Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Rapprochement avec le temps [PV Balza et Alphonse] -- FINI
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Ven 12 Aoû - 16:40
Rapprochement avec le temps
Tu as l’habitude d’aller voir des expos ou de visiter des musées seul. Ça te plaît, il n’y a personne pour te déranger et tu peux avancer à ton rythme. Tu peux aussi poser toutes les questions qui te viennent sans interruption et tu ne freineras personne dans sa visite. Tu peux aussi tout prévoir sans prendre en compte trop de variables instables, détail très satisfaisant quand tout se déroule comme tu le voulais. Il arrive que ce ne soit pas le cas, notamment quand c’est une sortie à plusieurs. Dans ces cas-là, tu laisses une zone de flou dans ton organisation pour ne pas être embêté par une modification quelconque du programme.
Dans le cas précis d’une sortie avec Alphonse, tu as abandonné l’idée de prévoir quoique ce soit. C’est pas facile, ça va contre ta nature, mais ce sera moins pénible que de te faire une idée erronée de la journée. Balzamina sera également présente, elle représente un peu le cadre du tableau. Vous allez voir une exposition sur la mobilité à travers les âges en portant des déguisements. Deviner qui a proposé quoi lorsque Alphonse t’a invité n’était pas difficile. A moins que Alphonse cache une passion pour les activités calmes et Balzamina un intérêt pour les déguisements dans les lieux inappropriés. Pour ajouter au reste, tu as proposé de prendre des photos devant les tableaux en les reproduisant.
Maintenant, il faut que tu trouves un déguisement. T’as la flemme. Vraiment. Tu penses d’abord à te déguiser en DeLorean puis changes d’idée pour une plus pratique. Elle reste dans le même thème, Doc Brown étant le créateur de la DeLorean. Te déguiser en ce personnage te semblait plus pertinent qu’en Marthy McFly car il a permis le déplacement dans le temps. Docteur Who se déplaçant en plus dans l’espace, tu as rayé l’idée. Ton déguisement en place et tes affaires prêtes, tu rejoins le point de rendez-vous pour attendre Balzamina et Alphonse. Tu es en avance, comme d’habitude et pas le moins du monde dérangé par ton allure un peu ridicule.
Si un mot devait résumer ta personne, ta vie, ton essence même, ce serait l’entropie. Paradoxe pour un agent d’entretiens censé rétablir de l’ordre dans un environnement défini. Pourtant peu importe où tu vas ou ce à quoi tu penses, les choses partant d’un état simple et organisé se déstructure vers un état de chaos et d’imprédictibilité à mesure que tu t’en approches. L’effet n’est pas toujours aussi spectaculaire que lorsque ton propre chaos se confronte à d’autres branches du même arbre, Paulia et Telesphore en attesterons, mais on peut en observer des manifestations plus subtiles au travers des moments passés avec les personnes les plus cadrées de tes cercles.
Par exemple, pour cette fois, tout est parti d’un simple état de fait : Balza t’invite à sortir. Chouette ! Depuis le temps que tu en rêves !
Puis vient le choix de l’activité. Choix. oh. Et « tout » n’est pas une réponse, c’est ça ? À défaut, tu proposes d’ajouter un peu d’aléas à l’affaire ; chacun dit une activité. Balza choisit le musée. Tu choisis le déguisement (une valeur sûre quand tu emploies cette méthode. C’est comme les rollers ou le chant, ça peut facilement s’accoler à toute activité aussi sérieuse soit-elle pour lui faire prendre une tout autre dimension.).
Musée déguisé. Ça rime donc ça va être génial. Vous pourrez suivre la thématique. HOP. Nouveau papillonnement « Et pourquoi pas inviter Mordred Arraw ? C'est un élève hyper sympa ! ». Tu ne le vois plus beaucoup depuis que tu n’es plus saon tuteur, alors que tu l’appréciais beaucoup en tant que personne. Tu es sûr qu’il s’entendrait bien avec Balz- Ah mais elle le connaît carrément en plus ! Que demande le peuple ?
Mordred est d’accord, et mieux encore, à ajouter l’idée de reproduire les tableaux en faisant des photos. Des moments magiques en perspective. Sa sympathie et son sens du fun que tu estimes à toute épreuve t’avaient manqué. Tout va être parfait, tu espères qu’iels sont aussi hypes que toi parce que pour ta part, tu es complètement électrique.
Plus que deux longues semaines sans utiliser tes pouvoirs. Et ça. Oh ça que c’est compliqué. Tu as mis une alarme par heure, tous les jours pour y penser. Ça demande de ne pas avoir le réflexe de te téléporter dans ta cuisine le matin, à te déplacer en -marchant- (Non, faut pas déconner, tu as sorti le skateboard), a abordé les gens sans apparaître devant eux, bref, réinventer ton quotidien. Pire que tout. Ne pas flex en danse en surgissant sur le mobilier pour ajouter du flair a ton groove ; Twist - Slide - Freeze – and get down baby, tête en l’air, mais les pieds sur terre cette fois-ci. Tragique, les bras t'en tomberais s'ils n'étaient pas occuper à swinguer.
Mais ça en valait la peine : parce que te voilà dehors ! Après TANT de mois dans l’école WOUHOUUUU. C’est toi ou y’a plus d’oxygène ici ? Peut-être le bon air iodé de la ville dont on parle si souvent ?
Ton cerveau tourne trop rapidement, c’est sûr que c’est à cause de ça ! C’est comme si les phrases n’avaient même plus le temps de se finir dans tes pensées, se muant en une série de mots incohérents qui se succèdent à une vitesse telle qu’invisible à l’œil nu. Es-tu si sûr que ce sont tes pensées ? Ou est-ce que tu t'exprime à voix haute ? Tu as bel et bien déblatéré ta hype à voix haute maon grand, ton hyperactivité n’a aucune pitié pour Balza.
Tes propos regagnent en cohérence, en verbe, et en COD une fois que vous êtes posé devant le musée à agencer les éléments des SUBLIMES costumes que vous avez élaborés ensemble. Perché sur un banc pour plus de praticité, tu es en train d’aider Balza à fixer la gracieuse structure du point GPS sur sa tête. Ça tient debout ? Oui, enfin, ça tient surtout du miracle. Vous êtes des mages de la gravité à tes yeux.
