Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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“I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly” – Ft Mordred - FINI
Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Sam 2 Mar - 22:51
031
senselessly, terribly” – Franz Kafka
“I miss you deeply, unfathomably
Ft Mordred Arraw
Tu pensais que le temps  panserait tes blessures. C’est ce qu’il est censé faire. La seule raison pour laquelle le fait qu’il passe est tolérable. Tu rêves toujours des derniers moments d’innocence, et ton cœur se brise toujours en deux à chaque réveil. La colère est toujours là, mais étouffée par une avalanche perpétuelle de chagrin et de manque. Tout te manque : Mordred et Saphirre, le temps passé en leur compagnie, la façon dont tu te sentais quand vous étiez ensemble, la façon dont tu te sentais quand vous ne l’étiez pas mais que tu savais qu’iels étaient tout près, à portée de voix grâce à ton téléphone et à quelques mètres de toi à tout moment. La personne que tu devenais en leur compagnie. Tu connais la solution à ce problème depuis les premiers jours. Tu aurais pu l’appliquer bien plus tôt mais chaque fois que tu te rends devant leur porte, le courage de frapper te manque. Tu as peur de ta réaction en les voyant, en les entendant, en respirant leur odeur familière. Tu as peur que ta couverture de calme et d’imperturbabilité craque et te laisses vulnérable et sincère.

Tu regardes le bois de la porte, dont tu connais les imperfections comme tu connais la forme de tes ongles ou le gout d’un thé bien préparé. Les lettres qui tracent leurs noms. Une gifle permanente tandis que tes yeux glissent dessus. Tu as envisagé de leur glisser une lettre sous la porte, mais la lâcheté de ta requête est suffisante pour que tu essaies de faire preuve d’un peu de courage.

Parfois le courage ressemble étonnement à une fuite. Tu expires, six longues respirations. Tournes les talons.
And in the silence I suddenly understood the many ways a person can die but still be alive



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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Sam 2 Mar - 23:23

“I MISS YOU DEEPLY, UNFATHOMABLY, SENSELESSLY, TERRIBLY”

“I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly” – Ft Mordred - FINI O4qc
TW : mention de suicide

Tu ne sais plus quoi penser de ta vie actuellement. Tu as regagné le cursus classique, premier pas vers le retour à la normale si on s’en fie à la description. Dans les faits, tu galères à chaque sortie. Les altercations sont nombreuses et tu es forcé de constater que tu es un trigger ambulant pour beaucoup d’élèves (à commencer par Bryn qui te l’a bien fait comprendre). Tu ne te sens désiré nulle part et tes proches sont peu nombreux. Ça t’encourage et te décourage à la fois. Tu ne pourras pas constamment compter sur les mêmes personnes pour remonter cette pente de l’enfer, peu importe toute la confiance et tout l’amour que tu leur portes.

Le truc, c’est que tu n’as aucune envie d’élargir ton cercle de connaissances. Les gens te dissuadent plus qu’autre chose, alors tu as dans l’idée de faire profil bas en attendant que les choses se tassent. Tu espères juste qu’il ne faudra pas attendre ton suicide pour que ça arrive. Tu as assuré à Saph que tu ne céderais pas, tu tiendras parole. C’est pas la tentation qui manque mais bon, tu vaux mieux que ça et ton entourage mérite mieux que ça. Faut s’en convaincre en tout cas.

Deuxième problème, la seule personne que tu souhaites voir risque de très mal réagir en te voyant. Pourtant, tu ne veux pas perdre définitivement ce que vous av(i)ez. Tu as donc réfléchi pendant des jours à la façon d’amener la discussion. Ce que tu diras ensuite si elle t’écoute, ce que tu pourrais lui offrir si elle t’acceptait à nouveau. Tu as retourné la situation dans tous les sens pour trouver le discours adéquat, puis tu as déterminé une date et une heure. La date, c’est aujourd’hui. L’heure, bientôt. Quand tu auras fini d’angoisser à mort. Ça servira à rien d’aller lui parler si tu es prêt à rendre ton déjeuner juste en la voyant.

Toujours stressé, tu décides d’y aller maintenant pour ne plus te laisser le choix. Au mieux, elle ne sera pas là et tu pourras rentrer tranquillement chez toi. Comme un lâche. Tu t’attendais absolument pas à la trouver devant la porte de ta coloc en l’ouvrant. Surpris, tu mets un temps à réagir.

« April ? »

Oui super Mordred, elle connaît déjà son prénom. Avant qu’elle parte, tu clos l’espace entre vous en poursuivant.

