Comment ça on est plusieurs ? [ft. Elarielle]

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Comment ça on est plusieurs ? [ft. Elarielle] - FINI


Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Sam 24 Juin - 2:39 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Cela faisait une semaine que Liam était bloqué dans sa chambre d'hôpital, entre les soins, les rendez-vous et surtout les explications à rallonge sur le fonctionnement de cette "école" comme ils disent, il n'avait pas put faire grand chose. En soit cette école ne le changeait pas vraiment de d'habitude. C'était encore une sorte de centre de formation, même si cette fois c'était pour les mages. À quelques exceptions près, il avait fait tous les types de centres possibles, ce qui lui faisait doucement rire, même s'il se serait bien passé de ses années dans les camps pour mages. Liam humait l'air frais, il n'avait rarement senti un air aussi pur dans ses narines. Pour l'instant, Leoska semblait beaucoup plus sympa que tout ce qu'il avait pu voir, même en comparant à ces années passées au centre de formation anti-mage. C'était chiant moralement et dur psychologiquement avec toutes les immondices qui se disaient, mais la vie en tant qu'apprenti garde n'était pas si terrible. Mais là, on arrivait à un point où Liam comprend enfin le sens du mot liberté. Cette nouvelle situation allait être bizarre pendant un moment, autant de liberté, autant d'autonomie, Liam n'y était pas du tout habitué. Est-ce que c'est comme ça aussi à l'extérieur de l'école ? Le monde entier a cette liberté quand ils ne sont pas endoctrinés ou capturés ? Il ne le sait pas, puisqu'il n'a jamais mis les pieds dans le monde extérieur et franchement, tout ce qu'il y avait ici était grandiose. Les bâtiments étaient énormes, la nature présente, tout un tas de matériel accessible, la nourriture était incroyable. Liam se rendit vraiment compte qu'avant, il ne vivait pas, mais il survivait. Faisant tout ce qu'il pouvait pour survivre convenablement et aider son frère. Pour certaines choses, il n'en était pas fier, pour d'autres, il aurait recommencé les mêmes actions s'il le fallait. Il se tint l'abdomen, la blessure lui lança doucement, les effets des médicaments commençaient à s'estomper, mais c'était largement supportable, il avait ressenti bien pire dans sa courte vie. Il regarda autour de lui, puis le plan de l'école qu'on lui avait donné. Il avait pour mission de rejoindre sa colocation, l'endroit où il dormirait. Il n'avait aucune idée de ce qu'était une colocation, sans doute un bâtiment avec plein de chambres, pensa-t-il. Sur son papier, il y avait aussi marqué que le numéro de son dortoir était le 6 et un mot : "Elarielle". Aucune idée de ce que cela peut signifier, peut-être un mage connu, une plante ou tout autre nom qu'on donne à la chambre pour pouvoir la retrouver, vu que des numéros étaient déjà attribués au bâtiment ? Selon lui, attribuer des lettres aurait été beaucoup plus simple. On lui avait bien proposé de l'accompagner, mais il avait refusé, voulant être seul pour profiter tranquillement du chemin et de ce moment de liberté pleinement assumé. Il suivait tranquillement le plan jusqu'au nord de l'école. Là-bas, il trouva plusieurs bâtiments divers et variés. Il cherchait le bâtiment 6, mais ce n'était pas si facile que ça de s'y retrouver. Il faillit demander son chemin à une petite blonde, mais il se ravisa. Il avait tout le temps de chercher tranquillement, il n'était pas tard. Liam finit par trouver le bâtiment orné d'un joli 6. La taille de celui-ci l'étonna. Pour un dortoir, il n'avait pas l'air grand. Bon, vu que c'était le numéro 6, il déduisit qu'il y avait au moins 5 autres dortoirs dispersés ici et là. Donc, c'était moins étonnant. Il sortit la clé de sa chambre et alla la mettre dans la serrure quand une main s'approcha de la sienne. Par réflexe, il retira vite sa main, faisant tomber les clés par terre. Il se tourna rapidement vers l'inconnu, pointant du doigt, prêt à frapper cet assaillant pour défendre sa vie. Liam avait encore les réflexes de ses années au camp et ce n'était pas près de disparaître de sitôt. L'enchaînement et la vitesse d'exécution de ses mouvements lui arrachèrent une grimace de douleur au niveau de sa blessure. Il s'arrêta net, le poing levé, puis se ressaisit. Ce n'était pas un ennemi en face de lui, mais simplement une autre élève : la jeune femme blonde de tout à l'heure. Il s'excusa : -Pardon, si je t'ai fait peur, je ne t'avais pas entendue. Il se racla la gorge, de son point de vue, le moment était terriblement gênant et étange. Il reprit, légèrement suspicieux : -Par contre, qu'est-ce que tu essayais de faire ? Ici, c'est la chambre qu'on m'a attribuée, je suis nouveau dans cette école.

Messages : 84	Elarielle Camarade Dim 25 Juin - 18:36 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam La jeune femme était en train d’observer son environnement. Elle se sentait désemparée de la façon dont les évènements lui avaient si soudainement échappés pour qu’on la laisse finalement trouver sa chambre seule. Elle était à deux doigts d’aller faire un scandale à la direction, aux responsables, peu importe qui tant qu’elle trouvait une victime à sa porter sur qui elle pourrait passer ses nerfs. Mais elle savait aussi qu’il fallait toujours commencer par brosser les gens dans le sens du poil avant de revendiquer quoi que ce soit. Il fallait être patiente. Elle réprima donc un profond soupir, redressa les épaules, pris une posture droite mais élégante, sachant pertinemment que sa personne ne passerait pas inaperçue dans une telle posture de confiance. Elle afficha un sourire angélique sur son visage à la peau impeccable, réarrangea sa coiffure et commença à marcher. Ce lieu allait vraiment la changer de la prison dans laquelle elle était. Et s’il y a bien une chose dont elle n’avait pas envie, c’est de se retrouver au milieux de microbes trop sensibles, brisés ou pleurnichards. Pas de place pour ce genre de chose autour d’elle. Elle allait devoir arriver à s’entourer, mais à bien s’entourer. Pour l’heure, la mission était d’éviter cette floppée de tocards qui avançaient vers sa direction. Chopper quelques regards au passage, ok elle faisait effet et ça c’était déjà un excellent début. Des esprits simples, malléables, mais qui lui seront sûrement utiles au moment venu. Elle continua d’avancer, fière comme une frêle araignée qui vient de capturer une belle proie. Elle vit un jeune homme passer devant elle, la regarder furtivement avant de poursuivre. Il n’avait pas le même regard que les autres celui-là. Intéressant. En plus il se dirige lui aussi vers le bâtiment dans lequel devrait se trouver son logement. Elle le suivit donc à distance raisonnable. Elarielle ne s’était pas vraiment posé la question de sa chambre, une potentielle collocation étant quelque chose d’invraisemblable selon elle, l’école n’aurait jamais osé. Elle ne se posa donc pas de question jusqu’à ce que le brun qu’elle suivait fit un arrêt soudain devant la porte qui était aussi la sienne. Là ça devenait étrange. Il n’allait quand même pas rentrer chez elle. Personne ne doit venir souiller ne serait-ce que le palier de son antre. Elle accéléra et approcha sa main pour empêcher la clé du garçon d’entrer dans la serrure. Par réflexe, il leva le poing et s’arrêta en l’apercevant. Elle ne se mit même pas en position de défense. Elle le regarda de bas en haut, jaugeant son adversaire. Oui. C’est ce qu’il lui semblait. Elle n’en ferait qu’une bouché. Elle sourit en entendant ses excuses. Lui ? Lui faire peur ? Elle eut presque envie de lui rire au nez tellement il lui faisait de la peine. « Oula ne t’inquiètes pas tu ne m’as pas du tout fait peur, je comprends ce genre de réflexes. Il est vrai qu’on ne peut jamais totalement se sentir en sécurité, surtout quand on vient de dehors. Je vois bien que tu es nouveau, je le suis autant que toi, mais permets-moi de te corriger il s’agit en fait de ma chambre. » Elle était assez stupéfaite du culot du gars qui pensait pouvoir la faire chier avec autant d’aplomb. Non mais sérieusement, quelle genre de personne se permet aussi facilement de pénétrer dans la chambre de quelqu’un. Elle aurait deux mots à redire à la sécurité. Mais elle en oubliait presque les bonnes manières. « Je suis Elarielle. Et ça c’est ma clé » et, joignant le geste à la parole, elle dégaina une clé qu’elle inséra dans la serrure, ouvrant la porte et laissant place à un bel appartement. Espérant que cela éloigne le nuisible de chez elle.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Dim 25 Juin - 21:05 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Cette femme n'avait même pas bougé d'un poil, soit elle avait les réflexes d'une huître, soit elle avait l'habitude de ne pas se laisser dégonfler par autrui. Intéressant. Elle toisa Liam de haut en bas comme pour le juger. Elle voulait quoi, le chaton ? Quand elle commença à parler, sa bouche puait la condescendance. Finalement, le chaton avait peut-être un caractère de lionne, ou de hyène ? Un caniche qui aboyait trop fort ? Ou tout simplement une pimbêche qui se croyait supérieure parce qu'elle était jolie ? En tout cas, elle ne se laissait pas démonter et ouvrit la porte avec sa propre clé. Peut-être que Liam s'était effectivement trompé, mais ça lui semblait bizarre. Le fait aussi que le bâtiment ne soit finalement pas un appartement, mais une grande propriété, lui semblait encore plus étrange. Ils n'ont quand même pas autant de moyens que ça ? Si ? Il soupira. C'est quand elle se présenta qu'il eut le déclic : "Elarielle", c'était exactement le nom qui était écrit sur sa feuille, finalement ce n'était pas le nom d'une plante. Une colocation, c'était peut-être un appartement qu'on partageait à plusieurs ! Pour vérifier son hypothèse, il ramassa sa clé, la mit dans la serrure de la porte dont il avait bloqué la fermeture pour être sûr qu'elle ne l'enferme pas dehors, et il la tourna. La clé fonctionnait bien. -Je crois que tu n'es pas la seule à vivre ici, Elarielle. Il accentua son nom. Il lui montra que sa clé ouvrait elle aussi la porte de l'appartement. -En même temps, cet appartement est un peu grand pour une seule personne, non ? Sans même demander son avis, il entra à l'intérieur, referma la porte et commença à explorer. Il y avait bien plusieurs chambres, trois pour être exact. -Regarde, il y a trois chambres inutilisées. On sera même peut-être même rejoints par quelqu'un d'autre. Il se rapprocha d'elle, elle était vraiment toute petite comparée à lui. Il la toisa à son tour de haut en bas, enfin... ce n'est pas comme si ses yeux avaient beaucoup de distance à parcourir... Il sortit la feuille qu'il avait eue tout à l'heure. -Au début, je pensais que c'était le nom d'une plante, mais regarde, il y a ton nom dessus. Donc je crois qu'on va habiter ensemble. Il lui laissa le papier et en profita pour poser les quelques affaires qu'il avait dans la première chambre à portée de main. -Moi, c'est Liam. Tu veux une présentation ou on fait comme si on s'ignorait ? Après, si tu n'es pas contente, tu peux aller te plaindre. Il s'installa sur le canapé, il était hyper confortable. Le lit devrait être génial alors ! Liam était curieux de sa nouvelle colocataire. Est-ce qu'ils allaient bien s'entendre ? Bon, en vrai, est-ce que c'était vraiment important ? Au pire, si elle le gonflait, il n'aurait qu'à l'accrocher en hauteur et elle ne pourrait plus rien faire avec ces petits pieds-là. Il la regarda attentivement, mais avec un air moqueur. Clairement, même si elle avait une grande gueule, elle ne lui faisait pas peur pour un sou. Dans sa courte vie, il avait croisé bien pire et bien plus dangereux.

