Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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L'étagère en haut à droite [PV Brynjolf] - FINI
Lymin Svenhild
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Lymin Svenhild
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Mar 28 Jan - 21:35

「 L'étagère en haut à droite 」

Je sors de cours, épuisée. Rien n'est allé aujourd'hui. En seulement une journée, mon pouvoir a échappé à mon contrôle trois fois. C'est beaucoup, même pour moi. J'ai enchaîné les spasmes et bousillé une paire de chaussures, en cramant ma semelle. J'ai failli brûler les cheveux de ma camarade en cours pratiques, et ma prof semble de plus en plus désespérée à me faire réussir un jour à contrôler mon aptitude.

Bref, j'ai bien mérité de me reposer quelques instants. Je me dirige donc vers la cours extérieure, dans le but de faire une bonne sieste salvatrice. Je ferais probablement mieux d'aller me coucher dans ma chambre, mais j'ai vraiment envie de me reposer à l'extérieur, et j'estime qu'avec mes trois écarts magiques, le risque de brûler quelque chose maintenant est minime.

Je trouve un coin isolé, cale ma tête contre un arbre, utilisant mon sac comme un oreiller, et étends mes jambes. Je ferme les yeux et me laisse bercer par le vent dans mes cheveux et le bruissement des feuilles au-dessus de ma tête.
Enfin apaisée, je m'endors.

Malheureusement, mon sommeil est loin d'être reposant. Je rêve, enfin, je cauchemarde violemment. Comme d'habitude, je revois le supermarché remplit de fumée noire, irrespirable. Si mon pouvoir me préserve des brûlures et autres désagréments causés par le feu, par une sorte de système de défense automatique, il ne m'empêche pas de m'étouffer à cause des émanations toxiques.
Je suis donc en train de me baisser au maximum pour éviter le smog, tout en cherchant désespérément dans les rayons du magasin. Je trouve enfin une silhouette maigre, minuscule, le nez caché dans le col de sa robe. Je l'attrape par la main et me dirige vers le compteur électrique. Il est toujours placé au même endroit, peu importe les supermarchés.
Je le vois, courbé, en train de tousser, le visage flou. Plus le temps passe, et plus son visage s'efface. Mais pas ses yeux. Clairs, perçants. Dorés.
Je l'attrape lui aussi, et on court hors du bâtiment, rongé par les flammes. Quelqu'un nous interpelle, un adulte. Armé, selon l'éclat que je viens de voir. Je cours plus vite, pressant les deux gamins. Ils toussent tous les deux, moi aussi, mais nous ne pouvons pas nous arrêter. Le premier coup part. Il ne m'a pas touchée. Je n'ai pas le temps de vérifier que les gamins sont saufs. Une salve suit la première détonation, et une balle m'érafle le bras. Mon frère crie, tombe. Je lâche Firha, agit à l'instinct, invoque un mur de flammes. La chaleur roussit les poils du bras de mon frère, le temps que je l'installe sur mon dos.
Je me remets à courir. Il s'accroche à moi, mais son sang poisse mon dos. Il est plus brûlant encore que le brasier. Ses forces le quittent, je le sens.
Quand je rejoins enfin Firha, à l'abri, il ne me tient plus. Son souffle se réduit à un inspiration rauque, et une expiration extrêmement faible, pendant laquelle il me dit : « C'est ta faute. » Puis le silence accueille mes larmes, quand le filet de sa respiration s'éteint.
Je hurle, je frappe un arbre, puis le brûle avec toute ma rage. Les tremblements me gagnent aussitôt, et je suis forcée de m'asseoir contre le tronc en cendres.

Je suis perplexe. Je fais ce cauchemar depuis longtemps, et je sais que ça ne s'est pas passé exactement comme cela. Mon frère était déjà mort quand j'ai enfin rejoint Firha. Mais pour la première fois, la chaleur de l'arbre brûlé, et les soubresauts de mes jambes me semblent anormalement réels.
Toujours dans ce demi-éveil, j'espère que je n'ai pas réellement flambé le tronc sur lequel j'étais posée.
Ft. Brynjolf


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L'étagère en haut à droite [PV Brynjolf] - FINI Signa10


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
Premier de la classe



Mer 29 Jan - 20:35

Lymin
Svenhild

Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」


L’homme qui murmurait à l’oreille des mares

Oof. Ce cours de communications animal avait été aussi enrichissant qu’épuisant, c’est dingue, je n’ai toujours pas réussi à comprendre un poisson, mais je crois qu’il a presque compris ce que je lui disais. Enfin… J’espère ? Ils sont si peu expressifs que c’est un peu compliqué de deviner ce qu’ils pensent … J’aurais bien aimé avoir plus d’affinité avec les oiseaux que les créatures aquatiques, c’est vrai, ils ont l’air d’avoir quand même beaucoup plus de choses à dire ! Les manipulateurs de vent du groupe n’arrêtent pas de piailler avec.
Mais bon, qui dit journée bien remplie, dit repos bien mérité. Je décide de profiter des extérieurs de l’école en solitaire, et de marcher un peu. Non pas que je souhaite vraiment être seul, mais j’ai changé de classe cette année et… J’ai un peu perdu contact avec mes camarades de l’année dernière. M’enfin, j’imagine que j’arriverais bien à tisser des liens avec mes nouveaux camarades.
J’observe le paysage, profite de mon après-midi et de se vent frais aux embruns de forêt et de… brûlé ? J’ai le nez pris ou ça sent le cramé ? Je plisse les yeux et aperçois un peu plus loin, dans un endroit complètement paumé du parc de la fumée. Le filet est encore mince et personne ne semble avoir remarqué. Je cours précipitamment dans la direction pour constater qu’une jeune fille dormait pépère contre un arbre qui était en train de prendre FEU. Quoique… Peut-être qu’elle ne dort pas ? Peut-être qu’elle est évanouie ? Où qu’elle est déjà morte ?? NON BRYN C’EST PAS LE MOMENT DE PENSER A CA.

« De l’aide ! S’il vous plaît de l’aide ! » Personne aux alentours, merde ! « Heu, toi, heu enfin MADAME, RÉVEILLE-TOI. »

Je ne m’attarde pas plus, il faut qu’elle fuie et qu’on agisse au plus vite. VRAI-MENT. Par chance, une petite mare était près de l’arbre. Ok. Je n’aime pas ça, j’ai peur de l’eau, mais je crois que j’ai encore plus peur des incendies. Je suis terrifié, mes jambes tremblent tandis que les flammes commencent doucement à faire du charme aux feuilles des arbres. Je me tourne vers la rousse et essaie de la rassurer.

« Ne t’inquiète pas, je suis un mage d’eau, je vais éteindre ça. »

Je m’approche de la mare, et me concentre à fond.

« - Aller, steuplait, steuplait, steuplait… »

J’imagine une sorte de ruban d’eau plutôt épais que je pourrais faire flotter en l’air pour aller éteindre les flammes. Je le visualise, son poids, sa texture, son mouvement et lorsque j’ouvre les yeux je voie une belle étendue d’eau plate inerte qui semble me narguer.

