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T AS IN TITLE OF YOUR SEXTAPE [PV Mordred] - FINI
Saphirre Lacey
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Feuille de personnage
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot



Dim 18 Juil - 16:55

Mordred
Arraw

Saphirre
Lacey

「T AS IN TITLE OF YOUR SEXTAPE」



M'le faut.

Quand j’l’ai vue-là, dans la vitrine, avec sa petite tête de miskine, j’avais déjà plus le choix. Le collier « Lettre », ce fameux équivalent au collier de patte dans le milieu des cadeaux, en plus romantique parce que brillant, le précieux artefact tant rechercher pour faire juste une blague à la con à mon gars sur.

J’ai pris un S as in « Saph »  or as in « Sui porte ça sérieux ? » qui ne commence par un S que pour cette blague vu que ce serait hyper craignos d’offrir un Q a quelqu’un.

Bref, tout ça pour dire que tout ça, c’est pour faire une vieille ref miteuse aux mêmes sur High School musical a Mordred, et que je n’ai aucun regret à financer ce cadeau quali as fuck avec les thunasses de mes gentils camarades.

Évidemment, la mise en scène est importante pour comprendre le cadeau. Donc j’arrive à cette situation lunaire où je guette le moment ou Mordred décidera enfin d’ouvrir n’importe quel placard de cet appart pour pouvoir me poster comme Troy à côté de Gabriella dans le film. J’ai l’air HYPERCHELOU à surveiller, c’est super, surtout pour faire de la daube. Remarque, c’pas pire que la fois ou on a reproduit une scène de Twilight dans le réfectoire. Non j’en dirais pas plus fallait être présent.e sérieux, les performances artistiques ça ne se raconte pas, ça s’observe.

Ô grand Dieu, il daigne enfin approcher un fichu placard ! Je bondis du canap’ avec le collier en poche. Évidemment, je me mets quelques dreads sur la face pour imiter une mèche un peu nulle d’adolescent des années 2000, accentue ma gestuelle caricaturalement l'air plus « Troy », puis prends ma meilleure dégaine de lover et m’appuie sur le vaisselier, à côté de lui.

« Ton coach personnel d’activité estival est arrivé. »

Hey, l’année dernière on a bien vu que j’étais capable de m’dépasser pour nous tenir occuper l’été, c’pas si déconnant.

Pendant un instant, je me rappelle que le risque que Mordred se retourne pour me lâcher un « tu fous quoi boloss ? » existe, mais bien heureusement il s’agit d’une personne de culture et d’action donc… Il joue le jeu.

« Oui mais avant de penser à m’amuser, il faudrait d’abord que je trouve un travail. »

Et my god, quel jeu. C’est absolument parfait. J’ai clairement la meilleure exclue de l’année parce que Mordred-Gabriella AKA « je suis trop mignonne et je “glousse” toutes les deux secondes en papillonnant des yeux », c’quand même merveilleux. Miraculeusement je contiens mon envie de rire et replace plutôt ma mèche en caricature de lycéen drama de vieux teen movie.

« Hey, promets-moi que quoiqu’il arrive on passera l’été ensemble tous les deux ? »

Mordred affiche un instant une expression plus sérieuse avant de redevenir beaucoup plus genre, barbe à papa.

« Et toi, tu promets que tu parles pas d’une énième idée à la con qui nous enverra en classe d’aide ? »

That’s fair my good sir. Je grimace légèrement, difficile de garder l’expression de « Gabriella, tu es mon oxygène, si tu t’éloignes de quelques mètres de plus je vais probablement mourir », quand j’me retrouve bizarrement coincé par les dialogues de ce film. Shit. Parce qu’entre nous jvoudrais bien lui promettre, mais ça va quand même souvent plus vite que nous les idées. M’enfin si Ingi précise la définition de « date » ça devrait bien se passer les prochaines fois.

J’hausse un sourcil, le sourire aux lèvres.

« Je… m’engage officiellement à essayer à d’éviter de te parler des idées à Classe d’Aide. »

Oui parce que « essayer » c’est bien, mais « promettre » qu’on va faire aucune dinguerie ça m’parait un poil ambitieux. Je commence à passer derrière lui avec la boite du collier en main, puis me ravise avec un pas de côté pour lui refaire face le temps d’une précision. Wesh j’veux bien m’engager un peu, mais si les idées viennent de lui on n’est pas mieux lotie.

« Si toi aussi hein ?

