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Insomnie quand tu nous tiens [PV Sora] - FINI
Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Lun 28 Déc - 12:08


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  



Des flammes tout autour de moi. J'étouffais. Et cette poutre qui ne voulait pas bouger de là ! Maman, cette fois-ci je te sauverais, n'ait crainte ! Je suis plus forte qu'à l'époque. Mais pourquoi cette fichue poutre refusait de m'obéir ? Et puis toute cette fumée qui me pique les yeux et m'irrite les bronches... J'ai chaud, si chaud, et j'ai mal, tellement mal. J'y arrivais pas. Je commençais donc à paniquer. Tout devenait tellement flou autour de moi... Maman...

Je me réveillai en sursaut dans mon lit, haletante. Je pris quelques minutes pour reprendre mon souffle, espérant ne pas avoir réveillé mes colocataires, ou pire, de les avoir tuer dans mon sommeil. Mais en relevant les yeux, je constatais que rien n'avait bougé. J'entendais aussi les deux respirations profondes qui m'indiquaient la présence des deux garçons. Ils allaient bien. J'eus soudain très chaud sous cette couette, j'étouffais. Je chassai alors les draps loin de moi. Mais il faisait toujours aussi chaud dans cette chambre. Et ma tête qui bourdonnais. De l'air, il me faut de l'air ! Une seule solution s'offrait alors à moi : l'extérieur. Dans le noir, je cherchais à tâtons ma robe de la veille et lorsque je la trouvais enfin, je l'enfilais à la place de ma chemise de nuit. J'enfilais tant bien que mal ensuite mon manteau et mes bottes, en essayant de faire le moins de bruit possible. Puis j'attrapais sur ma table de chevet le roman que je lisais en ce moment, mon ruban et ma lampe torche. Je stoppai ensuite ma respiration, écoutant celle des deux autres : toujours endormis. Aussi silencieusement que possible, je me glissais alors à l'extérieur de la chambre.

Une fois dans le couloir, j'allumais ma lampe et la fit léviter à côté de ma tête. Je fis de même avec mon livre, pour avoir les mains libres. Je nouais alors rapidement mes cheveux en queue de cheval avec l'aide de mon ruban, réajustais mon diadème puis avançai dans le couloir, suivit de ma lampe torche et de mon livre qui flottaient à côté de moi. Tête haute, épaules droite, j'essayai tout de même de marcher doucement pour ne réveiller personne. Je descendis les escaliers et me retrouvais assez rapidement dehors. De l'air frais, enfin ! Je le reçu comme une délivrance. La fraicheur m'emplit alors les poumons et chassa en un instant l'effet de suffocation que je ressentais depuis tout à l'heure.

Je n'avais pas très envie de m'enfermer de nouveau pour lire, aussi pris-je la direction de la foret ou je savais que je pourrais me cacher des regards indiscret et éviter les surveillants. Mes bottes crissaient sur les allées en gravier et ça me faisait serrer les dents. Pourvu que personne ne me trouve. J'avais vraiment besoin de cette balade nocturne. J'atteignis rapidement le bois, tout en jetant régulièrement des coups d'oeil par dessus mon épaule pour vérifier si j'étais suivie. Personne.

Une fois entre les arbres, je relâchai mon attention. J'étais normalement enfin en sécurité. La lampe torche éclaira les allées sombres qui s'étendaient devant moi, projetant des ombres inquiétantes à mes pieds. Mais ce n'était que des illusions d'optique. Rien qui ne soit présent dans cette foret ne pourrait me faire du mal. Enfin, j'espère.

Après plusieurs minutes de marche dans cet endroit si calme, étrange et inquiétant à la fois, j'entendis alors le craquement d'une branche que l'on venait de piétiner. Je m'arrêtai, retenant ma respiration. N'étais-je pas seule ? Je regardai alors derrière moi. Personne. Et devant non plus. Ca devait être mon imagination. Puis un autre craquement se fit entendre. Cependant, je n'arrivais pas à déterminer la direction du bruit : il était trop bref, trop diffus à cause de cette végétation dense. Je commençais à paniquer : et si c'était un surveillant ? Je ne voulais pas être retenue pour mauvaise conduite, pas les premiers jours, pas à cause de mes insomnies. J'éteignis alors ma lampe torche mais la laissa planer à côté de moi. Encore un bruit. Cette fois, je pris peur et commença à courir droit devant moi, dans le noir. Je ne voyais pas où je mettais les pieds et manquai de tomber plusieurs fois en trébuchant sur des racines, me rattrapant par miracle. Je distinguais à peine le chemin avec l'aide des quelques rayons de lune qui arrivaient à percer la canopée des arbres.

C'est après une trentaine de seconde de course folle, cherchant du regard d'où pouvait venir la menace qui planait sur moi sans pouvoir rien distinguer et ne me concentrant donc pas sur ce que j'avais devant moi, que l'incident survient. Mon corps lancé à pleine vitesse se stoppa net contre quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Mais à cause de la vitesse, je fus prise de déséquilibre et je me mis donc à chuter, entrainement avec moi cette pauvre victime qui n'avait rien demandé.


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Mar 29 Déc - 2:30
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham


Impossible de dormir ... Sora n'arrivait pas à fermer l'oeil, il avait tellement l'angoisse de s'endormir et de recommencer ses cauchemars que son esprit n'osait même pas tenter de rejoindre les bras de Morphée. Il ne faisait que tourner et virer, sautant à moitié dans son lit pour tourner dans l'autre sens, C'était presque un comble pour un aveugle d'avoir peur de fermer les yeux...

Un petit léchage de sa main pendante du lit le surpris. C'était Sirius son nouveau compagnon, un petit chien de 5 ou 6 mois qu'il avait depuis quelques temps. A force de bouger dans tous les sens il avait réveillé la petite bête. Il s'assit au bord de son lit pour lui commencer à faire des papouille, mais cela ne suffisait pas, Sirius voulait sortir et commença à aboyer :

-CHUUUUT, pas trop fort on va sortir, mais réveille pas tout le dortoir je vais me faire engueuler !

Sora ne s'habilla que légèrement vu qu'il n'est pas très sensible aux températures basses, il prit un jean et une simple veste polaire à peine fermer, bien sûr il n'oublia pas ses lunettes de soleil, inutile comme toujours, mais c'était une sorte de toc maintenant.

Sirius c'était déjà ramené avec sa laisse, ce petit, bien que très habile devait obligatoire sortir en laisse si Sora ne voulait pas le retrouver courant après tout ce qui bouge. Ce chien était beaucoup trop excité pour l'horraire qu'il était, les chiots n'étaient pas censé dormir tout le temps ?

Ils sortirent tous les deux en direction de la forêt, c'était à la fois un endroit parfait pour Sirius qui ne risquait pas de réveiller l'école et pour ses besoins, mais c'était aussi un des lieux que préféré Sora pour être tranquille et être au calme.

La forêt était comme à son habitude calme, seul les bruits de la nature brisais le silence habituel, mais quelque peu angoissant. Mais ça ne dura pas longtemps puisqu'il y avait Sirius qui courrait partout et qui voulait partir encore plus loin, si la laisse ne l'en empêchait pas. Il faisait tellement de bruit qu'il devais faire fuir tout les petits animaux nocturnes des environs... Niveau discrétion on repassera... Au moins le temps était frais, mais agréable.

Un bruissement étrange un peu sourd et lointain arrivait aux oreilles des deux compères, quelques choses qui ne venait pas de Sirius ou des animaux qui avait fuit par le passé. Sora commença à scanner la zone comme à son habitude, il captait pas mal d'animaux nocturnes sans vraiment pouvoir dire leur origine, toutefois une source plus grosse que les autres retint son attention : Une biche ? Un sanglier ? Un patrouilleur peut-être ? Il était trop loin pour avoir plus de précision.

Malheureusement, Sirius avait aussi senti la présence de l'inconnu et alors que Sora était perdu dans ses pensées le chien courut en direction de sa proie arrachant la laisse des mains de Sora.

Sora commença à lui courir après, mais il n'était pas aussi rapide et sa vitesse de scan le freiner encore plus sous peine de se manger un arbre et bien Sirius commençait à sortir de la portée de son pouvoir...

-Sirius au pied vient ici, tout d.... !

Fatigué, il n'eut même pas eut le temps de vérifier ce qui était proche de lui et encore moins de finir sa phrase, qu'un véritable canon envoyé à vive allure le percuta lui coupant le souffle et le faisant tomber en arrière avec la chose ou plutôt l'inconnu qui s'écrasa sur lui.

Sirius avait du poursuivre cette pauvre âme parce qu'il arrivait juste derrière en aboyant et léchant son maitre et son nouveau compagnon de jeu tout en remuant la queue de plaisir.

-Oh putain de merde, ça t'arrive souvent de foncer sur les gens comme ça ?!

L'inconnu qui s’avère être une jeune femmes semblait tout aussi abasourdit que Sora sur ce qu'il venait de se passer.

-Euh... Tu peux te relevé s'il te plait ? Tu es pas bien lourde, mais quand même.

Dit-il en riant.

-Tu es ? J'ai pas l'impression de te connaitre ? Bien que je sois pas très... physionomiste on va dire. Moi je suis Sora.



Dans la Tête de Sirius:


Insomnie quand tu nous tiens [PV Sora] - FINI X4lp

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Mar 29 Déc - 8:25


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Aie. Ce fut la première chose qui me vient à l'esprit lorsque mon corps toucha le sol. Puis je me rendis compte que je me retrouvai dessus de la personne que je venais de renverser, qui d'ailleurs, me demanda en grommelant si c'était dans mes habitudes de foncer dans les gens. Je sentis alors quelque chose d'humide me lécher le visage et vis grâce aux rayons de la lune que c'était un chien. Abasourdie, je repris mes esprits lorsque le jeune homme me demanda de me relever. Je m'excusai alors et me redressai tant bien que mal sur mes deux jambes. Machinalement, je tendis ma main vers lui pour l'aider à se relever. Il me demanda alors mon prénom, se présentant sous ne nom de Sora.

- Amicia Sylvia Faversham, enchanté de vous connaitre. Je suis nouvelle ici. Et veuillez accepter mes excuses, je ne voulais pas vous... J'avais cru entendre un surveillant, j'ai paniqué et ne voyant pas grand chose devant moi, je n'ai pus vous éviter. Ne vous ai-je point fait mal en vous tombant dessus ?

Pour le vérifier, il me fallait de la lumière. Je constatai que malgré ma chute, mon lien télépathique ne c'était pas rompu et que ma lampe flottait toujours à mes côtés, ainsi que mon livre. J'allumai alors cette première et découvrit un jeune homme aux cheveux blancs avec quelques mèches noires, et portant des lunettes de soleil en pleine nuit ? Très étrange ce dernier point. A moins qu'il ne soit... J'eus alors de la peine pour lui et me sentis confuse. Je venais de renverser un aveugle. Qu'elle indignité venant de ma part. Je remarquai ensuite le chien qui se tenait à ses côtés : c'était encore un chiot noir et beige qui semblait bien surexcité. En tout cas, il avait l'air adorable.

Une fois que le jeune homme fut sur ses deux jambes, je pus lors évaluer les dégâts sur moi même. Mes vêtements étaient quelques peut tacher par de la terre, des brindilles c'étaient logés dans mes longs cheveux argents et j'avais une égratignure à la main gauche qui mettra des semaines à cicatriser. Sinon, à part cela, j'allais parfaitement bien. De son côté, ce fut un peu le même constat pour ses vêtements et ses cheveux. Mais je ne pus voir s'il c'était blessé ou non. Je dépoussiérai rapidement mes vêtements, sans grand résultat.

- En tout cas, je vous réitère de nouveau mes excuses, je n'aurais pas du courir en pleine forêt et sans lumière, c'était dangereux de ma part. Mais que faites-vous dans cette endroit à cette heure de la nuit ? Vous aussi vous n'arrivez pas à dormir ? Ou c'est votre compagnon qui vous a réveillé ?


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Sora Syssan
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Mar 29 Déc - 21:26
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



L'inconnu, semblait être une femme comme l'indique son timbre de voix pendant les excuses de cette dernière. Sora utilisa la main qu'elle avait tendu pour se relever.

- Amicia Sylvia Faversham, enchanté de vous connaitre. Je suis nouvelle ici. Et veuillez accepter mes excuses, je ne voulais pas vous... J'avais cru entendre un surveillant, j'ai paniqué et ne voyant pas grand chose devant moi, je n'ai pus vous éviter. Ne vous ai-je point fait mal en vous tombant dessus ?


Sora arqua un sourcil, ce tic de langage n'était pas quelques choses qui l'entendait souvent, même le professeur Andreatus (Harold) ou la directrice ne lui semblait pas avoir des tournures de phrases aussi... Pompeuse.
Il s'étira pour vérifier que rien n'était cassé, tout semblait en ordre à part de la poussière quelconque. Bon son dos lui faisait quand même terriblement mal, soit il avait quelques égratignures, soit il aurait un énorme bleu demain.


- En tout cas, je vous réitère de nouveau mes excuses, je n'aurais pas du courir en pleine forêt et sans lumière, c'était dangereux de ma part. Mais que faites-vous dans cette endroit à cette heure de la nuit ? Vous aussi vous n'arrivez pas à dormir ? Ou c'est votre compagnon qui vous a réveillé ?


En pointant l'animal du doigt, Sora aux même moment se pencha vers lui pour récupérer la laisse et éviter qu'il reparte dans les profondeurs de la forêt. Et il en profita pour le caresser et le calmer... un peu.

-Tu peux me tutoyer tu sais ? Enfin si sa te dérange pas ? Perso j'ai pas l'habitude de me faire vouvoyer par une personne de mon âge, à moins que tu as en vérité 45 ans et là je comprendrai.

Sora avait fini sa phrase sur un ton humoristique pour essayer de détendre l'atmosphère.

-Et avant de répondre à tes questions je pense qu'il faut moi aussi je m'excuse, parce que je pense que c'est la fusée qui me sert de chien qui t'a fait peur. Je t'avais capter de plus ou moins loin, mais sans savoir que tu étais humaines, mais cette furie à profiter de ma déconcentration pour te courir après... pour jouer sans doute. Et si tu penses que c'est  surveillant, conseil ne fuit pas tu risques d'être suspecte et crois moi ils vont pratiquement toujours mettre la main sur toi dans ses cas là, mais tu ne risques pas grand choses.

Sirius semblait comprendre qu'on parlait de lui, mais il n'avait pas forcément compris que ce qu'il avait fait été mal. Lui était simplement content, mais un peu perdu son maitre semblait à la fois le réprimander et le féliciter en le caressant.

-Ah et d'ailleurs, lui c'est Sirius !

Il aboya comme pour souligner que c'était bien lui.

-Pour revenir à ta question : c'est plutôt l'inverse, c'est moi qui est réveillé le monstre, j'étais en pleine insomnie, je n'étais pas trop chaud à fermer les yeux on va dire. Mon sommeil peut-être... perturber, donc des fois je ne dors pas... Et donc ce petit monstre en à profiter pour demander une promenade et comme j'ai l'habitude de passer mes insomnies ici, ben me voilà.


Un résumé parfait sans trop rentrer dans les détails, c'était bien suffisant pour une inconnue. C'est à ce moment là que Sora se rendit compte que quelque chose flottait autour d'Amicia, interrogateur il se rapprochât de l'objet après qu'elle est fini sa réponse. Il n'était pas sûr de savoir ce que c'était, puis il le toucha du bout du doigt.


