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La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini
Kyle de Lisancours
Messages : 16
Kyle de Lisancours
Cancre



Lun 31 Aoû - 19:50
Saphirre LaceyJ'aime les hommes, les vrais. Les masculins, virils... Alors pourquoi c'est Tiya à laquelle je pense ?

La brûlure de l'eau

Je suis de retours et ça se fête. En grande pompes. Ce soir, je m’assomme, j’oublie ce mois sous le même toit que cette salope. Ce soir je danse à m’en détruire les pieds. Ce soir je reviens dans mon royaume et je brille plus que jamais.

C’est le retours de la Nuit d’Accueil, l’immense soirée organisée fin août à l’école pour fêter le retours de ceux partis à l’extérieur. Souvent c’est fait par les dernière années entrantes qui restent sur le campus et passent une bonne partie de l’été à la préparer. Et c’est… Épique. Les équipes du Ruby’s club et du chapeau danseurs viennent filer la main régulièrement, chaque année ça se passe dans un lieu différent de l’école. La magie est omniprésente et surtout…
C’est à guichet fermé. Les hôtes sont sélectionnés et changent chaque année à l’exception de quelques hôtes de marques impliqués dans a vie associative de l’école. Donc… Moi.

Cette année ça se passe à la piscine couverte. Sur le carton d’invitation il a noté de prendre de quoi se baigner. Étrange mais pas inintéressant. Ce soir c’est donc maquillage waterproof, maillot de bain et ensemble à mettre par dessus.
Je prends une pièce haute couture, le bleu-roi et or à col haut et broderies. Je coiffe mes cheveux en chignon faussement négligé et me maquille en accord avec mes vêtement : du doré partout.
Quant au fringues…. Qu’est ce que j’ai qui peut aller avec ça ? Parfait. Ça.

J’attrape dans ma penderie mon déshabillé bleu transparent au dos duquel est brodé un immense paon de perles. En bas je met une jupe dorée que j’aime beaucoup. C’est la première que j’ai choisit sans Elle. Dedans je suis une putain de souveraine.
Ce soir pas de bagues, pas envie de le perdre dans l’eau. Par contre, je met un léger pendentif avec une perle et bracelets histoire de pas sortir à poil.
Pour les chaussures, un part sur des talons assez simple. J’ai pas encore tout ramené.
Je me zieute un coup dans le miroir pour faire les dernier ajustements mais c’est déjà presque parfait. Je serais gouine, je me baiserais.  

Quand je suis prête, je chope mon téléphone pour envoyer un message à Tiya, savoir ce qu’elle fait et quand elle y va. Y’en a pas beaucoup dans le groupe qui sont invités, la charité c’est pas leur truc alors je dois y aller avec elle. Ils savent pas ce qu’ils loupent, ne serait-ce que pour ce soir ça vaut le coup. Après ça m’arrange : Tiya fait partie des plus présentables de tous. Elle est super canon mais pas assez pour me faire de l’ombre, elle a de la prestance et elle est pas la moitié d’une conne. La cavalière idéale.

Quand Tiya arrive enfin, je sors de l’appart et lui claque la bise. Ca fait du bien de tutoyer quelqu’un qu’est pas un larbin… Je l’écoute me raconter comment elle a été obligée de se taper la chasse à courre tout l’été chez sa grand-mère plutôt que d’aller à Tokyo comme prévu. Sa famille est pas si vielle que ça mais ils se sont pris de passion pour les activités barbante de la haute alors faut faire plaisir aux vieux.
Ca me fait doucement rire : quand elle va à Tokyo elle se plaint de pas être allée à LA. Elle est jamais contente et ça me convient. La voir ne jamais être satisfaite la diminue, c’est drôle et plaisant. Après, je la comprends : la chasse à courre c’est chiant. Sauf si ça permettait à madame ma mère de faire une mauvaise chute. La ça serait probablement… Jouissif.

A côté de moi, Tiya vient de claquer des doigts et ça me tire de mes pensées. Quoi encore !?. Elle passe sa main devant mon visage en me hurlant à moitié un « heyho » insupportable.

-Tu t’envole grosse. T’étais partit loin !


Je vire sa main, assez énervée. Mais elle fait quoi là ?! J’ai failli me la prendre sa grosse paluche !

-Mais va crever ! J’ai failli me casser la gueule, tu fais chier !


-Mais ça va, respire. On y presque, par contre y’a la queue.


-Meeeerde… Flemme d’attendre, on va voir au guichet direct ?


-Claro ! Por nada en el mundo voy a esperar. Oh ! En plus c’est Freïr au guichet ! Parfait !


Pour faire court, Freïr c’est un de ses exs qui l’aime bien encore. Il se casse l’année pro, ça la fait chier parce qu’elle continue à le « voir » de temps en temps. Perso, je le trouve un peu chiant : il mate et des fois il est pas réglo. Ca me fait un peu chier de voir qu’il est dans l’équipe d’orga cette année. Mais bon, si ça nous permet d’entrer plus vite…

Je laisse Tiya lui parler, préférant simplement sourire et rouler mes yeux en réaction quand c’est nécessaire. Il nous tient la jambe ce con. C’est long. C’est putain de long… Ca y est j’en ai marre.

-Je viens de voir passer Eudes ! Pardon Freïr, je vais le rejoindre. On se retrouve à l’intérieur Tiya !


Je passe sous le bras de l’autre poser trop vite pour qu’il me rattrape et me faufile à l’intérieur, assez fière de mon mensonge. Je suis une escape-artist, c’est officiel ! Heureusement qu’Eudes n’est vraiment pas là après comment s’est finie ma soirée précédente… Je veux plus le voir ce connard. Mais pourquoi je pense à lui ! Putain c’est ma soirée, c’est le moment ou j’oublie le reste. D’ailleurs, j’ai été reconnue par deux truies qui se sont mises à rire de timidité quand je les ait regardé. Je leur offre un sourire adorable et un regard doux.
Elles devraient pas porter ça, elle sont encore plus laides que dans autre choses. Ca se voit qu’elles essaient mais obviously ça marche pas, vaudrait mieux pour elles qu’elles s’épargnent l’effort.
Je leur fait un signe léger de la mains en riant innocemment puis je m’en vais vers l’intérieur.

Pour accéder à la piscine, on passe par l’entrée public. Je pose mon déshabillé au vestiaire ainsi que mon portable et mes clefs. Je garde quelques billets calés dans mon maillots et me tourne vers la meuf qui bosse en tenant ma carte.

-Hey ! Je paye 250 euros en avance pour le bar.


-Ça roule.


Elle prend le paiement et me passe le collier qui atteste autours de mon cou. Y’a des boissons gratuites mais jamais ce que je veux, alors autant prévoir. Maintenant que c’est fait il me reste qu’à profiter de la soirée.

Et putain.
Quelle soirée

J’arrive dans la salle du bassin et me prend les lumières en pleines face. Le jeu des lampes et projecteur est magnifique, dessinant des circonvolutions dans tout l’espace. Dans les airs volent des scènes invisibles sur lesquelles les gens dansent et qui… Floutent automatiquement les dessous. Délicate attention.
A plusieurs endroit se trouvent des plateformes qui permettent de s’envoler pour se déplacer jusqu’au espaces bars qui semblent isolés sonorement du reste. Quand au bassin… l’eau se déplace de partout en cascade pour au final s’y déverser. A l’intérieur nage une espèce d’illusion lumineuse qui de temps à autre sort et expulse des geysers en l’air pour arroser tout ceux qui se baignent.

Je souris. Il me manque un truc que je sais ou trouver : j’ai repéré Caldas. Juste une dose de vaporeuse et je vais pouvoir tourner la page sur ce putain de mois cauchemardesque.
Je vais au bar après mon achat et demande une fiole pour pouvoir siroter le tout au fur et à mesure. On me sert et je vide l’espace nécessaire pour la vap’ que je verse dedans. Voilà. Là ça commence.

Je bois une gorgée. La fumée me descend dans la gorge, pique mes muqueuses. J’inspire. Je vais danser.

Sur la piste les gens sont serrés mais je m’en fout. Le contact des corps, le mouvement de la foule… J’ai apprit à le maîtriser. Cette respiration, loin de toute danse sage de salon et pourtant impératif. Quoi qu’il se passe, toujours être une reine parmi la plèbe. Toujours danser mieux que les autre, briller, briller jusqu’à ne plus avoir d’éclat. T’inquiète que je sais faire.
La respiration de la foule c’est la mienne. Leurs corps c’est le mien. Je les possède sans même utiliser ma magie.

Je touche une épaule ou deux, innocemment dans un mouvement. Et voilà, quatre paires d’yeux sur moi. L’entièreté de mon corps coordonné ondule avec eux mais en mieux. Ils sont la respiration, je suis les battement du coeur. Le DJ est le cerveau. Il me dit comment réagir mais ne peux pas m’arrêter ni me contrôler entièrement. Je suis la vrai liberté de ce dancefloor.
Je ferme les yeux, ne les rouvre que pour battre des cils.
La vapeur monte un peu plus et je souris. Cette came à l’avantage de monter vite… Si vite… Je suis heureuse.
Je suis plus légère qu’eux tous, plus belle qu’eux tous. Le sol sous mes pieds est mon domaine j’en suis la maîtresse dans tout les sens du mot. Je l’aime et il m’aime. Il n’est que passager mais dans leur rétine je resterais gravée à jamais… C’est parfait.

Ils sont au creux de mes mains, les suivent du regard alors que je danse. Pas que mes mains. J’ouvre les yeux et me mord la lèvre, continuant de bouger sur la musique. Ne jamais m’arrêter… Tout à trop bien commencé.
Je débouche la fiole et reprends une gorgée.

Je veux quelqu’un pour ce soir. Je veux mordre, sentir des bras autours de moi. Je veux… Il a l’air bien seul le dreadeux là bah tiens. Il faut pas être seul ce soir.
Il est plutôt canon. Sens du style moyen mais musclé, grand. Je l’ai vu, j’ai choisis. Pour l’instant c’est lui, après peut être quelqu’un d’autre.

Je m’approche et lui prends la main en souriant.

-Tu viens danser.


C’est pas une question, c’est une affirmation. Et il vient d’ailleurs, il vient se joindre au soupir de la foule, à ce mouvement commun.

Tu as de la chance. Ce soir, tu seras le coeur. Tant que tu es avec moi, tu seras le coeur.
Je lui souri et prend sa main pour la poser sur mon épaule.

-Je m’appelle Kyle. Kyle de Lisancours. Et toi ?


Il a des jolis yeux et un joli cul. Peut-être que cette fois ça sera assez pour… Pour aimer la suite.
En attendant je danse et sors ma fiole.

-C’est de la vap’. T’en veux ?


Aller, c’est mon jour de charité. Après tout c’est pour ça que je suis là.

Parce que j’aide mon prochain.



La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Ok78

Je t'écrase en #f95aae
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Mar 8 Sep - 22:52

Kyle
de Lisancours

Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」


Qu’est-ce que je vais en foutre…

Le « ticket » de la Nuit d’accueil saute habilement d’un doigt à l’autre tandis que ma tête est réfugiée dans mon bras, sur mon bureau. Alda, une des membres les plus expérimentées du club d’art martiaux m’avait filé son pass parce qu’elle ne pouvait pas être présente pour cette soirée. Donc fallait pas gâcher son entrée. Et donc « Elle pensait que ça me ferait du bien ». Pff… La Nuit d’accueil est composée à 70 % de bien-pensant bénévole et de 30 % de gros bourge. Je passe pour un connard auprès de la première majorité et pour un prolo auprès de la deuxième. Youpi. Si j’avais vécu certaines périodes à enchaîner les soirées, ce n’était clairement plus le cas en ce moment, mais visiblement Alda avait un très mauvais radar à « savage vibes ». Mais, soit, soyons fou, écoutons son conseil, de toute façon je suis pas bien sûr d’avoir mieux à faire et ça vaut le coup de jeter un œil.

Mais quitte à m'y rendre, je veux faire les choses bien. Y’as trop de monde là-bas pour que je me permette de me laisser aller, non, faut envoyer du lourd sur la présentation, comme au bal sur le principe, sans les histoires qu’y s’en suivent. C’est précisément parce que j’ai été un peu chamboulé par ces histoires de TIG, Lacey, Andréatus, dépression et cie qu’il faut que per-sonne ne capte que j’ai été low. Et je suppose que c’est l’occasion d’oublier tout ça, comme dirais Alda, donc go.

Obtenir des fringues viables avait été… Compliqué. Et chelou. En fait, Affoue avait été étrangement vénère que je me tape l’incruste et avait fini par m’expliquer la vie tout en m’offrant le thé. Les gens sont fatigants. Oui, s’inviter et réclamer un service en étant condescendant et malpoli était en somme, un abus. Mais franchement les leçons à longueur de temps, ça saoule. Toujours est-il que j’ai quand même appris des trucs et qu’elle est restée cool, que j’me suis calmos parce que j'admets que je peux être con avec les autres, BREF J’AI DES FRINGUES, EVERYBODY APPLAUSE. Faudra de toute manière que je finisse par m’en payer au lieu de raquer tout le monde.

J’enfile un short et une brassière de bains, un peu à contrecœur, pour les mêmes raisons que je choisis de garder la chemise sous mon blazer. Ça me le fait rarement vu que j’ai tendance à m’en foutre un peu, mais sincèrement ce soir si je pouvais oublier le fait que j’ai des seins ça m’arrangerait grave. Mais bon si je vais me baigner, d’ici là je serai peut-être passé à autre chose, puis avec le reste des vêtements et un binder on verra rien de toute façon.

D’autant qu’elle ne s’est pas foutue de ma gueule, Affoue. Chemise couleur nuit et pardessus bleu sarcelle tenu par une ceinture en cuir gravé et pantalon noir avec quelques lanières du même cuir. Chaque élément est doté de finitions élégantes, dont des dorures sur les pourtours qui rajoutent vraiment du cachet à l’ensemble. La tenue n’est pas sans rappeler celle qu’elle m’avait passée au bal de promo dans les tonalités, donc en plus elle s’est souvenue de mes gouts. Quel grand seigneur cette Affoue. Ouais bon ok. Faudra que je fasse un truc pour la remercier quand même.

Je me permets juste de rentrer le col de la cape de façon à le cacher. Hop. Parfait. Avec un trait d’eye-liner coloré ça pourrait être- J’ai rien de waterproof. Hm. Eh, grosse flemme en fait, j’suis parfait comme ça. Je me contente d’attacher mes cheveux en un chignon savamment coiffé pour éviter de clamser de chaud sous cette masse de dreads.

Beh… C’est pas mal non ? Une fois apprêté comme ça, ça donne beaucoup plus envie de se pointer en soirée. Aller on se bouge, à cette heure-là ça a peut-être déjà commencé. M'enfin je déchante vite face à la réalité des choses, même en arrivant tôt on était pas près de rentré.

C’est quoi cette file d’attente sérieux ? Urgh. Vingt minutes à tourner en rond, sautiller sur place, faire des fentes, s’entrainer à discuter cordialement avec mes voisins de queue, jusqu’à FINNALY arriver au sacro-saint guichet et passer. Yeah. Pourtant malgré cette attente interminable c’est lentement que je prends le chemin du bassin. C’est normal cette appréhension ? C’est vraiment trop bizarre de débarquer seul en soirée, on ne va pas se mentir ça avait l’air plus fun avec les potes. Quoiqu’après réflexion, personne de mon mince entourage ne semble du genre à se pointer à ce type de festivité au risque de se croire au royaume de la débauche, donc autant se faire rapidement à l’idée que seul, c’est mieux. Le son commence à monter à mesure que j’avance, et me submerge quand j’entre dans la piscine couverte.

1, 2, We’re coming for you, We don’t give a- Gonna break some rules

C’est putains de grandiose. C’était bien la peine de se plaindre pendant une journée ; ça valait le coup ne serait-ce que pour le diaporama. Des lumières qui vous en foute plein les yeux, animé d’une volonté propre pour percer le dôme de verre, des chutes d’eau par lesquelles les couleurs filtrent, les embrasant, avant qu’elles ne se déversent dans le bassin et des plateformes pour occuper l’espace aérien, conquit lui aussi pour cette soirée. Et des mages trop frais aussi ; ça compte.

3, 4 Lock your door, when the neighbours shout, Turn it up some more !

L’ambiance est absolument grisante et me transporte complètement, le son étouffant le bruit de mes pensées au profit d’un sourire en coin ; ça va être énorme. Et j’ai envie d’y participer à cette espèce assemblée électrique. Ça fait trop longtemps que je me terre comme une taupe dans mon coin, que je fuis les regards qu'auparavant j'essayais d'attirer. Mais ce soir, pour un soir, pour le soir, ça change. Je veux qu’on arrête de croire que Lacey est mort et bien dans le rang, non, j’ai juste pris une pause les gars. Respirer à nouveau l'assurance, la nonchalance, je sais faire ; la comédie ça a toujours été dans mes cordes.

J’ai envie d’aller danser, mais quand j’aperçois un pote du club d’art martial en bordure de plateforme, à qui je n’ai pas parlé depuis une paye, je juge que le bar sera une meilleure première destination. Ouai je veux me faire remarquer, mais dans une certaine mesure. Y'a quelques connaissances et anciens plans cul dans le lot dont j’ai besoin d’oublier les faces avant de danser, je préfère traîner avec des inconnues pour ce soir. Les boissons gratuites ne sont pas ouf, mais je me prends quand même un shot pour démarrer et être un peu moins en alerte. Un peu plus sociable aussi.

Une main tire la mienne sur le côté, et si j’ai sursauté et failli avoir un réflexe de prise, je m’immobilise pourtant immédiatement.

« Tu viens danser. »


Oook. On inspire. … OH MY FUCKING GOD, KYLE DE LISANCOURS M’INVITE A DANSER. C’est bien elle ? Ouais, forcément, cheveux rose et bleu asymétrique, des fringues et des bijoux qui valent probablement le prix de notre appart’, et un charisme à en crever les yeux, c’est forcément elle. Tout va bien. Ce n’est pas comme si c’était exactement mon type et que je n’avais jamais trop osé l’aborder à cause de ses vingt mille larbins qui grouille autour et que là, ce soir, qu’elle était venue elle-même me chercher. HAHAHA. AI-L’AIR- NATUREL, STUPID AND AWKWARD DUMBASS. Je la suis sur la piste, et avec un sourire évidemment parfait, elle pose ma main sur son épaule. Je souffle un bon coup pour tenter de redescendre sur terre, et essais de faire mine de ne pas être si perturbé que cela. Spoiler ; c'est compliqué.

« Je m’appelle Kyle. Kyle de Lisancours. Et toi ? »

À ces mots, j’hausse un sourcil sceptique, accompagner d’un sourire en coin. Comme si tu ne savais pas que tout le monde te connaît, tu as bien fait en sorte que je me trompe ? Ça, je me garde bien de le dire, pourtant c’est un compliment. À défaut de savoir le faire moi-même, j’ai toujours admiré les gens qui savaient se faire reconnaitre par les autres. Mais très bien, bonne strat', je vais faire mine de ne pas être au courant vis-à-vis de son identité, ça me donnera un petit air détacher, j'veux pas passer pour ces losers coller à ses basques pour lui lécher les pompes.

« Saphirre Lacey, mais appelle-moi Saph. »

Urgh horrible prénom, je déteste les présentations pour ça. Mon regard s’attarde sur sa main tandis qu’elle sort de sa poche une petite fiole.

« C’est de la vap’. T’en veux ? »

L’hésitation se peint sur mon visage. En principe je fais gaffe à ce que je consomme, je prends soin de mon corps donc l’alcool c’est uniquement festif et les drogues j’évite. La vap’… ce qui m’inquiète c’est que ça joue sur les neurotransmetteurs ET sur la magie comme substance, et vue la nature de mon pouvoir… je me méfie.

Pourtant voilà, ce soir j’ai juste envie de profiter, de ne pas me prendre la tête, de m’assommer dans la brume et de suivre le mouvement. Je veux tout oublier et seulement me sentir bien.

Après tout ce n’est pas méchant, c’est censé améliorer la maîtrise donc ça ne devrait pas poser trop de risque. Et puis ça rend un peu plus affectueux et confiant, avec peu de menaces de dépendance, et j’en ai envie. Ça peut qu’être positif pour ce soir. De toute façon c’est une prise exceptionnelle, je peux bien me l’accorder, je ne vois même pas pourquoi je cherche à me justifier.

« Carrément, c’est sympa merci ! »

Mon second avant-bras sur son autre épaule, je m’adresse à elle d’un air nonchalant, mon regard glissant de sa fiole à ses yeux. On va juste demander comment faire les choses biens, après tout la vap’ se consomme de plusieurs façons si mes souvenirs sont bons, donc on va éviter de passer pour un con en faisant un cul sec avec sa fiole si ça s’inhale.

« Mais je n’en ai jamais utilisé par contre, tu m’expliquerais comment ça se prend ? »

Elle me sourit simplement. Non, pas simplement, c’est quoi se putain de sourire grosse ? Bon sang, elle a des lèvres de dingue.

« Ça se boit et ça s’apprécie.

— J’y compte bien. » Je ponctue ma phrase d’un discret clin d’œil qui pouvait se traduire par un merci « M’okey, c’est partie, y’as une première fois à tout. »

Je saisis délicatement le flacon, d’un point de vue extérieur ça passe pour une volonté d’être soigneux, si on me connaît bien c’est simple de deviner qu’il s’agît des effets secondaires de l’appréhension. No stress.

J'en commence le contenue sans réfléchir pour ne pas prendre le risque de changer d’avis. La nature paradoxale du produit est perturbante, à la fois liquide et nuageux, doux et piquant, mais ce n’est franchement pas mauvais. Par réflexe plus que par nécessite je me passe le dos de la main sur le bord des lèvres pour être certains d’en évincé toute trace de la boisson, tout en lui rendant le flacon revissé, la remerciant d’un signe de tête. Bien sûr ça ne change rien dans l’immédiat, si ce n’est une chaleur qui se diffuse progressivement à travers le thorax.

Je remets mes mains sur ses épaules et suis le mouvement de ses hanches et de son buste, en rythme, en phase. À mesure que l’effet monte, j’oublie des détails alentour ; ce gars qui circule avec sa bouteille à laquelle d’autres élèves boivent au goulot, cette meuf qui fait des figures de danse impressionnante, ces mages de l’air qui s’envole des plateformes, non, tout ça devient du second plan.

Si ce n’était pas dans mes projets initiaux, d’avoir quelqu’un pour cette soirée, s’en devient peu à peu le cœur. Après tout j’étais là pour oublier, m’amuser, et ça serait sans doute bien plus drôle accompagné. C’est con, je sais que je suis superficiel pour ce genre de chose, toute manière y’avait pas forcément à chercher plus loin ; Kyle est hyper craquante et me rend curieux. La manière qu’elle a de bouger, ses yeux dont les lumières faisaient ressortir l’éclat doré… Mon Dieu, c’est la vap’ ou c’est moi qui divague ? Il s’agit juste d’avoir l’air à conquérir et pas acquis, sinon le jeu perd de sa splendeur, bien qu’un fichu sourire en coin ai la fâcheuse tendance à trahir mes signaux.

