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Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI
Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mar 11 Fév - 22:07

J’ai faim.

C’était ce qu’avait dit Affoue en faisant irruption dans sa chambre. Sans prévenir. Comme ça. « J’ai faim ». Naturellement, iel lui avait demandé en quoi cela lae concernait. Et Affoue de répondre : tu vas t’infiltrer avec moi dans les cuisines pour piquer de la bouffe.

Alors oui mais… Non ! Et puis quoi encore !

-Mais alleeeeeer…

-Non c’est non, Af’ ! Tu vas nous mettre dans la merde !


-Sinon j’y vais sans toi hein. Mais j’ai faim et je veux des croissants.


-Mais il est 23h passé ! Tout ce qu’on va récolter c’est des heures de colles ou pire !


-Pas si on se fait pas prendre !


-Mais bordel, je… Non, je bougerais pas !


-Steupl’.


-Non.


-Steuuuuuuupl…


Ainsi, elles s’étaient retrouvées dehors, toute habillées de noir pour passer inaperçues plus facilement. Sa sœur de coeur lui avait fait les yeux doux et si Saoirse avait bien un faiblesse, c’était ça. Les yeux doux d’Affoue. Maintenant, le plan, c’était de pas se faire prendre.

Aller jusqu’au réfectoire s’était avéré facile. Elles n’avaient croisé personnes et l’endroit était désert. Déambulant à travers les tables, à quatre pattes, elle avançaient en silence. Ou presque, Affoue manquant d’exploser de rire à chaque mouvement. Levant les yeux au ciel Saoirse finit par se redresser : il n’y avait vraisemblablement personne.

À travers les vitres rondes perçait la lumière de la nuit. Tout était calme et gris, apaisant. A pas de loup, les deux acolytes passèrent derrière le comptoir pour rejoindre les cuisines. Tout les présentoirs étaient vides et propres, une odeur de javel traînait dans l’air. Regardant une dernière fois en arrière pour s’assurer que personne ne les suivaient, Saoirse passa les portes battantes menant aux cuisines.
Majoritairement en inox, le mobilier était ridiculement imposant. Un grand nombre de cuisinière et de frigos longeaient les murs et les plans de travail étaient légions.

-Bon, on trouve tes croissants et on repart !

-Y’en a forcément dans un des frigos. Va voir du côté de la chambre froide si y’en a pas carrément une palette qu’on peut voler !


-T’as conscience que ce serait trop lourd pour nous ? Et puis ici, la nourriture est faite maison, ça m’étonnerais qu’il y ai des palettes de croissan…


-Tututut. Va voir ! Si on peut pas voler la palette, on en prendra un carton.


Iel grincha mais s’exécutât tout de même.  Après tout, il lui suffirait de revenir en disant n’avoir rien trouver et l’affaire serait réglée ! Il fallait simplement trouver la chambre froide. La chambre froide, la chambre froide… C’est pas censé être fermé une chambre froide ? Alors pourquoi celle-ci était-elle ouverte ?

S’approchant à pas mesurés, Saoirse risqua un œil dans la pièce et tomba nez à nez avec un… élève ? Il avait pas l’air très âgé, mais le doute restait présent… Lui offrant un immense sourire crispé, Saoirse s’empressa de chuchoter.

-On va dire que tu nous…


Merde.

-M’as pas vu. Ça marche ?


Pour peu que ce soir un employé et elles étaient dans la panade.

J'écris en #993399


Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI Saoirs11
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mer 12 Fév - 13:39

Saoirse
Carraig

Brynjolf
Néel

「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」

Impossible de dormir. Je regarde fixement le plafond, partager entre la douce idée de me forcer à rester cloué au lit, et celle, moins judicieuse d’aller mes capacités dans une chambre froide. L’idée m’était venue cette après-midi, ou lors d’un cours sur nos éléments j’avais vu un mage de feu réguler la température de ses flammes. Était-ce pareil pour les mages d’eau ? Était-il possible de réguler la température de son élément ? Ça impliquerait une maîtrise indirecte de la glace.
Je ne me leurrer pas, je rechignais toujours autant à faire usage de mon pouvoir en raison de mes convictions, cependant, refuser de l’utiliser impliquer de le maîtriser suffisamment pour arrêté de se faire poursuivre par des jets d’eau ou des nuages de pluie. C’est pour cela que je devais absolument savoir, par curiosité, mais aussi par sécurité, si une maîtrise de l’eau impliquer aussi une maîtrise de la glace.

Bien sûr, vue le niveau de contrôle que semble impliquer une régulation de la température correcte de l’élément, je suis loin d’avoir une quelconque chance d’y arriver dans ces conditions, mais dans une chambre froide… Je pourrais plus facilement vérifier si je peux former de la glace, mais je pourrais aussi voir si j’ai une influence sur les bouts de glaces former. D’après ce que j’avais vu en cours, la solidification de l’eau en glace était due à la baisse de l’agitation moléculaire. Pour une fois j’avais réussi grâce au schéma à me visualiser l’idée.
Bon, ça m’obsède beaucoup trop, et je n’y aurais accès que la nuit alors.... Bien qu'agir sur des coups de tête n’est pas dans mes habitudes, mais ça ne peut pas me faire de mal. J’y vais.

J’enfile des vêtements chauds, me chausse et sors en catimini du chalet, en veillant à ne pas me faire attraper par William. William, c’était le propriétaire, et vue que je n’arrivais pas à me faire attendre au niveau de l’administration pour obtenir une chambre, il avait accepté de me dépanner.
C’est… Calme. Traverser la forêt et le parc de nuit est en vérité aussi effrayant, que reposant. Les silhouettes des arbres se découper avec élégance sur la toison sombre de la nuit, mais le silence, lui, n’avais pas cette finesse dans sa façon d’être, et semblait roder, sillonner les chemins comme unprédateurs en quête de sa prochaine victime.
L’atmosphère vide et inquiétante me rend un peu anxieux et me pousse à accélérer le pas, quand bien même il n’y a rien à fuir.



Je suis bête, comment j’entre dans le bâtiment de nuit ?

Penaud je m’apprêtais à faire demi-tour avant de me souvenir que l’on m’avait confié les clefs de la salle des costumes et matériel, du club théâtre. Ouf… Je vais pouvoir passer par là, elle donne sur l’extérieure ! Décidément, les plans foireux de dernière minute ce n’est pas fait pour moi.
L’intérieur des bâtiments de nuit était vraiment angoissant pour un peureux comme moi, surtout la salle des costumes ou les masques semblaient tout à coup prendre d’autre visage à la lueur de l’obscurité. Ma petite lampe en main et la peur toujours au ventre je presse le pas jusqu’au réfectoire sans croisé personne. Y’a-t-il des gardes de nuit ? Pas beaucoup dans cette aire apparemment…
Je me sens tout à coup comme un criminel, et culpabilise tellement en entrant dans la réserve sans autorisation que je murmure un « Désolé » qui n’a absolument aucun sens, a moins d’avoir réveillé les fruits et légumes des étagères.

Je me convaincs que c’est pour la bonne cause et pour éviter de geler mes camarades par accident, et prends un pichet plein d’eau avant d’aller dans la chambre froide dont je calais la porte avec une petite caisse. La chambre froide n’étant pas aussi glacé que les congélateurs, je ramener un petit bac de glace de ces derniers, ça fait beaucoup d’équipement, mais franchement je ne voie pas qui je pourrais croiser de nuit dans les réserves !

Je commence par le plus simple, tenter de faire bouger un glaçon. Ça me prend du temps, beaucoup de temps, mais finalement j’arrive à obtenir un résultat et à faire bouger l’un d’eux. Un sourire béat se dessine sur mes lèvres, c’est si rare que j’arrive à faire quelque chose ! L’exercice cependant me donna un peu plus froid encore, malgré mes vêtements chauds à cause de l’énergie qu’il me coutait. Hmm… Ce n’était pas si étonnant. Les mages d’eau, enfin ce qui ceux qui se débrouille arrive à avoir une influence sur les choses selon leurs teneurs en eau, la rumeur parlerait même de certain capable d’utiliser l’eau présente dans le corps humain. Un frisson d’effroi me parcourut à l’idée de ce qu’impliquer un tel pouvoir et je préférais me replonger dans mes exercices qui impliquer seulement des glaçons.

Je choisis ensuite de me concentrer sur l’eau du pichet qui en toute logique devrait encore avoir refroidi grâce à la température de la chambre froide. Je la visualise se rafraîchir peu à peu et me rappelle cette sensation étant enfant, ou je m’étais fait entraîner dans un lac gelé avant que mes parents ne me récupèrent en urgence. La sensation d’une couche de glace, à la fois épaisse et si fragile comme celle que l’on trouve dans les trous d’eau l’hiver… J’essaie même de visualiser un mouvement de ralenti, comme pour influencer l’agitation moléculaire de l’eau.
Le temps passe, je me concentre de toute mon âme et constate que rien n’a changé sur le pichet d’eau. Décidément a part l’exception du glaçon, mon pouvoir ne se manifester que lorsque que je ne l’y inviter pas… J’affiche une moue déconfite, et mets ma main dans le pichet pour vérifier sa température quand tout à coup mon cœur rate un battement et je pousse un petit cri de terreur dû à la surprise lorsqu’une personne ouvre la porte de la chambre froide. Que, quoi ? C’était si inattendu que j’avais eu un gros coup de panique, mais il avait l’air d’être un élève et…
J’ai froid, très très froid à la main. C’est arrivé instantanément, au moment où j’ai sursauté. Si froid que je n’arrive plus à la bouger, et que je n’ose pas regarder et garde un regard figé sur la personne qui venait d’entrer et qui semblait vouloir que je l’oublie.

«- On va dire que tu nous…M’as pas vu. Ça marche ? »

J’hoche très lentement la tête d’un air gêné et paniqué.

« - Je… Ok… Je suppose que tout est normal… »

Je ferme les yeux, souffle, et ouvre un œil de biais pour vérifier que ce que je craignais était bien arrivé.
J’avais la main prise dans le pichet dont l’eau s’était glacée. Oh non. Nononononon. Non. Qu’est-ce que j’ai fait ? Mais quel abruti ! Je n’aurais jamais dû venir tester mes pouvoirs en pleine nuit dans une chambre froide…
Qu’est-ce que je vais faire ? Je vais devoir appeler les surveillants ? Ou pire, notre prof principale pour qu’on me dégèle la main ? Oh non. Peut-être que je vais la perdre. Le pire scénario possible défile dans mon esprit, jusqu’à ce que j’arrive à me convaincre que je ne vais pas mourir et qu’il y a une autre solution.

« ATTEND. »

J’ai peut-être parlé un poil trop fort pour être sûr que l’inconnu ne parte pas. Je dois avoir une vraie tête de chien battu lorsque je lui parle, mais c’est toujours mieux que d’hurler de peur comme j’ai envie de le faire. Je gère très mal la panique, le problème, c’est que je suis toujours paniqué.

« Tu peux m’aider… ? »
j’avais presque les larmes aux yeux parce que j’avais peur, mais aussi parce que la glace commencer à méchamment me brûler la peau. En conséquence, je parlais beaucoup trop vite, et de façon pas forcément très rationnelle « Je me suis coincé dans ce pichet à cause de la glace… Je ne sais pas comment faire, jveut pas perdre ma maiiiin. »

Je fis l’effort de me lever, appuyant le pichet sur mon autre main pour que ça appuie moins sur la première. Je serre les dents pour éviter de penser à la douleur causée par la glace, et mise tous mes espoirs sur cette personne pour obtenir de l’aide.

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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mer 12 Fév - 15:39


Bon. Il avait l'air aussi gêné qu'ellui donc tout allait pour le mieux. Iel pouvait faire demi tours en toute tranquillité… lae changelin se leva en souriant d'un air tendu et s'apprêtait a sortir quand le rouquin gueula.

-ATTEND !


Iel se retourna précipitèrent, posant son doigt sur ses lèvres.

-shhhh ! Tu vas ramener du monde !


Il avait l'air paniqué, au bord des larmes. C'était quoi l'idée ? On le forçait a rester dans la chambre froide ? Il se faisait maltraiter par d'autres élèves ? Il… Oh. Le pichet. Sa main. Okaaaaay.

-Je me suis coincé dans ce pichet à cause de la glace… Je ne sais pas comment faire, jveut pas perdre ma maiiiin.


Bon, s'il s'était coincé la main ça voulait dire qu'il avait changé l'eau en glace. Un mage d'eau ? Un mage noir peut être ? Heureusement qu'Affoue était là, c'était typiquement le genre de situation où son pouvoir était vraiment, vraiment utile. Ça et faire du pop corn dans le creux de ses mains.

Saoirse prit le rouquin par les épaules pour le relever.

-Ne t'inquiète pas, j'ai une solution mais par pitié, parle doucement !


Iel le guida à l'extérieur et ils manquèrent de se manger Affoue en pleine poire. En entendant un inconnu hurler, elle s'était précipitée vers le son pour venir en aide à son adelphe, freinant au dernier moment pour éviter le duo. Puis, elle les observa d'un air circonspect.

-C'est qui ?


-Je sais pas. Il a sa main coincé dans la glace qu'il a créé.


-Aaaaaah.


Elle sourit d'un air moqueur et le regarda.

-Et il arrive pas a la dégeler tout seul ? Bon, t'inquiète Baby, assures toi et viens me faire un groooooos caliiiiin ! Au fait, t'as mes croissants ?


-Mais zut avec tes croissants !


Affoue éclata d'un rire franc tout en attrapant le pichet et le bras du rouquin. Serrant le tout contre elle, elle faisait un câlin au fameux bras en réchauffant la partie de son ventre au contact avec le pichet. En parallèle, elle maintenait la température de la main à 37°C.

Si au départ tout semblait aller pour le mieux, elle finit par avoir l'air de peiner. Se tournant vers Saoirse, elle grimaça.

-Tu peux lui changer les idées pour qu'il arrête de résister s'teupl ?

Saoirse hocha la tête et s'assit à côté d'eux. Puis, iel tapota l'épaule du rouquin.

-Regarde moi et seulement moi. Je vais te raconter l'histoire des pommes de O'Caneil, la vieille mage verte. C'est une histoire vrai qui est arrivée chez nous.

Plongeant ses yeux dans les siens, iel commença à raconter.

-la vieille s'appelait Mary de son prénom. C'etait une bonne cuisinière et surtout elle faisait pousser les plus belles pommes de tout l'Archipel ! Mais un jour, o malheur, on rapporta la gale du pommier par bateau et ses arbres tombèrent malades. La vieille en dormait plus et, plus les arbres mouraient, plus elle dépérissait. Les deux doyennes restaient, nuits et jours, à son chevet et, sans relâche, tentèrent de la faire aller mieux. Mais rien n'y fit.
Jusqu'à ce qu'un matin, Mary soit introuvable. C'est la panique sur les îles ! Où est elle ? Comment s'est elle perdue !
Et bien je vais te le dire. On l'a retrouvée soignée, endormi dans le creux du plus vieux de ses arbre. Et tu veux savoir le plus incroyable ? Ses pommes étaient devenues dorées ! Et depuis, il n'y a plus jamais eu de gale du pommier à l'Archipel d'Irlande !


A peine eut-iel fini son histoire qu'Affoue retirait doucement la main de leur camarade de la glace.

-Bah tu vois, l'âne, commença Affoue. T'es pas mourru.

6666ff

J'écris en #993399




Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI Saoirs11
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
Premier de la classe



Mer 12 Fév - 19:23

Saoirse
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Brynjolf
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


L’inconnu me prit par les épaules pour m’aider à me relever et me guider vers sa mystérieuse solution. Ouf… On dirait que je suis tombé sur la bonne personne, j’aurais été vraiment mal s’il n’avait pas été là. J’aurais probablement dû appeler quelqu’un ou attendre, avec mon bras à moitié posé dans un four. Quoiqu’il ait à me proposer, c’était mieux.
On manque de percuter une jeune fille qui doit être la raison du « nous » employée tout à l’heure.  Je voulais tenter de la saluer, mais elle parla avant et honnêtement je n’avais pas envie de parler, je trépignais sur place en essayant d’oublier le contact du givre.

« - C'est qui ?

- Je sais pas. Il a sa main coincé dans la glace qu'il a créé.

- Aaaaaah. »

Mon regard passe de l’un à l’autre jusqu’à ce qu’elle ne me toise d’un air moqueur et que je reste pantois comme un enfant qu’on aurait charrié parce qu’il avait fait une connerie.
« - Et il arrive pas a la dégeler tout seul ? »  Non, de toute évidence « il » ne maîtrise pas la situation. Je fais la moue, me sentant encore plus comme un gamin depuis qu’elle me parle « Bon, t'inquiète Baby, rassures toi et viens me faire un groooooos caliiiiin ! Au fait, t'as mes croissants ? »
Heiiiiin ? Quoi, mais pourquoi ? Je veux bien lui faire un câlin après si elle veut, mais là ce n’est pas trop le moment, ni pour un câlin ni pour des croissants non ? Ha moins que se soit elle, la dites solution ?

« - Mais zut avec tes croissants ! »

Elle rit à sa réflexion puis attrape alors mon bras. Oh. Elle est bien la solution, mais j’ai étrangement peur, c’est quoi son pouvoir exactement ? J’ai entendu de parler de mage rouge qui émettaient des ondes électromagnétiques, comme les micro-ondes, j’espéré que c’est pas ça… Ou pire, une mage de feu. Nooooon je ne veux pas bruler ça serait piiiire. La peur au ventre je la laisse mettre mon pichet contre son ventre et regarde successivement le pichet et sa tête d’un air effrayer alors qu’elle tente visiblement de me réchauffer. Je tourne la tête et ferme les yeux comme si j’avais peur que ça n’explose, pourtant je remarque, étonné que ma main est peu à peu moins douloureuse.

