Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
AccueilCalendrierFAQRechercherDernières imagesMembresGroupesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 :: Académie Leoska :: Les extérieurs :: La cour extérieure Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Fuck you (confession of love)
Alyn
Messages : 170

Feuille de personnage
Age: 23
Pronoms: Il
Club: Musique / Bricolage
Pouvoir: Modification du cycle naturel des plantes
Alyn
Premier de la classe



Lun 20 Nov - 17:12
Fuck you (confession of love) – ft. Saphirre

Je m’allonge en souriant dans l’herbe, fermant les yeux alors que la douce chaleur du soleil et le bruit du vent dans les feuilles me bercent doucement. Je repense à la journée d’hier en compagnie de Saph, ce que je pourrais appeler nos retrouvailles après quelque temps de séparation à cause de son séjour en classe d’aide. Je déroule de nouveau la journée comme un film.

Je ne peux plus sortir de l’école à cause de notre rencontre avec les anti-mages, mais je n’avais pas encore informé Saph à ce moment-là. Je lui avais donc proposé une petite balade en pleine nature. Pas très surprenant venant de moi. Iel était donc arrivé.e à l’appartement et nous étions parti se balader suite à sa rencontre assez… chaotique avec Plou. Evidemment, Saph n’a pas trop aimé apprendre notre rencontre avec les anti mages. Nous avions attendu de nous poser dans l’herbe, à l’abris de potentielles oreilles indiscrètes, pour reprendre tranquillement le sujet de conversation.

Je regarde Saph.
« - Tu veux savoir quoi ? Non ils n'étaient pas armés, je ne crois pas, de toute façon ils n'ont pas eu le temps de faire grand-chose je les ai arrêté assez vite. Sauf une qui a réussi à courir après Eizh pour le chopper. Bon elle a fini dans le même état que les autres mais il a du mal à s'en remettre.
- Putain, merde. C'est vous qui les avez stopper ? L'école est pas intervenu ?
- Oui je les ai enfoui sous des plantes. Ils pouvaient pas intervenir on... On avait rien pour joindre personne.
- Ok. Cool que vous vous en soyez sortis. »

Je vois très bien à son air crispé qu’iel pense beaucoup de choses qu’iel ne dit pas à voix haute. Mais ça serait mal me connaitre de penser que je vais laisser passer.

« - C'est tout ? J'ai pas besoin de voir les auras pour comprendre qu'il y a un truc.
- Pas des trucs utiles. J'suis juste tendu parce que j'trouve que vous avez été putain d'imprudent mais tu l'sais, ça s'rais con de te le répéter donc quand tu vois que j'me tait essaie pas d'me décrypter.
- Mais parce que tu crois que c'était volontaire ? Mon téléphone est tombé en panne et celui de Eizh dans l'eau. Je suis pas parti sans rien, je suis pas totalement con non plus. »


Je commence à être frustré, peut-être à cause d’accusations que j’estime injustifiées. Je commence à avoir la forte impression d’être considéré comme un grand débile doucement sympa qui gambade insouciamment dans la forêt.

« - Vous étiez même pas renseigné sur les limites des zones de protections dans le doute. Dans un refuge complètement planqué aux yeux du monde et voulu pour être ultra-sécurisé si tout le monde y met du sien. J'dit pas que t'es débile, mais tu me sortira pas de la tête que c'était imprudent. Tu veux quoi ? Que j'fasse genre ça m'as inquiété ni pour toi, ni pour l'école ?
- Je ne pouvais pas deviner que c'était si facile de sortir de ces limites. Et crois-moi qu'ils avaient l'air d'en savoir beaucoup pour un truc planqué. De toute façon ils ne sont sûrement plus de ce monde.
- Tu crois qu'c'est pourquoi, que c'est aussi protégé sur les bordure ? Y'en as qui traîne. C'est délicat. Les buter ça ferais que confirmer les hypothèses. Les forces anti-mage ont probablement des suspicions, sur ce point comme sur d'autre, ça serais le pactole de tombe sur l'école. »