Un peu d’initiative, c’est tout ce qu’il faut, et les messages passeraient sans doute mieux en danse qu’en paroles. Mes phrases d'accroche ont toujours été un peu folklo, ouai, je pense que j'aurais plus de chance si je ferme ma gueule. Et autant sur les valses et cie j’étais globalement une catastrophe, autant la danse de boite -surtout sur les figures-, ou en duo j’avais quand même plus d’expérience. Pécho des danseurs ça aide. D'autant que ça me parait plus simple sous vap’, de ressentir le rythme, d’être en phase.

Je fais virevolter Kyle pour l’entrainer plus loin, bras tendu durant le temps de pause. Lorsqu’elle revient après un savant tour, son dos se retrouve contre mon torse à la façon de la bachata, hanche ondulante, une main sur la taille, l’autre tenant la sienne, pour finalement lui permettre de se retourner face à face grâce à un jeu de bras. Une expression joueuse sur le visage je ne me suis pas senti aussi léger depuis… longtemps. Je veux me noyer dans le son, vibrer avec les basses et avec elle, je veux qu’on soit putain de mémorable même si ce n'est que pour quelques heures ou minutes. C’est tout ce que je veux, là, maintenant.




La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kyle de Lisancours
Messages : 16
Kyle de Lisancours
Cancre



Mer 16 Sep - 22:20
Saphirre LaceyJ'aime les hommes, les vrais. Les masculins, virils... Alors pourquoi c'est Tiya à laquelle je pense ?

La brûlure de l'eau

Saphirre Lacey… Ca me parle, je sais pas d’où… Il hésite un instant à ma proposition. Bah alors ? On est timide ? Réservé ? T’as pas la tronche à l’être pourtant… Mais si c’est vraiment le cas, dommage : j’ai pas envie de m’attacher ce soir, juste de voler les lèvres de ceux qui sont trop sûrs d’eux.

-Carrément, c’est sympa merci !

Je souris à sa réponse. Il me regarde dans les yeux, ça change presque. Ca serait presque déstabilisant… Même s'il est vrai que le col roulé invite pas les yeux à se poser ailleurs, les mecs se démerdent souvent très bien pour y arriver quand même. Y’a un truc avec lui… Pour autant, si le roulement de mon torse ne suiffit pas, je veux quand même le voir se perdre au-delà d’un vague : cette meuf me plait. Je veux l’égarer dans le désir, dans quelque chose de plus fort, de plus violent, d’irresistible.

-Mais je n’en ai jamais utilisé par contre, tu m’expliquerais comment ça se prend ? 

Je lui souris, simplement. Enfin non, pas simplement, je mets dans le moindre des muscles de mon visage tout le charme que je peux, doublé au bonheur de la vap’ et au fait que… Il est vraiment pas mal. Vraiment. L’embrasser maintenant c’est pas une bonne idée, le timing est pas encore bon, je l’ai pas assez travaillé. On s’est pas assez amusé encore. Pour autant ça me brûle les lèvres et je sais que ça transparait.

-Ça se boit et ça s’apprécie.

-J’y compte bien. M’okey, c’est partie, y’as une première fois à tout. 


Le clin d’oeil me fait rire. Il est un poil ringard le bougre quand même, non ? Si carrément. Ringard, inexpérimenté et sacrément bien foutu. Je crois que j’ai besoins de ça ce soir, d’être une sorte de figure de savoir et d’autorité, d’actualité, d’égérie… De mise à jour pour son système outdaté ? En soit ses fringues indiquent le contraire, on verra bien… C’est clair qu’il est surpris que je sois venu le voir lui en particulier mais…

Ca me va. En fait, plus j’y réfléchis plus ça me va. Plus c’est lui que je veux ce soir. Il me dit un truc, il m’a suffisament marquée pour me dire vaguement un truc donc… Laissons la vap me faire accepter que c’est une bonne idée.

Il boit et me rend le flacon. J’y bois à mon tours et je le range, accueillant ses bras sur mes épaules avec un soupir presque pas calculé. J’ai besoins de contact, de ce contact qui soit pas… Le sien, à Elle. Un putain de contact qui veut pas ma mort. C’est si reposant… J’aurais jamais pensé que le contact physique puisse autant me manquer. Ses yeux ont capté les miens. On s’observe comme ça pendant un certain moment, en bougeant en symbiose, tranquillement. On s’aprivoise, se teste…
Il bouge bien. Il sourit beaucoup mais semble vouloir être innaccessible, ça me fait rire. Lui et moi on sait qu’il est conquis… Après tout, je l’ai déjà dis : je suis le fucking coeur de ce dacefloor. Mais aller, laissons le croire qu’il peut se laisser désirer comme il veut, le temps de prendre ce que veut viendra… Il y a le temps. Laissons le devenir le coeur avec moi, battons au même rythme…

Sa prise change sur ma main et il commence à mener, m’emmenant à travers la piste. Un instant mes pieds ne m’obéissent plus et suivent son mouvement, laissant le reste partir ailleur. Je perds sens, flotte dans la musique, rattachée uniquement à sa main. Comme si mon corps était trop léger pour que je le sente, j’accepte tacitement sa loi lespace d’un instant. Il bouge bien. J’ai envie de le faire bouger plus.

Je reviens donc, renroulant son bras autours de moi pour coller mon dos à son torse. L’arrière de mes hanches contre l’avant des siennes je reprends ma danse, l’invite à suivre mon mouvement. A apprécier cet espèce de… Spoiler. Il me fait tourner, me remets face à lui. Il a un regard de jeu. Un regard de chat.
Alors c’est ça qu’on va faire ? JouerAlors c’est ça qu’on va faire ? Jouer ? Se chercher, encore et encore ? L’idée c’est de pas craquer en premier ? Ca marche.

J’attrape sa main et la pose sur ma hanche en mordant ma lèvre, le regardant droit dans les yeux. J’ondule et j’attends le moment. Le changement. La variation dans la musique qui rendra tout possible.
Alors je me rapproche et m’éloigne, passe sous son bras et reviens. Je me débrouille pour que mes mouvement le frôle, que mon souffle se rapproche de son cou, que ses mains carressent mes bras, mon dos, mes hanches presque malgré lui. Je recommence, enchainant quelques pas appris par coeur… Il suit bien en face, en rythme, en phase.

Je lève mes yeux sur lui, sépare mes mains des siennes et fait un tours sur moi même en dégainant ma fiole pour finir mon mouvment sur une gorgée. Je ferme les yeux. Je sens la monté et lâche un long soupir.
Je le regarde de nouveau en souriant. Putain, j’ai envie de partager avec lui le goût de la vaporeuse. Mais pas de celle qu’il y a dans ma fiole, son goût comme moi je la vis… J’ai envie de partitionner mes sens, de… Je me rapproche de lui, passe mes bras par dessus ses épaules pour l’attirer plus prêt. Il vient. Ses mains se posent sur ma taille sans hésitation et je sens les choses basculer.

Et puis merde.

Je vais chercher ses lèvres et je l’embrasse. Le dancefloor peut bien s’écrouler, je m’en branle. La vap’ dans mon cerveau transforme son contact, comme si il n’y avait aucune limite entre sa peau et la mienne. Même lorsque nos lèvres se séparent je les sens encore, douce réminiscence de sensations. Je le possède pas et pourtant c’est tout comme, les limites de ma perceptions ont sautées et il n’y a plus rien entre lui et moi. Son corps, le miens, tout ça est très flou. Délicieusement flou. Ses mouvements sont les miens, mes mouvements les siens. Son souffle frôle mon visage degageant cette odeur si carctéristique d’alcool et de doux brouillard. Il sourit. Je passe ma main sur son visage, mes regard passant doucement de sa bouche à ses yeux. Il est beau.

L’envie de lui partager mon présent revient mais j’ai pas envie d’utiliser ma magie. Pas toute de suite… Plus tard, pour l’instant l’effet du bonheur liquide suffit. La possession, là, ça serait… trop. Presque automatiquement mes mains retournent à ma fiole. Mon regard se fixe de nouveau sur son sourire alors que je prends une gorgée que je garde dans ma bouche.
Je veux lui faire comprendre le goût de la liberté qui submergé mon palais. Je veux lui faire comprendre à quel point je suis une reine, quel point les choses sont tellement plus délicieuses quand elles sont sur mes lèvres. Je veux qu’il me révère, je veux… Je veux lui partager ça. Je le veux lui.
Je l’embrasse de nouveau et laisse couler à ses lèvres la boisson qui roule sur ma langue. Je le laisse boire à ma bouche, l’entrouvrant pour mieux cueillir la sienne, me serrant avec force contre lui. La musique me fait onduler presque par réflexe mais seule sa langue qui frôle la mienne compte. Maintenant que j’ai goûté à sa peau j’ai plus envie de la lâcher, de le laisser partir.
Vas-y, goûte le parfum dont je suis faîte. Enivre toi de moi autant que d’alcool, autant que de brouillard magique, autant que de sons.

J’apporte l’ivresse dans le plus magnifique des flacons.


La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Ok78

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Saphirre Lacey
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Ven 25 Sep - 11:36

Kyle
de Lisancours

Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」


Elle pose ma main sur sa hanche et ancre son regard dans le mien sans que je ne puisse en détacher les yeux. Si, seulement une seconde. Pour voir ses lèvres être discrètement mordues. Ok. Call the police and the fireman, i'm gonna die. Je détourne le regard un instant pour éviter de buguer comme un débile, rougir ou une connerie du genre. Rien qu’un instant cependant, histoire de ne pas passer pour un grand timide puisque ce n’est foutrement pas le cas. J’étais juste… pas prêt à être abordé aussi rapidement par une meuf aussi canon et la dope m’aide pas forcément à préserver ma contenance. On se ressaisit. Après tout, on s’est compris, non ? Elle a aussi cette lueur dans le regard, de jeu. Parfait, les choses sont toujours plus amusantes formuler en duel.

Elle reprend la danse et je l’accompagne dans son œuvre, ses esquives et ses passes, ses allers-retours. Une meneuse dans l’âme, hein ? Ce n’est pas dans mes habitudes de suivre, mais ça me plait avec les personnes qui savent ce qu’elle fond et ce qu’elles veulent. Aucun de ses gestes n’est laissé au hasard, elle sait danser, séduire et la vaporeuse rend le tout irréel. Ses effleurements sont autant de grésillement exaltant, si bien que son souffle dans mon cou en est électrisant, crépitant sur la surface de l’épiderme. Elle est une vague qui va et viens et mes mouvements sont obligé de s’aligner sur les siens, pour conserver l’équilibre dans la houle, suivre la chorégraphie de ses ondulations, danser avec l’eau. Mes mains ne font que la frôler, pour ne pas l’entraver, pour jouer avec elle, sa nuque, ses hanches, son dos, me donnant un aperçu de son contact.

Elle s’éloigne et mon corps le vit presque comme un regret. Elle reprend une gorgée du liquide de sa fiole, puis me regarde à la suite d’un soupire. Je reste un instant en stase, trop percher pour vraiment agir, trop étourdi pour exprimer ce que je pense, pour récupérer la main. J’ai envie de me joindre à son rythme, à ses lèvres, mais c’est la seule chose sur laquelle j’attendrais son signal. Pour une victoire. Mais surtout pour être sûr de ne pas merder avec elle. Je sens ses mains glisser sur mes épaules, me rapprocher, et les miennes sombrent naturellement dans le creux de sa cambrure, dans le même mouvement de convergence, de liaison. C’est… maintenant ?

Ses lèvres se joignent aux miennes qui l’accueillent avec une réserve inhabituelle venant de moi. Mais je n’avais jamais ressenti les choses de cette façon, avec un gout chatoyant, une pulsation qui perce à travers la peau comme si cette mince barrière s’était estompée, dissipée, au même titre que tout le reste. Tout le reste à part elle. Chaque sensation, chaque contact, est à rapprivoiser et j’adore ça. J’appuie mon visage contre la main qu’elle passe sur ma joue et j’ai ce sourire en coin à la fois vainqueur et conquis. Elle avait cédé pour le premier pas, mais ça n’avait fait que finir de me convaincre de la suivre, de me perdre dans son regard flavescent.

Elle reprend une gorgée de vap’ et m’embrasse transférant subtilement le fluide de sa langue à la mienne. La came renforce son emprise, se mélangeant à la magie rouge. Je ferme les yeux, embrouillé, transporter par le brouillard qui me monte à la tête et étend mes sens, sublimant mes perceptions ; le gout édulcoré de la brume confondue à la douceur de ses lèvres, le contact de sa main sur ma nuque qui se mue en une vague de chaleur, la soie de ses cheveux dans laquelle ma main s’était glissée, chaque relief de sa peau discernable, chaque fibre distincte. Le son lui-même semblait avoir pris une consistance vibrante, nous enveloppant dans son rythme, sa pulsation.

C’est seulement une fois la tête dans les nuages que l’on se rend compte qu’elle était inutilement lourde. Je ne suis qu’un soupir suspendu à ses lèvres, tenté de lui murmurer ce que l’on peut, ce que l’on est. À bout de souffle, je suis au regret de devoir me détacher d’elle et je reste un instant en stase à contempler son visage, la courbe de ses sourcils joueurs, expressifs, la ligne échancrée de son nez. Cette came ne rend pas addict à la brume, mais au contact, à son fucking contact. Gouter sa peau, mordre ses lèvres, sentir son corps près du mien, c’est tout ce que je veux pour ce soir. Si elle le veut.
Toujours un peu hébétée de cette expérience, seul un avant-bras persistant encore sur son épaule, je déballe tout d’une traite sans prendre le temps de réfléchir.

« Ok. Tu t’en doutes, j’imagine, mais tu me plais. Donc… si tu veux plus, c’est quand tu veux, tu me le dis juste. »

Ouais… Je préfère mettre les deux pieds dans le plat, je ne sais pas vraiment comment formuler les choses autrement, mais je veux être sûr d’avoir son consentement puisque… J’ai clairement envie de faire plus que danser avec elle. Donc faut être réglo.

Contre toute attente, pas de fuite immédiate ni de réponse claire, juste un rire. En temps normal je l’aurais peut-être regardé d’un air un peu sceptique, mais ce n’était pas le cas-là, j’étais bien trop heureux de pouvoir me baigner dans les échos de son esclaffement, bien trop léger pour juger quoi que ce soit.

« Oh Honey. Tu viens de tuer le romantisme »

Elle m’embrasse de nouveau en attrapant mes hanches et je passe à nouveau mes mains dans le creux de ses reins, profitant de chaque seconde de ce baiser avant de laisser sortir le rire léger qui menace de s’échapper depuis sa réplique. Le romantisme n’avait jamais été mon truc et ne le serait probablement jamais, that’s it. Est-ce que c’est un problème ? Non. D’autant qu’elle ne m’a pas l’air d’être ce profil-là, non plus, loin de là. J’hausse un sourcil interrogateur tandis que je n’ai toujours pas eu de réponse claire.

« Parce que c’est du romantisme que tu cherches ? »

Sa moue accentue davantage mon léger rire. Quoi ? J’ai encore trop parlé et elle est pas là pour ça, c’est ça ? Je n’ai cependant pas le temps de sourire longtemps puisqu’elle prend les devants, ses lèvres à quelques centimètres de mon oreille, et de son souffle naquit un frisson rampant le long de ma nuque.

« Non. Pour autant, c’était un très violent assassinat. »

Sa langue parcourt la longueur de mon cou, brulante, et je laisse échapper un soupir à son contact, fermant brièvement les yeux. Un court moment de vulnérabilité que la vap’ m’aide à facilement accepter, toutes mes pensées rationnelles brutalement éclipsées par les autres sensations ; le cœur qui manifeste, les papillons qui s’emballent au creux du ventre.  

Ok, ça m’a surpris, mais je comprends mieux les bails, j’avais juste besoin qu’elle m’éclaire un peu sur les nouvelles règles. C’est open-bar et réciproque, j’imagine. Très bien, ça me va comme ça. Ne compte pas sur moi pour t’épargner là-dessus à moins que tu ne me le demandes. J’aimerais t’y rendre accro aussi, jusqu’à ce que tu me traines toi-même hors de cette piste, que ce ne soit pas la danse qui te fasse tourner la tête, mais moi.

J’accroche mon regard au sien et l’embrasse avec plus de vigueur que précédemment, ma main droite appuyée sur sa joue, l’autre effleurant lentement sa nuque jusqu’à la base de sa carnation. Sa lèvre inférieure délicatement prise entre mes crocs, je joue avec son toucher, ses perceptions. Puis, de baiser en baiser, je m’arrête sur les hauteurs de son cou interminable et aspire doucement sa peau de soie. Je la cherche un peu, pour qu’on commence à s’amuser, pour découvrir ses réactions, ses soupirs.

« Putain Kyle tu fais chier quand même. »

Je stoppe le mouvement et reste immobile un instant. Oh damn. Ne me dites pas que c’est ses potes ou sa meuf. C’est bien le moment. Elle a pas eu, genre… L’impression qu’on était un peu occupé en voyant que j’avais un peu la tête dans son cou ? Non ? Ça demande trop de perspicacité et de savoir-vivre peut-être ? C’est chiant. Mais tant pis. Après tout elle avait peut-être prévu une soirée entre potes à l’origine.

« T’es partie devant tout ça pour au final te retrouver avec un mec. Ouais… T’es chiante quand même. »

Je me redresse d’un air sensiblement blasé. Mais beaucoup moins qu’à la normale, sans que je ne m’en rende compte la vap’ me rendait un peu plus conciliant. Bien sûr elle allait se taper l’incrust’, mais après tout cette soirée est aussi l’occasion de rencontrer d’autre personne non ? Je ne les ai jamais vue, en tout cas pas la bombasse au cheveux frisés, je m’en serais souvenue. J’ai peut-être déjà croisé mec à côté. Il me dit quelque chose, mais il a tellement peu de flow qu’il m’a pas marqué visiblement.

Ils sont peut-être cool… J’en sais rien, elle a l’air un peu chiante à être aussi impérieuse, Kyle fait bien ce qu’elle veut non ? Bon on va râler juste un peu, pour la forme.

« Le mec s’appelle, Saphirre Lacey, by the way, j’précise juste comme tu avais l’air de parler du décor. »

Et j’aime pas faire partie de la toile de fond, c’est bien connu, ça me saoule très vite. Maintenant que c’est dit, c’est bon, on peut faire connaissance. Kyle ris légèrement après ma réponse ce qui a le don de me radoucir immédiatement, arborant une expression beaucoup plus accueillante que le sourcil haussé inquisiteur d’il y a quelques instants.

« Et tu es … ?
- Tiya Camino Fonsesca »

Yes, est-ce que tu peut-être plus sèches dans le ton pour que je me sente bien à quel point t’es contente que j’sois là steup ? Désolé de pas avoir un nom de grande famille de bourgeasse ? Où que ta pote m’ait abordé, je sais pas ? D’autant qu’elle a l’air d’avoir son espèce de « Brian le surfeur » qui lui colle au basque donc, d’où ça lui pose problème ? Je vais pas râler à la place de Kyle, ça se fait pas mais urgh.

« Désolée honey, c’est toi qui trainais à cause du tien. Salut Freir. T’es plus de corvée de tickets ?
- Eh non. Fini. Je suis à vous pour toute la soirée. »


Kyle affiche un sourire étrange suite aux propos de Freïr. Faussement doux. Elle a l’air tendue, non ? Le type est un gros relou ? Ils ont eu des histoires pas ouf ? Hmm, merde. J'espère que ça va bien se passer.

Pour une fois je décide de ne pas forcément dire ce qu’il me passe par la tête, soit « Bon, est-ce qu’on se casse s’amuser dans notre coin ou est-ce que tu veux rester avec tes boloss ? ». Je me sens un poil plus diplomate que d’habitude, je patienterais un peu avant de jouer franc jeu. C’est elle qui les connaît, et je ne sais pas vraiment ce qu’elle en pense. Je me contente donc d’un regard significatif à son égard, histoire de voir ce qu’elle veux faire ; à elle de décider ce n’est pas comme si j’avais des personnes qui m’attendais. Un mot, et si elle le souhaite, on taille cette piste de danse pour se casser d’ici. Un mot, et je la suis les yeux fermés, ce qui a le don de m'exalter autant que ça m'effraie.



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J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kyle de Lisancours
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Jeu 5 Nov - 23:00
Il y a une sorte d'instant de suspension, de pose. Quelque chose vient de se casser chez lui, la dernière once de résistance. J'ai gagné, pour ce soir il est à moi et ça va être mémorable.
Il a laissé son avant bras sur mes épaule, l'air un peu perdu. Il a l'air parti pour parler et ça me ferait presque chier, mais vu la proposition, ça va.
Je lui plaît. Si JE veux plus c'est quand JE veux. C'est parfait comme deal... J'aurais dû le rencontrer avant, ça a l'air si simple avec lui. C'est presque effrayant et ça...

Ça me fait rire au éclats. Il n'a aucune retenue, il s'en branle des apparences... C'est parfait. C'est ce qu'il me faut ce soir, impérativement.

-Oh honey. Tu viens de tuer le romantisme.

Je l'embrasse pour qu'il n'ai pas le temps de répondre. Surtout qu'en disant ça j'ai peut etre ouvert la porte à du romantisme et... Pitié non. Il rit entre mes lèvres avant de s'éloigner, un sourcil levé.

-Parce que c'est du romantisme que tu cherche ?

Je fait la moue et cet imbécile rit d'autant plus. C'est assez charmant, ça éclaire ses lèvres déjà si attirantes mais... Mais ça réveille autre chose. Ça réveille une envie de le mater. Il a l'impression d'avoir de nouveau le contrôle avec sa question si sincère que s'en est désarmant ? Non. Ici, c'est moi qui chasse et lui qui est une proie, il était apparemment temps de le lui rappeler.

Je rapproche donc ma bouche de son oreille pour y murmurer ma réponse.

-Non. Pour autant c'était un très violent assassinat.

Et pour la suite... Il veut de la sincérité qui tâche ? Du rentre dedans ? D'accord. Ça se négocie.
Je noie mon souffle dans son cou un instant, respirant profondément pour faire taire ma pulsion de morsure. Il faut que je fasse quelque chose, que je lui fasse comprendre que quoi qu'il se passe ça sera intense et incroyable. J'ai besoins de marquer mon territoire. De le marquer.
Je passe ma langue sur son cou pour y cueillir ses soupirs. Parfait. Le jeu est lancé et il a l'air surpris.
Ce n'est que le début mon grand... Cette nuit, je vais te faire chanter des mélodies dont tu ignorais jusqu'à l'existence.

