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Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes [PV Mordred]
Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Lun 15 Avr - 12:04
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Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes


La vie est belle, les oiseaux chantent, Merlin se roule dans la boue, et tu passes une superbe soirée. Tu pourrais presque dire que ce que tu aimes bien dans les balades, c’est qu’on peut se balader, mais c’est une référence culturelle que tu n’as pas encore rattrapée après avoir écoulé la moitié de ta vie coupée de la société.

Tu ne le tiens pas en laisse, car tu as choisi de te caler dans les grands espaces ouverts de l’école pour l’exercer au Frisbee et le faire se dépenser un peu. Le problème, c’est le moment où il décide de ghost le jouet pour… se barrer derrière le gymnase. OK. Fait comme chez toi ??

« Merlin ? Merlin ! »

Il est obéissant en principe, mais… un peu trop sociable donc tu ne serais pas étonné de le voir faire ami-ami avec n’importe quel inconnu. Chien inconnu. Chat inconnu. Ou n’importe quoi d’inconnu ou connu, il aime tout le monde.

Tu cours tel le vélo (avec deux jambes) (donc pas un vélo) (tu voulais juste dire que tu allais vite), et le rattrapes.

« Excusez-moi, on jouer donc je l’ai laissé libre, j’avais pas vu que- »


Tu le trouves, sans surprise, nez à nez avec un gros golden retriever. Avec surprise cependant, c’est avec Mordred que tu te retrouves nez à nez.
Ah !
Ah.
Tu rates le clips du harnais de Merlin, perturbé, et t’y reprends à trois fois. Ce type te hante, c’est pas possible, c’est constamment un sujet. (Si par hanter tu fais allusion au fait qu’il fait partie de ton entourage, que tu le veuille ou non, certes).

« Mordred. »


C’est le plus cordiale que tu puisses faire, le niveau frigo sur l’échelle du congélateur. Pourtant, à le voir en face de toi, tu constates que quelque chose a changé dans ta perception.

La dernière fois, sa présence déclenchée de la peur, de l’angoisse, te renvoyer directement à ton passé et à la terreur de voir ton présent s’effondré à cause de son existence.

Mais aujourd’hui, l’appréhension est différente. Elle tient… Du ressentiment. De la colère. De la honte. Tu ne sais pas exactement quel sentiment est associé à qui, tout est flou depuis que tu l’humanises davantage, malgré toi. Il est faillible. Aussi infiniment faillible que toi. Tu l’as constaté de tes propres yeux même si tu ne le voulais pas ; quand il a essayé de venir chez toi, mais pas que. Tu l’observes des fois, quand vous vous croisez de loin dans l’école. Il faut être honnête, il n’est pas le danger imminent que tu souhaitais qu’il soit. Et ça t’emmerde. Parce que tu lui en veux. T’as envie de le voir dégagé. Qu’il soit incapable d’évoluer. Que sa gueule affiche qu’il est toujours le même monstre que celui qu’il a pu être par le passé, donne raison à ta haine, la légitimise. Tu souhaiterais que Alec ne l’aime pas. Parce que tu ne veux pas qu’il ait le droit d’être entouré de bonnes personnes ?

Vraiment ?

Ou est-ce que, dans le fond, tu aimerais juste ne pas avoir à le côtoyer pour ne pas devoir te remettre en question, toi, tes actes, tes opinions ?

Difficile à dire. Par contre, là, t’es chelou. C’est bien mignon d’être en proie à autant de débats intérieurs, cependant, tu le dévisages juste sans rien dire. Parce que tu as envie de partir, mais tu ne veux pas partir. Le cerveau humain est mal fait.

« Il/Elle est cool avec les autres chiens ? »

Tu relèves les yeux vers lui. C’est tout ce que tu as trouvé, tu as des centaines de choses à lui dire, mais le seul premier pas que t’accorde ton immobilisme cérébral est celui du concret. Vous avez des chiens. Tu penses à son bien-être, à l’envie qu’il a de gambader plutôt que d’être coincé à côté de toi. Tu ne remarques pas que ses bois brillent, car il essaie d’apaiser l’atmosphère qu’il a sentie se tendre.

« Pour savoir si je peux le lâcher. »


On ne dirait pas, mais c’est un gros premier pas que tu essaie de faire dans sa direction. Rien n’interdit de trébucher sur les premiers pas.

