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Make sure your kiss your knuckles before you punch me in the face [FT Scout] - FINI
Muse Duprat
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Muse Duprat
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Lun 7 Aoû - 15:44

 

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

Feat Scout Jenkins



TW : Consommation d’alcool, déprime, contrôle mentale

L’éthanol n’as de solution que le sens chimique du terme, et aucunement la résolution de problème.

Et je n’ai de Muse qu’un agencement de lettres conduisant à un nom propre, et aucunement le rôle d’une inspiration. Pas ce soir en tout cas.

Oui parce que, pour trouver la sémantique amusante, vous vous doutez bien qu’il faut soit être allumé, soit complètement arraché. Ce que je suis. Arraché bien sûr, je suis loin d’être dans la catégorie des illuminés, j’ai une fierté.

Ça fait quelque semaine que je suis ici et autant de temps que j’ai tenté de fuir les faits qui s'immiscent dans ma tête comme des pensées parasites. Pour tuer les tiques, on les coule dans de l’alcool et on les crame. C’est ce que je fais ce soir. Je verse mes pensées dans un mélange de vodka et de jet27 pour mieux les éradiquer.

J’ai toujours aimé le jet27, une fois bourré on oublie vite le 2 et il en ressort la jet-set. C’est une façon de goûter du bout des lévres ses objectifs, bien que je doute que le luxe soit aromatisé au bain de bouche. Mais l’important est là : l’alcool ment bien. Et c’est tout ce que je lui demande.

Je veux coller mon front aux enceintes et avoir l’impression que c’est moi qui fais trembler le monde. Je veux m’immerger dans la piste, m’infuser suffisamment dans ses lumières pour ressortir de cette boite plus colorée que les projecteurs. Je veux qu’il m’assomme jusqu’à m’oublier pour renaître. Me faire Terpsichore plutôt que Melpomène ; que ma vie soit une danse captivante plutôt qu’une tragédie. Je n’ai rien perdu, et tout à gagner.


Ça fait une heure que j’ai enchaîné danse, shot, shot, short, danse à nouveau. Si vous êtes assez malin pour suivre, vous devez avoir compris qu’on est à nouveau à la pause shot. Je bouscule quelques personnes pour me frayer un chemin en direction du comptoir ; ils sont bien mignons à exister dans le coin, mais j’ai autre chose à faire que d’attendre qu’ils se décident. Le barman est quand même occupé avec d’autres. Ugh. Et j’ai quasi plus de thunes.



Tiens ce mec-là. Il a du style. Il est pas mal. Hmm ça ne me dérangerait pas de m'abaisser minauder pour lui deux minutes. Puis comme ce soir j’ai sorti le grand jeu de la goth girlfriend… Liner interminable, rouge à lèvres noir, robe longue noire échancré dans un style witchy… Meh. Je suis trop hot pour qu’un misérable mec puisse me refuser quoi que ce soit. Il me remerciera d’avoir posé mes fesses à côté des siennes, fin de l’histoire.

« Heyyy, salut toi ? Je sais pas trop comment t'aborder autrement, mais j'adorerais que tu me paies un verre. »


Ooops. Mon pouvoir à glisser… Je crois. L’alcool me rend maladroite. Je papillonne des yeux pour le convaincre qu’il fait ça parce qu’il en a envie et pas parce que je lui ai imposé. J’ai l’impression d’être un monument de sex appeal, mais… en bateau, dans le genre penché. J’ai beau être assise… Tout n’est pas complètement clair.  Et magiquement non plus.

 
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Scout Jenkins
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Mar 8 Aoû - 0:41

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

On va pas se mentir, se pointer au bar alors que t’es complètement fauchax c’était pas une idée brillante. T’es un peu le spécialiste des idées pas brillantes en ce moment, donc c’est pas une grosse surprise, mais quand même. Ça fait chier, un peu. Après tu t’es pointé sur ton 31 histoire de pouvoir te faire payer des verres par des gens subjugués par le côté queer absolument pas dissimulé. Tu as piqué dans la penderie d’Aprilynne et holy fuck cette amitié est une très bonne chose. Elle a tellement de belles fringues, tu comprends pas comment elle parvient à mettre la main dessus. Et vous faites plus ou moins la même taille, elle a juste plus de hanches et de seins que toi. Mais c’est pas un problème. You can make this work. Tu lui as emprunté une robe vert menthe dégagée aux épaules, sans bretelles, qui découvre les clavicules et la gorge, cintrée à la taille et qui retombe amplement jusqu’aux chevilles. Une paire de chaussures à talon couleur perle, avec des dorures sur les contours, qui est à ta taille et te donne environ cinq centimètres de plus, ce qui est toujours bon à prendre. Pour les accessoires, tu t’es débrouillé avec tes propres possessions et a sélectionné une boucle tirée d’une paire, une épée dorée avec une garde travaillée autour d’une opale – probablement fake, mais le fait est qu’elles rendent bien – et des anneaux sur le reste des trous de tes oreilles, pour ne pas surcharger. Tu as changé ton Septum pour un anneau double doré sans fioritures, et des anneaux dorés pour tes Snake Bites. Une autre fausse opale pour le Médusa, un cabochon posé sur une structure… dorée. Le lecteur commence à piger le bail, cool. Pareil, des bagues à tous les doigts, dorées, et un vernis à ongle nacré. Tu as sorti le grand jeu parce que t’as pas une thune et que tu aimerais bien qu’on s’occupe de te payer tes verres ce soir. Avec un maquillage léger, juste de l’enlumineur nacré sur les pommettes et au coin de l’œil et un gloss rose, et ta veste en fausse fourrure rose pâle, ton look casse des gueules. Et vaut mieux parce qu’à l’intérieur, dans ta tête, c’est pas le feu. T’es une bombe, no shit, mais t’as trouvé personne d’assez intéressant pour pécho depuis des plombes et ça commence à peser. Le problème vient de toi ? d’ailleurs ? who the fuck knows.

La ruse c’est de te faire payer des coups et de tchatcher un peu les personnes qui auront la thune de t’hydrater. Ou te déshydrater, techniquement. Details. Qui sait, la perle rare se trouve peut-être dans un bar… un soir de weekend surchargé… seul.e, au comptoir.

C’est avec ça en tête que tu ne comprends pas pourquoi tu as subitement envie de payer un verre à la meuf à côté qui vient de te demander de le faire sans aucune gêne. I mean, le plan ce serait plutôt qu’elle te paie un verre. Pas l’inverse. Mais elle est canon dans sa robe qui fait un joli pendant antithétique à la tienne, et sa peau est grise, elle n’a aucune couleur et ouais, pourquoi pas. Tu fais signe au barman que tu veux commander pour deux, fais signe de lui remettre ce qu’elle a pris avant, fais signe de te couler un cocktail coloré pour aller avec la tenue. Un truc qui soit pas du Jet27, quelle horreur, mais qui t’éclate la gueule au moins aussi violemment. Le sucre, l’alcool, la meilleure paire qui soit. Une fois qu’il a fait le tour des clients autour de vous, le barman s’occupe de vos commandes et tu fais glisser celle de l’accorte jeune femmes à côté de toi. Et immédiatement le geste effectué, tu ressens… de l’agacement ? qu’est-ce qu’il t’a pris à lui payer sa merde, t’as pas la thune pour ça. Tu fronces les sourcils. Pas besoin d’être un génie pour comprendre ce qu’il vient de se passer, t’es dans un terrain de jeu de mages, elle t’a eu avec son pouvoir. Ou alors t’es vraiment un gros blaireau qui regrette immédiatement ses gestes, which, true, but. Tu fronces les sourcils. T’aimes pas ça. C’est pas le moment de froncer les sourcils, t’es une bombe and the night is young. Mais elle a joué au même jeu que toi, et elle t’a eu. Bon. Le problème c’est que t’as pas assez d’alcool dans le sang pour être amolli par la fête. Du coup t’es saoulé.e sans avoir bu une goutte, et c’est chiant. T’as pas envie d’être énervé.e. T’as pas envie de lui marcher sur les pieds juste pour te venger. Mais en même temps, tu crèves d’envie de lui marcher sur les pieds juste pour te venger. Tu secoues la tête. Souris à la voleuse avec un air aguicheur. Chopes ton verre de la main gauche, te retournes vers la piste et bouscule innocemment la dame dans l’espoir de la faire renverser son verre dans son décolleté. C’est un jeu risqué parce que si elle décide de verser du liquide sur ta robe, tu vas devoir en expliquer les raisons à April et pas sûr qu’elle apprécie. Mais tu vas pas te laisser marcher dessus wsh. Tu te retournes, affectes un air désolé, tellement faux et acide qu’il faudrait être profondément con pour pas se rendre compte que tu te fous de sa gueule.

- Oh non. Quel dommage, dire que je viens de payer pour ça…

Parce que plus tu vas mal, plus t’as envie d’étincelles. Et pas le genre romantique qu’on ressent en regardant dans les yeux d’une belle personne. Nope. Plutôt le genre qui appelle un geste déplacé, des paroles qui dépassent la pensée – mais pas du tout en fait – et éventuellement un peu de sang, ou des phalanges en feu.

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Mar 8 Aoû - 10:09

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

Feat Scout Jenkins




Qu’il est mignon. C’est si gentiment offert, ça me fait plaisir. Il l’aurait évidemment fait aussi si je n’avais pas utilisé mon pouvoir, mais… ça m’a échappé. Tant pis. Et en principe… Je ne tolère pas ce genre d’erreur. L’alcool me rend laxiste. Je sais que si ça recommence, il faudra que je fasse attention à ce que les autres ne soient pas portés sur l’impératif et pourtant… J’ai la flemme d’être vigilante. Et de me prendre la tête. Come on, je suis là pour du bon temps.

Jolicoeur a dû connecter puisqu’il fronce les sourcils. Dommage, ça casse son visage doux cette inquiétude. C’est amusant d’ailleurs. Les mecs me saoulent, mais le fait qu’il ait l’air plus féminin… ça m'attire davantage. Et pas uniquement à cause du fait que j’ai envie de cambrioler sa garde-robe.