Il se redresse et me regarde. Je le défie.
Aller ma biche, fait ressortir le loup. Le vrai. Vient me chercher, qu'on fasse du plaisir un combat mémorable.
Il m'embrasse, capture ma lèvre entre ses dents. Je me plante les ongles dans la main pour pas gémir mais je sais qu'il l'a sentit. Je sais qu'on va jouer, sortir les crocs, les griffes jusqu'à plus en pouvoir. Y'a qu'une victoire possible ici et elle aurait lieux mais... Plus tard. Pour l'instant je veux le rendre fou.
Les lèvres sur ma peau, il marque lui aussi sa nouvelle possession. Mes mains dans son dos, je serre un peu ses fringues. Je veux me barrer de la piste bordel... Le plaquer contre un mur et m'attaquer à son corps jusqu'à ce qu'il ne connaisse plus son propre prénom. Je veux l'entendre m'appeler à bout de souffle, être son adoration du soir... Je veux....

-Putain Kyle, tu fais chier quand même.

Saphirre s'arrête. Nooooooooooooooon... Vient on l'ignore, on fait comme si elle existait pas. J'ai pas envie de la regarder là, de lui parler, d'arrêter...

-T'es partie devant tout ça pour au final te retrouver avec un mec. Ouais... T'es chiant quand même.

Faut que je trouve un truc à lui répondre qui soit autre chose que : excuse moi, mais moi au moins je me tape pas cette serpillière de Freir, et là je trouve rien. Heureusement et contre toute attente, Monsieur Lacey me sauve.

-Le mec s'appelle Saphirre Lacey, by the way, j'précise comme tu avais l'air de parler du décors.

J'avoue, ça me fait rire. Dans tes dents, il est à mwa celui ci. Et toc. Ça t'apprendra à essayer de faire revenir ce thon nordique dans ta vie. Et à l'imposer régulièrement dans la mienne.

-Et tu es... ?
-Tiya Camino Fonsesca.

Okay, Tiya est hyper sèche. Mais c'est quoi son problème ? Elle sait que je peux pas saquer l'autre débile ! Qu'elle me foire pas mon plan de ce soir... J'ai vraiment envie de juste les ignorer et de retourner à ce qu'on faisait avant c'était quand même vachement plus fun. La vap me susurre de le faire d'ailleurs mais Tiya c'est pas Coline et j'ai encore un minimum de bon sens.

-Désolée honey, c'est toi qui traînait à cause du tiens. Salut Freir. T'es plus de corvée de tickets ?
-Eh non. Fini. Je suis à vous pour toute la soirée.

Oh immense joie confirmée par mon immense sourire extrêmement naturel. Saphirre me regarde et je vois dans ses yeux que j'ai les rennes mais qu'on peut se tirer à tout moment. Tsais quoi ? Okay. Ils veulent jouer, on va jouer.
Je m'approche de Freir avec un sourire et je lui touche la main. Quel bonheurs la vap... Je sens ma magie qui coule si facilement. Une demie seconde de possession, rien de plus. Comme cet idiot m'a déjà laissé faire je passe dans corps un instant sans soucis et je...
Le pousse dans la cascade qui va droit dans le grand bain. Un toute petite perte d'équilibre et le tours est joué, il bascule dans un cri aigu de surprise.

Porté pas la magie du courant d'eau il tombe la tronche la première et un sourire carnassier éclaire ma visage. J'attrape dans la foulée le bras de Tiya et la jette à sa suite avant d'attraper Saph par la taille en souriant et de le guider en douceur jusqu'au bord de la plate-forme. Je souris. Je l'embrasse.

Et je me jette en arrière, m'arquant dans la chute en lui faisant un signe pour qu'il me suive. J'arrive en bas ans un geysers sous le regard ultra mauvais de Tiya. Aw. Elle est adorable. Si j'avais pas déjà prit goût aux lèvres de Saph, je l'aurais peut être embrassée. D'ailleurs il arrive à ma suite alors que Freir est en train de fulminer.

-Putain mais t'es trop conne ! Elle sont pas faites pour aller dans l'eau ses fringues !

-Ooooooh mais ça va, détend toi... Depuis quand t'as un balais dans le cul ?

Je sors ma fiole et la lui tend.

-Tiens. C'est de la vap.

Il me l'arrache à moitié des mains et... Il la vide. Bon bah j'irais en racheter qu'est ce que tu veux... J'ai pas le temps pour m’énerver ce soir et les deux là on l'air partis pour juste chercher des emmerdes... Saph est quand même vachement plus fun.

-T'es vraiment une chieuse.

Je me contente de lui sourire avant de disparaître sous l'eau. Dessous , des centaines d'illusions émettent un douce lumière. Je nage vers Saph et réparait juste devant lui dans un bouillon d'eau. Qu'il s'agace l'autre con derrière, je m'en fout.
Je me redresse et commence à faire courir mes doigts sur le torse du dreadeux en me mordant la lèvre. Bon. On en était où...

-Putain Kyle t'écoute quand je te parle ?

Je sens sa main sur mon épaule et je sursaute. Bordel, me touche pas quand tu me hurle dessus gros ! Je me retourne vers lui. Ma fureur est étrange avec la vap, j'ai juste envie de l'ignorer. Au pire il se passe quoi ?
Il enlève pas sa main. Il fait chier. Je me retourne donc face à lui. Je regarde sa main puis lui sans vraiment comprendre.

-Tu fais quoi là ?

-Y'en a juste ras le cul. Au bout d'un moment si t'as un problème avec moi, juste on en parle et t'arrête de faire chier. Tu te prends trop pour une reine, là, à battre des cils et à sucer pour que les gens oublient que t'es une connasse mais moi ça commence à vraiment me faire chier.

Pardon ? Putain de vap ' de merde. Ca m'atteint directement, pas de filtre, aucune de mes défenses habituelles. Rien, y'a tout qu'est partit avec la vapeur dans mon estomac. Mon regard se fait plus dur mais j'arrive pas à être incisive : je suis profondément blessée et je pense que ça se voit.

-Lâche moi. Genre direct.

J'ai quand même un fouet dans la voix et... Un peu trop de sincérité.

-Tu veux savoir mon problème ? Mon problème c'est que ma pote s'est mise en tête qu'elle te voulait toi alors que... Bah bordel t'es cheum. Et puis qu'est ce que tu peux être con... Elle c'est un diamant et toi t'es juste une sous merde. Je sais pas pourquoi elle pense que t'es le joaillier de sa vie mais moi je suis contente que tu te casse comme ça t'arrêtera de lui faire de la peine en te tapant tout ce qui bouge et en mettant des mains à toute les meufs qui passe. A commencer par mon cul à moi. Tu vas manquer à personne ici et t'es un peu une honte, un bouton d'acnée sur le front pourtant lisse de cette école.

Derrière moi, Saph rit et... Et bordel chuis ON FIRE. Okay. Ca part en battle direct. Il va tellement chialer que même sa daronne va pas le reconnaître. Go.

-Non et puis... Okay d'accord je suce mais au moins je suce bien. Genre vraiment, ça te plaît de te faire des étoiles de mers simplement pour remplir ton tableau de chasse ? Tiya c'est une Reine, une Comptesse qui mérite des louanges, de la poésie, de marcher droit sur la figure des paillasson dans ton genre mais qui ose pas parce que... Bah parce qu'elle t'aime connard ! Maintenant je vais te dire un truc, c'est quel est ton problème avec moi. T'es frustré parce que t'as pas pu me baiser et que tu pourra jamais. Mais chuis désolée....

Je me tourne vers Saph, le choppe par le col et lui roule le patin de ma vie. Non mais oh ! Il s'est prit pour qui l'autre ?

-Je couche pas avec des serpillières.


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Mer 11 Nov - 14:29

Kyle
de Lisancours

Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」


Autant dire que si j’ai filé les rennes à Kyle, j’ai aucune foutue idée de ce qu’elle est en train d’en faire, jusqu’à ce qu’elle pousse Freir dans le vide. Le dude se fait emporter par le courant dans un cri de surprise qui m’arrache un sourire. Pauvre chaton, il a eu peur de l’eau. À vrai dire mieux vaut s’amuser de sa réaction à lui qu’au regard peint de mille promesses de menace de Tiya lorsqu’elle fut jetée à sa suite. Une main leste ma taille et m’entraine jusqu’au bord de la zone. Je comprends alors, avec une pointe de regret qu’il ne s’agit pas de les jeter dans l’eau pour se casser ensemble, mais de les suivre. Soit. Si tu me le proposes comme ça, dérobant mes caprices par un baiser, évidemment que je te suis. Elle bascule, et ma volonté avec en voyant son image qui me saisie au coeur, arquée entre les lumières et l'ondée qui marbre sa peau caramel des motifs ondulant de l'eau, traçant ses courbes d'un mince rayon. Évidemment que je saute. Pourquoi je ne basculerais pas dans le vide si elle me le demande, à se laisser porter bien plus par ses ordres implicites que par les flots.

Les yeux fermés, je me  berce un instant de l’accalmie que procure le silence de l’eau et en sors la tête quelques instants après avoir plongé dans le bassin. C’était certes agréable tant que mes perceptions étaient toujours bernées par la magie, mais, oh god, l’extérieur est tellement plus intéressant. Ça râle déjà. Et autant je n'ai rien contre quelques secondes de calme planant, autant le chaos et la confrontation me parle beaucoup plus. Le-dit Freir et en train de gouler toute la vap’ de Kyle sans aucune forme de respect quand j'arrive à leur niveau, et mine de rien, peut-être que ça va le radoucir un peu vu la tronche qu’il tire.

« T’es vraiment une chieuse. »

Ou pas. Mais qu’est-ce qu’on s’en branle. Qu’il fulmine dans son coin, Kyle l'ignore pour me rejoindre et c’est ça qui compte. Elle, ses doigts qui escaladent lentement mon torse et son souffle qui s'allie au mien. Putain ce qu’elle est belle.
Reprenons comme s’ils n’étaient pas là, comme s’il ne s’était rien passé. Je passe une main sous son menton dans le but de rapprocher nos visages, lentement puis Kyle sursaute. Que… ? Il se prend pour qui ce chien de la casse ? PAS. TOUCHE.

« Putain Kyle t’écoute quand je te parle ? »

L’instant reste en suspension. Il va dégager ? Dites-moi qu’il va avoir le bon sens de se casser d’ici et qu’il est pas juste con. Kyle finit par se tourner face à lui.

« Tu fais quoi là ?
— Y’en a juste ras le cul. Au bout d’un moment si t’as un problème avec moi, juste on en parle et t’arrête de faire chier. Tu te prends trop pour une reine, là, à battre des cils et à sucer pour que les gens oublient que t’es une connasse, mais moi ça commence à vraiment me faire chier. »

J’écarquille les yeux. Mais… putain ? Il va la fermer ce demeuré, c’est quoi son problème ? Honnêtement je ne connais pas des masses Kyle, c’est juste mon coup de la soirée, donc j’ai aucune putain d’idée de sa manière de traiter son prochain.
Mais d’un ; je m’en branle, c’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire de la façon dont les autres se côtoient. De deux, même si c’était la pire des connasses, gars, t'arrive comme un cheveu sur la soupe avec aucun argument qui se tiens, alors qu'elle a juste voulu t’ignorer et éviter le conflit que t’as lancé tout seul comme un con. C’est toi le problème de suite.  Ah, et de trois, j’aime pas ta tronche, mais j’aime bien celle de Kyle, et là, tu me dérange donc quoi que tu dises je t'aie dans le collimateur.

Par contre elle a l’air mal. J’hésite à intervenir. En fait, je meurs d’envie de l’ouvrir pour être honnête, mais bordel… ça me saoulerait tellement qu’on prenne ma défense. Je ne vais pas faire l'affront de pousser une gueulante à sa place, elle est probablement biiiien capable de riposter toute seule, sinon j’aurais sans doute pas crush sur elle. Non, vraiment, j’interviendrais que si c’est nécessaire.

« Lâche moi. Genre direct. Tu veux savoir mon problème ? Mon problème c’est que ma pote s’est mise en tête qu’elle te voulait toi alors que… Bah bordel t’es cheum. Et puis qu’est-ce que tu peux être con... Elle c’est un diamant et toi t’es juste une sous merde. Je sais pas pourquoi elle pense que t’es le joaillier de sa vie, mais moi je suis contente que tu te casse comme ça t’arrêtera de lui faire de la peine en te tapant tout ce qui bouge et en mettant des mains à toute les meufs qui passe. A commencer par mon cul à moi. Tu vas manquer à personne ici et t’es un peu une honte, un bouton d’acnée sur le front pourtant lisse de cette école. »

J’écarquille les yeux à mesure que les mots incisent l’amour propre de Freir avec une précision alarmante et… J’éclate de rire. Wooh, y’avais tellement pas besoin d’intervenir, dans tes dents mon grand, tu dois regretter d’avoir fait le gars avec le revers que tu t’es pris. Elle est putain de parfaite.

« Non et puis… Okay d’accord je suce, mais au moins je suce bien. Genre vraiment, ça te plaît de te faire des étoiles de mers simplement pour remplir ton tableau de chasse ? Tiya c’est une Reine, une Comptesse qui mérite des louanges, de la poésie, de marcher droit sur la figure des paillasson dans ton genre, mais qui ose pas parce que… Bah parce qu’elle t’aime connard ! »


J’hausse les sourcils, targuer d’une soudaine incompréhension. Est-ce qu’elles sont justes… très très potes ou… ? Enfin, ça sent un peu le crush là quand même non ? Ouais bon OK c’est tellement pas mes affaires, mais j’essaie de raccrocher les wagons, j’les connais pas.

« Maintenant je vais te dire un truc, c’est quel est ton problème avec moi. T’es frustré parce que t’as pas pu me baiser et que tu pourra jamais. Mais chuis désolée… »

J’ai à peine le temps de capter ce qu’il se passe que Kyle me chope par le col et m’embrasse COMME JAMAIS.

« Je couche pas avec des serpillières. »

Oh, god, damnit, j’sais plus où je campe, mais tout ce dont j'ai conscience c’est que je suis super heureux, et que mon égo vient de prendre un boost comme on en a rarement vu. Je me permets de tirer la langue dans une expression odieuse envers Freir l’air de lui en envoyer un « et toc ». Juste pour le chercher un peu. Mais le gars est trop vénére après Kyle, il la lâche pas des yeux et s’approche d’une allure qui se veut menaçante. Et ça, ça réveille une petite bête enfouie au creux de mon ventre qui commence à s’agiter, à passer les pattes à travers les barreaux à cause de la vap’.

Oh dear. Dis-moi que tu veux te battre. Dis-moi que tu veux te battre, dis-le s’il te plaît, formule ça à voix haute comme une promesse, un contrat. Sur la ligne de départ, je commence à me décaler un peu pour arriver sur le côté de son flanc droit, en remontant mes manches.

« Qu’est-ce que tu veux au juste salope ? Qu’on s’batte ? Je t’attends. »

Hahaha, mais quel amour ce mec, je savais que je pouvais compter sur lui. Je chope ses cheveux et lui fous violemment la tête dans le bassin sans lui demander son avis, un sourire naissant au coin des lèvres. Après tout, les serpillères sont faites pour finir la tête dans les seaux d’eau, j’imagine.

« Mon Dieu que ça fait du bien quand tu la fermes un peu. »

Je lâche sa tête dès qu’il commence à forcer, c’était une provocation, pas une attaque. Gros, montre-moi que t’as du répondant, ne me déçoit pas, j’ai VRAIMENT envie de me défouler. Le blond jaillis coude sortie en arrière pour tenter de me le foutre dans la gorge, mais l'eau me permet de me cambrer pour l'esquiver sans trop me casser la gueule. J’en profite commencer à reculer dans un coin un peu moins profond. Parfait. C’est pas idéal comme environnement, mais j’en ai rien à cirer, vends-moi un peu de rêve Freir, tiens tes promesses vas-y prouve à Tiya et surtout à Kyle qu’il y a pas un seul domaine où t’as pas l’air complètement useless.

« Dis-moi gros, qu’est-ce que t’as pas bien compris dans le concept de dégager ? T’as toujours pas capté que t’es clairement de trop ? »

En garde, je commence à le chercher, à tâtonner pour le faire réagir. T’es furieux hein ? Oh que oui t’as l’air furieux. Parfait.

« Bah alors mon gars, t’attends que j’te fasse un tuto ? Tu ne voulais pas te battre y’a deux secondes ? Aller, fonce ducon, essais un peu de me casser la gueule, que je raccommode ton visage à ma façon. »

D’un air rageur, il m’envoie une droite que j’esquive de peu, son poing passant à quelques centimètres de mon visage, réveillant le frisson de l’affrontement, de la confrontation. J’entre dans sa garde par un uppercut, mais m’approche trop ; il me chope par les épaules, me fout un coup de genou dans le ventre. Aoutch, il cogne bien, mais là encaisser les coups est moins un problème que d’habitude, je suis tellement grillé par l’adrénaline et la vap’ que je souris comme un frappadingue. Je me redresse brutalement de son emprise pour qu’il se prenne mon crâne dans le nez et profite de son déséquilibre pour lui rajouter une mandale dans l’œil en prime. Ne me remercie pas pour ma générosité mon grand, c’est moi qui régale ce soir.

Ça a le mérite de l’avoir réveillé ; la partie est lancée. On enchaîne les échanges, et franchement il se débrouille, mon poing dans sa gueule, son coude par ma tempe. Mais bon, l’eau c’est chiant, fini de jouer. Au lieu de continuer à se boxer pour le plaisir, je fais un pas de côté lorsqu’il me vise de son poing, probablement pour me déchausser la mâchoire vu l’énergie qu’il y met, je chope son poignet pour le faire danser un peu et bloquer son bras tendu dans une torsion. Histoire d’en rajouter une couche, je le tire en arrière et fous mon genou dans son dos sur un nerf pour bien le coincer. BIM. Ça t’apprendra à mettre des mains au cul à mon crush.

« Bon, c’était rigolo cinq minutes, mais gros, tu m’amuses pas. C’est bien la peine d’être stuck mon gars, mais si c’est juste de la gonflette pour remplir tes T-shirt trop grands tu vas pas aller loin. »


C’est plus pour le provoquer qu’autre chose, il est loin d’être mauvais. Mais pas de contre technique à envoyer, de placement à conserver pour pas se faire choper, non, il n’offre que du combat de rue classique. Du bon combat de rue, certes, mais du combat de rue. Et là, il n’arrive pas à se sortir de la clef et ça me fait sourire. Tiens, ça te donnera une petite leçon de vie vu que visiblement t’es du genre à te croire tout permis.

« Ahw, pauvre petit mec en manque d’attention, t’as juste voulu faire le gars pour te faire remarquer, mais maintenant tu veux que je te lâche pour retourner chouiner sur l’épaule de Tiya c’est ça ? »


Mais je n’ai pas le temps de trashtalk que je me fais projeter hors du bassin sur le mur le plus proche. Le choc me coupe le souffle quelques secondes.

Putain de télékinésistes de merde.

Il se ramène hors de l’eau, furax, et je commence à m’agacer aussi en me relevant difficilement dans une quinte de toux. Il est sérieux ce sac à merde ? Sa magie, vraiment ? C’est vrai que je pourrait trafiquer son corps, ça serait si simple, si simple, si simple… Tout paraît si facile ce soir, de percevoir le fonctionnement de son système endocrinien et de son cerveau, c’est si fluide, si lisible, il n’y aurait qu’a perturbé quelques cheminements et mon gars il suffirait d’une dizaine de minutes pour que tu sois malade comme un iench.

Mais t’as de la chance mec, tellement de chance. Si je veux gagner c’est en te séchant par une mandale, la magie c’est trop simple, ici tout le monde sait faire. Et si t’essaies de me briser les os à distance avec tes pouvoirs de mes deux, rappelle-toi que ça te fera juste passer pour une sale merde aux yeux des badauds qui se ramène. Tu tiens trop à ta reput’ pour jouer sans honneur hein salaud ?

Il s’approche avec l'air d'avoir sensiblement envie de m'aplatir, et dans un sourire, je reste stratégique dans mes choix avec un bon coup de pied des familles dans le genou puis renvoie tout de suite ma jambe dans ses cotes en profitant de son déséquilibre. WOUHOU QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RETROUVER SA RAPIDITÉ. Plus ja-mais dans l’eau. Inconsciemment, je tourne naturellement la tête vers Kyle et la voie, assise plus loin à contempler le combat, le regard brillant de mille promesses qui me remuent suffisamment pour que j’oublie un instant l’affrontement et que je me prenne un coup dans la mâchoire. PUTAIN, faut pas que je la regarde je suis broken à chaque fois, c'est pas le moment, concentration.

Je secoue la tête, et reprends, trop remonté à BLOC pour capter qu'il m'avais vraiment bien cogner la machoire.

Derrière, les élèves bien trop curieux s’accumulent tandis qu’on fournit le spectacle, les plus hargneux et bourré d’entre eux encourageant le duel. Derrière la musique vibre, me susurre une cadence qu’elle seule connaît. Derrière, Kyle regarde, et ça, ça me donne des ailes.

Je suis hyper mobile sur mes appuies, les batteries à fond, et j’esquive, je bloque, je frappe, je lui laisse pas une seule putain de seconde pour respirer. Bordel je me sens tellement vivant dans ce genre de moment. Tellement vivant, que je sursaute quand d’un coup je me fais trainer en arrière par le col et attraper sous les bras pour être immobilisé, la sécurité ayant réussie à se frayer un chemin jusqu'à nous. Mais. Mais.

« Mais lâchez-moi j’lui mettais sa misère ! »

On était en plein fight sa mère, c’est pas permis de stopper les gens comme ça ! On commençait juste à s’amuser ! Mais tandis que je me débat pour qu’on me lâche la grappe, je réfléchis une courte, mais alors vraiment très courte seconde.

Noooooon y’a Kyle dans la piscine, c’est pas possible, j’peux pas sortir ! Non, non, non, non me dîtes pas que j’ai raté aussi lamentablement mon coup !

« Ok, OK, pardon, j’arrête, on ne se bat pas dans la soirée, mais déjà c’est lui qui a commencé, c’est de la légitime défense de mon côté, et ensuite j’ai compris. Laisser moi à l’intérieur, promis je bouge plus.
— Lacey, fallait y réfléchir AVANT. T’as joué au con, t’en payes le prix comme tout le monde. On a trop de choses à gérer ce soir.
— J’peux vous aider en échange de rester ! Steuplait, j’y tiens vraiment ! »

Je jette mon plus beau, mon plus pur, mon plus sincère regard d’innocence au surveillant qui n’en a juste rien à battre et qui est trop bussy pour prêter attention à mes propositions. C’est fou l’énergie que les gens peuvent mettre à ne pas me faire confiance, je serais sûrement resté super calme pourtant. Je soupire et essais de me dégager du fait qu’il me tienne toujours, probablement au cas où j’aurais la brillante idée de me retourner.

« C’est bon, c’est bon j’ai compris, j’peux sortir seul et l’autre boloss aussi j’imagine. »

Bon, on nous fout pas trop la paix jusqu’à la sortie devant laquelle on atterrit comme des cons. Y’a quasi personne dehors, normal, c’est l’heure ou la soirée bat son plein à l’intérieur. Top. Cool, cool, cool. Donc Kyle est toujours dedans et j’ai aucun moyen de la contacter, aucune certitude qu’elle va ressortir, je sais même pas si j’ai merdé ou si elle s’en contrefout et je suis juste coincé loin du fun, avec Freir.