-Une ... Lampe ? C'est ça ? Tu fais de la télékinésie ou un truc du genre, parce que bien que je ne m'en sert pas beaucoup une lampe ça vole pas non ?


Il s'écarte puis s'assit sur une souche d'arbre qui semblait plus ou moins sèches tout en écoutant la réponse de la nouvelle venue.

-Et Dooooonc, Amicia Syb...Syd... Heuuu, je vais paraitre grossier, mais je peux t'appeler juste Amicia ?

Sora était gêner il ne savait pas comment s'y prendre avec elle, il ne voulait pas paraitre comme un personnage sans éducation. Il se frotta alors l’arrière de la tête avec un sourire charmeur et un peu candide sur les bords.

-Bref, je suppose que tu as du mal à dormir toi aussi, si tu me demandes ça, c'est récurrent ou pas ? Pour savoir si on risque de se croiser souvent ou si c'est plus ponctuel comme certaine personne ? En tout cas si tu es nouvelle, bienvenue à Leoska, perso j'ai passé toute mon adolescence ici donc si tu as besoin de quoique ce soit n'hésite pas.

Comme à sa mauvaise habitude, Sora partait dans tout les sens, mais bon au moins il essayait de faire connaissance.



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Mar 29 Déc - 22:54


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Le jeune homme commença par m'indiquer que je pouvais le tutoyer car ça lui faisait bizarre que je le vouvoie. Décidément, dans cette école, personne n'était habituer à ce qu'on les vouvoie. Pendant, croyez moi, je ne le fais pas exprès. Mais c'est tellement ancré en moi que c'est difficile de s'en débrasser. Je comprenais que j'allais devoir faire des efforts pour réadapter mon langage, au moins avec les autres élèves. Mais je sentais que ça n'allait pas être de la tarte et que je mettrai beaucoup de temps. Mon père criserait s'il m'entendait tutoyer tout le monde en société. Mais il n'était pas là et je devais m'habituer d'une manière ou d'une autre à ce nouvel environnement qui possède ses propres règles.

Il s'excusa ensuite et m'expliqua que c'était son chien que j'avais probablement entendu et que c'était à cause de lui au final que nous nous étions rentré dedans, poussant son maitre à courir lui aussi. Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement en imaginant Sora courir derrière son chien alors qu'il était probablement aveugle, tout ça pour le rattraper. A ses bestioles, lorsqu'elles avaient décidé d'un truc, elle n'en démordait pas et c'était finit. Quoi qu'on dise, elles étaient irrattrapables. Il me conseilla aussi de ne pas courir en présence d'un surveillant, sinon celui ci me remarquerait directement. C'est vrai que, dit comme cela, c'était logique. En bref, ne jamais paniquer quelques soient les circonstances.

Le jeune homme me présenta alors son chien : il s'appelait Sirius. Je m'approchai alors de l'animal et me pencha, tendant une main vers lui pour lui gratouiller la tête et ainsi le saluer. Le chien aboya et secoua la tête, comme pour me saluer et heureux qu'on s'occupe de lui. Je ne pus m'empêcher de sourire de nouveau. Il avait l'air vraiment adorable cette petite bête. Vif, mais adorable.

Je me redressai alors que Sora reprit la parole pour m'expliquer les raisons de sa présence ici. Il était donc tout aussi insomniaque que moi. Cela me soulageai un peu de savoir d'autres personnes que moi dans cette même situation. Au moins, je n'aurais peut être pas à passer toutes mes nuits toute seule à lire dans le noir en attendant que morphée vienne m'emporter sans succès. Et il m'expliqua alors que son compagnon profitait de ses moments d'insomnie pour réclamer une balade. Ces animaux ne perdaient jamais le nord décidément.

Alors que je regardai le chien, me demandant pourquoi je n'avais jamais eu d'animal étant petite, le jeune homme s'approcha de moi, ou plutôt de la lampe située à mes côtés. Je posai alors mon regard sur lui, et fronçai légèrement les sourcils, surprise. Surtout que le jeune homme semblait surprit de découvrir une lampe et me demanda si je faisais de la télékinésie car dans ses souvenirs, les lampes ne flottaient pas. Je fus alors confuse et dus prendre mon temps pour rassembler mes idées et démêler le vrai du faux.

Il portait des lunettes de soleil en pleine nuit. Cela faisait donc un point en faveur du fait qu'il était aveugle. Il avait eu besoin de toucher l'objet pour l'identifier. Une deuxième point. Alors comment il faisait pour voir qu'il y avait une lampe qui flottait à côté de moi ? Surtout qu'elle ne faisait pas de bruit. Pareil, il savait exactement où je me trouvais, ainsi que son chien et s'était accroupis devant lui à l'endroit exact où l'animal se tenait. Mais tous deux nous faisions du bruit, aussi pensais-je que c'était grâce à cela qu'il c'était repéré. Mais la lampe ? Mystère. Une petite voix me disait dans ma tête : ne réfléchis pas, c'est magique. La magie ! Mais oui ! Heu hein ? Comment cela la magie ?

Il finit par me sortir de mes pensées. Il c'était assit sur une souche, attendant ma réponse. Je finis par lui confirmer que c'était bien une lampe de poche et que, effectivement j'avais des dons de télékinésie, mais je laissai ensuite un blanc planer, comme si je n'avais pas finit ma phrase. J'hésitai à lui poser la question au sujet de sa cécité, car c'était un sujet délicat et je n'avais pas envie de le froisser. Mais je n'en eut pas le temps car le jeune homme reprit alors la parole pour combler le blanc que j'avais laissé, me demandant si il pouvait m'appeler seulement Amicia, ce que je lui confirmai avec un sourire. Décidément, les gens ici n'avaient vraiment pas l'habitude des multiples noms, et encore moi d'appeler les gens par leur nom de famille. Il allait vraiment falloir que je m'y habitue.

Il finit alors par me demander si mes insomnies étaient récurrentes ou non, pour savoir si dans les prochaines nuits à venir, nous risquions de nous croiser de nouveau ou non. Puis il me souhaita la bienvenue dans l'école, me disant que si j'avais besoin de quoi que ce soit, je pouvais lui demander conseil car ça faisait longtemps qu'il séjournait ici. Décidément, Sora parlait beaucoup et partait sur divers sujets en même temps. Surtout que, personnellement, j'en étais toujours à me demander s'il était aveugle ou non. Aussi, tout était un peu confus dans ma tête. Je réussis tout de même à répondre à ses dernières questions :

- Je suis insomniaque et ne dors que grâce à des somnifères. Mais ces derniers temps, il ne semblent plus assez efficace. Par conséquent, je n'arrive plus à dormir correctement depuis des jours. Je crains donc que nos routes se croisent le soir bien plus souvent que nous ne le pensons. En tout cas, merci pour la proposition.

Je restais alors interdite, fixant ma lampe et mon livre qui flottaient à côté de moi. Cette question continua alors de me trotter dans la tête : comment ? Je me mordis légèrement la lèvre inférieur, hésitante. Puis je finis par craquer. Je devais lui poser la question.

- Puis-je vous... te... je crois que je m'y ferrais jamais, dis-je dans un soupire. Je pris une nouvelle inspiration, me ressaisissant. Peut importait le pronom que j'emploi au final, il finira par s'y faire. Puis-je vous poser une question indiscrète ? J'ai remarqué que vous portiez des lunettes de soleil alors qu'il fait nuit. J'en ai donc conclus que vous étiez victime de cécité. Dites-moi si je me trompe ? Mais si j'ai juste, comment se fait-il que vous ayez pus localiser avec autant d'habilité l'emplacement exact de ma lampe ?

Il y eut alors un léger blanc, et avant qu'il ne puisse répondre, je le coupais, me disant que j'avais été trop curieuse et que cela ne se faisait pas lorsqu'on était une personne respectable :

- Excusez ma curiosité, je n'aurais pas du vous poser cette question, c'était complètement déplacé de ma part.

Je regardai alors mes mains, confuse. Par bienséance, je m'embourbai complètement dans cette situation. Mais en me mettant à sa place, je ressentais un certain malaise face à cette question très intrusive dans sa vie privée. Peut être qu'il n'avait pas envie d'en parler, tout simplement, et qu'on le considère comme une personne normale. Ou alors, il n'était tout simplement pas aveugle et c'est moi qui imaginais des choses. Mais tout de même, les lunettes...


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Mer 30 Déc - 3:04
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Amicia expliqua qu'elle était elle aussi sujette à des insomnies fréquentes, elle était même sous somnifère donc plus atteinte que Sora qui lui avait des insomnies et cauchemar par période. Au moins ça fera une personne de plus à aller voir quand il aura envie de faire la conversation. Elle semblait apprécier la proposition, même s'il ne savait pas si elle lui demandera conseil un jour.

Un nouveau silence s'installa, au timbre de ça voix et à ses soupires, Sora devina qu'il voulait parler de quelques choses, mais qu'elle n'osait pas... Une question sur les lunettes de soleil en pleine nuit sans doute ? Tout le monde lui pose la question parce que les personnes qui ne le connaisse pas le prend souvent pour un kéké du samedi soir à cause de ça.

- Puis-je vous... te... je crois que je m'y ferrais jamais


Oui bon de la même difficulté que Sora avait du mal à vouvoyer, elle avait du mal à le tutoyer.

-Puis-je vous poser une question indiscrète ? J'ai remarqué que vous portiez des lunettes de soleil alors qu'il fait nuit. J'en ai donc conclus que vous étiez victime de cécité. Dites-moi si je me trompe ? Mais si j'ai juste, comment se fait-il que vous ayez pus localiser avec autant d'habilité l'emplacement exact de ma lampe ?


Donc, pour elle lunette de soleil en pleine nuit était plus indicateur de sa cécité que d'un hypothétique kéké. Bon esprit de déduction, mais effectivement si elle pensait qu'il était totalement aveugle, elle ne pouvait pas comprendre comment il avait put remarquer la lampe.

Un léger blanc s'installa Sora se demanda comment il allait répondre... Sérieux ou non surtout. Parce qu'il est vrai que ça aurai put gêner Sora il y a plusieurs mois de parler de ses yeux, mais il a apprit petit à petit à faire en sorte que sa différence ne soit pas une faiblesse, mais une force. Il remarquait même que les gens ne le concédaient pas comme un handicapé, du moins pour les mages, les autres ne semblaient même pas le remarquer.

- Excusez ma curiosité, je n'aurais pas du vous poser cette question, c'était complètement déplacé de ma part.


Sora souris, elle avait l'air complètement gêné, ce qui pouvait se comprendre. Pour s'amuser Sora décida d'en jouer.
Il se leva, monta sur la souche et fit sa meilleur pose : Insomnie quand tu nous tiens [PV Sora] - FINI Vu4a

-Je ne suis pas aveugle ! C'est qu'avec ses lunettes je suis tellement booooo !

Le temps sembla se figer et seul le vent sembla perturber ce silence de mort.
Puis Sirius aboya d'exaspération et d'un coup poussa Sora qui glissa de la souche, tombant au sol et ses lunettes partant de son visage pour se réfugier quelque part au sol, parmi les feuilles et la terre.

Sora bien qu'ayant terriblement mal éclata de rire.

-Des fois je me demande si ce chien ne comprendrai pas tout ce que je dis.

Il se mit à caresser son chien qui semblait exaspéré par son maitre et à la fois obnubiler par les grattouilles.

-Désolé pour ce que tu viens de voir, je voulais détendre l’atmosphère...

Il se releva non sans difficulté. Puis voulant machinalement remettre ses lunettes, il remarqua qu'il ne les avait plus sur lui, exposant alors ses yeux blanc.

Il se gratta la gorge

-Tu avais raison, je suis aveugle... J'ai put repéré ta lampe grâce à mon pouvoir, c'est le contrôle des ondes électromagnétiques qui me permet de ressentir les sources de ses ondes. Et les sources les plus présentes sont les être vivants avec des émissions plus ou moins élevées selon le type d'êtres vivants, sa taille et ses caractéristiques. Mais la technologie en produit aussi, genre ta lampe a soit des piles soit une batterie et donc émet des ondes, et je m'en sers pour repérer ce qui m'entoure, ça je le fais de manière plus ou moins passive, après pour mieux me repérer je fais une sorte écholocation mais version électromagnétique pour repérer ce qui en produit pas, sinon je pourrais capter un objet derrière un mur sans voir le dis mur. Un peu fatigant à la longue, mais en vrai je le fais depuis tellement longtemps que ça va.

Sora se gratta la tête, il avait toujours un peu de mal à expliquer son cas de manière simple.

-Donc, on peut dire que je vois, mais pas avec mes yeux. Après ça reste assez sommaire, j'ai moins de porter que des yeux, bien que je peux faire abstraction de certain obstacle, mais je ne vois pas aussi précisément. Par exemple je ne te vois pas en détail, juste ta silhouette et les matières qui sont sur toi, ce qui est très pratique, mais c'est moins précis que mes mains pour savoir a quoi ressemble quelqu'un. Bref j'ai capté la silhouette de la lampe grâce à sa pile ou batterie.

Bon au final comme d'habitude, il avait tout expliqué dans les moindres détails, au moins il espérait que la jeune femme se sente un peu moins confuse grâce à sa magnifique pose et son explication.

-Après ne soit pas gêné, tant que tu ne me considère pas comme un infirme ça ira très bien, j'ai pas besoin de plus d'aide que ça... Bon sauf peut-être pour retrouver mes lunettes, surtout si Sirius les retrouvent avant moi. D'ailleurs je suis surpris, le plus souvent on associe les lunettes de soleil en pleine nuit à beauf et pas à aveugle.

Sora sourie avec un air moqueur pour souligner la blague de sa dernière phrase, afin de détendre l’atmosphère qui était devenue presque pesante. Et puis essaya de changer de sujet.

-Sinon j'ose une légère indiscrétion pour vous demander d'où vous vient une si bonne diction ? Chère Demoiselle Si ce n'est pas trop vous demander bien sûr ?

Puis Sora réfléchit, son ton pouvait être considéré comme narquois :

-Enfin... heu j'ai peut-être été moqueur sans le vouloir, désolé, c'était pas voulu ...

Sora soupira d'exaspération, il n'était vraiment pas doué pour détendre l'atmosphère ou tout simplement pour avoir une conversation normale avec quelqu'un.



Insomnie quand tu nous tiens [PV Sora] - FINI X4lp

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Mer 30 Déc - 9:54


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


- Je ne suis pas aveugle ! C'est qu'avec ses lunettes je suis tellement booooo !

Il était monté sur sa souche et avait prit alors une pose très bizarre. Je soulevai alors un sourcil, me demandant ce qu'il faisait. Mais bon, au vu de sa réponse, il n'était pas aveugle et se prenait uniquement pour le roi de la pop. Et alors que je me sentais complètement idiote de lui avoir posé la question, Sirius aboya et poussa son mettre qui s'écroula au sol. J'eus alors comme un mouvement pour tenter de le rattraper mais j'étais bien trop loin, aussi m'arrêtai-je dans mon élan. En tombant, ses lunettes se séparèrent de son nez et partir en vadrouille ailleurs. Le jeune homme se redressa alors et éclata de rire, me révélant que ce qu'il venait de faire était uniquement pour détendre l'atmosphère. En effet, c'était très drôle pensais-je d'un ton sarcastique. Mais je dois avoué qu'il m'arracha tout de même un sourire.

