Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Underestimate me, that'll be fun [PV Elarielle, Jo, Al] - FINI
Mordred Arraw
Messages : 1740

Feuille de personnage
Age: 21 ans
Pronoms: il
Club: Tir à l'arc/Lecture
Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Ven 25 Aoû - 12:34

Underestimate me, that'll be fun

Underestimate me, that'll be fun [PV Elarielle, Jo, Al] - FINI O4qc
TW abus mental et physique, phobies, mention de viol et de suicide, détestation de soi.

Il est tard. Ta séance d’entraînement au club de tir à l’arc aurait dû avoir lieu plus tôt. Pas maintenant, alors que les autres membres s’agglutinent dans les locaux pour attraper leur matériel, pressés d’arriver sur la piste d’entraînement pour trouver une cible. Tu t’arranges généralement pour  y aller hors des heures d’affluence, mais ton emploi du temps récent ne t’a pas laissé d’autres choix que de t’y rendre maintenant. Tu es très vite agacé par le monde et l’absence de cible disponible, tu ne devrais pas avoir à supporter ça alors que ton organisation est normalement faites pour que tu l’évites. L’une des membres galère, alors tu en fais ta cible. Tu ne vois pas pourquoi elle devrait rester alors qu’elle grimace à chaque tir. Ratés, qui plus est. Ça te laisse l’occasion de la critiquer intérieurement.

« Bonsoir. Excuse-moi de te déranger mais tu sembles en difficultés. ça occupe une cible pour rien. Peux-tu laisser la place à ceux qui veulent réellement s'entraîner ? »

Elle serre les dents, répondant sans te regarder.

« Parce que tu crois que je m'amuse peut-être.
-Je ne crois rien si ce n'est que tes tirs ne sont jamais concluants. Choisis plutôt un créneau peu occupé la prochaine fois, là tu empêches les autres de travailler. »

Si ça l’emmerde d’être là, qu’elle se casse. Elle te fait perdre un temps phénoménale, sa place ici n’est pas justifié. Elle tourne finalement son regard vers toi.

« Ils ne sont pas concluants parce que je suis blessée. Ensuite, si tu ne veux pas être dérangé tu n'as qu'à venir pendant qu'il n'y a personne, ici c'est toi qui a un problème, pas moi. Donc si tu pouvais aller faire chier quelqu'un d'autre ce n'est pas de refus. »

Tu retiens un soupir. Quelle plaie. Les autres membres, que tu fais mine d’observer, sont tous occupés et sérieux dans leur travail.

« Ta blessure est une raison de plus pour te demander de partir. Je ne vais pas déranger les autres alors que leur présence est justifiée. »

Elle encoche une flèche et tu vois à son expression qu’elle souhaite changer de cible.

« Vous êtes tous épuisant dans cette école c'est terrible de pas vouloir laisser les gens tranquille cinq minutes. Tu peux partager ta cible avec quelqu'un j'en sais rien laisse moi tranquille. »

Allez, c’est bon, ça te saoule. T’as envie de la pousser pour la faire dégager mais lui offre plutôt un sourire.

« Pardon mais la logique voudrait que celui de nous deux qui n'a rien à faire là dégage. Je n'ai pas pour objectif de t'embêter volontairement, c'est simplement stupide d'occuper l'espace en vain. »

Son tir est teinté de rage, ce qui lui arrache un petit cri de douleur.

« Putain mais BARRE TOI DE LÀ. Vas embêter involontairement tous ces gens autour mais lâche moi la jambe ! C'est toi qui occupe mon espace en vain là. »

Elle occupe une cible pour rien, te parle mal et ne tient pas compte de sa douleur. Ces éléments réunis te laissent croire que ton choix est le bon. Par le biais d’une hallucination, tu intensifies sa douleur pour la pousser à partir. Elle atteint un niveau 6.

« Tu devrais aller à l'infirmerie. »

Elle lâche l’arc pour tenir son épaule. Elle plisse les yeux, souffle en te regardant.

« C’est de toi ça ? »

Tu fais l’innocent.

« Quoi donc ? »

Sa réponse ne vient pas tout de suite.

« J'avais... Pas aussi mal... Il y a trente secondes... »

Tes yeux se posent sur son arc puis les flèches éparpillées autour de la cible.