- Bien sûr. J’essaierai aussi. Hihi. »

MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QU’SE RIRE DE CRUCHE. OKAY, RESTONS CALMES. Paix intérieur, plénitude astrale, les trucs du genre j’sais pas, mais… Non c’est pas poss'. Malgré tous mes efforts, je ricane comme une hyène face au décalage in-cro-yable de son acting. Waah. J’oublierais jamais. Chaque fois qu’j’serais déçu par le monde j’me rappellerais que ce moment a existé.

Fiouu… On s’y remet, doucement. Je passe à nouveau derrière lui, normalement Troy ne dit rien à ce passage par qu’il est so fucking mysterious (non), mais j’sais que Mordred préfère être avertie avant un contact.

« Attend, bouge ap j’ai un cadeau. »

SHIT j’ai parlé normal là.
Je sors le collier de sa boite et me corrige en souriant.

« Je veux dire, hahaha »
rire de Jock, pas bien compliqué étrangement « je t’ai acheté un collier Gabriela, tourne-toi. »

On improvise comme on peut. Je soupire comme si j’avais la pression puis me rends compte que cette expiration avait des raisons d’exister face à l’aspect logistique tout à fait contraignant. Ah merde en plus j’ai pas d’élastique pour les veuch là. Heu.

Je réunis toute la délicatesse que j’ai en moi pour les regrouper et les enroulé légèrement sur le côté. En vrai c’est débile hein, mais j’suis content de pouvoir les touché parce qu’ils sont genre trop doux et que, j’sais pas. J’aime bien le geste, le contact. Bon hein voilà.

La manœuvre de les coiffer dans un coin n’aide qu’à moitié. Vue la masse ils essaient clairement de m’bouffer quand j’enfile le truc. Je crois que j’arrive prêt à éviter les accidents d’ordre capillaire. Enfin j’sais pas trop. Disons que c’moins pire que prévu. En même temps j’étais franchement pas aidé hein Gabriella, toi qu’est si intelligente.

Le vrai problème c’est que je galère comme un boloss avec la fermeture. C’parce que j’ai des grandes mains, c’quoi la tuile ? Est-ce que les acteurs aussi iels ont eu ces emmerdes ? Mais. Oh. Le truc il ne tient pas ouvert. « Mais ? Putaiin. » Ah si en fait, tout va bien.

Je souffle de soulagement après la guerre et remets sa tignasse en arrière une fois l'accroche clipsé et reprends un sourire satisfait. N’est-il-pas trop beau avec son p’tit collier Alphabet ? À se retourner avec cette même attitude d’une ado qui a écouté beaucoup trop de « Lorie » ?

« Avec un S comme Sans neurones ? »

Bien ouéeeej ! Bien ouéj, bien ouéj. Je contiens mes esclaffements en petit rire discret pour la caméra, mais franchement c’est de plus en plus dur. Je cale mon coude sur une des portes en hauteur du vaisselier pour poser comme un beau gosse.

« Non Mordred, enfin, S comme Swag, c’est évident. »

Mordred glousse et j’ai l’impression de voir le shetan briller dans ses yeux.

« Haha, mais Saph, tu peux pas offrir quelque chose que tu n’as pas. »

Excuse-me honey, je t’offre des cadeaux avec TOUT MON CŒUR (et pas toutes mes lettres faut pas abusé) dedans et toi tu m’clash ? Et j’peux même pas t’clasher parce que je joue un gamin ?

Damn.

On a qu’à faire comme ça. J’éclate d’un rire assuré transporté par l’humour transcendant de mon bien-aimé, et renvoie ma sublime fausse mèche en arrière pour un maximum de charisme, mon regard amoureux dans le bleu de ses yeux. Putain zeubi j’ai fait une rime sa race un peu.

«  Ahah, Mordred, comme tu es drôle. C’est vrai que S comme Seum serait plus parlant vue que tu le portes, je te l’accorde.
- Comment ça ? Y’a pas de seum quand un aussi beau cadeau me remplit d’Amour. Ou tu parlais de toi ? »

Ce qui est génial dans le fait de vivre avec Mordred, c’est que parmi ses nombreuses qualités figure « transformées chaque jour en une joute verbale » peu importe les circonstances. Donc même la parodie de vieux films. Je balaie ses paroles d’un geste de bras toujours exagéré par ce fameux air « drama ».