Youpi.

C’est tellement akward, il ne pourrait pas partir ? Oh non me dit pas qu’on va attendre Tiya et Kyle ensemble comme des cons, bordel. Au pire je lui propose de reprendre, ça nous occupera au moins ? Après tout y’a pas encore eu de vainqueur officiel et- ouai bon OK mauvaise idée. D’autant qu’après coup il a l’air d’être plutôt prêt à filer, il avait juste pris le temps de se remettre un peu en état, un tissu sur le nez pour calmer le saignement.

« Elle fait la belle là, mais demain elle t’écrasera du bout du pied. Dis pas que je t’ai pas prévenu. »

J’hausse un sourcil. Wow, tu me donnes des conseils toi maintenant ? Ça a l’air de t’avoir tellement réussi.

« Gros, t’es le seul dont c’est le kink de prendre une misère pareille, je sais me défendre. Déjà si tu te comporter pas comme un sac a merde avec elle et ta meuf si j’en crois ses propos, peut-être qu’elle aurait moins de raison de vouloir t’aplatir connard. T’as cherché la merde tout seul, viens pas me donner des leçons, ou me monter la tête contre elle, assumes un peu. »

De toute manière j’imagine que c’était juste sa façon d’avoir le dernier mot puisqu’il avait déjà fait volte-face. Il est HYPER blasant ce type.

« C’est ça, casse-toi. Bouffon. »

Tu manqueras à personne. Je soupire, seul sur les pelouses proches de l’entrer, et passe une main sur ma mandibule. Outch, il m’a fait mal ce con quand même, j’commence à réaliser. J’ai le dos en compote, la mâchoire en feu, et... un peu mal partout en faite. Fuck si seulement j’avais eu le temps de choper quelque chose qui aurait pu vite fait servir de remontant avant de partir. Oh mais wait j’suis pas super en état classieusement parlant non plus, là, j'me trompe ?

Je check rapidement ma gueule dans mon téléphone. J’essaie de me recoiffer laborieusement avant de give-up en me détachant les cheveux et en les foutant tous sur le côté. Bon pour les vêtements, on va éviter de penser à la ronfler que va me mettre Affoue, pour le reste, on vas dire que, ahem, ca fait un style, j'ai rien pour fermer les égratignures là.

Je m’assieds dans l’herbe, le visage appuyé sur mon poing d’un air ennuyé. C’est pas grave chelou d’attendre Kyle dehors en espérant qu’elle vienne au moins en parler ? Mais si je pars sans prévenir c’est pire non ? J’peux pas la contacter… Aaaargh, qu’est-ce que je suis censée faire à part attendre comme un débilos ?




La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kyle de Lisancours
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Kyle de Lisancours
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Sam 14 Nov - 11:36
Saphirre LaceyJ'aime les hommes, les vrais. Les masculins, virils... Alors pourquoi c'est Tiya à laquelle je pense ?

La brûlure de l'eau


Freir se rapproche avec une impressionnante quantité de colère et un instant j'ai un réflexe que je hais. Je recule.
Juste un pas, un tout petit pas. Mais ça suffit, il l'a vu, il sait. Il sais que sous vap, avec mon de barrière, plus d'amour je flippe. Que je peux l’aplatir sans soucis mais que le doute existe y compris pour moi.
J'ai pas envie de me battre. Vraiment. Ce soir je veux simplement qu'on me laisse tranquille m'envoyer en l'air avec Saph... J'ai eu assez de ces vacances pour ce qui est tension, merde !

Il s'approche un peu plus et je me campe sur ma position. Okay. SI c'est vraiment ce que tu veux, je vais t'en mettre une. Vas-y, approche bouffon, qu'on rigole.

Dans mon dos Saphirre se décale. Il fuit ? Non... Si ? Chier...

-Qu’est-ce que tu veux au juste salope ? Qu’on s’batte ? Je t’attends. 


Je m'apprête à lui dire que j'ai autre chose à foutre quand je vois le bras de Saph surgir et le chopper par les veuch pour lui mettre la tête sous l'eau. Un geste. Un geste et je sais que j'ai dans mon camp un mec trop balèze pour lui, que je vais pas avoir à me battre. Que j'ai gagné.
Du coup je souris en dévoilant toutes mes dents, heureuse de le voir boire la tasse. Ca fait du bien.

-Mon Dieu que ça fait du bien quand tu la fermes un peu.

J’éclate de rire, à la fois parce que le stress part et aussi parce que... La vap reprends le dessus. Et que putain, il est canon, sait se battre... Si le voir mettre une rouste à Freir était pas aussi satisfaisant les choses seraient allées bien plus vite.
Je me dirige vers le bord de la piscine en prenant Tiya par la main. Elle grinche mais fini par me suivre. Je sais qu'elle a pas envie de rester près du fight et que tu coup elle va me coller et ça m'arrange bien : je compte m'installer confortablement pour regarder son crush se faire défonce et lui faire comprendre qu'il la mérite pas.
Appuyée contre le rebord je regarde la riposte échouer et Saph dominer complètement son adversaire. Comment ça se fait que j'ai jamais entendu parlé de se mec avant ?

-Dis-moi gros, qu’est-ce que t’as pas bien compris dans le concept de dégager ? T’as toujours pas capté que t’es clairement de trop ? 

Je souris d'autant plus, passant mon bras par dessus les épaules de Tiya qui souffle en me faisant signe de dégager. Elle est super vénèr et... Bah j'en ai un peu rien à battre. Qu'elle le soit si ça lui chante ! Tant qu'elle laisse tomber ce connard, ça me va. Je veux plus de Freir dans ses pattes, ce mec craint trop.

-Bah alors mon gars, t’attends que j’te fasse un tuto ? Tu ne voulais pas te battre y’a deux secondes ? Aller, fonce ducon, essais un peu de me casser la gueule, que je raccommode ton visage à ma façon. 

Oh oui, vas y Saph, refait lui la tronche. Je sens mes dents enserrer rapidement ma lèvre sans même l'avoir voulu.
Il encaisse et sourit comme un fou furieux. Il est terrifiant. Il est parfait. Ce qu'il se déroule devant mes yeux me captive, j'en perds la notion du temps. C'est pas un combat, c'est de l'art. La musique, les lumières, tout semble iréel, chorégraphié avec précision et amour. Amour du combat, de l'adrénaline, de soit... Amour de moi. Il fait ça pour mes beaux yeux jaunes et bordel, y'aura clairement récompense. Quitte à bien sucer autant que ça serve.

-Pourquoi t'as dis ça ?


-Parce que c'est vrai darling. Il te mérite pas, il est incapable de faire quoi que ce soit pour toi, c'est juste un gros con. Je peux pas le sentir et tu le sais.

-Vas-y, d'où tu fais la protectrice là ? Me prends pas pour une conne, tu veux pas le voir hors de ma vie mais de la tienne. T'en a rien à battre de si je suis heureuse ou pas.


-Mais putain Tiya arrête ! Arrête. Sérieux, tu t'es vu ? Va ferrer du gros poisson et arrête de perdre ton temps avec ce connard qu'arrête pas de te tromper dés que vous êtes ensembles !

J'ai lâché des yeux le combat, juste le temps de la regarder dans les yeux un instant puis de la prendre dans mes bras. Pas longtemps mais suffisamment pour avoir loupé le vol plané de Saph. Ah ? On ajoute de la magie maintenant ? Je me hisse au bord du bassin pour m'y asseoir, posant mes mains sur les épaules de la Comptesse de ce soir pour lui affirmer ma présence.
Elle semble abandonner l'idée de me répondre, les yeux fixés sur l'eau d'un air pensif. T'inquiète ma belle, t'es trop bg pour être triste. Ca va vite passer comme chagrin d'amour, des gars t'en aura des dizaines d'autres, bien mieux.
Le combat part pour se poursuivre hors de l'eau et mon cavalier à l'air au bord de la crise d'asthme. Ah. J'ai loupé une étape.
Mais il se relève vite et continue d’éclater joyeusement Freir. Chacun de ses coup réveille en moi une joie profonde du à un certain nombres de choses.
De un, voir le blondin se faire éclater est jouissif.
De deux, je sens le regard de Tiya changer sur lui et devenir de plus en plus dédaigneux.
De trois, chaque coup me donne l'impression d'être en partie porté par moi puisqu'il l'est pour moi. Avoir un chevalier servant dévoué c'est si... Gratifiant.
De quatre, Saphirre est canon. Entre ses fringues qui collent à sa peau à cause de l'eau, sa rapidité, ses mouvements...
J'ai envie de prendre Tiya par la main, d'aller les séparer et de le mordre. De le bouffer, au sens purement et un peu moins figuré. J'ai envie de le marquer, j'ai envie de le mettre à mes pieds. Je veux le faire s'agenouiller, que toute cette masse de muscles allongés rampe à mes côté. Que son souffle soit court rien qu'à me regarder, le récompenser pour tout ça... Non. Pas le récompenser. J'aurais pu me défendre seule...
Je veux marquer ma dominance. Tu t'es battu mais je reste au dessus. Je t'ai invité au creux de mes draps et tu bénira cette nuit y comprit dans tes rêves les plus lointains. Tu t'en souviendra et tu te battra encore pour ça parce que ce sera irrésistible. Parce que je te fais craquer et que te voir te battre me rend ouf donc tu te battra pour rester au niveau.

Mon regard crois le sien et... Cet abrutis ce prends un coup. Je lève les yeux au ciel en pouffant. Il aura l'air con tout à l'heure s'il a le nez cassé tiens.

La musique continu de donner à ce combat un air onirique, hors monde. Ils sont en rythme malgré eux, deux danseurs et Saph est... Je me mord de nouveau la lèvre non ? IL s'est remis directement en position, inarrêtable.
Je tend la main vers ma fiole de vap' sans me souvenir qu'elle est vide et la range quand je m'en rend compte, déçue.
Tiya me tend la sienne.

-Sérieux ?

-Ouais. Tfaçon ce soir c'pas une bonne idée vu comme ma soirée tourne.


Je hausse les épaules et bois. C'est elle qui a offert, ça va. Cpas comme si je lui avait piqué... Et puis vu l'état dans lequel le spectacle me mets il en faut juste un peu plus pour que ça devienne fucking divin. Je laisse le nuage couler dans ma gorge, prête à l'élan de bonheur quand...

Deux gars de la sécu saisissent Saph. Mais... MAIS NON ! Et mon spectacle ? Et mon putain de désir j'en fait quoi ? Je vois Tiya rire et me lancer un regard qui semble me dire « et toc » mais je m'en fout, j'ai juste les boules. Je tire une tronche d'enfant puni, frustrée à bloc.

Mais c'est trop chiant ça ! Comme si ce soir mes mains et quelques accessoires allaient suffire ! Et tout les films que je m'étais fait dans ma tête alors ? Et son putain de cou entre mes dents ? Et son putain de souffle suppliant ? Et mon putain de prénom crié dans la nuit !? Hey ! Rendez moi mes fantasmes, merde !
Lui non plus n'a pas l'air content vu comme il se débat. Je fais quoi ? Je sors ? Mais la musique, l'ambiance... Ca me fais grave chier de pas rester un peu plus. Mais en même temps...
Tiya se tourne vers moi.

-Je rentre.


-Quoi ? Mais...

-Écoute, fais pas chier. T'as déjà suffisamment envoyé ma soirée en l'air, en rajoute pas. Va rejoindre ta perche si tu veux, mais je pars.


-Putain mais Tiya me laisse pas seule. Tiyaaaaaaaa !

Mais trop tard, elle s'éloigne cette conne et moi je reste là, drapée dans ma frustration. Vraiment ? C'est vraiment comme ça que va se finir cette soirée ? En plus, dans le coin de mon regard je vois déjà les relous s'amasser. Okay c'est MORT. Je cherche une dernière fois ma pote du regard mais elle a disparu dans la foule. Bon. C'est le moment du retrait stratégique, avec un peu de chance Saphirre m'a attendu.
Je vais au vestiaire récupérer mes affaires et chopper celles de Saphirre au passage. J'ai pas son passe mais comme je fais partit de l'asso carritative des élèves ça passe, le gars me file le blouson qu'il a laissé et je sors.
Dehors, pas loin de la sortie, y'a un Saphirre assis qui a l'air de vraiment se faire chier. Faut dire que le temps de sortir ça a du bien me prendre dix minutes. Mais bon, il a pas l'air plus abîmé qu'avant c'est...

Rassurant.
Dommage.

Au moins, j'ai rien loupé d'incroyable. J'aurais été déçue sinon. Il a pas l'air de me calculer alors je lui lance son blouson à la tronche. Il se le prend. C'est presque adorable... Après le combat qu'il vient de se farcir, le voir penaud comme ça c'est vraiment trognon... Et ca conforte tout mes scénarios. D'ici peu de temps, ça va être sa fête.

-T'as oublié ça champion.

-Wow, tu pouvais me le dire directement si tu voulais plus voir ma tête.

Je ris légèrement à sa blague de merde juste avant qu'un léger silence s'installe, le temps d'un souffle.

-Content que tu soit revenue.

Je m'approche de lui et vais m'asseoir à sa gauche. J'ai un sourire moqueur sur les lèvres. Le contraste entre la machine de guerre d'il y a cinq minutes et la tronche de cocker qu'il présente est assez... Drôle.

-Aw chaton. T'a eu peur que je te laisse tout seul dans la nuit ?

-Aanh, rassure toi sweatheart ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de passer la nuit seul que ça veut dire que j'en ai peur. A moins que tu soit sortie seulement parce que tu avait peur de pas trouver la sortie si tu me suivais pas? Où que tu était genre hyper inquiéte que je chope froid ?

Ah, le revoici. Un instant j'ai cru qu'il s'était perdu dans les affres de la mièvrerie mais non. Ses jolies lèvres savent toujours envoyer des piques et ça me remonte aussitôt. Peur que tu sois parti ? Oui. Mais compte pas sur moi pour te le dire sweetheart. Ici c'est toi qui me désire et qui m'a attendu, pas l'inverse. Je rechoppe une goulée de la vap que m'a filé Tiya et...

-Non. J'ai pas voulu laisser le temps à quelqu'un d'autre de te réclamer à ma place.

Je sens l'effet monter. Je tends la main vers son visage et essuie du pouce le bleu naissant sous sa peau. Mon regard se perds sur ses lèvres, son cou, ses yeux...

-T'es trop beau quand tu te bats pour que quiconque à part moi ai le droit d'avoir des vues sur toi ce soir.

Je fais ma main douce, toute douce et mon regard presque innocent. J'efface mon sourire, qu'il sente que je suis sérieuse jusqu'au bout. J'ai envie de le plaquer au sol là, mais je me retiens. Patience Kyle. Patience.

-Ce soir tu m'appartiens.

J'attire doucement son visage à moi et l'embrasse, lui mordant la lèvre pour marquer mon territoire.
Oui. Ce soir, il est à moi.



La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Ok78

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Saphirre Lacey
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Dim 15 Nov - 21:44

Kyle
de Lisancours

Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」


Warning : Contenu à caractère sexuel

Assis dehors avec pour seule compagnie la présence des fumeurs qui discutent à une quinzaine de mètres de moi, j’attends avec un délai max de 30 minutes en tête. Plus, ce serait grave akward, elle aurait eu largement le temps de me faire passer un message d’une façon ou d’une autre, et surtout j’aurais pas la patience. Au bout de 5 minutes déjà je regrette de ne pas avoir remis un pain à Freir pour relancer l’animation. Jusqu’à ce que je me prenne un truc par la tronche. Ah, mon blouson !

« T’as oublié ça champion. »

Oh my fucking god, elle est revenue, yeeees. Cache habilement ta joie par une réflexion à la con, vite. Il ne faudrait pas qu’elle prenne trop la confiance non plus. Même si elle peut carrément ce le permettre.

« Wow, tu pouvais me le dire directement si tu voulais plus voir ma tête. »

Elle rit légèrement à ma blague, juste ce qu’il faut pour ne pas lui donner trop de crédit, et un instant de silence traverse l’espace. Le problème, c’est que j’ai pas l’habitude de la vap’ et des élans de sincérité que ça provoque cette daube.

« Content que tu sois revenue. »

Et c’est vrai. Parce que j’apprécie sincèrement sa présence ce soir. Mais bordel fallait pas le dire.

« Aw chaton. T’a eu peur que je te laisse tout seul dans la nuit ? »

C’est ça. Fais la maligne à jouer les détachées parce que j’ai montré une demi-seconde d’émotion. Honey, je suis pas stupide, je sais que c’est réciproque. T’as mis environ 10 minutes à te pointer, ce qui signifie que tu t’es barré directement d’une des soirées les plus huppées de l’année pour venir me rejoindre. Mais vas-y. J’adore te regarder croire que tu contrôles absolument tout et que je te cours simplement après. Seulement la vérité c’est que je n’ai fait qu’attendre que tu me rattrapes chaton.

« Anh, rassure-toi sweatheart ce n’est pas parce que je n’ai pas envie de passer la nuit seul que ça veut dire que j’en ai peur. À moins que tu sois sortie seulement parce que tu avais peur de pas trouver la sortie si tu me suivais pas ? Où que tu étais genre hyper inquiète que je chope froid ? »

Elle prend une gorgée d’une fiole différente de celle de tout à l’heure, et je me déconcentre un instant. Heureusement il fait suffisamment nuit pour qu’elle ne voie pas mon changement d’expression, mais… Ce haut, avec genre, cette jupe dorée, ça lui va tellement bien elle est juste… incroyable. Merde j’aurais vraiment dû me remettre en état pour elle.

« Non. J’ai pas voulu laisser le temps à quelqu’un d’autre de te réclamer à ma place. »

Certes, tu as bien fait de venir vite, j’ai horreur d’attendre, pour autant je ne revois jamais mes ambitions à la baisse. Ce soir j’ai décidé que ce serait toi et il n’y a personne qui soit au niveau à cette soirée, tu as mis la barre trop haut pour que je ne me contente de qui que ce soit d’autre. Tu m’as vendu trop de rêve, de promesse, pour que j’accorde du crédit à ce qu’auraient pu raconter d’autres personnes s’il y en avait eu. Elle tend sa main vers moi et je me laisse apprivoiser, son pouce passant lentement sur le long de ma mâchoire endolorie, dans un contact étrange, mais appréciable.

« T’es trop beau quand tu te bats pour que quiconque à part moi ai le droit d’avoir des vues sur toi ce soir. »

Mon cœur rate au moins trois battements, le premier sacrifié par son regard transperçant, le second rendu hors services à cause de ses propos et de ce qu’ils impliquent, et le dernier d’entre eux, offert volontiers en son honneur tout comme le combat précédent. Elle me trouble comme les gens arrivent rarement à le faire, et malgré moi je ne garde pas autant la maîtrise de moi-même je le souhaiterai. Je suis décontenancé, et ça se voit. Pour l’instant.

« Ce soir tu m’appartiens. »

Elle m’embrasse doucement, mes lèvres entre ses dents, mon corps entre ses mains pour cette nuit. Est-ce que je suis à elle pour autant ? Oui et non. Je suis à conquérir. Matte-moi, ou apprivoise-moi j’en ai rien à faire de la méthode je veux juste que le jeu continue. Qu’elle construise sa stratégie, qu’elle redouble de force ou de finesse pour m’obtenir, mais qu’elle aussi ait à se battre si elle veut vraiment m’avoir. Mes yeux lui adressent un regard voilé d’innocence, un regard qui pourrait presque me faire passer pour conquis, l’espace d’un instant.

« Ah oui ? Vraiment ? Je t’appartiens ? »

J’attrape doucement le col de Kyle pour garder une prise ferme sur elle tandis que je murmure doucement au creux de son oreille mes vérités, un sourire odieux au coin des lèvres.

« C’est bizarre tu voies, parce que j’en ai pas du tout l’impression. »

Aller. Prouve-moi que tu es aussi féroce que tu le chantes, que ces griffes ne sont pas là pour faire uniquement jolie, et que ces crocs ne te servent pas seulement à encadrer ton putain de sourire de reine. Comme pour faire écho à mes pensées, Kyle me plaque au sol avec fermeté et je l’entraine avec moi, la main toujours agripper à son col.

« La prochaine provocation je te tire les cheveux. Celle d’après, je te mords. Celle d’après je te claque. Quelque chose à redire ? »

Haha, TRY ME. Honey, propose-moi tout ce que tu veux, si c’est avec toi, cette nuit, je serais d’accord même si je ne compte pas pour autant accepter tes lois. J’aurais toujours quelque chose à transgresser, à redire, pas par exigence, mais par pure contradiction, seulement pour voir jusqu’où tu peux aller et jusqu’où on peut se tester.

Et c’est super étrange de ma part, de réfléchir de cette façon.

En principe j’accepte de lâcher un peu de rênes aux autres, juste de quoi faire croire pendant quelques minutes à un partage du pouvoir, mais je préfère garder le contrôle. Là c’est différent, j’ai déjà accepté donner énormément de lestes, et… c’est un peu effrayant, mais c’est précisément ce qui fait le charme du truc, l’envie de prendre des risques. L’envie de voir ce qu’elle en fera, de laisser ce choix entre ses mains. L’envie de partager un moment et de lui faire confiance, à tort. Je ne sais pas quoi en penser. Je crois que j’adore ça ?

Ma main glisse lentement entre ses omoplates avec une douceur contrastant mon attitude.

« Très beau programme en perspective, mais tu parles beaucoup, t’attends quoi exactement pour l’exécuter ? »

Il n’en faut pas plus pour qu’elle me confirme explicitement qu’elle ne lâche jamais de parole en l’air. En instant je me trouve tirer vers le sol et solidement maintenue par les cheveux avec une poigne étonnante qui me… ahem, secoue. Dans le sens horny du terme. Je le sens qu’elle est balèze, à l’aplomb de sa main, à son mental, aux muscles finement dessinés de ses épaules. Et ça, ça fini faire en sorte que tout mon corps bouillonne à son contact.

« Fait attention à ce que tu veux Lacey. Y’a certaines choses qu’il faut pas me dire deux fois. »

Parce que j’ai l’air de pas savoir ce que je veux ? C’est toi que je veux, là, maintenant, bon sang. Pour l’instant je te laisse une chance de mettre tes menaces à exécution, parce que tu me rends suffisamment dingue pour que je laisse tout passer. Mais une seconde d’inattention, de relâchement de ta part et je passe à l’attaque.

« Tant mieux, honey, j’ai horreur de me répéter. »

Il n’en faut pas plus pour qu’elle me chope les joues d’une main, et que ça me fasse grogner. Je plisse les yeux d’un air plus féroce, moins joueur que précédemment. Attention, ça, ce n’était pas prévu dans le contrat, y’aura des répercutions. Plus tard. Mais ça ne sera pas gratuit ma grande, je peux te le promettre.

