Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Next Time, you'll shut the fuck up. [PV Noir] - Abandonné
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Feuille de personnage Age: 20 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle hormonale
Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mer 23 Déc - 22:36
Noir Abiril
Saphirre Lacey
「 Next Time, you'll shut the fuck up.」
La vie a peu à peu repris son rythme dicté par les heures de cours se succédant les unes après les autres, les élèves se chamaillant de nouveau dans les couloirs après le calme des vacances d’été. Si j'était déjà mauvaise pour m'intégrer, cette année c'est pire, je n'arrive à trouver aucune forme de volonté qui me pousserais à faire "ami-ami" avec mes camarades de classe. Je me sens hyper bizarre, ça fait quoi, quelques semaines qu’on a repris et j’ai l’impression d’être encore à l’ouest, de pas réussir à suivre les cours, et d’avoir envie de grogner sur le premier qui m'adresse un mot de travers. Je suis un peu paumée. Inquiète. Ou fatiguée, je sais pas. Au moins, la journée est finie. C’était long. Et chiant. Je galère à reprendre le rythme des cours. C'est clairement pas un bon jours.
En temps normal j’aurais pu aller au club d’arts martiaux me changer les idées, me défouler un peu, mais évidemment je n’avais pas profité du début de l’année pour revenir en séance avec les autres. Non. Ça aurait été trop étrange depuis que j’ai été destitué de mon poste. Mais voyons une part de positif dans tout ce bordel ; ça me fait une soirée de libre ce qui est rare entre mes entrainements, mes cours privés, et surtout ces fichus TIG à rattraper. Et puis c’est… Un peu nouveau tout ça. Je veux dire, d’avoir repris les cours privés avec Philo. Je ne sais pas encore comment appréhender les choses, on verra comment ça se passe, mais ça ajoute un stresse supplémentaire de suite.
Mais pour l’instant, faut réviser. Je choisis de me poser dans le foyer des élèves qui peut faire office de salle de permanence, est qui est étrangement plus calme que la salle commune des dortoirs. Avec un peu de chance, je me déconcentrerais moins vite que dans ma colocation. Ça sonne comme une bonne idée en tout cas.
L’ambiance cosy élaborée avec le mobilier de bois et les lumières douces, travaillée pour en faire un endroit apaisant, ne me fait ni chaud ni froid. Je pose d’un air sec mes livres sur ma table et bosse, bosse… Jusqu’à ce que ça me saoule. Quoi, ça fait qu’une demi-heure ? Uurgh mais j’en peux déjà plus d’être assis sur cette foutue chaise, dans cette foutue pièce de mes deux. Je réessaie.
Pas moyen de rester concentrer. Parce que j’ai repéré un truc. Deux tables plus loin, en direction de la porte. La personne qui taf a cette table a laissé son portefeuille et son portable en bordure de table. Y'a quasi aucun témoin, on est trois ici, seulement une paire de regards a duper par la finesse. Et j’arrive pas à m’arrêter de l’envisager, même en me replongeant dans les dossiers que j’ai à terminer.
On ne vole pas ses camarades. Je sais. Mais… Une cible si facile. C’est pas si grave non ? Une seule victime, une seule. Je laisserais ses papiers par terre pour que quelqu’un les trouve et j’obtiens presque honnêtement le gain sur le reste. Un moyen aisé de récupérer un minimum de satisfaction de cette journée. Il ne faut pas, mais j’arrête pas d’y penser, ça me tend. Ma jambe tressaute nerveusement et je sais que c’est foutu à partir de ce stade et que je vais céder.
Après avoir fourré mes livres dans mon sac, je pars d’un air faussement agacé tandis que l’adrénaline me prend au cœur. Aucun regard accordé à ma cible. Le moins de signes avant-coureurs possible. Et une main légère qui fait subtilement glisser le portefeuille dans ma poche avec une discrétion acquise par l’expérience, et je continue d’avancer, un sentiment d’accomplissement et de soulagement remplaçant peu à peu cette anxiété. Mon souffle s’apaise et aurais presque pu me trahir auprès de personne qui me connaisse bien, mais ce n’est pas le cas ici. Je note les progrès à faire à l’exécution, et un mince sourire satisfait se dessine sur mes lèvres ; je l’ai.
