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I’m not casual. I will kill us both – ft Saph
Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Jeu 1 Juin - 21:26
021
Le début des choses sérieuses
I'm not casual. I will kill us both
Avec Saph
La journée a bien commencée, tu es satisfaite de la quantité de travail universitaire que tu as fournie et la météo était suffisamment clémente pour que tu t’autorises quelques heures à l’extérieur, à travailler sur une œuvre littéraire que tu as appréciée. Plus tôt dans la semaine, Saph t’a envoyé un message pour que vous fixiez un rendez-vous pour discuter, sans préciser de quoi il en retournait. Tu ne t’es pas inquiétée, si le sujet avait été sérieux tu doutes qu’iel aurait attendu jusque ici alors qu’iel sait où tu vis. Certes tes colocataires sont encombrants, mais iel te connaît suffisamment pour savoir que tu n’aurais aucune gêne à les sortir de l’appartement si le besoin se faisait sentir. Tu lui as proposé de te rejoindre chez toi à un moment où tu sais que ni Eizh ni Kira ne seraient dans les parages, parce que tu te doutes qu’iel n’aurait pas particulièrement envie de discuter avec les deux boulets dans les pattes à venir se faire des chocolats chauds pendant votre conversation, ou pour vous déranger avec des bruits d’explosion inquiétants – tu as appris à vivre avec ça. A ton plus grand désespoir.

Comme tu as eu le temps de prévoir le coup, et que tu n’avais pas envie de servir du thé à Saph alors que ce n’est pas exactement sa boisson de prédilection, tu es allée acheter une bouteille de soda et des petits gâteaux en ville dans la semaine. Tu as appris les bonnes manières, et celles-ci impliquent de ne pas affamer ses hôtes, surtout quand c’est l’heure du gouter. Pour ta part, une tasse de thé suffira à te contenter, mais tu doutes que ce sera le cas de Saphirre.

Quelques minutes avant l’arrivée prévue de Saph, tu as dressé la table sur la table basse et remis les coussins en place. Tu as peut-être l’air un peu trop hyper, à organiser tout un gouter pour un rendez-vous, mais le message, sans être formel, mentionnait une discussion et ce genre de chose est toujours plus aisé avec de la vaisselle dans la main pour se donner une contenance le temps de réfléchir à ses mots avec attention. Un clin d’œil en direction de ta montre t’annonce qu’il est l’heure. Tu t’assieds sur le canapé pour patienter, et reprends tes interrogations sur les raisons de ce besoin soudain de te voir, vraisemblablement sans Mordred. L’idée qu’iel ait « besoin de discuter » avec toi est un tantinet inquiétante, tu te demandes vaguement si tu as fait quelque chose de malséant, mais ce qui t’inquiète le plus, c’est justement le fait de ne pas faire participer le dernier membre de votre trio à cette conversation. Tu espères que tout se passe toujours bien entre elleux, tu te sentirais mal à l’aise s’iels venaient à se disputer, et encore plus si l’um d’entre elleux venait t’en parler. Pas prendre parti, ce genre de choses. Tu balaies ces inquiétudes. Encore une fois, si c’était urgent, Saph serait venu.e te voir immédiatement. Bien que curieuse, tu n’es pas rongée par l’angoisse quand un frappement à la porte indique l’arrivée de Saph, à qui tu vas ouvrir, tout sourire.

- Bonjour Saphirre. Comment ça va ?



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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Sam 3 Juin - 13:50

Aprylinne
Beaufort

Saph
Lacey

「 "I'm not casual. I will kill us both." 」



C’est ouf la force qu’il faut pour toquer à une foutue porte quand tout son corps hurle de rembobiner la cassette. Heureusement c’est pas comme si je pouvais faire demi-tour. Toute la subtilité de ce genre d’angoisse une fois qu'elle vous chope à la cheville c’est qu’elle se traînera derrière comme un poids tant que vous aurez pas trouvé la bonne combinaison pour la décrocher, et j’supporterais pas de me le trimballer plus longtemps.

April m’ouvre d’un air franchement frais et dispo, aux antipodes complets de ma propre attitude.

Comment j’vais ? hahahahaha. I’m straight up vibin’, bro.


‘Heyy, salut April ! Ça… hmm, ça va tranquille. Et toi ?’


Ah. C’est bien la peine de mytho si t’arrives pas à faire correctement semblant.
J’ai l’habitude de me comporter comme si le monde m’appartenait. Mais la contrepartie à être un modèle d’aisance pour occuper l’espace, c’est que le contraste est flagrant quand j’ai l’impression de marcher sur des œufs.

C’est comme si mon aire de mouvement était réduite à une boîte autour de moi et que si j’avais le malheur de mettre les ieps en dehors, toutes mes protections tomberaient. C’est rare que ça m’arrive. La dernière fois c’était avec Philo. C’est… Très ciblé. Tu m’étonnes que j’me suis évertué à être proche de personne pendant des années. La peur de les voir se barrer, ça me fait toujours autant vrillé.

« Tu es sûr.e ? je vais plutôt bien, donc j’ai la disponibilité mentale pour t’écouter si quelque chose te tourmente »


J’enlève mes pompes et soupire. Au moins elle se considère comme dispo à la réception de sujet compliqué. Mais probablement pas à ce sujet compliqué. Mais j’lui suis reconnaissante de sa question, elle va nous éviter toute la phase de formalité qui aurait été insurmontable. L’avantage c’est que je suis tellement tendu que je passe en mode automatique.

« Hmm. Heu. Ouais effectivement je viens pour des sujets franchement lourds et personnels donc ça serait con de te présenter les choses comme si c’était tranquille. Mais, fin' p't’être on s’assoit et tout avant ? J’sais pas trop ? »

Autant être honnête direct. Plus je tourne autour du pot, pire ça sera, mais on a quand même deux p’t’ites minutes pour se mettre en condition. Je m’installe sur le canapé aussi, ma jambe tressaute nerveusement tandis que mon regard se perd dans le vide.

« Mes colocataires ne sont pas censés rentrer avant plusieurs heures, on ne devrait pas être dérangé.es. Je t’écoute. »


Je relève les yeux sur elle. Quelques secondes de silence. Tout ce que j’ai pu brainsto avec Mordred pour tenter de faire les choses bien a disparu de mon crâne, c’est le vide total, les mots on quitter le navire.

Peut importe la forme de toute façon ça passera forcément mal, donc qu'est-ce que j’attends ? Alleeeeer, parle !

Plus t’attends pire ce sera !

Merde, merde, merde.

Inspire.

Bon, balance tout.

« Ok. J’vais essayer de faire rapide et clair. J’ai accidentellement appris des trucs sur toi que j’aurais vraiment pas dû apprendre par quelqu’un d’autre.  Je sais que t’as fait une dizaine d’années de camp, et… J’voulais pas te revoir en faisant genre que j’étais pas au courant. »





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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Sam 3 Juin - 15:51
021
Le début des choses sérieuses
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Avec Saph
Tu te figes, réaction des plus naturelles dans ce genre de situation. Si on peut considérer que « ce genre de situation » existe, qu’il s’agit d’une catégorie de situation que des gens rencontreraient dans leur vie. Tu aimerais pouvoir dire que tu as conservé un visage aimable, ou assuré, que tu n’as rien laissé transparaitre de l’immense gifle que les mots de Saph ont été pour toi. Malheureusement, ton contrôle a été brutalement mis à mal. Tes mains se sont figées dans le mouvement qu’elles étaient en train d’accomplir, ton expression s’est faite surprise, puis choquée, puis complètement vide. Dire que tu ne t’attendais pas à ça serait l’euphémisme de l’année. Tu n’as pas réalisé immédiatement que toutes tes émotions se sont mises à dégoutter de chacun de tes pores, ou que ta température corporelle a augmenté d’un coup de plusieurs degrés. Tu as laissé impuissamment les secondes s’écouler. Tu as oublié de respirer. Tout s’est arrêté et tu as été précipitée dans une boucle, répétant continuellement la phrase suivante : « Je sais que t’as fait une dizaine d’années de camp ». Et puis, ton corps s’est rendu compte que tu étouffais, et tu as été forcée de prendre une profonde inspiration.

Tu n'as pas été renvoyée dans les camps. Aucun souvenir ne s’est imposé à toi, pas plus que ceux avec lesquels tu vis quotidiennement en tout cas. L’angoisse qui est montée, en pic, n’avait rien à voir avec un stress post traumatique. Pour une fois.

Tu ouvres la bouche pour essayer de dire quelque chose, mais rien ne sort lors de ce premier essai. Que quelqu’un sache ce que tu as vécu n’est pas un problème en soit, tu n’as pas honte de ton passé. Mais tu ne sais pas d’où tout ça sort, et tu n’avais certainement pas l’intention d’en informer Mordred et Saph. Pas que tu ne leur fasses pas confiance à ce sujet, les prévenir quand vous avez commencé à vous fréquenter n’aurait simplement pas été naturel. Et si tu dois être honnête avec toi-même, tu es forcée de t’avouer que tu ne voulais pas que votre relation change. Qu’iels soient forcé.es de marcher sur des œufs. Que tu sois forcée de marcher sur des œufs également. Il semblerait qu’il soit trop tard pour ce genre de considérations. Tu es terrifiée que cette information nouvelle vienne changer vos relations. Tu as des ami.es, et tu n’as pas envie de perdre ça. Tu détestes quand les choses ne dépendent pas de toi, de tes efforts ou de ta volonté, et force est de constater que la situation t’échappe complètement.

Tu te rends compte que tu as la bouche ouverte, probablement depuis plusieurs minutes, et la clos. L’angoisse peut difficilement monter plus haut. Tu devrais prendre un anxiolytique. Quand tu auras la force de te relever et de laisser Saph sans craindre qu’iel en profite pour s’éclipser, trop embarrassé.e par ta réaction pour poursuivre cette conversation. Tu devrais lui faire confiance, et savoir qu’iel ne fuira pas au premier signe de difficulté. Après tout, iel est toujours là et a pris soin de te tenir informée de tout ça. Mais ça pourrait aussi être pour te dire « désolé.e April, mais c’est trop compliqué à gérer pour moi ». Bien sûr, ça ne fait pas sens. Et on est loin de l’option « faire confiance à ses proches ». Mais l’angoisse. Elle prend toute la place dans ta tête et ruine tes tentatives de raisonnement. Ta peau devient brulante. La larme qui roule sur ta joue n’atteint pas ton menton, elle s’évapore avant, laissant au passage une infime coulée de sel sur ta peau.

Il faut que tu dises quelque chose. Tu ouvres la bouche à nouveau, souffles l’air accumulé dans tes poumons et repositionnes ton regard sur Saphirre. Tu vérifies d’abord qu’iel n’a pas l’intention de partir après avoir posé cette bombe entre vous deux. Ensuite, tu t’efforces de ne pas détourner le regard, même si tes yeux ne soutiennent pas les siens. Tu contiens un sanglot, essaies de trouver ta voix dans tout ce capharnaüm d’émotions. Le premier essai n’est pas concluant, tu te racles la gorge et recommences.

- Qui

Tu fronces les sourcils. Tu n’as pas envie de faire une scène, ou de lui montrer qu’effectivement tu n’es pas assez stable pour lui donner envie de poursuivre votre amitié. Mais tu as besoin de savoir, parce que la seule personne qui sait pour ton passé, en dehors de l’administration de l’Académie, c’est Lucas, et tu as besoin de savoir si tu dois revoir tes plans et simplement l’étrangler avec les cordes de son violon.

- Qui ta dit ça ?



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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Mer 14 Juin - 15:19

Aprylinne
Beaufort

Saph
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Pas besoin d’être un expert pour voir que ça va pas du tout. Pas besoin non plus d’être devin pour savoir que ça ne pouvait pas bien se passer. Évidemment que ça lui tenait à cœur que ça reste sous le tapis ; sinon elle aurait pas appliqué autant de soin à ne rien laisser fuiter de cette histoire depuis qu’on la connaît. La seule chose qui aurait pu me mettre la puce à l’oreille c’est qu’elle soit autant à l’ouest sur les sujets plus « morderne », mais vu qu’elle avait l’air issu d’un milieu un peu bourge, j’avais foutu ça sur le compte de l’éducation de richos.

Le problème de la tristesse, de la tension, et de ce genre de connerie c’est que toutes les expressions se ressemblent. J’arrive pas à décortiquer. Est-ce qu’elle a peur elle aussi ? Est-ce que c’est à cause du fait que je viens probablement de lui re-balancer les pires souvenirs de sa vie en pleine tronche ? Je crève d’envie de savoir ce qui se bouscule dans sa tête. Pour être fixé. Pour comprendre et pouvoir agir.

Le problème c’est que j’en crève tellement que je tends mon pouvoir vers elle sans faire gaffe ; mais chuis pas empathe les gars, j’suis plus une sorte d’IRM un peu vénère. Sauf que faut être complément tabanard pour foutre ses amis dans un IRM en espérant mieux les comprendre ??? J’ai juste le temps de voir que c’est effectivement le giga zbeul et que ça me regarde pas, avant de me forcer à couper en secouant légèrement la tête.

On s’calme. Je suis venu discuter avec elle pour régler correctement les choses. C’est déjà difficile pour elle de devoir encaisser le sujet dans lequel j'ai sauté directos, les deux pieds dans l’plat. Elle n’a ni besoin de mon stresse dans les pattes, ni que je lui fasse une radio de sa thyroïde. Donc restes souples des genoux et soit juste une pote solide là pour elle, weirdo.

Une de ses larmes s’évapore et ça me confirme les bizarreries de température que j’ai sentie avec la magie rouge. C'est le seul indicateur auquel je m'autorise à rester attentif. J’ai aucune idée de si Eizh se la jouer dark poète en parlant de se consumer ou s’il était très littéral, concernant April. Avec la magie difficile de savoir donc on perd rien à être prudente.

Elle finit par reprendre la parole.

Qui m’a dit ça ?

Aïe. Rude, rude, rude. J’suis pas sûr que lui annoncer que la source de la révélation loge la porte à côté l’aide bien. Paradoxalement, je connais rien de sa relation avec Eizh, et visiblement elle lui a déjà parler elle-même de son passé.

« Eizh, ton coloc. »

J’aime pas jouer les balances. Dénoncer, même les personnes pour qui j’ai aucun affect, ça m’donne envie de m’arracher la langue.

Je soupire. Le contexte paraît mille fois décalé face à la situation et à son état, mais je peux pas lâcher son nom sans les circonstances. Elles sont pas forcément atténuantes, mais elles influencent le diagnostic : son manque de fiabilité vient plus d’une naïveté bête que d’un défaut de loyauté. Ça le rend pas plus fiable. Mais plus chiant à gérer ; c’est plus simple de roast une putain de poucave mal placé que d’expliquer à un mec paumé que des fois faut juste la fermer.

« C’est pas pour le défendre ou quoi, mais j’pense que c’est important de savoir que les circonstances étaient vraiment cheloues. Il pensait que j’étais le fantôme de ton ancêtre donc il a déduit que je devais être au courant. » Je grimace « A la base, c’était juste… une blague à laquelle je pensais t’associer avant que ça vrille complet, je te jure que j’avais pas pré-shot que ça allait dégénérer. Bref. Je sais pas s’il me l’aurait balancé comme ça s’il était au courant que j’étais un ami à qui tu l'as pas dit. »

Enfin. En espérant qu’elle considère que je le suis toujours. Son amie. Stop, la ferme. Pas maintenant. Y'a d'autres urgences.

