait. Cette môme est tellement crédule qu’elle a l’air enthousiaste à l’idée de nous aider. Ahw sweetheart j’aimerais tellement que tout le monde soit aussi enjoué que toi à nous suivre dans ce genre de connerie, mais le monde est rude et tu auras tôt fait de l’apprendre.

Quelle bonne poire. J’avais pensé qu’on aurait à mettre nos affaires de côté pour continuer à l’escroquer pendant qu’on lui explique comment fonctionnent les casiers, mais elle ne se pose même pas assez de questions pour que ce soit nécessaire. On gagne du temps.

Je lui tends la version recyclée d’une ancienne bouteille de jus de pomme (sans étiquette, sérieux vous me prenez pour qui), avec la potion dedans. Et quelques indications.

« Tu la verses où tu veux, les particules sont tellement brassées que les capteurs mesureront rapidement la différence. Le tout c’est que tu la mettes bien en entier, on a dilué les concentrations exactes de produit au labo donc… Faudrait pas tout fausser. On compte sur toi ! »

… Pour faire le sale boulot avec précision. Elle nous regarde d’un air profondément fier. So proud of you too. À tes débuts dans la petite délinquance, morveuse.

Miniboloss part en première ligne au front pendant qu’elle pense que l’on va en salle des machines. Dès qu’elle franchit les douches sans même avoir checké ce qu’il se passe derrière elle, j’adresse un immense sourire à Mordred. THAT WORKS. GO ON. On file dans les toilettes, assez rapidement pour s’escape au plus vite, mais pas non plus comme des gros dératés pour ne pas avoir l’air grave louche.

La fenêtre des toilettes est la plus facilement accessible grâce à l’évier, mais tout de même en hauteur. En même temps c’est pas prévu pour que les abruties entrent ou sortent par là. J’ouvre pour qu’on fasse passer nos sacs en premier puis laisse passer Mordred pour l’aider au besoin.

Je passe à sa suite, bondit côté extérieur, me rhabille en vitesse et on arrive du côté des vitres qui donnent sur les pelouses. Un bon point, avec le temps très favorable, les auvents du toit sont ouverts et laisse sortir le son.

Et quel son d’ailleurs. Les nageurs paniquent évidemment et racontent un sacré tas de merde et je ricane comme une hyène en entendant un « TOUT CE QUI SE PASSE ICI EST PARFAITEMENT NORMAL ». On laisse passer le bout de notre nez sur le bord de la fenêtre et c’est vraiment un zbeul monumental. Ça m’rappelle des bons souvenirs.

Je tends la main vers Mordred en souriant pour faire un check et il me le rend.

« Elle l’a faiiiiiiiiiiit c’te boloss.

- Pourquoi ne l’aurait-elle pas fait ? On est très convaincants. »

J’hausse un sourcil d’un air amusé et sarcastique.

« J’espérais presque pour elle qu’elle ferait la diff’ entre un vrai produit d’entretien de piscine et une random bouteille filée par des inconnus. » Je balaie l’air, et métaphoriquement le problème, d’un coup de poignet « Pfouaa, elle nous remerciera plus tard. »

Maintenant elle se méfiera des autres c’est bien pour elle. Techniquement elle aurait pu tomber sur pire qu’une mauvaise blague.

« Personnellement j’espérais rien de très brillant. »

Heeey alors t’as eu raison, mais faut pas non plus sous-estimer les gens gros. Elle aurait pu nous brain et nous vendre entre-temps si elle était bonne comédienne. On a eu raison c’te fois-ci, mais faut pas se fier aux apparences, suffit de voir Mordred. Il a l’air si saaaaaaaaage et pourtant. Et pourtant voilà. Je vais même pas faire l'effort d'expliquer tant ce serait un affront.

Le concerné regarde vers la piscine probablement pour trouver la victime de l’affaire et je fais de même. Colette est pas difficile à repérer malgré sa p’tite taille. Elle a l’air… Hmm. Overpaniqué ?

« Hmmm, t’es sûr de ça ? »

Qu’elle nous remerciera ? hahahaha.