« Est-ce qu’on peut parler ? S’il te plaît. Je ferai du thé. »

Tu tentes un sourire. T’as surtout envie de t’enterrer sous le sol en hurlant que t’es pas prêt pour ça, prêt à t’effondrer au moindre rejet de sa part. Ça doit se voir d’ailleurs. T’es pas calme et composé, t’es anxieux comme jamais.
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Aprilynne Beaufort
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Sam 2 Mar - 23:50
031
senselessly, terribly” – Franz Kafka
“I miss you deeply, unfathomably
Ft Mordred Arraw
Tu étais prête à partir, à retourner te terrer sous tes couvertures. Te démaquiller, te blottir dans un jogging confortable et un pull doux, et probablement faire une crise d’angoisse. Tu fais souvent des crises d’angoisse, après que tes pieds et ton désir de retour à la normale t’aient guidé jusqu’à leur porte. Ce n’est pas nouveau. Tu étais prête à abandonner encore une fois. Au choix, lâcheté de la fuite physique ou lâcheté de la fuite mémorielle, aucun des deux plans n’est vraiment bon ou viable. Tu choisis toujours la plus simple, celle qui t’évite de poser les yeux sur tes ancien.nes partenaires.

Tu as les yeux posés sur ton ancien partenaire. Et il semble tout aussi surpris de te voir que tu l’es. Tu t’aperçois que tu as retenu ta respiration en entendant la porte s’ouvrir. Tu essaies d’apprivoiser tes poumons pour qu’ils se gonflent d’air. Il a l’air au bord du gouffre, et tu détestes ce moment de faiblesse qui te fait te sentir si mal pour lui. Il ne mérite pas ce qui lui arrive. Ce qu’il ressent. Tu n’as pas besoin de lui avoir parlé pour savoir que ces dernières semaines doivent avoir été invivables pour lui. Contraint de faire comme si de rien n’était et de vivre sous les regards de mages qui, tout comme toi, le détestent pour ce qu’il a fait. Tout comme toi ? non, tu ne détestes pas Mordred. Tu essaies, même en ce moment, tu essaies de toutes tes forces mais même ta rancune ne suffit pas.

Tu inspires. Expires. Poses les yeux sur Mordred en essayant de te composer une mine de calme. S’il essaie d’en faire de même, il échoue lamentablement. Tu as envie de le prendre dans tes bras.

Tu es venue pour parler. Pour quémander plus qu’autre chose, pour être plus précise. Même si tu as choisi de fuir cette situation avant qu'elle ne devienne trop pour toi. C'est déjà trop, le regard perdu de Mordred, sa voix, sa posture. Tout te réduis en ruine de l'intérieur. C'est trop tard, tu vas devoir choisir l'autre option fuite. Tu hoches la tête, pries pour que ta voix t’obéisse, acquiesces :

- Daccord.

Tu n'es pas sûre que tu pourras avaler le thé qu'il te servira, mais la familiarité du geste pourrait aider à apaiser tes nerfs en boule.
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Mordred Arraw
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Dim 3 Mar - 9:54

“I MISS YOU DEEPLY, UNFATHOMABLY, SENSELESSLY, TERRIBLY”

“I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly” – Ft Mordred - FINI O4qc
Dire que tu es soulagé de l’entendre accepter serait mentir. En vérité, tu as terriblement peur de son regard sur toi, de le croiser et d’y voir la haine ou le dégoût. Ce sont des émotions que tu vois trop fréquemment ces jours-ci, sans avoir les épaules pour les supporter. C’était plus facile quand tu provoquais le ressentiment. A présent, tu souhaites surtout tout effacer pour tout recommencer.
Tu t’écartes pour la laisser entrer puis tu la suis pour commencer immédiatement à préparer le thé. Ça occupe tes mains tremblantes (tu espères qu’elle ne le remarque pas) et ton esprit. Tu ne parles pas pendant la préparation, n’ayant aucune inspiration pour faire du small talk. Ce serait déplacé. Le thé prêt, tu poses la théière sur la table en essayant en vain de maîtriser tes tremblements. Tu termines par poser les tasses, puis tu t’installes en face de ton amour perdu. Tu souhaites avoir tort.