Messages : 84	Elarielle Camarade Dim 25 Juin - 22:38 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam Elle entra dans l’appartement sans même se soucier de ce que pouvait faire ce visiteur étrange. De toute façon il devrait avoir compris et être parti. Mais elle sentait encore sa présence dans son dos. Il était tenace, et ça l’embêtait autant que ça lui faisait plaisir. Enfin peut-être quelqu’un d’intéressant, quelqu’un à sa hauteur. Mais il était encore un peu tôt pour le dire. Elle l’entendit mettre sa clé dans la serrure et prononcer les mots fatidiques. Elle ferma les yeux. Et merde, une coloc. L’enfer. Trop grand ? Il rigolait non ? L’appartement avait une taille acceptable certes, mais seulement pour sa personne, pas pour deux. Un salon et une cuisine de taille acceptables, bien qu’un réagencement s’avérait nécessaire, trois chambres, salle de bain, pas grand-chose de fabuleux. Il entra et ferma la porte derrière lui. Il était tenace l’insecte, très tenace. Il allait lui donner du fil à retordre, sympa, du challenge. Elle se retourna à sa remarque sur les chambres. Elle était déjà arrivé à cette conclusion. Sauf qu’à deux l’air était déjà irrespirable, à trois elle était sûre de suffoquer. Mais elle ne pouvait pas attaquer son nouveau coloc frontalement, pas encore. « Effectivement, j’avais remarqué. Ça nous permettra peut-être de ne pas être trop seul dans l’établissement, voyons au moins du positif dans cette situation qui nous étonne tous les deux. ». Il se rapprocha d’elle et elle n’eut d’autre choix que de lever la tête pour maintenir son regard. Or de question de baisser les yeux, mais sa grande taille lui donnait clairement un avantage. Ok puceron, balle dans ton camp sur ce coup-là, elle ne pouvait clairement pas rivaliser. Il la toisa comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt. Bien, il est joueur. La cohabitation pourrait finalement être très intéressante. Une plante sérieusement. « Merci, cher… je n’ai pas ton prénom. Je prends ça comme un compliment, en effet c’est le nom d’une très belle plante. Liam donc. Ecoute, on est peut-être parti sur de mauvaises bases toi et moi, je pensais que tu entrais par effraction dans mon domicile qui se trouve aussi être le tien, nous avons tous les deux fait une erreur semble-t-il. Reprenons les bases. Qu’est-ce qui t’amène ici ? » Elle évita de mettre la moindre méchanceté dans son propos. Il fallait qu’elle calme un peu le jeu afin d’en savoir plus sur cet adversaire qui pourrait être de taille. Elle plissa les yeux quand il s’avachit sur le canapé, la fixant d’un air presque moqueur. C’était osé. Peu de personnes se permettaient de la regarder de cette façon, mais il n’était pas le premier à la sous-estimer, et elle était tout à fait prête pour ce qui allait suivre, peu importe ce que c’était. Elle prit donc une chaise pour aller s’asseoir en face de lui, le fixant également d’un air de défi.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Dim 25 Juin - 23:59 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Waouh, c'est qu'elle pourrait mordre, dis donc ! Le regard de défi d'Elarielle amusa Liam plus qu'autre chose. Après tout, il n'avait rien à lui prouver. -Tu sais, si tu m'avais simplement laissé tourner ma clé, tu aurais pu le constater par toi-même, mais bon, ce n'est pas bien grave. Liam se redressa, toujours soutenant le regard de sa nouvelle colocataire, et sourit. Pourquoi lui demander ce qu'elle venait faire ici, comme s'il y avait 300 réponses différentes ? Non, ils n'étaient pas là pour les vacances. -Ben écoute, à la base, je suis champion en combat de scarabées géants, et cette école a un super cursus avec des spécimens très rares. ... Liam pouffa de rire. La blague était nulle, mais la situation lui paraissait tellement comique avec le sérieux d'Elarielle, il ne put s'empêcher de rire. -En vrai, c'est le blabla habituel. J'ai été récupéré par l'école lors d'un raid sur un convoi qui transportait, entre autres, moi et mon frère, et me voilà. Donc qu'est-ce qui m'amène ici ? Une nouvelle vie. Dans les grandes lignes, je suppose que ton histoire ressemble un peu à la mienne, ou alors tu as traversé le pays parce que tu avais entendu parler de cette école ou un truc du genre ? Le rire avait fini par réveiller la douleur de sa blessure. Avant que ça ne s'accentue trop, il sortit ses anti-douleurs de sa poche. Il se leva, tournant le dos à sa colocataire tout en l'écoutant au cas où elle aurait quelque chose à dire. Il se dirigea vers la cuisine, prit son médicament et le prit directement au robinet. Il avait la flemme de chercher les verres. Il remit les manches de sa chemise en place qui étaient tombées et releva sa mèche. Finalement, il s'appuya contre le mur, fixant la jeune femme avec un sourire, tout en se grattant le menton. -Et sinon, rentrons dans les sujets intéressants, c'est quoi ton pouvoir ? Et qu'est-ce que tu faisais avant de venir ici ? Il ne savait pas si les pouvoirs des mages étaient quelque chose de secret entre eux. Après tout, si on connaît le pouvoir d'un mage, on peut facilement le neutraliser. Bon, lui, il s'en fichait un peu, ce n'était pas du tout son point fort, même si, en effet, on se méfierait plus de lui pour son pouvoir. -Perso, j'ai la capacité de partager les contrecoups des autres mages avec d'autres personnes, ce qui leur permet d'utiliser leur pouvoir avec moins de risques. Pas très offensif, c'est pour ça que je compense avec tout un tas de techniques de combat... On va dire que c'est parce qu'avant, j'étais... Il réfléchit : -...homme de main. Et toi, tu as un passé intéressant ou juste une nana qui harcelait les autres au lycée ? Bon, pour le coup, il était un peu provocateur, mais c'est ce qu'il cherchait. Il voulait savoir si c'était juste pour se donner un genre ou si elle en avait vraiment dans le ventre. Et puis peut-être que lui avoir dit ça lui ferait comprendre qu'il ne va pas se laisser marcher dessus. Dans tous les cas, il était curieux.

Messages : 84	Elarielle Camarade Lun 26 Juin - 17:48 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam Mais c’est qu’il est vraiment tenace à soutenir son regard de la sorte. Elle faillit rire quand il lui dit qu’il était un champion en combat de scarabées, c’est comme s’il lisait dans ses pensées. Comment aurait-il pu deviner les métaphore d’insectes qu’elle se faisait intérieurement depuis leur rencontre ? Elle n’en savait rien mais en tout cas la coïncidence avait quelque chose de très comique et le rire de Liam acheva de casser son sérieux. Elle rit donc brièvement, faisant légèrement redescendre la tension. Il est vrai que depuis le début de cette conversation son corps s’était progressivement tendu, réflexe de combat imminent. Elle se permit donc de détendre sa posture. Un frère ? Ce détail attira l’attention d’Elarielle. Elle se demandait s’il lui ressemblait, que ce soit physiquement mais également s’ils avaient le même caractère de cochon. Elle essaya d’imaginer son frère venir ici et vraiment, non, ça n’aurait pas été une bonne chose. C’est peut-être pour ça que le fait que Liam ne semble pas être dérangé par la présence d’une personne faisant partie de sa fratrie l’interpellait autant. Il allait falloir creuser cette affaire. « Hum oui on peut dire que dans les grandes lignes on est sur quelque chose d’assez similaire. Je n’avais pas prévu d’atterrir ici, je pensais pouvoir encore passer inaperçue quelque temps. Disons que ma situation ne me déplaisait pas tant que ça, je n’étais pas malheureuse. » Pendant qu’elle lui répondait elle le vit prendre des médicaments et lui tourner le dos pour aller boire à l’évier. Il était malade ? Ou pire, drogué ? Il allait falloir qu’elle surveille cela de très près ! Déjà que vous allez être obligé de respirer le même air, il allait peut-être falloir mettre des règles en place. Elarielle mettait un point d’honneur à avoir une hygiène de vie impeccable. Il se remit face à elle contre le mur avec un sourire. Ce sourire fit baisser l’attention d’Elarielle, une erreur lorsqu’elle entendit la question qui suivit. Merde, son pouvoir. Elle ne pouvait pas balancer son pouvoir comme ça de but en blanc ou alors elle allait être catégorisé comme danger ambulant et en plus elle n’aurait plus loisir à s’en servir tranquillement sans qu’on sache que ça vienne d’elle. Il allait falloir se montrer habile. Oh, un partage des contrecoups… Les yeux d’Elarielle se mirent à briller. Ce don qu’il avait lui permettrait de pouvoir utiliser son pouvoir sans avoir à subir ses lourdes conséquences. Un frisson lui parcourut la colonne quand l’image des ombres qui la hantaient revint à elle. Il serait peut-être son sauveur. Elle remarqua aussi son hésitation avant de répondre homme de main… Quels secrets pouvait-il bien cacher ? C’était frustrant qu’il soit aussi vague sur trop de choses, cela allait l’obliger à creuser et donc à lui parler. La poisse. Il termina son discours par une attaque directe. Elarielle accusa le coup. Ok, donc la gentillesse et la douceur ne fonctionnaient apparemment pas avec lui. Très bien, s’il la cherchait il allait très vite la trouver. Elle releva le menton, les yeux rivés dans les siens avec une assurance réelle et totale. « C’est…intéressant comme capacité, je comprends ducoup la volonté de compenser. Maintenant, que je remette quelques éléments en place : primo, si tu veux partir sur de faux clichés je n’ai pas besoin de connaître ton passé car je me doute que c’est celui d’un bad boy frappant tout ce qui lui passe sous la main tout simplement parce qu’il n’est pas assez malin pour aligner quatre mots et se défendre autrement qu’avec ses poings. Deuzio, avant de venir ici je m’occupait de prisonniers, donc autant te dire que des gars comme toi j’en ai vu passer pas mal. Et tertio, mon pouvoir est dangereux et peut faire beaucoup de mal si j’en ai envie. Mais je ne suis pas un monstre donc je ne te ferais pas de démonstration. Ça te suffit ? » Sans s’en rendre compte elle s’était levée et rapproché tout en parlant, pour se retrouver en face de lui, bouillant intérieurement. Non mais sérieusement, il se prenait pour qui ce guignol. Elle avait très envie de lui faire ravaler ses mots, là tout de suite, mais une bagarre dans l’appartement et aussi tôt ne lui semblait pas une bonne idée. « Et si tu as encore des doutes sur ma capacité à te tenir tête, car tu sembles avoir très confiance en toi, on pourra toujours régler ça au club d’arts martiaux. ». Elle croisa les bras, en attente d’une réponse. La balle était dans son camp.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Lun 26 Juin - 21:53 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? La dernière phrase de Liam avait fait l'effet d'une bombe. Elle avait complètement craqué ! Ça veut dire que c'était lui qui a le point ? CHOUETTE ! Au début, Liam était amusé par les remarques tranchantes d'Elarielle, avec une pointe de venin, mais en même temps, il l'avait cherché, c'était son jeu après tout. En plus, c'était caricatural, mais elle n'avait pas tout à fait tort sur quelques points. "Elle s'occupait de prisonniers" ? Comment ça ? Liam se crispa et fit craquer sa mâchoire, tout son être se raidit, le poing serré, son regard commença à s'emplir de haine et à devenir presque malsain. Avec tout ce qu'il avait vécu et dû faire pour les gardiens de ce foutu camp, le fait qu'elle était potentiellement du même acabit et qu'elle avait pu faire les pires crasses au monde à des gens innocents qui avaient pour seul crime d'être simplement nés du mauvais côté de la barrière. Dans d'autres circonstances, il aurait pu devenir fou et faire quelque chose qu'il aurait sans doute regretté. Mais ce n'était pas la première fois que Liam devait se calmer alors qu'il était très énervé. On va dire que c'est la formation qui oblige ça, sauf si on veut mourir. Et puis, si ça se trouve, c'était juste une gardienne de prison pour des mecs lambda. Après tout, si elle avait été dangereuse pour les mages, elle ne serait sans doute pas ici. Son pic de haine s'était calmé et la tension redescendit doucement dans son corps. Heureusement, elle finit par parler plutôt de son pouvoir qui serait potentiellement dangereux. Elle avait bien de la chance. Mais surtout, la curiosité et la réflexion prirent le pas, et maintenant il avait plutôt une mine pensée, se demandant ce qu'elle valait. Mais ce qui l'acheva totalement, c'est quand elle lui proposa de le démonter dans un combat d'arts martiaux. Pour le coup, c'était elle qui le sous-estimait. Entre le fait que son paternel l'avait entraîné depuis son jeune âge, puis sa formation au centre anti-mage et enfin les combats clandestins pour pouvoir survivre et protéger son frère, cela lui faisait une grande panoplie de techniques et d'expérience. Et ce n'était pas mater trois pecnots en prison qui va te faire gagner autant en capacités, surtout si tu comptes sur ton pouvoir et ton équipement. Et puis, même à technique égale, il était beaucoup plus grand, lourd et musclé. À moins qu'elle compte utiliser sa magie, elle n'avait aucune chance. Et puis, le fait qu'elle se leva pour lui faire face, comme un chaton qui essayait de se grandir face à un tigre, ça n'avait aucun sens. Liam s'esclaffa de la situation, son énervement s'était totalement envolé, et l'absurdité de ses menaces concernant les arts martiaux lui était tellement incompréhensible qu'il rit à plein poumon, jusqu'à avoir les larmes aux yeux. Petit à petit, il se calma et rapprocha sa tête tout près de celle d'Elarielle avec un grand sourire. -Franchement, je suis chaud, mais si tu pouvais patienter un peu avant de me casser la gueule à coup de poing, je suis blessé, j'ai interdiction de faire du sport pour le moment. Il souleva doucement son T-shirt montrant ses abdos, mais surtout le pansement qui couvrait sa blessure. -Histoire de me laisser une petite chance de gagner. Il se redressa et se rassit sur le canapé, la laissant seule debout. -Faut pas s'énerver pour si peu, je pensais qu'on jouait à qui envoie la plus grosse pique. J'ai gagné ? Il pencha la tête, cherchant une réaction de sa part. -Mais en soi, tu n'as pas vraiment tort, j'ai effectivement dû frapper beaucoup de gens, mais c'est surtout parce que les mots ne suffisaient pas dans ma situation. Et au niveau du pouvoir, si le tien est vraiment offensif, je n'ai aucune chance, surtout si tu le maîtrises très bien. Bon, pour cette dernière phrase, c'était aussi pour la brosser dans le sens du poil. Parce que, en vérité, il était persuadé de pouvoir se défendre convenablement, même s'il perdrait sans doute. -D'ailleurs, ton pouvoir est-il mental ou physique ? Je suis curieux de savoir ce que je peux valoir contre. Surtout si c'est mental... On va dire que, en temps normal, j'ai une bonne résistance mentale, mais je suis curieux face à une magie. Il se remit à sourire tout en la regardant droit dans les yeux. Il calma ses hostilités, et cette fois, il s'intéressa vraiment à elle.