« Hmm. Non c’était seulement la douce voix de l’autopersuasion pour m’dire qu’on est pas trop des connards. Oh shit r’rgarde ils l’emmènent déjà, on f’rait mieux de disparaître du secteur, non ? »

Si Jean-Sébastien nous voit dans le secteur, il va faire le lien avec le procédé et on sera dans la merde. Attends non pas Jean-Sébastien… Hubertin peut-être ? Gaspardin ? Aaah, on l’croise à chaque fois comment ça se fait que je retiens jamais son nom ? Bref notre pion préféré à part Paulia. Celui qui est probablement équipé d’un radar à mauvaise idée ou dont le pouvoir est probablement basé sur le sens du timing.

Mordred hoche la tête tandis qu’on commence à faire notre chemin et ajoute d’un ton presque contrarié. Où faussement contrarié ? Je saurais pas dire.

« Dommage, c’était un peu trop rapide pour profiter de cet anniversaire. »

Je ris doucement à sa réflexion, plutôt d’accord. Mais ça se saurait si on pouvait se payer le luxe d’observer le chaos en HD sans paraître 100 % suspect. Alors oui c’était court, mais pour la seule et bonne raison que c’est quand même plus agréable de parler en marchant qu’en nettoyant un bassin vide. Ça aura quand même été un chouette anniversaire et l’idée semble lui avoir plu alors, j’suis satisfait.

« Mooh. T’inquiètes c’est juste pour remettre le zbeul à plus tard plutôt que de récurer la piscine. J’ai encore des taaas d'idées, que j’te réserve. Ça serait grave dommage si on s’faisait choper maintenant, on pourrait pas geeenre… Au hasard, grapher le mur du bâtiment des profs par exemple ? Tragique non ? »

Je lui lâche un sourire de teasing. Ouaiii j’ai encore des bombes planquées dans ma chambre ça serait un préjudice de pas leur faire honneur. Et je suis sûr que Mordred aurait des idées brillantes pour ce genre de chose, also, pas aussi artsy que celle des personnes douées de notre entourage, maiiis… Pas besoin d’être artsy pour être brillant. On l’a déjà démontré non ? Me forcer pas à vous trouver des preuves, vous pourriez regretter très vite.

« Oh, donc on passe au stade de la dégradation de matériel ?

- Permet moi de te corriger, « amélioration » du matériel, on peut pas parler de dégradation quand on parle de futur œuvre d’art. »

Grimace de la part du joueur breton.

« J’espère que tu parles d’art contemporain

- Exactement. On va faire passer un message fort, genre, une tache sur une autre tâche. Elias et Oris seraient si fiers de nous. »

Je me frappe le torse et salue en l’air en leur honneur. Alors qu’ils m’auraient p’t’être foutu des balayettes d’avance pour tous les outrages à l’art qu’on risque de faire et pour le gâchis de bombe. Où alors ils seraient vraiment fiers de nous voir tenter l’expression de notre créativité par le vecteur de l’art plutôt que de la connerie ?

Je tourne à droite pour continuer à nous perdre dans les extérieurs. Ça nous promène, et nous éloigne discrètement du lieu du crime. Wesh est-ce que par accident c’est en train de ressembler presque à un vrai date ?


« Y’a tout un concept à développer derrière le principe, de quoi révolutionner l’art. Du type : qui était la première tâche, quelles relations elles entretiennent, pourquoi une superposition. Puis là on développe le message, mais de manière cryptée »


Je pouffe. Y’a carrément de l’idée, mais gros si on commence à développer un langage crypté par couleur on va accéder à un niveau de communication non verbale rarement atteint. J’trouve ça beau. Hé, en plus c’est colorfull c’te fois-ci.


« Yeaah, mais tu tiens un vrai truc là, est-ce que tu sens aussi la naissance d’un nouveau courant artistique arrivé ? Pose vite un brevet sur le nom gros. C’est un peu un truc de flemmard donc le shlagisme ça passe non ? Ça représente aussi un style de vie un peu, donc choisir d’ajouter une dimension polysémique au mot accentue le côté transgressif de l’idée, tu vois.