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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Mar 16 Avr - 11:26

Athéna et Merlin, ambassadeurs de la paix

Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes [PV Mordred] O4qc
Athéna est une chienne pourrie gâtée. Tu ne t’y attendais pas en l’adoptant, pensant bêtement que tu serais peu emballé à l’idée de partager ta vie avec un vrai animal (parce que Saph n’en est pas totalement un, même si on dirait, au réveil). Tu avais peur d’être froid, de ne pas l’aimer assez ou comme il faut. Peur de ne pas répondre à ses besoin et de devenir maltraitant. Peur de la rejeter, de lever la main sur elle. Alors tu as fait des recherches. Beaucoup de recherches, quiconque te connaît s’en doute. Tu as aussi suivi les formations éducatives proposées par la ferme de l’école, chose indispensable pour être en phase avec un chien d’assistance.

Depuis, t’es gaga. Vraiment, c’est grave. Tu as volé un certains nombres de jouets pour chien, si bien que tu as un coffre rempli sous ton lit et des babioles qui traînent partout dans la coloc. Tu en embarques systématiquement dans ton sac quand tu vas te promener avec Athéna, pour qu’elle ne s’ennuie pas. Cela dit, elle est rarement seule. Vous croisez souvent d’autres chiens avec un humain pas loin, comme maintenant. Athéna commence aussitôt à jouer avec avant que son maître arrive.

« Brynjolf. »

Ta voix est calme, posée, pour ne pas trahir les émotions qui se bousculent à sa vue. Tes mains se glissent dans tes poches pour ne pas montrer qu’elles tremblent légèrement. Votre dernière rencontre était… mouvementée. Le voir te rappelle la perte de contrôle sur ton corps, l’impact, et tout le bordel qui a suivi. Personne ne parle pendant un long, très long, vraiment super long (en tout cas c’est la sensation que tu as) moment. Il te dévisage, tu le fixes. Tu es sur tes gardes et prêt à fuir. Le problème, c’est les chiens. Ils souhaitent sociabiliser. Tu t’apprêtes à signaler à Athéna que vous partez quand Bryn brise le silence.

« Elle est cool, oui. Il n’y aura pas de problème si tu lâches le tien. Ou la tienne ? Ils peuvent partager les jouets. Pourquoi ses bois brillent ? »

Oui. Super Mordred. Tu aurais pu fuir comme un lâche mais tu penses trop au bien-être de ton chien et un pauvre détail a attisé ta curiosité. Tu t’éclaircis la gorge.

« Au fait, je n’ai pas pu m’excuser correctement pour la dernière fois. Donc, toutes mes excuses. »

Désolé d’être un trigger ambulant. Désolé d’avoir brisé des vies. Désolé d’être ici. Désolé de prendre la place d’une personne plus méritante. Désolé d’être encore en vie. Désolé, désolé, désolé.
Tu ne peux que t’excuser, pas remédier au problème.
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mar 16 Avr - 14:59
Feat. Kira SoudaaayEcrit par Geoffroy de Monmouth, probablement
Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes


Des excuses. Des fichues excuses. Toutes ses excuses, même ; comme ça il s’accorde gratuitement le luxe de ne même pas préciser lequel de ses torts est la cible de ses regrets et de ton éventuel pardon. Qu’est-ce qu’elles valent ?! Qu’est-ce que…

Qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Bizarre. Tu as senti ton visage se réchauffer légèrement, sous le coup de la colère et le sentiment s’affaisser tout aussi immédiatement.

Merlin, évidemment. Les bois, il te l’a fait remarquer. Ça te fait revenir au concret, et c’est loin d’être un mal.

« Merlins. Noir. »


Tu accompagnes tes mots du geste approprié, ton chien obéit et les lumières s’effacent. Ça fait partie des ordres enseignés aux chiens rêve très jeunes, blanc pour activer leur bois en cas d’urgence, noir pour leur signaler qu’ils peuvent les éteindre en cas de fausse alerte. La situation est tendue, mais vous pouvez manager comme des adultes responsables, sans sa magie. Tu lui fais signe qu’il peut y aller, et il ne se fait pas prier pour partir jouer.

