Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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La haine, la vraie [PV Saph] - FINI
Harold E.Andreatus
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Harold E.Andreatus
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Mar 31 Mar - 17:03
Vingt heure trente.

Harold fit claquer la porte de son bureau. La plaque sur celle ci indiquant Harold Esgaroth Andreatus Professeur de Magie Noire et de Philosophie de la magie. Professeur principal des mages noires.   tremblota légèrement. Le quarantenaire posa sa jaquette et sa serviette de travail sur un siège en cuir et s'assit, raide et froid, sur l'autre. C'est alors que le masque de rigidité s'effrita, Harold pris son visage dans ses mains en poussant un long soupir. Son dos bien trop rigide craqua légèrement, lui faisant pousser un cri de rage. L'homme leva la tête de ses mains. Il regarda la pièce autour de lui.
Son bureau était rangée selon une rectitude maniaque et ferme. La bibliothèque était triée par ordre alphabétique, de "Aristote, critique de la poétique" à "Traité sur la magie noire dans le monde de la torture". Devant la vitre protégeant les livres les plus précieux se trouvaient nombres de prix et objets. Le premier prix de duel, remporté durant sa dernière année en tant qu'étudiant. Le ruban du mérite de l'ordre sorcier. Un cristal de roche brut, le premier objet conséquent qu'Harold fit apparaitre. Le regard de l'homme survola les différentes photos de classes et tableaux de natures mortes pour tomber sur un clou vide, sans aucun cadre à supporter.

Tu es encore là toi...

Harold se leva. Tournant le dos à son bureau il se tint raide, les mains dans le dos devant le clou.

Alors? Toujours convaincue d'avoir le dernier mot?

Il y a maintenant plusieurs années, Philophae avait cru bon de devoir afficher une photo de familles dans le bureau de son cher frère. L'objectif était bien sur d’insérer petit à petit leur défunte mère dans le cœur d'Harold. Une famille soudée avait toujours été l'objectif de son frère. Harold avait évidement fait disparaitre le tableau, mais le regard de sa mère semblait encore fixé sur sa nuque à chaque instant. Le professeur avait donc pris l'habitude de s'adresser au clou de fixation avec cet air mauvais et ,narquois qu'il adressait autrefois à la grande enseignante Magdalen Andreatus. Harold leva les bras à mis hauteur.

Alors? Est tu fière de ton cher fils? Celui dont la rigidité et l'absence de cœur ne lui permettrait jamais d'enseigner?

Une moue de dégout se lu sur ses lèvres.

Regarde toi... Pathétique "maîtresse d'école" encourageant par le compliment et mâchant le travail des plus retardés.

Un encrier vide se fracassa contre le sol.

LA RÉUSSITE SE MÉRITE !

Un tiroir entier vint s'écraser contre le mur, envoyant valser les copies de philosophie.

On obtient pas la gloire car une enseignante trop aimable nous à encourager à persévérer! On obtient la gloire, la compétence, le savoir parce qu'on s'est BATTU pour cela!Dans la vie comme dans amphithéâtre LE FORT ÉCRASE LE FAIBLE ! L'idiot n'a pas sa place!

De rage, des larmes coulaient sur le visage de pierre du monstre des classes.

Et ces secondes chances que tu leur offrait... Pathétique bouées pour garder la tête hors de l'eau alors que ces enfants n'avaient pas la force de traverser le torrent! Nous sommes fait de matière! Pas de mièvrerie! Leur avouer franchement leur échec était bien plus humain!

Le gouffre de haine sembla s’apaiser un instant, laissant Harold échapper un sanglot.

Même dans la mort... ton œuvre me dégoute...

Pas de réponses, évidement, Harold en était presque déçu. Il ne l'aurait avoué à personne, mais le décès de sa mère avait fait disparaitre son bouc émissaire. le laissant face à son véritable adversaire, lui même. Il les haïssait tous. Sa mère, ces enfants pourris gâtés, et lui bien sur...  Lui le sinistre corbeau arpentant les couloirs.

Reprenant contenance, il sécha ses larmes et contempla pendant de longues minutes le clou. Il était a peut près tout ce qu'il restait d'elle. C'était un choix amer mais il allait le garder. Ce clou était un adversaire de plus, à humilier, a haïr, plutôt que de se combattre sois même.

Une fois la haine entièrement refoulée, Harold retrouva son masque d'acier rigide. Il rangea les copies et fit disparaitre les débris de l'encrier. Il avait un rendez-vous ce soir.