- Carrément, puis ça convient bien à la tâche, comme une illustration du mot qui suscite plus de sentiments que la description basique. Mais là où il y a une dissonance, c’est qu’on te qualifie souvent de schlag il me semble, et pourtant tu es loin d’inspirer une simple tâche. Ce qui veut dire qu’il y a de quoi travailler à partir de ça. »

Aaah malin l'analogies sur le son, l’impression que donne la peinture lorsqu’elle s’écrase. C’est assez parlant. Y’a moyen d’adapter.

- C’est vrai que le terme est assez technique et implique de wait- »

Je bug. La fin de son discours finit de me monter au cerveau, et oui, c’était long. Je « suis loin d’inspirer une simple tâche ? » Alors déjà : encore heureux. Mais surtout qu’est-ce qu’il veut dire exactement par-là ?

« Tu veux dire que je t’inspire quoi exactement ? »

Je me tourne vers lui d’un air intéressé, sourcil haussé et pose une main sous mon menton pour prendre la pose. Non, mais quitte à parler du type de tâche que j’inspire autant se présenter sous son meilleur profil.

Bon pour être honnête c’est aussi pour essayer d’ajouter une dimension exagérée à la question pour ne pas avoir l’air de trop la prendre au sérieux. C’est juste pour savoir si… Enfin ce que ça pouvait vouloir dire. Peut-être rien. Mais c’est aussi un peu l’occasion de comment dire… tâter le terrain ? Voir ce qu’il perçoit de son côté ? J’en ai toujours aucune idée, il est super dur à lire, mais tenter de comprendre me semble assez essentiel de suite. Sauf que… Mordred a l’air un peu pris de court. Oh non c’t’était trop direct, quel débilos. Putain. Ça y est j’me sens trop con.


« ....D’un point de vue artistique ? »

Oh shit. Oh shit. Dans quoi je m’engage ? Dans quoi je m’engage ? Qu’est-ce qui est en train de se passer ? Ça redevient chelouuuu vite rattrape ça.

Est-ce que …?

Artistique. On va dire artistique ? On va dire artistique.

« Heuuu. D’un point de vue… Point de vue ?

NOOOOOON C'EST PAS QUE JE VOULAIS DIRE. Mais en même temps si je saisissais pas l’occasion c’était dommage, mais HAAA. Que quelqu’un me vienne en aide. Genre j’sais pas si y’a un télépathe dans le coin, mais FAIT DIVERSION SI OUI.

Tentative à peine discrète de changer de sujet côté Mordredien de la force.

« C’est quel genre de réponse, ça ?

- C’est le genre… »
Qui m’donne carrément envie d’aller m’planquer ?
Ou seulement le genre qui essaie de deviner ce qu’il se réfléchit derrière tes putains de yeux bleus ? À tenter de vouloir maladroitement obtenir des indices pour savoir s’il se passe aussi un truc de ton côté, sans savoir comment faire ?

No, j’crois que j’rougis et ça, c’est hyper chiant. Okey si le sol veut s’ouvrir sous mes pas pour m’engloutir c’est clairement le moment, je compte sur toi. Non ? Donc je vais devoir répondre ? Fuck. Je peux toujours me lancer sur autre chose pour dissiper la conversation, faire croire au malentendu.

Mais est-ce que j’ai vraiment envie que ce soit un malentendu ?

Non, pas vraiment. Si. Non. Allez, bordel, Saph, assume ce que tu dis et ce que tu penses au moins DEUX secondes dans ta vie. La tentative de communication est à chier, mais elle a au moins le mérite d’exister.

« Le genre de réponse que ça à bien l’air d’être, MAIS que no panic t’es pas obligé de répondre de toute façon. »

C’est mégaaaa bizarre. J’inspire un instant et je ne sais pas trop quel miracle, déité, ou autre phénomène paranormal est intervenu pour que j’arrive à sourire d’un air chill et à lui proposer une alternative au cas où la discussion le mette trop mal à l’aise. Parce que c’est clairement pas le but, l’idée initiale c’était d’entamer une communication sauf que ce principe est TELLEMENT galère que ça me paraît être le minimum de lui suggérer une issue de secours.
En fait ça nous servira à tous les deux, worth it.