« Mais tu ne peux pas me faire ça enfin ! J’ai besoin de toi ! Je… Allez, s’il te plaît sinon on va tous mourir… »

Super. Nickel. Le parc prend feu et je me retrouve à supplier une marre d’eau de m’obéir en jouant les drama-queen. La pauvre fille sous cet arbre… J’ai essayé de la rassurer, mais tout ce qu’elle doit voir c’est un grand dadais en train de parler à une flaque. Youpi.
Je tente une dernière fois de me concentrer, main tendue, imaginant une force invisible soulever cet élément auxquelles je suis lié et tout à coup ça marche. Trop bien même.
Je lève doucement la tête et vois une trombe d’eau énervée se soulever et s’écraser brutalement sur nous deux et l’arbre, dans une sensation pouvant s’apparenter au mélange d’un énorme plat dans une piscine, et au fait de se faire emporter par une immense vague en mer. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me retrouve entrainé et percute la jeune fille dans le flot.
La bonne nouvelle c’est que les flammes ont été contenues. La mauvaise, c’est que je suis avachi sur une inconnue aussi trempée que moi qui s’est pris une énorme vague par la tête. Ha, et aussi qu’un canard me regarde d’un air accusateur de l’avoir déranger. Groggy, je mets quelques secondes à réaliser.

« - Heu, je… PARDON ! » Je me redresse sur les genoux, chancelant « CA VA ? J’T’AI PAS FAIT MAL ? T’ES VIVANTE ?»

Sous le coup de la peur et de la panique générée par la vision des flammes puis d’un mini tsunami je parle beaucoup trop fort, inquiet pour la rousse qui venait de subir tout ça. Quelques badauds inquiet était arrivé sur les lieux du crime et murmurer des paroles que je n'entend pas, trop abasourdis. Plus jamais de ma vie je joue les héros.

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Lymin Svenhild
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Lymin Svenhild
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Ven 31 Jan - 0:29

「 L'étagère en haut à droite 」

J'entends soudain un hurluberlu me déchirer les tympans à coups de cris à l'aide. Il me demande de me réveiller, ce qu'évidemment, je fais, vu le nombre de décibels qui sortent de sa bouche.
Alors que j'ouvre les yeux, je vois une espèce d'asperge surmontée d'une crinière aussi rousse que la mienne. Monsieur Carotte tente de me rassurer, disant qu'il est un mage d'eau. D'un côté ça va, je ne crains pas pour ma vie, mais de l'autre je suis quand même satisfaite de savoir qu'il va éteindre ma catastrophe.
Mais, quand je l'entends supplier la mare à nos pieds, je m'inquiètes. Il a l'air d'aussi bien maîtriser son pouvoir que moi, ce qui n'est vraiment pas un compliment.

Soudain, contre toute attente, alors que la surface de l'eau restait lisse depuis un bon moment, ses supplications fonctionnent et de l'eau s'agglutine dans l'air au-dessus de nos têtes. Cependant, cette masse de liquide se gonfle de plus en plus... et déferle sur nous, nous trempant jusqu'aux os. Mais, comme les malheurs ne viennent pas seuls, la marée est d'une puissance telle qu'elle emporte Monsieur Carotte et le fait s'écraser sur moi. GÉ-NIAL. Je suis donc bloquée sous un individu empoté au possible, qui, mine de rien, pèse son poids, à défaut de contrôler sa magie. Je ne suis pas très bien placée pour parler, mais je le fais quand même.

Finalement, l'empoté se décide à me laisser respirer, et recommence à me hurler dans les oreilles :

« - Heu, je… PARDON ! CA VA ? J’T’AI PAS FAIT MAL ? T’ES VIVANTE ? »

Je m'essuie le visage et hésite à lui cracher dessus l'eau que j'ai dans la bouche. Comme j'ai des manières, je l'expulse à ses pieds, puis le regarde d'un air mi-dédaigneux, mi-agacé.

« Tu sais, tu peux parler moins fort, je t'entends très bien, puisque tu es sur moi. Sinon, pour répondre à tes questions, je suis vivante, comme tu peux le constater, et je vais à peu près bien, en considérant que je viens d'avaler une mare entière. Ah, et, t'es lourd. »

Je n'ose pas lui dire que des gens nous regardent d'un air réprobateur, attirés par le bruit. Ils s'imaginent sûrement des choses, étant donné la position dans laquelle nous sommes.
Cela dit, mes habits trempés commencent à me donner froid. À cela s'ajoutent mes tremblements, qui commencent à se manifester, après avoir incendié la moitié du parc. Je suis donc incapable de me dégager du poids du rouquin, qui semble toujours paniqué.
Ft. Brynjolf


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Ven 31 Jan - 19:02

Lymin
Svenhild

Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」



Tendre la main, au risque de se la faire mordre

La rouquine me regarde d’un air dédaigneux et j’ai tout à coup l’impression d’être de trop dans ce parc. Est-ce que c’était sa façon de me dire merci d’avoir éteint le feu, ou plutôt une espèce de signal pour dire que si je tenais à la vie c’était précisément le moment pour fuir ?

« Tu sais, tu peux parler moins fort, je t'entends très bien, puisque tu es sur moi. Sinon, pour répondre à tes questions, je suis vivante, comme tu peux le constater, et je vais à peu près bien, en considérant que je viens d'avaler une mare entière. Ah, et, t'es lourd. »

J’ignore sa première phrase puisque seule la deuxième persiste dans mon esprit, comme un écho rassurant. Ouf. Elle va bien. Elle a l’air un peu désagréable vue la façon qu’elle a de me parler, mais bon, je suppose que je n’avais pas cas lui faire tomber plusieurs mètres cubes d’eau dessus si je voulais partir sur de bonne base.
D’abord vexé, je ne percute pas, puis je jette un regard à notre situation physique actuelle et aux étudiants qui observent la scène non loin. Oh non. Non, non, non et non. Le rouge me monte aux joues, comme à chaque fois que je deviens nerveux, et je roule sur le côté d’un air pour la libérée de mon poids. J’espère que les gens ne se sont pas fait d’idée sur nous deux, je pense qu’elle m’en voudrait vraiment à vie sinon à en croire sa tête.

« Je suis désolé, je ne voulais pas t’écraser… J’ai tellement eu peur des flammes que je n’avais même pas remarquées. Mais ne t’inquiète pas je ne pense pas qu’ils aient eu le temps de se faire des idées. »

Et voilà que je m’excuse encore… Avec un peu de chance au prochain millénaire, j’aurais réussi à m’affirmer. De toute manière je préférais toujours m’écraser, ça pouvait éviter bien des situations de conflit. Pour arrêter de penser à cela, je cherche dans mon répertoire mental si je connais cette fille. Hummm… Jamais croisé en cours…

« Je viens de me rendre compte qu’on ne ce n’était pas présenté à cause de… tout ça. Je m’appelle Brynjolf Néel, et toi ? »

Mine de rien, c’était une bonne façon d’engager la conversation en ignorant son hostilité. Avec un peu de chance, ça la mettra en confiance ? J’en doute fort. Je me permets donc de poser une question qui me turlupiner depuis cette rencontre inattendue, vis-à-vis de la cause naturelle ou non de cet incendie.