Avec le plus immonde des clous.
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Saphirre Lacey
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Mar 31 Mar - 21:50

Saph
Lacey

Harold
Andréatus

「  La haine, la vraie 」


Fiou… ça faisait du bien de se reposer un peu. Avec la semaine infernale que j’avais passé la semaine dernière à enchaîner les nuits blanches à cause de la masse de travail que m’avait donnée Philophae, il m’avait fallu quelques vraies nuits de sommeil pour enfin retrouver une mine convenable. J’avais retrouvé un rythme de vie à peu près sain, c’est-à-dire que j’avais au moins le mérite de faire trois repas par jours, et d’enchaîner les sept heures de sommeil, et de ne plus hurler sur les membres du club d’art martiaux pour passer ma frustration.
En résumé j’étais redevenu humain après avoir passé une semaine dans la peau d’une Banshee. Cependant ce cours repos avait aussi impliquer que je dois beaucoup moins à jours sur certain devoir se qui était… Plutôt problématique. Mais mes résultats rester bon, alors la plupart des profs me laisser faire ma vie, me laissant rattraper les choses à mon rythme. Certain par pédagogie, certain par je-m’en-foutisme, d’autre par rage quit de mon caractère inconstant.
Je venais de finir de lire la deuxième thèse d’un des auteurs de celles que m’avais envoyé les molosses et pris quelques notes chaotiques sur les mélanges hormonaux en question puis j’avais enchaîné sur un cours au club comme tous les vendredis soir. Shawn comme d’habitude faisait ses mouvements de façon négliger comme si l’exécution correcte du mouvement était moins importante que son aboutissement, alors qu’elle en était la fondation.

« Je te l’ai expliqué 100 fois ...  Tu vois bien la différence si je fais ça… » Je l’attrape grossièrement par les épaules et le fais vaguement chavirer par un coup de flanc « Ou ça ! ».

Je le chope correctement par le bras cette fois et le fais nettement passer par-dessus mon dos, amortissant sa chute au dernier moment.
« Aoutch… Ok… Je crois que j’ai compris.
- On verra bien, tu passes devant les autres après. Quant à toi… » Je me tourne vers son binôme « Tu m’étonnes qu’il te fasse tomber comme ça vue comment tu te tient ! Tes appuis sont tout sauf stables ».

Et ça je lui démontre par un début de balayette qui le déstabilisés trop facilement. Faire cours au débutant n’était pas évident, mais j’avais remarqué que c’était par la démonstration et non par l’explication qu’ils comprenaient, pour ceux-là du moins.
20h20. Merde, je n’avais pas un truc de prévu moi ? Je regarde vite fait mon agenda.
J’ÉTAIS CONVOQUER PAR HAROLD ANDREATUS COMMENT J’AI PU OUBLIER UN TEL CALVAIRE. Mince, mince… Si je suis en retard, je suis un homme mort…

« Bon c’est votre jour de chance je vous libère plus tôt aller, filer ! »


Ils ne semblent pas trop comprendre pourquoi, mais semblent heureux de pouvoir filer tranquillement en week-end tandis que de mon côté le pire de la semaine m’attendait. Je n’ai pas le temps de prendre une douche après le sport, je la prendrais en rentrant au dortoir. Je remplace en vitesse mon kimono par un sarouel, des chaussures de marche et un haut ample, et cours à travers les couloirs pour atteindre le bureau de M. Andreatus à l’heure.
Pourquoi m’a-t-il envoyé cette convocation ? Mes notes à son cours étaient plutôt bonnes dans mes souvenirs bien que la dernière fois la pente abrupte empruntée pour mon exposé semblait le rendre sceptique. Quoi qu’il en soit j’arrive devant sa porte à l’heure, ou avec peu de minutes de retard, je ne sais pas je n’ai pas pris le temps de regarder mon téléphone pour vérifier, car dans ma hâte j’ai directement ouvert sa porte sans réfléchir. Essoufflé je me trouve donc sur le pas de son bureau, et apercevoir le visage froid de ce viel hiboux m’irrita instantanément. J’aurais peut-être dû toquer, mais je n’y ai pas pensé dans ma hâte et je me dis qu’en faisant comme si de rien n’était ça passera mieux, alors je referme tranquillement la porte derrière moi et dissimule ma connerie devant un air aimable en me rapprochant du bureau comme une fleur. Je n'avais pas l'intention de jouer les mortifier juste parce qu'il s'amuser à terrifier tout les élèves.

« Bonjour monsieur Andréatus ! J’espère que vous allez bien depuis le temps ! »

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Harold E.Andreatus
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Jeu 2 Avr - 14:45
Vingt minutes de retard...

Les cafards mettent toujours du temps à arriver.

Lorsque la porte s'ouvrit brusquement Harold leva la tête de son paquet de copie qu'il avait commencé à corriger.

Bonjour monsieur Andréatus ! J’espère que vous allez bien depuis le temps !

Il était là, cet olibrius mal coiffé et constamment en sarouel. Harold avait une sainte horreur des vêtements amples. Il avançait comme un enfants après une bêtise, dissimulant son retard derrière un horripilant sourire. Et alors il s'assit, croisant les jambes d'un air nonchalant.

Harold retira ses lunette en fer à monture carrée et les replia sèchement avant de les poser d'un geste maniaque sur le coin exacte de son tapis de bureau. Le quarantenaire inspira profondément avant d'afficher un froid sourire au garçon.

CLAC

Les clous soutenant le siège de Saphirre disparurent, faisant chuter le garçon dans un enchevêtrement de cuir et de boiserie sculptée.