« Je peux subtilement changer de sujet d’un instant à l’autre pour que cette sorte d’awkwardness ambiante qui vient de se rameuter file à nouveau, tu sais.

- OK. J’avais pas les mots de toute façon. »

Comment ça pas les mots ? Non oublie, STOP les remarques hyper bizarres, bordel.
Cool, cool, cool. Ok donc il faut que je trouve une diversion et vite. Il me fixe d’un air pas convaincu et je détourne le regard. Pose pas la question, laisse-moi le temps de trouver.

« Ah oui, comment ? »

Non, mais tu veux bien faire l’effort de respecter ce que je raconte dans mes pensées deux secondes sérieux ? Je plisse les yeux, en réfléchissant. Hmm et en même temps changer de sujet m’embête légèrement. Pour une rare fois ou il y avait peut-être un début de piste, quelque chose je… Je crois que j’avais envie de comprendre un peu ? De savoir son avis ? De… flirter ? Tch, mais putain c'est la roue libre aujourd'hui.

« Non, mais c’est juste que je voulais savoir si… Enfin pour être sûr de comprendre ce que tu avais compris, mais- »

Trop galère en fait, abort mission. Quittez le bateau, il est franchement trop bancal. J’aurais un million d'autres occasions de lui demander son avis si je prends la peine de les créer, là c’est probablement juste pas le moment.

« Ouais changement de sujet. » Je pointe une direction du doigt et improvise « Wesh le dernier qui arrive dans cet arbre doit chanter la new morning alarm tous les matins à Elias.
- ... Savoir si quoi ? Qu’est-ce qu’il y avait à comprendre ? Mais quoi ? »

Il marque une pause et me pousse avant de filer en direction de l'arbre. DIVERSION RÉUSSIE. Je m’écarte et cours à mon tour en riant. Ouais j’ai allégrement choisi un domaine où j’avais carrément plus de chance de vaincre. Dans un souffle, en pleine course, je prends même le temps de flex et de répondre.

« Savoir quoi ? Ah je sais pas, savoir qui va gagner par exemple, genre PAS TOI. »

Non puis évidemment aucun de nous n’a trop d’esprit de compétition pour ce genre de connerie. Je prends le temps de déployer mes griffes pendant la course, mes mains changent de forme les os crissent et la peau se déforme. Je grince des dents. C’est la méga douille, mais c’est une des parties que j’ai le plus l’habitude de transformer, notamment parce que j’ai dû apprendre à le faire en combat avec les deux affreux qui me servent d’instructeurs.

Je bondis sur le tronc avec leste, plante les griffes de mes mains dans l’écorce comme accroche, puis me propulse sur les jambes pour prendre de la hauteur sur plusieurs branches. Mordred galère de ouf et ça me rend moqueur. J’sais c’est pas bien.
Non, autant pour moi j’ai oublié que j’avais pas de race : du coup c’est juste super drôle.

« Hum hum excuse-moi, mais j’aimerais poser un : CHEEEEH.

- Haha pose ce que tu veux, mais y’a pas que Elias qui aura la nouvelle alarme tous les matins. »

Mais oui, mais oui passe d’abord cette première branche et on en reparle. Puis j’ai dit chanter, ça implique que tu mettes le cœur à la performance donc ok ça me réveillera, mais si tu y tient ça se partage au grand public aussi.

« Oh, mais c’est avec plaisir qu’on filmera ton talent de réveil si tu y tiens »

Bon. Il a de la chance, j’ai décidé que des fois j’aurais un peu une âme donc…  J’vais l’aider. Il me sera redevable sur l’année c’est tout. Je l’attrape pour l’aider à se hisser et pas juste être en galère, un air railleur peint sur le visage.

« Bah alors ? Ça se fout régulièrement de ma gueule, mais ça sait pas grimper aux arbres. »

Bah ouais c’est bien beau de se moquer du fait que j’sois basically un gros chat en attendant des griffes ça me semblerait utile pour toi, gros.

« La branche était haute. »


Belle excuse. On finit de se hisser un peu plus haut que cette branche qui n’était franchement pas la meilleure pour s’installer dans l’arbre. C’est genre super agréable. Il fait bon. On est tous les deux, on est tranquille. Les traits fins de son visage sont mis en valeur par le jeu de lumière à travers les feuilles et… Oh no he’s so pretty i wanna die.