« Moi ?! Enfiiiin, tu me connais par cœuuur Honey, tu sais très bien que je ne suis jamais atteint par le seum, tu imagines ? Je risquerais de chanter fort en faisant des grands gestes sur des greens de golfs si une difficulté scénaristique de cette ampleur me prenait d’assaut, ce serait terrible. »

Je prends l’air le plus émerveillé que je puisse avoir face à lui et prends ses mains dans les miennes pour appuyer le tout.

« Je parlais du Seum des autres par rapport à ton charisme avec ce collier, il te va si bien, je suis ravi qu’il te plaise à ce point ! »

Notamment « par rapport » à tous les gens qui risque d’avoir vu les films ou les mêmes et de nous distribuer des regards approbateurs à la belle réf. Ou pas. Ils risquent plutôt de nous jeter des ballons de basket dessus du coup.

Mordred ris et nous rapproche et FUCK IL EST CUTE MÊME S’IL IMITE GABY. PUTAIN.

« Il est superbe merci beaucoup ! Il me suffira de le regarder pour me sentir proche de toi à tout moment. »

Je pouffe de rire à sa réflexion puis il y a un moment de battement étrange où je réalise la proximité. Et c’est super cool. Mais. Alors. Hein. C’est chaud les reuf, j’ai envie de l’embrasser du coup, mais comme je sais pas comment l’exprimer avec lui. Je fais quoi de cette info dans ma vie ? Et comment je gère ça ? Pourquoi avec les autres j’y arrive eaaaasy à demander, mais avec lui y’a plus personne ? Bon bah. Je vais juste continuer à être weird après ce grand moment de silence, et me perdre dans les tréfonds de l’ironie pour pas avoir à dealer avec le reste. Et en faire trop accessoirement. Comme ça, ça passera pour du Troy, allez.

« Oh mon dieu, je suis tellement ému Mordred. Comme ça on ne s’oubliera jamais tous les deux. »

J’ajoute sur un ton toujours aussi porté par la détermination et des conneries du genre plutôt que sur celui de la raillerie du message en question.

« Ce qui aurait pu être compliqué alors qu’on habite genre, dans le même appart '. »

- T’as trop raison ! Dès que tu passes la porte, tu me manques. C’est bizarre en plus ça inspire des chansons. »

J'éclate rire mesuré de bg sur critère télé. Sérieux elle ressemblerait à quoi nos chansons si on se mettait out of nowhere à taper notre meilleure comédie musicale ? Non, mais les concepts seraient ouf, on révolutionnerait le genre avec notre potentiel d’aléatoire.

« Mais pareil ! La dernière fois que je pensais à toi en cours, j’ai sauté pied joint sur la table pour chanter mon amour pour toi au monde entier, c’est incontrôlable. »

Je penche la tête sur le côté d’un air ému pour accentuer l’effet adolescent fou amoureux, et effectue un subtil rapprochement again. Parce que… J’aime bien donc j’ai juste… pas réfléchi ? Mon regard se pose sur ses yeux, puis ses lèvres, puis re- ses yeux et damn pourquoi j’sais pas on me mettre, wesh. On est très près là non ? Dans le doute, p’tite blague de désamorçage ? Ouaiii. J’hausse les sourcils dans une expression rieuse pour garder un air assuré.

« Tu penses que si on débarque dans le couloir en chantant, une myriade de mages vont sortir de leurs chambres de manière parfaitement synchronisée derrière nous pour enflammer le dancefloor parce qu’on le vaut bien ? »

« C’est la base pour une vie épanouie, hihi. »  Son expression change lorsqu’il ajoute « J’ai quelque chose sur le visage ? »

Est-ce qu’il a un truc sur la face ?? Okey donc là c’est le moment de lui répondre par une blague ? Par un compliment ?  De changer radicalement de sujet ? De lui dire honnêtement pourquoi je le dévisage ? Oh COME ON’ qui fait ça en 2021 ?! Sérieusement ?

Faudrait peut-être juste prendre l’initiative vu que s’expliquer c’est compliqué sa race ? Style se pencher vers lui et voir s’il est ok pour qu’on s’embrasse, quelque chose du genre.

Grave erreur du joueur français.

Jsuis tendu comme un slibar, donc forcément, j’ai les épaules raides et remontées, la gestuelle pas fluide. Donc quand j’essaie de doucement mettre ma main sur sa joue beh. J’le cogne pas hein. Mais j’la pose comme un robot et j’ai l’air hyperchelou quoi. BAHSUPER. JE FAIS QUOI MAINTENANT ?