Harold remis ses lunettes et retourna à ses copies comme si rien ne s'était passé.

Lorsque l'on s’apprête à entrer dans le bureau d'un enseignant, le bon sens voudrait que l'on frappe à la porte, que l'on attende sa réponse avant d'entrer et surtout son autorisation avant de s'asseoir sur un de ses fauteuils baroques en cuir bruni avec son sarouel de bohémien. Un enfant de six ans connait ces règles, pas vous Lacey?

Harold leva un regard interrogateur par dessus ses lunettes sur le garçon qui s'était relevé. Le professeur fit disparaitre les restes du fauteuil d'un tapotement sévère du doigt sur la table. Il retourna à sa copie et y incrusta sèchement un 9/20.

Nous allons reprendre depuis le début. Vous allez sortir, frapper à la porte, me prier de bien vouloir vous excuser pour votre impudent retard et surtout vous adresser à moi comme à un membre du corps enseignant que je suis et non comme un de vos ami...

Harold pris la copie suivante qu'il survola du regard.

Faites attention Lacey. Il ne me reste plus qu'un fauteuil...
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Saphirre Lacey
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Ven 3 Avr - 13:36

Saph
Lacey

Harold
Andréatus

「  La haine, la vraie 」


Il ne réagit pas. Enfin si, il retire juste ses petites montures grises qu’il dépose pile dans un angle. Arf et un maniaque de plus. Mais peu importe. C’est passé apparemment ? Il est peut-être tellement occupé qu’il n’a pas remarqué mon retard ? Ouf, quel bonheur ! J’ai cru pendant un instant qu’il-
Un sourire froid pour simple avertissement.
Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mon royal fessier se retrouve au sol. Je suis enchevêtré dans un embrouillamini de cuir et de bois sans trop comprendre sur le coup pourquoi je me retrouver là.

« Aoutch… »


Et ce fichu pied de chaise qui me rentre dans les cotes en plus… Grommelant, je commence à me relever en jetant à terre l’accoudoir qui sembler s’être épris de mon épaule. Il prend la parole en corrigeant ses copies comme si de rien n’était.

«  Lorsque l'on s’apprête à entrer dans le bureau d'un enseignant, le bon sens voudrait que l'on frappe à la porte, que l'on attende sa réponse avant d'entrer et surtout son autorisation avant de s'asseoir sur un de ses fauteuils baroques en cuir bruni avec son sarouel de bohémien. Un enfant de six ans connait ces règles, pas vous Lacey ? »

Je prends une looongue inspiration. Soit. J’aurais dû mettre en place tout ce rituel de perte de temps avant de rentrer dans le bureau de Sa Majesté Harold Escargoth Andreatus. Mais franchement… Quel vieux crouton. Mon sarouel et ma gueule ne lui reviennent pas, ça je l’ai bien compris, mais qu’il me laisse tranquille dans ce cas.

« Nous allons reprendre depuis le début. Vous allez sortir, frapper à la porte, me prier de bien vouloir vous excuser pour votre impudent retard et surtout vous adresser à moi comme à un membre du corps enseignant que je suis et non comme un de vos ami… Faites attention Lacey. Il ne me reste plus qu'un fauteuil… »

Je fais la moue. Sérieux… C’est quoi son but ? M’énerver ? Inculquer dans mon petit crâne sa discipline militaire ? Aah… ça me fatigue déjà. Mais bon soit, quitte à devoir supporter ça pour cette petite heure autant s’amuser comme on peut en jouant le jeu.

« Soit, recommençons. » Déclarais-je en haussant les épaules

Je passe derrière la porte et toque trois coups puis attends sagement les mains dans le dos, comme si j’avais que ça à faire.

« Entrez »

Lorsqu’il daigne me faire grâce de sa sainte réponse, je pousse la porte avec un faux sourire aux lèvres encore plus grand que le précédent.

« Bonjour, Monsieur Escargoth Andréatus, je suis infiniment dé-so-lé pour mon malheureux retard ! Je me devais de prodiguer mes enseignements au club dont je suis en charge, et cela a provoqué un léger contretemps dans mon emploi du temps. J’espère que vous trouverez en vous la force de me pardonner un affront aussi inacceptable. »

Je m’approche de deux pas les mains toujours dans le dos et lui adresse une expression affable de bon petit élève. Mais évidemment toute mon attitude, de mon air respectueux à mon vocabulaire plus soutenu qu’à l’accoutumée, transpire l’ironie.

« Je ne voudrais pas abuser de votre grande gentillesse, mais puis-je vous demander l’autorisation d’asseoir mon disgracieux sarouel de bohémien sur ce sublime fauteuil baroque, typique des œuvres du XVIᵉ siècle, afin de pouvoir bénéficier d’un entretien avec vous dans de bonne condition ? »


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Harold E.Andreatus
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Harold E.Andreatus
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Lun 6 Avr - 13:56

La haine engendre la vengeance et la vengeance la haine.
Inutile donc de répondre à cet abruti qui n'attend que cela.
L'objectif de cette réunion était d'aller de l'avant, pas de se jeter mutuellement des chaises à la figure.