« Tu m’as donné une idée pour le réveil. »

Hé, gaffe. Le réveil de ELIAS. Juré si tu me fais vivre un enfer aussi je me lève avant toi et je trouve une cornemuse.

« Par contre t’as répondu à rien, au fait »

Hey. J’hausse un sourcil. Sweatheart, tu m’as explicitement demandé de changer de sujet, c’est trop tard pour les réponses. Et en même temps trop tôt.

Je lui affiche mon sourire le plus sincère.

« Honey, chacun ses secrets. »

Et j’ai choisi de garder les miens encore un peu. On est pas pressé. Pas besoin de rendre les choses plus accessibles, juste de leur laisser le temps d’être prêtes à être communiquer.

Par contre tu veux savoir quelque chose qui n’est pas secret ? Je suis doué pour grimper et toi non visiblement, pourtant la désescalade n’est pas toujours plus évidente que l’escalade. Je me laisse glisser de quelques branches comme si j’explorer, et le regarde avec un sourire qui s’élargit encore davantage.

« Mais vu que t’es sympa et que je t’aime bien je te laisse au moins une info comme ça, gratis. »

Je bondis directement avec leste au sol dans un atterrissage presque félin. M’époussète une seconde puis tire ma révérence en levant les yeux vers lui.

« C’était un date. »

Je trottine à reculons juuuste le temps de lâcher un clin d’œil puis me casse allégrement d’ici dans un rire léger en le délaissant sur sa branche avec de quoi réfléchir.

Hmm quoi ? Abandonner son crush sur son arbre et partir en riant n’est pas une splendide idée ?

On verra bien, il m’en a fait voir d’autres. La vie est faite ainsi et pour une fois j’ai gagné et il a littéralement couru dans le piège. Bien sûr s’il est vraiment coincé il a son tél’ et on le laissera pas dans la merde évidemment.

En attendant… Je me sens… Un peu stressé, mais surtout étrangement euphorique d’avoir avoué ça. C’est curieux. Mais agréable. Je… Mais qu’est-ce que lui il en pense ? Je veux dire à part le fait qu’il ait probablement envie de m’étouffer avec une branche de suite.

… En faite on va pas y penser. Ouaiii, on va juste continuer de se trimballer entre les bâtiments dans un schéma parfaitement aléatoire pour qu’on me trouve pas. Et bien gentiment oublié que j’habite avec lui et que je viens de faire un truc super bizarre sur un coup de tête alors que je vais probablement le recroiser très bientôt.

This is fine.





Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Dim 2 Mai - 14:48

Les gros poissons mangent les p’tits

Les gros poissons mangent les p'tits [PV Mordred et Saph] - FINI O4qc
C’était excessivement facile de berner la gamine, et tu pourrais vaguement la qualifier d’adorable tant elle est déterminée à vous aider. Dommage pour elle, elle n’aidera personne en versant la potion dans l’eau. Encore plus dommage, elle est trop crédule pour questionner la bouteille franchement louche que Saph lui donne. Pas assez de jugeote, c’est son problème pas le vôtre. A présent, elle est seule face à l’adversité et vous ne ferez pas front avec elle. A la place, vous allez ouvertement rire de son malheur, bien tranquille à l’extérieur de la piscine. Le chaos qui vous parvient est très amusant, et c’est d’autant plus drôle de se dire que vous avez fomenté ce coup ensemble, quand il y a un an tu maudissais Saph (au sens littéral) pour cette idée.

Vous vous faites un check pour souligner votre absence de race, et Saph se moque de la gamine. Tu ne vois pas pourquoi elle ne l’aurait pas fait, elle renvoyait beaucoup de signes pour confirmer que vous pouviez l’utiliser. Un excès de timidité aurait pu la bloquer, peut-être. C’est pour ça que tu n’attendais rien de brillant. Elle est jeune, perdue, vite apeurée. L’image qu’elle renvoie aurait pu être un mensonge, mais certaines réactions étaient trop vraies pour que tu en doutes un seul instant. Après, il faut être stupide pour faire confiance à des inconnus aussi facilement, et c’est plutôt ça qui t’étonne dans l’histoire. Comme le fait que Saph s’auto-persuade que vous êtes pas trop des connards. Vous avez piégé une gamine, toute nouvelle, pour qu’elle fasse le sale boulot à votre place et tous les nageurs l’ont considérée comme responsable. Vous êtes des gros connards. Mais Marie-Colette s’en remettra.