Messages : 84	Elarielle Camarade Mar 27 Juin - 12:23 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam Elle le vit se crisper et son regard devenir noir. Touché. Premier point faible trouvé, ça n’avait pas été aussi compliqué que prévu. La réaction eu lieu à peu près au moment où elle expliquait son ancien boulot, donc le lien se fit rapidement. Il avait un problème avec le terme gardien, ou prison, ou les deux réunis. Maintenant, il lui restait encore à savoir pourquoi : avait-il été enfermé, était-il un ancien prisonnier, ou quelqu’un de sa famille ? Le lien, bien que présent, était encore trop imprécis pour pouvoir se décider. Mais une chose de sûr, la jeune femme notait cela dans un coin de sa tête en se promettant de ne pas l’oublier. Elle attendit un moment, ne sachant pas si elle finir par se prendre un coup dans la tronche, une balayette ou juste une bonne insulte bien salée. Mais dans tous les cas elle se tenait prête à encaisser. Mais non, rien. Il se détendit juste. Bien, il avait quand-même un peu de contrôle sur lui-même, ce n’était pas juste un imbécile sans cerveau. L’enchainement avec la mention de mon pouvoir sembla finir de lui changer les idées. Et là il se mit à rire. Sérieusement ? Mais il voulait qu’elle finisse par lui encastrer la tête dans le mur sur lequel il était appuyé ou quoi ? Non parce que vraiment elle n’en était pas loin. Mais il en pleurait en plus l’abruti. Tout ça parce que monsieur devait se penser plus grand et plus fort, plus solide, les conneries habituelles qu’on lui sortait à longueur de temps. Encore un qui finira au tapis après l’avoir sous-estimé. Elle inspira profondément. Elle devait se contenir parce qu’actuellement à bouillir comme ça elle devait ressembler à un pauvre caniche en train d’aboyer. Reprendre le contrôle, résister à la tentation de lui balancer les pires horreurs dans les oreilles. Il se rapprocha d’elle, très près à son goût. La tentation de lui donner un coup de tête fut grande. Mais à la place elle lui rendit son sourire, l’utilisant comme un masque de protection. La blessure, la bonne excuse. Il souleva son t-shirt pour lui montrer mais elle ne réagis pas. Enfin, elle baissa les yeux et regarda mais aucune rougeur ne monta à son visage. Sérieusement, tu pensais à quoi en me montrant tes tablettes bonhomme ? Que je tombe à tes pieds ? Cela marchait peut-être sur les autres mais il en fallait plus pour la désarçonner. Elle en avait vu d’autres. Elle ouvrit la bouche pour lui dire de se rhabiller quand il la prit de court pour aller s’asseoir. « Hum, je dirais égalité parce qu’il me semble que je ne sois pas la seule à m’être énervée, monsieur je sers les poings quand je suis contrarié. Mais ce n'est que partie remise. » Alors lui aussi avait vu ça comme un jeu. Décidemment, ils avaient beaucoup de points communs. Peut-être trop, elle ne savait pas encore. Elle choisit d’aller s’asseoir elle aussi après s’être servi un verre d’eau, se mettant volontairement en face de lui. Loin. Il repart sur mon pouvoir. Il n’avait pas idée d’à quel point Elarielle maîtrisait son pouvoir. Elle le voyait comme une extension de sa personne et s’en libérer était si facile. Non, ce n’est pas la gestion du pouvoir qui posait problème, c’était plutôt le contrecoup. Nouveau frisson. Les contrecoups étaient encore une trop grosse barrière pour elle, et c’est la raison pour laquelle le pouvoir de Liam l’intéressait autant. Elle lui rendit son regard. Elle ne savait pas encore jusqu’à quel point elle pouvait faire confiance à Liam et elle ne souhaitait pas ébruiter la nature de son pouvoir dans l’école. Elle était indécise. « Mon pouvoir est mental. Je ne sais pas si je peux vraiment t’en dire plus, je fais rarement confiance au premier venu et ce n’est pas quelque chose que j’ai envie d’ébruiter. Disons que comme je te le disais il peut faire beaucoup de mal et je ne veux pas effrayer… les autres ». Elle avait failli finir sa phrase par « la basse-cour » mais Liam n’avait pas non plus besoin de connaitre son mépris pour les autres élèves. « La gestion du contrecoup me bloque aussi beaucoup, donc je ne peux pas me permettre de te proposer une démonstration pour le plaisir. De toute façon, je ne l’utilise jamais pour le plaisir, seulement en cas de nécessité. » Elle s’arrêta là, de peur de donner trop de détails. Elle le regarda sérieusement. Elle devait lui dire le fond de sa pensée, sinon elle ne pourrait pas se détacher de cette idée qui tournait en boucle dans sa tête. « Est-ce que tu te rends compte à quel point ton pouvoir pourrait être utile pour les autres ? Et à quel point il pourrait apporter de la puissance ? »

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Mar 27 Juin - 21:57 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Son regard était perçant, comme s'il essayait de scruter au fond de la pensée de Liam. Elle semblait réfléchir, pesant ses mots. Qu'avait-elle donc à cacher ? En tout cas, elle ne faisait pas facilement confiance. Bon, il ne la connaissait que depuis une heure à peine, c'était normal. Il verrait avec le temps si cela changerait ou non. En réalité, même si Liam était curieux, il n'était pas assez proche pour vouloir absolument tout savoir, juste l'essentiel suffisait, histoire de cerner le personnage avec qui il allait vivre. Pour l'instant, il commençait à comprendre la psychologie d'Elarielle, même si elle devait sans doute réserver de nombreuses surprises. Liam était aussi quelqu'un qui ne faisait pas facilement confiance aux autres. Cependant, son passé et son pouvoir n'étaient pas vraiment des secrets pour lui. Son passé n'était pas une faiblesse. Mis à part certains passages de sa vie, il était globalement fier de son parcours, surtout compte tenu des cartes qu'il avait reçues à la naissance. Il était loin d'avoir été favorisé. Quand Liam décidait de faire confiance, cela signifiait qu'il arrêterait de remettre en doute la parole et les actions des autres. Cela pouvait être fatigant d'être toujours en alerte. C'est pourquoi il voulait savoir si Elarielle était digne de confiance. Il préférait éviter de surveiller ses arrières dans sa propre maison. Le fait qu'elle ne voulait pas effrayer les autres était étonnant, surtout venant d'elle. De plus, elle avait bien insisté sur "les autres". C'était encore une facette qui laissait entendre qu'elle avait peut-être peur d'être exclue. Peur d'être seule ou de subir des préjudices peut-être ? Ou peut-être qu'il se trompait complètement. Il la laissa continuer, l'écoutant presque religieusement, cette fois-ci, non pas avec un sourire moqueur, mais avec un sourire bienveillant. Donc, son problème était le contrecoup de son pouvoir. Liam avait étudié cela au camp. Souvent, les mages puissants avaient des contrecoups puissants. Et si son contrecoup était de même nature que sa magie, s'en prémunir ne devait pas être facile. Au moins, elle n'utilisait pas son pouvoir par plaisir, ce n'était pas une sociopathe, c'était plutôt rassurant. C'était presque drôle, elle semblait sous-entendre qu'elle voudrait que Liam l'aide avec sa magie, ce qui allait être plus compliqué que prévu puisque Liam n'avait utilisé sa magie que pendant une semaine pour des tests. Peut-être ce n'était pas si sous-entendu que ça, car selon elle, le pouvoir de Liam était une bénédiction. Même s'il n'était pas fan de sa magie, car elle n'était pas assez offensive à son goût, il devait admettre que sur le papier, elle était très pratique comme magie de soutien. Peut-être encore plus important qu'il ne le pensait. Mais il la voyait comme si on donnait une trousse à pharmacie à un soldat en pleine ligne de front pour attaquer l'ennemi. Cela restait très utile, mais la situation n'était pas la bonne. -Tu vois, je ne pensais pas que tu te soucierais autant de ce que les autres pensent de toi... Il se redressa et soupira, il allait devoir expliquer sa situation compliquée avec sa magie. -Oui... Je sais que ma magie est intéressante, c'est juste qu'elle ne me correspond pas. C'est comme mon petit frère qui a une magie destructrice, mais qui a peur de son ombre, il y a quelque chose qui ne colle pas. Si nous le pouvions, nous les aurions échangées. Il plongea son regard dans le sien, scrutant ses moindres réaction; afin de découvrir ce qu'elle pouvait penser au fond d'elle. -Après, si tu veux, je peux faire des efforts et utiliser ma magie sur toi. Tu donnais l'impression que tu voulais... non, que tu avais besoin d'expérimenter des choses, mais que tes contrecoups te bloquaient trop. Il se gratta la tête, un air un peu gêné. Il allait lui avouer une grosse faiblesse là. -Bon, par contre, il va falloir être patiente avec moi. Pour être bref, je n'ai utilisé ma magie qu'une semaine au cours de toute mon existence. Pas parce que je ne voulais pas l'utiliser, mais plutôt parce que je n'avais pas le droit de le faire. Même si Liam n'était pas en accord avec sa magie, il aurait bien aimé apprendre à l'utiliser. Après tout, cela faisait partie de lui. Juste par fierté, il aurait tout fait pour être le meilleur. Et puis, qui sait, peut-être qu'avec quelques ajustements, il pourrait réaliser d'autres choses intéressantes, ou du moins des choses qui lui correspondraient davantage. -Théoriquement, je devrais me rappeler comment l'activer. Tu veux tester tout de suite ou un autre jour ? Du moins, si le fait de me toucher ne te dégoûte pas trop. Il lui tendit la main avec bienveillance, mais toujours avec un petit regard malicieux. Il la laissa tendue pour qu'elle la saisisse si elle le souhaitait. Mais en vérité, il ne savait même pas s'il arriverait à lui faire une démonstration.