Marqueur armé en mains droites (ou gauche who knows), parées, feu aux débits de parole. « BALZA, tu veux être le point A ou B ? Après est pas obligé d’être A et B, on peut être A et H par exemple pour faire AH ! Si on est à côté ! Notre seule limite est notre imagination. Et un nombre de caractères. »
Respire. Aaaah oui c’est vrai, c’est pour ça les pauses dans les phrases. Respirer. T’avais oublié. Balza tiens la structure, dead as serious dans sa réflexion.
« A et B c’est bien. C’est nos initiales ! Je prends le B de Balza ou je te pique ton A de Al ? Ça semerait le trouble hihi. — Let’s bring some trouble, je prends le B… »
Mais bien sûr, quel CHAOS de ne pas prendre ses initiales, c’est vraiment ça le problème Al ? Nevermind, cette réflexion ne te vient pas à l’esprit puisque tu remarques l’heure et te montres étonnamment perspicace. « … comme Bizarre. Genre, vraiment Bizarre qu’il n’y ait pas Mordred alors que l’heure est passée, normalement c’est lui qui me rappelle nos rendez-vous. Pas toi ? - Non c’est mon agenda qui me le rappelle. Attends je vérifie. »
Pendant qu’elle attrape maladroitement son téléphone en tentant de maintenir le costume en vie, tu restes ébahi par sa réponse. Comment elle s’en sort avec un agenda ? Genre, elle ne le perd pas ? Elle pense à le regarder ? PIRE, elle pense à ÉCRIRE dedans ? Quelle forme de magie obscure et intrigante. « MINCE ! On lui a dit qu’on serait devant l’entrée principale ! »
AH. Try again. « Vendu pour le B de Bizarre et moi j’ai le A deeeee..... Absent au rendez vous. »
Tu te fige un instant dans un sourire niais. Elle a rebondit sur ta bêtise en mettant n’importe quoi derrière des initiales, et il en faut vraiment très peu pour te rendre heureux.se.
Instant de réalisation. Vous êtes pressé, et tu es immobile. MOVE TON BOULE. « Vite faut qu’on file alors ! » Tu finis de fixer la structure « Il nous pardonnera probablement si on lui explique qu’on est Absent et Bizarre ! On lui dira que c’était pour mettre en perspective le thème de l’expo ! »
Tu déploies les roues de tes Heelys tel un Transformers bon marché et marque le départ roulant sur le premier mètre avant de te rendre compte que tu iras plus vite en trottinant (laborieusement avec ces costumes), jusqu’à ce que vous aperceviez le troisième carrosse du cortège (tu n’es plus sûr de rien en termes d’expression). « MORDRED ! »
Freinage brusque. Tu as failli te téléporter. Mais personne n’a à le savoir, iels ont confiance en ta capacité à te gérer pour cette journée, n'est ce pas ?
Fait leurs cette fleurs et ne leurs met pas ça sur le dos.
« On était super en avance t’as vu ça ! » Non, il ne l’a probablement pas vu « On s’est juste trompé de point de rendez-vous, alors qu’on est des points GPS, Absent et Bizarre, c’est génial non ? »
De bien belles paroles ponctuées par un sourire étiré de A à Z, ou plutôt de A à B.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Ven 19 Aoû - 13:51
Ca y ai, je vais lui proposer ! Après tout, on en a déjà vaguement parler d'aller faire une sortie ensemble. Et puis entre bons collegues c'est normal, pas de raisons de stresser. C'est pas un date non plus haha .... ha.
Donc je lui est demander, et iel était hyper enthousiaste comme toujours ! C'était troooop chouette jusqu'à ce que Mordred se retrouve inviter. Atention, j'adore mordred mais je le voyais pas là. Bon tampis ça sera surement cool quand même. On va aller voir une expo en ville avec des costumes? C'est drole comme idée. J'apprend même que Mordred est un point commun entre Al et moi. Ce-tte grand-e enfant a aussi été missionné pour garder un oeil l'ado. Etrange décision mais pourquoi pas haha. Je suis contente pour Mordred de cotoyer quelqu'un comme Al, c'est une tres bonne démonstration du lacher prise.
Pour en revenir a la sortie musée. On a décider de se déguisé en points GPS ! C'est tres chouette bien que techniquement complexe. On a du fabriquer des structures en cartons et les accrocher. Le bon temps passer avec maon ami-e m'a même fait oublier le point de rendez vous avec Mordred.
Je suis sur un nuage et plaisant encore avec Al quand j'aperçoit le jeune homme. Je ne reconnais pas du tout son costumes. Je croyais qu'il allait venir en deloreane. Mais aucun signe de volants, phare ou tolle grise.
Je pouffe a la blague de maon ami-e et m'excuse aussi aupres de Mordred.
- Oui désoler, on était plus loin et ont finissait d'accrocher notre costume. Tu as changer d'avis pour le tien ? C'est tres jolie. J'ai les tickets dans mon sac, on rentre ?
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Sam 20 Aoû - 17:09
Rapprochement avec le temps
Tu sursautes quand on t’appelle, occupé à regarder l’heure pour la cinquième fois depuis ton arrivé. Tu n’es pas particulièrement impatient, tu as juste fini de lire les panneaux qui t’entourent depuis deux bonnes minutes et tu n’es pas habitué à ce que Balzamina ne soit pas ponctuelle. Alphonse, c’est différent. Tu t’attends à ce qu’il soit en retard. Ou absent et bizarre, comme il l’affirme rapidement dans son costume amusant. La réponse à lui donner (autre que « hein ? ») ne te vient pas tout de suite et tu remercies silencieusement Balzamina de poursuivre. Tu hoches la tête à sa question, un sourire sur les lèvres, et entames la marche vers l’entrée.
« Oui, finalement j’ai préféré faire le Doc. C’est plus pratique que sa voiture. Vos costumes sont très chouettes aussi ! On peut même dire qu’il sont… Archi Beaux. »
La dernière phrase est pour Alphonse, en réponse à son « Absent et Bizarre ». Tu prépares ta carte d’identité pour justifier du tarif gratuit -26 ans quand vous présentez les tickets, et ça te fait réaliser à quel point Balzamina et Alphonse sont jeunes. Vous avez 4/5 ans d’écart maximum alors que tu les voyais… Pas nécessairement plus vieux mais plus… éloignés. Ils sont en réalité proches de l’âge de ta sœur. Tu ne l’as jamais traitée comme quelqu’un de vraiment plus âgé.