« -Tu peux lui changer les idées pour qu'il arrête de résister s'teupl ? »

Oups. C’est pour ça que ça marcher pas, c’est sans doute par ce que je suis stresser. Son acolyte me tapote l’épaule pour attirer mon attention tandis qu’il s’asseyait à côté de nous.

« -Regarde moi et seulement moi. Je vais te raconter l'histoire des pommes de O'Caneil, la vieille mage verte. C'est une histoire vraie qui est arrivée chez nous. »


J’hoche la tête lentement, et plonge mon regard dans le sien pour lui signifier que je l’écoutais.  Je gardais toutefois une posture toujours aussi raide, tendu comme un slip, alors qu’il commençait son récit. L’histoire d’une dame d’un archipel, qui faisait pousser les plus belles pommes et les ravages de la gale des pommiers sur les arbres. Sa technique marché. Se regarder régulièrement sa camarade pour vérifier que mon bras ne prenait pas feu, mais était surpris de constater que ma main était à une température normale alors que je la sentais encore légèrement figée dans la glace. Son histoire se poursuit, et je reste attentif, voulant connaître de la suite des événements. Tout finit miraculeusement bien, c’est comme ça que j’aime les histoires. J’ai un sourire en pensant à ce qu’il serait advenu de newton s’il s’était trouvé sous un arbre avec des pommes d’or. Oh. Elles sont en or ou juste doré ? Je n’ai pas le temps de lui demander la matière que la jeune fille sort ma main de la glace.

«-Bah tu vois, l'âne. T'es pas mourru.»

Décidément, elle semble vraiment avoir trouvé une vraie vocation à se moquer de moi. Cependant, je regarde ma main ; intacte et pas froide du tout. Oh. OH. Je la regarde choquer.

« Mais… T’es une mage à induction ? »

Je demande, puisque je ne m’attendais pas à retrouver ma main en si bon état en imaginant un mage de feu ou un mage micro-onde. Je soupire de soulagement et me laisse tomber en arrière.

« Merci en tout cas. Vous me sauvez la vie, plus jamais je tente ça. Et je ne suis pas un âne … »

Je me redresse en me rendant compte de trois choses. D’un, j’ai un peu honte, parce que j’ai paniqué pour rien alors que j’aurais dû leur faire confiance. De deux je leur ai bondit dessus pour qu’ils m’aident, mais je ne sais toujours à qui j’ai affaire, et enfin, j’avais des questions sur son histoire, mais ça, ca viendrait après. Je décide donc de rattraper les choses en me conduisant de manière un peu plus civilisée et me mets en tailleurs. Je passe une main à l’arrière de ma tête d’un air gêné, un vieux tic que je trainais depuis ma jeunesse.

« Ahem. Désolé d’avoir paniqué, je n’aurais pas dû me mettre dans un état pareil pour ça. Je m’appelle Brynjolf Néel » J’avais tendu la main par réflexe, mais la rangeait aussitôt comme si de rien n’était me rendant compte que le geste était très encombrant quant on ne savait pas laquelle des deux personnes regarder « Et vous êtes ? D’ailleurs qu’est-ce que vous faites ici à une heure pareille ? »

Il faut que je le dise à voix haute, pour me rendre compte de la cocassité de la situation. Trois personnes assises dans les réserves du réfectoire, en pleine nuit, on dirait la réunion d’une alliance top secrète de super vilain, ou un truc du genre.

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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mer 12 Fév - 21:13

Un... Mignon petit âne ?

Le jeune homme, enfin libre, regardait Affoue comme si elle était sortie d'un autre monde. L'air surpris et ravi, il avait l'air de pas du tout comprendre ce qu'il se passait.

Mais… T’es une mage à induction ?


Ne pas rire... Ne pas rire... Saoirse pouffa dans sa main en regardant sa soeur qui avait l'air visiblement blasé.

Non mais dites le moi si ma seule utilité c'est d'être une cuisinière, histoire qu'avant de me faire qualifiée comme ustensile électroménager je sois préparée.


 
Si Saoirse éclata franchement de rire, Bryn ne semblait pas avoir écouté et c'était laissé tombé en arrière en soupirant.

Merci en tout cas. Vous me sauvez la vie, plus jamais je tente ça. Et je ne suis pas un âne …

Oui ? Il les avait laissé en plein suspens, une phrase perdue dans le néant, sans fin ni chute. Oui effectivement, il n'était pas un âne. Enfin, pas au sens propre: il n'avait pas de grandes oreilles et ne semblait pas enclin à braire.
D'un coup, il se redressa et se positionna en tailleur.
Passant une main dans ses cheveux, il avait l'air passablement gêné.

Ahem. Désolé d’avoir paniqué, je n’aurais pas dû me mettre dans un état pareil pour ça. Je m’appelle Brynjolf Néel.


Ne t'inquiète pas, on a l'habitude de ce genre de mésaventure. On vient d'une société recluse composée uniquement de mage. Je te raconte pas ce que ça donne quand les enfants découvrent leur pouvoir mais c'est généralement toute une aventure.


Alors qu'il parlait, le jeune homme leur tendit la main et, alors que lae changelin s’apprêtait à la lui serrer, il la rangea.  Affichant une mine un peu incrédule, Saoirse secoua la tête. Que... Quoi ? C'était quoi l'idée... Fallait lui faire la bise, peut être ? Un hug ? Que... Qu'attendait-il ?

Et vous êtes ? D’ailleurs qu’est-ce que vous faites ici à une heure pareille ?

Le symbiote rit légèrement, acceptant simplement qu'il était perdu et timide.

Elle c'est Affoue,
dit-iel en pointant sa frangine. Moi c'est Saoirse. Ah, et j'utilise iel comme pronom. Quand à ce qu'on fait làààaaaaaaaaaah, fuck you Affoue ! I'm going to murder you in your sleep you little shit !

La mage rouge venait de lui renverser le pichet d'eau sur la tête et iel s'était retrouvae trempae. Et lumineuxe.

Bah ouais mais on y voyait rien, fallait bien un peu de lumière !


Iel se tourna de nouveau vers Bryn, l'air frustrae et ronchon.

On était venu chercher des croissants. Mais je crois qu'elle peut s'asseoir dessus après ce qu'elle vient de faire.


Dans la douce lumière de ses cheveux, le visage de Bryn ressortait un peu mieux. Iel avait fixé ses yeux plus tôt, en racontant l'histoire mais l'obscurité l'avait empêcher de réaliser qu'ils étaient vraiment beaux.

D'habitude, iel se venge,
Commenta Affoue. Mais là, on dirait qu'iel est en panne...

Iel lui lança un regard assassin sentant un peu la chaleur lui monter au joues. Iels rougissait. Et merde.
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mer 12 Fév - 22:36

Saoirse
Carraig

Brynjolf
Néel

「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


Je me sens encore plus con quand je vois qu’iel avait voulu me tendre la main quand j’avais retiré la mienne, j’espère ne pas passer pour ces petits cons qui retirent leurs mains au dernier moment pour énerver les autres. Iel m’avait expliquae qu’ils venaient d’une société recluse, et à leurs accents je me doutais qu’ils étaient anglophones, mais de quelle contrée ? L’Écosse peut-être ? Non mieux vaut demander plutôt que de dire n’importe quoi. Mais entre cette information et la légende précédente, j’étais de plus en plus curieux.
Iel fini par les présentae toutes les deux, et je note qu’iel a eu la gentillesse de m’indiquer directement ses pronoms, m’évitant une question bonus.

« Quand à ce qu'on fait làààaaaaaaaaaah, fuck you Affoue ! I'm going to murder you in your sleep you little shit ! »

À ces mots, son amie lui verse mon pichet d’eau sur la tête et un étrange sentiment fait trembler la commissure de mes lèvres. J’ai un peu envie de rire, mais je sais ce que ça fait de se trimballer la tête trempée, alors je ne me moque pas et commence à fouiller le petit sac a dos que j’avais emmené. Jusqu’à ce qu’un détail me frappe évidemment à l’œil et me fasse relever la tête. Ses cheveux. Ils sont lumineux ! Je lae regarde avec plein d’étoiles dans les yeux. OH MON DIEU C’EST TROP BEAU. Iel est très beau d'ailleurs, mais ses cheveux lumineux lui donne un aspect presque féerique et je bloque la dessus encore quelques secondes.

« Bah ouais, mais on y voyait rien, fallait bien un peu de lumière ! »

Je me racle la gorge pour reprendre un peu de constance lorsqu’il se tourne vers moi d’un air ronchon, afin d’arrêter de regarder bêtement sa capillarité lumineuse comme un malpolie. Bien que j’y risquais quelques coups d’œil admiratif rapide.

« On était venu chercher des croissants. Mais je crois qu'elle peut s'asseoir dessus après ce qu'elle vient de faire. »

Je jette un regard circonspect à Affoue qui semblait être coupable de l’idée si j’en crois la série de menaces en anglais précédente de Saoirse. Des croissants ? À cette heure-là ? Avoir faim la nuit, ok, mais il faut quand même avoir de sacré goût de luxe pour aller voler des croissants. Le concept même de ce caprice me fit sourire.

« D'habitude, iel se venge. Mais là, on dirait qu'iel est en panne... »

… Bon, vue ce qu’iel vient de subir, je voudrais bien lui filer un coup de main pour se venger, mais ce n’est vraiment pas dans mon habitude ce genre de chose, je suis de nature bien trop passive pour chercher à embêter les autres. M’enfin, j’ai bien une petite idée, qui me fait complètement oublier qu’a la base je chercher juste une serviette dans mon sac.

« Bougez pas. »

Je me lève et vais chercher des croissants, j’étais déjà venue dans les cuisines un matin pendant les vacances pour aider les cuistots, et je savais qu’ils les fessaient chauffés le matin même, mais qu’il y avait un sac de restes de viennoiserie et de pain. Je chope deux croissants et regarder d’un air dubitatif un pain au chocolat qui me fait des clins d’œil.

Naaan jvais quand même pas voler de la nourriture pour moi, eux ils étaient là pour ça, pas moi. Je cache un croissant dans la poche de ma veste et reviens vers ielles pour me rassoir à ma place et donne un croissant à Saoirse et regarde Affoue sans bouger, une manière silencieuse de dire « Et pas toi », avec un petit sourire taquin, mais timide.

« Oh ! merci c'est gentil !
- Et moi alors ?
- C'est pas pour les sales gosses, c'est tout. »

Affoue tenta une fois de plus de jeter de l’eau sur saon camarade, mais le pot est vide et la scène m’arrache un petit rire. Ça avait finalement marché.

« - AH ! Le destin a décidé que je mangerais ma viennoiserie en paix ! »

Il se tourne vers moi et me fait un clin d’œil et mon cœur rate un petit battement suite à cette attention qui m’était inhabituelle. Pourquoi je suis si facilement déstabilisé ? Je dois lui faire un clin d’œil en retours ? Ou juste faire comme si de rien n’était ? Haaaa ! Je décide finalement de juste émettre un rire léger, peut-être un poil nerveux, en guise de réponse. Je sors alors le croissant de ma poche avec un sourire.

« Tien je t’en avais pris un aussi évidemment, c’était pour lae venger. Je n’allais pas te laisser affamé alors que tu as eu la gentillesse de me décongeler la main quand même. »

Je reprends alors ma recherche de serviette dans mon sac à dos, et la tends à Saoirse en lui adressant un sourire bienveillant malgré mes airs maladroits.

« Bon. Je sais que c’est vraiment trop bizarre de se promener avec une serviette sur soi, mais comme j’ai l’habitude de me retrouver trempé à cause de mon pouvoir, je prends toujours des précautions. Je ne sais pas si ça peut t’aider, mais tu peux la prendre si tu veux. »

C’est vrai, peut-être que sa lumière de cheveux les avait séché, je l’ignorais. J’en profite donc pour demander.

« Tu es mage de lumière ? Ou c’est autre chose ? Oh, pardon c’est peut-être indiscret, oublie, désolé. »

Je portais à nouveau mon regard sur Affoue pour revenir sur un des sujets précédents.

« Ça doit être génial de vivre dans une société de mage non ? On ne doit jamais s’ennuyer dans ce genre de communauté, c’est où ? »

Un grand sourire coller aux lèvres, je retenais mes autres questions. C’était presque un rêve pour moi d’imaginer une telle communauté, j’aurais tellement aimé grandir dans ce genre d’endroit ! Il paraît qu’il y en a en Norvège, mais j’ai déménagé trop tôt en France pour vraiment le savoir.

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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mer 12 Fév - 23:39

Grmfhsvgdoenc. Grmf.

Iel fusillait Affoue du regard quand Bryn se leva.

Bougez pas.


Hein ? Mais où allait-il ? Alors qu'il était partit, Affoue prit son adelphe par les épaules.

-I know someone's meeeltiiiiing...


-Leave me alone...


-He looked at you as if you were a fairy ! He's under your spell, you should strike.

-What ? I don't know what...


-Yes you do ! Shush, here he comes !


Le rouquin revint avec un petit sourire en coin. Saoirse essayait tant bien que mal de ne pas paraître trop rouge mais le sourire lourdingue d'Affoue ne l'aidait pas le moins du monde.
Quand Bryn lui tendis le croissant, iel le regarda surpris. Puis voyant comme il regardait Affoue, il tira la langue à la mage rouge avant de prendre la viennoiserie.

-Oh ! merci c'est gentil !


- Et moi alors ? Ronchonna Affoue.


- C'est pas pour les sales gosses, c'est tout.

Ah ! douce vengeance ! L'entendre ainsi geindre ravissait ses oreilles et... ET ELLE ALLAIT LUI REBALANCER DE L'EAU A LA TRONCHE CETTE ENFLUR... Ah non. Le pot était vide.

-AH ! Le destin a décidé que je mangerais ma viennoiserie en paix !


A côté, Bryn rit aussi à leurs sottises et iel lui offrit un clin d’œil. Et il rit un peu plus ! Un peu rouge lui aussi d'ailleurs. Bon. Okay. Y'avait peut être un truc. Pour autant, est ce que vraiment... Enfin, genre... Ouais, bref, iel y penserait plus tard !

-Tien je t’en avais pris un aussi évidemment, c’était pour lae venger. Je n’allais pas te laisser affamé alors que tu as eu la gentillesse de me décongeler la main quand même.

Okay. Alors, à un moment, va falloir arrêter d'être mignon physiquement et au niveau du caractère. Genre...

-T'aurais dû le manger. Elle le mérite pas.


Affoue lui tira la langue avant d'engloutir son croissant.

Bon.

Bryn tendait une serviette éponge dans sa direction. Pour ses cheveux ? Mais elle allait être vraiment poisseuse après...

- Je sais que c’est vraiment trop bizarre de se promener avec une serviette sur soi, mais comme j’ai l’habitude de me retrouver trempé à cause de mon pouvoir, je prends toujours des précautions. Je ne sais pas si ça peut t’aider, mais tu peux la prendre si tu veux. Tu es mage de lumière ? Ou c’est autre chose ? Oh, pardon c’est peut-être indiscret, oublie, désolé.


Iel saisit quand même la serviette pour la poser sur ses genoux. S'iel avait l'intention de répondre à la question, il s'adressa à Affoue immédiatement après.

Ça doit être génial de vivre dans une société de mage non ? On ne doit jamais s’ennuyer dans ce genre de communauté, c’est où ?


Il souriait sincèrement. A chaque fois qu'elles parlaient de leurs îles d'origines elles attisaient toujours une curiosité bienveillante autours d'elles. Une communauté pour être en sécurité était quelque chose qui manquaient à beaucoup d'élèves ici, et à chaque fois, cela lae peinait.

La notre est vers l'Irlande, répondit la jeune femme. Et franchement, c'est chouette ! Même si il est hors de question que je passe un autre été sans mojitos ni sangria !


Heu... Juste Bryn, si je m'essuie avec ta serviette, elle va être ultra poisseuse à cause des spores... Ca te dérange pas ?


Ce dernier approuva et Saoirse commença a s'essuyer la tête.

Bah vas y, coupe moi surtout !


Je vais même pas prendre la peine de te répondre.


Gnagnagna... Bon, cpas tout ça, mais je vais aux toilettes!


Ouais, c'est ça. Casse toi.


Affoue s'éloigna donc, lui tirant (encore une fois) la langue. A peine fut-elle partie que Saoirse reçu un message sur son téléphone.

Good luck, joli coeur.

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Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI Saoirs11
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Jeu 13 Fév - 13:54

Saoirse
Carraig

Brynjolf
Néel

「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


L’irrrlaaande, ok, ceci explique cela ! A noté que j’ai bien fait de ne pas dire que les voyaient écossais, mais bon, il y a un air dans les accents, non ? Bref, je ris à sa réflexion sur les Sangrias et me doute que les alcools festifs ne sont sans doute pas la priorité number one de production pour un groupe de mage en autonomie.
DES SPORES. Donc ce n’est pas une mage de lumiére ! Iel est mage des…Champignons de lumière ? Difficile de vraiment savoir quel était son pouvoir. C’est trop classe.

« Oui bien sûr, ne t’inquiète pas je la passerais à la machine s’il le faut. »

De toute façon c’était ma serviette d’appoint, entre l’eau, les algues et la boue, elle en avait vue d’autre. C’est alors que j’allais poser une question sur la popularité des sangrias dans les communautés de mages, qu’ielles se chamaillèrent à nouveaux. Mon regard passe de l’une à l’autre tandis qu’elle s’envoie des piques, et bien que j’aie envie de dire « Chill svp », je n’ai pas envie de me prendre le pichet pas la tête de préfère me taire. Affoue par donc en tirant la langue pour se diriger vers les toilettes. Je réalise le tout que cela implique seulement quelque seconde après.

« Oh. Attend. Ça veut dire qu’on peut pas décalé d’ici si il faut qu’on l’attende ? »

Vraiment… Je ne suis pas rassurée. L’ambiance de la réserve de nuit est un peu étrange, et puis si quelqu’un se pointe on est mal. Je me lève pour initier le mouvement.

