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La foi qui est en trop [solo] - FINI
Philophæ M. Andreatus
Messages : 102

Feuille de personnage
Age: 45
Pronoms:
Club: Aucun, Prof de transformation et patrouilleur
Pouvoir: Magie rouge: Transformaton en chien et altération des os. Contrecoups: dent toujours transformées et cicatrice à l'oeil. Collonne vertébrale se soudant petit à petit.
Philophæ M. Andreatus
Premier de la classe



Sam 2 Mai - 22:11
La foi qui en en trop
RP solo

C'était fini, c'était passé.

Philophae marchait dans les couloirs de l'académie, passif. Il posait un pied devant l’autre mais plus par automatisme que quoi que ce soit d’autre. Renfermé en lui même il retourna chez lui en traînant la patte, fermant la porte derrière lui. Le dos contre il se laissa glisser au sol et commença à pleurer.
Elaine ne serait pas là avant 17h. Une heure. Il saisit son portable et envoya un message à Harold.

20h30

Rien de plus que l’heure. La communication lui coûtait trop. Il se releva et alla s’écrouler sur le canapé pour s’y rouler en boule. Sa respiration était un peu difficile mais son corps était vidé, vidé de tout. Alors il resta là où il était, échoué dans ses propres larmes et s’endormit.

-Philo… Puce ?


Quel heure ? Ah. 17h30 disait l’horloge. Il se redressa en grognant, les yeux rouges de sels. Le regard fixé sur le sol, il avait les cheveux ébouriffés. Ne s’étant toujours pas changé, il avait mis de la terre de partout. Dans sa tête pulsait le métronome de l’angoisse passée, désagréable, présent, comme une gêne permanente qui ne partirait jamais en crise. Comme le disait la blague, sur une échelle de 1 à 10, son stress serait à l'échelon pi. Peu intense mais interminable.

-Tu veux un câlin ?


Il hocha la tête et Elaine le prit dans ses bras en le serrant fort. Il ne bougea pas, se remettant simplement encore une fois à pleurer, sentant toute la pression partir avec les larmes. Elle ne le lâcha pas, déposant un baiser sur sa joue et il passa une main dans son dos pour s’accrocher à elle et se berça au creux de ses bras. Après un temps comme cela, elle s’éloigna un peu de lui.

-Il faut que j’aille m’entrainer. Tu veux venir avec moi ?



-Je me change et j’arrive. Après, 20h30 chez Harold ?


-Bien sûr.


Il s’engouffra dans la chambre et changea de jogging et de t-shirt avant de rejoindre Elaine qui était déjà devant la porte. Tous deux sortirent et se dirigèrent vers le gymnase. Lorsque l’un d’eux n’allait pas bien ils allaient souvent s'entraîner ensemble pour libérer la rage, la tristesse ou tout autre sentiment négatifs. Ils en ressortaient puants, souvents couverts de bleus mais rassérénés. Et cette fois ci ne fit pas exception : à force d’encaisser, les bras d’Elaine étaient couvert de bleus et un coup bien placé avait donné à Philophae un splendide oeil au beurre noir. C’était à ce moment là, après un grognement, de la douleur puis un fou rire qu’ils avaient décidé qu’ils en avaient assez fait. et étaient retournés vers les bâtiments. Sur le trajets, le chien lui avait fait un résumé des décisions prises par la directrice de manière somaires, sans rien ajouter de plus. Une fois arrivés, Elaine était allée se doucher en première et, assis par terre dans la salle de bain, Philophae avait commencé à se confier vraiment.

-Je sais pas quoi penser de ce qu’ils ont fait…


-Ah ?


-Normalement c’est simple, les gens que je n’aime pas ou qui me veulent du mal sont contre moi. Ceux que j’aime ou qui me veulent du bien sont avec moi. Les autres ont pas d’importance dans ma vie… Mais eux, ils ont fait des choses qui vont contre moi, qui me font du mal mais je les aime quand même… J’ai l’impression d’avoir faillit.


- Peut être qu’il te faut une troisième case rien que pour eux. Tu peux me passer le shampoing s’il te plais ? Merci. Ou alors peut être que tu t’en veux pour des choses que tu as faites et que les classer reviendrait à les en rendre coupable à ta place. Ou peut être que tu as juste des émotions contradictoires et que ça te perturbe.


