Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Quand on a deux neurones et un problème [PV Saph] - FINI
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 4 Mar - 20:22
Quand on a deux neurones et un problème.
Était-ce une bonne idée d’entrer dans le jeu de Saph ? NON. C’est un grand, un énorme NON. Écrit en néon, encadré de flèches, entouré de panneaux ATTENTION et SOP. Pourtant, vous vous êtes donné rendez-vous et tu as décidé d’y aller. L’idée de Saph peut être bonne et surtout fructueuse, ça ne te dérange pas de te faire des thunes grâce à des pièges posés dans les dortoirs. Vous êtes débiles et sans honneur, tu en as conscience. Tu oses seulement croire que le niveau de stupidité est un peu rehaussé par ton intelligence, ça peut sauver la mise. Puis l’honneur… Aucun de vous deux n’en a, apparemment. C’est parfait car tu n’aurais pas aimé te coltiner quelqu’un qui soit à cheval sur la moral. Là-dessus, tu trouves Saph plutôt sympathique bien que peu fiable.
Tu as eu le temps de réfléchir aux pièges que vous avez vu avec Sora, de manière à les adapter à votre objectif en baissant le niveau de dangerosité. Soyons honnête, tu es plutôt fier du résultat, mais aussi très gêné d’avoir sacrifié des heures de révisions pour… ça. Une bête idée simplement attrayante pour l’amusement qu’elle peut vous donner. Et l’argent, n’oublions pas l’argent. Tu as laissé Saph s’occuper de rassembler le matériel, tandis que tu t’es occupé de la logistique de ton côté. On devrait vous donner une médaille pour vos efforts. Le prix des gros chieurs malins mais dévoués à leurs méfaits. Hm, c’est pas hyper cool comme titre, on dirait une blague.
Vous devez vous rejoindre dans le hall, tu ne sais pas exactement quel dortoir cible Saph. Il faudrait faire des statistiques sur qui sont les plus riches. Sur le chemin, tu fais donc une liste rapide de ceux qui ont des thunes, tout genre confondu, pour voir ce qui se démarque. Saph est déjà dans le hall quand tu arrives, un sac de matos l’accompagne. A le voir, tu doutes beaucoup de la réussite de votre entreprise.
« Salut. Tiens, j’ai fait ça pour limiter la casse. »
ça, que tu lui fourres dans les mains = un dossier complet de plans A à Z, de détails sur les pièges, de plans des dortoirs pour le positionnement des pièges, des excuses possibles si vous vous faites choper, de calculs de partages de revenus… Bref, tu t’es bien amusé à organiser du mieux possible pour réussir à englober un nombre important de situations. Tu sais très bien que vous n’êtes à l’abri de rien, mais c’est déjà un début. Tu lui souris :
« Tu as tout ce qu’il faut ? Normalement oui, tu n’avais pas grand-chose à faire en plus, et ce n’est pas le plus compliqué. »
Feuille de personnage Age: 20 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle hormonale
Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Jeu 5 Mar - 18:51
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Hehehe. C’était improbable, inespéré même, mais Mordred avait accepté de me suivre dans ma connerie. Était-ce pour l’opportunité de se faire de l’argent ? Ou seulement grâce à mon exceptionnel charisme ? Je ne sais pas, mais une chose est sûre ses idées ne seront pas de trop si je ne veux pas me faire choper et voir les surveillants surenchérir en punition. S’ils voient que récurer, la piscine ne nous a pas suffi, ils vont nous faire refaire la façade du lycée suspendue par les pieds en récitant l’alphabet à l’envers, c’était certain.
Quoi qu’il en soit, l’idée était simple, mais permettrait bien plus de gain que n’importe quelle journée de travail. Enfin en soit le profit ne m’intéresser pas tant que ça, ce qui me plaisait vraiment c’était l’idée de piégé des gens et le goût de risque. L’argent… Ce n’était pas ma priorité pour l’instant. Enfin si, pour financer d’autres idées du genre et rembourser l’opération… Comment il s’appelle ce plan ? Bon on va pas appelé l’opération pour des questions pratique et si qui que soit à quelque chose à redire sur notre slogan, je lui vole aussi absolument TOUTE ses chaussettes gauches. Pourquoi ? C’est très simple, comme ça avec toutes ses chaussettes dépareillées la personne en question n’aura plus aucun style ET n’auras plus assez d’argent pour se racheter des paires de chaussettes puisque je lui aurais volé aussi. Je sais, je suis vraiment diabolique.
Quoiqu’il en soit, Mordred m’avait fait une liste de matériel à réunir et j’aurais dû sécher nombre d’heures de cours pour réunir le tout. Déjà, des potions de sommeils. J’ai réussi à en obtenir à l’infirmerie en prétextant des insomnies à répétitions et pour avoir essayé, elles étaient diablement efficaces depuis que j’ai payé un mage noir pour renforcer leur effet instantané. Ensuite, des combinaisons d’exterminateur, et de l’insecticide. Ça, ça avait été le plus complexe. L’établissement en avait, dans la réserve, pour pouvoir intervenir en cas de besoin, mais leur chiper avait impliqué d’attendre la nuit pour agir, et donc, une nuit blanche de plus et surtout un bon coup de flippe puisque j’avais failli me faire repérer.
Enfin… De quoi administrer l'anesthésiant. Ça aurait dû être le plus simple. Mais je n’avais pas eu assez de temps pour les choper, mais ça… Je lui expliquerais en temps voulu. On s’était donné rendez-vous dans le hall, et je l’attendais, avec le matériel casé dans un sac cabas de course pour le côté pratique. Il n’y avait presque personne à cette heure-là. Lorsqu’il arrive je prends une pose digne d’un méchant de manga, une main devant le visage, en murmurant « Je t’attendais » d’un air mystérieux, mais comme à chaque fois que j’essaie de faire de ma vie un film, c’est un échec.
Il me met dans les mains un tas de papier que je regarde d’un air sceptique. C’est quoi ça ? On est là pour piquer des trucs non, pas pour faire de la littérature ? Oooh, mais il y a les plans des dortoirs ! Et le plan tout court ! Trop détaillé à mon goût, mais cette fois je me résigne à suivre la procédure qu’il m’indique, j’ai fini par comprendre que foncé tête baisser n’est pas une solution. Je lève mes yeux des documents et les poses pour choper le matériel, mais déchante très vite en entendant le reste de sa phrase. Le plus simple ? osfdsfospd.
« Ahem. J’ai à peu près ce qu’il faut, mais avant de te montrer quoi que ce soit… Non c’était pas le plus simple, ne soit pas aussi pédant, franchement, j’aimerais t’y voir en pleine nuit a voler des combinaisons d’exterminateur. J’espère que ton plan tient la route au moins. Bon, bref. J’ai presque tout. J’ai les combis, les potions, du gaz et… Plus ou moins des fléchettes pour les cas individuels. »
Évidemment, je faisais l’effort de parler à voix basse pour une fois. Je fouine le sac et en sort un pistolet en plastique pour justifier mes propos.
« C’est un pistolet a bille, je l’ai pris au cas ou, mais je ne suis pas sûr que ça cogne suffisamment la peau pour endormir. Sinon… » Je sortais des fléchettes un peu... laborieuse, mais pointue ainsi que de quoi les projeter « J’ai ces sortes de fléchettes improvisées. Tch, tch, tch, ne soit pas jugeant, j’ai fait avec ce que j’ai trouvé, mais rassure toi j’ai tout désinfecté. Après pour tout le reste c’est ok. »
À vrai dire mon compartiment de la chambre devait ressemblais à une sorte de parodie de breaking bad avec les combis, l’insecticide, les potions et le faux flingue ect, recouvert par un mince drap. J’ai menacé mes colocataires de les réveiller toutes les dix minutes dans la nuit si je constater que la moindre chose avait bougé. Et trouver un moyen de vaporiser des odeurs de boulangerie sur leurs draps pour qu’elles aient tout le temps faim. Je sais me montrer créatif quand il s’agît de persuader. Je replonge à nouveau dans le plan, afin de m’en imprégner, bien que je me doute du contenue grâce au matériel réuni. Je me plonge alors dans la lecture du plan qui correspond à peu près à ce que j’avais en tête puis poursuit avec les plans des dortoirs en réfléchissant.
« On s’attaque auquel alors ? Tu connais des gens riches ? » murmurais-je
À la base je comptais m’attaquer a tout dortoir sauf le mien, mais le connaissant il a probablement des récoltés avec minutie les informations en question. Enfin, j’espère, peut être que je fonde trop d’espoir sur sa rigueur.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Ven 6 Mar - 13:43
Quand on a deux neurones et un problème.