Messages : 84	Elarielle Camarade Mer 28 Juin - 14:00 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam TW : manipulation mentale / ombres fantômatiques Elle était contente de voir qu’il avait eu l’air de prendre très au sérieux ce qu’elle lui disait. S’il savait à quel point elle se souciait de l’avis des autres, non pas par peur de ce qu’ils pouvaient penser mais toujours pour cette histoire de contrôle. On ne contrôlait pas par la peur, mais souvent par une confiance. Bon évidemment dans son cas la confiance et l’écoute dont elle faisait preuve était le plus souvent feinte mais elle avait assez de maîtrise pour que les autres ne s’en rendent pas compte. Enfin la plupart du temps puisque certains dont Liam semblaient ne pas totalement se laisser berner. Elle comprenait ce qu’il ressentait. C’est vrai qu’elle avait eu de la chance d’avoir un pouvoir qu’elle comprenait, avec lequel elle se sentait en parfaite harmonie, en parfait accord, comme s’il avait été créé directement à partir d’elle. Elle ne sait pas comment elle se serait sentie si son pouvoir ne lui correspondait pas, si c’était un pouvoir doux ou lié à des émotions qu’elle-même associait à la faiblesse. La mention du pouvoir de son frère et l’échange que Liam aurait souhaité en disait long sur sa personnalité. Elarielle avait déjà commencé à le cerner mais cela venait confirmer ses pensées. Il était solide physiquement mais mentalement aussi, et destructeur. Finalement il pourrait peut-être encaisser son pouvoir. Elle lui rendit son regard et sentit qu’il cherchait à savoir ce qu’elle pensait. Elle le lui rendit, plein de compréhension mais sans jugement. Enfin vint la proposition qu’elle attendait. Oui, elle avait besoin d’expérimenter des choses. Il était son moyen de le faire. Il prit soudain un air gêné et lui avoua qu’il n’avait presque jamais utilisé sa magie. Elle était intriguée de la raison pour laquelle un pouvoir si utile avait été si peu utilisé. Peut-être parce qu’il n’avait croisé aucun mage mais l’hypothèse était peu plausible vu que son frère en était un. Par prudence ? Ou… Elarielle avait entendu parler des camps de mages, mais ne les connaissait pas en détail. Serait-ce possible… Il la coupa de sa réflexion en lui tendant un main. Il lui proposait de tester dès maintenant. La tentation était trop grande pour qu’elle maintienne sa fierté à rester loin de lui, et elle n’hésita que très brièvement. « Etonnamment je te fais confiance là-dessus. Et ça t’aidera peut-être à accepter ce pouvoir qui est le tien. Mets-toi près de la fenêtre, j’arrive. » Elle vida son verre d’un trait, alla fermer la porte à clef. Il ne faudrait pas qu’on les surprenne. Elle retourna vers Liam et regarda par la fenêtre. Il y avait des élèves en contrebas. Très bien, elle avait ses proies. Elle ne les embêterait pas trop aujourd’hui, juste histoire d’en mettre un un peu mal à l’aise mais sans plus. Elle regarda la main de Liam, hésita un peu puis l’attrapa fermement. Sa main était bien plus petite que la sienne, et peut-être un peu plus moite aussi. Elle inspira avant de le regarder droit dans les yeux. « Ne prends pas peur, ils ne te feront pas de mal. Pas physiquement. Je ne sais pas si tu entendras des choses sur moi ou sur toi mais dans tous les cas sois imperméable à ce qu’ils pourront dire. Ne les laisse pas t’atteindre. » Elle hésita un peu avant de rajouter "Et ne prends pas peur de moi s'il-te-plait. Ne me déteste pas". Et elle tourna de nouveau le regard sur les élèves en contrebas pour projeter son pouvoir vers l’un deux. Elle sentir d’abord sa sensation habituelle. Elle se rapprochait de l’élève et vit clairement apparaitre dans son esprit un élément qui le mettait mal à l’aise. Les chuchotement commencèrent autour de lui, comme un bruissement dans les feuilles, léger mais persistant. Puis les ombres habituelles apparurent dans la pièce autour d’elle, flottantes, se rapprochement doucement, leur visage n’étant pas encore tout à fait dessiné. Mais à cela se mêla quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Une sensation de chaleur et de bien-être l’envahi, loin du froid glacial qu’elle ressentait habituellement. Cette chaleur, elle naquit de la main qu'elle tenait avant de se répandre en elle. Elle ne sentait plus seule au milieu de ces ombres. Elle ramena son regard vers Liam, voir comment celui-ci appréhendait les fantômes autour d’eux. Un murmure leur parvint « Je ne te lâcherai jamais, MONSTRE ». Elle se raidit instinctivement, craignant ce qui allait suivre. Mais c’était tout. Elle n’entendit pas les autres. Elle n’entendis plus rien d’autre en fait. Elle se sentait bien, presque euphorique.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Jeu 29 Juin - 2:37 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? TW : manipulation mentale / ombres fantômatiques Elarielle avait accepté sa proposition. Eh bien, il ne pensait pas que ça se ferait aussi vite. Elle devait vraiment vouloir réaliser ses tests. Et point positif, elle lui faisait confiance. Finalement, la cohabitation avait mal commencé, mais plus ils parlaient ensemble et plus ça allait pour le mieux. D'ici une semaine, ils allaient faire des soirées ensemble et boire de l'alcool, pour finir ivres à Leoska et en jouant à la marelle dans une école maternelle fermée. Il suivit ses indications en se mettant à la fenêtre, tout en la regardant fermer la porte d'entrée. Elle était très consciencieuse, dites donc. En revenant, elle regarda par la fenêtre et chercha des gens. Son regard se porta sur une pauvre âme qui passait par là. Elle agrippa la main de Liam en le rassurant sur les choses à venir. Sa façon de parler donna même un indice à Liam. Mais en avait-il vraiment besoin ? Après tout, il allait voir le problème de ses propres yeux. Elle lui demanda aussi de ne pas avoir peur d'elle. Il allait dire que ce n'était pas un si petit corps qui allait lui faire peur, mais il se ravisa et se contenta d'un sourire avec un hochement de tête. Alors qu'elle utilisait son pouvoir, il vit le cobaye commencer à psychoter, comme s'il entendait ou voyait des choses qui n'étaient pas vraiment là. Liam décida de se concentrer pour utiliser sa magie. Cela faisait longtemps, comme une vieille voiture qui n'avait pas démarré depuis longtemps. Toutefois, l'utilisation de cette dernière lui semblait étrangement familière, comme s'il n'avait pas oublié les rares fois où il avait dû s'en servir. Il sentit une boule de chaleur au creux de son thorax. Cette chaleur gagna petit à petit ses mains et soudain, il ressentit comme une connexion avec Elarielle. C'était un sentiment étrange, mais au lieu d'une connexion qui ferait passer des émotions, des sentiments, il sentit comme un froid glacial lui parcourir les veines. Le contrecoup d'Elarielle s'installa peu à peu dans son corps. C'était très loin d'être agréable, mais ça ne faisait pas mal, juste une sensation de dérangement, comme une épine dans la main. Une fois la connexion établie, elle semblait solide, limite si solide qu'il lui faudrait plus d'énergie pour la couper que pour la créer. Heureusement, un simple éloignement suffirait à couper toute connexion. Il ouvrit les yeux. Une ombre ou un spectre était devant lui. La main minuscule d'Elarielle se crispa, redoublant son étreinte. Donc c'était ça qui la faisait si flipper ? Il n'y avait même pas vraiment de visage. Bon, clairement, elle devait avoir un passé avec ces trucs, parce que ça ne fait pas si peur que ça, sauf pour des enfants. Après, il y a du potentiel. Plusieurs ombres commençaient à arriver, elles étaient trois. L'une d'elles traita Elarielle de monstre. Qu'est-ce qu'elle leur avait fait pour qu'elles soient en colère ? Peut-être pendant ses années de gardienne de prison ? Peut-être jouait-elle avec eux grâce à son pouvoir. Il lui demanderait des précisions après tout ça. Enfin, s'il y pense. Il fit un sourire rassurant à sa colocataire. Mais maintenant, c'était à son tour de faire des tests. Sans lâcher la main de cette dernière, il avança vers une ombre qui était à sa portée et essaya de la toucher. Sa main passa à travers comme si ce n'était que du vent. En même temps, logique si ce n'était qu'une illusion. Chose étrange, alors qu'il était entre les ombres et Elarielle, elles ne la regardaient plus elle, mais lui. L'une d'entre elles dit : -Tu disais que ce n'était que pour nous punir, mais tu y prenais du plaisir. Liam réfléchit, j'ai puni qui ? J'ai bien tabassé des mecs et j'y prenais parfois du plaisir, mais le terme "punir" n'était pas bon ? C'étaient des combats clandestins ou pour défendre les plus faibles, pas une punition. Une autre rajouta en regardant toujours Liam : -Tu te prends pour une héroïne, mais tu sais que tu ne vaux rien. Donc la théorie est confirmée, elles parlaient d'Elarielle, elles le prenaient pour elle. Cela lui donna une idée. Il se mit totalement devant, tournant le dos aux ombres, mais il la cacha d'elles. Il la regarda avec un sourire lumineux : -Elles ne font pas la différence entre toi et moi, planque-toi derrière moi. Ça ne devrait pas être compliqué vu ta taille. Il espérait que ce petit trait d'humour combiné avec une légère pique allait la remettre d'aplomb. -Si besoin, tu peux même te boucher les oreilles, je te protège ! J'ai encore plein de ressources à vendre, donc si tu veux, tu peux même envoyer la gomme au niveau magie. Il surveilla toutefois les ombres, maintenant il en votait cinq. Il ne savait pas trop s'il devait être face à Elarielle pour la rassurer ou face aux ombres pour voir ce qu'elles faisaient. Il aviserait selon ce qui se passera par la suite.