« Quoique. On peut faire un tour, ça pourra toujours servir de missions de reconnaissance des réserves pour la prochaine fois ou ton amie voudras aller voler des croissants en pleine nuit… Je sais paaaas… »


Je capte aussi que l’absence de Affoue implique d’être seul avec Saoirse et je me tends d’un coup à cette idée et me met à fixer le sol comme si le carrelage était soudainement passionnant à observer. Non pas qu’iel était stressantae, mais j’aurais été aussi anxieux à l’idée de me trouver seul avec Affoue, c’est juste que… C’étais simple de leurs parler parce qu’ils se connaissaient bien et que leurs complicités avaient créé une ambiance chaleureuse qui m’avait mis suffisamment à l’aise pour aligner deux mots dans l’ordre sans partir dans tous les sens.
Mais avec un seul des deux ma timidité refaisais violement surface. Aller Bryn, ça va le faire… Tu l’as bien vue qu’iel était sympa tout à l’heure, arrête de te mettre la pression et… HAAAAAA. Faut que je trouve un truc pour me changer les idées. Le silence commence à me peser et je sais pas du tout quoi faire.

« Les pommes. »

Attends-je l’ai dit ou je l’ai pensé ? MERDE J’L’AI DIT.

« Heu… Enfin, je veux dire…Heu… » J’essaie de me reprendre « Tout à l’heure, l’histoire elle était vraiment vrai ? Et genre, est-ce que t’a pu gouter des pommes dorées ? T’a pas intérêt a me dire que c’est juste une histoire pour les enfants sur votre îles, sinon je vais finir par croire que j’ai le même niveau de maturité que les petits de votre archipel. »

J’essayais dans rire pour essayer d’alléger l’ambiance bizarre qui c’étais instaurer, mais le pire c’est que je croie que c’est possible que je passe vraiment pour un sacré gamin à côté de leurs enfances sur leurs îles sans Sangria et Mojito.
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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Ven 14 Fév - 7:36


Affoue, tu est une femme morte.

Ça c'était ce qu'iel pensait en lisant le message. D'abords elle lae traînait dehors à point d'heure. Puis, elle lae charriait par rapport à un inconnu, suffisamment pour qu'iel rougisse et se sente toute petit. Et après elle les laissaient tout les deux, dans le réfectoire, avec aucune intention devenir et l'excuse la plus bidon qui soit ? Iel aurait sa peau un jour ou l'autre. Vraiment, la guerre était déclarée.

-Oh. Attend. Ça veut dire qu’on peut pas décalé d’ici si il faut qu’on l’attende ?


La voix de Bryn indiquait son inconfort et le fait qu'il se lèva nerveusement confirmant sa tension. Il avait peur d'être là. La question étant: etait ce à cause du noir ou à cause d'ellui ?


-Quoique. On peut faire un tour, ça pourra toujours servir de missions de reconnaissance des réserves pour la prochaine fois ou ton amie voudras aller voler des croissants en pleine nuit… Je sais paaaas…


Il avait l'air vraiment paniqué. C'est… Saoirse se leva pour tenter de le rasserener. Le rouquin fixait le sol, soudainement comme inatteignable.

-Tu sais...


-Les pommes.

Hein ? Heu, certes… les pommes donc ? Il avait envie de pomme ? De parler de pommes ? De revenir sur l'histoire racontée avant ?

-Heu… Enfin, je veux dire…Heu… Tout à l’heure, l’histoire elle était vraiment vrai ? Et genre, est-ce que t’a pu gouter des pommes dorées ? T’a pas intérêt à me dire que c’est juste une histoire pour les enfants sur votre îles, sinon je vais finir par croire que j’ai le même niveau de maturité que les petits de votre archipel.


Saoirse rit légèrement, posant sa main le plus légèrement possible sur son épaule. S'il voulait être rassurant, iel voulait aussi être franche afin d'éviter un maximum les malentendus.

-Alors, on va commencer par le début. Af' ne reviendra pas, elle a trouvé une excuse a la con pour nous laisser seules pour qu'on discute plus, sans elle. Donc on a pas à l'attendre. Ensuite, si tu veux rentrer y'a aucun soucis je comprends et je te raccompagner même si tu as envie ou besoins. De plus, t'as pas à meubler le silence avec des pommes: ne pas parler me va aussi. Mais je vais quand même répondre a ta question. Ça te dit qu'on range en même temps ?


Tout en parlant, iel saisit une caisse de glaçon pour aller la vider dans un évier.

-Tu les as prise où les caisses ? Et oui l'histoire est vrai. On sait pas pourquoi mais l'arbre s'est en partie gorgé de magie. Les pommes sont pas consommables en tant que telles mais certaines personnes les utilisent dans des potions. Y'a des gens qui ont essayer, apparament le goût est tellement sucré que c'est immangeable. Tu recrache automatique…


Un bruit de porte retentit et Saoirse attrapa Bryn pour le tirer à terre à côté d'ellui, lui faisant signe de se taire. Quelqu'un venait d'entrer et c'était sûrement pas Affoue qui devait déjà être en train de pioncer tranquille. Le bruit venait de la salle de réfectoire et, toujours accroupie, iel pointa la porte des cuisine pour lui proposer de s'enfuir par là.

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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Sam 15 Fév - 23:37

Saoirse
Carraig

Brynjolf
Néel

「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


-version temporaire-

Saoirse posa sa main sur mon épaule, d’un air qui me semble-t-il, ce voulait rassurant. Enfin, qui était rassurant même, c’était certain, ce qui ne m’empêcher pas d’être toujours aussi à côté de la plaque. Iel commence ses explications et au fur et à mesure que je l’écoute mon expression se décompose d’un petit sourire un peu crispé à une expression figée entre la panique et la gêne.

« - Alors, on va commencer par le début. Af' ne reviendra pas, elle a trouvé une excuse à la con pour nous laisser seules pour qu'on discute plus, sans elle. Donc on a pas à l'attendre. »

Q-U-O-I ? Ok. Je suis tellement rouge que je viens d’inventer une couleur à cause de la pigmentation actuelle du ma peau. Bien que je sois un aveugle fini à ce genre de signe, une fois expliqué clairement, je ne peux pas dire que sa soudaine absence soit anodine, et je doute qu'elle ai voulue que l'on discute plus pour que l'on découvre seulement une passion commune pour le scrabble ou l'aquascaping. Mais quand même… Je… QU’EST-CE QUE JE SUIS CENSÉE FAIRE ?

« Ensuite, si tu veux rentrer y'a aucun soucis je comprends et je te raccompagner même si tu as envie ou besoins. De plus, t'as pas à meubler le silence avec des pommes: ne pas parler me va aussi. Mais je vais quand même répondre a ta question. Ça te dit qu'on range en même temps ? »

J’hoche la tête de façon très raide c’est vrai qu’iel est gentillae, et chou. Mais. Mais ça ne veut rien dire… Est puis c’est juste Affoue qui insinue ça, si ça se trouve iel est complètement indifférent a tout cela, ça se voit d’ailleurs avec son calme !

« - Tu les as prise où les caisses ? » Je pointe une direction du doigt d’un air toujours aussi figé comme si mes mouvements étaient entravés par ma timidité « Et oui l'histoire est vrai. On sait pas pourquoi mais l'arbre s'est en partie gorgé de magie. Les pommes sont pas consommables en tant que telles mais certaines personnes les utilisent dans des potions.»

Cette fois parler de pomme ne suffit pas à interrompre le flot incessant de mes pensées. Jusqu’à ce qu’un truc me cogne la tempe et ne se répande sur mon visage. C’est… ? Je jette un regard blasé à l’évier rempli de la glace que Saoirse a vidé quelques instants plus tôt. Évidemment. J’imagine que Madame l’Eau qui se croit tout permis a juger que me jeter de la glace dessus pour me cogner et la faire fondre au contact de ma peau pour que le froid me réveille était une BRILLANTE idée. Ne pouvant allégrement lui crier dessus étant donné les circonstances, je tire la langue à mon élément pour lui signifier mon mécontentement au fait qu’elle venait clairement de dire « Bouge-toi pauvre tâche » et aussi au fait qu’elle agisse constamment contre moi.
En attendant, elle n’a pas complètement tort puisque je n’ai toujours rien rangé. Je soupire, reprend toi Bryn, c’est juste son amie qui a voulu faire une mauvaise blague a son amie. Après tout c’était plutôt courant ce genre de sales coups, c’est déjà arriver à mes amis, mais c’est une tout autre affaire quand ça m’arrive évidemment.

« Y'a des gens qui ont essayer, apparament le goût est tellement sucré que c'est immangeable. Tu recrache automatique… »


Alors que je me mettais au travail pendant qu'iel parlait, Saoirse me tira à terre et je retins de peu un cri de surprise lorsqu’iel me fit signe de me taire. Je tends l’oreille, essayant de saisir le problème. Des bruits de pas. HAAAAAAAA. Des surveillants ? Le personnel ? Peu importe. Iel me pointe la porte des cuisines et j’hoche la tête. J’étais paralysée par la peur et la seule chose qui me permettait encore de bouger était sa présence, qui pourtant me tétaniser une seconde plus tôt, et surtout la peur encore plus grande de me faire attraper par les surveillants.
Je suspends brièvement ma respiration, ce n’était pas le moment d’hyperventilé à cause d’un coup de flippe, et me raccroche a Saoirse sans doute bien plus apte à gérer la situation. Restant en dessous du niveau du plan de travail derrière lequel on se cacher. J’essayais vaguement d’analyser la situation et regretter l’espace d’un quart de seconde de n’avoir aucune emprise sur mon pouvoir, autrement, simuler un dégât des eaux pour robinet laissé ouvert nous aurait permis de gagner beaucoup de temps. Je me reprends cependant quelque seconde après ; on n’avait pas besoin de ça pour s’enfuir.

Les bruits se rapprochent alors que l’on avance pas par pas de la porte. Je ne reconnais pas les voix, mais du peu que je capte de leurs conversations, ils se doutent que des petits cons son entrés. Pas étonnant avec tous les indices qu’on a laissés !
On entrouvre la porte de la cuisine et la referme aussitôt derrière nous pourtant je jurerais les avoir aperçues pendant qu’ont passé. J’en entends un qui affirme qu’il va vérifier.

«Oh non, ils vont nous choper…» murmurais-je en nous voyant déjà en prison, bien que ma vision des choses était sans doute excessive.

On pousse un sac de farine contre la porte pour leur rendre la tâche plus compliquée avant de se barrer en courant. Y’a plus qu’a espéré que personne dans le personnel n’ait un pouvoir d’expert contre le crime, stylé nous reconnaître a nos empruntes digitales ou je ne sais quoi.
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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Dim 16 Fév - 22:15


Courage, fuyons.

Depuis l'endroit où ils étaient, les voix leurs parvenaient. Clairement, "on" était au courant de leur présence et "on" vennait pour elleux. Shit.

Du coin de l'oeil, Saoirse surveillait Bryn. Il était pâle comme un linge et clairement n'avait pas l'air d'attaque à s'enfuir. Se panchant vers lui, l'irlandaise saisit sa main assez fermement avant de chuchoter à son oreille.

Quoi qu'il arrive, tu me colle. Okay ?


En canard, ils avancèrent entre les plans de travail le plus silencieusement possible. Une fois la porte de la cuisine atteinte, l'ouvrir et la passer fut facile mais la fermer en silence...
Ils furent repérer seconde deux.

Oh non, ils vont nous choper…


T'inquiète... Aide moi avec le sac de farine.


Hop. Contre la porte. Ca leur ferait gagner un peu de temps.

Saisissant Bryn pour engager le mouvement, iel se mit à courir à travers le parc. Leste sur ses pieds, iel bondissait à bon rythme mais semait Bryn derrière ellui. S'arrêtant, iel l'appela pour lui donner du courage mais derrière lui venait des surveillant sur le point de le rattraper.

Il fallait trouver une solution pour se cacher. Il y avait des arbres mais tenter une symbiose complète prendrait du temps et ne leur permettrait pas de se cacher à deux. Par contre...

Iel courru en direction de Bryn et, le prenant dans ses bras et plaquant sa main contre sa bouche pour l'empêcher de crier, le plaqua contre un arbre. D'une main sur l'écorce, il fusionna avec l'arbre, lui suggérant de les cacher d'une extension d'écorce. Seulement ça. De l'écorce.
Auteur d'elleux se mit en place un fourreau végétal les dissimulant au regard du monde. Serrer contre lui, Saoirse se rendit compte d'à quel point Bryn était grand. Iel avait la tête dans son poitrail et... Et était parfaitement rouge. Heureusement que personne n'était là pour voir.

Affoue, I hate you so much... pensat-iel.
Et il l'imagina répondre: Yes, but you kindda like him. C'est tout ce qui compte.

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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Lun 17 Fév - 20:08

Saoirse
Carraig

Brynjolf
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


Saoirse m’entraine dans le mouvement de course à travers le parc, je lae suis comme je peux. Le problème, c’est que s’iel rebondit avec rapidité sur le sol, comme inépuisable, mon cardio lui ne suit pas. C’est bien beau d’avoir de grandes jambes, mais si on n’a ni les muscles ni les poumons qui vont avec pour pouvoir enchaîner plus de 100 m sans frôler la crise cardiaque… Ce n’est pas ce qu’il y a de plus utile. Mon souffle s’épuise, et mon point de côté est en train de me plier en deux, cependant je ne sais pas si c’est à cause des encouragements de maon camarade ou parce que les surveillants me suivaient de près, mais je ne lâche pas en tente une accélération. Pas brillant le sprint, mais Saoirse semble avoir trouver une alternative qui n’impliquera sans doute pas ma mort prématurée, puisqu’iel me tire vers ellui. Ce qui me reste cependant de cerveau fait un nœud coupant court à toute réflexion rationnelle lorsqu’iel me plaque contre un arbre, et a la judicieuse idée de mettre une main sur ma bouche, sans doute pour éviter un énième cri de surprise. Cependant, fidèle à moi-même, je me tiens encore plus raide que l’arbre contre lequel je suis appuyé, ne sachant comment réagir.
Je constate alors qu’au contact de l’arbre, sa peau prend un aspect d’écorce, qui finit par nous recouvrir entièrement. Toujours essoufflé et au bout de ma vie, je profite cependant un instant du spectacle du carcan végétal qui nous dissimule aux yeux des surveillants. Brillante idée, c’était sans doute même une des seules solutions pour qu’on s’en sorte tous les deux.

J’essaie de veiller à ne pas respirer comme un forcené bien que j’aie besoin de reprendre mon souffle. D’un, parce que ce n’est pas parce qu’on est couvert d’écorce qu’on est silencieux, de deux pour éviter de gênée Saoirse qui est à peu près à 0cm de moi, de trois, parce que sa main qui couvrait ma bouche m’empêché de respirer comme un tabanard. Mon cœur cognait à ma poitrine comme une grosse brute, mais c’était d’autant plus gênant du fait que Saoirse ai la tête précisément sur mon torse et devait l’entendre. Arf, j’ai au moins l’excuse de la course avec les surveillants.

À force d’essayer de me faire petit et de ne pas me tenir très droit comme j’étais obligé de le faire dans ces circonstances, j’oublie souvent que je suis plus grand que les autres. Le contraste entre nos morphologies m’étonne d’autant plus maintenant que je suis complément collé à iel. Si j’avais l’air d’une espèce de graminée, ou de palmier avec mon corps de brindille surmonté d’une énorme touffe de cheveux, Saoirse, iel, était similaire aux chênes qui s’épanouissent dans de grandes étendues, hors des forêts. Petit, mais solides, épanouis, fièrement ancré dans le sol. Mais pourquoi t’es en train de penser à iel de cette façon ? Pose ton attention ailleurs Brynjolf, sinon tu vas encore rougir pour rien. Ha ? Comment ça, c’est trop tard ? Merde. Heureusement qu’iel ne peut pas voir ma tête. Concentre-toi sur autre chose, comme le fait que tu sois plus ou moins… Dans un arbre ?

De toute évidence Saoirse était aussi verte, et travaillée de pair avec les végétaux et les champignons. J’avais environs, 1.2 milliard de questions à lui poser sur ses capacités à cause de cette deuxième démonstration. Je n’avais pas vu de telles manifestations chez les mages verts de ma classe, mais ce n’était de toute évidence pas le moment d’exprimer ma curiosité. Mais me concentrer là-dessus m’éviter de mourir de gêne une fois de plus et me permis de me calmer en pensant à autre chose. Cela eut aussi l’effet bénéfique de m’aider à calmer mon souffle et donc de nous permettre plus de discrétion. Les pas des surveillants avaient résonné plusieurs fois dans l’allée proche de notre arbre puisqu’ils avaient dû nous voir disparaître dans les environs, mais leurs pas de faisais de plus en plus discret et leurs discours, plus pessimistes. Il fallait cependant veiller à ce que ce ne soit pas une ruse pour nous faire sortir de notre cachette en se cachant eux-mêmes, mais au bout d’un moment ils finirent plus ou moins par désespérer et avoir sans doute d’autre chose à faire que de courser deux abrutis dans un parc aussi grand. J’avais dégagé ma tête de sa main entre temps, m'étant calmé, et continuer à essayer au mieux de ne pas penser a sa proximité.