S’en était alors suivit toute une conversation à propos du passé de Saph, lors d’une rencontre avec des anti mages alors qu’iel patrouillait avec Philophae. Puis a propos de moi. De ma prise de conscience. Le fait d’avoir déballé ce soir là, le soir où j’avais retrouvé Saph en plein accès de violence m’avait fait réfléchir sur ma vie, notamment à quel point j’étais bien. Mieux du moins. Que je n’avais plus envie de m’enfuir d’ici.
Au-delà des personnes à qui je tiens, j’ai réussi à me trouver des objectifs de vie. J’ai des idées de métiers que je pourrais faire, je me permet enfin de me donner un avenir. C’est cette lueur d’espoir, de me dire que je peux avoir un futur entouré de gens que j’aime qui me fait dire que j’ai tout à fait ma place ici et que je ne compte pas la laisser. Iel aussi a des projets et ça m’a fait plaisir qu’iel me les partages. On en avait jamais parlé et ça fait du bien de se projeter, de parler de tout cela avec légèreté. Légèreté qui n’a évidemment pas durée, ça serait mal nous connaitre, surtout quand on a commencé à aborder les conneries de Saph, suivit de la question qui fâche.

Je lui retourne un sourire malicieux.

« - Un sacré nombre ? Et la pire ?
- Heu. Oui beaucoup. Et je suis absolument certain que la pire tu veux pas la connaître gros, vraiment. Je regrette de ouf et... ca a rien de pardonnable. Je veux pas que tu... enfin... ouai non c'est pas une bonne idée.
- Je te forcerais pas à me la raconter mais si tu regrettes c'est le plus important. Je me serais inquiété du contraire. Tu veux pas que je quoi ?
- Qui veux pas que tu quoi ? T'as entendu quelque chose ? »

Iel en profite pour glisser quelques bisous dans une assez mauvaise tentative de détourner mon attention. Bien tenté mais raté.

« - Non non non tu ne m'auras pas. Tu veux pas que je quoi ?
- Que tu m'deteste. Ou même sans parler de détester juste que... Hmrggr. M'apprécie plus ? C'pas pour faire ma drama queen. Ça a rien à voir avec ma dernière connerie en date qui était hors de contrôle. J'ai vraiment fait des choses horribles, volontairement à l'époque.
- Je ne pense pas que ça soit aussi simple de... Te détester. » Peut-être parce que je l’aime de tout mon cœur. « C'est quoi que tu appelles à l'époque ? Et je te le dis, ton passé t'appartient Saph, je vis dans le présent, tu es mon présent. Jmen fiche du passé.
- Environs 3 ans ? Franchement c'était la pire période de ma vie. Et tu t'en fiche p't'etre du passé mais pas moi. Ça s'efface pas comme ça, ça te colle à la peau. Sinon j'flipperais pas du fait que ça va p't'être me bousiller mon avenir pro. Et j'baliserais pas autant à l'idée de perdre notre relation si tu l'apprenais.
- J'ai plusieurs questions : pourquoi la pire période ? Et est-ce que tu veux m'en parler ? Je peux pas te promettre de super bien réagir à ton histoire mais je peux au moins essayer de prendre du recul.
- Hahaha, j'aurais JAMAIS envie d'en parler, ni de pourquoi la pire période, ni des conneries en question. Mais. Hmm. HMMRF. Mais ça serais pas déconnant de te le dire. Au moins t'aura tout et à toi d'voir et c'que tu penses de ouam. Mais j'te préviens. C'est lourd. Les sujets. Et chaud moralement. Promet moi juste que même s'tu le prend mal tu le garde POUR TOI. C'est la merde si ça se répand.
- Je te promets. »

Je sentais le sujet sérieux arriver. Nous nous sommes redressés, Saph s’est mis à arracher la pauvre herbe qui lui passait sous la main et je me suis assis face à ellui, attendant patiemment.

« Tout était très... lié. J'ai pas fait de connerie parce que c'était la pire période de ma vie. J'avais une vie un peu naze donc j'ai fini de la saboter et LÀ j'ai réussi mon coup. Ma mif c'est de la merde. Mon père est in love d'une militaire anti-mage, c'est lui qui m'as élevé mais le jours ou j'ai merdé avec ma magie, il m'as pas suivis sur le coups. Il as fait semblant de me vendre au camps pour la satisfaire, il a... gagné du temps mais il m'avais pas encore abandonné a l'époque, haha. Mais il m'as amené à ma tante. Qui elle, est cool. C'est elle qui m'as amener ici. Et qui suivais mon dossier ici. Et... et j'ai toujours été un sale gosse. C'était l'enfer pour mes parents. Mais alors quand je suis arrivé à Leoska ??? Je sais pas pourquoi. J'étais pire. J'ai fait que de la daube. J'ai pété la gueules a des gars qui m'ont rien demandé. J'ai vandalisé, voler des tas de truc. Peter des tas de truc. J'ai ... j'ai toujours tout fait pour arriver à mes fin, même au détriment des autres. Surtout au détriment des autres. J'pensais que ça ça m'rendrait heureux. » Iel sourit tristement. « J'étais un peu con. Très con. Bref. Un jours j'ai vu les choses en grand. J'sais pas. J'ai. J'ai sédater les dortoirs. Pour les cambrioler. J'me suis fait choper. Voilà. »

