Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
"Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits "
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Ilenor
Cancre
Jeu 29 Fév - 11:57
Ilenor ft Mordred
“Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ”
Tu remontes légèrement les livres que tu tiens dans tes bras, certains étant dans un équilibre assez précaire. Tu voulais amener un grand nombre d’ouvrages qui, tu en est certaine, raviront Mordred. Cependant tu t’es très vite retrouvée face à un problème de taille : tu n’as que deux bras et bien plus d’ouvrages. Tu vérifies que tu as bien pris un carnet afin de consigner de potentielles informations, des recherches, toutes ces choses que vous aviez l’habitude de faire avec Mordred.
Tu as attendu quelques temps, il avait peut-être besoin de se remettre de ses émotions, bien qu’à ton sens le meilleur moyen de le faire est de continuer à travailler. Mais tu as laissé ses proches s’occuper de lui, pendant quelques jours, puis ton impatience a repris le dessus. Vos recherches quotidiennes n’avancent plus et c’est quelque chose que tu as du mal à tolérer. Le savoir ne va pas vous attendre. Tu es donc partie en direction de l’endroit où il est censé résider, pleine d’entrain.
Tu arrives dans le bâtiment et te diriges rapidement vers sa chambre. Tu es tentée d’utiliser ton pouvoir dans les couloirs, mais tu risque de ne jamais arriver devant la porte de Mordred. De plus, tu tiens aux ouvrages que tu as dans les bras et ton contrecoup pourrait leur porter préjudice. Tu feras ça au retour, pas beaucoup, simplement pour avoir quelques éléments par curiosité. Tu continues à t’avancer de ton pas léger et arrive devant la porte de Mordred. Tu parviens tant bien que mal à caler le livre dans un de tes bras, te servant de ta hanche comme appui, et frappe doucement mais fermement à la porte.
« Bonjour Mordred, c’est Ilenor. J’ai amené de quoi travailler, il se trouve que nous avons fait une grande pause mais je pense que cela ne sera que bénéfique si nous trouvons un peu de temps pour continuer nos recherches. »
Tu ne rajoutes rien, patientant devant la porte. Tu ne veux pas commencer à lui dire que tu es désolée pour ce qu’il s’est passé, que tu viens lui remonter le moral. Evidemment, ça serait tout à fait sincère, simplement ce n’est pas ta priorité et tu préfères aller droit au but. Quelques semaines de travail avaient suffi à ce que ton caractère ressorte avec Mordred : quand tu as un objectif, tu n’acceptes pas les détours. S'il n'avait pas voulu travailler il n'aurait pas donné ton nom à la sécurité.
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 29 Fév - 15:11
"Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Depuis que tu es en zone de sécurité, les gens se permettent de venir te voir sans s’annoncer au préalable. Disons que ça arrive plus souvent que lorsque tu étais dans ta coloc, comme si tu n’avais plus de portable pour que les gens te préviennent. Comme si c’était beaucoup plus facile de venir te voir depuis que tu loges à perpettes-les-oies. La longue distance motive les gens, ou alors certains se rendent compte que tu as plus que jamais besoin de soutien. Que t’es pas juste un mec froid et hautain, sans empathie pour les autres. Parce qu’en fait, t’es juste un clampin qu’a merdé par le passé et qui assume rien. T’es juste un mec dépressif, anxieux, autiste, avec probablement d’autres troubles en bonus. T’es pas aussi solide sur tes jambes que ce que tu laissais croire.
Aujourd’hui, tu vis ta meilleure vie de déchet solitaire (Saph n’est pas là) en faisant du ménage, puis des siestes, puis un peu de lecture, puis des siestes. Dormir est le meilleur moyen d’accélérer le temps pour arriver à un quotidien plus vivable. Quand on frappe à ta porte, tu te redresses en sursaut de ta sieste. Ilénor. Travailler. Euhm. Avec plaisir, tu n’avais rien prévu pour le reste de la journée de toute façon. Tu vérifies vite fait ton accoutrement : un t-shirt et un jean, classique. Le haut est froissé mais tant pis. Tu ramasses vite fait tes cheveux dans un chignon pour leur donner un air plus discipliné, puis c’est bon t’es présentable.