Il se releva alors et se rendit compte qu'il n'avait plus ses lunettes. La lumière de ma lampe torche permit alors de révélé ses deux yeux d'un blanc laiteux. Il était donc bien aveugle. Je ne me faisais pas des idées. Il le confirma alors juste après, partant ensuite dans des explications à rallonge sur la manière dont fonctionnait son don. Pendant son monologue, je remarquai alors que son chien reniflait quelque chose au sol : les lunettes. Avec l'aide de la magie, je les fis alors venir jusqu'à moi et les nettoyais avec l'aide de la manche de mon manteau. Au final, son explication me satisfaisait et je décidai de ne pas lui poser plus de question à ce sujet car je sentais que sinon, ça allait être laborieux.

- Après ne soit pas gêné, tant que tu ne me considère pas comme un infirme ça ira très bien, j'ai pas besoin de plus d'aide que ça... Bon sauf peut-être pour retrouver mes lunettes, surtout si Sirius les retrouvent avant moi. D'ailleurs je suis surpris, le plus souvent on associe les lunettes de soleil en pleine nuit à beauf et pas à aveugle.

Ce n'était pas dans mes principes de considérer les autres comme des infirmes, et je ne cherchai jamais particulièrement à les aider coute que coute, sauf s'ils me le demandaient. Mais j'avais assez de soucis comme cela pour ne pas me préoccuper de ceux des autres sans leur accord. Ca faisait un peu égoïste dit comme cela, mais que voulez vous, je ne pouvais pas sauver à moi seule toute la misère du monde. En l'entendant parler de ses lunettes, je souris, ayant devancé son problème. Je fis alors voler les lunettes propres jusqu'à lui et les collai à sa main droite, l'avertissant au passage de mon attention pour ne pas le surprendre. Quand au fait que les lunettes étaient souvent associé à, quel mot avait-il utilisé ? Peu importe. Pour moi, ça ne m'avait même pas traversé l'esprit. Le milieu dans lequel j'avais grandit était tellement décalé du reste de la société que les lunettes de soleil n'étaient utilisées que pour se protéger du soleil à l'extérieur, ou alors lorsqu'on souffrait de cécité. C'est donc pour cela que c'était la première chose qui m'avait traversé l'esprit en le voyant.

-Sinon j'ose une légère indiscrétion pour vous demander d'où vous vient une si bonne diction ? Chère Demoiselle Si ce n'est pas trop vous demander bien sûr ? Enfin... heu j'ai peut-être été moqueur sans le vouloir, désolé, c'était pas voulu ...

Je notai alors qu'il était passé au vouvoiement pour me poser sa question, ce qui me fit sourire. Visiblement, c'était à son tour de poser une question dérangeante et de s'excuser tout de suite sur la manière dont il avait tourné sa phrase. Je ne notai pourtant aucune offense dans sa question ce qui me surpris un peu. Mais comment allais-je bien pouvoir lui répondre sans faire remonter 18 ans de souvenirs à la surface et craquer en un clin d'oeil devant lui ? Je fis alors un peu d'ordre dans mon esprit avant de lui répondre :

- Mon père était un grand banquier dans la région où l'on habitait et descendait d'une famille d'aristocrates. Depuis ma tendre enfance, je ne suis donc jamais allé à l'école et j'ai eu mes propres précepteurs à domicile, m'enseignement les mathématiques, le français, l'anglais, l'histoire, le théâtre et la musique, mais aussi comment se conduire en société et quel langage employer suivant les circonstances. C'est tellement ancré à présent en moi que je ne m'en rends plus forcément compte à présent. Aussi, vous pris-je de bien accepté mes maladresses, mon vouvoiement et mes méconnaissances sur certains mots qui pour vous, vous semblent familier.

Je fis alors une pause, espérant avoir satisfait sa curiosité. Mon esprit revient alors de lui même sur le mot qu'il avait utilisé tout à l'heure. C'était quoi déjà ? Boeuf ? Non. Beauf ? C'était ça. Le sens de ce mot m'échappai totalement. J'avais beau reprendre le contexte de la phrase dans laquelle il avait prononcé ce moment, ça pouvait lui donner tout et son contraire comme sens. Je me risquai alors à lui demander :

- Pardonnez mon ignorance mais, que veux dire le mot "beauf" exactement ?

Je me rendis compte alors de la ridiculité de ma question juste après l'avoir posé en observant sa réaction. A ses yeux, je devais vraiment être une extraterrestre, ce n'était pas possible autrement.


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Mer 30 Déc - 20:38
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham




- Mon père était un grand banquier dans la région où l'on habitait et descendait d'une famille d'aristocrates. Depuis ma tendre enfance, je ne suis donc jamais allé à l'école et j'ai eu mes propres précepteurs à domicile, m'enseignement les mathématiques, le français, l'anglais, l'histoire, le théâtre et la musique, mais aussi comment se conduire en société et quel langage employer suivant les circonstances. C'est tellement ancré à présent en moi que je ne m'en rends plus forcément compte à présent. Aussi, vous pris-je de bien accepté mes maladresses, mon vouvoiement et mes méconnaissances sur certains mots qui pour vous, vous semblent familier.


C'est là que Sora se rendit vraiment compte qu'Amicia n'avait pas du tout était éduqué de la même façon que lui, sans compter ses années au camp, ça ne compte même pas comme une vie...
Toutefois, ayant été élevé par Leoska il comprenait comment un cadre de vie, surtout quand tu es bloqué dans ton propre monde, peux te formater dans tes habitudes, même si elles n'ont rien de dérangeant ou d'extraordinaire. La seule chose que Sora trouvait presque triste c'est qu'à l'entendre elle n'avait pas eu beaucoup d'occasion de rencontrer des personnes de son âge, ce qui l'a peut-être fait murir plus vite sur certain point.

D'ailleurs il remarqua qu'elle avait parlé de son père, mais pas de sa mère, il allait lui poser la question, mais il s'arrêta, si elle ne l'avait pas mentionné c'est qu'il y avait sans doute une raison. Surtout que d'expérience, rare sont les mages ayant vécu une vie sans soucis avant leur arrivée à l'école. De plus, vue ses insomnies, il préféra finalement ne rien dire.

- Pardonnez mon ignorance mais, que veux dire le mot "beauf" exactement ?


Sora était étonné, jamais de sa vie il aurait pensé expliquer la définition de beauf, d'ailleurs il se rendit compte que ça serai un poil plus complexe à expliquer par rapport à ce qu'il aurait pensé. En y réfléchissant c'est ce qu'il avait envisagé il y a un instant : en restant dans sa bulle, on reste éloigné de la vie populaire.

- Alors heu... Beauf, en gros sa désigne une personne un peu simplet avec un esprit étroit et on ne va pas ce le cacher à tendance à être vulgaire.

Il se gratta la gorge et reprit :

-Mais dans les fait on dit qu'une personne est beauf quand il est plus à la mode ou alors qu'il fait des blagues de mauvais gouts comme sur le sexe ou des jeux de mots douteux par exemple. Ça peut-être aussi une personne qui se prend pour le meilleur alors qu'en vrai il est nul. Après, ça reste une caricature, parce qu'aux font c'est tellement vague qu'on a tous un petit côté beauf qui sommeille en nous.

En pleine réflexion, Sora se demander si sa définition était correcte, personnellement elle lui allait, après il n'était pas un professionnel des définitions.

- Je vais t'avouer que la définition est plus difficile que prévue, mais donc ça veut dire que c'est la première fois que tu es dans un endroit où il y a des gens de ton age ? Tu vas voir tu vas apprendre une multitude de façon de parler, parce que certain, ils ont des tics de langages très personnel et même difficilement compréhensible par moment. C'est l'avantage que j'ai eut, bien qu'ayant passer ma vraie vie ici, je n'ai jamais été seul dans cette école.

Il arrêta son monologue, parce que qu'elle avait beau être nouvelle si elle était là depuis plusieurs mois ce qu'il disait c'est un peu comme enfoncer une porte ouverte, pas très utile donc ... Sora avait toujours été spontané, mais ce soir, c'était limite il ne réfléchissait pas avant de parler.

-D'ailleurs tu es là depuis combien de temps exactement ? Jour ? Semaine ? mois ?  




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Mer 30 Déc - 22:10


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Sora me donna alors une définition du beauf. C'était visiblement plus un mot désignant une caricature qu'autre chose. Mais si je devais retenir une chose à propos de ce mot, c'était que ce mot possédait une connotation péjorative. Il ne valait donc mieux pas se faire traiter de beauf. Bon, et bien merci pour la leçon de vocabulaire. Au moins, j'avais appris quelque chose cette nuit à défaut de dormir.

Il me demanda alors si c'était la première fois que je me retrouvai avec des gens de mon âge. Je lui répondis que oui. Il m'expliqua alors qu'il existait dans cette école une multitude de personnes différentes, toutes avec des origines, un savoir vivre et un langage différent auquel j'allais devoir m'habituer. C'est vrai qu'en l'espace de quelques jours, j'avais rencontré pas mal de personnes très hétéroclites. Mais j'avais noté tout de même pour chacun que mon utilisation du vouvoiement à tout bout de champs les surprenait, voir les mettait mal à l'aise. Il allait falloir que je me fasse rapidement aux eus et coutume de cette école, et rapidement, si je voulais me faire des amis, ou du moins pas d'ennemis.

-D'ailleurs tu es là depuis combien de temps exactement ? Jour ? Semaine ? mois ?

Je regardai alors Sora pendant un instant, essayant de me remémorer la date à laquelle j'étais arrivée. Cela ne faisait pas très longtemps, c'était certain. Mais combien ? Une semaine tout au plus peut être. J'avais eu très peu de temps pour moi, devant enregistrer le flot d'informations qui me venait de toute part. Et puis avec mes insomnies, je perdais le compte des jours. Je finis alors par lui répondre :

- Je ne sais plus, une semaine peut être, voir un peu plus. J'ai perdu le fil à cause de la fatigue. Mais une chose est sur, je suis ici depuis peu de temps, comparé à vous.

Je ne sais pas comment je serais aujourd'hui si j'étais arrivée dans cette école des années auparavant, à la mort de ma mère par exemple, ou même dès qu'on à découvert l'existence de mes pouvoirs. Peut être aurais-je étais différente, moins éduquée aux coutumes de la noblesse et plus comme les autres. C'était fort possible. Mais aurais-je été plus heureuse ? Je n'aurais pratiquement pas connue mes parents. Et je n'aurais pas vu ma mère mourir sous mes yeux. Donc pas d'insomnie. Mais pas non plus de bons moments passé avec ma mère. Et je n'aurais pas non plus pus développer mon talent en musique et en théâtre. Bilan des choses : je pense que, malgré les épreuves que j'avais enduré, je préférai ma vie telle qu'elle était. Il me restait pleins de bons souvenirs avec mes parents, des souvenirs que je n'oublierai jamais.

- Sora, comment est la vie ici ? Je veux dire, vue que nous sommes tous des mages et donc potentiellement traqué par le monde extérieur, sommes nous confiné ici jusqu'à ce qu'on puisse vivre en dehors par nous même ou l'école organise-t-elle tout de même des sorties, ce genre de chose ? Et permet-elle aux élèves de revoir, ou du moins de contacter leurs parents vivant à l'extérieur ? Ca fait beaucoup de question, je sais mais... Je n'ai jamais eu quelqu'un avant avec qui discuter de tout cela.

Et je gardai le désire secret de pouvoir envoyer une lettre à mon père pour le rassurer sur mon état de santé et qu'il arrête de se faire du soucis pour moi. Je voulais tellement le revoir aussi. Ne serait-ce qu'un instant. En réalité, bien que nous n'étions pas très proches, il me manquait terriblement.


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Dim 3 Jan - 2:45
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham




- Je ne sais plus, une semaine peut être, voir un peu plus. J'ai perdu le fil à cause de la fatigue. Mais une chose est sur, je suis ici depuis peu de temps, comparé à vous.


C'est sûr que contrairement à lui, elle n'était pas là depuis bien longtemps surtout que Sora devait faire partie des élèves les plus vieux encore présent à Leoska. Et comme il le pensait, une semaine, c'était bien trop peut pour elle pour s'habituer à toutes les personnes hétéroclites de l'école, tout en l'ayant facilement remarqué.

Amicia semblait perdu dans ses pensées, comme s'il s'imaginait ailleurs ou en pleine réflexion sur son passé et futur ou même tout simplement sur son présent. Sora bien qu'ayant un passif bien différents des nouveaux habituels, savait à force à quoi pouvait penser ses derniers : Rassuré par cette protection pour les mages, curieux de ce nouveau monde qui s'offre à eux, mais aussi tristesse et peur face à leur passé et leurs familles. Il en était sûr qu'Amicia ne dérogé pas à la règle, du moins jusqu'à preuve du contraire.

- Sora, comment est la vie ici ? Je veux dire, vue que nous sommes tous des mages et donc potentiellement traqué par le monde extérieur, sommes nous confiné ici jusqu'à ce qu'on puisse vivre en dehors par nous même ou l'école organise-t-elle tout de même des sorties, ce genre de chose ? Et permet-elle aux élèves de revoir, ou du moins de contacter leurs parents vivant à l'extérieur ? Ça fait beaucoup de question, je sais mais... Je n'ai jamais eu quelqu'un avant avec qui discuter de tout cela.


Donc ce qui la préoccupe le plus c'est son père, au moins si elle veut le contacter, cela veut dire qu'il est vivant ce qui est déjà une bonne nouvelle en soit.

Sora se frotta le menton, en pleine réflexion, ces questions même que totalement légitime, Sora ne savait pas forcément quoi répondre surtout qu'il n'avait jamais eu l'utilité de communiquer avec quelqu'un de l'extérieur.

-Alors, pour les sorties, je vais t'avouer qu'à part la ville aux abords de Leoska je ne suis jamais allé plus loin, mais aux niveaux des sorties hors du domaine de protection de l'école, ça risque d'être plus dur, j'ai déjà entendu des élèves qui avaient des dérogations spéciales pour voir leurs parents, mais je ne pourrais pas te dire si c'est facile d'en avoir. Après pendant les vacances l'école organise des échanges avec des archipels qui sont des communautés de mages autonomes.

Il se stoppa, il espérait de ne pas l'avoir trop démoralisé, surtout il ne voulait pas qu'elle croit que Leoska était une sorte de prison doré. Mais la suite n'allait pas forcément lui plaire. Surtout que c'était à vérifier, mais si elle savait où se trouvait son père et qu'il n'est pas ici, c'est qu'il ne devait pas être comme eux.

-Si tes questions c'est pour contacter ton père ça risque d'être compliqué. Déjà ton père est un mage ou une personne normale. Dans le premier cas tu peux peut-être demander à Leoska de l'aide pour le faire déménager en ville ou à l'école voir au niveaux des archipels, mais s'il est normal ça risque d'être très compliqué, car être parent ne veut pas dire être quelqu'un de confiance, certain en on déjà payé le prix. Après si c'est juste un contact pour donner des nouvelles ça peut se faire. Personnellement, je n'ai jamais de message à envoyer à l'extérieur, mais ça peut se négocier, je sais que Leoska à un réseau de postale assez strict et difficilement traçable. Après si tu veux lui téléphoner, je ne sais pas comment ça peu se faire. Donc, tu dois peut-être pouvoir le contacter en demandant à la direction ou même à un patrouilleur, mais ça ne sera pas forcément facile, surtout si ce n'est pas un mage.

C'était au tour de Sora de baisser les yeux, bien qu'il lui avait donné un peu d'espoir, il le savait que ces propos n'indiquait pas vraiment quelque chose de bon. Et puis avoir quelqu'un qui l'attend à l'extérieur était un peu utopique pour Sora, il ne pouvait qu'imaginer sa douleur sans vraiment la comprendre à 100%.

