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I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions [PV Misha] - FINI
Mordred Arraw
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Lun 23 Oct - 15:39

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions [PV Misha] - FINI O4qc
Tu n’es pas enchanté de te retrouver devant ce bureau. La personne qui l’occupe t’est inconnue, ses habitudes de langage et sa démarche professionnelle aussi. Tu n’aimes pas changer de psy mais c’est déjà arrivé plusieurs fois au cours de l’année. Le temps de trouver lae bon.ne. Le temps de trouver le suivi adapté. C’est énergivore. Le changement te perturbe à chaque fois même si tu as déjà listé tout ce qu’il fallait faire et dire à chaque premier rendez-vous. Si la liste présente des éléments objectifs et concrets, la personne que tu as en face de toi est une variable imprévisible. Ça foire donc toute ton anticipation à chaque fois parce que tu ne peux pas contrôler comment lae psy sera.

Tu tends l’oreille pour déterminer si Mme. Haäpalaïnen est en rendez-vous et du bruit te parvient. Chiant. Ça va la mettre en retard. Tu soupires avant de t’éloigner pour t’asseoir sur l’une des chaises disponibles. Écouter le rendez-vous d’um autre n’a rien d’intéressant quand on n’a pas le contexte. Une fois assis, tu sors ton carnet de préparation de tes séances pour relire ce que tu as écrit. A la vue de tout ce qui ne va pas, tu es pris de découragement. Ça te semble inutile de perdre ton temps à raconter ta vie à une énième inconnue. Elle a intérêt à être efficace. Ta psy précédente l’était mais elle s’occupait essentiellement des élèves hors classe d’aide. Puisque tu es vacataire là-bas pour une partie de la semaine, on t’a collé quelqu’un d’autre. Tu n’as pas voulu connaître les tenants et aboutissants de ce changement, tu avais assez à faire avec la modification de ton emploi du temps.

Tu fermes le carnet quand la porte s’ouvre. Regarder l’heure devant la psy serait malpoli alors tu attends simplement que le patient précédent s’éloigne pour te lever. Arrivé à la porte, tu lui souris sans entrer tant qu’elle ne t’a pas invité.

« Bonjour. »

Pas la peine de te présenter, elle devrait savoir qui elle doit voir dans la journée.
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Misha Haäpalaïnen
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Misha Haäpalaïnen
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Lun 23 Oct - 23:44

Talk in #000066

01. I'm sorry I'm uncomfortable with emotions

Quand tu as débuté, tu peinais à clore les séances. Les étudiants avaient tellement de choses à dire et tu te sentais mal de couper court à leur réflexion. C’est frustrant, quand on voit quelqu’un avancer, de devoir mettre un terme à la conversation et espérer que ses progrès continueront aux séances suivantes. C’est toujours une tâche déplaisante, mais tu parviens désormais assez naturellement à trouver des moyens de clore la conversation, et d’annoncer gentiment la fin de l’entrevue. Avec l’expérience, c’est devenu plus simple d’orienter la discussion pour qu’elle touche son terme d’elle-même. Tu raccompagnes Oliver jusqu’à la porte et en profites pour faire entrer ton rendez vous de 16h00. Mordred Arraw, d’après son dossier. Tu as lu ce que tu avais sous la main hier soir en préparant ta journée. Et Oh, Boy. Tu as les notes de ses séances psys précédentes, un dossier compilant chacune des conneries qu’il a faites et qui ont été découvertes – vu le tableau que ces papiers dépeignent, tu ne doutes absolument pas 1. Qu’il a fait d’autres conneries et 2. Qu’il est bien assez intelligent pour ne pas s’être fait coincer. En un mot : hahaha. En deux mots : hahaha, merde. Ce n’est pas la première fois que tu as à faire à des cas compliqués cela dit, et tu ne t’es pas laissée démonter par le passé, cela n’arrivera pas aujourd’hui. Il te sourit et te salue poliment, et tu ne peux pas t’empêcher de te demander le pourcentage de calcul derrière ces gestes tous simples. Vous allez tous les deux tâter le terrain aujourd’hui, essayer de voir comment l’autre fonctionne. Le mieux serait que vous soyez honnête l’un avec l’autre, mais tu sais que ce ne sera pas possible immédiatement pour une myriade de raisons. Tu lui souris et lui fais signe d’entrer, tout en répondant à son salut.

- Bonjour. Mordred, c’est bien ça ? Je suis Misha, enchantée. Tu peux t’asseoir.

Tu lui désignes le fauteuil face au tien, et t’équipes d’un bloc de papier, d’une chemise vide sur laquelle est collée une étiquette avec son nom, et fais un signe vague en direction de la bouilloire sur ton bureau.

- Thé ?

Puisqu’il acquiesce, tu mets assez d’eau dans la bouilloire pour remplir deux tasses, et lui présentes la sélection de thés et infusions que tu as à lui proposer. Tu poses un mug sur un sous verre devant lui, répètes le même geste devant ton fauteuil et t’installes. Les présentations ont été vaguement faites à son entrée dans ton bureau, et tu les poursuis en installant la vaisselle devant vous :

- J’ai pris la liberté de te tutoyer, mais si ça pose problème je passerai au vouvoiement sans problème. Tu peux me tutoyer aussi, ou me vouvoyer, comme tu préfères. Si au cours de ton suivi, tu ressens le besoin de changer quelque chose, n’hésites pas à m’en faire part et je m’adapterai à tes besoins. Tu peux m’appeler Misha, Mme Haäpalaïnen ou Mme H si mon nom est trop compliqué à prononcer, ou plus ou moins ce que tu veux. Est-ce que tu as des questions ?