« Ça doit être bon non ? Ils doivent avoir abandonné ? »

J’attends patiemment que l’on soit libéré de l’écorce pour m’assurer qu’il n’y ait personne histoire qu’on ne se tape pas la discute alors que des surveillants sont encore à proximité. On fini par se décoller, libéré de l’écorce. Je savais que chacun avait son propre rapport à l’énergie magique, et si certain mage semblait i-né-pui-sable, comme le mage de vent de ma classe que je soupçonner de pomper notre propre énergie vitale tant il ne s’arrêter jamais, d’autres étaient épuisés à la moindre utilisation.
Je posais ma main sur l’épaule de Saoirse d’un air inquiet, mais je ne peux empêcher mon engouement de ressortir après cette démonstration :

« C’était… Une jolie cabane, ce que tu nous as fait ! » Plaisantais-je en ponctuant cette phrase d’un sourire. Cependant, je repris d’un air plus inquiet « Merci de nous avoir sorties de cette situation, mais ça va aller ? Ta magie n’est pas du genre à t’épuiser, au moins ? »

Je retire ma main de son épaule pour éviter de renforcer l’ambiguïté de notre situation actuelle, et regarde ailleurs comme si de rien n’étais, en ajoutant.

« Si tu veux, j’habite pas loin, dans la forêt. »
j’ajoute rapidement « Enfin, la maison n’est pas à moi évidemment, hein, mais ça peut toujours dépanner si tu es trop crevé, ou si les surveillants te barrent la route. »

Je montre la direction du doigt avec un sourire et commence à m’engager sur le chemin pour y aller. Je me permets pour une fois de prendre l’initiative de la direction, le chalet étant complètement perdu dans la forêt, il n’y avait pas de « chemin » à proprement parler pour s’y rendre. J’adresse un sourire désolé à Saoirse.

« Je suis désolé, c’est un peu roots pour s’y rendre. Enfin, de jours c’est vraiment très joli, mais de nuit, on dirait un peu une forêt où habiterais des méchants de film. »

Ceci étant dit, j’étais beaucoup moins tremblotant qu’à l’allée. Avoir une présence qui m’accompagner me rassurer. D’autant plus que maintenant je savais que si les arbres se mettaient à bouger pour nous attaquer, ils ne feraient probablement pas les malins face à Saoirse.

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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Lun 17 Fév - 23:52


Au cœur de l'arbre.


L'écorce avait poussé vite et bien, merci cher champignon servant d'antenne relais de magie. Cependant le contre coup pour une telle débauche de pouvoir allait être… violente. Mais bon, aux moins ils ne risquaient pas l'exclusion.
Après un temps immobile, Bryn dégagea son visage de la main de Saoirse qui baissa son bras le long de son corps. La proximité durant, iel aurait dû être moins rouge. Mais non. La chaleur semblait vouloir rester dans ses joues. Sous son oreille, le coeur de Bryn martelait. Le pauvre, la course l'avait vraiment éreinté… Couplé au stress de se faire prendre, il ne semblait pas près de se calmer.

A côté passaient les surveillants sans les voir, d'abord régulièrement puis plus rarement oui plus du tout. Après quelques temps d'attente, Bryn fini par parler.

-Ça doit être bon non ? Ils doivent avoir abandonné ?


Oui. Sans doute. Iel tendis l'oreille pour tenter d'entendre un bruit de surveillant sauvage mais rien ne lui parvint. Décidant que cela était bon signe, iel regarda Bryn dans les yeux avant de répondre.

-Ca à l'air. Je nous libère, ça risque de prendre un peu de temps par contre…


Iel ferma les yeux pour se concentrer sur l'écorce. Il fallait la rendre à l'arbre, la convaincre de se fondre dans la masse, de retourner à son état naturel. Parcelle par parcelle, sa peau se libérait de son carcan rugueux et iel manqua à plusieurs reprise d'hurler. Parfois une plaque partait avec un peu de sa peau et, les larmes aux yeux, iel réussit à garder le silence. Une fois libérés, Bryn posa sa main sur son épaule.

Bryn.

Le rouquin.

Venait d'engager volontairement un contact physique.


-C’était… Une jolie cabane, ce que tu nous as fait !


Bryn lui souriait et iel lui sourit en retours. Il semblait plus… détendu. Et c'était chouette ! A sourire comme ça, il était vraiment… non stop. Il faisait trop nuit pour que Saoirse puisse me voir vraiment, c'était juste son esprit qui lui jouait des tours. C'était tout. Il ne lui plaisait pas vraiment.

Oooooh si.

Ta gueule Affoue.

-Merci de nous avoir sorties de cette situation, mais ça va aller ? Ta magie n’est pas du genre à t’épuiser, au moins ?


Passant son bras, iel sentait l'irritation générale et les quelques endroits où le sang perlait. De plus, iel se sentait chancelante. Pas nécessairement épuisae mais pas très solide sur ses pieds.

-Si tu veux, j’habite pas loin, dans la forêt. Enfin, la maison n’est pas à moi évidemment, hein, mais ça peut toujours dépanner si tu es trop crevé, ou si les surveillants te barrent la route. Je suis désolé, c’est un peu roots pour s’y rendre. Enfin, de jours c’est vraiment très joli, mais de nuit, on dirait un peu une forêt où habiteraient des méchants de film.


Iel suivit du regard son doigt et… ça rootz ? Ouais, enfin, c'était une forêt quoi. Ça allait, franchement, iel avait connu pire.

-Honnêtement, c'est moins flippant que chez moi les nuits de pleine lune. Et je t'avoue que si je pouvais éviter d'avoir a rentrer dans l'academie, ça m'arrangerait… Merci.


Iel lui sourit et de mit en route a ses côtés entre les arbres. Tout était silencieux et calme et Saoirse inspirait l'air frais at plein poumon. Iel aimait énormément marcher comme ça, de nuit, au milieu de rien…

-Aie…


Une feuille lui avait effleuré le bras et la douleur était aussitôt revenue. Grimaçant, iel interpella Bryn.

-Tu as du désinfectant et des compresses chez toi ? Je me suis blessae en utilisant mon pouvoir, faudrait que je nettoie le tout… Oh ! Regarde !


Si haut d'une branche une effraie prit son envol, perturbée par ces deux bipèdes l'ayant vu.

-Les chouettes sont bon signe. Cette forêt est saine et demain sera sans doute un jour prospère.


Iel lui sourit.

-Au fait… j'apprécie ta compagnie et ça me fait plaisir de constater que tu commence a te détendre avec moi et a me faire confiance. On l'a échappé belle tout à l'heure !


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Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI Saoirs11
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mar 18 Fév - 20:35

Saoirse
Carraig

Brynjolf
Néel

「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


« -Honnêtement, c'est moins flippant que chez moi les nuits de pleine lune. Et je t'avoue que si je pouvais éviter d'avoir a rentrer dans l'academie, ça m'arrangerait… Merci. »

J’hochais la tête pour confirmer que c’était ok, je comprenais tout à fait c’est pour ça que j’avais proposé.

« Franchement votre île me donner des envies de voyages, mais si tu me dis que la nuit est plus flippante que dans ces bois ou l’on ne sait pas trop ce qui vis, je suis pas sûr de toujours vouloir découvrir », plaisantais-je

On commença la route dans la forêt côte à côte, accompagner seulement par le craquement des résidus végétaux sous nos pieds. J’aimais bien cette sensation, de presque rebondir sur l’humus frais c’était mon moment de calme le matin avant de me confronter aux journées de cours.
Je sursaute à son "Aie". Qu’est-ce qu’il y a ? Un insecte ? Iel s’est fait mordre par un serpent ? Heureusement, Saoirse m’arrête avant que je n’arrive à des hypothèses moins rationnelles.

« - Tu as du désinfectant et des compresses chez toi ? Je me suis blessae en utilisant mon pouvoir, faudrait que je nettoie le tout… »

Je me penche vers iel pour constater le problème. Oh non je suis vraiment trop nul, je n’avais même pas remarqué que son pouvoir l’avait blessé. Je le regarde d’un air penaud, m’apprêtant à lui expliquer que j’ai de quoi l’aider à la maison et…

« Oh ! Regarde ! »

Nouveau sursaut. Bon sang, cette ambiance nocturne ne me convient vraiment pas. Je laisse cependant couler un regard dans la direction pointée. J’aperçois l’envol d’une chouette, sans en reconnaître l’espèce pour autant.

« -Les chouettes sont bon signe. Cette forêt est saine et demain sera sans doute un jour prospère. »

J’aimais sa vision des choses. La chouette était un oiseau dont les augures étaient très variables selon les cultures, et j’admets les avoirs toujours trouvés plutôt élégants, avec leurs grands yeux ronds, curieux. Je lui rendis sont sourire, face à sa spontanéité. Ses interprétations des signes de la nature, lui donnait une aura druidique dans sa façon d’observer son environnement.

« -Au fait… j'apprécie ta compagnie et ça me fait plaisir de constater que tu commences a te détendre avec moi et a me faire confiance. On l'a échappé belle tout à l'heure ! »

La spontanéité est effectivement une qualité que j’admire beaucoup chez les autres, mais ça ne m’empêche pas de n’absolument pas savoir y faire face. Bien que touché par ses propos bienveillants, j’évacue le stresse par un rire fébrile et passe ma main à l’arrière de mes cheveux, foutu tic de nervosité.

« Aussi, heu, c’est enfin… attend je reprends depuis le début » tient, c’est vrai que tu BRILLES par ton aisance « Je voulais dire que j’apprécie beaucoup ta compagnie aussi. Ne prends pas personnellement le fait que je sois aussi… nerveux ? Je suis timide avec tout le monde » Bon, peut-être un peu plus avec toi « Et ouais, on l’a échappé belle, mais surtout, je suis désolé de ne pas avoir remarqué que tu étais blessae... je te passerais ce qu’il faut à la maison. D’ailleurs en parlant de ça… »

La silhouette géométrique du chalet se dessiner dans l’éclaircis du bois, baigné de la douce lumière nocturne. À cette heure, William dort sans doute, mais je pense qu’il n’aura rien contre le fait que j’invite quelqu’un du moment où on ne le réveille pas. Je fis un geste théâtral des mains.

« Tadam ! C’est là où j’habite temporairement ! Suis-moi, par contre il va falloir faire dans la discrétion. »

De toute manière ça ne change pas du reste de la soirée ! Décidément, ont été toujours en mission d’infiltration. J’ouvre doucement la porte et allume sans crainte la lumière du salon, en plissant d’un air blessé lorsque celle-ci m’agresse la rétine alors que je suis habitué à la lumière de la lune depuis tout à l’heure. Rien n’avait bouger, à part les affaires de William étalé sur la table, la grande pièce principale garder toujours son air cosy ; Une petite cuisine, un poêle à bois, une grande table à manger et un salon avec une télé où l’on ne pouvait évidemment regarder que des DVD. Revoir ces étagères pleines de babioles décoratives, m’arrachas un sentiment de satisfaction en pensant « Enfin à la maison » et pas dans une chambre froide. La dernière fois que j’avais emmené quelqu’un ici, c’était Lymin et encore une fois, c’était pour rattraper mes bourdes que j’inviter quelqu’un. Je fis signe a Saoirse de faire comme chez ellui et partie en mission ninja à l’étage pour aller récupérer discrètement dans la salle de bain, la trousse de soins et me laver les mains au cas où des bandages soit nécessaires.
Je m’approchais d’iel de façon à se qu’on s’installe sur le canapé. Je me mis en tailleurs, face a iel, la trousse sur mes jambes et me mis à fouiner. Je m’attardais sur ses bras et fis une grimace.

« Aïe, ça t’a vraiment arraché la peau par endroit. Tu permets ? » Je pose la trousse à côté de nous et prends délicatement son bras pour appliquer le spray. « Dis, tu observes souvent la nature pour y constater des présages ? C’est sans doute une question bête, mais ta façon de voir la chouette tout à l’heure m’a rappelé les histoires des druides, ou des chamans, alors ça à éveiller ma curiosité. »

C’était vrai, j’étais vraiment curieux, mais c’était aussi une petite attention pour détourner son attention du spray. Bien sûr, j’imagine qu’iel n’est pas aussi douillette que moi ! Mais je trouvais ça tout de même plus sympa, et utile que de juste prévenir que ça aillait piquer, et puis ça me permettait d’en apprendre plus sur ellui, les coutumes, les légendes et les mœurs de sa communauté étaient sans doute très éloignées de celles d’ici.
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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mar 18 Fév - 21:53
Saoirse Carraig a écrit:


Promenons-nous dans les bois.

Bryn semblait nerveux face aux compliments. C'était... Mignon. Genre, vraiment. Son tic de main dans les cheveux.. Bon, stop. Vraiment, stop. Y'avait aucun signe venant de sa part, y'avait pas à chercher. Saoirse secoua la tête pour chasser la suite de ses idées.

-Aussi, heu, c’est enfin… attend je reprends depuis le début.


Iel sourit. Bon, il était plus assuré mais y'avait encore quelques étapes à franchir...

-Je voulais dire que j’apprécie beaucoup ta compagnie aussi.


Oh. Oh, mais... Okay, Saoirse rougissait de nouveau. Fort heureusement, la nuit était suffisamment sombre pour que ça ne se voit pas... Cependant, répondant à ses émotions, son champignon lâcha une petite spore discrète qui s'éteint assez vite en s'envolant.

-Ne prends pas personnellement le fait que je sois aussi… nerveux ? Je suis timide avec tout le monde. Et ouais, on l’a échappé belle, mais surtout, je suis désolé de ne pas avoir remarqué que tu étais blessae... je te passerais ce qu’il faut à la maison. D’ailleurs en parlant de ça…


Devant eux se détachait la silhouette d'un joli chalet de bois. Trop. Bien. C'était calme et accueillant, c'était juste parfait !

-Tadam ! C’est là où j’habite temporairement ! Suis-moi, par contre il va falloir faire dans la discrétion.


Aucun soucis pour la discrétion. Iel quitta ses chaussures avant de rentrer et se déplaçait sur la pointe des pieds. L'intérieur était vraiment mignon, comme une maison de poupée. Hors de l'académie, de ses couloirs gigantesques... Dans le calme des bois. C'était franchement merveilleux.

Bryn lui fit un signe indiquant qu'iel était ici chez ellui avant de partir hors de sa vue. Lae changelin s'accroupit devant le poêle, un sourire jusqu'au oreilles. Un poêle ! Ça lui avait tellement manqué ! S'asseoir et profiter des flammes dansantes, apprécié la chaleur... C'était tellement... Important.

Maintenant qu'iel était dans un endroit lumineux, iel s’intéressa sérieusement à l'état de son bras. Sa manche avait été déchirée par l'écorce et sa peau était sérieusement égratignée. L'entièreté de son membre lea piquait. Saleté de pouvoir. Le feu des bois avait l'avantage de lui offrir un accès privilégié à l'énergie magique mais du coup iel ne maîtrisait pas grand chose.

Bryn réapparu avec une trousse de premier secours à la main, allant s'asseoir sur le canapé et l'invitant à l'y rejoindre. Iel allait s'installer en face de lui et s'apprêtait à prendre le matériel nécessaire quand le rouquin reprit la parole.

-Aïe, ça t’a vraiment arraché la peau par endroit. Tu permets ?


Iel lui tendis le bras en automatisme, rougissant un peu. Discrètement.

Discrètement ?

Discrètement. Oui, sans doute.

Okay. Il lui avait prit le bras avec une douceur infinie et la chaleur avait assailli ses joues aussitôt. Il était vraiment adorable. Et mignon. Il avait l'air fasciné par tout... Il...
Il lui plaisait. C'était stupide de le nier.

-Dis, tu observes souvent la nature pour y constater des présages ? C’est sans doute une question bête, mais ta façon de voir la chouette tout à l’heure m’a rappelé les histoires des druides, ou des chamans, alors ça à éveiller ma curiosité.


-Oh, heu.... Oui. Chez moi, il y a plusieurs manière de voir la magie et celle en laquelle je crois est celle racontée par les doyennes.


Le désinfectant lui piquait la peau et iel plissa les yeux en se tendant au contact de la compresse. Il avait vraiment les mains douces...

-Nous pensons que tout le monde est capable de magie. Que l'on peut lire les présages de différente manière, appeler la bienveillance des esprits et forces autours de nous. Que nous sommes les enfants d'un tout avec lequel il est possible d’interagir de manière magique, même pour les "non mages". Ce que l'ont appelle l'Equilibre est une espèce d'entité, qui pourrait être aussi appelée le hasard, la destinée... Bref tout ce qui est une espèce de force qui échappe aux gens et permet au monde de tourner. Cette chose offre a certains la possibilité d’interagir de manière directe avec la magie. Nous parlons alors de dons, d'élus de l'équilibre. Les élus ont un poids important dans la balance garantissant de l'équilibre et apprendre à composer avec son don, l'accepter, et en user à bon escient est important. En tant que "doués", nous avons des devoirs envers l'équilibre. Je sais pas si c'est clair...


Tout en parlant, iel regardait Bryn s'affairer. Son visage était doux et... Il releva la tête et leurs regards se croisèrent. Iel devint rouge. Vraiment. Et cette fois ci, c'était vraiment pas discret. Pour se donner une constance, iel se mit à fixer son bras en parlant très vite.

-Je fais régulièrement des offrandes et des prières aux esprits de l'école pour la protection de celle-ci et ma bonne fortune, ainsi que pour celle de ceux que j'apprécie. Je pourrais leur parler de toi la prochaine fois si tu ve... Veux.


C'était sorti tout seul. Et merde.


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mar 18 Fév - 23:03

Saoirse
Carraig

Brynjolf
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


Je m’affairer avec soin à soigner ses bras en évitant de lui faire mal, et restait le regard figé sur ses bras, tandis qu’iel parlait.

«- Oh, heu.... Oui. Chez moi, il y a plusieurs manières de voir la magie et celle en laquelle je crois est celle racontée par les doyennes. »


Oh ! Leurs communautés et gérer par des doyennes ? Il doit être tellement intéressant de discuter avec les anciens et anciennes qui vivent dans de telles cultures. C’est donc courant pour eux de porter un tel regard sur leurs environnements, et d’y lire des signes, et des avenirs comme entre les lignes d’un livre ? Wouaw. J’ignore si cela est une forme de magie efficiente, ou une croyance, je n’en connais pas assez, mais une chose est sûre, ça doit être passionnant. Iel poursuit sur des explications plus complètes de leurs visions de la magie, comme était lié à un tout, l’équilibre, qui la destiné plus ou moins à différentes personnes de façon privilégiées, ce qui n’empêcher pas les non-mages d’interagir avec. C’était bien plus positif comme vision des choses, qui ne scinder pas le monde en deux catégories « mage » et « non-mage », mais réunissant le tout de façon bien plus nuancer sous un Équilibre. Mais cette notion de « devoir » envers l’équilibre m’angoisser presque qu’elle serait le devoir des mages, est y avait-il des conséquences si on n’y répondait pas ?