« Merci d’avoir accepté. J’aimerais tout d’abord te présenter mes plus sincères excuses pour t’avoir menti tout ce temps. J’ai été lâche. Quand on a appris que tu venais des camps, je me suis caché derrière cette lâcheté pour éviter de nous confronter à la réalité. Ce n’était pas nous rendre service et je comprends tout à fait ce que tu as pu ressentir. »

A force d’être exposé aux réactions violentes des autres, tu ne peux qu’imaginer et comprendre son ressenti. Tu prends le temps de retrouver une respiration stable. Poses tes mains sur la tasse pour t’ancrer dans la réalité.

« Je… Je comprendrai aussi que tu ne souhaites plus me voir. Cependant, permets moi de te dire que je t’aime encore… Je regrette tout ce qui nous est arrivé. Je regrette mes erreurs passées. Erreurs ou crime, plutôt… Rien ne peut les excuser. Mais… Si seulement on pouvait… Je sais pas… Vivre avec ? »

C’est trop demander. Quel culot tu as de lui dire tout ça, comme si tu avais simplement fait un mauvais prank à d’autres élèves. T’as condamné des gens, personne ne devrait vouloir rester à tes côtés après ça. Bien sûr, tu sais que certain.es ne t’abandonneront pas. Tu ne les comprends pas et tu crains leur départ à tout moment. Tu les remercies aussi du fond du cœur. Maintenant, face à April, tu n’espères pas la même clémence. Ta proposition est d’une débilité et d’une naïveté sans borne mais tu ne reviens pas dessus.
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Aprilynne Beaufort
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Dim 3 Mar - 21:43
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senselessly, terribly” – Franz Kafka
“I miss you deeply, unfathomably
Ft Mordred Arraw
TW : automutilation (je crois?)

Le silence, que tu pourrais couper au couteau tant il est épais et lourd, pèse de tout son poids sur ta poitrine. Tu t’assieds à ta place habituelle. Ton cœur se brise un peu plus. Il y a quelques semaines tu n’aurais pas cru ça possible. Désormais tu ne perds même plus ton temps à te demander quelles nouvelles souffrances tu es capable de ressentir. Et quelles souffrances tu es capable d’encaisser. Tu le regardes faire. Ses gestes sont mécaniques, des gestes que tu l’as vu répéter tant de fois, mais quelque chose, que tu ne replaces pas immédiatement, change de d’habitude. Quand tu comprends que ses mains tremblent, un nouveau duo de souffrance et de colère monte dans ta gorge. Il est encore temps de fuir cette situation, de te lever, et de partir. Qu’est ce qui t’en empêche ? les conventions ? au diable les conventions. Quelque chose te chuchote de le faire, de te lever et de partir. Une autre voix te signale à quel point ce geste ferait souffrir Mordred. Il a déjà assez souffert. Il termine de préparer le thé, dépose les tasses devant vous. Tu n’as même pas essayé de l’aider en préparant la table, comme tu aurais pu le faire avant. Encore un rappel de tout ce qui a changé entre vous. Tu n’es plus chez toi chez lui. Aïe. Il s’installe. Tu essaies de continuer à respirer. Tu n’as pas encore fondu en larmes, c’est une immense victoire. Elle a un gout de cendres dans ta bouche.

Tu n'es pas sûre de pouvoir maintenir les apparences une fois qu’il commence à parler sérieusement. Tu te crispes. Il s’excuse, ce qui est la moindre des choses, vraiment, mais qui n’est malheureusement pas suffisant. Il s’excuse de t’avoir menti, pas de ce qu’il a fait, et c’est d’une certaine façon un bon point pour lui, parce que s’excuser d’avoir condamné quelqu’une aux usines à une autre victime des camps serait d’assez mauvais goût. Mais il y a aussi la réalisation, insupportable, que ce n’est tout simplement pas assez. Certes, il aurait dû te le dire. Et tu comprends les raisons qui l’ont poussé à ne pas le faire. Mais par honnêteté, et par amour, il aurait dû accepter de te laisser partir. A la place, il a juste prétendu être quelqu’un qu’il n’est pas, t’a laissée l’aimer, et avoir la sensation de tout perdre quand la vérité a éclaté.