Tu verses l’eau chaude dans les tasses, débarrasses la bouilloire pour ne pas faire de catastrophes et ébouillanter l’un de vous deux, et t’installes dans le fauteuil, stylo en main et bloc de papier à carreaux sur les genoux. Tu commences généralement la séance de rencontre de la même façon, par les mêmes questions, et tu n’as pas l’intention de déroger à la règle.

- Est-ce que tu peux me dire ce que tu attends de nos échanges ? J’ai lu ton dossier et les notes de ma collègue, donc j’ai déjà une idée de ce qui nous attend, mais j’aimerais savoir quelles sont tes attentes par rapport à nos rendez-vous, au moins pour m’assurer que ça n’a pas changé. Tu as des objectifs particuliers que tu désirerais atteindre ?
@Mordred
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Mordred Arraw
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Mar 24 Oct - 17:27

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions [PV Misha] - FINI O4qc
TW mention d'automutilation et idées noires

Tu la suis dans son bureau, profitant de ton premier pas à l’intérieur pour observer tous les détails possibles. L’agencement des meubles, la déco, l’organisation visible ou non des dossiers, son matériel de travail, sa bibliothèque si elle en a une… C’est une façon de déterminer sa personnalité avant d’apprendre à la connaître réellement tout en te familiarisant avec ce nouveau lieu. Qui t’angoisse légèrement car il est encore inconnu. Tu mémorises donc au plus vite ce que tu vois pour l’intégrer. Connaître par coeur ce que tu vois le rendra plus familier. Tu t’assois sans rien dire dans le fauteuil qu’elle t’indique. Vos positions te permettent d’être attentif à ses moindres gestes. Son sourire, son visage de manière plus générale, sa façon de préparer le thé. Tu es loin d’être détendu face à tout ça, tu n’aimes pas les nouvelles personnes. Encore plus quand c’est des psys.

Tu plantes tes yeux dans les siens quand elle continue les présentations et les baisses régulièrement pour surveiller ce qu’elle fait avec le thé. C’est difficile de continuer à faire semblant devant quelqu’un qui a lu votre dossier tout pourri. Ton sourire reste pourtant en place, poli et avenant. Elle a déjà une idée de ce qui vous attend. Elle a de l’assurance pour dire ça, toi tu n’en es pas moins sûr. Tu as sincèrement envie de faire des efforts mais tu ne peux pas non plus t’empêcher de tester le personnel qui te suit de manière aléatoire.

« Je n’ai rien contre le tutoiement et je vous appellerai Mme. Haäpalaïnen si cela vous va. Est-ce que vous venez d’arriver ici ? Vous utilisez quelle méthode de suivi thérapeutique ? Vous avez dit que vous savez ce qui nous attend. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? »

Tu poses tes mains sur la tasse pour voir si elle est encore chaude, seul moment où ton regard lâche la psy avant de se poser à nouveau sur elle.

« J’attends de nos séances que vous me donniez les outils nécessaires pour adapter mon comportement quand je risque de déraper, ou pour réussir mieux vivre avec l’anxiété, la dépression, l’automutilation, les envies suicidaires et l’agressivité. J’ai plusieurs objectifs. Ils ne sont pas réalistes, c’est juste pour me pousser à agir pour de vrai. Ils concernent les thématiques citées précédemment. Le premier serait probablement de réussir à vivre avec moi-même, ça devrait atténuer une bonne partie des problèmes. Le deuxième de me débarrasser de l’anxiété totalement. Comme ce n’est pas forcément possible, vivre avec est déjà un début d’objectif. »

ça t’emmerde de débiter tout ça. Tu n’y crois absolument pas, tu es convaincu que tu changeras de psy au bout d’un moment et que tu devras tout recommencer. Il y a une partie de tes pensées qui essaient de te convaincre que ton travail ne paiera pas et l’autre qui te dit que si. Sinon, ça veut dire abandonner et te laisser mourir.

« Vous avez combien d’années d’expérience, au fait ? Si votre expérience n’est pas suffisante, je n’ai pas envie de perdre mon temps avec vous. Et est-ce que vous avez des preuves de réussite de vos méthodes ? Qu’est-ce qui vous a motivé à faire psy ? »
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Misha Haäpalaïnen
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Misha Haäpalaïnen
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Jeu 26 Oct - 2:12

Talk in #000066

01. I'm sorry I'm uncomfortable with emotions

Tu peux le voir regarder avec un intérêt tout particulier les rangées de livres qui occupent les étagères, organisés par thème et ordre alphabétique, le bureau sur lequel des affaires de travail sont posées, chacune à sa place, le tableau sur le mur – une reproduction d’une œuvre de Frida Kahlo – et la petite table sur laquelle sont posées les boites de thés et les tasses et cuillères. L’ordre qui règne est artificiel, tu as beaucoup de mal à le respecter et à ne pas juste poser les choses quand tu as besoin de les poser sans prendre garde à l’endroit où elles son stockées. Mais tu ne peux pas te permettre le désordre, c’est un paramètre anxiogène pour pas mal de monde et ton boulot est de les aider par rapport à ladite anxiété notamment, donc tu fais des efforts. C’est compliqué. Mais tu fais des efforts. Et d’une certaine façon tu as l’impression que tu es jugée sur ta faculté à garder ton bureau en ordre par l’élève assis en face de toi, et tu doutes que le désordre t’aurait fait gagner beaucoup de points. Ce n’est peut-être qu’une impression, mais tu te remercies intérieurement du temps que tu as passé à tout remettre en place. Autant démarrer sur de bonnes bases.