Iel me regarde d’un air terrifié, dans l’attente de mon verdict. Je garde un air assez neutre le temps que les informations soient toutes enregistrées et traitées. Je n'imaginais pas qu'iel ait pu avoir une famille aussi merdique, et pourtant j’en connaissais un rayon. Son père a l'air d'être un sacré sombre connard. L'image de Saph comme un sale gosse ne m'étonne pas. C'est ce que d'autres auraient appelé un enfant rebel. Je n'aime pas ces termes. Ça cache souvent quelque chose d'autre, un mal-être, pas juste la volonté de faire chier son monde. Par contre je reste interdit sur l'histoire des dortoirs. Ok. C'est quand-même quelque chose, ça c’est pas un truc que je peux laisser passer comme ça. Je garde cet air neutre sur le visage.

« Tu vas trouver ma question débile mais... Tu lui dirais quoi à ton toi qui a sédaté les dortoirs si tu devais le croiser avant qu'iel fasse sa connerie ? »

Ma question n’est pas innocente. Dis-moi que tu regrettes Saph, dis moi que t’étais débile à l’époque mais ne te cherche pas d’excuse. Sois honnête avec toi-même et avec moi, c’est tout ce que je demande. Ne m’oblige pas à me barrer. Parce que je ne pourrai pas rester avec quelqu’un qui se cherche des excuses et qui n’assume pas des conneries pareilles. Iel passe une main sur son visage et répond du tac au tac.

« De s'acheter un putain de cerveau ???? De pas faire ça alors que c'est évident que... ??? Qu'il faut pas faire ça tout simplement j'sais pas j'ai pas d'autres mots. C'pas possible d'être aussi con - je... j'aurais même pas écouter ! »

Je détourne le regard puis m'allonge de nouveau en regardant les arbres. Je ne démordrais pas ce que j’ai dit à Saph quelques instants plus tôt. On évolue, on change, on avance. Je ne pouvais pas lae juger sur son passé. Je l'aurais fait si iel avait cherché une réponse sophistiquée, si iel n'avait pas répondu aussi vite avec le coeur. Là iel était tout à fait conscient du problème de son acte mais aussi du fait que rien ne l'en aurait empêché. Iel était honnête avec lui-même et c'était tout ce que je demandais.

« - J'aurais pas dit mieux. Je suis heureux que tu t'en sois trouvé un depuis. De cerveau j'entends.
- Ého ? Tu ? T'es... j'trouve pas d'autres mots mais, t'es pas un peu siphonné ? Non ? T'es au clair avec toi même ? Pourquoi tu réagit comme ça, ça va pas !???
- Je suis autant au clair avec moi-même que tu l'es avec toi. Ouai t'as clairement merdé, et t'étais vraiment une sacrée merde d'avoir fait ça à l'époque. Mais même toi tu le dis. Je veux dire, t'es conscient.e que t'as merdé mais que tu l'aurais fait quand-même. Tu te mens pas à toi-même. C'est tout ce que j'avais besoin de savoir, si t'étais assez honnête pour l'avouer. Si c'est le cas, je sais aussi que t'as évolué. Et donc que t'es plus comme ça. C'est tout.

- Ok ? D'accord ??? »

On se retrouve tous les deux allongés dans l’herbe, bras sous la tête, Saph silencieux.se après le choc de ma réponse. Iel ne savait plus quoi dire. Ça m’a fait plaisir qu’iel m’en parle. C’est mieux pour notre « relation » comme il dit. L’expression m’a fait sourire mais aussi relever un point important : j’aimais Saph et il était peut-être temps que lui dise. Il le fallait. Donc j’ai abordé le sujet, évidemment maladroitement.

« Et ben... De mon passé non tu en sais assez. Mais puisqu'on parle de nous, je t'avais dit que je te laissais du temps, sans pression, c'est pour ça que je n'ai jamais relancé la discussion. Mais pour vraiment ne laisser aucune ambiguïté je...bon je te vois comme un peu plus qu'un sexfriend quoi... »

Iel éclate évidemment de rire. Super.