Bien que pris dans mes réflexions, je m’attelais à lui faire de léger bandage pour panser ses plaies et lever un regard vers lui pour vérifier que ça v- OH. Je baisse immédiatement la tête en voyant qu’iel avait viré au pivoine lorsque nos regards s’étaient croisés, et prend aussi instantanément la même couleur, à l’instar d’un caméléon spécialisé dans le mimétisme des émotions fortes. Naaaan iel n’a pas rougi, c’est la lumière qui- si iel a rougie, arrête de t’inventer des excuses aussi surréalistes que ça puisse te paraître.

«- Je fais régulièrement des offrandes et des prières aux esprits de l'école pour la protection de celle-ci et ma bonne fortune, ainsi que pour celle de ceux que j'apprécie. Je pourrais leur parler de toi la prochaine fois si tu ve... Veux. »

Iel s’était mis à parler plus vite, et je me fis violence pour rester de marbre dans mes mouvements à ce qu’iel disait. Me laisser tomber par terre en roulant alors que j’étais en train de lui bander le bras était très probablement une mauvaise idée.

« C’est vraiment gentil de ta part, j’en serais honoré. Heu, enfin, si les esprits acceptent que tu leur parles de moi, je n’ai jamais fait d’offrande ou accomplie de devoirs envers des entités, alors je ne sais pas si elles peuvent être vexées ? »

Mais c’était… Adorable de sa part de proposer ça, bien qu’iels paraît bizarrement aussi gênée que moi maintenant. J’étais sans doute un peu gauche dans ma façon de parler des esprits, mais je voulais être sûr de ne pas l’offenser et je connaissais très peu le fonctionnement de ce genre de croyance.
J’inspire et expire longuement pour garder mon calme et ignorer le forcené qui me sert de cœur qui cogne à nouveau comme s’il avait des comptes à régler avec ma cage thoracique.

« Je trouve ça beau… Comme façon de voir la magie. Ça n’exclut pas les non-mages et incite les gens à porter un regard attentif à ce qui les entoure et à user à bon escient de la magie. »


Je commence à terminer le premier bandage et prends un petit bout de scotch médical pour le fixer.

« C’est très différent de ce qu’on nous enseigne ici, où elle est présentée de façon plus scientifique, comme une simple source d’énergie, exploitable comme tel. Cela n’exclue pas un usage négatif de la magie, mais je crois que les enseignants ont choisi de ne pas exclure cette possibilité, pour éviter toute hypocrisie en cas d’attaque. »

Enseigner la paix en temps de guerre n'était probablement pas une solution, mais ça n’empêcher pas ce que cette forme de réalisme dans l'enseignement me contrarie. Ce qui me posait notamment problème avec cette vision des choses c’est qu’elle confronter a des réalités trop dures et trop jeunes et n’expliquais pas tout. Si la magie n’était rien d’autre qu’une source d’énergie, à l’image de l’électricité ou de la chaleur. Alors pourquoi ma magie me pourrit la vie comme si elle était douée d’une volonté propre ? Était-ce moi qui l’alimenter ? J’eus un visage un peu plus sombre qu’a l’accoutumé face au sujet et regretter d’avoir abordé un thème aussi sérieux lors d’une première rencontre, j’essayais de rattraper le coup en terminant son second bandage.

« Enfin bon, ce n’est pas le sujet. Je voulais juste dire que je trouvais vos mœurs plus bienveillantes. »
 J’apposé le bout de scotch a son second bandage, doucement « Et voilà ! Désolé si je t’ai fait mal, c’est un peu rudimentaire comme soin, mais ça devrait suffire pour la nuit, n’hésite pas à me le dire si ça te fait trop mal, on trouvera quelque chose. »

À ces mots je retrouver le sourire, et ranger la trousse, pour faire face à maon camarade.
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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mer 19 Fév - 0:02


C'est gênant, non ?

Okay. Il avait remarqué. Évidement qu'il avait remarqué. Et surtout... Il avait rougis en retours. Stop. Y'a réciprocité où c'est simplement la gêne ? Ca doit être la gêne. Pourquoi ce serait autre chose, hein ?

-C’est vraiment gentil de ta part, j’en serais honoré. Heu, enfin, si les esprits acceptent que tu leur parles de moi, je n’ai jamais fait d’offrande ou accomplie de devoirs envers des entités, alors je ne sais pas si elles peuvent être vexées ?

Iel rit doucement, continuant de fixer ses pieds.

-Ca ne marche pas comme ça, enfin je crois pas. Si tu les avais vexé, je pense que tu le saurais. C'est plus... Histoire d'être en bon termes, une sorte d'échange de service. Si tu leur offre quelques choses, ces forces te donneront quelque chose en échange. Elles peuvent être vexées quand tu coupe un arbre dans lequel elles vivaient, quand tu marche sur leurs récoltes, ce genre de choses... Mais généralement, elles se vengent dans la foulée. Crois moi, tu le saurais si c'était le cas, ne t'inquiète pas.


Bryn expira longuement comme pour se calmer. Iel l'avait mis mal à l'aise ! Évidement. C'était peut être pas une si bonne idée que ça d'être venu...

-Je trouve ça beau… Comme façon de voir la magie. Ça n’exclut pas les non-mages et incite les gens à porter un regard attentif à ce qui les entoure et à user à bon escient de la magie. C’est très différent de ce qu’on nous enseigne ici, où elle est présentée de façon plus scientifique, comme une simple source d’énergie, exploitable comme tel. Cela n’exclue pas un usage négatif de la magie, mais je crois que les enseignants ont choisi de ne pas exclure cette possibilité, pour éviter toute hypocrisie en cas d’attaque.


Il avait terminé le premier bandage et le scotchait pour qu'il ne bouge pas.

-En soit ce sont les "non mages" qui ont commencés. Se défendre n'est pas mal agir... Même si cela signifie tuer, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose... Ils ont brisé l'équilibre en premier. Après, je pense qu'il est important de se défendre mais aller en guerre ouverte... Je ne sais pas. Je n'ai jamais été en camps, donc je suis mal placae pour parler. L'Archipel est un refuge où l'on se cache... Il y a certaines personnes qui y sont car ils ont attaqué des camps... Je pense que je n'aurais jamais le courage de faire ça mais... Mais ce n'est pas juste que des vies soient brisées comme ça. Je pense qu'en s'y opposant on restaure plus l'équilibre qu'autre chose. Enfin je crois...

Le visage de Bryn s'était assombris profondément et Saoirse regretta aussitôt la direction qu'avait prit la conversation.

-Enfin bon, ce n’est pas le sujet. Je voulais juste dire que je trouvais vos mœurs plus bienveillantes. Et voilà ! Désolé si je t’ai fait mal, c’est un peu rudimentaire comme soin, mais ça devrait suffire pour la nuit, n’hésite pas à me le dire si ça te fait trop mal, on trouvera quelque chose.


Il s'était remis à sourire mais Saoirse gardait en tête l'instant de tristesse qui l'avait traversé. Il cherchait vraisemblablement à étouffer ce qu'il ressentait et c'était sans doute une très mauvaise idée.

-C'est parfait, merci. Et Bryn...


Iel se raprocha pour le prendre dans ses bras. Tout en l'étreignant, iel reprit.

-Je ne sais pas ce que tu as vécu, et je suis désolae que la conversation ai fait remonter de noirs souvenirs. Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais tu n'as pas à tout enfouir... Tu as le droit d'être triste. Vraiment...

Iel relâcha l'étreinte et le regarda.

-Je te présente mes excuses pour t'avoir prit dans mes bras sans ton autorisation, tu avais l'air d'avoir besoins d'un câlin...


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mer 19 Fév - 19:14

Saoirse
Carraig

Brynjolf
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」


Avec toute a volonté que je mettais a pensé à autre chose, je ne pouvais pas m’empêcher de réfléchir à ses propos. Oui… Se défendre n’est pas mal agir, mais tuer, c’est tout autre chose. Cet homme que j’avais plus ou moins noyer nous voulez du mal, et effectivement, l’eau a voulu nous « défendre ». Mais tuer… Tuer c’est non s’accorder le droit de prendre une vie, mais cela à des répercussions sur tout son entourage. Je ne pouvais pas m’arrêter d’y penser. Était-il forcé à faire cet ignoble travail ? Avait-il une famille, des proches à qui il manquait ? C’était stupide de repenser à cela, mais même si c’était quelqu’un de mauvais, je ne pouvais pas me faire à l’idée que j’avais mis fin aux jours d’une personne avec une telle violence... J’avais longtemps eu l’impression qu’il me suivait partout où j’allais, pour ce venger, et ça m’arrivait encore parfois. Je sors de mes pensées lorsqu’iel me répond.

« - C'est parfait, merci. Et Bryn... »

Iel me prit dans ses bras, et bien que surpris et un peu gêné sur le coup, le geste me fit du bien et je répondis à son étreinte. C’était simple, un câlin, mais cela contribua à me créer une petite boule d’émotion dans la gorge sans que je ne comprenne pourquoi ?

« - Je ne sais pas ce que tu as vécu, et je suis désolae que la conversation ai fait remonter de noirs souvenirs. Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais tu n'as pas à tout enfouir... Tu as le droit d'être triste. Vraiment... »
Iel mis fin au calin « -Je te présente mes excuses pour t'avoir prit dans mes bras sans ton autorisation, tu avais l'air d'avoir besoins d'un câlin... »

Mon expression se bloque tant le sujet était sensible. Trop, sensible. Je n’étais clairement pas prêt de l’aborder avec qui que ce soit. La peur viscérale de tous les bruits qui se rapproche des coups de feu, l’impression d’être suivis, d’entendre ou de voir des personnes du passé… Tout ça, c’est en cachant toute la réalité sous le tapis que j’avais réussi a à peu près m’en sortir, avec pour seule règle de ne jamais le soulever. Je sais que j’aurais dû voir l’infirmière pour en parler, elle était habituée à ce genre de cas. À mon avis, bien plus d’un tiers des élèves de l’école avait ce genre de problème, entre ceux dont les parents sont morts, car ils ont attaqué les camps, ceux qui on était capturé dans ces maudites institutions, et ceux qui on du survivre avec rien pour y échapper et rejoindre l’école… Beaucoup avait frôlé la mort, certains avaient tué, et l’infirmière était complètement habilitée à gérer ce genre de traumatisme. Mais impossible de passer le cap, ni même d’en parler à mes proches, tout ce dont j’étais capable c’était de m’occuper suffisamment l’esprit pour ne pas y penser, et tenter d’oublier, année après année. C’est pour ça que j’essaie de ne pas penser à ma famille, a mon pouvoir, ou aux camps. Je savais qu’enfouir c’était prendre le risque de rechuter à tout moment, mais je n’étais clairement pas prêt-à affronté quoi que ce soit. Eh merde… Ces simples paroles avaient suffi à m’y faire repenser et je sentais ma gorge se serré et mes yeux s’humidifier, contre mon gré. Les lèvres tremblantes, je sais très bien ce qu’il va se passer si je ne me reprends pas de suite. Je passe mon avant-bras sur mes yeux pour agilement effacer toute trace éventuelle de larme qui aurait osé y perler.

« Hé… T’excuse pas, ça fait toujours du bien un câlin, mais, t’inquiètes, ça va, je vais bien. Mais merci beaucoup d'avoir essayé de m'aider. »

J’ai un simple sourire triste et essaie tout de même de justifier cette attitude très démoralisée. D’autant plus que je considère qu’iel mérite un minimum d’honnêteté et d’explication avec la bienveillance dont iel a fait preuve, sans pour autant dévoiler une quelconque vérité.

« C’est juste que ce n’est un sujet joyeux pour personne, tout… ça. Et que j’ai un peu de mal avec certaines idées … Enfin, je comprends ton point de vue et celui de l’école, hein, il est tout à fait légitime et sans doute plus logique dans une optique de survie.  Mais… Je ne suis juste pas trop à l’aise avec cette idée qu’on puisse tuer, même pour se défendre. » J’haussais les épaules pour paraître plus détaché que je ne l’étais me triturer mes mains nerveusement « Mais enfin, voilà, c’est juste que c’est un sujet sensible, comme pour tout le monde ici, ne t’inquiète pas ça va. »

Gmlgrrr ce n’est pas en parlant de ça que je vais me reprendre. Je râle un « Haaaaaa ! » qu’iel ne doit sans doute doute par comprendre puis passe mes deux mains sur ma tête comme pour secouer mes cheveux, mais surtout, toutes les idées qui se bousculer dans mon petit crâne. Je laisse les mains aplaties dessus et fais la moue, une joue gonflée.

« Je suis désolé, ce n’est vraiment pas joyeux comme sujet, on n’aurait pas dû en parler, excuse-moi. » J’arrête alors de faire la moue et plonge mon regard dans le sien « J'abuse un peu en te demandant ça, mais... Je peut ravoir un câlin siteuplaît ? »

J’espérais ne pas l’embarrasser, mais c’était probablement la meilleure forme de soutien moral possible. Je n’avais pas envie de l’embêter avec mes histoires alors qu’on venait juste de se rencontrer… C’est pourquoi j’ouvris les bras d’un air penaud, dans l’optique où iel serait d’accord, dans l’espoir de faire repartir cette soirée sur une base plus joyeuse.
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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Jeu 20 Fév - 10:54


Tu es en sécurité ici.

Bryn s'était fermé. Il émanait de lui une panique tellement sourde qu'elle semblait étouffée au plus profond. Il ne l'assimilait pas. Elle semblait bloquée dans ses entrailles, condamnée à les retourner silencieusement tandis que son esprit restait bloqué sur un déni constant. Il s'était passé quelque chose, quelque chose d’indicible. Quelque chose de tellement violent... Quelque chose.

Il avait été dans les camps ? C'était probable mais... Lisant son expression, Saoirse essayait de déterminer la cause de son trouble et pourquoi. Ses parents peut être ? Il était au bord des larmes, en train de se faire happer au sein de lui même. Il avait été dans les camps. Ses parents sans doute aussi ? Peut être. La certitude qu'il aait vécu l'enfer avait frappé lae changelin.

Mais quelle imbécile ! Bien sûr que des gens dans l'école étaient concernés ! C'est pas parce que l'Archipel était un îlot protecteur que tout le monde était aussi privilégié ! Pourquoi avait-iel parlé de ça... Bon sang, ce qu'iel pouvait manquer de discernement parfois.

Bryn chassa ses larmes de son avant bras.

Hé… T’excuse pas, ça fait toujours du bien un câlin, mais, t’inquiètes, ça va, je vais bien. Mais merci beaucoup d'avoir essayé de m'aider.


Non, tu vas pas bien. Tu vas pas bien et je t'ai replongé dans des souvenirs traumatiques. I'm so dumb and insensitive ! I'm so, so sorry...


Il lui offrait un sourire triste et Saoirse eu envie de le prendre dans ses bras et de le serrer aussi firt que possible. Il était en sécurité ici, il méritait d'être en sécurité, il méritait que ses souvenirs le laissent en paix. Quoi qu'il ait pu vivre, il avait l'air d'être profondément gentil et bienveillant et ne méritait pas d'être hanté comme ça ! C'était injuste ! Injuste que des gens profondément bons soient brisés par ce monde, que le clivage entre mage et non mage, en plus de foutre le zbeul dans l'équilibre, ose écraser ce genre d'essence ! Ose les tirer dans l'obscurité dés que possible ! C'était trop injuste. Trop révoltant.

Sans s'en rendre compte, l'irlandaise avait serré les dents.

C’est juste que ce n’est un sujet joyeux pour personne, tout… ça. Et que j’ai un peu de mal avec certaines idées … Enfin, je comprends ton point de vue et celui de l’école, hein, il est tout à fait légitime et sans doute plus logique dans une optique de survie.  Mais… Je ne suis juste pas trop à l’aise avec cette idée qu’on puisse tuer, même pour se défendre.

Saoirse le regardait d'un air inquiet. Et si un jour il devait se défendre et tuer ? Est ce qu'il le ferait ? Au vu de la réaction aléatoire de l'eau à son pouvoir, aurait-il le choix ou se ferait-il du mal sans le vouloir ? Saoirse ne le connaissait pas assez pour se mêler de ce genre de chose et Bryn allait trop mal dans l'immédiat pour en parler, mais il faudrait le faire à un moment. Pas nécessairement avec ellui, là n'était pas la question. Sa position de confident était circonstancielle. Cependant il était évident que quelque chose n'allait pas et que pour sa propre sécurité il faudrait qu'il en parle... Un jour.

Le rouquin haussa les épaules. Pleines de tics nerveux, ses mains s'agittaient et dansaient l'une avec l'autre.

Mais enfin, voilà, c’est juste que c’est un sujet sensible, comme pour tout le monde ici, ne t’inquiète pas ça va.


Saoirse ne savait pas mentir sur ses émotions. Pas bien mentir, ni les cacher. Dans ses yeux, l'inquiétude resta mais iel accepta de passer à autre chose niveau conversation pour s'assurer de ne pas lui rappeler plus d'évènements désagréables. Son interlocuteur était en lutte visible contre son propre esprit. Lâchant un râle, il passa sa main dans ses cheveux comme pour les laver de souvenirs collants.

Je suis désolé, ce n’est vraiment pas joyeux comme sujet, on n’aurait pas dû en parler, excuse-moi.