« Dis-moi… Ces flammes, c’est toi qui les- Oh ? » mon regard s’arrête sur ses mains « Tu trembles ? T’as froid ? Si tu veux, j’habite pas loin du parc, je peux te prêter des vêtements si tu veux… Perso j’ai l’habitude d’être trempé, mais toi faudrait pas qu’t’attraper la crève ! »

Je lui tends la main d’un air avenant. Elle n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier de ce que j’ai pu voir, mais ce n’est pas une raison pour la laisser dans le froid comme ça. La chambre que je louer dans les bois était beaucoup plus prés que les dortoirs, alors ça pourrait dépanner en attendant.



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Lymin Svenhild
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Lymin Svenhild
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Mar 4 Fév - 0:22

「 L'étagère en haut à droite 」

Je manque de m'étouffer de rire lorsque le garçon rougit entièrement et me délivre de son poids d'un coup. Une grande goulée d'air frais entre alors dans mes poumons.
Monsieur Carotte se répand encore une fois en excuses, apparemment je ne suis pas la seule à avoir pensé à l’ambiguïté de la situation, mais il le prend visiblement moins à la rigolade que moi. De toute façon, je suis déjà réputée pour cramer tout ce que je touche, c'est pas une rumeur de plus qui va me faire quoi que ce soit.
Malgré tout, L'Empoté tient à se présenter, et je suis déçue de savoir que, dans la vraie vie, il s'appelle Brynjolf Néel. C'est dommage, j'aimais bien le surnommer Monsieur Carotte ou L'Empoté.
J'aurais bien aimé ne pas lui décliner mon identité, histoire de bien lui faire comprendre que je n'avais pas prévu d'aller à la piscine aujourd'hui, mais sa panique me donne un peu d'empathie.

« Je m'appelle Lymin Svenhild. En général les gens m'appellent Sven. Ceux de mon club m'appellent par mon prénom. En-chan-tée. »

Tout d'un coup, la lumière semble se faire dans l'esprit de Monsieur Carotte, et il commence à me demander si les flammes sont de ma faute, avant de s'interrompre en plein milieu de sa phrase. Il a remarqué que je tremblais. Une gentillesse toute naturelle s'installe dans son regard, pendant qu'il me propose :

« Tu trembles ? T’as froid ? Si tu veux, j’habite pas loin du parc, je peux te prêter des vêtements si tu veux… Perso j’ai l’habitude d’être trempé, mais toi faudrait pas qu’t’attraper la crève ! »

Je suis déboussolée par tant de bonté. Je note au passage qu'il a l'habitude d'être trempé, donc que ce type de catastrophes arrivent souvent. Il n'est pas si différent de moi finalement.
Je réfléchis à sa proposition, mais je dois avouer que des vêtements chauds ne me feraient pas de mal. Cela dit, me changer chez un garçon ? Et avec ses fringues en plus ? Une grande première.

Il me tend la main avec un grand sourire. J'accepte l'aide pour me relever, tout en acceptant sa proposition, essayant de parler avec moins d'arrogance, même s'il occupe encore la première place sur le podium des boulets.

« Merci, c'est gentil, je dois t'avouer qu'effectivement, je commence à me cailler sévère ! Je pense que l'on pourrait remplir une piscine en essorant mes vêtements ! »
Ft. Brynjolf


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mar 4 Fév - 22:06

Lymin
Svenhild

Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」



Sven des neiges


Elle semble un poil plus aimable lorsqu’elle se présente comparer à ces premières paroles, et, miracle elle accepte même ma proposition. Wow… Très bien, j’avais peut-être juste mal interprété son ton au début, parce qu’elle m’a l’air vraiment plus sympa.

« Merci, c'est gentil, je dois t'avouer qu'effectivement, je commence à me cailler sévère ! Je pense que l'on pourrait remplir une piscine en essorant mes vêtements ! »

Je souris à sa réflexion, en lui attribuant un regard compréhensif ; je sais ce que c’est. Honnêtement j’ai dû subir l’équivalent de deux océans sur toute mon armoire de vêtement à force de gaffer. M’enfin bref, ce n’est pas l’important !

« Oui j’imagine que c’est l’effet que ça fait quand on n’a pas l’habitude de se prendre des étangs dessus. En plus celui-ci sent franchement un peu l’algue, on pourra prendre une douche si tu veux en rentrant. »
Mon cerveau s’arrête trois secondes de fonctionner et je désamorce immédiatement mes paroles lorsque je réalise la gaffe. Bien sûr, je parle trop fort, trop vite et avec de grands gestes paniqué pour changer « Heu, quand je dis « on », je veux dire, séparément hein, je ne proposais pas de prendre une douche avec toi ou quoi que ce soit enfin bref tu m’a compris… »

Je marmonne des excuses dans ma barbe en me grattant l’arrière de la tête d’un air gêné, avec un « Suis-moi, c’est par là » un peu plus audible. On se met à marché ensemble vers mon logis.

« Alors, tu es donc Lymin, enfin, Sve –»

Je réalise soudain. Sven ? Comme le renne dans la Reine des neiges ? Je garde un sourire figé pour étouffer mon fou rire. Impossible de ne pas l’imaginer en renne roux badass entouré de flamme. Ça serait tellement plus métal que les rennes classiques. Oh merde, est-ce que je viens de couper court à ma phrase en restant sur un sourire trop crispé ? Oui.

« Heu pardon, c’est ton surnom, il m’a… Rappeler des souvenirs, c’est vrai quoi il est… inhabituel ? Hum hum, BREF. Je disais donc, Lymin, tu es une mage verte alors toi aussi ? Je n’osais pas trop te le demander tout à l’heure. »

C’est vrai qu’avec le climat actuel, une combustion spontanée paraissait peu probable, et qu’il n’y avait pas d’élève à proximité pour lancer un incendie donc… Il y avait de grandes chances que ce soit une pyrokinésiste. Cependant… Je ne l’ai jamais vue en cours alors qu’elle a l’air d’avoir mon âge. Et puis, ça ne coute rien de demander. De plus les traits de la petite maison dans laquelle je loge se dessinent peu à peu devant nous. Une sorte de chalet en bois, perdu dans la forêt. À cette heure-là, William, le propriétaire n’était pas présent alors je pouvais bien me permettre de faire entrer Lymin. De toute manière il me reprochait toujours d’être trop solitaire, alors si je le croisais ça serait une belle manière de lui donner trop puisque je parle à des gens.