Je reste figé comme un débile, le souffle complètement coupé parce que je SAIS ABSOLUMENT PAS COMMENT GÉRER, QUE QUELQU’UN ME SORTE DE LA BORDEEEL. Lorsque Mordred décale la main et que le contact cesse mes épaules, baisse d’un cran et je respire d’un coup en regardant le void en espérant qu’il fasse quelque chose pour me sortir de là. Bordel pourquoi j’suis toujours un gros weirdo avec lui.

« Juste… Sois plus clair.e. »

Inspire.

Plus claire. Aller.

« J’ai paniqué ma grosse race. »

On a vu mieux Lacey, mais c’est déjà un premier pas. Je soupire, pour calmos un peu de cette montée en tension qui n’a absolument aucun sens et reprend plus tranquillement. Mis à part que je parle… vite.

« Je… J’capte pas trop ce qui s’est passé, enfin si, t’es genre super beau et j’ai eu envie de t’embrasser, sauf que j’savais trop pas comment faire ou dire, donc… Beh j’ai tenté un geste pour le faire comprendre et voir si t’étais ok et j’ai PANIQUÉ à fond, jsuis désolé. »


Ouais c’était soit je déblatérais d’une traite soit j’disais keud. On fait avec la com’ qu’on a.  C’est chaud.

« C’est rien. Je suis ok. Et euh, merci, je crois, toi aussi. Mais euh, ça j’en suis sûr. »

Je soupire lorsqu’il affirme que c’est rien, et redescend de 12 niveaux de tension inutile. Les autres j’m’en fous royal de les bousculer, mais lui PAS DU TOUT.

C’est laborieux. C’est si laborieux. Laborieux et grave mignon quand même. Genre ce qu’il dit. J’aimerais bien que quelqu’un fasse l’effort de nous apporter un trophée, ce serait l’minimum après tous ces efforts de communication. On part de loin franchement.

Mordred prend l’initiative et… C’est maladroit. Donc ça me fait sourire, voir rire un peu. Mais un p’tit rire genre un rire… putain c’quoi le mot. Ouais un p’tit rire attendri quoi, m’voyez quoi ? Puisque plus détendu, je reprends en confiance lorsque je l’embrasse à nouveau avec une assurance et une fluidité qui me sont beaucoup plus naturelle dans ce genre de circonstance que c’t’espèce de coup de flippe spontanée. Et daaamn qu’est-ce que j’suis content de pouvoir l’embrasser. C’est genre… je saurais pas comment l’expliquer, mais juste c’est plaisant et ça me rend super heureux et amoureux et ça, c’est putain de trop bien.

M’enfin, ça a beau être giga cool, ça m’empêche pas de le charrier sur sa tentative de coup de boule précédente dès que nos lèvres se détachent. Non, mais non seulement ça permet d’en rire, mais surtout PTDR il a cru que j’allais rater cette occasion de me foutre de sa gueule à cause d’une salade de museau ??

« Tu voulais m’péter le pif, gros ? »

Asy t’façon j’suis paré à toute forme de vengeance.

« Bah, c’est pas une astuce de combat ? Baisser la garde de l’adversaire pour mieux frapper. »

Alors oui, mais non, en fait - Non. Attend, c’est du premier ou du second degré ? Non, mais faut pas me parler de fighto gros je vais partir au quart de tour sur les explications lààà. C’était forcément une blague vu l’enchaînement des événements, après réflexion.

« Puis tu peux pas trop te moquer, c’était quoi ton geste bizarre avant ? »



Puisque tu l’as si gentiment présenté avant je vais appliquer la méthode de la diversion pour baisser habile sa garde. Histoire qu’il oublie de me parler des championship de la lose.

« Mmm… tu veux dire, celui-là ? »

Eeet hop là, et un Mordred en l’air, un. Avec la surprise il est pas hyper difficile à attraper vu ses réflexes de… ses réflexes et j’vais pas finir la phrase. Mais au moins, je peux me permettre de conserver le minimum syndical de respect et de le porter en princesse grâce au délai.

Gros privilégié, sérieux, ça aurait été quelqu’un d’autre ça serait parti direct en mêler ou en charge sac-a-patate, mais avec lui j’me calme sur le bourrinage. Z’avez vu comment je fais grave des efforts ? Puis j’pense que c’est biiiiiiiiien suffisant pour le chercher juste ce qu’il faut. Pas besoin de beaucoup avec lui.