« - Pardon, hahaha, je, j'm'attendais pas à c'que tu l'aborde là, comme ça. Moi aussi j'te voie comme un peu plus qu'un sexfriend. J'en suis sûr.e même. J'me comporte pas comme ça avec un sexfriend.
- Mais tu voulais que j'aborde ça comment ? Que je t'envoie un pigeon voyageur avec une lettre marqué 'Bonjour. Je souhaitais vous informer que je dois vous entretenir de notre relation, qui va au-delà du simple plaisir de faire suer nos corps sous les étoiles. Veuillez agréer mes sentiments les plus distingués.' Quoique j'aurais pu... Ducoup c'est toi ou c'est moi qui pose la question qui fâche ?
- Asy, pose la ta question à la con.
- Tu trouves pas qu'il fait super beau aujourd'hui ? »



TW : rapprochements physiques, ça se cherche.


J’étais très fier de ma question à la con. Et apparemment iel a vite pris le parti de jouer au jeu avec moi.

Iel se rapproche de façon à être très très près de moi, vraiment nez à nez, avec un sourire confiant, une main sur ma hanche. « Si. Très beau. » Iel sourit, amusé. C'est pas du temps qu'iel parle, je le vois dans ses yeux. « Vas-y. Continue à me poser toute les questions qu'tu veux. Je suis de bonne humeur. »

Je me perds quelques secondes dans ses yeux. « Ça va t'as pas trop chaud ? »

Iel fait glisser une mains sur mon épaule pour me faire basculer sur le côté. Iel se rapproche encore, une de ses jambes glisser entre les miennes, l'autre mains tranquillement accroché à mon col. Son sourire est très calme et confiant. Ses yeux, eux, infiniment joueur. « Non, ça va, et toi ? »

C’est dur. Super dur. Je joue à un jeu clairement dangereux. « Non ça va, pas trop. » C'est un mensonge. A l'intérieur je suis en train de me consumer. Je passe une main dans mon dos pour me coller a ellui, mettre le plus de points de contact entre nos deux corps. Une petite flamme s'allume dans mes yeux. « Bon t'hésite pas à me dire sinon on s'arrange. T'avais pas de question toi ? »

Son index passe furtivement sur la pulpe de mes lèvres, traduisant son envie au grand jour. Oui Saph, moi aussi j’ai envie de t’embrasser.

« - Aucune, je n'ai pas particulièrement de doute, j'attends seulement la tienne. Ça ne te dérange pas que j'embrasse amicalement ton cou en attendant ?
- Non je t'en prie, mais ne t'étonne pas si je me mets a grogner amicalement. »

Iel s'amuse à me dévorer le cou, sa main plus appuyée dans mon dos. Iel fini par relever m'embrasser en remontant mon cou, la ligne de ma mâchoire, jusqu'à quelques centimètre de mes lèvres. « Dis-le. » Sa voix sans être un grognement, a quand même quelque chose d'un peu rampant dans le grain. Je grogne, ne sachant pas comment iel parvient aussi bien à résister. Je finis par remonter ma main jusqu’à ma joue et lae regarde intensément, laissant entrevoir tout l’amour que j’ai déjà pour ellui.

« Je t’aime »

Iel rit. J’adore le son de rire. Mais la seule réponse que j’obtiens c’est un « Hmm, vraiment ? ». Je pouvais m’y attendre, après tout on a jamais fait les choses dans la simplicité. Iel me retourne avant de m’enjamber, mains sur mon torse et toujours ce bon vieux sourire d’escroc.

« - J'le sais, ça, merci. C'est pas une question. Et j't'ai dit que je ne répondais qu'aux questions.
- Je me suis déjà rendu, pourquoi me torturer davantage ? Et c'est une question ça.
- D'un parce que t'es un peu maso et qu'ça te manquerais que j'arrête de te chercher des noises. De deux, parce que je suis injuste et malhonnêt.e. Et de trois, dans quel monde tu vie ? On prend des infos on gens qu'on torture, on leur en file pas. T'attendais quoi, la réponse sur un plateau ? »


Pendant qu’iel parlait, iel avait glissé ses mains jusqu’aux miennes pour entrelacer ses doigts aux miens et les plaquer au sol. Bien. On va jouer.