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux et regarde ailleurs.

Est-ce que… J’attends qu’elle digère ça, ouuuu… Oh puis merde.

« Ok, j’suis vraiment pas la personne la plus fine pour ce genre de truc, mais si j’peux faire quelque chose, hésites pas, steup. La situation est loin d’être simple, donc si tu as besoin d’un temps seul, de ma magie pour te back-up, de vent ce qui te passe par la tête, ou de quoi que ce soit en particulier, chuis là, ok ? »

Voilà.

Et si c’était pas le moment, tant pis. On avisera.

Et si elle était aussi silencieuse parce qu’elle me déteste maintenant, ok. Là aussi on verra.

Mais tout de suite, j’ai vraiment pas envie qu’elle prenne littéralement feu parce que j’ai pas pris le temps de lui proposer le minimum syndical de soutiens





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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Jeu 15 Juin - 0:39
021
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Avec Saph
Nouvelle gifle. Colère, aussi, mêlée à de l’incompréhension. Eizh est un gamin, et pas particulièrement intuitif en plus de ça. Comment peut-il avoir deviné pour les camps ? ton incompréhension se transforme presque immédiatement en rage, cela dit. Et de « comment ? », tu passes à « je vais l’étrangler ». La bonne nouvelle, c’est que la colère, tu connais, et tu es beaucoup plus proche d’elle que de la peur, de la tristesse, du vide. La colère, tu peux maitriser. Enfin, non, pas maitriser. Plutôt laisser couler, comme une grosse vague de chaleur. Mais même si une bonne partie des meubles dans l’appartement est ignifugée, ce n’est pas le cas de Saphirre, et tu as déjà fait assez de mal comme ça avec ton pouvoir, tu n’as pas l’intention de recommencer. Tu inspires profondément. Rester en colère, c’est bien, ça empêche le reste des émotions de se bousculer dans ta gorge. Mais pas trop en colère, pas assez pour être dangereuse. Tu écoutes les explications de Saph, complètement atterrée par la crédulité de ton colocataire. Essaies de contrôler ta respiration. La blague aurait sans doute pu être amusante si iel n’était pas tombé.e sur Eizh. Compter sur lui pour foutre en l’air tout ce qu’il touche, pas vrai ? Il va falloir que vous ayez une discussion. Et tu vas devoir te maîtriser pour l’avoir sans lui faire de mal. Parce que tu en as envie, là, maintenant. Tu expires profondément. Bloques. Reprends une inspiration.

Le contrôle de la respiration c’est super en théorie et en pratique, ça n’aide absolument pas à garder les angoisses loin de toi. Ta voix est donc faible, un peu sanglotante. Tu poses une main sur ta cage thoracique comme pour la stabiliser, tu fermes les yeux.

- Je ne sais pas comment il en est venu à cette conclusion par lui-même. Il nest pas exactement brillant.

Tu soupires, remarques tant bien que mal que Saphirre est tendu.e et essaies d’alléger la tension. Tu ne veux pas que vos relations changent et tu vas devoir faire un effort pour lui montrer que cette information n’a rien à voir avec votre amitié.

- Moi qui croyait que Kira serait mon principal problème dans cette colocation je pensais que ce serait elle ou moi, mais peut-être que ce sera Eizh finalement.

Qu’il sache pour ton passé est un problème en soi. Mais qu’il en parle au premier inconnu qui se prétend être ton ancêtre ? C’est un problème. Tu ne sais pas comment avoir cette conversation. « Arrête de tout prendre pour argent comptant. Non, en fait, arrête juste de parler de moi à qui que ce soit. » L’autre problème, c’est que c’est dix ans de ta vie, que tu as gardé secrets, que tu as tus à tes ami.es les plus proches. Iels vont surement t’en vouloir de leur avoir menti comme ça, par omission. Tu n’imagines même pas être à la place de Saph et apprendre d’un inconnu quelque chose d’aussi important sur une amie. Tu poses momentanément ton visage dans tes mains, essaies de réfréner les larmes qui ont envie de couler. Elles ne dureraient pas très longtemps sur ta peau brulante, mais elles resteraient humiliantes. Tu n’as pas envie de faire preuve de faiblesse devant Saph.

- Je suis désolée. Jaurais dû vous en parler Lapprendre de la bouche de quelquun dautre

Objectivement, tu n’as aucune raison de t’excuser. Dans les faits, tu as l’impression que tu vas perdre Saph et tu ne veux pas que ça arrive. Tu n’es pas du genre à t’excuser, parce que tu es rarement en tors, mais dans ce cas précis, si ça peut sauver votre relation de l’explosion, tu es prête à le faire autant de fois qu’il le faudra.

Si Saph a voulu t’en parler en privé, comme ça, ça doit vouloir dire quelque chose. Probablement quelque chose de grave. Probablement quelque chose comme une rupture amicale. Vous êtes ami.es, et tu lui as menti, donc iel ne veut plus de cette amitié. C’est légitime. Et si Saph part, Mordred partira aussi. Bon sang, les croiser dans les couloirs et en cours va être une véritable torture s’iels ne veulent plus rien avoir à faire avec toi. Merde, les larmes coulent. Tu tournes la tête dans la direction opposée à Saphirre, et regardes en haut pour essayer de les forcer à rester à l’intérieur, à te noyer en dedans, à t’étouffer, quelque chose n’importe quoi, mais pas montrer que tu es différente de la personne qu’iel connaît. C’est compliqué de rester la même personne avec la mention des camps qui traine autour de vous. Tu te bas bec et ongles pour être quelqu’un d’autre que la jeune fille traumatisée qui est sortie de dix ans d’enfer. Mais là, c’est exactement cette image que tu renvoies, et c’est une image de faiblesse, et tu n’es pas sure qu’iel veuille gérer ça. Tu entends ses mots, sa proposition d’aide, tu entends, c’est pas le problème. Le problème c’est qu’iel pourrait dire ça parce qu’iel s’y sentirait obligé.e à cause de ta réaction.

Tu devrais accorder plus de crédit à tes ami.es. Mais c’est compliqué d’être raisonnable dans ton état. Tu essaies de te reconcentrer sur la colère, mais elle glisse entre tes doigts. C’est la peur et le vide et le chagrin qui s’installent à sa place, froids, et vides, et lourds.

- Et Mordred ?

Tu t’essuies les yeux, le visage toujours tourné en direction du mur. Ta voix sonne comme celle d’un adolescent en pleine mue. En plus aigu. Et larmoyant. Quel bordel.



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Jeu 15 Juin - 12:07

Aprylinne
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Je fronce les sourcils. Elle n’en aurait pas parlé à Eizh ? C’est weird. Ça tient pas. Le mec se distingue par un sens du détail et de la déduction phénoménale. Pour une fois son discours était pointu ; il avait l’air de savoir ce dont il parler en disant qu’elle en avait baver. Et il avait affirmé un nombre d’années alors qu’il pourrait douter de son propre âge. C’est trop précis pour venir de son seul raisonnement. Il l’aurait appris de quelqu’un d’autre  ? L’info circule ? Il l’aurait vu en camp, mais pas elle ? Y’a plein d'hypothèses possibles, faut pas s’emballer. Je lui ferai part de mon scepticisme quand on aura calmé le jeu.

La couleur de sa remarque sur ses colocs, presque anodine, dénote du reste de la conversation. Comme si elle tolérer encore suffisamment ma présence pour qu’on puisse encore bitcher sur des gens ensemble. L'idée me détend assez pour me faire réaliser que j’étais en train de massacrer une de mes coutures de pantalon en m’occupant les mains. Calme. J’essaie de poser les paumes sur mes jambes. C’est débile, j'le sais que je vais pas tenir. Trente secondes plus tard, je pianote déjà.


Désolé ? Comment ça  d é s o l é e  ? Qu’est-ce que ça vient foutre là ? Les excuses, les « dû », on est où là ? C’est ma formulation c’est ça, mon ton de voix ? J’ai été accusateur p’t’être ? Chier.

Des larmes commencent à sillonner ses joues. Ah. Double chier.

Ça me met dans un état étrange, de voir mes amies pleurer. J’évolue mais c'est long.Je… je sais pas. Ça me rend tellement inquiète que j’ai l’impression de plus rien ressentir, que tout s’éteint à l’intérieur, de passer en mode automatique. Et je m’en veux d’être comme ça dès que mes proches sont vulnérables.

Pourtant y’a un détail qui m’aide à reconnecter instantanément. Un truc tout con. Elle tourne la tête, le menton haut, comme si elle les exhorter à faire demi-tour, tenter de les faire disparaître.

Évidemment. On n’est pas si différentes. C’est pas comme voir Phil, Odette ou Ingi pleurer.

La vulnérabilité ouverte je saisis pas, mais la fierté mal placée ça résonne totalement. Je connais la zic par cœur. Celle volonté de paraître solide, de préférer combler ses failles a la vas-vite que de réparer correctement, juste pour être sûr que personne n’ait le temps de les apercevoir.

Sauf que là c’pas moi qui suis dans cette situation. Donc ouais. Non. Si tu veux pleurer, pleure, on s’en tamponne le coquillard. Y’aura jamais assez d’eau pour noyer ton égo j’te jure j’ai déjà essayé.

Étrangement, voir ça m’aide à reprendre mon calme. Un vrai calme, pas cette espèce de répression de panique à grand coup de latte. Ça se sent dans ma façon de parler, moins calculer.

« Yo April, on est tes potes ou on est, j’sais pas, ton commandant d’bord ? »

Je lui adresse un léger sourire.

« Tu nous dois rien du tout. Ni des informations ni des excuses. Ce que tu veux garder pour toi, tu l’gardes pour toi. Et si tu veux nous partager des trucs, on t’écoutera. Mais c’est ta life, t’en fais ce que tu veux. T’es pas obligé de tout savoir sur nous comme on est pas obligé de tout savoir sur toi. »


J’inspire. Le regard dans le vide cette fois.

« Et t’sais. C’est ok de pleurer. C’est vraiment trop une phrase de merde j’sais, quand j’étais dans le mal ça me donner envie de tout cassé et de foutre mes canaux lacrymaux, ces bâtards, à la poubelle pour plus jamais entendre parler de ces conneries. Parce que c’est complètement débile de considérer que c’est aussi simple que ça, quand d’autres pélot ont l'audace d'exister autour. Personne a envie d’être vu dans c’genre d’état. »

J’hausse les épaules et relève les yeux vers elle.

« Mais j’pense que ça me saouler aussi parce que c’est vrai. On s’en tape sévère de chialer, ça défoule. Moins que de dégommer un sac de frappe, mais quand même un peu. Si ça dérange les autres, c’est leur problème à gérer. Maintenant si quelqu’un m’prend de haut quand ça m’arrive j’me suis promis que j’le balaierait et que j’lui étalerais mes larmes dessus comme ça il baignera déjà dans l’sel nécessaire pour ruminer c’qui lui sera arrivé. »


J’suis loin d’être un expert en émotion. J’suis même probablement de mauvais conseils. Mais franchement humilier quelqu’un qui vous prend en pitié y’a qu’ça de vrai pour passer une meilleure journée.
Fin. Hmm. Ça, c’est quand même très perso, elle a p’t’être pas besoin d’être aussi excessive.

« Fin', après j’suis p’t’être un peu dans l’ “‘Trop’”, mais ça, c’est mon truc. L’important c’est qu’on s’en branle, et que c’est qu’moi. »


Je me racle la gorge. C’est bien beau tous ces discours sur l’émotion, mais...

« Mais ça répond pas à ta question. Mordred est au courant. J’te présente mes excuses pour ça, j’aurais dû te laisser le choix, mais il a deviné rapidement quand je lui ai demandé conseil dans la panique. J’étais giga paumé quand Eizh m’a foutu l’info dans les mains et j’me connais, je voulais pas agir sur un coup de tête et merder. »


C’est un léger mensonge. Très léger. Je suis effectivement désolé de pas lui avoir laissé le choix ; mais je regrette pas un seul instant d’avoir prévenu Mordred en avance.

Parce que son passif. Et parce qu’ils ont l’air de se faire confiance avec April. Et que les conséquences de la confession de trop, je veux jamais, jamais, jamais, jamais, et putain de jamais les voir. Jamais. Même si ça me déchirerai, je préfère risquer qu’April souhaite une rupture amicale propre et nette parce qu’on en sait trop, que le risque de la voir se retourner contre lui. Tout ce qui entraînerait un risque, même le plus infime, d’augmenter la probabilité que le passif de Mordred s’ébruite dans l’école doit impérativement être écrasé dans l’œuf. C'est inenvisageable. Trop dangereux pour lui. J'laisserais jamais ça arriver.

« Si tu as besoin d’en parler avec lui il est ok pour, j’ai juste voulu qu’on puisse en parler toutes les deux avant comme c’est ma connerie qui a foutu le bordel à l’origine. J’sais pas. Ça me paraissait important de t’en parler en première. »


C’est une sorte de façon d’endosser ma responsabilité dans l’affaire. Et d’éviter d’être en supériorité numérique alors que c’est de sa vie qu’on parle.




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Aprilynne Beaufort
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Jeu 6 Juil - 2:33
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Le début des choses sérieuses
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Avec Saph
Tu lui offres une tentative mouillée de rire, un peu nerveux, un peu hystérique, mais relativement sincère. C’est un mélange de plusieurs choses : le Commandant de Bord, qui n’est pas vraiment drôle mais suffisamment insolite pour t’amuser. Du réconfort, parce que malgré tout, iel a dit le mot « potes ». C’est… c’est un peu rassurant, au vu des craintes qui commençaient déjà à te glacer les entrailles. Tu hoches la tête pour montrer que tu as compris, mais restes un moment silencieuse par peur que ta voix se brise au milieu d’un mot. Tu inspires et gardes l’air à l’intérieur de tes poumons le plus longtemps possible comme si il pouvait faire appel d’air et empêcher les larmes de couler. C’est un échec, et tu es bien forcée de reprendre ta respiration, pendant que Saph poursuit. Tu ne læ coupes pas, te contentes d’écouter ce qu’iel te dit et de laisser échapper un autre rire humide. Tu ravales ta fierté et utilises la tranche de ta main pour essuyer les larmes qui débordent de tes yeux. Heureusement que ton maquillage est waterproof, et de bonne qualité, il ne sera pas ruiné. Tu n’as pas très envie d’apparaitre aussi mal que tu te sens, ce serait trop.  

Tu essaies de reprendre tes émotions en main. Parler des camps… tu ne fais pas ça. Tu ne vois personne pour t’aider avec ta santé mentale, même si on t’a conseillé et orienté vers les personnes les plus compétentes dans ce genre de situation au sein de l’Académie. Tu ne sais pas s’il s’agit de fierté mal placée ou de l’impossibilité de formuler… tes souvenirs. Et tu ne vas pas utiliser tes ami.es comme des substituts de psychiatres ou psychologues. Ce serait bien trop lourd à porter, et ça ruinerait la dynamique de votre relation. De toute façon tu n’es pas prête à parler de ça à qui que ce soit. Peut-être que tu pourrais faire un effort et utiliser tes souvenirs pour faire culpabiliser Lucas, ou simplement en inventer des tout aussi terribles pour le hanter sans avoir à revivre tout ça. Tu n’es même pas sûre de pouvoir leur parler de tes parents. Il faudrait, sans doute. Ça leur permettrait surement de comprendre pourquoi tu tiens tant à débarrasser la terre de leur présence. Tu pourrais aussi leur parler de Lucas. Iels auront surement une quantité incroyable d’idées ingénieuses pour lui pourrir la vie.