« Merci d’avoir pris les tickets. »
Tu t’éloignes pour prendre trois exemplaires du plan de l’exposition que tu proposes à Balzamina et Alphonse en revenant vers eux.
« ça nous sera utile si on se sépare. »
Ce n’est pas censé arriver puisque vous devez prendre des photos ensemble, mais tu sais que tu risques de les oublier si tu es trop pris dans l’expo et Al est aussi du genre à se laisser distraire.
Grâce à la remarque de Balza le déguisement de Mordred te monte enfin au cerveau, non pas que tu ne l’avais pas vu, seulement c’est comme si c’était… normal. Avant qu’on te le fasse remarquer. Tu t’abstiens de justesse de relevé qu’il aurait été très difficile de suivre Mordred s’il était en Delorean.
C’est vrai qu’ils sont Archi Beaux vos costumes ! Hehe, en face y’a de quoi mettre l’emphase en phrase. Hmm. Wake up Al, t’étais pas en phase ! Archi Beaux, A-B, comme les groupes sanguin, les points de parcours ou aussi comme dans Bordealt’eslent.e Acomprendre ! O-M-G, tu es tellement fier de lui, for no reason, c’est pas comme si c’était toi qui lui avait appris à faire des blagues ou qu’il n’en avait jamais fait avant, mais le feeling est quand même là, allez savoir pourquoi ?
Mordred vous file le plan de l’expo, utile pour se repérer, faire son programme, moins utile quand on essaie de le faire tenir sur la tête de son costume, mais qui se serait attendu à autre chose de ta part ? Un plan sur un autre plan baby, pourrait-on dire que tu avais d’autres plans pour lui ? Visiblement tu n’étais pas lae seul.e, le sol aussi, quel ennui ! « Je suis sûr que la personne de l’accueil nous a trouvé trop cla- Ooops. Limbo. »
C’est si fastidieux de le rattraper en te penchant en arrière pour ne rien faire tomber de ton costume que tu réfléchiras peut-être à deux fois avant de faire des conneries la prochaine fois. Quoique… Autant pour moi c’est déjà oublier ! Il suffisait d’un support visuel, et bien heureusement pas d’un perchoir, pour te transformer en perruche, c'est partie, ça pépie, piale, caquette du clapet. « Vous voulez commencer par quoi ? Enfin, on pourrait commencer par le début, mais y’a des parties sur les… » Poli et tout à fait sortable, tu prends en compte le fait que vous êtes dans un musée pour canaliser ta hype en CHUCHOTANT « TRANSPORT MARITIME ET AÉRIEN ça doit être TROP COOL. Oh, great news ! Y’a des points photo -enfin autre que notre super plan- et des trucs interactifs, j’avais peur que ce soit giga statique. D’ailleurs en parlant de ça on bouge pendant qu’on s’organise ? Non parce que là on est loin du sujet, au littéral comme au figuré, gogogooo. »
Qu’iels le veuillent ou non, tu as déjà commencé à glisser sur les roulettes de tes baskets vers l’entrée de l’expo. Tu portes un regard curieux sur les premiers panneaux. Ok ça parle de… ? Trop de texte, ça te saoule, aller zou, c’est parti pour de la lecture en diagonale pente descendante à 80 %, reprise à l'horizontale, image haut-bas, est-ouest, plaque suivante et on scanne le tout pour trouver de quoi d’alimenter ce qui te rend curieux.se et c’est clairement pas les débuts des histoires. Encore moins de l’Histoire du déplacement.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Jeu 18 Mai - 21:25
Je déplie le plan que me passe Mordred pendant qu'Al fait sa première cascade ! Oui je présume que c'est la première. Sa maladresse lae rend si mignoooon.
Je regrette un peu mon choix d'activité parce que je ne vais clairement pas oser lea suivre dans ses frasque en public. Alors que, au point où j'en suis avec un A géant sur la tête !
- Oui la partie sur l'aéronotique à l'air incroyable ! Mais si les gens qui ont créer l'expo l'ont mis à la fin c'est surement pour une raison !
Je me tourne ensuite vers Mordred. Sa présence ici me perturbe presque plus que Al courant partout dans le hall du musée comme s'iel avait seulement 5 ans et venait de boire 8 litres de coca-cola. Il passe de patient à ami avec qui ont visite une expo. Je réalise dans le même temps que seulement quelques années nous sépare. Si il n'était pas un élève de l'école, on pourrait être amis sans qu'un rapport hiérarchique nous sépare.
- Alors Doc ! Tu nous ramène dans le passer et ses premiers moyens de locomotion !
Les premiers panneaux introduisent l'expo. Ont va donc commencer à l'invention de la roue et des moyens de transporter des objets avec soit sur des petits trajets. Je me demande les nombres d'étapes qui nous attendent avant les avions ? Visiblement Al à du mal à rester concentrer sur sa lecture. Je fait donc un leger coup de coude à Mordred pour l'interpeller
-Je pense qu'on pourra faire un résumer à Alfonse une fois devant les objets !
Je pointe en même temps une vieille roue en pierre qui est tout sauf ronde à cause du temps l'à éroder !
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 30 Mai - 19:11
Rapprochement avec le temps
Occupé à lire le plan, tu ne fais pas attention aux bêtises de Alphonse. Tu préfères retenir le positionnement des parties intéressantes plutôt que celui du plan tombé au sol. L’aéronautique t’intéresse beaucoup mais moins que l’aérospatiale. Là, tu risques de te laisser absorbé comme jamais par l’exposition. Pareil pour la partie futuriste qui promet de montrer l’avenir du déplacement. Alphonse est déjà parti. Pas étonnant. Il pourrait servir d’exemple sur l’évolution du déplacement chez les humains. Tu ris à la remarque de Balzamina et t’approches du premier panneau pour le lire.
« On est plus dans Jurassic Park que dans Retour vers le Futur, pour l’instant. »
L’idée de l’infirmière est bonne, alors tu interpelles Alphonse pour qu’il s’arrête.