« Nous y voilà ! » Je ponctue ma phrase en mettant mes mains sur mes hanches, d’un air satisfait. « Bon, le chalet ne m’appartient pas comme tu te doutes, mais le propriétaire est absent aujourd’hui et m’autorise à inviter des gens dans la mesure du raisonnable. C’est un logement temporaire, je n’arrive juste pas à obtenir une chambre dans le dortoir et il m’a pris en pitié. »

Je glisse la clef dans la serrure et pousse consciencieusement la porte et l’invite à entrer. L’ambiance est calme, boisée. Les effets personnels de William trônent sur de petites étagères soigneusement décorées par des photos, et des objets aux airs anciens. Un feu apaisant brûle dans le poêle, et je mets de l’eau à chauffer pour faire une boisson chaude et lui indique ensuite que je reviens dans 2 minutes. Je grimpe en vitesse dans ma chambre à l’étage et fouine l’intégralité de mon armoire pour trouver des vêtements à sa taille. Rien ne va malheureusement, sinon des t-shirts qui vont clairement pouvoir lui servir de robe. Je chope aussi un short long à la taille élastique, pas forcément classe, mais qui a le mérite d’être toute taille et confortable. Ça lui fera un pantacourt à elle.
Les vêtements sous le bras, je redescends et les dépose sur la table.

« J’ai rien trouvé à ta taille, mais j’ai de quoi te dépanner. Tien, tu peux les récupérés et aller à la douche si tu veux, à l’étage, porte à gauche. Je vais préparer des trucs en attendant, team thé, café, ou chocolat ? »

Je lui posai la question, un sourire heureux collé aux lèvres. C’était l’heure du gouter, soit toutes les heures de la journée pour moi, mais bref, j’aimais bien préparer des trucs pour les autres. Et puis… Il fallait bien ça pour me faire pardonner.

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Lymin Svenhild
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Lymin Svenhild
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Mer 5 Fév - 2:23

「 L'étagère en haut à droite 」

WOW. Il est moins gêné que ce que je pensais le bougre. Il propose qu'on prenne une douche ?! Et bah. Certes, on sent l'algue (pas le meilleur parfum), mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi entreprenant.
Finalement, et je m'en doutais, il se rend compte de ses paroles, et recommence à parler très fort. Il précise qu'évidemment, il ne pensait pas à prendre une douche avec moi, et je devine que ce sujet représente un potentiel immense de me moquer de lui.

Il est encore plus gêné et se gratte la tête en marmonnant. Je commence à le suivre, plaquant mes bras autour de mon corps, dans l'espoir de me réchauffer un minimum, mon sac trempé plaquant mon tee-shirt gelé contre mon dos. Je suis bien plus à l'aise au chaud.
Sur le chemin, il continue la discussion, et il semblerait qu'il ait buté sur mon "surnom". Sven est le nom d'un renne, dans un dessin animé, et j'ai toujours trouvé ça amusant, parce qu'ils ont une fourrure épaisse pour les garder au chaud, et que je n'aime pas avoir froid.
Bref, Brynjolf semble perturbé par mon nom, et je jurerais que son sourire crispé est là pour l'empêcher de rire. Je n'ai en revanche pas les moyens de deviner ce qu'il a bien pu s'imaginer. Puis, il pose la question qui fâche :

« Je disais donc, Lymin, tu es une mage verte alors toi aussi ? Je n’osais pas trop te le demander tout à l’heure. »

« Yep. Je suppose que tu as deviné par toi-même que l'incendie était de ma faute ? M'enfin tu ne peux pas vraiment me dire quoi que ce soit, étant donné que tu ne contrôles vraisemblablement pas ton pouvoir non plus. »


Le temps de lui répondre, un petit chalet en bois apparaît dans mon champ de vision. Il me précise qu'il ne lui appartient pas, et m'explique que ce n'est qu'une solution temporaire en attendant de rejoindre l'un des dortoirs de l'école, et que le propriétaire l'a pris en pitié. Je n'ai pas de mal à deviner pourquoi, ce qui me fait sourire, un air un peu narquois plaqué sur le visage.

Brynjolf me fait entrer, et je découvre une ambiance cosy, pile ce que l'on attend d'un chalet. Les effets personnels du propriétaire sont disposés un peu partout sur des étagères, ainsi que quelques photos, et je découvre un feu qui brûle dans un poêle. Mon pouvoir magique en a bien conscience, et j'ai beaucoup de mal à le réprimer, mais j'y parviens tout de même en me concentrant un peu plus sur mon hôte qu'auparavant. J'observe sa silhouette longue et élancée se déplacer dans la maison rapidement, avec des mouvements désordonnés, courant presque d'une pièce à l'autre.
Il redescend de l'étage avec des vêtements bien trop grands pour moi sous le bras. Il les pose sur la table, comme si me les donner directement était trop dangereux. Il m'indique aussi où je peux trouver la salle de bain et me demande un grand sourire aux lèvres de quelle team je fais partie. Vivant pour le sucre, je lui réponds que je fais évidemment partie de la team chocolat puis envisage de monter dans la salle de bain, les vêtements trop grands de Brynjolf à la main.

Arrivée en haut, je me dis qu'éventuellement, il me faudra une serviette pour m'essuyer quand je sortirai de la douche plus tard, et je n'ose pas fouiller. Je me tâte à faire exprès d'écorcher son nom pour l'appeler, mais sa gentillesse m'en empêche.

« Brynjolf ! » Je crie depuis le haut de l'escalier. « Excuse-moi mais tu ne m'as pas dit où je pourrais trouver de quoi me sécher, et ça m'embête de fouiller ! »

En attendant sa réponse, j'observe les vêtements qu'il me prête. Le tee-shirt à lui seul pourrait presque suffire, tellement il est grand. Je vais nager dans le short, mais au moins il l'a choisi avec un élastique, histoire qu'il ne tombe pas.
Vient ensuite la question des sous-vêtements. J'ai toujours ma brassière de sport, que j'utilise pour l'entraînement de tir à l'arc, dans mon sac, mais ce dernier est tout autant trempé que moi. Et je n'ai rien pour remplacer ma culotte. Je ne supporte pas de porter mes vêtements directement. Je peux faire un effort pour ma poitrine, mais je ne sais pas si je pourrais accepter le contact du short directement sur ma peau, en bas.
Cela dit, je ne suis pas assez décomplexée pour hurler à un inconnu que j'ai besoin qu'il me prête des sous-vêtements. J'espère donc qu'il va monter me donner une serviette, pour pouvoir lui demander en face et avec le moins de malaise possible s'il aurait de quoi me dépanner, même si c'est avec l'un de ses caleçons (tant qu'il est propre).
Ft. Brynjolf


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Jeu 6 Fév - 17:43

Lymin
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Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」



Loi de Murphy ou simple maladresse ?