Tu ouvres à Ilénor avec un sourire, bien qu’il ne tient pas longtemps et s’efface en même temps que toi pour laisser ton amie entrer.
« Bonjour. Excuse-moi, j’étais occupé. »
T’as les petits yeux de quelqu’un qui vient de taper sa meilleure power nap, tu trompes personnes. Tes yeux se posent sur la pile de livres, et tu tends les mains pour la soulager de sa charge.
« Ta visite me fait plaisir, je m’ennuie comme un rat mort ici ! Qu’as-tu prévu pour aujourd’hui ? »
Tu déposes les livres sur la table en les feuilletant rapidement pour déduire le sujet avant de t’éloigner pour préparer le thé.
“Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ”
Tu prêtes à peine attention à l’état de Mordred, simplement pour t’assurer qu’il est en état de travailler. April est dans un état que tu pourrais qualifier de très mauvais, tu te doutes que ça doit en être de même du côté de Mordred. Cependant, cela ne doit pas entacher votre travail et ton absence d’empathie facilite largement ton efficacité. Tu secoues la main quand il s’excuse et pousses un léger soupir de soulagement quand il te décharge.
« Ne t’excuse pas, je suis venue à l’improviste, il est vrai que j’ai oublié de te prévenir de mon arrivée. Mais comme tu n’es plus en classe, j’en avais effectivement déduit que tu devais t’ennuyer et puis nous avons des recherches à faire. Il ne faudrait pas que ton esprit s’altère. »
Certains pourrait prendre ta dernière phrase pour une touche d’humour ou de compassion, mais ce n’est pas ton cas. Tu es tout à fait sérieuse. L’esprit de Mordred est vif et tu te plais à travailler avec lui, discuter de théories ensemble. S’il passe trop de temps à travailler tu as peur que cela n’endommage aussi sa capacité de réflexion, après tous les bons couteaux s’aiguisent. Tu poses les derniers livres sur la table, ouvre ton carnet en te dirigeant vers lui.
« Alooooooors nous nous étions arrêtés à un certain type de magie et de création, tout ce qui tourne autour du végétal. On s’était dit que faire quelques recherches sur le fonctionnement des plantes pourrait s’avérer nécessaire pour comprendre les différents processus… »
Tu continues à lire, et, la tête baissée sur ton carnet, tu ne penses pas une seconde à t’arrêter. Après tout, tu as l’habitude que ce soient les murs ou les meubles qui t’arrêtes, tu continues donc de faire le bilan de vos recherches en te dirigeant vers les bruits faits par Mordred.
« Donc voilà, c’est à peu près là qu’on a terminé, j’ai tout remis au propre dans mon carnet, je te l’ai mis sur quelques feuilles aussi si tu souhaites tout recopier dans tes carnets. Tu m’as manqué Mordred, vraiment les recherches sans toi c’est beaucoup plus pénible je n’ai trouvé personne d’intéressant avec qui échanger. »
Tu es sincère. Tu as pris l’habitude de travailler avec lui et les quelques jours passés sans te paraissaient assez fades. Tu aimes trop débattre et échanger avec lui pour pouvoir apprécier le temps de recherches que tu as fait. Tout cela est dit alors que tu es évidemment encore en train de marcher et de lire en même temps.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 5 Mar - 9:57
"Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Un léger sourire revient sur tes lèvres quand elle explique la raison de sa présence ici. Bonne déduction. Elle a d’autant plus raison que tu crains de perdre ta vivacité d’esprit sans un peu de challenge. L’ennui est dangereux sur bien des points. Sur le plan académique, tu sens déjà que tu t’émousses sans assister aux cours et sans étudier autant qu’avec. On t’a prêté des livres et tu les étudies avec minutie, mais ton état psychologique, tes rendez-vous nombreux et ton nouveau traitement entravent ta rapidité et ton acuité cérébrale. Tu te rassures en te convaincant que c’est temporaire.