« Alphonse ! Il y a l’ancêtre de tes baskets ! Les populations antérieures ne mettaient pas ces roues dans leurs chaussures, en revanche, sinon il aurait été difficile de se déplacer aussi aisément que toi. »
Tu ouvres le plan pour vérifier quelque chose et reprends.
« D’ailleurs, ils parlent des patins à roulette et des rollers. Il y a une zone d’essai. J’en profite pour revenir sur l’aéronautique et disciplines adjacentes. Est-ce que l’aérospatiale vous plaît ? On pourra y passer du temps ? »
Au bout de quelques panneaux, tu as l’air perdu dans les limbes. Tout le travail de communication visuel réalisé pour attirer le regard sur les points d’intérêt de ces supports n’aura pas suffi pour te tenir en haleine plus d’une minute. Avec un peu de recul, c’est vrai que le musée n’était pas le lieu de visite le plus adapté pour déchainer les milliards de volts qui surchargent ton corps quand tu sors enfin de l’école. Tu as l’impression d’être une balle de flipper à laquelle on aurait interdit de rebondir sur les murs.
À la place, tu divagues. Ça commence par la musique du générique Interville très fort dans ta tête. Un balancement discret sur les talons de tes heelys. Puis quelques pensées parasites. « Si, là, maintenant, tout de suite je mords le panneau en plastique. Il se passe quoi ? ».
« Alphonse ! »
Qui est Alphonse ?
Zoom sur ton visage, flou gaussien en arrière-plan, retour à la réalité digne d’un réveil de simulation dans un film de SF. Mordred te parle de l’ancêtre de tes baskets et ravive un peu ton intérêt pour l’expo.
Tu roules jusqu’à elleux avec une fierté aussi démesurée que le style de tes heely’s. Tu détailles un peu plus le panneau du regard que lors de ton précédent passage, mais ce n’est pas parce que ton attention est enfin titillée que ta réflexion, elle, se développera dans la bonne direction.
Tu t’apprêtes à parler et rentre tes lèvres dans ta bouche comme un enfant de 5 ans quand Mordred reprend pour ne pas le couper. Et tu as bien fait !! « UNE ZONE D’ESSAI ?! TROP BIEN, ON S’ARRÊTERA, HEIN ? J’ai moins l’habitude que le skate, mais j’ai rien contre un peu de challenge. Je retire ce que j’ai pensé, c’est hyper prenant les musées en fait. L’aérospatiale, ça me rend curieux, comme tous les trucs de l’espace ou du turfu un peu… »
Ton regard s’attarde à nouveau sur la roue. « Vous pensez qu’un costume médiéval avec des roues en bois dans les talons de bottes de cuir ça serait cool ? »
Tu recentre ton regard vers eux. « Pardon ! Une petite seconde d’égarement. Tu as des préférences Balz ? … Balza. Wow c’est super méga dur de trouver des surnoms avec des prénoms en deux syllabes. Balz et Mordr. Ou Za et Dred. Ou aucun p't'être. »
Vingt petites secondes d’égarement seraient plus réalistes. Quoique… Non… En fait, il faudrait compter en seconde de non-égarement. Ce serait plus rapide.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Mar 25 Juil - 21:02
J'écoute Al avec excitation ! L'idée de ses chaussures-roller me font pouffer de rire. Définitivement on aurait du ajouter ça a notre costume ! Mon esprit se met à réfléchir à la maniere de fabriquer de tels engins.
-Pardon ! Une petite seconde d’égarement. Tu as des préférences Balz ? … Balza. Wow c’est super méga dur de trouver des surnoms avec des prénoms en deux syllabes. Balz et Mordr. Ou Za et Dred. Ou aucun p't'être.
Est ce qu'iel sait que Balza est déjà mon surnom ? Je balaie cette idée, après tout ce n'ai pas important.
- Balza c'est très bien déjà je crois Al ! Regarde ! là bas il y a une un plan déssiner sur le mur. On peut se mettre chacun devant pour faire un gps !!
- Oh ouai, trop cool ! First !
Je suis trop contente que cette idée lui plaise. Et alors que je cherche un regard complice dans son regard, iel disparait.
Iel ne cour pas.
Iel disparait.
Et réapparait à 6m de Mordred et moi contre le fameux mur.
Je sent une sueur froide le long de mon dos. Je scanne la pièce. A part Mordred, il n'y à qu'un couple de vieille personnes concentrer dans la lecture d'une explication sur l'invention de la roue.
Je cour en direction de maon ami-e. Comme si je pouvait résoudre quoi que ce soit !
-Al va pas si vite !!
Une fois que je l'ai rejoint, je me penche à son oreille pour lui chuchoter :
-Je pense que personne ne t'a vu t'inquiète. Ca va ?
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 26 Juil - 17:43
Rapprochement avec le temps
Tu espères fortement que Alphonse ne vous poussera pas à essayer des rollers ou du skate si vous passez par la zone d’essai. Ton équilibre n’est pas bon. Il s’est à peine amélioré grâce aux cours de danse que Alphonse t’a donné pendant le tutorat. Tu conçois que ça peut être drôle, mais tu ne souhaites pas te briser le coccyx dans un musée. Tu préfères la version classique des musées. Marcher en lisant des panneaux. C’est moins destabilisant.
Tu souris quand il s’égare sur les surnoms. Aucun c’est très bien. Mordr c’est un verbe avec une faute d’orthographe, et Dred c’est la coiffure de Saph avec une faute également. Tu ne veux être associé à aucun de ces concepts. Les cheveux de Saph sont bien où ils sont et le verbe Mordre aussi. L’idée de Balzamina est top, elle permet d’amorcer votre activité principale. Tu allais donc calmement te diriger vers le plan en pensant que tout le trio ferait de même quand Alphonse se téléporte sans attendre contre le mur.
Tu te figes aussitôt tandis que Balzamina rejoint Alphonse en courant. Le couple de vieux ne semble avoir rien vu, mais vous ne pouvez pas vous fier aux apparences. Vous devez être prudent. A la base, Alphonse devait l’être encore plus. Tu enterres ta colère pour te concentrer sur votre environnement immédiat. Il y a une caméra de surveillance. Quant au couple, tu fais une visite expresse dans leur cerveau pour vérifier qu’ils n’ont aucun visuel de Alphonse se téléportant. Seulement après, tu rejoins Balzamina et Alphonse en jetant des coups d’œil aux entrées. Il suffit que quelqu’un soit passé à ce moment-là… Tu prends la parole à voix basse, toujours attentif à ce qui vous entoure.