Messages : 84	Elarielle Camarade Jeu 29 Juin - 15:16 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam TW : manipulation mentale / ombres fantômatiques / torture Elle vit Liam se diriger vers une ombre après lui avoir fait un sourire rassurant. Elle en était étonnée mais il est vrai que les ombres avaient leur forme la moins effrayante, la moins agressive. Celles-ci elle arrivait encore à les gérer, elles n’étaient que haine mais les phrases proférées elle les connaissait presque par cœur. Il avança la main et passa à travers. Elle savait que c’était inutile parce qu’elle avait déjà tout essayer : les transpercer avec un couteau, avec un fusil, avec de l’argent, de l’acier et plein d’autres matières, elle avait même essayer de leur mettre feu mais c’est plutôt son tapis qui avait failli brûler. Elle avait essayé de se débarasser de ces démons mais tout ce qu’elle pouvait se contenter de faire c’était de les insulter. Les ombres se mirent à proférer d’autres phrases mais c’était étrange, elles ne semblaient pas s’adresser à elle mais à Liam. C’était très curieux comme sentiment de savoir que ces paroles lui étaient adressées mais qu’en même temps elle n’était pas clairement attaquée. Et Liam semblait encaisser avec une facilité déconcertante, montrant beaucoup plus d’intérêt pour la situation que de peur. Elle espérait que cela aller durer lorsque les ombres commenceraient à s’acharner avec plus de vigueur. Il se tourna face à elle, se positionnant de façon à ce que les ombres ne puissent plus l’apercevoir. Il faisait une barrière de protection assez efficace. Il avait un sourire lumineux qui la désarçonna un peu compte tenu de la situation qui était tout sauf agréable. Sa présence, son sourire et la pique lancée lui permirent de reprendre entièrement contenance. Elle lui fit une petite grimace. Se boucher les oreilles, comme si c’était aussi simple. A sa proposition, elle eut un mouvement de doute. Elle était là, à utiliser ses pouvoirs avec une personne qu'elle connaissait à peine, mais comment elle avait pu en arriver là. Elle aurait pu s'arrêter là. Mais toujours cette tentation, cette petite partie d'elle qui voulait aller plus loin, toujours plus loin. « Merci. Mais me boucher les oreilles ne servirait à rien, je les entendrais quand-même. Je… Ok je peux essayer d’aller plus loin mais je te préviens, elles ne vont pas rester aussi paisibles. » La présence de Liam et la chaleur qui se répandait par sa main lui donna l’assurance dont elle avait besoin pour continuer l’expérience. Elle regarda de nouveau par la fenêtre, se disant qu’elle allait pouvoir s’amuser à étendre son pouvoir à d’autres victimes. « Ah et j’oubliais » Elle se retourna vers une des ombres ayant un visage anguleux, celui d’un homme d’environ quarante ans qui venait de lui cracher au visage qu’elle n’était pas une héroïne « Vas te faire foutre connard.» Il ne fallait pas briser les traditions. Elle inspira et regarda de nouveau dehors. Elle savait qu'elle tremblait, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas lâché prise. Elle ne l'aurait jamais admis mais elle avait un peu peur. Elle ferma les yeux, se concentra sur son lien avec Liam, puis lâcha la bride. Son pouvoir se mit à s’étendre, à s’étirer touchant de plus en plus d’élèves, comme les tentacules d'une pieuvre, les atteignant, les attrapant pour ne plus les lâcher. Elle percevait leur malaise, les murmures insidieux qui s’insinuaient autour d’eux pour ne plus les lâcher. Elle perdait le compte, tout ce qu’elle savait c’est que les rumeurs s’étendirent vite et elle commença à ressentir une adrénaline et en vie de pousser toujours plus loin. Bien plus loin qu’elle ne l’ait jamais fait, elle voulait toucher encore plus de monde. Elle sentit sa poitrine se soulever plus rapidement et les battements de son cœur s’accélérer. Son plus grand nombre de victime s'était arrêté à sept, mais elle savait que désormais elle était à plus. Les ombres ne tardèrent pas à réagir. De nuages d’ombrent elles passèrent à des formes humaines tout à fait définies. On pouvait maintenant clairement reconnaitre les victimes d’Elarielle, certaines portant les marques physique des conséquences qu’avait pu avoir la torture de la jeune femme. Les visages étaient déformés par la peur mélangé à une haine pure. Elles se rapprochaient comme un grondement sourd, toutes chuchotant, murmurant, puis de plus en plus fort cette même phrase : « tu seras toujours en retard, tu ne pourras pas les sauver ». Mais Elarielle ne les écoutait pas, Liam faisant barrière. Elle s’étendait encore. Les ombres bougèrent, changèrent encore pour commencer à se déformer, la phrase devenant des hurlements. Se mêlaient dans les voix des ombres devenues cris de désespoir et supplications. Plus que des cris, c’étaient des hurlements vibrants, profonds, emplis de souffrance. Les hurlements de ses victimes.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Dim 2 Juil - 21:01 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? TW : manipulation mentale / ombres fantômatiques Eh bien, on peut dire que celui-là, elle ne le portait pas du tout dans son cœur. Ça confirme bien sa théorie que ce ne sont pas des ombres juste effrayantes, mais des sortes de fantômes de son passé. Elarielle se mit à se concentrer pour pousser encore plus sur sa magie. Il sentait quand elle forçait dessus, l'étirant toujours plus loin. La froideur de sa magie se déversa toujours plus en lui. Une impression très dérangeante lui parcourut le dos, mais c'était encore supportable, cela ne faisait même pas mal, juste son instinct de survie qui s'est mis en alerte. Liam savait que ce n'étaient pas les ombres le danger, après tout elle lui avait bien dit qu'ils ne pouvaient pas lui faire de mal physiquement. Les formes, quant à elles, commencèrent à prendre une véritable apparence humaine avec des visages beaucoup moins fantomatiques. Certains semblaient avoir eu un lourd vécu, que ce soit physiquement ou sur leurs expressions de visages qui semblaient à la fois terrifiées et énervées. Un profond sentiment de mal-être enveloppa Liam, des flashs des camps et de son passé lui arrivèrent en pleine tronche. Ce genre d'expression, il l'avait déjà vue chez certains de ses compères qui se faisaient harceler et tabasser par les autres détenus ou par les gardes. Sa jauge de santé mentale avait bien diminué, mais il pouvait encore encaisser. Malheureusement, ça ne sera pas aussi facile qu'il le croyait, car Elarielle tirait toujours plus sur sa magie et plus elle tirait dessus, plus Liam semblait s'affaiblir. En effet, sa magie semblait évoluer en parallèle à la quantité de contrecoup que la magie d'Elarielle fournissait. La connexion entre eux s'intensifiait, le fil qui les reliait était de plus en plus épais comme si le réseau avait besoin de toujours plus pour suivre la cadence. En parallèle à tout ça, les ombres semblaient de plus en plus agressives et hors de contrôle, elles se mirent à hurler, leurs raisonnements résonnaient dans la tête de Liam, ce genre de hurlement, il ne le connaissait que trop bien. L'accumulation de ce que lui faisaient subir les ombres, qui n'en étaient plus vraiment à ce stade, et le fait qu'Elarielle tirait de plus en plus sur la corde, commençait à atteindre Liam, surtout que c'était la première fois en plusieurs années qu'il utilisait son pouvoir, il n'en pouvait plus et était fatigué. -On peut arrêter là s'il te plaît, j'en peux plus... Pas de réponse, elle était trop prise dans son euphorie, une des conséquences du pouvoir de Liam. Il essaya de couper la connexion de façon magique, il n'y arrivait pas, cette dernière étant maintenant trop épaisse pour lui. Il allait lui lâcher la main, pour un arrêt forcé. Mais une lueur d'esprit surgit. S'il coupait son pouvoir sans qu'elle ne coupe le sien, alors elle se prendrait d'un coup 100% de ces contrecoups, ce qui serait très dangereux compte tenu de l'énergie magique qu'elle utilisait. Liam passa aux choses sérieuses. -Elarielle, arrête-toi tout de suite, ça devient dangereux là. Cette fois-ci, il avait élevé la voix. Cela avait marché, puisqu'elle arrêta d'elle-même. Liam la lâcha et s'assit par terre, essoufflé. Un liquide coula de son nez, en s'essuyant il se rendit compte que c'était du sang. -Eh bien, il était temps, dit donc, je suis crevé. Mes propres contrecoups m'ont rattrapé et je n'ai pas l'impression que ceux-là les partagent. Le sol froid faisait du bien à Liam qui, sans s'en rendre compte, avait eu des bouffées de chaleur. Il était comme un vieux tacot qu'on avait allumé après des années de hors-service. Il toisa sa compagne. -Ça va, toi ? Ça te dirait de m'expliquer ce que sont ces ombres ? Elles semblent avoir une vraie dent contre toi. Malgré sa fatigue apparente, Liam sourit, il ne fallait pas perdre la face ! Puis il reprit. -Enfin, si tu en as envie, bien sûr, c'est vrai qu'on ne se connaît pas depuis bien longtemps.