La partie suivante est… complexe. Mordred est au courant, mais il n’est pas là. Iel est prompt.e pour te rassurer quant au fait que son partenaire n’est pas… en colère ? déçu que tu lui aies menti ? Il pourrait bien l’être tout en étant « OK » pour te parler de tout ça. Tu espères que si Saph a plutôt bien pris l’information, Mordred devrait être dans le même cas, mais c’est plus compliqué que ça. Tant que vous n’en aurez pas parlé, tu seras inquiète. Tu enverras un message à Mordred quand Saph sera parti.e pour lui donner un rendez vous et déballer ce qui doit être déballé. Peut-être qu’iels ont des questions… ce serait légitime, même si, encore une fois, tu n’as pas envie de tout raconter ou de revenir sur… ça. Tu hoches la tête, essuies encore une fois tes larmes puis place tes mains sur tes genoux, avant de les emmêler. Bien. Saph s’est tu, c’est à ton tour de parler. C’est le plus difficile. Ecouter, c’est compliqué, mais ça te permet de te réconforter et de te rassurer sur les ressentis de Saph. Mais parler, c’est exposer ton cœur, espérer ne rien dire de stupide sous le coup de l’émotion, et prendre le risque de vraiment, vraiment lui faire pitié au point qu’iel décide que c’est trop pour ellui. Vous n'êtes pas exactement des personnes charmantes avec les étrangers à votre petit groupe. Si tu étais quelqu’un d’autre, tu ne sais pas comment iels réagiraient… mais tu n’es pas quelqu’un d’autre, pas vrai ? peut-être… ça se tente. Tu lèves les yeux vers le plafond et essaie de cligner les larmes hors de tes yeux. Le silence s’étire, tu ne sais pas quoi dire à tout ça.

- Je ne vous en ai pas parlé parce qu’on ne se présente pas à des inconnus en leur déballant nos pires cauchemars et nos plus grandes faiblesses. Ensuite… l’occasion ne s’est juste jamais présentée. Pour des raisons évidentes, j’évite d’en parler. C’est quelque chose qui fait partie de moi, mais ça ne veut pas dire que c’est toutce que je représente, et j’aimais bien… j’aimais bien que notre amitié ne soit pas touchée par les camps. Ça touche déjà beaucoup de choses, et ça… tache. Ça tache ce que ça touche. C’est une métaphore oiseuse mais je n’ai pas l’énergie d’en produire une plus pertinente. Enfin. Mmmmh. Ce que je voulais dire… C’est compliqué.


Tu essuies tes yeux à nouveau. Te retournes pour prendre un mouchoir et te moucher, pour ne pas renifler devant Saph.

- J’aimais bien que vous me voyiez juste comme… April.Ce n’était pas exactement un nouveau départ, mais c’étaitla chose la plus proche d’un nouveau départ. Je présume que je vais devoir me faire à l’idée que je suis une histoire à faire pleurer dans les chaumières.


Ton seul réconfort à ce sujet : tu n’es pas la seule dans cette situation, il y a un nombre incroyable de rescapés à Leoska. Il y a sans doute des groupes de parole de survivants. Quelle horreur.

- Je naime pas beaucoup lidée que vous me considériez différemment.

C’est pour ça que tu caches tes larmes, entre autre. A ton plus grand soulagement, ses mots n’ont pas déclenchés de crise de panique. Quand iel partira, tu auras surement un haut le cœur, mais pour l’instant tes nerfs ne sont pas trop attaqués. Tu soupires, et te forces à læ regarder. Tu n’aurais jamais cru que regarder Saphirre pourrait être si difficile.

- Merci. Je vais en parler avec Mordred. Je ne veux pas quil y ait une ambiance pesante entre nous. Cest un sujet tabou, ce qui est compréhensible, mais je nai pas envie que les choses changent.

Nouveau rire mouillé. Bon sang. Tu tapotes doucement tes yeux fermés pour dégager les larmes. Parler alors qu’elles continuent de couler est une épreuve, tes « v » ressemblent surement à des « b ». Tu n’as pas appris à énoncer de phrases complexes en pleurant, ce serait trop disgracieux. C’est un problème. Mais tu continues, pour expliquer les raisons de ton rire rapide :

- Jai limpression de faire mon coming out. « Je suis toujours celle que vous connaissez », ce genre de choses.

Ton sourire est fugace, tes pensées continuent d’affluer et elles ne sont pas toutes positives. Tu as besoin de savoir que les choses ne vont pas changer entre vous. Tu as besoin d’une preuve, mais laquelle, et comment demander quelque chose d’aussi immatériel ? Est-ce que c’est seulement légitime ? Iels ont fait un pas dans ta direction alors que tu leur as menti depuis le début. Vraiment… c’est à toi de faire un pas dans leur direction, mais lequel ? et pourquoi tu n’arrives pas à avoir entièrement foi en le fait qu’iels vont rester à tes côtés ? c’est tes problèmes d’ego, à la fois démesuré et pathétique ? probablement. Pour t’occuper les mains, tu vas chercher des glaçons dans la partie congélateur du frigo. Heureusement pour toi, tes colocataires aiment prendre certaines de leur boissons froides. Tu en pioches quelques uns et les déposes dans un mouchoir en tissus aux initiales brodées L.M. avec un blason sur un coin, et poses le petit paquet sur tes paupières une fois que tu es retournée à ta place à côté de Saph.

- Pour éviter que mes paupières gonflent. Si je dois parler à Eizh à propos de tout ça, je veux avoir lair menaçante, pas pathétique.

Une preuve que tu n’as pas changé.




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Saphirre Lacey
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Mar 25 Juil - 15:04

Aprylinne
Beaufort

Saph
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「 "I'm not casual. I will kill us both." 」


Si on ne se présente pas à des inconnus en déballant nos pires cauchemars, je ne suis pas non plus sur qu’on fait habituellement connaissance avec les autres en rentrant effraction chez eux pour exposé des projets de cambriolage. Hors sujet ? Non, parce que c’est parce que cette amitié repose sur des fondations aussi insolites qu’elle marche avec nos profils respectifs et que sa structure semble solide. On est tous les trois des boloss et des connards, dans des proportions variables d’un adjectif à l’autre. Et je suis lae mieux placé pour affirmer qu’on se traine tous les trois des casseroles dissonantes, c’est pas pour autant que c’est la musique de fond de notre quotidien. On peut dire qu’on a sorti des tubes de l’été pour couvrir le bruit, entre temps.

C’pas parce que ce qu’elle se trimbale à l’air super lourd que c’est plus April. Ça change pas ma vision d’elle. Fin', ça explique deux trois trucs, genre, pourquoi elle me serre la main quand je veux lui faire un check, mais j’ai pas l’intention de lui servir de la compassion format familial moitié prix pour autant. J’serais là pour elle si elle a besoin : point. Pas envie de dégouliner de bon sentiment ; ça c’est ce qui tâche, parce que ça rappelle la pitié, et que la pitié, c’est vraiment dégueulasse.

Elle me regarde, et ça à l’air difficile pour elle et j’hoche simplement la tête quand elle affirme qu’elle en parlera à Mordred. Je suis contente que les choses se soient enchainées dans cet ordre ; il sera sans doute moins tendax à l’idée d’en discuter avec elle s’il sait comment ça s’est déroulé entre nous, et qu’April est déjà au courant et prête. Enfin si la suite se passe bien, j’vais pas mettre non plus la charrue avant les bœufs.

Je souris un peu à son analogie qui n’est pourtant pas déconnante. Concrètement, c’t’un coming out oui, il est juste pas queer. Elle se lève et reviens avec un mouchoir en tissus plein de glaçons et je ris légèrement à ses explications. April, quoi.

« My bad, j’aurais cru que c’était pour lui jeter dessus s’il entrer. »
Genre une sorte de projectile froid pour qu’il serve de métaphore en même temps. « Même s’il déboule plus tôt s’tuv j’l’occupe le temps qu’il faut pour que tu sois au top et bim tu pourras débarquer comme une queen pour lui parler. »

Je relève pas le fait que son coloc pourrait de toute façon avoir peur de son ombre, et qu'elle est naturellement hyper charismatique, alors yeux gonflés ou pas… T’façon elle l'intimidera quand même.

Je ne relève pas non plus le fait que je sois autant en tort que son coloc ; elle le sait. Si elle avait l’intention de me tacler, elle l’aurait déjà fait, j’pense. En tout cas je reste dans l’optique d’encaisser si l’envie lui prend, ça serait bien fait pour ma gueule pour le coup.

Après quelques instants de silence, je passe ma main sur ma base de barbe, les yeux rivés sur le plafond le temps de ressasser ce qu’elle m’a dit.

« J’pas envie de te répondre que “Non tkt frér ça change R trql c sssur” parce j’aime pas les affirmations et que c’est v’la tôt pour savoir comment ça va se passer. P’t’être, ça va passer crème. P’t’être on va être GIGA AWKWAAARD pendant quelques semaines jusqu’à ce que les cerveaux de chacun aient tout digéré ? On sait pas, et j’pense que c’est pas grave. L’important c’est plus de savoir si on est tous sur l’optique de continuer comme avant, et ça à l’air d’être le cas si je me goure pas. Puis si y’en a un qui se comporte chelou y’aura les deux autres pour le prévenir. »

En soi, même le fait de lui rappeler qu’on est là pour elle ne changerait pas, c’était déjà le cas avant. Pourtant je le fais pas parce que j’ai pas envie qu’elle le connote et qu’elle ait l’impression que je considère qu’elle a besoin d’aide. Ça, c’est un aperçu de la partie awkward à laquelle je pense. J’suis pas habile socialement, et quand y’a une nouvelle info je suranalyse vite, ou pas assez des fois, le temps de me calibrer.

Quant à cette histoire d'être une histoire à faire pleurer dans les chaumières. Hmm. J'ai pas envie qu'elle se fasse à cette idée.

« T’sais, si on sortait un violon chaque fois que quelqu’un a eu une vie de merde ici, on aurait probablement plus de tympans, mais à coup sûr le record du plus gros orchestre de cordes. On a tous.tes nos casseroles plus ou moins cheum ? C’pas pour minimiser, c’est juste que c’quand même un refuge de mage donc, dès l’instant ou quelqu’un atterrit à Leoska y’a vraiment 80 % de chance que ce soit la hess pour ellui d’une façon ou d’une autre. Bref, l’idée c’est que c’pas la première fois que j’apprends des trucs du genre sur des potes/amis ou que des personnes ne veulent rien dire de leur life, c’est comme ça que ça fonctionne ici. On est certainement pas dans une chaumière à pleureuse.»

Vraiment, c’est des ovnis un peu privilégiés ceux qui auraient eu la possibilité de s’intégrer tranquilles à la société de façon sécure, et qui ont préféré venir ici par choix. Et pour ceux qui avait pas le choix, bien sûr que c’pas la même d’avoir vécu les camps ou d’avoir été envoyé par sécurité par sa mif pour des questions de pouvoir un peu incontrôlable. Mais mettre en avant « les pires types de passé quand on est un réfugié magique » ça serait pas aidant pour autant. C’est juste indéniable que la majorité n’a pas atterri ici par choix, et que par conséquent y’a un microclimat particulier dans l’école sur ce rapport au passé. J’considère qu’il faut laisser les gens venir s’iels veulent en parler, mais pas s'en faire une mission. Ça s’applique à April, j’ai pas l’intention de la questionner, mais si elle veut en parler, je l’écouterais.

Cette confusion entre ami et pote par contre, c’est un coup de flippe. April, Mordred et Ingi sont mes amies les plus proches. Poser le terme « Amis » dans une phrase ça… réduit considérablement les potentiels concernés. J’veux pas risquer mettre en évidence un lien direct avec Mordred sur qui… effectivement j’ai appris des trucs chauds ouais, mais avec qui ça n'a pas détérioré la suite de notre relation. Enfin, si, j’imagine que ça nous a rapprochés parce qu’au moins on était absolument certains de pouvoir cracher n’importe quoi sans avoir de problème. Et que ça nous a donné l’assurance de pouvoir se relever d’un gros shit show.

J’aimerais bien en être aussi sûre avec elle. C’est vrai que c’est… Peut-être la première fois qu’on à une discussion aussi deep et sérieuse ? Ça leurs arrive peut-être plus souvent lorsqu’ils sont tout les deux avec Mordred, j’ai peut-être un peu trop tendance à pas réussir à me canaliser quand y’a les deux dans le coin.

Cette histoire de jeu de relation me fait à nouveau penser à mon ‘’’ camarade ‘’’ de tort.

« D’ailleurs, tu sais ce que tu vas lui dire, à Eizh ? »


J’ai du mal à bien comprendre, outre le fait que ce soit son coloc, si y’avait une entente avec lui. Vu qu’elle le met sur la même ligne que Kira, j’aurais tendance à dire que non, mais cette histoire de comment il a obtenu l’info m’embrouille toujours.





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Mer 26 Juil - 2:52
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Avec Saph
Tu souris à Saph, reconnaissante : le sujet est lourd, très lourd, mais vous essayez toutes les deux de détendre l’atmosphère comme vous pouvez. Ton cœur bat toujours beaucoup trop fort, et tu n’as qu’une envie, effacer cette conversation et dormir pendant dix jours non-stop, mais quelque chose te fait dire que peut-être, peut-être, ça n’ira pas si mal. Après tout… maintenant tu ne leur caches plus rien. Tu vas même pouvoir les embrigader dans ta vendetta contre Lucas et ses parents. Dans ta vendetta contre tes parents. Lucas ne te prend pas au sérieux à ce sujet, même en ayant une idée de ce que tu as vécu par sa faute. Mais elleux seront surement bien moins stupides et naïfs. Tu presses délicatement le sac de glaçons improvisé sur ta peau sensible et humide, et frissonne malgré toi. Tu détestes le toucher du froid sur ta peau, mais ça fait effet d’ancre pour l’instant.

- Il va se demander comment un fantôme quil a rencontré une fois a réussi à trouver son appartement. Ce nest pas une lumière.

Tu gardes la tête penchée en arrière, les glaçons sur la peau qui commencent à brûler un peu, et écoutes les paroles de Saph. Aujourd’hui, elle est plus éloquente que toi, peut-être que tu devrais lui laisser le loisir d’engueuler Eizh à ta place. Il faut bien que l’une d’entre vous soit plus calme pour soutenir l’autre, visiblement. Tu essaies de ne pas trop être paniquée ou, en tout cas, de ne pas le montrer. Tu soupires un peu, ennuyée par la possibilité que tout soit « AKWAAARD » entre vous pendant quelque temps. C’est l’éventualité la plus raisonnable, mais tu n’as pas envie de ça. Bien sûr, en ce moment la vie ne s’intéresse pas exactement à ce dont tu as envie. Tu te redresses, et hoches la tête.