Il poursuit, et met, terriblement, des mots sur quelque chose que tu avais choisi, mais pas encore formulé : cesser de le voir. Refuser de le voir. Ton inspiration s’étouffe dans ta poitrine. Tu poses tes mains sur la tasse brulante pour en tirer quelque chose, un ancrage, du réconfort. Parfois tu aimerais pouvoir souffrir de la chaleur, concentrer ta douleur dans quelque chose de physique et de chaud. Tu dois te contenter des méthodes habituelles : joue mordue, ongles plantés dans un morceau de peau tendre. De toute façon, une fois que tu te rends compte que vous avez le même réflexe de poser les mains autour de votre tasse, tu ôtes les tiennes, à regret. Ta main droite vient se glisser sous la manche de ton bras gauche. Tu enfonces tes ongles à l’intérieur de ton coude. Conserve ton air calme, si ce n’est fermé. Il t’aime encore, malgré ta réaction violente et tu sais en le voyant chercher ses mots, lui qui est d’ordinaire si composé et qui sait formuler ses phrases à la perfection, que la réciproque est vraie. Et qu’elle n’est toujours pas suffisante. Pas encore, en tout cas. Tu inspires par le nez, expires par la bouche. Il te faut le temps de peser tes mots, de formuler ta réponse.

- On ne peut pas. Pas comme ça, en tout cas. Mais jai une proposition à te faire. Qui pourrait peut-être arranger les choses entre nous.

Calme. Placide. Tu essaies de ne pas être cassante dans ton refus. Mais tu restes sincère. C’est le défaut de sincérité qui a créé ce problème à l’origine, alors tu comptes bien faire preuve d’honnêteté, même si elle paraît méchante. Ce n’est pas ton intention.
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Mordred Arraw
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Lun 4 Mar - 8:55

“I MISS YOU DEEPLY, UNFATHOMABLY, SENSELESSLY, TERRIBLY”

“I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly” – Ft Mordred - FINI O4qc
Vous ne pouvez pas. Bien sûr que vous ne pouvez pas vivre avec. Et si vous ne pouvez pas, vous ne redeviendrez jamais un tout. Vous resterez des morceaux cassés, détruit par tes mensonges et ton passé. Aucune colle forte ne sera suffisante, aucune bonne volonté. Un immense désespoir te saisit lorsqu’elle prononce cette courte phrase. Aurais-tu été debout, tu te serais effondré sur une chaise. Étant déjà dessus, tu fais de ton mieux pour rester droit. Tes épaules s’affaissent quand même légèrement et tu baisses les yeux sur ta tasse pour de longues secondes.

Tu les relèves vers elle quand elle mentionne une proposition. Elle pourrait arranger les choses entre vous. Vraiment ? A quelle souffrance vas-tu t’exposer encore pour retrouver un semblant de vie normale ? Mais… Si ça peut vous arranger tous les deux, rien ne dit que tu vas effectivement souffrir. Prêt à tout, tu hoches lentement la tête et dissimules comme tu peux l’espoir qui se loge dans tes yeux.

« Quelle est elle ? Je ferai n’importe quoi pour arranger les choses et me faire pardonner. »

Tu ne voulais pas avoir l’air désespéré mais ce que tu dis est la vérité pure. Tu ne veux pas la perdre. C’est peut-être déjà fait et conclu, mais tu ne veux pas y croire. De plus, si vous arrangez les choses entre vous, ça veut dire que tu y trouveras satisfaction… Tu as du mal à le concevoir. Aussi, tu préfères attendre les précisions sans rien ajouter. Tu camoufles ta nervosité en gardant les mains sur ta tasse, sans rien boire pour ne pas trahir tes tremblements. Tu es pathétique, à peine regardable sans provoquer une quelconque animosité ou dégoût. C’est presque un miracle que April reste là, avec une proposition pour arranger les choses. Une part de toi se dit qu’elle ne devrait pas faire cet effort.
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Aprilynne Beaufort
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Lun 4 Mar - 20:41
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senselessly, terribly” – Franz Kafka
“I miss you deeply, unfathomably
Ft Mordred Arraw
Ça y est. C’est le moment, celui que tu attendais et redoutais, celui que tu as essayé de provoquer et de fuir. Tout d’abord, tu déplies ton bras, poses tes deux mains sur la table et presses ton cerveau pour qu’il trouve la formulation la plus adaptée, la plus claire. Ce que tu comptes lui demander a le pouvoir de refaire ou défaire votre relation d’une façon qui sera probablement définitive. Un refus de sa part entrainera de façon quasi certaine ton départ, ce qui est injuste, surtout quand on prend en compte les tenants et les aboutissants de ta requête. Mais cette situation dans son entièreté est injuste, et ses mensonges t’ont fait du mal. Tu n’as pas envie de lui en faire, mais, même si cette proposition risque de le blesser, tu te sens obligée de la prononcer. Parce que ça pourrait effectivement tout réparer entre vous. Tu poses les yeux sur lui en essayant de ne pas avoir l’air trop vide. Tu ne sais même pas si c’est possible, si son pouvoir fonctionne ou non comme ça. Tout ce que tu sais, c’est que tu espères qu’il accepte, et que ça ne vous mette pas dans une situation inconfortable vis-à-vis de l’Académie. C’est un risque, qu’ils se mettent sur votre passage.