La seconde chose que tu remarques, et qui n’est pas particulièrement dure à réaliser, c’est qu’il pose beaucoup de questions. Pas une à la fois. Il les déballe, d’abord trois, puis il poursuit et tu dois prendre des notes pour pouvoir répondre à toutes ses demandes, dans l’ordre, et être sûre de ne pas en oublier. Encore une fois, tu doutes que son opinion te serait favorable si tu venais à en oublier. Pas que tu aies besoin qu’il t’apprécie pour que la séance lui soit bénéfique, mais au moins parce que tu vas devoir montrer que tu es impliquée et sérieuse, si tu veux qu’il commence à se dire que tu es digne de confiance en tant que thérapeute. Tu ne peux pas boire ton thé et prendre des notes en même temps – tu as déjà essayé, tu n’en as pas de bons souvenirs – alors tu attends qu’il ait finit de poser ses questions, sourire aux lèvres, pour avaler quelques gorgées d’eau brulante avant de formuler une réponse qui, tu l’espères, sera satisfaisante.

- Oui, je suis une récente adition à l’équipe de Leoska. J’ai plusieurs rôles ici, selon les besoins je fais des interventions de crise, des conseils psychologiques, donc des interventions ponctuelles, et comme dans ton cas, un accompagnement sur le long terme. Mon approche est plurielle, je l’adapte en fonction du besoin de mes patients, mais je ne me situe pas dans la branche psychanalytique freudienne ou lacanienne. J’ai une formation en  thérapie béhaviorale cognitive, j’utilise aussi l’orientation interactionnelle et des éléments d’orientation existentielle humaniste. Pour sortir du jargon psy et être un peu claire, j’utilise des techniques des trois approches ; l’approche béhaviorale cognitive se concentre sur les « symptômes » qu’on veut voir disparaitre et la façon dont on peut les remplacer par des comportements ou pensées, des croyances ou des actions plus en phase avec l’environnement dans lequel le patient évolue, et pour qu’il se sente plus à l’aise avec ses pensées. On parle aussi de TCC. L’orientation interactionnelle part du principe que l’individu fait partie d’un système, et a pour enjeu de réduire la souffrance des patients en travaillant à l’assouplissement du système et à l’accroissement des possibilités au sein du système. Pour ce qui est de l’orientation humaniste, elle est plus créative et spirituelle ; elle encourage le sujet à expérimenter d’autres façons d’être qui pourraient plus lui correspondre, retrouver une part de liberté et progresser dans une réalisation personnelle. Tu le sais sans doute, l’approche du psy peut faire ou défaire toute une progression dans la thérapie, donc j’adapterai nos discussions à tes besoins ; si tu connais déjà tout ça, et que tu sais ce qui a fonctionné ou échoué avec toi, tu peux m’en faire part. Sinon, je déterminerai moi-même la marche à suivre au fil de nos séances.

C’est lui qui est censé parler, pas toi. Et tu n’as répondu qu’à ses deux premières questions. La troisième est plus compliquée. Encore une fois, il a sans doute des attentes par rapport à ta réponse, et si tu la formules mal, ou si elle ne le satisfait pas, tu n’es pas sûre que l’issue vous sera vraiment favorable. Tu prends quelques gorgées de thé, et reposes ta tasse.

- Je n’ai aucune certitude par rapport à ça, seulement une idée assez vague, qui est corroborée par ce que tu me dis : il y a plusieurs problèmes qu’il faudra attaquer de front, ce qui concerne ta santé mentale, et ce qui concerne tes dérapages au sein de l’école, et les comportements qui les ont provoqués.

Tu as pris des notes par rapport à ses attentes, et tu les parcours à nouveau pour t’assurer que ce que tu dis n’est pas complètement à côté de la plaque. Il y aura plusieurs choses à gérer, l’anxiété et la dépression, les idées noires, l’automutilation et l’agressivité. Ce sont tous des problèmes avec lesquels il est difficile de vivre, alors vous avez du travail devant vous, pour parvenir à diminuer progressivement ses symptômes et l’aider à mieux vivre en accord avec lui-même. Il part assez défaitiste, ce qui est un problème en soi mais reste assez pragmatique : il y a peu de chance que son anxiété puisse disparaitre complètement, même avec un suivi régulier et fréquent, surtout une anxiété aussi importante et prégnante. Toutefois, vous pourrez quand même mettre en place des solutions pour améliorer son confort de vie de façon radicale, si vous vous voyez assez souvent et qu’il s’applique dans la thérapie, et que tu trouves les bons outils pour lui venir en aide. Tu soulignes ces quatre difficultés, et reportes ton regard sur lui, pour répondre à ses trois dernières questions : années d’expérience, réussite des méthodes et motivations. Il est rigoureux. Tu peux apprécier cette qualité, même si elle risque de te mettre en défaut assez régulièrement, si tu manques à ses attentes. Ce que tu espères ne pas faire, bien sûr. Tu portes ta tasse à ta gorge et l’appuies sur ton sternum pour que la chaleur se diffuse sous tes vêtements et sur ta peau. Tu n’as pas froid, mais la morsure qui s’ensuit, dans tes paumes d’abord puis sous le tissus du haut que tu portes, qui est fin et laisse largement traverser la chaleur. Tu n’as pas froid, mais la sensation reste agréable et te permet de t’ancrer un peu dans le moment. Quand la chaleur devient trop intense, tu reposes ta tasse et regardes Mordred dans les yeux en affectant un air serein. Ce sont des questions importantes, décisives.

