Fils d’une enseignante directement recrutée par l’école au moment de sa création, il avait quatre ans lorsqu’il y est entrée avec son grand frère Philophae et n’en est jamais ressortit depuis. Durant son adolescence, Harold rejeta très vite les enseignements doux de Magdalen, sa mère, pour apprendre par lui-même et se forger seul. Son comportement amenait des disputes houleuses et très violentes à la maison, au grand damne de son frère, bien plus timide. Harold ne regrette aucun des mots prononcés. Si c’était à refaire il briserai de nouveau par les mots la confiance et l’amour de sa mère. C’est uniquement à sa mort qu’il accepta un poste d’enseignant dans l’école. Il évite toujours pudiquement le bureau de sa mère, où travaille maintenant son frère. Malgré leurs grandes différences, Harold et Philophae sont les êtres les plus soudés au monde. L’un sera toujours là pour l’autre et Philophae doit être la seule personne à avoir jamais vu Harold rire.  Les deux frères entretiennent toujours de bonnes relations avec leur père, Audrian, resté dehors, loin de l’école. Lorsqu’il avait vu fuir sa femme et ses deux enfants, il n’avait rien fait, les préservant des purges. Il était aujourd’hui d’un précieux secours malgré son âge, amenant parfois de nouveaux mages aux portes de l’académie.