« Oh... Effectivement je pense que j'avais mal compris les choses. Bouge pas. »

Je serre les mains de Saph et m'aide de mes jambes pour lae faire basculer. Évidemment iel ne se laisse pas faire. On bataille un peu dans entremêlement de jambes et de rires, mais je finis par réussir à prendre le dessus et serre mes genoux contre ses hanches pour lae bloquer. Je suis légèrement essoufflé. « Donc... Torture tu disais ? » Je plaque ses mains par terre et vient embrasser son visage, déposant des baisers un peu partout sauf sur ses lèvres. Iel tente de me faire le coup du regard innocent et du doux sourire.

« T'oserais pas, me torturer. Tu m'aimes trop. Tu l'as dit toi-même. Alleeez, embrasse-moi, tu t'fait du mal. »

Iel tente d’atteindre mes lèvres et je m’écarte en riant. « Tu crois que je t'ai pas vu venir avec ta fausse gueule d'ange ? » J’approche mon visage du sien mais pas assez pour qu'iel puisse m'embrasser. A quelques centimètres près. Je fixe mon regard dans le sien. Si iel pensait me faire craquer avec ça, iel avait tout faux. J’avais été formé par lae meilleur.e après tout. Je murmure.

« Oui, je te l'ai dit, et je pourrais même te le répéter. Mais c'est étrange je n'ai pas l'impression de l'avoir entendu de ta bouche et je ne voudrais pas abuser de ton temps. Donc... Tu avais quelque chose à me dire ? »

Iel décale un peu ses mains pour se redresser et approcher son visage du mien. Je peux voir dans ses yeux qu’iel est passé sur quelque chose de plus sérieux. De plus fort.

« Moi aussi je t'aime, imbécile. »

C'est marrant mais la sensation de le dire et de l'entendre n'est pas du tout la même. Le dire ça fait peur et ça rend un peu euphorique quand c'est fait. L'entendre c'est... Grisant. Chaleureux. Mais ça fou une claque. Je rougis et reste figé dans cette position pendant quelques instants. Je finis par sortir de ma léthargie et franchis les derniers centimètres qui séparent nos lèvres. C’est différents, toujours aussi bon mais avec un petit truc en plus. On retombe sur le sol, ses mains sur ma joue et dans mon dos. On s’embrasse encore et encore sans s’arrêter, partageant nos souffles. On finit par se séparer pour reprendre notre respiration, heureux et euphoriques.

S’en suit une discussion sur les potentiels surnoms que nous pourrions nous donner. Notre discussion est assez légère, agréable. On aurait pu s’arrêter là. On aurait pu. Mais le simple contact de la main de Saph avec mon bras dans un contexte de test qualité du biceps nous a très vite fait déraper.


TW : contenu à caractère sexuel

Je l’invite avec un grand sourire à tester plus que mon biceps, après tout je n’ai rien contre offrir mon corps à la science si Saph est la science en question. Iel passe la main sous mon t-shirt pour suivre les muscles de mon dos avec le doigt. J’inspire brusquement, l’air de rien, son visage à quelques centimètres du mien. Je m'approche pour effleurer doucement ses lèvres, mélanger nos souffles avant de les faire délicatement entrer en contact. Saph passe ensuite sa main sur l'avant, effleure mes abdos, mon torse, remontant légèrement mon T-Shirt au passage. Iel laisse courir son doigts le long de la ligne abdos/torse sans me lâcher des yeux , avant d'aller tracer mes clavicules. Je ferme les yeux et approche ma main du visage de Saph pour caresser doucement sa joue avec mon pouce alors que je réponds à son baiser d'un air presque timide. Mon autre main remonte doucement le long de son bras en l'effleurant, commençant moi aussi à suivre les lignes de son corps. Iel à l'air amusé, et continue son chemin, dessinant les bordure de mon cou, de ma mâchoire, lascif.ve. Je continue à monter ma main et passe doucement sous son haut pour tracer quelques lignes au niveau de son ventre. Je souris contre ses lèvres. Sa respiration est assez irrégulière. Je remonte le long de son dos, toujours en douceur, pour revenir le long de ses cotes puis plus haut alors que je dépose quelques baisers dans son cou qui lui arrachent un grognement. Iel saisie l'une de mes deux mains pour en embrasser la paume. Puis le poignet, l'avant-bras, qu'iel fini par tirer légèrement, appuyé par l'aide de sa jambe qui s’enroule autour de moi, pour se plaquer contre moi sur toute la longueur. Je plaque volontiers son corps contre celui de Saph, lui volant de nouveau quelques baisers plus appuyés, plus intenses.