- Quatre ans. J’entame ma cinquième année. Je sais que c’est assez peu, mais je tiens à préciser que le concours pour obtenir une place au sein de l’Education Nationale est très exigeant. En commençant à Leoska, c’est la première fois que j’ai à faire à des étudiants qui ont conscience de leur pouvoir et l’utilisent. C’est nouveau pour moi, je comprendrais que ce soit un défaut important. Toutefois. Je m’adapte vite, et j’ai probablement vu un bon nombre d’élèves qui avaient conscience ou non de leurs pouvoirs et qui ne m’en ont pas fait part, quand je travaillais en collèges et lycées. Je ne pense pas que tu perdrais ton temps si tu m’accordais ta confiance. Ou un début de confiance, ce dont on aura besoin pour commencer. Si tu décides que ce n’est pas la peine de prendre un nouveau rendez-vous, je ne t’en tiendrai pas rigueur et tu peux arrêter de me voir quand bon te semble, mais tu as besoin d’un suivi, et j’ai du temps à te consacrer ; je t’encourage vivement à me donner ma chance.

Nouveau sourire. Tu apprécies son honnêteté, sa franchise sur laquelle déborde un peu d’impolitesse. Au moins tu sais en partie à quoi t’en tenir. En partie, parce que tu doutes qu’il te montre l’entièreté de sa personne, et si il choisit de continuer à te voir, tu as l’impression que ça prendra du temps avant qu’il révèle d’autres facettes de lui. Ça n’est pas un problème. Tu peux travailler avec la matière qu’il te donne.

- Je n’ai pas de preuves concrètes comme des lettres de fan ou des médailles, mais j’ai des diplômes, et des élèves pour qui mon intervention a été bénéfique. J’ai suivi des cas de harcèlement scolaire, du côté des victimes et des perpétrateurs, ce qui me donne un angle d’attaque en ce qui concerne tes faux pas dans l’établissement, en particulier ton agressivité, mais aussi pour ce qui concerne la mauvaise image que tu as de toi. J’ai géré des crises dans certains établissements où des cas de tentative de suicide ont eu lieu, qui ont été résolues positivement. Avoir de bons résultats dans la configuration imposée par l’Education Nationale était compliqué, je pense que j’aurai de meilleurs résultats à Leoska, avec les moyens à ma disposition et mes disponibilités, si ça peut te rassurer.

Tu as la distincte impression de te vanter, ce que tu n’as pas particulièrement envie de faire. Prouver que tu ne seras pas une totale perte de temps est nouveau, tu n’avais pas eu à le faire auparavant, probablement parce que les élèves que tu avais en face de toi étaient trop jeunes pour oser ce genre de questions. La dernière est plus personnelle, et tu ne sais pas par quel angle l’aborder. L’honnêteté est la bonne méthode, aucun doute à ce sujet, mais quel niveau de profondeur ? Puisque tu as déjà beaucoup parlé, tu décides de faire court. Vous êtes là pour apprendre à vous connaitre afin de pouvoir correctement l’accompagner, certes, mais tu n’es pas non plus censée raconter l’histoire de ta vie et de ta vocation.

- Je voulais faire des lettres ou de l’art mais mes parents n’étaient pas d’accord avec ce projet de vie, alors j’ai choisi la matière qui leur déplairait et me plairait le plus. Notamment parce que je me suis dit que mon pouvoir s’accordait à ce métier. Les études étaient passionnantes, et m’ont convaincue que je voulais travailler dans ce domaine. Les mages ont besoin de soutien, et j’ai la possibilité de leur en apporter. Et il y a des ouvrages très intéressants sur lesquels je n’aurais pas pu mettre la main ailleurs qu’à Leoska sur la psychologie en synergie avec la magie. Est-ce que ça répond à tes questions ?

Tu termines ton thé. Même en voulant faire court, tu t’es étendue. Il serait temps de lui poser les questions de rigueur. Tu attends de t’assurer que tu as répondu à ses questions, pour dévier tranquillement le sujet de la conversation et le refocaliser sur lui.