Bien que je qu’elle semblait avoir un caractère à boire un café d’un air supérieur comme dans les pubs, je suis agréablement surpris de savoir qu’elle fait partis de la team chocolat. Je fouine parmi les étagères pour trouver tout ce qu’il me faut pour préparer les boissons.
Car oui, un vrai chocolat, ce n’est pas de la vieille poudre vaguement cacaotée avec du lait dedans. Je mets donc du lait sur le feu et commence à faire fondre une moitié de tablette de chocolat noir dedans en remuant doucement pour homogénéiser le tout, comme je le sais grâce à mon doctorat en chocolat. Je le retire du feu, et commence à sortir les épices que je comptais rajouter dans le mien pour qu’il se rapproche des boissons de période de Noël, ainsi qu’un bocal plein de chantilly faite maison.
Me vient alors la pire idée du monde ; est-ce que je pouvais contrôler le lait, majoritairement composé d’eau, et le guider jusqu’aux tasses de façon à pouvoir briller en société ? C’est une mauvaise idée, mais il faut que je teste. Je me concentre devant ma casserole, essayant de pousser un filet de chocolat chaud à s’élever dans les airs. Ça marche presque. Du chocolat chaud se splash sur ma face et surpris par l’eau chaude, je tombe à la renverse contre la table, et le pot de chantilly me tombe dessus. Bien que j’aie réussi à le rattraper en vol de façon à le retourner pour que le contenue ne tombe pas, quelques petits nuages de chantilly avaient eu le temps de s’envoler pour m’atterrir sur ma tête. Je me laisser glisser sur le sol d’un air désespéré, le pot de chantilly poser sur le ventre.
Non, mais quel boulet. Heureusement que mon invitée n’était pas là pour voir la scène, je crois que je serais mort de honte. Et qu’elle aurait eu une super anecdote à raconter à ses amis sur un grand rouquin sorti tout droit d’un cartoon qui cuisine des chocolats chauds sur sa tête.

« Brynjolf ! » Je crie depuis le haut de l'escalier. « Excuse-moi, mais tu ne m'as pas dit où je pourrais trouver de quoi me sécher, et ça m'embête de fouiller ! »

Je sursaute et me lève du plancher. MERDE. Elles sont carrément planquées en plus. N’ayant pas le temps d’effacer les preuves de mes bourdes, je passe juste un coup de la manche de ma chemise trempée sur mon visage et cours à l’étage où je la trouve en haut de l’escalier. Oh non, je suis sûr qu’elle a remarqué un reste de chocolat chaud sur ma joue et de la chantilly sur moi et qu’elle va se faire un plaisir de m’expliquer qu’un chocolat se prépare dans une tasse pour être bu et non comme un masque pour le visage.

« Ahem. Désolé j’avais zappé, je vais t’attraper ça. »

Elles n’étaient même pas dans la salle de bain, mais perché dans le plus haut compartiment d’une armoire en bois du couloir. Je la lui tends et elle me demande un… Caleçon. Ha. Oui. Évidemment. Suis-je bête. Haha, ha, ha… C’est trop gênant, je crois que je rougis en même temps que j’acquiesce et pars en chercher un dans ma chambre. Le problème, c’est que tous mes caleçons neutres sont à la machine à laver… J’ai donc le choix entre lui donner un caleçon à motif répété d’aubergine et de fraise et un caleçon avec marqué « cliquez ici » en gros sur la fesse gauche, cadeau d’anniversaire de mes camarades de l’année dernière pour me charrier. Je me tape doucement la tête contre la porte de l’armoire, désespéré. Comment je peux autant enchaîner de gaffes à la seconde depuis qu’elle est là ? Ayant trop honte pour lui donner un caleçon aussi beauf je me résigne à prend celui avec les aubergines qui n’est pas guère mieux. Je la recroise dans le couloir et lui pose sur la serviette accompagnée d’un « Tien, hum hum, jte laisse j’ai du lait sur le feu. » qui ne payer pas de mine et filais en vitesse avant qu’elle ne réalise pour ne pas mourir de honte.
Des fraises et des aubergines. Vraiment. Quel designer avait pu avoir une telle idée ?
Je me remis donc à mes chocolats chauds et le préparer consciencieusement a main cette fois-ci, n’essayant même plus de faire mon malin avec ma magie. Je les agrémentais une bonne dose de la chantilly qui n’était pas tombée, en l’appliquant avec une poche à douille pour lui donner une jolie forme. Je finis de le pomper en rajoutant de petites pépites croustillantes au chocolat, couleurs arc-en-ciel comme d’habitude avant de me rendre compte que cela finissait de me catégoriser en tant que grand-mère qui vivait dans un chalet. Bon, tant pis de toute façon c’est trop bon ces trucs. Je sors aussi des gâteaux, répare ma connerie, et voilààà. J’avais au moins réussi à mener une tâche à bien de façon correcte finalement !


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Lymin Svenhild
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Jeu 6 Fév - 23:55

「 L'étagère en haut à droite 」

Monsieur Carotte surgit de l'escalier, et j'ai l'explication du "boum!" que j'ai entendu quelques secondes auparavant. Il est couvert de chantilly et sa joue est trempée de chocolat chaud. Il s'est donc fait tomber les éléments nécessaires à la préparation dessus. Comment diable s'est-il débrouillé ?
Il me regarde, l'air gêné, une fois de plus, et part chercher une serviette. Une fois son butin dans les mains, je lui lance mon plus beau sourire :

« Excuse-moi, je n'ai pas de quoi me changer dans mon sac, et de toute façon, vu qu'il a pris la flotte, ce serait trempé. Du coup, tu aurais de quoi me dépanner en sous-vêtements ? Un caleçon propre fera l'affaire. »

Il se transforme en tomate sous mes yeux, et je me retiens de justesse de le taquiner, alors qu'il acquiesce à ma demande. Il disparaît à nouveau, pour accéder à ma requête, et j'entends un bruit sourd depuis ce qui est probablement sa chambre. Je m'apprête à aller voir ce qu'il se passe, quand il revient et pose un... caleçon à motif aubergines et fraises? sur la serviette que je tiens dans les mains. OH. MON. DIEU. Mais quel génie a eu l'idée d'un design pareil ? J'ai désormais entre les mains une source infinie de moqueries.
Malheureusement, il est déjà reparti surveiller le lait avant que je n'aie pu lui faire la moindre remarque. Je m'esclaffe donc très fort, en me forçant à peine, histoire qu'il sache que j'apprécie ses goûts vestimentaires.

Je me diriges enfin vers la salle de bain et ferme le loquet. Oui, bon, malgré toutes les taquineries que j'ai envie de lui faire subir, j'ai un minimum de pudeur.
Je quitte mes vêtements trempés et les empile dans un coin de la salle de bain avec mon sac à dos, mon soutien-gorge et ma culotte bien en vue. En fait, c'est surtout dans un espoir de les faire sécher en les étalant au-dessus des autres fringues, tout en mettant le moins d'eau possible dans la salle de bain.