« Les personnes âgées n’ont vraiment rien vu. Par contre, tu étais dans l’angle de la caméra et les entrées ne sont pas fermées. N’importe qui aurait pu te voir en passant. »
Tu sors ton portable.
« Il faut s’occuper des caméras, je suppose qu’on peut appeler le personnel abilité. »
Tu ne l’as pas vu venir. Vraiment pas. À vrai dire ta magie est si rapide qu'elle prends souvent ta réflexion de vitesse, tu ne te rends même pas compte de ton erreur à la seconde où tu atterris devant le panneau. Mais quand tu vois Balza courir dans ta direction alors que tu étais plus loin qu’elle… tu te décomposes.
C’était pas censé arriver. Tu as été si vigilant.e ces dernières semaines, tu t’es couvert.e de catalyseur pour être absolument certain.e que tu n’utiliserais pas ton pouvoir par accident. Et tu avais réussi. Ce qui met en lumière un problème qui te terrifie encore plus : ce n’est pas ton contrecoup qui a provoqué cet incident. C’est toi. Ton absence de maîtrise et de sérieux. Ton incapacité à garder le contrôle.
Le constat t’assomme tellement que tu n’entends même pas vraiment Balza, comme si tu n’étais pas complètement là. Ça va ?
« Je... Ouai ? »
Non, ça ne va pas. Tu es terrorisé à l’idée d’avoir été vu. Tu es horrifié à l’idée de les avoir mis en danger. Tu as envie de disparaître, mais tu sais que tu dois réprimer au plus vite ce sentiment si tu ne veux pas en faire ta réalité.
Mordred s’approche et affirme que les deux personnes âgées ne sont pas une menace, que les entrées comportent leur part d’incertitude, et qu’il y a évidemment des caméras. Ce qui signifie non seulement qu’il existe une preuve vidéo que tu es un mage, mais aussi qu’un ou plusieurs individus pourraient l’avoir vu en direct selon le système de surveillance du musée. Impossible de savoir.
Il sort son téléphone, suggère d’appeler les unités habilitées. C’est de la honte que tu ressens ? C’est un élève et tu es un adulte membre du personnel. Pire, tu as été saon tuteur et c’est toi qui le mets en danger et lui qui propose des solutions. « Heu… Ouais, ouais… Tu peux leur envoyer un message pendant qu’on se dirige vers la sortie ? Merci. »
Tu attrapes le poignet de Balza, par réflexe. Tu aurais dû lui demander, mais tu l’as fait dans l’urgence, sans réfléchir. Parce que tu as l’impression que si tu la lâches, t’es foutu.
Quand tu te téléportes, tu bug.
Quand tu angoisses, tu bug.
Ton contrecoup est là, tu le sais, tu pourrais presque le sentir parcourir la limite de ton corps, la tracer soigneusement pour mieux l’effacer lorsque tu lui cédera l'opportunité. Habituellement, c’est une sensation brève et incontrôlable que tu laisses passer. Comme un coup de jus, un éternuement, un frisson, une absence.
Mais quand tu le retiens de force ? C’est comme si tes tripes étaient déjà 6 mètres devant toi, ta tête loin derrière, et que les deux te tiraient en opposition. Ton épiderme te brule comme s'il était de trop. Ton image de la réalité est difforme. Elle se réagence en bloc, bouge, disparaît, se décale, se brouille.
Tu te forces à garder une cadence métronomique, un rythme marqué, ça, c'est la musique que tu connais. Tu serres plus fort le poignet de Balza en murmurant. « Guide-moi s’il te plaît. »
Toi qui vie dans la confiance, le spectacle et la certitude depuis toujours, ta voix n’as jamais été aussi tremblante de toute ta vie.
Tu ne sais pas combien de secondes tu pourras encore retenir ton contrecoup, car c’est la première fois que tu brides son expression. Alors tu continues d’avancer en t’appuyant sur elle, en pensant à chaque pas que tu mets derrière l’autre, et en gardant une conscience aiguë du mouvement de la marche, du contact avec Balza.
Tu es si concentré que tu ne te rends même pas compte que la sensation de stress intense et la difficulté te fond pleurer.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Jeu 27 Juil - 15:11
Mordred connais visiblement le protocole dans ces cas là. Il se saisit rapidement de son téléphone. Je mobilise mes souvenir pour pensé au chemin le plus court vers la sortie. Une fois dehors, il suffira de tournée sur la droite pour rejoindre la rue peut fréquenté où Al et moi avons finit de fixer nos costumes.
Pendant que je pense à cela je sent la main de Al me saisir le poignet. Juste à l'endroit où ma peau est toujours rose suite à ma brulure. A ce moment là, c'est ellui qui m'a sortie de la panade. A mon tour ! Je tente de garder une apparence tranquille mais sentir la tension de maon ami-e me sert le coeur. C'est surement la première fois que je voit l'insoucience lae quitté.
Je prend la direction du fond de la salle et sourie au couple qui nous tournais le dos.
- Guide-moi s’il te plaît.
Le ton se sa voie augmente la panique en moi.
-Bien sur, je reste avec toi.
Je me tourne vers Mordred qui doit encore être en train de contacter l'école par écrit.
- Mordred, dis leur qu'on les attends à proximité des sortie de secours du musée. Dans la rue qui rejoint le jardin public.
En accélérant le pas je voit des larmes sur les joues de Al. Je secoue le bras pour le forcer à lâcher mon poignet et lui saisit la main dans une poigne que j'espère réconfortante.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 27 Juil - 16:17
Rapprochement avec le temps
C’est étrange de voir Alphonse dans cet état. Lui qui est toujours hyperactif, il est maintenant profondément touché par la situation. Puisque tu n’as pas l’habitude de le voir comme ça, tu l’observes avec insistance avant de te concentrer sur le plus important. Envoyer un message aux pacificateurs. Tu hoches la tête pour confirmer à Alphonse que tu es en train de le faire, les suivant du mieux que tu peux tout en écrivant sur ton portable. Ton message est, comme d’habitude, un véritable télégramme. Il comporte néanmoins toutes les informations essentielles, dont celles que Balzamina te demande d’ajouter.