-Ca serait quelle case pour eux ? Et de quoi je me sentirais coupable ?


-La case “je suis un être humain, donc rationaliser toutes mes émotions ça n’est pas viable”.


Il grogna de mécontentement et elle sortit, attrapant sa serviette. Elle s’enroula dedans et s’assit à côté de son amoureux.

-Quand à ce pour quoi tu t’en veux, c’est peut être d’avoir privé Saph de sommeil pour rien.


-Je ne l’ai pas privé de sommeil ! Il s’est mis dans la merde tout seul et il a compris la leçon !


-Ah. Pour une leçon comprise, elle a l’air comprise vu les évènements.


-T’as pas le droit de me dire ça Elaine. C’est vraiment injuste ! Je… Putain je sais plus… Je crois que j’ai fait pleurer Saph et que je leur ai fait super peur aujourd’hui. J’en ai marre, j’en ai marre que ça remonte tout le temps, tout le temps, et que ça déborde !


-Hey… Hey. Philo, arrête de te frapper le crâne, ça sert à rien.


Il grinça des dents.

-Je reviens, bouge pas.


Elle s’éloigna et revint avec un anneau de caoutchouc dur cafi de traces de dents. Il le prit et mordit dedans.

-T’es pas au clair avec toi même dans cette histoire. T’as pas su gérer, ça a fait une cascade et là, t’es en roue libre sans même savoir la cause de ce merdier. Et je pense sincèrement que tu t’en veux pour la première leçon de Saphirre.


-Tu crois que je suis maltraitant avec mes élèves ?


-J’irais pas jusque là. Par contre que tu peux être un peu dangereux, pour eux comme pour toi. On en a déjà parlé Philo, je persiste et signe: tu ne devrais pas être prof. Ton frère non plus d'ailleurs.

Il se recroquevilla et son visage se tordit de colère  et de réalisation.

-Du coup, deux élèves qui devraient pas être dans des classes normales mais en classes d’aides avec deux profs qui devraient pas enseigner, ça marche nécessairement pas.


-Je suis un putain de désastre.


-Non. Tu es juste un mauvais prof.


-Je fais souffrir mes élèves…


Elle soupira doucement, posant sa main sur son épaule. Pui, elle reprit d’une voix posée.

-Phi’, t’es juste un mauvais prof. On en a tous eu. Je te connais, tu vas faire une fixette la dessus et...


-J’ai fait de la phobie scolaire toute ma vie à cause de prof comme Harold et moi, et je fais que reproduire ça !


-Oui, t’es pas fait pour être prof. Depuis qu’on est ensemble je te le dis et tu écoute pas. Ca te fais du mal, à mon avis bien plus qu’à tes élèves, et le Directeur Adjoint n’aurait jamais dû autant insister pour que tu remplace ta mère. T’es un génie de la transformation, personne peut dire le contraire mais la pédagogie c’est pas ça. Cet épisode aura au moins eu le mérite de clarifier ça et de te faire t’en rendre compte.


-Faut que je démissionne. Mais si je suis plus prof, je fais quoi ? Garde ?



-Oulà, mauvaise idée. Déjà que la hiérarchie scolaire ça te gonfle tu vas craquer très vite. C’est vraiment un mauvais plan. Et tu veux vraiment démissionner ? Pendant un an tu ne veux rien entendre et là..


-Je peux pas retourner en cours. Rien que d’y penser j’angoisse et je revois Sapphire pleurer. J’aimerais juste être en colère contre lui et le detester mais ça marche pas…


-Je sais, Phi’. Je sais. SI t’es sur, on ira voir l’Adjoint demain. Je fini mon service à 18h.


Il la regarda dans les yeux et elle pouffa à la vu de son cocard.

-Je t’ai vraiment pas loupé. C’est super moche.


-Merci Elaine.


-De rien. Whop ! On a pas vu l’heure mais ça tourne, faut que tu prenne ta douche ou que tu décide d’y aller comme ça. Après ce sera trop tard.