-Mais sinon la vie est chouette ici, ne pense pas qu'on est prisonnier, la directrice et toutes les personnes ici font le maximum pour qu'on ai une vie normale et sécurisé.



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Dim 3 Jan - 9:47


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Sora m'expliqua alors que les sorties dans la ville voisine était possible, mais au delà, il fallait une autorisation pour pouvoir s'y rendre. Je savais que je ne pourrais pas revoir mon père aussi facilement, surtout qu'il ne possédait pas de pouvoirs magiques. Aussi, il pourrait devenir une menace pour tout notre écosystème s'il apprenait où je me trouvais. Je savais pertinemment que je ne pourrais jamais le revoir avant ma sortie définitive de cette école, et encore.

Le jeune homme me parla alors d'échanges avec les autre archipels. Le monde magique était si grand que cela ? Il y avait d'autres écoles, d'autres villes magiques à travers le monde ? Tout d'un coup, j'avais envie de voyager et de tous les découvrir. La magie et son univers me fascinait au plus au point. Je voulais tout voir et tout apprendre, tout découvrir. Mais je savais qu'il fallait plus d'une vie pour cela. Et que pour l'instant, j'avais plus urgent à faire comme régler mon problème d'insomnie et apprendre à contrôler mes pouvoirs.

Pour ce qui était de contacter mon père, Sora m'expliqua alors que ça allait être compliqué, surtout au vu du fait qu'il était non mage, mais qu'il y avait un moyen, même si l'école allait filtrer tout ce que j'allais dire ou écrire. Evidement, j'étais loin d'être idiote. Je savais pertinemment que je ne devais lui dévoiler ma position exacte. Je voulais juste qu'il sache que sa petite et unique fille était en sécurité quelque part sur la terre et qu'elle pensait toujours à lui et qu'elle l'aimait. Rien qu'à cette pensée, je cru que j'allais m'effondrer en larme, mais je sus me contenir et fit passer sous silence mes sentiments.

Puis le jeune homme termina sur une note positive en me disant que la vie était vraiment agréable ici et que notre directrice faisait tout pour garantir notre sécurité et notre confort. Je lui souris, comme pour le remercier d'essayer de me remonter le moral. Sora était vraiment quelqu'un d'ouvert, et que je commençais à vraiment apprécier. J'espérai vraiment que nous puissions un jour devenir amis tous les deux. Mais pour l'instant, ne soyons pas trop hâtif.

- Je vous remercie pour ces informations. J'essayerai d'aller voir le bureau de direction demain pour me renseigner à ce sujet. Je suis sur que j'arriverai d'une manière ou d'une autre à le contacter pour lui faire savoir que je suis en vie et qu'il ne doit pas me chercher. A l'heure qu'il est, il doit se faire un sans d'encre à mon sujet et avoir lancé toute la police à ma recherche. Et je n'aimerai pas qu'il gaspille sa fortune à cela, et pour au final ne jamais avoir de nouvelles.

Je repensais alors à la ville dont il m'avait parlé tout à l'heure, celle qui était rattachée à notre école. Je me demandai de quoi elle avait l'air, ce qu'il y avait comme activités à faire. Personnellement, je n'étais jamais sortie en ville pour faire les magasins ou me promener. Les magasins venaient à moi, mon père possédait un immense jardin dans lequel j'avais l'habitude de me promener. Je ne me rendais en ville que pour participer à des soirées mondaines ou pour aller au théâtre avec mon père. Les seules fois ou j'étais rentrée dans un bar, c'était pendant ma fugue, n'ayant pas d'autres choix. J'avais donc encore tant de choses à découvrir sur la vie réelle, celle que je n'avais pas encore pus vivre, la vie des gens simples et normaux.

- Et cette ville donc vous m'avez parlé, celle à proximité de l'école, comment est-elle ? Il y a beaucoup d'activités à faire la bas ? Est-ce facile pour y accéder ? Excusez moi pour toutes ces questions, je suis juste curieuse.

Oui, décidément, ce soir, je posais beaucoup de questions. Mais que voulez vous, tout semblait si simple avec Sora. Avec lui, je me sentais détendue et à l'aise. J'avais l'impression qu'il ne me porterait jamais de jugement sur mon ignorance et que je pouvais aborder n'importe quel sujet avec lui, ou presque. En tout cas, n'importe quel sujet qui nous permette, lui comme moi, de ne pas dévoiler nos secrets et pensées les plus intimes, souvent liés à notre passé.


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Lun 4 Jan - 1:59
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Au final, le timbre de voix d'Amicia indiqua à Sora que ses propos lui avaient redonné espoirs, elle semblait sincèrement ravie des informations qu'il lui avait donnés, malgré les risques et les désagréments. Sora ne pensait pas qu'elle aurait de problème à contacter son père, puisque comme elle venait de lui expliquer son père qui semblait avoir de l'argent et de l'influence risquerai de mettre tout en œuvre pour la retrouver s'il pense qu'elle ait en danger, ce qui au final pourrait mettre à mal Leoska et la faire découvrir au monde, ce qui n'est pas une option viable.

- Et cette ville donc vous m'avez parlé, celle à proximité de l'école, comment est-elle ? Il y a beaucoup d'activités à faire la bas ? Est-ce facile pour y accéder ? Excusez moi pour toutes ces questions, je suis juste curieuse.


Maintenant, elle veut des informations sur la ville ? Sora qui était dans un bon mood, allait lui faire une véritable visite guidée à distance !

D'ailleurs dans le même moment, Sirius commençait à être fatigué de courir un peu partout il s'allongeât au pied des deux insomniaque en réclament des papouille ce que fit Sora.

-Alors déjà pour y accéder c'est super simple, tu prends la sortie de l'école et tu suis la route descendante, bon faut un peu marché, mais il y a un arrêt de bus pas trop loin. Après techniquement tu peux passer par la forêt, mais entre la clôture et les gardes tu risques plus de te faire plaquer au sol

Sora imaginait très bien la scène, ce qui le fit doucement rire.

-Par contre, attention, ce n'est pas une ville de mage, même s'il y en a pas mal, il y a quand même de nombreux humains, enfin je veux dire de non mages. Et ils sont ni au courant pour nous ni pour l'école, donc interdiction d'attirer l'attention, c'est pour cela que ceux qui ne maitrise pas leurs pouvoirs n'ont pas le droit d'y aller. Donc, va pas t'imaginer qu'on ne risque rien non plus.

C'était un gros point qu'il fallait absolument éclaircir dès le début, surtout qu'il ne savait pas si elle avait déjà été mis au courant à ce propos par la direction.

-Mais, franchement la ville est top ! bon elle est sans doute largement plus petite que celle que tu as déjà visité, mais malgré que je n'ai aucun moyen de comparaison je pense qu'elle est d'une taille convenable. Je ne sais pas ce que tu y recherches, mais je pense que tu arriveras à trouver pratiquement tout ce que tu veux, il y a un centre-ville avec un centre commercial immense où on peut littéralement tout trouver, il y a même un chenil, c'est immense. Si tu veux faire des soirées, il y a pas mal d'endroit sympas aussi, il y a tout un tas de bars, mais celui où tout le monde va c'est le "chapeau danseur", un bar réservait au mage, j'y travaille parfois et Muchel le proprio est génial ! Sinon il y a le café "la Scène", mais il est mixte. Et si tu aimes danser sur de la musique BOOM BOOM il y a une boite de nuit mage appelé le "Ruby's Cube". Sinon je sais aussi qu'il y a une bibliothèque et un grand jardin public, mais ça c'est comme dans toutes les villes ... je suppose.


Après deux, trois grattouilles à Sirius, Sora repris.

-Après les vétérans adultes ont le droit de passer la nuit en ville, mais en général il préfère que tu dormes dans ton dortoirs pour être sûr que tout va bien. Et bien sûr rien n'est contre que tu te fasses des amis humains qui viennent de la ville, mais il ne pourront jamais venir à Leoska ou savoir sur toi, donc toujours leurs mentirs. Mais si tu veux un jour je t'amènerai en soirée pour te faire visiter, perso je ne suis pas fan des boites de nuit parce que trop de bruit et trop de monde, mais si tu veux aller au chapeau danseur ou un autre bar, je suis ton homme ! A moins que tu préfères visiter autres choses ?



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Lun 4 Jan - 22:41


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Décidément, je posais beaucoup de question, mais ça n'avait pas l'air de gênait Sora qui me répondait gentiment, tout en faisant des gratouilles à son chien qui s'ennuyait. Je cherchai alors vite faire du regard voir si je ne pouvais pas trouver quelque chose pour occuper l'animal, un bâton ou que sais-je, et que je pourrais lui lancer à l'aide de mes pouvoirs pendant qu'on discutait. Je ne vis rien de flagrant au premier regard et je dus me recentrer sur le jeune homme qui venait de partir dans ses explications.

Il m'indiqua la route pour pouvoir se rendre à la ville, en me conseillant vivement d'éviter de passer par les bois si je ne voulais pas finir aplatie comme une crêpe. Cela me fit sourire. Décidément, ils ne lésinaient pas sur la sécurité du campus, et cela avait un côté rassurant. Si rien ne pouvait en sortir, rien ne pouvait y entrer aussi. Je n'avais pas tellement envie de revivre mes jours de fugue, à devoir systématiquement me demander si quelqu'un m'avait remarqué ou si la police était derrière moi.

Mais ce fut ses indications qui me firent perdre mon sourire. Il m'expliqua qu'il s'agissait tout de fois une ville on ne peut plus humaine, bien que des mages y vivaient. Et qu'il fallait donc parfaitement maitriser ses pouvoirs pour pouvoir y aller. Ce qui était loin d'être mon cas. Je soupirais alors lorsqu'il énonça ce point, vivement déçue. Je comprenais cette règle, bien évidement. Mais pendant un instant, je me disais que j'allais peut être pouvoir avoir une vie normale, comme toute les autres, moi qui avais toujours vécue dans une cage dorée.

Surtout que sa description par la suite de la ville me donnait tellement envie d'y aller. Il y avait pleins de choses à faire comme des boutiques ou des bars, un parc, une bibliothèque et même une boite de nuit dans laquelle je ne mettrais jamais les pieds. La frustration et la déception grandirent alors en moi. J'étais de nouveau privée de tout cela, même si cette fois-ci ce n'était pas de la faute de mon père, mais de la mienne. J'aurais tellement aimé y aller. Mais après les quelques semaines de cours passé ici et mes quelques écarts en cours lorsqu'il s'agissait de maitriser mes pouvoirs, mes chances d'y aller étaient réduites à zéro, malgré mon catalyseur.

Puis le jeune finit son petit tour d'horizon en m'expliquant il ne valait mieux pas dormir la bas si on voulait éviter les ennuis, choses que je n'avais pas prévu de toute manière. J'avais déjà assez de mal à dormir ici, pas besoin d'aller ailleurs et payer une chambre dans laquelle je ne pourrais dormir que 2 heures. Ce fut quand il me proposa de m'y emmener un soir qui m'acheva, comme si je venais de recevoir un coup de poignard en plein cœur. J'aurais tellement aimé qu'il m'y emmène et me face découvrir tout cela !

- Cela aurait été avec plaisir, j'aurais tellement aimé pouvoir découvrir cette ville avec vous à mes côtés pour guide. Hélas, je crains que l'école ne me laisse y aller un jour. J'ai encore du mal à maitriser mes pouvoirs bien que je porte en permanence un catalyseur sur moi. Il est trop puissant et se nourris allègrement de mes sentiments. Je crains de devoir décliner cette invitation. Pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque.

J'avais baissé les yeux et je donnai un petit coup de pied dans un cailloux qui roula jusqu'à une branche. Je me dis alors que c'était un bon bâton pour amuser le chien. D'un coup de pensée, je le fis venir sous le nez du chien et l'agitai légèrement pour attirer son attention. Puis je le lançais un peu plus loin, utilisant doucement mon pouvoir pour ne pas le mettre en dehors de la vision du chien et qu'il aille le chercher sans crainte de se perdre.

J'étais tout de même frustrée de ne pas pouvoir aller en ville. Je n'osais même pas demander à l'école si cela était possible. Je savais que la réponse serait non. Il n'y avait même pas à tortiller. J'étais trop dangereuse. Pour les autres. Pour moi même. Pour le monde magique. J'étais une bombe à retardement. Prête à exploser au moindre faux pas. Mon regard se perdit sur le chien qui gambadait après son bâton, repensant à ce que je venais de dire à l'instant pour moi même. J'étais effectivement dangereuse pour tout le monde. On m'enlevait mon catalyseur et c'en était finit de tout ce qui m'entourait. D'un autre côté, heureusement que je n'étais pas encore tomber entre les mains de la police, sinon je ne voulais même pas imaginer dans quel état aurait finit le camps dans lequel on m'aurait enfermé. Surement à un endroit traversé par une tornade ou repose des tas de corps, entassés les uns sur les autres, dont le miens. Non, vraiment, heureusement que j'étais ici.

- Tant pis, j'occuperai mes journées avec ce que propose l'école au sein de ses murs. Heureusement pour moi, j'ai encore la musique et le théâtre pour remplir mes soirées.


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Mer 6 Jan - 22:52
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Après avoir dit sa proposition pour lui faire visiter la ville un jour, Sora, s'il avait su la réponse d'Amicia, aurait préféré se taire. En effet elle lui expliqua qu'elle avait du mal à maitriser son pouvoir, notamment parce que celui-ci semblait plus obéir à ses sentiments qu'à sa volonté. Lui qui à la base voulait lui changer les idées et lui remonter le moral, ça avait eut l'effet totalement inverse.

Sora avait très bien compris à son timbre de voix qu'elle était démoralisée et frustré, pour faire passer le malaise elle commença même à détourner l'attention en jouant avec Sirius.

- Tant pis, j'occuperai mes journées avec ce que propose l'école au sein de ses murs. Heureusement pour moi, j'ai encore la musique et le théâtre pour remplir mes soirées.


Sora c'était décidé à la rassurer, parce que là il l'avait trouvé beaucoup trop pessimiste et défaitiste.

-Faut pas t'en faire pour ça ! même si en ce moment tu as des problèmes pour gérer tes pouvoirs tout n'est pas perdu. Regarde il y a quelque année il y avait un mage vert qui avait crée une coupure de courant général dans l'école et en ville et pourtant aujourd'hui il peut sortir et ça va mieux, d'ailleurs les mages verts ont souvent des problèmes avec leurs éléments qui n'en font qu'à leur tête, si tu voyais les collégiens c'est limite comique.

Sora se rappelait très bien ce moment où un mage d'eau se faisait harceler par sa propre magie qui semblait lui en vouloir personnellement ou alors ce mage électrique qui au lieu de recharger son téléphone avait fait sauter les plombs de toute la ville ...

-En plus, l'école ne sait pas encore mis à voler dans les airs ce qui est déjà un plutôt bon signe de contrôle ! Par contre, ne me sort pas l'argument comme quoi, les mages rouges et verts sont différents dans leur contrôle de leur magie, sache qu'on est a peut près tous semblable face u problème psychologique. Même si c'est vrai que dans mon cas ce n'était pas le contrôle de mon pouvoir le problème, mais plutôt mes problèmes psych...

Sora se stoppa, il allait encore trop en dire, surtout que cette fois c'était de quelque chose de beaucoup trop privé pour une première rencontre. Il se recentra sur Amicia.