…Pourquoi. Pourquoi tu t’emmerdes à t’associer avec cet abruti qui se croit dans un film ? A sa petite scène lorsque tu arrives, tu ne fais que hausser un sourcil. C’est toujours un plaisir de travailler avec la reproduction discount d’un méchant de film. Ou pas.
Forcément, Saph n’apprécie pas beaucoup ta remarque sur la simplicité de sa tâche. Il croit bon de débattre là-dessus, seulement pour te donner à imaginer des scènes plutôt drôles. Tu n’aurais pas aimé voler les combinaisons, de nuit, seul, mais ça t’aurait amusé de voir Saph le faire. Il poursuit, et son « presque » te fait tiquer. Comment ça, « presque » ? Tu soupires en entendant son approximation foireuse, et la suite est un vrai cauchemar. Un pistolet à billes ? Et ses fléchettes mais non… ! Ça part mal, très mal. Tant pis, vous devrez faire avec. Au moins le reste est bon. Qu’il l’affirme ne t’empêche pas de tout vérifier tandis qu’il parcourt les plans. Également à voix basse, tu lui réponds :
« C’est déjà bien, tout ça. Pas parfait du tout mais erh… »
Tu ne t’attendais pas à plus. En regardant le matériel, tu te demandes pour la deuxième fois si votre action n’est pas un peu extrême. Elle l’est carrément, mais tu es déjà arrivé à la conclusion que le challenge en valait la peine. Il teste votre habilité à coopérer, et pour toi c’est un véritable défi de composer avec Saph et son chaos. Tu grimaces à ses questions, car c’est à ton tour d’apporter des « mauvaises » nouvelles.
« Non, je ne connais personne qui soit riche. C’est plus courant de croiser des gens pauvres, tu vois, la fuite étant l’option de beaucoup. Ça n’empêche pas de rassembler des thunes avant d’arriver à Leoska, on est d’accord. Après, il y a plus de résidents dans le dortoir des garçons, on peut partir de là. »
Le mieux serait d’aller dans les deux, c’est évident.
« Puisqu’on s’attaque au dortoir des gars, je me charge de récolter les thunes et tu montes la garde. »
Ce n’est pas une question, tu ne lui fais pas confiance pour épargner tes économies. Il est temps de tout mettre en place. D’abord, vous devez aller vous changer. Ensuite, il faut que Saph empêche des gens de rentrer pour ne pas perturber l’installation des pièges par une augmentation du nombre d’éléments perturbateurs au sein du bâtiment. Le plus difficile dans tout ça c’est de lui faire confiance. Vous attendez qu’il n’y ait plus personne pour aller vous changer aux toilettes, et en y allant tu lui dis :
« Il faudrait qu’on échange nos numéros pour se tenir au courant de comment ça se passe. »
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Dim 8 Mar - 18:24
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Je vais sobrement me contenter de son « c’est déjà bien ». Après tout je n’allais pas me la ramener avec mes fléchettes, c’est pas comme si je les avais fabriqués en bois de merisier, ornée de plume de rapace, avec une fine pointe en argent. Par contre son explication m’embête davantage. Évidemment je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait beaucoup de riches dans cette école, pour des raisons évidentes, mais étrangement, ses paroles éveillent un soupçon de culpabilité que je n’aurais jamais cru ressentir. Si on avait volé des riches, je n’aurais eu aucun problème. Mais… endormir des gens qui avaient fui jusqu’ici en récoltant le peu d’argent qu’ils avaient trouvé, et le leur voler… J’aurais peut-être juste me contenter de les piéger autrement ? Aaah non ce n’est pas le moment de faire du sentimentalisme, franchement il fallait y penser avant ! Je claque mes joues comme pour me réveiller et me lancer.
« Puisqu’on s’attaque au dortoir des gars, je me charge de récolter les thunes et tu montes la garde. »
Je plisse les yeux à ses propos. Il n’allait pas me la faire à l’envers là ? Je n’avais pas l’intention de m’encombrer à faire des comptes pour vérifier, mais je me méfier de lui, il était tout à fait capable d’avoir arrangé l'idée de façon à ce que en s’attaquant aux dortoirs des mecs, il prenne en secret 70 % du butin en douce. Hmmm. On verra à la fin. Quoi qu’il arrive je ne lui fais pas confiance, je sais qu’il pas plus de morale que moi et que si les choses dégénère il n’hésitera pas à me trahir, mais… Si je ne pense qu’à ça dès le début, la coopération risque d’être complexe. Donc… On verra plus tard. L’heure approche de mettre en place notre… premier cambriolage ? Je pense qu’on peut le formuler ainsi. On se dirige aux toilettes pour enfiler nos superbes tenues de fashionista au congrès des exterminateurs de cafard, lorsqu’il reprend la parole.
« Il faudrait qu’on échange nos numéros pour se tenir au courant de comment ça se passe. »
Je hausse un sourcil en ricanant. Le moment est très mal venu pour blaguer, mais franchement, c’était trop me demander de rester sérieux et pas complètement lourd pendant AUTANT de temps. Je sors mon cellulaire comme dirait nos amis francophones outre-mer et cherche mon numéro tout en parlant.
« Subtile façon de me demander mon 06 Mordred. » Je sens qu’il va me tuer, et à raison, je suis vraiment un gros lourdingue « J’te charrie évidemment, note : 06 -- -- -- -- --, et envoie-moi un message que j’ai le tien s’il te plaît, c’est vrai que ça sera plus pratique. »
En vrai, je rigole, et je suis lourd, mais c'est quand même vachement triste que la première personne qui me demande mon numéro soit plus ou moins mon ... meilleure ennemie ? Je prépare le contact pour l’enregistrer et bloque sur le nom. Je ne vais quand même pas l’appeler Mordred ? « Traitre/20 » ? Ha au pire, je vais l’appeler « Antagoniste number 1 », ça me parait approprié. Non, je ne me crois pas dans un film, mais franchement, ça passe bien vu la situation toute droite sortie d'une série sur le cambriolage. Je reprends mon sérieux et bloque devant les toilettes, ne sachant jamais trop où aller, avant de rentré dans ceux des filles en vérifiant qu’il n’y ait personne. J’enfile à grande peine ma superbe combinaison un peu grande, et espère que celle de Mordred sera un peu plus petite sinon il va vraiment galérer. Je n’ai pas vraiment eu le temps de regarder les tailles quand je les ai volés. Je sors de ma cabine et constate face au miroir que la visière-maque à gaz et finalement bien suffisante pour ne pas que l’on voie mon visage. Parfaiiit ! Je sors et rejoins Mordred.
« Bon, et bien, c’est parti, je suppose ? Au fait, comme il vaut mieux éviter de s’appeler par nos noms dans les dortoirs, faits comme si je m’appelais… » Merde je n’ai pas réfléchi à un nom… « Didier ? Jason Mac Davis ? Je ne sais pas, comme tu veux. »
Au moins si on devait s’interpeller, on ne s’afficherait pas. Et avec un peu de chance, on passerait pour des gentils exterminateurs de cafard. Sur la route des dortoirs, je marque cependant un arrêt, alors que l’on était presque arrivé. J’adresse un regard vraiment sérieux à Mordred pour une fois.
« Au fait. Mettons-nous d’accord maintenant, pas de coup foireux cette fois d’accord ? Honnêtement je prends sur moi pour faire équipe avec toi, alors je te jure que si tu me refais le coup d’utiliser ta magie sur moi pour me vendre au surveillant, je m’infiltre dans vos dortoirs, je saccage tout puis je brule tout tes vêtements et je les remplace uniquement par des tenues d’exterminateurs. C’est clair ? »
Il ferait mieux de me dire oui, puisque c’est moi qui assure ses arrières dans deux minutes. J’avais besoin de mettre les choses au clair, puisque je n’avais FRANCHEMENT pas envie de vivre une fois de plus ses malédictions à la noix. Je pris une grande respiration. Sur ce, il était temps de jouer les gardes du corps de Mordred devant les portes des dortoirs des garçons.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 12 Mar - 19:46
Quand on a deux neurones et un problème.
Quel gros lourd c’est pas possible. Tu le fixes, blasé, en attendant qu’il te donne enfin son numéro sans faire l’andouille. Quand il te le donne, tu écris sobrement Les Ennuis. Tu n’as pas envie que ton répertoire soit plein de débilité qui t’empêchent de t’y retrouver, mais puisque vous allez échanger par message il ne faut pas que son identité soit claire. Pour message, tu lui envoie un « Spam pas. », sans plus. Ouais… C’est aussi pour ça que tu n’as que trois contacts dans ton portable, t’es pas très loquace avec cet appareil. Vous allez ensuite vous changer, et la taille de la combi est une véritable catastrophe. La prochaine fois, tu te chargeras de tout tout seul. Ça t’évitera de flotter dans une combi terriblement moche. Quelle soit moche est inévitable. Que tu flottes dedans, non. Tu rejoins Saph en espérant qu’il se foute pas de ta gueule.