Il hocha la tête et se lava en quatrième vitesse en réfléchissant à ce qu’il dirait ce soir à Harold. Il voulait parler de ce qui c’était passé. Il devait lui dire qu’il voulait démissionner… Ils devaient parler de tout ça, et sérieusement.
Elaine… N’aimait pas Harold. Elle le respectait profondément mais elle ne l’aimait pas. Elle le considérait comme toxique pour Philophae, problématique comme professeur et hautement dangereux pour lui même.
Harold n’aimait pas non plus Elaine et la considérait presque comme une aide soignante au service de Philophae.
Tout ceci était relativement clair mais pour autant leurs rapports étaient très cordiaux et détendus. Du moins en temps normal… Le chien appréhendait la conversation du soir. Et il appréhenda jusqu’au moment de frapper à la porte. Ce fut d’ailleur Elaine qui toqua et Harold ouvrit. Habitué à les voir dans de sales états après l'entraînement, il ne releva pas et les fit entrer, faisant la bise à la garde au passage. Dans la pièce régnait une bonne odeur de… De pizza ! Philo ouvrit le carton de la barbecue, sa favorite depuis toujours. Elaine avait une margarita supplément oeuf. Harold lui avait une végétarienne taille enfant. C’était déjà ça. Au moins, il mangeait et c’était suffisamment rare pour être noté. Le mage noir fit apparaître trois verres et, tout en tendant le siens à Philophae, brisa le silence qui s'était installé.

-Au fond ça aurait pu bien plus mal se passer. Ils ont eu un sermon, une punition à la hauteur de leur bêtises... Reste à espérer que ça les aura fait réfléchir, ils sont loin d'être idiots.


Philophae avala de travers, posant son verre en tentant de maîtriser sa respiration.

-Ça n'aurait pas pu se passer plus mal, Harold. J'ai perdu mon sang froid. Les gosses avaient bien compris la leçon, ils ont été terrorisés et j'en ai rajouté une couche parfaitement inutile. On est probablement la pire chose qui leur soit arrivée.


-Tu exagére, vous êtes pas la pire chose,
lui répondit Elaine. Et vous leur avez évité les classes d'aide. Par contre Harold, tu pense vraiment que c'est une bonne idée que tu reste le tuteur de Mordred ?

Philophae se tendit. Il partageait le point de vue d’Elaine sur le tutorat de Mordred mais n’était vraiment pas partant pour une dispute.

-Philo... Tu as perdu ton sang-froid parce que Saphirre a perdu son sang-froid.


Oui, mais dans l’histoire, c’est moi l’adulte pensa-t-il.

-Ce n'est en rien ta faute. Ils sont plus fort que tu le penses et je suis sûr qu'ils ont encore du respect voir de l'affection pour toi. Tu les a mis devant la vérité, ça n'a rien d'inutiles tu les a fait grandir.


Harold se tourna ensuite vers Elaine qui, d’un calme souverain, lui sourit. Elle paraissait vraiment détendu et Harold n’avait pas l’air vexé outre mesure mais même. Philo apréhendait.

-Mordred est un élève au potentiel incroyable. J'essaie de le former de la manière la plus complète possibles. Ce qui s'est passé aujourd'hui ne va rien changer, je vais faire comme si rien ne s'était passé. Je vais rester dans mon rôle de professeur sans aller plus loin pour éviter tout ennuis par contre.


Si le cadet buvait d’un air nonchalant, l’aîné s’affala dans le canapé avant de se redresser aussi sec, l’air exaspéré. Il faisait sauter sa jambe, comme si ce que venait de dire son frère rendait l’immobilité insupportable. Harold ne se rendait pas compte de leur détresse n’est ce pas ?

-Comment peux-tu faire comme si rien ne s'était passé !? Je... Harold, merde ! Pour toi ça changera peut être rien, mais pour eux ça change tout ! C'est pas le même élève que t'auras en face qu'avant !!! Cet entretien ça change tout pour Mordred ! Et depuis quand tu prends sous ton ailes des élèves dont le dossier n'est pas irréprochable ?


-Si on oublie cet incident il EST irréprochable.


Philophae grogna.

-Je fais comme si rien ne s'était passé dans le cadre de mon enseignement. Ils ont franchi une limite on les a remis derrière, ils ont compris le message. Tant pis si on a été un peu rude, les choses vont se remettre en place, petit à petit.


