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Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI
Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
Premier de la classe



Mar 4 Fév - 19:49
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre
Une semaine. Une semaine s'était écoulée depuis le cours de son frère et depuis la remise des documents à l'épine. Car c'était comme ça qu'il l'appelait désormais: l'épine. Et en toute honnêteté, il aurait bien aimé que cela change.

Toujours était-il qu'il était assis à son bureau, attendant patiemment que Saphiree arrive. Habillé d'un costume bordeaux, la barbe impeccable, il zieutait des copies que ses élèves lui avait rendu. C'était un travail plutôt simple qui serait sympa à corriger, contrairement au travail qu'il attendait de la part du dreadeux.

Cinq commentaires sur divers documents assez complexes. Une composition et un dossier de quinze pages. Enfin, deux poèmes au moins. Une tâche impossible dont il se doutait que Saph se serait acquitté entièrement, sans doute mal. Si d'aventure il lui rendait un travail de bonne qualité, il lui redonnerait la même quantité pour la semaine d'après en lui intimant huit heures de sommeil par nuit et pas plus de deux heures de travail par jour sur ce qu'il lui avait confié. Son but ? Lui faire apprendre les limites et l'humilité. Ses limites à lui, l'humilité face aux autres.

De ce qu'il savait de l'élève, il avait sans doute choisit de bourinner comme un débile pour faire tout le travail qui lui avait demandé. Il n'y était sans doute pas arrivé. Il allait sans doute rejeter la faute sur lui. Et si jamais il se mettait à hurler, c'était finit, il raccrocherait. Il n'allait pas s'encombrer d'un élève qui n'apprenait pas.

Si il s'énervait sans hurler... Bon, passe encore. Pourquoi pas. Il accepterait peut être de l'écouter. Peut être.

La bonne nouvelle était qu'il se sentait bien. D'humeur joyeuse ce jour ci, il se sentait patient et à même de gérer de fortes émotions contrairement à l'autre fois. Il était dans de meilleurs dispositions pour encaisser l'échange.

Il regarda l'horloge. Il était presque l'heure. S'étirant, il fit craquer ses vertèbre et grimaça. Une douleur fugace mais bien présente lui traversa l'échine... Plus le temps passait, plus il avait mal au dos. Saisissant sa ceinture de contention, il enleva son veston et la passa par dessus sa chemise puis se rhabilla avant de se servir un thé. Il était dans cette situation inconfortable ou l'heure est trop proche pour commencer quoi que ce soit mais pas assez pour ne pas vraiment attendre.
Il commençait à vraiment considérer reprendre ses corrections quand on frappa.

-Entrez.

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Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Philop20
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Mer 5 Fév - 13:38

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


« Lire tous les documents (4 thèses, 3 articles scientifiques et 2 bande dessinées queer engagées) et faire un commentaire sur 5 d'entre eux aux choix.
Faire une composition sur le sujet suivant, au choix, faire un dossier de 15 pages sur l’autre :
"le lien entre le genre et la magie rouge durant le 20ème siècle"
"Médecine et magie: théorie et application"
Composer un poème sur chacune de vos identités résumant votre ressentis vis à vis d'elles.

A la semaine prochaine.

P. Andreatus »



Avachi sur mon bureau, éclairé par une petite lampe, je relie une fois de plus la liste de devoir que m’avait refilé Philophae à la fin du cours de son cher frère. C’était… inattendu. Après l’entrevue virulente qu’on avait eue la dernière fois, je pensais qu’il avait l’intention de me rayer de la liste de ses cours, alors le voir m’adresser la parole et même me donner du travail était plus que surprenant. J’avais bien conscience que ce n’était pas anodin, pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’il me testait. Mais dans quelle mesure ? Ma capacité a trouvé l’information, à l’analyser ? Où ma rigueur et mon aptitude a écrasé une telle quantité de travail dans les délais ? Tch. Difficile de savoir de qui se cacher derrière le crâne de ce vieux loup grincheux.
Peu importe, je prends cela comme un défi que je compte bien relever avec brio. Quelques commentaires et un dossier ? Quoi de plus facile franchement ce n’est pas comme si on me demander de maîtriser une métamorphose complète en une semaine, et puis les sujets on l’air intéressant. J’avais justement choisi de me spécialiser en biologie vis-à-vis de mon pouvoir, mais le programme de première année ne s’appliquer par vraiment aux domaines qui me concerner, c’était donc une occasion en or de se renseigner.

Le premier jour, je commence par les thèses qui traité de diverse partie du système hormonal et qui me tente énormément. Il y a évidemment de petites choses que je connaissais, par exemple j’utiliser régulièrement l’adrénaline dans des situations critiques pour me sentir plus fort, plus rapides, et avoir l’esprit plus clair. Cependant… Des sécrétions très concentrées et anormales d'adrénaline et de neuroadrénaline pouvait très dangereusement augmenter le rythme cardiaque… Oh, intéressant ça pourrait être un bon moyen de défense ? Mais le contrecoup pourrait être trop dangereux.
Mieux encore, les productions de rénine/angiotensine/aldostérone pouvaient jouer sur la pression artérielle… C’est passionnant. Bon, c’est toujours moins puissant que les pouvoirs des autres mages rouges, mais ça peut être utile. Disons que la méconnaissance d’autrui pourrait permettre de créer un effet de surprise et d’incompréhension très utile en combat. Finalement il y a peut-être du bon dans tout ça. J’apprends aussi avec une thèse sur les transitions hormonales d’origine magique à quel point mes dosages sont flingués. Mais c'est encore difficile de savoir comment faire en pratique.

Le deuxième jour je commence à sentir le piège. Ça ne va pas être aussi simple que je le pensais… Entre mes responsabilités au club d’art-martiaux, mon emploi du temps de cursus supérieur, et mes autres devoirs… Hmm. Je n’ai pas intérêt à m’attribuer une minute de temps libre cette semaine.

Je commence les commentaires et choisis un article, sur l’étude à l’échelle microscopique des contrecoups de la magie rouge utilisés à l’excès, sur le corps (presque effrayant, mais je ne crains rien de tout cela évidemment.) Je constate d’ailleurs qu’il a dû clairement choisir de faire passer des messages dans le choix des dossiers… Le second est fait sur un article humain sur la régulation du taux de sucre dans le sang, un des rares sujets que l’on avait au moins abordé en cours.
Mais l’échéance fatidique continue d’approcher… À partir de là je commence à devenir infernale, enfin, plus qu’à l’accoutumée, et ne perds plus de temps à parler aux autres et cours me mettre au travail une fois mes obligations remplies. Plus le temps passe et plus je pense que mes colocs et les membres du club on envie de me tuer tellement j’étais tendu, intransigeant sur le travail des membres, et sévère sur le bruit et les horaires.

MERDE PLUS QUE TROIS JOURS. J’ai fait le commentaire de deux thèses au propre, ainsi que celui des deux articles un peu plus courts, mais le reste… Je n’ai pas eu le temps d’y regarder avec tous mes devoirs à côté. Je m’empresse de finir de tout lire, et me réjouis finalement d’avoir commencé par les thèses les premiers jours, plus longue et technique à lire que les articles. Les BD sont une belle découverte, et je me plais à 2h du matin de faire un commentaire sur l’une des deux, ponctué de pointe d’humour qui se marie avec le style extravagant de l’autrice.

Mais il me reste encore le pire, le dossier, la composition et deux poèmes. Je dormis très peu cette nuit-là et réussie à effectué la composition, cependant mal ficelé par rapport à mes commentaires puisqu’évidemment je fatiguer.

Les soirées suivantes cependant, je ne dormis pas du tout, la première, car j’avais d’autres devoirs a terminé que ces bonus qui m’avait mis gravement en retard, et la dernière parce que je devais faire ce foutu dossier et ses poèmes. Misant davantage sur mes connaissances scientifiques que mes connaissances sociologiques, j’avais choisi le sujet sur la médecine et la magie pour le dossier. Le problème, c’est que j’ai plus ou moins juste eu le temps de faire un tri bibliographique des connaissances avec juste une intro qui n’avait d’une introduction que le titre.

Nul.

Vraiment, ce n’est qu’un amas de connaissance recueilli entre les lignes d’articles fondé certes, mais dont le texte perdait le sens dans mon dossier où aucun lien n’avait pu être fait entre les informations. J’ai manqué de temps. Comment j’aurais pu rédiger ça en une semaine ? Une semaine c’est ce qu’il faut pour faire une recherche bibliographique solide en dehors des cours, sans même parler de la rédaction ! Là, rien ne se tient. Rien n’est mis en forme. Rien ne va.
Pour les poèmes, c’est pire. J’avais essayé vaguement d’écrire quelque chose, mais le rendu était si pourri qu’il finit à la poubelle. Déjà que je n’avais jamais été poète dans l’âme, avec mon état de fatigue, n’importe quel gamin de primaire aurait fait mieux.

Agacée, et perclus de fatigue, je balance par terre le dossier sur la médecine fraîchement agrafé pour passer mes nerfs. Le sang cogne à un rythme agaçant a mes tempes, ma tête tourne et mes yeux sont pris d’une irrépressible envie de se fermer. J’ai merdé. À vouloir courir après autant de lièvre à la fois, j’ai juste bâclé le boulot que Philophae m’a donné, mais aussi mes autres devoirs. Et maintenant je suis crevé et pas capable de faire grand-chose.
Je traîne les pieds jusqu’au bureau de Philophae et serre les dents devant la porte d’un air contrarié. Je taper compulsivement le sol ma jambe droite par nervosité en restant devant la salle sans me résoudre à pousser le battant.
J’allais juste lui donner raison en lui donnant ça…

Raison sur mon inconstance, mes fausses prétentions et surtout… Mon incompétence.
Et c’était faux, complètement faux et je le savais pertinemment. J’étais plus doué qu’on ne voulait bien le croire, j’en étais certain, j’avais toujours su m’en sortir. Mais ce vieux loup m’avait piégé dans un carcan d’une semaine et j’étais obligé de rendre de la merde. Je ne le laisserais pas me descendre, c’est de sa faute si mon travail à l’air aussi bâclé. Je toque et il m’invite à entrer.

Je ne suis plus que gorge serrée, tête lourde, ressentiment, poing fermé et paupière de plombs.
Pourtant je passe la porte avec un regard d’acier et un port altier, prêt à encaisser toutes les réflexions que je risquais de me prendre. Seuls quelques signes me trahissaient comme mes immenses cernes, mes ongles rongés par le stresse et mon teint blanchâtre signe du manque de sommeil et de ma mauvaise nutrition.
Je n’avais quasiment rien mangé durant ces trois derniers jours, je n’avais pas le temps et pas l’envie de grignoter quoi que ce soit. J’avais dû réduire drastiquement mes activités sportives en conséquence ces derniers jours, étant à la limite de flanché a cause du rythme imposé et du déséquilibre entre mes activités et l’énergie que je donnais à mon corps.

Il était là, au rendez-vous dans une tenue et une posture soignée. Le voir frais comme un gardon alors que j’étais dans un état pitoyable à cause de lui finit de me frustrer et je balançais tous les documents sur le bureau avant de croiser les bras. Au début je pensais rester silencieux, à le toiser, mais évidemment, impossible de fermer ma gueule. De toute manière il fallait que je le prévienne sur les poèmes, avant qu’il ne me fasse la réflexion.

« Je n’ai pas fait les poèmes, je n’en voyais pas l’intérêt » mentis-je « Mais j’ai fini le reste. »

Pas de bonjours, pas de merci pour les documents, rien. Je me pouvais m’empêcher d’être sec, mais au moins je ne m’énerver pas. J’étais trop fatigué pour. Il me démangeait de lui faire une réflexion sur les délais, mais ce serait admettre ne pas avoir réussi à finir le travail. J’avais soigné mes commentaires, et ma composition étais assez moyenne certes, mais les poèmes absents, et le dossier, incomplet et pas rédigé et mis en forme pour un sou. Ça ne trompait pas. Par fierté, il serait sans doute moins humiliant d’accuser les délais que de faire croire que ce travail bâclé était ce que j’avais de mieux à offrir.

« Vos délais… Ils étaient injustes. Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire en me donnant aussi peu de temps pour autant de travail, mais ne croyais pas que c’est de mon niveau habituel. J’aurais pu faire bien mieux si vous aviez était un minimum réaliste dans vos consignes. »

Je rester planté là, les jambes volontairement ancrées dans le sol, dans une stature qui ce voulais rigide et intouchable, à l’exception près que j’étais presque dangereusement chancelant.




Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Sans_t56

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Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
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Jeu 6 Fév - 13:31
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre
Saph entra. Il avait l'air épuisé. Parfait. Philophæ aurait matière a conduire son premier cours sans aucun soucis, jusqu'à présent la situation ressemblait a ses prévisions.

L'élève traversa la pièce et lança les documents sur le bureau. Il était fatigué et en colère. Encore mieux.

-Je n’ai pas fait les poèmes, je n’en voyais pas l’intérêt.

Dommage. C'était sans doute le plus important.

-Mais j’ai fini le reste.

Sérieusement ? Ne mentons pas, le chien ne s'y attendait pas. Il avait sérieusement tout fini ? Il se tourna vers la pile de documents. Non. Le dossier faisait pas 15 pages. Il était dans la même pièce que lui depuis moins d'une minute et il mentait déjà ? Philo grogna de mécontentement. Saphirre reprit.

-Vos délais… Ils étaient injustes. Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire en me donnant aussi peu de temps pour autant de travail, mais ne croyais pas que c’est de mon niveau habituel. J’aurais pu faire bien mieux si vous aviez était un minimum réaliste dans vos consignes.

Attrapant la liasse de papier, il commença à la feuilleter. A part les poèmes, tous les travaux les plus courts avaient été bouclés. La composition était faites à la va vite et le dossier était un plan et un ramassis bibliographique. Parfait.

-Lorsqu'un prof donne des consignes, il attend un certain résultat parfois aux dépends de l'élève. Et vu ce qu'on a là, mes consignes étaient non seulement réalistes, mais pertinentes et ingénieuses. Prends un siège, on a un peu a parler.


Du coin de l'oeil il l'avait vu chanceler a plusieurs reprise. Philophae devait l'admettre, s'il avait bien quelque chose pour lui, c'était sa ténacité. Il respira. Il allait devoir parler. Beaucoup. Heureusement qu'il s'était levé du bon pied.


-Je vais être franc et tu vas te taire pour m'écouter jusqu'au bout. Si tu ne m'écoute pas, tu repassera la porte et en la fermant, tu fermerais aussi toute possibilité de m'avoir comme prof. Bon.  Du peu que j'ai vu de la composition ça a l'air médiocre et le dossier est inexistant. Tu n'es pas parvenu à faire ce que je t'avais demandé et tu accuse les délais, pourtant tu n'es jamais venu me voir pour me demander du temps supplémentaire.


Il servit deux tasses de thé et en posa une à côté du dredeux.

-J'y vois quatre explications possibles. La première était que tu avais le temps mais que tu as lambiné, prouvant ainsi ton manque de respect pour moi et ton absence d'intérêt pour le temps que je suis prêt à t'accorder. La deuxième est que tu ne t'es pas rendu compte du manque de temps, prouvant ainsi ton manque de discernement quant à la difficulté d'une tâche et à tes limites. La troisième est que tu t'es parfaitement rendu compte que tu n'avais pas le temps mais par fierté, orgueil ou peut être peur que je rejette t'a demandé où ton apprentissage, tu n'es pas venu me voir pour me demander un délai. Ceci démontre non seulement que ton caractère et ta peur du regard des autres est un frein bien plus grand a ton évolution que ta magie et ses conséquences mais aussi que tu ne me fais pas confiance, ce qui serait un frein a tout apprentissage. Enfin, il se peut que tu n'ai même pas pensé a venir me voir, ce qui sous entend que tu manque d'initiatives et de diplomatie pour te sortir de situations difficiles.


Il bu son thé, nonchalamment, satisfait de son discours.


-Alors Saph ? Laquelle de ses explications a fait que tu t'es mis dans cet état pour un travail non noté, donné par quelqu'un qui a accepter de te donner une chance sans, apparemment, ne rien en retirer ? De quelles conséquences as tu peur ? Personnellement, la une m'étonnerait beaucoup, je dirais donc d'abord la deux, puis la quatre et enfin la trois.


Il ne le regardait pas, comme d'habitude, mais le gardait en vue du coin de l'oeil. Il s'attendait a une réaction violente de sa part et tentait de s'y préparer, se répétant comme un mantra: s'il hurle, j'abandonne. Cela amortirait un peu le choc de la colère de son etudiant.

Appuyé sur son bureau, il attendait patiemment.
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Jeu 6 Fév - 22:19

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


« -Lorsqu'un prof donne des consignes, il attend un certain résultat parfois aux dépends de l'élève. Et vu ce qu'on a là, mes consignes étaient non seulement réalistes, mais pertinentes et ingénieuses. Prends un siège, on a un peu à parler. »

Je plisse les yeux d’un air méfiant et me saisit d’une chaise. J’le sens pas du tout. Ses paroles me font penser à ces discours que l’on ne voit que dans les films, lorsqu’un personnage a manipulé l’autre pour lui faire comprendre la morale de l’histoire. J’espère franchement qu’il ne m’a pas fait ce coup-là.