La magie blanche avait commencé à infuser l’atmosphère s’estompe ; ta colère ne remonte pas pour autant en flèche comme elle avait entamé de le faire. Elle est présente, mais sourde. Pas aveuglante. Nuance.

Le silence est un acteur à part entière de votre conversation et il ne te dérange pas. Tu regardes les chiens jouer ensemble, ça t’évite de fixer Mordred.

« Le mien, c’est un mâle. Ses bois brillent parce que c’est un chien-rêve, ils peuvent utiliser la magie blanche. Il a tendance à le faire quand il juge une situation tendue et j’aimerais éviter qu’il se fatigue lorsque ce n’est pas nécessaire. »

Pas besoin d’en expliquer davantage, tu l’estimes suffisamment intelligent pour faire le reste des déductions. Même si ta formulation laisse une part de flou sur la nature de cette absence de nécessité. Il comprendra ce qu’il veut comprendre.

Tu tournes ta tête vers lui. Avec une expression étrange. Elle se veut indifférente, neutre. Mais tu es bon acteur, pas bon menteur ; en dehors de la scène, tes propres émotions rattrapent bien trop vite les traits de ton visage. La méfiance. L’agacement. L’appréhension.

« Je ne te voyais pas avoir un chien. »


Là aussi, ça veut dire ce que ça veut dire.

Les chiens ont besoin de beaucoup d’amour, d’attention et tu n’as pas l’impression qu’il est du genre à en avoir à revendre. Même en mettant de côté une très courte seconde le point de vue abominable que tu as de lui… Il y a des gens chez qui on ressent cette fibre pour les animaux dans leurs façons d’aborder le monde. Lui il semblait tellement au-dessus de tous, détacher de tout que tu aurais eu tendance à croire que ce genre de présence « l’encombrerait ».

Une fois de plus, il est visiblement plein de surprise.

Et pas si détaché qu’il le fait très bien croire. C’est un bon menteur, tout le monde y a cru. Tu aimerais profiter de cet argument pour remettre en cause la sincérité de ses excuses ; mais ce serait petit et facile de ta part. Sa fierté est à terre, et il est trop loin de ce qu'il as pu être pour que tu dépouilles ses propos de toute leur valeur. Ce qui est extrêmement pénible. Chaque fois qu’il fait de son mieux, il met en lumière à quel point tu es malhonnête par rancune envers lui. Alors qu’il est censé être le problème de l’histoire.

Tu croises les bras. Non, vraiment tu ne sais pas quoi foutre de ce qu’il t’a dit. Il arrive, tes mains sont chargé de ressentiment que tu t'apprêtes à lui jeté au visage au moindre propos de travers... Et il ne fait pas le faux-pas que tu espère. Il te refourgue juste une énorme boite encombrante dans les bras. Lourde de ses remises en question, de sa fierté mise de côté, et de sincérité. Tout ce que tu es incapable de lui rendre alors que tu le lui dois et tu le sais.

Conclusion. Tu les ignores pour l’instant. Tu ne lui réponds pas. Tu attends de voir comment il se comporte vis-à-vis de ça pour aiguiller la direction de tes prochains choix.


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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Mar 16 Avr - 15:21

Athéna et Merlin, ambassadeurs de la paix

Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes [PV Mordred] O4qc
Pas nécessaire. S’il le dit. C’est impossible d’ignorer à quel point l’atmosphère est tendu. Même Athéna s’est rapidement collée à toi avant que tu lui fasses signe d’aller jouer. Tu aurais préféré qu’elle reste à tes côtés pour te distraire, regarder les chiens jouer n’est pas suffisant. Bryn lance une phrase en l’air et tu bloques momentanément ta respiration pour ne pas soupirer ou inspirer trop fort. Ça te permet de contrôler l’expiration pour qu’elle soit plus naturel et forcer le reste à l’être tout autant.

Toi non plus, tu ne te voyais pas avoir un chien. Tu as constamment peur de mal t’y prendre, de ne pas savoir donner assez d’amour. Peur que Athéna devienne dépressive parce que tu l’es. Tu as aussi la peur irrationnelle qu’un agissement incorrect la fera mourir d’un instant à l’autre. Que si tu penses, dis ou fais de travers, tu perdras cet animal qui t’a beaucoup apporté depuis son adoption. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu es resté la fixer avant de t’endormir pour t’assurer qu’elle respirait bien. Comme si t’accompagner la condamnait.