Son air soucieux s’envole pour laisser place à un sourire aguicheur bien plus de circonstance. En tout cas plus que la bousculade qui s’en suis. La physique terrestre trouve un moyen de projeter le contenu de mon verre stratégiquement sur mon buste.

La colère monte par cran.

Un.

C’est froid, collant et désagréable sur ma peau. Et si dans un contexte différent j’avais pu suggérer à d’autres des méthodes originales pour nettoyer mon décolleté, là, j’ai envie de canner.

Deux.

Son ton. Il me prend pour qui ce blaireau ? Personne ne m’humilie en public. Il mérite une de ses paires de claques.

Trois.

Ma robe. Ma magnifique robe. Ma SEULE robe. L’école ne m’a pas encore fourni assez d’argent pour faire des folies et c’est mon unique tenue de soirée. Si elle est bousillée… C’est sa life que je vais bousiller. Jusqu’à remboursement, intérêt compris.

Je ferme les poings un instant. Souffle. Je m’approche. Mon pas se fait félin sur mes talons, profitant chaque seconde de la hauteur que j’ai sur lui. Mais ce que j’ai en altitude, je ne l’ai pas en largeur. Lui non plus ceci étant dit.
J’aurais pu trouver une façon subtile de lui faire regretter par la suite. J’aurais pu laisser passer pour mieux lui tomber dessus. C’est ce que j’aurais fait si mon cerveau n’avait pas pactisé avec le jet27 ; insouciance contre inconscience.

« C’est pas grave, ne t’inquiète pas, tu auras juste à me rembourser ma robe. En attendant, tu peux toujours me donner le tien pour te faire pardonner. »


Et… rien. Je foire l’utilisation de mon pouvoir. Je n’ai pas l’esprit clair, alors cette abrutie de magie sort seulement quand ça lui chante. La perte de contrôle m’agace autant que le ridicule.

Je suis donc en colère, frustré, triste et alcoolisé, le parfait mélange pour que je prenne les décisions les plus matures et calculées de ma glorieuse existence.

Je chope son poignet pour essayer de récupérer son verre, mais, en constatant la difficulté de l’entreprise en présence de gravité et de force opposés, je change de politique commerciale et essaie plutôt de l’orienter de façon à ce qu’en forçant il se le renverse sur sa tête ou sur sa robe.
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Scout Jenkins
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Mar 22 Aoû - 23:58

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Oh, wow. The bitch ain’t happy. Qu’on ne se demande pas pourquoi. Rembourser sa robe. M. D. R. meuf tu crois que tu parles à qui ? certes t’es sur ton trente-et-un et t’as probablement une dégaine de petit bourgeois dans cette tenue. C’est à ça que ressemble habituellement Aprilynne donc tu présumes que c’est aussi à ça que tu ressembles maintenant. N’empêche t’as aucune thune et aucunement l’intention de lui rembourser quoi que ce soit. C’est plutôt elle qui te doit la thune du verre que t’as payé pour rien. Tu te demandes si elle a tenté de te convaincre magiquement de lui donner ton verre. P’t’être, auquel cas le geste est profondément pathétique, vu l’échec conséquent. Malheureusement elle tente une nouvelle approche, et tu peux difficilement rivaliser, vous devez avoir le même niveau de force. Le verre avance, recule, menace dangereusement de se renverser sur ton propre décolleté. Bon. Tu préfères ne pas avoir à rembourser Aprilynne, parce que pour le coup ça te couterait probablement beaucoup plus d’argent que tu n’en as pour l’instant à ton compte. Shit.

Tu changes de technique quand tu comprends ce qu’elle essaie de faire, et utilises ta deuxième main : tu mets un coup au cul du verre, et pries pour que le tout se répande sur elle et sur le sol plus que sur toi. Derrière toi, tu entends l’interjection du barman qui n’apprécie pas l’animosité entre vous deux et le geste brusque accompagné d’une nouvelle salve de liquide qui va finir sur son sol. En théorie, quand tu renverses, tu demandes quelque chose pour nettoyer mais là t’es trop occupé avec la connasse qui a décidé de se venger alors que c’est elle qui a ouvert les hostilités. Bouffonne. Le cocktail coloré gicle d’un côté, de l’autre, et vous êtes toustes les deux éclaboussé.s. Géniale, la manœuvre, Scout. C’est malin, tiens. Tu sens la colère monter.

- Ha ! Dream on, sunshine. T’auras qu’à charmer quelqu’un pour qu’iel le fasse à ma place. Si t’en es capable, obviously, j’ai l’impression que c’est un petit peu compromis pour l’instant.

C’est si jouissif de laisser la colère parler parfois, ça te réchauffe le corps bien plus vite que n’importe quelle boisson alcoolisée, et c’est franchement beaucoup plus grisant.
@Muse Duprat
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Lun 28 Aoû - 14:34

 

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

Feat Scout Jenkins



Le contact froid du cocktail sur ma peau me fait lâcher le verre. Mes mains s’ouvrent et se ferment aussitôt, par réflexe de dégoût et de colère. J’inspire longuement pour ne céder à aucune pulsion.

Les limites des capacités de réflexions des autres humains m'impressionnent davantage chaque jour. Est-ce vraiment possible d’être aussi bête ? Est-ce que son cerveau c’est évaporé par les trous de ses piercings ? À quel moment il s’est dit que c’était une bonne idée de renverser le verre de cette façon ? J’étais déjà arrosé. Lui non. Il creuse sa tombe tout seul. Peut-être qu’il suffit de l’énerver un peu et de l'observer se tirer inéluctablement vers le bas, finalement ? Ça serait probablement divertissant. Oui. C’est ce que j’aurais fait. S’il n’avait pas remis une pièce dans la machine.

Mon pouvoir, compromis ? Il me croit incapable ??? J’éclate d’un rire clair et sonore.

« Hahahaha…. Attends… Tu es sérieux ? »


Regardez-le, avec sa gueule de bourge de bas étage qui se pense meilleur que le monde et complètement à l’abri. Je pouffe, d’un air faussement sidéré. Le jeu d’actrice fait partie du spectacle, et il ne fait que commencer.

Cette fois-ci, je mobilise toute ma matière grise disponible pour prendre une bonne décision, ne céder à aucune pulsion comme précédemment avancer et partir canaliser mon pouvoir pour lui pourrir la vie. Je tends la main et sourit d’un air qui se veut bienveillant. J’oublie totalement que je suis en train de gratuitement et définitivement lui exposer mon contrecoup. Non. Je jubile trop.

« Ne sois pas stupide. Donne-moi plutôt ta veste. »


Aussitôt obtenu, aussitôt jeter par terre. Il faut bien essuyer les conneries de cet immense porchon, non ? Il ne sait pas boire et il emmerde tout le monde dans la boîte. Quelqu’un pourrait glisser. Heureusement que je suis là… En plus le barman ne pourra rien me dire pour juste avoir voulu nettoyer le problème, on ne peut pas se faire virer pour ça, si ?

J’écrase la fausse fourrure de mon talon pour vite fait frotter le sol avec, espérant l’abîmer un peu, et à minima… Oh, et bien, la dégueulasser de cocktail sucré et collant mélangé à du parquet de boite quoi.

« Voilà. Ça aurait été dommage que quelqu’un glisse. Je te laisse finir, j’ai fait ma part. Ciao, babygirl. »

Je prends quelques secondes pour lui adresser mon plus joli sourire avant de tenter de partir en beauté sur ce geste aussi propre que le sol, et pas spirituellement bien plus haut que le niveau de ce dernier.

 
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Mer 6 Sep - 18:03

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

O.
M.
G.
Non. Pas la veste. Pas cette putain de veste, pour laquelle tu as dû écumer boutiques et magasins parce qu’il te fallait une copie de celle que tu as tristement laissée derrière toi en partant à la recherche de Leoska. Not your most treasured possession. Tu la regardes, le talon sur la veste, la veste sur l’alcool, l’alcool sur le sol, et la colère te frappe de plein fouet. Tu ne sais pas qui est cette pétasse, ou pour qui elle se prend, mais ce que tu sais, c’est qu’elle va regretter le jour où elle est venue au monde plus rapidement qu’il ne te faudrait de temps pour dire « à bas le capitalisme ». Tu trouveras un moyen de lui faire payer, de faire payer à ses ancêtres et à sa misérable descendance. Elle se casse, te laissant dans la poussière, comme ça, et tu la regardes avec une lueur de rage appréciable autant que désagréable dans le fond de l’œil.

Bon. Tu fais quoi maintenant ? il est hors de question de la laisser se tirer sans obtenir satisfaction, et la seule manière d’obtenir satisfaction sera d’empirer la situation, de t’embourber dedans jusqu’au cou et de l’attirer avec toi en essayant, avec un peu de chance, de la noyer dans la boue. Tu te retournes pour regarder si, sur le bar, tu pourrais trouver quelque chose qui… OUI. Tu attrapes le bol de cacahuètes en libre service en profitant de l’inattention du barman, enjambes ta veste fauchée en pleine bataille pour ne pas la pourrir encore plus, rattrapes la meuf en quelques enjambées et, cherchant un moyen de la faire s’arrêter, décides d’utiliser le pire move possible, le plus pute. Tu changes le bol de main pour lui agripper les cheveux avec ta main dominante, tires assez pour la faire reculer, et profites de l’élan du mouvement pour lui balancer des cacahuètes sur la tête, dans les cheveux et en faire glisser dans son décolleté.

- Oï, bitch. Tu veux pas manger des cacahuètes avant de partir ?

Parce que si t’as de la chance, le contrecoup de son pouvoir est hyper évident et elle sera aussi sensible à la suggestion qu’elle t’a rendu sensible tout à l’heure. L’objectif, après ça, sera de lui balancer un fun fact délicieux sur les cacahuètes dans les bars. D’ici-là, t’as juste l’air chelou, mais ça t’as l’habitude.

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Lun 18 Sep - 15:43

 

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

Feat Scout Jenkins


I don’t play, I slay. J’écrase la distance avec une démarche triomphale : avoir le menton sali de cocktail ne m’empêche pas de garder la tête haute. Tant pis si ma soirée finie maintenant, c’est worth it tant que cette pathétique petite bitch à compris la leçon.

