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C'était une erreur [solo]
Mordred Arraw
Messages : 1702

Feuille de personnage
Age: 21 ans
Pronoms: il
Club: Tir à l'arc/Lecture
Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Mar 23 Juin - 23:20

C’était une erreur.

C'était une erreur [solo] O4qc
Attention, ce post contient des images et sujets sensibles ! (Haine se soi, mutilation)

Les événements récents sont passés comme une vague sur ta vie bien cadrée, ravageant tes idées solides et les habitudes qui te soutiennent quotidiennement. La connerie dans les dortoirs, l’entretien dans le bureau de la directrice, puis votre discussion avec Saph… Tout s’est enchaîné très vite, et si tu pensais pouvoir passer à autre chose facilement, le dernier élément de la liste t’a prouvé que ce n’était pas possible. Tes méthodes ne sont pas viables. Intérioriser en permanence, relayer les problèmes aux recoins les plus inatteignables de ton esprit n’est pas viable. Continuer sur ta lancée solitaire, ou croire que tu peux faire semblant d’appartenir à une communauté ne l’est pas non plus. Rester en retrait n’est pas faisable. C’est dangereux. Ranger tes problèmes, croire que tu les traites efficacement et que tout s’arrange de cette façon, c’est se tromper. Est-ce que tu comprends ? Tu te trompes. Tu te trompes depuis longtemps. Tu n’avances pas. Tu stagnes. Est-ce que tu comprends ce que ça implique ? Es-tu seulement capable de réellement faire face aux problèmes ? Tes problèmes… Regarde-les.

Regarde-les pour de vrai, longtemps, sans détourner les yeux. Regarde-les et n’oublie pas ta place dans tout ça. Concentre-toi, n’y réfléchis pas trop. Ne pense pas à les classer, ne pense pas à les ranger, ne pense pas à les cacher. Les faire disparaître. Ils ne disparaissent pas. Pas si vite, si bien, si proprement. Pas avec un traitement si malhonnête. Ça semble impossible ? Tu comptes te défiler encore, choisir la facilité ? Ignorer encore et toujours. Si facile. Regarde et tombe s’il le faut, de toute façon tu devras creuser pour déterrer ce que tu dissimules.

L’introspection s’impose avec violence. Dérive et tu te feras du mal, volontairement. Dérive, fuis encore, et ta haine grandira, le dégoût avec, jusqu’à ce que le mental ne suffisent plus. Un compas soigneusement posé à tes côtés, sur le sol, est là pour ça. Si tu ne peux plus remonter à la surface, il restera l’option de te piquer la peau. La douleur est également un rappel à l’ordre, car la difficulté de cette tache est énorme. La preuve, tu n’as même pas encore abordé tes problèmes.

Il est temps.

Dépêche-toi, commence par le premier sujet qui te vient en tête. Ça ira de fil en aiguille.

Leoska. Le plus gros morceaux, mais pas la racine du problème.
Tu as pu le voir ces derniers temps, ce que tu as bâti ici n’était qu’une illusion. Cette nouvelle vie protectrice t’a offert dès le début une multitude d’opportunités. Parmi elles, celle d’apprendre à te connaître au calme, sans danger permanent. Celle de découvrir qui sont réellement les mages, loin des clichés qui veulent les détruire. Celle de changer ton point de vue, en apprenant par la même occasion que tu n’étais pas forcément un connard opportuniste. Et, surtout, celle d’intégrer cette nouvelle communauté. Cette nouvelle vie, donc, t’a donné dès le début des choses que tu n’as peut-être jamais connu. Pourquoi tu n’en as pas profité comme il faut ? Tu aurais pu, si tu avais traité tes problèmes correctement dès ton arrivée. Tu aurais pu t’épanouir davantage, si tu n’avais pas menti immédiatement. Menti sur ton ressenti, menti sur tes relations, menti sur ton implication. Tu croyais avancer et tisser des liens, même ténus. Il n’en est rien. Le problème est là. La solution toute trouvée… Et pourtant si difficile à réaliser. Tu n’aimes pas te concentrer là-dessus. Tu veux changer de sujet. Tu connais le problème, la solution, tu sais ce qu’il faut faire. Tu peux réussir à bouger tout ça, doucement, patiemment. Recommencer, reprendre à zéro, car preuve en est que tu es resté au point mort. Ce n’est pas un souci ! (C’en est un et il est énorme.) La motivation est… Elle est… Où ?

Ton coeur s’emballe à cette pensée. Les ressources te manquent pour prendre ce type de résolution. C’est faux. Elles doivent bien être quelque part, c’est juste que tu ne cherches pas assez ! La situation est compliquée, tout reviendra dans l’ordre et tu pourras méthodiquement reprendre… Rien. Rien du tout. Il n’y a rien à reprendre, tout à changer. Es-tu complètement stupide ? Regardes-tu correctement le problème ? Et tu oses croire que ça peut s’arranger d’un claquement de doigts, sans rien faire ?? Il va falloir travailler pour t’améliorer. Pas travailler comme tu le fais pour tes études, avec tes grandes facilités et ton avidité. Travailler pour t’intégrer dans un système. Arrêter de rester à côté. Tu le sais, tu ne peux plus l’éviter. Question suivante ? Ça ne sert à rien de revenir sur ce que tu ressens, n’est-ce pas ?