- Efface ma mémoire. Je sais que jai laissé entendre à Saphirre que je vous en voulais de mavoir maintenue dans lombre, mais je ne veux plus vivre avec cette information. Manipule mon esprit pour quil loublie, afin quon puisse à nouveau fonctionner comme avant. Maudis moi pour que chaque fois que quelquun mentionne ton passé, mon cerveau se bloque ou entende autre chose. Fais disparaître cette information, et nous naurons plus de raisons dêtre séparés. Ce que je ne saurai pas ne pourra pas me faire de mal.

Ta demande est injuste, et tu en as conscience jusqu’à un certain point. Elle est également paradoxale, parce que tu leur en veux de t’avoir maintenue dans l’ombre, et tu lui demandes de faire exactement ça. En plus, il pourrait croire qu’il s’agit d’un test. Qu’il doit refuser pour te prouver qu’il ne veut plus te mentir. Mais c’est tout ce que tu demandes, qu’on recommence à te mentir afin de pouvoir aimer Mordred et Saphirre sans avoir la sensation de trahir tout ton passé et tout ce en quoi tu crois.
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Lun 4 Mar - 23:08

“I MISS YOU DEEPLY, UNFATHOMABLY, SENSELESSLY, TERRIBLY”

“I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly” – Ft Mordred - FINI O4qc
Tout se brise à l’intérieur de toi. Tu lèves vers elle un regard de détresse impossible à réprimer.
Lui effacer la mémoire.
Effacer ce souvenir en particulier.

Tu as déjà fait usage de ta magie sur tes proches, mais jamais pour un bout de mémoire aussi important.

Elle ne se rend pas compte.
Si tu effaces ce qui vous gêne, le cerveau n’oubliera pas totalement. Ou alors, tu devras user de sorts puissants pour bloquer les mécanismes de son corps en te voyant, en entendant ton passé.
Ça ne sera qu’un sursit, pas une paix pleine et stable. Elle finira par l’apprendre à nouveau, quand tu t’épuiseras à maintenir des malédictions qui te pourriront le cerveau et la vie.

Accéder à sa requête, c’est te condamner à un contrecoup que tu ne veux pas subir et elle, à ne plus se connaître ni vous connaître aussi bien.

Tu l’as donc perdue.
Vous ne pouvez pas vivre avec cette information et tu refuses de l’effacer. Ça ne vous arrangerait pas, malgré ce qu’elle pense.
Il ne vous reste que la séparation.

A cette idée, les larmes montent, t’inondent et dévalent tes joues. Tu les chasses comme tu peux, mais elles montent et montent et montent. Tu tournes la tête par pudeur, au bord de la rupture. Te calmer est impossible, mais tu parviens à articuler :

« Ce… Ce serait trop dangereux April. Je t’en prie… Je t’en supplie… On ne peut vraiment pas se reconstruire sur ces bases ? »

Tu te doutes que non. Ton chagrin atteint tes épaules qui se secouent à cause des pleurs. Tu n’as jamais ressenti ça. Dévoiler ton passé devant le reste de l’école a provoqué effondrement sur effondrement, mais c’était dû à une profonde angoisse et une peur immense. Tu as sombré bas, mais tu avais l’infime certitude que ça irait mieux.

Ici, tu sens ton cœur se déchirer, saigner et déborder de douleur. Tout ton amour se rebelle devant cette triste constatation. C’est une séparation qu’il refuse en bloc. Une séparation qui te détruit dans les moindres recoins.

« Si on ne peut pas… J-je te souhaite d’avoir une belle vie. »

Une belle vie, un bel avenir, le monde et l’univers. Elle mérite ce qu’il y a de plus beau et si c’est sans toi, tu t’y feras. Ta souffrance ne devrais jamais ternir le bonheur qu’elle atteindra un jour et de ce fait, tu acceptes de t’effacer.
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Aprilynne Beaufort
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Mar 5 Mar - 0:22
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Parce que tu gardes le regards fixé sur son visage, tu peux le voir se décomposer en direct, et sentir ton cœur se briser de concert. Ce sera un non. Tu essaies d’inspirer mais loupes le coche et te retrouves à tenter de ton mieux de faire entrer de l’air dans tes narines. Tu n’aurais pas du venir, tu n’aurais pas du t’infliger ça, tu aurais du rester chez toi, tu aurais du partir quand la réponse n’était pas encore formulée. Continuer à vivre dans cette fantaisie, celle qu’une solution existerait. Mais maintenant, la fantaisie ne peut pas exister.