Messages : 84	Elarielle Camarade Dim 2 Juil - 23:18 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam TW : manipulation mentale / ombres fantômatiques / torture Liam avait l’air d’encaisser. Elle était presque étonnée de voir que les contrecoups de son pouvoir ne semblaient pas tant le gêner que ça. De son côté, c’était seulement sa présence qui lui permettait de ne pas craquer, de ne pas se mettre elle aussi à hurler aux côtés des ombres. Elle sentait sa poitrine se serrer, son rythme cardiaque s’accélérer mais la panique ne prenait pas le dessus comme les autres fois. Du moins pas encore. Non, ce qui prenait le dessus c’était cette puissance qu’elle sentait, cette rage qui pulsait et qui lui permettait de faire fleurir son pouvoir comme une ronce qui courrait le sol. Et elle trouvait cela grisant, tellement grisant qu’elle n’entendit pas la phrase que prononça Liam. Ou du moins, elle l’entendit mais elle n’y prêta pas attention. Elle ne voulait pas arrêter. La seconde somation fut plus ferme. Ce n’était plus une question, il n’y avait plus de s’il te plait. C’était un ordre net, qui trancha l’air comme un couteau. Il fallait qu’elle arrête ou les conséquences allaient finir par devenir graves. Elle mit toute sa volonté à stopper les volutes de murmure, qui disparurent comme balayés par le vent. Les ombres aussi se dissipèrent lentement, leur hurlement ne devenant plus qu’un écho avant de totalement s’éteindre. Liam la lâcha immédiatement et s’affaissa par terre. Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait autant puisé dans ses forces. Il se mit à saigner du nez. Elle voulut aller lui chercher un mouchoir ou un truc pour s’essuyer mais ses jambes se dérobèrent sous elle et elle tomba par terre. Elle aussi avait puisé dans ses ressources. Elle s’allongea par terre et passa un bras sur ses yeux. Elle savait qu’ils brillaient et dans aucun monde Liam aurait le droit et le plaisir de voir ça. On était très loin de ses habituelles crises de paniques, de nerfs et de tout en même temps quand elle poussait aussi loin, mais cela restait un signe d'une apparente faiblesse. Sauf qu'elle était tout sauf faible. Elle calma sa respiration, le temps de ravaler ses larmes et éviter de perdre face. Elle ne savait toujours pas jusqu’où elle pouvait révéler des choses à Liam, mais il en avait déjà vu plus que n’importe qui. Et son cerveau était très embrumé, elle avait du mal à réfléchir. Elle se redressa un peu, laissant lourdement tomber son bras. « Ça va, ça aurait pu être bien pire. J’ai rarement terminé quelque chose d’aussi intense en aussi bon état...Ecoute, tu en as vu bien plus que n’importe qui m’ayant jamais connu. Je pense que je peux peut-être t’expliquer deux trois trucs, sachant que maintenant que tu es au courant je pourrais toujours avoir une issue de secours si un jour ça tourne mal. » Oui, une béquille de secours, c’est tout ce qu’il était. Il était utile, on ne pouvait pas dire qu’elle l’appréciait. Pas en si peu de temps. Elle ne lui dirait pas non plus qu’elle était presque impressionnée par sa résistance. Presque. Elle allait continuer quand son ventre gargouilla. Elle étouffa un bâillement, se leva péniblement, puis se dirigea vers la cuisine. « Ecoute, là ce que je te propose c’est qu’on bouffe un truc histoire de pas terminer en hypoglycémie et je réponds à ta question sur mes amis les fantômes. Tu vas voir, ce sont des gens super qui n’ont rien d’autre à foutre que de venir me crier dans les oreilles. » Elle prit ce qui lui venait sous la main : des fruits, des chips, du pain, du fromage et d’autres trucs qui trainaient. Elle allait pas faire la difficile. Elle compléta le tout avec une bouteille d’eau avant de venir retomber lourdement à côté de Liam. « Juste, dernière chose, ce que tu as vu là, ce que je te dis là, ça reste ici. Tu es le seul à vraiment savoir, si j’entends quelqu’un d’autre en parler je saurais que c’est toi. Je n'ai pas totalement confiance en toi, mais j'espère que tu es assez intelligent pour comprendre que je ne rigole pas. Et crois-moi, tu ne veux pas faire partie de ces ombres. Parce que ducoup, oui, ce sont tous les gens qui ont subit ma colère. Et ils le méritaient, pour la plupart. Pour les usages les plus violents, je dirais. Celui que j’ai insulté fut le premier. Et le pire. Et puis ses copains les ont rejoint. Et tous ceux que j’ai touché aujourd’hui les rejoindront aussi. Je commence à constituer une belle communauté de minables, les plus faibles, et de… » Elle s’arrêta. Elle n’avait pas de terme adéquat pour décrire les criminels qu’elle avait torturé jusqu’à la mort. « de prisonniers qui refusaient de se repentir ». Elle prit une poignée de chips qu’elle fourra dans sa bouche. Elle sentait son corps trembler sous la colère.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Mer 5 Juil - 0:14 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? TW : manipulation mentale / ombres fantômatiques / Torture Elarielle semblait avoir morflé aussi, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons, même si les conséquences étaient identiques. Les deux étaient par terre pour reprendre leur souffle. Le sol froid fit énormément d'effet à Liam, puis il se redressa petit à petit avec le temps. Elle ne semblait pas contre lui expliquer avec plus de détails ce qu'il avait vu, même si elle ne semblait pas vraiment emballée pour lui dire les moindres détails. Elle le voyait comme une aide. Sans doute que tout ce qui l'intéressait c'était son pouvoir. Ça ne gênait pas vraiment Liam, ça lui permettrait de s'exercer un peu avec sa magie, même s'il y avait déjà des cours de prévus. Et puis, ça permettra sans doute d'avoir un minimum de bonne entente. Au pire, si elle saoule trop, il lui mettra un chassé dans les tibias et on n'en parle plus. Son ventre finit sa phrase par un gargouillement venant des tréfonds des enfers. Liam était amusé, ça avait permis de détendre l'atmosphère qui était devenue pesante à cause des ombres. Elle finit par se lever, proposant de grignoter avant de tomber dans les pommes. C'était une sacrée bonne idée, Liam avait une faim monumentale. Il avait rarement eu aussi faim. Pendant qu'elle fouillait la cuisine, il sortit un mouchoir de sa poche et épongea le sang qui coulait encore en attendant que la coagulation finisse son travail. Elle revint, elle avait décidément récupéré tout et n'importe quoi, mais c'était bien suffisant, même si au fond de lui, il avait peur que ça ne suffise pas. Elle le menaça s'il disait quoi que ce soit à quelqu'un. Étonnant, dit donc ! Liam leva les yeux au ciel, pourquoi diable irait-il raconter ce genre de truc à des gens et à qui ?! Elle lui raconta beaucoup de choses sur son pouvoir, son contrecoup, mais surtout l'origine de ses ombres à la con. Au final, ça confirmait ses doutes, c'étaient bien les fantômes de gens qu'elle côtoyait quand elle était garde de prison, mais il semblait que ce ne soit pas une prison pour mages. En plus du fait de qu'est ce qu'elle foutrait là si elle torturait des mages, Liam ne voyait pas pourquoi un mage aurait besoin de se repentir, puisqu'ils sont détestés juste à cause de leur naissance. Sauf s'il s'agit de mages tueurs en série, mais ça ne colle pas avec cette version, le plus logique c'est qu'elle ait travaillé dans une prison normale. En soi, même si c'étaient des prisonniers qui le méritaient, un garde qui se défoulait sur ses prisonniers lui rappelait de mauvais souvenirs. Tout en piochant ici et là des aliments et les mangeant à une rapidité monstrueuse, Liam prit la parole. -Alors d'abord, franchement, même si j'en avais envie, à qui veux-tu que je répète ça ? Je connais personne ! Bon, il y a bien mon petit frère, mais je n'ai pas envie qu'il fasse des cauchemars, il est assez fragile comme ça, il mérite une vie nouvelle vie normale. Il commença à manger une pomme, la dévorant en quelques secondes. -Et tu veux mon avis ? En vrai, je vais te le dire même si tu ne veux pas. Même s'ils le méritaient, je ne pense pas que ça justifie tes actes. Si j'ai bien compris, pour la plupart, tu les as croisés alors que tu étais gardienne de prison, c'est ça ? Ce ne sont que des gardes qui font du mal aux autres en se prenant pour le bras armé de la justice. J'en ai connu plein et la majorité étaient même pire que leurs prisonniers. Il ouvrit un paquet de pain de mie et commença à avaler les tranches. -D'ailleurs, ôte-moi d'un doute, tu travaillais dans une prison normale ? Pas une prison pour mages ? Bref, dans tous les cas, qu'ils le méritent ou non, que tu sois pire ou non qu'eux, le mal est déjà fait, donc maintenant, il faut que tu vives avec ça. Et tu as le désavantage que ton contrecoup t'empêche d'avancer mentalement sur tes actions et tes fantômes du passé... littéralement. Il s'arrêta pour continuer de manger et reprit : Donc si tu as besoin de moi... enfin, si tu as besoin de mon pouvoir pour faire le deuil de ton passé ou simplement soigner ton état mental, ça ne me dérange pas. Et puis, tu as de la chance, j'aime bien ton caractère, donc je ne te demanderai pas de te forcer à être gentille, mais juste ne joue pas à la conne non plus. Liam sourit pour détendre l'atmosphère, ça allait sans doute à l'opposé de sa phrase qui pouvait avoir des propos un peu durs. Mais il se voulait être réconfortant tout en faisant une sorte d'électrochoc, même s'il n'était pas sûr qu'elle en ait vraiment besoin. Il prit une banane qui ne fit pas non plus long feu. Et une grande forgé d'eau, parler autant ça donné soif. Il la fixa dans yeux, toujours avec son sourire enjôleur. -Bon, j'ai appris pas mal de choses sur toi. Si tu veux, tu peux aussi me poser des questions, si ça peut te donner l'idée que nous sommes à égalité ou un truc du genre.

Messages : 84	Elarielle Camarade Mer 5 Juil - 12:16 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam TW : torture Il avait un sacré appétit, Elarielle commençait à se dire qu’à ce rythme ses faibles provisions ne feraient pas long feu. Tant pis, il ira se faire des pâtes après tout elle n’est pas là pour s’occuper de lui. Elle attrapa un fruit avant qu’il ne finisse par tout dévorer. Non, elle ne voulait pas de son avis, parce qu’elle savait qu’il n’allait pas lui plaire. Elle s’en tapait de l’avis des autres, ce n’est pas comme ça qu’elle avait avancé dans la vie et ce n’est pas maintenant que ça allait commencer. Mais bon Liam avait un certain don pour enfoncer les portes ouvertes donc il n’attendit même pas sa réponse pour développer. Elle se raidit en entendant ses mots. Elle sentait que le peu de gentillesse qu’il avait réussi à tirer d’elle s’évaporait et qu’elle reprenait son masque de froideur. Il ne savait rien des raisons qui l’avaient poussé à faire cela, c’était bien beau de parler mais il n’était pas à sa place, ni à la place des victimes. Pour elle, ses tortures étaient tout à fait justifiées et elle ne s’en excuserait pas. Elle savait qu’elle allait devoir vivre avec ça et honnêtement c’était un faible prix à payer. Elle ne regrettait rien et le referait si c’était à refaire. C’est incroyable cette honnêteté dont il faisait preuve, il n’avait aucun filtre cet abrutis c’était ahurissant. Comment est-ce que dans une même phrase il pouvait dire qu’il aimait bien son caractère et deux mots après la traiter de conne, non vraiment ça la sidérait. Et puis franchement chaton même s’il lui demandait d’être gentille avec lui elle n’en aurait rien à foutre donc ça ne change pas grand-chose. C’était mignon de penser que son pouvoir pourrait l’aider à faire son deuil, c’était adorable vraiment, tellement naïf. Elle le regardait en silence, le laissant débiter ses conneries. Après avoir fait sa fête à une banane qui passait par là, il la regarda de nouveau dans les yeux avec une grand sourire qui se voulait sûrement enjôleur. Elarielle soupira intérieurement. Sérieusement il cherchait à faire quoi là le Dom Juan ? Il pensait qu’elle allait se mettre à ronronner et à le regarder avec des yeux admiratifs ou quoi ? Quoique c’était peut-être sa méthode à lui pour faire passer ses remarques désagréables tout en charmant sa victime, cela ne l’aurait pas étonné non plus. Mais le regard qu’elle lui rendit était toujours froid. S’il insistait elle allait faire semblant de s’intéresser à sa vie mais ils ne seraient jamais à égalité. Mais Liam finirait par le comprendre tout seul. « Je n’ai pas besoin qu’on me dise si mes actes étaient justifiés ou non. Oui je travaillais dans une prison normale comme tu dis mais tu n’as aucune idée de qui étaient ces mecs et de ce qu’ils ont fait. Je ne me prends pas pour un bras armé ou quoi, et je ne regrette pas le contrecoup de mes pouvoirs. Je vis avec mais je préfère garder ce poids tout à fait supportable pour pouvoir délester les victimes de ces ordures. Voir leur visage me permets de me rappeler à chaque instant pourquoi je l’ai fait. » Elle détacha son regard de celui de Liam, les yeux brillant d’une sombre haine. « Quand au fait de jouer à la conne comme tu dis, j’aurais presque envie de te répondre d’aller te faire voir. Si tu ne me fait pas chier, je ne te ferais pas chier, ça ne me parait pas très compliqué. Mais si tu t’avère être un connard, alors oui je jouerais à la conne, c’est donnant donnant. Mais bon a priori ça ne commence pas trop mal ça serait dommage d’en arriver là. » Elle pris un truc qui restait dans le tas de nourriture bien entamé, en espérant que Liam comprenne son avertissement. Mais il avait l’air d’être à peu près doué d’intelligence donc ça devrait aller. Elle prit le temps de manger pour se détendre et pour se laisser le temps de changer de sujet. « J’en avait effectivement : pourquoi tu m’as dit tout à l’heure que tu n’avais presque pas utilisé ton pouvoir ? Ne serait-ce que pour aider ton frère si son pouvoir est si puissant que ça. Et quand tu parles de prison, c’est que tu es un délinquant ou ?... » Elle ne termina pas sa phrase. Liam comprendra très bien ce qu’elle voulait dire.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Mer 5 Juil - 23:13 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Mais c'est qu'elle semblait vraiment mécontente, et pas nécessairement pour de bonnes raisons. Elle avait interprété ses paroles différemment de ce qu'il avait réellement voulu dire ou alors il expliquait mal. Le visage d'Elarielle s'était assombri progressivement, affichant une expression neutre de poupée de porcelaine. C'était étrange, Liam l'avait vue dans l'un de ses moments les plus vulnérables et maintenant elle se cachait derrière un masque. Elle donnait l'impression de se dissimuler aux autres. Liam était à la fois exaspéré par son ton et fatigué d'avoir utilisé sa magie. Il se massa les yeux et souffla un instant. Il s'apprêtait à répondre, mais elle enchaîna avec autre chose. Elle avait mal interprété le terme "conne" également. Certes, c'était un mot peu sympathique, mais elle se trompait sur la signification qu'il lui avait donnée. En réalité, Liam n'était pas contre les taquineries et les chamailleries entre eux, il trouvait ça même amusant. Il voulait simplement éviter que cela dépasse le stade du jeu et devienne sérieux. Liam arrêta de manger, bien qu'il avait encore faim, il la manger un peu. Elle finit par lui poser la fameuse question sur son passé de "délinquant". Bon, revenons au début, il fallait éclaircir quelques points avant. Il posa sa main sur sa joue et appuya son coude sur la table, affichant un air blasé avant de soupirer. -Pour commencer, je vais éclaircir certains points de tout à l'heure. Je sais que tu t'en fous, mais je préfère éviter les malentendus. Il se redressa et étira son dos, qui craqua légèrement. Se courber l'avait un peu tassé. -Ce que tu as fait à ces gars, je m'en fiche. Comme je te l'ai dit, ton passé ne m'intéresse pas, mais le présent, si. Je ne suis juste pas en faveur de la torture, et ce n'est pas parce que tu en as le pouvoir que tu dois l'utiliser. Je veux juste m'assurer que tu ne deviennes pas une sociopathe ou quelque chose du genre. Je tiens à pouvoir dormir tranquille. Et même si tu n'es pas d'accord, je peux émettre un avis et débattre de nos façons de penser. Ca serait ennuyeux si on était tout le temps d'accord. Il se leva et alla vérifier s'il y avait d'autres choses à manger, fouillant dans les placards. Il sortit des ustensiles et des ingrédients. -Une omelette ? Il continua en préparant le repas, en cassant des œufs. -Et en ce qui concerne ton contrecoup, il est évident que tu l'assumes. Mais j'étais là, et même avec mon pouvoir, j'ai pu voir que tu avais certains traumatismes à cause d'eux. Attention, cela ne veut pas dire que tu es faible. Au contraire, tu as su évoluer malgré tout, et je te respecte pour cela. Tout ça pour dire, si mon pouvoir peu aidé d'une quelconque façon... Après tout, tu semblait plus enthousiasme que moi pour l'utiliser. Il battit les œufs avec un peu de lait, puis commença à faire revenir des dés de pommes de terre dans une poêle. -Et quand je dis "ne pas jouer à la conne", c'est surtout pour dire que je ne veux pas de manipulation entre nous ou quoi que ce soit du genre. Sois honnête, tu peux me taquiner, personnellement nos piques mutuelles, je trouve ça amusant. Je t'embête, tu m'embêtes, je veux juste éviter que cela ne devienne des insultes sérieuses. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as sans doute remarqué que je ne me prends pas la tête, donc fais de même... enfin, si ça te dit. Il patienta et attendit que les pommes de terre finissent de cuire avant d'ajouter le mélange d'œufs. -Et pourquoi je n'ai jamais utilisé mes pouvoirs, même pour mon frère... Eh bien, mon frère n'a pratiquement jamais utilisé ses pouvoirs non plus. Et je ne sais même pas si les siens sont vraiment puissants, je sais seulement qu'il a un potentiel offensif plus important que le mien. Il mit un couvercle sur la poêle pour que la cuisson soit uniforme. -Et effectivement, aux yeux de la société, je suis un délinquant. Tout comme toi et quiconque dans cette école. Nous sommes des mages. Blague à part, je suis né dans les camps pour mages. Enfin, pour être précis, je suis né dans un "orphelinat pour enfants à haut potentiel magique", puis comme mes pouvoirs ne se sont pas manifestés, on m'a envoyé au centre de formation anti-mage, et une fois qu'ils se sont déclarés là-bas, on m'a envoyé dans les camps pour mages endoctrinés. C'est là-bas que j'ai rencontré Noah, mon frère. Et ne t'inquiète pas, malgré mon parcours, j'ai eu la chance de rencontrer la bonne personne pour ne pas finir lobotomisé comme certains. J'ai également aidé Noah pour qu'il ne devienne pas comme ça. En gros, c'est la première fois que j'ai autant de liberté, et même encore, je n'ai jamais vraiment vécu dans une ville et par moi-même. Donc je me dis qu'il y a encore mieux à découvrir en terme de liberté. Voilà le résumé. Une fois l'omelette cuite, il la coupa en deux et plaça chaque moitié dans une assiette, puis se dirigea vers Elarielle en prenant des couverts. Il posa l'assiette devant elle avec un sourire bienveillant. -Tu comprends mieux mon point de vue sur la torture et tout ça. Chacun a son passé, moi je me situe de l'autre côté, pour ainsi dire. À la différence près que mon seul crime de base est d'exister. Il goûta sa première bouchée d'omelette, ce n'était pas mauvais, mais pas non plus exceptionnel. Quand on est coincé à l'hôpital sans pouvoir bouger, lire des recettes de cuisine n'est pas une mauvaise idée. -D'autres questions ? demanda Liam avec un petit sourire en coin. Il était surtout pensif, réfléchissant à l'avenir de cette colocation et de sa vie en général. Était-il bien tombé ici ou était-ce simplement un autre enfer, bien que moins intense ? Contrairement à Elarielle, qui cachait son passé, Liam s'en souciait peu. Mis à part jouer le rôle de chien de garde pour l'autre connard, il n'avait aucune honte de sa vie passée. Son objectif était d'avancer, de s'améliorer sans cesse en apprenant du passé.