Soudain iel s’accroche à mes côtes et à ma nuque. Les baisers deviennent passionnés, iel fourre sa tête dans mon cou pour le goûter de sa langue et de ses dents. Je soupire de surprise et de plaisir. Ma main vient s'accrocher dans ses cheveux alors que je renverse la tête en arrière. Ma seconde main se serre contre sa poitrine, continuant son exploration en des points précis et que je sais sensibles, moins doux. Un gémissement lui échappe, cramant quelques-unes de mes neurones au passage. Iel me mord le cou avant de s’éloigner pour enlever nos hauts puis de revenir contre mes lèvres en s’accrochant à mes hanches. Je laisse échapper un gémissement. Je lui mordille la lèvre et passe un bras dans son dos pour lae faire basculer sous moi. Iel en profite pour déposer des baisers sur le haut de mon torse et griffer mes côtes. Je pousse un grognement alors que je me plaque brusquement contre Saph, me servant de mon bras toujours dans son dos pour lae maintenir. Je lui fais une sourire carnassier avant de baisser la tête pour me rapprocher de la peau de son cou. Mais je n'allais pas lae toucher. J’allais lae faire languir. Je bloque ses deux bras et continue à parcourir son corps, lae touchant simplement de son souffle sans jamais lae toucher. Je m’approchait des endroits sensibles sans jamais aller au bout de mon geste, simplement les effleurer. Je joue avec le corps de Saph, avec son désir et avec sa frustration. Ça à l’air de marcher lorsqu’iel se mord la lèvre en rejetant la tête en arrière. Mais je sens sa respiration devenir aléatoire, les mouvement de ses bras qu’iel tentait de dégager, les sons qui se frayaient un chemin au travers de ses lèvres, son corps qui se tord et s’arque pour venir au contact de mes lèvres.

« - T’as pas l’droit de me faire ça !
- Comment ça je n'ai pas le droit ? Et selon qui ? »

Je desserre un peu la prise sur ses bras pour lui laisser la possibilité de se libérer. Je sais qu’iel saisira sa chance. Iel ne manque pas l’occasion et me renverse brusquement pour se retrouver plaqué à moi. Sa voix est un souffle rauque dans mon oreille.

« Selon moi. C’est clair ? »

Dans le doute que ce ne le soit pas iel, ne se fait pas prier pour mordiller et lécher cette zone qu’iel sais sensible. Mais ça c’est juste pour lui rappeler ce qu’il veut avant de le lui retirer. Ses lèvres passent à quelques millimètres des siennes sans les embrasser, avant qu’iel ne se relève de toute sa hauteur, à genoux au-dessus de lui. Son doigt parcours doucement la longueur de son buste d’un air pensif.

« Faut pas jouer au con avec moi, tu l’sais pourtant, non ? T’as juste besoin d’un rappel du pourquoi. »

Saph va finir de me déshabiller en prenant son temps avant de se pencher à nouveau sur mon corps. Là où je jouais avec les effleurements, iel s’y attaque directement au croc et à la langue. Ses mains s’accrochent à mes hanches, les maintiennent alors que son visage descend, encore et encore jusqu’au bas de mon ventre. Mon cœur manque un battement et mes pensées deviennent incohérentes. Et là, iel tourne autour du pot avec délice. Iel mordille le creux de ma hanche, puis mon aine, lèche le bas de son ventre, tourne autour de mon intimité sans jamais rien assouvir. Saph joue avec mon corps mais je l’avais provoqué. Le lâché prise n'était plus une option, le contrôle non plus. Je n’eus pas le choix de rendre les armes très rapidement. Mes mains cherchaient à s'accrocher quelque part presque désespérément, c'est dans le haut de son dos qu'elles trouvèrent une prise avant de s'accrocher avec force. Mon souffle est laborieux, haché, entrecoupé de gémissements. Je renverse la tête en arrière alors que tout mon corps se tend, se tord pour aller à l'encontre de ces mains qui me maintiennent. Je ne contrôle pas non plus les mots qui sortent de ma bouche.

« Oh putain... Saph... s'il te plaît... »

Je suis prêts près a lae supplier s'il le fallait, totalement à la merci de mon bourreau.