Le chien grogna de plus belle, particulièrement en saisissant le regard de son frère. Il se voulait apaisant, c’était évident. Il échouait, ça aussi c’était évident. Il renvoyait leurs regards en rentrant de nouveau dans la pièce… Et pourtant, ça aurait aussi pu être leur propre culpabilité, non ? Non ? Oui mais pas que. Et même, en admettant…

Okay, STOP ! On arrête le flot de pensées, on verra plus tard. Il prit la main d’Elaine et la serra doucement. Du pouce, elle en caressa le dos.

-Non. Ca ne se remettrait pas en place. Rien est clair, rien ne va, rien n'est carré. J'arrive pas à leur en vouloir tout ce que je vois c'est que....


Il se tendit d’autant plus et son amoureuse lui lança un regard encourageant.

-Qu'on est pas fait pour l'enseignement. Demain, j'amène ma démission à William


Harold sursauta et son frère avec lui, par mimétisme. Il sembla extrêmement surpris, presque choqué.

-Tu va pas tout laisser tomber comme ça ! Et les élèves ? Arrête de te jeter toi-même la pierre. Ne laisse pas cet incident tout gâcher ! Il n'y a pas meilleur que toi en morphisme ! Même.... même maman était moins douée !


L’entendre dire cela confirma son sentiment. Il n’était pas à sa place en tant que professeur, la pensée d’y retourner le paniquait. C’était ce qu’il y avait de juste à faire.

-En morphisme oui ! Certes, je suis le meilleur de l’école. Ca ne fait pas de moi un bon prof pour autant. Quand à mes élèves, je ne leur rends peut être pas service, effectivement, je vais les laisser sans profs mais je peux plus Harold. J'aurais du le faire il y a bien longtemps... Je reprendrais peut être le poste un jour, mais pour l'instant c'est fini. J'arrête là.


Harold prit son visage dans ses mains. Il n’avait pas l’air en colère, simplement de… Ne pas comprendre. Cela soulagea un peu Philophae qui relâcha la main d’Elaine.

-Bon... Bon admettons. Tu va faire quoi ? Patrouiller ? T'engager ? Te faire embaucher aux archives ?


-Je sais pas. Je vais aller voir Odette pour en discuter avec elle. Je pensais m'engager, Elaine pense que c'est une mauvaise idée. Je pourrais toujours servir d'éclaireurs aux Pacificateurs: un chien ça se repère peu.


-C'est une la pire idée qu'il soit.


La phrase avait sonnée comme une claque en pleine figure et le mage rouge resta un instant comme interdit. Quoi ? Que… Mais enfin, pourquoi ?

-Patrouilleur d'accord mais t'engager c'est insensé. On commence à vieillir Philo. Regarde nous ! Regarde l'état de nos squelettes. Je suis même plus capable de faire apparaître un objet plus gros qu'une cabine téléphonique sans souffrir le martyr pendant un mois !


Alors c’était ça la suite ? L’hypocrisie ? Forcément qu’il souffrait le martyr, il ne se nourrissait jamais ! Le problème n’était pas sa magie, c’était les dégâts de son style de vie sur son corps ! Certes, le chien avait des mots de dos chroniques pour autant il s’en sortait bien et surtout faisait du kiné. Forcément, quand on refuse de se nourrir et qu’on utilise sa magie à tort et  travers avec un corps faible, la santé ne suit pas.

-Si je devient pacificateur, je n'ai pas l'intention d'intervenir moi même mais de faire du repérage ! Et je cours très bien la forêt.


Le mage noir se leva et alla se poster devant la fenêtre. Les mains tremblantes il leur tournait le dos.
Alors quoi ? Soudainement, il serait devenu incapable ? Et Elaine, alors ? Elle avait l’âge d’Harold et s’en portait pas plus mal. Comme manière de s’opposer à son retrait, il avait pas choisit la plus fine.

-Tu pourrais être tout aussi utile dans un poste moins dangereux. Même en prof de sport ou en veilleur de nuit ou même en surveillant. Mais non il faut que tu sorte dehors te faire tirer dessus.




Il ne… Quoi ?

-Tu ne t'oppose pas à ma démission ?


-Ça sert a quoi !


La voix avait été sèche et fit sursauter le molosse.

-Tu me dit que ça te fait du mal et ça fait du mal aux élèves, je suis déçu mais j'y peux rien. Tu es grand Philo.