-Bref, même si ça peut prendre du temps tu vas réussir à mieux controler ton pouvoir, ça peut prendre du temps, mais l'école est quand même spécialisée dans ça, il y a même un prof télékinésique. Surtout que tu pourras aller en ville de plus en plus librement, genre au début avec d'autres personnes et seulement en journée jusqu'au jour où tu pourras aller en soirée dans un lieu avec beaucoup de personnes et pouvant boire ! Faut pas que tu sois pessimiste comme ça, j'ai connu des gens qui n'auraient même pas put faire voler correctement ta lampe et que maintenant tout va bien. Je sais qu'il y a beaucoup de choses qui vont changer pour toi, mais tu es dans un endroit où malgré nos différences on s'entraide tous et au final on arrive tous à se comprendre puisqu'à on est tous dans le même bateau, on a tous plus ou moins vécu la même chose. Je ne dis pas que la route sera facile à suivre, mais tu auras du monde pour te relever quand tu fléchiras et qui t'aideront à atteindre tes objectifs ! donc interdiction d'être fataliste !

Un blanc s'installa (oui encore), Sora venait de se rendre compte qu'il avait commencé à parler de plus en plus fort, un cris d'encouragement certes, mais il ne savait pas trop comment son interlocuteur allait le prendre...

-Désolé j'ai peut-être été trop intrusive et insistant alors qu'on se connait à peine...

Il prit Sirius dans les bras, le serra comme une peluche. Le chien tout content aborder comme un sourire la langue pendante, tout content de recevoir un câlin, mais ce chien, pas patients pour un sous, commença à gesticuler dans tous les sens pour se libérer de l'emprise de son maitre.

-Je reste mignon quand même, hein ?! Quand je suis équipé de Sirius je gagne +10 points en charismes !

Oui il essayait encore de faire des blagues nulles pour détendre l'atmosphère.



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Amicia S. Faversham
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Jeu 7 Jan - 20:39


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Sora remarqua sans doute que mon moral était à présent au plus bas lors se ses révélations, surement à cause du timbre de ma voix que j'avais pris quelques secondes plus tôt. Il se mit alors en tête de me remonter le moral en me rassurant sur tous les points. Il m'expliqua alors qu'un mage avait créé une coupure de courant un jour dans l'école, ce qui m'arracha alors un sourire d'amusement. Mais que celui ci était désormais libre de vagabonder dehors s'il le souhaitait. Et c'était le cas visiblement de beaucoup de mages verts. J'avais vu ma mère très souvent manipuler l'eau. Elle me racontait que les éléments étaient souvent très difficiles à canaliser car ils avaient tendance à n'en faire qu'à leur tête, mais qu'à force d'entrainement et de patiente, on arrivait finalement à plier son élément à sa volonté et en faire ce qu'on en voulait.

Il me fit ensuite de nouveau sourire en constatant que l'école était encore la. Il avait n'empêche toujours le mot pour rire, et pour cela, je lui en étais reconnaissante. Je pensais avoir trouvé en la personne de Sora un potentiel ami avec qui je pourrais peu à peu partager tout un tas de choses, et cela était fort agréable de rencontrer des personnes comme lui dans un endroit qui m'était pour l'instant inconnu. Cela me réchauffait le coeur et me rassurait.

Puis il me fit la remarque qu'il savait bien que nous, les mages rouges, nous ne fonctionnons pas comme les mages verts, tout étant beaucoup plus centrer sur nos émotions et nos capacités psychiques. Et dans son cas, visiblement, c'était psychique, en conclus-je en finissant sa phrase. Mais si il l'avait arrêté la, c'est sûrement qu'il en voulait pas aller plus loin, devenant alors trop personnel. Et je ne l'y pousserais pas car moi même, je n'aimerai pas lui dévoiler certaines choses de ma personne, pas pour le moment.

Puis il reprit en me délivrant un message d'espoir, m'expliquant que j'allais m'améliorer grâce à l'école, puis que j'allais pouvoir sortir au début en groupe et pendant la journée, puis peu à peu le soir, etc... C'est vrai que cela me rassura un peu. Même si, à la place de mes professeurs, je ne laisserai jamais une élève comme moi sortir, sous aucun prétexte. Lorsqu'on voyait toute ma puissance, on savait que j'étais bonne à enfermée à double tour, moi même je le savais. Une bousculade, mon catalyseur qui tombe, et s'en ait finit du monde qui m'entour. Il faudrait me coller mon diadème sur la tête avec de la super glue avant de me laisser sortir. Au moins, ça minimiserait les risques. J'abritait un tel souffle de destruction à l'intérieur de mon corps que j'en étais devenue une bombe à retardement. Et j'en avais si peur. Le jour ou je craquerais, s'en sera finie de moi.

Mais Sora continua tout de même d'essayer de me remonter le moral, me complimentant indirectement sur le fait que j'arrivais déjà à faire léviter parfaitement des objets simples comme une lampe, alors que d'autres en étaient bien incapables à leurs début. Puis il finit en m'expliquant qu'au final, nous étions tous dans le même bateau et qu'il fallait que nous nous entraidions pour nous en sortir, chose sur laquelle j'étais parfaitement d'accord. Puis il conclut en m'interdisant d'être fataliste, et je ne pus alors m'empêcher de sourire. Il avait raison, je devais reprendre confiance en moi, être positive et me dire que j'allais m'en sortir un jour, que je dompterais mon pouvoir avec le temps et que je pourrais alors enfin mener une vie normal de mage, si on peut appeler ça normal.

-Désolé j'ai peut-être été trop intrusive et insistant alors qu'on se connait à peine...

Il me sortit alors de mes pensées, et je secouais alors négativement la tête. Il avait bien fait d'être aussi enthousiasme et insistant. Au moins, même si j'avais conscience que tout ce qu'il m'avait décrit allait être encore plus long et plus laborieux pour moi, il y avait tout de même un espoir pour moi pour que je puisse voir un jour le monde extérieur sans crainte, que je puisse enfin sortir de ma cage dorée et m'épanouir au soleil, telle une fleur au printemps. Finalement, en quelques minutes, il m'avait remonté le moral comme personne ne l'avait fait avant. Il était décidément très doué. Je me demandai s'il pouvait un jour chasser la peur qui résidait au fond de moi depuis des années, cette peur qui me rongeait de l'intérieur et guidait chacun de mes faits et gestes. Mais la dessus, j'en doutais. Personne à par moi ne pouvait m'enlever cette peur. C'était à moi de la surmonter par ma seule volonté, j'en avais bien conscience. Et c'est ce qui me faisait également peur.

Je vis le jeune homme prendre son chien dans ses bras et le câliner jusqu'à ce que la pauvre bête lui demande de nouveau sa liberté. Puis il ne put s'empêcher de faire une blague, en disant qu'il était mignon, en grande partie grâce à son chien. Vantard. Cela me fit tout de même de nouveau sourire. Ah je vous jure, les hommes, pas un pour rattraper l'autre. Mais heureusement qu'ils sont là, sinon on s'ennuierait.

- Je vous remercie Sora, vous venez de me remonter le moral comme personne avant. La marche que j'ai à franchir pour maitriser mes pouvoirs est bien plus grande que vous ne pouvez l'imaginer, mais si toutes les personnes de cette école sont comme vous, je n'ai pas à m'inquiéter. J'y arriverai, quoi qu'il m'en coute. Juste pour pouvoir être libérer du poids que m'impose mon don depuis des années, et enfin vivre ma vie comme je l'entends. J'aurais aimé vous rencontrer plus tôt dans ma vie, cela m'aurait était moins pénible après...

Et je me tus alors. J'ai faillit parler de la mort de ma mère. Faillit. Mais je ne pouvais en parler. Des souvenirs trop douloureux, trop personnels. Rien que je ne pouvais dévoiler à un inconnu. Je chassais les images de ma mère qui me venait en tête, ne voulant pas retomber dans ma déprime à cause d'une phrase de trop. Il n'eut alors qu'un tout petit silence avant que je reprenne :

- Pour faire simple, merci. Mais dites, que faites-vous de vos journées après les cours ? Parce que je me disais que nous pourrions peut-être passé plus de temps ensemble. Qu'en dites-vous ?


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Sam 9 Jan - 17:14
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Quand Amicia lui dit qu'il lui avait remonté le moral, Sora n'était pas peu fier, même si c'était son but à la base, mais avec sa maladresse habituelle il avait peur d'avoir fait tout le contraire. Elle lui raconta aussi que son pouvoir était bien plus puissant que ce qu'il pensait, ce qui titilla sa curiosité, il aimerait vraiment pouvoir voir son potentiel, mais vue comment elle en avait peur ce n'est pas pour tout de suite qu'il le verra.

En tout, Sora lui avait fait bonne impression et semblait espéré que tout le monde soit comme lui.

En soit Sora pensé que si tout le monde avait été comme lui quand elle était plus jeune, cela aurait été le chaos à Leoska ...

Sa dernière phrase sur la fait qu'elle aurait aimée le rencontrer plus tôt avait fait rougir Sora, mais pas longtemps puisqu'elle enchaîne sur une phrase qu'elle coupa avant d'en avoir trop dit. Elle aussi commençait à s'emporter par la conversation, elle allait faire la même erreur que Sora et trop en dire, mais elle se stoppa avant.

Elle secoua la tête comme pour revenir à la réalité, puis repris en changeant de sujet.

- Pour faire simple, merci. Mais dites, que faites-vous de vos journées après les cours ? Parce que je me disais que nous pourrions peut-être passé plus de temps ensemble. Qu'en dites-vous ?

Sora avait bien compris qu'il ne fallait pas qu'il relève ce changement de sujet, il la suivit plutôt dans ses propos.

-Après les cours ? Ça dépend de mon mood habituel, mais le plus souvent je m'exerce, je fais partie du club d'art martiaux, j'en suis pas le responsable, mais dans de rare cas j'ai put donner des cours. Après j'aime bien la méditation et je m'exerce pour améliorer mon pouvoir, j'arrive malheureusement à la limite de mon corps, me faudrait un catalyseur pour éviter les contres coup, mais ma demande n'a pas encore été accepté. Après comme je l'ai dis je suis barman en urgence pour Muchel. Mais bref, sinon j'aime aussi écouter la musique quand j'ai envie de me reposer, soit avec des vinyle soit j'écoute le club de musique, mais en restant dans le couloir pour gêner personne.

Sora continua de réfléchir, puis il se rappela qu'Amicia avait d'elle qu'elle faisait de la musique, donc il continua la conversation vers cette direction.

-Tu fais de la musique vous c'est ça ? Perso je n'ai jamais appris, enfin personne ne m'a appris, j'aurai put essayer l'autodidacte, j'ai une très bonne oreille pour ça, mais je n'ai jamais pu lui consacrer du temps. D'ailleurs tu fais quoi comme instrument ? Non attend ! Je vais deviner.

Sans dire un mot Sora rangea les lunettes qu'il avait dans la main pour les ranger dans sa poche, puis se rapprocha tout doucement Amicia et sans dire un mot lui récupéra les deux mains dans chacune des siennes.

Ses mains étaient très douces, elle devait mettre une lotion pour s'hydrater les mains, à coté les siennes semblaient beaucoup plus rugueuses à cause de toutes les mauvaises choses qu'il leurs faisait subir.

Ses mains bien qu'assez petite comparer à celle de Sora, avait de longs doigts fins, mais étonnamment musclé. La main droite ne présentait aucune aspérité, juste de la douceur. La gauche quant à elle avait plus de relief. Il lâcha alors sa main droite pour se concentrer sur la gauche avec ses deux mains. Il sentit le pouls d'Amicia qui était étonnamment rapide. Il fit rouler sous sa main tout en douceur chaque centimètre carré de sa main  suivant chaque articulations et veines, elle avait légèrement de la corne entre le pouce et l'index, mais aussi au bout des doigts. Donc, forcément un instrument où on pince des cordes à une main et où on tient un objet à l'autre. Il tenta alors de deviner :

-Alors, je vois que malgré que tu prends bien soin de tes mains vues comment elles sont douces, tu as de légères aspérités sur ta main gauche à des endroits très spécifiques, mais rien sur la main droite. Et vu ce que tu m'as dit sur le milieu d'où tu viens. Je dirais donc violon, alto, contrebasse ou violoncelle. Après, je trouve aussi que tu as les doigts étonnamment musclés donc le piano pourrait aussi bien te convenir, mais là je suis moins sûr.


Il continua à masser la main d'Amicia pour voir s'il pouvait en apprendre un peu plus sur elle tout en continuant de lui parler.

-Ça ne m'étonnerai même pas que tu te débrouilles bien, faudrait que je t'écoute un jour. D'ailleurs je change de sujet, mais si tu veux de l'entrainement pour maitriser tes pouvoirs, n'hésite pas je pourrais t'aider si tu as le temps.


Au bout d'un moment Sora se rendit compte qu'il tenait toujours la main d'Amicia et il s'était un peu plus que prévu, il la lâcha alors, puis se recula légèrement. Les joues de Sora commençait à rougir, il se frotta même l'arrière du crane gênait.

En temps normal Sora avait l'habitude de flirt, mais là ce n'était pas le but. En vérité il avait sans doute peur qu'elle interprète des choses qu'il faisait sans faire exprès.




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Amicia S. Faversham
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Sam 9 Jan - 19:32


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Le jeune homme sembla relever aussi mon changement de sujet et ne sembla pas vouloir creuser plus profond. Pour cela, je l'en remerciais. Chacun ses secrets comme je disais. Et chacun met ses barrières la ou il se sent le plus à l'aise. Certain n'auront aucune gêne de tout dévoiler, d'autres voudront tout garder pour eux. On ne pouvait en vouloir à personne la dessus. De mon point de vue, le plus important, c'était d'être honnête avec la personne avec qui on discutait. Cacher des informations personnelles étaient une chose compréhensible. Mentir, sauf en cas de nécessité, n'était pour moi que la pire des choses car la vérité finissait toujours par éclater. Je détestais les menteurs, autant que les arrogants. Hélas, je n'avais vécu que parmi des mensonges et des faux semblants, aussi savais-je très bien reconnaitre la vérité lorsque je la voyais.

Mood ? Que voulait-il dire par la ? J'avais vraiment l'impression d'être en retard sur toute ces questions de vocabulaire. De mon mood habituel... De mon envie ? De mon humeur ? Peut être. Bref, passons. Il m'expliqua alors qu'il faisait partit du club d'art martiaux dans lequel il s'entrainait et donnait quelques cours. Le sport, peu pour moi, j'étais bien trop nulle. Je me contentais uniquement de la course à pied, et ça me convenait parfaitement. Il faisait aussi de la méditation pour améliorer son pouvoir. Cela m'intéressais alors grandement, car je cherchais moi même des techniques pour m'entrainer sur la maitrise de la magie. S'il pouvait m'enseigner ses techniques de méditation, j'en serais plus que ravie. Il me parla aussi d'un catalyseur qu'il n'avait pas encore et dont il aurait besoin pour éviter les contre-coups. J'en possédait moi même un, et il ne me gardait pas des contre-coups, juste de la perte de contrôle totale et d'une mort certaine. J'étais tout de même bien contente de l'avoir. Je ne remercierais jamais assez ma mère pour cela. Surtout qu'apparemment, c'était difficile d'en obtenir un ici. Ensuite, il aborda son job dans un bar en ville. Lui, barman ? Voila qui me surprenait un peu, mais pourquoi pas. J'essayai de l'imaginer de servir des verres malgré sa cécité. Cela devait être difficile mais pas insurmontable.