« C'est vraiment ça que tu veux ? Vas falloir être plus convaincant... »

Iel parcours juste la longueur de mon intimité du bout de la langue. Doucement. Très très doucement, faisant durer le supplice. C'était possible de crever de désir ? Parce que je pense ne pas en être loin. Tout mon corps est sous tension, mes mains crispées sur Saph, mes poumons cherchant désespérément de l'air. Je suis comme un poisson hors de l'eau, mon seul salut étant cellui qui se trouve à cheval sur lui. Plus convaincant ? Qu'est-ce que tu veux de plus Saph ? Iel a tout, mon corps, mon cœur, ma respiration et les vibrations de mes cordes vocales. Je lui offre tout mon être. Mon esprit se consuma au contact de sa langue avec mon intimité. Le son qui sortit de ma gorge était à chemin entre le gémissement et le grognement guttural, une main monta du dos de Saph pour attraper ses cheveux. Je lui relève un peu la tête pour croiser son regard.

« Bordel...de merde...tu veux que je fasse quoi ?... Que je te supplie... Alors par pitié...je t'offre tout ce que je peux te donner mais... s'il te plaît...
- Comment jpourrais te refuser ça... »

Sans me lâcher des yeux, iel cède, me dévore de façon beaucoup plus frontale. Je lae regarde comme si iel était la plus belle chose au monde. Non pas comme si. Iel était la plus belle chose au monde. Mais je me retrouve rapidement contraint e fermer les yeux, les vagues de plaisir prenant contrôle de mon corps. La tête en arrière, le corps arqué, je subis avec délice les assauts de Saph. Mes gémissements menacent de se transformer en cris. A bout de souffle, je l'arrête.

« Attends...attends... »

Je veux faire durer le plaisir. Ne pas tout consommer tout de suite, rester au bord du gouffre, jouer avec ses contours avant d'exulter ensemble. Je me redresse pour reprendre ses lèvres entre les miennes. Je m'écarte légèrement pour reprendre mon souffle.

« Laisse-moi... te goûter aussi... »

Iel se mord doucement la lèvre dans un sourire, sa main relevant légèrement le menton de Phil.

« Avec plaisir... »

Iel me dérobe encore quelques baisers et profite d'être à cheval sur moi pour continuer dans sa lancé. Mais plus haut, ses lèvres sur les miennes, juste une autre façon de s'embrasser. Je souris. Je veux lui rendre au centuple tout le plaisir qu'iel m’a donné et ne prends aucune pincettes pour m'attaquer à son intimité, léchant et mordillant les zones sensibles. J’ai envie de lae faire vibrer, qu'iel use ses cordes vocales. Je laisse mes mains se balader sur sa peau avant d'attraper fermement ses hanches et de redoubler d'intensité. Je veux l'aimer à la hauteur de sa personne, lae faire plonger dans les profondeurs du plaisir, quitte à me cramer le cerveau et à en perdre mon propre souffle. Iel plaque son corps contre mon visage par réflexe, attrape mes cheveux de façon presque pataude pour se tenir à quelque chose, et crame complètement en croisant mon regard. Ses gémissements s'intensifient, s'éraillent en grognement plus animal pour ne pas se transformer en cris.

« Aaaah... putain... je vais... »

Iel se fait violence. Garde sa mains dans mes cheveux comme un ancrage, grogne, et éloigne son bassin. Son torse se plaque contre le mien lorsqu'iel redescend, m'embrasse, cueillant sa propre humidité sur mes lèvres, encore essoufflé. J’enroule mes bras autour d’ellui, à bout de souffle. Je n’étais pas loin non plus.

« Aah... bordel, t'es...trop dangereux avec ces lèvres pour que jte laisse continuer. » Iel mordille ma lèvre en plongeant ses yeux dans les siens et y meure un instant « Jveux... Jveux qu'on tombe ensemble. »

« Mais c'est le genre de danger que tu aimes mon ange, je ne comptais pas arrêter. » Je pose une main sur sa joue. « Je veux aussi, emmène-moi avec toi de la façon dont tu en as envie. »

Iel appuie sa main contre la mienne et s'en aide pour la laisser glisser de façon à en saisir l'un des doigts entre ses dents pour le sucer langoureusement. Toujours en me regardant droit dans les yeux. Ouai. Iel avait l'intention de me chauffer a mort. Iel relâche ma main en souriant toujours.

« J'ai bien une idée... Tu me laisserais utiliser ma magie ? » Iel laisse courir un doigt sur mon torse... le long de mon cou... « Et toi, de ton côté, tu nous achèves de la façon que ça t'inspire ? J'ai un faible pour les œuvres collaborative... »

Je prends une brève inspiration avant de partir en apnée quand Saph prend mon doigt entre ses lèvres. Comme si iel avait besoin de faire ça pour me chauffer. Je lui fais un grand sourire, curieux.

"Tout ce que tu voudras. Tu as mon consentement."