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Localisation : Quelque part dans le parc
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Noir Abiril
Cancre
Dim 27 Déc - 0:06
Noir Abiril
Saphirre Lacey
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Next time you’ll shut the fuck up
La journée de Noir s’était déroulée comme il se l’attendait. Enchainement de cours, pause pour le repas, quelque lecture, club de jardinage, cours… Et enfin temps de révision et de travail. Devoir prendre un rythme de travail et en même temps emmagasiner toute cette nouvelle connaissance sur la magie et, finalement, tellement de chose qu’il ne connaît pas est assez épuisant. Cela faisait peu qu’il travailler, mais le grand air des montagnes lui manquait un peu, et même s’il avait toujours des messages de ses sœur et de Ma’, ce n’était pas pareil. Tout semblait encore nouveau et non explorée. Mais certain rituel commencé à se s’inclure dans son emploi du temps. Pour travailler, il préférait s’installer au foyer des élèves plutôt que dans les dortoirs ou sa chambre. Etonnamment, pouvoir observer des gens l’aider à se détendre et à mieux retenir. D’ailleurs, il observait beaucoup depuis qu’il était arrivé. Chacun avait son histoire, son pouvoir. C’était si agréable de pouvoir être soi sans avoir peur d’un retour. Ce jour-là, avant d’aller s’installer au foyer, il avait fait un détour par l’extérieur pour aller fumer une cigarette. L’école offrait pas mal de lieu extérieur disséminer dans tous l’établissement, ce qui était vraiment agréable pour un fumeur comme Noir. Il était devenu accro à cette drogue après ses premiers cauchemars et même s’il essayer de ne pas trop fumer la journée, si la nuit les cauchemars avaient été virulent, il ne pouvait s’en empêcher. C’était la seule chose qui calmé son anxiété et son cœur lourd. Il prit sa dernière bouffer et ce rendis compte que le temps passer drôlement vite.
Arrivé au foyer des élèves, Noir s’installa à une des tables disponibles et s’y installa en étalant ses cours et ses cahiers et commença à se concentrer sur son travail. Il n’y avait seulement qu’une personne dans la salle. L’ambiance y était détendue et studieuse. Dans ses moments d’égarement, Noir repansa aux quelques rencontres faites ses dernières semaines. Celle au club de jardinage resta la plus agréable et la plus surprenante.
Quelque temps après son arrivé, une nouvelle personne entra et s’installa sur une des tables libres. Noir se fit la réflexion qu’il n’avait jamais remarqué cette personne. Enfin du moins, il se dit qu’il aurait du la remarqué s’il l’avait croisé. Mais il ne préta pas plus attention à cette personne. Il continua de travailler.
Cependant un truc le dérangea après un petit temps. Cette personne semblait instable. Elle semblait nerveuse et préoccupée. Cela tiqua Noir. Son regard faisait des aller et retour entre ses cours et cette personne. Il essaya d’effacer cette présence et de ne pas en prendre compte, surtout en vue du travail qu’il avait.
La personne se leva, et l’instinct de Noir avec. Elle avait ranger ces affaires rapidement et semblait clairement avoir une idée derrière la tête en se levant agacé. Remarque, elle pouvait très bien en avoir une. Mais l’instinct ne trompe pas. Du moins, Noir y croyait. Et il ne s’était pas trompé. Cette personne fit comme si de rien était mais son objectif était plus prés que Noir le pensa. Elle attrapa le téléphone et le portefeuille que la troisième personne avait laissé sur le bord de la table. En voyant ça, son sang ne fit qu’un tour. Comment elle osait ?
-Hé ! Repose ça tout de suite !
Sans réfléchir, Noir s’était levé et approché de la personne. Ce genre de comportement n’était pas acceptable et Noir le supporté pas. Il avait crié d’une voix ferme et décidée. Ce genre de délits ne se ferais jamais en présence du jeune homme. Il se le refusé. En face d’elle et en la regardant bien dans les yeux il répéta :
-Repose ça.
On pouvait très bien la colère de Noir dans ses yeux, et clairement il ne l’a caché pas.
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Saphirre Lacey
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Dim 3 Jan - 23:24
Noir Abiril
Saphirre Lacey
「 Next Time, you'll shut the fuck up.」
« Hé ! Repose ça tout de suite ! »
L’instinct est une chose formidable n’est-ce pas ? Yep. Cette intuition qui vous pousse à prendre les meilleures décisions en cas d’urgence. Ce sentiment précis, puissant, qui vous exhorte de fuir, attaquer, s’adapter.