Enfin, il aborda le sujet de la musique. Il aimait bien écouter des vinyles, ce qui me fit sourire. Personnellement, j'écoutais mon propre violon, ou alors je cherchais des musiques sur internet pour pouvoir ensuite les jouer. Chacun son talent et sa manière de faire. On ne savait pas tous jouer du violon ou du piano. Et on ne savait pas tous pratiquer les arts martiaux. Sinon ça se saurait. En tout cas, si il voulait m'écouter jouer pendant mes séances de répétition, il était toujours le bienvenue. Je ne fermais jamais la porte à tout public, même si j'aimais bien le calme que provoquait l'isolement. Mais après tout, je faisait profiter des fleurs de mes séances de violon, pourquoi pas des humains. Le jeune homme me dévoila alors qu'il n'avait jamais apprit à jouer d'un instrument alors qu'il avait l'oreille musical. C'était dommage, effectivement. Peut être pourrais-je un jour lui enseigner le piano, ou le violon. Alors que je m'en faisais la réflexion, il me ramena à la réalité en se souvenant ce que je lui avais dit un peu plus tôt, à savoir que j'étais musicienne et il voulut alors deviner de quel instrument je jouer.

Je le regardai alors, intriguée, me demandant comment il allait s'y prendre pour deviner. Il rangea alors ses lunettes, se rapprocha de moi et me pris les deux mains. Je me figeai et sentis mon coeur s'emballer légèrement. Il se mit à caresser mes mains sous ses doigts, à la recherche de la moindre imperfection. Je finis alors par me raisonner en me disant qu'il était simplement entrain de voir à travers ses doigts, comme tout aveugle qui se respect. Mon coeur se calma alors un peu, mais mon pouls resta tout de même trop rapide à mon gout. Il finit par lâcher ma main droite, n'ayant rien relevé de notable dessus, pour ainsi se concentrer sur la gauche. Il avait "l'oeil" décidément. Effectivement, ma main gauche se posant régulièrement sur les cordes de mon violon était plus abimée que ma main droite, bien que je les soignais tous les jours, comme le reste de ma peau, avec des lotions spéciales. Ma peau est horrible, bien trop fragile. Une vraie torture. J'aurais aimé moins prendre soin de moi mais je ne pouvais faire autrement.

Il réfléchis un instant, se concentrant sur ma main. De mon côté, je n'osais bouger, ne serait-ce que d'un millimètre, pour le laisser regarder. J'attendis alors sa réponse, retenant presque mon souffle. Il finit alors par rendre son verdict, m'énonçant plusieurs instruments qui pourrait correspondre au profil de mes mains, à savoir quelques instruments à corde dont le violon, et puis aussi le piano. Il m'arracha alors un sourire. Décidément, il avait vraiment le don d'agréablement me surprendre. Mais ce qui me surprit le plus, c'était sa connaissance des divers instruments. La plupart des gens m'auraient sortit le violon, limite le violoncelle. Mais peu m'auraient parlé de l'alto ou de la contrebasse. Je dois avouer que j'étais presque impressionnée, car de ce qu'il en disait, il était néophyte dans la matière.

Il continua ensuite de me tenir la main, me massant les doigts tout en me complimentant sur mon hypothétique manière de jouer et qu'il aimerait écouter cela. Quand on parle du loup... Je venais de me faire la même réflexion il y a à peine quelques secondes. Puis il sauta du coq à l'âne, me proposant de m'aider dans mon entrainement pour maitriser mes pouvoirs. Chose pour laquelle je fus alors fortement intéressée. Je ne disais jamais non à toute aide qui m'étais proposée, quelle qu'elle soit. Je faisais ensuite le tri dans les informations que l'on me donnait pour en tirer ce qui me semblait être le meilleur. Donc toute aide était bonne à prendre, peu importe de qui elle venait. Ou presque.

Alors que j'allais lui répondre, le jeune homme se rendit compte qu'il me tenait toujours la main et finit par la lâcher. C'est à ce moment que je ressentis aussi la petite gêne occasionnée par ce contact trop long. Je ramenai alors mes mains au niveau de ma poitrine et me frotta le poignet gauche, signe de gêne chez moi. Mes joues durent changer légèrement de couleur, mais je préférai ne pas y penser. Visiblement, le jeune homme ressentait la même chose que moi, au vu du fait qu'il se gratta l'arrière du crane par reflexe. Je vous jure, la belle paire qu'on faisait. En une fraction de seconde, je fis alors le vide dans ma tête et me ressaisis. Mes mains retombèrent le long de mon corps et je pus alors enfin répondre à Sora :

- Je suis effectivement violoniste et pianiste. Je chante aussi un peu lorsque j'en ai l'envie. Et vous serez toujours le bienvenue si vous désirez assister à l'un de mes entrainement. La dessus, je n'y vois aucun problème. Souvent, je suis en salle de musique. Passez y à l'occasion.

Il y eu alors un léger blanc, le temps pour moi de marquer le changement de sujet.

- Quand à votre offre d'entrainement, je suis fortement intéressée. Surtout par vos méthodes de méditation. Je n'en ai encore jamais fait et cela pourrait m'être grandement utile, je pense. En tout cas, ça ne coute rien d'essayer. Par contre, quels sont vos contre-coup pour avoir besoin d'un catalyseur ? Car moi même j'en porte un tout le temps pour éviter que mes pouvoirs ne se déchainent à la moindre émotion qui me traverse, mais cela ne m'a jamais gardé des contre-coups.


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Dim 10 Jan - 20:15
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Bien qu'il y ait eu une gêne, cette dernière ne dura qu'un instant ce qui leur a permis de reprendre une conversation sans trop d'ambiguïté.

Amicia confirma ces suppositions, elle jouait donc effectivement d'un instrument à corde : le violon, et sa musculature manuelle avait effectivement trahit sa pratique du piano. Aux moins toutes ces heures pour affiner son ouïs et sa bibliothèque de son, lui avait permis de connaitre un bon nombre d'instruments, même s'il ne pratiquait pas, dans un sens ça lui avait permis de rattraper la culture générale qu'il n'avait pas pu avoir pendant son enfance.

Elle lui dit aussi qu'il était la bienvenu lors de ses entraînements si Sora était intéressé. Ce qui était le cas, il ne disait jamais non au moment de calme et de tranquillité que pouvais donner la musique. Il le nota donc un coin de sa tête :"rendre une visite à Amicia en salle de musique".

Puis légèrement, un blanc s'installa, il ne dura pas longtemps, mais ça qu'il comprit que tenir la main de la jeune femme l'avait sans doute mis un peu mal à l'aise (merci captain obvious). Il se promit que la prochaine fois il demandera l'autorisation.

Puis elle reprit la parole :

- Quand à votre offre d'entrainement, je suis fortement intéressée. Surtout par vos méthodes de méditation. Je n'en ai encore jamais fait et cela pourrait m'être grandement utile, je pense. En tout cas, ça ne coute rien d'essayer. Par contre, quels sont vos contre-coup pour avoir besoin d'un catalyseur ? Car moi même j'en porte un tout le temps pour éviter que mes pouvoirs ne se déchainent à la moindre émotion qui me traverse, mais cela ne m'a jamais gardé des contre-coups.

Un sourire ce dessina sur les lèvres de Sora, il était content que chacun était intéressé par une des activités de l'autre. De plus, Sora était très curieux de savoir comment fonctionnait le pouvoir d'Amicia, sa puissance et toutes les possibilités. Et surtout sur certains points, même s'ils ont un passé et des vies bien différentes, il se voyait en quelque sorte à travers elle, du moins quand il était plus jeune : la peur de l'extérieur, de blesser autrui, de perdre le contrôle à cause d'émotions trop fortes, donc l'aider était comme logiques, naturel.

Elle voulait savoir comment réagissait Sora à son pouvoir, ses contrecoups, et comment un catalyseur protégeait de ses derniers, car le sien ne lui semblait pas la protéger de cela. En même temps si elle portait le sien h24, c'est normal qu'elle ne comprenne pas toutes les spécificités du sien et comment son pouvoir était en tant normal.

-Ben écoute, tu me diras quand tu voudras et je deviendrai ton mentor et ensemble tu arriveras à maitriser la moindre parcelle de puissance qui circule en toi !


Se voulant classe, comme dans la description des films qu'il écoutait, Sora essaya une pause qui se voulait classe et plein de prestance, après es- ce que ça correspondait vraiment à une pose de film classe, seul Amicia pouvait vraiment le dire, car théoriquement Sora n'en avait jamais vraiment vue...

-Pour revenir au contre coup, les miens peuvent aller du mal de crane, saignement du nez voir des oreilles, nausée, évanouissement et théoriquement la mort, mais bon je ne pousse jamais au-delà des saignements. Sinon c'est trop, surtout pour des entrainements. Après, je suspecte un contre coup plus chiant sur le long terme, parce que je me suis renseigné sur les ondes électromagnétiques parce que mon corps baigne pratiquement h24 dedans, et ça pourrait provoquer des tumeurs... C'est pour ça que je me dis qu'un catalyseur pourrait freiner tout ça.

Sora se stoppa, il avait le pressentiment qu'il s'était comme à son habitude écarté du vrai sujet. Il reprit :

-Pour revenir au catalyseur, il en existe de deux types : le même genre que le tiens qui permet de réduire l’accès son flux magique pour éviter les débordements et les pertes de contrôles. L'autre type, comme celui que je veux qui permet d'éviter et limiter les contrecoups.


Sora reprit son souffle, cela faisait beaucoup d'information à digérer pour Amicia, mais il espérait que son explication imagée était utile.


-En gros, normalement ton catalyseur est à double tranchant : normalement quand on donne un catalyseur pour mieux contrôler son pouvoir, il faut aussi s'entrainer à maitriser son état normal pour ne pas se laisser dépasser. Parce que là c'est comme si tu avais marcher toute ta vie avec des soutiens, sans apprendre à marcher sans. C'est presque étonnant que la personne qui te l'a donné ne te l'ait pas dit.

Il lui laissa encore un peu de temps pour tout digérer :

-Tu as compris ? Mes explications étaient compréhensibles ? Parce que sache que la finition de l'entrainement sera la maitrise de ton pouvoir sans catalyseur, même si sa prend du temps et que ça sera pas pour tout de suite, on va reprendre les bases dans un endroit sans vis à vis. Et ne t'inquiète pas en cas de problèmes je saurais te gérer.



Insomnie quand tu nous tiens [PV Sora] - FINI X4lp

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Amicia S. Faversham
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Dim 10 Jan - 23:06


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Ca y est, je venais de me trouver un mentor. Un mage rouge comme moi qui plus est. Même si j'avais encore du mal à le voir comme un mentor. On avait à peut près le même âge et il faisait tout le temps des blagues. Difficile de le prendre autant au sérieux qu'un vrai professeur. Mais au moins, je pourrais bénéficier de vrais conseils de la part d'une personne qui pouvait me comprendre et m'accorder de temps plus facilement qu'un adulte. Et même si Sora n'était pas télékinésiste, il pourrait m'indiquer les bonnes démarches à faire pour ne pas blesser quelqu'un et arriver à utiliser mon pouvoir avec parcimonie.

Sora partit ensuite dans des explications à rallonge, et je dus alors me concentrer pour être sur de tout capter. Tous les deux, nous possédions visiblement le même type de contre coup, notre don étant relié principalement à notre cerveau. Les saignements de nez, je ne les connaissais que trop bien. C'était aussi la limite que je me donnais lorsque je m'entrainais. Je connaissais bien aussi les vertiges, quand mes pouvoirs commençaient à prendre le dessus. Quand au reste, ça m'était déjà arrivé une ou deux fois, mais je n'en avais plus trop souvenir. Sauf la mort, évidement, sinon je ne serais pas là pour vous parler. Puis il me parla l'un de ses contre coups lié à son don directement qui était plus d'ordre médicale. Je compris alors enfin pourquoi il lui fallait un catalyseur : pour pouvoir éviter de mourir de maladie, un cancer en l'occurrence. Effectivement, cela était préférable car le cancer était à mes yeux l'une des pires maladies sur cette terre.

Sora me parla ensuite des deux types de catalyseur qui existait dans le monde magique : celui qui permettait de réduire l'accès au flux magique, comme celui que je possédais. L'autre, de son côté, permettait d'éviter et de limiter les contres coups. Pratique. Donc si je comprenais bien, il convoitait plutôt un catalyseur du deuxième type pour retarder son cancer provoqué par son pouvoir. J'espérai alors vraiment pour lui qu'il puisse mettre la main sur un de ces fameux catalyseurs car je ne lui souhaitais vraiment pas de mourir prématurément à cause de son don. Et je savais ce que je disais, étant moi même une bombe à retardement.

Ensuite, il revient sur mon utilisation non stop de mon catalyseur, m'expliquant qu'elle était à double tranchant. J'étais d'accord avec lui. C'est vrai qu'en utilisant tout le temps ce catalyseur, je n'avais jamais appris à faire sans. Ce qui, par conséquent, était mauvais et handicapant dans ma maitrise de mon don. Mais d'un autre côté, je ne tenais pas spécialement à mourir tout de suite. Ni a détruire tout sur mon passage en quelques minutes. Donc à mes yeux, mon catalyseur était bien là où il était : ornant mon front et évitant que je sème la destruction et que j'en meurs par la suite.

Finalement, il me demanda si j'avais bien tout compris. Oui, globalement, tout restait assez clair, net et précis. Puis il m'expliqua que le but de notre entrainement sera, à la fin, de me débarrasser de mon catalyseur et d'arriver à gérer mon pouvoir sans. Je le regardai avec de grands yeux étonnés. Tenait-il tant à mourir que cela ? Surtout qu'il me faisait rire en disant qu'il saura me gérer. Je crois qu'il ne savait pas à quoi il s'attaquait en voulant m'aider. J'étais un monstre d'énergie brute, une bombe atomique capable d'exploser à tout moment. Ce n'était pas avec ses ondes qu'il allait pouvoir enfermer ma magie à l'intérieur de moi, ou la contrôler depuis l'extérieur. Non mais en fait, il était tout simplement suicidaire, c'est tout.

- Oui, merci, je pense avoir tout compris. J'ignorai totalement qu'il existait un autre type de catalyseur capable de refreiner les contres coups. Au moins, discutez avec vous m'auras permis d'apprendre des choses ce soir. Par contre, je préfère vous prévenir : enlever mon catalyseur, c'est à vos risques et périls. Je ne sais pas si nos exercices seront assez efficace pour que j'arrive à la contenir, mais dès que j'enlève cette barrière, ma magie à tendance à se déchainer, semant chaos et destruction autour de moi. Et je ne tiens pas à vous blessez involontairement. J'espère que vous avez une armure assez solide pour vous protéger parce que vous en aurez besoin le jour J.


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Sam 23 Jan - 17:45
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Amicia semblait avoir très bien digéré toutes les informations, c'est sans doute parce que Sora était déjà un professeur hors pair (lol). Elle semblait d'ailleurs étonné de savoir qu'il existait plusieurs types de catalyseurs avec leurs propres particularités. Sachant qu'elle vient de débarquer dans le monde magique, cela n'a rien de vraiment étonnant. Sora se rappela que même lui faisait d'énorme boulette sur des informations de magie de base, alors qu'il baignait dans cet univers depuis bien plus longtemps qu'elle. C'est début avait été bien difficile pour s'intégrer à l'école.

Elle lui prévint que si un jour il lui enlèverait son catalyseur, cela serait à ses risques et péril et qu'il devra bien être préparé, que ce soit Sora lui-même pour gérer la situation ou Amicia pour qu'elle puisse ne pas se faire avaler par la puissance de son pouvoir.