Arrête de t'excuser... Vraiment arrête. T'y es pour rien, tu n'es pas responsable de tout... Qu'est ce que tu as bien pu subir pour te sentir coupable de tout comme ça ?


Soudainement, Bryn posa son regard dans le sien et le sang de Saoirse se figea un instant. Attentifve, iel se préparait à toute éventualité.

J'abuse un peu en te demandant ça, mais... Je peut ravoir un câlin siteuplaît ?


Iel rit doucement, se détendant d'un seul coup. Il avait vraiment un air penaud qui renforçait énormément l'invitation au câlin.

T'abuse que dalle, t'inquiète. En plus, avec ta tête de chien battu, c'est pas possible de dire non.


Iel le prit dans ses bras le plus doucement possible, le laissant s'installer dans l'étreinte comme il le souhaitait. Quand il paru confortablement installé, Saoirse resserra tendrement l'enlacement en passa sa main dans la tignasse rousse pour la caresser gentiment.

Je ne te lâcherais pas, je suis là pour autant de temps que tu peux en avoir besoins. Tu n'es pas seul... Tu n'es pas seul. Je ne te connais pas, je ne sais pas quel est ton fardeau mais si tu as besoins de m'en donner une partie, je prendrais ce que je pourrais.

Dans le silence de la nuit, une musique lui revint en tête. Une musique douce et calme, presque une berceuse. Se rapprochant encore un peu de Bryn, iel se mit à le bercer légèrement. Puis, d'une voix basse et douce, chuchotant à moitié, iel se mit à chanter.

Hmmmmmm, hmmm hm hm
Hmmmmmm, hmmm hm hm
Good morning flood of blood, good morning everyone...
Hmmmmmm, hmmm hm hm
Hmmmmmm, hmmm hm hm



C… O-double M-O-N
Hmmmmmmm...
A wave, an awesome wave
That rushes skin and widens in flooded veins
Breathe in,
iel inspira profondément exhale
I've poked a nerve; he'll slap me like a whale
Slaps the C… O-double M-O-N
Hmmmmmmmmm, hm hm, hm hm hm..
Hmmmmmmmmmmmm...
Tide out, tide in
A flood of blood to the heart and the fear slipstreams
Breathe in,
iel inspira encore exhale
I've poked a nerve; he'll slap me like a whale
Slaps the C… O-double M-O-N
Flood flood flood, flood of blood blood blood to the heart heart heart to the heart heart heart heart
Flood flood flood, flood of blood blood blood to the heart heart heart to the heart heart heart heart
Flood flood flood, flood of blood blood blood to the heart heart heart to the heart heart heart heart

Flood flood flood, flood of blood blood blood to the heart heart heart to the heart heart heart heart....


Après avoir laissé la dernière note suspendue dans son souffle, iel déposa un baiser sur le front de Bryn avant de desserrer légèrement le câlin pour le regarder dans les yeux et lui sourire.

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Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI Saoirs11
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Jeu 20 Fév - 19:36

Saoirse
Carraig

Brynjolf
Néel

「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」

L’inquiétude que j’avais cru lire dans ses yeux laissa place à un rire doux, discret et plus détendu. J’en déduis qu’iel accepter aussi implicitement que l’on change de sujet, et cela me permis de détendre un peu, je n’avais pas retrouvé ma fidèle expression d’imbécile heureux, mais mes épaules n’étaient plus raides comme du bois.

« T'abuse que dalle, t'inquiète. En plus, avec ta tête de chien battu, c'est pas possible de dire non.»

Je ris doucement à mon tour. Une tête de chien battu ? Vraiment ? J’ai l’air si peu féroce que ça ? Évidemment. Mais l’image me fait sourire, bien que je n’aie pas envie de ressembler à un cocker malheureux. Iel m’ouvrit ses bras et je caler mes jambes à côté d’ellui de façon à ce qu’iel puisse garder son dos sur le dossier du canapé, question pratique, et iel resserra ses bras sur moi, une main dans mes cheveux. Je calais mon menton par-dessus son épaule, apaiser par son contact. Iel se mit alors à chanter, tout en me berçant. Sa voix était douce, agréable, et pour me calmer, je me plaisais à imaginer à ma façon l’Archipel dont iel m’avait parlé, en laissant l’écho de la mélodie dessiner des terres sauvages, et les silhouettes d’une autre société, pour me permettre d’oublier « la vague » sous-entendue par les paroles. Je fermer les yeux, pour me laisser porter par la mélodie plutôt que par mes pensées, et profiter du moment de calme et de tendresse qu’iel m’offrait. La boule de stresse coincer dans ma gorge commença à se délier doucement sous l’influence des notes, de sa chaleur, et de son odeur boisée agréable. Pour une rare fois, je n’étais ni gênée ni paniquée, en faite pour être honnête, je ne pensais à rien, et c’est ce dont j’avais besoin. Après le siphon de souvenir qui m’avait tiré vers le bas comme une lame de fond, iel me ramener sur la côte, la terre hors de l’eau.

Je respirais à nouveau.

Plus d’image dans la tête pour me hanter.

Plus de question se bousculant dans un vacarme incessant.

Juste une chanson, et un moment. J’avais toujours mes larmes aux yeux, en grand sensible que j’étais, mais pas pour les mêmes raisons. Juste parce que la musique était émouvante, et Saoirse, infiniment bienveillante… Mais aussi à cause de la pression. J’en avais besoin de pleurer, pour pouvoir me sentir mieux pour oublier une fois de plus ce poids qui me pèse constamment sur la conscience. Iel semblait avoir compris que pour l’instant je ne pouvais pas en parler, et que j’avais juste besoin de me calmer, et au moins d’oublier, pour ce soir.
À la fin de sa chanson iel déposa un discret baiser sur mon front, et me desserra légèrement. Je me décoller d’iel et croisé son regard et son sourire. Mon cœur fit une embardée à 180° et ce coup-ci c’est moi qui rougis, mais pas de panique ou de gêne, d’autre chose de plus doux. J’étais aussi un peu abasourdi de voir qu’une personne que je venais de rencontrer m’avait compris bien plus vite que des gens qui me côtoient presque quotidiennement. Je bloquais un instant, mes yeux plonger dans les siens.

« - Raaaaaah ! » J’essuyais les larmes de mes joues d’un air faussement énervé.

Bon finalement, ce câlin qui était censé juste m’aider un peu avait visiblement ressortir plus de choses que ça. J’ai un peu honte de me retrouver face à iel, les yeux tout rougît, et l’air aussi triste et penaud alors que je l’ai rencontré il y a à peine une ou deux heures dans un frigo ou iel avait déjà dû me décoincer la main d’un pichet.
« Tu m’as mis des spores dans les yeux… » Murmurais-je avec un sourire discret au coin des lèvres.

Je passais une dernière fois mon bras sur mes yeux, mes larmes s’étant légèrement calmées. C’est vraiment étrange cette sensation que l’on a après avoir pleuré, où l’esprit nous parait être plus clair, mais le corps si lourd et fatigué.

« C’était vraiment beau… Merci. J’en avais besoin. Raah je ne voulais pas te faire subir mes états d’âme. Je suis vraiment le pire hôte sur terre, tu dois être tellement fatigué en plus avec tout ça… » Je faillis repasser mon bras à l’arrière de mes cheveux avant de stopper le mouvement d’un air blasé par mes réflexes. Je reprends avec un peu plus d’entrain et de malice dans la voix, pour repartir sur des notes plus positives « Donc… Gentille, bienveillant, tu es aussi excellente chanteureuse… Dis-moi, tu en caches encore plein d’autres des aussi grandes qualités ? »

C’est vrai, c’est rare de croisé des gens aussi sûr, aimable, et à qui on pourrait presque directement donner toute sa confiance sans danger. En fait, ce n’est pas ça que je voulais lui dire, mais je ne sais pas comment le formuler, donc je finis par me taire, pour arrêté de me triturer l’esprit à formuler mes idées. Après tout, iel avait dit iel même que je n’étais pas obligé de parler non ?


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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Ven 21 Fév - 12:22


Deux jouvenceaux et un crush.

Alors que leurs regards se croisaient Bryn était rouge mais ça n'avait aucune importance. La vague était passée, c'était tout ce qui comptait. Et étrangement… il ne lui plaisait plus. Enfin, plus pareil.

Jusqu'à présent, la voix d'Affoue avait tournée sans cesse sous son crâne, faisant écho à une affection très… soudaine et charnelle ? Bon. Ne prenons pas de pincettes. Affoue avait bien compris qu'iel aurait volontiers couché avec Bryn. Mais maintenant, plus. Enfin si mais… pas maintenant, tout de suite. La gêne de le trouver attirant et que cette attirance soit mal placée était partie et a la place se trouvait une envie de lui faire du chocolat chaud. Quelque chose de bien plus innocent et posé qu'avant. L'attirance précédente avait disparue, elle n'était pas pertinente dans l'instant, alors qu'une boisson chaude… c'était toujours pertinent.

-Raaaaaah !

Encore un râle et un essayage express de larmes.

-Tu m’as mis des spores dans les yeux…


Il lui sourit et iel rit un air attéré et attendrie par la blague. Sérieusement ? Bon c'était drôle et mignon mais sérieusement ?

-C’était vraiment beau… Merci. J’en avais besoin. Raah je ne voulais pas te faire subir mes états d’âme. Je suis vraiment le pire hôte sur terre, tu dois être tellement fatigué en plus avec tout ça…


-Oh non non t'inquiètes pas ! Vraiment ! Déjà que tu as accepté de m'héberger je vais pas te mettre la pression ! Ne t'en fais pas, tout vas bien.


Il allait de repasser la main dans les cheveux quand il s'arrêta, semblant de juger silencieusement. Saoirse sourit, s'apprêtant a dire "tu sais, tu n'as pas a avoir honte de tes mimiques, elles sont mimis !" Accompagné d'un clin d'oeil volontairement lourd quand Bryn reprit, d'un air enjoué.

-Donc… Gentille, bienveillant, tu es aussi excellente chanteureuse… Dis-moi, tu en caches encore plein d’autres des aussi grandes qualités ?


Silence. De quelques secondes, hein, le silence, mais iel ne s'y attendait vraiment pas, pas après ce moment de retombée. Tomate, iel se mit à regarder ailleurs.

-Tu sais que j'ai aussi un maximum de défauts chiant hein ? Mais… merci ? Merci. Je… sais faire pas mal de choses manuelles, je sais naviguer… Après… attends deux secondes !


Iel se leva et partit comme une balle dans la cuisine pour se passer la tête sous l'eau puis s'ebourrifa les cheveux au dessus de l'évier avant de revenir. Appelées par l'eau, les spores lumineuses commencèrent à s'échapper de ses cheveux. Prenant une posture guignolesque figée dans un "TADAM" silencieux, iel déclara un ton solennelle.

-Je suis une splendide lampe de chevet !


Souriant un air de dire: ouais je sais, la blague est nulle, iel retourna s'installer sur le canapé. Bâillant, iel se tourna vers Bryn. Une idée lui trottait en tête mais il lui manquait un poil de témérité pour oser le faire. En même temps, il suffisait de se lancer...

-Je commence à fatiguer mais j'ai pas envie de me coucher… Je...


POURQUOI IEL S'ETAIT LANCAE ? POURQUOI ?
Iel se sentait fébrile et hésitant. C'était con comme demande en plus, mais vraiment. Aller. On demande.

-Je peux utiliser ton épaule comme oreiller ?


Après avoir eu peur de le demander iel s'était sentie ridicule. Quelque soit la réponse, iel allait juste se transformer en pivoine : rouge et fragile.
La nuit allait être fun tiens.

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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Ven 21 Fév - 21:55

Saoirse
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」



« - Tu sais que j'ai aussi un maximum de défauts chiant hein ? Mais… merci ? Merci. Je… sais faire pas mal de choses manuelles, je sais naviguer… Après… attends deux secondes ! »

J’haussais les sourcils, heureusement, qu’iel avait des défauts ! Parce qu’on plus d’êtres adorables il semble avoir acquis un savoir-faire peu commun dans les activités manuelles. Savoir naviguer n’était pas commun ! Mais j’imagine qu’on doit être touche-à-tout dans le genre d’endroit où iel a vécu. J’ai vraiment envie de lui demander de m’apprendre, je ne sais rien faire de mes mains ni de ma tête d’ailleurs, je suis toujours un peu gauche dans tous les domaines à part peut-être la musique ou je me débrouille. Peut-être qu’iel pourrait m’apprendre à… je ne sais pas, ne serait-ce que cuisiner, ou coudre serait déjà un grand pas. Iel partie en vitesse dans la cuisine, et je fronce un sourcil, interloqué, qu’est-ce que… Iel est en train de mettre la tête dans l’évier ?

« - Je suis une splendide lampe de chevet ! »

Je ne peux m’empêcher de rire à sa blague en lâchant un « T’es sérieuuuse » entre deux gloussements. Mine de rien, ça m’avait aidé à vraiment sortir de mon coup au moral. Grâce à iel j’avais retrouvé la banane, mais mon pauvre cerveau fatigué faillis répondre un truc aussi niais que « Si c’est pour éclairer toutes mes nuits comme tu la fais ce soir je veux bien que tu sois ma lampe de chevet, tu sais » qui me choqua moi-même en figeant mon expression comme si j’avais cessé de fonctionner. C’EST QUOI CE BORDEL, DEPUIS QUAND JE PENSE DES TRUCS COMME CA. Bien sûr que iel est très mignonne, mais outre le fait que ça ne fait pas longtemps que tu lae connaît, franchement… qu’est-ce qu’iel pourrait me trouver ? Je l’ai bien vue rougir tout à l’heure, mais c’était peut-être dû à la situation cocasse…

« - Je commence à fatiguer, mais j'ai pas envie de me coucher… »

Moi non plus à vrai dire. Enfin, j’étais crevé hein, mais en même temps j’aimais beaucoup le moment qu’on partager et je n’avais pas envie de me coucher.

« - Je... »


Je lui adresse un regard encourageant voyant qu’iel hésite. Alors que je m’apprête a lui demander si tout va bien, iel poursuit.

« - Je peux utiliser ton épaule comme oreiller ? »

Tien, c’est pratique ça, on a tous les deux virés aux cramoisies. On ne va pas aller loin si on finit tous les deux rouge à regarder dans le vide d’un air fébrile, je le sens. Pourtant je reste immobile, la bouche entrouverte comme pour parler, mais sans aucun son qui sort.
Iel veut dormir sur mon épaule.
Une sorte de mini-moi court dans ma tête en hurlant un « HAAAAAA » suffisamment assourdissant pour que je reste pantois encore quelques secondes.

« Je… Tu… Nous… Enfin… »

Nous, vous, ils, elles et ielles, c’est là ou tu veux en venir non ? Et sinon, après tes révisions des pronoms personnels ?

« Oui, bien sûr ! Ou attend… »

Bon. Je prends un peu trop la confiance en lui proposant ça, mais c’est une question de confort, surtout pour ellui, avec mes épaules osseuses iel allait se casser la tête.  Je sortis la méridienne pour qu’on ne soit plus aussi serré, et me mis dans un coin en ouvrant mes bras pour qu’iel s’y cale, de façon à avoir la tête à plat si iel voulait se mettre sur mon épaule, et pas avoir le cou tordu.

« Voilà, tu peux viendre ! » Clamais-je dans un chuchotement

Oh attend, c’était franchement très maladroit comme proposition. Franchement, tu aurais pu lui demander plutôt que de faire ça. Raah.

« Heu… Enfin, c’était juste une proposition au cas ou tu veuille être mieux caler, je ne voulais pas que tu sois mal installé c’est tout… Désolé si c’était maladroit, tu te mets comme tu veux hein ! »

Tête penaude.exe, le retour. Hfmsdsdsf… je ne sais pas comment m’y preeeeendre avec iel.

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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Ven 21 Fév - 22:27


Silence, il se passe quelque chose.

Il avait l'air d'un poisson hors de l'eau. Un très joli et fabuleux poisson roux. Et rouge. Mais un poisson a bouche ouverte quand même.

Bon okay. Ça va ? Ils avaient pas fini d'être deux adolescents tentant vainement de flirter pour la première fois ? Parce qu'au noms des doyennes, que c'était laborieux. Si Affoue était là, elle se serait foutu de leur gueule.

-Je… Tu… Nous… Enfin…

Iel manqua d'éclater d'un rire nerveux et attendris à la fois. Il allait falloir faire quelque chose parce que tenir la soirée comme ça, toute la soirée… son coeur battait n'importe comment et ses joues commençaient à souffrir de trop sourire.

-Oui, bien sûr !


un grand froid puis un grand chaud lui parcouru tout le corps. Iel tourna la tête vers lui, le voyant du coup se redresser.

-Ou attend…

Hm ? Heu… QUOI ?! Il s'était installé plus confortablement et avait ouvert les bras pour lui faire de la place non pas sur son épaule mais genre… sur… Sa poitrine ? Saoirse inspira profondément pour tenter de maîtriser son coeur.

-Voilà, tu peux viendre !

Arg. Touchae. Vraiment. Touchae, blessae, à l'agonie. La défaite sur la raison était imminente. Ses pensées voguaient de manière libre et assez incontrôlable.

-Heu… Enfin, c’était juste une proposition au cas ou tu veuille être mieux caler, je ne voulais pas que tu sois mal installé c’est tout… Désolé si c’était maladroit, tu te mets comme tu veux hein !


Il avait vraiment, vraiment de jolies lèvres. Vraiment. Et sa voix était berçante non ? Fermant fort les yeux pour se ressaisir, l'irlandaise se racla la gorge.

-T'inquiète paupiette. Merci !

Iel vint se caler contre lui. Il sentait… Bon. Bon okay ça va ! Si a ma base iel avait prévu de juste se poser sur le creux de sa clavicule, iel ne résista pas. C'était ridicule de résister, ils se plaisaient un point c'était tout. Sans doute. Probablement ? Sûrement.