Il évoque vos noms de code, te laissant carte blanche pour choisir le sien.
« Ok Claudion. Moi hm… T’as qu’à m’appeler Arthur. »
Car ton prénom sort de la légende Arthurienne, tu ne vas pas chercher plus loin que ça. Puis c’est beaucoup plus sympa que Claudion. En chemin vers les dortoirs, tu fais l’agréable (non) constatation que c’est hyper galère de marcher avec cette combi beaucoup trop grande. T’as l’impression de marcher avec un drap autour de toi, c’est donc assez compliqué de te déplacer sans marcher sur les plis. Putain cette grande classe… ça t’arrange presque que Saph s’arrête, car ainsi tu peux réarranger un peu la tenue. Tu n’es pas sûr que son regard soit aussi sérieux qu’il en a l’air, il a un masque sur la gueule. Son message, en tout cas, est très clair. Il n’est pas bête car vous n’avez aucune raison de vous faire confiance l’un est l’autre, c’est important de mettre les choses au clair.
« Très clair. Ce n’est pas non plus de gaieté de cœur que j’ai accepté de participer avec toi, donc j’en attends autant de ta part. »
Auquel cas il sait très bien de quoi tu es capable. Tu le laisses et entres dans le bâtiment, installant rapidement les pièges tant que tu ne croises personnes. C’est un peu stressant, et tu as beau envisager toutes les possibilités tu as l’impression qu’une grosse partie t’échappe. Chiant. Très chiant. Pourtant ça se passe relativement bien. Tu installes les pièges, toques à la porte pour faire sortir les possibles résidents et ainsi laisser le champ libre… Heureusement que tu es dans le club de tir à l’arc, ça te permet de tirer sur une personne qui sortait de sa chambre sans que le piège soit installé, sans la louper. Ça part pas un peu trop loin, cette histoire ?
Tu envoies un sms à Saph pour lui dire : « Pièges en place, 1 homme à terre dans le couloir. Gros con, justifie le vol. Supprime quand t’as lu. » Tu connais cette tête et tu ne l’aimes pas donc… Tu pioches sans regret dans sa cagnotte et toute celle de la chambre, et des chambres suivantes. De celles que tu fouilles, tu n’épargne que quelques caisses. La tienne, évidemment, et celle de Saoirse, iel est sympa. C’est bâtard mais concernant tes colocs, tu te dis que c’est ton salaire pour tes efforts à entretenir parfaitement votre espace commun.
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Sam 14 Mar - 13:42
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
« Très clair. Ce n’est pas non plus de gaieté de cœur que j’ai accepté de participer avec toi, donc j’en attends autant de ta part. »
Très bien. Au moins, les choses sont on-ne-peut-plus-claire ! La seule chose en laquelle on avait pleinement confiance était les représailles de l’autre en cas de traitrise, par conséquent, ça permettait d’instaurer une sorte de trêve somme toute plutôt efficace. Il n’avait pas envie que je brule ses fringues, et je n’avais pas envie qu’il me maudisse, donc, profitons pleinement de cette coopération posée sur des bases saines pour ce faire un max de blé ! Il part en premier avec l’air tout à fait à l’aise dans sa superbe combinaison trop grande. Finalement heureusement qu’il part à l’intérieur je n’aurais pas tenue une minute de plus sans pouvoir me moquer de lui. Et puis mine de rien, je fais plus crédible à l’entrée.
Il y a peu de passage à cette heure, c’était effectivement le moment parfait. J’eus juste le droit à deux trois badauds qui se demander pourquoi il y avait un type louche en combi anti-radiations devant la porte des dortoirs, mais qui se résignèrent à ne pas venir. Je pense qu’ils ont peur de s’adresser à une véritable fashion victime. Ou juste peur de se faire dératiser … Mais l’hypothèse est moins vendeuse.
Je sors mon téléphone et voie que mon très cher Mordred m’a fait un rapport. « Pièges en place, 1 homme à terre dans le couloir. Gros con, justifie le vol. Supprime quand t’as lu. » Je relie son message à deux fois avant de comprendre que « Gros con, justifie le vol » n’était pas de l’impératif et qu’il n’était donc pas en train de m’insulter puis de me demander de justifier le vol aux gens, ce qui n’aurait aucun sens. Mais on ne sait jamais avec lui. Bon, ok, c’est surtout mon manque constant d’heure de sommeil qui me conduit à lire absolument n’importe quoi. Le « Un homme à terre dans le couloir » me fait tiquer aussi. C'est un gros con, certe, mais quand même c’est un peu violent, non ? On dirait qu’il l’a assommé, enfin c’est un peu le cas, mais… Bref. Au moins le plan se dérouler sans trop d'accroc et c'est ce qui compter.
Je réponds donc à son sms, pépère, appuyé contre la porte. « Mets des articles et des pronoms dans tes messages, ce n’est pas des télégrammes bordel. Rien de nouveau de ce côté, besoin d’aide pour te débarrasser du corps ou ça ira ? Ce message s’autodétruire dans 30 secondes. Signé, Claudion Mac Davis. ». Sur ce, je supprimer les deux messages.
« Vous ne devriez pas faire ça. »
Je bondis sur place avec un cri de surprise. Il sort d’où celui-là je ne l’ai pas entendu débarquer ? Un gars un peu plus petit que moi me fait face et je me reprends alors qu’il me juge clairement. Faire quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne devrais pas supprimer les messages ? Non attend il est courant qu’on est en train de voler des trucs ? DE QUOI IL PARLE BORDEL. Je prends une voix féminine adulte pour m’adresser à lui. J’arrive pas mal à changer ma voix, mais pour faire une voix masculine adulte crédible ce n’est pas encore ça alors jouons la sureté. J’essaie de paraître plus innocent que jamais.
« Quoi-donc ? - Bah… utilisez votre téléphone en tenue de travail. Vous allez mettre des produits chimiques sur l’écran et le contaminer. - Ha… heu… » Qu’est-ce que j’ai fait au karma pour tomber sur quelqu’un qui s’inquiète des normes d’hygiène des exterminateurs, sérieux c’est qui ce gars ? « Effectivement je ne le fais pas à l’accoutumer, mais c’était un message urgent, ils sont tombés sur un nid. Dis, tu pourrais sortir de la zone s’il te plaît ? On doit vous garder le plus éloigner possible des zones traitées, vous serez alerté lorsque vous y aurez à nouveau accès. - Vous pouvez aller me chercher mes affaires dedans alors, parce que j’ai une cours- - Non je ne peux pas je dois garder le périmètre sûr alors ouuuste. Allez plus vite que ça ou je demande les professeurs en renforts. Comment ils s’appelaient ceux qui nous avaient aidés à virer les récalcitrants la dernière fois ? Andréatus, je crois ? »
Le nom suffit à le convaincre de faire demi-tour, déçu, les mains dans les poches. Haa… Il n’était pas méchant hein, mais franchement pas fufute se gars. Heureusement que les frères Andréatus ont traumatisé suffisamment de générations pour que leurs réputations ne soient plus à faire ! J’espère qu’il n’y aura pas d’autre personne qui viendrons ma taper la discut’. Je m’appuie à nouveau sur la porte d’un air agacée. Bon sang il est long, c’est les billets qui sont trop lourds à porter ou bien ? Je soupire. C’est peut-être juste parce que je ne fous absooolument rien que le temps me paraît long. Je lui envoie quand même un « Bouge-toiii » d’impatience.
Plus on s’attarderait ici plus on risquait d’attirer la curiosité de mauvaise personne comme, l’administration, ou des élèves télépathes. J’avais d’ailleurs pensé à une mesure concernant ces derniers, mais c’était difficile à expliquer et je devrais probablement attendre qu’il ressorte pour lui faire part de mon idée. Bon aller, no stress, pour l’instant, tout va bien. Profite pleinement de ton poste de flemmard avant que ce ne soit toi qui sois obligé de courir partout à travers les dortoirs.
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Sam 28 Mar - 12:37
Quand on a deux neurones et un problème.