Sora en soit n'avait pas trop peur de ce qu'il pouvait se passer. Il avait peur que de choses bien spécifiques, mais cette situation n'en faisait pas partie. Il savait qu'en cas d'extrême urgence il pouvait réussir à l'évanouir grâce à sa propre magie, bien qu'assez douloureux, si c'est bien exécuté, cela ne devrait pas la blesser sur le long terme. Mais, dans tous les cas, le premier but était d'éviter que cela se produise et qu'elle perde le contrôler pour le jour où il feront le test.

Bon serte Sora n'est pas professeur et ne contrôle pas la télékinésie. Mais avant qu'il arrive à dompter sa magie aussi bien, lui aussi était en proie de ses émotions et alors sa magie pouvait être capricieuse, moins que celle Amicia, mais tout aussi handicapant.
Il était persuadé et il savait que dans le pire des cas, il arrivera à faire en sorte que ses émotions ne prennent pas le dessus sur elle, ou du moins qu'elle ait un meilleur contrôle dessus. Il faudra sans doute adapter certains exercices que ce soit pour la méditation ou sur la visualisation et le déplacement interne de sa propre source de pouvoir. Mais ayant tout deux une magie avec une bonne base commune comme le type de magie, le fait que leurs pouvoirs soient psychokynésistes et aussi un problème que Sora connait. Après bien sûr il ne sera jamais aussi utile que le professeur Hoffmann, mais vue son tempérament de fainéant du prof, Sora sera toujours une bonne aide pour Amicia et permettra des "cours" plus fréquents...

-Ne t'inquiète pas, je ne vais pas t'arracher ton catalyseur sans te prévenir dès la première séance, on va déjà méditer, pour que tu puisses visualiser ta magie interne, un exo simple, mais toujours utile pour la compréhension de comment son pouvoir évolue dans son corps. En deuxième partie ça serait de faire en sorte que ce ne soit pas tes émotions qui contrôles ton pouvoir, mais que ce soit toi qui contrôle tes émotions et ton pouvoir. Et si tout va bien peut-être qu'un jour on tentera sans catalyseur, mais dans les cas, il faut que tu es un meilleur contrôle sur tes émotions sinon ça va faire un effet boule de neige et là c'est la merde.

Sora faisait de son mieux, pour lui montrer que malgré son côté loufoque, il arrivait à être sérieux et qu'il avait une idée de la démarche qui pourrait l'aider à régler son problème. Même s'il n'était pas prof ça lui sera toujours de l’expérience et des bénéfices. Même pour Sora se sera enrichissant, surtout que la direction refuse toujours catégoriquement qu'il commence une formation pour devenir garde ou patrouilleur. Donc, peut-être qu'elle serait plus enclin à le former pour devenir professeur. Parce que Sora avait beau être dans un cycle supérieur, tout ce qu'il voulait faire lui était fermé et donc il ne savait pas quoi faire de son avenir. Des fois il se disait qu'il aurait du partir, mais il n'était pas encore prêt.

Il se secoua la tête pour remettre ses idées au clair et se reconcentra sur Amicia.

-Au faites, on te l'a peut-être déjà dit, mais le professeur principal des mages rouges, Mister Hoffmann est aussi un télékinesiste, donc il pourra aussi sans doute pas mal t'aider. Après, il est super flemmard, mais s'il ne veut pas, tu peux le forcer en disant que tu iras voir la directrice, ça marche à chaque fois... Tu pourra peut-être avoir trois ou quatre cours particuliers avant qu'il essai de se cacher de toi.

La dernière phrase de Sora lui décrocha un sourire enjôleur, le comportement du professeur était à la fois drôle et complètement décourageant.




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Sam 23 Jan - 22:59


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Sora m'expliqua alors qu'il ne comptait pas me l'ôter de but en blanc. J'allais devoir passer avant par des exercices de méditation et de circulation d'énergie à l'intérieur de mon corps pour me rendre compte du fonctionnement de ma magie. Puis j'allais devoir faire un très gros travail sur le contrôle de mes émotions ce qui me permettra par la suite de pouvoir contrôler plus facilement mes pouvoirs. Et que, si un jour, une fois que j'aurais assimiler tout cela, il verra pour me faire ôter mon catalyseur. Cela ne me rassurais toujours pas mais j'étais plutôt d'accord avec tout le début de son programme.

Je repensais alors au contrôle de mes émotions. J'étais une personne de nature plutôt calme. Je m'emportais peu contre les autres et j'étais souvent maitre de mes émotions à force, entre le problème que m'imposait mon don, et mon éducation ou tout n'était que paraitre et faux semblant. Si bien, qu'à force d'être sevré de toute émotion, lorsque j'en éprouvais une comme tout humain, mon pouvoir s'en abreuvait, comme une terre trop sèche par temps de pluie. C'était l'impression que j'en avais. Mais le problème est que, si je commençais à me laisser vivre, cela allait devenir l'anarchie. C'était le serpent qui se mordait la queue. En somme, c'était un beau bazar duquel je ne savais pas comment m'en sortir. Mais si une chose était certaine, c'est qu'il me fallait des exercices pour calmer rapidement la moindre émotion qui se manifestait par inadvertance et ainsi couper les vivres à mon pouvoir.

Puis Sora m'apprit quelque chose d'intéressant : le professeur principal des mages rouges était aussi télékinésite. Et si c'était le professeur principal, c'est qu'il devait être puissant, doué et digne de respect. Donc le meilleur professeur qui soit pour m'apprendre à me servir de mon pouvoir. Non ? Visiblement non vu comment Sora me mit en garde contre sa flemmardise. Je notais tout de même dans un coin de ma tête cette menace ultime au cas ou je lui demande un jour de me prendre comme apprentie. Encore fallait-il que je trouve son bureau dans cette immense école. Sa dernière remarque m'arracha un sourire. Décidément, il adorait vraiment plaisanter. Ce qui avait le don de me détendre et d'abaisser mes barrières peu à peu à mon insu.

Il n'empêche que je tenais la peut être mon unique chance de réellement m'améliorer avec un grand maitre possédant le même pouvoir que moi. Ma mère avait fait tout ce qu'elle avait put pour m'aider lorsque j'étais petite mais cela n'avait jamais suffit. Son pouvoir fonctionnait différemment du miens. Elle avait beau m'avoir expliquer comment elle faisait pour faire appel à sa magie, je n'avais jamais rien comprit, ne ressentant pas tout à fait la même chose. Elle liait son esprit à l'eau grâce à sa magie puis tentait de soumettre l'élément à sa volonté. Alors que de mon côté, il me suffisait de vouloir pour pouvoir. Je voyais plus la télékinésie comme une force mentale capable de se matérialisé sous différentes forme : en prenant possession des objets et les soulevant comme si ce n'était rien, en forme de bouclier permettant de repousser tout projectile voulant m'atteindre, en vague de force, repoussant tout sur son passage. Il y avait tellement d'utilisation différentes que je ne les avais pas encore toutes explorer. Je maitrisai plutôt bien le contrôle des objets. J'arrivais parfois à créer le bouclier mais avais du mal à le maintenir. Quand à la vague, il fallait que je sois sous le coup de la colère pour qu'elle surgisse d'elle même. Ce qui n'était jamais bon signe. Vraiment. En somme, il fallait que je parle de tout cela avec un maitre qui pourra alors m'aiguiller sur les bons exercices et ainsi me permettre de développer et d'affiner mon contrôle et ma maitrise.

- Merci pour cette information. Il faudra que j'essaye de le contacter rapidement dans ce cas. Plus tôt je m'y mettrais, mieux ça sera. Mais avec votre aide, je devrais déjà progresser plus vite que si je continue toute seule comme je le fais actuellement. Tout conseil est bon à prendre.

Un petit blanc s'installa entre nous. Je ne pus alors m'empêcher de reporter mon attention sur le chien du jeune homme. Celui ci était couché à ses pieds. Je m'accroupis alors près de l'animal et commença à lui caresser la tête. C'était un bel animal, joueur et affectif. Il fut tout de suite content que je m'occupe de lui, lui qui écoutait nos bavardages depuis tout à l'heure sans broncher.

- Depuis toute petite je rêvais d'avoir un animal de compagnie. Mais mon père n'a jamais voulut que nous en ayons un. Il disait que cela faisait désordre dans une famille de notre rang. Même après l'accident, alors que j'avais absolument besoin de compagnie. Il préférait organiser des soirées pour me divertir plutôt que de m'accorder ce dont j'avais vraiment besoin. Je ne lui en ai jamais voulut. C'était difficile pour lui aussi. Il avait une image et une éthique à respecter. Les caprices de sa fille pouvaient bien passer après.

J'avais parler sans vraiment réfléchir, m'adressant plus au chien qu'à son maitre. Ce ne fut qu'après avoir dit cela que je me rendis compte que j'en avais trop dit. Encore trop dit. Pourquoi cela était si facile de se livrer ainsi avec Sora ? Peut être parce que Sirius lui apportait un +10 en charisme. Me voila à reprendre les blagues du jeune homme maintenant. Je dois vraiment être fatiguée pour sortir ce genre de chose. Il fallait vraiment que je trouve une solution à mes insomnies avant de déblatérer à tout bout de champs ce genre de choses. Cela ne ferait pas très honneur à mon éducation.


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Mar 26 Jan - 21:03
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Un silence s'installa, pour toute action Amicia s'accroupit à côté de Sirius et lui caressa gentiment la tête. C'est vrai qu'il ait couru partout l'avait sans doute fatigué. L'heure ne devait pas aider non plus.

Elle fixa la petite bête, perdu dans ses esprits, elle se livra à nouveau à Sora, mais cette fois, on sentait une profonde mélancolie dans sa voix. On aurait dit qu'elle se parlait plus à elle même ou à Sirius, qu'à Sora.

Tout d'abord elle raconta comme quoi son père n'avait jamais voulu d'animal pour ne pas faire "tache", ce qui sur le coup surprit Sora, serte il ne connaissait pas grand chose à la vie de riche, mais pour lui il y avait justement des animaux pour personnes importante et avec de la thune, comme les chevaux ou les animaux pures races.

Mais ce qu'il fit tilter Sora, c'est quand elle parla d'un accident, bon c'est vrai qu'il se doutait qu'il lui était arrivé quelque chose du style, mais Sora ne pensait pas qu'elle en parlerai au détour d'und conversation, du moins pas ce soir. Il se questionna sur l'accident en lui-même, qui cela concernait-il ? Pour le moment elle n'avait que parlé de son père... Donc peut-être sa mère ? Un frère ou une sœur ? Une amie chère ? En était t'elle la cause ?

Sora s'en fichait, tout le monde avait des blessures encore ouvertes, de toute façon, il comprit très bien que ce n'était pas vraiment à lui qu'il parlait. Surtout que Sora n"tait pas vraiment apte à juger quoique ce soit.

Elle continua en parlant de son père qui essayeait de combler son manque avec de la poudre aux yeux, tout ça parce qu'il n'était pas capable d'assumer d'être père et de tout ce que ça implique. Serte il souffrait sans doute aussi à cause de ce fameux accident, mais on ne se réfugie pas dans le travail ou ailleurs sans soutenir ses propres enfants. De base Sora n'appréciai pas trop les gens normaux, mais il savait quand même retenir ses aprioris, mais là, tout ce qu'il voulait c'était de choper le père d'Amicia et l'engueuler en lui expliquant tout le mal indirect qu'il avait fait à sa fille.

Bon après Sora n'y connaissait rien aux familles, seulement ce qu'il y avait dans les films audios. Donc, si ça se trouve tout le monde agit comme ça... Mais pour lui ce n'était pas normal.

Amica semblait à fois forte pour avoir subit tout ça sans broncher, mais aussi terriblement fragile... Comme si elle était une poupée portant un masque, mais derrière, il n'y avait qu'un visage de porcelaine cassé, perdu dans sa vie et ses propres sentiments. Comme si elle avait été maintenant dans une prison doré où seul le paraitre était important, pas de sentiment, juste un visage impassible de femme forte, mais tremblante en vérité. Avec pour seule échappatoire sa musique.

Peut-être, même sans doute qu'avant cet accident elle avait quelqu'un sur qui compter pour lui raconter ces peines et ses doutes, mais à ce qu'il avait compri, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir un écho de cette personne à travers de vrais amis. Pa s'étonnant que son pouvoir soit incontrôlable...

La pureté, la faiblesse, mais aussi la force d'Amicia donnait envie à Sora de l'aider et la soutenir, être un pillé sur laquelle elle pourra se soutenir jusqu'à qu'elle puisse le faire même. Il dramatisait peut-être un peu trop la chose, mais c'est ce qu'il ressentait.

Il posa, sa main sur son épaule :

- Je sais pas ce qu'il s'est passé, mais je suis désolé...

Il la retira, se rappelant qu'elle n'était pas habitué au contact physique.

- Ça va peut-être te paraitre gonfler de la part d'un quasi inconnu, mais je pense que ce que tu as vécu n'est pas normal. Je veux dire, j'y connais strictement rien de la famille, mais un parent devrait faire passer ses enfants avant tout, surtout pourquoi ? Pour avoir une certaine image auprès des autres ? Depuis quand être moins humain est une bonne image à respecter ? Je veux dire je m'en rends compte alors que c'est moi l'aveugle et je n'ai jamais eu de famille, donc en avoir une devrait être la chose qu'on chérie le plus et pas le bling bling pour épater les vautours qui n'attende que, que tu sois à terre. Je comprends bien que tu aimes ton père, mais à mon sens ça ne se fait pas qu'importe, les richesses et l'image en jeux. Je sais que ce n'ait pas mes oignons, mais c'est mon ressentit. Sur le moment, il y a pleins de choses qui te manquera de ta vie passée, mais je pense sincèrement que ton entrée à Leoska soit la meilleure chose qui te soit arrivé : côtoyer, du monde, te faire de vrais amis, rigoler, pleurer même, tu auras sans doutes des moments de doutes, de tristesses, de colères et même de solitudes. Mais au moins tu vivras pleinement sans te cacher à toi-même ou à la vie elle-même.

Entrainé par sa tirade Sora c'était levé tout en haussant le ton un peu plus que prévu, niveau discrétion on repassera. Sora serra les points. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais Amicia le touchait vraiment, pourtant elle n'était pas la seul de l'école qui avait été trahit par la vie elle-même.

Il se s'agenouilla à sa hauteur, la fixant dans les yeux, enfin là où il pensait qu'elle avait ses yeux.

-Écoute, je me mêle sans doute des choses qui ne me regarde pas et tu ne me dois rien, mais je voudrais que tu me promettes une chose : que tu vas essayer de petit à petit vivre pour toi et pas pour l'image que tu veux donner. Que tu quittes peu à peu ton masque de façade et que tu laisses tes émotions arriver, même si ça peut faire mal par moment, voir même dangereux. Ça ne va pas être facile serte et je ne te dis pas non plus d'être ouverte à tout le monde, mais juste de pas te renfermer dans une spirale de tristesse. Bien sûr, je ne te dis pas de remettre en cause toute ton éducation, mais juste d'être libre.

Intérieurement Sora priait pour qu'il n'ait pas tout compris de travers, sinon il allait passer pour un mec sacrément con...