Une fois nue, j'entre dans la douche, et règle l'eau sur la température la plus haute. Le jet d'eau brûlante me fait un bien fou. Je ne crains pas les températures élevées, ce qui fait que si j'oublie de rerégler le mitigeur après ma douche, il y a de grandes chances pour que quelqu'un se brûle en se lavant derrière moi.
La vapeur emplit rapidement la pièce, alors que je me réchauffe peu à peu. Je coupe l'eau et me tourne vers l'étagère où se trouvent les flacons de gel douche.
Et là... J'hallucine. Je vois un gel douche Bébé Cadum et un shampoing à l'amande douce étiqueté "cheveux sensibles". Je meurs de rire intérieurement. Décidément, ce garçon est un puits sans fond de surprises.
Je n'ai d'autre choix que d'utiliser ses produits, qui sont effectivement très doux, mais dont l'odeur n'est pas terrible. Je sens désormais le bébé. C'est toujours mieux que l'algue, mais je préfère mon odeur habituelle.
Je me rince pendant de longues minutes, profitant de l'eau chaude, puis je sors de la douche, entourée de buée.

Je m'enroule dans la serviette que Brynjolf m'a prêtée, après m'être frictionnée les cheveux. Je les démêle difficilement entre mes doigts, puis attrape un stylo dans ma trousse, le passe sous l'eau du lavabo, et me fait un chignon approximatif pour que mes cheveux ne me gênent pas. Quelques mèches dépassent, mais ça me donne un côté un peu sexy, surtout que mes lèvres ressortent sur mon visage, colorées par la chaleur.
Ft. Brynjolf


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Sam 8 Fév - 22:01

Lymin
Svenhild

Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」



Non mais si elle m'aide pas aussi...

Posé dans l’un des canapés du salon, où j’avais déplacé le gouter, je m’étais plongé dans un livre en attendant, pour éviter de manger sans elle. Quitte à être maladroit avec elle depuis le début, autant se rattraper sur la politesse. C’était un roman jeunesse sympa, je ne lis que ça. C’était une dystopie, un monde post-apocalyptique ou la terre c’était rebeller contre les humains qui devaient tout reconstruire. Certain avait développer de nouvelles capacités, à cause de nouveaux virus qui c’était manifesté avec les changements du monde, et s’en servaient pour survivre. J’adorais les livres ou les gens développer des capacités semblables à la magie, faire la comparaison avec notre propre monde était intéressant. Étions-nous dans une dystopie ? J’aurais dit oui il y a quelques années, mais mon séjour à Leoska m’avait fait voir les choses autrement. Malgré tous les problèmes géopolitiques liés à la chasse des mages, notre communauté était soudée, et ce qui ressortait de notre coopération était beau. Alors non, ce n’est probablement pas une dystopie, car j’ai vraiment espoir en une suite plus heureuse des choses.
Ça faisait un moment qu’elle était à la douche, et malheureusement, la machine à laver était dans la salle de bain. Si je voulais avoir une chance d’avoir des vêtements propres afin qu’on ne me confonde pas avec une marrée basse pleine d’algues vertes, il fallait que je les mette à sécher au plus vite. Je soupire et pose mon livre. Bon, avec un peu de chance elle devrait avoir fini, je vais aller voir. Enfin, pas voir hein, demander, je voulais dire demander.
Je monte les marches deux à deux avec mes grandes jambes, et toque à la porte un peu anxieux.
« Lymin ? Je peux entrer ? Il faut juste que je mette mon linge au sèche-linge, tu es habillé ? »
Elle ouvre elle-même la porte et – JFLSIDBNFKFOPD. J’ai un mouvement de recule un peu exagérer quand elle sort en serviette sous le coup de la surprise. Elle est en serviette, pépère, les lèvres rougies par l’eau chaude, les cheveux attachés en chignon coiffé-décoiffé, bref, j’ai l’impression qu’elle sort tout droit d’un film ou les gens sont classe et sexy et toute circonstance et dans lequel j’ai ab-so-lu-ment rien à faire. Elle est putain de belle, mais le problème c’est que…

« - Ha, heu… T’étais pas habillé. »

Très pertinent, et surtout perspicace comme remarque Brynjolf dit moi ? Quoi qu’il en soit je suis… BEAUCOUP TROP GÊNÉE. Bon sang calme-toi elle est juuuste en serviette, c’est comme une robe une serviette, pourquoi tu réagis toujours de façon disproportionnée.
Je sors mes affaires du lave-linge et troublées par toute cette histoire, menace de mettre le gros tas de linge propre dans la douche avant de réaliser que mon pilote automatique faisait n’importe quoi, reprendre les commandes, et tout mettre dans le sèche-linge. Je lance la machine, me lève et remarque que ses sous-vêtements, posé en évidence dessus sont vachement plus stylée que les miens. Attend... mais... MAIS ! Je voulais pas voir ça moi ! Je me racle la gorge pour me reprendre et parle d'un air faussement à l'aise dans le but de détendre l’atmosphère.

« Ca a été ? L'eau ne sentais pas la mare au moins ici ? Aha...» A la base je me soucier vraiment d'elle, mais franchement, c'est ni la manière, ni le moment. Casse toi Brynjolf. Maintenant. «C'est trop gênant fait comme si t'avais rien vue rien entendue.»

Je commence à ressortir en me grattant l’arrière de la tête d’un air gêné. Je l’évite du regard au possible et m'excuse, non seulement je l'ai déranger mais en plus je risque d'être encore plus gêné avec elle qu'avant. M'enfin, remarque... Peut être que le fait de l'avoir vue en serviette, et d'avoir connue nos sous-vêtements respectif 20 minute après notre première rencontre m'aura vacciné et posera notre relation sur de bonne base. J’espère.

« Ahem, désolé du dérangement… Je t’attends en bas. »

Je sors de la salle de bain et fermant la porte et peux enfin reprendre la respiration et un rythme cardiaque dans la norme. Je ne sais pas si elle fait exprès de tout faire pour que je fasse n’importe quoi, ou si je suis juste un boulet, mais franchement, aujourd’hui, c’est compliqué. Je descends et me laisse tomber sur le canapé d’un air désespéré comme une drama queen et allume la télé pour y mettre un DVD, l'antenne ne passant pas, en l’attendant.


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Lymin Svenhild
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Lymin Svenhild
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Mar 11 Fév - 11:52

「 L'étagère en haut à droite 」

Brynjolf toque à la porte, accompagné d'un timide :

« Lymin ? Je peux entrer ? Il faut juste que je mette mon linge au sèche-linge, tu es habillée ? »

Je ne suis pas habillée stricto-sensu, mais, ma serviette couvrant suffisamment de peau à mon goût, j'ouvre la porte. L'effet ne se fait pas attendre, mon interlocuteur recule à cause de la surprise. Un sourire taquin éclaire mon visage quand je m'aperçois que Monsieur Carotte est une fois de plus embarrassé.