- Oui. Je préférerais continuer comme avant. Si l’indiscrétion d’Eizh me coutait mes deux meilleur.es ami.es, je pense que j’aurais un meurtre sur la conscience. Ce qui ne serait pas idéal, tuer d’autres mages ne fait pas partie de mes plans d’avenir. Je présume que je peux supporter un peu d’embarras dans nos relations pendant quelque temps, tant qu’elles retrouvent leur état original sur le long terme.

La chaleur de ta peau fait lentement fondre les glaçons et une goutte d’eau froide vient rouler sur ta peau. Tu frissonnes à nouveau, de dégout cette fois, et prends la décision d’arrêter d’essayer de faire disparaitre les effets de tes larmes. De toute façon Eizh n’est pas censé entrer à l’improviste, et Kira non plus. Tu déposes le baluchon improvisé et viens t’asseoir sur le canapé à côté de Saph, à temps pour écouter ce qu’elle a à te dire de plus. Et… c’est vrai. Tu n'es pas spéciale, ici. La preuve, dans ta colocation, deux des occupants des lieux sur trois sont passés par les usines à mages et tu sais que tu n’es pas la seule. Seulement, c’est compliqué de sortir de cette façon de penser. Tu emmêles tes doigts, tires un peu dessus, essaies de formuler une explication :

- Cest tellement objectivement, je sais que je ne suis pas la seule, mais mon cœur a tendance à loublier, parce que cétait tellement personnel comme expérience, je narrive pas à me dire que dautres mages ici sont passés par là.

Tu fais la moue. C’est une façon comme une autre d’expliquer l’égocentrisme de cette façon de penser. Si tu voyais um psy, tu pourrais discuter de tout ça, et mettre des mots sur des émotions et des ressentis comme celui-ci. Il serait temps que tu fasses les démarches, au moins pour que quelqu’un puisse t’aider à accepter que Mordred et Saph ont désormais connaissance de cette faiblesse et que, non, iels n’ont aucune raison de te rejeter à cause de ça. Tu tires encore un peu sur tes mains, fais craquer une de tes phalanges au passage.

- Jai pas de pitié pour les autres, mais jai peur que ceux qui ne sont pas passés par là en aient. Ça ne veut pas dire que jai peur que vous ayez pitié de moi

Un peu quand même.

- Mais cest compliqué de se raisonner à ce sujet. Cest pas limage que je veux renvoyer de moi. Cest pas qui je suis.

Ça fait partie de toi, tu n’as pas le choix, tu ne pourras pas t’en débarrasser, mais tu n’as pas envie que les gens te regardent comme si c’était tout ce qu’il y avait à savoir à ton sujet. Parce que tu es bien plus que tes traumatismes et tes souffrances. Tu ne veux pas laisser les non-mages gagner, ils ne t’auront pas brisée, même s’ils ont certainement essayé. Tu finis par démêler tes doigts et t’asseoir sur tes mains pour t’éviter d’essayer de te ronger les ongles. La question… est pertinente, et tu dois y réfléchir assez longuement. Qu’est ce que tu vas dire à Eizh, effectivement ? Quel ton tu vas employer, aussi ?

- Je pense que je vais devoir essayer de ne pas me laisser emporter par mes émotions. Je vais lui dire qu’il a perdu ma confiance, même s’il ne l’avait pas vraiment gagnée… et que je ne veux pas qu’il parle de moi, encore moins de mon passé, aux personnes qu’il rencontre. Et j’aimerais bien savoir comment il a appris que j’ai été enfermée en usines à mages… parce que c’est un mystère, je ne me souviens pas le lui avoir dit et…


Tu fronces les sourcils, un souvenir brumeux faisant difficilement surface. Est-ce que… vraiment ? tu ne savais pas que les anxiolytiques pouvaient faire perdre les souvenirs de certains événements… mais ce ne serait pas si surprenant, ils ont un effet sur la mémoire, et tu étais déjà épuisée. En plus, ton cerveau a du tout faire pour mettre une énième crise d’angoisse sous le tapis. Tu passes tes mains dans tes cheveux, en partant du niveau de tes tempes, que tu masses rapidement avant glisser tes doigts entre les mèches roses et bleues. Soupir.

- Je lui en ai parlé. J’étais en pleine descente de ma crise d’angoisse, j’ai pris des anxiolytiques pour me calmer plus vite et il était là. Il était tard, je lui ai demandé s’il était allé en camps. Je n’ai pas dit grand-chose à ce sujet, mais je lui ai dis que moi aussi, dix ans. Il faut que je surveille ce que je dis quand je suis médicamentée… Bon, au moins j’ai résolu ce mystère, je présume.


Il n’est pas plus malin qu’il en a l’air et capable de déduire à ton sujet des choses que tu préférerais garder enfouies. Tu as simplement fait preuve d’indiscrétion. Ce n’est pas ton genre. L’angoisse te fragilise, tu n’aimes pas ça. Peut-être que oui, aller voir um psy va se révéler essentiel, si tu ne veux pas que celle-ci prenne le pas sur ton existence.

- Je ne veux pas d’une guerre ouverte, bien que je doute qu’il retrouve un jour sa colonne vertébrale… mais je ne vais pas non plus laisser passer ça. Il nous a causé des tords à tous les trois. Je pense que quand je le verrai, la colère va remonter et il faudra que je me contrôle pour ne pas… dépasser les limites de l’acceptable. Ce que je dois faire passer comme message, c’est surtout qu’il n’a pas intérêt à recommencer à parler de moi à d’autres personnes, et aussi que je n’ai pas envie d’être en sa compagnie pour l’instant. Avec un peu de chance j’aurai la paix pendant quelque temps, si je lui dis tout ça.




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Dim 30 Juil - 19:10

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Maintenant qu’j’y pense. Elle a dit qu’on était ces meilleur.es ami.es, non ? Je retiens un « YES » complètement physique qui menace de sortir du cœur. C’est pas le moment. C’est juste que ça confirme avec tellement plus de précision le fait que le même niveau de proximité est toujours souhaité ET possible. Et en bonus, ça évitera visiblement le meurtre de Eizh visiblement, que du positif, il nous remerciera plus tard.  

Pour le reste j’écoute attentivement son ressenti même si je ne suis pas capable de tout comprendre. Et que j’le serais jamais. Sinon ça voudrait dire que j’me suis fait choper par ces tarés d’anti-mage et ça s’rais super con vu comme j’y ai échappé de peu. Maiiis ouai. L’exposition de mon point de vue était simpliste, la perception qu’on a de soi est sans doute une sacrée plaie à gérer.

Perdue dans mes pensées, je reconnecte quand elle répond à ma question. C’est… Waw. C’est hyper raisonné, et juste. Pour quelqu’un qui contrôle le feu, elle sait garder la tête sacrément froide. Le jeu de mots est de trop ? T’façon elle est pas télépathe, j’decompresse comme j’peux, OK ? J'suis juste soufflée par la maîtrise qu’elle a d’elle-même, ça serait si facile d’être violente et injuste dans ce genre de situation. Mais pointer du doigt son erreur et tracer clairement sa limite, c’est l’important, et j’le dis de mon point de vue de touriste.

Les circonstances de reveal lui reviennent en en parlant. C'est carrément rassurant ? Au moins c’est pas une question de rumeur ou autre, c’était juste une discussion entre… Entre deux buddy qui ont fait les camps ? Heu. Beh. J’savais pas pour lui non plus, donc je suppose que c’est une égalité des deux côtés ??

En soi c’est pas plus étonnant que ça qu’il soit passé par cette case. Et j’le connais franchement pas assez pour que ça me touche. Ça m’a juste surprise venant d’April vu l’importance que ça avait pour elle, le choix de le dire. J’imagine qu’elle se l’est permis parce qu’il a merdé en premier, qu’elle me connaît et qu’elle sait que je suis pas du genre à poucave ?

Sur le fait qu’il nous ait causé du tort à tous les trois… Meh. À tous les deux, Mordred et elle principalement. J’pense pas que savoir qu’elle a fait des camps ça a été... top pour lui, mais j’vais pas creuser s’il veut pas en parler. Et pour April, l'outer de force of course c'est lui faire du mal. Mais sur le long terme j'crois que ce p'tit boloss des prairies nous évite une situation p’t’être beaucoup plus dramatique.

Après perso… Si April avait décidé qu’elle souhaitait couper les ponts… ça aurait été différent. Mais là j'me compte pas dans le lot, ça s'rais pas légitime. J’suis juste cette espèce de truc inquiet au milieu des deux, j’fais bien plus partie des causes que des victimes de l’affaire.

« Ok. Ok, OK. C'est neat de ouf. J’ai p't’être pas mon avis à donner, mais c’vrai qu’une guerre ouverte ça serait sans doute l'autoroute des emmerdes. Mais j’suis vraiment impressionné par ta capacité à garder ton sang-froid meuf, franchement vu ce que tu me raconte là, face à lui j’doute pas une seconde que tu puisses lui sortir un discours aussi propre. »

P’t’être chelou comme compliment, mais il jaillit tout seul. On sait pas tous faire la part des choses dans c’genre de moment de merde.

« Puis j’imagine que même s’il est un peu ralenti du ciboulot, s’il a lui aussi fait des camps comme tu viens de l’dire… Il est très bien placé pour comprendre l’importance que ça à d’avoir le choix, donc avec un peu de chance il y va p’t’être aligné un peu plus vite la portée du propos. »


… J’avoue que je teste un peu. J’ai besoin de savoir si l’info a été lâchée volontairement ou dans un moment d’égarement pour voir où je la classe. Mais c’pas que du test, c’est aussi vrai. Si quelqu’un est en position de la comprendre sur le sujet, c’est censé lui, c’est déjà hallucinant qu’il ait pas douté avant d’en parler.

« Eeet sa naïveté ne pourra plus être une excuse au moins, un “Tu la fermes” ça reste un “Tu la fermes”, peu importe la situation et la personne en face. »


Sur ce, je m’étire, bras en l’air pour lâcher un peu la tension des épaules et pour pas être immobile. J'vais éviter de revenir sur les disques précédents pour pas l’assommer avec ça, mais j’sais pas trop si elle a plutôt envie de changer de sujet ou d’aborder certains points. Dans le doute je reste sobre et laisse la conversation entre ses mains, un sourire tranquille aux lèvres ; un message simple pour lui dire que moi c’est OK, et qu’on va dans la direction qu’elle veut.





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Tu ne peux pas t’empêcher de sourire. Saph est très optimiste, tu n’es pas sûre de partager sa confiance en tes capacités oratoires, mais ça fait plaisir que quelqu’un croit en toi. Tu es d’accord pour ce qui est de « l’autoroute des emmerdes ». C’est joliment dit et, effectivement, c’est ce qui risque de se passer si tu décides de réagir un peu trop violemment. Et s’en prendre à Eizh n’est pas un bon plan, on ne t’accordera jamais le bénéfice du doute si tu t’en prends à lui et t’attires des ennuis ; s’en prendre aux autres ça ne marche que si tu es sûre que l’académie n’en sera jamais informée, comme avec Lucas – bien que la directrice t’ait laissé entendre qu’elle savait que tu t’étais introduite chez lui, mais il n’y a pas eu de suite à ça, peut-être était-ce juste une mise en garde – ou, dans l’éventualité où l’académie serait informée, que si tu es sur un pied d’égalité avec la personne à qui tu t’en prendrais. Eizh n’est donc pas une cible adaptée. De toute façon, tu n’as pas envie de violenter quelqu’un qui a le même passif que toi. Il ne s’agit pas de compassion, juste d’honnêteté vis-à-vis de toi-même : tu ne te sens pas capable de vivre un enfer à quelqu’un qui soit passé par les mêmes épreuves que toi. Tu es déjà relativement douteuse par rapport à l’idée de faire vivre un enfer à d’autres mages, tu pars du principe qu’il faut se serrer les coudes pour réussir à survivre… il y a des exceptions, évidemment, mais absolument aucune chance qu’Eizh puisse en faire partie.

- Je ne garantis pas que je parviendrai à rester aussi sympathique face à Eizh. Il m’agace déjà en règle générale, et j’ai des envie de violence en ce moment. Ça va être compliqué. Surtout que je vais devoir calmer le jeu si je ne veux pas qu’il se mette à pleurer et parte dans les extrêmes.


Tu n’apprécies pas qu’il t’incombe de faire des efforts pour préserver la paix sociale alors que tu as légitimement le droit de t’énerver contre lui et de laisser éclater ta colère. Seulement lorsque ta colère éclate, elle est abrasive, et Eizh est plus fragile que l’étudiant moyen. C’est une véritable plaie.

Tu soupires et hausses les épaules, pas aussi convaincue que Saph à ce sujet.

- Je ne sais pas… je ne suis pas sûre, il semble en parler assez librement. On n’a pas l’air de voir les choses de la même manière, lui et moi. Pour moi c’est une faiblesse qui peut se retourner contre moi et que les autres peuvent exploiter et pour lui c’est juste… un passé traumatique, mais qui ne peut pas être utilisé contre lui. D’après ce que j’ai compris, il ne s’en cache pas exactement.


Tu fronces les sourcils.  

- Pas que ce soit un secret, mais juste… un tabou, peut-être ? pour moi, je veux dire. Pas pour lui. C’est quelque chose qui lui fait mal mais qu’il ne dissimule pas. Peut-être qu’il a raison de le percevoir comme ça mais la plupart du temps, imaginer que les autres savent ce que j’ai vécu est juste au-delà de mes forces.


Oui, sa naïveté ne devrait plus être une excuse, malheureusement on parle de Eizh et tu doutes qu’un simple « arrête de parler de moi » suffise. Bien sûr tu es un peu injuste parce que dans les faits, il ne s’est pas mis à parler de toi sans y avoir été invité, c’est la blague foireuse de Saph qui a déclenché cette discussion et il n’a parlé des camps que parce qu’il pensait que Saph était déjà au courant… sa naïveté lui a joué des tours mais il n’avait jamais fait ça avant. Disons qu’il n’est pas le seul fautif. Sauf que tu apprécies sincèrement Saph et que ta tolérance pour ton colocataire est limitée, tu es donc plus encline à être indulgente par rapport à ton ami.e et injuste vis-à-vis de ton colocataire. Tu n’es pas parfaite.

- C’est un peu tard maintenant. A part Kira, je ne connais personne de plus à Leoska, donc je doute qu’il puisse mettre au courant plus de monde que ça. Et rien ne nous dit qu’il ne finira pas par en parler à Kira aussi, surtout si je lui demande de se taire. Maladroit et gênant comme il est, il risque de trouver un moyen de tout lui dire en essayant de garder le silence. Et je pense que si Kira l’apprend, j’aurai du sang sur les mains parce que je doute qu’elle soit capable de se taire à ce sujet.  


Saph s’étire et tu en conclu que la conversation prend un tour plutôt détendu. Bien. Le plus anxiogène est passé. Tu feras surement une ou plusieurs crises de paniques lorsqu’iel sera parti.e, mais pour l’instant tu es capable de garder ton calme. Quand tu as prononcé les mots « meilleur.es ami.es », iel ne s’est pas empressé de te contredire, c’est plutôt rassurant. Tu grimaces, t’apprêtes à poser une question que tu regrettes déjà, mais qui te semble pertinente maintenant que tout est revenu sur le tapis.