Pris dans les livres que tu as posé sur la table car le thé est prêt, tu écoutes Ilénor sans te préoccuper de sa position. Ça te semble logique que si elle se déplace, c’est à elle de regarder où elle va. Tu oublies donc que justement, elle n’est pas de ce genre. Souvent, c’est à toi de la décaler pour lui éviter le mobilier quand vous êtes ensemble. Ce n’est pas toujours efficace cela dit. Comme maintenant, où tu n’es pas plus attentif qu’elle à vos positions dans l’espace physique. Vous êtes déjà partis dans un espace supérieur, intellectuel et stimulant. Résultat : elle te rentre dedans et tu fais un bond de surprise. Tu la chasses (la surprise, pas Ilénor) rapidement en t’écartant pour vous laisser vos espaces vitaux.
« Tu m’as manqué aussi. Tu t’en doutes, je n’ai personne pour avoir des échanges aussi stimulants. Où sont les feuilles ? »
En attendant sa réponse, tu vas chercher ton propre carnet de notes ainsi que ton classeur de veille documentaire.
« J’ai fait des recherches sur les pré-requis de la création magique. »
Tu ouvres ton carnet à la bonne page et le classeur sur des extraits de documents.
« J’ai croisé mes recherches avec des notions de biologie pour déterminer comment l’un influence l’autre, mais je ne suis pas biologiste. »
Tu réfléchis à une manière plus efficace de mettre vos connaissances en relation pour aller vers une conclusion satisfaisante et rigoureuse.
« Que dirais-tu de chercher um mage vert.e qui s’y connaît en biologie après avoir potassé ta sélection ? On peut demander au personnel à l’extérieur s’ils connaissent quelqu’un. »
“Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ”
Ton inexorable avancée se termine brusquement alors que tu te cognes contre Mordred. Il s’écarte d’un bond, surpris, avant de s’écarter. Tu n’y prêtes pas grande attention, il a l’habitude, il est simplement moins attentif qu’à l’accoutumé. Tu murmures une rapide excuse alors qu’il répond. Tu commences à sortir les feuilles de ta pochette et les lui pose sur la table. Elles sont toutes recouvertes de ton écriture et d’une multitude de couleurs qui font parti d’un code que tu as minutieusement composé.
Tu te penches sur les documents alors qu’il te les montre, attentive à ses explications. Tu prends quelques notes, croise ses éléments avec les tiens. Vous êtes arrivés aux mêmes conclusion, bloqués l’un et l’autre par un seul et même problème : vos compétences. Vous n’êtes effectivement pas biologistes.
« Je pense que c’est une excellente idée. Il nous faudrait quelqu’un de professionnel et de bien renseigné sur le sujet. Ce n’est pas ce qui doit manquer dans l’école, on trouvera bien quelque chose. On devra faire venir la personne ici ? »
A vrai dire, tu ne veux pas amorcer le sujet de son confinement avec Mordred pour ne pas le déconcentrer en lui rappelant des choses qui le peinent sûrement. Cependant, tu n’as pas le choix, il faut prendre en compte toutes les contraintes afin de pouvoir s’organiser de la meilleure manière pour travailler.
« Il faut qu’on sache ce qu’on peut faire d’ici ou non. Que j’amène du matériel peut-être si nous en avons besoin. Ce n’est pas très pratique de travailler dans ce recoin mais je pourrais m’occuper de tout déplacer de l’extérieur jusqu’ici. »
Tu continues à réfléchir, commençant à faire mentalement la liste de tous les objets que tu risques de devoir transporter. C’est après quelques minutes que tu te dis que tu devrais peut-être avoir quelques mots de réconfort envers Mordred. Cet appartement n’est pas d’un grand luxe et l’isolement social, bien que ton cas il soit volontaire, n’est pas très agréable pour tous.