« - Ha, heu… T’étais pas habillé. »


Bien vu Jamy !
Pour ne pas perdre la face, je suppose, Brynjolf s'empresse de vider le lave-linge, mais il semble que j'ai chamboulé le pauvre rouquin, quand il s'apprête à mettre le tas de linge qu'il vient de sortir dans la douche. Finalement, il rattrape la manœuvre et parvient à mettre son linge dans le sèche-linge.
Une fois la tâche accomplie, je suis son regard en direction de mes sous-vêtements, et mon sourire s'accentue. Voilà encore quelque chose qui risque de perturber le pauvre garçon.
Effectivement, il se racle la gorge pour reprendre contenance. Il s'essaie ensuite à la discussion, mais il est très clairement mal à l'aise :

« Ça a été ? L'eau ne sentait pas la mare au moins ici ? Aha... »

Je laisse un blanc s'installer face à sa tentative de blague et il panique.

« C'est trop gênant fait comme si t'avais rien vu rien entendu. »

Il finit par fuir, se grattant l'arrière de la tête et évitant mon regard. Il s'excuse pour la millième fois de la journée, et m'annonce qu'il m'attend en bas avant de se carapater pour de bon, fermant la porte au passage.

Assurée du fait qu'il ne remontera probablement pas avant que je sois descendue, je ne prends pas la peine de fermer le loquet, et entreprends de m'habiller. J'enfile son merveilleux caleçon et je suis obligée de me pincer le nez pour ne pas rigoler. Son caleçon est vraiment ridicule.
Je mets ensuite son t-shirt, qui est beaucoup trop grand, mais qui ferait un très bon pyjama. En le passant, je sens l'odeur de sa lessive, et je suis surprise de constater la bonne odeur de celle-ci.
J'essaie ensuite de gérer son short, histoire de ressembler un minimum à quelque chose, malgré le fait que je nage à l'intérieur.
J'arrive tant bien que mal à laisser deviner ma taille grâce à l'élastique du short, et à faire ressortir un peu ma poitrine.
Je suis loin d'être aussi sexy qu'en serviette, mais j'ose espérer que ça suffira pour embêter ce cher Brynjolf.
Finalement, je redescends, pieds nus, laissant mes affaires sécher dans la salle de bain. Je n'ai pas envie de rentrer au dortoir tout de suite.

Je trouve Brynjolf affalé sur le canapé, en train de regarder un DVD. Nos chocolats sont en train de refroidir sur la table devant lui.

« J'ai fini ! »

Je m'installe sur le canapé tranquillement, suffisamment près pour que des mèches de mes cheveux se posent sur son épaule, nos corps presque collés l'un contre l'autre.

« J'espère que mon chocolat n'a pas trop refroidi. Au fait, j'ai laissé mes affaires sécher dans la salle de bain, j'espère que ça ne te dérange pas. Tu regardes quoi ? »
Ft. Brynjolf


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Brynjolf Néel
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Brynjolf Néel
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Mar 11 Fév - 23:03

Lymin
Svenhild

Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」

J’avais mis une série d’actions/horreur, ou l’on suivait les aventures des protagonistes qui enquêter sur des phénomènes paranormaux effrayants. Pourquoi j’ai pris ça à la bibliothèque ? Ça va pas la tête ? J’ai trop peur pour ces conneries !
J’attends donc Lymin en jetant un regard terrifié a l’écran de télé qui s’était retourné contre moi.

« J’ai fini ! »

Je bondis à cause de la surprise, la série était dans un moment de tension intense qui m’avait pris aux tripes, et son arrivée s’était faite sur le pire timing possible. Je soupirais en me rappelant que ce n’était qu’une rouquine espiègle et pas une espèce de monstre qui grimpe au plafond en vous fixant la tête retourner à 180°. Quoique… Je plisse les yeux en la regardant et elle doit se demander pourquoi. Elle pourrait presque le faire pour me faire peur, j’en suis sûr.

« J'espère que mon chocolat n'a pas trop refroidi. Au fait, j'ai laissé mes affaires sécher dans la salle de bain, j'espère que ça ne te dérange pas. Tu regardes quoi ? »

Je lui souris et la rassure.

« En fait, vue que j’ai mis un peu plus de temps que prévu à les faire à cause d’un léger incident, et que le lait était méga bouillant il devrait être bon t’inquiète. Et pas de soucis pour tes affaires, mais… Du coup… Je te les ramène dans la semaine, ça te va ? »

Je coche dans mon cerveau une petite note sur le fait qu’il faudra trouver un endroit discret pour l’échange. Si des amis me voient en train de lui donner ses vêtements, je risquerais de me faire chambrer pour une année complète, pour absolument rien puisque je lui ai juste balancé une mare par la tête, on a connu mieux comme rencard. D’autant plus que je ne risque pas d’être son genre ! Je une cuillère de chantilly et de chocolat chaud en regardant l’écran d’un air de plus en plus sceptique.

« Je ne sais pas trop ce que je regarde, j’ai pris des DVD au pif a la bibliothèque. Je crois que c’est des sortes d’enquêtes paranormales trop flippantes faites par deux gars qui de toute évidence ne vont probablement pas être trop trop humain non plus vue comment fonctionne ce genre de série. »

C’est assez paradoxal à quel point les codes de ces séries sont prévisibles, mais aussi à quel point je me fais avoir à tous les screamers. J’ai un petit rire nerveux.

« Mais on peut changer de DVD si tu veux hein ! J’ai emprunté des films et des dessins animés. Ça s’accorderait peut-être mieux avec des chocolats chauds ! Non pas que j’accorde mes boissons à mes visionnages, mais… »
Je me racle la gorge ; si, je le faisais « Je me disais qu’un autre film pourrait davantage te plaire. »

J’ajoute rapidement, pour être sûr de ne pas l’embrigader de force, même si la laisser se poser tranquille ici était un peu ma façon de me faire pardonner des misères que je lui avais faites aujourd’hui.

« Si tu as envie de rester en regarder quelque chose bien sûr, je comprendrais que tu veuille retourner à l’école, tu as peut-être club se soir en plus ? »

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Lymin Svenhild
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Lymin Svenhild
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Mar 18 Fév - 11:02

「 L'étagère en haut à droite 」

Brynjolf sursaute à mon arrivée, et me regarde bizarrement. Je devine donc qu'il regarde un film d'horreur qui doit bien le faire flipper. Je ferais bien la maline, mais je vais sûrement avoir autant peur que lui, alors je m'abstiens.

À ma question sur le chocolat, il me rassure en disant que, vu que le lait était "méga bouillant", le chocolat devrait encore être chaud. Je n'ose pas lui dire que pour moi, "méga bouillant" équivaudrait à "presque tiède", mais aussi que, techniquement, je pourrais faire réchauffer le chocolat entre mes mains (bon, je risquerais de faire fondre la tasse en même temps, mais au moins mon chocolat serait chaud).