Iel se blottis contre lui, passant son bras autours de sa taille. La position ramena le sommeil et son esprit glissa. Iel était bien. Ses pensées étaient de moins en moins claires et, à un moment, iel repensa à ses jolies lèvres. Iel avait envie de l'embrasser.

Iel ouvrit la bouche. La referma en rouvrant les yeux. C'était difficile a demander ! Et puis ça allait le mettre mal a l'aise non ? Et puis… ET PUIS ZUT.

-Dis Bryn…


Iel se redressa pour le regarder dans les yeux. Sur le vêtement du rouquin, les spores lumineuses avaient déjà commencé à se coller.

-T'es quelqu'un d'extrêmement bienveillant et gentil. Et t'es beau. Et je crois que j'ai envie de t'embrasser.


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Brynjolf Néel
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Sam 22 Fév - 0:25

Saoirse
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」

De moins en moins sûr de mouvement que je venais de tenter, je garde toutefois les bras ouverts, en ravalant ma salive d’un air inquiet.

«- T'inquiète paupiette. Merci ! »

Ouuuf. Tout va bien. Enfin, oui et non. Oui parce que je ne l’ai pas vexé, et non parce que si je n’ai pas fait une crise cardiaque d’ici la fin de la soirée, c’est un miracle. Iel se posa sur mon torse et se colla à moi en passant une main autour de ma taille. Oh. OH. Je me transforme en statue, immobile sous le coup de la panique. Enfin, pas une panique de peur, une panique de « iel est si près, je fais quoiiiii ». Déjà… Ai l’air naturel. J’inspire un grand coup et évite de trop penser. Je commence par mettre mon bras, celui coincé derrière sa tête, sur son épaule plutôt que mort sur le canapé. J’ai envie de lae serré doucement contre moi, mais je n’ose pas, et fini par entamé le mouvement pour lae tenir entre me bras de façon presque robotique tant j’hésite.
Hiiii. J’ai réussi.
C’est trop bête, mais j’ai un sourire d’imbécile aux lèvres, heureux d’avoir réussi à au moins lui faire un câlin correctement. C’était… Apaisant, une fois se stade accompli. Ses cheveux chatouiller mon cou, et sa peau frôler la mienne par endroit. Bien que naturellement plutôt tactile, j’étais très peu habitué au contact aussi rapproché avec d’autres personnes. En faite j’avais du mal a réalisé que je l’avais rencontrée aujourd’hui, et que je me sentais déjà suffisamment bien avec pour me retrouver dans cette situation. C’était… Inattendu. Mais dans le bon sens.

Alors qu’iel se releva, je me redressais sur mes coudes de façon à pouvoir le regarder dans les yeux. Ho… J’avais remarqué qu’il était beau, mais pas que le marron viré presque au carmin. Décidément entre ses spores lumineuses, et ses yeux remarquables, c’était une personne toute en couleur, pensais-je, dans un sourire.

« - T'es quelqu'un d'extrêmement bienveillant et gentil. » Je commence à rougir de nouveau « Et t'es beau. » On est même sur du bordeaux « Et je crois que j'ai envie de t'embrasser. » Là, à ce stade, je ne suis même plus là.

Mon âme s’est barrée loin, pour laisser le reste gérer. Et le reste c’est… Vous vous rappelez ce petit bonhomme qui crie dans ma tête ? Bah c’est lui. Et là il en est au stade de la crise d’asthme. Je ne peux pas juste devenir quelque chose d’autre qu’un humain pour éviter ce genre de dilemme trop complexe pour mon petit coeur ?
Bon.
Prenons les choses en main et réfléchissons au lieu de s’évanouir maintenant. En soi, un simple baiser n’engage à rien donc essaie de rester rationnel.
Iel te plaît ? Oui.
Tu as envie de l’embrasser ? Je… Mais je viens de le rencontrer aujourd’hui… Mais oui… Mais est-ce que c’est raisonnable ?

Mais êtres raisonnables, c’est quand il faut choisir de rester dans son lit plutôt que d’aller dans le réfectoire de nuit. C’est prendre la décision d’en partir avant de se faire attraper, au lieu d’y manger des croissants.
Mais est-ce que là, c’est le moment d’être raisonnable ? Je ne crois pas non.
Il faut juste que j’affronte cette sorte d’énorme peur de mal faire, et que je trouve le courage de lui dire ce que je pense. Aller. Dis-le. A trois, 1, 2…

« Je crois que moi aussi j’en ai envie. »

C’était dit. Je pris une grande inspiration, satisfait d’avoir réussi à être honnête envers ellui.  Mais je reste tétaniser à l’idée que je venais de plus ou moins concrétiser les faits à voie haute. Il y avait un truck.
Je n’étais même pas sûr de savoir m’y prendre pour ce genre de chose ! Et si jamais je l’embrassais mal ? Iel a sans doute plus d’expérience que moi, je ne voudrais pas que ça se voit que je suis aussi gauche avec tout ça… Alors si, bien sûr j’ai déjà embrassé des gens, mais je ne suis jamais très sûr de moi pour ce genre de chose.
Dans une soudaine inspiration de courage, je me redresse presque assis, reposant sur mes bras légèrement en arrière. Je plongeais mon regard dans le sien, et laisser glisser une main sur sa joue et… attend, qu’est-cequejefaitqu’estcequejefaitqu’estcequejefait. Arrête de penser. Genre vraiment… Profite de l’instant, perds-toi dans ses iris, laisse couler ton regard sur ses lèvres, mais ne pense pas. Mon visage prés du sien, je me permets cependant je laissais l’instant en suspens, pour être certain d’avoir son accord, même silencieux.
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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Sam 22 Fév - 11:10


...

Je crois que moi aussi j’en ai envie.

Cette fois ci le corps ne répondait carrément plus. Vraiment, la réponse était pourtant espérée mais... Mais... Pas attendue ? Non même pas c'était... Ça emportait tout. Une immense vague passant sur ellui et attrapant toutes les émotions pour les faire tourbillonner ensemble dans un spirale montant jusqu'à sa tête. Et là, un feu d'artifice. Pulvérisée la réflexion, plus rien, morte. RIP petite raison partie trop tôt (ou pas ? ) puisse tu reposer en paix. Satisfaction veillera sur ta tombe pour être sur que tu n'en ressorte pas avant demain.

En face, Bryn inspira puis se redressa pour se retrouver assis. Et il pose sa main sur sa joue. Alors c'était comme ça que ça allait se passer hein ? Le rouquin qui paraissait si timide qu'il ne maîtrisait pas son pouvoir réussissait à lae faire taire et juste perdre ses moyen par une simple main sur sa joue ?

Arrête de penser, dummy.

Iel appuya doucement son visage sur la main de Bryn en souriant. Qu'iel se sentait petit... Sa main recueillait sa joue toute entière.

Il rapprocha son visage près du siens. Si près, avant de laisser l'instant suspendu en l'air, à quelque centimètre à peine de ses lèvres. Son souffle s’étalait sur sa bouche et iel ferma les yeux pour venir chercher ce baiser qui s'était fait attendre.
Quand leurs lèvre entrèrent en contact, iel eu l’irrépressible envie de le prendre dans ses bras. Iel passa une main dans son dos pour rapprocher leurs deux corps tandis que l'autre se glissait dans ses cheveux.
Iel avait chaud. Et un peu froid. Et le cœur qui était soudainement devenu la batterie jazz d'un batteur sous coke. Des fourmillements dans tout le corps, iel se sentait... Légère.

Après un temps qui semblait trop court mais adéquat, le baiser s'arrêta. fermant les yeux, iel colla son front au sien pour quelques secondes. Le temps se suspendit de nouveau et la sensation de ce qui venait de se passer l'envahit. Ses lèvres... Iel voulait encore les embrasser... C'était pas raisonnable mais comme dit plutôt, raison était dans la tombe pour la soirée. Et d'ailleurs, pourquoi pas raisonnable ? Parce qu'iel n'était pas prête à plus ? Mais qui avait parlé de plus ? Personne. Et certainement pas Bryn.
Alors, rouvrant les yeux pour le regarder encore une fois, iel se rapprocha de nouveau et l'embrassa, avec le plus de douceur possible. Une joie profonde courait dans ses entrailles et, dans ses cheveux, les spores répondaient à ses émotion en brillant un peu plus intensément. Puis, ce deuxième moment se termina et iel se recula un peu. Si la proximité continuait, iel l'aurait probablement embrassé encore et encore et, au bout d'un moment, il fallait... Savoir s'arrêter ?

Si ça finit toujours comme ça, j'accompagnerais Af' voler des croissant tout les jours...

Iel lui sourit, un sourire niais au plus haut point. Iel n'avait plus du tout envie de dormir. Mais alors plus du tout. Son sourire passa de niais à taquin quand un idée lui traversa l'esprit.

Fondant sur son crush à travers le canapé, iel l'attrapa au niveau de la taille et commença à le chatouiller en riant aux éclats. L'ambiance romantique avait assez duré. Il était temps de changer d'ambiance.

Et pour cela, rien de plus efficace que la bagarre !

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Chenapans et chapardeur, infiltration à haut risques ! [PV Bryn] - FINI Saoirs11
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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Sam 22 Fév - 13:49

Saoirse
Carraig

Brynjolf
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」

Alors que l’instant était en suspens et que je restais pendu à ses lèvres, attendant sa réaction, iel m’embrassa et passa une main dans mon dos et l’autre dans mes cheveux, nous collant l’un à l’autre. Je ne réalise pas un seul instant ce qui est en train de m’arriver tant ça me paraît surréaliste. Je me laisse seulement porter par le goût de ses lèvres et l’odeur de sa peau. Ma main glisse de sa joue sa nuque tandis que la seconde était sur le côté de son épaule, n’osant pas s’aventurer plus loin. Je me sentais étrangement léger dans l’instant, je ne pensais plus qu’à iel, la tête dans les nuages, avec pour seul raccord à la terre ferme, mon cœur qui tambouriner dans ma poitrine.
Lorsqu’iel se détacha, iel posa son front contre le mien et je fermer les yeux, un sourire léger aux lèvres. L’avoir embrassé n’était probablement pas raisonnable du tout, mais qu’est-ce que ça me rendait heureux. Je ne savais pas trop où j’en étais, puisqu’un d’un côté j’avais des envies irrépressibles de me blottir contre iel, et de l’autre une petite voix qui me sommait de prendre le temps. Après tout je ne lae connaissait pas encore beaucoup, bien que cette soirée ai été magique, j’avais dû mal à comprendre sur quoi elle aller nous mener.
Mais lorsqu’iel m’embrassa à nouveau, de façon bien plus douce et j’y répondis de la même façon, suffisamment grisée par le moment pour ne pas me poser plus de questions.

« Si ça finit toujours comme ça, j'accompagnerais Af' voler des croissant tout les jours... »

Je ris doucement et passer une main dans mes cheveux pour replacer une boucle derrière mon oreille, comme un collégien amoureux, ce qui m’exaspéra au plus haut point comme geste. Je prenais le temps de réfléchir pour lui répondre, voulant choisir mes mots avec soin, jusqu’à constater un peu trop tard que son expression avait changé. Qu- ?
L’assaillant m’attrape à la taille pour me chatouiller, et je crispe me abdos inexistants 0.5 seconde pour essayer de résister, mais éclate de rire et commence à bouger dans tous les sens pour me sortir de cette situation. Je lui jette un des coussins dessus pour essayer de lae déstabilisé et me venger en lae chatouillant aussi bien que en vérité, je me retrouver vite submergé, ne faisant pas le poids dans la bataille.
Un bruit de pas claquant le bois des escaliers me fit soudain sortir de ma rêverie, et ma tête se tourna aux ralenties vers mon propriétaire William qui se tenait là, d’un air blasé. Ses cheveux longs, châtain étaient si emmêlés par le sommeil qu’ils avaient presque la même allure que sa barbe. Je constate à quel point on est enchevêtré avec Saoirse, et comprend que la situation paraît ambiguë d’un point de vue extérieur, mais il était trop tard. Il plissa les yeux, d’un air sceptique, son regard passant de l’un à l’autre, puis il s’arrête sur moi, en haussant les sourcils.

« Encore ? »

Encore ? Encore quoi ? Oh non c’est vrai. Je reste immobile et rougis tandis que je repensais au pourquoi du encore. Il y a quelques jours, il avait été très surpris de trouver à la maison des vêtements féminins étendus. Bien sûr, si en vérité j’avais juste dû laver les vêtements de Lymin parce que je lui avais plus ou moins fait tomber une mare pleine de vase dessus, lui, avait, me semble-t-il, interpréter les choses différemment. Il nous jeta un regard fatigué, accompagné d’une sorte de « non » de la tête, d’exaspération, avant de remonter en silence. Pas une bonne nuit, ou un « Faites moins de bruits », rien, et c’était pire. Je me laisser glisser sur le canapé et pris le coussin pour le mettre sur mon visage, désespéré. Et comment je rattrape ce qu’il vient de dire au juste ? Je sors la tête du coussin et regarde Saoirse. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais…

« Ce n’est pas ce que tu croies. Quoi que tu penses, c’est juste un malentendu, d’accord ? »


Y’a pas de « encore » qui tient, mais je ne sais pas comment me justifier pour ne pas passer soit pour un coureur de jupons, soit pour un mec vraiment nul qui jette de la vase sur des inconnues. Je serre donc mon coussin dans mes bras, d’un air grommelant, mais rouge. Williaaaaam pourquoi tu m’as affiché comme çaaaa.
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Saoirse Carraig
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Dim 23 Fév - 1:06
Bryn craignait les guilis ! Riant aux éclats, il lui lançait des oreillers à la figure pour tenter de lae ralentir mais, fin stratège, Saoirse fonçait dans le tas comme um imbécile quand même. Les oreillers qu'iel se mangeait ne l'empêchait pas d'être lae Terminator des chatouilles et d'avancer inexorablement pour lui faire subir encore et encore la supplique du rire ! C'était vraiment une craquotte. Une craquotte craquante. Son rire était mignon et contagieux…

D'un coup, il tourna la tête vers les escalier. Iel fit de même, intriguae et… un homme, châtain, avec la tête dans le cul les regardait d'un air accusateur. C'était qui lu… son proprio. Le proprio qu'il ne fallait pas réveiller. Oupsie...

-Encore ?

Saoirse se tourna vers Bryn. Encore ? Comment ça encore ? Le petit gars timide envers qui iel, Saoirse Carraig, une personne particulièrement timide en la matière, avait dû faire le premier pas, était un coureur de jupons ? En partie hilare à cause de la situation, iel avait aussi un peu l'impression d'être quelqu'un de remplaçable. Au milieu de ses émotions contradictoire, iel opta pour rester sur l'hilarité et explosa de rire quand le proprio partit.

A côté d'ellui Bryn se cachait derrière un coussin, coupant aussitôt son eclat. Sortant timidement la tête, il lae regarda.

-Ce n’est pas ce que tu croies. Quoi que tu penses, c’est juste un malentendu, d’accord ?

Aw…

-Tu sais, t'as pas de compte a me rendre. T'es mignon, c'est normal que tu plaise aux gens, t'inquiète. Je…

Inspire. Expire.

-J'espère simplement ne pas avoir été um parmis d'autre et d'avoir quand même une place dans ta soirée en tant que Saoirse et non pas juste en tant que trophée. Mais même si c'est pas le cas, bah, ça serait comme ça.

Iel lui sourit tout de même, un peu gêné par la tournure des évènements.


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Dim 23 Fév - 11:20

Saoirse
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」

« - Tu sais, t'as pas de compte a me rendre. T'es mignon, c'est normal que tu plaise aux gens, t'inquiète. Je… »

Alors… C’est gentil de sa part, comme réaction, le problème c’est que ce n’est pas DU TOUT le cas, je ne plais pas aux gens ou quoi que ce soit ! Raaaah. C’est d’autant plus embêtant que sa réaction soit aussi bienveillante, ça me fait d’autant plus culpabiliser… Comment je rattrape ça… Iel inspire et expire profondément. OH NON. Ça à l’air de l’avoir contrarié… Je me cache à moitié derrière mon coussin alors, tendue, alors qu’iel reprend.

« - J'espère simplement ne pas avoir été um parmis d'autre et d'avoir quand même une place dans ta soirée en tant que Saoirse et non pas juste en tant que trophée. Mais même si ce n’est pas le cas, bah, ça serait comme ça.
- Mais c’est pas du tout çaaaa ! » Clamais-je d’un air dépité et paniqué.
Ça me fait sentir d’autant plus mal qu’iel puisse croire un seul instant que je lae considéré comme un trophée… Sérieusement ? J’ose à peine embrasser quelqu’un, alors, je me vois mal être un coureur de jupons franchement. Et puis iel a bien vu que ce n’était pas mon genre. Bon tant pis, je lui explique tout. Je me redresse en position assise pour pouvoir lui faire face et prends une grande inspiration à mon tour pour reprendre mon calme et pour commencer à lae rassurer. Je commence à parler en baissant les yeux et en me triturant à nouveau les mains nerveusement.

«  Saoirse… Je suis désolé si tu as pu croire que je te voyais comme un trophée, ce n’est absolument pas le cas. Déjà parce que je ne suis pas irrespectueux au point de considérer les gens comme des objets, peu importe le nombre de conquêtes que j’aurais eu, et de deux parce qu’il n’y a pas de « nombre de conquêtes » » Je posais ma main sur son épaule d’un air rassurant.« Je suis bien trop timide pour être un don Juan, tu à bien dû remarqué non ? Je ne « plaît » pas aux gens, je suis bien trop réservé c’est même plutôt rare que je rencontre des personnes hors de mes amis proches. »


Je retirais ma main de son épaule et me fis plus souriant. Finalement le fait que l’anecdote du « encore » soit aussi ridicule lui remontera peut-être le moral ! Je prends volontairement un ton surjoué pour rendre les choses plus légères.