« Je ne te voyais pas avoir de la répartie. »

Putain.
Bordel.
Couillon.
Merde.
Tu soupires aussitôt et poses tes doigts sur ton front dans un facepalm désespéré et délicat. Pourquoi t’as dit ça ? Quel con, mais quel con ! C’est bien beau de t’excuser si c’est pour tacler après. Le problème, c’est que sa phrase était chargée de sous-entendus. Tu l’as détestée et tu as détesté ce qu’elle a fait remonter.
Agacé, tu secoues la tête pour reprendre rapidement.

« Merde. Désolé, je voulais pas dire ça à la base. »

Tu voulais le dire, ne mens pas.

« C’est un chien d’assistance, elle est formée pour intervenir en cas de crise, aider à la gestion des émotions, ce genre de choses… Je ne voulais vraiment pas tacler, juste… Si tu pouvais éviter de sous-entendre que je ne la mérite pas, ce serait sympa. Elle a tout ce qu’il faut et se porte bien. Je suis pas un glaçon, pour rappel. »

Même si tu t’es bien brisé quand Bryn t’a jeté contre un mur.
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mar 16 Avr - 22:52
Feat. Kira SoudaaayEcrit par Geoffroy de Monmouth, probablement
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Il a dit q u o i ?

La surprise te fait cligner lentement des yeux. La réalisation, elle te fait purement et simplement éclater de rire, parce que c’est ridicule, enfantin. Si tu étais une horrible personne, tu pourrais choisir répondre de la même façon. Surenchérir, lui dire que tu ne le voyais pas si aérodynamique que ça quand tu l’as envoyé voler, comme ça vous aurait tous les deux l’air de gamin de primaire pris dans un vortex d’insultes. Mais heureusement, tu n’as pas pensé ça, parce que tu n’es pas comme ça.

Etrangement ; ça t’amuse. Pour commencer, parce que tu n’en as rien à faire d’avoir de la répartie ou non, ce n’est pas quelque chose qui risque de t’atteindre. En ensuite parce que le fait de le voir toujours aussi fidèle à lui-même sur certains de ces points te fait un peu plus croire en la sincérité de son changement de comportement. Pas totalement. Mais légèrement.

Tu hausses un sourcil lorsqu’il s’excuse pour ses propos. Soit ? Bizarre là aussi.

Une chienne d’assistance donc. Tu les observes. Merlins et elle se poursuivent dans l’herbe comme des fous. Vous êtes mignon tous les deux à vous angoisser mutuellement à côté de vos chiens thérapeutiques, tu ne sais pas si tu trouves le tableau global comique ou artistique. Ceci étant dit, il n’a pas tordu. Ta réflexion était gratuite, et sa chienne, à l’air, à première vue, épanouie.

« Ça doit commencer à te faire beaucoup d’excuses en une journée, non ? »

Tu… C’est une façon un peu ambitieuse d’appliqué son choix de ne pas surenchérir dans les tacles absurdes, non ? Reprends-toi DEUX-SECONDES Bryn, pourquoi tu voulais parler à Mordred, à la base ? C’était pas pour lui cracher une bouteille de vinaigre dessus. C’était pour arranger les choses, trouver des terrains d’entente…. Non, trop optimiste. Des terrains de tolérance. De quoi faciliter la vie de Alec.

Soupire. Tu ouvres la bouche. La referme parce que les remords qui doivent en sortir ne te viennent pas alors qu’en principe tu es du genre à t’excuser parce que quelqu’un s’est fait mal dans la même pièce que toi. Qu’est-ce qui t’arrive quand Mordred est à proximité, sérieusement ??
Tu grinces des dents.

« … Pardon, c’est sortis tout seul aussi. C’est juste que… je sais pas. Tu m’agaces vraiment je crois, et ça me rend assez incohérent. »

Tu fixes le sol. C’est étrangement sincère. Parce que tu n’as pas l’habitude d’être agacée, patient comme tu es et tu ne sais pas forcément comment gérer convenablement ton hostilité. Tu n’es pas sûr que convenable soit le bon terme par ailleurs, dans les faits, tu voudrais juste réussir à la maîtriser. Ne serait-ce que pour la crédibilité de tes propos.