Harold inspira donc profondément et invita le garçon à s'assoir d'un geste de la main.
Il fouilla dans un tiroir et en sortis un dossier épais, rouge avec marqué "Saphirre Lacey" en lettres noires.

Vous savez pourquoi vous êtes ici?

Harold ouvrit le document et en sortie un note d’appréciation.

Votre professeur principal m'a prêté ceci. "Saphirre est un élève tantôt passionné tantôt totalement désintéressé. Ses bon résultats pourraient encore s'améliorer dans le fond et dans la régularité si l'élève faisait preuve de plus de sérieux dans ses études comme dans son rythme de vie."

Philophae Andreatus a écrit ceci. "Saph est désinvolte, provocant.e et aime faire son intéressant.e autant que faire se peut. C'est un.e élève plein de potentiel dont l'impatience et l'orgueil empêche l'épanouissement. Son absence d'intérêt pour ses propres limites et celle des autres pose de vrai problèmes dans l'enseignement.
Le jour où son propre intérêt passera, pour lui même, avant son amusement et son besoins d'attention, iel sera un de nos meilleurs éléments.


Harold remis le papier dans le dossier. Il enleva ses lunette et croisa les doigt sur la table. Il fixait l'adolescent avec un regard d'acier.

Il me semble que vous vous êtes lamentablement et difficilement fait une place dans l'entourage pourtant très mince de mon frère. Qu'il a accepté de vous enseigner, je me demande d'ailleurs bien pourquoi. C'est une perte de temps, et vous venez de le confirmer une fois encore.

Sachez qu'il aura vent de cet entretiens comme j'ai eu vent de sa volonté de vous entraîner.


Harold maintenait son regard sans ciller.

Mon prochain conseil et objectif sera de vous mettre sérieusement au travail Lacey... Il ne s'agit pas seulement de vous. De nombreuses personnes aimeraient vous voir réussir brillamment. Vous en avez les moyens, vous refusez juste de vous sortir les doigt du postérieur.
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Saphirre Lacey
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Mar 7 Avr - 21:02

Saph
Lacey

Harold
Andréatus

「 La haine, la vraie 」


Malgré les provocations, il m’invite enfin à m’asseoir. Très bien, là on va pouvoir avancer ! Un sourire aux lèvres, je m’installe face à lui, le torse bombé comme un coq. Après tout je vois comme une première défaite de sa part le fait que ce soit lui qui rompt ce cycle de vengeances mutuelles, sans y voir une once de la sagesse d’esprit que cela représente vraiment.
Lorsqu’il me demande si je sais ce que je fais ici, je me retiens de lui répondre et me contente de croisé les bras et de me laisse un peu plus glissé dans ma chaise. Quoiqu’il ait à me dire, je suis prêt à encaisser, franchement me faire insulter de petit con mégalo et irrespectueux, c’était plus courant que d’entendre « Bonjour ».

« Votre professeur principal m’a prêté ceci. "Saphirre est un élève tantôt passionné tantôt totalement désintéressé. Ses bon résultats pourraient encore s’améliorer dans le fond et dans la régularité si l’élève faisait preuve de plus de sérieux dans ses études comme dans son rythme de vie. »

Bien sûr que je suis irrégulier. Je ne vais pas faire semblant de d’écouter un cours chiant à mourir. S’ils m’intéressent je joue le jeu, sinon franchement autant perdre son temps a dessiné sur la table, ou a créé des sarbacanes, ça sera toujours plus créatif que leur litanie rébarbative. Ou mieux, séchés pour aller faire des activités sommes toute plus intéressante.

« Philophae Andreatus a écrit ceci. "Saph est désinvolte, provocant.e et aime faire son intéressant.e autant que faire se peut. C’est un.e élève plein de potentiel dont l’impatience et l’orgueil empêche l’épanouissement. Son absence d’intérêt pour ses propres limites et celle des autres pose de vrais problèmes dans l’enseignement.
Le jour où son propre intérêt passera, pour lui-même, avant son amusement et son besoin d’attention, iel sera un de nos meilleurs éléments. »


HA. Ça, je n’étais peut-être pas prêt à l’entendre. Je ne comprends paaas… C’est ce qu’il pense vraiment ce vieux loup ? Mais… Je n’arrive pas à digérer l’information, je ne sais pas comment je dois me sentir, ça ressemble autant à une insulte qu’a un compliment. Un des meilleurs éléments ? Non, ce n’est pas possible que Philophae ait dit ça après les coups que je lui ai faits.
Mais une autre chose m’inquiète… Je plisse les yeux méfiants. Le fait que Harold aborde l’avis de son frère ne me met pas du tout en confiance. Que prépare-t-il ? Ça n’augure rien de bon. La partie d’échecs a commencé et j’ai comme l’impression qu’il a avancé ses premières pièces pendant que j’étais occupé à lustrer mon côté du plateau.