Saph te répond un « Mets des articles et des pronoms dans tes messages, ce n’est pas des télégrammes bordel. Rien de nouveau de ce côté, besoin d’aide pour te débarrasser du corps ou ça ira ? Ce message s’autodétruire dans 30 secondes. Signé, Claudion Mac Davis. » qui te fait lever les yeux au ciel. Tu devais faire rapidement et ce n’est pas pratique d’écrire avec la tenue d’exterminateur. Tu n’as pas envie de perdre du temps à écrire de sms. Tu lui réponds donc « Pas envie de m’emmerder. Le corps a déjà été balancé dans l’acide. » mais en morse. Ensuite, tu supprimes les messages.
Tu allais passer du côté lycéen du dortoir, quand tu penses qu’il vaudrait mieux vider toutes les tirelires sans exception afin de n’attirer aucun soupçon sur une personne en particulier. Tu vas donc chercher tes sous et ceux de Saoirse que tu avais épargnés, et tu les ranges dans une poche à part. Tu enlèves ensuite les pièges que tu avais mis partout afin de ne pas laisser de trace de ton passage. Les fléchettes doivent faire effet assez longtemps pour que vous ne soyez pas dérangés, normalement. Laisser les pièges représentent un risque car il suffit que quelqu’un puisse les analyser pour que vous soyez dans la merde, prétexte d’exterminateur ou pas. Puis il faut toujours éviter de revenir sur la scène de crime.
Ça te demande donc un peu de temps de ramasser tout ça et de sortir de la partie universitaire, pas étonnant que Saph commence à s’impatienter de son côté. À son « bouge-toiii », tu réponds « J’arrive, t’es chiant. » , et c’est tout. Tu sors ensuite pour rejoindre Saph et que vous passiez du côté des lycéens.
« Extermination concluante de ce côté, il n’y a plus de bestioles qui traînent. »
Tu ne lui passes pas encore le butin pour autant, ça attendra après la récolte complète. Il pourrait très bien se barrer avec l’argent pendant que tu seras encore à continuer l’opération dans le dortoir des lycéens.
« Il ne s’est rien passé de ton côté ? Il y a moins de monde chez les lycéens donc ça devrait être beaucoup plus rapide. »
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Dim 29 Mar - 18:55
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Qu’est-ce qui lui prenait autant de temps ? Attendre peut-être que le corps dû dit « Gros con » fonde dans de l’acide imaginaire ? J’affiche une moue impatientée sous mon masque à gaz et attends, les bras croisés. Après un message annonçant son arrivée, il débarque finalement dans sa très belle combinaison trop grande.
« Extermination concluante de ce côté, il n’y a plus de bestioles qui traînent. »
Niiiice j’en déduis que tout le flouze est à nous et sans accroc, héhé. Je fais un discret « Yes » avec un geste du bras pour extérioriser ma joie sans crier « ON EST PUTAIN DE RICHE BANDE DE LOOSER HAHAHAHA » ce qui aurait été un poil plus risqué pour notre plan. Je ne lui fais pas de réflexions concernant le butin sachant que j’aurais fait pareil à sa place par sécurité. Même si j’avoue que j’aurais bien aimé voir la couleur de cet argent pour savoir combien nous aurait fait empocher ce coup.
« Il ne s’est rien passé de ton côté ? Il y a moins de monde chez les lycéens donc ça devrait être beaucoup plus rapide. »
On commence d’ailleurs à décaler vers ce second dortoir, et j’ajoute d’un air désinvolte, en exagérant les événements. Bien sûr je m'assure qu'il n'y ai personne aux alentours avant de répondre.
« Oh si plein de chose, c’était vraiment E-PUI-SANT d’attendre derrière cette porte, en plus un type bizarre est venu me taper la discut’, franchement c’était super compliqué j’ai crue ne pas m’en sortir. » Autrement dit je m’étais fait chier, mais j’ajoute pour le rassurer avec mon professionnalisme « Mais t’inquiètes j’ai géré le gars je l’ai menacé pour qu’il parte. Bon alors la récolte a été bonne ? »
Le rappel de mon altercation me fait penser à un détail qui m’a trotté en tête pendant son absence. Et je tape le côté de mon poing dans le plat de ma main, geste signature d’une bonne idée qui fuse.
« Ah non, attends, avant que j’oublie. Si tu tombes face à un élève dont tu ne connais pas le pouvoir, au cas où ce soit un télépathe il ne faudrait pas qu’il comprenne tes intentions, donc… Pense très fort « ON A TROUVÉ LE TÉLÉPATHE, IL EST EN VISU, VOUS POUVEZ TIRER » et si le gars stresse, tu sauras que c’est un télépathe et hop hop hop, tu files sans pensée n’a rien, ça marche ? » Je pris la pose en encadrant mon menton d’une main avec l’index pointé « Ne remercie pas mes 300 de QI, ce n’est rien je te jure, sauver des vies c’est mon métier. »
Voilà, une bonne action de faîte. C’était peut-être la seule mesure qui n’était pas prise dans son document de douze pages sur le plan, alors fallait bien que je me rende utile au cas où on croiserait un petit malin qui lit les pensées. Quoique je doute qu’il ait le courage de comprendre le chaos d’idée incessante qui affluer dans mon esprit. Quoi qu’il en soit maintenant que j’avais colmaté cette minuscule faille dans le plan, je ne vois pas ce qui pourrait nous poser problème, l’idée étant bien rodée. Je m’étire paresseusement, les bras en l’air, lorsque je vois apparaître l’entrée du dortoir des lycéens. Il n’est pas loin de celui des cursus supérieurs, mais comme tous les bâtiments étaient démesurément grands, en faire le tour prenait du temps. Bon, l’avantage ici c’est qu’on est quasiment sûr de ne croiser personne que l’on connaît. Ceci étant dit, le désavantage ici n’est pas tant un problème, mais plus une question d’éthique ; une fois passé ses portes on va voler des petits jeunes donc… Il sera même plus question d’essayer de songer a des questions de moralité, ça sera foutu. J’inspire longuement. Bon, le point de non-retours et là…
« Bon eh bah, je te laisse faire ton truc. Puisse le sort t’être favorable Arthur. »
Ma propre phrase me perturbe puisque j’ai l’impression d’avoir fait un vieux cafouillage entre Hunger-game et Kamelott à cause de son fichu pseudonyme, mais après mûre réflexion ce n’est peut-être pas le moment de pensé à ça.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Lun 30 Mar - 13:41
Quand on a deux neurones et un problème.
Saph a des manières bien compliquées de dire qu’il n’a rien fait, si ce n’est son boulot correctement. La mention du type bizarre aurait presque pu te faire réagir, mais il a l’air de tout exagérer donc tu te dis que c’était juste un problème mineur. Après tout, tu n’as pas été dérangé pendant la récolte donc Saph a bien fait son travail. C’est tout ce qui t’importe. Concernant le montant collecté, tu réponds simplement qu’il n’en croira pas ses yeux, mais que ce n’est pas terminé. Vous poursuivez votre chemin vers le dortoir des lycéens, et Saph a soudain l’air d’avoir une idée. Peut-être est-elle bonne, mais tu ne préfères pas te faire de faux espoirs. Il t’explique alors sa réflexion sur les élèves télépathes, et c’est pas con du tout ! Effectivement, c’est une éventualité à couvrir et tu n’y avais pas pensé. Comme quoi Saph n’est pas un si mauvais coéquip… Erh… 300 de QI avec un neurone oui.
« Un neurone reste un neurone, tu peux pas atteindre 300 de QI avec ça. L’idée n’est pas bête en tout cas, c’est bien pensé. »
Vous arrivez au dortoir des lycéens, et Saph te sort une phrase qui sonne comme une condamnation.
« Ce ne sont que des cafards, Claudion. »
Est-ce que tu parles des élèves ? Est-ce que tu parles de vrais cafards pour ne pas trahir votre couverture ? Tu laisses le doute planer tandis que tu rentres dans le bâtiment pour poursuivre l’opération. A vrai dire, tu as encore moins de remords à piller les chambres de gens que tu ne connais pas. Ils sont plus jeunes, et alors ? Un sou reste un sou peu importe à qui il est. Tu t’es convaincu du côté positif de votre opération pourrie dès le début, tu te fiches bien de qui tu voles suite à ça. Enfin, en partie. Tu commences donc à poser les pièges, mais tu n’as même pas fini l’installation du premier qu’un lycéen débarque à côté de toi. Surpris, tu sursautes et penses aussitôt très fort ce que Saph a dit plus tôt. Pas de réaction. Cool, ça devrait être plus simple.