- Ce rendez-vous est censé nous apprendre à nous connaître ; j’ai parlé de moi, c’est à ton tour maintenant. Qu’est-ce que tu peux me dire à ton sujet ? j’ai lu ton dossier, mais ce n’est pas un récit exhaustif de ta vie, ni un bon descriptif de qui tu es en tant qu’individu. Qu’est-ce que qui fait de toi, toi ?
@Mordred
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Mordred Arraw
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Sam 4 Nov - 10:40

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions [PV Misha] - FINI O4qc
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Tu bois ton thé en écoutant ses réponses. Tu les enregistres une à une, en mettant en évidence les mots clés. Ce qu’elle dit te plaît globalement. Sa réponse est complète, honnête, et précise. Son approche conviendra également à tes problématiques et tu peux imaginer une amélioration de ta qualité de vie si ses exercices sont pertinents et que tu t’y appliques suffisamment. Ce que tu comptes faire, bien sûr, même si la crainte de plonger dans la négativité semble plus facile. Tu hoches la tête pour signifier qu’elle a bien répondu à tes questions, sans plus. Tu verras plus tard si l’assommer à nouveau par des interrogations est une option viable.

Option que tu considères appliquer très rapidement quand tu entends les questions qu’elle a pour toi. La motivation de bien faire s’est déjà envolée et elle s’éloigne de plus en plus. Tu as l’impression de devoir attraper le premier truc qui y ressemble pour pouvoir répondre autre chose que « qu’est-ce que ça peut vous foutre ». Parce que oui, hein, te caractériser en tant qu’individu ne te semble pas nécessaire pour traiter les problèmes. Tu sais que c’est un tort, qu’ils forment un tout avec lequel tu dois vivre et qui t’affecte, mais la question t’emmerde quand même. Tu la toises froidement en répondant.

« Pourquoi ça ne serait pas un bon descriptif ? Qu’est-ce qui vous dit que je n’aime pas faire ça et que je n’aimerais pas que ça me caractérise en tant qu’individu ? Certaines personnes se plaisent dans le malheur qu’ils imposent aux autres. »

Si ça ne te dérange pas (ou seulement après coup, avec des explications), qu’est-ce qui te différencie des personnes que tu décris ?

« J’ai envie de vous dire que mon dossier est assez complet pour répondre à vos questions. Cependant, j’accepte de faire comme si vous étiez stupide pour vous fournir des éléments de réponse. »

Plus de sourire, plus d’amabilité, il est apparemment temps d’être insupportable pour la tester. T’es vraiment con.

« Je vais vous mâcher le travail pour qu’on ne perde pas de temps. Vos méthodes ont l’air efficace mais il ne faudrait pas vous perdre dans les détails d’emblée. Alors, les éléments problématiques de ma vie sont les suivants : foyer instable, anti-mages et abusif du côté de ma mère malgré notre proximité. Sociabilisation pratiquement inexistante pendant toute ma scolarité et loyauté défaillante envers mes rares amis. Traumatisme lorsque j’ai appris que j’étais mage et que j’ai dû vivre à la rue quelques mois. Depuis, la reconstruction ne se fait pas. Ou peu. J’ai tout de même réussi à avoir un entourage stable et sain depuis quelques années. Je m’appuie dessus pour me rétablir mais ça ne fait pas tout, d’autant plus qu’on a tous nos problèmes respectifs. Récemment, l’un de mes partenaires a utilisé son pouvoir sur moi pendant plusieurs semaines tous les jours et ça allait mieux. C’est en réalité un autre soucis car ça crée surtout une dépendance. »

Et au-delà de ça, vos disputes sont tout sauf saines.

« Mais on a arrêté, je préfère ne compter que sur moi pour améliorer mon quotidien. Ça ne veut pas dire faire le travail seul, sinon je ne serais pas dans votre bureau. Ce qui fait de moi, moi, c’est ma curiosité et mon envie d’apprendre, ma rigueur, ma mémoire excellente, mon imagination et mes talents en magie ou pour articuler mes pensées ou celles des autres, ou encore mon jeu d’acteur très convaincant vue le nombre de personne qui se fait avoir. Je suis également un très bon professeur. »

Jette toi des fleurs en plus tant qu’à faire.

« Mais c’est aussi ma rigidité, ma susceptibilité, mon manque d’empathie ou incapacité à connecter avec les autres. C’est l’instabilité émotionnelle et autres emmerdes qui entachent le quotidien. C’est cette envie de tout laisser tomber pour arrêter d’avoir l’impression d’exploser intérieurement en permanence. »

Tu hausses les épaules.

« ça finira par passer si vous êtes compétente. »
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Misha Haäpalaïnen
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Misha Haäpalaïnen
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Dim 5 Nov - 22:48

Talk in #000066

01. I'm sorry I'm uncomfortable with emotions

Tes réponses semblaient le satisfaire, mais il préfère visiblement en obtenir qu’en donner, parce que son ton se fait immédiatement plus froid. La réponse qui suit te donne également de nouvelles ouvertures. Qu’est-ce qui te dit qu’il n’est pas heureux de faire du mal aux autres ? Son état mental pour commencer. Il a fait lui-même la liste des problèmes qui le concernaient, nombreux étant ceux qui t’indiquent qu’il ne se complait pas dans la souffrance des autres. Pas entièrement, du moins. C’est là que Freud interviendrait, probablement. Tu vas aussi intervenir à ce sujet, parce qu’il est important de mettre les choses au clair le plus rapidement possible. Tu pourrais lui dire que tu n’es pas ici pour juger ce que tu as lu dans son dossier, mais cette phrase signifie exactement le contraire. Elle sous-entend presque qu’il y a quelque chose à juger mais que, bon prince, tu lui fais la grâce de demeurer neutre. Tu ne te dépars pas de ton air serein, même si sa question est sérieuse. Sa tendance à rediriger la conversation pour que tu répondes à ses questions est assez évidente, et tu vas devoir trouver un moyen de la contrer. Il s’agira également de définir s’il s’agit d’un mécanisme de défense de sa part ou d’une technique de manipulation. Dans l’un des cas c’est inconscient, dans l’autre non.