« Ma remarque était gratuite et pas maline. Les deux d’ailleurs. Ta chienne n’a pas l’air malheureuse avec toi, c'était hors de propos. »

C’est pas sur sa nature de maitre correcte pour un chien que t’as envie de le voir mis en défaut. Au contraire, tant mieux, il s’en occupe bien et ce serait juste cruel de s’attaquer à lui sur ce sujet. Tu n’es pas comme ça -en tout cas tu aimerais éviter de l’être-.

C’est sur le reste que tu as envie de le confronter et où tu tires les rennes de ton aigreur. Il te rappelle que ce n’est pas un glaçon. Sous-entendu qu’il est capable de toutes les émotions sur lesquelles tu doute de lui, et qu’il possède peut-être lui-même des sentiments à ne pas heurter.

À la bonne heure.

Tu n’es pas sur qu’il ait souvent eu la délicate attention de considérée ses interlocuteurs avec autant d’empathie pour sa part vue sa propension à être naturellement cassant.

« J’ai pas forcément envie d’aggraver les choses. »
Précision utile puisque ce n’est pas complètement une évidence « Plutôt l’inverses même, sinon je serais partie. Mais. Je sais pas. J’arrives pas à accepter tes excuses, et ça m’énerve. Je sais même pas si tu m’en présentes parce que tu estimes que t’aurais dû respecter ma limite et ne pas venir ou… à cause du reste. »

De son passé. De ce qu’il est. Ou encore d’autres choses. C’est important, ce qu’il met derrière. Aussi important que les excuses elles-mêmes.


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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Mer 17 Avr - 11:02

Athéna et Merlin, ambassadeurs de la paix

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Ouais ça fait beaucoup d’excuses. Tu fais que ça, t’excuser. C’est bien la seule chose que tu peux faire avec sincérité sans t’attirer de gros ennuis. Parce que, quand tu dis rien, on te croit au dessus de tes erreurs et ça invite rapidement le conflit. Conflit que tu essaies d’éviter depuis ton retour dans la zone normale de l’école, mais qui te tombe dessus à chaque tournant de couloir. Tu ne réponds rien et te contentes de regarder les chiens jouer. Si tu surenchéris, vous n’en finirez jamais. C’est pas l’envie qui manque mais tu penses à Alec et l’inconfort que votre mésentente doit lui causer. Donc tu restes calme. De toute façon, il s’excuse à son tour en t’avouant que tu l’agaces. Ça te fait rire.

« Tu n’es pas le premier ni le dernier que j’agace. J’ai l’habitude. »

Faire chier ton monde était carrément ton objectif de vie avant. Maintenant, tu veux juste qu’on te foute la paix et ignorer les autres. Vivre décemment. Arrêter de te sentir aussi mal. Avancer.
Tu hoches simplement la tête lorsqu’il admet que Athéna n’a pas l’air malheureuse. Tu n’aurais jamais accepté d’être garant de la vie d’un être vivant si tu ne savais pas t’en occuper. Ça te fait percuter que Bryn ne connaît que tes mauvais côtés. Comme bien d’autres. Il ne voit pas ta rigueur, ton perfectionnisme, ton envie de bien faire, ton implication extrême pour que les personnes que tu aimes vivent correctement avec toi. Tes erreurs sont trop nombreuses pour occulter tout ça. Tes défauts aussi. Tu n’as jamais autant souhaité posséder les compétences sociales basiques que depuis le live. Ça t’aurait évité beaucoup de problèmes dans la vie.

Tu soupires.

« Je t’ai présenté mes excuses car je n’ai pas respecté tes limites en entrant chez toi. Parce que je suis un trigger pour toi et plein d’autres élèves. Parce que… Partager votre espace est souvent mal pris, comme on me arrête pas de me le faire comprendre. Des excuses, j’en ai à distribuer à la pelle. Pour tout ce que j’ai fait ou dit ici. Ou avant. Mais avant ne regarde normalement pas les élèves de l’école… Cela dit, tout le monde a l’air d’y accorder de l’importance. Donc voilà, je préfère m’excuser sincèrement pour toutes ces choses car je ne vois pas quoi faire de plus. »

T’excuser autant te déprime et te plonges dans une haine de toi-même que tu réprimes difficilement. Ton regard reste donc focalisé sur les chiens pour ne pas te laisser aller à la déprime.
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Jeu 18 Avr - 10:10
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C’est une énigme que tu n’arrives pas à résoudre. Un casse-tête aux sens littéral. Tu attendais le détail de ses excuses pour savoir quoi faire de lui mais ça ne fait que te confuser davantage en te mettant face à des questions que tu n’avais pas envie de te poser.