« Qu’est-ce que vous faites ? Vous avez pas le droit d’être là. »
Ok, ou pas. Tu lui réponds calmement :
« Tu n’as pas vu les affiches concernant l’extermination à venir ? La com fait toujours aussi mal son boulot. En tout cas tu dois sortir, des produits toxiques vont être dispersés. -Mais on était pas au courant. C’est vrai ? -Oui, on a trouvé un nid de cafard dans une chambre du cycle universitaire. Il faut vérifier tous les autres dortoirs par mesure de précaution. Maintenant, si tu veux bien… -ça va durer longtemps ? -Si tu ne me laisses pas faire mon travail, oui. -C’est quand même bizarre qu’on en ait pas entendu parler, vous faites pas une blague par hasard ? »
Il ne te laissera pas tranquille tant qu’il ne sera pas convaincu. Quelle plaie, et il est trop tard pour l’endormir. Tu lui réponds que tu peux appeler ton collègue s’il a besoin de plus de preuves, et il acquiesce. Tu envoies donc un sms à Saph « Problème avec un gamin chiant, tu peux venir stp ? Apporte feuille 4 aussi c’est l’autorisation factice pour opérer dans les bâtiments. », puis vous attendez Saph. En attendant, tu expliques au lycéen que Claudion devait garder la porte pour éviter que quelqu’un entre par accident. La seule question qu’il pose c’est pour savoir si Claudion est son vrai prénom.
« Tout le monde n’est pas chanceux. Il a l’autorisation d’extermination avec lui, puisque tu tiens tant à la voir. »
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Lun 30 Mar - 20:55
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Lorsqu’il déclare que ce ne sont que des cafards, avant d’entrer, je ne sais pas s’il est à fond dans son rôle ou s’il considère les lycéens comme de vulgaires insectes. Sur un malentendu, je préfère ma dire qu’il est au club théâtre et qu’il est vraiment à fond dans son rôle. Après tout, s’il voyait les lycéens comme des cafards je suppose que pour lui un mec qui lui a fait récurer une piscine serait donc… Une sorte d’acariens ? Et puis quand même… Il aurait pu être plus sympa, jveut dire j’ai trouvé une super idée et lui me réplique que je n’ai quand même qu’un neurone, alors qu’en soit le nombre de neurone n’influe pas sur l’intelligence c’est le nombre de connexi- Oh damn. Avec un seul neurone, je doute de la nature exponentielle du nombre de connexion possible. Je soupire et capte que je me suis c o m p l e t e m e n t perdue dans mes pensées. Un peu de concentration Saph bordel, prend ton rôle au sérieux au lieu de compter tes connexions ! Je me poste donc devant la porte, solide sur mes appuies, bras croisés et franchement… Il y a si peu d’activité que je pourrais pioncer comme ça. De toute façon les lycéens ne sont pas nombreux, enfin du moins pour notre génération, alors il devrait avoir vite fait. Mon téléphone vibre et je check les news en espérant y voir du croustillant. « Problème avec un gamin chiant, tu peux venir stp ? Apporte feuille 4 aussi c’est l’autorisation factice pour opérer dans les bâtiments. ». Des efforts sur les articles franchement. Mais vraiment c’est quoi ces élèves qui ne bronchent pas face aux obligations sanitaires ? Je fouine le sac et décroche proprement la feuille 4, heureux d’avoir le droit a enfin un peu d’action. Sur le coup le pense noter « INTERVENTION SANITAIRE NE PAS RENTRER » sur la porte, mais vu que les élèves n’en ont strictement rien à foutre, et que l’administration pourrait se poser des questions, me contente de caler une chaise vite fait sous la poignée et de trottiner jusqu’à la chambre entrouverte. Je m’arrête deux pas avant et prends une grande inspiration. Tu n’es pas Saph, tu es Claudion Mac Davis, agit en conséquence. Je prends la voix la plus grave que j’arrive à obtenir et débarque avec une démarche sûre de moi.
« Alors le jeune, on doute de la nécessité de cette intervention ? - Vous êtes Claudion ?» Ma réputation me précède on dirait. Je dégaine la feuille et lui la tend. Dès qu’il la prend, je pose un bras contre le mur et prends la pose, l’air de rien. « En personne. Voilà les documents officiels ptit gars, eeeh ouais me remercie pas c’est mon métier, mais je ne t’en voudrais pas si tu applaudis le professionnalisme dont on fait preuve pour vous débarrasser des cafards répugnants qui rode parfois dans l’établissement. - C’est quand même bizarre j’en ai vu aucun de ce côté et que ce soit traité. - Normal, ils ont peut-être établi des nids proches canalisations s’en qu’ils en sortent encore, on élimine le mal a sa source pour éviter l’invasion c’est tout. » J’étais partie en freestyle pour essayer de le convaincre sans rien connaître au cycle de vie des cafards « Bon, tu nous laisses faire notre travail ? - … C’est trop bizarre votre attestation elle n’a vraiment pas l’air si officiel que ça y’a quand même une faute dessus… »
Je chope une autre des feuilles en faisant comme si c’était un double du document officiel que je relisais et marque discrètement dessus « Je l’assomme ou on se barre ? » en faisant signe à Mordred de s’approcher de la feuille.
« Bizarre ça, ils auraient encore merdé pour les papiers ? Tu la vois toi cette faute Mordred ? »
Un hochement de tête et je m’en charge. Il ne connaît pas nos visages, il est encore temps d’agir ou de fuir, mais franchement il n’est pas question de se faire choper, les conséquences pourraient être bien plus désastreuse que juste nettoyer un pauvre bassin.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 31 Mar - 13:54
Quand on a deux neurones et un problème.
Saph arrive, fidèle à lui-même. Il prend la grosse voix et fait une entrée digne d’un mauvais personnage dans un mauvais film, qui aurait seulement pour lui un bon timing. Le gamin demande si c’est Claudion, et tu dois te retenir de lui souligner l’évidence de sa question stupide. En revanche, tu ne t’empêches pas de te facepalm quand Saph prend la pose contre le mur pour se la jouer exterminateur trop cool, type Ghostbuster. Ses excuses restent bonnes et son discours cohérent, là-dessus il gère. Cependant, ça ne suffit pas à convaincre le lycéen qui veut se montrer chiant jusqu’au bout. Vous n’aurez jamais fini à ce rythme là. Pire ! On va finir par vous attraper si Saph ne retourne pas garder la porte. Il faut donc que vous vous en débarrassiez très rapidement.
Quand le gamin signale une faute, tu es surpris et dois te retenir d’aller vérifier ce qu’il dit. C’est pas possible, tu as bien relu ce type de document justement pour éviter de vous trahir. Est-ce que ce serait une ruse de sa part ? Ok, tu ne veux juste pas du tout admettre que tu puisses faire une faute, alors que ça arrive souvent quand tu écris avec tes migraines. Tu fais donc mine de lire le double que Saph a sorti du tas de feuilles. Sur le papier vierge, il a simplement écrit une question. L’assommer ou se barrer ? La première option est trop dangereuse, il irait se plaindre après auprès des professeurs. Vous êtes couverts donc non identifiables, mais sait-on jamais… Vous devriez passer aux autres chambres et attendre qu’il parte. Par contre Saph a foiré en t’appelant par ton prénom. Faut espérer que le gamin ne s’en souviennent pas. Un peu agacé par son inattention, tu secoues donc la tête et réponds :
« Oublie, ils savent pas écrire dans ce service. On va s’occuper des autres chambres en attendant. Si tu es encore là lorsqu’on revient, on devra appeler un surveillant. »
Ce que tu veux dire implicitement à Saph c’est « oublie la première option, trop risqué, on se barre ». Tu n’as aucune idée de ce qu’il s’est passé lorsque tu as dit ça, car pour toi ce n’était qu’une remarque en l’air pour passer à autre chose. En réalité, tu as fait oublier à Saph la raison même de sa présence ici. Le gamin, à côté, ne semble pas enchanté que vous appeliez les surveillants.
« Qu’est-ce qu’ils pourront y faire ? - Te confirmer qu’on doit faire notre boulot et s’occuper de toi pour que tu ne nous empêches plus de travailler, entre autre, mais nous avons toutes les autres chambres à faire avant de revenir vers la tienne. Tu as le temps de quitter le bâtiment d’ici là. Claudion peut te ramener, sinon. »
Tu attends la confirmation du concerné pour pouvoir passer aux autres chambres. Si Saph accompagne le lycéen dehors, vous vous débarrasserez de lui sans le perdre de vue.
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mar 31 Mar - 16:15
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Mordred est venu lire les options, mais ne semble pas convaincu pour autant. En même temps c’est vrai que l’assommer est peut-être un peu radical… J’attends patiemment sa réaction lorsqu’il finit par me répondre.