« -Je vais être franc et tu vas te taire pour m'écouter jusqu'au bout. Si tu ne m'écoute pas, tu repassera la porte et en la fermant, tu fermerais aussi toute possibilité de m'avoir comme prof. » J’ouvre la bouche pour poser faire une réfléxion mais me ravise immédiatement «  Bon.  Du peu que j'ai vu de la composition ça a l'air médiocre et le dossier est inexistant. Tu n'es pas parvenu à faire ce que je t'avais demandé et tu accuse les délais, pourtant tu n'es jamais venu me voir pour me demander du temps supplémentaire. »

Il pose une tasse à côté de moi et je garde ce même air méfiant sans y toucher. Les rôles semblent s’être inversés. Aujourd’hui il est à l’aise et c’est moi qui suis au bord du gouffre, je ne manque donc pas de rester sur mes gardes. Honnêtement quoiqu’il se serai passé je n’aurais jamais été le voir pour lui demander des délais supplémentaires, ce serait devoir admettre sa défaite et je préfère encore ne bénéficier que d’une demi-victoire.

« - J'y vois quatre explications possibles. La première était que tu avais le temps, mais que tu as lambiné, prouvant ainsi ton manque de respect pour moi et ton absence d'intérêt pour le temps que je suis prêt à t'accorder. La deuxième est que tu ne t'es pas rendu compte du manque de temps, prouvant ainsi ton manque de discernement quant à la difficulté d'une tâche et à tes limites. La troisième est que tu t'es parfaitement rendu compte que tu n'avais pas le temps, mais par fierté, orgueil ou peut être peur que je rejette t'a demandé où ton apprentissage, tu n'es pas venu me voir pour me demander un délai. Ceci démontre non seulement que ton caractère et ta peur du regard des autres est un frein bien plus grand a ton évolution que ta magie et ses conséquences, mais aussi que tu ne me fais pas confiance, ce qui serait un frein a tout apprentissage. Enfin, il se peut que tu n'ai même pas pensé a venir me voir, ce qui sous-entend que tu manques d'initiatives et de diplomatie pour te sortir de situations difficiles. »

Le fait de le voir siroter son thé avec un air satisfait rendez les choses encore plus insupportables. Je préférais quand il refusait de me parler. Là, il vient clairement de sous-entendre avec une certaine subtilité que je manque de discernement, que je suis orgueilleux, que j’avais peur du regard des autres et que je manquais d’initiative. Et c’était faux une fois de plus. Si, à la rigueur, je peux être un peu arrogant des fois, je l’admets, mais pour le reste se tromper lourdement.
Pourtant sa critique et son long discours me faisaient étrangement mal, malgré l’habitude que j'avais d’être critiqué. La fatigue ? Peut-être. Ou alors la logique de son raisonnement. Si le premier jour j’avais cru que la tâche serait aisée, je me suis vite rendu compte que ce serait peut-être impossible à finir. Mais le problème, c’est surtout ses deux dernières explications qui commencer a crée un conflit intérieur plus que désagréable entre cette horrible voix qui me murmurait qu’il avait raison sur certains points et l’autre qui soutenait le fait qu’il ne s’agisse que de foutaises bien formulées par un grand manipulateur. Je tape compulsivement du talon et me tiens de travers sur ma chaise, les bras toujours croisés.

« - Alors Saph ? Laquelle de ses explications a fait que tu t'es mis dans cet état pour un travail non noté, donné par quelqu'un qui a accepter de te donner une chance sans, apparemment, ne rien en retirer ? De quelles conséquences as tu peur ? Personnellement, la une m'étonnerait beaucoup, je dirais donc d'abord la deux, puis la quatre et enfin la trois. »

Étrangement le fait qu’il confirme que je m’étais foutu la santé en l’air pour un travail non noté qu’il m’avait donné, et qu’il pense que j’ai peur d’une quelconque conséquence de sa part finit de me faire bouillonner. Il avait tout calculé. Tout. Ces devoirs n’étaient qu’un vaste piège pour me prouver toutes mes failles et je suis tombé droit dedans. J’ai envie de lui lancer son thé dessus, mais ça ne me ferait passer que pour un pauvre animal blessé dans son égo. Pourtant la gorge serrée je ne peux pas lui répondre. Pas parler. Il fallait que je démolisse un truc, ou que je hurle, mais si je le faisais ici, je perdrais toute chance de m’expliquer. Tendu, au bord de l’explosion, je lui adresse un regard glacial.

« 5 minutes. »


Je me lève et sors de son bureau comme une tornade sèche et tourbillonnante de ressentiment en claquant presque la porte. À peine, avancé dans le couloir que je poussais un cri de rage puis balançait à terre l’étagère de métal qui servait à poser les sacs des étudiants. Je ponctué mon agressivité par un coup de talon dans la même étagère, puis jeter mon dévolu sur une table plus loin dans le couloir que je balançais par terre dans un grand élan. Si grand d’ailleurs, que quelques secondes après, ma tête tourne dangereusement et malgré toute ma rage, me force à m’appuyer contre le mur et à me laisser glisser contre pour atteindre le sol sans tomber.

Je rester là, immobile une trentaine de secondes, à réaliser à quel point je suis incapable de gérer ma frustration et d’autant plus lorsque j’étais fatigué. Alors que j’avais frôlé l’évanouissement, mon esprit est pourtant un peu plus clair que quelques minutes auparavant depuis que j’ai balancé ce qui me rester d’énergie dans les meubles. À côté de moi se trouve les restes éclatés d’une assiette qui loger autrefois sur la table que j’avais poussée.

J’en saisis de petits morceaux de verre et les lancer plus loin d’un air rageur, tout en réfléchissant. Il avait bien joué ce con. Et c’est pour ça que je suis furieux, je ne supporte pas rencontrer plus manipulateur et plus doué que moi. J’avais été incroyablement naïf. Naïf d’avoir crue la première fois que ce serait facile de le convaincre de m’apprendre à briser les os, et surtout naïf d’avoir foncé tête baissée dans son piège. Je l’ai clairement sous-estimé et ça m’a couté cher, car si je n’avais ne serait-ce qu’admis qu’il pouvait être plus malin que moi, j’aurais vite compris que mes hypothèses sur les raisons de ses délais si courts étaient erronées. Je soufflais un coup, le regard toujours dans le vide.
J’avais des choses à lui dire moi aussi.

Je me relève un peu laborieusement, remets en place le meuble et la table et cache les bouts de verre en dessous, avant de me poster devant la porte. Ces coups-ci ne perd pas ton calme. J’entre en me rassied à ma place.

« La troisième explication. »

Je lui jette un regard de biais, mais ne le regarder pas directement dans les yeux, voyant bien qu’il ne le supporter pas. J’ai décidé de jouer cartes sur table et d’arrêter de me protéger comme un gamin en réfutant tout ce qu’il pouvait dire. Il y avait du vrai et il fallait l’admettre. Mais pas complètement.

« Je me suis rendu compte dès le lendemain que je n’aurais pas assez de temps, mais je n’avais aucune intention de vous demander des délais, ça aurait été admettre ne pas être capable de faire ce travail dans les temps et je n’en avais pas envie. Ceci étant dit si je n’avais pas autant de travail à côté, ça aurait été possible. Mais voilà, je ne voulais pas admettre cette défaite et… » Je pris une grande inspiration « Et je pensais honnêtement que si je vous demander quelques jours de plus, vous auriez refusé de m’enseigner quoi que ce soit aux vues de mon incompétence à rendre le travail dans les temps. »

Formuler à voix haute, cette hypothèse me parut un peu stupide puisque cette sévérité il ne me l’avait jamais imposé. J’étais le seul à me forcer a des régimes de travail aussi drastique. Les yeux dans le vague, refusant de le regarder, et sur un ton plus pas que le reste, j’ajoute :

« En soie… C’était plutôt malin de votre part cette approche. Ceci étant dit, je voudrais rapidement éclaircir quelques points. »

Le complimenter sur ses méthodes me couter, mais je me devais de lui dire que c’était bien joué. Je sais pertinemment que je suis bien trop têtu pour qu’un prof ne puisse me faire passer un message de la même façon que pour les autres. Cependant je n’étais pas pour autant d’accord avec tout dans ses méthodes, et je restais contrarié qu’il m’ait manipulé.

« Je ne me suis pas mis dans un aussi mauvais état que vous semblez le croire, je ne suis pas si limité que ça, et je n’ai pas non plus peur d’une quelconque conséquence. Ensuite, le fais que la troisième explication, soit plutôt réaliste, ne la rend pas juste pour autant. Oui, j’ai peut-être été légèrement orgueilleux, et oui je ne vous ai pas fait confiance, mais à vrai dire je ne fais confiance à personne donc je ne voie pas pourquoi ça aurait été différent. »

Je ne voyais pas l’intérêt de confier une part de moi aux autres alors que j’étais tout à fait capable de la gérer moi-même, et mieux.
Étant sortie de cette situation inconfortable ou je devais lui donner raison et avouer mes tords, je repris une posture plus nonchalante sur ma chaise qui pouvait presque être interpréter comme de la provocation. Mais je gardais le même regard cerné, certes, mais aussi sûr de moi qu’à l’accoutumé. Enfin... Presque aussi sûr. J’ai cependant, en le contredisant, la vaste impression de lui donner raison sur le fait qu’il me dise que j’avais peur du regard d’autrui, en me protégeant ainsi de ses propos les plus blessants. Je me sens donc obligé de me justifier.

« Enfin, votre sur-analyse sous-entend que j’ai peur du regard des autres et ce n’est absolument pas le cas. Je n’ai pas peur de ce qu’ils peuvent penser, pour preuve, sinon je minauderais comme tout le monde face aux autres pour me faire bien voir, plutôt que d’agir comme je le fais quitte à me faire mal voir. »

Je pris alors une gorgée de thé, pour avoir l’air le plus à l’aise possible et ne plus montrer aucune faille, un sourire en coin sûr de lui dessiner au coin des lèvres.





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Lun 10 Fév - 11:16
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre



La pièce semblait avoir perdu 5 degrés. La tensions, palpable, n'avait cessé d'augmenter et, du coin de l'oeil, Philophæ vit que Saphirre était au bord de l'explosion. Il n'avait même pas touché a son thé, l'impoli. Il ne savait pas ce qu'il perdait, c'était un excellent thé préparé avec minutie.

-5 minutes.


Le prof ne répondit pas, le laissant simplement sortir. Son analyse avait fait mouche, c'était l'essentiel. Le reste, tant qu'il ne lui hurlait pas dans les oreilles, lui importait peu. Le gosse était atteignable et, en étant malin, il réussirait à faire quelque chose de lui.

Dehors, le bruit de la colère retentissait et le chien grogna en se tendant. Bon, au moins il avait prit le soins de se déchaîner dehors, néanmoins il faudrait que cette habitude lui passe, assez vite de préférence.
Enfin, après la tempête vint le calme. Philo ne bougea pas, finissant son thé une gorgée après l'autre. Allait il abandonner ? Ca aurait été dommage…

Quelques minutes en plus passèrent et l'élève rentra de nouveau. Regardant le sol, Philo sourit.

- La troisième explication.


Le prof grogna d'un air satisfait. C'était pas tout a fait assez mais c'était un début et il avait appris au fil du temps à notifier visiblement les progrès de ses élèves. Et c'en était un.

-Je me suis rendu compte dès le lendemain que je n’aurais pas assez de temps, mais je n’avais aucune intention de vous demander des délais, ça aurait été admettre ne pas être capable de faire ce travail dans les temps et je n’en avais pas envie.


Ah, enfin on tenait le début d'une remise en question constructive.

- Ceci étant dit si je n’avais pas autant de travail à côté, ça aurait été possible.


Philo grogna en fronçant les sourcils de mécontentement. Pourquoi des qu'il disait quelque chose d'intelligent il devenait bête une seconde plus tard ?

-Mais voilà, je ne voulais pas admettre cette défaite et… Et je pensais honnêtement que si je vous demander quelques jours de plus, vous auriez refusé de m’enseigner quoi que ce soit aux vues de mon incompétence à rendre le travail dans les temps.

Là on tenait quelque chose d'intéressant. Rien de stupide pour compléter ? Non ? Tant mieux. Il répondit.

-J'ai accepté de te laisser une chance par rapport à ton potentiel et à ta marge de progression, pas pour ce que tu sais faire. Si tu n'avais pas besoins d'apprendre, tu serais pas là et moi non plus. A l'avenir, accepte d'ouvrir le dialogue.


Ceci dit, il laissa le jeune homme continuer.

-En soie… C’était plutôt malin de votre part cette approche. Ceci étant dit, je voudrais rapidement éclaircir quelques points.



Ah. Ça ne lui avait pas plu ? On se demande pourquoi tiens. Un grand mystère. L'enseignant sourit, attendant la suite avec réserve.

-Je ne me suis pas mis dans un aussi mauvais état que vous semblez le croire.


Philo arrêta aussitôt d'écouter. Si c'était pour entendre les mensonges que Saph se faisait à lui même, c'était inutile. Il tenait à peine debout, venait de mettre à sac le couloir… Comment pouvait il ne pas se rendre compte de choses aussi simple où les ignorer par fierté ? Et surtout, comment pouvait il espérer arriver à faire quoi que ce soit en se trompant sur sa propre nature ? C'était comme avoir de la semoule, des légumes, de la viande et des épices, de quoi faire un splendide tajine mais s'acharner à vouloir faire un gâteau au chocolat ! Non seulement c’était stupide et ça marcherait jamais, mais en plus ça risquait de vous dégoûter de la cuisine tout en vous convaincant que vous êtiez un très mauvais cuisinier. Et puis, vous risquiez aussi de laisser passer la viande. Non, vraiment, mauvais calcul de bout en bout. Alors pourquoi ? Il tendis de nouveau l'oreille, espérant tomber sur une réponse constructive dans ce qu racontait le dreadeux.

-...le cas. Je n’ai pas peur de ce qu’ils peuvent penser, pour preuve, sinon je minauderais comme tout le monde face aux autres pour me faire bien voir, plutôt que d’agir comme je le fais quitte à me faire mal voir.

Ca servait bien à quelque chose de se remettre à écouter pour entendre des conneries pareilles. Cette fois ci il soupira ouvertement et de manière sonore sans pour autant émettre la moindre objection formulée. Puis, vidant sa tasse de thé il alla se resservir. Il bu la nouvelle tasse en pianotant rapidement sur son téléphone avant se tourner vers Saph.

-J’ai demandé un truc aux pions et ils vont l’amener. On va faire une première leçon ici et le matériel qu’ils vont amener est indispensable pour ça. En attendant, tu va réfléchir à des ébauches de poèmes qu’on utilisera la prochaine fois pour les transformations. Des questions ?


Une fois ceci fait, Philophae s’assit à son bureau et commença à corriger ce qu’il lui avait rendu. Il s’était attaqué à un commentaire quand on frappa à la porte. Allant ouvrir, il révéla un surveillant mécontent qui traînait derrière lui un matelas et une couverture.

-La prochaine fois, Mr. Andreatus, vous le chercherez tout seul votre matelas.


Pour tout réponse il grogna en récupérant le matelas et la couette et jeta les deux par terre en refermant la porte. Enfin il s’adressa à Saph.

-Tu vas rattraper le sommeil qui te manque. Tu seras excusé des cours d’un mot de ma main et si tes professeurs refusent de te laisser rattraper, j’irais les voir. Pour l’instant, dors. C’est pas négociable.


Ceci étant dit, il était aller fermer les rideaux de son bureau et avait allumé une petite lampe discrète dans un coin, juste au dessus de ses paquets de copies. S’asseyant en silence, il ne prêtait déjà plus attention à son élève.


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Saphirre Lacey
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Lun 10 Fév - 21:20

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


Alors que je bois en silence, ponctuant mes gorgée de bâillement, la furieuse impression qu’il n’a écouté que la moitié de ce que j’ai dit me fait prendre un air dubitatif. Grmlgr. De toute manière ce ne serait ni la première ni la dernière fois qu’il m’ignore volontairement, semble-t-il. Il s’était seulement contenté de soupirer à la fin de mes propos, comme exaspéré. Il pianote sur son téléphone l’air de rien et je plisse les yeux, toujours plus contrariés.

« - J’ai demandé un truc aux pions et ils vont l’amener. On va faire une première leçon ici et le matériel qu’ils vont amener est indispensable pour ça. En attendant, tu vas réfléchir à des ébauches de poèmes qu’on utilisera la prochaine fois pour les transformations. Des questions ? »


Je reste silencieux pour une fois, submergé par des scénarios et des questions se bousculant dans la tête. Il amène quoi ? Des trucs pour m’apprendre à me défendre, genre des armes en bois et des tapis de protection comme au club ? Ha non il a dit « un truc ». Hmm. Un livre, un document pour faire des exercices ? Oh et puis je verrais bien, je suis trop fatigué pour ces conneries. Et puis je ne vais pas rater l’occasion de poser une question qui me trotte dans la tête depuis cinq petites minutes. Non, depuis que je l’ai rencontré en fait.