Une fois le message envoyé, tu abaisses ton portable. Tu le gardes en main pour ne louper aucune instruction, et tu l’as également mis sur vibreur. Alphonse est en train de pleurer et ça fait bizarre. Tu essaies de ne pas trop le regarder, mais c’est difficile. Ce n’est pas le moment de lui demander pourquoi il pleure et tu ne sais pas comment le rassurer. Ce n’est pas à toi de faire ça, non ? Balzamina a l’air d’être un soutien suffisamment solide pour l’instant. Tu préfères te concentrer sur ce qui vous entoure et les dangers possibles, jusqu’à ce que vous arriviez dehors au lieu de rendez-vous. Tu t’adresses à Alphonse :
« Ils sont rapides à intervenir de ce que j’ai vu. Ils sauront gérer, tu n’as pas de soucis à te faire. »
Lorsque Balza te décroche de son poignet… C’est comme si tu étais suspendu au-dessus du vide par une seule main et qu’on t’avait forcé à lâcher pour te rattraper la seconde d’après. Un court instant sans prise sur la réalité suffit à se voir tomber et la panique te donne si mal au cœur que tu as l'impression d'avoir fait une mini crise cardiaque.
Lorsqu’elle te récupère, tu serres sa paume si fort que les jointures de tes doigts blanchissent. Mais tu continues, tu la suis à l’aveugle. Tu ne sais pas par quel miracle tu arrives à tenir, l’être humain doit avoir un mode survie qui t’était étranger jusqu'alors. Tu te tais, tu marches, tu ne penses pas. Ni à ton pouvoir. Ni a la sensation profondément dérangeante qui agite tes tripes. Ni à la douleur provoquer par ta lutte pour rester entier.
Si tu ne te concentres pas, tu risques de tomber en morceaux. Si on ne te tient pas, tu risques de disparaître.
Tout le monde semble s’arrêter. Les gens ont souvent tendance à trouver que tu ne t’inquiètes pas assez, alors tu te dis que si Mordred cherche à te rassurer, c’est que tu dois vraiment avoir une sale tête. Tu lui réponds d'un bref hochement à l'affirmative pour faire savoir que tu as compris. Tu as une totale confiance en eux, et en le personnel de Leoska. Ce n'est pas ça le problème. « On est dans un endroit seul ? »
Tu ne peux pas faire confiance à ta vue. Pas quand elle se compose de morceau de réalité varié comme si tu étais à plusieurs positions en même temps. Pas quand elle se déforme et s'inverse toutes les secondes. Parfois les visages de tes amies en est absent. Parfois ils sont brouillés. Échangés. Difformes. Tu es pris d'un vertige. Un haut le cœur violent se coince dans ta gorge, et tu le réprime avec difficulté.
Mordred te le confirme. Tu inspires. Tu es à bout. Tu le sens, ça te coûte de parler, mais tu dois absolument les prévenir. Ta voix est faible et ta difficulté, visible. Tu as l’intuition que chaque seconde qui s'écoule empire le phénomène et qu’il vaut mieux que ça arrive maintenant que lors de votre évacuation. « Je pense… Gh… Heu, pas pouvoir m’empêcher de glitcher très longtemps. »
Beaucoup de mages ont du mal à vivre avec leur pouvoir. Mais depuis que ta magie est apparue à tes douze ans c’est devenu une partie de toi unique, peut-être même ta préférée. Elle est belle, instable, drôle, rapide, utile, bizarre. Dans le pire des cas… un peu handicapante, gentiment dangereuse. Mais tu lui accordes une confiance et un amour démesuré pour ce qu'elle est, et te fait vivre.
Tu ne pensais pas en avoir peur un jour. Tu ne pensais pas qu’elle te ferait aussi mal.
Balza attrape ton autre main et t’entraine avec elle. Tu fermes les yeux pour arrêter de poser ton regard n’importe où à cause des anomalies. Elle t’assoit. « C’est bon, tu es caché. »
Tu aimerais la remercier, mais tu n’en as pas vraiment le luxe.
Tu n'as aucune idée de ce qu’il va se produire lorsque tu vas ouvrir la porte à ta magie alors tu sors un paquet de mouchoirs de ta poche et le mords pour éviter de hurler et t'attirer l'attention sur vous.
Ton contrecoup continue à te fragmenter, comme s’il cumulait chaque seconde tous les déplacements qu’il n’avait pas pu effectuer depuis que tu le retiens. Tu le sens tracter ton essence dans des directions de plus en plus nombreuses, de plus en plus fort et… tu lui cèdes la main. Tu lâches prise, renonces, laisses l’entropie te dissoudre.
Ton corps se disloque en une dizaine de morceaux suspendus en stase dans l’air avant de disparaître littéralement sous leurs yeux.
Prévoir de quoi mordre était une délicate précaution, mais on n’a pas le luxe de crier quand on est dans un état de semis-existence. Tu es figé dans le temps, scindé dans l’espace, coincé dans la réalité. Tout s’écroule, s’effondre, se plie, se tord. Tu as l’impression de t’étirer et de t’effondrer sur toi-même, d’être coupé de l'existence un instant et d'en surgir à nouveau la seconde d'après.
Tout ce que les autres aperçoivent de toi, ce sont des pièces de ton corps individualisé qui apparaissent et disparaissent de façon erratique autour d’elleux. Ta réalité est distendue et rend les images de tes fragments qui clignotent d’autant plus cauchemardesques que leurs tailles varient comme si tu étais plus ou moins proche.