Tu le dévisages. Trop, beaucoup trop. Réfléchis. Trop, beaucoup trop là aussi. Tu soupires et t’assieds par terre, ton menton niché dans ta main.

Tu ne vois pas ce qu’il peut faire de plus non plus. Ça te demande d’accepter beaucoup de choses. C’est un joli mot, l’acceptation, pourtant si proche de la résignation.

Tu dois accepter que certains crimes ne puissent vraiment trouver justice. Au mieux, réparation. Pas dans son cas ; la seule façon qu’il a de se racheter est finalement d’appuyer la cause mage plutôt que la cause ennemie.

Ce qui implique d’accepter le fait qu’il existe parmi vous. Pire. D’accepter que les monstres aient un visage. Qu’il y avait bien un humain derrière les horreurs qu’il a commises, et que cet humain est capable de réaliser ses torts, et de changer. Était-ce le cas de ceux qui ont dénoncé ta famille ? Tu les as toujours imaginés fiers. Citoyens modèles qui se complaisent dans leur bon exemple. Le cadavre de ta mère a dû leur donner raison lors de son évacuation ; une menace abattue sur le coup alors qu’ont essayé de lui proposer une alternative plus sécurité pour elle, pour les autres. Ça aurait dû être toi, tu étais la menace. Un danger de moins.

Mais est-ce qu’ils ont regretté, des années plus tard ? Est-ce qu’ils ont réalisé avoir passé leur vie à se vautrer dans l’erreur en détruisant celles des autres ? Est-ce que s’ils avaient eu un enfant mage, ils auraient réussi à se remettre en question, ou l’aurait-il vendu ?

Tu inspires. Longuement, ferme les poings pour ne pas voir tes mains trembler. Ces transferts ne servent qu’à te faire du mal. Ce n’est pas la même situation, pas les mêmes personnes. Même si tu ne peux pas t’empêcher de te demander si Mordred pense régulièrement à l’ami.e qu’il a vendu, s'iel lui manque.

Rien qui ne permette d’avancer.  

« Non, c’est vrai. Y’a rien à faire de plus. »


Il a réalisé ses torts. Évolue. Vie depuis longtemps parmi les mages (en tout cas depuis que tu es là tu l'as toujours vue). Il est lui-même un mage — même si ça reste avant tout un imbécile agaçant —. C’est pris encore une nouvelle gifle récemment. L'école ne l'aurait pas laissé là, si c’était une menace. Alors qu’est-ce que tu voudrais de plus qu’il se flagelle ? Qu’est-ce que t’en sais de s’il ne le fait pas déjà ? Qu’est-ce que ça changerait, en soi ? Ses souffrances n’atténueront pas celles de ceux qu’il a condamnés.

Bordel, tu préférais être en colère. Maintenant qu’elle retombe, ça te crève les yeux de constater que vous faites les deux pitiés à avoir les pieds trop pris dans les filets d’immobilisme pour avancé convenablement. Vous n'êtes autant opposition que tu le souhaiterais.

« J’aurais pas dû te faire ça. T’attaquer. »
Ton regard se pose à nouveau sur lui, implacable « Mais je vais pas m’en excuser, parce que c’était pas volontaire, je voulais pas que ça arrive. Et je savais que c’était un risque si je te croisais, et tu le savais aussi, t’es pas complètement idiot. Mon manque de maîtrise est de notoriété publique. Écoute peut-être ce qu’on te dit, la prochaine fois que quelqu’un te demande de dégager. »

C’est peut-être le pire dans ce qu’il a fait. De rester alors que t’étais en panique. T’avais besoin qu’il disparaisse d’un espace ou tu te sens normalement en sécurité.