« Je… j’espère sincèrement que ta situation ne va pas durer. Ça va forcément s’arranger, j’en suis sûre. »
Non, tu ne l’es pas. Tu es pragmatique, le problème est immense. Beaucoup trop de traumatismes qui remontent, beaucoup de souffrance. Mordred est simplement une image qui en fait apparaitre beaucoup d’autres dans l’esprit de certains.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 6 Mar - 17:10
"Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Ta proposition de recherche implique un périmètre limité à la zone de sécurité dans laquelle tu es confiné. L’entendre parler de l’école comme d’un élément global te fait un pincement au coeur que tu notes sans t’y attarder. Enfin, tu aimerais ne pas t’y attarder mais elle remet sur le tapis que tu es éloigné de tout. Ça t’énerve. Ses certitudes aussi d’ailleurs. C’est pas contre elle, mais c’est pourtant vers elle que tu diriges ton agacement lorsque tu répliques :
« Je sais que ce n’est pas pratique et non, tout ne va pas s’arranger avant un moment. Peut-on se concentrer sur notre travail sans énoncer des évidences pénibles et des mensonges stupides ? »
Tu regrettes tes paroles au moment où elles passent tes lèvres. T’es con. Être empathique ne lui réussit pas mais ce n’était pas une raison pour snap directement, de manière tout aussi stupide que le mensonge énoncé plus haut. Tu soupires, passes une main sur ton visage.
« Excuse-moi. Je sais que tu pensais bien dire. »
Concentrez-vous plutôt sur ce que vous savez faire : réfléchir et faire bouillonner les idées.
« Il y a du personnel de sécurité à l’extérieur du logement, on peut leur demander s’il y a um mage vert.e accessible dans le coin. Il y a plus de monde que ce que tu crois, je ne suis pas en total isolement non plus. »
Sinon tu n’aurais pas survécu. Tu lui fais signe que tu reviens, puis tu sors pour interpeller le personnel posté à l’extérieur. On t’informe que vous trouverez votre bonheur dans le jardin, auprès du jardinier. Logique, jusque là. Tu reviens dans l’appartement.
« On peut aller voir dans le jardin. Le jardinier s’y connaît apparemment. »
“Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ”
Tu sens tes muscles se tendre alors que Mordred te répond sèchement. Effectivement, tu pensais bien dire, c’est ce que tu avais lu. L’empathie, quelque chose de ce genre, exprimer des pensées positives aux gens qui ne vont pas bien, être encourageant avec eux même si cela ne reflète pas le fond de sa pensée. Il faudra peut-être écrire un courrier aux éditeurs des ouvrages que tu as consulté afin de leur expliquer que les conseils qu’ils prodiguent ont besoin d’être précisé en fonction des situations.
« Je m’excuse également, l’empathie n’est pas encore un sentiment que je maîtrise à la perfection, tu le sais. Je pensais que c’est ce que j’étais censé te dire pour te faire aller un peu mieux. C’est ce qu’ils disent dans les livres. Mais je serais honnête sur ta situation à l’avenir, si c’est ce que tu souhaites. »
La situation te semble plus tendue qu’à ton arrivée et la conversation glisse sur un sujet que tu maîtrise trop peu. Tu ne veux pas que cela empire, tu décides donc de te rabattre sur la suite, le travail et la recherche. Revenir dans ce qui fait partie de ton domaine, de vos savoir-faire.
« Oui, c’est une bonne chose d’ailleurs de ne pas être totalement isolé. » Comment faire des recherches sur les autres sinon. « Excuse ma supposition et ma maladresse de tout à l’heure. Allons voir ce jardinier, je prends les questions avec moi. »
Tu ramasses ton carnet, ravie que la situation semble se débloquer. Tu te cognes une nouvelles fois sur le coin d’un meuble en sortant, ce qui te freine légèrement mais tu avances en pensant que la grimace de douleur fera oublier à ton corps le bleu qui est sûrement en train d’apparaitre. Tu sors dans le couloir et te tourne dans sa direction.