« C'est ce qui arrive quand on ne respecte pas son corps. Je ne vois pas pourquoi je serai impliqué là-dedans alors que tu t'épuises depuis tout à l'heure. »

Contre toute attente, elle se jette sur toi pour te faucher. La surprise ainsi que la chute coupent momentanément l’hallucination mais tu décides de la faire revenir avec plus d’intensité. Tu te relèves directement et crache d’un ton glacial :

« Ne me touche pas. »

La douleur que tu lui imposes est si forte qu’elle se laisse tomber au sol, ce qui te fait aussitôt cesser l’hallucination. Ses yeux expriment la douleur et la colère. Autre chose aussi, peut-être. Des chuchotements te parviennent petit à petit, et tu crois d’abord à un contrecoup plus rapide. Or, les voix ne sont pas connues et ne prennent pas le ton de tes pensées intrusives courantes. Pourtant, elles s’accrochent aux mêmes insécurités. Cette crainte que tout est sale et que tu n’arriveras jamais à te débarrasser de la crasse. Tu auras beau essayé, ça te renverra toujours à ces mois dehors, où l’accès à la propreté était conditionnel tout comme les basiques pour vivre. Tu lâches l’arc et les flèches et sent l’urgence monter. Tes mains sont sales. Le reste de ta peau et tes vêtements aussi pour être tombé par terre. Sans oublier le contact de cette meuf. Tu veux partir mais ne le fera pas.

« Arrête ça tout de suite. »

Elle rit.

« Non sérieusement je suis rentrée dans la tête de pas mal de monde mais j'ai jamais rien vu d'aussi ridicule. »

Connasse.
Tu croises les bras, offensé par sa critique. Son regard froid suit quelque chose qu’elle est la seule à voir. Vous êtes deux à subir des hallucinations, alors.

« Pourquoi j'arrêterais alors que tu t'es amusé à me faire mal ?
-Parce que je peux t'en faire davantage. »

Tu reprends sa douleur précédente pour la diffuser au reste de son corps. Sa respiration s’accélère et sa parole n’est plus aussi fluide.

«  Fumier. »

Oui c’est ça, c’est toi le fumier. Elle n’avait qu’à dégager.
Les chuchotements reviennent vers toi, plus forts cette fois. Rebondissant sur ta première crainte, ils te répètent que tu vas finir par te faire virer de Leoska. Pour tes conneries, ton comportement anti-social, ton manque d’évolution. L’école ne peut rien faire de toi. Ne peut rien faire pour toi. Tu finiras dehors, seul et désorienté. Tu n’y survivras pas, tu ne pourras jamais te reconstruire, tu chuteras plus loin que la première fois. Tes ongles se plantent dans ton bras et tu fais un effort surhumain pour inspirer et expirer calmement. Tu peux rationaliser ce que tu entends… ou pas.

Ton hallucination stoppe net quand tu remarques ses tremblements.

« Tu crois sérieusement que tes chuchotements m'atteignent pour de vrai ? »

Tu pourras tout ignorer plus tard. Tu le fais souvent, cette fois-ci ne sera pas plus dure. T’en es convaincu. La jeune fille se relève péniblement pour se planter près de toi et te regarder dans les yeux. Sa voix est douce. Inquiétante.

« Oui j'y crois. Mon pouvoir ne va pas chercher des choses anodines dans ta tête, ça n'est pas si facile. Je sais que ça t'atteint, même si tu n'en as pas encore pleinement conscience. Taon copain.e l'a compris bien plus vite que toi.
-Donc c'est toi qui l'a mis dans un sale état... »

Ton regard est soudain plus dur. Qu’elle t’agresse est désagréable, mais tu pourras le surmonter. En revanche, Saph ne méritait pas ce qu’il lui est arrivé. Pour l’avoir fait souffrir, tu plonges dans sa mémoire afin de déterrer les pires souvenirs. Chaque émotion négative, chaque douleur remonte. Tu t’en extrais rapidement pour ne pas les subir, observant plutôt ce qui se passe dans la réalité. Tu as vu une jeune femme brisée après des violences physiques et un viol, un prisonnier sans remords, presque fier, puis Elarielle et son pouvoir. Son dégoût de découvrir l’homme mort dans sa cellule. Les autres, morts aussi de sa main. Les ombres et leurs accusations, les crises. C’est… terrifiant. Choquant. Fascinant. Elle est dangereuse et aussi immorale que toi.

Elle ouvre la bouche pour te répondre mais se fige. Ses larmes montent et elle commence à se débattre avec ses ombres invisibles. Elle finit par te regarder, les yeux vides. Tu ne daignes pas t’approcher pour l’aider. A la place, tu tournes les talons pour te tirer de là. Le club s’est vidé depuis le début de votre altercation, tu ne veux pas avoir d’ennuis. Tu sursautes quand quelqu’un t’attrape par le bras. Une femme blonde, les cheveux en pétard et la mine sérieuse.

« Toi tu restes là. Les autres, déguerpissez. »

Elle s’approche de la jeune fille pour agiter une main devant ses yeux.

« Eh oh, gamine ? »

Elle s’adresse à toi comme si elle te connaissait.

« Qu'est-ce que t'as foutu ? Inverse ça direct ou ça va chier. »

Tu replonges dans ses souvenirs à contrecoeur pour faire remonter tout ce que tu trouves de positif pour contrebalancer l’horreur.