« Pourquoi vous m’ignorez la majorité du temps quand je parle alors que vous avez accepté de m’enseigner ? »

C’est vrai quoi… Il me pose des questions dont il n’écoute même pas la réponse, non seulement c’est vexant, mais en plus c’est très peu pertinent.

« Contrairement a certain, je ne parle que quand j’ai des choses a dire. De préférence, quelque chose d’intéressant. »

J’affiche une moue dubitative et lâche un « Hmph » plein d’orgueil n’étant pas en mesure de fournir une répartie suffisante pour contrer ses propos. Et puis de toute manière, si j’argumenter sur le fait que je n’étais pas d’accord avec lui et que ce que je disais était très intéressant, il allait sans doute m’ignorer une fois de plus.
Je finis par plancher sur mes poèmes, pour trouver des ébauches exploitables, mais rien de viens. Pire. Je ne suis capable d’aucune concentration et préfère zieuter les copies de Philophae d’un air blasé, observer la danse des arbres dans le vent à l’extérieur, ou complètement bloquer ma vision sur un radiateur sans intérêt, la tête vide de toute pensée. Lorsque le l’on toque à la porte je me rends compte que je bug, et j’appuie mon visage sur ma main, le coude sur la table d’un air nonchalant. Je reconnais le surveillant en question, pour le nombre de fois où j’ai dû me rendre dans leurs bureaux. La dernière fois que je l’ai vue, il avait fini par fermer les yeux sur nos sales coups avec Mordred, l’air fatigué de faire ce qu’il fait. Là, vue ce qu’il ramène, tu m’étonnes qui a toujours l’air aussi peu épanouis. Attends d’ailleurs… un matelas ? Pourquoi ? Il veut qu’on se batte avec un matelas ? … Chuis fatigué effectivement, mais sérieux il ne veut pas que je dorme là ? Et puis j’ai des cours à faire et…

« -Tu vas rattraper le sommeil qui te manque. Tu seras excusé des cours d’un mot de ma main et si tes professeurs refusent de te laisser rattraper, j’irais les voir. Pour l’instant, dors. C’est pas négociable. »

Mais. Quoi ? Un rire mi-nerveux, mi-gêné me prend à la gorge.

« Hahaha… Non. C’est mort. »

Aussi moelleux et confortable à l’air sont matelas je ne dors pas dans la même pièce que lui. Dormir au dortoir avait déjà était compliqué pour moi, alors que mes colocataires étaient probablement les personnes les plus safe de toute cette fichue école. Mais à côté d’un prof qui a menacé une fois de me briser les tibias et me grogne dessus toutes les cinq secondes, non. Mais il ne me prête pas attention et ferme ses rideaux et s’installe tranquille avec sa petite lampe.

« Je ne dormirais pas j’ai dit. »

À vrai dire je le prononçais autant pour lui que pour moi-même puisque je parler en regardant le matelas.

De toute façon je ne suis rien capable de faire donc il n’a pas entièrement tort. Je peux au moins m’allonger au lieu de perdre du temps a être dans un état aussi peu productif.
Je m’installe dans le petit lit d’un air mal assuré et… Oh bordel ça fait du bien d’être allongé. Je me recouvre intégralement de la couette pour me cacher en dessous et attends quelques minutes les yeux clos. Je passe ma tête dans une ouverture sur le côté de la couette, les yeux plissés de méfiance pour vérifier que Philophae ne préparer pas une arme avec un silencieux pour se débarrasser de moi dans mon sommeil, étant donné que je lui avais collé au basque un moment.
Il corrige des copies.
Hmm. Bon. Je lui tourne le dos et laisse faire pour cette fois, je n’aime toujours pas ça, mais pour être honnête je suis bien trop à bout pour lutter plus longtemps contre le sommeil. Il ne me fallut pas longtemps pour oublier et que je n’étais pas seul et pour m’endormir dans un sommeil profond.





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Mordred Arraw
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Mar 11 Fév - 13:41

Coucou je m’incruste.

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc
 M. Andreatus t’a dit de passer le voir de temps en temps, pour te tenir au courant et participer aux patrouilles. Tu n’as pas pris le temps de le faire jusqu’à maintenant, combien même tu as très envie de découvrir comment se déroulent les patrouilles. Toutes ne se résument pas à suivre de jolis champignons dans la forêt, tu penses. Tu préférais attendre un peu de t’être documenté avant d’aller le voir, raison pour laquelle tu te pointes aujourd’hui. Tu as hésité à envoyer un mail pour prévenir, sans savoir si M.Andreatus était du genre à souvent trier sa boîte mail ou à couler sous les messages. Dans le cas de la deuxième option, les profs ne répondent presque jamais, il faut les relancer, et tu doutes que « wesh poto on va chiller dans la forêt » soit prioritaire. Tu ne l’aurais pas écrit ainsi, bien sûr, c’est juste pour illustrer que le message n’est pas urgent.

Tu as donc décidé d’aller frapper directement à son bureau, prévoyant ta journée selon deux scénarios : présent ou pas. Le premier se décline évidemment en deux autres options : occupé ou pas. Selon s’il est occupé, est-ce important ou non ? Bref, tu pourrais continuer à l’infini et tu as sûrement mieux à penser qu’un arbre de probabilité de la disponibilité du prof (ou l’art de s’emmerder pour rien). …Ou pas, c’est marrant d’imaginer le schéma. Arrivé à la porte, tu toques trois coups et attends une réponse.
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Philophæ M. Andreatus
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Mar 11 Fév - 20:44
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

Au départ, Saph avait catégoriquement refusé sa proposition. Bon okay. Son ordre. Mais, louchant sur le matelas, il avait fini par se coucher et s'endormir comme une masse. Sa respiration régulière fit sourire Philo d'un air presque attendri. Au moins il parlait pas dans son sommeil, ça lui épargnait d'aligner les conneries.

Absorbées par ses copies, Philo corrigea non seulement les travaux de Saph mais aussi la moitié d'un de ses paquets de cours. De temps à autre, il s'arrêtait pour regarder l'heure. Il avait une patrouille à faire le soir et comptait réveiller Saph au moment d'y aller pour lui intimer de bouger son cul du matelas. Il devait partir du bureau à 18h et il était 17h30. Saph dormais depuis une heure et demie, ça lui ferait deux heures de sommeil. C'était pas suffisant mais c'était déjà ça.

Alors qu'il était en train de donner un dix sur vingt à un de ses élèves, on frappa à la porte. Il posa son stylo et s'étira en grognant sur sa chaise puis se leva en silence. Passant à pas de loup à côté du matelas, il atteint la porte le plus silencieusement possible. Il l'ouvrit un peu, passant la tête dans l'entrebâillement. Ah ! Mordred ! Parfait ! Il avait la suite de sa leçon toute trouvée !

Il ouvrit grand la porte, révélant la boule de couette et fit signe à Mordred d'entrer.

-Je t'en prie, prends toi une chaise pendant que je réveille la belle au bois dormants.


Puis, en faisant attention à ne pas marcher sur le dormeur ouvrit les rideaux avant de s'accroupir au sol et mis la main sur son épaule.

-Debout. On va partir en ballade.

Puis se tournant vers Mordred.

-On va partir en patrouille. Il nous accompagne auss...


Il ne finit pas sa phrase. Sur le visage du mage noir venait de s'écraser l'oreiller de Saph qui, d'un air satisfait et ébouriffé, venait de sortir la tête de la couette.

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Saphirre Lacey
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Mar 11 Fév - 22:03

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」

C’était vraiment trop étrange. Je nageais dans une piscine de devoir écrit quand tout à coup une sorte de dragon trop bizarre avec des lunettes m’avait ordonné d’aller faire mes courses dans un marché du sud du pays, car les commerçants de notre secteur étaient tous corrompus. Malheureusement, je n’avais pas le temps avec le travail que j’avais sur le dos et un maraîcher du coin m’avait kidnappé et j’avais eu une sorte de vision en flashback de Philophae qui me murmurait « Je te l’avais bien dit… » avant qu’on ne me tapote l’épaule et que les rayons du soleil ne viennent agresser ma rétine.

« Debout. On va partir en balade. »

Je cligne des yeux, groggy. Se balader ? Hein ? Pourquoi ? Bon sang je me sens encore plus fatigué qu’avant ma sieste… Si j’en crois l’heure, ça fait à peine 2h, ce n’est pas assez… J’ai la tête lourde, et l’impression d’avoir le champ de vision complètement brouillé à tel point que j’aperçois une grande silhouette. Je plisse les yeux.
Ces yeux bleus. Ces cheveux soigneusement bouclés. Et cet air naturellement très irritant…

« Hein ? » Il n’y a qu’une raison possible pour qu’il soit là « Je suis encore en plein cauchemar. »

Je prends les devants et m’arme de mon oreiller, dans tous les cas, c’est la meilleure solution. Si c’est vrai alors j’aurais eu le plaisir de lui jeter un coussin dessus avec une bonne excuse, si c’est un cauchemar y’a plus qu’a espéré que mon bout de tissus se transforme en méga-missile. Satisfait, je constate que l’oreiller se crash sur son visage, avec un certain savoir-faire dû à mon spectaculaire lancée. Je pose ma tête sur mon poing d’un air blasé, regrettant de ne pas avoir plus qu’une taie pleine de plumes sous la main.

« Ha non. Il est réel. »

Attends je croie que j’ai raté des consignes de Philophae. Il a dit quoi ? On part… andouille ? Non il est trop poli. Ça doit probablement être « Vadrouille » le troisième mot. Bon de toute manière au stade ou j’en étais, une petite promenade ne pouvait pas me faire de mal, ma sieste m’éviterait au moins m’endormir en chutant entre les arbres et de tomber dans les pommes, au sens littéral du terme. Je me lève lentement par sûreté et me rapproche d’eux.

« Bon. Écoute Mordred… Je sais que tu es vraiment très fan de moi, mais ce n’est pas censé empiéter sur ma vie privée d’accord ? Alors, évite de me suivre partout s’il-te-plaît, c’est gênant. »

Fessant mine d’avoir retrouvé la forme, ce qui n’étais qu’a un huitième le cas, je reprends mon sérieux puisque ce soudain réveil m’amène à quelques questions.

« Pourquoi on va se promener ? Ce n’est pas trop le moment non ? En plus je dormais grave bien. »





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Mer 12 Fév - 10:04

Se retirer une épine du pied.

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

Grosse ambiance dans le bureau de M. Andreatus, il fait tout noir et une boule de couette se trouve au milieu d’un matelas au sol. Il y a quelqu’un en dessous ou le prof dort ici ? C’est un peu triste si c’est le cas. Il te fait signe d’entrer, t’invitant au passage à prendre une chaise le temps qu’il réveille la belle au bois dormant. Donc il y a quelqu’un. Tu ne t’en préoccupes pas, tout ce qui t’intéresse c’est que M. Andreatus confirme que vous allez en patrouille. C’est trop coo-QUOI ?! Tu te prends un oreiller en pleine figure, et la voix pénible de Saph te parvient. Génial, c’est toujours un plaisir de savoir que tu es dans son cœur ainsi. Tu rattrapes l’oreiller avant qu’il tombe par terre, mais tu ne le lances pas sur Saph. Le coup serait trop prévisible.

Saph se lève alors pour s’approcher et dire des conneries. Pour pas changer. Il a un air épouvantable, il aurait dû continuer sa sieste ça aurait profité à tout le monde. Tu lui souris légèrement, pour lui dire avec un air faussement désolé :

« Saph, je ne suis pas fan des imbéciles. Désolé de te décevoir. »

Qu’est-ce que vous en avez à faire qu’il dormait « grave bien » ? Il peut toujours continuer dans sa chambre si ça le dérange tant que ça. De ton côté, si le prof a dit que tu les accompagnes pour patrouiller, tu ne risques pas de refuser la proposition parce que Saph te dérange. Tu ne peux cependant pas t’empêcher de répondre avant le prof :

« C’est pour cueillir des fleurs qui n’apparaissent qu’au coucher du soleil. Elles guérissent de la bêtise et rendent les gens moins chiants. C’est une bonne idée pour toi, non ? »

N’empêche, tu te poses aussi des questions. Pas les mêmes que Saph. Pour l’instant tu n’en poses qu’une, vous n’êtes pas encore partis donc c’est possible que tu aies certaines réponses dans la suite des événements. De toute façon, si tu ne les obtiens pas tu demanderas.

« Ce sera le même coin que la dernière fois ou un autre ? Vous avez reçu une alerte ou pas ? Si ce n’est pas le cas, c’est une… patrouille de santé, du coup ? »

Oui bon, c’était difficile de n’en poser qu’une.
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Philophæ M. Andreatus
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Lun 17 Fév - 19:20
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

Mordred attrapa le coussin avant qu'il ne tombe par terre. Il avait l'air passablement blasé par l'attitude de Saph mais comme s'il le connaissait déjà pas mal. Hum. Interressa…

-Bon. Écoute Mordred… Je sais que tu es vraiment très fan de moi, mais ce n’est pas censé empiéter sur ma vie privée d’accord ? Alors, évite de me suivre partout s’il-te-plaît, c’est gênant.


-Saph, je ne suis pas fan des imbéciles. Désolé de te décevoir.


Okay. Non, pas intéressant. Chiant. Vraiment chiant. Soudainement, la fatigue le prit et il eu envie de juste sortir et d'abandonner les deux à leur sort plein de sottises et d'irrespect.

-Pourquoi on va se promener ? Ce n’est pas trop le moment non ? En plus je dormais grave bien.

Effectivement Saph avait pas l'air complètement en forme. Il tanguait un peu sur ses pieds et manquait clairement encore de sommeil. Mais bon, la patrouille devait être tranquille et marcher lui ferait sans doute le plus grand bien. Philo allait donc répondre quand mordred le devança.

-C’est pour cueillir des fleurs qui n’apparaissent qu’au coucher du soleil. Elles guérissent de la bêtise et rendent les gens moins chiants. C’est une bonne idée pour toi, non ?

Alors déjà ce genre de fleur n'existait pas et même si, du point de vue métaphorique, c'était presque pertinent, leurs attitudes l'un vis à vis de l'autre l'agaçait et sa patience était partie. Il n'avait plus envie de leurs répondre du tout.

-Ce sera le même coin que la dernière fois ou un autre ? Vous avez reçu une alerte ou pas ? Si ce n’est pas le cas, c’est une… patrouille de santé, du coup ?


Philophae ouvrit son placard a affaire et grogna.

-Dans l'ordre: parce que. Si tu veux pas venir, tu peux retourner à ton dortoir. Non, c'est une autre zone. Non. Oui. Sur ce, bougez pas, je vais me changer.

Il sortit de son bureau et se dirigea vers les toilettes profs. Fermant à clef, il souffla. Ça allait être long. Il leur avait déjà annoncé qu'ils allaient en patrouille, il pouvait pas revenir en arrière mais il n'avait pas vraiment envie de se coltiner les deux. D'un autre côté, Mordred semblait déjà rodé au caractère de merde de Saph. L'avoir avec lui permettrait peut être au prof d'être plus tranquille. Et observer ce que Saph donnait lorsqu'il était en contact avec les autres hors du cadre un cours.

Il se changea rapidement et retourna au bureau. Il en ouvrit la porte et jeta son costume à l'interieur.

-Aller, bougez vous, on y va.


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Lun 17 Fév - 21:31

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


Lorsque Mordred affirme ne pas être fan des imbéciles, je me retiens de lui répondre que d’un, je ne suis pas un imbécile, et que de deux, il ne sait pas ce qu’il rate en choisissant d’ignorer un tel condensé de charisme et de prestance. Mais bon, je ne lui en veux pas, j’ai su dès le premier jour que ce ptit gars manquait cruellement de bon sens. Mais qu’il finisse de continuer à me prendre pour le dernier des abrutis en me parlant de fleur guérissant l'imbécillité ? Mais jvais lui en faire une salade moi de ses fleurs chimériques !
Je me contente cependant seulement de faire la moue a sa réflexion, voyant que Philo, heu pardon, le professeur Philophae allait probablement nous aboyer dessus si on continuer à se chamailler sous ses yeux. Très bien. Je vais attendre et répliquerais en son absence. Enfin, si j’en ai la force.
Philophae reprit la parole, en grognant pour changer, suite aux interrogation du brun.

« -Dans l'ordre: parce que. Si tu veux pas venir, tu peux retourner à ton dortoir. Non, c'est une autre zone. Non. Oui. Sur ce, bougez pas, je vais me changer. »

Arf, non, hors de question de se dégonfler pour aller moisir dans un dortoir ! À d’autres ! Cependant je comprends entre les questions de Mordred et sa réponse qu’ils doivent avoir l’habitude de patrouiller ensemble, et je profite du fait que Philophae soit parti se changer, pour tenter de sympathiser.

« Alors comme ça tu patrouilles régulièrement avec Philophae ? » En son absence je m’appuie sur le bureau de ce dernier d’un air nonchalant, bien qu’en réalité je ne sois juste pas très droit « Je suis agréablement surpris, je t’imaginais plus douillet que ça. »

Enfin, à vrai dire, je ne le penser même pas vraiment, j’avais juste envie de le chercher un peu étant donné les circonstances TRAGIQUE dans lesquelles on c’était séparé en sortant du bureau des surveillants. Oui bon ok, j’avais surtout la haine à cause du nombre incroyable de conneries que m’avais fait dire sa malédiction. Je me redresse et pars chercher mon sac à dos beaucoup plus léger mes devoirs rendus, et me prépare, en poursuivant mon speach.