Bold of me
d’avoir pensé que cette amibe était en mesure d’appréhender des concepts aussi complexes. Avec la musique qui recouvre tout l’environnement sonore comme une fine pellicule cotonneuse, je n’ai pas le temps de l’entendre arriver que ma queue de cheval se retrouve brutalement tirée en arrière. Je traverse quelques terribles secondes de déséquilibre sur mes échasses pour ne pas me taper la honte de ma vie, avant d'être aspergé de… cacahuètes.

Mon contrecoup prend possession de mon esprit lorsqu’il me suggère ses meilleures idées de quatre heures. Si vous avez un minimum suivi jusque-là, vos habiles intellects on dû deviner qu’après une telle atteinte à ma personne ;

Réponse A :
J’ai maudit sa famille sur huit générations, je lui ai coupé les cheveux en brosse et je lui aie mis un coup de pied bien placé pour faire remonter ses couilles dans la cavité vide qui lui sert de tête
Réponse B : Des sbires sont intervenus au regard de cet outrage public pour immédiatement le jeter dehors, où la foudre divine vengeresse n’aurait eu qu’à longer le chemin de ses piercings pour s’abattre sur lui.
Réponse C : J’ai mangé des cacahuètes
Réponse D : Mon cerveau en état d’ébriété avancé n’est pas en mesure d’élaborer de nouvelles réponses pour meubler

Oui, moi, Muse Duprat j’ai dû consommer de force ces arachides de piètre qualité, aromatisé au reste de cocktails. Et je l’ai fait avec la stupide rigueur de mon contrecoup ; récupérant toutes celles étant tombées au niveau de mon décolleté pour faire place nette et mettre fin à cet ordre absurde. La seule raison pour laquelle je n'ai pas mangé celles sur ma tête est car je ne réalise pas leurs présences qui ajoute pourtant beaucoup au ridicule de la scène. Aucun sbire, aucune foudre, aucun coup de pied n’est venu me sortir de cette tragique situation que j’ai constaté avec désespoir une fois la magie levée.

Je me tourne au ralenti vers lui, furieuse. Mes mains sont couvertes de sel, mais ho ho ho, ce n’est rien en comparaison du marais salant que cultive mon âme. Je suis de nature très calme. Même lorsque je suis hors de moi, je n’élève pas le ton, je ne fais pas de geste brusque.

Quand je suis sobre.

Mais là. Je sais pas ce qu’il m’a pris. L’accumulation, j’imagine. L’humiliation de manger des cacahuètes de façon dégueu en publique, le fait que je supporte pas qu’on touche à mes cheveux, lui, ma vie de merde, l’alcool qui me chauffe, la colère qui monte…

Je l’ai giflé. Un bitch slap en bonne et due forme avec une forte volonté de laisser la signature rouge de ma paume sur sa joue de fragile. Résultat, ma main de fragile me pique, mais je fais comme si de rien n’était. Mon ton est glacial.

« Touche moi encore une fois et je te fais manger le bol, c’est clair ? T’as envie d’avoir du plastique à la place des dents ou tu vas enfin trouver autre chose à foutre que de me coller aux basques, abruti ???  »


Ce n’est pas comme si j’étais physiquement capable de mettre ces menaces à exécution, mais je sais être convaincante quand je suis énervée. Avec un peu de chance, il va me laisser le dernier mot et faire demi-tour de peur de finir humilier en public.

 
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Jeu 28 Sep - 20:12

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Ouch. Tu ne lui donnes pas la satisfaction de porter la main à ta joue meurtrie, subitement brûlante. Tes yeux piquent et tu as très envie de te moucher, réaction naturelle de ce genre de coup. C’était mérité, on n’attrape pas les gens par les cheveux, mais tu ne reviendras pas sur ce geste. Le ton est monté très vite et les gestes brusques, puis violents ont suivi. Ça arrive. Full disclosure, ça t’arrive assez souvent. Seulement, tu as l’habitude de taper sur les nerfs de gens plus grands, plus costauds que toi. Dans la situation présente, force est de constater que vous êtes à armes égales, elle n’a pas plus de chance que toi de se tirer d’affaire sans se ridiculiser au passage. Et tu es largement au-delà de toute crainte du ridicule. Tu n’as pas peur de ça. Tu lui fais un grand sourire dénué de joie, les yeux qui lancent au passage des traits assassins.

- Yeah, right. T’as p’t’être un pied de plus que moi, mais t’es pas spécialement effrayante meuf.

Et t’auras aucun scrupule à taper sur une fille. Une fille qui vient de pourrir la prunelle de tes yeux, d’ailleurs. T’es vide à l’intérieur et tu essaies de compenser par des possessions matérielles, de l’alcool et une bonne dose de rage. T’es pas la bonne personne à venir faire chier dans un bar parce que t’as aucune race et aucune dignité, ce qui fait de toi une petite teigne capable de bien faire chier ton monde. En plus, vu son âge elle vient de Leoska, ce qui veut dire que vous risquez de vous recroiser à l’avenir. T’as pas d’honneur, mais ça t’empêchera pas de refuser de te faire marcher dessus sans rétorquer, surtout si c’est pour voir sa gueule dans les couloirs. Faut qu’elle comprenne qu’elle pourra pas venir te faire chier ou utiliser son pouvoir sur toi pour des raisons diverses et variées. T’as pas que ça à foutre. Ton sourire s’élargit. Tes yeux s’assombrissent, dégueulent du vide qui n’a pas encore été comblé par l’alcool, à cause de cette pauvre fille. Tu remonterais bien tes manches pour la symbolique, mais t’en as pas alors tu te contentes de t’avancer vers elle et de la pousser. Pas assez fort pour l’envoyer valser, t’as pas la force pour ça. Juste assez pour être chiant et t’imposer dans son espace perso.

- Tu vas faire quoi, pétasse ?

Tu réitères le geste, dans la pure provoc et pour rien du tout parce que clairement, il n’y a pas d’issue favorable à ce crazy bitch fight cat fight, ni pour toi ni pour elle. Vous allez juste vous faire tej dehors comme des malpropres à force de foutre la merde. La foule autour de vous forme un cercle, s’éloigne pour éviter les éventuelles éclaboussures et les coups pathétiques qui pourraient être donnés.

- Oh, BTW, j’ai oublié de te demander ! tu savais qu’il y a plus d’une quinzaine de types d’urine différents dans les cacahuètes de bar ? Erk, right ?
@Muse Duprat
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Lun 2 Oct - 10:07

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

Feat Scout Jenkins



Pas spécialement effrayante ?

L’acidité de mon sourire tord mes lèvres en un rictus particulièrement laid, en contraste complet avec mon visage de porcelaine. La raison exacte pour laquelle on fout aussi souvent des poupées brisées dans les films d’horreur.

Bien vue l’artiste, on est tous les deux des cotons-tiges, et si tu as la chance d’être un tant soit peu plus expérimenté que moi en bagarre - ce qui est loin d’être compliqué - tu me mettras sans aucun doute à terre. Tant que tu ne me défigures pas définitivement, une telle issue ne constitue pas un réel problème ; il me suffira de me positionner en victime pour faire comprendre au monde à quel point tu es une pauvre merde pour avoir frappé une fille dans un bar.

Ce qui me rend effrayante, c’est l’après. Ta mort sociale en devenir si tu fais pas très attention à tes prochaines actions.

Son sourire fait écho au mien, s’élargit et ses yeux sont aussi brillants que s’il s'était enfilé deux bouteilles de vodka. Deux billes de verres sales et rayés, sans vie. Toi aussi hein. Toi aussi t’es là pour te noyer ? Pour que les degrés de l'alcool montent suffisamment la température pour faire fondre ton foutu cerveau ? Pour que t’oublies que t’es déjà complètement mort à l’intérieur ?

Il me pousse. Sobre, j’aurais suivi le plan, le seul qui me permettait de finir socialement triomphante de cet affrontement ridicule. Jouer les minettes effrayer, histoire qu’il se fasse sortir, que je passe pour la victime, et lui, pour un sombre connard de plus.

Mais physiquement j'ai plus aucun contrôle. Sa provocation me fait voir flou et j’oublie immédiatement toutes mes stratégies pour finir victorieuse. Au fond, j'en ai peut-être pas envie ?

Alors je ris froidement, comme si c’était jubilatoire de constater qu’on est fait du même bois pourri. On a tous les deux perdu les pédales et c’est visible.

Qu’est-ce que je vais faire, hein ?  Je sais pas et je m’en fou. Je m’en fou parce que t’es mon alibi pour ce soir. Je veux juste une excuse pour avoir enfin le droit de péter les plombs. L’alcool pour ne plus penser. Et un autre miroir cassé en face de moi, un joli visage qui cache un cerveau bouffé par les insectes, suffisamment siphonné pour pas avoir peur de se frapper le crane contre le sol de la boite.


Lorsqu’il recommence, et envahit complément mon espace, je me fait surprendre et mouline des bras en arrière pour ne pas perdre l’équilibre sur mes talons. J’avais sous-estimé la mort de mon oreille interne et par réflexe, je m’accroche à son col avant de basculer complètement au sol, lui sur moi. Nos visage sont proche. Le fait qu'il ai une jolie face me donne encore plus envie de la gifler à nouveau.


Mon dos à pris cher, je le sens, mais l’alcool atténue grandement mes perceptions physiques et fausses mon sens des priorités.


« Attends, t’as dit quoi bâtard ??? »


Sa phrase m’est enfin montée au cerveau. Mon visage se décompose. Je respire très lentement pendant quelque secondes pour ne pas penser au dégoût que ça m’évoque et contrecarrer ce haut-le-cœur que je sens monter. Putain c’est pour ça. Je trouvais ça débile qu’il me demande de bouffer des cacahuètes, mais… urk. Non. Non, non, non.

Pas ici, c’est pas vrai, ils sont super clean au Ruby’s, et j’ai aucune preuve de ce qu’il dit… Hahaha. Putain. J’ai envie de boire de l'acide pour tout nettoyer. Faut pas que j’y pense. Agit Muse, agit.

À la place, je continue de le tenir par le col d'une main pour le maintenir au sol et lui crache à la gueule. Pour couronner le tout, j'essaie d'étaler le tout à coup d'avant-bras.