- Je présume que c’est mon état d’esprit idéaliste. Ce que tu me dis de toi me laisse entendre que tu ne vis pas si bien que ça ce que tu fais aux autres. En plus de ça, tu as réclamé de l’aide, et ça implique que tu es conscient que le fait de faire du mal aux autres n’est sain pour personne dans l’équation, et certainement pas pour toi. Ce n’est pas parce qu’on se sent bien dans quelque chose qu’on est destiné à n’être définit que par celle-ci. A un certain niveau au moins, tu as conscience du problème. Ce que je devrais dire, c’est : est-ce que c’est ton cas ?

La question est abrupte et tu le vois assez capable de forcer le trait pour créer une image distordue de la réalité, consciemment ou non. Mais tu ne le connais pas assez pour prévoir ses actions et ses réponses, et tu te contentes d’attendre sa réaction.

Il n’aime pas non plus la question qui suit. Apprécier les questions que tu poses n’est pas nécessaire pour que la thérapie suive son cours, et pour qu’il fasse des progrès, mais ce serait plus confortable pour lui si tu parvenais à trouver un angle d’approche légèrement différent. Sa réponse est encore plus froide que la précédente. Ton air affable ne flanche pas : tu as vu assez d’élèves et étudiants agressifs à ton encontre et dans l’optique de tester les limites de ta tolérance pour être capable de ne pas te départir de ton calme. Il est plus mal à l’aise que toi dans cette situation, même s’il t’a posé des questions personnelles, c’est lui qui est sous le feu des projecteurs, et tu sais à quel point ça peut être compliqué. Tu le laisses poursuivre sans l’interrompre, intéressée par ce qu’il a à dire à son sujet, le tout en prenant des notes succinctes, qui s’enchainent au fil de ses paroles. Le tableau qu’il te peint est assez peu réjouissant, mais tu remarques quand même la mention d’un entourage et la conscience que, même s’il s’agit d’un point positif, cela ne fera pas tout. C’est un bon début, ça te permet déjà de deviner qu’il est capable d’empathie puisqu’il a réussit à se créer des liens et qu’il reconnaît que lesdites personnes peuvent avoir leurs propres problèmes, et, avec un peu de chances, leurs propres sentiments. Point plus négatif, l’utilisation du pouvoir. Tu interviens pour avoir plus d’informations à ce sujet, qui te semble important même s’il le mentionne en passant, comme s’il s’agissait d’un événement normal. Un événement répété.

- Quelle est la nature du pouvoir de ton partenaire ? J’entends le fait que vous ayez arrêté de l’utiliser sur toi, mais ça peut avoir des conséquences sur la durée, qui joueront un rôle dans ta façon de vivre la thérapie.

Tu gardes l’air neutre, plaisante, bien que cette information t’inquiète. Tu n’utilises ton pouvoir qu’en de rares et décisives occasions, parce que la guérison magique a ses propres principes et effets, et parce qu’elle est imprévisible lorsqu’on ne maitrise pas ce que l’on fait. Les effets peuvent être durables et avoir modifié des choses dans son système de pensée, dans sa façon d’envisager le chemin de la guérison, ses objectifs, etc. et c’est une question importante. Puisque les notes de ta collègue ne font pas mention de ce fait, tu pars du principe que certaines choses peuvent avoir changé entre temps. Tu ne perds pas de temps à lui faire la morale : il a compris tout seul que cette utilisation du pouvoir de son partenaire sur lui n’était pas une solution mais le risque de développer une addiction. Ce qui n’aiderait pas en ce qui concerne le fait d’avoir un entourage stable sur lequel il est parfois possible de s’appuyer.

Ça passera si tu es compétente, mais surtout s’il accepte l’aide que tu peux lui apporter et la façon dont cette aide apparaitra. Notamment lui poser des questions sur des événements anxiogènes ou énervants, lui demander de revenir sur des moments pour pouvoir déconstruire son système de pensée à l’instant T, et un suivi des exercices que tu lui demanderas probablement de réaliser. Tes compétences seront mises en jeu, mais sa motivation également. Tu hésites à lui glisser que si ça ne dépendait que de tes compétences, il serait dans un état d’esprit plus stable en un rien de temps, mais c’est peut-être trop tôt pour te vanter de tes qualifications et capacités. Tu hoches la tête, sourire aux lèvres.

- Tu es efficace. La description que tu fais de toi-même est intéressante.

Le fait qu’il l’achève sur les points négatifs est aussi parlant que ses mots et les expressions de son visage. Dont tu dois te méfier, il se vante de son bon jeu d’acteur et c’est un point que tu as déjà repéré et qui est mentionné dans ce que tu as pu lire à son sujet, dans les notes de ta collègue. Ce sera quelque chose à prendre en compte à part entière.  