« Oublie. »
Je n’entends même pas le reste de sa phrase que le vide se fait dans mon esprit (plus qu’à l’accoutumée je veux dire). Je m’oublie complètement une petite seconde puis cligne des yeux avec l’air ahuri sans comprendre où je suis. La scène est surréaliste. Le relou que j’ai croisé plusieurs fois semble être dans une combi d’exterminateur et parler avec un gosse dans une chambre d’internat et… Je regarde mes mains gantées : Je suis habillé pareil que lui, c’est quoi ce délire ? J’ai trop bu et j’ai fini dans le tournage d’un très mauvais film ? Un prank ? Un regroupement cosplay style apocalyptique ? C’est qui ce gosse ? Je suis où ? QU’EST-CE QUI SE PASSE ???
« Qu’est-ce qu’ils pourront y faire ? - Te confirmer qu’on doit faire notre boulot et s’occuper de toi pour que tu ne nous empêches plus de travailler, entre autres, mais nous avons toutes les autres chambres à faire avant de revenir vers la tienne. Tu as le temps de quitter le bâtiment d’ici là. Claudion peut te ramener, sinon. »
J’ai essayé de reprendre le fil de la réalité en écoutant leur conversation, en vain. Je me prends la tête entre les mains, complètement dépassé par les événements. Je balance par terre les feuilles que j’ai à la main et commence à fouiller les lieux sous les protestations du gamin, sans pour autant l’écouter. Je tombe alors sur un vieux livre romantique douteux. Non, c’est sûr que ce n’est pas ma chambre, je n'ai pas si mauvais goût et je ne tolérerais pas des colocs qui lisent ce genre de chose. Ni même qu'elles aient des draps à motif aubergine et fraise comme ceux qui me brule les yeux d'ailleurs, ces quoi la marque pourave qui produit ça ? Mais pourquoi je suis là alors ? Et pourquoi je traînerais avec ce gars alors qu’on se tire tout le temps dans les pattes aux dernières nouvelles ? Même me réveiller de blackout de huit heures dans un buisson en forêt avait été une expérience moins perturbante.
« Mais c’est quoi cette blague ??? Ok, ok, ok, reprenons depuis le début… » Formulais-je à voix haute pour me situer dans ce chaos de pensée. Je me tourne vers mister exterminateur « Lancelot ? Tristant ? Arthur ? »
Comment il s’appelle cet abruti déjà… Avec toute cette confusion qui m’entourer j’avais du mal a situé les informations je me souvenais juste que c’était un nom un peu louche de chevalier de la légende arthurienne… Oh aller un effort tu lui as suffisamment chercher des noises pour te souvenir de son nom…
« Mordred ! Bon. » Je prends une grande inspiration avant de céder à une panique énervée. « ON EST OU BORDEL ? QU’EST-CE QUE JE FOUS LÀ ? ET T’ES QUI TOI ? » Je pointe le jeune du doigt sur ces mots puis poursuit par un grand geste d'incompréhension« Et genre… C’EST QUI CE CON DE CLAUDION DONT TU PARLES ? On est bien que trois non ?? »
Je regarde aux alentours pour vérifier qu’il n’y ait pas un espèce de plombier qui s’appelle Claudion qui traîne dans le coin mais personnes. Impossible. Qu’est-ce qu’il se passe ? C’est genre… Vraiment pas possible comme situation non ? Je plisse les yeux et ajoutes, de plus en plus suspicieux. C’est sûr que ce n’était pas à cause d’une cuite, je n’ai pas de gueule de bois, alors… Je peux qu’avoir été droguer, ou manipuler, non ? Je suppose ?
« - Qu’est-ce que tu fous habiller comme ça, et est-ce que tu m’as drogué pour m’habiller pareil et lancer une nouvelle mode ? Ou genre, c’est une caméra cachée ? C’est quoi le plan ?»
Je commence à m’attaquer aux sangles du masque à gaz pour tenter de détacher cet engin encombrant. J’ai besoin de réponse, TOUT DE SUITE, ou je vais vriller. Une main sur le front d’un air exaspéré, en train de complètement baliser à cause de la situation, je commence à remettre en question mon mode de vie en attendant des réponses de leurs parts ; qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour, d’un mérité ça, et de deux FINIR par ne plus savoir ou je crèche et pourquoi je suis habillé comme ça ?
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 31 Mar - 17:04
Quand on a deux neurones et un problème.
Saph pète un câble. C’est soudain. C’est brusque. Tout à coup, il se met à jeter les feuilles et fouiller dans les affaires du lycéens. N’importe quoi !! Il est complètement con, il veut compromettre la mission ?! Le gamin proteste et toi aussi, mais Saph n’en a rien à faire et continue de foutre le bordel. Tu vas le tuer. Dieu, comme tu vas le tuer. Vous vous étiez mis d’accord pour ne pas faire de coup foireux, alors qu’est-ce qu’il fait ?? Il demande si c’est une blague. C’est lui, la blague. Tandis qu’il fait l’inventaire des personnages de la légende arthurienne pour sûrement retrouver ton nom de code, tu rassures le gamin en lui disant que Claudion a dû voir un cafard dans ses affaires. Ça ne le rassure qu’à moitié.
Quand Saph balance ton nom et des questions, tu n’en crois pas tes oreilles. Quoi ?! C’est mort, vous êtes foutu. C’est dingue qu’il pète une durite d’un coup comme ça. Est-ce qu’il se serait drogué devant la porte, et ça fait effet seulement maintenant ? Ça ne te fait pas rire du tout, tant de perturbations d’un coup te met les nerfs à vif. Reste calme, il veut sûrement juste t’emmerder. …Comment ça c’est qui Claudion ? La situation est hors de contrôle. Tu t’excuses auprès du gamin avant d’essayer de virer Saph de la chambre.
« Qu’est-ce que tu raconte ? C’est pas le moment de déconner, on devrait déjà avoir fini ! T’as conscience du retard que tu nous fais prendre ? …Me dis pas que tu te venges MAINTENANT pour la piscine ? Bon sang… Allez Sa… Saleté de Claudion, on devrait laisser ce jeune tranquille. »
Et qu’il t’explique c’est quoi son délire ! Tu sais que Saph n’est pas fiable, mais tu n’aurais jamais cru qu’il se comporterait ainsi en se mettant lui-même en danger. De ce que tu as vu, il n’a pas le sens du sacrifice, sauf s’il concerne les autres. Vous avez à peine passé le pas de la porte que le gamin la claque derrière vous, s’enfermant à clé pour éviter votre retour. Ok, bien. Tu t’adresses alors à Saph sans parler trop fort, pour pas qu’on vous entende.
« Arrête ton délire tout de suite, t’es pas drôle du tout ! On est vraiment dans la merde si on… extermine pas ces cafards donc fais un effort ! Si tu veux te venger de je sais pas quoi, attends au moins qu’on ait fini ça ! Puis t’es pas gonflé, c’est toi qui as choisi les combinaisons ! »
Une caméra caché, le plan… Plus jamais tu t’associes avec cette tête d’eau au cerveau de bigorneau ! Son sens de l’humour est catastrophique et hyper dangereux, il n’a pas intérêt de continuer comme ça ou vous serez vraiment dans la merde.
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mar 31 Mar - 20:16
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Mordred semble atrocement furieux et je ne comprends absolument pas pourquoi. C’est moi qui devrais être en colère ! Dans quoi est-ce qu’il m’a embrigadé ? Il cherche des excuses auprès du jeune puis me pousse dehors sans ménagement. C’est quoi leurs problèmes sérieusement ?
« Qu’est-ce que tu racontes ? Ce n’est pas le moment de déconner, on devrait déjà avoir fini ! T’as conscience du retard que tu nous fais prendre ? … Me dis pas que tu te venges MAINTENANT pour la piscine ? Bon sang… Allez Sa… Saleté de Claudion, on devrait laisser ce jeune tranquille. »
En retard sur quoi ? Qu’est-ce qu’on devrait avoir fini ? Comment ça je me venge maintenant ? Et surtout… Je penche la tête sur le côté, intrigué…
« - Est-ce que tu es en train de m’appeler Claudion ou c’est ton ami imaginaire à qui tu parles ? »
Non, après coup il y a des questions qui doivent arriver avant cela. Je fronce les sourcils, balance le masque par terre et sors ma tête de cette capuche aussi ridicule que désagréable. Nageant encore en plein délire, j’attends de voir s’il peut m’en dire plus en s’énervant tout seul.