Je le laisse rouler sur le sofa pour le libérer et ajoute d’un ton odieux.

« Ah zut. Mince. Oups. Halala vraiment navré hein, ça aussi ça devait être une astuce de combat spontané. Merde alors. C’est con ça. »

SHIT IL C’EST ACCROCHÉ. J’me fais traîner comme un sac sur le canap’ par sa chute. Alors que j’avais TROP fait attention à lui, cette grosse brutasse.

« Ben oui Saph, c’est pas pratique en plus, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

Je cligne des yeux, faussement sidéré. Ça va pas s’passer comme ça. JE ne laisserais pas les choses se passer comme ça. Une seule réponse possible à l’affront.

« La guerre. »





T AS IN TITLE OF YOUR SEXTAPE [PV Mordred] - FINI Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Dim 18 Juil - 19:32

T AS IN TITLE OF YOUR SEXTAPE

T AS IN TITLE OF YOUR SEXTAPE [PV Mordred] - FINI O4qc
La moindre action ici peut débouler sur un enchaînement de trucs randoms non sollicités. Comme maintenant, où tu allais initialement prendre ta tasse pour te servir du thé mais te retrouves face à la version Disney Channel de Saph. High School Musical, la fameuse scène du collier. Votre reprise des scènes cringe des années 2010 poursuit sa route. Par contre, c’est pour cette raison qu’iel te fixait depuis un moment ?

« Ton coach personnel d’activité estival est arrivé.
-Oui mais avant de penser à m’amuser, il faudrait d’abord que je trouve du travail. »

Sourire niais, gestuelle niaise, Gabriella est un peu le pire personnage à jouer. Ça reste drôle, tu endosses le rôle comme s’il s’agissait d’un nouveau vêtement.

« Hey, promets-moi que quoi qu’il arrive on passera l’été ensemble tous les deux ? »

C’est difficile de ne pas rire. Autant à cause de la scène que de la caricature de Saph. La coiffure ne lui va pas (ça va à personne), et iel constitue un mélange de lycéen de teen movie wesh bizarre à observer. A sa question, tu fronces rapidement les sourcils en la prenant au premier degré. C’est une gêne passagère qui s’efface rapidement pour que tu papillonnes des yeux avec un petit sourire.

« Et toi, tu promets que tu parles pas d’une énième idée à la con qui nous enverra en classe d’aide ?
-Je… m’engage officiellement à essayer à d’éviter de te parler des idées à Classe d’Aide. »

La réponse te satisfait, c’est le mieux que vous puissiez faire l’un et l’autre…

« Si toi aussi hein ? »

Ah. Oui. Évidemment. Si Saph s’y engage, tu dois faire pareil de ton côté. Tu ne peux rien promettre, tout comme ellui, donc c’est un peu compliqué. Malgré l’embarras de la situation, tu lui offres le sourire le plus rassurant que tu puisses lui donner. On remercie le rôle de Gabriella de mettre un peu d’honnêteté dans tout ça.

« Bien sûr. J’essaierai aussi. »

L’adolescente aurait rit comme une dinde à ce moment là, alors tu te résous à sortir un petit « hihi » qui bouscule ton essence même. Le rire de Saph ne t’embarrasse pas le moins du monde, c’est plutôt un signe que ton jeu est réussi et que tu captures bien la niaiserie de Gabriella. C’est dur, par contre.

« Attend, bouge ap j’ai un cadeau. »

C’est qu’il a géchan, Troy, tu ne te souvenais pas du verlan dans les films.

« Je veux dire, hahaha, je t’ai acheté un collier Gabriela, tourne-toi. »

Tu te tournes avec la légèreté d’une héroïne de teen movie. Un petit gloussement accompagne le mouvement ainsi qu’un haussement d’épaules censé témoigner la timidité ou une merde du genre. Tu sais pas trop, difficile de comprendre la façon de s’exprimer des gens dans ce genre de film. Tu devrais bouger tes cheveux, non ? T’en as autrement plus que la quiche du film. Ou alors tu laisses Saph galérer, c’est tout aussi bien et ça représente correctement le manque d’initiative du personnage que tu incarnes. Saph se dépatouille comme iel peut avec tes cheveux et toi… Ben, c’est gênant. Comment dire. T’es nerveux parce que tu ne sais absolument pas quoi faire, que le contact te dérange pas tant que ça mais tu sais pas quoi faire de ton corps. Donc tu bouges juste les doigts sans aider Saph, parce que t’y penses même pas. Puis sa protestation est très drôle, pourquoi tu voudrais rater ça ? Le collier mis, tu baisses la tête pour le regarder et réprimes comme tu peux le fou rire qui monte. Iel l’a vraiment fait. Tu te retournes avec un petit air ému/comblé.