« Bon. Du coup, je préfère complètement éclaircir les choses et t’expliquer le pourquoi du « encore ». Bon alors voilà, je me promenais tranquillement dans le parc quand j’ai vu un arbre prendre feu près d’une mare. Ni une ni deux je tente de sauver le monde en utilisant mon pouvoir, mais… Malheur ! Mon pouvoir ne répond pas ! C’est alors que j’étais en train de lui dire des mots doux – à la mare pas à la mage de feu- pour essayer de la faire réagir que l’eau de la mare pleine de vase se souleva » j’accompagnais le tout d’un grand mouvement de bras « Et S’EFFONDRA sur nous. Donc le feu était certes, éteint, mais on était dégueulasse. Donc je l’ai ramené ici, pour lui passer des vêtements et lui laver les siens après ma gaffe. Et du coup quand il a vu des vêtements féminins et baaaah il s’est fait un max d’idée. D’où le « encore ». »

Après mon intervention théâtrale, je repris mon air penaud après espérant avoir réussie a lae rassurer et lui rendre sa bonne humeur. C’était… Particulièrement important pour moi qu’iel ne croit pas qu’iel était um parmi tant d’autres… Mais je n’arrivais pas à le formuler ainsi, c'était trop tôt pour moi. J’espérais juste qu’iel le comprenne avec mes explications.

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Saoirse Carraig
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Dim 23 Fév - 20:50


Mage vert et eaux troubles.


- Mais c’est pas du tout çaaaa !


Cette phrase semblait lui être sortie droit du cœur et ébranla Saoirse. Iel s'attendait pas... Enfin si. Un peu. Mais pas à ce que ça soit clamé aussi fort.

Bryn était très nerveux, comme indécis sur ce qu'il comptait lui dire et l'irlandaise s'en veux. Iel aurait simplement dû en rire. Ça aurait été plus simple... Juste rire du fait que son proprio soit venu et puis voilà, la soirée aurait été chouette jusqu'au bout sans moment de gène après le moment d'euphorie.

Iel allait s'excuser quand, après avoir prit une grande inspiration le rouquin continua.

-Saoirse… Je suis désolé si tu as pu croire que je te voyais comme un trophée, ce n’est absolument pas le cas. Déjà parce que je ne suis pas irrespectueux au point de considérer les gens comme des objets, peu importe le nombre de conquêtes que j’aurais eu, et de deux parce qu’il n’y a pas de « nombre de conquêtes ».


Il posa sa main sur son épaule et Saoirse sourit. C'était idiot hein, mais ça lae rassurait. Affoue l'aurait engueulé si elle savait. Elle lui aurait probablement dit qu'iel n'avait pas à attendre quoi que ce soit de gens avec lequel iel flirtait. Que quand on accepte de flirt pour flirt, on attends pas quoi que ce soit d'autre que ce qu'on nous donne et que toute forme de jalousie était vraiment déplacée dans ce contexte. Mais pour ellui, c'était différent...

Iel était pas jalouxe. C'était pas vraiment ça. C'était simplement qu'iel s'était sentie privilégiae, qu'iel s'était sentie unique un instant et que ce qu'avait dit le propriétaire avait fait s'effondrer ça. Et ça n'était pas grave, c'était juste... Perturbant pour ses émotions.

Alors que Bryn prenne le temps de lae rassurer était plaisant et faisait renaître ce sentiment. Aussi s'était-iel remise à sourire comme um imbécile.

-Je suis bien trop timide pour être un don Juan, tu à bien dû remarqué non ? Je ne « plaît » pas aux gens, je suis bien trop réservé c’est même plutôt rare que je rencontre des personnes hors de mes amis proches.


Okay, alors là il exagérait dans l'autre sens. Évidement qu'il plaisait à des gens. Mais face à sa timidité, ils ne devaient simplement pas lui dire. Ou alors peut-être qu'il ne comprenait pas.

Retirant sa main de son épaule il prit un air extrêmement théâtral et enchaîna.

-Bon. Du coup, je préfère complètement éclaircir les choses et t’expliquer le pourquoi du « encore ». Bon alors voilà, je me promenais tranquillement dans le parc quand j’ai vu un arbre prendre feu près d’une mare. Ni une ni deux je tente de sauver le monde en utilisant mon pouvoir, mais… Malheur ! Mon pouvoir ne répond pas ! C’est alors que j’étais en train de lui dire des mots doux – à la mare pas à la mage de feu- pour essayer de la faire réagir que l’eau de la mare pleine de vase se souleva. Et S’EFFONDRA sur nous. Donc le feu était certes, éteint, mais on était dégueulasse. Donc je l’ai ramené ici, pour lui passer des vêtements et lui laver les siens après ma gaffe. Et du coup quand il a vu des vêtements féminins et baaaah il s’est fait un max d’idée. D’où le « encore ».


Au fur et à mesure de son histoire, le sourire de Saoirse s'était transformé en rire franc. Il était vraiment adorable et du coup, iel avait de nouveau envie de le prendre dans ses bras et de lui faire des bisous. Son plan de bagarre n'aurait donc servit à rien ?

-Je vois, je vois... Tu verse souvent des marres sur les gens ? Histoire que quand on se reverra je soit prévenu. ENFIN ! Si on se revoit, enfin si tu as envie de me revoir, non pas que je...


Respiration.

-Pardon, je..


Iel partit en éclat de rire incontrôlable, fatigue mélangée de tension.

-Chuis vraiment un adolescent pour ce genre de chose. Je... (rire) Pardon. Je voulais faire une blague, et au final je me retrouve à me justifier, désolae... Je sais qu'on est pas encore partis, on a même pas encore dormi mais... J'aimerais bien te revoir, après ce soir. Si ça te va.... J'espère que c'est pas trop gênaaaaant..
.

Iel était de nouveau rouge. Bah bravo.

-Et heu, d'ailleurs... Je crois que je suis fatiguae... On dort où et comment ?

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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Dim 23 Fév - 23:09

Saoirse
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「CHENAPANS ET CHAPARDEUR...」

Lae voir rire à mon histoire me rassuras. Ouf. La bonne ambiance était revenue, remplaçant cette sorte de gêne ambiante qui avait malheureusement pris sa place. Mais c’était passer, et entendre son rire me donner chaud au cœur.

« - Je vois, je vois... Tu verse souvent des marres sur les gens ? Histoire que quand on se reverra je sois prévenu. ENFIN ! Si on se revoit, enfin si tu as envie de me revoir, non pas que je... »

Je ris doucement à sa question et rougis légèrement à la suivante. Ho, est-ce que c’était une proposition de rencard ? J’en serais honoré, mais je ne savais pas vraiment comment faire ni s’il fallait organiser quelque chose ?

« - Pardon, je…Chuis vraiment un adolescent pour ce genre de chose. Je... (rire) Pardon. Je voulais faire une blague, et au final je me retrouve à me justifier, désolae... Je sais qu'on est pas encore partis, on a même pas encore dormi, mais... J'aimerais bien te revoir, après ce soir. Si ça te va.... J'espère que c'est pas trop gênaaaaant... »

Sa phrase était ponctuée de rire nerveux et j’en déduis qu’iel commencer à être sérieusement fatigué. Moi aussi d’ailleurs ! J’avais de plus en plus de mal à suivre le cours des événements. Et baillait toutes les trois secondes.
Mais… J’étais content. Béa à cause du bonheur et de la fatigue, mais content de savoir qu’iel voulait me revoir.

« - Et heu, d'ailleurs... Je crois que je suis fatiguae... On dort où et comment ? »

Ah mince. À force d’être perdu dans mes pensées, j’ai oublié de lui répondre. Reprenons point par point, pour ne pas se perdre. Je commençais en riant.

« Alors… Rassure toi si mon pouvoir ne fait pas des siennes je ne te jetterais pas de marre dessus à moins que tu ne mettre volontairement le feu a quelque chose pour que je le fasse. Ensuite... ça me va. » Je rougis un peu « Je veux dire, ça me ferait plaisir de te revoir. ».

Ouf… J’avais réussi à le dire. Assez bas, et très rapidement, mais c’était formuler. J’enchaîne vite sur la suite pour ne pas m’attarder là-dessus, ne sachant pas comment aborder le sujet de ce prochain rendez-vous en question. En fait ça ressemblait bien trop à un rencard et je crois que j’avais besoin de poser des questions à mes amis pour bénéficier de leurs conseils, avant de me lancer. Impossible pour moi d’y aller les yeux fermer. Je dévie donc le sujet sur le couchage.

« " Alors. Pour le ou, je te répondrais que soit ici sur le canap, soit dans ma chambre, et pour le comment je dirais... Allonger, les yeux fermés, si ça te convient bien sûr ?"

Iel rit doucement à ma blague stupide et poursuivit :

"- Alors oui, c'est vrai que c'est plus confortable que assis... Mais genre, t'as un deuxième couchage dans ta chambre ? "

Ha… Iel veut que l’on dorme dans des couchages différents c’est ça ? À cause du fait que l’on ait failli s’endormir en se faisant un câlin tout à l’heure j’avais cru comprendre qu’on dormirait ensemble, mais c’est vrai que c’était bête de partir de ce principe sans son avis. Qu’est-ce que… Nooon t’es quand même pas déçu Brynjolf ? Qu’est-ce qui te prend ? Tu faisais une crise cardiaque tout à l’heure au moindre contact physique et là tu voudrais dormir avec iel ?

"HA. Heu... Non. C'est vrai." Je me gratte l'arrière de la tête d'un air embarrassé " Heu, non, on peut faire canapé et lit si tu veux ?"
"Ah. Même si tu t'es rendu compte que t'as qu'un lit, l'option tous les deux dans la chambre tient toujours ...?"

Iel avait l’air déçue. Je plisse les yeux pour me concentrer. Est-ce que… j’aurais genre encore tout compris de travers ?

"Ah, mais !" je me pince l'arête du nez d’exaspération « Ok. D'accord. Oui, bien sûr c'est ok pour moi, en fait j'avais cru que tu me demander si on pouvait dormir dans deux lits différents. Décidément il est temps d'aller se coucher."

Quel idiot je fais quand je suis fatigué… Halala, déjà que je ne suis pas doué avec iel, j’enchaîne vraiment les bourdes se soir…
"Oui, clairement..." Iel me sourit d'un air fatigué et attendri "Je voulais être sûr de pas te mettre mal à l'aise, mais je t'avoue que j'avais très envie de te câliner en m'endormant"
Hii. Je ne sais pas comment réagir. C’est mignon. Et réciproque. Et iel ne me mettait pas mal à l’aise, mais je ne savais juste absolument pas où me mettre après ça. Je fixe le sol en me levant, légèrement rouge.
«  Aaaaheeua, oui ?  Oui. Heu oui, même, pardon heu moi aussi, c'est juste que haaaa » J’eu un rire nerveux. Ok parle plus là tu es trop crevé et perturber pour aligner une phrase correcte. « Allons-y. »
Je lui fis signe de me suivre et raser les murs en filant vers les escaliers que je montais deux à deux. Je marchais doucement sur le parquet pour éviter de le faire grincer et de réveiller à nouveau William. Je laissais entrer Saoirse et fermer la porte derrière nous.

« Voilà mon QG top secret. Je t’en prie installe toi. »

Je lui proposer un pyjama, le chalet étant plutôt froid de nuit en ce moment, et parti me changer dans la salle de bain, avant de revenir me crasher dans le lit. J’étais épuisé. Je tapais vite fait une un bouton de mon réveil pour l’allumer et me laisser tomber à côté de Saoirse pour me blottir contre iel et je faillis lui faire un bisou sur la joue, mais me raviser par manque de courage. Je reposais ma tête prés d’ellui, et avec sa présence apaisante, m’endormis presque aussitôt.
Bip.Bip.Bip.
J’ouvre les yeux, aussi rêvé que si je n’avais dormi que trois heures et éteint la machinerie infernale qui nous a réveillés. Je plisse les yeux.
« 10 heures… » Je commence à refermer les yeux avant de réaliser et me relever en sursaut « 10 HEURES. MERDE. »

Je commençais à 8 heures ! Déjà deux heures de retard ! Je poussais doucement l’épaule de Saoirse pour être sûr qu’iel était réveillé.

« Désolééé vas falloir qu’on file en vitesse. Enfin peut-être pas toi. Je ne sais pas. Bref je suis en retard. »

Je retire mon haut et enfile un autre t-shirt à la va-vite et me dirige vers la salle de bain pour changer de pantalon et me brosser les dents même sans déjeuner. J’attrape mon sac au vol dans ma chambre et me trouve face à Saoirse.

« Désolé. Je dois vraiment partir, mais c’était un plaisir, vraiment pardon de filer comme un voleur. »

Je déposais un bref baiser sur son front pour lui dire au revoir, une main sur son épaule, avant de filer pour partir en cours en me confondant en excuse dans ma course effrénée.

[Voila, comme j'ai considéré qu'il dormais ensemble et tout pour finir d'écrire dans la soirée, hésite pas a me demander de modifier si ça te convient pas et tout c'est une version provisoire Smile ]


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Saoirse Carraig
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Saoirse Carraig
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Mar 25 Fév - 22:38


Mage vert et eaux troubles.

Il finit par lui répondre.

-Alors… Rassure toi si mon pouvoir ne fait pas des siennes je ne te jetterais pas de marre dessus à moins que tu ne mettre volontairement le feu a quelque chose pour que je le fasse. Ensuite... ça me va. Je veux dire, ça me ferait plaisir de te revoir.


Iel était rouge de nouveau. Et niaise. Et heureuxe.

-Alors. Pour le ou, je te répondrais que soit ici sur le canap, soit dans ma chambre, et pour le comment je dirais... Allonger, les yeux fermés, si ça te convient bien sûr ?


Iel rit doucement à sa blague. Vraiment, la fatigue lae rendait encore plus cœur d’artichaut et il était vraiment de plus en plus pipou. Il avait presque une aura rose se dessinant autours de lui. Bon. Il était temps d'aller dormir. Vraiment.

Et la proposition de dormir dans la chambre était tentante, surtout que dormir avec lui lae réjouissait... Wait. Peut être qu'il n'y avait pas pensé et avait pas envie que ça arrive ?



- Alors oui, c'est vrai que c'est plus confortable que assis... Mais genre, t'as un deuxième couchage dans ta chambre ?


-HA. Heu... Non. C'est vrai. Heu, non, on peut faire canapé et lit si tu veux ?


AH MAIS NON ! Non, non iel voulait pas ! Enfin... Ca pouvait mais... Enfin... Iel ne voulait rien imposer du tout. Mais, vraiment... Bon aller, iel se risqua a demander quand même.

-Ah. Même si tu t'es rendu compte que t'as qu'un lit, l'option tous les deux dans la chambre tient toujours ...?


Bryn le regarda d'un air confus avant de se pincer les ailes du nez.

-Ah, mais ! Ok. D'accord. Oui, bien sûr c'est ok pour moi, en fait j'avais cru que tu me demander si on pouvait dormir dans deux lits différents. Décidément il est temps d'aller se coucher.


Iel se passa la main sur le visage d'un air perdu.

-Oui, clairement... Je voulais être sûr de pas te mettre mal à l'aise, mais je t'avoue que j'avais très envie de te câliner en m'endormant.


C'était sortit tout seul. Son cœur battait la chamade mais iel était content d'avoir réussir à sortir quelque chose d'aussi... Niais.

-Aaaaheeua, oui ? Oui. Heu oui, même, pardon heu moi aussi, c'est juste que haaaa.


L'envie de l'embrasser de nouveau lui monta aux joue d'un coup.

-Allons-y.


Il fuyait en direction de la chambre. Oui, fuyait en rasant les murs. Saoirse le suivait en silence, sur la pointe des pieds. Il lae laissait passer dans la chambre. C'était cozy et ça avait l'air confortable ! Iel avait envie envie de se rouler en boule dans le lit.

-Voilà mon QG top secret. Je t’en prie installe toi.


-Il est chouette, ton QG.


Iel replongea ses yeux dans les siens. Se rapprocha. Vraiment, juste une dernière fois, après promis iel irait se coucher. Iel déposa un tendre baiser sur le coins des lèvres de Bryn, en souriant. Le rouquin lui sourit aussi et alla chercher des pyjamas pour eux deux. Il alla se changer dans la salle de bain et Saoirse en profita pour enfiler le siens. Iel allait avoir trop chaud ! Bon. Iel enleva le haut, décidant de rester dans son T-shirt.

Bryn réapparu et se vautra dans le lit. Iel sauta à côté de lui et tout deux s'endormir, l'um contre l'autre.


Un bip. Deux bib. Trois bib. Trop de bib. Un réveil.

-10 HEURES. MERDE.

Le cri et le mouvement paniqué qui suivit achevèrent de lae réveiller. 10 HEURES ?! Et meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde. Iel sauta au pied du lit et attrapa son jean pour l'enfiler en deux secondes.

-Désolééé vas falloir qu’on file en vitesse. Enfin peut-être pas toi. Je ne sais pas. Bref je suis en retard.


Enfilant son blouson, iel lui fit un clin d'oeil.

-T'inquiète, moi aussi. On remettra ça de toute façon !

Il disparu dans la salle de bain, en ressortit habillé mais toujours autant décoiffé.

-Désolé. Je dois vraiment partir, mais c’était un plaisir, vraiment pardon de filer comme un voleur.

Il lui embrassa le front et iel fondit instantanément, puis il s'en alla en courant et s'excusant tout ensemble.
Saoirse fit le chemin plus lentement, flânant sur le passage. Checkant son télphone, iel vit que Affoue lui avait envoyé un message.

Your late, fuck cutie de mon coeur. J'ai signé pour toi, profite bien de ta matinée !!!

-Fuck you Af'.

Iel ferma son téléphone, un sourire niais sur le visage.

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