- Puisque tu y as déjà amplement réfléchi, pour présenter les choses de façon aussi concise, nous n’aurons pas forcément besoin de nous éparpiller là-dessus. Les problèmes que tu soulèves et les choses que tu veux changer dans ton fonctionnement ne sont pas insurmontables, et si tu es aussi diligent dans le procédé de guérison que tu l’es dans la compréhension de ce qui t’a façonné en tant qu’individu, le travail devrait porter ses fruits. Je constate que tu as l’air réticent à répondre aux questions, peut-être que je me fais des idées ou qu’elles te paraissent tout simplement idiotes.

Il ne l’a pas exactement caché.

- Quel type de conversation préfères-tu habituellement ? est-ce que tu préfères que je te laisses parler de ce dont tu as besoin en intervenant de temps à autres, et en te laissant une grande liberté pour parler de ce que tu veux, ou que je dirige la conversation avec des questions ou des amorces de questions qui te guideront sur des points précis ? ou tout autre mode, d’ailleurs, je m’adapterai à tes besoins.
@Mordred
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Mordred Arraw
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Mar 7 Nov - 12:17

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions [PV Misha] - FINI O4qc
TW mention d'automutilation

Elle se débrouille bien. Même si ce qu’elle dit est évident, tous les psychologues ne sont pas aptes à comprendre le problème dans sa globalité. Cependant, puisqu’elle n’est pas dans une vision disciplinaire de ton cas, ça semble assouplir le point de vue qu’elle a de ton dossier. Ton envie première est de la contredire. Mentir pour te cacher et freiner ton parcours. Ce serait probablement plus cohérent que de revenir sur une attitude aimable après avoir été désagréable… Alors tu décides de rester sur tes gardes et de ne pas te montrer avenant.

« Non. Sachez tout de même que je n’ai pas réclamé de l’aide, on me l’a imposée suite à mes écarts. Je m’y suis fait et maintenant je demande effectivement de l’aide si besoin. »

Tu as même accepté d’être vacataire en classe d’aide, c’est un grand bond en avant pour toi.

« Je sais qu’on peut se sentir bien dans ce qui est néfaste pour soi. Votre travail c’est justement de me permettre de sortir de ce schéma. »

Tu vas pas lui apprendre son métier. Elle reste ouverte et avenante  malgré ton comportement hostile et ça t’aide un tant soit peu à l’accepter en tant que nouvelle psy. Juste un peu. Tu secoues la tête pour balayer ses inquiétudes sur le pouvoir de Alec.

« Il a le pouvoir de connaître les mots qui feront du bien à quelqu’un et de diffuser une sensation de chaleur pour accentuer la sensation de bien-être. »

Son pouvoir te faisait un bien réel et il te manque, mais tu ne peux pas te permettre d’en profiter encore. Saph a bien exprimé le souci : qu’est-ce qui vous dit que votre relation est bien romantique si vous vous appuyez surtout sur le pouvoir de Alec ? ça te fait penser à la dispute qui a suivi cette discussion houleuse. Tu t’es mal exprimé en disant à Alec que tu le notifierais de tes sentiments pour lui, s’ils perdurent ou pas sans son pouvoir. Il l’a mal pris et tu t’es effondré après son départ. Tu as un instant de flottement en te remémorant ton état pitoyable. La meilleure solution sur le moment était de t’ouvrir les veines. Tu as été interrompu par Phil qui a frappé à la porte de l’appart et après… Honnêtement c’est flou. Tu t’es fait du mal et Saph a dû intervenir. A part ça, ce n’est pas le pouvoir de Alec qui jouera un rôle dans ta thérapie.

Nouveau hochement de tête quand elle dit que tu es efficace. Tu en as conscience. Avoir une bonne connaissance de soi est utile pour manipuler les autres. Connaître ses forces, ses faiblesses, pour exploiter celles des autres. C’est aussi utile pour une conversation normale, ça évite les glissements en terrain miné.

« Peut-on procéder ainsi : je vous expose une problématique et avec vos questions et conseils, nous réglons le problème ? Je ne m’attends pas à ce que tout se règle dans l’heure, mais je souhaite vraiment avoir des exercices ou conseils concrets pour avancer, comme je vous l’ai dit tout à l’heure. Vous pourrez guider l’entretien tant qu’on reste sur le sujet que j’aimerais aborder. Le ou les sujets, en fait, car il se passe souvent plein de choses en une semaine. Est-ce que ça vous va ? Avez-vous d’autres questions ? Ce n’est pas parce que je ne les aime pas que vous ne pouvez pas en poser. D’ailleurs, considérez mon caractère comme une donnée secondaire si le fond y est et que vous obtenez ce que vous voulez. »
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Ven 22 Déc - 2:14

Talk in #000066

01. I'm sorry I'm uncomfortable with emotions

Ambiance, hein ? Ce n’est cependant pas l’objectif des séances, et tant que son attitude ne compromet pas la conversation où ses progrès, tu n’as pas de raison de t’en plaindre. S’il ne voulait à la base pas consulter de psy, tu peux comprendre qu’il soit réticent. Au-delà de ça, c’est un moment de grande vulnérabilité et il va probablement alterner entre des phases dans lesquelles il sera aussi honnête que possible pour progresser, et des moments où il cherchera surtout à se débarrasser de toi. Tu peux gérer ces dernières, mais elles retarderont votre avancée. L’objectif serait aussi, en définitive, de mettre un terme à ce genre de comportements qui ne sont pas sains pour lui. Ou au moins de réduire leur ampleur. Il reconnaît que ce genre d’agissements est néfaste pour lui, et te donne la responsabilité de l’en débarrasser. Si c’était aussi simple que ça, tu te contenterais d’utiliser tes pouvoirs sur lui, disséquer son cerveau, ses souvenirs, ses traumas, les points clés de son existence, pour le libérer de ce qui le fait souffrir. Malheureusement, les choses ne sont pas si simples que ça. Vous allez devoir travailler main dans la main et tes compétences ne feront pas la partie la plus importante du travail.