« Arrête ton délire tout de suite, t’es pas drôle du tout ! On est vraiment dans la merde si on… extermine pas ces cafards donc fais un effort ! Si tu veux te venger de je ne sais pas quoi, attends au moins qu’on ait fini ça ! Puis t’es pas gonflé, c’est toi qui as choisi les combinaisons ! »
Mais ?? On extermine VRAIMENT DES CAFARDS ??? Oh. Tout s’explique. C’était une des seules personnes que je connaissais à Leoska, on devait avoir besoin de thune et on a trouvé un taf. Ça parait logique si on a notre entreprise que j’ai choisie les combinaisons puisque j’ai meilleur goût que lui en plus. Et ça expliquerait sa colère si je commence à le ralentir en pleine intervention… Et le fait qu’on essayer de virer un lycéen de sa chambre aussi. C’est la seule hypothèse possible si j’en crois ce qu’il me dit. Bon sang… Comment je peux avoir oublié AUTANT de choses ? J’ai l’impression qu’il y a quelques heures à peine j’étais en cours, et là apparemment j’ai fait ma petite vie en blackout et je me réveille avec ce sale début de mal au crâne ? Complètement désespéré je fous mes deux mains sur ma tête sous le choc de tant de révélations.
« QUOIIIIIIIIIIIIIIIIII ?! »
Je fais de bref vas et viens dans le couloir pour extérioriser cette boule de stresse puis chope Mordred par les épaules et le secoue.
« TU VEUX DIRE QUE J’AI OUBLIÉ UN PAN ENTIER DE MA VIE ? Ça fait combien de temps qu’on est devenue des exterminateurs ? Pourquoi on a choisi ce métier sérieux c’est de la merde ! ET POURQUOI JE TRAVAILLE AVEC TOI ET TON AMI IMAGINAIRE CLAUDION ? Qu’est-ce que j’ai fait de ma vie… »
Je le lâche et m’appuie d’une main sur le mur, l’autre main sur ma tête endolorie, en position de tragédie comme la bonne drama queen que je suis. Quels mauvais choix j’avais faits pour devenir aussi minable malgré mes grandes ambitions… Franchement je ne pouvais pas avoir de pire futur que de monter une entreprise d’exterminateur de cafard avec lui… Je voulais faire partie des grands de ce monde moi, comment il a pu gâcher mon radieux avenir ! Non attend, un instant… Plongée dans une profonde réflexion, je m’appuie dos au mur, une main sur le menton, beaucoup plus calme d’un coup. La panique avait fait place à la méthode.
« Y’a un truc qui ne colle pas. La piscine… Dans mon ressentie c’est assez récent, et tu ne ressortirais pas ça si on bosser ensemble depuis longtemps donc…. On n’est pas une entreprise d’extermination non ? » Je le reprends par les épaules, encore plus paniquer depuis que je comprends que mes hypothèses fausses « ALORS QU’EST-CE QUI SE PASSE, SOIT PLUS CLAIRE DANS TES EXPLICATIONS BON SAAAANG. »
Je le lâche, épuisé, comme si j’avais passé toute mon énergie à vociféré puis reste bras ballant à me demander pourquoi diantre je ne me souviens de rien de ce que j’étais en train de faire. Une bonne nouvelle cependant semble ressortir au milieu de ma confusion : je crois que je ne suis pas un "moi" du futur et que je n'ai pas oublié tout une partie de ma vie. Cependant le reste ne s'explique pas.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mar 31 Mar - 21:47
Quand on a deux neurones et un problème.
ça ne va vraiment pas bien avec Saph. Son désespoir est grand, visiblement, et il n’arrête pas de s’agiter. C’est très étrange et tu dois mobiliser toute ta patience pour ne pas l’insulter. Il a mal choisi son moment pour jouer la comédie, tu ne comprends même pas qu’il puisse se comporter comme ça. C’est irréaliste. Très pénible. Pfff allez laisse le tranquille il va bien finir pa- MAIS OH CA VA LA !! Tu le repousses sèchement quand il te secoue, pour ensuite jeter le casque par terre à ton tour. T’as besoin d’air, et Saph ne t’en donne pas beaucoup. Comment ça, oublier un pan entier de sa vie ? Il a pas plus débile ? Il croit tout de même pas que tu vas avaler ça… Comment ça le métier d’exterminateur ?? Comment ça ton ami imaginaire Claudion ??? ça ne va pas. Ça ne va pas du tout.
Tu réfléchis à toute vitesse pour trouver un sens à tout ça. Saph ne peut pas faire exprès, pas à ce point. Il a l’air vraiment sincère dans son attitude. Problème, tu ne lui fais pas confiance… Suffit de voir son comportement de drama queen contre le mur. Il en fait toujours trop. Là encore, c’est juste Saph au naturel… Tout ça te donne mal à la tête. Il change rapidement d’attitude pour entrer en pleine réflexion. Son théâtre commence à t’énerver sérieusement. Bah c’est bien, il capte que vous n’êtes pas une entreprise d’extermination. Il a fini de vous faire perdre de précieuses secondes ? A moins que…
« Calme. Faut qu’on garde notre calme. Est-ce que tu parles sérieusement ? Tu as oublié des choses ? C’est peut-être le gamin… »
Tu n’attends pas plus pour frapper à la porte jusqu’à ce que le lycéen ouvre. S’en suit un échange fructueux à base de « arrêter de m’emmerder », « je vais appeler la police » (mais bien sûr), « mon pouvoir c’est le vent » suivi d’une bourrasque qui vous jarte… Pas très concluant, donc. Tu pourrais décider d’ignorer plus longtemps l’oubli de mémoire de Saph et croire que c’est encore et toujours une blague. Tu pourrais lui dire de retourner à la porte. Or, s’il n’a vraiment plus de mémoire ce serait alerter tout le personnel de l’école sur vous, car il ira faire une connerie. Tu lui réponds tout bas :
« On est déguisé en exterminateur pour exécuter ton idée de voler des thunes dans les dortoirs. »
Quelqu’un tousse à côté de vous au moment où tu dis ça. Malheur… Il s’agit d’un surveillant, et pas n’importe lequel. Si encore il ne connaissait pas vos têtes… Là, c’est l’un des deux qui était à la piscine. A partir de là, tu sais que c’est cuit. Il sait plus ou moins de quoi vous êtes capable et à quel point vous pouvez être prise de tête. Suffit de voir son expression, il est plus que saoulé de découvrir que c’est vous ! Vous êtes dans la merde, il a entendu le pire à entendre (basiquement le résumé du plan) et il n’a qu’à vous demander d’ouvrir les sacs pour voir les pièges – ce qu’il fait. De tout ça, tu retiens surtout que vous avez échoué à relever le défi. Tandis qu’il continue de vous engueuler, tu fais le point sur ce qui n’allait pas, sur ce qui a dérapé. Pas sur ton erreur et les remords que tu devrais avoir.
Avec tout ça, Saph devrait arrêter son cinéma et retrouver la mémoire « comme par magie » car ça devient lourd. Ton pouvoir en développement ne lui en rend que le tiers du tiers ou une connerie comme ça, et ton inconfort s’accentue un peu sans que tu saches pourquoi. C’est pas normal. La situation est fatigante, mais elle ne devrait pas avoir cet effet sur toi.
« T’as intérêt de te souvenir de tout d’ici peu et de pas me faire le même coup que la dernière fois. »
Tu lui as à peine marmonné ça que le surveillant vous hurle dessus de ne pas recommencer vos disputes à la con. Il est temps qu’il change de métier celui là, vous n’êtes sûrement pas les pires ici. Quoique…
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot
Mer 1 Avr - 23:33
Mordred Arraw
Saphirre Lacey
「Deux neurones et un problème」
Je fixe le sol, perdu dans mes pensées, un peu penaud d’avoir perdu la mémoire, et surtout des souvenirs qui avait l’air aussi important à en croire par l’air furax de mon… Coéquipier ? On devait probablement faire équipe de ce qu’il me raconte. Il semble comprendre qu’il y a un réel problème et que je ne suis pas juste en plein « délire » comme il avait l’air de le croire. « Calme. Faut qu’on garde notre calme. Est-ce que tu parles sérieusement ? Tu as oublié des choses ? C’est peut-être le gamin… — Bien sûr que j’ai oublié ! J’ai l’air de me fendre la poire depuis tout à l’heure à essayer de comprendre ce qu'il ce passe ? Tu vois bien a quel point je suis désesp- qu’est-ce que tu ? »
Il n’attend pas que je lui réponde et frappe déjà à la porte du gamin qu’on a saoulé 5 minutes plus tôt. Ils s’engueulent pendant une petite minute jusqu’à ce que le gosse lâche une bourrasque qui nous repousse et nous décoiffe avant de disparaitre à nouveau dans sa chambre. Mais. C’était lui le cafard en fait, sérieux ? Respecte tes aînés, m’enfin ça ne va pas la tête ? Je me racle la gorge et m’apprête à lâcher un jeu de mots pour détendre l’atmosphère négative autour de nous… Si ce gamin maîtrise le vent ET qu’il est chiant, peut-on affirmer qu’il nous les brise ? En référence à… la brise. Ouf heureusement que je ne l’ai pas formulé à voix haute celle-là sinon il aurait définitivement arrêté de m’aider à comprendre ce qu’il se passe. Quoi qu’il en soit au moins on est sûr que ce n’est pas à cause du gosse doooonc… Pourquoi ? Je me laisse glisser contre le mur en rattachant mes dreads perturber par le vent, tout en essayant de comprendre le pourquoi. Sans coopération venant de sa part je suis juste condamné à imaginer vaguement ce qui a pu se passer. Finalement il se décide à être moins désagréable et suspicieux et partage l’information à voix basse cependant.