« J’avais pas mis cette limite juste pour pas voir ta tête. »
Soupire, ton regard se reporte sur le parc « Mais je mentirais si je prétendais que ça ne faisait pas partie des conséquences qui m'arrangeaient bien. Plus j’y pense, plus elles sont injustifiées, toutes. Tu es peut-être un trigger mais ça ne m’autorise pas à l’imposer à Alec de cette façon. »

Ni à lui, mais, molo. Dans l’idée, vous auriez pu vous organiser pour que tu ne croises pas Mordred. Mais tu n’as rien voulu entendre et a simplement imposé ta décision comme loi.

« J’aurais pas dû vous imposer cette limite-là de façon aussi drastique. Et pour le coup… »
Tu inspires. La suite te coute, ça se voit. « Je suis désolé. »

Ces excuses, tu les devras aussi à Alec. Mais tu avais besoin de faire face à Mordred d’abord pour faire ce chemin-là.



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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Jeu 18 Avr - 13:50

Athéna et Merlin, ambassadeurs de la paix

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La conversation aurait pu s’arrêter là : « Y’a rien à faire de plus ». Tu t’en serais contenté, vous seriez partis sur un accord tacite de respect mutuel pour le bien d’Alec. Cependant, Bryn continue et tu tournes la tête vers lui pour croiser son regard. Implacable comme ses mots. Tu le laisses parler et construis en parallèle la réponse que tu peux lui donner. Tu pourrais t’ouvrir à lui, lui expliquer la raison de ta présence chez lui. Ça voudrait dire quémander sa pitié, et tu n’en veux pas. Il s’excuse, tu secoues la tête.

« Tu as raison, j’aurais dû respecter cette limite. Tu n’as pas à t’excuser de l’avoir posée, on avait d’autres endroits pour se voir avec Alec. »

Tu devrais lui expliquer le reste. Pourquoi t’étais là, pourquoi t’es resté. Pourquoi t’as été aussi con. Le problème c’est que ça te blesse. Le temps a beau s’écouler depuis le live, tu subis encore le rejet des autres.

« Je le savais mais sur le moment j’ai pas réfléchi. Je venais de me prendre la tête avec un groupe. Hm. On m’a pris la tête plutôt. J’avais besoin de voir quelqu’un et Saph était occupé.e. J’avais… besoin de me sentir… accepté quelque part. »

ça t’arrache la gueule de lui expliquer la situation.

« On arrête pas de me dire de dégager de partout. Quand tu me l’as dit à ton tour, j’ai pas réfléchi et j’ai juste refusé qu’on me vire encore d’un lieu où normalement, j’étais accepté. C’était con de ma part. »

Mais t’iras où, si on t’interdit n’importe quel lieu de l’école ? Tu ne veux pas retourner en isolement à cause des autres.

« Bref, désolé d’avoir été con. Profite de cette excuse parce que c’est rare que j’admette de l’être. »
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Brynjolf Néel
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Ven 19 Avr - 17:22
Feat. Kira SoudaaayEcrit par Geoffroy de Monmouth, probablement
Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes



Même Mordred Arraw, lui-même, a besoin de se sentir accepté. Ça ne devrait pas être étonnant et pourtant… Non ce n’est pas cet état de fait qui te surprend, c’est le fait qu’il te le partage. Lui. Mordred Arraw, au risque de te répéter. À toi. Brynjolf Néel. Tout est si étrange.

Tu arraches de l’herbe. Parce que quitte à ne pas savoir quoi faire de ce qu’il te dit, tu aimerais à minima savoir quoi faire de tes mains. Ça t’aide à comprendre la situation de son point de vue, à connaître les vraies raisons de son refus de partir et empêcher ta rancœur de remplir les blancs à sa place. Il est plus difficile à diaboliser maintenant que tu lui parles.

Et les autres, qui le rejettent… Est-ce qu’ils se sont juste braqués comme tu l’as fait au début, ou est-ce qu’ils continueraient de s’en prendre à lui-même même s’ils avaient eu cette discussion ? Ils auraient probablement persévéré, ils ne sont pas idiots, ils savent le mal qu’ils font et les conséquences que ça doit avoir. Ça doit être assumé pour beaucoup. Certains par cruauté. D’autres par peur. Certains par conviction.