Messages : 84	Elarielle Camarade Jeu 6 Juil - 12:12 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam Oh. Elle avait mal compris ce qu’il avait dit. Cette version était préférable à celle d’avant, aussi Elarielle se permit de relâcher un peu son air dur. Mais juste un peu. De toute façon ce gars elle le connaissais depuis trop peu de temps pour perdre toute méfiance envers lui. Seul le temps fera son travail. Le petit cœur avait peur qu’elle l’empêche de dormir. Si ce n’était que ça il n’avait pas de soucis à se faire, déjà parce que Liam n’était pas un potentiel danger dans l’immédiat et parce que, malgré ce que les apparences laissaient à penser, elle n’utilisait pas son pouvoir de manière régulière. Son état mental se serait détérioré trop rapidement. Elle était d’accord sur le dernier point, ce n’est pas drôle d’être en accord tout le temps, mais il fallait trouver un juste milieu. Elle le suivit du regard pendant qu’il allait cuisiner. L’omelette était tentante, ça serait peut-être légèrement plus consistant que son pique-nique improvisé. Elle ne se donna pas la peine de se lever, profitant qu’il ne soit plus dans son champ de vision direct pour fermer les yeux, tentant de chasser la fatigue écrasante. Un sourire amère se dessina sur son visage quand Liam mentionna ses traumatismes. Elle ne pouvait pas nier, son contrecoup était aussi traumatisant sur elle que son pouvoir l’était sur les autres. Elle aurait aimé dire qu’elle s’y était habituée mais ce n’était pas vrai. On ne s’habitue jamais vraiment à ce genre de choses. Ce qu’il était en train de faire sentait très bon. Au moins un avantage dans cet coloc, c’est que Liam avait l’air de savoir un peu cuisiner. Quand à ne pas l’insulter sérieusement, elle ne pouvait évidemment rien lui promettre. Elle aussi appréciait ce petit jeu qui s’était très vite installé entre eux, et elle avait besoin d’avoir quelqu’un sur qui compter, surtout s’ils habitaient ensemble. Mais s’il faisait de la merde, elle ne pourra pas non plus fermer les yeux. Mais a priori, rien pour le moment ne justifierait un mensonge, et elle n’en avait pas vraiment envie non plus. Ils avaient donc un deal. Elle écouta attentivement son histoire. C’est donc pour ça qu’il s’était autant intéressé à son ancien travail de gardienne, elle comprenait mieux. Le gars avait sûrement eu peur qu’elle vienne de ces fameux camps. Ce n’était donc pas un vrai délinquant, du moins pas dans le sens dans lequel l’entendait Elarielle. Elle ne savait pas grand-chose de camps, même en prison les autres gardiens refusaient d’en parler. Peut-être que Liam pourrait répondre à ses questions, elle en avait tellement. Mais elle ne savait pas si le moment était bien choisi pour lui demander un compte rendu détaillé. Le sentiment de liberté que ressentait Liam elle le comprenait, par contre l’amour qu’il vouait à son frère la dépassait complètement. Comment pouvait-il s’embarrasser de la sorte ? Elle pris une petite fourchette de l’omelette fumante devant elle. Pas mal, il débutait bien. Elle lui rendit son sourire. Finalement elle pourrait peut-être supporter cette colocation, tant que Liam n’empiétait pas trop son espace vital. Elle le tolérait dans son espace de vie, mais elle se retint de lui demander s’il était conscient de l’honneur qu’elle lui faisait. « Merci pour l’omelette. Concernant l’histoire de la sociopathe ne t’inquiètes pas, tu peux dormir sur tes deux oreilles, je n’attaque jamais les gens dans leur sommeil. Je pense que tu as également compris que les contrecoups sont trop dangereux pour moi pour que je puisse me permettre de les utiliser quand l’envie me chante, donc là-dessus tu peux être rassuré aussi. Tu peux également te rassurer à propos du fait d’être honnête, je peux faire un effort. Deal. » Cela lui demandait un effort considérable, la dernière personne à qui elle avait dit ça c’était… Elle ne s’en souvenait même plus. Cela l’embêtait mais, une fois de plus, elle ne pouvait pas s’auto-saboter en instaurant une mauvaise énergie dans son lieu d’habitation. L'histoire de Liam sembla appuyer cette réflexion : s'il avait résisté aux camps, c'est que ce n'était pas le genre de personne qu'elle pourrait balader à sa guise. « Je comprends mieux en effet. C’est assez intéressant comme histoire, j’ai beaucoup de questions à te poser mais je pense qu’elles attendront un moment où on sera en possession de la totalité de notre cerveau. Mais je suppose que je peux au moins dire que ça a dû être un sacré challenge de pas se faire prendre dans leurs filets de mensonges. Puis je pense que tu vas adorer cette vie ici. Tu vas voir la liberté c’est… grisant. » La liberté c’est grisant oui, c’est même faible comme mot. La liberté c’est à peu près la seule qui importait vraiment dans la vie d’Elarielle, un concept qui la guidait au quotidien. Esprit et corps libre. Elle finit son omelette et s’allongea, le dos contre le sol. Elle conclut sa pensée. « Une fois qu’on y a goûté on ne s’en passe plus. La liberté je veux dire. Rien à voir mais c’est marrant cet amour que tu voues à ton frère, ça ne t’as jamais dérangé d’avoir quelqu’un qui dépendait de toi, quelqu’un de qui tu devais t’inquiéter en permanence ? »