Je fais descendre mes deux mains le long de son dos, puis plus bas. L'embrasse. Iel laisse sa magie de réveiller, le bout de ses doigt effleure mon buste, tout en descendant progressivement à leurs tours, tandis que les sensations commence à vraiment monté.

"Mais, t'apprendra que jsuis pas un ange..."

Iel réfugie sa tete dans mon cou pour me mordre en grognant. Sa mains, elle, se fait plus ferme en bas, s'amuse de moi et ralentie, joue avec mes réactions. Je ne sais pas si c'est la main de Saph ou son pouvoir mais je n'ai jamais ressenti les choses de manière aussi intense. Je laisse mes ongles s'enfoncer dans son dos avec un grognement à la limite du cri. Je sais que je suis tout prêt et je suis prêt à emmener Saph avec moi. J’utilise mes doigts pour jouer avec ses points sensibles, attentif à ses réactions pour trouver le rythme et le geste qui l'entrainera. La respiration en vrac, je laisse de nouveau un bruit s'échapper de mes lèvres qui est loin du simple gémissement.

"Aaaah putain...Saph..."

Iel m’embrasse de façon presque désespérée. Lorsque le rythme s'intensifie, tout son corps se tend complétement, s'arc contre le mien. Sa main libre, tremblante, s'accroche à mes cheveux, puis mon dos, et sa tête finit juste par se nicher dans mon cou complétement à bout de souffle. Son autre main, quant à elle s'adapte, suis le rythme pour m'entrainer avec ellui.

"Haaaa... Phil - ... Je..."

Mais iel n'arrive même plus à parler, juste à geindre, complétement au bout. Ses gémissements s'intensifient, jusqu'à ce qu'un cri lui vide les poumons. Ses ongles griffes mon dos alors que le plaisir, en vague, secoue tout son corps avec violence. Le cri de Saph déclenche de manière presque simultanée le mien. C'est comme si mon esprit et son corps obtenaient enfin la liberté tant attendue depuis qu'on avait commencé. Je sens le corps de Saph réagir au plaisir en miroir avec le mien, tous deux parcourus d'un ouragan de plaisir. Ma tête contre son cou, j’halète et ma main est crispée dans son dos. Je laisse les vagues nous parcourir, gardant Saph serré.e contre moi avant de reposer ma tête contre le sol, à bout de souffle. Je n'arrive pas à parler mais ne compte pas lae lâcher. Je veux juste rester dans les vapes, profiter de cette sensation.

Saph fini aussi par s'effondrer contre moi, haletant.e. Iel essaie progressivement de recouvrer ses esprits, encore complètement retourner parce ce qu'il venait de se passer. Iel se blottit contre moi et... éclate de rire. De façon incontrôlable. C'est les nerfs. Je regarde la lumière passer entre les branches des arbres. J’aime la sensation du corps de Saph blotti contre moi, de la chaleur qui s'en dégage et du rythme de sa respiration. Je l'aime tellement bordel je ne comprends pas pourquoi j’ai attendu autant de temps pour lui dire. Tout est putain de beau, ellui, le lieu dans lequel ils sont et finalement même sa vie de manière générale. J’entrevois enfin la lumière que j’espérais tant au bout du tunnel de ténèbres dans lequel je déambulais avant d'arriver là. Cette pensée m'émeus et je sens les larmes me monter au yeux, un sourire de pur bonheur plaqué sur les lèvres. Je caresse machinalement la peau de Saph du bout des doigts. Saph se repose contre moi avant de remarquer les larmes et panique.

" - Phil ? Tout va bien ?
- Oui oui tout va bien !"

Je lae serre contre moi et l'embrasse doucement.

"Merveilleusement bien même. Excuse moi je ne voulais pas t'inquiéter. C'est juste que... je me disais que je me sentais si bien avec toi. Ici. Je... je sais pas juste apaisé en fait. Je pourrais pas poser des mots dessus."

Je lae regarde dans les yeux, essayant de lui faire passer les émotions dans mon regard puisque je n'arrive pas à le dire. Je lae vois sourire, comprenant ce que j’étais en train d’essayer de dire et me le rendant avec la même force.

"Alors en pose pas ?"

Iel m'embrasse et reste contre moi. Y'avait pas besoin de parler, non, vraiment pas. Iel enroule ses bras autours de moi et se laisse aller contre. Non, iel n'était pas un ange, mais dans les bras l’un de l’autre nous étions sans aucun doute au paradis.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers:
Partenaires