« Avec un S comme Sans neurones ?
-Non Mordred, enfin, S comme Swag, c’est évident. »

Il n’y a rien de plus terrible que d’être dans le rôle de la cruche quand ta seule envie est de le rembarrer avec une pique. A moins que… Tu pouffes de rire, les yeux pétillant d’amour pour son physique de bg, puis tu agites une main et réponds d’un ton amusé :

« Haha mais Saph, tu peux pas offrir quelque chose que tu n’as pas. »

Puis tu lèves les yeux au ciel avec un sourire.

« Ahah, Mordred, comme tu es drôle. C’est vrai que S comme Seum serait plus parlant vue que tu le portes, je te l’accorde. »

Donc vous en êtes là, au moment où la scène dévie pour devenir un subtil mélange de clash enroulé dans dix couches de niaiserie. Tu fais semblant de ne pas comprendre, toujours souriant puisque Gabriella ne change d’expression que lorsqu’on ne la voit pas dans le film. Et parce que ça t’amuse beaucoup, aussi.

« Comment ça ? Y’a pas de seum quand un aussi beau cadeau me remplit d’Amour. Ou tu parlais de toi ?
-Moi ?! Enfiiiin, tu me connais par cœuuur Honey, tu sais très bien que je ne suis jamais atteint par le seum, tu imagines ? Je risquerais de chanter fort en faisant des grands gestes sur des greens de golfs si une difficulté scénaristique de cette ampleur me prenait d’assaut, ce serait terrible.Je parlais du Seum des autres par rapport à ton charisme avec ce collier, il te va si bien, je suis ravi qu’il te plaise à ce point !  »

Cette fois-ci, tu ne retiens pas ton rire quand iel évoque Bet on it. Honnêtement, iel a autant de risque que Troy à se mettre à chanter sur un green comme la drama queen qu’iel est. Au contact, tes yeux descendent rapidement sur vos mains et tu ne sais pas si tu dois serrer la prise, laisser tes mains molles, faire n’importe quoi d’autre… Alors tu appuies légèrement dessus et plantes ton regard dans celui de Saph. Ce qui est pratique, c’est que vous avez une guideline sur laquelle tu peux te baser pour agir. Tu te montres donc touché par sa remarque. Touché et un peu plus amoureux (parce que oui, un collier tout nul avec une initiale ça fait pencher la balance de l’amour, dans les films). Ensuite, tu l’attires à toi pour que vous soyez plus proches.

« Il est superbe merci beaucoup ! Il me suffira de le regarder pour me sentir proche de toi à tout moment. »

Ou pour un questionnement existentiel type « l’ironie vaut-elle la peine d’être poussée si loin, si longtemps ? », car tu comptes bien le porter dans cette optique.

« Oh mon dieu, je suis tellement ému Mordred. Comme ça on ne s’oubliera jamais tous les deux. Ce qui aurait pu être compliqué alors qu’on habite genre, dans le même appart '. »

Et même sans le côté guimauve des teen movies, votre mode de vie ne vous permet pas de vous ignorer. Il te suffit de t’habituer à la proximité pour reprendre de l’assurance dans le jeu, même si être un peu plus proche ne ferait pas de mal. Mais difficile de déterminer comment, à quel point, en faisant quoi… Attends. Tu penses à quoi ? C’est le bordel. Après une expiration, tu glousses et reprends la gestuelle niaise.

« T’as trop raison ! Dès que tu passes la porte tu me manques. C’est bizarre en plus ça inspire des chansons. »

Chose assez remarquable à observer dans les films, car là maintenant t’es surtout perdu et pousser la chansonnette est inconcevable. Peut-être parce que c’est surtout une question de décence et de respect des tympans de l’autre.