- Tu as des questions, par rapport à tout ça ? des choses que tu voudrais savoir par rapport à mon passé, qui t’intriguent ou que tu ne comprenais pas jusque-là ? je pourrais comprendre que tu sois curieux.e et quitte à parler de ça autant en profiter pour donner des réponses à ce que je peux…





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Saphirre Lacey
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Ven 4 Aoû - 15:54

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C’est sans doute emmerdant qu’elle ait à prendre autant de pincettes avec lui, mais sur long terme, elle y gagne en économie d’énergie, j’pense. Pis si sa colère ne passe pas on trouvera des trucs funny pour l’aider à cracher tout ça.

Quant à ses explications sur Eizh, c’est pas si étonnant qu’il soit plus ouvert là-dessus. Disons qu’il a l’air plutôt OK avec la vulnérabilité, et que je comprends davantage le point de vue d’April. C’est une information lourde : accepter de la mettre dans les mains des autres, c’est leur accorder une confiance monumentale.

Mais l’plus important c’est indeed qu’il n’y pas d’incident ou Eizh le crache à Kira. La majorité de c’que j’sais d’elle me vient de Mordred et April, plus que de la brève rencontre où on l’a ramassé. Et franchement ? J’la vois bien diffuser l’information accidentellement sur les haut-parleurs de l’école, genre « Oups ahah mauvais raccordement, mais c’est pas grave après tout, pas de quoi en faire un drame hein cupcake ? Tu veux dire un mot à tes camarades tant qu’on est branché ? ». Ou un truc du style. P’t’être ma perception est biaisée par les racontars.

Je fais les gros yeux à sa dernière question, paumax comme jammax. Well, quand je parlais d’être awkward, j’imagine que j’pensais à ce moment précisément.

« Wah, c’moi qui suis prise de court maintenant. J’crois que j’me suis tellement conditionnée toute seule à pas poser de questions sur ton passé qu’aucune me vient, là, comme ça. Alors que ça m’intéresserait de ouf d’apprendre à plus de connaître, c’est vrai qu’on a jamais parler de truc très personnel toutes les deux ? »

Des fois ça peut être bien de se poser, discuter. Pas de bondir sur ses potes et de les traîner dans la nouvelle lubie qui me traverse la tête à un instant T en espérant que le projet les bottes.

« En fait j’pense que j’suis pas totalement à l’aise avec le fait que ce soit à sens unique ? J’aurais l’impression de faire un interrogatoire. C’qui est chelou. Donc, si ça t'tentes hésites pas à m’en poser aussi sur… c’que tu veux. Et si c’est trop indiscret, on s’le dit. Ça t’irait ? »


J’aime pas les discussions ascendante, ça fait un effet entre le « Qui veut gagner des millions ? » édition question personnel et le « Je suis en train de monter un dossier sur toi ». J’aime pas. C’est pas naturelle comme conversation.
J’ajoute avec un sourire assez tranquille.

« Sauf si en soit tu préférerais que je ne pose pas de question, ce qui est aussi possible. »


Genre, ça pouvait être une question de politesse, sauf que j’pas toujours les codes pour ça. Je préfère qu’on me grave « Pâté oignon » (me la faite pas expliquer, pitié) sur le front plutôt qu’on attende de moi que j’devine ce genre de subtilité.




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Aprilynne Beaufort
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Jeu 17 Aoû - 22:26
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Ta question la décontenance. Bon, la phase de gêne n’est pas exactement passée, et elle se redépose sur vous comme une fine pellicule de neige, ou de poussière. Vous allez devoir apprendre à faire avec. C’est vrai que tu as tellement gardé pour toi toutes les informations sur ton passé, en ne leur donnant à voir que ce qui concerne ton présent ou ton futur, que les possibilités de questionnement sont infinies et, surtout, imprévues. De ton côté tu ne leur en as pas posé non plus. Pourtant, tu aimerais en savoir plus sur elleux, pour bien les connaître. Peut-être pas au point de savoir quel nom iels ont donné à leur premier poney, mais au moins les choses importantes, leur relation à leur passé, et à leur famille. C’est ironique parce que c’est le sujet qui te fera le plus de mal quand il sera abordé. Tu replaces tes cheveux derrière tes oreilles. Remets un coussin en place. Tu fais la moue, puis finis par te lancer :

- Je ne sais pas quels sont les sujets à propos de notre passé qui nous définissent le plus en tant que personnes personnellement, je pense que mes relations familiales et mon éducation ont eu un impact considérable cest des choses que je traine avec moi, que je trainais déjà avec moi dans les camps. Et les choses que jai vécu là-bas, je présume, parce quelles doivent expliquer pas mal de mes troubles mais ça, je préférerais laisser de côté, pour linstant au moins. Mais par exemple tu peux me parler de tes parents et je peux te parler des miens ? si ça te va. Cest sensible comme sujet cest parce que les miens ont cette place très importante dans mon présent que jai rencontré Mordred, par exemple.

Bien sûr votre rencontre est loin d’être conventionnelle, et la raison pour laquelle ils ont cette place dans ta vie, c’est parce que tu t’es jurée de débarrasser la surface de la terre de leur misérable existence. C’est vrai que selon la façon dont tu l’as formulé, on pourrait croire que tu es toujours en contact avec eux et qu’ils sont présents dans ta vie. On est loin de la réalité des faits…





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Saphirre Lacey
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Jeu 24 Aoû - 15:43

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DAMN IT GURL. Yo, mais t’as peur de rien, grosse ? T’es une folle furieuse, une vraie déglingo ? Tu démarres à toute berzingue, pied au plancher road trip direction des 9 cercles des enfers sans avoir traversé le pédiluve avant. Les familles ???? Ok ??? Audacieux ? T'es chaude genre on oublie et on papote de c’que tu veux, tes premières chaussettes, ta première cuite, j’m’en fout, mais, heuuu…

Fin' ouai.Bien sûr que l’impact des relations familiales est énorme. Haha. Souvent trop, même, ça craint que les géniteurs aient une influence pareille vu le nombre d’incompétents qui porte le titre. Pour elle aussi le sujet à l’air grave lourd vu la façon dont elle en parle. Pas en positif, si elle « se les traîne ». Ça s’trouve sa mif était horrible. Ça s’trouve, elle était cool, mais elle l’a perdu. Mais ça put les problèmes, pas le nid de bonheur.

J’hoche la tête quand avance préférer mettre le sujet des pires années de sa vie de côté. Noted. De toute façon j’aurais pas eu de question à poser. Le sujet des camps c’est comme le passage d’un équarrisseur. On le voit pas, on le connaît pas forcément personnellement, mais il traverse les lieux presque quotidiennement et laisse cette vieille odeur de mort qui part pas et dont on parle pas.

Et outre le nombre d’individus qui les ont vécus, les pros nous en peignent une image suffisamment nette pour qu’on s’figure en partie les conséquences que ça a.

Bref. Les parents. Lui parler des miens, et discuter des siens. J’ai un rire de marteau piqueur. Seksy. Plus nerveux tu meurs.

« Hahaha. Ouais. Heu, les parents. Non, mais c’est pas déconnant, c’est important comme sujet, ça me va qu’on en parle. Ça aide à comprendre des trucs, j’pense. J’mentirais si j’disais qu’ils avaient plus de place dans mon quotidien. J’commence si tu veux. »

Ca m'arrange d'arracher directement la bande de cire pour pas retarder l'échéance. C'sera VLA plus simple de lui prêter pleine oreille si j'ai pas à réfléchir comment aborder les choses.

Mon sourire est complètement figé comme si j’étais mort à l’intérieur. C’est juste de la nervosité, parce qu’en soit… ça me botte vraiment de partager ça avec elle. La perspective qu'on sache mutuellement, franchement c'presque soulageant. Et puis, présenter le sujet à l’oral dans un cadre de confiance lui donne moins d’importance que si je l'garde enfermé dans mon crâne comme un vin que je ferais vieillir. J’veux pas que la bouteille monte en valeur j’veux la jeter dans le drain. Bam. Dans les égouts. C'comme ça qu'on gère les traumas frérot.

Mais. Par. Où. Je commence ?

« C’est un peu chelou parce que j’en parle pas souvent alors qu’c’est tout le temps là. Hmm. Ma génitrice c'est assez simple. J'la déteste. Des fois à la maison elle pouvait être acceptable, mais c’était clairement plus une connaissance qu’une daronne. T’façon elle était rarement là longtemps. C’est une militaire haut-gradé de mes deux, et là ou ce détail à de l’importance — outre son absence — c’est qu’elle est FOUTREMENT anti-mage, et plutôt influente. Et guess who’s mage ? »

Je me présente les bras semi-écartés et secoue les mains comme si j'avais gagné une médaille. Celle des gros chanceux d'la loterie visiblement.

« J’ai pas un pouvoir simple à détecter, mais elle a fini par capter quand même donc elle a voulu me tej’ aux autorités mdr. »

Ça m’aide d’en parler avec détachement, même si ça donne ce pseudo-humour acide chelou. Mais c’est toujours plus simple de parler d’Adeline que de mon père. Parce qu’on était loin d’être aussi proche et que c'est juste une sombre connasse, y'a pas à tortiller du cul pour chier droit.

« Mon père lui a fait croire qu’il m’avait livré et il est retourné vivre avec elle, après m’avoir laissé à ma tante. C’comme ça que j’ai atterri ici. Ah — Oui, parce qu’il est mage. Et qu’elle le sait pas, mais qu’il est juste accroché à elle comme une moule à son rocher, donc cet imbécile refuse de voir l’problème. Bref. Il préfère vivre avec une go qui pourrait le vendre du jour au lendemain que de gérer son gosse grave relou. »


En soi… C’est lui qui m’a élevé vu qu’elle était jamais là et que lui avait lâché son job pour s'occuper de moi. Et je lui ai dit, tellement, tellement, tellement de fois qu’on aurait dû se barrer. Il m’a jamais écouté. Un jour il s’en mangera le revers. Ça serait une vengeance splendide sur le principe, mais… Elle a un goût de chiotte. J’ai pas envie que ça lui arrive et qu’il finisse en camp. Parce que c’est mon père. Et qu’il a beau m’avoir fait du mal, d’une façon ou d’une autre, je l’aimerais toujours.

C’est grâce à lui que j’suis qui je suis aujourd’hui. Il était pas parfait, mais pendant des années, il avait essayé de faire de son mieux dans un contexte un peu harsh. Parce que j'suis pas le plus simple des gosses et c’est pas le plus simple des pères.

On se disputait autant qu’on partageait des choses. Des jeux, des dingueries, des sales coups qu’on se faisait. Il adorait me call out avec le micro de l’accueil des supermarchés en laissant des messages super gênants de daron pour me foutre la honte. On faisait la course pour tout.

Cette putain de passion pour les arts martiaux par exemple ; c’est lui qui me l’a transmis. Il me l’a fait découvrir, gamin quand il m’amener à mes premiers cours. J'me souvient qu'il m’a encouragé à toutes mes compètes. Et qu'on regarder le sport ensemble à la télé après avoir cuisiné des plats gigas douteux parce qu’on faisait les cons. C’est pour ça que j’aime toujours autant regarder les matchs de l’UFC dans mon coin même si personne veut les voir avec moi. Je sais pas. J’ai gardé ça.

Putain j’sais pas pourquoi je pense à tout ça aujourd’hui. Habituellement y’as que le négatif qui remonte parce que… ouais… C’était... très violent parfois, quand ça éclatait. Vraiment violent. Il a jamais su faire face à c'qui va pas, y'avait plus personne. J'étais incontrôlable et c'était un mur. Et voir un mur me rendait d'autant plus incontrôlable. Bref la boucle à rendu le tout impossible à vivre. Et il avait un choix à faire. Sinon il se s'rait pas cassé. … Si ?

Hmm. Haha. Ça va pas. J’essaie de reprendre en restant naturelle, mais je regarde pas April, et ma voix fait une embardée huit octaves plus aiguës. Endommager par l'émotion. Subtile.

« Enfin bref. Il était... cool à part ça. J’aurais juste voulu qu’elle existe jamais. Mais de toute façon c’plus vraiment un sujet vu qu’il m’as abandonné, y’as quoi ? À peine plus d’un an ? »
Mon sourire est acide. Mes yeux sont brouillés de larmes, mais je passe mes paumes dessus. « À l’école même, giga cocasse, non ? Trop marrant. Enfin bref. C’est encore un peu récent, haha, mais j’fais la paix avec. » Ma voix se casse davantage, chaque mots me coûte plus que le précédent mais j'arrive pas à les arrêtés «  C’est juste... que des fois il... Il me manque un peu et j’aimerais, grave, que… non, parce qu’il est vraiment trop con. »

Je renifle. JPLEURE PAS OKÉ ? Je chasse les deux pauvres larmes qui se sont frayé un chemin après avoir fait la morale à April dessus, mais meuf fait c’que j’dis, pas c’que je fais steup. Mais en même temps gnnn. Justement. Elle as pas besoin que je vienne lui pleurer dans les pattes vu la situation. T'façon c'est endigué, c'est bon.

Soupire. J’ai envie de crever. C’est la première fois que je le dis à voix haute, comme ça. Pas qu’il m’a abandonné. Ça, j’l’ai hurlé. Sur Philo. Sur mes psys. Seul. Non, qu’il me manque, ça j’l’avais jamais avoué et j’crois que je veux enterrer l’info parce que j’sais pas quoi en foutre vu qu’il reviendra pas. Fais ton deuil, ducon.

Je ravale difficilement ma salive mais reste calme. Je suis triste, mais ça va. Et c’est maîtrisé. Pour une fois que j'en parle juste pour en parler et pas parce que ça ressort dans les pires conditions.

« Wouw. Désolé pour la grosse sauce émotionnelle, j’me suis fait surprendre, mais tranquille. Bref. Et toi du coup, c’était quel genre de personne tes géniteurs ? Je savais pas que votre rencontre avec Mordred avait un lien avec ça. J’sais que j’ai une sale tronche là, mais j’te jure que ça me ferait plaisir de t’écouter en parler. D’savoir comment c’était pour toi. La mif, toussa. »
je ris, un peu plus sincèrement que tout à l’heure « T’as commencé par des gros doss’ hein, tu déconne zéro toi. »




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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Mer 6 Sep - 15:55
021
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Avec Saph
TW : mention de meurtre

Tu écoutes Saph avec attention, le regard rivé dans sa direction et un air neutre sur le visage. Si tu n’as pas envie d’être regardée avec pitié quand tu parles de ton passé, ce n’est pas pour faire la même chose quand les gens te racontent leurs propres souvenirs, aussi pourris soient-ils. Et effectivement, la question des parents était peut-être un peu brusque, tu ne savais pas en la posant ce que ça allait remuer, faire remonter à la surface. Quand on est mage, il y a autant de chances d’avoir une bonne relation à ses parents que des souvenirs dégueulasses gravés dans la mémoire. T’as tenté ta chance, et malheureusement, Saph n’est pas particulièrement bien loti.e du côté parental. Tu comprends. Si fort. Avoir une mère anti-mage, tu connais, avoir une mère capable d’oublier les liens du sang pour envoyer son enfant en camps, en sachant pertinemment ce qu’on y fait aux gamins… oui, tu peux t’identifier à ça. C’est presque plus simple à comprendre, en un sens, que si son passé était simplement marqué par la bienveillance de ses parents, leur compréhension, leur acceptation… pas mieux, parce que pour Saph, clairement, c’est pas mieux que vous puissiez vous comprendre là-dessus. Mais plus simple à comprendre. Tu constates qu’iel te dit que tu peux laisser couler tes larmes, et qu’iel est loin de suivre ses propres affirmations, mais tu ne fais pas de commentaires à ce sujet. Tu comprends le besoin de garder la face même quand tout s’écroule autour de toi. C’est déjà bien qu’iel se soit senti.e assez en confiance pour t’en parler, tu ne veux pas appuyer encore là-dessus. Iel sait qu’iel peut pleurer devant toi, probablement, tu ne vas pas insister là-dessus.