« Il me semble que vous vous êtes lamentablement et difficilement fait une place dans l’entourage pourtant très mince de mon frère. Qu’il a accepté de vous enseigner, je me demande d’ailleurs bien pourquoi. C’est une perte de temps, et vous venez de le confirmer une fois encore. Sachez qu’il aura vent de cet entretien comme j’ai eu vent de sa volonté de vous entraîner. »


Une menace. C’était clairement une menace. Je me redresse, bras toujours croisé, sur la défensive. Il venait de me coincer pour être sûr d’avoir mon sérieux et mon attention. Si je jouais trop au con avec lui Philophae le saurait, et je serai foutu. Putain ! Il va falloir la jouer fine. De ne pas jouer avec ses nerfs, mais savoir défendre son dossier aussi.

« Mon prochain conseil et objectif sera de vous mettre sérieusement au travail Lacey... Il ne s’agit pas seulement de vous. De nombreuses personnes aimeraient vous voir réussir brillamment. Vous en avez les moyens, vous refusez juste de vous sortir les doigt du postérieur. »

C’est vraiment très étrange, je ne pensais pas que, Monsieur Andréatus, enfin Harold s’inquiète pour ma réussite. L’autre je l’ai plus ou moins forcé à s’en soucier. Bon, prenons une inspiration et soyons diplomates.

« Eh bien… C’était inattendu de vous voir autant vous inquiéter pour ma… réussite ? »

Bah quoi il passe son temps à regarder les élèves comme des déchets ! Alors qu’il aille piocher dans la décharge pour s’inquiéter du sort d’une des boites de conserve me surprend suffisamment pour que je me pose des questions. Mais bon le questionner alors que c’est lui qui me convoque serait un peu mal venu. Je me force à me tenir droit pour mieux m’exprimer, et change mon attitude du tout au tout.

« D’accord, d’accord, mon comportement n’est pas idéal en cours, mais mes résultats ne sont pas mauvais n’est-ce pas ? Aussi invraisemblable cela puisse paraître je travaille, monsieur Andréatus, je ne vois juste pas l’intérêt de faire semblant de m’intéresser à un cours que je trouve sans intérêt. Je ne suis pas là pour flatter l’égo pédagogique des enseignants en faisant semblant de m’intéresser à leurs cours, ci ce n’est pas le cas. Alors oui je n’ai pas toujours une attitude absolument parfaite, et oui, parfois je ne suis pas les cours. Mais quel est le problème tant que mes résultats sont corrects ? »

Je soupire. Me défendre ne m’avancera à rien. Je dois connaître ses intentions exactes, pour l’instant elles sont trop floues pour élaborer une stratégie adaptative et me débarrasser du problème le plus vite possible. Hors de question d'avoir ce professeur coller a mes basques toute l'année.

« Qu’attendez-vous exactement, Monsieur Andréatus ? Une augmentation de mes résultats ? De bon commentaire sur mes bulletins ? Ou le but de cet entretien est uniquement de me blâmer pour l’irrégularité de mon attitude ? Et sinon, « quoi » ? La "carotte", ou la menace plutôt, c’est que si je ne ramène pas des résultats vous jouerez en ma défaveur envers votre frère, si j’ai bien compris ? »

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Harold E.Andreatus
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Mar 14 Avr - 16:28
« Eh bien… C’était inattendu de vous voir autant vous inquiéter pour ma… réussite ? »

Evidement

Harold se leva de son bureau pour se poster dos au garçon, devant sa fenêtre donnant sur la cour. La nuit était déjà tombée et les lampadaires éclairais la zone d'une couleur chaude. Le professeur prit une grande inspiration.

Je ne m'inquiète effectivement pas de la réussite de chaque élève Saphirre...

Il se tourna vers le garçon en le fixant de son regard d'acier.

Je m'inquiète pour l’avenir d'un étudiants lorsque je constate que celui ci a suffisamment de talent pour briller en haut d'un classement voir d'une promotion et qu'il ne se donne pas les moyens de le faire. Vos résultats ne sont pas mauvais effectivement. Mais ma question est la suivante; Vous contenterez vous de "Pas mauvais"? "Peut mieux faire"? Ou encore "Bon dans l'ensemble"?

Harold retourna s'asseoir et regarda l'adolescent dans les yeux. ce qu'il s’apprêtait à dire le révulsait. mais c'était la vérité.

Saphirre. le simple fait que mon frère prenne à cœur votre éducation fait de vous quelqu’un de spécial. Vous avez de grandes facilité dans de nombreux domaines. Avec un peu de bonne volonté, travailler sur les cours que vous trouvez inintéressant ne sera pas la tache la plus ardue. Je souhaiterai également que vous enleviez cette morgue constante de votre visage. Respectez vos ainés, respectez vos camarades, respectez les enseignements qui vous sont offerts. Vous avez la chance d'être dans l'une des plus grande école que ce monde ai jamais connu. Je suis sur qu'elle peut faire ressortir quelque chose de grand chez vous. Si vous ne le faites pas pour vous faites le au moins pour les gens qui croient en vous.