« Mais pareil ! La dernière fois que je pensais à toi en cours, j’ai sauté pied joint sur la table pour chanter mon amour pour toi au monde entier, c’est incontrôlable.Tu penses que si on débarque dans le couloir en chantant, une myriade de mages vont sortir de leurs chambres de manière parfaitement synchronisée derrière nous pour enflammer le dancefloor parce qu’on le vaut bien ? »

Petit sourire attendri face à sa déclaration, comme si le sucre de son impro était seulement doux et pas chargé pour développer un diabète de type 2. Son rapprochement subtil ne l’est pas tant, et… Euhm… Réfléchis. Pourquoi iel te regarde comme ça ? T’as un truc sur les lèvres ? Iel peut pas te le dire au lieu de te fixer bizarrement ? Perplexe, tu suis le mouvement de ses yeux et écoutes d’une oreille ce qu’iel ajoute. Tu y réponds un peu rapidement, mi-quiche mi-sérieux.

« C’est la base pour une vie épanouie, hihi. »

Avant d’ajouter avec un froncement de sourcils.

« J’ai quelque chose sur le visage ? »

Tu te rends bien compte de votre proximité, et le bordel de tout à l’heure commence à faire sens. Le problème, c’est que t’as pas du tout capté ses signaux et ça te perd à nouveau. Il pose sa main sur ta joue et…

Mauvaise idée. Tu te figes, sur la défensive, sans savoir comment interpréter le geste. Il n’est pas violent, juste maladroit, mais tu dois respirer pour conserver ton calme et désamorcer la tension qui monte. Et éviter d’écraser l’autre main, celle que tu tiens toujours. Tu ne lae lâches pas des yeux tandis que de ta main libre, tu romps le contact sans t’éloigner pour autant.

« Juste… Sois plus clair.e.
-J’ai paniqué ma grosse race. Je… J’capte pas trop ce qui s’est passé, enfin si, t’es genre super beau et j’ai eu envie de t’embrasser, sauf que j’savais trop pas comment faire ou dire, donc… Beh j’ai tenté un geste pour le faire comprendre et voir si t’étais ok et j’ai PANIQUÉ à fond, jsuis désolé. »

C’est embarrassant, tu sais pas comment lae rassurer sur la situation. C’est toujours un peu tendu, t’as pas d’explication et la première qu’iel donne est… Si, ça passe, c’est clair. La suite est rapide, par contre, et tu finis par regarder ailleurs en étant toujours aussi peu avancé sur ce que tu dois dire. Merci ? Ok ? Tqt frer pour rester dans son registre ?

« C’est rien. Je suis ok. Et euh, merci, je crois, toi aussi. Mais euh, ça j’en suis sûr. »

T’es gêné. Puis t’es ok, mais comment ça se passe, maintenant ? Tu lèves les yeux vers ellui, et après… Ben… Tu prends l’initiative mais c’est laborieux. Limite tu lui aurais mis un coup de boule ça aurait été aussi romantique.

« Tu voulais m'péter le pif, gros ? »

C’est ça, qu’iel rigole, t’as fait de ton mieux et avec le peu d’expérience et d’aisance que tu as, ça vole pas haut du tout. Ça te rassure tout de même que Saph rattrape le coup, iel a la confiance que tu n’as pas et le naturel de sa démarche permet de profiter comme il faut de l’instant. Profiter, même si tu as du mal à savoir ce que tu dois faire de ton corps, que tu ne sais pas si tu aimes ça parce que vous échangez un moment de grande proximité ou parce que le geste te plaît. Plus la première option, agrémentée d’un sentiment un peu trop intense, quoique agréable. Tu l’aimes, avec ses idées à la con, sa maladresse et tout le reste. Même sa façon de te foutre de ta gueule.

« Bah, c’est pas une astuce de combat ? Baisser la garde de l’adversaire pour mieux frapper. »

Ou c’est surtout une technique de lâche.

« Puis tu peux pas trop te moquer, c’était quoi ton geste bizarre avant ?
-Mmm… tu veux dire, celui-là ? »

Ah bordel. Entre sa question et son geste, tu as à peine le temps de comprendre et de réagir que tu es déjà dans ses bras. Tu protestes, évidemment, mais tu en viens vite à te dire que protester en bougeant est une très mauvaise idée qui t’amènerait à t’étaler par terre dans la seconde. Donc à la place, tu t’étales sur le canapé parce que l’atterrissage est mal géré, mais t’as au moins le mérite d’entraîner Saph avec toi en chopant son haut. Ou du moins, t’essayes.

« Ben oui Saph, c’est pas pratique en plus, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

Un sourire amusé répond à son expression sidérée, sans une trace de Gabriella dedans.

« La guerre. »

Bring it on, chaton.
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