« Mais bon heureusement tu es toujours aussi désagréable, sinon j’aurais fini par croire que je m’étais trompé sur ton compte. »

Je lui adresse un petit sourire narquois en me redressant et vois Philophae arriver à nouveau. Ok à partir de maintenant, je suis sage comme une image.

« -Aller, bougez-vous, on y va. »

Je le suis en essayant de garder une bonne cadence pour pouvoir le suivre de près afin de poser des questions.

« Ce n’est pas que je veux particulièrement vous harceler de question, mais pour une fois je suis peut-être le plus paumé de l’histoire, donc, quelqu’un pourrait m’expliquer ce qu’on fait VRAIMENT… » Je jette un regard noir à Mordred pour qu’il ne me parle pas à nouveau de fleur « … dans les patrouilles ? Genre, s’il y a des mesures particulières, du matériel à récupérer ? Est-ce qu’on va tataner des humains ou juste marcher dans des bois ? Bref qu’on m’explique concrètement quoi sinon autant juste se promener sans but, ça reviendrait au même si je ne connais pas les subtilités de l’exercice. »





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Mer 19 Fév - 15:31

Se retirer une épine du pied.

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

M. Andreatus répond très rapidement, avant de dire qu’il va se changer. Tu n’as pas l’occasion de lui dire que « parce que » n’est pas une réponse. En plus ce n’est pas ton problème, c’est celui de Saph. Si ça lui convient d’avoir des réponses incomplètes, c’est son souci. Si ça lui convient d’être con, c’est la même chose. Sa question avait l’air sympa, à la base, mais il rajoute un « je t’imaginais plus douillet que ça » qui ruine tous les efforts précédents. Il s’appuie sur le bureau comme un arbre aurait besoin d’un tuteur. C’est bancale. Tu fais un effort pour ignorer sa pique et réponds simplement :

« Non, c’est la première fois, à vrai dire. Et content de voir qu’au moins l’un de nous deux n’est pas trop décevant. »

Finalement c’était difficile de l’ignorer totalement, tu y as répondu dans la foulée. Il n’avait pas besoin d’ajouter ce qui a suivi, d’autant plus que tu n’as pas le temps d’y répondre avant que M. Andreatus ne revienne. Tu avais bien ouvert la bouche, mais tu as préféré te taire au retour du prof. Il vous dit de vous bouger, et vous le suivez à l’extérieur. Saph pose aussitôt plein de questions, et tu réponds à son regard noir par un sourire angélique. Tataner des humains ? Erh, tu espères que ça ne sera pas ça. De toute façon, pas de raison de se battre s’il n’y a pas d’intrusion. Tu aurais probablement demander la même chose quant aux mesures et au matériel, mais tu as une autre question qui te vient.

« Est-ce que vous pouvez expliquer l’organisation des pièges autour de l’école ? On en a vu plusieurs avec mon coloc, nous n’avions pas le choix de faire un détour et on en a activé par erreur. Désolé pour ça, d’ailleurs, on ne pouvait pas passer par la porte principale. Est-ce que vous vérifiez aussi leur état ? Ou alors ils ne sont pas de votre ressort ? »

Tu ne sais pas s’il a eu vent de l’accident, si on lui a passé le mot ou pas. Ou alors, il l’a peut-être vu entre temps. S’il ne savait pas qui avait mis à sac une dizaine de pièges, il a sa réponse.
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Philophæ M. Andreatus
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Mer 26 Fév - 11:48
Philophae marchait d'un bon pas, ses deux élèves a sa suite. Accélérant le pas, Saph se porta à son niveau pour lui poser plus de questions et, avant d'y répondre, il soupira.

-On va juste marcher dans les bois pour vérifier qu'il n'y a rien. Si on allait se battre, je vous aurait pas emmené, Saph. Quant à marcher sans but, tu devrais essayer: ça apporte calme et réflexion.

Rapidement, Mordred prit le relais des questions chiantes. Bien. À deux ils étaient… complémentaires ? Et insupportable. Quoi que… Philo ne savait pas s'il les trouvait sympathique ou s'il avait envie de les tuer.

-Ah c'était vous. Non, je ne te le dirais pas.

Fin de la conversation. Enfin du moins au départ. En effet, si le chien n'avait pas spécialement envie de s'étendre et de parler, il lui avait proposé de venir et de lui expliquer des trucs. Il inspira profondément.

-Je ne te le dirais pas pour des raisons de sécurité. Si tu te fais chopper et que tu lâche l'info, toute l'école sera dans la merde. Moi je sais les repérée, y'a des signes discrets sur chaques mais je connais pas la nature de la majeure partie d'entre eux ni comment les désamorcer. Et y'en a certain que je ne peux éviter qu'en chien.

Il sortit du bâtiment, les deux jeunes sur les talons. Traversant la cours, il se dirigea au PC Sécurité et en poussa la porte. Il entra dans la salle d'accueil: principalement blanche et bleue, un énorme comptoir de bois brut trônait en son centre et des vitraux permettaient l'entrée de la lumière. Il se dirigea vers le bureau central et sortit une carte de son sac. A l'accueil, un type souriant a la peau bleue lui prit son laisser passer.

-Salut Philo. La forme ?

-On fait aller. J'emmène les deux zigotos avec moi. J'ai un truc a te faire signer ?

-Ah oui. Attends je t'imprime çaaaaeeeeh mais je le reconnais le brun ! C'est lui qui a foutu la merde dans les pièges ! Fait gaffe qu'il recommence pas, Philo, la dernière fois ça nous a prit une semaine de réparer ses conneries !

Le chien lui sourit d'un air goguenard.

-Pas de problème. Le premier qui bouge, je le bouffe.

Le guichetier paraissait assez peu satisfait de la réponse de Philo mais s'en contenta. Il posa un papier sur le comptoir. Philo le remplit, le signa avant de faire signe ai deux de s'approcher pour qu'ils le signent aussi. C'était une décharge de responsabilités avec: je soussigné blablabla, atteste connaître les risques, etc… De la paperasse quoi.

-Je veux bien ma radio et mon plan de patrouille s'il te plaît.

Le type de l'accueil lui donna une radio et une espèce de petite tablette épaisse, vraisemblablement prévue pour se faire rouler dessus par un six tonne de manière régulière.

Comme il avait tout ce qu'il lui fallait, il se tourna vers les deux gosses.

-Vous êtes suffisamment équipé pour la forêt où vous avez besoins de quelque chose ?

[Je mets les codes plus taaaard]


Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Philop20
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Saphirre Lacey
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Mer 26 Fév - 21:58

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


Insinue-t-il dans sa réponse que j’aurais besoin de « calme » et de « réflexion » ? Ça n’aurait pas de sens. S’il espérait me convaincre de juste marcher avec aucune autre idée en tête que… marcher, c’était raté. Je voulais juste apprendre des trucs cool, pratique, efficace, pas atteindre l'éveil spirituel. Mais bon, soit, on va bien voir ce que ça donne une patrouille.
Mordred se met à poser des questions à son tour et je m’apprête à l’interrompre pour tonner d’une grosse voix de policier « Cht, ici c’est moi qui pose les questions. » Mais ni l’un, ni l’autre n’ayant le même sens de l’humour que moi, je m’abstins, non sans frustration, et écoute leurs conversation.
Hmm. Des pièges ? Non. Mieux. Des pièges super-méga-dangereux-même pas désamorçable ou esquivable. J’ADORE. Mais bon sang j’espère qu’il va nous expliquer comment en fabriquer se serais formidaaable. Mais… Vue comme il en parle j’imagine qu’il ne va rien nous enseigner de tout cela. Je fais la moue ; c’est trop tard, ça m’a donné trop d’idée. En tout cas suffisamment pour me doper à l’énergie de la fausse bonne idée. Je me tourne vers Mordred et affiche un subtil mélange entre un sourire carnassier et angélique, tout en chuchotant.

« Mordreeeeed. » Je me rapproche de lui d’un pas de côté et lui mets un petit coup de poing amical pas du tout naturel dans l’épaule « Toi qui est apparemment un… Espèce de gangster qui détruit les pièges de l’école, dit moi, tu ne sais pas comment ils seraient fabriqués ces fabuleux pièges ? C’est pour une excellente idée, je te laisserais même participer si tu coopères, steuplaiiit, steuplait, steuplaiiit. »

On sort du bâtiment pour aller vers le poste de sécurité ou un homme à la peau bleue, que je n’avais jamais vue, nous accueillit. Le gars en revanche semble être un ami à Philophae, et reconnaître Mordred pour le bazar qu’il a mis dans les pièges. Pour une rare fois, je me sens étrangement sage à côté de lui et savoure l’instant jusqu’à ce que Philophae menace de bouffer le premier qui bougerait. Je fronce les sourcils, venant de lui ça sonner un peu trop comme une véritable menace. Je jette un coup d’œil à ce qu’ils s’échangent, radio, plan, oh yes, un peu décevant comme kit d’agent secret, mais c’est déjà ça.

« - Vous êtes suffisamment équipé pour la forêt où vous avez besoin de quelque chose ? »

Hmm. Sarouel et chaussure de marche. Ce n’est pas si mal. Mais j’hésite à me permettre une petite demande très sobre.

« - Si c’est possible je voudrais bien des heures de sommeils si possible, et à minima du café pour éviter de trop fatiguer. Et des nunchakus aussi on ne sait jamais. Ha ! Et mon semestre aussi, ça pourrais beaucoup m'aider à patrouiller si possible. »

J’attends tranquillement leurs réponses avec une gueule d’ange, tout en restant actif en rebondissant sur mes talons, la pointe des pieds au sol, comme si j’avais peur de m’endormir immédiatement si je m’immobiliser.





Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Mar 3 Mar - 14:43

Se retirer une épine du pied.

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

La réponse de Philophae est décevante, tu espérais avoir des explications complètes, pas un refus pur et simple. Heureusement, il reprend la parole pour… dire la raison de son refus. Super. Comment ça, tu pourrais livrer des informations sensibles si tu te fais choper ? … Oui. Ok. Tu pourrais clairement car ta vie est importante et que, si par malheur ça arrive, tu feras ce qu’il faut pour t’en sortir. Il t’apprend au moins qu’il n’est pas incollable sur le sujet des pièges et c’est plutôt pas mal, mais ce n’est pas suffisant du tout. Tu allais mentir, dire que tu sais garder les secrets, quand Saph t’évite cette erreur en s’approchant. Il sent les ennuis.

Son petit coup de poing était aussi naturel qu’une bouteille en plastique dans le ventre d’un poisson, et tu te décales juste légèrement pour l’écouter sans qu’il soit trop envahissant. Tu ne voulais pas t’intéresser à sa possible mauvaise idée mais… En fait c’est pas si con. Enfin si, c’est totalement con mais ça pourrait être super cool. Finalement, tu te rapproches un peu pour répondre.

« Je sais pas exactement non… Cela dit, on en a vu beaucoup donc il y a moyen d’essayer de les reproduire. C’est quoi ton idée ? »

Tu te dis que si tu coopères, y’a moyen que le résultat ne soit pas si débile et surtout pas chaotique. Vous vous rendez au poste de sécurité, et vous êtes accueilli par un homme à la peau bleu. Tu observes tranquillement l’échange jusqu’à ce que le gars s’écrit qu’il t’a déjà vu et que t’as foutu la merde. Oh putain… Tu ne sais pas où te mettre, le coup de projecteur n'est pas apprécié, et sa remarque t’agace légèrement. Ce n’est pas comme si vous aviez voulu tout saccager. Finalement, tu souris sans amabilité et réponds malgré la remarque du prof :

« La prochaine fois, peut-être devrions nous mener les non-mages directement à l’entrée de l’école. Ça vous évitera une semaine de réparation. »

Vous signez un papier, le prof récupère des affaires et vous demande si vous êtes bien équipés. Évidemment, Saph en profite pour répondre un truc totalement con. Il n’y a que le café de sensé, dans sa demande. Les heures de sommeil aussi, ça peut se faire avec de la magie. Tu ne peux pas retenir une petite moquerie. C’est trop facile avec Saph.

« C’est compliqué d’étudier quand on a qu’un neurone, c’est ça ? »

Puis tu fais l’inventaire mental de ce que tu as, et de ce dont tu pourrais avoir besoin en forêt. Tout est bon pour toi, normalement. Hm… Le prof a un plan. Vous, non.

« Il n’y a qu’un plan ? Ça ne serait pas plus pratique d’en avoir un par personne, au cas où ? »
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Philophæ M. Andreatus
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Mer 4 Mar - 23:14
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre


- Si c’est possible je voudrais bien des heures de sommeils si possible, et à minima du café pour éviter de trop fatiguer. Et des nunchakus aussi on ne sait jamais. Ha ! Et mon semestre aussi, ça pourrais beaucoup m'aider à patrouiller si possible.


Philophae n'avait même plus les mots pour exprimer son regret de les avoir emmené avec lui. Bon, même si il se sentait une chtouille coupable pour les heures de sommeil.  

-C’est compliqué d’étudier quand on a qu’un neurone, c’est ça ?


Bon. Il allait finir par s'y faire à un moment, non ? Sûrement. Derrière le comptoir, le gard de l'accueil avait disparu.

-Il n’y a qu’un plan ? Ça ne serait pas plus pratique d’en avoir un par personne, au cas où ?


-On a pas le matos nécessaire pour ça. Mais on restera groupé et ça va bien ce pass... C'est quoi ce bins ? Range moi ces merdes.


Derrière le comptoir émergeait de nouveau le type à la peau bleue avec plusieurs objets. Un taser. Des tonfas.

-Alooooors, commença le schtroumpf, on a pas de nunchaku, du coup j'ai ramené ça.

Concrètement, Philophae s'était mis à grogner. Sous forme humaine, certes, mais tout de même toutes dents dehors.

-Range. Moi. Ces. Merdes.


-Okay, ça marche. Même la tasse de café ?

-Non, ça file lui.


Il grogna une dernière fois, jetant un oeil à son plan de patrouille. Ils se chargeraient d'une boucle assez éloignée de la périphérie ce qui tombait assez bien. Avec les deux zigotos, plus ils restaient loin de la limite mieux ça vaudrait. Passant son sac sur les deux épaules, il ajusta méticuleusement les bretelles avant de se diriger vers la sortie. Accrochant le plan à sa ceinture, il se mit en route, vérifiant que les deux autres le suivaient bien. Le nez en l'air, il renifla l'air en traversant le dernier parc avant la zone boisée. Aucune odeur suspecte.

Devant eux, le bois était calme et silencieux. Ils s'y engouffrèrent donc, en dehors des chemins balisés. Le sol était couvert de feuilles abritant toute sorte de vie et dans les rayons du soleil qui perçaient à travers les feuille, de la poussière volait. L'odeur des champignons lui chatouillait les narines et d'un coup, la sérénité monta en lui. Il sourit, partant à grand pas dans les sous bois.

-Cet itinéraire est plutôt tranquille, on va surtout chercher si les infrastructures ont pu être endommagées par des éléments naturels. Dans le coin, y'a peu de grand mammifères magiques car les bois sont pas asse grands mais y'a quelques piafs et rongeurs. Et surtout, pas mal de plantes et champignons. Mordred à déjà vu un cauchemar des loups mais c'est pas les seuls qui peuvent poser problèmes.


Ainsi, tout en suivant le plan ils continuèrent plus avant dans les bois. Philo leur montrait régulièrement tel ou tel plante, tel abris... En somme la base des choses à savoir pour les patrouilleurs et gardiens.
A un moment, il s'arrêta au niveau d'un grand bosquet de fougères bleues.

-Cette fougère est extrêmement pratique. Lorsqu'on la frôle, il se passe ceci...


Il la toucha et aussitôt elle disparue. Lorsqu'il passa sa main derrière, celle ci disparue aussi.

-Quand elle sent du mouvement, elle se fond dans le décors et rend invisible tout ce qui a le sang chaud qui passe derrière. Elle...


Un grand bruit venait de retentir un peu plus loin. D'un bond, il s'était placé entre le-dit bruit et ses élèves et avait sortit sa lame. Plus rien. Il la rangea.

-Vous restez derrière moi,
chuchota-il. On va aller voir.

Prudemment il s'approcha de la direction du son. Il y avait un arbre cassé et des spores dorées.Un cauchemar des loups.

-Ah bah tient. Ton copain Mordred. Le bruit venait de l...

Il fronça les sourcil. C'était léger. Si léger... Mais il y avait un bruit. Un bruit de circuit électrique à l'agonie, tout proche.

Il fit un signe sec au deux jeunes pour qu'ils se taisent et scruta la cuvette en dessous. Au centre se trouvait une tache blanche tout sauf naturelle. Il sortit ses jumelles pour l'observer et...

-Merde...


Il rangea son instrument, chopant les deux par les bras pour les diriger à la hâte vers un bosquet de fougères bleues. Les poussant à l'intérieur il en tapa les feuilles pour les faire disparaitre dessous.

Un drone humain, c'était ça la tâche blanche. Il s'était fait faucher par le cauchemar des loups et...