Sans vous. Vous devez partir rapidement pour ne pas vous faire choper. Elle était certes facile à manipuler, mais elle est jeune et rapporter risque d’être son premier réflexe. Vous ne voulez pas non plus tomber sur Jean-Baptistin, le surveillant qui s’arrange pour assister à chacune de vos conneries. Il ne s’appelle peut-être pas comme ça. Tu exprimes ta déception tandis que vous vous éloignez, le ton contrarié n’étant pas sincère. Vous vous êtes bien amusés. C’était court mais la journée n’est pas finie et donc cet anniversaire non plus. D’autant plus que Saph a d’autres idées, comme souvent, et il t’expose déjà l’une d’elle. Ça t’amuse. Ça te plaît. Les propositions ne sont pas « socialement correctes », mais il a toujours plein de choses en tête et tu es content qu’il les partage avec toi. C’est agréable de réfléchir à quelque chose avec lui, même si ça ne mène à rien et que vous inventez sur le tas.

Comme actuellement, en parlant d’une hypothétique œuvre d’art sur le bâtiment des profs, et de son interprétation par la suite. Et comme souvent quand tu commences à réfléchir à ce genre d’analyse abstraite que personne ne demande, tu questionnes le sujet en lui-même par rapport aux ajouts de Saph. Ça crée des liens, te permet de rebondir, et tu ne penses pas à la dimension réel de ta réponse lorsque tu dis :

« Carrément, puis ça convient bien à la tâche, comme une illustration du mot qui suscite plus de sentiments que la description basique. Mais là où il y a une dissonance, c’est qu’on te qualifie souvent de schlag il me semble, et pourtant tu es loin d’inspirer une simple tâche. Ce qui veut dire qu’il y a de quoi travailler à partir de ça. »

Car Saph représente, à ton sens, des éclats de couleurs, des contrastes dans les formes et dans leurs poids. Un ensemble plus complet et plus joli que le sujet de votre discussion, bien que ce soit bel et bien un gros schlag.

« Tu veux dire que je t’inspire quoi exactement ? »

Oh.
Fuck.
Pris de court, tu le fixes tout d’abord pour essayer de déterminer comment répondre. Ce qu’il t’inspire de manière artistique, sentimentale, autre ? Ah putain tu aurais dû réfléchir davantage aux associations. Sa question est trop compliquée, tu ne sais pas quels mots poser dessus. Tu ne sais pas exactement. C’est stressant. Tu as énormément de choses à dire sans savoir si elles sont adéquates ou même réciproques. Puis plus que les mots, ce sont aussi des impressions difficiles à verbaliser.

« ....D’un point de vue artistique ? »

Sa réponse te permet de détourner le sujet sans aucun effort pour le dissimuler. Tu continues à réfléchir à sa question précédente, et plus tu y passes de temps, plus c’est compliqué. Ce n’est pas facilité par les expressions de Saph. Pourquoi il rougit ?? C’est déjà extrêmement compliqué d’y voir clair, si en plus son langage corporel est à étudier avec plus de minutie tu vas pas t’en sortir ! A étudier et à apprécier ? Parce qu’il est mignon. …Tu commences à avoir envie de t’enterrer sous terre et de n’en sortir que 50 ans plus tard, quand tu auras compris ce qu’il se passe.

Heureusement, Saph s’écarte encore plus de l’objet de la gêne en te disant que tu n’es pas obligé de répondre et qu’il peut vous trouver un échappatoire à votre échange. Tu n’es pas convaincu. Ni par son sourire, ni par la proposition. De ton côté, tu avoues que les mots te manquaient. En fait, c’est surtout une tentative pour lui dire qu’il y a quelque chose, que tu y réfléchis mais c’est compliqué. Mais tu pouvais pas dire ça. Ça aurait été trop simple. Abruti. La diversion tarde à arriver, la première phrase de Saph soulevant trop de questions. Parce que toi même tu n’étais pas assez clair en répondant. C’est frustrant. Tu veux en savoir plus en sachant pertinemment que formuler une réponse cohérente demande beaucoup d’effort et de temps. Ça ne t’empêche pas de poser des questions, avant de saisir l’occasion donnée par Saph.