L'objectif était de montrer à ce ver de farine que la réussite n'était pas une récompense en soit. La réussite tend à l'élévation qui tend à la satisfaction personnelle et c'est tout. La récompense vient après, et pas forcément pour soit même.

« Qu’attendez-vous exactement, Monsieur Andréatus ? Une augmentation de mes résultats ? De bon commentaire sur mes bulletins ? Ou le but de cet entretien est uniquement de me blâmer pour l’irrégularité de mon attitude ? Et sinon, « quoi » ? La "carotte", ou la menace plutôt, c’est que si je ne ramène pas des résultats vous jouerez en ma défaveur envers votre frère, si j’ai bien compris ? »

Là il allait trop loin. Tant pis pour la gentillesse, les compliments, l'amadouement. Lorsque la carotte ne marche pas, on met des clous sur le bâton.

Le but espèce de petite ordure égoïste et fière de l'être, c'est que vous deveniez une fierté pour vous et cette école plutôt que d'être un fardeau pour vous et cette école! Alors oui j'espère voir une augmentation de vos résultats et une attitude irréprochable en classe et envers le corps enseignant! Je n'ai pas besoin de jouer en votre défaveur envers mon frère. Si vous continuez de la sorte vous vous défavorisez vous même!  

Furieux, Harold s'était levé de sa chaise et regardait son élève d'un air mauvais.

La seule chose que je vais faire à présent c'est regarder vos résultats de loin. Je ne suis pas votre professeur principal mais si dans n'importe quel cas épineux vous avez besoin d'un soutien, il va falloir le mériter. Dans le cas contraire je deviendrai pour vous un véritable poison. Dehors
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Saphirre Lacey
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Mar 14 Avr - 18:44

Saph
Lacey

Harold
Andréatus

「  La haine, la vraie 」


Évidement que non, je ne me contenterai pas de ces résultats, je vaux mieux que ça et je le sais pertinemment. Mais j’ai du mal à saisir ou veux en venir Harold. Il me traite aussi mal que l’on peut traiter un élève, avec ses regards pleins de mépris, et ses notes injustes et il semble dire que c’est parce que je pourrais être un des meilleurs éléments. Quelque chose dans sa façon de faire me déplait, il se prétend méthodique, mais ce n’est en vérité qu’un méritocrate aux méthodes vétustes inefficace.
Mes soupçons se confirment après ma réflexion à propos de sa stratégie, et tout à coup ces éloges sur les capacités prennent un tout autre visage, plus honnête, mais agressif.

« Le but espèce de petite ordure égoïste et fière de l’être, c’est que vous deveniez une fierté pour vous et cette école plutôt que d’être un fardeau pour vous et cette école ! Alors oui j’espère voir une augmentation de vos résultats et une attitude irréprochable en classe et envers le corps enseignant ! Je n’ai pas besoin de jouer en votre défaveur envers mon frère. Si vous continuez de la sorte vous vous défavorisez vous-même ! »

Il se lève, un air mauvais, et avachi sur ma chaise je ne lui accorde qu’un regard plein d’orgueil et de mépris. Il commence à m’énerver. Je ne me défavorise pas, je ne corresponds juste pas au critère qu’il attend de ses petits élèves modèles polis et propres sur eux. J’agis comme j’ai envie d’agir et je ne m’enfermerais pas des carcans de convention sociale pour ses beaux yeux.

« La seule chose que je vais faire à présent c’est regarder vos résultats de loin. Je ne suis pas votre professeur principal, mais si dans n’importe quel cas épineux vous avez besoin d’un soutien, il va falloir le mériter. Dans le cas contraire je deviendrai pour vous un véritable poison. Dehors »

C’était une menace ? Un ultimatum ? Un subtil mélange des deux. Mélange qui ne me plaît pas le moins du monde.

« Non, Monsieur Andréatus. Je ne sortirais pas avant d’avoir eu l’occasion de m’expliquer avec vous. »

Il me sort par les yeux, mais je reste méthodique. Exploser ici ne servirait à rien à part passer ma frustration pendant 5 minutes avant de me prendre bien pire par la gueule. Avec tout le calme du monde, je me lève à mon tour.

« Il y a effectivement un seul point sur lequel votre analyse est judicieuse. Je ne me contenterais pas de "pas mauvais", car je vaux mieux que ça et je n’ai pas besoin de vous pour me le dire. Je veux être bien meilleur que les autres. Cependant vous n'avez aucune légitimé à me reprocher, je cite « cette morgue constante sur mon visage ». J’ai mes propres convictions. Vous considérez le respect comme une donnée acquise préinstaurée par une hiérarchie arbitraire ? Grand bien vous fasse. Pour moi le respect n’est pas inné et doit être mérité alors non je ne montrerais pas de fausse déférence envers ceux, élèves comme professeurs que je ne tiens pas en estime. Cela va évidemment dans les deux sens, j’ai moi-même dû acquérir le respect de mes élèves. Je ne vais pas changer l’entièreté de mon caractère et adopté une attitude aussi fausse, hypocrite pour le bon plaisir du corps enseignant, si j’ai au moins un mérite c’est celui d’être honnête. »

Je prends une longue inspiration, pour ne pas m’emporter et rester régulier dans mon discours et plonge mon regard imperturbable dans le sien.