« On est déguisé en exterminateur pour exécuter ton idée de voler des thunes dans les dortoirs. »
Oh. OH. Une main sur le menton je réfléchis à ses propos en regardant le sol. Ça me dit vaguement quelque chose ça… C’étais mon idée vraiment il ne me ment pas ? Ça ressemble plus à ces sournoiseries à lui, mais c’est plutôt malin. C’est lui qui tousse aussi fort ? C’est très incommodant, ça m’empêche de- attend y’a une autre paire de jambes pas loin. Oh non le surveillant de la piscine… Celui-là même qui a l’air d’avoir envie de démissionner à cause de nous. Qui arrive JUSTE après CETTE phrase ? Étant en tailleurs sur le sol je me lève aux ralentis et murmure « Bouge pas » à Mordred.
Avec un peu de chance… Son acuité visuelle est basée sur le mouvement…
Hypothèse complètement fausse puisqu’il ne nous oublie pas et demande même à fouiller les sacs pour vérifier et OH BON SANG. Mordred a dit la vérité ! TOUT CE FRIC QU’ON A. C’est dommage qu’on se soit fait choper c’était probablement le coup du siècle ! C’est à cause de ma perte de mémoire qu’on a raté ça ? Oh non quel gâchis… Le surveillant nous hurle dessus à propos de notre irresponsabilité, notre manque de moralité et du temps qu’on lui fait perdre, mais je ne l’écoute pas, essayant désespérément de situer les événements. J’ai l’habitude qu’il m’engueule et vu que je connais seulement vaguement la raison pour laquelle il me cris dessus ses mots ne m’atteignent pas.
« T’as intérêt de te souvenir de tous d’ici peu et de pas me faire le même coup que la dernière fois. »
Le surveillant nous engueule vis-à-vis de nos disputes perpétuelles et je l’ignore et fronce les sourcils en regardant Mordred. Tch c’est moi qui devrais me méfier ! La dernière fois tu m’as vendu aux surveillants, et cette fois puisque je ne me souviens de rien, qui sais ce que tu serais capable de faire ! Cependant ses mots éveillent quelques souvenirs en moi. Je me souviens du début. Une idée qui avait germé lorsque l’on était en patrouille avec Philophae, la récolte de matériel… ça me revient. Ce qu’il s’est passé par contre ces dernières heures reste un vague mystère. C’est curieux… Je lui partager mes idées en murmurant dans le dos du surveillant.
« Dit… ça me revient un peu mais... tu n’as vu personne me droguer ? » Non j’aurais des souvenirs du moment avant « Non impossible… Tu es absolument certain que ce n’est pas une malédiction, accidentelle ou non ? On a croisé qui d’autre ? »
Le surveillant semble nous emmener à son bureau en continuant de nous harasser de discours moralisateurs.
« Bon sang » murmurais-je pour moi-même « Je vais finir par croire qu’il s’acharne juste parce que c’est nous, il m’empêche de réfléchir… »
Il se retourne furieux en m’entendant parler, mais HEUREUSEMENT ne semble pas avoir compris ce que j’ai dit. Mais il m’agace, je n’arrive pas à retrouver la mémoire à cause de son flot incessant de paroles. Lorsqu’on arrive au bureau que l’on connaît si bien et je commence à flipper un peu. Si Mordred a dit toute la vérité… Ce qui à l’air d’être le cas aux vues de mes quelques souvenirs et de mon équipement… Les conséquences allaient sans doute être bien pires. Son collègue qu’on avait déjà vu aussi fit une sorte de « non » de la tête, exaspéré avant de se concentrer sur son écran. Le premier surveillant nous ordonne de nous asseoir et je le regarde contrarier. Nous dire qu’on était des sales cons, ça il l’avait fait… Mais concernant la punition… Il n’avait encore rien dit. Il tape un numéro sur le téléphone et pendant ce temps je lance un regard désespéré à Mordred. « Je n’ai aucune solution parce que je ne sais vraiment pas du tout où je campe, mais si tu as une sortie de secours, c’est le moment là… ». Le surveillant soupire et annonce que malheureusement pour nous, pour une effraction de cette envergure ce n'est pas a lui de gérer le problème. Il à l'air presque... Désolé ? Et satisfait en même temps, que l'on récolte enfin ce que l'on a semer. Cependant c'est lorsqu'il prend son appel que je comprend l'envergure du problème et que je le regarde d’un air mortifier.
« Allô, madame la directrice ? »
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 2 Avr - 13:53
Quand on a deux neurones et un problème.
Quelqu’un l’aurait drogué ou maudit, accidentellement ou non ? C’est quand même super bizarre, et c’est arrivé très soudainement. Il a bien croisé quelqu’un au dortoir universitaire, mais l’effet aurait été très long à se mettre en place… Cet élément perturbe complètement le plan et même si tu voulais réfléchir à des façons de vous en sortir, ça n’aboutirait pas. Tout vous accuse, vous vous en sortirez peut-être mieux en admettant vos torts. Problème, Saph et son oubli de mémoire n’aident pas les aveux. Il faut trouver un moyen d’alléger les conséquences, à ce point. Impossible de démentir, tu as avoué plus tôt et il l’a entendu. Impossible de fuir, il a vos visages et vos noms, et il ne vous aime pas. Son collègue, présent dans le bureau, ne vous porte pas non plus dans son cœur. Ils connaissent votre aisance à mentir et à accuser à tort. C’est foutu.
Tu as toujours un espoir fou que vous vous en sortiez sans trop de soucis, même si le surveillant dit qu’il ne gérera pas un problème de cette envergure. Cependant, tout s’éteint lorsqu’il prend son téléphone et prononce le titre de son interlocutrice. Merde. Merde merde merde merde merde. Tu soupires sur ta chaise, résigné. Inquiet aussi, même si tu avais envisagé les conséquences les plus graves en entrant dans le jeu de Saph. Tu ne pensais pas que vous en arriveriez là, car tout aurait dû bien se passer sans l’oubli de ton coéquipier. Tandis que le surveillant expose gravement la situation à la directrice, tu te penches vers Saph.
« Est-ce que ta mémoire va mieux ? Il est hors de question que j’affronte ça tout seul parce que tu as prétendument oublié. »
Non parce que ça l’arrange bien de ne se souvenir de rien, à bien y penser. Le surveillant te dit de te taire et de te remettre bien sur ta chaise, avant de continuer l’appel. Il met trois heures… En attendant, tu ne souhaites que le retour de la mémoire de Saph. Il ne sert à rien sans souvenir de l’opération. Tu ne te rends pas compte que ton souhait à pour effet de lui rendre ce qu’il a perdu, comme si tu lui jetais un ballon avec force en pleine figure. Aucune délicatesse dans ta manipulation involontaire.
Son appel terminé, le surveillant vous annonce que vous avez rendez-vous avec la directrice le XX à Xh. Sa colère semble à présent se mélanger avec du dégoût et de la pitié. C’est un drôle de mélange que tu n’aimes pas voir, il n’annonce rien de bon. Il ne vous punit pas vraiment, annonçant seulement que vous êtes consignés dans vos chambres lors de vos heures libres et ce jusqu’au rendez-vous. Il garde l’argent et la totalité de vos préparatifs pour l’opération en attendant (plan, pièges, déguisement…), pour que vous ne puissiez pas vous en débarrassez et démentir ses propos auprès de la directrice. Il décide également de vous raccompagner à vos chambres, comme si vous ne pouviez pas le faire vous même. Ça t’énerve, car vous ne pouvez pas parler du problème avec Saph. Vous êtes dans la merde.