Tu ne sais plus vraiment où tu te places. Si. Tu le sais. T’arriverais plus vraiment à te rallier du côté de ceux qui l’envoient chier. Sauf s’il merde à nouveau, mais autrement, ça n’aurait pas de sens à tes yeux. Oui, tu peux pas le piffrer. Mais tu n’as plus envie de contribuer activement à son exclusion. Est-ce que ça fait de toi quelqu’un de laxiste ? Est-ce que c’est vous trahir ?

Urh. Tu n’en sais rien. Quelque chose fait que maintenant tu ne le vois plus comme un déclencheur immédiat à tous les traumas que tu te traînes.

« Hmpf. Au moins, tu l’admets. »


Tu te lèves, parce que t’as pas non plus l’intention de t’attarder éternellement ici. C’est déjà très bien que vous en soyez arrivé à ce stade, mais tu sens qu’il ne faudrait pas pousser davantage. Ton regard est toujours dur, mais moins.

« C’est toujours moins pire quand on en connaît les raisons. »


Ça reste un con à tes yeux, mais moins. Con à un stade tolérable de l’échelle. Tu n’élabores pas davantage, t’as pas envie de dégouliner de remerciement pour son partage très touchant ni de te montrer compatissant. La distance que tu mets avec lui ne te le permettrait pas. Et tant mieux, tu penses honnêtement que ça vous arrange tous les deux.

Tu te racles la gorge.

« Hmm, hmm. Je pense pas que ce soit nécessaire d’encore t’empêcher de passé à l’appart, tant qu’on est pas forcé de vraiment ce côtoyer. Et que tu t’approches pas de ma chambre, même si t’as aucune raison de le faire. »


C’est un gros pas que tu fais, même si tu auras mis le temps. Tu sais à quel point il est indispensable, tu as vu que la situation peser à Alec et tu veux arrêter de lui imposer ça. Et si en conséquence ça permet à son mec de se sentir un peu moins rejeter, c’est pas un mal en soi, même si ce n'est pas pour lui que tu le fais. Les choses doivent changer.

Maintenant tu te sens prêt. Parce que t’as pu faire face à Mordred sans t’effondrer ni vriller. Ton pouvoir ne s’est même pas manifesté une fois alors que tu n’es pas protégé par des glyphes. C’est bon signe ; tu es à minima capable de supporter sa présence. Et vraiment, c’est déjà énorme.




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Mordred Arraw
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Feuille de personnage
Age: 21 ans
Pronoms: il
Club: Tir à l'arc/Lecture
Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Sam 20 Avr - 13:40

Athéna et Merlin, ambassadeurs de la paix

Athéna et Merlin, ambassadeur de la paix, un récit mythologique inédit dans vos librairies participantes [PV Mordred] O4qc
S’il savait comme c’est dur d’admettre ses torts. Pour toi, un coup de couteau te fait le même effet. Même si tu n’en as jamais pris pour de vrai, certaines douleurs hallucinatoires en sont assez proches pour que tu puisses faire la comparaison. Sans compter les migraines. Elles font parfois l’effet d’un coup de poignard dans le crâne. En bref, tu peux comparer le fait d’admettre être con au fait de se blesser grièvement. Tu peux même dire que tu préfères la deuxième option. Au moins, ça n’atteint pas ton égo.

Tu rappelles Athéna pour qu’elle te ramène petit à petit les jouets éparpillés, ne voulant pas forcément t’éterniser dans cette conversation. Vous avez fait un énorme progrès. Toi en admettant ce que tu as fait de mal et en en donnant la raison, lui en acceptant que t’as merdé. Tu es soulagé qu’il ne te refuses plus l’accès à l’appartement, ça te fait un lieu de plus où te sentir en sécurité. Dieu sait comme tu en as besoin actuellement.

« Merci. Je n’ai effectivement aucune raison de m’approcher de ta chambre. De plus, je viens pour Alec, je ne cherche pas à te côtoyer en plus. Je ferai attention à respecter ton espace personnel. »

Athéna vient se coller à tes jambes, heureuse, et tu lui souris. Ça doit être si confortable d’être un chien. Tu lèves la tête vers Bryn avec une expression plus neutre sur le visage.

« Si tu n’y vois pas d’inconvénient, je vais poursuivre ma balade. »
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