Tu lui souris tristement. Vos sourires seront passés par toutes les phases possibles aujourd’hui, et tu vas surement avoir du mal à en décrocher de nouveaux avant quelques jours, après tout ça, il va falloir recharger tes batteries. D’ici-là, tu vas répondre à ta propre question. Tu la regrettes déjà, mais comme c’est celle qui a constitué qui tu es aujourd’hui, c’est celle que Saph mérite le plus d’entendre.

- Ne tinquiète pas. Je serais dans le même état que toi quand jaurai fini den parler. Cest un sujet sensible aussi.

Tu l’as abordé quelques fois depuis que tu es sortie des camps, depuis que tu es à l’Académie, en compagnie de Lucas. Puisque c’est ce qui vous lie, tu avais des questions à lui poser sur tes parents, sur les siens ; des menaces à proférer, aussi. Brefs, pas de grandes envolées lyriques sur ton enfance heureuse et sur la douche froide que ça a été, quand ils t’ont dénoncée aux autorités. Il y avait de l’amertume dans les paroles de Saph quand iel a parlé de son père, et tu peux comprendre aussi. Si le tien avait été un peu plus affirmé, peut-être qu’il aurait pu t’empêcher de finir en camps. Peut-être qu’il aurait pu établir un stratagème, quelque chose. Mais non. Il était beaucoup trop docile vis-à-vis de sa femme. Aurait-il été seul, il est probable qu’il t’aie protégée. Mais dans les faits, ta mère était là, et elle était déterminée à se débarrasser du monstre auquel elle avait donné le jour. Tu te racles la gorge. Grimaces.

- Par où commencer… J’ai eu une enfance plutôt heureuse, j’étais aimée de mes deux parents… présenté comme ça après ce que tu viens de me dire au sujet de tes parents, ça paraît un peu cruel, mais ça ne va pas rester si positif très longtemps. Mon père et ma mère travaillaient les deux pour le gouvernement, et ils étaient profondément anti-mages. Ça, je ne le savais pas. C’est une de leurs employées qui a découvert mon pouvoir et ce qu’elle m’a dit m’a suffisamment terrifiée pour que je ne l’utilise jamais devant eux. C’était un secret, que je devais absolument garder, mais… j’étais petite, je dissociais complètement le fait qu’il faille garder le secret avec le fait qu’ils puissent me dénoncer aux autorités. Ma famille était très proche d’un autre couple, qui avaient un enfant de cinq ans mon aîné. Lucas. Notre relation était… conflictuelle. C’était mon meilleur ami, et le seul enfant que je connaissais, et mon pire ennemi. Presque mon frère. Un jour on s’est disputés, il m’a poussée à bout. J’ai toujours eu un tempérament… sanguin. J’ai utilisé mon pouvoir, il s’est protégé avec le sien, puis m’a dénoncée à sa mère. Qui m’a dénoncée à la mienne. Qui m’a dénoncée aux autorités. Ce qui fait le plus mal, c’est qu’ils m’aimaient sincèrement, ils étaient attentionnés, toujours fiers de mes réussites, de moi… mais leur amour était conditionnel et il n’a pas résisté à cette révélation. Ils m’ont dit qu’ils me reverraient quand je serais guérie, en sachant pertinemment que ça n’arriverait pas. Ha.

Tu te passes une main dans les cheveux. Tu ne ressens plus aucun chagrin à penser à eux. Les premiers mois, les premières années en camps, tu t’endormais en pleurant. Tu as vite appris à cesser de réclamer tes parents, et tu as très rapidement compris qu’on ne te mentait pas en te disant qu’ils ne voulaient plus de toi. Il n’était pas question de te guérir. Pas exactement. Tu poursuis :

- J’étais très attachée à eux. Et aux parents de Lucas. Mais cet attachement a fini par se transformer en colère, puis en haine. Puis en planification de vengeance, je présume. Ça m’a permis de tenir, en camps, parce qu’il fallait bien que je m’accroche à quelque chose. Il paraît que se venger n’apporte rien. Pour l’instant, je ne suis pas d’accord avec ça, au contraire, je trouve ça assez gratifiant. J’ai retrouvé Lucas – ça n’a pas été difficile, je suis entrée dans une salle de classe et il était là, derrière un bureau, prêt à donner ses cours. Mon plan n’est pas très élaboré, il a le mérite d’être simple : tuer ses parents, tuer mes parents, faire vivre un enfer à Lucas. Pour l’instant je lui soutire de l’argent en échange de mon silence. Je ne dis pas à tout le monde qu’il m’a dénoncée et en échange, il me donne de l’argent. Il en a à revendre, donc c’est une maigre somme à payer pour ce qu’il m’a fait. Et pendant que je fais mes études, j’essaie de peaufiner mon plan pour les assassiner de la manière la plus réjouissante possible.


Tu te rends vaguement compte que tes paroles sont très violentes, et que tu es en train d’annoncer à Saphirre que tu as l’intention de tuer ta famille. Mais tu penses qu’iel peut comprendre, ou, si iel ne comprend pas, au moins respecter cette partie de toi. Mordred sait que tu planifies de tuer des gens et ça ne l’a jamais rebuté, après tout. En parlant de Mordred…

- Cest comme ça quon sest rencontrés avec Mordred. Je voulais voler une anthologie dAgatha Christie pour me donner de linspiration, et il voulait la voler parce que cest Mordred. Il a utilisé son pouvoir sur moi et sur les employés du magasin. Il sen est pris à la mauvaise personne.

Cette fois-ci ton sourire n’a rien d’amer ou de légèrement dérangé. Tu es amusée en repensant à cette première rencontre, et à ce qu’il s’est passé. Même si vous avez commencé par une relation conflictuelle et pas forcément mature, vous avez réussi à construire quelque chose d’important. Tu tiens profondément à Saph et à Mordred et tu n’imagines plus ta vie sans elleux. Raconter tout ça à Saph te fait autant de mal que de bien, et même si tu préférerais que Mordred soit là aussi, c’est déjà un immense soulagement de voir que, visiblement, vos relations ne vont pas changer. C’est ce qui te permet de sourire après avoir ouvert ton cœur devant Saph sans retenir d’informations compromettantes comme tu le faisais jusque là.



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Saphirre Lacey
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Ven 8 Sep - 11:23

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Sans parler de mettre sa propre histoire sous le tapis, écouter celle des autres permets c’espèce de douche froide pas désagréable qui balaie tout ce qui trainait précédemment. Ça rend plus alerte, plus attentif, plus aiguisé après avoir pataugé dans la vase mentale de ses souvenirs.

Surtout l’histoire d’April. Elle demande un focus tout particulier. C’est raide. Très raides. Mais pas si loin de c’que je peux appréhender niveau familial. Y’a des parallèles, des trucs sur lesquels on peut s’comprendre. À la benne les daronnes, hein ? Pas que la daronne hein. Y’a personne à sauver. Son ami d’enfance, leurs mifs respectives. Une belle chaîne de connard. Sérieux, et c’est nous qu’on veut foutre en camps ? Putain.

Mais l’cerveau humain est mal fait. Ça bouscule beaucoup de choses tout ce qu’elle dit. Des trucs mineurs, comme le fait qu’j’me sois plaint de mon daron alors que lui au moins m’a évité les camps. Pas comme sa famille. Et des trucs beaucoup plus gros. Toute l’antipathie que m’inspire les proches qui lui ont fait du mal, tout ceux qui l'ont dénoncé, Lucas. Lucas qui est mage et dans l’école après avoir dénoncé April. Les échos de l’histoire m’amènent à des pensées que j’ai envie d’étouffer.

Parce que, quand c’est Mordred qui collabore avec l’état, j’ai immédiatement rationalisé. Il était jeune et complètement assommé par la propagande, il regrette et il voudrait effacer c’qu’il a fait. Mais quand c’est raconté par une amie aussi proche d’April, du point de vue de quelqu’un qui s’est fait dénoncer, ses délateurs m’évoquent que du dégoût, de la haine, de la colère, brute. Tout ce qui n’a pas lieu de se comparer se mélange dans ma tête et ça n’a aucun sens que ça s’bouscule. J’aime pas ça du tout. J’crois… J’crois que j’ai juste peur des non-dits, ou… J’sais pas. J’veux pas y penser.

Alors bizarrement, j’m’accroche à la fin de ses propos pour éviter le parasitisme de ce genre de pensée, complètement embrouillé.

Le meurtre.

Ah. Bonne question. Mon opinion sur le meurtre ? Ça m’étonne pas que Mordred s’en tape. Ou qu’April en planifie. Et sur le fait de tuer d’façon générale, j’en comprends tout à fait la nécessité quand on est mage et qu’on doit défendre sa vie. Sinon j’voudrais pas être garde.

Mais y’a des différences entre tuer des opposants sur le coup parce qu’on protège quelque chose et planifier le meurtre de deux familles sur plusieurs années par vengeance. Vous m’excuserez pour la dissert’ hein, mais j’ai jamais eu l’occasion de plancher mon positionnement moral sur ce sujet précis. Hmm. En même temps, tuer deux familles anti-mage, c’est éviter des dénonciations, donc c’comme… du meurtre préventif ???? Eh, non dans ce cas ça serait l’état la cible, pas ceux qui s’font manipuler. HMM.

Si mon visage était plutôt neutre à l’écoute, la réflexion est désormais complètement lisible. Y’a eu beaucoup d'informations. On est à pas grand-chose de voir les points d’interrogation sortir d’ma tête. Je finis juste par sourire en secouant un peu la tête.

« Ça m’étonne pas, qu’vous vous soyez rencontrés comme ça. J’veux dire, c’est tellement vous ?? »


Même dans une bibliothèque ils sont wild. Je soupire, encore un peu dans ma tête.

« Damn. Désolé du délai de réflexion. J’pense pas souvent à la planification d’meurtre donc fallait le temps que j’me mette d’accord avec ouam. L’assassinat c’pas ma came donc j’peux pas forcément comprendre.... Mais, le désir de vengeance, ça, j’ai. Vraiment. Juste pas comme ça. J’sais pas. En soi, les morts portent rien, t’sais, c’est les vivants qui trinque sévère. Eux, ils sont juste crevés, c’est souvent loin d’les rendre malheureux. Mais tu fais bien c’que tu veux. »


J’suis pas pour, hein. Mon avis c’est qu’ça réglera rien. Franchement, je pense même que ça va l’enfoncer. P’t’être lui rajouter une nouvelle tartine de trauma. P’t’être reporté sa haine des autres sur elle-même. C’violent de tuer toute sa famille, à aucun moment ça peut bien se finir pour elle. Ouai. À mon avis y’a rien d’bon dans cette idée.

Mais c’est ce qui l’a fait tenir pendant des années, un truc qui l’obsède visiblement. Si j’débarque juste pour lui dire « Le meurtre c pa bi1 » ou « Franchement tu vas te faire plus de mal qu’à eux », well. Bah c’est April. Elle va bien m’envoyer chier et elle aura bien raison d’le faire. Pire, si ça lui tient à cœur, j’pense que c’est un coup à perdre sa confiance après une confession pareil.

Rappeler qu’ça famille de con s’ra pas plus malheureuse six pieds sous terre, c’pas un argument moral, c’est un argument stratégique. Pour sa vengeance. Probablement une meilleure façon d’lui parler pour voir si elle envisage autre chose. Avec un peu d’chance, un truc qu’elle regretterait moins.

Je me laisse aller en arrière sur le canap’.

« Le truc qui me ferait l’plus chier c’est que tu fasses quelque chose que tu r’grettes ou que tu t’mettes en danger, c’tout. Mais bon. S’tu lis du Agatha Christie. »


Je souris sans joie pour aller avec la mauvaise blague. Elle est là pour m’faire garder l’air détendu, mais c’vrai que plus j’y pense, moins l’idée m’rend serein, surtout pour elle. Mais c’est sa vie. Elle a un cheminement à faire, avant d’pouvoir entendre d’autres possibilités. J’lui en reparlerai probablement plus tard. Mais aujourd’hui c’pas la peine, c’est l’meilleur coup pour la braquer.





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Aprilynne Beaufort
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Lun 11 Sep - 0:54
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Le début des choses sérieuses
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TW : mention de meurtre et de torture

Tu souris toujours lorsqu’iel te dit que votre rencontre vous ressemble à ce point. Iel a raison, c’est très représentatif de vos caractères, habitudes et, aussi, de votre bêtise parfois. Mordred qui utilise ses pouvoirs en public, vous deux qui volez dans des boutiques alors que vous n’êtes pas exactement en position de finir entre les mains de la gendarmerie… et le crêpage de chignon qui s’en est suivi, parce que ça aussi, ça colle bien à vos personnalités respectives. Tu es profondément heureuse de cette rencontre, qui t’a fait énormément de bien et t’a sortie d’un cercle vicieux de solitude, d’insécurité et d’ennui maladif générant de l’anxiété à n’en plus finir. Tu ne pensais pas avoir besoin d’ami.es, mais cette rencontre a vraiment tout changé. Tu dors mieux, tu fais moins de crises d’angoisse, et tu as appris beaucoup de choses en leur compagnie. Tu espères juste être capable de leur apporter quelque chose en retour.

Saph revient sur l’élément sérieux, important et dramatique de ta confession. Son opinion n’est pas surprenante, mais iel ne part pas en te hurlant que tu as des problèmes à régler et que tu es un danger pour la société. Ironiquement, alors que tu étais prête à les voir se détacher de toi en raison de ton passé bouffé par la pourriture, pour aucune raison cohérente en plus, tu n’imaginais pas que Saph aurait une telle réaction. Iel ne pense pas qu’il s’agisse d’une riche idée, et tente gentiment de te faire réaliser que ce serait un sort trop doux pour des gens qui t’ont fait tant de mal, et un poids supplémentaire à porter pour toi…. Ce qui se tient, évidemment. Tu ne te rebiffes pas, parce que c’est Saph et parce que c’est tourné de façon à montrer qu’iel s’inquiète plus pour ta santé mentale une fois les quatre actes commis que pour la mort de ces monstres. Toutefois, tu ne partages pas son avis. Enfin, pas exactement. Tu places tes mains liées sur tes genoux, puis les tends vers l’avant pour étirer ton dos tandis que tu cherches à formuler une réponse qui pourrait expliciter ta pensée. Tu gardes pour toi ton questionnement sur la méthode la plus douloureuse pour obtenir le résultat souhaité, parce que même la tolérance de ses ami.es a ses limites, et te concentres surtout sur les conséquences morales de l’acte en lui-même.