Tu n'avais jamais vu Mordred pleurer. Tu ne veux pas le voir pleurer, sa souffrance te fait trop mal et érode tes résolutions comme de l’acide. Tu as envie de tendre la main dans sa direction, la poser sur sa joue, coller ton front contre le sien. Vous n’étiez pas très physique, mais une douleur telle nécessite un peu de proximité. Tu es obligée de puiser dans tes réserves de force et d’obstination pour rester assise à ta place. Tu ne contrôles pas tes propres larmes, et ne cherches pas non plus à les essuyer. La pression a besoin d’être relâchée, si tu ne veux pas juste être déraisonnable et vraiment craquer devant lui. Mais tu as quand même besoin de respirer. Tu expires, parviens à provoquer une entrée d’air. Serres les poings, plantes tes ongles dans tes paumes. Non. Non. Non non non non. Non… Tu le regardes, cette personne que tu as mis tant d’énergie a essayer de ne pas aimer, tu le vois souffrir et tu sais que tu causes cette douleur, que c’est ton obstination et ta fierté et ta rancune qui vous séparent toustes les deux du bonheur que vous ressentiez lorsque vous étiez ensemble. Répondre est encore plus dur qu’inspirer l’était. Tu ne sais même pas quoi dire, tant tu avais d’espoir que cela marche.

Tu te doutes que le danger vous concerne autant l’um que l’autre, un acte de cette ampleur serait profondément hors de portée pour tout le monde, même pour le major de promo des mages noirs. Mais l’espoir que tu avais, et qui se dessèche comme ton cœur, te soufflait qu’il trouverait bien un moyen. Non. Il est honnête et réaliste, là où tu as été cruelle et exigeante. Pas possible.

- Sur quelles bases, Mordred ? cest la seule et unique chose que je ne peux pas pardonner. Le mensonge ma fait du mal et ma blessée, mais cest excusable et compréhensible. Ce que tu as fait ce serait ce serait comme pardonner Lucas. Cest impossible. Cette fille, ça aurait pu être moi. Cest trop, même pour moi. Je

« Je t’aime, mais… » ? Non, c’est trop cruel. Bien sûr que tu l’aimes, tu ne serais pas là si ce n’était pas le cas. Mais lui rappeler ce que vous aviez. Ça n’a pas d’intérêt dans cette conversation. Tu essaies toutefois d’adoucir les coups, même si ce que tu dis est trop violent, même pour toi.

- Je ne pourrai jamais te détester. Mais je ne peux pas Je ne peux pas faire partie dun « nous », pas avec ce que tu as fait. Mais ça me brise le cœur. Je ne fais pas ça Nous séparer par plaisir. Ou par colère. Cest plus fort que ça.

Tu regardes ta tasse de thé, qui a tiédi. Il est temps de partir, avant que les larmes prennent le dessus et t’aveuglent. Avant que ta crise de panique ne démarre vraiment et que tu sois hors d’état de tout. Tu te lèves, essuies inutilement tes joues.

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Mordred Arraw
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Mar 5 Mar - 9:13

“I MISS YOU DEEPLY, UNFATHOMABLY, SENSELESSLY, TERRIBLY”

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TW : haine de soi, violences familiales, crise de panique

Bien sûr qu’elle ne peut pas pardonner. Toi-même, tu ne le pardonnes pas. Tu n’attends pas des autres qu’ils fassent mieux. Au contraire. Tu as pu constater leur haine importante, aussi piquante que la tienne. Ton souhait inavouable d’être accepté ne peut être comblé dans la majorité des rencontres que tu fais. Il t’en a fallu du temps pour comprendre que tu avais ce besoin d’intégration. C’est toujours quand on perd quelque chose qu’on se rend compte qu’on le voulait plus que tout. Concernant April, tu as toujours eu l’impression de former un tout. April, Saph et toi. Un trio infernal à la dynamique bien rodée. A l’amour puissant et vrai, dans toutes ses qualités et ses défauts.