Comme je m'y attendais, le fait que je laisse mes affaires sécher dans sa salle de bain ne le dérange pas, il me propose même de me les ramener plus tard dans la semaine. J'avais imaginé rester un peu chez lui, histoire de les faire sécher un max puis les réenfiler avant de partir, mais s'il peut me les laver, ça pourrait être bien. Après tout, j'aime beaucoup l'odeur de sa lessive.

« Euh, bah ouais, si tu veux. C'est pas ce à quoi je pensais, mais ça m'arrange, de ne pas ramener mes fringues qui puent au dortoir. »

Il m'annonce ensuite ne pas savoir vraiment ce qu'il regarde. Bon, il a au moins une petite idée du speech du DVD. Il a un rire nerveux, qui signifie qu'il faut que je le sauve de cette œuvre vidéo-ludique qui a l'air de bien le faire flipper.
Effectivement, il me propose de plutôt regarder un dessin animé, pour s'accorder davantage à nos boissons. Je souris. C'est bien son genre, tiens, d'accorder ses visionnages à ses boissons, même s'il le nie.

« Si tu as envie de rester en regarder quelque chose bien sûr, je comprendrais que tu veuille retourner à l’école, tu as peut-être club se soir en plus ? »

« Ce sera avec plaisir, au contraire. Je ne peux toujours pas aller au club, ils n'ont pas encore remplacé mon arc haha. Du coup, je suis toute à toi. » Je lui lance un regard langoureux, mélangé savamment avec un peu de malice. Mon but est évidemment de le faire rougir. « D'ailleurs, je n'ai pas trop envie de regarder un dessin animé. En plus, je trouve que les comédies romantiques correspondent plus à ce genre d'après-midi, tu ne penses pas? »

Evidemment, pour appuyer mes propos, je me colle davantage à lui. Mon dieu ce que j'aime le taquiner !
Ft. Brynjolf


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Brynjolf Néel
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Mar 18 Fév - 21:44

Lymin
Svenhild

Brynjolf
Néel

「L’étagère en haut à droite」


« Ce sera avec plaisir, au contraire. Je ne peux toujours pas aller au club, ils n'ont pas encore remplacé mon arc haha.»

Je la regarde d’un air surpris, son arc ? Elle était au club de tir à l’arc ? Oh, peut-être que son pouvoir lui avait fait des siennes une fois de plus ! Je ne me serais pas douté qu’elle était à ce club-là, évidemment je savais qu’elle n’était pas aux théâtres, mais je l’aurais bien vue aux arts martiaux.
Elle poursuit ses paroles en m’adressant un regard très étrange, presque langoureux.

« Du coup, je suis toute à toi. »

KFSDFJSDF. ÇA VA PAS LA TÊTE. ELLE LE FAIT VRAIMENT EXPRÈS, ELLE VAS ME RENDRE CARDIAQUE, M'ENFIN. Je recule mes fesses d’une case de canapé, d’un air méfiant, mais l’épiderme néanmoins couleurs pivoines. Fais l’indifférent, et affirme-toi. Tu es une personne forte, courageuse, et solide Brynjolf Néel, un « loup guerrier » comme dirait ton prénom.

« D'ailleurs, je n'ai pas trop envie de regarder un dessin animé. En plus, je trouve que les comédies romantiques correspondent plus à ce genre d'après-midi, tu ne penses pas? »

HAAAAAAAAAAA. Pourquoi elle se rapproche ? Je ne sais pas si elle le fait exprès ou pas je ne sais pas comment réagir, à par en étant tendu, ce qui m’amène à me figer en me tenant plus raide que le mobilier de bois. Finalement j’aurais beaucoup aimé un dessin animé, mais je ne veux pas me défiler.

« Ha heu… Une comédie animée… heu non un dessin romantique ? HEUUU, HAAAAAA. » Je me donne une petite frappe encourageante des deux mains sur mes joues pour réveiller mes deux derniers neurones restants « Je… heu je vais trouver çaaa… »

Je me laisse glisser hors du canapé pour échapper à cette démone rousse et rejoindre mes sympathiques DVD. Avec un peu plus de distance physique, je récupère un minimum de répartie, et ajoute, en cherchant un disque.

« Qu’est-ce que tu veux dire par « ce genre d’après-midi » ? Tu trouves ça romantique de se faire jeter des étangs dessus ? »

Je demande ça d’un air sincèrement surpris, mais avait un sourire en coin, ayant volontairement caricaturé le contenue de la-dite après-midi. C’était ma manière très peu offensive de me venger d’elle et surtout d’essayer vainement de comprendre si elle rigoler ou si elle était très sérieuse. Je commençais à comprendre que si je ne faisais pas preuve de répondant, elle risquait d'encore plus me charrier. En lisant les résumés de comédies romantiques, je fronce les sourcils. Je n’ai pas l’habitude d’en regarder, mais alors là, les scénarios me rendaient particulièrement sceptique.

« Bon. Ne me demande pas pourquoi ni comment ça se fait qu’il n’y ait que ces deux comédies romantiques là, mais le fait est que si tu restes sur cette idée, on a le choix entre « Pretty woman » et la version québécoise de Dirty Dancing, soit, je cite « Danse lascive ». Choose your player. »

Je lui laisser les DVD pour qu’elle choisisse elle-même et le mette à la télé et pris soin de m’assoir un peu plus loin d’elle pour éviter de perdre à nouveau mes moyens. Je me méfiais.
Elle a voulu une comédie romantique, je la laisse se dépatouiller avec. Entre l’histoire d’amour entre une prostituée et un homme riche en français, et entre un danseur et son « élève » en québécois, j’admets que pour moi le choix est vite fait.

« Je t’avoue que j’ai un faible pour les versions québécoises. » Plaisantais-je

A défaut que le film soit bien, leurs accents avaient le mérite de me mettre de bonne humeur. Bien sûr, je suis très mal placé pour me moquer des accents étant donné mes accents norvégiens lorsque je parlais français. Tout le monde me prenait pour un allemand d’ailleurs à cause de ça, mais bon, mon accent n’avait pas autant de connotation de bonne humeur, contrairement à celui de nos amis francophones de l’autre côté de l’atlantique.

Entre rire et étrange moment a ce prendre a l'émotion du film malgré tout, l'aprem ce déroule a toute vitesse. On aura vraiment passer notre temps a paresser devant des comédies romantiques, ce qui s'avère être un super moment.

Le soir venu, Lymin file pour rentrer aux dortoirs, et je la raccompagne jusqu'à la sortie des bois pour éviter tout incident avec les zones piégés. Oui parce que je considère qu'il y a eu assez "d'incident" pour la journée. Ses vêtements était pas sec alors… je ris gentiment en voyant le style que lui fait mon t-shirt trop grand, pour son grand retour aux dortoirs. De mon côté je rentre calmement me reposer après l'avoir salué, satisfait de la tournure qu'on pris les événements pas la suite. Lymin pourrait peut être être une bonne amie ? L'avenir nous le dira vite puisque je vais êtres rapidement amener a la revoir pour lui rendre ses vêtements, semble t'il.

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