« Vous me parlez comme si votre jugement était une vérité générale, mais en vérité je n’accepterais aucune leçon du type, de quelqu’un qui ne remet pas un seul instant en question sa pédagogie et sa propre attitude envers les autres. Vous parler de mon air orgueilleux, mais ne présenter pas plus de déférence envers les autres, et ne montrer que très peu d’objectivité dans votre façon de traiter les élèves comme s’il y avait les brillants, et les insignifiants et les déchets qui eux ne mériter pas votre attention. De plus, menacer un élève de devenir un poison pour lui, car sa manière d’agir ne correspond pas exactement aux normes que VOUS attendez d’un élève, n’est pas non plus digne d’un grand professeur monsieur Andréatus, il faut se savoir irréprochable avant de tenir de tels discours. »

Je retire mes mains du bord du bureau et me redresse d’un air sûr de moi.

« Sur ces belles paroles monsieur Andréatus, je peux sortir si vous le souhaitez. Devenez un soutien ou un poison, ça m'est bien égal. »

J’ai dit ce que j’avais à dire, il était hors de question que je parte en baissant les yeux sans argumenter. Certains de ses reproches sont injustes de sa part, c’était important pour moi de le souligner.

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Harold E.Andreatus
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Harold E.Andreatus
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Sam 18 Avr - 16:04
« Non, Monsieur Andréatus. Je ne sortirais pas avant d’avoir eu l’occasion de m’expliquer avec vous. »

Ah? Harold avait réussi à piquer la fierté de son élève. Son accès de rage allait peut être pouvoir s'avérer payant, à condition que le professeur se canalise dès maintenant. Raide comme la justice, H E Andreatus s'assit alors, posant sur le garçon un regard interrogateur. Il ne fallait plus qu'il s'énerve. Il fallait rester calme, l'écouter, désamorcer la bombe du conflit et entamer un dialogue d'égal à égal. C'était le seul moyen de faire avancer ce fils de clou dans le chemin que Philo lui avait tracé sans qu'il ne s'en rende compte. Le seul moyen était qu'il se rende sur le chemin de son propre chef.

Le monologue du cancrelat présentait parfaitement les bon et les mauvais cotés du jeune homme.

Il devrait broder ça sur ses mouchoirs. Pitoyable devise...

Ainsi c'était un idéaliste? Harold n'avait aucune légitimité à critiquer son air supérieur et son attitude? Les ongles du quarantenaire crissaient involontairement sur le vernis du bureau.

Comme s'il n'avait jamais connu de hiérarchie avant Leoska...

Effectivement Lacey était honnête. Borné, irrespectueux, tête brulé, désinvolte mais honnête. Harold inspira profondément et tenta de parler d'un ton calme.

je suis heureux de constater que votre réussite vous tient à cœur, j'en doutais, merci de me montrer que j'ai tort sur ce point. Pour ce qui est de votre détermination à conserver cette attitude... Grand bien vous fasse. Vous pouvez continuer votre comportement de véritable petit connard, cela m'est égal, tant que vos résultats n'en patissent pas et que vous restez moteur de votre propre succès.


Vous me parlez comme si votre jugement était une vérité générale, mais en vérité je n’accepterais aucune leçon du type, de quelqu’un qui ne remet pas un seul instant en question sa pédagogie et sa propre attitude envers les autres.


La patience de l’enseignant fut mise à rude épreuve. Mère, Philo et maintenant ce petit con... La remise en cause de son enseignement... Le français eu un sourire amer pour le malheureux garçon. Son visage s'était assombri, révélant bien plus qu'un enseignant en rage. Un homme a qui il ne fallait plus adresser la parole sous peine de se voir égorger ou pire. Tout chez Harold à ce moment là transpirait la haine, la vrai haine, celle qui pousse au meurtre d'enfant. Au fracassage de crane contre un bureau. A la destruction méthodique et volontaire de l’amour porté à sa propre mère.

De jolis mots pour dire qu' HArold Andreatus est un pitoyable connard. Vous pensez que j'ignore tout de ma véritable nature? Que je me cache derrière des faux semblants? La plupart des enseignants se voient comme des tailleurs de pierres. Sculptant ces cailloux d’élève afin d'en faire sortir un brique "Convenable" qui irait parfaitement s’insérer dans une petite case quelque part en ce monde. Mon objectif personnel est d'aller plus loin... De creuser plus profond dans la pierre, de dénicher le diamant interne, quitte à en détruire le reste. Ce diamant n'est pas à mettre dans une case Lacey... Il peut s’insérer absolument partout et ne peut être détruit que par un semblable.

Harold se leva lentement et contourna le bureau. Son pas lent et calculé rythmait ses paroles.