« Tu penses que je pourrais essayer de regarder en arrière ici ? Je n’ai jamais eu l’occasion d’y venir encore. »
Tu n’as pas besoin de préciser, tu sais que Mordred sait de quoi tu parles.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 12 Mar - 9:04
"Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Elle tire ses conseils des livres et tu ne peux que comprendre sa démarche. Toi aussi, tu lis et regardes tout ce que tu peux pour comprendre diverses situations sociales. Tu prends des notes, observes au quotidien. Tu testes les autres dans tes interactions et étudies les réponses. L’humanité est un terrain d’étude palpitant. Les livres apportent une touche de rigueur bienvenue et nécessaire pour t’aider à décortiquer ce que tu vis. Tu lui souris.
« Nous avons une vision similaire du monde il me semble, nous pouvons nous affranchir un minimum des conseils exposés dans les livres. »
Pour faire à votre sauce. Avec une honnêteté dénuée d’empathie, ou peu présente. Tu préfères ça. De toute façon, vous êtes tous les deux dans une optique d’étude de l’autre. Ilénor ramasse son carnet et tu prends le tien pour sortir également. Quand elle parle de regarder en arrière, tu ne réponds pas tout de suite. Tu n’as pas envie qu’elle voit ton état lamentable lors des derniers jours. Cependant, tu es conscient qu’elle ne jugera pas et qu’elle n’y accordera aucune importance. Et puis… Vous pourrez peut-être découvrir quelques secrets.
Tu attends que vous vous soyez éloignés du personnel pour lui répondre.
« Est-ce que tu peux ? Oui. Est-ce que c’est autorisé et recommandé ? J’en doute. Est-ce que je t’encourage à le faire quand même ? »
Tu souris.
« Absolument. On se partage la vision comme d’habitude après ? »
“Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ”
Tu hoches la tête rapidement, c’est vrai que Mordred et toi êtes sur un terrain commun concernant l’étude de vos pairs. Après tout, il n’a pas besoin que tu commences à expérimenter de mauvais conseils sur lui, surtout qu’il a l’air tout à fait conscient de ce que tu essaies de faire. Mais c’était quand-même sympa d’essayer.
Tu perçois l’hésitation de Mordred lorsque tu proposes de retourner en arrière. Tu n’arrives pas à percevoir à quoi cela est dû, surtout qu’il est généralement assez curieux d’avoir accès aux informations de tes plongées dans le passé. Peut-être qu’il réfléchit juste à ce qui pourrait être intéressant. Tu griffonnes une date et le lieu dans ton carnet pour pouvoir noter tes observations en attendant sa validation qui ne tarderait sûrement pas à venir.
Un grand sourire illumine ton visage à sa réponse. Il est évident que c’est peu recommandé, surtout dans la zone dans laquelle vous êtes. Tu commences à te lasser un peu des secrets d’étudiants et tu te doutes que le lieu dans lequel tu te trouves a beaucoup de choses très intéressantes à révéler. L’opportunité est trop belle pour que tu la loupes.
« Je n’en attendais pas moins de ta part. Je l’aurais fait sans tes encouragements mais partager tout cela avec toi est bien plus intéressant. Je te laisserai l’accès à tout ce que tu veux voir après sans soucis, tu éviteras simplement d’aller fouiller sur ce qui hors de la vision s’il te plait. Il y a des choses qui te feraient peut-être trop mal. »
Tu penses surtout à ce qui s’est passé dans l’appartement avec ta colocataire. Toute l’altercation avec Saph, tout ce qui a suivi. Mordred n’a pas besoin de voir ce qui s’est dit, cela lui ferait du mal gratuitement. Tu aimerais qu’il n’ai accès à cela que le jour où il sera prêt, quand il ira mieux. Pas aujourd’hui.
Tu tends le bras pour que Mordred puisse te guider pendant ta ballade et tu projettes ton pouvoir comme tu en as l’habitude. Le soucis c’est que tout ne se passe pas comme prévu. Là où tu as normalement des visions du passé, des passages, les bruits également, rien. Tout est totalement brouillé. Ce n’est pas ce qui te perturbe le plus. Alors que tu tentes de voir quelque chose, tu te fais mentalement repousser sans vraiment comprendre ce qui se passe. Tu t’arrêtes à cause du choc, revenant brutalement à toi. Tu plisses les yeux en essayant de te stabiliser.