Il expose rapidement le fonctionnement du pouvoir de son partenaire, et tu restes placide devant cette description malgré l’envie de te frotter les tempes ou de froncer le nez. Il n’a pas l’air complètement inconscient, loin de là, mais tu ne peux t’empêcher de remarquer qu’il minimise ce qui aurait pu tourner à la catastrophe. S’entraider est essentiel dans un couple et dans les relations amicales, et se reposer parfois sur les gens qui constituent ce réseau est bénéfique. Mais une utilisation répétée d’un pouvoir comme celui-ci revient globalement à créer une relation de dépendance, ce qui n’est pas sain dans un couple, le mettant ainsi en péril. Et la perte du couple, si c’est un événement qui peut survenir à l’improviste, n’aiderait vraiment pas dans son processus de guérison.

- Est-ce qu’après qu’il ait cessé d’utiliser son pouvoir sur toi aussi régulièrement, tu as ressenti une sensation forte de manque ? comment naviguez vous autour de ça dans votre relation ?

Tu entends bien qu’il ne considère pas ça comme une problématique immédiate, mais tu ne peux t’empêcher de remarquer que c’est une forme de comportement autodestructeur, et fait, de fait, partie des choses desquelles vous allez devoir parler. Régulièrement. Tu ajoutes une note sur ton carnet à propos dudit partenaire, de son pouvoir, et de la durée d’utilisation de celui-ci. Tous les jours pendant plusieurs semaines, c’est beaucoup. Trop. Il va falloir être vigilante. Mais il a d’autres choses à dire, alors tu l’écoutes et hoches la tête à ses questions pour montrer que tu suis ce qu’il dit, avant de développer :

- C’est une configuration tout à fait acceptable, je n’y vois pas d’inconvénients. Si tu juges que je dévie trop du sujet, tu pourras me rappeler à l’ordre. Il se peut que j’essaie de le faire volontairement, si je juge qu’un sujet doit être approfondi dans ce que tu m’auras dit, mais je n’essaierai pas de nous perdre inutilement.

La remarque sur son caractère t’amuse et les coins de tes lèvres se redressent légèrement en un sourire discret. Il ne va peut-être pas te rendre les choses faciles, mais tant que vous restez sur cet objectif et qu’il accepte de mettre de côté son inconfort, et que tu acceptes de mettre de côté ses réactions hostiles, vous devriez vous en sortir.

- C’est noté.

Tu regardes ta montre, constates que votre temps est écoulé et que ton alarme ne tardera pas à sonner pour indiquer qu’il sera temps de mettre fin à l’entretien. Tu fais craquer ta nuque, te souviens de la tasse de thé oubliée devant toi, et vas chercher ton planner avant de t’asseoir sur l’accoudoir de ton fauteuil, le cahier posé sur une jambe.

- Bien, j’en conclu que cette visite a été satisfaisante pour toi et que nous nous reverrons ? Quelles sont tes disponibilités la semaine prochaine ?
@Mordred
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Jeu 22 Fév - 10:59

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions

I'm sorry, I'm uncomfortable with emotions [PV Misha] - FINI O4qc
Bien sûr que tu as ressenti le manque. Tu as plongé plus profond dans la dépression pendant un temps, tu te sentais tendu comme arc et prêt à péter un câble pour tout et n’importe quoi. Mais tu as réussi à outrepasser cet effet désagréable. Il s’agit en gros d’ignorer le ressenti. De le minimiser et de le tourner en ridicule pour qu’il devienne insignifiant et non impactant. Tu as l’habitude de faire ça, ça t’aide beaucoup sur le moment. Sur le long terme, le pouvoir de Alec te manque quand même.

« Oui, mais ça va mieux. Ça finit par passer. On n’en parle pas avec Alec. Ça ne servirait à rien puisqu’on finirait par se disputer et que les conséquences sont presque pire que le manque. C’est arrivé une fois. Il nous manque les outils communicationnels pour faire face à ces situations. »

Votre relation est compliquée. Vous avez tous les deux vos problèmes et une tendance néfaste à vous emporter quand ça ne va pas. Tu ne comprends pas pourquoi car ça n’arrive jamais avec Saph.
Tu hoches la tête pour signifier ta satisfaction puis tu sors ton propre agenda pour vérifier tes disponibilités. Une fois transmise, tu ranges tes affaires et te lèves pour quitter son bureau.

« Merci pour votre temps et à la semaine prochaine. Au revoir. »

Cette rencontre n’était pas si mal. Ses réactions étaient adéquates et le courant passait bien. Tu ne t’es pas senti agressé comme ça peut arriver, et tu penses pouvoir parler facilement de ce qui t’arrive au quotidien. Et puis, si jamais ton dossier devient trop lourd pour elle, elle n’aura qu’à le refiler à um collègue. Ça ne serait pas la première fois que tu changes de psy, aussi pénible cela est-il.
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