Il fixa ses mains un moment, en pleine réflexion. Oui, il était grand mais il avait déçu son frère et… Et en fait il s’en moquait. Ce qui le peinait fut qu’Harold avait aussi l’air triste et ça, c’était plus problématique.

-Je peux pas retourner en cours. Pas après tout ça... On a été maltraitant au bout d'un moment faut pas se voiler la face. Quand j'avais des profs qui nous ressemblait, ça réveillait immédiatement ma phobie scolaire... Je peux pas imposer ça a des élèves. C'est irresponsable.


-C'est le fait d'aller te faire tirer dessus dehors qui est irresponsable ! Je sais pas où tu as vu qu'on avait été maltraitant mais je n'ai rien à me reprocher personnellement !


Le mage noir s'était retourné pour regarder son frère. Elaine qui, impassible, mangeait sa pizza avec sa main libre sans les interrompre, reposa sa part et se décala pour libérer le couloir de parole entre eux. Elle grimaça quand le géant lui broya la main.

-Philo, relâche un peu tu me fait mal.


Aussitôt, il la lâcha dans un sursaut.

-Pardon...

Il soupira, prenant son courage à deux mains. Il fallait en parler.

-Harold, j'ai pas envie d'avoir cette conversation mais... Ton acharnement contre Saphirre ? Tu as tes raisons, je m'en moque. Je suis moi même en colère contre lui et... C'est flou, je sais pas comme je me sens et j'aime pas ça du tout. Cependant c'est trop. Et ce genre de choses, c'est pas la première fois.


Il suivit son frère du regard alors qu’il se rasseyait.

-Ce n'est pas la première fois que je m'acharne effectivement, mais c'était la dernière. La directrice a été très clair, il faut que j'arrête de mettre des sentiments personnels dans mon enseignement. Je vais faire comme si Saphirre n'existait pas et n'était jamais entré dans mon bureau. J'ai pas envie d'en parler non plus, mange la pizza elle va refroidir.


Ah, le ton condescendant et paternaliste. Il y avait longtemps. Cependant, le tout n’est pas partit en véritable dispute et c’est… Surprenant. Agréablement surprenant. En face, le cadet Andréatus referma son carton à pizza d’un geste agacé. Peut être était-ce le bon moment pour...

-Tu devrais manger.


-Non. J'ai pas faim. J'ai jamais faim.


-Tu perds en puissance entre autre parce que tu te nourris pas.


Sentant l’agacement monter, Elaine lança a Philo un regard entre inquiet et sévère. Ca faisait beaucoup pour une seule soirée non ?

-On peut peut être en parler une autre fois.


-Ça me rend mal. Je sais que je vais tout rendre dans cinq minutes.


Philophae concentra son regard sur son frère tandis qu’Elaine levait les yeux au ciel en signe défaite. Trop tard, ça allait partir, elle le savait. Son mec devenait émotionnel et Harold était agacé. La poudre était répandue. Il ne manquait que l’étincelle.

-Va voir un médecin ! Un psy !


L’étincelle.

-Mais bon sang fait quelque chose, tu te laisse crever et ça fait longtemps que ça a commencé... De quoi fais tu le deuil depuis tout ce temps ? Hein ?


-DE MOI !


L'incendie. Rouge, les deux poings frappés sur les bras du fauteuil, Harold brûlait tout entier d’émotion devant leurs yeux.

-De moi et de ma putain de haine !


Il se leva et partit comme une furie dans sa chambre. Il en claqua la porte. Depuis la pièce close sortaient des bruits d’objets cassés. Immobile, le chien se remit à pleurer, les yeux grands ouverts. Incrédules. Perdus. Elaine posa la main sur son bras et reprit d’une voix extrêmement douce.

-On va rentrer Philo. Ca vaut mieux. Sors, je lui laisse un mot.


Il se leva, marchant vers la sortie d’un pas absent. Elaine le rejoint et ils partirent ensemble vers leur appartement.
Sur le bureau d’Harold, elle avait laissé ce mot.

On part, ton frère a pas les épaules pour ça ce soir. Si tu as besoins, vient me voir. Je pense que lui va avoir besoins de temps au calme, sans colère.

Bon courage

Elaine

Demain serait meilleurs.

Demain serait plus doux. Demain serait meilleurs.

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Philophæ M. Andreatus
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Ven 8 Mai - 19:59
[CLOS]


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