-Ici secteur 6, à vous.

Secteur 6. A l'autre bout de l'académie.

-Ici secteur 18. On a un drone non mage de reconnaissance. J'ai deux élèves avec moi. Demande de l'aide pour mise en sécurité. A vous.


-Secteur 6 à secteur 18 faites attention, les drones sont pas seuls. Quatre humain interceptés, deux morts deux en court d'effacement de mémoire. Un en fuite. Appelez PC sécu pour évacuation des élèves. A vous.

-Secteur 18 à secteur 6. Bien reçu. En cours. Terminé.


Il avait transformé ses oreilles en celles d'un chien et allongé légèrement ses mâchoires pour être sur de mordre plus efficacement. Il se tourna vers les deux. Il ne les voyait pas mais les savait proche et, pour une fois, il regardait là où devaient se trouver leurs yeux.

-Je vous dis de courir, vous courrez. Je vous dis de vous planquez, vous le faites. Si vous devez vous rendre pour survivre, faites le. Je ne les laisserais pas vous remmenez si ils nous trouvent. Si je tue quelqu'un, ne vous sentez pas coupable pour moi. C'est tout clair ?


[l'idée n'est pas qu'ils croisent vraiment des humains mais juste que la tension soit là]

Couleur: #993300


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Sam 7 Mar - 23:10

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
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「Se retirer une épine du pied」

(J'ai pas pu me relire a cause de la fatigue, donc désolé si jamais y'a des phrase du non sens, mp moi si besoin pour que je traduise ;.; )

« C’est compliqué d’étudier quand on a qu’un neurone, c’est ça ? »

Ha.Ha.Ha. Hilarant. Je n’avais pas pu lui parler de mon idée tout à l’heure, mais tout à coup j’hésiter en me rappelant à quel point il était agréable. Non, franchement. Je suis sûr que lorsqu’il sera adulte ce sera un Harold Andréatus à ce rythme-là. Cependant je me reprends dans mes pensé, on ne sait jamais, peut être que Philophae n’avait dit à personne qu’il était télépathe et qu’il va me jeter en pâture a je ne sais quelle créature de la forêt pour avoir traité son frère de Mordred. Ou l’inverse, je ne sais plus trop. Lorsqu’il pose une question, je ne peux m’empêcher de me venger en douce.

« - Il n’y a qu’un plan ? Ça ne serait pas plus pratique d’en avoir un par personne, au cas où ? »
- Franchement on devrait s’en sortir, mais bon je comprends, ça doit être compliqué de s’orienté avec un seul neurone n’est-ce pas ? Enchaînais-je avec un sourire mauvais
« -On a pas le matos nécessaire pour ça. Mais on restera groupé et ça va bien ce pass... C'est quoi ce bins ? Range moi ces merdes. »

Heureusement Philophae reste là comme un ancrage de sérieux dans le cadre de cette patrouille, pour éviter qu’elle ne se transforme en colonie de vacances 6-10 ans puisque le monsieur de l’accueil lui ne fait pas plus d’effort que nous. Lorsqu’il dépose des armes sur le comptoir, je ne peux m’empêcher d’avoir des étoiles dans les yeux en me sentant tout à coup comme une fois d’agent secret, mais regarde avec une moue boudeuse Philophae lorsqu’il lui demande de tout ranger. Dommage. J’avais même approché ma main d’un des tonfas, mais la stopper en le voyant insister, et fis mine de m’intéresser à autre chose, bien que toujours aussi déçue. Peut-être que je pourrais quand même chiper le taser au cas où ? Non. Il y a trop de monde.

« -Range. Moi. Ces. Merdes.

-Okay, ça marche. Même la tasse de café ?

-Non, ça file lui. »

Le monsieur tout bleu me tendit la tasse que je pris avec plaisir. Décidément, ce gars était mon nouveau héros, à peu de chose près j’étais certaine qu’il aurait presque pu poser mon semestre sur la table dans le plus grand des calmes. J’essaie d’examiner le plan de Philophae pendant qu’il le consulte, sans pour autant réussir à nous situer. Bon. Je vais compter sur eux pour m’orienter. Je bois mon café cul sec, fais un signe au gars de l’accueil et file pour les rattraper tandis qu’ils commencent à y aller. J’interpelle discrètement Mordred. Même si je ne l’apprécie pas trop, il me serait une aide indispensable pour mon plan, mais ce n’étais pas le moment opportun pour en parler. Je n’avais pas eu le temps de lui en répondre avant de rentrer et précisé rapidement.

« Pour répondre à ta question, je ne peux pas te dire grand-chose » Je jetais un regard en direction de Philophae pour être certain qu’il n’écoute pas « Mais c’est un plan qui implique, piège, et profit, je te laisserais un mot dans ton casier. »

Sur ce je trottinais comme un bon élève jusqu’à Philophae. Il commence alors à nous délivrer des explications intéressantes sur les bois, et je l’écoute attentivement. J’aurais beaucoup aimé pouvoir effectuer des observations de la faune locale, qu’il s’agisse de grand mammifère ou de créature magique. Honnêtement, l'ambiance forestière et le fait d'y apprendre plein de choses me firent oublier ma fatigue le temps de ma bataille. Lorsqu’il nous montre la fougère, je m’amuse comme un enfant à passer derrière. J’en sectionne discrètement un tout petit bout et constate que sa propriété ne fonctionne plus une fois couper, et sursaute lorsque Philophae nous interpelle.

« - Vous restez derrière moi, on va aller voir. » Sur place, j’observer avec curiosité la forme dorée poreuse qui se détaché du paysage. Fasciiinant… Un peut effrayant mes fascinant. Aux vues de la réaction de Philophae, l’espèce de gros monstre ne devait pas être une menace. « Ah bah tient. Ton copain Mordred. Le bruit venait de l... »

Naïvement, je m’avance un peu et demande.

« - C’est ça le cauchemar des loups ? Pourquoi ça s’appelle comme ça ? »

Je constate que notre instructeur nous fait signe de nous taire. Quel est le problème ? C’est la plante ? C’est q- Il lâche un juron et nous saisit par le bras pour nous entraîner avec lui avant de nous jeter dans les fougères bleues. Je ne comprends rien de ce qu’il se passe et m’accroche plus ou moins à mon camarade pour éviter de faire trop de bruit en chutant n’importe comment. Je ne comprends rien à ce qui se passe et sens mon pouls s’accélérer légèrement sous le coup du stresse et de l’incompréhension. J’écoute alors attentivement sa conversation avec les autres secteurs. Quoi ? Un drone non-mage ? J’essaie de me trouver un angle de vue à travers le végétal, mais peine à remarquer la vague forme de l’appareil.

« - Je vous dis de courir, vous courrez. Je vous dis de vous planquez, vous le faites. Si vous devez vous rendre pour survivre, faites-le. Je ne les laisserais pas vous remmenez s’ils nous trouvent. Si je tue quelqu'un, ne vous sentez pas coupable pour moi. C'est tout clair ? »

Quoiiiiiiiiiiiii ? C’est ça une simple de patrouille de vérification tranquille ? Mais comment on est censée agir, on n’était pas préparé à ça. Il faut juste fuir ? Pourquoi on n’agit pas nous, on n’est pas sans défense, ce n’est pas pour rien qu’on nous forme. J’ai un peu de mal à appréhender la tournure que prennent les évènements, et à réaliser qu’il pourrait être amené à tuer quelqu’un dans les minutes qui suivent. J’en comprends le sens et la nécessité, mais ça me paraît presque irréel tant on est tenue à l’écart du danger, et c’est bien ça le problème. Je commence à murmurer pour lui répondre, espérant que son ouïe animale suffirait à entendre mes propos.

« Oui c’est clair… Enfin… On n’est pas censé agir ? Nous former consiste à nous faire participer à la prot-» citer l’école actuellement ne me parait pas approprier. On ne sait pas si le drone a un micro, et à quel point ce dernier serait puissant. « Bref on peut vous être plus utiles qu’en courant non ? » Il allait surement nous répondre non, mais j’aurais essayé. Je serre les dents et finis par lui demander les ordres, puisqu’il voulait que les choses fonctionnent ainsi. « On fait quoi ? »




Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Sans_t56

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Jeu 12 Mar - 18:41

Se retirer une épine du pied .

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

Saph peut bien répliquer que tu n’as qu’un neurone, mais techniquement ça ne l’avantage pas. C’est pas avec deux neurones à vous deux que vous irez loin. Tu n’es même pas sûr qu’au fond, Philophae ait de quoi rattraper votre gouffre de débilité (heureusement qu’il ne lit pas dans les pensées). Contre toutes attentes, le type bleu ramène une partie des objets demandés par Saph. Il ne manque plus que lui donner son semestre pour compléter sa demande. C’est n’importe quoi. Le prof doit être du même avis, puisqu’il grogne aussitôt à l’autre de ranger tout ça. Tu aurais bien aimé jeter un coup d’oeil au plan mais le prof est un peu… Grand. Et Mastoc. Tu ne vois donc qu’une toute petite partie avant que vous partiez en patrouille.

En chemin, Saph t’explique qu’il ne peut pas en dire plus sur son plan, mais les seuls indices qu’ils donnent sont intrigants. Tu as donc plutôt hâte d’en savoir plus, bien que l’idée de coopérer avec Saph ne t’enchante pas. Ensuite, tu te désintéresses totalement de lui pour écouter ce que M. Andreatus a à vous dire. Tu écoutes attentivement, jusqu’à la fougère bleue qui fait le bonheur de Saph et son neurone. Bon… Toi aussi tu testes alors peut-être que tu devrais te taire. Lorsqu’un bruit retentit plus loin, Philophae réagit immédiatement avant de vous dire que vous allez voir de quoi il s’agit. Un cauchemar des loups. A partir de là, ça dégénère.

Le prof fait signe de vous taire, et peu de temps après, il vous attrape pour le bras pour vous pousser dans les fougères bleues. Saph se rattrape sur toi, et ça ne t’aide pas du tout à bien te réceptionner. Plus que les humains, c’est son poids qui va te tuer actuellement. Tu le repousses sans pour autant l’envoyer bouler hors des fougères, puis tu écoutes la conversation du prof. Ok ça craint, mais pas de panique. L’école est normalement bien équipée pour contrer les invasions, et ce n’est pas un pauvre drone fauché par un champignon qui doit faire peur. Certes, vous ne savez la zone qu’il a survolé et c’est une inconnue peu rassurante, mais le personnel de sécurité devrait avoir les choses en mains.

Les paroles de Philophae ne sont pas rassurantes, et plusieurs choses te font tiquer dans ce qu’il dit. Remmener, tuer, se sentir coupable sont les trois verbes qui te font réagir, car ils ont l’air d’en dire beaucoup sur lui. Saph répond pour demander si vous n’êtes pas censé agir, et tu es d’accord. Cependant, avez-vous réellement les clés pour aider le prof ? N’allez-vous pas seulement lui mettre des bâtons dans les roues en participant ? Tu réponds au même volume son que Saph :

« Bah c’est surtout qu’on risque de perturber beaucoup de données sur la situation, en courant. On serait deux éléments ‘imprévisibles’. On n’entraînera aucune perturbation en restant caché. »

Mais cette option comporte aussi des aspects négatifs.

« On peut aider en restant dans les fougères, aussi, si vous préférez. »

Et si besoin, surtout, car pour l’instant la tension est énorme mais il n’y a pas d’autres traces que le drone. Vous êtes donc très bien dans les fougères. Le prof, par contre… Lui, il est très exposé. Tu te dis donc qu’il bénéficiera d’un meilleur effet de surprise s’il se confond avec les arbres autour de vous. Ce n’est pas difficile de l’entourer d’une hallucination le faisait passer pour un tronc. Hallucination qui touchera les personnes autour de lui, qui regarderont vers lui, mais pas lui.
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Philophæ M. Andreatus
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Sam 28 Mar - 19:27
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

Philo avait le cerveau qui tournait à fond. Honnêtement, quelle chance avait-il de réussir à protéger les deux ? Ils pourrait toujours essayer, de toute façon il n’avait pas vraiment le loisir de faire autrement. Sa priorité était de les ramener en lieu sûr sans quils naient à tuer quiconque… De plus, il ne pourrait pas exploiter les pouvoirs de ses élèves.

Les conséquence de son pouvoir sur lui mettraient Saph KO quand à Mordred, il ne connaissait pas ses élèves. Derrière lui, les deux idiots se pesaient déjà grands stratège et tentaient d’élaborer des trucs. Il avalait de travers, bouchant ses oreilles.

Qu’ils la ferment bon sang ! Et pitié, pitié, qu’ils ne se jettent pas dans la gueule du loup. Aller, cerveau, fonctionne… Le plus prudent serait peut être de ne pas se déplacer tout court ? Attendre les secours… Sauf que lui ne pourrait pas se planquer avec eux et les trahirait. Les laisser seuls ? Tu parle, ils sortaient au bout de dix minutes. Il s'accroupit de nouveau auprès d’eux et repris d’une voix extrêmement dure.

-Ecoutez moi et arrêtez de jouer aux cons. Vous n’êtes rien pour eux les gosses. Ni une variable perturbante, ni même un humain. Et pour moi, présentement, vous êtes un emmerdement. Mais je vais faire avec. Plus, je vous ai pas demandé de l’ouvrir pour me raconter vos plans foireux mais pour me dire si j’ai été clair. On reprends. C’est tout clair ?


Il attendit leur réponse, tendu comme une corde d’arc. Il était prêt, sa magie grésillant à ses oreilles, à l'affût du moindre os inconnu qu’il faudrait briser. Fermant les yeux, prit une grande inspiration.

-Vous allez sortir quand je vous ferais signe.  Vous marcherez là où je marcherais, en silence. On va passer par les pièges pour mettre de la distance entre eux et nous, le plus possible.


Puis il repris la radio et chercha la fréquence du poste de commande.

-Poste de commande, ici Philophae. A vous.


-PHILO ! Les gosses vont bien ? A vous.

-Oui. On a juste croisé un drône mais pas d’humain. On va passer par le chemin B405 depuis la borne 13 pour rentrer. A vous.


-Reçu, on envoie du renfort à votre rencontre. Terminé.

-Reçu, Terminé.


Le visage tourné vers la cime des arbres, il changea sa tête en celle de chien et huma l’air. Aucun signe d’odeurs inconnues. Se concentrant, il changea ses membres en pattes de chien à grandeur d’homme mais garda le reste sous forme humaine. Il conserva aussi les doigts de ses mains pour pouvoir utiliser son couteau au besoins. Il allait avoir un mal de dos de tous les diables mais pour se déplacer et les protéger en même temps, il serait plus efficace. A quatre patte, la posture déformé par sa transformation, il se tourna vers eux. Dans ses yeux ne restait que l’efficacité et la promesse d’une mort certaine pour ceux qui l'empêcherait d’accomplir ce qu’il souhaitait.

-Go.

Et il s’élança. Il ne faisait presque aucun bruit sur le tapis de feuille, attentif à tout ce qui l’entourait, particulièrement à ses deux protégés. Est ce qu’ils suivaient bien ? Est ce qu’ils étaient suffisamment rapides ? Un seul objectif, la borne 13.

Partout dans la forêt il y avait un certain nombre de bornes qui servaient de point de repères. C’était des dalles de pierres, généralement enterrées mais dont tout les patrouilleurs connaissaient l’emplacement. De ces bornes partaient des trajets particuliers sillonants entre les pièges pour accèder à l’académie. Ainsi il devenait plus simple de signaler sa position.

A l’approche de la borne de départ une odeur familière vint lui titiller les narines et un sourire étira ses babines. Debout sur la pierre, une femme au cheveux courts les attendait. Une quarantaine d’année, plusieurs cicatrices et des tatouages sur le visage, elle avait un air sévère. Habillée comme une militaire, elle avait presque une vingtaines de fourreaux contenant des couteaux accrochés à diverses ceinture. Son nez pissait le sang et elle avait plusieurs coupures fraîches sur elle. Elle sentait le sang, elle avait prit par aux combats.
En la voyant, Philo se détendit. Si elle était là, tout irait bien. A deux, les défendre serait bien plus facile, d’autant qu’il connaissait par coeur Elaine. Il faut dire qu’ils s'entraînaient souvent ensemble et qu’ils… Étaient ensemble ? Plus ou moins.

-Passe devant Philo. Vous deux après lui. Je ferme la marche. Mes ordres priment sur les siens, si je vous dis à terre, vous vous roulez en boule, capiche ? Si je dis rien, c’est lui que vous écoutez. Aller, en route.


Le nez par terre pour être sûr de repérer les pièges, Philophae s’engouffra sur le chemin.

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Saphirre Lacey
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Lun 30 Mar - 0:39

Philophæ
M. Andréatus

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Lacey

「Se retirer une épine du pied」


Tapis dans notre costume de dissimulation végétale, je remarque que Philophae ne semble pas du tout, mais alors du tout emballé par nos tentatives de stratégie. Ni même par notre volonté à faire de notre mieux pour se rendre utile. Je suppose donc que l’on est probablement juste deux poids qui auraient mieux fait de se taire plutôt que de le rendre encore plus tendu avec nos piaillements incessants. Lorsqu’il nous assène son discours dur à entendre, mon expression se décompose légèrement. En faite on est vraiment deux déchets coller à ses basques, mais qu’il doit quand même sortir d’affaires, c’est ça le concept ? Remarque ça ne me change pas de d’habitude, ce n’est pas rare que l’on me traite d’emmerdement. Bien que je ne sois vraiment pas un adepte du « Taisez-vous et obéissez », en l’occurrence je ne vois pas ce que l’on aurait pu faire de mieux. Alors j’hoche la tête d’un air contrit pour qu’il capte que j’ai compris le message.