C’est donc encore plus difficile de la laisser partir en écoutant ses réticences. C’est plus fort que ça… Comment lui faire comprendre tes remords et la raison de tes torts ? Quand elle se lève, tu suis le mouvement et tends la main pour saisir la sienne dans un geste désespéré. Si elle part maintenant, toute chance de dépasser cette épreuve va s’évaporer. Effacer votre amour sera aussi difficile que de sécher vos larmes, mais vous aurez chacun le dos tourné pour ne pas voir la douleur de l’autre. Tu ne veux pas ça. Ça te fait peur et tu crains de la perdre définitivement si tu ne fais rien.

Involontairement (ou pas, tu ne l’identifies pas), ta magie se déclenche pour tenter ce que tu n’as encore jamais tenté. Tu sais fouiller les mémoires pour voir les souvenirs et les effacer. Cependant, tu n’as jamais essayé de transmettre les tiens à une cible. Pourtant, c’est techniquement possible si tu appliques le même procédé que les hallucinations. Tu ne réfléchis pas autant quand tu lui montres les éléments de ton passé qui expliquent tes agissements.

Elle peut ainsi voir ta dynamique familiale, sa culture de haine envers les mages et de performance. Ton besoin d’être parfait et d’entrer dans le moule qu’on t’a choisi. Tes réflexions alimentées par le discours de tes parents, ton sens du devoir orienté dans la mauvaise direction à force de mensonges. Ne choisissant pas totalement ce qu’elle voit, tu retiens ta respiration quand les cris et les coups se rappellent à toi. Ta main serre légèrement plus fort et tu fais un effort important pour diriger le flot mémoriel dans la bonne direction. L’objectif n’est pas qu’elle te plaigne mais qu’elle voit de ses yeux les choix qui s’offraient à toi jadis.

Tu te remémore tes dénonciations. Les félicitations que tu as reçu. Rien ne te permettait de douter du bien fondé de tes actions. Tu ne t’attardes pas dessus pour ne pas alourdir April de mauvais souvenirs. Pourtant… Ce qui remonte ensuite est un torrent de panique et de haine de soi, un effondrement total de tes convictions lors de la découverte de ta magie. L’incertitude, la culpabilité, le dégoût, le regret… Autant d’émotions qui te frappent de plein fouet. Ta respiration devient laborieuse et tu dois lâcher April pour t’appuyer sur la table dans une vaine tentative de reprendre ton souffle. Ce n’est pas tout. Une migraine atroce te serre le crâne et tu te laisses tomber sur ta chaise, front contre la table et caché dans tes bras, pour essayer de l’atténuer. Les pleurs, les souvenirs et la magie te retombent dessus. ça n'a duré qu'une trentaine de secondes mais tu es à bout. Elle risque de l'être aussi, ayant subi tes émotions en assistant à tes souvenirs. Tu n’arrives pas à relever la tête vers April pour articuler, entre deux respirations saccadées :

« Je suis désolé… Pour tout. »
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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
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Mar 5 Mar - 20:40
031
senselessly, terribly” – Franz Kafka
“I miss you deeply, unfathomably
Ft Mordred Arraw
Si tu perçois le mouvement que fait Mordred pour te prendre la main, tu n’as pas le temps de te dégager avant qu’il y parvienne, et un flot d’abord incompréhensible de pensées s’impose à toi. Des souvenirs, que tu identifies rapidement comme ceux de ton ex-partenaire défilent devant ton esprit. Tu oublies momentanément ton corps, l’endroit où tu te situes, à l’exception de la main de Mordred que tu sens autour de la tienne, qui devrait être intolérable mais te permet de ne pas paniquer quand tu es perdue dans certains souvenirs violents. Tu passes en revue différentes scènes, différents moments de sa vie, dont tu ne questionnes pas une seconde la véracité. Un tableau bien sombre s’offre à toi, et tu ne peux que constater que malgré leur implication dans la machine de propagande anti-mages, tes parents n’ont jamais agi de cette façon avec toi, lorsqu’ils te pensaient comme eux. Ils n’ont pas hésité à te dénoncer, mais en grandissant tu n’as jamais vraiment eu droit à une éducation anti-mage. Pas de la même façon, en tout cas : la magie n’était jamais abordée, c’était un sujet tabou. Tes parents ne discutaient jamais de leur travail lorsque tu étais dans la pièce, et tu ne sais pas s’ils en parlaient entre eux à la maison quand tu n’étais pas dans les parages. Tu n’as pas fréquenté beaucoup d’enfants de ton âge, et n’a donc eu aucun accès à ce que signifiait l’existence des mages avant les camps. Mordred et toi n’avez pas eu la même vie. Personne pour te répéter ce qui lui a été répété, pour t’inculquer ce qu’on l’a forcé à assimiler. Tout ce que ses parents lui ont appris, tu ne l’as appris que dans les camps, ta famille n’était pas comme la sienne. Bien sûr, ça n’excuse rien. Mais tu peux comprendre qu’enfant, ça ait eu un tel effet sur lui. Les raisons qui l’ont poussé… il était si jeune… il ne pouvait pas être plus avisé…