« Tu penses que ça dilue beaucoup dans la salive ou on retrouve encore toutes les variantes ?? »

Trop occupé à avoir l’air de se battre comme deux gamins de primaire, très loin de mes envies autodestructives épique, je remarque à peine les agents de sécurité qui commence à percer le cercle de la foule


 
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Scout Jenkins
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Mar 3 Oct - 14:29

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Vous vous ramassez sans aucune grâce sur le sol collant de la boîte, elle d’abord et toi qui suis, entrainé bien malgré toi dans sa chute. Tes genoux prennent cher en se cognant contre le sol, mais globalement c’est surtout toi qui t’écrases de tout ton poids (plume) sur elle, parce que t’as pas eu le temps de mettre les mains en avant (on peut difficilement accuser l’alcool, peut-être la fatigue ?) et parce que de toute façon, l’objectif c’est de casser les couilles et même si c’est pas avec tes cinquante kilos tout mouillé que tu vas lui faire mal, mais au moins lui couper le souffle. Tu ne te redresses pas tout de suite. Dieu merci, tu n’as pas cogné ton crâne donc tu n'es pas trop sonné, juste surpris. Saoulé aussi, parce qu’après ta veste pleine d’alcool de sucre, et des résidus de daubes que les chaussures ont ramené sur le sol, c’est tes genoux et le bas de la robe qui prend. Aprilynne ne va plus jamais te prêter de vêtements à cause de cette connasse incapable de garder son équilibre quand on la pousse sans ménagement alors qu’elle est déjà bien imbibée.

Tes mots lui sont montés au cerveau, elle a pigé ce que tu disais, les raisons pour lesquelles t’as tenté ta chance avec un potentiel contrecoup à son pouvoir, et elle n’a pas l’air d’avoir apprécié. Cheh. Tu souris, un grand sourire victorieux, presque joyeux. Presque, parce que c’est compliqué d’avoir l’air joyeux quand tes yeux disent « mort à l’intérieur, ouverture du funérarium de 8h à 18h, enterrement prévu le × ×/ × ×/ × × ». Elle a pas l’air plus jouasse, et c’est pas seulement à cause de ce que tu viens de lui dire, ou du fait qu’elle vient de s’étaler sans aucune grâce, ton poids sur le sien, le sol gluant collant derrière elle et le devant de sa robe complétement gorgé d’alcool. Vous vous êtes bien trouvé.es, probablement les deux client.es les plus susceptibles de partir en vrille en deux-deux, pour la moindre connerie. T’étais parti pour te pinter la tronche à coup de tequila et autres alcools dégueulasses, mais le kid fight c’est pas complètement opposé à tes besoins. T’es pas loin de rigoler pour te foutre de sa gueule et aiguiser sa fureur et sa haine, mais elle est plus rapide, elle te crache à la gueule. Genre. Littéralement. Ew. Et en plus elle s’évertue à étaler le crachat sur ton visage. Ew. Ew. Ew. Tu plaques une de tes mains sur sa joue, l’autre sur sa gorge et tu essaies de la repousser et de reculer le plus possible. Tu as la sensation de bien réussir ton coup parce que tu t’éloignes rapidement d’elle, avant de capter que c’est pas du tout de ton fait, que t’es soulevé par quelque chose – quelqu’un ? – d’autre, et remis plus ou moins brutalement sur tes pieds sans ménagement aucun. Tu tangues, tu te retournes pour voir qui a eu l’audace d’essayer de vous séparer, et te retrouves nez à nez – ou plutôt nez à poitrine – avec un agent de sécurité. Ah ouais, c’est vrai. Lieu public, tout ça. Ton geste du bras pour essuyer le crachat sur ta joue avorte, et tu regardes un peu perdu les adultes-adultes qui sont venus vous empêcher de continuer vos conneries. Ça commence à vous engueuler ou à vous dire de sortir, t’es pas sûr. Ils sont pas en train de vous encourager, c’est clair, mais entre le bruit et le débit de leur parole, tu biffes rien alors tu les regardes avec un air perdax, un peu vacant, bête. Momentanément, tu oublies ta colère et ton vide, remplacés par la confusion. Momentanément, parce que t’es vite saoulé d’avoir été coupé en si bon chemin. On te fourres ta veste pourrie dans les bras et on t'indique la porte, alors tu comprends que tu dois dégager. Tu jettes un coup d'oeil à la meuf qui est responsable de tout ce bordel, pour voir s'ils ont décidé de la laisser rester ou si elle se fait elle aussi jeter comme une malpropre – ce que, de fait, elle est, couverte d'alcool et du sel des cacahuètes (et de son propre sel, I guess) –

- Oui, oui c'est bon je sors, j'ai compris. But to be fair, she started it
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Jeu 5 Oct - 11:12

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

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Honnêtement ? J’étais sur le point d’essayer de lui mordre le poignet pour le dégager de là et je suis touché de constater que les agent.e.s de sécurité semblent s’inquiéter des répercussions d’un tel acte sur mon image publique. Agent.e.s sur lesquelles je m’appuie allégrement pour rester droite après que l’on m’ait relevé de force, et observe avec joie qu'iels sont bien plus stables — dans tous les sens du terme — que l’autre abrutie rose. Tant mieux. Je n’ai pas envie de tester la différence sensorielle d’une chute en doublant le poids de mon adversaire, ni d’expérimenter le cat fight avec des professionnels de la sécurité.

J’étire mon dos endolori, et un frisson d’effroi me traverse quand je sens une variété de saleté plus ou moins collante sur ma peau. Oh bordel. C’est ignoble. J'ai envie de m'arracher l'épiderme.

Virez nous, mais faite le vite PITIÉ je veux me foutre sur la gueule ou me foutre sous de l’eau chaude c’est TOUT. Quand j’entends l’autre abrutie prétendre que j’ai commencé je m'imagine lui mettre un coup de talon dans les rotules. La seule chose qui me retient, c’est que je n’ai pas l’équilibre nécessaire à la manœuvre alors je me contente de lever les yeux au ciel d’un air profondément blasé.

« Ouais, ouais, c’est ça, invente-toi une vie, t'as l'air d'en avoir besoin. »
J'ai l'impression de voir la veine sur le front d'um des vigiles tressaillir et je me rattrape d'urgence, les mains légèrement levé en signe de reddition « Désolé, désolé, je sors. Juste, j'ai le temps de passer aux toilettes avant s’il vous plaît ? »

Regard désapprobateur des agents. Ils n’ont visiblement rien à faire de ma gueule d’ange. Scandale.

« OK, compris, je pousse pas ma chance. »


Je prends la direction de la sortie et un « bouffon vas » discret, siffle très malencontreusement entre mes dents, lorsque je dépasse l’autre abrutie. La consigne me rend mes effets personnels. Pas grand-chose. Un gilet, et mon sac à main. Je fouille ce dernier pour en sortir un collier élégant et fin, un produit de « La malle de verre », je connaissais la qualité de leur bijou, mais j’ai pu constater que l’entreprise était pro-mage et fournit apparemment des objets enchantés à l’école. Celui-ci a été personnalisé pour maintenir l’illusion de mes anciennes couleurs lorsque je le porte, bien qu’il faille très régulièrement le recharger. Immédiatement, j'arbore un teint clair constellé de tache de rousseur, des cheveux roux vif, des yeux verts. La base pour ne pas faire mon freak show devant les pauvres mortels qui ne pourraient pas supporter la vue.

Mon regard esquive soigneusement tout contact avec les jeux de miroir de la sortie. C’est bon. La soirée est déjà assez merdique comme ça, j’ai pas besoin de me sentir dysphorique pour compléter le tableau.

Dehors, la ville est calme. Deux trois fumeur.euses grillent leurs clopes devant la boite, des retardataires se pressent à l'entrée, c’est tout. L’air froid me lave le visage, me donne l’impression de sortir d’un rêve. J’enfile ma chemise bien trop légère et croise les bras, ma main nichée dans mes coudes pour conserver un peu plus de chaleur. J’accélère le pas comme si ça pouvait me permettre de distancer le sentiment d’humiliation que je me traîne au pied depuis que l’extérieur m'a connecté deux neurones. Neurones qui m’aident aussi à identifier la présence qui semble prendre la même direction que moi. Of course. Il va à Leoska. Bien sûr.

« Évidemment… »


Je pousse un soupir agacé pour la forme. Il m’a saoulé. J’ai toujours envie de le tarter. Mais vous savez quoi ? Ça me va si on fait le chemin ensemble, ça peut me permettre de faire chier le monde et d’éviter de me retrouver seule face à moi-même, je prends.

Les fumeurs m’ont inspiré, alors je fouille mon sac pour sortir ma vap’ qui me jaunira pas les dents contrairement à leur tabac de merde. Je croise le regard de la bouteille de teq bon marché avec laquelle je me suis abîmé le cerveau avant de venir pour pas que ma murge me coûte trop cher au bar. Je la lui tends sans me tourner vers lui.

« Tiens. Assomme-toi avec ça s’il te plaît que j’ai pas à subir ta putain de gueule vide et malheureuse sur tout le trajet, merci. Ça te rendra peut-être plus supportable. »
mon ton dégouline d’acide « Oh, par contre j’ai bu à la bouteille, si tu crains les échanges de salive c’est chaud. »

Ouais, c’est lourd et pas fin de ma part de lui rappeler qu’il n’a pas eu le temps de se laver la tronche. Mais, désolé chéri, j’ai pas envie d’être la seule à me sentir dégueulasse.