Il nous donne alors les consignes précises ; sortir à son signe et marcher dans ses pas, car l’on aller passer par une zone piégeuse. Il échange alors des informations avec des gens sur la ligne de radio, où l’on put saisir une information importante ; des renforts arrivés. Ce qui cependant, ne signifier pas que l’on était hors de danger. Philophae avait pris une étrange forme mi-homme mi-chien et semblait checker les alentours. J’avais de plus en plus de mal à rester immobile et silencieux, et la sensation devenait même un peu angoissante. Il finit par se tourner vers nous, et ne lâcher qu’un ordre « Go » et je ne me fis pas prier. Sa foulée sous cette forme était plus longue que là nôtre, mais j’arrive à peu près à suivre étant doté de grande jambe, mais surtout grâce à ma nature sportive. Mais est-ce que le rythme n’allait pas poser un problème à Mordred ? Au pire s’il ne suit pas et qu’il est en retard je le tirerais par le col parce que ce n’est vraiment pas le moment de traîner.

Je portais un regard attentif à rester dans les mêmes traces que Philophae et essayer quand même de vérifier en arrière s’il n’y avait pas d’humain qui nous suivait, d’un bref coup d’œil. D’autant plus que je n’étais pas capable de la même discrétion que notre professeur. Ne pas savoir ou est-ce qu’il nous emmener ne fit qu’accentuer ma confusion face à cette situation. Philophae ralentit le rythme lorsque l’on arrive près d’une femme de son âge, tatoué, blessé, et l’air assez dur. Voir militaire.

« - Passe devant Philo. Vous deux après lui. Je ferme la marche. Mes ordres priment sur les siens, si je vous dis à terre, vous vous roulez en boule, capiche ? Si je ne dis rien, c’est lui que vous écoutez. Aller, en route. »

Uuuuh. Ok, donc le concept entre ces deux-là c’est vraiment de la fermer et avancer, et pas un mouvement de travers. J’hoche la tête une fois de plus et me jure intérieurement de ne plus faire de patrouille avant de pouvoir servir à quelque chose parce que mon dieu, quel bordel cette histoire ! J’avais clairement dépassé mes besoins quotidiens en adrénaline. Dans les deux sens du terme hein, genre celui ou effectivement j’ai beau adorer les sensations fortes ça fait assez pour aujourd’hui et celui ou, si je produis trop d’adrénaline et que je la refile aux autres par accident ce serait problématique. J’étais passé derrière Mordred cette fois et me permis une petite question à l’intention de la dame qui fermer la marche.

« Est-ce que se serais possible d’avoir un compte rendu de la situation ? Juste pour savoir… Ou on est, où on va, et si on est hors de danger par exemple ? »

J’affiche une moue un peu contrariée, je commence à avoir du mal à appréhender la situation à force de rester dans le flou et de juste suivre les ordres. Est-ce qu’on les avait semés ? Est-ce que l’humain en fuite avait été retrouvé ou était après nous ? Sérieux tout est beaucoup trop flou et j’ai besoin de réponse, même si cette grande madame n’a pas l’air du tout de déconner et que je vais probablement encore me faire recadrer, comme avec Philophae. Mais il faut me comprendre, comment je suis censée savoir réagir sans ses circonstances sans même savoir dans quelle propension on était en danger.





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Mordred Arraw
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Lun 30 Mar - 14:56

Se retirer une épine du pied .

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

Philophae n’apprécie pas vos bavardages, et il vous le fait comprendre avec un discours plutôt dur à entendre. Vous jouez pas aux cons, vous voulez aider. Vous savez que vous n’êtes rien pour eux, sinon vous ne seriez pas ici à vous cacher dans des fougères. Ah, vous êtes un emmerdement en plus de ça. Vous ne seriez pas des poids si vous aviez plus de responsabilité. Il ne vous a pas demandé de l’ouvrir pour raconter des plans foireux mais pour lui dire s’il a été clair. La solution la plus intelligente est de simplement hocher la tête – ce que tu fais. Tu dois te mordre la joue pour ne pas rétorquer ce que tu penses honnêtement. Il continue ensuite sur son ton autoritaire pour donner les consignes suivantes, et vous n’avez pas d’autres choix que d’obéir. Après quelques échanges radio, le prof change son apparence pour être mi-homme, mi-bête. Le rendu est hyper bizarre mais ce n’est pas le plus important actuellement.

Tu sens Saph s’agiter un peu à côté de toi, tandis que tu restes parfaitement calme. Ce n’est pas le moment de faire une erreur seulement parce que tu n’as pas apprécié les propos de Philophae. Par contre… Tu ne t’attendais pas à devoir courir aussi vite et si longtemps (tu as l’impression que ça dure une éternité) pour le suivre. Saph arrive à peu près à suivre, et tu dois forcer pour rester à niveau. En plus de ça, il faut faire attention à suivre les pas exacts du prof. C’est ce qu’il y a de moins compliqué à faire. Tu es soulagé lorsque vous ralentissez, tu peux reprendre ton souffle correctement. Tu fais un bruit de chat asthmatique mais tentes de rester discret quand même. Ce serait con de se faire repérer parce que t’as zéro endurance pour sprinter.

La dame que vous rejoignez semble aussi peu commode que Philophae, et cet effet est renforcé par ses blessures récentes. Vous n’avez vraiment pas intérêt à faire un pas de travers avec eux. Tandis que vous vous enfoncez sur un chemin, tu te prends à penser que tout ceci n’est peut-être qu’un grand mensonge pour vous apprendre à filer droit. Ce serait une grande organisation pour pas grand-chose… Tu inspires et expires profondément. Pour penser ça, tu n’as pas assez d’oxygène dans le cerveau. Saph pose des questions et tu ajoutes, pour éviter qu’ils répondent en code si possible :

« On est sur le chemin B405 et on rentre, M. Andreatus l’a dit tout à l’heure. Mais… concrètement, c’est où ? »

Vous ne connaissez pas les emplacements des bornes, ou dans quelle zone est tel chemin.
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Philophæ M. Andreatus
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Mar 31 Mar - 20:03
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

Elaine à ses côtés, il était un peu plus détendu. Elle avait l’habitude de ce genre de chose et gérer ça avec elle serait plus simple. Pour autant les deux autres continuaient de le faire chier avec leur question dont, très franchement, il se serait passé. Ce n’était vraiment pas le mome…

-On ne peut pas vous répondre,
chuchotta la nouvelle venue.

Il se tourna vers Elaine en grognant et elle lui sourit. Bordel. Si elle se mettait à taper la causette elle en sortirait jamais !

-Ces chemins n'apparaissent sur aucune de nos cartes et ne sont qu’à notre utilisation exclusive. Et non, nous ne somme pas plus en sécurité que tout à l’heure. Les pièges autours de nous auront l’avantage de nous prévenir en cas d’attaque voir de les empêcher d’arriver jusqu’à nous, mais en cas de confrontation ou de fuite ils nous retiendront. Maintenant, regardez où vous mettez les pieds et collez au train de Philo. Aller, chop chop.


Elle claqua deux fois dans ses mains pour les inciter à se presser un peu plus et fit un clin d’oeil au chien.

-Merde.


-Moi aussi je t’aime.


Il sourit de manière un peu niaise avant de secouer la tête. C’était pas le moment d’avoir la tête ailleurs, nom de nom. Il lui fallait se concentrer sur ses pas. Aussi, il se remit à scruter le sol à la recherche d’éventuels pièges dont il ignorait l’emplacement.

Après encore une dizaine de minute de marche ils virent émerger une longue barricade. Se rapprochant, ils furent vite visés depuis son haut par plusieurs mages.

-Garde 1G.N67 et patrouilleur 0P.R32. On ramène deux élèves, Philo reste, moi j’y retourne.


-Baissez vos armes ! Aidez les à monter.

Depuis le sommet, plusieurs mains se tendirent dans leur direction. Philo aida les deux élèves à monter avant de lui même monter, saluant Elaine de la main alors qu’elle disparaissait dans les arbres. Immédiatement après les avoir fait passer de l’autre côté les sentinelles se remirent en place sans plus leur prêter d’attention.

-On va avoir un check point à passer,
leur explica Philo, et après on ira faire un rapport au PC sécurité.

Il se tourna vers eux. Ils avaient vraiment petite mine.

-Et après tout ça je vous paie le café. Promis, je hurle pas ni ne grogne.


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Mer 1 Avr - 16:02

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


Mordred complète ma question, ce qui évitera effectivement qu’on nous répondre « On arrive à la voie 245, Section B, Zone 5d proche du QG Tourterelle », ce qui effectivement, ne nous aurait pas davantage avancer. Heureusement, a ma grande surprise, la grande dame semble étrangement plus coopérative que Philophae.

« — On ne peut pas vous répondre »

Philophae grogne, ce qui ne change pas de ce qu’on connaît de lui, et elle lui sourit l’air de rien. Dire que j’ai cru qu’elle serait aussi fermée que lui, finalement elle à l’air quand même plus aimable. Si on était perdu, passer par elle serait sans doute plus simple pour obtenir des informations.

« — Ces chemins n'apparaissent sur aucune de nos cartes et ne sont qu’à notre utilisation exclusive. Et non, nous ne sommes pas plus en sécurité que tout à l’heure. Les pièges autour de nous auront l’avantage de nous prévenir en cas d’attaque voir de les empêcher d’arriver jusqu’à nous, mais en cas de confrontation ou de fuite ils nous retiendront. Maintenant, regardez où vous mettez les pieds et collez au train de Philo. Aller, chop chop. »

Elle tape des mains pour nous inciter à accélérer tout en restant en formation, comme si on était un troupeau de brebis et eux des chiens de berger. J’obtempère voyant bien que ce n’est pas le moment de taper la discut’ d’autant plus que les explications d’Elaine se tienne, j’aurais dû me douter que c’était confidentiel. On a le droit à un petit échange d’amour vache entre eux, et mine de rien voir Elaine plutôt détendu me permis d’avancer un peu plus normalement. Être tendu comme un string n’aide en rien à la discrétion or, le comportement de Philophae, bien que logique, avait fini de me stresser tout à l’heure.
On continua un moment en silence, à avancer entre les pièges en prenant des chemins détourner. Ça explique aussi le nombre d’endroits interdit aux élèves autour de l’école, on savait que c’était piégé, mais peut-être pas à ce point. La forme élaborée d’une barricade se dessina dans le paysage, annonçant qu’on se rapprocher sans doute de l’école et je me crisper voyant que l’on était en joue des gardes sur les sommets. Heureusement ces derniers se radoucir immédiatement à l’annonce du matricule de nos accompagnants.

« — Garde 1G.N67 et patrouilleur 0P.R32. On ramène deux élèves, Philo reste, moi j’y retourne.

— Baissez vos armes ! Aidez-les à monter. »

On eut le droit à l’aide des sentinelles et de la dame tatouée et de Philophae pour grimper sur la barricade, puis il lui fit un signe tandis qu’elle s’enfoncer dans la forêt. Les sentinelles partirent à leurs occupations et j’examiner les alentours pour me situer. Bon suppose que à partir de cette barricade ou est en sécurité non ?

« — On va avoir un check point à passer, et après on ira faire un rapport au PC sécurité. »

J’affiche une moue épuisée à ces mots. L’adrénaline et la caféine étaient retombées laissant place à nouveau à une immense fatigue, qui s’accentua d’autant plus à l’évocation de « check point » et « rapport ». Après cette semaine et cette journée, je pense qu’il me faudra un mois complet de sommeil pour récupérer. Ou peut-être une année complète, je ne sais pas, mais qu’on me laisse dormir par pitié.

« — Et après tout ça je vous paie le café. Promis, je hurle pas ni ne grogne. »

C’est déjà ça de pris. Franchement je ne crache pas sur un café, et je suis plus en état de subir des hurlements après avoir balancé tout ce qui me rester de capacité physique à courir à travers les bois.

« Jdit pas non. »

Je soupirais longuement et on continuer notre chemin pour passer encore le check point, ou on nous laissa passer après l’annonce du matricule de notre professeur et après une fouille complète pour vérifier que l’on n’ait aucun objet de non-mage pouvant compromettre la sécurité de l’école.
Après cela, c’était plus tranquille. Il rester le rapport, et le café. Un sentiment de sécurité commencer à s’installer et à partir de la c’était fini, je commencer a traîner les pieds en regardant le ciel d’un air morne, trop crevé pour réfléchir.

« J’espère qu’on est presque arrivé… » Geignis-je avec un râle d'épuisement « Chuis fatigué... Quelqu'un me porte ?»

Evidemment je le dit pour la blague, mais franchement… Je devais lutter pour ne pas me comporter comme un enfant et demander a chaque seconde « On est encore loin ? J’ai faim, soif, froid et trop chaud en même temps et sommeil. On arrive quaaand ?? » Puisqu’ils se seraient probablement mis d’accord dans ce cas pour me jeter dans un piège de la forêt et prétexter un malheureux accident auprès de l’école. Plus jamais je ne traîne avec eux. Enfin, je crois.
[Y'a eu un edit ! Il demande a Philo de le porter pour blaguer parce qu'on en a discuteeeer Very Happy]



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Mordred Arraw
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Mer 1 Avr - 17:55

Se retirer une épine du pied.

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Tu t’attendais davantage à une variante des grognements de Philophae, plutôt qu’à une vraie réponse dite agréablement. Ça change du ton autoritaire et pénible du prof, même s’il était compréhensible. Tu accélères un peu le pas lorsqu’elle vous presse, faisant attention à suivre Philophae. S’en suit des échanges amoureux entre les deux adultes, plutôt étonnant dans le sens où ils sont contraires et similaires, c’est drôle. Erm, c’est pas trop le moment de penser à ça, tu devrais plutôt faire attention où tu mets les pieds. La marche n’est pas trop longue en soit, mais le silence  allonge le temps.

Au bout d’un moment, vous arrivez à proximité d’une barricade. La réaction de l’autre côté est immédiate, vous êtes dans le viseur de plusieurs mages. Ça te fait sursauter mais tu te reprends rapidement. Vous n’êtes pas visés longtemps de toute façon, il suffit que la dame se présente pour que les sentinelles baissent leurs armes et vous aident à monter. Vous devriez donc être plus tranquille maintenant et tu te détends un peu plus lorsque vous vous éloignez de la barricade. Philophae vous explique qu’il faudra passer un check point, puis faire un rapport au PC sécurité. Ça semble sans fin, mais ça reste très intéressant à voir. Stressant, fatigant, mais comme aucune autre activité possible dans l’enceinte de l’école. Tu décides donc de mieux profiter de la situation. Pas en mode c’est trop bien les non-mages sont là jetons des pâquerettes, mais en étant simplement plus attentif à ce qui va suivre, au rapport de Philophae.

Encore heureux qu’il décide de payer le café sans hurler ni grogner, vous n’avez rien fait pour mériter ça après le bordel de tout à l’heure. A part être bavard, mais ce n’est vraiment pas grand-chose.

« Merci. »

Vous passez le check point et, alors qu’il ne reste que le rapport avant de se poser devant un café, Saph se met à geindre. C’est un peu bête de se plaindre alors que tout est bientôt terminé. Après… Faut dire qu’il était pas super en forme de base, tu ne sais pas comment il peut tenir encore debout avec une mine aussi épouvantable. Ça fait germer des questions pas forcément très joyeuses dans ta tête. Tu n’en poses qu’une :

« Quand quelqu’un tombe et n’est plus en mesure de se relever, dans la situation de tout à l’heure ou dans des cas plus graves, vous le laissez ou vous l’aidez ? »

La réponse pourrait être évidente, mais tu trouves qu’elle ne l’est pas tellement. Ça dépend de la personne qui répond.
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Philophæ M. Andreatus
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Sam 4 Avr - 12:51
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

A l’annonce du café, les deux élèves semble se rasséréner un peu. C’était pas du tout prévu tout ça… Si il avait su, il ne les aurait jamais emmenés. Mais bon, ce qui était fait était fait.

Au checkpoint il y avait plusieurs de ses collègues et amis. Tout le monde était en train de courir dans tous les sens et l’activité qui y régnait était assommante. La fouille finie, ils sortirent de l’autre côté et se dirigèrent vers le bâtiment d’où ils étaient partis. Il leur restait un petit quart d’heure de marche ce qui était, après les évènements, assez long. Surtout pour Saph qui devait être épuisé. Il fut d’ailleurs le premier à se plaindre.

-J’espère qu’on est presque arrivé… Chuis fatigué... Quelqu'un me porte ?


Philophae regarda le dreadeux pour jauger son état… Ouais, il tenait vraiment à l’adrénaline, ça se voyait.