Mon grognement est visiblement perçu comme une provocation puisqu’elle tente de me mettre une petite tape, mais que je lui chope la main avant, dans une expression qui pourrait se traduire par « T’as vraiment cru que ce serait si facile ? ».

Ce à quoi elle rit. Un magnifique rire clair, encadrer par des lèvres juste sublimes que j’ai envie d’embrasser, de mordre avec tellement d’ardeur qu’elles n’échapperaient plus qu’un souffle court, haletant. J’arrive laborieusement à en détacher les yeux et remarque son sourcil levé.

« Quoi ? T’as voulu jouer, je joue. »

Certes. Et j’adore ça. Ça ne signifie pas pour autant que je vais être sage, et ça faut t’y attendre ma belle.

«  Je t’ai prévenu champion. Deuxième fois je te mords, troisièmes fois je te claque. J’ai pas eu le temps de te mordre entre la deux et la trois c’est tout. »

Est-ce que ça veut dire que… AH OUI. Elle dégage sa main de la mienne pour me décaler le visage et mon cou se retrouve solidement enserré par ses dents. Surpris par le contact chaud de sa langue, la force de sa mâchoire, et surtout par les sensations qui me traversent à ce moment précis où elle a le contrôle, le tout provoque un début de lâcher-prise, un gémissement complètement involontaire.

« Tu vois, quand tu es sage, j’ai le temps. »

Pour une rare fois, je suis silencieux, l’esprit envahi de millier de pensées à son égard qui se bouscule et qui me laisse là à la contempler. Juste un instant. Avec cette même immobilité qu’on les félins juste avant de bondir sur leurs cibles. Sage ? Si il y a bien un mot auquel je veux pas qu'on m'associe, c'est lui. Et j'ai quelques centaines de façon de te le faire comprendre. Mais mes lèvres n’ont pas le temps de rejoindre les siennes. Mon corps n’a pas le temps de la faire basculer sur ce foutu sol.

Non.

Parce que c’est ce foutu sol qui bascule sur nous en vague et nous vire sur le côté en roulant.

« Allez-vous trouver une putain de chambre, bordel ! »

Je prends le temps en me relevant de faire un doigt d’honneur magistral à la mage verte qui a les mains dans le sol et qui se fout de notre gueule avec son groupe de pote tandis que Kyle ris.

« Allez vous acheter une vie ! »

Sa remarque me fait rire aussi et je lui tends la main pour l’aider à ce relever puisque je suis la personne la plus polie que cette terre ait connue, tout en ignorant les gestes obscènes auxqu’elles on avait le droit en fond. Voyons le bon côté des choses ; de toute façon il aurait probablement fallu se casser à un moment ou à un autre. Puis visiblement ça aura donné de l’inspi à ces pauvres mages verts.

« Bon puisqu’on fait visiblement des jaloux ici, t’as un plan ? »

Non parce qu’y’a bien ma chambre, mais je pense que vu l’heure on risquerait croiser un potentiel coloc insomniaque, ou d’en réveiller un autre, et franchement, si je pouvais éviter les moments gênants, ce serait le feu. D’autant que les dortoirs sont à perpette.

« Ouaip. Un secrétaire de l’administration m’a filé ses clefs en prévention de ce soir, c’est pas loin et il est pas là. »

YES. Tellement plus proche et pratique, i love it. J’emprunte la route de la résidence à sa suite, tandis qu’elle boit à sa fiole sur le chemin puis me la tend. Oh. Ça, ça, je dis carrément oui. C’est con, mais ça rend tout… plus simple. Et je sais que la seule chose qu'il me manque pour ce soir, c’est de faire tomber ces dernières barrières de vigilance et d’orgueil, de complètement lâcher prise. Même si les prises précédentes ont bien entamé le boulot. J’accepte la fiole proposée et en prends… Ouais, beaucoup plus que tout à l’heure, avant de lui rendre. Mais il en reste ! Je suis pas comme ce malpropre de Freir. Et… ouai. C’était juste ce qu’il fallait pour que je sois… vraiment, vraiment super heureux de passer une bonne soirée avec elle.

Le trajet est plutôt silencieux, jusqu’au couloir de l’appartement où elle essaie de m’embrasser en manquant, de très peu, de me faire tomber, en partie parce que c’est une brute ce qui est hyper craquant, et en partie parce que nos proprioceptions étaient contre le projet. Maladroitement accroché à elle pour pas me casser la gueule, je ris de la situation en lui dérobant au passage quelques baisés.

« Tu sais Kyle, il y a d’autres moyens que les balayettes pour me faire chavirer.
- Vu ce qu’il s’est passé avait pourtant l’air d’être l’ambiance »

Elle ponctue sa phrase d’un petit clin d’œil hyper cute. Ou sexy. Je sais pas trop. Mais wow.
Je sens quel parle autant du moment où je me suis battu, que du moment dans l’herbe où elle, enfin, heu, voilà. Ouai j'ai bien aimé. Je crois que j’ai un peu rougi là non ? Ça se remarque pas j’espère ? Malgré tout je garde l’air sûr de moi.

« Certe. Un point pour toi. Mais fait aussi gaffe à ce que tu dis Kyle, si tu veux faire de cette nuit un duel à ta façon je ne vais pas dire non, mais je ne vais pas me laisser faire non plus. Et… »

Un sourire de sale petit con au coin des lèvres, je reprends ses propos précédents, son ton, son attitude.

« Y’a des choses qu’il faut pas me dire deux fois. »

La seconde n’a pas le temps de s’écouler qu’elle me chope par le col, front contre front, son regard de prédateur à quelques centimètres du mien, empreint d’une provocation désinvolte qui lui murmure que je n’ai pas peur d’elle.

« J’ai déjà marqué mon territoire. Le jeu est déjà gagné. »

Je m’apprête à répondre, que ses lèvres m’ôtent les mots de la bouche et qu’elle me roule une pelle au moins aussi magistrale que celle pour faire bouillir Freir. Sa langue effleures mes lévres, et avant qu'elle ne montre les dents, je réagis au quart de tour et passe ma main à l’arrière de ses cheveux que je saisis fermement, sans pour autant les tirer, sa lèvre saisie entre mes crocs qui n’accepte de la libérer que très lentement. Mon regard ne la lâche pas une seule seconde, redoublant d'intensité. Ce même sourire que celui que j’avais en me battant née de nouveau de l’amour du combat, de ses yeux, et de tout ce qui me fait vibrer avec elle.

« Je ne crois pas non. Il sera gagné que lorsque JE l’aurai décidé. Tu fixes des règles bien trop facile Kyle de Lisancours. Donne-moi un peu de défi. »

Si ce n’était qu’une question de territoire, la flamme s’éteindrait trop vite. J’ai besoin de plus. Et qu’on énonce les lois tout de suite, que je sache à quoi la faire plier, avant de pousser la fichue porte derrière nous. Dans son regard s’allume un brasier, un feu grégeois qui annonce le début de la guerre. Elle m’attrape les dreads avec fermeté pour me tirer la tête en arrière, ses lèvres déposant de nouveaux suçons dans mon cou, le découvrant de sa langue, de ses crocs, mon souffle commençant à s’emballer sous ses assauts, jusqu’à ce qu’elle ne se rapproche de mon oreille.

« Du défi ? Fais-moi crier ton nom. »

Sa voix est un serpent, suave, sinuant jusqu’au tréfonds de mon esprit pour le rendre complètement dingue d’elle, muer par cet ordre, ce pari et ses enjeux. Je passe lentement ma main sur sa joue, détaille son visage.

« Pari accepté. Le premier qui cède, et c’est une victoire incontestée. »

Ma voix se mue en murmure tout en lui dérobant un baisé avec délicatesse. Un instant de calme, de promesse auxquelles on ne peux croire qu'a demi-mots.

«Et là, seulement là, j'accepterai peut-être l'idée de t'appartenir. Mais n'y compte pas, ça n'arrivera pas. »

Ce sera MA victoire. Devant son corps tremblant, haletant après la bataille. C’est la seule manière dont les choses peuvent se passer. C'est la manière dont elles vont se passer.

La douceur de cet instant s'écrase, disparaît, lorsque je la plaque contre la porte, mes lèvres embrassant les siennes avec encore plus d’ardeur qu’auparavant. Mon corps contre le sien la main le long de son cou, je relève son menton pour ouvrir la voie. Et je m’y éclate. Je dévore, supplicie, tenaille sa peau du bout de ma langue et de mes dents et taquine le haut de son torse de celui de mes lèvres. Lentement c’est la longueur de son cou que j’explore avant d’attaquer son oreille avec plus de douceur. Ma main vient délicatement inciter sa cuisse à remonter le long de ma hanche, et rien que le fait de sentir ses jambes interminables s’enrouler autour de ma taille, ça me rend fou. L’emprise forte mes bras s'affirme sur sa cuisses et son dos et je la mords, me venge, lui fais comprendre qu’elle a beau jouer les panthères, je la tiens quand même.

Puis j'ouvre je défonce la porte et la ferme d’un coup de pied en arrière pour aller la plaquer sur le lit. À nous deux Kyle. Enfin ça c’est que je pensais avant qu’elle ne me fasse une prise, que je connais très bien, mais que j’ai été bien trop surpris de la voir l’utiliser pour réagir. Sans même parler de sa vitesse d’exécution. Mes jambes balayer par les siennes Mon buste retourner et immobiliser, mes poignets dans ses mains.

Je-Haaa. Je bug. Tout simplement. Non seulement elle est putain de divine. Mais elle sait se battre, et elle vient de me sécher avec une prise, une vraie prise. Je… crois que je craque peut-être, mais alors un tout petit peu. Peut-être.
Foutue vap'.





La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kyle de Lisancours
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Kyle de Lisancours
Cancre



Jeu 3 Déc - 21:18
Saphirre LaceyJ'aime les hommes, les vrais. Les masculins, virils... Alors pourquoi c'est Tiya à laquelle je pense ?

La brûlure de l'eau

Il essai de m'apprivoiser avec son regard mais je vois bien ce qu'il y a au fond : un brasier. Il va répliquer et ça sera peut être pas si simple de le mater. Parfait. Ce soir j'ai les crocs.

-Ah oui ? Vraiment ? Je t’appartiens ?


Voilà, c'est parti. Le jeu est lancé et je sais déjà que je l'ai gagné mais qu'il va me faire suer.  Viens gars. J'ai de l'énergie à revendre et du désir à plus savoir quoi en foutre. Ce soir, tes dreads vont s'agiter au rythme de ma danse et ta voix chantera mon nom.

Ses mains montent et enserrent mon col. Je montre les dents alors qu'il ramène ses lèvres à mon oreille. Non pardon. Je commence à montrer les dents mais je fini par me mordre la lèvre. J'ai envie de le plaquer contre ce putain de gazon et de commencer à le travailler, là, sur le sol, sous le ciel nocturne. Il joue aux loups ? Pas de problème. Je vais le faire hurler à la lune.

-C’est bizarre tu voies, parce que j’en ai pas du tout l’impression. 


Ahahahaha. D'accord. Ca va être ce type d'ambiance là ? Pas de problème. Je le plaque au sol, suivant sa poigne pour l'y rejoindre. Il a pas bien compris ? Peut être qu'il est juste un peu long à la détente. On va lui redire.

-La prochaine provocation je te tire les cheveux. Celle d’après, je te mords. Celle d’après je te claque. Quelque chose à redire ? 


Pitié, provoque moi. Je veux entendre tes cris de surprise, de celui qui s'y attends pas. Je t'en supplie, envoie moi dans mes derniers retranchement que je t'envoie dans les tiens... Que je déguste ta soumission encore plus lentement. Vas y. Rend moi dingue.

Sa main glisse entre mes omoplates et je frissonne tout au long du contact. Je sens l'impatience monter. Son regard, son attitude, tout hurle l'insubordination et chaque seconde sans remarque acide, sans tentative de renverser mon pouvoir est insupportable.
Pourtant sa douceur me trouble, me calme presque, ravivant un peu d'indulgence dans le bouillonnement de mon esprit.

-Très beau programme en perspective, mais tu parles beaucoup, t’attends quoi exactement pour l’exécuter ? 


Ca.
Adieu indulgence, a peine ses mots prononcés te voilà déjà partie. Je choppe ses cheveux, les tirant au sol avec force. Un soupire discret s'échappe d'entre mes lèvres tandis qu'au creux de mon ventre tout chauffe de plus en plus.
Je dois rester calme. On est dehors, des gens peuvent passer. Et... J'ai formuler des menaces, je m'y tiendrais. Petit un, les cheveux. J'ai bon espoir qu'il continue à jouer au con, que je puisse marquer son cou si... si... Stop.

-Fait attention à ce que tu veux Lacey. Y’a certaines choses qu’il faut pas me dire deux fois. 


On prend les choses dans l'ordre. On le prévient pour que son insubordination soit voulue, calculée, pour faire durer le jeu. Pour faire monter encore plus l'attente. Pour qu'il sache à quoi s'attendre. Pour qu'à chaque fois je regagne un peu de calme et qu'il vienne l'ébranler, me remettre un élan de désir, une envie de le faire gémir et couiner.

-Tant mieux, honey, j’ai horreur de me répéter. 


C'est donc un feu vert. J'attrape ses joues de ma main droite, assez fermement, pour lui décaler la face quand il se met à grogner. Je vais pour lui mettre une tape pour le faire taire mais il me choppe la main avec un air assez... Surpris mais défiant. Bien sûr que ça n'allait pas être si facile... Justement. Je suis la pour ça.
Il est presque... Mignon. Et ca me fait rire. Son expression, le fait qu'il pense pouvoir imposer sa loi... Ca me fait rire.

Il me fixe. Enfin non, il fixe mes lèvres et ça m'embrase de l'intérieur. Bordel, heureusement qu'on est là où on est sinon on serait déjà en train d'hurler sous les assault de l'autre. Je me mords la lèvre, prise entre mon envie de le faire réagir, mon imagination et... Et la vue. Parce qu'il est beau. Parce que ses yeux brillent d'autant de promesses que ses mots. Parce que ses dread dans ma main opposent une légère résistance qui indique l'étendue de sa force. Parce qu'entre mes cuisses je sens ses muscles d'athlète. Parce que : comment j'ai pu vivre sans connaître l'existence de ce mec avant ?

Je lève un sourcil quand il daigne enfin me regarder dans les yeux.

-Quoi ? T’as voulu jouer, je joue. Je t’ai prévenu champion. Deuxième fois je te mords, troisièmes fois je te claque. J’ai pas eu le temps de te mordre entre la deux et la trois c’est tout. 

Par ailleurs... Je dégage ma main et ne lui laisse cette fois-ci pas le temps de réagir. Je tire sa mâchoire sur le côté, je plonge sur son cou et j'y plante doucement mais sûrement mes dents. Passant ma langue sur sa peau je la goutte, sentant son corps se détendre sous moi. Le loup s'endort et soupire et je me consume un peu plus, jusqu'au creux de mes cuisse qui fond à sa propre chaleur.
Quand il gémit c'est pire et je me retient de l'imiter. Je garde le contrôle. Je ne suis pas en train de perdre mes moyens, je ne les perds jamais, pas même sous vap'. Jamais.

Je lâche doucement son cou, y passant un dernier coup de langue pour confirmer que sa peau est désormais mienne.

-Tu vois, quand tu es sage, j’ai le temps. 


Il reste immobile, me regarde sans que je sache ce qui passe sous son crâne. Il semble entre la contemplation et la revanche. Ca me laisse le temps de me perdre dans ses yeux, de lui laisser l'occasion de reprendre la main pour mieux la lui voler après. Au delà de mon envie de faire taire son arrogance, sa force et sa douceur me donne envie de savoir ce que ça fait que d'être, un instant, dominée par lui.
Je lui sourit, sachant très bien ce qu'il m'attends quand il bascule, je bascule, on bascule et la terre avec nous.

 -Allez-vous trouver une putain de chambre, bordel ! 


Je reste un instant le dos dans l'herbe, surprise, puis éclate de rire. Toute la tensions sexuelle accumulée petit à petit vient d'en partie voler en éclat et avec elle mon sérieux. Je n'arrive pas à me relever comme je suis presque pliée en deux. D'autant que voir Saph faire des doigts d'honneur à la responsable ne calme pas mon hilarité du tout.

-Allez vous acheter une vie ! 


Saph me rejoint dans l'amusement et je me sens légère. Après ces deux mois de vacances, ces deux mois d'enfer, ce soir je revis. Ca fait du bien bordel ! Ce soir je suis une reine qui a un chevalier servant un peu réfractaire mais qui se rendra bien vite compte que les ordres sont délicieux si on les accueille comme il se doit.
Il me tend la main et je la saisit. Ses fringues sont dégueulasses. Entre les traces laissées par le fight et l'herbe collée de partout il a une dégaine de repris de justice mais putain il est sexy quand même.

-Bon puisqu’on fait visiblement des jaloux ici, t’as un plan ? 


Recommencer le jeu sur l'arbre le plus proche et quand le brasier serait nouveau à une température presque destructrice te prendre à même l'écorce ? Pas l'idéal pour pas être déranger... Je prends un instant pour réfléchir puis plonge la main dans mon sac. Les clefs de Vlad sont là.
Il rentre quand lui déjà ?
Mi-septembre.
On changera les draps demain et ce soir on va profiter d'un fucking studio fourni gracieusement par ce pauvre Vladimir qui voulait que j'ai un endroit pour m'écrouler ivre morte ce soir. En théorie seule.
Déso pas déso.

-Ouaip. Un secrétaire de l’administration m’a filé ses clefs en prévention de ce soir, c’est pas loin et il est pas là.


Je me lance sur le chemin, choppant la fiole de vap' pour en reprendre. Elle monte vite, si vite... Et avec elle le brasier reprends. Je presse le pas pour éviter se me jeter de nouveau sur lui avant qu'on arrive et lui tend la fiole.
Vas y. Partage toi aussi la brume. Noies toi dedans que, la tête dans le brouillard, on s'abandonne à tout.
J'ai l'impression de flotter quand j'avance et, quand mon regard le croise, y'a tout qui recommence. La ce soir il est le centre du monde.
Non.
Je suis le centre du monde. Mais il est juste à côté de moi, à côté de mon trône d'ivresse. Au pieds de mon trône d'ivresse.
Il est mon trône d'ivresse ? Je sais plus.

On arrive enfin aux bâtiment et je craque. Je prends quand même le temps de dévérouiller la porte mais... J'ai envie de l'embrasser, j'ai envie de... Oups. J'arrive à atteindre ses lèvres mais je me casse la gueule sur lui et je manque de l'emmener avec moi. Bah dis-donc grosse, t'es bien entamée quand même. Enfin, je le savais mais pas à ce point...

-Tu sais Kyle, il y a d’autres moyens que les balayettes pour me faire chavirer.


Il est.. Cute. C'est quoi cette sensation ? C'est... Je réalise que maintenant que, guidé par la vap', mon pouvoir s'est tendu vers lui et le sonde. Aucune possession mais son contact renvoi les battement de son cœur dans ma cage thoracique comme si c'était le miens, sa respiration hantant mon souffle. Je sens un peu ses muscles, sa posture dans ma chair et ça me fait frissonner.
Il est monstrueusement désirable.
Je ferme les yeux un instant.

Contrôle Kyle. Contrôle.

- Vu ce qu’il s’est passé avait pourtant l’air d’être l’ambiance


Je lui offre un clin d'oeil. La réplique est sortie seule mais elle me va. Le jeu est de retours. On va se battre de désir et faire plier l'autre de plaisir. C'est le deal. C'est le jeu. C'est parfait.
Il a l'air troublé un instant mais reprends aussitôt contenance. Ca me fait sourire. Pour une fois, ce genre de réaction est vraiment sincère et je suis plus qu'une gemme à collectionner. Je suis la gemme. La perle parmi les joyeux. Je le trouble. J'en suis fière.

-Certe. Un point pour toi. Mais fait aussi gaffe à ce que tu dis Kyle, si tu veux faire de cette nuit un duel à ta façon je ne vais pas dire non, mais je ne vais pas me laisser faire non plus. Et…


Il me sourit. Non. Il me défie. Il souffle sur les braises encore rouge et l’incendie repars aussitôt. Je trépigne. Aller. Provoque moi.

-Y’a des choses qu’il faut pas me dire deux fois.


Je m'embrase, me consume en un instant et j'ai a peine le temps de réaliser mon mouvement qu'il est plaqué contre le mur, mon front sur le siens.

-J’ai déjà marqué mon territoire. Le jeu est déjà gagné. 


Je lui ai dis. Qu'il le crois ou pas, ce soir il est à moi. Je l'ai décidé. C'est simplement comme ça.
Il s'apprête çà répondre alors je saisit ses lèvres des miennes pour le faire taire. Pour le soumettre... Sa main se referme sur mes cheveux et, si aucun gémissement ne passe mes lèvres, mon esprit lui geint de bonheur quand ses dents se referment sur ma chair.

Oui. Pitié oui. Arrache moi ce plaisir que j'attends... Arrache le moi encore jusqu'à ce que je t'en ai offert la dernière goutte.
Il me relâche doucement, tout doucement, si doucement que son contact persiste encore et me donne envie qu'il recommence aussitôt. Il me regarde comme il m'a regarder lorsqu'il se battait et je lui rend son regard en passant ma langue sur la marque encore fraîche de ses dents.

-Je ne crois pas non. Il sera gagné que lorsque JE l’aurai décidé. Tu fixes des règles bien trop facile Kyle de Lisancours. Donne-moi un peu de défi. 

Du défis ? Tu veux vraiment du défis ? Moi aussi. Moi aussi je refuse de te laisser m'avoir comme ça. Moi aussi je veux extirper ton plaisir du moindre de tes pores. Je veux chasser ma proie, la voir se défendre et abandonner.
Un instant je l'avais oublié au contact de tes lèvres. Merci de m'avoir rappeler que les meilleurs soupirs seront tes supplications.
J'attrape ses cheveux et les tire, dégageant son cou. Je prendrais ce qu'il ne m'offre pas si c'est cela qu'il nous faut pour ce soir et si mon territoire n'est pas suffisamment marqué, je m'en vais rectifier ça tout de suite.
M'abîmant dans le creux de son cou j'y maltraite se peaux en la suçant et la mordant, la marquant avec envie. Son souffle se raccourci, se fait rare, appel à l'aide et à l'air. Je brûle. Tout l'oxygène qui ne rentre pas dans ses poumon alimente le volcan qui naît au creux de mon intimité. Je veux plus. Il veut du défis ? Je remonte à son oreille pour y murmurer d'une voix suave, pleine de contrôle, des mots qui me sont doux.

-Du défi ? Fais-moi crier ton nom. 


Vas-y Saphirre, je t'en supplie. Résiste moi pour que, quand tu pliera, je sois laissée avec cette supplique, ce nom qui m'aura forcé à devenir plus, à chercher plus loin, à tout donner. Pour que, quand perdue sur le trône au pied duquel tu seras je te verrais, je puisse t’appeler à mon côté. Pour que, ta tête entre mes cuisses, tu marque ton nom jusqu'au plus profond de mes souvenirs.
Sa main glisse sur ma peau et cet élan de tendresse me coupe un instant le souffle. J'accepte de baisser ma garde, cette simple caresse étant la plus redoutable des feintes.