- Honnêtement, je sais que ça peut briser quelque chose en moi quand je le ferai, j’y ai beaucoup réfléchi. Ce n’est pas rien, un parenticide. J’en ai conscience. Mais si je ne vais pas au bout de la promesse que je me suis faite, je pense que je vais bruler de l’intérieur. Dans les deux cas, je me ferai du mal. Autant qu’ils paient aussi. Ils méritent de payer, et ils ne seront pas aussi faciles à faire chanter que Lucas. Les seules choses dont j’ai eu besoin avec lui, ça a été son amplificateur et une menace explicite. Dans leur cas… ils n'ont aucun remords, j’en suis convaincue, et leur position sociale les rend presque intouchables, je n’ai aucune touche pour leur faire du mal sans les tuer. La seule chose que je peux faire pour les faire souffrir, c’est les éliminer l’un après l’autre, pour que la dernière en vie sache que je finirai par mettre la main sur elle. C’est pour ça que je ne l’ai toujours pas fait, d’ailleurs, parce que ça demande une organisation impeccable. Ma mère saura ce qui l’attendra, donc elle trouvera un moyen de se protéger. Et je ne peux pas retourner en camps. Je ne suis pas sûre que je survivrais à un deuxième enfermement. Donc… ça prend du temps, et beaucoup de réflexion. Enfin, en bref : j’ai conscience que ce n’est pas moral, éthique, respectable, etc., mais c’est aussi la seule chose qui a compté pour moi pendant plus de dix ans, et je ne peux pas juste rationnaliser le fait que ce ne soit pas prudent ou même simple à vivre avec un meurtre… quatre meurtres. Mais ça fait partie de moi. Je pense que ça explique certaines choses sur moi. Donc c’est important d’en parler aussi, je présume ?


Peut-être qu’ils souffriront moins morts que si tu avais trouvé un moyen de leur faire du mal et de les garder en vie, mais tu doutes que Leoska ait une cave dans laquelle tu puisses les enfermer et lentement les découper en morceaux. En plus de ça, tu sais qu’ils participent à l’élaboration de projets anti-mages, dans le domaine de la propagande d’Etat. Donc leur mort serait une bonne chose du point de vue de la rébellion. C’est du gagnant-gagnant. Sauf pour ta psyché déjà pas mal amochée, certes. Détail.

- Je ferai de mon mieux pour que les choses se déroulent avec le moins d’accros possibles. Peut-être que je changerai d’avis sur le modus operandi et brulerai juste leurs manoirs dans leur sommeil… après avoir collecté quelques objets qui pourraient me rendre à nouveau riche une fois vendus. J’aimerais trouver un moyen de mettre la main sur mon héritage, mais c’est quelque chose qui me dépasse un peu. Enfin, tout ça pour dire que je ne vais pas y aller précipitamment. Je vais faire attention. Du mieux que je peux, en tout cas.

De toute façon, ton futur est marqué par le danger, si tu parviens à atteindre ton objectif et te trouver une place dans les raids. Un – quatre – petit meurtre, ce n’est pas grand-chose en comparaison.



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Saphirre Lacey
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Mer 20 Sep - 14:31

Aprylinne
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TW : Mention de meurtres

Franchement, j’suis pas du genre à me demander comment il faut que je réagisse quand on m’raconte un truc, en principe j’laisse ce genre de question à celleux qui font d’l’anxiété sociale et je me contente d’être spontané.

Mais là.

J’avoue. Si y’avais un manuel pour savoir quelle tronche tirer quand une pote vous explique qu’elle va prendre le temps d’éliminer les membres de sa famille un par un pour que les autres aient le luxe de sentir la menace pesée. Heu. Bah chuis pas contre. J’hoche la tête pour faire comprendre que j’ai saisi. Oh ! Hahahahahelphaha, mais tout va bien ; elle va peut-être juste les bruler vifs dans leurs manoirs. Finalement c’est comme des poissons en papillotes. Ou plutôt des chamallows ou un barbeuc en cuissons direct… J’voulais faire des analogies pour m’sortir de là, MAIS C’EST VINGT FOIS PLUS GLAUQUE J’AI ENVIE D'CANNAX ET DE CLEAR TOUTE MA TÊTE.

OUI, voilà, discutons héritage. J’comprends qu’elle souhaite le récupérer, mais franchement elle est mage donc, pour parler en terme purement administratif, elle l’a dans l’cul Lulu. C’est vrai quoi, elles peut pas pirater leur compte en banque, et elles peut pas non plus miser sur des couillasses juridiques vu qu’sont nom veut plus rien dire aux yeux de la loi.

« Hmm, ok, j’vois. Mon opinion bouge pas hein, mais j’suis pas là pour donner mon avis et t’façon tu sais à quoi tu t’exposes, et ta décision est dja prise donc… »


Gmrmlr. Je grogne. J’arrive pas à rester neutre. Ça va mal se passer. Et j’aime pas l’idée de me trouver con dans quelques années, quand on verra les conséquences de son projet, à m’dire que j’aurais p’t’être du lui en parler au lieu d’avoir agree par respect pour ses choix autodestructifs. PUIS MERDE, j’suis sa pote, j’suis pas là pour être d’accord avec elle.

T’façon les mots commencent à débouler en avalanche hors de ma bouche, sans mon accord préalable.

« Raah. Putain tu vas m’détester, mais j’arrive pas à fermer ma gueule. Ouais. Franchement ça m’fait chier de ouf. — Et on s’en fout qu’ça m’fasse chier parce que MDR c’est pas ma vie – mais RAAAH. J’sais pas comment dire. J’te jure que je comprends le besoin de te venger, mais la perspective que ça foute en l’air tout ce que t’as pris le temps de reconstruire, j’trouve ça chaud. J’tiens vraiment énormément à toi. Alors BIEN SUR qu’l’idée que t’ailles t’écorcher la santé mentale, et que tu t’fasses potentiellement choper à cause de chiure pareille, ça me fout les grosses boules. Mais même ! »


Ma gestuel se fait de plus en plus expressive, mais je reste sur des arguments concrets, pas uniquement émotionnel.

« Admettons que tu les butes et qu’tu laisses pas de preuve. Là les camps on ton nom, mais actuellement tu peux encore avoir une vie et sortir d’l’école. Mais si 4 bourges se fond dézinguer le cul, et que -surprise- leur fille fait partie de mage échapper de camps -, y’a moy que tu sois sévèrement recherché parce qu’en tête de liste des suspects. Sauf si vraiment ça passe pour un accident, hein. Mais autrement l’affaire va être salement médiatisée, d’autant plus que c’est des gros richos. Même si y’as pas d’preuve pour t’inculper de meurtre, ton nom va r’ssortir et y’a des énormes risques que ça t’remette en avant. Et là mon gars, c’est l’escalade aux emmerdes, parce que t’es mages. Ils ont pas b’soin de preuve de meurtre pour te foutre dans la merde. »


Je soupire, et croise les bras. Faut pas que j’m’échauffe comme ça, ça va pas aider. Elle est aussi têtue qu'moi. Plus, même. J’sais que je la ferais pas changer d’avis, vu sa position. Mais au moins, j’aurais essayé d’lui en parler.




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Dim 24 Sep - 19:19
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Le début des choses sérieuses
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Avec Saph
TW : mention de meurtre

Saph n’est pas en accord avec tes plans de vie. Ce qui s’entend, honnêtement. C’est même plutôt rassurant que sa psyché ne soit pas complètement en ruines, et qu’elle ait du mal à avaler ce que tu essaies de lui partager. Et tu pourrais t’énerver, parce que contredire la seule chose qui t’a maintenue en vie toutes ces années, c’est facile quand on n’est pas à ta place, maintenue en vie par un mélange de rage et d’envie de vengeance. Mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi l’affection profonde que tu as commencé bien malgré toi à porter à Mordred, puis à Saph, et il y a cette affection-là, qui a grandi et a commencé à remplir les creux que le désir de revanche et la haine n’étaient pas parvenus à colmater. Les larmes remontent d’elles-mêmes, trop brutalement pour que tu aies le temps de les étouffer. C’est idiot, mais entendre que Saph tient à toi suffisamment pour te tenir tête dans cette situation te chamboule. A cause du fouillis d’émotions qui a déjà déboulé dans ta vie depuis le début de cette conversation. Tu t’essuies les yeux du dos de la main discrètement, en espérant que Saph ne se rende compte de rien. Elle continue, se dirige sur la voie d’une argumentation sensée. Qui te fait moins flancher que son désir de ne pas te voir dans une situation catastrophique à cause de choix… peu éclairés. Tu soupires. Ravales tes larmes. Elle tient à toi, tu devrais le savoir, tu n’as pas besoin de preuves pour y croire. C’est juste… que tu n’étais pas prête à entendre ça, alors que tu parlais de tes parents, ton ancienne vie de famille, ta colère.

Quand tu as parlé de ton projet à Lucas, il t’a ris au nez. Littéralement. Il a peut-être même boopé ton nez malicieusement, comme si vous veniez de partager une blague hilarante. Il ne t’a pas prise au sérieux, ce qui a eu le don de t’énerver d’autant plus. C’est un imbécile. Saph n’est pas stupide, et sa réaction première en écoutant ton histoire est de te mettre en garde et de te dire qu’elle ne veut pas te voir dans une situation trop difficile à gérer, ou traumatisée. Ses remarques ne concernent que toi, aucune pitié pour ta famille ou une tentative de te faire changer d’avis par excès de moralité. Et c’est ennuyeux, parce que beaucoup plus complexe à balayer sans regrets. Tu ne veux pas attrister Saph, ou qu’elle s’inquiète pour toi. Il y a quelques mois tu aurais dépassé ce problème avec une facilité déconcertante. Maintenant, c’est un problème.

La première chose à régler, effacer les larmes, afin de ne pas inquiéter Saph plus que de raison. C’est l’étape la plus aisée. La suivante, trouver des arguments pour la convaincre que non, un quadruple meurtre n’aura aucun impact sur ton esprit. Que revoir tes parents ne te fera pas perdre quelque chose d’important, une part d’humanité, ou une part de ta santé mentale que tu serais incapable de récupérer une fois l’acte achevé. Que ça ne te mettrait pas en danger, que ton visage ne soit pas reconstruit à partir de photos d’enfance, et placardé sur tous les murs avec la mention « danger », ou « alerte » ou quelque autre joyeuseté. Parce qu’elle a raison, entièrement, complètement raison. Ce sera aussi efficace que de peindre une cible sur ton dos et attendre qu’on te tire dessus. Mais est-ce que tu as le choix ?

- Jentends ce que tu dis, vraiment. Ce sont des problèmes auxquels jai déjà réfléchi. Et que jai mis de côté parce quils nétaient pas assez importants pour me retenir. Mais Mmh. Cétait plus facile à ignorer de la part de ma conscience que de ta part à toi. Ma conscience ne sinquiète pas pour moi, et elle ne tient pas à moi alors cest facile de la rabrouer. Je nai pas envie de tenvoyer paitre alors que tu tinquiètes pour mon bénéfice. Mais je ne veux pas non plus te mentir et prétendre que jai brusquement changé davis. Je suis toujours en questionnement.

Un questionnement existentiel. Lequel de tes deux piliers est le plus solide, celui sur lequel tu peux te balancer pendant que tu mets de gros coups de pieds dans l’autre ? tu glisses une main dans tes cheveux pour donner à tes doigts quelque chose à faire, quelque chose à quoi se rattacher, à tenir fermement. Parce que pour l’instant, tu es en équilibre précoce et tu ne sais pas de quel côté tu préférerais tomber.




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Lun 2 Oct - 11:30

Aprylinne
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April essuie les larmes qui ont ressurgi. À première vue je s’rais incapable de dire leur nature ; de la frustration, de la colère, de la tristesse... Parce que j'l’imaginait réagir très violemment à la contradiction. Pas comme ça. Mais je reste silencieuse, neutre, j’écoute, j’turbine les informations dans les pensées, essaie de colmater toutes les failles de mon argumentaire et d’appuyer sur celles du sien. Parce que j’ai pas envie de lui laisser l’opportunité de complément se conforter dans cette idée de merde. Mais ça doit être sa décision. Moi, j’suis juste là pour l’amener à cogiter le sujet dans un nouveau contexte, un contexte où elle a le choix.

J’aime pas ses arguments. C’est super con dit comme ça, mais c’est vrai. Parce qu’ils lui ressemblent pas. Elle est super maligne est c’qu’elle avance tiens juste des restes d’obstination, rien de solide.
Je soupire.

« J’sais que tu chang’ra pas d’avis en un jour. Ça s’rait trop facile, et j’ai bien conscience de la place qu’à ce projet dans ta tête. »


Des années à le cultiver en camps, à sculpter ce bloc de bois pour en faire quelque chose de précis, un bouclier ou une arme. Toutes ses années pour qu’on lui dise plus tard que ce bois est pourri et qu’elle doit le tej' pour tailler quelque chose de nouveau.

« Juste. T’y as réfléchi. Et t’es particulièrement intelligente. Donc tu sais que tu peux pas passer à côté de ce que j’ai soulevé comme problématique, sinon aujourd’hui, t’aurais des solutions, mais c’est pas le cas. Plus on en parle, plus je pense que ça t’amènera droit dans le mur. Et j’ai vraiment pas envie de te laisser faire ça. »


Non, vraiment pas. Et j’te jure ma grande que j’ai la tête v'là dure, t’as qu’à m’foutre un coup de boule tu doutes de ma parole.

Nouveau soupir. Plus lourd. C’est difficile de croire que de l’air peut avoir un poids pareil.

« Mais chuis pas là pour te retenir par le col, j’suis pas stupide. Le choix doit venir de toi. J’m’attendais pas à ce que tu me dises que c’est ok, boom, tu vas pas le faire. C’est tout ce que je voulais entendre, que c'est toujours en réflexion. Prends l’temps qu’il te faut pour prendre la bonne décision et viens m’en parler des fois, s’tu te questionnes à nouveau. Ouais, bon, tu connais d’ja ma position, mais justement ! »


Je lève un premier doigt pour mettre l’emphase sur mon propos. J’ai un léger sourire qui se dessine à l’évocation du plan qui se trace dans ma tête. Un truc pour pas la laisser seule face à ses projets de meurtres. Pour être son Jimmy la sauterelle ou whatever le nom du truc qui représente la conscience dans l’espèce de film avec le mec en bois.

« DE UN. Vu l’IMPORTANCE du schmilblick, si ta conscience est si difficile à écouter, t’auras b’soin d’oreille extérieure plus chiante à ignorer pour faire la part des choses de façon plus tranchée. Faut toujours une opposition pour remettre en question l’projet et verif’ sa solidité. De DEUX, quels que soient les plans foireux que tu m’exposes, j’t’aimerais toujours, mais ça m’empêchera pas d’être impitoyable et pragmatique en termes de contradiction. Donc t’as intérêt à avoir vraiment du lourd lourd béton en termes d’argument, si t’as l’intention de continuer là-dedans. Et là mon gars, ça s’ra vraiment du questionnement. Ça t’va comme deal ? »

Je lui tends la main pour sceller le pacte.