Le même qui sert à savoir quand baisser les yeux.
Alors, mon gars, à quel point t’es demeuré pour pas me foutre la paix ? Pour pas faire mine d’avoir rien capté, pour pas te mêler de ce qui te regarde pas ? T’aurais pu t’éviter des problèmes. Trop tard pour toi, contrairement à toi j’ai un instinct dans ce genre de situation, et là, maintenant, il me pousse à agir.
La satisfaction qui m’avait traversé à la saisie du butin se mue en regret, puis éclot en shoot d’adrénaline. Régler ça. Vite.
L’idée, le plan pour s’en sortir s’improvise promptement dans mon esprit, je suis coutumière de l’exercice. Il me faut juste une foutue ouverture, une occasion, mais là je suis putain de bloqué puisque réflexe de toute individu non coupable serait de s’arrêter pour écouter son interlocuteur.
Allez, bon sang ! Le stress monte à mesure que je cherche une possibilité pour me débarrasser les poches, mon butin me semblant de plus en plus lourd. Je sais que je dois faire tomber ce mec à ma place puisqu’il est trop tard pour trouver une autre excuse. Rien de vraiment personnel, mais honey, je te connais pas, donc entre mes intérêts perso, mon avenir, et tes caprices de justicier, le choix est vite fait. Si je me fais choper, je finis en classe d’aide, et ça, c’est tout sauf envisageable.
Il se poste en face de moi, près de son bureau et libère une partie du champ où j’aperçois l’ouverture parfaite. Je saurais pas comment te remercier mon chat pour m’avoir donné une si belle occasion.
« Repose ça. »
Moh regardez-moi ces jolis yeux atypiques remplis de colère. Adorable. Le genre super-héro hein ? Je sais pas si je trouve ça gerbant ou amusant. Gerbant parce qu’il vient de me mettre dans une situation trop inconfortable pour que je le tolère. Amusant parce qu’il a l’air d’un enfant indigné qui joue les chevaliers et que bordel, ça serait drôle à voir si j’étais pas sur les nerfs à cause des circonstances. Je conserve malgré tout mon air surpris.
« Wooooh, okep, alors déjà salut mon gars, t’es qui pour m’aborder comme ça, et ensuite qu’est-ce que tu me veux exactement ? Oh wait… »
Ma première main pointe du doigt son visage d’un air amusé, alors que je me rapproche de lui, comme attentive aux détails. J'entre dans sa sphère perso pour lui rendre la situation encore plus inconfortable et surtout pour parvenir à ma véritable cible à côté de lui.
« T’as de la bouffe entre les dents, vers là… Ouais là, c’est plutôt disgracieux, tu devrais l’enlever. Juste un conseil comme ça. »
Vous trouvez ça hors sujet ? Évidemment que ça l’est. Mais c’est seulement un ancrage pour diriger son regard, son attention sur autre chose. Une attitude pour attiser son agacement et fausser davantage ses capacités de jugement. Les gens sont tellement stressés par l’idée d’avoir un sourire inesthétique, je vous jure que ça marche souvent.
L’autre main, parallèlement au speech, saisis délicatement le butin de ma poche pour le jeter habilement dans le sac de cet emmerdeur. Les preuves sont désormais contre lui et je sens mes épaules subtilement se détendre une fois le fardeau débarrasser dans ses affaires. Ok, j'vais m'en sortir dans tout les cas, déstresse, redescend. Soit il est suffisamment intelligent pour la fermer, soit il continue à jouer les chieurs, mais c’est sa parole contre la mienne. On part sur du quitte ou double, un bon pari.
« Non, mais sérieux, ça mit à part, reposer quoi exactement ? »
Et maintenant on joue les innocentes en s'asseyant sur les bords de la table de derrière, on brouille les réflexions de la troisième personne qui s'est retourner nous observer sans encore remarquer que ses effets personnels on disparut. C’est une question de seconde avant que ses capacités d’analyse ne rattrapent son manque d’attention.
Je m'appuie sur mes bras en arrière, et un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres tandis que mon regard plonge comme un oiseau de proie dans les yeux de mon interlocuteur pour y porter mon vrai message.