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Jeu 5 Oct - 18:03

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Tu pouffes, un peu outré qu’elle n’admette même pas son…eh. Non, effectivement, your bad, c’est totalement toi qui a ouvert les hostilités. Bon. Elle a cherché la merde avec l’utilisation de son pouvoir, mais tu aurais aussi pu juste être le plus mature des deux et passer outre sa connerie. Non ? non… si tu commences à te laisser marcher dessus par la première connasse venue, tu vas te faire marcher dessus par toustes ses copaines et c’est pas possible, t’as pas que ça à foutre, nope. Donc, tu restes campé sur tes positions, elle a cherché la merde, et tu as fait que suivre. A fond les ballons, t’as suivi, comme l’espèce de gros bourrin que tu es. Ça a très vite dégénéré, votre petit show n’a pas duré bien longtemps, et vous étiez condamnés à vous faire sortir quand tu l’as empoignée par les cheveux. T’as juste la veine qu’elle se fasse tej aussi et que la sécu la prenne pas en pitié sous principe qu’elle est une fille. Ce serait débile, elle est plus haute que toi avec ses talons et avec tes traits doux et les couleurs que tu portes ton identité de genre est floue, ils se disent pas forcément que t’es un gros con qui a décidé de taper une meuf. Which. You are. Un gros con, j’entends, le fait que t’aies décidé de taper sur une meuf, bon, elle a cherché… c’est pas la pire chose que t’aies fait aujourd’hui en tout cas. T’auras pas de remords demain matin, quand l’absence d’alcool n’aura pas pu vriller tes neurones, sucer l’eau de ton corps et te laisser avec un mal de crane digne de Robert-Pierre.

Visiblement, Monique de la compta saoule les agent.es de sécu au moins autant que toi quand tu fais le gamin et pointes ta petite camarade de ton doigt métaphorique de grosse poucave. En même temps tu serais saoulé.e aussi, à leur place, deux gosses qui se battent avec leurs petits bras de fragiles et qui foutent de l’alcool partout par terre en plus de faire fuir la clientèle. Comme elle s’avoue vaincue, tu lâches un petit « haha, vicos’ » dans sa direction et te fais pousser en direction de la sortie par um vigile à l’air profondément blasé. Tu marches sur tes propres pieds et manques de chuter, ce qui enlève beaucoup à la classe de ta sortie déjà hyper dénuée de classe. Le vent froid vient te mordre le visage, les épaules et les bras, et tu tiens ta veste au lieu de pouvoir la porter, ce qui est hyper chiant aussi. Tu fouilles dans tes poches trempées pour en sortir un paquet de clopes et le briquet à l’intérieur, et pries pour que l’humidité n’ait pas traversé le carton du paquet. Tu cales une cigarette entre tes lèvres, te brûles les doigts avec la flamme avant de parvenir à l’allumer et finis par inspirer profondément pour avaler le plus de fumée en une seule bouffée. Comme elles sont déjà roulées, elles se consument rapidement et ce même quand tu ne tires pas dessus, alors tu te tapes un petit marathon d’inspirations profondes suivies de brèves expirations, et te colles en quelques minutes un début de mal de crâne et une sensation de vertige. Malin.

D’ici là, tu te rends bien compte que Cunégonde-Connasse© va dans la même direction que toi et vos pas se calent l’un sur l’autre. Elle a changé. Sa peau est devenue crémeuse et le mouchetage qui la parsème s’est transformé en de banales tâches de rousseur. Ses cheveux dans le même ton complimentent bien son teins, mais elle y perd au change ; sans couleur, les traits de son visage étaient mis en avant et ses vêtements et son maquillage seyaient bien à sa palette. Il y a quelque chose de off dans sa présente présentation. Tu te gardes de tout commentaire, en particulier puisqu’elle te tend une bouteille déjà bien entamée et ne te fais pas prier pour la porter à tes lèvres. T’as rien eu le temps d’avaler alors t’es content d’avoir un truc qui arrache la gueule pour compenser. Bon. Techniquement c’est de sa faute si t’as pas pu boire ce que tu as payé, mais tu vas prendre cette offrande pour l’offrande de paix qu’elle n’est probablement pas, et améliorer un peu ton état. En plus, ça a le mérite de te réchauffer un peu ou, en tout cas, de faire croire à ton cerveau que tu te réchauffes. Et vu tes fringues, c’est pas un mal. Une clope dans une main, la bouteille dans l’autre, tu alternes deux trois fois avant de réagir verbalement.

- Trop aimable.

Sa mention de salive te rappelle le crachat étalé sur ton visage et tu te souviens que tu avais l’intention d’essuyer ta peau.

- Ew.

Tu pinces la cigarette entre tes lèvres, utilises ta main libre pour t’essuyer le visage et essuie ta main sur son bras. Ça ne va pas tout régler, mais c’est déjà mieux que rien. Et puis si elle décide de te foutre une tarte, au moins ce sera un peu mérité.
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Mar 17 Oct - 15:58

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

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Hmm. Chuis pas sûr de mon coup. Le mec se comporte déjà comme la fusion illégale d’un petit cousin hyperactif et d’un tonton bourré, quel que soit son degré d’alcoolémie actuelle. Ma question étant, s’il se met plus mal qu’il ne l’est déjà ; est-ce qu’il s’améliore où il est encore capable de se dégrader ?

… Vu qu’il essaie de s’essuyer sur moi, les pronostics ne sont pas bons. Sa faculté à toujours tomber plus bas à quelque chose de fascinant.

« Putain !!! Mais range tes pauvres petites mains de punaises là ! »


J’essaie de l’en empêcher, mais Uh. Ça tourne, genre, pire. J’enchaine quatre pas chargés d’une agressivité qui ne menace que mon équilibre, puis me stabilise façon cerf-volant. Bras écarté au-dessus du vide, je ferme les yeux, me laisse frôler par l’air frais. Un moment mystique. Seules deux considérations me sortent de ma projection astrale en basse définition ;

1. Félicitations, tu ne ressens rien, pas même du gravier sur ton visage tu es donc toujours debout ! Well done, girl.
2. Erreur, tu ressens bien un truc finalement. Froid. Froid, froid, froid, froid, froid.

Les restes de sensation de chaleur de la boite ont fini par me quitter. Et telle une grosse victime emmitouflée dans une chemise d’un fin voile satiné, je rejoins Timothée 7 ans et toutes ses dents (fait remarquable pour quelqu’un à qui cherche autant à se faire péter la gueule) en trottinant de quelques pas serrés qui font aussi pitié que mon état. J’inspire une bouffée de ma vapoteuse comme si elle pouvait me réchauffer, et souffle un nuage arôme fraise.

« Hé. J-j-j’ai froid et toi aussi. J’aime pas ta gueule et t-t-t’aimes pas la mienne, mais est-ce que je peux prendre ton bras le temps qu’on rentre ? Str-stratégiquement t-t-t’y gagne aussi. »


En temps normal je préférerais crever d’hypothermie que d’admettre avoir besoin d’aide, mais l’alcool me rend un peu, hmm, fragile chill. Ça se voyait moins avec l’adrénaline mais là, tout retombe, surtout les verres précédents. J’ai envie de mourir. J’espère qu’il va se farcir à la teq et oublier demain m’avoir vue dans un état pareil.

« C-ça ou je reprends ma bouteille, et ch-cheh ta murge. »


Qu’on soit claire, je veux seulement tipiak sa chaleur corporelle. Je préférerais ne pas avoir à le toucher, mais j’ai froid, et force est de constater que je n’ai rien pour me couvrir, et qu’il est plus propre que sa veste.

Ah, et, bonus s'il peut me permettre de marcher droit. C'est compliqué. Je suis obligée de suivre les lignes des pavés mais elles bougent. Uh. Mal fait cette histoire.



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Mer 25 Oct - 0:09

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Elle apprécie pas le geste. Meh, ça ne te fait ni chaud ni froid. C’est sa bave, ça devrait pas la déranger. Moins que toi en tout cas. En plus elle a cherché, elle devrait savoir depuis la grande section* qu’on crache pas sur les gens si on a pas la déter d’avoir sa propre bave rendue à l’envoyeur. C’est évident. Ou alors elle a pas d’adelphes et elle a jamais fait de bataille de bave. Ce serait si triste pour elle, peut-être que vous devriez en faire une maintenant ? Ou peut-être que tu devrais stratégiquement fermer ta grande bouche, boire tout son alcool et la laisser en plan une fois que vous aurez franchi les grilles de Leoska. Pas avant, parce que t’es pas un schlag à ce point et que de toute façon rentrer seul est aussi dangereux pour toi que pour elle. A deux vous faites pas spécialement plus peur, mais la force est dans le nombre or something like that.

Elle tangue, et tu la regardes en espérant intérieurement qu’elle se mange le bitume. Elle reste debout. Tant pis, ça aurait été distrayant de la regarder se galérer pour se redresser. Elle doit avoir bien bu, pour être dans un état aussi déplorable, et honnêtement, c’est p’t’être pas un mal que vous vous soyez fait.es sortir avant qu’elle ait pu enquiller un autre verre. Mieux pour son foie, et puis sans doute pour Leoska qui aura pas à se taper une meuf en coma éthylique à rapatrier à l’infirmerie.

- Oh, j’ai pas de problème avec ta gueule. Elle est esthétiquement plaisante, c’est pas ça le problème. Le problème c’est tout ce qu’il y a derrière.

Elle a l’air de bien avoir froid, et d’avoir besoin de quelqu’un sur qui s’appuyer pour pas juste pencher d’un côté et avancer en faisant des ronds. Ce qui serait, encore une fois, très distrayant. Mais ça prendrait aussi des plombes pour rentrer. Sa menace te fait ricaner, parce que franchement, elle croit à ce qu’elle dit ? elle s’entend ? MD-fucking-R. Tu la regardes des pieds à la tête, avec un air moqueur, puis regardes la bouteille dans ta main.

- Tu penses vraiment que t’es en état de me la reprendre ? That’s cute. C’est con, j’aurais pu te donner ma veste, mais elle ne t’apportera pas grand-chose, vu qu’elle est au moins aussi imbibée d’alcool que ta charmante personne.