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Mer 27 Jan - 0:05


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Je sentis alors Sora poser une main sur mon épaule en me présentant ses excuses à propos de mon accident. Je relevais alors les yeux vers lui, toujours accroupis et les mains enfouies dans le pelage de Sirius. Il commença alors à me sortir le fond de sa pensée à propos de ce que je venais de dire par inadvertance à voix haute juste avant. Il semblait reprocher lourdement à mon père de m'avoir ainsi mise de côté pendant des années, ayant fait passer son profit avant mon bonheur. Il semblait même s'emporter peu à peu contre lui. Je le regardai avec de grands yeux, demeurant interdite, le voyant s'énerver contre une chose qu'il ne contrôlait pas. Après tout il s'agissait de ma vie et non de la sienne. Et visiblement, de ce que j'entendais, il n'avait jamais eu de famille et ne comprenait donc pas tout ce qui en composait une. Pour lui, la famille se résumait donc à quelque chose à chérir, ou les parents prennent soin de leurs enfants. J'étais en partie d'accord sur ce fait. Après tout, c'est ce que ma mère avait toujours fait.

Cependant, à la mort de celle-ci, tout avait tellement basculé. Chaque personne réagissait différemment face à un décès. Mon père c'était réfugié dans son travail. Et il n'osait poser trop longtemps les yeux sur moi car je lui rappelait trop sa défunte femme. Cependant, étant la seule chose qui lui restait d'elle, il m'avait chéris à sa façon, m'emmenant dans les plus beaux endroits du monde, m'offrant tout ce dont je rêvais hormis un animal et quelques uns des autres de mes caprices qui au final me paraissaient bien futile en cet instant. De mon côté, j'étais tombée en dépression, me repliant sur moi même, refusant de voir qui que ce soit, enchainant cauchemars et insomnies sur cauchemars et insomnies. Il m'avait fallut de longues séances chez le psychiatre pour arriver à m'en sortir de nouveau. Il était devenu mon nouveau confident avec qui je pouvais tout dire sauf pour ma magie. Mais sans lui, je ne m'en serais probablement jamais sortie de la, et me serais surement laissé mourir. La mort de m'a mère avait vraiment tout bouleversé dans cette famille. Elle avait été le soleil et tout le monde gravitait autour d'elle avant l'incendie. Depuis, mon père et moi cherchions des points de repère sans succès. Je le comprenais et il me comprenait. Cela suffisait pour nous rapprocher malgré tout. Bien qu'entre nous demeurera toujours une distance lié à notre éducation.

Sora me dit alors qu'il pensait que mon arrivée dans cette école était la meilleure chose qui me soit arrivée car côtoyer d'autres personnes et vivres de vraies choses allaient m'aider à me construire, à vivre ma vie réellement. Je ne sus alors quoi en penser. Je savais que depuis toute petite, je vivais dans une prison dorée, enfermé dans cette étiquette qu'on m'avait imposée. Je savais que ce n'était pas la vie que menait la plupart des gens sur cette terre. Mais cette vie, c'est la seule chose que j'avais toujours connue. Elle m'était familière, rassurante. Cette cage me protégeait d'une certaine manière de la dureté de la vie, de l'inconnu que je n'avais encore jamais exploré. Cela me faisait peur d'être ici. J'avais peur de ne pas être à la hauteur pour suivre les cours. J'avais peur du jugement des autres sur ma personne. J'avais peur d'être rejeté car trop différente. J'avais peur de ne pas trouver ma place. J'avais peur de me perdre totalement dans ce lieu si étrange. J'avais peur de changer et de faire des choix qui ne me correspondaient pas. J'avais peur de devenir quelqu'un d'autre. J'avais peur de ne plus savoir qui j'étais et de ne jamais me reconnaitre. Le changement, voila une de mes plus grandes peurs, avec celle de mon pouvoir. Ma cage dorée était une protection. En sortir, une torture. Mais je n'avais pas le choix que d'affronter tout cela la tête haute. La vie ne me laissait de toute manière pas d'autres possibilités.

Sora s'accroupit alors près de moi, relevant son visage vers moi, plantant ses yeux blancs dans les miens. Puis ce qu'il me dit me perturba grandement. Il me demandait de lui promettre que je vivrais pour moi, que je vivrais ma vie à font comme je l'entendais et non derrière le masque que je m'étais forgée. Que je laisserais mes émotions remonter à la surface, même si cela était dangereux. Que je ne m'enferme pas dans une spirale de tristesse. Que je sois libre. Je baissais alors la tête, confuse et ne sachant pas quoi lui répondre. Les sentiments. La liberté. Deux concepts dont je comprenais le sens mais qui m'échappait totalement. Pourtant comme tout à chacun, j'éprouvais des sentiments : peur, colère, tristesse, joie, amour. Mais j'avais tendance à les contrôler, les diminuer pour que ceux ci m'affectent moins et ne nourrissent pas mon pouvoir. Mais ça ne voulait pas dire que je n'en éprouvais pas pour autant. Bien que ce monde de faux semblant m'avaient pousser à jouer tout le temps la comédie, enfouissant au fond de moi mes réelles pensées. Quant à la liberté, je l'avais abandonnée depuis des années, résignée à suivre les codes que la société m'imposerait. Je la voyais au loin comme un espoir vain. Alors comment m'en rapprocher ? Je ne le savais pas. Je n'avais de solution pour le moment.

- Merci Sora. Ce que vous me dites me touche. Cependant, pour le moment, je préfère ne rien vous promettre. Je verrais bien si j'arrive un jour à sortir de ce monde qu'on m'a imposé depuis ma tendre enfance pour m'approcher de ce que vous vous considérez comme étant la liberté. A l'heure actuelle, je suis loin d'être malheureuse de ma situation. Elle me convient parfaitement. Et puis, je suis loin d'être aussi triste que vous le dites. Quand je ressasse certaines choses de mon passé, je deviens peu à peu mélancolique. Mais ce n'est pas le sentiment qui me gouverne le plus. J'ai appris a vivre avec la douleur et je fais avec à présent. Elle fait partie de moi et je l'ai accepté pour mieux me relever. Mais merci en tout cas de vous inquiétez pour moi, même s'il n'y a pas de raison.

Je baissai alors la tête vers le chien, n'osant plus regarder le jeune homme en face. Au moins Sirius m'intimidait moins que le regard blanc de Sora. En voyant le chien me demander encore plus de caresses, je ne pus m'empêcher de sourire, lui donnant ce qu'il demandait. Les animaux, pour cela, c'était vraiment chouette. En un instant, ils te faisaient oublier tes tracas de la journée. Il suffisait d'un regard, d'un geste et c'était finit.

- Mais oui, ça c'est un bon chien qui n'a visiblement pas assez de câlins dans sa vie. N'est-ce pas Sirius ?


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Jeu 4 Fév - 0:51
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



Amicia le remercia pour ses encouragements, mais malgré qu'elle semblait assez troublé au vu de son timbre de voix, elle ne semblait pas forcément d'accord pour tout. Elle expliqua que pour le moment sa situation lui suffisait et que tout lui allé.

Sora fronça les sourcilles, avait t'il surestimé la chose ? Ou alors c'était elle qui le minimisait ? En tout cas elle ne semblait pas mentir pour rassurer le jeune homme. Sora avait inconsciemment transposé ses problèmes et ses craintes à Amicia, mais malgré qu'ils avaient certains points communs, l'un et l'autre n'étaient pas les mêmes. Donc, forcément, il s'était emporté dans un domaine qu'il ne connaissait pas.

Malgré qu'il se sentit comme un imbécile, le fait qu'elle aille mieux que ce qu'il n'aurait cru le rassura. Et puis dans tous les cas elle semblait sincère et contente que Sora s'inquiète pour elle, malgré qu'elle était terriblement gêné.

Surtout qu'en y réfléchissant un peu Sora était vraiment le pire exemple à suivre pour ce qui concerne la liberté. Puisqu'à la fois il l'a recherché à tout pris, mais en même temps il avait terriblement peur d'être seul et d'être inutile. C'est une des raisons pour laquelle il n'arrivait pas à quitter l'école, alors qu'en vérité il se sentait de moins en moins à se place là-bas. Mais il se voilait assez la face pour redoubler d'effort et se rendre pour se rendre utile en tant qu'outils, bien que pour le moment c'est galère.

Au final, Sora n'avait pas accepté cette liberté qui était à ses pieds, il n'avait fait que changer de maître. Bien que ce dernier ne semblait pas vraiment le vouloir, vu qu'il semblait être plus une source d'ennui que d'aide...

Bien qu'il ne la voyait pas, Sora sentit qu'Amicia essayait de fuir son regard, elle s'était reconcentré sur Sirius, au moins il y en avait un qui en profité, le chien semblait aux anges.

Il se décida de remettre ses lunettes de soleil.

Sora se mit de l'autre côté de Sirius et le caressa à son tour, mais à l'opposé de l'endroit où Amicia avait ses mains, il voulait éviter un autre contact physique entre leur main, il avait été assez gênant pour aujourd'hui. Dans un sourire il reprit la parole :

-Ouais tu as vu il est malheureux le pauvre petit. A croire que je ne m'occupe jamais de lui !


Sirius aboya en laissant pendre sa langue de plaisir. Décidément ce chien à l'air de comprendre tout ce qu'on dit.

-Après il semble mignon, mais quand il a décidé, c'est un vrai démon, si je le laisse seul au dortoir il saccage toute la chambre, obligé de l'emmener partout.

Pendant un bon petit moment, tous les deux étaient concentrés sur la boule de poil.

Sora décida de casser le silence :

-Désolé, pour tout à l'heure, on se connait à peine et je m'occupe des choses qui ne me regarde pas. J'ai tendance à vouloir mettre le plus utile possible, mais des fois c'est plus handicapant qu'autre chose... Bref, tu peux me dire l'heure qu'il ait ?


Sora passe du coq à l'âne, il n'assumait juste pas tout ce qu'il avait dit ce soir.




Insomnie quand tu nous tiens [PV Sora] - FINI X4lp

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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe



Jeu 4 Fév - 20:33


Insomnie quand tu nous tiens


ft Sora  


Je ne pus m'empêcher de sourire à la remarque de Sora concernant le malheur de son chien, surtout quand celui ci lui répondit avec un jappement. Il était vraiment adorable comme animal. Et doué d'une certaine intelligence visiblement. Je relevai le regard vers le jeune homme qui c'était accroupis à son tour et caressait son animal à l'autre bout, pour éviter surement la petite gêne de tout à l'heure. Il avait remit ses lunettes de soleil, ce qui me perturba légèrement, pas habituée à voir quelqu'un en porter la nuit. Et puis, entre nous, ses yeux blancs m'intimidaient autant qu'ils me fascinaient. Aussi ne savais-je si c'était mieux ainsi ou non. Mais peu importait, je n'allais pas lui demander de les enlever de nouveau. S'il se sentait bien ainsi, c'était son problème.

Le silence s'installa. Je commençais alors à caresser le chien de manière plus machinale, me laissant porter par le fil de ma pensée. Je ne pouvais m'empêcher de me remémorer cette soirée, me repassant tout ce que je venais d'apprendre. Et puis, ce nouveau lien que je venais de tisser involontairement avec le jeune homme. Il était quelqu'un d'ouvert, de sympathique et de sûr. Je ne savais pas pourquoi, mais je voulais lui faire confiance, croire en lui et en cette possible amitié qui pouvait naitre entre nous. Je ne savais pas si ses précieux conseils lors de nos futurs entrainements pourront changer quoi que ce soit à ma situation, mais si cela me permettait de passer du temps avec une personne aussi gentille que lui, d'apprendre à le connaitre et au final, d'avoir mon premier vrai ami sur qui je pouvais compter, cela me suffisait. Je ne demandai pas plus. Juste un point de repère, un pilier sur lequel je puisse me reposer en cas de problème ou de doute. Quelqu'un qui ne me lâcherait pas, tout comme je ne le lâcherais pas.

Le jeune homme me sortit de mes pensées en s'excusant pour ce qu'il venait de dire tout à l'heure, ne voulant que se rendre utile de manière maladroite. Je ne pus alors m'empêcher de sourire d'empathie. Se rendre utile... je comprenais ce qu'il voulait entendre par la. Lorsqu'on a du mal à trouver sa place en se monde, on cherche alors un but, un objectif, et donc tout simplement de se rendre utile à quelqu'un. J'avais fait cela de longues années, surtout après le décès de ma mère, ne voulant me rendre utile qu'à mon père, perfectionnant cette image parfaite de petite fille modèle pour lui faire plaisir et honneur. Je posai alors une main sur son épaule, compatissante.

- Rassurez vous, vous n'avez rien fait de mal. Vous avez même réussit à me remonter le moral, ce qui est chose rare ces derniers temps.

Puis il sauta du coq à l'âne, me demandant l'heure. Je retirai alors ma main, confuse. Machinalement, je me frottais le poignet à la recherche de ma montre. Mais je ne l'avais point prise avec moi. Et je n'avais pas de téléphone sur moi. Ni même tout court, n'en ayant jamais eu l'utilité auparavant. Si j'avais besoin de passer un coup de fil, j'utilisais le téléphone fixe de mon père, ou alors celui de mon chauffeur et garde du corps. Et je n'avais jamais eu d'amis, donc je n'avais personne qui contacter pour discuter. Ma vie était bien triste présentée sous cette angle. Bien que je n'en souffrais peu à l'heure actuelle. Je ne pus alors que me rendre à l'évidence, je ne savais pas l'heure qu'il était.

- J'aimerai bien le savoir, mais je n'ai ni montre ni téléphone. Vous m'en voyez navrée.

Je me redressai et regardai atour de moi. Il n'empêche que ça faisait maintenant quelques heures que nous discutions ici. Je commençais à avoir froid et à être fatiguée bien qu'ayant pas sommeil. Il était peut être temps de mettre fin à cette petite promenade nocturne et de rentrer m'allonger un peu pour lire au chaud sous la couette.

- Mais je pense qu'il est temps pour moi de rentrer. Ce fut un plaisir en tout cas de faire votre connaissance. Concernant nos entrainements, je vous tiendrais au courant rapidement de mes disponibilités. Je ne doutes pas que nous nous croisions de nouveau au sein de l'école. Et puis sinon, si vous voulez discutez, venez me trouver. Je serais toujours ravie d'échanger quelques mots autour d'un thé ou pendant la promenade de Sirius.


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Ven 5 Fév - 0:43
Insomnie quand tu nous tiens ft. Amicia S. Faversham



La réponse d'Amicia, le surpris : elle n'avait pas de téléphone ? Sora se disait qu'il n'avait sans doute pas compris et qu'elle ne l'avait juste pas sur elle. Un peu comme lui d'ailleurs. Le sien était encore sur sa table de chevet, il avait complètement oublié de le prendre, surtout qu'il ne pensait pas que cela lui serait utile...

A la limite ça lui aurait servi d'émetteur d'onde pour "voir" plus facilement sont environnement. Mais normalement la nuit, à part les arbres et les bâtiments, il n'a pas vraiment besoin de faire attention aux être vivant et puis il avait Sirius.

Elle se releva, puis annonça qu'elle allait rentrer dans sa chambre. Elle finit sa phrase en disant qu'elle était ravie de notre rencontre, (ou au moins celle de Sirius :p ). Et qu'elle était opérationnelle pour ces fameux entraînements ou même simplement pour discuter.

Sora fit de même acquiesçant avec un beau sourire ravageur. Il prit Sirius dans ses bras à la manière d'un bébé, le pauvre il était très fatigué lui aussi. En y réfléchissant, c'était même l'inverse d'un chien pour aveugle.

Alors que Sirius commençait à ronfler dans les bras de Sora (elle va être sympa la nuit), Sora et Amicia se suivirent tous les deux en silence en direction des bâtiments où ils logeaient. Ils se quittèrent à l'intersection de leurs dortoirs respective. Sora la salua de la main et bougea la patte de Sirius à moitié endormit pour lui faire faire de même.

Une fois dans sa chambre, il se mit en pyjama et se coucha tout en aillant son chiot blottit contre lui.



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