« Ok. C’est le moment où ça devient intéressant, ils ont tout protégé. Je n’ai accès à rien ici, on m’a repoussé comme un vulgaire insecte. »
C’en est presque encore plus enivrant.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 26 Mar - 15:02
"Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Ta curiosité est piquée à vif quand Ilenor s’arrête pour te dire qu’elle a été repoussée. La zone est protégée. Cela ne se cantonne pas à la protection physique, ça s’étend à la protection psychique. Ça ne t’étonne même pas à vrai dire. Tu es ici pour ta sécurité physique et mentale et jusque là, les soins que tu as reçu arrivaient toujours rapidement pour être appliqués avec précision. Il n’empêche, ça te contrarie et ta curiosité n’aime pas qu’on lui pose des limites.
« On aurait dû s’y attendre. Je vais tester autre chose. »
Ce qu’il y a de plus simple et accessible pour vous en ce moment : fouiller la mémoire du personnel présent. Or, tu te heurtes au même problème que Ilenor et ne trouves rien d’intéressant à te mettre sous la dent. Pire, la personne la plus proche vient vous voir pour vous interroger sur vos tentatives psychiques.
« Bonjour vous deux. On a remarqué des activités magiques inhabituelles dans ce périmètre. Vous ne seriez pas en train de fouiller par hasard ? »
Tu ne jettes pas un coup d’œil à Ilenor pour répondre, un soupçon de panique dans la voix.
« Mince ! Ce n’était pas fait exprès… Ma magie fait n’importe quoi depuis quelques jours, ça a dû interférer avec celle de mon amie. »
Ta magie fait effectivement n’importe quoi et le personnel de la zone de sécurité le sait. Le temps que tu te remettes de ton état mental critique, tu enchaînes les hallucinations involontaires et ton pouvoir mémoriel tend à s’étaler vers les autres comme des tentacules. Tu as en plus une tronche à faire peur, ça donne du crédit à tes paroles. Quand la personne s’éloigne, tu soupires de frustration et prends la direction du jardin.
« C’est nul, on ne pourra rien faire sans que quelqu’un nous tombe dessus. La biologie des plantes est moins passionnantes tout à coup. »
“Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ”
Tu restes accrochée à lui le temps qu’il essaie d’utiliser ses pouvoirs sur le lieu. Tu vois à son air que cela n’a l’air de mener à rien de plus que tes propres tentatives et une moue de frustration se dessine sur ton visage alors que tu commences à réfléchir comment vous pourriez contourner cette règle. Tu sursautes légèrement quand l’employé vient vous voir. Ainsi, au-delà de bloquer vos pouvoirs, ils savent que vous les utilisez.
Tu regardes Mordred d’un air légèrement perdu, presque sincère parce que tu essaies de comprendre dans quel sens part son mensonge. Tu te contente simplement de prendre un air contrit et de hocher la tête à ses mots, espérant que vous puissiez partir sans davantage de questions. Tu n’es pas une espionne mais tu ne voudrais pas qu’on commence à t’interroger sur tes fouilles, illégales pour la plupart. Tu le suis alors qu’il s’éloigne, un air détaché et en pleine réflexion.
« Je ne vais pas abandonner aussi facilement. La biologie, on pourra la faire quand tu seras sorti d’ici. En attendant, il faut qu’on profite du fait que sois là pour essayer des choses. En plus tu as un excellent alibi. »
Tu commences à griffonner quelques idées sur ton carnet, avant de te raviser, barrer certaines choses. Tu te mures dans un silence réflexif, totalement perdue dans tes pensées et donc coupée de la réalité. Tu finis par revenir et tu te tournes vers Mordred.
« Je voudrais qu’on teste l’étendue de la zone. Si on peut s’éloigner un peu mais que je peux quand-même, en remontant dans le temps, suivre les allers et venus des agents je pourrais peut-être avoir des choses intéressantes. Après tout, ils n’ont pas couvert toute l’école. »
Et c’est bien une faille que tu comptes exploiter.
Jeu 29 Fév - 11:57