Tu continues d’accumuler les souvenirs, es particulièrement peinée par la vague d’émotions particulièrement négatives qu’il a ressenties quand il a découvert sa propre magie. Tu en fais l’expérience et celle-ci ne te plaît pas. Il était trop jeune pour ressentir tout ça. Il n’aurait pas du en passer par là. En plus de ça, comme tu ressens les émotions telles qu’il les a vécues, ton esprit s’embrume et s’alourdit, et tu te sens de plus en plus mal, la crise d’angoisse du siècle qui semble poindre derrière le maelstrom de tes émotions. Si les larmes avaient cessé de rouler sur tes joues, elles reprendraient de plus belle. Dans les faits, elles continuent simplement et tu étouffes un sanglot quand les images s’estompent et que tu es à nouveau confrontée à la réalité. Le voyage dans ses souvenirs était vertigineux, et semble avoir été particulièrement dur physiquement pour lui. Il est dans un état déplorable. Tu ne vas guère mieux. Tu as besoin d’intimité, pour libérer tout ce qui a besoin de l’être, toutes ces émotions que tu as ressenties comme tiennes te pèsent sur les épaules. Tu fouilles dans ton sac à main, le regard noyé de larmes, afin de mettre la main sur ton pilulier. Tu avales un anxiolytique à effet rapide avec le thé tiède que Mordred t’a servi, et déposes une pilule contre les maux de tête sur la table près de Mordred. Tu inspires profondément, luttes contre l’envie de poser ta main sur sa tête, et hoches la tête à ses excuses, bien qu’il ne puisse pas te voir.

- Je te crois. Jai besoin de réfléchir. Prend soin de toi, Mordred.

Tu n’as aucun contrôle sur ta voix, qui fait ce que bon lui chante en terme de montée dans les aigus quand tes épaules se secouent d’un sanglot. Ton expiration se fait chevrotante et tu détestes ça. Quitte la pièce avant que les choses n’empirent, fermes délicatement la porte derrière toi et vas te terrer dans ton propre nid en traversant le couloir au pas de course. Tu ne sais pas si tu as croisé quelqu’un sur le chemin, que tu peux faire les yeux fermés – ce qui est une bonne chose, puisque tu ne vois plus grand-chose à cause des larmes qui te brouillent la vue – et pour une fois, tu n’en as pas grand-chose à faire. Tu prends la première bassine que tu trouves dans l’appartement et va te terrer dans ta chambre pour laisser cours à tes crises d’angoisse et de larmes simultanées.
And in the silence I suddenly understood the many ways a person can die but still be alive



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Mordred Arraw
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Mer 6 Mar - 8:52

“I MISS YOU DEEPLY, UNFATHOMABLY, SENSELESSLY, TERRIBLY”

“I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly” – Ft Mordred - FINI O4qc
TW : crise de panique, description graphique ?

Elle te croit. Tu t’accroches à cette bouée comme si ta vie en dépendait. Elle te croit. Tout n’est pas perdu finalement. En tout cas pour l’instant. Tu aimerais relever la tête, croiser son regard pour vérifier la véracité de son propos, mais ta tête te fait trop souffrir et ta crise de panique brouille toute capacité d’analyse. Elle part. Tu t’en rends compte lorsque le bruit de la porte te parvient.
Te voilà seul avec ton reste de souvenir, ta panique et ton chagrin. C’est insoutenable. Ta poitrine est compressée, douloureuse. Ta tête est comme habitée par des dizaines de marteaux piqueurs. Tes yeux te brûlent comme si on y enfonçait des pics à glace. Ton corps est raide, prêt de se courbaturer tant tu es tendu.
Tu ne vois même pas le médicament laissé par April lorsque tu te redresses brusquement pour te précipiter aux toilettes pour y vomir tes tripes. Tu risques d’y passer un bon moment, la migraine est violente. Les pleurs n’arrangent rien. Le désespoir et la panique non plus.
A un autre moment, tu te serais réjoui de constater que tes capacités s’approchent de plus en plus de la télépathie. Là, t’en à strictement rien à battre. Tu vas trop mal pour t’en rendre compte.
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