- -̸̠̆́ Une fraction de ton visage figé dans une expression terrorisée surgit au-dessus d’eux -̴̠̳̒ ̸̗̂͒ ̵̥̀͂ ̴̧̊͌-̷͎͆̅,Tes yeux se ferment et évitent leur regard qu'ils ne voient pourtant pas, -̶̛̳̑-̷̥͋̊-̵̦̐ tes lèvres affichent un cri silencieux. .̷̬̀̌.̶͕͇͌-̷̺̇̾-̸̨̇͛En simultané, ton poing serré émerge dans l’encadrement de la porte -̴̦̋-̴̖̽-̶̫͆͠r̷̮̼͗r̴͍̋-̴̦̋-̴̖̽-̶̫͆͠r̷̮̼͗r̴͍̋réapparaît dans une position différente, mains ouvertes comme si tu essayais d’attraper quelque chose ou de te débattre. De nombreuses parties de toi leur succèdent de façon ,̸̪͈̐,̸̻͆̕aléatoire, c̵͙͑͑h̸̢͑̕aotique avec pour seul son des appels à l’aide inaudible, charcuté à la syllabe comme un coup de téléphone par mauvais réseau.
La vitesse de bug ralentiȩ̸̛̲i̴̺̿è̶̺, tu te manifestes de plus en plus assemblé jusqu’à te retrouver, haletant.e, à côté de Balza. Tu glitch encore, gémit de douleur et tu te laisses tomber à terre… Des vagues d'an̶͖̕omalie parcourent ton image, tes limites se décalent régulièrement, et même en parlant tu es entrecoupé de disparition, de répétition. Tes joues sont noyées de larmes. Tes yeux exorbités de terreur. C’est passé. Il paraît. Tu ne comprends rien à ce qui t’est arrivé.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Jeu 27 Juil - 23:36
Ont rejoint finalement assez vite la ruelle. Quand je me retrouve accroupi au sol avec Al et lui annonce qu'on est hors de vu son contrecoup se libère enfin.
C'est comme voir un cauchemars. Des partie de lui disparaissent ou se fige dans la douleur. Je me sent si impuissante. Comme si je voyais une vidéo beugé derrière un écran de verre. Quand la sensation d'une de sa main dans la mienne disparait Je me retien d'appeler saon prénom.
Je scanne les alentours pour vérifier l'arriver des pacificateurs. Mordred à le regard fixer sur Al. Mon dieu ! Je me sent si coupable. Je les ai tout les deux mis en danger. Al avait dis que sortir c'était difficile pour ellui Et j'ai insister sans réfléchir aux possibles conséquences. Et Mordred que je suis sensé proteger et aider qui se retrouve ici.
Quand le glitch d'Al commence à ralentir je le sert dans mes bras comme pour le maintenir dans notre réalité. Je ne me rend pas compte de la souffrance qu'iel peut ressentir. Je le berce en répétant que ça va aller. Autant pour lae rassurer que pour me convaincre moi même.
Quand iel s'excuse je retient une larme.
- Non ne t'inquiète pas c'est presque finit. On va retourner à Leoska. Ca va aller.
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Ven 28 Juil - 15:11
Rapprochement avec le temps
Alphonse se met à glitcher dès que vous êtes seuls dans la ruelle. C’est inquiétant, fascinant, horrible. Tu n’arrives pas à détacher ton regard de lui, cherchant à retenir tous les détails de ses apparitions et disparitions. Tu ne devrais pas. Il t’offre une vision digne des pires hallucinations. Pourtant, c’est aussi captivant. Ça te glace. Tu sais pas. C’est déstabilisant. Tu aimerais intervenir, mais il n’y a rien à faire à part se montrer présent. Tu laisses Balzamina rassurer Alphonse et t’éloignes légèrement pour leur laisser de l’intimité.
Entre temps, les pacificateurs te répondent en te donnant une localisation. Tu retournes auprès de Balzamina et Alphonse pour les en informer.
« Les pacificateurs m’ont donné un point de rendez-vous dans un endroit sécure. Est-ce que ça ira pour aller jusque là-bas ou je leur dis de venir jusqu’ici ? Le reste de leur équipe se charge des caméras et des témoins. »
Dire que tu es profondément secoué par ce qui t’es tombé dessus serait un euphémisme démesuré ; mais tu n’es plus à un paradoxe près. Tu ne t’es pas vu mourir ; tu t’es sentie disparaître. En miettes. En miettes de toi-même. Tu ne veux plus y penser. Tu ne sais plus où tu habites, tu ne sais pas ce que tu fais là, tu ne comprends qu’à moitié ce qu’on te raconte.
Ce dont tu es certain.e, c’est que tu es à nouveau en un seul morceau et que tu reposes actuellement sur un pilier ; Balza. Tu t’accroches à son dos, et niche ton visage mouillé de larmes contre elle.
Les minutes passent. Le gros sanglot s’amenuise pour laisser place à des tentatives de respirer correctement, et les bugs disparaissent peu à peu. La sensation de danger imminent te force à essayer de recomposer tes esprits au plus vite que tu le peux ; mais la reconstruction est bancale, et le délai trop long pour les circonstances dans lesquelles vous êtes.
Balza commence à te relever doucement et tu suis le mouvement. Elle te demande si tu peux marcher. Ça rejoint la question de Mordred. Ils ont besoin de savoir ce que tu es en capacité de faire, mais tu n’es même pas sûr que « juger correctement ton état » rentre dans cette catégorie. Contrairement à « t’allonger dans un lit en dormir un an. », « Urgemment te noyer dans des univers fictifs pour ne plus y penser » ou « Demander gentiment à ce qu’on raye ces souvenirs de ta mémoire ».
« Je pense ? Aider ? Lentement… »
Il faut croire que le traumatisme n’affaiblit qu’à moitié ton optimisme. Ça va être compliqué.
Sur le plan purement physique… Tu vas mieux que sur le chemin jusqu’à cette ruelle maintenant que ton contrecoup s'est déchainé. Ta vision se rétablit de mieux en mieux, et ça fait quelques secondes que les réminiscences de bug ne se manifeste plus. Ça ne veut pas dire pour autant que ça va.