Mais grand prince que tu es, tu prends une longue gorgée d’alcool que tu ne perds pas de temps à garder en bouche pour savourer le gout – le gout est immonde. Le but c’est pas le gout, c’est le marteau qui va te fracasser la gueule quand ton foie commencera à décomposer les molécules d’éthanol ¬– et lui tends chevaleresquement ton bras, nus et recouvert de chair de poule. Bah ouais, ça caille, et non seulement t’es pas complètement éclaté yet, mais en plus t’as plus de quoi te couvrir. T’es pas sûr de pouvoir lui donner grand-chose question chaleur, on serait plutôt sur une expérience « vibreur de téléphone à taille humaine » vu les tremblements que tu te tapes, mais si ça peut te garantir de quoi boire pour le reste du trajet au moins, tu ne vas pas te plaindre. Une fois arrivé.es à Leoska… tu te demandes comment tu vas faire pour approfondir la mine. Est-ce que tu connais des étudiants susceptibles d’avoir de l’alcool dans leurs chambres ? Aelig peut-être, iel est festif.ve. P’t’être que tu peux taper l’incruste ++ avec Mlle Jet-27 et qu’elle a de l’alcool en réserve. Vu le personnage elle doit pas avoir beaucoup d’ami.es, ce serait l’occasion pour elle de profiter de ta charmante présence, et l’occasion pour toi de taxer ses stocks. Toujours une bonne idée. Tu gardes ça pour toi pour l’instant, tu verras comment les choses évoluent. Pour l’instant tu te contentes de te coller à la meuf qui t’as craché au visage et a foutu ta soirée en l’air. Pas nécessairement dans cet ordre. T’es pas resté.e plus de dix minutes au bar avant de te faire tej, et même pour toi tu dois avouer qu’il s’agit d’un record. Un record personnel pathétique. Un record quand même. Tu essaies de ressentir de la chaleur, une quelconque chaleur, mais rien n’émane du petit corps à côté du tien. Et rien ne doit émaner de ton propre corps non plus. Elle fait un peu pitié et tu ne fais guère plus crédible. Un duo de grosses vicos’ des familles, en somme, qui marche pas hyper droit et qui tremble comme un Nokia suicidaire à deux doigts de se jeter dans le vide entre la table et le sol. Se jeter dans le vide. Happy thoughts. Tu secoues la tête, t’étais venu.e ici pour te débarrasser momentanément de ce genre de pensées, sérieux. Chassez le naturel et il revient au galop il parait, et vu la gueule du naturel t’as un peu envie de pousser Monique de la compta dans les fourrées juste pour te venger de pas avoir pu te mettre minable minable. Mais ce serait con. Elle aurait besoin de plus de chaleur parce que les herbes sont froides et probablement mouillées, et tu seras froid et probablement mouillé en retour. Si elle ne t’attirait pas dans sa chute, that is.

- ’Kay, I’m bored, le chemin est long et chiant. Je vais te poser des questions indiscrètes. Si t’essaies de me taper, je m’en fous je te pousse dans l’herbe. C’était quoi l’objectif de la manœuvre quand t’as décidé de te pinter la tronche comme jamais alors que t’es visiblement toute seule ? Also tu connais pas le concept d’appli météo ? parce que ta veste fait pitié un peu, point de vue chaleur apportée, tout ça.
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Lun 13 Nov - 11:17

Make sure your kiss your knuckles

before you punch me in the face

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Miskine cacahuètes est peut-être stupide — outre ses connaissances excessivement ciblées sur les arachides —, mais pas encore complètement dépourvue de matière grise, comble pour quelqu’un d’aussi coloré. Le fait qu’il soit en mesure d’admettre mes qualités esthétiques me vivifierait presque si son avis compté. Wich is not. C’est juste rassurant. Il a probablement l’esprit assez clair pour retrouver le chemin de la maison.

Le problème c’est tout ce qu’il y a derrière ? Ahnw, bien essayer chéri, tu l’avais presque. Tout ce qu’il y a derrière c’est des problèmes, toute l’importance de l’ordre des mots. Pourtant tu connais non ? Tu t’es fait virer du bar avant même d’être bourré alors que c’était visiblement ton but vu que t’es en train de te siffler ma bouteille de détergent multi-surface. Tes provocations tu peux les garder, ça ne me fait ni chaud ni froid, et c’est bien dommage, j’étais tout à fait preneuse du moindre changement de température. Tu veux pas m’énerver un peu là, vraiment me chauffer ??? J’ai froid.

J’ai froid et l’impression qu’on fait du surplace. C’est long. Chiant. Brillant mouv' que de briser le silence pour parler de sujet hautement déprimant, AKA, nous. C’est quoi le plan, un brainstorming, mais d’idées noires ? Grand dieu, achevez-moi maintenant.

Je me serre encore plus fort contre lui comme si je pouvais absorber toute la chaleur de ce mister freeze par réaction chimique, comme lorsque l'on met du sel sur la glace. Je suis le sel, oui. De là à dire que je me porte volontaire pour assaisonner cette soirée de sa fade existence...

« Visiblement je suis aussi familière avec le concept de précaution météo que toi avec celui de fun ? Come on, deux abruties viennent solos dans un bar pour se mettre minable et se péta à la première occasion on a forcément des sacrées vies de merde. Et tu penses qu’en parler est une bonne façon de passer le temps ? T’es un putain de génie. »

Je soupire et reprends la marche silencieuse une trentaine de très longue seconde. Uh. Boring, indeed. Au moins quand on discute ça reporte mon attention et j’ai moins conscience de mes membres gelées.

« Tu as raison en fait. Mais ta question reste conne. Je me mets une pinte seule parce que j’ai envie de me mettre minable sans qu’on vienne me faire chier. » sourire amer dans sa direction « Personne pour me dire d’arrêter de boire ou pour me rappeler des souvenirs de merde. Tout pour oublier et passer une bonne soirée. Logique. »

J’hausse une épaule pour mettre l’emphase sur la simplicité de la démarche. Limpide comme de la vodka crystal head.

« Mon tour. Deux questions aussi. Avec tout le respect que je ne te dois pas, tu as vraiment une tête à t’appeler Auguste-Celestin, donc, je me demande : quel genre de pensée ou de souvenir pourri un joli gars en robe de bourge peut chercher à noyer dans l’alcool ? La deuxième, qu’est-ce que tu as l’intention de faire une fois rentrée ? »

Quoi ? Je ne veux pas me retrouver seule ce soir. Plutôt coller les basques de quelqu’un qui a un programme pour veiller. Charmante idée non ? Pas de quoi s’inquiéter à suivre un inconnu qui a l’air visiblement super stable et raisonnable dans un potentiel plan plein d'inconnus tout aussi stable et raisonnable. Après tout, il est super le générique d’Enquête Criminelle ! Ça pourra me permettre de briller au moins une fois dans ma vie sur l’écran du ménage moyen français.


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Sam 25 Nov - 23:25

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

TW : contient une ligne de dialogue sur la dépression

She’s not wrong per se, c’est pas la question la plus jouasse que tu aies pu poser, le sujet et lourd et les réponses vont piquer en sortant. Mais au moins ça occupe, puis de quoi d’autre tu peux lui parler ? Tu sais pas quel genre littéraire elle apprécie et tu serais capable de dire que tu connais pas son livre préféré juste pour casser les couilles. Là au moins, elle va t’expliquer pourquoi elle a une VDM et tu vas pouvoir te moquer un peu. Jusqu’à ce que ce soit ton tour d’expliquer le vide, l’anxiété, l’envie de caner. Et là ce sera à son tour de rire. Tu hausses les épaules. Bah. Si elle veut pas jouer à ton jeu, tant pis, mais t’en inventeras pas un autre.

Elle capte quand même que sans ça vous allez royalement vous emmerder, et fais un demi-tour métaphorique. Sa réponse est un peu vide de détails croustillants. Tu peux comprendre l’envie de pas être restreint.e sur le nombre de verres enquillés par de potentiel.les ami.es qui ne penseraient pas à mal mais seraient profondément saoulant.es. T’as pas ce problème, parce que t’as pas tant d’ami.es que ça to begin with. Des gens que tu apprécies hein, April et Aelig sont hyper cool à fréquenter, mais April est trop proche de Mordred pour que tu sois full confiance, et Aelig a tellement d’ami.es, tu te vois pas t’attacher émotionnellement à ce point à quelqu’un dont le temps est partagé entre autant de monde. Donc globalement, personne pour t’empêcher de te boire into oblivion. Tu te gardes de lui dire qu’elle a pas l’air de passer une bonne soirée, ou qu’avoir besoin de boire à ce point prouve bien qu’elle passe pas un bon moment anyway. T’es dans le même cas, ce serait un peu osé de faire genre quoi moi ? pas du tout.

Regard outré. Tu t’écartes d’elle pour lui lancer un regard outré, et tellement outré que t’en as la bouche ouverte dans un « han » silencieux. T’es pas loin de te pencher pour ramasser des cailloux et les lui lancer. Non mais.

- Attends t’as cru j’étais un bourge ? c’est officiellement la pire injure qu’on me fait ce soir, mais OK, tranquille, OK, tout va bien. La vache. La robe est à une pote – et elle va pas apprécier l’alcool dessus, merci d’ailleurs – j’ai pas la thune de me saper comme ça. Bi—Dude je suis sapé.e comme ça pour qu’on me paie un verre pour draguer, pas parce que mes parents ont le capital économique de l’Île-et-Villaine. La vache. Mange ses morts. Ah je le prends trop mal quoi.

Au moins ça a le mérite de te réchauffer un peu, t’as le rouge aux joues et c’est pas entièrement à cause du froid. Le nez rose aussi, ça c’est définitivement le froid. Tu te rends compte que tu étais à moitié en train de la pointer du doigt d’un geste accusateur et tu abandonnes le move pour coller tes mains l’une contre l’autre sous ta veste à moitié trempée et cradotte, pour essayer de gagner un semblant de chaleur et pas perdre tous tes doigts avant d’arriver. T’as besoin de tes doigts. Ensuite, tu réponds à sa question, la première, celle qui fait écho à la tienne. Qu’est-ce que t’as besoin de noyer dans l’alcool. Ha-ha. On s’amuse.

- Comme vous dites en France, ennui. Pas genre « ouvre un livre et ça ira mieux », genre « j’ai subitement rien envie de faire et je me rends compte que mon existence n’a aucun sens, aucun intérêt, et que ma vie n’apporte rien à personne ». C’est pas le cas. Ma vie apporte beaucoup de choses positives à plein de gens. Juste je savais pas quoi faire donc j’avais envie de crever donc j’ai préféré essayer de me faire sauter le caisson métaphoriquement plutôt que réellement. Ma maman veut pas que je meure avant elle. Donc bah. Alcool. Potion magique par excellence I guess.

Tu phases quelques instants, le regard rivé droit devant toi, avant de secouer la tête.