La pointe du compas s’enfonce dans ta paume, griffe ta peau. Fuis. Vas-y, essaie. Quelles options s’imposeront quand tu ne pourras plus rien cacher ? La discussion avec Saph te revient par morceaux. Les options possibles si tu n’y arrives pas sont…
Mets un mot dessus.
Des images.
Exprime les.
Exprime toi.

… Pas la peine, l’échec n’est pas une possibilité de toute manière.

Tu esquives encore. Si l’échec n’est pas possible, échouer à voir les choses en face n’est pas envisageable… Alors expose ton putain de ressenti avant que la pointe de ce foutu compas atteigne tes veines.

Ton geste destructeur s’arrête à temps.
Ça fait longtemps que tu ne sais pas comment faire pour aller plus loin que le simple échange cordial, pollué par le mensonge. Avant, les circonstances t’en empêchaient. Maintenant… Les gens sont là, autour de toi. Ce sont des gens parmi tant d’autres, qui soulèvent ou non ta curiosité. Cette dernière assouvie, tu ne leur trouves plus d’intérêt. Parce que tu ne fais pas l’effort de chercher. Parce que tu ne veux pas t’impliquer. Tu ne veux pas t’embêter avec ça. Et pourtant… Tu dois reconnaître que ça te manque, que certains sortent assez du lot pour réveiller l’envie de renforcer les liens possibles. Que ça te manque ou pas, au final, il faudrait que tu (re)trouves un goût pour le social. Il s’agit d’ignorer le filtre, l’angoisse de tout rater (ça arrive souvent, alors pourquoi essayer encore?). Agir.

Le problème… Tu es… tu te sens… bloqué. Par toi-même. Le nœud qui t’empêche d’avancer est trop serré. Le blocage est trop gros pour être visible. Il obstrue la totalité de ton champ de vision. Ton angle de vue est foireux, ton recul mauvais. Tu es englué, chaque mouvement est difficile et semble vain. C’est ça de se concentrer sur le négatif.

Tu ne l’aimes pas. Tu ne l’aimes pas, tu ne l’aimes pas, tu ne l’aimes pas, tu ne l’aimes pas, tu ne l’aimes pas. Tu ne t’ai-

Nouvelle griffure, rageuse, pour interrompre la colère montante. Tu ne ressens pas le besoin de détruire ton environnement, mais toi… Stop. Mensonge. Ne te mets pas n’importe quoi dans la tête. Même si ton sang tache le sol, même si tu continues désespérément de te faire du mal… Tu veux t’en sortir, tu veux voir autre chose, vivre et apprendre.

Cependant, tu n’avances pas, c’est une donnée dévastatrice. Tu as un problème avec toi-même, ça se répercute sur tes relations. Ça te pose moins de soucis que la première notion, mais c’est tout aussi problématique.  Tu devrais demander de l’aide. … C’est sans fin. Si tu n’as pas envie de t’emmerder avec les autres, tu as encore moins envie de leur demander de l’aide. Pour y voir quoi, y gagner quoi ? Si tu n’es pas capable de t’en sortir seul, tant pis ! Tu n’avais qu’à mieux réfléchir, mieux agir, mieux te comporter ! Si tu n’aimais pas tant vivre, aussi… Quelle plaie. Quel con. Tu te fais pigeonner par ce concept débile de « vie ». Il t’a poussé à survivre, à ne pas te laisser mourir, à trouver Leoska. Quand tu vois le résultat, tu n’es plus sûr de lui accorder autant d’importance.

C’est une claque. Ça ne te correspond pas. C’est un mensonge, encore un autre, produit par ton esprit et les excuses qu’il se cherche, n’est-ce pas ? Même si les faits et les pensées, et tes agissements en ce moment-même donnent raison à cette piste. …Non, ça ne te va pas. Tu as trop creusé, tu t’es éloigné de toi-même. Ou de l’image que tu as créé.

C’est… compliqué. Tu ne comprends plus. Le positif est bel et bien facile à trouver, la vie facile à aimer, mais tes agissements contredisent cet amour ? De plus en plus agacé par la tournure prise par tes réflexions, tu tombes dans une boucle de contradictions pénibles. Tu n’en sors que lorsque la douleur physique devient trop forte.

C’est effrayant. L’idée de te faire du mal était consciente, le résultat hors de contrôle. Tu ne peux plus continuer.

Tu te lèves pour prendre l’antiseptique dans un tiroir, la main douloureuse, piquante. Ça fait terriblement mal, terriblement peur. Demander de l’aide ne te semble plus aussi stupide, mais c’est encore un problème.
Continue plutôt à faire semblant, et arrête de réfléchir.
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Mordred Arraw
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Mar 23 Juin - 23:47
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