-Pari accepté. Le premier qui cède, et c’est une victoire incontestée.


Il m'embrasse avec cette même douceur traîtresse à laquelle je m'abandonne encore une fois. Défie moi et je te materais. Apprivoise-moi et je te laisserais du répit.  

-Et là, seulement là, j'accepterai peut-être l'idée de t'appartenir. Mais n'y compte pas, ça n'arrivera pas.


Si. Il sera miens. Qu'il le veuille ou non, il sera miens et ce sera lui qui criera mon nom en premier. Il sera le premier a se dissoudre dans l'après, le premier à gémir, le premier à trembler. Je vais lui offrir un spectacle dont on se souvient. Je vais m'offrir un spectacle dont on se souvient.

Je cherche quelque chose à répondre quand je me retrouve plaquée contre la porte, bâillonnée par ses lèvres. Et j'accepte. Je m'offre à sa décision, à son contact... Mais pas à lui. Le jeu est lancée et je meurs d'envie de juste me laisser plaquer, malmener, prendre par cet amant aux yeux de fauve. Mais je ne veux pas perdre et l'idée de le laisser sans défenses sous l'assaut de mes crocs est plus excitante encore.
Sa main, sure d'elle, dégage mon cou pour que ses lèvres y dansent. Et sa langue. Et ses dents. Et son souffle.
Ne pas gémir est un supplice. Mais gémir c'est commencer à prendre alors je me mord la lèvre, me force au silence, me tord, me tends pour garder le contrôle. Mais quand il remonte vers mon lobe mes mains se referment instinctivement sur ses épaules. Sa main n'a pas besoins de m'inviter à enrouler mes jambes sur sa taille, j'avais juste besoins de son aide pour le faire sans accrocs.  Il me tient, au sens propre comme au figuré. J'ondule, tente de griffer à travers son blouson, me démène pour ne pas gémir, ne pas trop soupirer sous ses assauts. C'est.... Parfait. J'en veux putain de plus bordel, qu'est ce qu'on fait encore dans le couloir ?

Comme s'il lisait dans mes pensées Saphirre ouvre brusquement la porte avant de la fermer sans même la regarder. Sans s'arrêter. Et ca devient vraiment difficile de ne pas geindre...

Je dois réagir. Je peux pas me laisser vaincre aussi facilement. Je veux le voir disparaître dans ses sensation, le sentir au creux de mes mains...
Je veux qu'il me supplie.

Je comprends où il m'emmène et j'y vois ma chance. On se détend... Ne rien laisser paraître. J'attends qu'il se penche pour me plaquer et j'attaque. Je le ballais, le fait passer sous moi, attrape ses poignets. Je le regarde dans les yeux et je sens mes pupilles dilatées s'éclairer de mille promesses. Je le tiens et... Et... Je veux le faire se tordre, je veux qu'il me fasse sentir son désir, son plaisir, je veux sentir qu'il est à ma merci. Encore, et encore, et encore. Doucement je sens mon envie se déverser le long de mon ventre, perler délicatement le long de mes cuisses... Je t'en prie Saphirre, regarde moi encore comme ça, laisse moi de tenir en laisse simplement par mes yeux.
Et prends moi.
Et soumets toi.
Et supplie moi.
Et mate moi.

Je perds mon souffle dans sa simple vue. Je perds la notion du temps, ses battements de cœurs si présents dans ma cage thoracique.
Je garde ses poignet dans une mains, immobilisés, cherchant à me débarrasser de ma jupe de l'autre. A taton, je cherche l'ouverture, fini par y parvenir et me libérer de ce bas trop encombrant. Sur ma cuisse je sens la sangle et la fiole qui y est fixée. Je souris.
Je lâche Saph en lui faisant signe de rester immobile et débouche la fiole. Il en reste presque plus,, une gorgée. Je la prend dans ma bouche, la garde et jette le contenant. Saisissant Saph par le col, je l'amène à moi et je me colle à lui, ma cuisse allant chercher son entrejambe, remontant, remontant...
Je l'embrasse et laisse le nuage couler jusqu'à sa gorge, mélangeant avec ma langue, mes sens, mon goût. C'est... Incroyable. Je me noie dans ses lèvres et sur ma cuisse la sensation de son pubis refait monter une vague de chaleur.

Je me disais bien qu'il était pas comme les autres mecs. C'est bizarre je... Je sais pas ce que j'en pense, c'est...

La vapeur me murmure de m'en foutre. Elle sait ce que j'en pense. Elle a toujours sur ce que j'en pensais.

En temps normal je l'aurais viré mais ce soir la vap' me murmure un truc.

J'ai jamais été aussi excitée de ma vie.


La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Ok78

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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Ven 25 Déc - 21:23

Kyle
de Lisancours

Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」


Aller Kyle, donne-moi une raison de te laisser me posséder, fait moi croire un instant que tu me contrôles et que tu ne me lâcheras pas, prouve-moi que tu as suffisamment de poigne pour me contenir. Ça me plaît, de sentir ses mains appuyées sur mes poignets, renforçant une présence, une emprise qui habituellement m’aurait probablement donné envie de la sécher directe pour ne pas qu’on ne m’immobilise une seconde de plus. Mais là c’est différent. Je ne comprends rien. Et j’adore ça. J’en veux plus, toujours plus.

Montre-moi que tu es l’impératrice que tu prétends, celles dont les rumeurs circulent dans tous les couloirs de l’école, écrase-moi sous ton pouvoir, et là, peut-être je te révérerais à ta juste valeur. Ou alors je choisirais de te prouver que ce n’est pas parce que tu es assise sur ton trône que je peux pas te plaquer contre, te travailler au corps toute la nuit jusqu’à ce que les traces de mes crocs restent gravées autant sur ton cou que dans tes souvenirs. Tout dépendra de toi honey, tout dépendra d’à quel point tu me cherches.

Kyle retire sa jupe dorée et n’en garde que le flacon de vap’ pour en soustraire la dernière gorgée. Ce qui implique qu’elle me lâche un instant. J’hésite à en profiter pour bondir, mais me ravise ; ce serait trop simple, je veux cueillir sa surprise lorsque je percerais à travers la force de sa défense. Mais pour l’instant ce que je souhaite, c’est être entre ses mains, et voir ce qu’elles me réservent.

Ses doigts agrippent mon col tandis qu’à mesure que son visage s’approche du mien, sa cuisse remonte nonchalamment entre mes jambes. La vaporeuse qui glisse à travers ses lèvres rend ça… terrible. Un besoin. Une attente. Une espérance de cueillir la sensation qui pousse mes pensées à se focaliser dessus. Un grésillement qui part de cette brume, de ses lèvres, et qui se répand lentement dans mon thorax pour descendre, descendre et se diffuser dans le bas de mon ventre, aimanté par le contact de sa jambe. Je perds un peu plus pied chaque seconde et m’accroche à elle tandis qu'une douce plainte m'échappe dans un réflexe que je ne voulais pas faire transparaitre.

Mes sens prennent le dessus sur ma pensée qui s’efface, elle, et tout ce qu’il y avait de rationnel, et je sens l'empreinte de la magie rouge s'accroitre davantage, muant chaque perception en une œuvre d’art. Je ressens la tension montée jusqu’à en couper les souffles, les muscles contractés, mon corps ondulant contre le sien. Et malgré, ou grâce à la brume, je discerne… beaucoup de choses, le cheminement de son excitation, cette ivresse, amplifié par ma magie dont j’ai envie de lâcher les vannes pour se perdre dans les méandres du désir, ensemble. Mais après. Chaque chose en son heure.

Ma cuisse remonte elle aussi le long de sa jambe pour une certaine équité tandis que ma langue rencontre son cou, révérant sa longueur le temps d’un souffle, se jouant de ses sens jusqu’à ce que ma jambe parvienne au but. Mon regard plonge alors dans le sien, et mes mains, jusque-là sages, caressantes sur sa nuque, ses épaules, ses cheveux, sortent les griffes pour labourer avec ardeur la ligne de son dos… Et je me mords la lèvre me délectant du spectacle lorsqu’elle grogne. Alors Kyle ? N’étais-tu pas censé me chasser, me mater, pour que je me retrouve à ta merci ? On dirait bien que même prisonnier de tes mains, je reste pourtant le seul chasseur sur ce terrain.

Ses griffes répondent à la place des mots, glissant sous mon haut pour érafler mon ventre avec la même intensité que ce que je lui aie fait subir. Je serre les dents pour limiter ma réaction et ne pas lui céder de terrain, mais cela finit par se traduire par mon souffle. Court. J’étouffe. Je brule. Je pense que je vais avoir des marques et, étrangement, j’espère en avoir. Je veux me souvenir cette sensation, ce moment, cette certitude totale de ce que désire mon corps.

Le menton relevé en signe d’insoumission malgré ma posture, je lui adresse un regard de chat. Mon obéissance est un avertissement. Un instant de clémence de ma part. Savoure-le avant que je ne change d’avis, car d’une seconde à l’autre, tu pourrais bien ne plus répondre de toi-même. Il ne faut pas plus d’un regard pour piquer sa fierté qui la pousse à se redresser, me choper par le col pour me soulever avant de m’embrasser avec vigueur. Je ne suis pas surpris qu’elle me porte, mais ça éveille plusieurs choses en moi. Sa posture, sa puissance, ce qui se dégage d’elle et la poigne qu’elle a… mon attention coule sur le côté et remarque la contraction des muscles de ses bras, finement dessinés, qui sont loin de me laisser indifférent. Mais ça encourage aussi l'affrontement. C’est un concours de force, une attraction par l’opposition.

Mon regard se perd sur son visage et ma main se love à la base de sa mâchoire.

« Honey, qui crois-tu impressionner ? Tu me tiens uniquement parce que je te l’autorise. »

Et pourtant je le suis, impressionné. Éblouis par sa beauté, hypnotisée par chacun de ses gestes. Et je dois lutter pour ne pas m’abandonner à ses lèvres, pour ne pas m’avoir envie de me lover au creux de ses mots. Mais mon chat, ne compte pas sur moi pour te susurrer ces vérités dans un sourire, car cette nuit, ce n’est pas de cette façon que je te montrerais les dents.

J’attrape sa taille sans la ménager, et me sers de mon poids pour la basculer, m’appuyant sur mes jambes pour la repousser et la plaquée sur le lit, dos à moi. Je glisse lentement ma main sur sa nuque pour faire remonter ses mèches rebelles tandis que de baiser en baiser, mon visage descend à la base du dos nu de son maillot de bain. Elle a un dos… incroyable. Et je suis bien content qu’elle ne puisse pas me voir perturbé aussi facilement. Mais la finesse de la ligne de sa colonne, l’élégance de sa chute de rein, je… J’ai chaud. Et envie de l’honorer, elle, et chaque fibre de la beauté qui la constitue, elle et son putain de sourire, elle, ses ordres, et ses soupirs.

Comme si ça pouvait m’aider à ne pas prendre feu à son contact, je me libère de mon haut pour me retrouver en binder, plus libre. Je veux pouvoir sentir sa peau ondulée contre la mienne, sa chaleur traverser mon corps, s’enrouler atours de mes hanches, le long et entre mes jambes.

Une main reste accrochée à sa taille et l’autre remonte lentement dans sa chevelure rosée, tandis qu’elle grogne pour se retourner, mais je n’en lui laisse pas l’occasion, l’offensive étant lancé. De ma langue, je parcours le long de sa colonne avec envie, et remonte, remonte jusqu’à mordre sa nuque renforçant la prise de mes mains sur sa jambe, sur ses cheveux. Au contact de mes dents contre sa peau, un gémissement lui échappe et je sens mon cœur s’accélérer, épris d’un frisson de désir. Tenir son cou entre mes dents me met à l’envers, mais l’entendre me… Bon sang ce que j’ai envie d’elle.

L’emprise se resserre un court instant avant de le délivrer avec une lenteur parfaitement calculée, et je défais doucement le lacet qui constitue le corsage du col de son maillot. Honey, s’il le faut je conquerrais les victoires que tu refuses de céder. J’annexerais chacune des parcelles de ta peau pour les faire miennes, et libérerais du joug de ta fierté ces gémissements qui ne demandent qu’à franchir la porte de ta voix.

J’explore son dos de ma langue et de mon souffle, et je la vois retenir toute forme de réaction pour ne pas céder de terrain, tandis que je glisse l’une de mes mains sur son ventre, remontant lentement jusqu’à la pointe de ses seins que j’effleure, découvre, attaque à leur tour. Son self-control cède, ses ongles se plantent dans le matelas. Les sensations papillonnant au bas de mon ventre s’amplifient à chaque muscle que je voie tressaillir, à chaque réaction que je peux recueillir de sa part, intensifiant mon offensive jusqu’à ce qu’elle en attrape le coussin pour le mordre. Une de ses mains attrape ma fesse et mon corps ondule, hypnotisé par le sien, perclus par l’envie qu’elle m’empoigne plus fort, marque ma peau, me possède comme elle me l’as indirectement promis.

Elle se débat, se tord pour se libérer de son emprise et se tourner. Oh, honey, tu as conscience que je vais être encore plus dangereux si je suis face à toi ? Dans son regard règne un brasier de guerre, et sans prévenir, sa main s’attaque directement à mon intimité. Je reste décontenancer un instant devant sa franchise, presque désorientée. L’air cesse de franchir mes lèvres et tout mon corps se tend, chaque muscle crispé, chaque fibre dans l’attente.

«  Tu te laisses faire ? Pourquoi ? »


Elle se mord la lèvre et je serre les dents, fort, pour me reprendre, ne pas perdre la face.

Pourquoi, Kyle ? Parce que j’en meurs d’envie. Parce que tout mon corps n’attend que ton contact, ton touché à cause de tout ce que tu as éveillé chez moi ce soir. Parce que là, tout de suite, tout ce que je souhaite c’est que tu m’arraches ces putains de vêtement, cette foutue barrière qu’il reste entre nous, pour pouvoir me noyer dans le creux de ton cou en rugissant les mélodies que tu traceras au plus profond de mon intimité, pour te les apprendre par la suite.

« C’est une erreur stratégique de ta part où au fond tu rêves de me voir gagner ? »

Sa main bouge lentement, me trouble suffisamment pour que la seule façon d’avoir l’air encore en minimum en contrôle soit d’attraper brutalement le drap entre mes doigts. Mais ça n’empêche pas le rythme de mon souffle et mon cœur de s’accélérer. Mais ça ne l’empêche pas de lire en moi comme elle arrive si bien à le faire.

Elle me bascule et sa main ayant changé de position, il est tout à coup beaucoup plus confortable de la provoquer à nouveau. Mes jambes s’enroulent à ses hanches, et je la rapproche lentement de moi, le bout de mes doigts effleurant amoureusement ses lèvres.

« Peut-être un peu des deux ? Ou peut-être que je ne fais qu’accepter de te céder un peu de terrain pour rajouter un peu de piment au défi. »

Ma langue passe lentement sur ma lèvre supérieure pour la narguer, tandis mon sourire grandit, mes yeux droits dans les siens.

« Qu'est-ce que t'en dit Kyle ? La troisième réponse me paraît plus réaliste, c’est vrai, tu avais l’air d’avoir besoin d’un coup de mains tout à l’heure… »

On sait tous les deux que je mens. Mais on sait aussi tous les deux que j’ai beau t’avoir dans la peau, je vais continuer à jouer avec le feu pour que, ensemble, on fasse de cette nuit un somptueux incendie.




La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kyle de Lisancours
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Kyle de Lisancours
Cancre



Lun 25 Jan - 16:37
Saphirre LaceyJ'aime les hommes, les vrais. Les masculins, virils... Alors pourquoi c'est Tiya à laquelle je pense ?

La brûlure de l'eau

Il geint et ce son suppliant me fait vriller, achève de me faire comprendre que ce soir c'est différent. J'ai jamais été dans ce genre d'état. Mon cœur n'a jamais à ce point tapé jusque dans mon crâne, me hurlant à m'en casser la tête de ne plus jamais lâcher. De rester là à jamais, de satisfaire ma chair jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien à donner, plus rien à prendre, plus une seule miette de désir et d'énergie. Si ça arrive parce que rien ne semble prêt à s'arrêter.  

Je le veux comme je n'ai jamais voulu personne et ça m'embarque à tel point que quand lui aussi remonte sa jambe je me détend, reposant mon entrejambe contre sa cuisse. J'ai besoins de bouger, de le sentir, de relâcher cette sensation presque paralysante. Lorsque sa langue parcoure mon cou je hurle en silence. Je veux prendre sa main, la guider. Attraper ses cheveux, lui foutre la tête entre mes jambes. Faire quelque chose pour que cette incessante montée se calme, pour lui donner une raison d'être, pour pouvoir gémir sans retenue mais sans perdre.

Pitié Saph, si tu veux garder le contrôle, retourne moi et prends ce qu'il y a à... à... Mes pensées s'arrêtent alors qu'il me laboure le dos et je grogne.
Oui bordel, pitié encore... NON !Comment ose tu !? Je veux te faire ramper mais aucune action ne passe le stade de pensée pour atteindre mes muscles. Marque moi plus, tu ne me possède pas encore assez là... Et ton regard, ton putain de regard satisfait... Je grogne entre deux souffle, haletante, frustrée. Il gagne... Il gagne mais je veux pas que ça s'arrête... Mais il gagne. Trouve quelque chose, venge toi !

Je passe mes doigts sous son haut et y griffe la peau, y laboure la chair. S'il me marque je le marquerais. S'il me revendique alors moi aussi. Je sens sa tension, sa chaleur, sa perte de terrain. Je lui ai volé son souffle ; alors comme pour m'en délecter je passe ma langue sur mes lèvres sans même m'en rendre compte. Et lui me provoque, et ça me rend folle. J'attrape son col et le soulève pour l'amener à moi. Qu'il m'échappe est insupportable, inconcevable. Mes griffe n'ont pas gardées son souffle captif ? Qu'à cela ne tienne. Mes lèvres le feront.
Les siennes sont douce, des plus en plus. Sous moi je sens son corps, je sens son cœur... Il joue une symphonie magnifique qui pourrait être tellement plus. J'ai envie de le perdre dans ses sens de voir ce que sa chair peut accepter, encaisser et rendre. Que ça dure des heures.

Sa main glisse à la base de ma mâchoire et, un instant, j'hésite à la mordre.

-Honey, qui crois-tu impressionner ? Tu me tiens uniquement parce que je te l’autorise. 


Si c'est pas impressionnant, si c'est seulement une autorisation, pourquoi tu ne la reprends pas ? Qu'est ce que je fais encore sur toi et pas la tête dans ses putains de coussin à hurler mon plaisir ? T'es aussi indécis que moi, voilà pourquoi. Toi et moi, on est pareil : on sait pas si on veut gagner ou perdre.
Mais ton insubordination me hurle de gagner. Tant mieux. Ta tête entre mes jambe pour te couronner de mes cuisses fera un splendide bouquet final.

Comme s'il m'avait entendu il attrape ma taille et me fait basculer avec force. Je soupire. Enfin. Je ne combat pas, je me laisse faire. C'est simplement temporaire, simplement le temps de relâcher un peu mon sang qui bouillonne. Le temps de me reprendre, de ne pas hurler à la lune, un répits avant l'attaque. En théorie en tout cas...
Parce que la manière dont il me plaque ne fait qu'augmenter mon impatience, l'urgence de recevoir plus. Mes mains ne demandent qu'à s'occuper de moi mais je refuse. Ce sera son rôle à lui, son offrande, le pinacle de son adoration. Même si j'en meurs d'envie, je ne lui offrirait pas gratuitement mes soupirs.
Sa main sur ma nuque me fait frissonner. Je sens ses lèvres glisser sur ma peau, son souffle se lover au creux de mes sens et je n'y tiens plus. J'ondule, marque le rythme de mon envie cherchant un contact sur mon ventre, mes cuisses, mon sexe... De quoi amuser un peu plus mon plaisir et commencer à assouvir mon désir, en vain. Il descend dans mon dos, augmentant mon brasier mais éloignant ma chair suppliante de la sienne. Je grogne et il m'agrippe, me plaque, me contraint. Mon imagination vole, se consume en se figurant les marques de ses dents, mon être marqué, signe de mon appartenance pour ce soir. Je pense que je rougis un peu, je me sens perdre pied. Je dois reprendre la main, s'il reste sur sa lancée il gagnera. Je n'aurait pas la force de me battre contre ça longtemps encore...
Il remonte, je m'apprête a riposter lorsqu'il me mord. Et je hurle en silence ce cri naissant au fond de mon ventre. Et mon crâne se vide, ne laissant pour penser que son souffle et la sensation de ses dents. Et je rêve de dire : plus fort... Je suis à toi, je t'appartient, fait de moi ta putain de chose !Mais je gémis. Je gémis et c'est déjà trop, et c'est déjà délicieux, et mon entrejambe brûle plus que l'enfer. Je ne contrôle plus les mouvements de mon bassins qui se font naturellement à la recherche de son contact. De sa délivrance.
Je sens les lacets de mon maillot de bain être défaits et ses dents me lâcher. J'ai envie qu'il me remordre, qu'il... Mon dos se cambre à mesure que sa langue l'explore et je me mord la lèvre pour ne pas émettre plus de sons. Je. Dois. Me taire. Être silencieuse. Et attendre la faille pour attaqu... Wait, elle va où sa main làààààààaaaaaaskljhdbfgrrrrrrvaCDRYTXGFC. J'attrape le matelas, le coussin, tout ce que je peux alors que ma volonté s’effondre. De mon souffle s'échappent des plaintes de plaisirs alors qu'il s'amuse de ma poitrine. Ça me rend folle et je n'arrive pas à faire quoi que ce soit alors j'attrape un coussin et je le mord. Fort. Son corps ondule contre le miens et je ferme les yeux. Je veux hurler. J'attrape ce que je peux, la main sur sa fesse et je l'empoigne comme si ça allait changer quoi que ce soit. Je veux lui demander plus mais c'est pas comme ça que c'est partie pour fonctionner entre nous alors je dois...

Je dois...

Soupir.

Je dois rassembler ma volonté...

Son souffle dans mon cou. Sa main sur le galbe de mon sein, ses doigts qui jouent, s'amusent jusqu'aux endroit les plus sensibles.

Je dois reprendre la...

Je me tends, mord plus fort l'oreiller.

Reprendre la main.

Je vais arracher au fin fond de mon cerveau mon envie de gagner, de jouer selon mes règles et je me tords, lui échappe, me retourne. C'est mon tours. C'est à mon tours de te soumettre, c'est à moi de faire de ton corps mon jouet. Je veux entendre ta voix, je veux voir qui tu es Saphirre Lacey. Je veux te faire band... Mouiller ? Je veux te faire tremper ces putains de draps.