Quoi ? C’pas si con, non ? Ça va prendre du temps. Beaucoup de temps, pour déconstruire tout ce qu’elle a bâti proprement. Pièce par pièce. Pour pas provoquer un effondrement. Et franchement, j’suis prêt à faire ça pour elle, à tester chacune des fondations de ce plan pour prouver que c’est une erreur, sauf si elle me démontre l’inverse. Ça ressemble presque à un défi, et c’est pas plus déconnant si ça permet d’articuler un cadre qui l’inciter à en parler et pas à rester seule face à ça. Parce que seule… Hohoho, putain qu’c’est simple de se convaincre du pire.




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Aprilynne Beaufort
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Mer 4 Oct - 19:03
021
Le début des choses sérieuses
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Avec Saph
Si Saphirre ou Mordred assassinaient quelqu’un, tu ferais confiance à leur motif et ferait de ton mieux pour les aider à faire disparaître le corps. Tu as grandi avec ce fantasme morbide, alors tu as une vision complètement décentrée du meurtre, tu n’y vois rien de profondément horrifiant ou repoussant. Forcément tu as été un peu surprise par la réaction négative de Saph, en particulier au regard du fait que Mordred était tout à fait neutre vis-à-vis de ce projet, mais tu ne te laisses pas dérouter pour autant : si tu décentres légèrement ton regard pour te mettre à la place de ton amie, il est évident que sa réaction est naturelle. Réaction qui n’est pas tant « tu es un monstre et je ne veux plus te fréquenter » que « tu vas te faire du mal et je ne veux pas te voir souffrir ». Tu soupires et te tords brièvement les doigts avant de reposer tes mains sur tes genoux, et réfléchir à une réponse pertinente à sa remarque.

- Si javais un plan parfaitement pensé, avec des plans B, C, D et la certitude que je ne serais pas incriminée, ni recherchée, si jétais sûre de pouvoir le mettre en place sans que ma vie en soit changée en mal dune quelconque façon, est-ce que ça te poserait toujours un problème ? parce que jai établi tout ça quand jétais dans les camps, et maintenant que jai un accès à internet et à dautres esprits qui pourraient maider à réfléchir à la question, je pourrais établir un plan infaillible.

Aucun plan n’est infaillible. Et plus ton plan aura d’embranchements et de possibles résultats, plus il sera complexe à mettre en place. Tu le sais. Mais tu es butée, tu refuses de l’admettre et as encore plus de mal à l’accepter. Saph soupire et tu en conclus que le concept de meurtre reste problématique à ses yeux. Il sera donc plus compliqué de lae convaincre que tu es capable de mettre ça en œuvre sans complétement détruire la vie que tu as essayé de te construire. Tu fais la moue, et n’apprécies pas particulièrement les mots qui suivent.

- Honnêtement, j'sais qu't'es tout à fait capable de monter un putain de plan béton. Mais sérieux, tu peux pas faire un truc pareil et espérer qu'ta vie soit pas changé en mal d'une façon ou d'une autre. Mais tente d'me convaincre, j't'en prie. Ça testera ta propre volonté, c'pas plus con.

Tu restes un moment silencieuse, pensive et ennuyée et tu te rappelles constamment que Saph ne veut que ton bien et n’essaie pas de te retenir de commettre l’irréparable par pur respect d’une quelconque morale bancale. Enfin, tu espères. Mais l’agacement reste présent. Vous ne parlez pas d’un projet de vie fondé à la va-vite, mais de la chose qui t’a maintenue en vie jusque là et qui te donne le courage de te lever, chaque matin, dans l’espoir de pouvoir rapidement mettre ton plan à exécution.

- Je ne peux pas les laisser vivre comme s'ils ne m'avaient rien fait. Ils méritent de souffrir, au moins autant que j'ai souffert, probablement plus.

Bien, bien plus. Innocente, tu as souffert ; coupables, tu es tenue de les faire souffrir plus. Tu soupires, dénoues tes doigts les uns des autres et prends ta tasse pour t’occuper les mains et éviter de commencer à te ronger les ongles ou a te mordre les doigts pour dévier ton inconfort vers quelque chose de physique et ménageable.

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Saphirre Lacey
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Lun 13 Nov - 17:00

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« Ouai. Ils méritent de crever, on est d’accord. Sauf que partie sur c’plan-là, honnêtement ils vont continuer à te pourrir l’existence vu qu’tu vas t’esquinter à vouloir les abîmer et que tout tournera encore autour d’eux. T’as p't’être le droit de passer à autre chose, tu crois pas ? »


Parce qu’une fois que t’auras nourri les vers avec ces enfoirées, toi, tu feras quoi ? C’est ça le problème. Tant qu’tu construis ta vie autour d’eux, ça te mènera à l’impasse alors que tu mérites l’opportunité de pouvoir avancer. Mais si formuler comme ça j’sens que j’vais trop tirer sur la corde donc j’me la ferme.

« Idéalement je passerais à autre chose et ils seraient victimes d’un accident tragique ou d’une série d’événements sordides en dehors de toute intervention de ma part. Dans les faits, par contre, dans les faits… c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Ils vont continuer d’amasser une fortune, ils vont continuer de participer à la propagande anti mages et à créer des lois qui nous mettront de plus en plus en danger. Dans les faits, je suis incapable de guérir de ce qu’ils m’ont fait, et tu me demandes de laisser tomber. Je ne peux pas faire ça, pour plein de raisons, certaines plus égoïstes que d’autres. Ne rien faire, c’est pardonner. Et ça n’est pas possible. »


J’affiche un petit sourire sans joie. Évidemment que c’est son point de vue. J’ai conscience d’être idéaliste quand je lui dis ça, mais j’aurais essayé. J’me sens carrément illégitime à insister, à tenter de la faire renoncer. Mais y’as des alternatives, le genre qui ne porterait pas atteinte à sa psyché ni à son identité publique.

Quand j’turbine là avec mon cerveau éclaté, j’vois deux pistes. Soit laissé c’t’histoire de meurtre aux mains de personnes qui ne sont pas de leur famille, AKA, l’école qui saura s’iels sont à ciblé ou non pour déstabiliser l’autorité actuelle.

Soit le genre qui permettrait de voir chouiner du gros richos en leur foutant la têtepile dans ce qu'ils méprisent. Vu le profil, s’ils perdent leurs thunes, ils perdent tout. Leur pouvoir, leur influence, leur entourage politique visiblement solide. Et j’suis quasiment sûr que ça, ça peut faire du dégât.

« Et ton opinion sur une vengeance qui n’implique pas de meurtre, ou pas par toi ? Si a priori ils ont un empire financier, ils ont des choses à perdre. C’est une entreprise complexe, mais pourquoi pas monter un plan pour leur faire tout perdre, sauf la vie ? By the way, renseigne l’école sur leur cas s’ils ont myriades d’actions anti-mage. Ça leur fera p't’être un point de plus où frapper, on sait pas.


- J’y ai pensé aussi. Je ne sais pas comment faire ça, je n’ai aucune connaissance en économie ou en politique, et je n’ai aucun lien extérieur de l’académie qui pourrait me permettre de mettre ça en place. Idéalement, leur faire tout perdre serait une bonne vengeance, qu’ils vivraient probablement comme pire qu’une mort rapide et sans douleur. Mais je ne pense pas être capable de mettre ça en œuvre… ce n’est pas dans mes capacités… »

O-K. JE GARDE CALME. CA, c’est une piste ! Je craque mes doigts mentalement.

« Parce que tu avais toute la connaissance nécessaire à la réalisation parfaite de ton plan initial, c’est actuellement dans tes capa ? »
J’hausse un sourcil, presque amusé. « Question rhétorique. Réaliser plusieurs homicides sur une même famille sans te faire choper et sans que ta tête ressorte dans les médias par lien de parenté avec les victimes, ça s’ra pas plus simple que de foutre en l’air leur entreprise. Meuf, quitte à investir autant d’énergie dans l’projet, et si tu penses que ça peut être pire qu’une mort rapide et sans douleur… tu gagnes à miser là-dessus. Moins de risque que ça te cause des problèmes sur le long terme. Ils prendront super cher de leur vivant et tu pourras savourer leurs souffrances. C’plus difficile à relier à ton identité que s’ils crèvent. Et bonus selon le procédé ; y’a des chances que l’opinion publique ne les voit pas du tout comme des victimes contrairement à un cas d’assassinat, ce qui leur rajoute de la douille sur le dos. Alors ? »

Je lui adresse un sourire convaincu et plein d’espoir. Et elle grommelle. Je sais April, mais j’ai l’intention d’être plus têtu que toi sur cette affaire.

« Je comptais un peu sur le cerveau de Mordred pour m’aider à mettre tout ça en place… physiquement, je pense que ça ne me poserait pas de problèmes… mais tu soulèves des points pertinents… je vais y réfléchir correctement. Et me renseigner sur mes chances de détruire leur empire… »


Mon sourire s’élargit encore. Je suis tellement, tellement, tellement soulagée qu’elle accepte de cogiter là-dessus. Buté comme elle est, j’ai bien conscience que c’est un pas monumental qu’elle tend à faire. C’est même franchement un miracle qu’elle m’ait pas déjà envoyé chier, j’l’aurais comprise si elle s’était énervée.

« Super. Prend le temps qu’il te faut, je sais ce que ça représente pour toi. »
j’inspire. « Et si au final tu te tournes vers ça, et que t’es d’accord pour que j’te file un coup de main franchement… J’m’engage à t’appuyer autant que jle peux pour faire tomber ces pompes à merdes. »

J’y connais rien en économie, j’suis vraiment une turbo tanchiole. Mais si c’est pour elle, j’me lance sans hésiter dans l’aventure à STONKS-LAND. J’me bouffe le sujet matin, midi et soir, pas d’soucis. Déjà, c’est utile. Et ensuite… j’sais pas. Si j’m’évertue à la faire changer d’avis pour qu’elle fasse attention à elle, c’pas pour la lâcher juste après, j’veux être présente. J’vois bien à quel point c’est déterminant à ses yeux cette vengeance, et elle, elle est importante au mien, donc… Ouais voilà, laissez-moi être super intense dans mes amitiés, oké ?






I’m not casual. I will kill us both – ft Saph Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Aprilynne Beaufort
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Dim 26 Nov - 0:10
021
Le début des choses sérieuses
I'm not casual. I will kill us both
Avec Saph
Il y a quelque chose qui t’ennuies dans ce qu’a dit Saph, que tu ravales pour ne pas t’étouffer avec. Le droit de passer à autre chose. C’est une position d’une naïveté léthale, d’imaginer que tu puisses ne serait-ce qu’imaginer passer à autre chose. Comme si le trauma n’avait pas activement modifié des parties de ton cerveau, comme si tu pouvais, en fait, passer à autre chose, comme si c’était possible, même envisageable, comme si. Tu gardes ce point pour toi. Tu veux pas de la pitié des gens que tu aimes, et la corriger sur ce point risque de vous ramener sur ce chemin. Et elle est déjà assez décidée à te faire changer d’avis comme ça. Tu réfléchis sincèrement à la question, à l’autre question, cela dit, parce que tu lui dois bien ça maintenant qu’avec Mordred iels ne t’ont pas juste lâchée, abandonnée sur le coin de la route.

Tu hoches la tête et commences à faire rouler ta tasse de thé entre tes mains pour les occuper. Tu as le regard perdu dans le vide, tandis que tu essaies d’organiser des idées autour de cette nouvelle possibilité. Un plan qui s’offre à toi et que tu essaies de mettre en place rapidement. Des fondations, au moins, voir comment tu pourrais arranger ça. L’idée, aussi, qu’on puisse, qu’on veuille pouvoir, t’aider à les faire tomber au lieu de te laisser avoir du sang sur les mains. Ce qui n’est pas forcément nécessaire, tu n’as pas peur d’avoir les mains tachées de sang. Mais Saph semble avoir peur de cette éventualité pour toi, alors tu te gardes de trop revenir là-dessus. Et à côté de ça, l’idée que tu as perdu tout ton héritage, et qu’il est hors de question que ces déchets conservent leur capital financier. Au lieu de laisser cet argent, cette fortune, revenir à des organismes d’Etat qui financent les camps, la propagande, etc.. Peut-être que cet argent ne t’appartiendra jamais, mais ils ne devraient pas le conserver pour autant. Et une fois appauvris… tu gardes ça pour toi, mais tu pourrais, quoi qu’il arrive, en profiter pour te débarrasser d’eux. Leur mort serait bien moins médiatisée. Ta psyché est brisée quoi qu’il arrive, quoi qu’en dise ou pense Saph, mais tu ne te mettrais pas trop en danger en te débarrassant de ces punaises une fois celles-ci descendues de leur trône d’argent et de leur piédestal de crédibilité et de respectabilité. Ça se réfléchit. Pas forcément à voix haute, pas forcément entièrement avec Saph, parce que la deuxième phase du plan ne lui plaît pas.

De son côté, Saph reste silencieux.se et tu ne læ tire pas de ses pensées, trop prise par les tiennes. Iel sort quelque chose de sa poche, que tu identifies du coin de l’œil comme un stylo. La conversation a été sérieuse du début à la fin et l’agitation semble l’avoir gagné.e. Tu pourrais réagir, parler, faire quelque chose, mais la fatigue est si présente et maintenant que vous avez dit ce que vous aviez à dire, échangé et débattu, tu n’as plus d’énergie pour le small talk, tu ne sais ni quoi faire, ni quoi dire pour alléger son angoisse. Iel trouve quoi dire avant toi, et tu es reconnaissante pour sa proposition.

- J’vais p’t’être te foutre la paix, hein. Ça fait beaucoup pour une journée.

Iel a un sourire bienveillant qui te donne envie de lui dire de rester plus longtemps. Sa présence est rassurante et te prouve qu’iel n’a pas encore changé d’avis et décidé de te rayer de sa vie parce que tu lui as caché des choses à ton sujet. De l’autre, il y a la question de ton colocataire, qui va bien finir par revenir, et que tu vas devoir verbalement détruire pour l’erreur monumentale qu’il a commise et son indiscrétion sur un sujet aussi important à tes yeux. Tu soupires, la défaite déjà infusée à l’intérieur de ton corps, jusque dans tes os, ta moelle.

- Je ne veux pas te chasser... mais je pense que je vais avoir besoin de temps pour réfléchir à ce que je vais faire d'Eizh avant son retour.

Iel hoche la tête, et commence à ramasser ses affaires. Ton cœur se pince à læ voir partir, mais tu essaies de te rassurer, iel ne va pas disparaitre. Ses mots te rassurent encore :

- Logique. De toute façon, on se revoit bientôt, non ?

Tu hoches la tête avec une assurance tant bien que mal sincère, et lui réponds sur un ton amusé.

- Bien sûr. Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement.
- J’espère bien, wesh !


Iel enfile ses chaussures et se dirige vers la sortie, t’adressant au passage un signe de la main. Avant de te quitter, iel ajoute :

- Hésites pas a m'dire comment ça se s'ra passer avec Eizh si t'as envie. Ciaociao.

Tu hoches la tête, lui souris, fermes la porte derrière ellui. Et t’effondres.




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