Saph qui gagne, évidemment, pendant que tu galères à te hisser sur la branche. Tu lui réponds quand même, alors que tu devrais te taire pour pas trop te taper la honte et finalement réussir à grimper cette foutue branche. Et tu réussis, après un coup de main de la part de Saph. Il peut se moquer, t’as des idées pour le faire chier après cet affront. Comme par exemple, chanter au réveil MAIS l’enregistrer, le modifier, et le diffuser à fond dans la coloc sans interruption. Toi tu filmeras le chaos engendré par cette alarme infernale. Pour l’instant, tu profites de ce moment « calme » avec la personne la plus importante de l’école. Tu aurais peut-être dû lui dire ça. C’est marrant en tout cas, le fait d’être perché ici t’aide un peu à poser des mots sur ce que tu ressens. C’est perturbant. Tu n’as pas envie de gâcher ce moment en remettant le sujet malaisant sur le tapis, mais ça te turlupine et tu passeras un temps infini dessus si vous n’en parlez pas tous les deux.

« Par contre t’as répondu à rien, au fait. »

La réponse ne te satisfait pas, et tu restes assis tandis que Saph se déplace. Tu le sens pas. Y’a du coup foireux dans l’air. Tu t’apprêtes à le suivre mais te stoppes net quand il conclut :

« C’était un date. »

Quoi ?? Et il se barre en riant, ce con ! Stupéfait, tu restes sur ta branche en te demandant WHAT THE FUCK HAPPENED. C’était un date. Pour de vrai ? Mais. Mais. On est pas censé prévenir AVANT que c’en est un ?? Puis un date, c’est ce qu’on fait avec son crush donc… Oh bordel. Ça explique les moments gênants depuis que vous avez quitté la coloc. Ça n’explique pas pourquoi Saph te le dit seulement maintenant.
Qu’est-ce que tu en penses, dans tout ça ? T’es perdu. T’es perdu et en même temps t’es heureux. Du moins, c’est ce que tu identifies à peu près. Tu as comme toujours énormément de questions, mais tu te sens bien. Parce que si c’était un date, ça veut dire qu’il y a quelque chose. C’est une grosse évidence mais tu as besoin de te la répéter pour vraiment réaliser ce qu’il vient de se passer. Ça veut dire que vous pourrez en parler et qu’il n’y aura pas de rejet de l’un de vous deux. Donc tu te sens étrangement bien. Tu ne sais pas quoi ou comment faire, tu as du mal à trier ce que tu ressens et tu n’as aucune idée de comment l’exprimer, mais tu apprécies la nouvelle positive que tu viens de recevoir.

Par contre, crush ou pas tu vas lui faire bouffer ses grands morts pour t’avoir laissé perché dans un arbre que tu as galéré à grimper. Descendre n’est pas plus aisé, tu y vas lentement en faisant attention à bien poser le pied sur les branches inférieures. Ensuite, tu te laisses glisser sur le sol avec une lenteur équivalente à celle dont tu fais preuve dans ta relation avec Saph. C’est quoi votre relation, d’ailleurs ? Est-ce que Saph y pense depuis longtemps ? Et toi, comment tu définis votre relation, à la base ? Tu n’y as jamais réfléchi, quand bien même Saph a une place particulière, un statut loin de l’amitié simple. Ça te semblait naturel et malgré les différences visibles par rapport à tes relations, tu n’avais pas besoin de l’interroger. Ce serait arrivé un jour, et là-dessus tu remercies Saph d’avoir fait le premier pas. En quelque sorte. C’est quand même bien bizarre comme démarche.

Tu décides de partir vers la forêt, où il est plus difficile de trouver quelqu’un et où tu seras suffisamment au calme pour mettre des mots sur tout ça.
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