Contrairement à ce que vous pensez je n'ai rien à me reprocher. Les critiques et les plaintes sur mes méthodes ne m’atteignent pas. Je suis comme un artiste insensible à la mauvaise critique. Je ne me considère même pas comme un grand professeur... Je fait uniquement mon travail et j'estime que je le fait de manière optimale.

Harold ouvrit lentement la porte sur le couloir noir à cette heure. Il retourna s'asseoir lentement. Un fois à son bureau il repris ses copies.

Tout bien considéré votre oral de philosophie mérite un 14/20. cependant je ne tolèrerait plus de manquement de respect durant mes cours. Merci pour cet entretien qui m'a montré que vous êtes prêt à vous reprendre en main. Pour ce qui est de votre comportement... Bonne chance...

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Saphirre Lacey
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Lun 20 Avr - 13:22

Saph
Lacey

Harold
Andréatus

「  La haine, la vraie 」


Le sourire amer, mauvais affiché par Harold est à glacé le sang. Ce que je lui ai dit ne lui a pas plu ? Tant mieux. Il ne me fait pas peur. Le menton légèrement relevé, je ne me montre pas impressionné par son attitude mauvaise. Sans doute un tort de ma part, un manque de méfiance, d’instinct de survie. Le provoquer n’est stratégiquement pas viable, car ce vieux serpent avait beau être vénéneux il aurait fait un allié précieux. Tant pis, je préfère prendre le risque de le contrarier plutôt que de donner raison à une personne aussi ignoble.

« De jolis mots pour dire qu’Harold Andreatus est un pitoyable connard. »

Je hausse un sourcil. Parce que ce n’est pas le cas ?

« Vous pensez que j’ignore tout de ma véritable nature ? Que je me cache derrière des faux semblants ? La plupart des enseignants se voient comme des tailleurs de pierres. Sculptant ces cailloux d’élève afin d’en faire sortir une brique “Convenable” qui irait parfaitement s’insérer dans une petite case quelque part en ce monde. Mon objectif personnel est d’aller plus loin… De creuser plus profond dans la pierre, de dénicher le diamant interne, quitte à en détruire le reste. Ce diamant n’est pas à mettre dans une case Lacey… Il peut s’insérer absolument partout et ne peut être détruit que par un semblable.
- Et bien libre à vous de former une élite de coquille vide si cela vous amuse, tant que vous ne me mêlée pas à vos méthodes dénuées d’éthique pédagogique. Créer des diamants est sans intérêt vous ne faîtes que gâcher la matière à votre dispositions, jeter aux ordures ce qui constitue un individus intéressant pour n'en garder qu'une infime part fade, immuable, prévisible. »

Il est bien pire que ce que je pensais. Son seul but est de créer des putains de machine. Des caméléons capables de s’adapter à n’importe quelle situation, au prix d’une personnalité cassé, piétiné. À quoi bon devenir une machine de guerre si on y perd son originalité ? Il est bien plus redoutable d’aiguiser ses propres idéaux et leurs argumentations que de détruire son esprit aux profits d’une raison froide et implacable. Dans les deux cas, on peut aboutir aux mêmes ambitions, mais seule une des deux possibilités permet de s’accrocher à ses propres convictions et de les défendre corps et âme.

Être un diamant n’a aucun intérêt. Non, il est bien plus intéressant de devenir une argile fertile, de conserver sa matière et de pouvoir toujours s’améliorer, ne pas se modeler à un de cadre précis, mais choisir la forme que l’on souhaite endosser et se refaçonner lorsqu’on le souhaite. Et puis après tout, un diamant ne pouvait détruire l'argile, il ne pouvais que frapper vainement une masse dont la souplesse et l’imprévisibilité ne permettais de vraiment l'atteindre. La créativité, les convictions, et la liberté de ses émotions, de sa propre rage, forment un arsenal dont il a négligé la véritable valeur.

Ses méthodes n’avaient rien d’optimal.

Elles étaient obsolètes et d’une rigidité coupant court à toute créativité.

« Tout bien considéré votre oral de philosophie mérite un 14/20. Cependant je ne tolèrerais plus de manquement de respect durant mes cours. Merci pour cet entretien qui m’a montré que vous êtes prêt à vous reprendre en main. Pour ce qui est de votre comportement… Bonne chance…
- Et bien je vous remercie d’avoir reconsidéré votre choix au profit d’une note plus juste, Monsieur Andréatus. Ce fut un plaisir de s’entretenir avec vous et de discuter enseignement. Bonne soirée. »

Sur ce, je le salue et sors de la pièce avec un calme brillant de fausseté.
Mes dernières paroles n’étaient qu’un demi-mensonge. Ses avis me mettaient hors de moi, mais le fait d’avoir pu argumenter face à ce vieux serpent était presque un soulagement. J’avais pu dire ce que j’avais à dire. Et appréciant le débat et la confrontation cet échange a été fort instructif pour moi, oui, j’ai compris au moins une chose.
Ce prof est à éviter comme la peste pour tout élève un tant soit peu censé.


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