Il ne baisse pas les yeux, garde la tête haute et je comprends immédiatement que pour le déstabiliser il va falloir y aller fort. Qu'à cela ne tienne... J'ai envie de me toucher, de m'aider à faire sortir mes hurlements mais après tout, peut être que la vulve de quelqu'un d'autre c'est un bon début. Peut être que ses hurlements aideront les miens à rester tus.
Et surtout...

Je tend la main et la pose directement sur son entrejambe. Je souris et ferme les yeux. Soupir. C'est quoi cette sensation ? Pourquoi c'est aussi agréable ? Pourquoi j'enrage qu'il y ai quelque chose entre sa peau et ma main ? C'est...
Son corps se tend, il me regarde. Il attends la suite. J'exulte : j'ai récupéré la main.

-Tu te laisses faire ? Pourquoi ? 


J'ai envie de le prendre, j'ai envie de savoir dans quel état il est vraiment. Je me mords la lèvre. J'y aurait jamais pensé avant maintenant mais là ça me paraît évident : j'ai soif. J'ai monstrueusement soif.

-C’est une erreur stratégique de ta part où au fond tu rêves de me voir gagner ? 


Je mets doucement ma main en mouvement et je l'observe perdre pied. Alors c'est de ça que j'avais l'air ? Ca devait être magnifique. En tout cas, lui, il l'est. Je m'amuse à bouger ma main pour faire varier son souffle, sourit en claquant des dents quand il saisit les draps. Chacun de ses soupirs me donne envie de gémir, de chercher un peu plus son contact mais je me retiens. Je n'ai pas reprit le contrôle pour le laisser le récupérer aussi facilement.
Son cœur le malmène et je profite de sa faiblesse nouvelle pour le repasser sous moi. J'ai envie de l'attacher au pieux.
Il enroule ses jambes autours de ma taille et je bénis en silence ce contact. Chacun de mes membres laissé sans une caresse de sa part est en manque, chouine pour recevoir ne serait-ce qu'un de ses souffles. J'ai le contrôle. Je le sais.
Mais c'est trop tard, il m'a déjà mise à sa merci.

Il me rapproche de lui, ses doigts effleurant mes lèvres. J'ai envie de les mordre.

-Peut-être un peu des deux ? Ou peut-être que je ne fais qu’accepter de te céder un peu de terrain pour rajouter un peu de piment au défi. Qu'en dis-tu Kyle ? La troisième réponse me paraît plus réaliste, c’est vrai, tu avais l’air d’avoir besoin d’un coup de mains tout à l’heure…


Il passe sa langue sur ses lèvres, me nargue et je capture ses doigts entre mes lèvres pour les sucer lentement, les lécher, les mordiller en le regardant droit dans les yeux. J'ai besoins de réfléchir un peu. Juste un peu. Le fait qu'il rougisse ne m'aide pas du tout. Le contact de ses jambes non plus. Lentement, je remonte ma langue entre deux de ses doigts, comme une promesse sur ce qui l'attends plus tard sur des lèvres que je n'ai pas encore explorées.

-Attention a ce que tu fait Kyle. Tu pourrais me donner des armes.

Ses doigts m'échappent, glissent du haut de mon cou jusqu'à la pointe de mon sein, jusqu'à mon gémissement. Jusqu'à mon putain de gémissement. Il joue avec moi et c'est...
Délicieux.
Insupportable

Laisse moi réfléchir Saph ! Bordel, je cherche comment faire ce dont j'ai envie et... Le choix entre t'écraser ou me soumettre est juste impossible, je ne peux pas alors laisse moi réfléchir !

Je n'arrive pas à penser avec mon pouvoir qui se tends vers lui en permanence, aimanté par son rythme cardiaque affolé. Avec sa main qui se joue de moi et de mes gémissement...
Il faut. Que. Je pense.

J'attrape sa main pour l'empêcher de jouer plus. Je ferme les yeux. Je sais ce que je veux.

-Est ce que je peux te possèder ?


Je veux sentir ton corps, vraiment le sentir. Je l'ai déjà fait dans ce genre de contexte, c'était... Indescriptible. Alors ce soir, avec lui... Ca allait être divin. Aller, droit vers la petite mort, la vraie. La simultanée. Celle d'un partage complet, d'une chute complète dans les sens de l'autre.
Il a l'air un peu surpris, comme s'il ne comprenait pas.

-Me posséder ?


Oui chéri. Te posséder. Me glisser dans tes sens et m'en délecter en plus des miens, qu'on se guide, qu'on s'aide, qu'on s'abîme ensemble l'un dans l'autre.

-C'est mon pouvoir. Je peux prendre le contrôle du corps des gens mais là c'est pas ce dont j'ai envie, je veux l'utiliser autrement...


Je veux échapper au choix et gagner quand même. Je veux que tu m'aie littéralement dans la peau. J'attrape doucement ses poignets et le plaque contre le matelas, me mordant la lèvre. Dis oui. Par pitié dis oui.

-Une possession 50/50. Je te donne accès à mon corps, à mes sensation, à mon putain de plaisir et tu me donne accès au tient pendant que je te prends sur ce matelas.


Il sourit et je me perds dans ses yeux. La digestion commence vraiment, deuxième vague en route ? Peut être. J'avais pas réalisé à quel point ses yeux étaient beaux...

-C'est d'accord. Go for it. Mais tu sais quoi ?


Ses mains se libèrent, attrapent mes poignet et me tire à lui. Il m'embrasse, me mord la lèvre et je ferme les yeux. On se bats pourquoi déjà ? Est ce que j'ai toujours envie de me battre ? Oui. Oui, je ne l'ai pas entendu hurler, je veux qu'il lâche tout et s'abandonne... Je veux ce spectacle tracé dans ma mémoire, son toucher intime gravé dans ma main, sur ma langue, entre mes lèvres....

-J'ai une idée aussi. Si t'es d'accord. J'peux utiliser mon pouvoir aussi ? T'as besoin que je t'explique ou tu me fait confiance ?


Je sais pas ce que c'est mais je m'en branle, il a dit oui et je suis joueuse. Je sens que ça va être le meilleur coup de ma vie et je vais pas m'arrêter à mi-chemin bordel. On est en train de construire un truc énorme et je veux aller dedans à l'aveugle, les yeux fermés. Je veux oublier mon corps. Oublier mon nom. Oublier qu'il existe autre chose en dehors de maintenant, de sa peau... Je veux qu'il soit à moi, mon monde, la seule chose aux alentours pour au moins ce soir.

Je lui soustrais mes mains et les passes sur son ventre, traçant des symboles imaginaires sur ses muscles.

-Surprends moi, honey.


Je l'embrasse, tendant un peu plus ma magie vers lui. Entre sa peau et la mienne les fringues font taches, va falloir y remédier.

-Je peux virer tes fringues ? Elle me font chier.  


Je croise son regard et m'y noie aussitôt. Il me dévore des yeux tendant ses mains vers ma poitrine pour de nouveau l'agacer, doucement. Au diable la retenue. Je me mord la lèvre et laisse passer un long gémissement dans un souffle. Enfin...

-Mais Honey, j'attend que ça.


Je soupire, tendant de nouveau mon pouvoir vers lui alors qu'il enlève son haut. Je le débarrasse de son pantalon et sous vêtements avec hâte, ignorant délibérément la vue pourtant troublante. D'abord mon pouvoir, ensuite ça.

Enfin, je me lève pour le dominer de toute ma hauteur, me débarrassant de mon maillot. Nue. Au dessus de lui. Ca serait dommage de ne pas le laisser profiter de la vue.
Je le regarde dans les yeux, passant ma langue sur mes lèvres tandis que ma main remonte vers mon entrejambe. D'un geste rapide, un seul, je cueille un fragment de son humidité avant de m'allonger de nouveau sur Saphirre, laissant doucement courir mes doigts sur sa poitrine.

Regarde ce que tu as fait. Regarde à quel point tu me fait de l'effet. Je vais te le rendre au centuple.


Je plaque mon torse contre le sien, attrapant sa nuque pour guider sa tête et planquer mon visage dans son cou. Mon corps ondule, malgré moi. Je ne m'entends pas mais je me sens gémir, de plus en plus régulièrement. Plus je geins plus je le supplie, plus je fais monter la magie en moi.

Et je fonds. Je laisse glisser ma main vers son entrejambe, lâchant un cri étouffé lorsque mes doigts rencontre sa chair alors que je me fond dans ses sens. Je l'attire dans les miens et je me perds. Nos sens ensemble, je sens tout ce que je lui fait, je sais où aller, comment faire. Je sens son plaisir, son putain de désir, le miens... Je sens toute ces choses sous ma main qui me rendent folle.
Alors je joue avec, gémissant, frémissant avec lui. Fondant avec lui. Je me redresse un peu et attrape son lobe entre mes dent pour le lâcher aussitôt et simplement coller mes lèvres à son oreille.

-Je veux qu'on saccage... HA ! Qu'on sacc... Qu'on saccage ce putain de lit... Aaaaaaaaaaaaaaah.... SAPH ! JE.... Je veux qu'on mette des fucking traces de partout... A plus pouvoir en nettoyer les draps. Je veux qu'on hurle... Je veux....


Je pense plus. Je sais même plus ce que je veux parce que je l'ai là. Je l'ai entre mes mains, il manque juste une chose... J'ai toujours soif.

Alors je me détache, doucement. J'embrasse son cou. Et je commence à descendre.


La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Ok78

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Saphirre Lacey
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Dim 7 Mar - 22:34

Kyle
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Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」


Un répit d’une seconde, une minuscule seconde pour reprendre son souffle en cueillant la douceur de ses lèvres du bout du mes doigts. Une seconde avant qu’elle ne les dévore, son regard planté avec une telle ferveur dans le mien que ça en est paralysant. Je… Pourquoi j’arrive pas à le soutenir comme je le voudrais ? Rougir c’est lui prouver qu’elle m’a, se rendre. Et pourtant mon visage prend littéralement feu lorsqu’elle trace de sa langue la prédiction d’un avenir prometteur. Mon imagination virevolte, simule dans ma chair ce que ses yeux traces et- Putain. Calme. Calme. Reprends-toi. Vite.

Si je ne joue pas avec elle, c’est elle qui se jouera de moi. Alors je cache derrière un sourire toutes ces expressions qui ne sont que des indices de plus sur les volontés, les certitudes qui me construisent pour ce soir. Le désir de lui appartenir. Mais de la posséder. Qu’elle me prenne mais à la seule condition que ce soit moi qui la tienne. Qu’elle me caresse et me griffe, que je l’embrasse et la morde.

« Attention à ce que tu fais Kyle. Tu pourrais me donner des armes. »

Je profite du fait qu’elle ait si gentiment humidifié mes doigts pour les laisser glisser des hauteurs de son cou, à la pointe de ses seins pour attaquer subtilement à nouveau les points qui sont si sensibles chez elle. Pour m’en amuser, pour l’agacer et l’inciter à craquer et à mettre à exécution tout ce qui a l’air de passer par cette jolie tête pensive.
Elle attrape ma main pour que j’arrête, les yeux fermés.

« Est ce que je peux te posséder ? »

Une légère incompréhension peint mon visage. C’est-à-dire ? Enfin, j’imagine que ça à un rapport avec la magie, mais les magies de « possessions » sont diverses et… Enfin ça dépend de ce qu’elle veut en faire ? Et de ce que c’est ?

« Me posséder ?
-C'est mon pouvoir. Je peux prendre le contrôle du corps des gens mais là c'est pas ce dont j'ai envie, je veux l'utiliser autrement... »

Sa proposition me rend curieuse, mais je n’ai pas le temps de me perdre en pensée, ses mains plaquant mes poignets contre le matelas. Un long papillonnement sillonne tout le long de mon ventre et je me mords la lèvre. Me lâche pas Kyle. Je te le déconseille.

« Une possession 50/50. Je te donne accès à mon corps, à mes sensations, à mon putain de plaisir et tu me donne accès au tient pendant que je te prends sur ce matelas. »

Deux choses.

La première, plus rationnelle, est celle qui me donne le sourire : elle est en train de me proposer un partage de corps, la possibilité de lire en elle et de ressentir ce qu’elle ressent. L’opportunité de lui partager ce qu’elle me fait vivre, subir. Le moyen, qu’ensemble on forme un « nous » seulement pour se perdre ensemble dans l’instant, la sensation. Pour qu’ensemble, on crée quelque chose de grandiose. Qu’on s’élève plus haut que les autres ne se sont jamais élevé, au sommet du monde.

La seconde, c’est que c’est difficile. De lui répondre. Ma décision est toute prise, mais les mots refusent de s’échapper de mes lèvres, un instant, tant sa façon de me parler, de me regarder, me poignarde en plein cœur. Mais je ne me l’autorise pas, de juste lui dire oui, et de la supplier de là, maintenant me prendre sur le matelas comme j’en rêverai.
Heureusement, une idée me traverse entre-temps. Une brillante idée qui me permet de réussir à lui répondre, d’oublier un instant cette envie viscérale qui me prend aux tripes. Une envie qu’elle me malmène. Qu’elle fasse plus que me plaquer sur ce matelas.

« C'est d'accord. Go for it. Mais tu sais quoi ? »

Je manœuvre pour attraper ses poignets et m’en servir pour la tirer à moi, plus proche, en manque de ses lèvres auxquelles j’ai besoin de m’abreuver en dérobant son souffle. Mes dents se referme sur sa chair et la douceur de sa réaction provoque en moi un certain frisson. Je la tiens. A nouveau. Pour un instant.

« J'ai une idée aussi. Si t'es d'accord. J'peux utiliser mon pouvoir aussi ? T'as besoin que je t'explique ou tu me fais confiance ? »

Quitte à posséder un pouvoir qui peut influencer directement l’excitation, le plaisir, je ne vais pas m’en priver. Surtout pas si ça peut me permettre de lui faire complètement perdre la tête.

J’ai quelques idées. Et j’ai vraiment envie de la rendre folle, qu’elle se perde. Ses mains glissent des miennes et viennent effleurer mon ventre avec douceur.

« Surprends moi, honey. »


Je lui souris tendrement tandis qu’elle m’embrasse.

« Je peux virer tes fringues ? Elle me font chier. »

Je pose ma main sur le haut de son torse puis la laisse remonter lentement, s’enrouler autour de son cou dans une caresse affectueuse qui a pour but de la rapprocher. Encore. Pour qu’entre sa peau et mon murmure il ne reste plus rien.

« Mais Honey, j'attends que ça. »

Vire moi ce putain de tissus pour que je puisse bruler au contact même de ta peau.

On se débarrasse de nos fringues à la volée et je me retrouve là, sous Kyle qui, à genoux, me toise pourtant de toute sa hauteur. Le peu de raison qu’il me reste glisse avec la même lenteur lancinante que sa langue sur ses lèvres. Elle est… si belle que ça m’en fait mal. L’esprit tenu en laisse par sa beauté, son attitude tirant un coup sec sur la corde lorsque sa main passe sur son entrejambe, elle me tient. Ses yeux plantés dans les miens, me clouant sur le lit d’un simple regard. Touche-moi. Pitié. Caresse-moi ou frappe moi ça m’est égal mais me laisse pas une seconde de plus si loin de toi.

Allez, viens, qu’ensemble on ravage la nuit, qu’est-ce que tu attends pour me détruire ?

Pour que je cause ta ruine en retour. Pour que le champ de bataille prenne tout son sens avec la guerre que l’on va se mener. Pour que le soupir qui m’échappe lorsque ta main s’amuse de mon sein soit ma dernière supplication avant l’après que l’on va s’offrir.

Celui où tu me voles mes sens pour me faire don des tiens.

Sa peau se joint à la mienne, son visage dans mon cou, son souffle courant le long de mes clavicules. Et je les sens. Inscrit par-dessus mes muscles, les mouvements de son corps, les battements de son cœur qui se brouillent avec ceux que je perçois du mien. C’est… délicieux. De se fondre, se confondre dans les perceptions de l’autre. De découvrir ce qu’elle est, de savoir ce qu’elle veut et de ressentir ce qu’elle ressent.

Toi aussi t’es dans cet état hein ? Je le sais. Alors pourquoi tu fais durer le supplice alors qu’au fond on pense qu’à ça, cette obsession que l’on imagine, que l’on ressent presque. Sa main, glisse, glisse et je cède lorsqu’elle atteint mon entrejambe, ma voix portant le poids de la délivrance, du plaisir qui prend le dessus sur tout ce qui nous constitue.

Son corps ondule et le mien aussi, cherche à l’attraper, s’y accrocher, les griffes plantées dans la peau, désespérément en manque d’elle. Je suis qu’un putain de camé qui a besoin de son souffle pour s’autorisé a respiré, de sa mains entre mes jambes pour ne pas trembler de manque, pour assouvir cette obsession qu’elle contrôle parfaitement entre ses doigts. Elle sait ce que je veux, elle sait ce qu’on veut. Ses dents sur mon lobe, je gémis de plus belle, complètement abandonné à ses bras.

« Je veux qu'on saccage... HA ! Qu'on sacc... Qu'on saccage ce putain de lit... Aaaaaaaaaaaaaaah.... SAPH ! JE.... Je veux qu'on mette des fucking traces de partout... A plus pouvoir en nettoyer les draps. Je veux qu'on hurle... Je veux.... »

Ses mots se referment sur mon esprit, et je crie, essoufflé, porté par les sensations qu’elle me procure. Mon bassin se colle instinctivement au sien, ondule. Putain. Oui. Saccage le lit, saccage-moi, prends-moi, continue, pitié, t’arrêtes pas. Jamais, jamais, tu m’entends ? Je mords la base de son cou pour étouffer un cri, ravager, mes dents dans sa peau étant mon seul ancrage à ce qu’il me reste de réalité.

Et pourtant elle s’éloigne, sa main s’arrête dans une courte seconde de déchirement. Et ma main glisse de son dos a ses cheveux tandis qu’elle descend. Je suis à bout de souffle, haletant, prisonnier de ses mains et bientôt de ses lèvres.

Non, non, non, pas maintenant. Si elle fait ça, je vais céder. M’abandonner. Définitivement, je le sais parce que j’ai rarement été… dans un état pareil. Mais j’ai des plans. Parce qu’il est hors de question que je sois le seul à devenir complètement dingue ce soir.

Je l’empêche de descendre davantage et passe une main langoureuse sur le bas de son visage, l’incite à remonter, mais elle la mord. Grogne. Ça me fait sourire. Et ça me plaît. Je t’en prie chaton, joue les féroces, les fauves que je puisse me montrer impitoyables si tu persistes. Parce que je le serais.

« C'est pas si simple que ça, honey. »

Je ne peux pas tout te céder si facilement. Et ça fait bien trop longtemps que j’ai envie d’elle, de sa peau. Il va falloir être plus persuasive.

Aller Honey, contredit-moi, défie-moi un peu plus. Encore. Et encore.

« Mais j'ai soiiiiiiif »


Je ris doucement, tandis que sa plainte se mue en grognement. Et bon sang. Elle est… hyper craquante quand elle grogne. Mais j'aime encore plus quand elle rugit.

« Chacun son tour. Reste sage. »

Elle remet sa main sur mon entrejambe et se mord la lèvre, je ferme les yeux et retiens un soupir. Calme. On ne cède pas.

« Mais j'ai encore rien fait... »

J’attrape fermement sa main, et la décale d’un air joueur, un sourire au coin des lèvres. Je coince son corps entre mes jambes, et la fait basculer, son poignet toujours dans ma main.
« Je t’avais dit de rester quoi ? »

Elle fond sur mon cou et le lèche jusqu'à l'oreille, ondulant entre mes jambes et j’échappe un gémissement, en partie à cause de la surprise. MAIS ? Elle s’arrête un instant, j’en profite pour me reprendre, mais elle recommence quasiment immédiatement en gémissant et je, qu’est-ce qu’il se passe, je maitrise queud. Putain, putain, non arrête de gémir en même temps qu’elle, qu’est-ce que tu fous, reprend toi. Je me mords le poing, grogne et m’extirpe de la situation petit à petit en passant entre ses jambes à elle.

« Jamais je serais saaaaaaage.... et c'est.... Pour ça que t'es la Saph... Parce que je suis une connasse qui veut te... Te mater »

Oh. Tu veux la jouer comme ça.

La rébellion, l’indocilité qui me perce à travers ses yeux, la provocation qui sonne dans sa voix à chacun de ses mots je… J’ai envie de l’aligner au pas. De la voir finalement abdiquer.

De la torturer un peu, d’amplifier le désir, l’attente jusqu’à ce qu’elle ne devienne complètement insoutenable. Qu’elle en puisse tellement plus qu'elle prenne directement ce dont elle a envie, et qu'elle vienne choper mes dreads pour foutre ma tête sur son entre-jambe. Pour qu’enfin, je puisse la goûter, la prendre et de l’entendre chanter toute la nuit.

Je la plaque sur le lit en la tenant par les épaules pour la faire cesser. Je mords doucement sa lèvre et ne la lâche pas des yeux.

« Tu sais quoi Kyle ? Tu as voulu jouer, tu paies. Je vais te rendre dingue. Complètement dingue, jusqu’à ce que tu t’excuses en suppliant, et là, peut-être que je saurais me montrer magnanime. C’est clair ? »

Son regard s'embrase un peu plus et elle se contente de répondre avec un gémissement d'autant plus prononcé, d'autant plus plaintif, d'autant plus en contrôle que tous ceux d'avant. Je souris, regagnant immédiatement en assurance.

Je l’embrasse, ses lèvres, son cou, en descendant à mon tour la longueur de son corps depuis son torse, parcourant de ma langue et de mes lèvres la pointe de ses seins, pour arriver la tête entre ses cuisses sans cesser de parcourir sa peau de baisers. Parce que chaque seconde ou des lèvres n’honorent pas son corps est blasphématoire.

Je laisse couler ma magie, petit à petit, ouvre cette vanne qui ne demande qu’à être utilisée depuis que mes sens ont rencontré la vaporeuse. Tout est plus simple, tout est plus… fluide. Ce qu’elle ressent m'apparaît comme des courants, visible, limpide, et que j’encourage, mû de ruisseau en rapide.

Et je me joue d’elle. La pousse à bout, jouant avec son organisme pour que ses messagers chimiques impliqués dans le désir, le plaisir s’enflamme. Mais je ne n’assouvis pas son envie. Volontairement. Je tourne autour, glisse ma langue de son aine à sa jambe, mordille et aspire doucement le creux de sa cuisse, embrasse les bords de sa vulve, mais ne vais jamais plus loin. J'utilise ce qu'elle ressent pour la chercher exactement là où ça lui fait péter les plombs, sa supplique s’inscrit dans ma chair et rend les choses difficiles à supporter. J’ai envie de céder, de la goûter, de me toucher, mais non. Pas maintenant. Je veux qu’elle soit au pinacle de ce qu’il est possible atteindre lorsqu’elle fléchira.

Oui, Kyle. Je veux que ça t’obsède, que tu ne penses qu’à ça, pour que lorsque tu cèderas, tu t’abandonnes à un putain de feu d’artifice.

Alors je t’en prie Honey. Supplie-moi de t’achever.




