Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
AccueilCalendrierFAQRechercherDernières imagesMembresGroupesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 :: Flood :: Archives :: Anciennes fiches Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Amicia S. Faversham
Amicia S. Faversham
Messages : 168
Age : 27

Feuille de personnage
Age: 18 ans
Pronoms:
Club: Musique/Théâtre
Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe



Sam 26 Déc - 0:14
Amicia Sylvia Faversham
ft. personnage de Eir (Fire Emblem Heroes)

Âge : 18 ans
Date de naissance : 25/11
Genre : Femme
Nationalité : Française
Année d'étude : 1ere année
Club : Musique, Théatre
Sexualité : Hétéro
Pouvoir : Télékinésie
Caractère

Amicia, au premier abord, peut paraitre froide et distante avec les autres, voir hautaine, et ceci depuis la mort de sa mère. De part son éducation qui lui a apprit à se tenir droite en toute circonstance, de son langage soutenu et de ses yeux bleu qui semble transpercer votre âme, il est clair que ce n’est pas une personne avec qui on semble pouvoir sympathiser. Surtout que la jeune femme à tendance à fuir les autres, préférant se retrouver seule pour lire ou jouer de la musique. Pour sûr, lorsqu’on ne la connait pas, Amicia ne semble pas être la fille sympa du coin avec qui on peut discuter facilement. On dirait plutôt une petite princesse capricieuse qui est lasse de partager le même espace avec la plèbe.

Cependant, lorsqu’on arrive enfin à la connaitre et à percer sa carapace, on découvre alors la vraie Amicia, celle qu’elle était avant la tragédie et qu’elle continue d’être pour elle-même. C’est une personne douce, délicate, qui aime partager ses connaissances avec les autres, discuter de tout et de rien, et rire à une bonne blague. Elle est loyale et toujours prête à soutenir ou aider ses amis en cas de problème, quitte parfois à se blesser. Mais bon, des amis, elle n’en a pas eu beaucoup durant son enfance, n’étant jamais allée à l’école et étant élevée par une famille de bourgeois. Mais les rares amis qu’elle a eus vous diront qu’ils ne connaissent pas personne plus charmante qu’elle.

Amicia ne s’énerve pas facilement et préfère éviter les conflits. Elle a appris par son éducation qu’en cas de différent, il valait mieux le résoudre par la négociation que par la force. Surtout que, même si elle possède un puissant pouvoir, physiquement ce n’est pas la fille la plus balèze que l’on connaisse. Donc les conflits, si on peut éviter, cela l’arrange. Surtout qu’elle a peur de son propre pouvoir et, bien qu’elle se soit entrainée avec assiduité pour le maitriser, elle sait que si elle laisse parler ses émotions, elle pourrait blesser gravement quelqu’un sans le vouloir en faisant voler des objets à travers la pièce ou en faisant exploser les fenêtres. C’est aussi pour cela qu’elle n’enlève jamais son diadème car il la rassure.

En parlant de ses peurs, Amicia à une peur bleue du feu depuis l’incendie. Même lorsqu’il fait froid, elle évite soigneusement les cheminés en se tenant bien à l’écart. En sommes ne lui demandais jamais de s’approcher d’un feu, même magique et contrôlé, car elle s’enfuira aussitôt ou tombera en larmes. Les flammes lui rappellent beaucoup trop de mauvais souvenirs qu’elle aimerait oublier, même si elle sait que cette nuit-là la hantera à jamais.

Depuis la mort de sa mère, Amicia est devenue peu à peu insomniaque, et les peu de fois ou elle arrive à fermer les yeux, c’est pour faire des cauchemars. Aussi, pour se rassurer, elle met toujours son diadème lorsqu’elle dort car elle a trop peur de se réveiller une nuit et de découvrir sa chambre ravagée par son pouvoir. Son père lui a fait prescrire des somnifères et il n’y a qu’avec des médicaments qu’elle arrive donc à passer une réelle nuit de sommeil. Serait-elle devenue une droguée à force ? On pourrait presque l’affirmer.