- Yeesh, that’s morbid. Deuxième réponse : fouiller mon appartement, taxer l’alcool cher de ma connasse de coloc et me mettre minable pour oublier que je viens de battre mon record perso de temps passé avant de se faire tej d’un bar. Probablement vomir une bonne partie de la nuit. Peut-être aller tagger des murs si je réussis à me réchauffer assez pour ressortir. Pourquoi, tu souhaites te joindre à moi ? Ou que je me joigne à toi, IDK.

Tu présentes si bien la chose, elle est surement charmée à l’idée de devoir te tenir les cheveux tandis que tu vomiras l’alcool hors de prix de Kyle.

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Mer 29 Nov - 14:09

Make sure your kiss your knuckles

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Je m’attendais, mais alors, tellement pas à ça. Il a l’air carrément plus outré à l’idée d'être pris pour un bourgeois qu'à celle de se faire reverser une collection de cocktails dessus. Incompréhensible. Improbable. Le gars, est, choqué. C’est, mais HILARANT. C'est si drôle de le voir continuer son sketch comme une Karen que le manager aurait refusé de rembourser que j’éclate de rire malgré moi.

Il reprend sur mes questions, mais je sens que les soubresauts de ricanement restent sous-jacents, bien que totalement déplacés vu le sujet. C’est morbide ? Bien sûr. Est-ce que ça m’incommode ? Pas plus que d’observer mon reflet, cette sensation de se reconnaître dans les traits déformés que l’on voit. Ce frisson dérangeant qui nous murmure que c’est justement ça le problème, de se reconnaître. Que c’était plus simple d’être extérieur.

Sa deuxième réponse est autrement plus sexy. Alcool cher ? Hmm hmm. Si la condition c’est de lui tenir les cheveux quand ça va physiologiquement dégénérer, ça me va hein. Je me demande ce qu’il pourra bien taguer en l’état. Ça me rend curieuse, ça ajoute à son aura d’artiste torturé. J’ai envie de le voir faire des trucs qu’il va regretter. Des tas de dinguerie traverse mon cerveau déglingué et font remonter le rire qui stagner à nouveau derrière mes yeux depuis quelques minutes. Et vu que j’arrive pas à me remettre de sa tronche et que je suis plus imbibé qu’un baba au rhum d’un pâtissier qui aurait confondu le baba et le rhum...

« PFFFF, AHAHAHAHA, Oh wah – Pardon, mais c’est -AHHAHA- nerveux ! »


C’est, glauquissime d’éclater de rire après ces aveux, mais c’est carrément hors de mon contrôle, vraiment. Ce n’est pas rare que je roule de rire pour zéro raison dans cet état, ça m’arrive à toutes les murges. Mon frère me jeter de l’eau dessus quand je devenais insupportable, mais je ne donnerais certainement pas sa recette à ce mec. Je souffle à intervalle régulier comme si j’allais bientôt accoucher du respect, et finis par récupérer une attitude socialement acceptable.

«  Wouw, vraiment pas volontaire. Je te jure que c’est pas tes idées noires qui me font rire, c’est… pfff… ta vieille tête, et je sais pas… En plus tes vieilles pensées déprimantes ont l’air vraiment no fun, je crois que je préfère les miennes. Même si je suis pas totalement sur que ma vie apporte des choses positives à d’autres personnes contrairement à la tienne, mais haha, les pauvres loosers, tant pis j’embellirais la mienne. Quoiqu’en un sens j’ai ajouté un peu de lumière à ta soirée ? T’as battu tes propres records grâce à moi, tu t’es surpassé. »


Je papillonne des yeux à son intention. Il m’aura suffi de moins d’une heure et de 8 g dans le sang pour contribuer à ramener de la beauté son existence qu’il jugeait auparavant vide, quel grand seigneur.

« En cet honneur, je peux venir à ton after ? Il est parti pour être naze de toute façon, à moins que t’aimes sincèrement te détruire la gueule, mais même ça c’est plus fun à deux, non ? En plus j’adore les alcools chers et je pourrais t’inspirer si tu envisages de taguer des trucs. Les gens adorent me peindre. »
En tout cas je suis sûr qu’ils adoreraient s'ils s'y mettaient un peu plus. Ilenor à bien aimé. Et moi aussi. ... Quand le résultat est satisfaisant « Non, oublie si t’es arraché. Je veux pas être ton modèle. Mais je veux quand même venir. » Petite moue « J’ai la flemme d’être seule. »

Comprendre ; haha on se marre bien avec les trous noirs de nos existences, mais je suis pas sur d’aimer regarder le vide, divertie-moi. Je suis sûr qu’il capte.


 
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Ven 15 Déc - 0:00

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Avec Muse

TW : dépression et alcool

Sheesh, elle est arrachée et clairement aussi morte à l’intérieur que toi. Pas que tu l’apprécies pour ça. She still sucks preeeetty bad. Wooh, l’alcool commence à monter, vu que tu l’inhales à une vitesse remarquable. Il ne restait qu’un fond dans son truc d’antiseptique et il en reste encore moins maintenant que t’as mis le nez dedans. Elle se fout de ta gueule et tu le prends même pas mal. T’as de sa bave sur la gueule et elle a du sel de cacahuètes dans le décolleté et des restes dans les cheveux. Vous faites vraiment une paire pathétique de gros losers. Tu la regardes des pieds à la tête avec un air blasé, comme si t’avais pas déjà l’intention de finir ta nuit avec elle dans les pattes. Vous êtes aussi vide l’um que l’autre, votre soirée est profondément nulle et d’une certaine façon, votre rencontre est la seule chose qui a provoqué quelque chose à l’intérieur de tes tripes de la semaine. De la haine, de l’agacement, et une profonde envie de violence, mais c’est toujours mieux que le rien de d’habitude. Donc, ouais, tu vas te la coltiner encore un peu. Elle est arrachée, si ça se trouve elle s’endormira sur ton tapis et te donnera l’occasion de lui écrire dessus avec des markers indélébiles. Et après tu pourras les sniffer pour cuver ta murge. Histoire de pas vomir que la moitié de tes tripes.

- Mh. Est-ce que je préfère être seul.e face à ma fucking dépression ou être seul.e face à … toi. Fuck j’arrive pas à croire que je vais accepter cette proposition pourrie. Je sais pas ce qu’on a à se dire mais je présume que c’est plus fun de passer trois heures à te fixer qu’à fixer le mur. Mais. Qu’on soit clair.es, ça, tu fais un geste du doigt qui vous désigne vaguement tous les deux, reprends, restera purement platonique. Je sais que je suis irrésistible, mais j’ai encore un fond d’égo qui me dit que je peux pas tomber aussi bas.

Gros mytho. T’as plus d’égo à ce stade. T’étais prêt à passer la nuit à vomir et pleurer dans les toilettes du Ruby’s, en public, parce que la honte t’aurait au moins fait sentir un truc, même si le truc en question était nul. Et t’avais l’intention de te murger et de trouver quelqu’un avec qui finir la nuit. De façon non platonique. Tu serais parti.e avec le premier loser à te payer un verre. T’en es à ce stade. Mais elle est torchée, et t’as pas envie qu’elle se fasse d’idées. Ça a l’air d’être son truc, se faire des idées, vu qu’elle a somehow concocté l’idée que tu étais un pauvre bourge. Donc autant épeler les choses pour qu’elle parte pas trop loin toute seule dans sa tête.

- Le deal c’est : on boit jusqu’à oublier nos prénoms, si l’um d’entre nous fait un coma machin chose l’autre contacte les adultes qui gèrent ça, on siffle l’alcool de ma coloc, éventuellement on va deface les murs de l’Académie, si on tient encore debout d’ici là, sinon mon salon, et après on oublie l’existence l’un de l’autre. Fine by you ?

Tu doutes que vous buviez en silence, mais t’es pas exactement sûr des trucs dont tu pourrais lui parler. De ta vie, c’est mort – même si ça va surement changer à mesure que le grammage d’alcool augmentera – et de tes passions tu vois difficilement ce que tu pourras lui dire de Grimshaw quand t’auras écoulé six shots en moins de trente secondes. Un jeu d’alcool ça peut le faire.
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Jeu 11 Jan - 14:55

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before you punch me in the face

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La question ne se pose pas chéri, bien sûr que tu préfères passer trois heures à me fixer qu’à fixer un mur, sinon quel piètre artiste tu ferais à te refuser l’inspiration. Quoique. Finalement, j'ai peut-être largement sur-estimé son sens du goût.

J’étouffe un « Humpf » outré lorsqu’il parle de « Tombé aussi bas ». Mec, tout à l’heure t’as presque littéralement léché le sol, tu veux tomber plus bas que quoi exactement ? Je fous pas des carpettes dans mon lit, je leur marche dessus. Goddamit, UGH. Non, mais je le crois pas quoi. Mais. Ugh. UGH. ERK. AAAH. ARG. Genre, il se prend pour qui ??? JE, jette les gens. JE méprise le commun des mortelles. Pas l’INVERSE. Et certainement pas de la part du espèce de chihuahua de Beyoncé en fourrure rose. Arg.

Coucher avec moi est un honneur, une bénédiction que je n’accorde qu’à une fine élite qui chérirons ce souvenir pour le reste de leur existence. Avant même de parler de deal de ce soir, l’ascendant de la conversation doit être rétabli.

« Ew. Gross. Comme si je pouvais avoir envie de quoi que ce soit avec un loser minuscule et couvert de bave, c’est pas mon truc les amphibiens, tu sais ? »


Définitivement. Même gamine les histoires de princesses me répugner. Ugh. Non, mais qu’est-ce qu’on fait lire au gosse, sérieux, ça dégoute. Lui aussi il dégoute. Juste parce que j’ai envie qu’il me révulse profondément, par fierté et uniquement par fierté.

Je le détaille de haut en bas d’un regard débordant de tout mon dédain. Oep. C’est exactement mon genre. Bel Adonis aux traits androgyne qui tire presque sur le féminin. Fin sens du style. Esprit torturé. Sobre et avec consentement j’aurais parfaitement pu vouloir me le faire. Mais il m’a saoulé et je suis saoul, je n’ai donc à lui offrir qu’un profond manque de respect pour son agaçante personne.