Ton cœur continue de frapper violemment ta poitrine. Tu sens des sueurs froides glissées sur ton front. Ta bouche est pâteuse. Tu as l’impression que tu risques de rendre ton dernier repas à tout moment, que tes tympans baignent dans du coton et qu’on t’a injecté du plomb liquide dans les membres. « … peut-être plus vite avec mes heely’s ? »
Oui, parce que même au bout du rouleau, tu restes toi. Ce n’est peut-être pas cohérent, mais vu l’énergie que te coûte chaque pas, l’alternative des roues ne te paraît pas si mal… Tu serais bien placé pour faire une review sur le déplacement, ça enrichirait sans doute l’expo dont vous sortez. « Franchement. Sois-vous me trainer mainte-Ohla… Soit… » Tu fermes les yeux tant qu’un vertige passe. Colle ton poing à ta bouche. Tu reprends au bout d’une trentaine de secondes. « Non, maintenant, si ça vous va. »
Tu ne penses pas que les bugs reviennent, la crise était si violente qu’elle a au moins eu le mérite de permettre de relâcher tout ton contrecoup, comme s'il avait rattrapé son retard sur lui-même. Mais tu ne te fais plus confiance. Plus vous restez immobile, plus c’est s'exposer au risque d’un nouvel incident. Tant que tu es debout, il faut que tu fasses tout d’un coup. Tu ne veux même pas savoir si c’est loin, tu veux juste que ça s’arrête.
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Balzamina Dulac
Premier de la classe
Dim 30 Juil - 18:39
-Les pacificateurs m’ont donné un point de rendez-vous dans un endroit sécure. Est-ce que ça ira pour aller jusque là-bas ou je leur dis de venir jusqu’ici ? Le reste de leur équipe se charge des caméras et des témoins.
Cette phrase de Mordred me fait reprendre mes moyens. Il faut rester concentrer pour ramenner tout le monde en sécurité. Je prend une grande inspiration et aide Al à se relever avec moi. Son glitch à l'air de se calmer, mais je ne lae connait pas assez en crise pour savoir si ça peut durer. Surtout vu son état de stresse actuel.
Je lui demande s'iel pense pouvoir se déplacer. Des qu'iel confirme je me trouve vers Mordred.
- Je l'aide, tu peux nous guider ?
A peine ai-je finit ma phrase qu'iel plaisante sur un moyen d'aller plus vite. Enfin plaisante pour cacher son malaise puisqu'iel perd immédiatement l'équilibre. Je lui passe le bras par dessus mes épaule et lae saisit par la taille.
- On va marcher doucement. Les secours sont en route. Ne t'inquiète pas je ne te lache pas. Et Mordred nous montre les chemin !
J'espère que mes paroles sont les plus réconfortante possible et nous pouvons commencer à macher. Cette incident m'aura fait réaliser que sous ses airs d'insouciance Al est plus tourmenté qu'il n'y parait. Ca manière de vouloir plaisanter même dans cette situation m'attendrit legèrement mais je m'inquiète pour ellui.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 8 Aoû - 15:08
Rapprochement avec le temps
Tu hoches la tête pour confirmer que tu peux les guider. Balzamina souhaite aider Alphonse seule, mais avec ses heely’s, ça ne sera ni stable ni rapide. Tu te mets donc à leur niveau pour offrir ton bras à Alphonse et aider Balzamina à le traîner sur ses roulettes.
« Alphonse a raison de proposer les heely’s. On ira plus vite et ça lui demandera moins d’effort. »
Parce que vous n’avez pas énormément de temps devant vous. Si chaque pas prend autant de temps, vous allez finir par vous mettre en danger avant de retrouver les pacificateurs. C’est stressant mais tu restes calme et attentif à votre environnement. Votre itinéraire est ponctué par tes directives jusqu’à retrouver le point de rendez-vous.
« C’est ici. Comment tu te sens, Alphonse ? »
C’est étrange de lae voir comme ça, tu n’arrives pas à t’habituer à ce que tu vois.
Tu es au bout du rouleau, et quand tu penses à « Oui, mais quel type de rouleau ? », le premier qui te vient en tête est celui de sac poubelle. Le dernier sac, encore vide. Car te comparer à une poubelle utilisée sous-entendrait que tu possèdes au moins la valeur énergétique des déchets ; ce qui n’est pas le cas.
La preuve : on te traîne sur les roulettes de tes baskets. Tu essaies de te rassurer en te disant que ça doit quand même être hyper drôle à voir pour les passants. Un point GPS qui pleure et qui se fait tracter par un autre point GPS et le Doc. Tu es au sommet de ta gloire théâtrale avec cette mise en scène. Elle te fait penser aux mêmes Pinterest hyper coloré avec des montages photos stock et des phrases type « I put the fun in dysFUNctional ». Et bah voilà. Tu as trouvé ta nouvelle aesthetic.
Te réfugier dans l’humour et l’absurde visuel de la situation te permet non seulement de ne pas divaguer sur des choses trop négatives, mais aussi d’avoir l’impression que le trajet n’est pas trop long.
Tu ne sais pas comment répondre à Mordred. Tu aimerais faire une pirouette sur toi-même et arriver sur un « I’m in Spain without the A ». … Spin ? Uh. Sur le principe, tu chercheras à obtenir « Pain », en anglais pour éviter tout quiproquo avec les baguettes de campagne. Mais de toute façon tu ne parviens pas à parler et ta réponse ne les rassurerait pas. C’est compliqué de dire aux autres comment on se sent quand on n'as ni envie de le savoir, ni envie de leur mentir.
Donc tu le finger gun avec ta tête de déterrer. Puis tu finger gun Balza. Tu fais un cœur avec tes doigts pour les remercier. Et tu finis par un mini-dab sans lever les bras pour ne pas décéder. Mission accomplie. Tu auras tout le temps de réaliser ce que c’est de te sentir mal à ce point une fois solo chez toi.
Les pacificateurs débarquent sur votre cocasse trio et vous escortent jusqu’à l’école en sécurité. Après quelque check up pour vérifier si vous êtes en un seul morceau — haha, parce que ça peut arriver d'être en plusieurs ? —, tu rentres assez vite chez toi en essayant de rassurer les autres avec un SMS après avoir été séparé. Réussir à te concentrer sur des lettres te prend un temps infini. « Vraiment désolé pour ce qui s’est passé. J’aurais dû faire plus attention. Et merci d’avoir été là, vous êtes vraiment des amours ! Je risque de dormir au moins 48 h donc si je réponds peu c’est normal haha mais ça va. »
Tu aimes y croire quand tu l’écris. Mais, tu te concentres plutôt sur cette histoire de 48 h qui te paraît être le meilleur plan pour l’instant. Tu t’effondres sur ton lit, complètement habillé.
Ambiance, Ambiance Plus loin, Que la nuit et le jouuurs