-Quand quelqu’un tombe et n’est plus en mesure de se relever, dans la situation de tout à l’heure ou dans des cas plus graves, vous le laissez ou vous l’aidez ?


Le chien s’arrêta en leur tournant le dos. Il mit un genoux à terre avant de s’adresser à Saph.

-Monte. On a un quart d’heure de marche, je t’accorde dix minutes. Après tu marche. Grouille toi avant que je change d’avis.


Saph ne répondit pas immédiatement et lorsque le prof se retourna pour le regarder, il avait l’air un peu perdu.

-Ha, heu....
Il se racla la gorge, vraisemblablement gêné. Bah fallait savoir ! Il voulait qu’on le porte ou pas ?

-Ca ira, merci, chuis grand je crois que je peux me debrouiller pour... marcher tout seul ?


Le chien haussa les épaules en se redressant et se remit en route tout en réfléchissant à comment répondre à Mordred.

-Je suppose que ça dépend. Dans ce genre de situation, on l’aurait porté. Elaine peut transporter des gens sans trop de soucis avec sa magie mais ça implique qu’elle est limitée pour se battre, idem pour moi. En cas de conflit direct, je suppose que ça dépend surtout de si c’est un élève ou pas et de pourquoi il ne peut pas se relever. Si ça avait été Elaine ou moi, la priorité de l’autre aurait été de vous protéger. Si ca avait été l’un d'entre vous, un de nous deux l’aurait prit et aurait fuit avec le deuxième de vous deux en laissant l’autre retenir les humains.


Dans cette situation, ni lui ni Elaine n’aurait eu de remord à laisser l’autre. Ils étaient tout les deux entraînés, tout à fait conscient de ce que leurs métiers impliquaient. Il savait qu’un jour il était probable qu’on vienne lui annoncer sa mort lors d’un combat contre des humains, c’était comme ça. C’était la vie. D’ailleurs, elle avait fait partie des unités rebelles faisant des raids sur les usines à mages mais ça, il se garderait bien de le dires aux deux affreux: ça aurait pu leur donner des idées.

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Dim 5 Avr - 15:54

Philophæ
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「Se retirer une épine du pied」


«  Quand quelqu’un tombe et n’est plus en mesure de se relever, dans la situation de tout à l’heure ou dans des cas plus graves, vous le laissez où vous l’aidez ?
- C’est quoi ces questions flippantes… » Marmonnais-je

Enfin, c’est intéressant, mais surtout hyper déprimant, et je ne suis pas sûr de vouloir connaître la réponse à vrai dire. Qu’est-ce qui lui donne des idées de questions pareilles ? Il avait peut-être eu peur de ne pas suivre tout à l’heure ? Mais Philophae ne répond pas tout de suite et se baisse dos à nous. Qu’est-ce qu’il nous fait là ?

« Monte. On a un quart d’heure de marche, je t’accorde dix minutes. Après tu marches. Grouille-toi avant que je change d’avis. »

Quoiiiiiiiii ??? Mais… Mais non, j’ai juste dit ça juste pour me plaindre et faire chier le monde comme d’habitude, je pensais qu’ils allaient juste me remballer en me traitant de geignard… Pas qu’il serait genre aussi gentil et qu’il accepterait de me porter ?? Merde. Je m’étais préparé à envoyer des piques au cas où on me demande d’arrêter de me plaindre, mais je n’avais pas préparé de réponse à quelque chose de gentil. Alors oui, bien sûr que je suis CLAQUÉ AU SOL, mais hors de question qu’il me porte. C’est sympa, mais par fierté, je préfère encore me trainer jusqu’au bureau en roulant s’il le faut, mais certainement pas sur le dos de quelqu’un ! Ça serait admettre d’être incapable de se traîner tout seul et ça, c’est mort.

« Ha, heu… » Je me racle la gorge, embarrassé « Ça ira, merci, chuis grand je crois que je peux me débrouiller pour... marcher tout seul ? »

Il se redresse en haussant les épaules et je soupire. Uuuh plus jamais je ne l’ouvre pour rien dire pendant au moins 5 minutes, je viens de vraiment passer pour un abruti là. Mais en même temps faudrait savoir, il est gentil ou pas ??? Il me prive plus ou moins de sommeil pendant une semaine, me pousse à bout, puis il nous fait comprendre qu’on est juste des emmerdements tout à l’heure et hop là il est sympa ! Je ne comprends rien, et je ne vais pas chercher à capter davantage vue mon état, ça pourrait me faire disjoncter. J’affiche une moue contrariée, main dans les poches en marmonnant un « C’trop bizarre ».

« Je suppose que ça dépend. Dans ce genre de situation, on l’aurait porté. Elaine peut transporter des gens sans trop de soucis avec sa magie, mais ça implique qu’elle est limitée pour se battre, idem pour moi. En cas de conflit direct, je suppose que ça dépend surtout de si c’est un élève ou pas et de pourquoi il ne peut pas se relever. Si ça avait été Elaine ou moi, la priorité de l’autre aurait été de vous protéger. Si ça avait été l’un d'entre vous, un de nous deux l’aurait pris et aurait fui avec le deuxième de vous deux en laissant l’autre retenir les humains. »

Oh… Les élèves avant tout dans cette école, mais… C’est dur non ? Je relève les yeux vers lui d’un air un peu plus surpris.

« Wow… Vous avez dû subir quoi comme entrainement pour faire ça ? »

Jveux dire, c’est super chaud quand même de devoir être prêt à tout moment à lâcher ses proches, ses collègues, pour sauver des morveux qui ne nous intéresse pas. Surtout que pour être garde de l’école, la formation ne devait vraiment pas déconner ! Je cale mes deux mains derrière ma nuque, les coudes en l’air comme si j’étais en vacances, prenant un air un peu plus décontracté.

« Au moins remarque, l’avantage c’est qu’on aura pu faire la liste des scénarios catastrophes en une journée… »




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Lun 6 Avr - 14:45

Se retirer une épine du pied.

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Comment ça, question flippante ? C’est une question, c’est tout. Philophae ne répond pas tout de suite, proposant d’abord à Saph de monter sur son dos. Après tout, il l’a demandé… Alors pourquoi est-il aussi gêné ? Sa blague n’était pas drôle et visiblement pas assez évidente vu la réaction de Philophae. Tu retiens tes sarcasmes, pour une fois, tandis que le prof répond à ta question.

Ses paroles sont logiques et tu t’attendais à une réponse de ce genre. Elle est droite, honnête, loin du chacun pour sa gueule. Ça ne collerait pas avec le travail de garde. Pourtant, ce type de personne doit bien exister. Et puis aussi, pourquoi protéger en priorité les élèves s’ils ne valent rien et que le ou la collègue est plus important.e ? Sérieusement, les jeunes sont l’avenir patati patata, mais pas tout le temps et il en resterait encore plein dans les salles de classe. Sans compter que ça prend du temps de former le personnel pour remplacer la perte. Tu te gardes bien de le dire, ça ne serait pas pertinent. Tu sais que ce n’est pas la « bonne » façon de penser.

« D’accord, ça minimise les pertes sur le moment. »

Car sur le long terme, ça ne semble pas très viable comme façon de faire. Si la majorité des gardes disparaissent ainsi et à un rythme soutenu, il n’y aurait plus personne pour défendre les élèves, et donc les pertes augmenteraient drastiquement… Bah, de toute façon ce ne sont que des scénarios catastrophes, comme dit Saph.

« Le début d’une liste, plutôt. C’est pas avec 3 scénarios catastrophes que tu as envisagé toutes les possibilités. »

Il y a 26 lettres dans l’alphabet c’est pas pour rien, elles servent à nommer les plans/scénarios/conjectures… Ensuite, les lettres peuvent se décliner, et on en fini jamais. Donc non, la liste n’est pas faite.
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Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
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Lun 6 Avr - 16:30
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

-D’accord, ça minimise les pertes sur le moment.


-Oui et non. Ce n’est pas qu’une question de pertes, c’est surtout notre rôle. On est (enfin surtout eux) là pour protéger la communauté. Et vous êtes la communauté.


-Wow… Vous avez dû subir quoi comme entrainement pour faire ça ? 


Un instant philo resta interdit. Un entraînement  ? Heu… Non, il était simplement un chien, pour être gardien ça suffisait. Enfin, sans doute ? Elaine avait été recrutée sur ses capacités acquise lors des missions sur les usines… En vérité, certes les patrouilleurs et gardes n’étaient pas recrutés au hasard, avaient des entrainement strict à tenir au quotidien et avait diverses accréditations en fonction de bilans magiques, physiques et psychos, mais Leoska était une école, pas une organisation paramilitaire… Après, oui, les défenseurs récupéraient des éléments prometteurs et les formaient à la stratégie. Les Gardes en tant que tels vivaient de manière quasi-militaire et tous étaient passé par une formation d’un an minimum pour... Oui bon, d’accord, il y avait un entraînement. C’était simplement qu’il ne l’avait pas vécu en tant que tel et que c’était très différents de ce à quoi on pouvait s’attendre. Beaucoup de garde étaient d’ancien magico-terroristes, des passeurs ou des rescapés d’usines se remettant à leur manière de leur vécu. Un certain nombre d’entre eux étaient simplement déjà mort et avait décidé de dédier ce qu’il leur restait de conscience et de liberté à défendre celle de la nouvelle génération.

Parce que c’était ça. Ils étaient tous les parents d’une famille qui avait besoins d’eux. Parce que Leoska était une promesse de paix sortie de leurs rêves d’insomniaques, parce qu’ils étaient vieux mais que la magie ne les avait toujours pas tué. Parce que une force vive est jeune et qu’elle ne peut être formée que si elle est vivante. Parce que sans une communauté en vie, ils n’étaient rien.

-Au moins remarque, l’avantage c’est qu’on aura pu faire la liste des scénarios catastrophes en une journée… 


-Le début d’une liste, plutôt. C’est pas avec 3 scénarios catastrophes que tu as envisagé toutes les possibilités.


Mordred n’avait pas tort mais c’était pas vraiment à eux de penser à ça.

-Pour l'entraînement, on a une formation de temps variable. La mienne a durée un an: je savais déjà me battre un minimum et ma forme de chien m’a épargné l’apprentissage de bon nombre de techniques de terrains. On a aussi des contrôles psycho, physique et magiques réguliers et les gardes vivent de manière militarisée. Enfin, moins stricte tout de même. Ce qui nous rassemble n’est pas tant une hiérarchie que le troupeau que les chiens que nous sommes garde.


Il sourit, fier de sa métaphore. Elle n’était certes pas des plus brillantes mais il la trouvait chouette.

Au bout d’un moment le PC sécurité réapparu. Autours de bâtiment se trouvait un certain nombres de matériel radio sortit pour l’occasion. Plusieurs maîtres chiens tenaient des limiers infernaux et des cerbères en laisse, les empêchant de partir droit sur la forêt. Sortant du bâtiment alors qu’ils arrivaient, le guichetier bleu annonça d’une voix forte.

-Messieurs dames, restez à vos postes mais sachez qu’il ne semble plus y avoir trace d’humain vivant ou se souvenant sur les terres de l’école ! Il n’est pas la peine de confiner les bâtiments, annulez l’ordre, nous restons cependant en état d'alerte. Ah ! Par ailleurs, Andreatus est revenu avec Lacey et Arraw, veuillez les prendre en charge je vous prie !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Deux médics leur fondirent dessus et les escortèrent jusqu’à un des camions dans lequel ils le firent asseoir.

Un des deux resta avec eux, leur présentant le topo.

-Nous allons vous examiner et après vous passerez avec l’unit’ psy. On va faire ça en groupe sauf si vous avez quelque chose à signaler de manière personnelle. Après quelqu’un viendra prendre votre rapport. 0P.R32 ?


-Lacey est en état de fatigue intense mais ça date d’avant. A part cela, je n’ai rien à signaler. Les jeunes, quelque chose à dire sur votre état de santé ?


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Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Philop20
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Saphirre Lacey
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Sam 11 Avr - 1:51

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」


« Le début d’une liste, plutôt. C’est pas avec 3 scénarios catastrophes que tu as envisagé toutes les possibilités.
— Ce n’est pas faux. Mais parle pas de malheurs, franchement je n’ai pas envie d’expérimenter TOUS les scénarios, une journée c’était déjà pas mal pour ce faire une idée… »
C’est vrai que ma formulation précédente est proportionnellement maladroite à mon état de fatigue : la liste des possibilités est effectivement infinie. Mais par contre l’avantage de cette journée avait été de nous donner un des aperçus des scénarios catastrophes les plus gentillets, pour nous faire une idée. Philophae reprend la parole et je redeviens attentif.

« — Pour l’entraînement, on a une formation de temps variable. La mienne a duré un an : je savais déjà me battre un minimum et ma forme de chien m’a épargné l’apprentissage de bon nombre de techniques de terrains. On a aussi des contrôles psycho, physique et magiques réguliers et les gardes vivent de manière militarisée. Enfin, moins stricte tout de même. Ce qui nous rassemble n’est pas tant une hiérarchie que le troupeau que les chiens que nous sommes garde. »

Oh. Je m’attendais effectivement à un entrainement plus militaire, tant physiquement que moralement. C’est plutôt cool de voir sur c’est le fait de protégé un groupe de personne qui les réunie, plutôt qu’une doctrine militaire qui les pousserait à abandonner de force leurs propres considérations, au profit de leurs esprits de sacrifice pour le bien commun. Bien sûr l’entrainement quotidien devait, lui, être sans doute très rigoureux. Elaine c’était la dame qui nous avait accompagnés tout à l’heure, non ? Je serais curieux de m’entretenir davantage avec elle !
Le PC sécurité apparue de nouveau ; OUF ça veut dire qu’on approche enfin de l’arrivé. Mais attend y’avais pas autant ne mouvements tout à l’heure… et

« Wow ! C’est quoi ces clebs aussi stylés que flippants ?? »

Mais pas le temps d’en discuter avec l’animation générale. Le monsieur bleu qui distribue des nunchakus est à nouveau là et semblait donné des ordres aux équipes. Apparemment la situation est sécurisée, et il fit part de notre retour aux troupes et deux soignants fonce sur nous et nous font asseoir dans un camion.

«  Nous allons vous examiner et après vous passerez avec l’unit’ psy. On va faire ça en groupe sauf si vous avez quelque chose à signaler de manière personnelle. Après quelqu’un viendra prendre votre rapport. 0P.R32 ?


— Lacey est en état de fatigue intense, mais ça date d’avant. A part cela, je n’ai rien à signaler. Les jeunes, quelque chose à dire sur votre état de santé ? »

Nous examiner ? PUIS L’UNITÉ PSYCHOLOGIQUE ? Mais on ne rentrera jamais… Je crois que quand on sortira de là je ne vais même pas prendre le café, je rêve juste de… mon lit. Mon magnifique lit, si moelleux, si bienveillant contrairement a ce monde de grosse brute. En attendant il fallait convaincre le personnel soignant que ça aller si on voulait pouvoir partir. Toujours un peu dans le coltard je réponds.

« Heu, oui nickel, tip top la compote, je ne suis pas sûr d’avoir besoin d’un entretien avec l’unité psy cependant. »

Inutile de préciser que la seule chose dont j’ai besoin c’est de pioncer, mes cernes ont déjà tout dit. Il attend la réponse de Mordred, nous examine pour vérifier que l’on n’ait aucun souci. Ma réflexion n’a évidemment servi à rien puisque la cellule psy enchaîne directement après l’examen physique. Exaspéré je me passe les deux mains sur le visage, et me laisse tomber en arrière pour être à moitié allongé, en premier signe d’un gros craquage imminent.
« Bonjour, Anna, de l’unité psychologique. On doit nous assurer que les personnes qui ont été confrontés directement ou indirectement au risque. Comment vous sentez vous ?
— MEGA BIEN
— Vous mentez, je peux lire les pensées, mais bon si vous souhaitez absolument qu’on vous laisse tranquille soit, je ne forcerais pas, vous pourrez voir avec l’infirmière si besoin. »

MERCI. PARCE QUE-

« De rien »

Ah merde c’est vrai. Bon là elle s’occupe des deux autres, donc logiquement elle lit plus mes pensées. Je disais donc, « merci, parce que là j’en peux plus ». Franchement une procédure de plus et je risque de cracher sur le carnet avant de partir. J’espère qu’elle ne l’a pas écouté ça…
Mais oui je sais ils sont porter de bonne volonté et leurs passages et nécessaire, mais je suis trop crevé pour suivre des procédures, et si ça continue longtemps comme ça ils vont finir par me faire vriller.




Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Sam 11 Avr - 12:43

Se retirer une épine du pied.

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

Philophae répond que le temps de formation peut varier, et que le concernant ça a duré un an. Ils ont des contrôles psychologiques, physiques et magiques réguliers. Normal, non ? Ça ne doit pas être simple mais ils doivent se garder à niveau. Quant à leur manière de vivre, elle est militarisée mais moins stricte. C’est la protection du groupe qui les rassemblent. Tu ne sais pas trop ce que tu penses par rapport à ça, tu te préoccupes trop rarement de la notion de groupe. Si eux ça leur convient, tant mieux, c’est probablement un mode de vie stimulant pour qui met les autres avant soi.