« Même propre… »
Tu le détailles de haut en bas « Mouais… t’aurais au mieux pu être bon pour un rage fuck pas trop réfléchis, t’as au moins la hargne pour toi. »

Je conclus ces paroles pleines de sens d’un hair flip en bonne et due forme. Problème ? Ma motricité actuelle et mes lacunes en physiques. Je calcule mal la force, la direction et la longueur. Résultat de l’équation, je me mange ma queue de cheval en pleine face, sursaute et crache des cheveux avant de reprendre le cours de ma vie en espérant qu’il n’ait pas été l’heureux témoin de ma gestuelle de poney à frange trop longue. Just. Act. Natural.

« Hum hum. Deal pour le reste. Avec une option sur l’accès à ta douche, parce que la saleté me donne envie crever. Dès qu’on rentre d’ailleurs, le temps que tu trouves les alcools, comme ça si l’eau m’aide à décuver, hey, je pourrais me remurger après. En plus on est presque arrivé si je me trompe pas. »


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Lun 29 Jan - 0:00

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Ouais, ‘fin techniquement c’est sa bave sur ton visage, donc déjà, point pour toi, et en plus dans l’éventualité où elle aurait été tentée de coucher avec toi – blegh – il y aurait forcément – probablement en tout cas – eu échange de fluides corporelles divers et variés. Donc que tu sois couvert de salive ne changerait rien. Techniquement. Tu hausses les épaules.

- Wouldn’t have surprised me. Déjà parce que je connais mon potentiel, donc tu peux en dire ce que tu veux, ça entamera pas ma self-confidence.

Elle t’attaque avec ton propre numéro, le regard dédaigneux et dégouté, et tu pouffes. Nope, not taking, ça ne marche pas sur toi. T’es plutôt d’accord pour le ragefuck, tho, et en particulier sur l’aspect rage dudit ragefuck. Ce qu’elle peut être agaçante. Mais si t’es honnête avec toi-même – ce qui n’arrive que rarement – tu aurais probablement été tenté de lui sortir le grand jeu si elle avait pas décidé d’utiliser son pouvoir sur toi, et que t’étais parti.e pour payer des verres au lieu d’en recevoir. Son apparence présente te perturbe légèrement, tu préférais la version en noir et blanc qui collait hyper bien avec son maquillage et ses fringues. Enfin. Esthétiquement plaisante, c’est une chose, conversationnellement et humainement, c’en est une tout autre. Elle te rappelle un peu Kyle, ce qui est loin de jouer en sa faveur dans cette histoire. Ouais, à tous les coups tu vas la faire rentrer chez toi et elle va te sortir qu’elle connait les lieux parce que sa BFF habite là ou quelque chose dans le genre. Et, vraiment, ce serait la lose.

Pour l’instant, la lose, c’est elle qui se la prend, en mangeant ses propres cheveux.

- Oh, hun… Tu as définitivement besoin d’une douche, t’inquiète, je fournis l’eau chaude. Et le savon, de préférence. Perso faut que je me lave le visage parce que quelqu’un a trouvé ça pertinent de me cracher à la gueule. Oh, wait ! it was you !

Tu lui fais un doigt d’honneur qui prend un peu de temps parce que tu dois réfléchir à l’ordre dans lequel fermer tes autres doigts et afficher ton majeur. Ouais, clairement, l’alcool tape aussi de ton côté.

- Anyway.

Vous finissez effectivement par passer le portail de Leoska après une marche qui t’a parue à la fois interminable et terriblement courte, et tu gardes le silence jusqu’à l’intérieur du bâtiment. Finalement, lorsque vous parvenez à l’aile résidentielle pour les étudiants de ton cycle, tu luis ouvres la porte with a flourish et la laisses passer devant toi.

- Welcome in hell or something. La douche est là-bas, si tu veux utiliser du savon et du shampoing – encore une fois, ce serait mieux que tu le fasses stp – tu peux prendre ceux qui ont l’air hyper chers : normal, ils le sont. Si tu as envie de les vider par pure envie de niquer les riches, knock yourself out. Je le fais parfois.
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Mer 21 Fév - 10:02

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Enfin arrivé chez… Scout, Ingi ou Kyle si j’en crois l’encadré devant l’appartement. Hmm. C’est évident qu’il s’appelle pas De lisancours, il aurait probablement préféré s’immoler par le feu que de porter un nom à particule. Ingi ? Why not. Scout ? Vraiment un nom de boloss, ça lui ira bien. Dans ma tête ce sera Scout.

Bref, on entre chez lui et… j’aurais jamais cru ressentir un jour un sentiment d’amour aussi profond. Aussi pur. Aussi sincère. Sans attente de réciprocité, non, juste de l’affection débordante pour le CHAUFFAGE. Et l’EAU COURRANTE. Je soupire d’aise en rentrant et fusionne instantanément avec le radiateur le plus proche, rechargeant mes batteries façon lézard. Ça me radoucit suffisamment pour que sa pique glisse sur moi avec la même fluidité que l’eau chaude dans 5 minutes. Je n’avais pas besoin de lui pour me dire de me savonner, OK maman, mais puisqu’il propose de me servir…

« Trop aimable. Si tu pouvais aussi me passer des fringues pour après ce serait vraiment super. »

Le projet si je suis propre, ça serait de ne pas avoir renfilé une robe qui a connu les affres de la boite de nuit. Clope, alcool, cacahuètes par exemple. Il me file un ensemble un peu cheum, un joggos sweat beaucoup trop grand qui donnerons probablement l’impression que je nage dans un océan de tissus. Anyway. Ça s’accordera à la sensation de marcher sur des nuages depuis que j’ai enlevé mes talons.

Knock yourself out, as he say. Je me sers dans tous les produits de luxe que je voie pour me faire un soin des plus complet ; mon cerveau sera peut-être mort et déshydraté demain, mais certainement pas ma peau et mes cheveux. Fière représentante des rattus rattus désinhibée par l’alcool, j’utilise aussi quelques contenants dispo dans mon sac à main pour piquer un peu de certains produits que je reconnais valoir une blinde. Quoi ? J’ai jamais pu me payer ce shampoing et si sa coloc est riche à CE POINT c’est pas quelques centilitre qui vont lui manquer.

Après l’avoir rejoint pour vider les alcools de sa coloc, je confesse que reste de la soirée appartiendra au domaine du blackout pour ma part. Je me souviens de l’avant. Et de l’après. Point.

Aussi douloureux que ce soit à admettre, c’est presque rassurant de constater que je me suis réveillée dans son lit, car probablement trop arraché pour aller dormir plus loin. J’aurais pu finir dehors dans un buisson, ou dans la baignoire d’une prof. Donc, tant mieux, c’est peut-être aussi signe que le moi qui as pris contrôle de mon corps après ma mort cérébrale à juger bon de rester en quatre murs pour ne pas finir d’achever mon image publique en une soirée.

J’ai juste pas envie qu’on sache que, même pour sieste, j’ai partagé mon (son) lit avec ce moustique rose. Avec son pyjama de weeb là, je sais même pas ce que c’est le truc rose dessus, probablement un truc pour les gamins.

J’ai fait appel à toute la discrétion dont je peux faire preuve pour m’extirper de la situation en essayant de ne pas le réveiller. J’espère avoir récupéré toutes mes affaires ? Oh gosh j’ai la tête dans le pétrole, j’arrive pas à réfléchir, j’ai mon sac, ma robe, mes talons c’est l’important. Je garde ses fringues en tribu et sort de l’appart pour rentrer chez moi, végéter dans mon propre espace de vie.

Pourvu qu’il ait tout oublié à son réveil et qu’il se souvienne même pas de la première partie de soirée. Que quand on se recroisera, le fait de s’ignorer comme de parfaits inconnus ne tienne même pas du jeu d’acteur. Non, mieux. Ne même pas je recroiser en fait. Il va me rappeler la honte de cette soirée, et j'ai bien l'intention de l'enterrer et de ne jamais me souvenir des bribes qu'il m'en reste.


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Mer 21 Fév - 22:14

11. Make sure to kiss your knuckles before you punch me in the face

Avec Muse

Des cheveux dans ta bouche pendant que tu comates. Un poids étranger de l’autre côté du lit. Une respiration en plus de la tienne. Et pendant tout ça : la nausée. Une nausée invivable, que tu essaies d’assommer à coup d’exercices de respiration sans grand succès. Quand tu te réveilles, à peine le temps de te précipiter aux toilettes, tu as complètement oublié que tu ne t’étais pas endormi.e seul.e. Tu ne te souviens pas si elle était déjà partie quand tu t’es levé.e ou si elle s’est tiré pendant ton absence. Tu cherches pas à réfléchir, ça ferait qu’empirer ta nausée. Tu prends une bassine qui sert habituellement pour le ménage, retournes te blottir dans ton lit avec l’envie de caner et de beuge, et y restes terré un bon moment, jusqu’à ce que la nausée soit trop forte et te pousses à retourner aux toilettes.

La soirée était… bah, bonne question. Y a eu beaucoup de sel, de bave et d’alcool impliqués. T’as un mal de crâne de chien, ce qui est semi pas plus mal, ça te permet de retarder encore le moment où tu vas devoir te remettre à penser. C’est pas glorieux. C’est même carrément la lose, pour être honnête. Tu sais pas si tu as bu de l’eau avant d’aller te coucher, et tu dois te battre avec le contenu liquide et aigre de ton estomac pour en avaler, et la garder. Si t’étais à peine plus en forme tu serais allé te faire des pâtes au fromage, mais pour l’instant macher des morceaux de gingembre confit pour retirer le mal de ventre et le gout de rance au fond de ta gorge doit suffire.

Tu ne cherches pas à retracer les événements d’hier, tu te souviens d’assez : Muse, les cacahuètes, le crachat, quelques bribes de conversation et l’alcool ingurgité en sa compagnie. Dieu merci, aucun souvenir potentiel de contact physique prolongé ou d’échange de salive. T’es au bout de ta vie et tu es pas mécontent de savoir que tu auras plus à voir sa gueule, ou que si tu la croises, tu pourras éhontément prétendre ne pas la connaitre.
@Muse Duprat
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