« C’est bon. »

La gamine cligne des yeux, son pouvoir tombe. Tu peux te détendre légèrement maintenant que les chuchotis ne t’harassent plus. Ils restent cependant en tête et se répètent en boucle.

« Espèce de... ça va le spectacle t'as plu, t'as kiffé, t'en veux encore ?!! »

Débarrassé du choc et de la peur, ta colère monte. Tu ne la laisses pas déborder pour autant, prenant plutôt un air innocent pour t’adresser à l’adulte présente.

« Madame, je ne comprends pas de quoi elle parle... J'ai certes utilisé mon pouvoir mais elle aussi. Je n'en serai pas arrivé là si elle n'avait pas profité de mes faiblesses. »

Elle vous regarde tour à tour, pas dupe.

« C’est vrai ou il mitonne ? »

L’autre ne fait même pas attention à Joséphine, elle est hors d’elle.

« Tu comprends pas ?! Arrêtes de faire l'innocent ! Profiter de tes faiblesses mais t'es vraiment qu'un sombre connard ! J'ai même plus besoin de mon pouvoir pour te ... »

Sa phrase se termine par un cri de rage et elle se jette sur toi. Tu recules. Joséphine la chope aussitôt au vol pour l’empêcher de t’atteindre.

« EH, CALMOS. Bordel mais c'est pas vrai, vous avez quoi dans la tête ! Toi, gamin, t'as intérêt de tout m'expliquer.
-Je n'ai rien à expliquer, cette fille est complètement malade. »

Tu essaies encore de partir mais on te retient.

« Pire que des chats... Bougez pas, ok ? »

La haine émane de la jeune fille, ses yeux parlant plus que les mots. Tu sais ce qu’elle a fait, de quoi elle est capable. Elle n’a plus besoin de faire semblant.

« Tu me traites de malade mais tu fais exactement comme moi. Ton pouvoir semble te laisser le choix mais pourtant tu t'es glissé dans mes pires souvenirs sans hésitation. Alors vas-y, fais toi plaisir, insulte moi si ça te permet de nier ce que t'es. »

Tu essaies encore plus de partir. Le contact t’angoisse depuis les chuchotements de l’autre tarée. Joséphine te lâche seulement quand elle est sûre que tu ne partiras pas. Tu n’as pas d’autres choix que de rester. Tu te frottes le bras pour te débarrasser de la saleté. La gamine a raison. Tu es comme elle. Tu as aussi condamné des gens. Des innocents, qui plus est. Tu n’as aucun contrôle sur ta magie, obéissant à ses impératifs pour te libérer l’esprit. Tu ne vaux pas mieux.

« Mais merde, ferme ta gueule ! L'académie sait ce que tu as fait ?? Ils t'ont accepté quand même ? Putain, ils sont bien parti pour former une benne à ordures géante. T'es morte après l'utilisation de mon pouvoir ? Non. Nous met pas au même niveau alors que t'étais prête à aller bien plus loin. »

L’adulte pianote sur son portable, sûrement pour contacter un collègue. Vous n’êtes pas gérables.

« Ce que j'ai fais ne me regarde que moi, qu'on soit bien clairs. T'es allé fouillé par toi-même, je t'ai pas demandé de regarder donc garde tes réflexions pour toi. Je suis pas morte ? Mais t'as fait encore pire. Tu as utilisé mon esprit pour me faire mal physiquement et mentalement. Qu'aurait fait quelqu'un de moins solide que moi hein ? Faire remonter toute la merde pour torturer mentalement, c'est ça que t'appelle aller plus loin ? Mais regarde toi dans un miroir bordel C'EST EXACTEMENT CE QUE T'AS FAIT ! »

Elle a les poings serrés mais ne se libère pas de Joséphine.
Alphonse débarque alors. Iel échange un regard avec Joséphine avant de s’approcher doucement de toi, une expression bienveillante sur le visage. Tu apprécies qu’iel garde ses distances pour ne pas t’envahir.

« Mordred ? C’est moi. Enfin, pas « moi », mais bref tu me reconnais. Est-ce que… Tu accepterais de me suivre s’il te plaît, qu’on s’écarte un peu ? Tranquillement. Quoi qu’il soit en train de se passer je suis pas là pour juger ce qu’il se passe ok, je veux juste qu’on se mette un peu au calme. »

Tes yeux sont braqués sur Elarielle. Tu te sens prêt à lui faire vivre un enfer et à partir loin, si loin dans sa tête. Tu peux lui faire regretter d’être en vie. Regretter de l’être à ton tour. T’es plus à ça près. Tu ne la lâches des yeux que lorsque tu aperçois Alphonse. Hocher la tête et t’écarter demande de te faire violence mais tu le fais.

De son côté, Joséphine pousse doucement Elarielle dans la direction opposée.

« Redescends gamine. Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ? »
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Mordred Arraw
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Jeu 22 Fév - 11:09
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