Vous êtes de nouveau au PC sécurité, et l’ambiance n’est plus la même que tout à l’heure. Du matériel de radio, un certain nombre de chiens imposants… Chiens qui font réagir Saph, qui demandent ce que sont ces clebs. Ça se voit non ? De toute façon vous n’avez pas le temps de vous y intéresser car vous êtes accaparé par le personnel médical. On vous fait monter dans un camion puis on vous explique que vous allez passer par un examen puis par l’unit’ psy. Non mais quelle plaie, ça n’a pas de fin. Le truc le plus perturbant dans tout ça le « tip top la compote » de Saph, c’est pour dire à quel point tu te sens concerné.

« Non, rien à dire. »

Tu ne penses pas non plus avoir besoin de passer par le psy, mais on vous y emmène directement après l’examen physique. Saph a l’air au bout de sa vie, même sans lire dans les pensées sont « mega bien » sonne comme si une serpillière usée voulait s’exprimer. Bon par contre toi ça t’emmerde un peu qu’elle lise dans les pensées, que ça aille bien ou pas tu n’aimes pas ce type d’intrusion. Du coup, tout ce que tu penses c’est « la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la ça va la la la la la la la la la si besoin j’irai voir ma psy habituelle merci la la la la la la la la », et ce que tu dis c’est :

« Bien, c’était peut-être un peu stressant mais ce n’est rien de préoccupant. »

Puis tu recommences à penser n’importe quoi en boucle le temps qu’elle voit le reste avec Philophae. De toute façon, en tant que mage noir tu peux (et tu as) un suivi psychologique, si jamais ça va vraiment pas tu peux y recourir. Là, ça va très bien, pas besoin d’en dire plus. Tu reprends tes la la la jusqu’à ce que vous partiez, au cas où. Il reste encore le rapport du prof. Toutes ces choses à faire sont longues, mais ça vous permet de voir une grosse partie de leur organisation dans un cas donné. C’est hyper intéressant. Tu devrais attendre que Philophae ait fait son rapport pour poser des questions mais… En attendant que vous y alliez… Une question ça dérangera pas.

« ça se passe toujours comme ça ? Est-ce que ça arrive souvent ? Beaucoup ont des doubles postes ici ? Sinon, qu’est-ce qu’ils font quand il n’y a pas d’urgence ? »

Quatre questions, ça ne dérangera pas. Il y répondra quand il pourra. A moins qu'il les oublie. Ce serait dommage, car maintenant tu te demandes comment l'école gère son budget.
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Philophæ M. Andreatus
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Philophæ M. Andreatus
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Lun 13 Avr - 21:38
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre

Les deux gosses ne veulent apparemment rien déclarer, tant mieux. Ca veut dire que ça n’a pas été si pire que ça après to…

Putain. La chargée psy c’était Anna. Philophae se tendit aussitôt. Il aimait pas Anna parce qu’avec elle il ne pouvait pas faire semblant. Il ne pouvait pas faire semblant de ne pas toucher tout, de ne pas écouter tout, de ne pas… Rien en fait, vu qu’elle voyait l’esprit. Après, la dernière fois qu’elle était entré dans le siens, il l’avait sentit, avait paniqué, avait détruit son bureau et avait tenté de se mordre lui même. Depuis, elle n’avait plus jamais essayé.

-Je peux faire quelque chose Philo ?


Il ne lui répondit pas. C’était pas malin devant les élèves mais avec elle c‘était simplement pas possible. Heureusement, Mathieux se hissa dans le camion et vint prendre sa place. Il ouvrit son sac et en sorti un stim-toy pour le lui donner. Le prof le prit et commença a le triturer aussitôt.

-Pour le trajet du retours.


-Merci Math. Ca va aller, ça a été un peu compliqué à un moment mais on a croisé Elaine, donc au final c’était presque chouette.


-Cool. Tu la saluera de ma part ?


-Bien sûr !


Et les deux psy disparurent de nouveau dans le camps. Claquant sa main sur sa cuisse pour se donner de l’énergie et se lever, Philo s’étira en grognant.

-Ca se passe toujours comme ça ? Est-ce que ça arrive souvent ? Beaucoup ont des doubles postes ici ? Sinon, qu’est-ce qu’ils font quand il n’y a pas d’urgence ?


Ah. Il y avait longtemps que Mordred avait pas posé plus d’une question à la fois. Genre, une heure, quand il était en danger de mort. Il prit une grande inspiration.

-Comme quoi ? Je sais pas ce que souvent veux dire dans ce contexte. J’en sais rien. Et ils s'entraînent dans la caserne, participent à l'entretien de l’école et font d’autres trucs qui me concerne pas.


En disant caserne il ‘était rendu compte qu’en fait la majorité des gardes vivaient vraiment de manière militarisé. Il sembla contrarié par cette pensée un instant et se gratta la tête tout en jouant avec le petit cube que Mathieux lui avait donné.

-En fait, je crois que les gardes ont une organisation militaire pour la plupart. Elaine pas tant et moi je suis patrouilleur, pas garde donc bon… Il se peut que j’ai dis une bêtise un peu avant.


Quand à lui dire que le quotidien des gardes pouvait aussi être envoyé en mission sur les camps ou de récupération de réfugiés, c‘était hors de question. Les deux auraient été capable de se monter la tête très vite et c’était pas forcément une bonne idée.

-Ah, ils vous installés là. Salut Andreatus.

Un espèce de mastodonte, un peu moins grand que le chien tout de même, venait de se hisser dans le camion. Chauve avec des tatouages lumineux plein le crâne, il tendit la main à Philo qui la lui serra. Puis il se tourna vers les deux jeunes et leur serra aussi la pince.

-Ton rapport.


-On était partis sur une des boucles intérieures, celle qui passe par les secteurs 15 à 10. Dans le secteur 18 on a croisé un cauchemar des loups qui avait fauché un drone humain. J’ai planqué les gosses derrière des réflecteurs bleus le temps de contacter quelqu’un mais le secteur 6 a appelé d’abord. J’ai répondu pour signaler la présence des élèves. Ils nous ont signalés la présence d’humain, quatres sous contrôles dont certains morts, un autre en fuite. J’ai mis au point la situation avec les deux jeunes puis j’ai appelé le poste de commandement. On a prit le chemin B405 depuis la borne 13. Elaine nous y attendait, elle nous a escorté jusqu’à la barricade et est repartie. On est allé au checkpoint, on a été fouillés, on s’est dirigé ici. Depuis, on est là, on a vu les médics.


-Bien. Vous deux, quelque chose à ajouter ?


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Saphirre Lacey
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Mar 14 Avr - 14:51

Philophæ
M. Andréatus

Saphirre
Lacey

「Se retirer une épine du pied」

Ô miracle, les psys s’en vont, et je reste à moitié allonger comme un vieux chiffon dans le camion. Mordred continue de poser des questions, où trouve-t-il cette énergie ? Je ne sais pas, mais en tout cas les seuls ordres, questions ou mots auxquels je réagirai à partir de maintenant c’est « On rentre, les jeunes ». Rien d’autre.

« Comme quoi ? Je sais pas ce que souvent veux dire dans ce contexte. J’en sais rien. Et ils s’entraînent dans la caserne, participent à l’entretien de l’école et font d’autres trucs qui me concerne pas.  En fait, je crois que les gardes ont une organisation militaire pour la plupart. Elaine pas tant et moi je suis patrouilleur, pas garde donc bon… Il se peut que j’ai dis une bêtise un peu avant. »

Bon finalement j’écoute aussi peut-être juste ce que dit Philophae parce que c’est quand même intéressant même si mon cerveau ne retiendra pas tout. C’est vrai que ça paraît plus logique que leurs organisations, soit aussi militarisé, notamment vu les dangers qui menacent l’école. Ça correspond plus à l’image que je m’en fais en tout cas, mais ne t’inquiète pas Philophae ça arrive même aux meilleurs de se tromper, je te pardonne. Ça bien sûr, je ne le dis pas à l’oral, je n’ai pas envie de finir découper en croquettes. Un autre gars arrive dans le camion et nous serre la main et je le regarde, méfiant. S’il vient nous examiner ou parler rapport…

« — Ton rapport. »

OGDJSIDOG. C’EST SANS FIN. Je me prends la tête dans les mains comme si cette épreuve était insurmontable, alors que ce n’est même pas à moi de faire le rapport. Philophae lui fait donc un résumé militaire de la situation à laquelle on a été confronté et je commence à compter les rayures sur le mur du camion, d’un air vide, au bout du rouleau.

« — Bien. Vous deux, quelque chose à ajouter ?
— Non, rien, faîtes comme si j’exister pas svp. »

Déclarais-je a son attention, comme à celle des prochains qui aurais l’idée de nous poser des questions. Lorsqu’il part je cesse de compter les rayures, j’en ai vu que 30 pour l’instant, et me redresse pour regarder Philophae.

« Je crois que je ne veux même pas de café, je veux juste rentrer et dormir. Maintenant. Même si quelqu’un vient encore demander un rapport du rapport ou quoi que ce soit d’autre.
— Ah ? Bon bah je vous paierais le café a un autre moment. Je vous raccompagne aux dortoirs. »

C’est quoi cette histoire ? Je suis majeur et vacciné, je peux traîner moi-même ma carcasse.

« Ha, mais, jsais pas pour Mordred hein, mais moi jpeux rentré seul si besoin !
— Hors de question. Aller, en route. »

Je grommèle face à ce manque de choix, et il nous escorte donc aimablement jusqu’aux dortoirs. Bon, c’est vrai que ce n’est pas plus mal qu’il vienne, comme ça si je m’endors en chemin au milieu de la cour, des couloirs ou dans un buisson, il aura peut-être l’amabilité de me traîner par le sarouel jusqu’à ma chambre. Ou peut-être pas. Mais leurs présences avaient le mérite de me tenir éveillé.
Lorsque je vois la bénite forme du bâtiment des dortoirs se dessiné sous mes yeux, je n’y crois qu’à moitié, tant c’est inespéré après ces heures d’errances.

« Merci, de m’avoir raccompagné, je vous laisse ici je vais me pieuter. »


Je file dans le couloir, rentre en trombe dans ma chambre et me rends compte que je ne me suis jamais rendu compte à quel point mon lit est le plus bel endroit sur terre. Beau, moelleux, accueillant, fiable, bref, parfait. Je veux dormir pendant une semaine complète, qu’on ne me dérange plus, et ne plus travailler ni parler a personne de TOUT le mois. C’était trop aujourd’hui.
Dans un soupir je balance mes affaires par terre dans un coin, m’effondre dans mon lit, et m’endors immédiatement.




Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI Sans_t56

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Mordred Arraw
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Mar 14 Avr - 18:29

Se retirer une épine du pied.

Se retirer une épine du pied [PV Mordred et Saph] -FINI O4qc

Philophae ne répond qu’à un quart de tes questions et ça te déçoit un peu, mais il ne peut pas faire de miracle s’il ne sait pas. Tu te contentes donc du peu d’informations qu’il apporte sur l’occupation des gardes quand il n’y a pas d’urgence. Ils s’entraînent, participent à l’entretien de l’école et « font des trucs qui le concernent pas ». Pas indispensable à savoir. Il rectifie ensuite ce qu’il avait dit avant, au sujet de l’organisation militaire des gardes. Ce n’est pas très grave s’il a dit une bêtise, puisque de toute façon il l’a corrigée.
Un type aussi grand que Philophae (à quelques centimètres près) vous rejoint ensuite, demandant le rapport du prof après avoir échangé des politesses. Tu restes attentif durant le rapport, tandis que Saph semble décédé à l’intérieur. Rectification, il avait l’air mort avant même que vous partiez en patrouille, donc à ce stade… Te concernant, tu n’as rien non plus à ajouter au rapport, et tu as profité d’écouter pour noter des infos utiles dans ta tête.

Une fois cela fait, Saph déclare qu’il ne va pas prendre le café car il veut juste rentrer et dormir. C’est effectivement le mieux à faire, vu son état. Sauf que du coup, Philophae décide de vous raccompagner tous les deux jusqu’aux dortoirs. Vous connaissez pourtant la route, vous n’avez pas tant besoin d’être accompagné ! Enfin toi non, mais Saph… Hein ? Comment ça « j’sais pas pour Mordred » ?

« C’est toi la loque, Saph. De nous deux t’es le plus à même de pas réussir à rentrer. »

De toute façon, le prof tient à vous accompagner, peu importe que vous soyez d’accord ou non. Histoire de ne pas achever Saph et le prof avec tes flots incessants de questions, tu restes silencieux jusqu’à ce que vous arriviez devant l’entrée. Saph ne tarde pas à vous quitter, disparaissant rapidement après avoir remercié le prof. C’est ce que tu fais également, mais plus pour la sortie en général.

« C’était très intéressant, merci de nous avoir laissé vous accompagner. C’était un aperçu plus que correct des dangers qui entourent l’école sans qu’on le voit, pareil pour ce qui est des gardes. On n’a pas forcément conscience d’être si bien protégé, même s’il suffit d’aller en ville pour se sentir exposé et vulnérable… ça prouve bien que rien n’est infaillible, pas même les murs de Leoska. Enfin bref, merci encore. Au revoir. »

Rien n’est infaillible mais vous êtes quand même très protégés ici, et c’est ce que vous pouvez obtenir de mieux, pour certains. Tu souris au prof puis tournes les talons pour entrer dans le bâtiment et rejoindre ta chambre. La journée n’est pas tout à fait finie, tu as le temps de vaquer à tes occupations pour ce qu’il te reste de temps libre.
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Philophæ M. Andreatus
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Jeu 16 Avr - 19:03
Se retirer une épine du pied
Philophae et Saphirre


- Je crois que je ne veux même pas de café, je veux juste rentrer et dormir. Maintenant. Même si quelqu’un vient encore demander un rapport du rapport ou quoi que ce soit d’autre.

Philophae se tourna vers l'épine d'un air surpris. Saph s'avouait a ce point vaincu ?

-Ah ?

Il avait peut être été un peu dur avec lui… boarf, c'était trop tard et il lui avait prouvé ce qu'il avait à prouver donc en soit le résultat était plutôt satisfaisant même si Saphirre avait l'air… Vanné. A tel point que le chien se demandait s'il n'allait pas s'évanouir dans le premier buisson venu.

Autant il leur avait demandé de le porter pour la blague un peu plus tôt, autant son état laissait penser qu'il avait vraiment besoins d'aide… Le chien décida qu'il allait assumer sa leçon jusqu'au bout.

- Bon bah je vous paierais le café a un autre moment. Je vous raccompagne aux dortoirs. 

Le mastodonte s'apprêtait à sauter hors du camion quand Saph s'indigna.

-Ha, mais, jsais pas pour Mordred hein, mais moi jpeux rentré seul si besoin !

-C’est toi la loque, Saph. De nous deux t’es le plus à même de pas réussir à rentrer.


Ah bah tout de même ! Un semblant de bon sens naissant dans un autre crâne que le siens, c'était plaisant et presque inatendu. Philo soupira et leva les yeux au ciel. Et puis quoi encore ? Le laisser tomber de sommeil au beau milieu du chemin ?

- Hors de question. Aller, en route.

Évidemment, Saph gromela. Il lui répondit par un grognement. Puis il sauta à terre, saluant les personnes qu'il connaissait en partant, triturant son nouveau stim-toy. Le retours se passa en silence mais, contre toute attente, sans incident de type endormissement intempestif de la part de Saph. L'absence de remarque sarcastiques du mage rouge et de question du petit prince était délicieuse. Incroyablement délicieuse. Il se prit à sourire tout en marchant et à vraiment apprécier leur présence. Des élèves qui n'avait pas peur de lui, c'était assez rare.

Lorsque les bâtiments apparurent, l'épuisé sembla retrouver un vague sourire et, arrivés devant la porte de sa chambre, il l'ouvrit d'une main molle mais heureuse.

- Merci, de m’avoir raccompagné, je vous laisse ici je vais me pieuter. 

Pour toute réponse, Philophæ hocha la tête. Mais Saph lui tournait déjà le dos tout en se précipitant dans le couloir. C'est ça, sale bête, pensa le prof. Va dormir.

-C’était très intéressant, merci de nous avoir laissé vous accompagner. C’était un aperçu plus que correct des dangers qui entourent l’école sans qu’on le voit, pareil pour ce qui est des gardes. On n’a pas forcément conscience d’être si bien protégé, même s’il suffit d’aller en ville pour se sentir exposé et vulnérable… ça prouve bien que rien n’est infaillible, pas même les murs de Leoska. Enfin bref, merci encore. Au revoir.

Ah. Oui. Normalement le but était qu'il ne s'en rendent pas aussi facilement compte. La protection de l'école était quelque chose dont ils n'aurait pas dû avoir à se soucier.

-Au revoir Mordred, bonne fin de journée.

Il le laissa s'éloigner, lui même allant en direction de son appartement. Elaine rentrerait tard et, bien qu'il ait une flemme incroyable en matière de faire la cuisine ce soir là, il allait bien devoir s'y coller. Les pâtes, c'était déjà bien non ?

Ce soir, ce serait donc pâtes au pesto. Comme la veille. Tant pis.

Sur le chemin, il se mit à siffloter un air guilleret, stimant de la main gauche et gargouillant à souhait en rêvant de basilic.

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