La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Kyle de Lisancours
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Kyle de Lisancours
Cancre



Sam 29 Jan - 23:49
Saphirre LaceyJ'aime les hommes, les vrais. Les masculins, virils... Alors pourquoi c'est Tiya à laquelle je pense ?

La brûlure de l'eau

Je descends et sa main m’accompagne, glissant le long de mon échine que je sens au bout de ses doigts. Son corps se tend d’impatience et mon souffle s'affole. J’ai besoin de quelque chose entre mes lèvres, mue par l’envie d’embrasser, de mordre… De boire. J’ai besoin de me sustenter sur lui, de lui, et rien que cela me donne envie d’hurler. Alors, quand sa main m’attrape doucement le visage, je la mord, en grognant. Laisse-moi descendre, je t’en supplie Saph. Je sais que tu sens mon corps me hurler de te prendre, de te goûter jusqu’au cri, jusqu’à l’aphonie, jusqu’à la perte de contrôle et je sais que t’en crève. Alors laisse moi faire… Pitié.

-C'est pas si simple que ça, honey.


Mais bien sûr que si ! On est si proche de ce qu’on veut, si près de ce qu’on réclame pourquoi tu nous en éloigne volontairement ?

-Mais j'ai soiiiiiiif.


Il rit. Il rit et je veux d’autant plus le faire taire, le mater, qu’il rampe face à moi et ma poigne alors je grogne. Je veux voir dans ces yeux cet éclat d’abandon qui le surprend, qu’il ne comprend pas, qui le dépasse. Qu’il ne sache plus où il habite, qu’il oublie son propre nom pour ne scander que le mien, qu’il soit… Ma propriété. Et plus que tout, je veux être la sienne, comme si l’un n’allait pas sans l’autre.

-Chacun son tour. Reste sage.


Non ! Certainement pas, c’est hors de question. Je repose ma main sur son entrejambe, me mordant la lèvre à mon propre contact. Je sais exactement comment il se sent, je sais à quel point c’est plaisant alors pourquoi il nous fait ça ? Je sais pourquoi mais, quitte à reprendre le contrôle, arrache le moi Saph. Soumets moi sans compromis, sans négociation et fais moi jouir. Fais nous jouir. Pitié.

-Mais j'ai encore rien fait...


Réagi. Aller, vite, ou je reprends la main et je t’emmène avec moi vers ce que j’attends. Vers ce qu’on attend.
Après un temps qui me semble délicieusement long, il fini par attraper mon poignet, me saisissant enfin à bras le corps pour me plaquer de nouveau au pieux. Aller, mate moi une bonne fois pour toute !

-Je t’avais dit de rester quoi ?


Sage. Mais je ne suis pas sage, surtout dans cet état. Je brûle Saph, et si je ne te provoque pas j’ai peur que le brasier ne me dévore pas assez. Je veux être détruite et t’emmener avec moi, tu comprends ? Alors je fonds sur lui et attaque son cou de ma langue, jusqu’à l’oreille en gémissant, longuement, mettant toute la supplique et la provocation dont je suis capable dans ma voix. Je veux le rendre fou, que ses actes lui échappent et qu’il ne se contrôle plus. Il gémit avec moi alors je recommence d’autant plus. Plus appuyé, plus suppliant que jamais, plus en contrôle encore.
Il craque, se mord le poing et je le sens alors je frémis. Pourquoi tu mords ton poing alors que c’est ma peau que tu devrais torturer ? Si c’est pour te mordre alors laisse moi faire… Laisse moi te faire aboyer comme si tu était mon chien ou, si tu joue les caïds jusqu’au bout, concentre toi pour me remettre à ma place !

-Jamais je serais saaaaaaage.... et c'est.... Pour ça que t'es la Saph... Parce que je suis une connasse qui veut te... Te mater.


Aller… Réagit. Tire sur la laisse que je me remette sagement au pied, que je revienne d’autant plus te dévorer. Que l'alternance continue. Tu m’as empêché de m’abreuver alors t’assume maintenant.
Il me plaque au lit et l’entièreté de mon corps hurle. Je gémis, parcourue d’un frisson intense et puissant. Mon cerveau ne répond plus, je veux simplement qu’il m’embrasse, me fasse taire avec ses lèvres, occuper ma bouche à adorer chacune des fibres de sa peau.

-Tu sais quoi Kyle ? Tu as voulu jouer, tu paies. Je vais te rendre dingue. Complètement dingue, jusqu’à ce que tu t’excuses en suppliant, et là, peut-être que je saurais me montrer magnanime. C’est clair ?


OUI ! Oui, Saph, promis je suis à toi et à personne d’autre. Fais de moi ce que tu veux, consume moi, honore moi, mate moi…Je sais que ça veut dire que je te tiens. Je laisse couler d’autant plus ma magie pour me perdre dans ses sens et surtout qu'il se perde plus loin dans les miens et je gémis. Je gémis pour lui dire oui, pour lui dire pitié, pour lui dire qu’il est à ma merci.
Quand ses lèvres embrassent enfin les miennes, l'urgence remonte aussitôt et mon corps répond immédiatement. J’ondule à son rythme, ou peut-être est-ce lui qui bouge au mien, je ne sais plus. Sa peau, la mienne, tout est flou, incertain. C’est délicieux. C’est parfait.

Je sais exactement où il va quand il s’éloigne, et je regrette aussitôt de ne pas avoir reprit la main ; et j’ai hâte qu’il fasse ce qu’il veut de moi ; et je veux le faire hurler avant qu’il ne me fasse perdre tout contrôle ; et je ne veux plus être capable d’autre chose que de brûler toute entière. Tout à la fois, sans concession, sans priorité. Et ça me rend dingue.
Tout ce qu’il fait m’embrasse, m’excite et me fait perdre pied alors j’attrape tout ce que je peux, à bout de souffle, me cambre sous sa langue. Je suis sûre que rien ne peut surpasser ça, rien à part la satisfaction ultime quand, d’un coup, tout change. Jusqu’à présent, la montée était variable, délicieuse, intense mais là, c’est comme si d’un coup plus rien n’avait de sens. Je hurle, inspirant à plein poumon, le moindre contact m'électrise et ma voix se brise dans les aigus. Je n’ai plus rien d’autre que des réflexes, plus de retenue, plus de raison, rien que ma voix et mon corps qui se tend et se détend de manière anarchique. Il me torture de patience, de tension et j’halette, la respiration chaotique arrachée par des plaintes de plaisir, des gémissements incontrolables, des prières sans sens et son nom. J’hurle, et je l’aime. Sur l’instant, l’intensité, mon état, je l’aime et il est l’entièreté de mon monde, rien d’autre n’existe… Je suis incapable de quoi que ce soit au point que mes jambes tremblent. Je frappe le matelas en me contorsionnant, bataille pour avoir de l’air et supplie comme je peux pour plus. Pour qu’il m’achève enfin. Cette intensité qui ne s’arrête pas, que je n’ai pas envie d’arrêter, dans laquelle je me noie avec tout le plaisir, l’envie et la soif que je possède a un paroxysme. Je le sais. Je le veux, plus que tout et il m’en prive. Et je l’aime pour ça, et je veux qu’il me prenne sans concession, avec une forme de violence douce et ferme dont je ne puisse pas m’échapper. Je veux qu’il m’achève. Mon corps veut être achevé, pris, maltraité avec envie, saisit… Qu’il me force à arrêter de bouger, de trembler, que je sois seule sans échapper aux sensations. Je griffe mon bras, me cambre encore plus que jamais et, dans un mouvement pataud et fort, referme ma main sur ses cheveux pour l’obliger à aller boire à la source. A peine son souffle la caresse que mes cuisses se referment sur ses tempes par réflexe pour le maintenir en place et alors, seulement à ce moment-là, sa langue m’honore. Mon cri est si fort, si intense qu’il vide l’entièreté de mes poumons pour que son nom franchisse mes lèvres. J’ai les yeux grands ouverts mais je ne vois plus rien, mes jambes enlacées sur son dos, mes mains s’accrochant à ce qu’elles peuvent. Ces cheveux, le matelas, mes cheveux… Je me mords le bras, me contorsionne, guidée uniquement par mes nerfs et mon putain de plaisir, tremble d’autant plus. Je brûle, je brûle et me liquéfie, je vais embrasser le monde et le noyer avec moi, tout emporter et ne rien laisser d’autre qu’un corps meurtri de jouissance. Putain Saph, Saph, Saaaaaph… SAPH !


Mes cuisses s’ouvrent et se referment, tout comme mes mains sur son crâne. Du fond de mon être sort une plainte longue, aiguë, à bout de souffle. Elle est délicieuse, suppliante et je tremble tandis que mon corps se tend, encore, encore, encore… Plus il se tend, plus je pense que ça va s’arrêter et pourtant plus un pas est franchi. Alors j’hurle encore, inarrêtable, demandant plus, toujours plus.
Puis, d’un coup, l’entièreté de mon enveloppe se détend. Je n’ai plus de voix,, je suis à bout de souffle et la vague remonte dans tout mon corps. Du plaisir, pur, sans barrière, sans faux semblant, sans distractions. Mon corps se spasmes, une fois, deux fois, je retrouve ma voix soudainement et hurle une ultime fois le nom de mon amant avant de rester, là, sans force, allongée sur le dos.
Je prends alors soudainement conscience de ce qu’il s’est passé, goûtant avec tendresse les échos des gémissements et des tremblements de Saph qui m’ont accompagné dans la jouissance, y participant avec ferveur. Tout mon corps est électrisé, le moindre souffle me fait réagir alors je rit. Je le regarde et je rit. Je sens nos corps et je semble amusée par tout, heureuse et tendre.

Alors je me redresse. J’attrape doucement son visage entre mes mains et viens cueillir ma propre acidité au creux de ses lèvres. Pour ce qui est de tâcher les draps, on dirait que j’ai pas fait semblant.



La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Ok78

Je t'écrase en #f95aae
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Saphirre Lacey
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Lun 7 Fév - 23:22

Kyle
de Lisancours

Saphirre
Lacey

「 La brûlure de l'eau 」



Oh bordel, KYLE. Arrête de lutter, pitié, me force pas à te supplier, c'est pas comme ça que les choses sont censées fonctionner. Je veux te voir abdiquer, céder, perdre complètement pied. Et pour ça il faut que ça vienne de toi. Que tu choisisses intentionnellement de tout abandonner, tout balancer derrière toi pour qu’on disparaisse ensemble. Un mot. Un geste. Un signe me faire savoir que t’acceptes d’être ma putain de propriété et je ferais ce que je veux de toi. Ce qu’on veut. Mais pour l’instant c’est toi qui nous tortures en nous laissant dans l’attente alors que t’es la seule à pouvoir mettre fin à ce foutu supplice. Impitoyablement, je continue d’accélérer les flux, d’augmenter l’intensité pour faire de cet instant notre enfer à tous les deux. Paraît qu'ça existe pas alors j'me ferais un plaisir de le crée pour nous ce soir, on est plus a une limite prés.

Plus tu te cambres plus je me tends, plus tu hurles plus je couine comme un putain de chien en manque, alors j’essaie de te saisir avec fermeté, de te plaquer, de te contraindre pour faire semblant d’avoir encore le contrôle pourtant on sait très bien toi et moi que tu m’as a ta botte. Mais continue. Pousse-moi à bout. Fais-moi perdre la tête. Fout moi au bûcher. J't'en prie.

Plus je me fonds dans sa psyché plus c’est dur. J’attrape les draps comme un dingue, m’accroche pour réussir à tenir la cadence. Et elle CÈDE PAS. Anhw. Merde… C’est vraiment méchant de la jouer comme ça, tu sais ? Alors qu’on pourrait planer si haut ensemble… Je sens l’humidité de mon entre-jambes fluer le long de ma cuisse, mais, bordel, je peux même pas me toucher. Peu importe à quel point j’en meurs d’envie, j’te donnerais rien tant que t’auras pas quémandé ton putain de plaisir à genoux, c’est clair ?


Sa plainte se brise dans les aiguës et je resserre mon emprise par réflexe. Putain, oui.  J'veux connaître les limites de ta voix, apprendre mon nom dans ses éraillements, l’entendre s’éteindre pour renaître. Qu’elle se brise dans le plaisir. Qu’on se détruise. C’est ça. Laisse-moi te mettre la misère, te prendre comme t’en crèves pour qu’on finisse enfin de cramer au lieu de rester sur les braises.

Enfin, ENFIN. Elle chope mes cheveux, plaque mon visage à son intimité et referme ses jambes sur ma tête pour ne faire aucune concession. PUTAIN, OUIIII, OUI KYLE, TOUT CE QUE TU VEUX. Je hurle. C’est hors de mon contrôle, je comprends même plus ce qui nous arrive, tout ce qui je sais c’est que je peux enfin la prendre, la goûter, la boire et que je me fais pas prier davantage pour m’exécuter avec férocité. Voracité. J’ai la dalle d’elle. Je parcours son intimité de ma langue, la dévore avec envie, la bouffe parce que c’est la seule chose à laquelle je suis encore capable de penser. J’agis au réflexe, suis les ordres de son corps. Mes gestes m’échappent, mes mains se plaquent sur son ventre et s’accrochent anarchiquement à ce qu’elles peuvent encore attraper, ses seins, son cul, griffe ses cuisses pendant que je me noie avec elle et en elle un peu plus à chaque seconde. Mes cris s’étouffent entre ses jambes, mais je ne reconnais même plus sa voix de la mienne, son nom du mien… Je suis même plus sûr de les connaître. Tout ce que je veux c’est continuer, encore, encore, m’arrêter qu’une fois complètement à bout, consumé, au sommet de tout.

Le monde n’a plus de sens, à moins qu’elle ne soit juste le monde à cet instant. Sous mes yeux son corps se cambre, son visage hurle au plaisir, à la jouissance brute, sans détours et c’est juste magnifique. Tout. Ses mouvements, ses gémissements, ses expressions, ses sensations, elle, je l’aime putain. Je peux pas me passer de sa peau. Je peux pas me passer de son goût. J’en crèverais.
Je veux l’entendre crier toute ma vie, faire de ses jambes notre foutu royaume et la saccager à chaque instant avec violence. Amour. Je sais pas. Je sais plus.

Ses cuisses s’ouvrent et se referment anarchiquement et je plante désespérément mes griffes dans sa peau pendant que tout explose au point de non retour. C’est brutal, impitoyable et si bon à la fois. Pendant que je… qu’elle ? Qu’elle se contorsionne, je la compresse, la serre malgré moi, me plaque à elle, m’accroche comme un naufragé. Les muscles contractés, déchirés par le plaisir cru qui attaque en vague, se déchaînent sur tout le corps de ma tête jusqu’au creux de mon intimité, sans pitié, sans trêve. Ma chair tremble, les mouvements se font frénétiques puis se figent, mon esprit fond complètement. Ma voix brûle, se brise dans un dernier cri et je m’affaisse entre ses jambes, haletant, les sens à vif et l'esprit réduit au néant.

Fiévreux je me laisse complètement tomber dans le brouillard, repose ma joue contre sa jambe encore bouillante. Je passe le revers de mon poignet sur le bas de mon visage et…. Dang j’aurais presque pitié pour les draps si j’avais pas zéro regret sur ce qu’on en a fait. Je l'entend rire et je sens la bouffée d’endorphine s’amplifier, provoquer mon rire en écho. C’est contagieux mais agréable. Dang, je plane à 2000.

Je relève la tête, la dévore des yeux lorsqu’elle se redresse. Ses mains glissent sur mon visage et m’arrachent un frisson qui me traverse la colonne de part en part. Je suis le mouvement, et me jette comme un camé en manque dans le baiser qu’elle m’offre. Et ça la fait rire. Heeeeeeey, t’moques pas fallait pas me faire prendre goût à tes lèvres comme ça. Je l’enlace affectueusement, un sourire franchement amoureux aux coins des yeux. Je m’amuse de ses sursauts en effleurant tendrement sa peau pendant qu'elle m'accorde un regard peint de la même intensité, la même chaleur. Et j’reste juste là comme un con, enivré. Fasciné ? Oh damn, la vap’ ça me réussit pas haha.

Elle me réembrasse. Je la laisse faire, profite, glisse ma main sur sa joue, dans ses cheveux avant de rire de bon cœur et me laisse tomber sur le lit en l’entraînant avec moi. Allongé l’un contre l’autre, elle s’agrippe, se blottis et je la serre dans mes bras, le cœur en fête. Je plane dans le bonheur, flotte jusqu’à ce que le sommeil me trouve.




___________________________________________________________


Aaargh… Putain… C’est quoi ce bordel de ces morts ? Si je chope le gars qui m’a foutu la tête dans l’béton cette nuit j’le dézingue sec. Merde, il doit être genre, 2 h du mat’… Je bouge mon bras libre pour chercher mon tél mais ma table de nuit a disparu ? Pourquoi j’ai un bras bloqué ? WTF C’EST QUOI ? C’EST PAS CHEZ MOI CA, MERDE, CHUIS OU ?


Oh damn. Merde… Wah le mal de crâne. Je reviens de loin, mais, Oh... OH. Ouais, c’est vrai. Je crois que j’me souviens…   Okeeeeeeeeeey, alright ça y est j’l’ai. Je suis dans le même lit que FUCKING KYLE DE LISANCOURS. Tout va bien, j'suis certe, mort, mais si c’est pour des raisons pareilles j’suis prêt à mourir plusieurs centaines de fois, aucun souci, quand vous voulez. Wow. J'ai les flashs. C’était… énorme. Juste énorme. Je… J’ai bien fait d’aller à cette soirée daubée. Hmm. C’est tellement tentant de se rendormir à côté d’elle, alors pourquoi j’sens qu’il faut pas ?

… J’ai mes TIG ce matin c’est ça ? Hahahahaha, chier la bite. La vieille peau va me déglinguer la gueule à coup de dico. Merde. Ça aura l’mérite de mettre fin à mon agonie.

Hmm. Faut que j’me bouge. J’essaie de tirer mon bras de sous le cou de Kyle sans la réveiller, et j’vous le donne en mille, c’est laborieux. On est clairement plus sur du boloss en souffrance que sur du ninja, mais l’important c’est qu’elle à l’air d’encore pionce donc considérons ça comme une victoire.  Fin'. Avec la gamelle que j’me tape à la sortir du lit c’est pas gagné non plus. Je me laisse le temps de phaser quelques secondes à terre. J’ai pas un pet’ d’énergie. J'sais même pas où sont mes fringues et j’pense que j’vais canner avant de les trouver. Uh. Je tâtonne, chope tous les bouts de tissus pouvant être des suspects potentiels et me traîne laborieusement le cul hors de la chambre.

AAAAARHDSIDIGLALUMIERE. Ah putain j’ai au moins perdu 8 points à chaque œil sans déconner, con de soleil, t’viens de me griller ce qu’il me reste de cerveau.

Soupire. Bon. On va faire simple, et on va s’en sortir.

Étape un, se saper. C’pas bien difficile de distinguer c’qui est à moi dans le tas que je trimballe, c’est les moins classes.

Étape deux, BOIRE. J’m’enfile les verres d’eau avec une descente de tavernier. Oh bordel. Quel bonheur. Plus jamais j’me came c’est MORT.

Étape trois, se passer au karcher pour faire semblant d’être frais.

Étape quatre je réunis en vitesse ce qui me reste d’affaire et fouine les placards pour remplir ma boge avec une ébauche de petit-déj’. Oh attends… Il a l’air de valoir cher ce whiskey non ? Hmm. Oops, il est tombé dans mon sac, quelle maladresse.

C’est tout bon ? NON. ATTENDS. LE PLUS IMPORTANT. LISANCOURS. J’vais pas la réveillé parce qu’elle va douiller aussi, et que ce serait pas bon plan direct le lendemain. Mais… hmm. Enfin. M’voyez. C’est que ça serait cool de la revoir. Genre, vraiment cool. Heu. Bah. Elle me plaît bien quoi, c’tout, ça arrive même aux meilleurs. Hm. Et… bon filer moi un putain de papier c’est ridicule.

J’essaie d’abord de faire un mot, mais ça C’EST D’LA DAUBE, j’me prends la tête, rien ne va, alors au bout du troisième post-it chiffonné qui atterrit dans mon sac, je fini juste par écrire mon numéro et le glisser dans la poche de sa veste parmi le tas de linge. Ok. Ok. No stress. Ça va le faire. C’était la meilleure option. J’croise juste les doigts pour pas qu’il passe à la machine sans un regard.

J’attends pas une seconde de plus pour filer en douce et éviter les situations weird imprévues comme devoir p’tit dej’ ensemble, j’saurais pas comment réagir et je suis trop un déchet aujourd’hui pour accepter ce risque. Le soleil cogne déjà dehors, à moins que ce soit juste la vie qui cogne j’sais pas trop. Mais contre toute attente, j’atteins la bibliothèque alors que j’savais même plus ou je créchais, j’trouve ça mériterais un peu de considération.

Je claque la porte d'entrée, débarque et me mange une des tables du coin lecture dans les jambes par que c’est MA putain de JOURNÉE.

« AIE, PUTAIN de BORDEL DE MERDE, qu’est-ce que ça fout là ça ?! »


Chienne de vie. Je souffle et vais m’avachir sur mon bureau, à côté de celui d’Odette. J’ai ni l’intention ni la capacité d’être utile aujourd’hui, j'vais pas mentir sur le coup, personne n'y croirait. J’ai au moins le mérite d’être présent. La vioque n’a pas daigné lever les yeux, tant mieux, faut pas m’parler c’matin.

« Ça fout que ça fait 14 ans qu’elle est là cette table basse. Même à 11 h passé. Bonjour Saphirre. »


Oh, come on’, t’étais en bonne voie pour pas m’saouler.

« Bjourmrlgr. »


Sur ces belles paroles, je fous ma tête dans mes bras. La vie est violente. J’ai mal au crâne et j’ai dû quitter un lit avec une putain de bombe Odette, t’rends compte de c’que j’ai été obligé de faire ?

Pourquoi tu m’tends un livre moche, t'as aucune considération pour mes pensées, ma vie, mon histoire ?

« Une première année m’a ramené ça. Ils sont de pire en pire. Tu veux bien le rescotcher s’il te plaît ? Vu tes yeux je vais pas te demander de fixer un écran aujourd’hui. Ensuite tu iras “dépoussiérer le coin BD” si tu veux. Mais je ne veux pas que tu continues à arriver si tard ! Quand tu seras un peu plus en état tu viendras rattraper t’es heures. »

… T’es trop chiante bordel laisse moi du terrain pour être de mauvaise foi, faut pas que j’tombe à sec ça serait mauvais pour les affaires. Je lui adresse un léger sourire.

« Cool. »


J’attrape le bouquin comme une brutasse avec une absence totale de bonne volonté si ce n’est un ;

« J'ferait gaffe la prochaine fois.


- Oui oui je te crois voyou »


Voyou ? Non mais trop pas, juré, pourquoi personne me croit jamais.






La brûlure de l'eau [ft Saph] 18 + - Fini Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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