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Mar 11 Juil - 2:10 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Finalement, la discussion se termina plutôt bien et les quiproquos furent écartés. Liam était rassuré, il avait eu peur qu'elle reste campée sur ce qu'elle avait compris. Après tout, elle aurait pu bien interpréter dès la première fois, mais que la situation ne lui plaise tout de même pas. Liam sourit en entendant les paroles d'Elarielle et se sentit un peu soulagé par le fait qu'elle accepte ce "deal". Vivre dans un endroit où il devrait se battre sans cesse était hors de question. Il avait déjà assez donné par le passé. Il comprenait ses réserves et savait qu'il devait gagner sa confiance avec le temps. Il prit une autre bouchée de son omelette. Liam nota cependant son expression involontaire quand elle finit sa phrase. Il reconnaissait ce regard, celui d'une personne qui n'est pas habituée à faire confiance. Ça lui rappelait le sien avant de rencontrer Noah. Est-ce que leur relation se développerait plus que ça un jour ? Peut-être ? Et au pire ce n'était pas bien grave. Liam ne voulait pas la confiance absolue d'Elarielle, juste du respect. Puis, si un bon matin elle se réveille en voulant tout foutre en l'air, il lui mettrait un coup de boule pour la calmer. Mais pour le moment, cela se passait pour le mieux, surtout quand on regardait depuis combien de temps ils se connaissaient. Un véritable speedrun. Elle avait pas mal de questions pour lui, mais elle ne semblait pas avoir l'énergie pour poser celles qui demandaient le plus de réflexion ou les plus intimes. Parler de son passé n'était pas dérangeant pour Liam. Mais il savait qu'il passerait certains détails pour le moment. Il n'était après tout pas assez proche pour lui raconter ses moindres problèmes du camp et ce qu'il avait dû faire pour se protéger avec Noah. Et puis, au final, lui aussi était crevé et le temps filait à toute allure. C'était vrai, ce qu'elle disait, que ce soit sur cet endoctrinement des plus jeunes et différencier le vrai du faux, mais aussi toute l'histoire sur cette liberté. Il avait à peine reçu un échantillon et pourtant il ne se voyait plus pouvoir revenir en arrière. Juste Internet lui semblait fou. Il avait passé sa première semaine à faire des recherches sur tout et n'importe quoi. Toutefois, il avait peur d'oublier que cette liberté ne soit que l'arbre qui cache la colline, que tout s'effondre du jour au lendemain, qu'il se réveille d'un doux rêve et que finalement rien n'est vraiment changé. Mais il fallait y croire à ce changement et avancer, mais sans oublier d'où on vient pour pouvoir savoir où on va. Elle finit par parler de l'amour que Liam portait à son frère. On dirait que c'était quelque chose d'inconcevable pour Elarielle. Cela ne l'étonnait pas, elle semblait être quelqu'un à la fois d'indépendante et tristement solitaire. Il regarda Elarielle allongée sur le sol et décida de s'installer à côté d'elle. Liam laissa un court silence, réfléchissant à sa question. Cela lui semblait tellement naturel qu'il ne se l'était jamais posée. -Tu sais...Quand je suis né, je n'avais rien, ni possessions, ni famille, même mon droit de vivre était décidé par d'autres. Et un truc que j'ai remarqué en côtoyant tous ces gens qui n'avaient rien, c'est que la seule chose que l'on peut encore posséder, qui peut nous donner une raison de nous battre, de ne pas devenir fous, c'est la famille. Pas forcément une famille de sang, la plupart étaient orphelins, mais une famille qu'on a décidé d'avoir. La mienne, c'est d'abord le vieux capitaine, ce qui se rapproche le plus d'un père sans doute. Sans lui, je n'aurais jamais appris le libre arbitre et je serais devenu comme tous ces robots. Et puis il y a Noah... Quand je l'ai vu la première fois, il me paraissait si naïf, si fragile. Il me rappelait une version de moi plus jeune, enfin si j'avais vécu autrement. Il a été ma lumière, mon but lors d'un moment dans ma vie où j'aurais pu très mal finir, peut-être même le genre de personne qu'étaient tes ombres ou tout simplement je me serais sans doute fait tuer à un moment... Mais le protéger, l'élever, ça m'a donné un but. Il était ma plus grande faiblesse, mais aussi ma plus grande force. Un peu mon phare dans l'obscurité. Finalement, c'est plutôt lui qui m'a sauvé. Et tout ce que j'ai fait pour lui, je ne le regrette pas. Ce n'est peut-être pas mon frère de sang, mais notre lien est beaucoup plus fort que ça. Maintenant qu'il est ici, il va pouvoir briller à son plein potentiel. En disant tout ça, Liam avait le regard dans le vide, sondant la moindre parcelle de son cœur et de sa mémoire afin de se remémorer tous ces moments. Certains étaient chaotiques, durs, mais d'autres étaient tendres et joyeux. Il n'aurait jamais pu connaître tout ça seul et surtout il serait sans doute une personne terriblement violente. Sans lui, il aurait sans doute déjà tué de sang-froid ou pire encore. Il se tourna vers Elarielle, contempla ses yeux. Il était devenu si mélancolique, il chuchota presque : -Tu ne te rends sans doute pas compte, mais j'ai eu énormément de chance dans mon malheur. Après un léger silence, il se remit sur le dos fixant le plafond, le sol froid faisait tellement de bien et le silence était finalement une douce musique. Pas de cris, pas de bruits métalliques sur les barreaux, juste du silence. Après un moment, il reprit : -Tu n'es pas très proche de ta famille, hein ? Enfin si tu en as encore une. Si ce n'est pas le cas, je m'excuse.

Messages : 84	Elarielle Camarade Jeu 20 Juil - 16:28 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam Il vint se placer à côté d’elle. Elle se raidit un peu. La proximité parce qu’elle voulait tester son pouvoir ok, ça elle pouvait supporter, mais il était beaucoup trop tôt pour qu’elle soit à l’aise d’être aussi proche de lui. Certes, ils s’étaient rapprochés très vite, peut-être trop vite, mais ça ne devait pas être aussi simple. Et ça ne sera pas aussi simple, c’était une certitude. Les paroles de Liam étaient très poétiques. Elles auraient pu tirer les larmes à n’importe qui. Mais pas à Elarielle. C’était beau, certes, mais le concept de famille qui serait une raison de se battre lui était totalement inconnu. Trouver un petit être frêle pour le protéger, l’aider à grandir comme un oisillon, non vraiment tout cela lui paraissait totalement inconcevable. Comme le disait si bien Liam, c’est une faiblesse. Avoir quelqu’un pour qui s’inquiéter, c’est donner à ses ennemis une arme bien trop puissante. Cela voulait aussi dire prendre en compte que l’on pourrait sacrifier sa vie pour quelqu’un, alors que personne ne donnerait la sienne pour nous. Quand elle croisa ses yeux, elle y vit une profonde mélancolie mais également une pointe d’amour. Ils étaient brillant. Elle sait que le regard qu’elle lui rendait était dur, pas vide mais peu expressif. Il n’y trouverait ni compassion ni douceur. Juste un regard attentif. Il termina sur une voix beaucoup plus basse. Non, effectivement elle ne s’en rendait pas compte, mais tant mieux s’il avait trouvé une chance dans son malheur. Sa chance à elle n’est pas venu de l’amour, elle est venue de la justice. Elle refusait toute forme de dépendance, elle ne voulait pas s’encombrer de ces sentiments-là. Avoir un fan club oui, mais sans notion de dépendance. Ce mot avait un goût amer dans sa bouche, comme un poison. Il se remit sur le dos, silencieux. Elle appréciait ce silence. L’absence de son lui permettait de tisser un cocon autour d’elle, un cocon de pensées libres, flottantes et virevoltantes. C’était son royaume, intime et caché, celui dont elle était la seule et l’unique reine. Elle ferma les yeux, et n’était pas loin de somnoler quand la voix de Liam réapparut, vibration dans l’air. Ah oui sa famille, qu’elle n’avait pas vu depuis… très longtemps. Est-ce qu’ils lui manquaient ?... Pas vraiment. « Oui j’en ai encore une. Enfin je pense, j’en avais encore une quand je me suis fait emmener. Mais ça faisait déjà très longtemps que je m’en était éloignée. Ils étaient… aimant, mais trop. C’était étouffant. Je ne pouvais pas vivre comme ça, j’ai besoin de pouvoir faire ce que je veux, aller où je veux, que mon corps soit aussi libre que mon esprit. Donc voilà, pas de famille, peu d'amis, pas de copain ni de copine, la liberté quoi. C’est sympa la relation que tu as avec ton frère, et c’est cool que tu aies pu trouver une raison de survivre. Il a de la chance, je suppose. Toi aussi. Mais ce genre de relation de dépendance c’est pas mon truc. » Non ce n’était pas son truc. Elarielle voulait pouvoir garder cette liberté de se choisir elle, peut importe la situation. Elle étouffa un nouveau bâillement. Elle allait finir par s’endormir sur le sol mais elle n’avait pas la force de se lever.

Messages : 52 Feuille de personnage Age: Pronoms: Club: Pouvoir:	Liam Caley Camarade Sam 22 Juil - 23:53 CALEY Liam Elarielle Comment ça on est plusieurs ? Liam semblait avoir sorti Elarielle de sa torpeur. C'est vrai qu'il commençait à se faire tard, et la journée avait été éprouvante pour eux. Il l'écouta attentivement, il n'aurait jamais cru qu'elle lui parlerait de sa famille aussi facilement. Peut-être est-ce parce qu'elle ne semblait pas avoir d'attache à celle-ci, donc ce n'était pas une faiblesse de ce point de vue. Ils semblaient avoir une définition assez proche de la liberté, c'est juste qu'il ne l'utilisait pas de la même façon. Chacun son vécu et ses expériences. Liam ne pouvait s'empêcher de trouver son histoire triste. Elle voulait tellement avoir le plus de liberté possible, ne dépendre que d'elle-même, qu'au final elle était seule. Ça semblait lui convenir, du moins pour le moment. Est-ce qu'elle regrettera ces choix dans le futur ? Pour Liam, être seul, même dans les moments difficiles, ce n'était pas de la liberté. Ça ressemblait plus à une prison interne, mais elle se mettait des œillères pour ne pas sombrer dans la folie. Au camp, Liam avait déjà rencontré des gens renfermés sur eux, qui n'obéissaient qu'à eux et ne faisaient confiance à personne. Souvent, cela finissait mal pour eux : folie, dépression ou encore meurtre. Mais Elarielle ne semblait pas à ce stade-là, loin de là. Sinon, ils n'auraient jamais pu communiquer aujourd'hui. Après, il pouvait se tromper dans ses réflexions et faire des parallèles hors sujet. Après tout, il n'avait pas la science infuse et se basait lui-même sur ses expériences passées. Mais au fond de lui, il espérait qu'il se trompait. Sinon, le jour où les œillères tomberont, elle aura besoin d'aide, et il faudra qu'elle l'accepte. Ce qui n'est pas gagné... En temps normal, Liam se fout des gens qu'il ne connaît pas, mais étrangement il s'était rapproché d'elle plus que d'ordinaire... Bizarre. Il reprit la parole quand elle eut fini sa phrase : -Je ne suis pas sûr que ce soit une dépendance, c'est plutôt qu'on avance ensemble, on apprend l'un de l'autre. Ça ne nous empêche pas d'avoir nos propres envies de liberté personnelle et qu'on les fasse sans l'autre. Tu vois ce que je veux dire ? Pouvoir se reposer sur une personne de confiance tout en pouvant décider de la route qu'on veut choisir. Liam se releva et s'étira, ce qui fit craquer ses vertèbres qui étaient restées coincées trop longtemps. Puis il reprit : -Je suppose qu'on a un point de vue différent sur le sujet, ce n'est pas bien grave en même temps. Tant que tu te plais dans ta définition de la liberté. Il regarda Elarielle, qui était sur le point de se rendormir, et lui tendit la main : -Je vais me coucher, la journée a été riche en émotion. Tu veux de l'aide ?

Messages : 84	Elarielle Camarade Dim 23 Juil - 0:20 Comment ça on est plusieurs ? - ft. Liam La confiance, finalement c’était un peu le centre de la conversation. Elarielle n’avait confiance d’en très peu de gens, ils se comptaient sur les doigts d’une main, et ils n’étaient pas dans cette école. On pouvait donc dire que pour le moment, elle n’avait même plus personne. Mais ça ne la dérangeait pas. La solitude ne lui avait jamais fait peur et elle se considérait assez autonome pour le moment pour subvenir à ses besoins. Peut-être que cela ne suffira plus à un moment, mais la question se posera en temps voulu. Elle ne répondit pas à Liam, il n’y avait pas besoin de réponse. Ils avaient déjà trop parlé et elle ne voulait pas commencer à partir trop loin dans ce genre de conversation guidée par la fatigue, faisant tomber les barrières une à une. Elle fit un signe négatif de la tête quand il proposa de l’aide. « Non, ça ira. Merci. » Il se contentera de ces brèves paroles, Elarielle s’étant renfermée aussi vite qu’elle s’était ouverte. Elle suivit Liam du regard quand il parti dans sa chambre et se remit sur le dos quand elle entendit la porte se fermer. Elle resta dans cette position quelques temps, perdue dans ses pensées. Elle finit par se lever péniblement, lentement, mais parvint tout de même à se hisser sur ses jambes. Elle alla à l’évier pour avaler un grand verre d’eau puis se remit à la fenêtre. Toutes les personnes de tout à l’heure avaient disparues, elle n’aurait même pas le plaisir de contempler le tourment qu’elle avait causé. Dommage, quand on savait le prix qu’elle allait payer la prochaine fois qu’elle utiliserait son pouvoir. Encore de nouvelles ombres à son tableau. Elle passa ensuite à la salle de bain et resta un moment sous l’eau chaude. Elle repoussait le moment d’aller dormir. Elle savait que la possibilité de faire des cauchemars était plus haute que les autres soirs. Donc elle préférait se détendre, laisser ses muscles se dénouer sous le jet d’eau chaude, lavant ses pensées sombres en même temps. Une fois toute sa routine faite, elle se dirigea vers une des deux chambres, prenant la plus lumineuse. Il faudrait mettre quelques trucs pour l’habiller un peu, mais elle n’était pas vraiment douée en décoration. Elle s’allongea sur le dos, sorti ses écouteurs, mit un peu de musique avant de fixer le plafond. Elle glissa lentement dans un profond sommeil, étant incapable de dire à quel moment elle s’était endormie.

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