Enfin, pour terminer sur une note positive, ses réelles passions dans la vie sont le théâtre et la musique. Ce qu’elle aime dans le théâtre, se sont les histoires que l’on peut raconter avec l’aide de se médiat, mais aussi le fait que pendant l’espace d’une à deux heures, on devient une autre personne, avec un passé différent et une vie différente. Cela lui permet d’oublier ses problèmes du moment et de se plonger corps et âme dans son personnage, de devenir quelqu’un d’autre et d’ainsi emprunter sa vie, comme si Amicia Faversham n’avait jamais existé. En ce qui concerne la musique, c’est différent. Lorsqu’elle joue, Amicia peut enfin laisser parler son être intérieur et donner libre court à toutes les émotions qui l’habite. Elle qui d’habitude est toujours si mesurée, lorsqu’elle tient un instrument de musique entre les mains, on ne la reconnait plus. Et ce n’est que pendant ce bref instant qu’elle laisse entrevoir le fond de son âme aux autres : une âme pleine de gentillesse mais qui a été meurtrie par les évènements du passée. Elle joue très souvent des musiques tristes ou mélancoliques car c’est le registre qui lui convient le plus, bien qu’elle maitrise tous les grands classiques.

Concernant ses pouvoirs, la télékinésie, celui ci se décline sous trois forme différente, gardant toute une idée de projection d’une force mentale en dehors de son corps :

- Déplacement d’objets : Amicia est capable grâce à sa force mentale de prendre possession d’un objet et de le déplacer dans l’espace à sa guise, pouvant le déplacer plus ou moins rapidement. Plus l’objet est lourd, plus cela va lui demander de l’énergie. Ce pouvoir ne marche que sur les objets inertes. Humain et plantes vivants ne peuvent donc pas être manipulé grâce à son don. Il lui faudra donc passer par d’autres biais pour pouvoir manipuler des humains ou des plantes, en prenant possession de vêtements ou des pots par exemple.  De plus, elle doit voir l’objet pour pouvoir en prendre possession. Une fois « connecté », elle n’est plus obligée de l’avoir en visuel, le ressentant grâce à son lien magique.

- Champ de force : Amicia projette sa force mental sous forme de bouclier autour d’elle, empêchant ainsi les objets de l’atteindre. Plus le bouclier est grand ou plus il encaisse de coups, plus ça lui demande d’énergie. Cependant, ce bouclier ne marche que sur les objets inertes, un humain peut donc facilement passé au travers.

- Impulsion télékinésique : Amicia projette sa force mentale dans une direction de manière plutôt anarchique, libérant simplement son énergie de manière brute. Celle-ci, à la manière d’un « Fus Ro Da » dans Skyrim ou d’un « Aard » dans The Witcher, envoyant valser tous les objets que rencontre l’impulsion sur son passage. Pareil, celui-ci n’influe sur les objets, les humains et les plantes vivantes ne sont donc pas impacté. Mais cela est très pratique pour désarmer quelqu’un ou projeter pleins d’objets en même temps dans une direction sans avoir besoin d’être précis.

Limites et contre coups :

Amicia possède une source de pouvoir énorme, bien trop grande pour son corps. Elle est donc obligée de porter un catalyseur tout le temps pour pas que sa magie puisse s’emparer d’elle, se libérer et fonctionner de manière anarchique, prenant possession de tous ce qui l’entourent et se déversant sans vergogne hors d’elle. Cette immense source est donc à double tranchant : elle est techniquement capable de soulever un avion ou d’arrêter des balles à main nues mais les contre coups qu’elle subit son énorme, surtout qu’elle est dotée d’une faible constitution. Disons que plus elle utilise de magie, plus elle se rapproche de la mort en passant par des saignements de nez, des vertiges, puis des pertes de connaissances, et le comas. Et cela, assez rapidement. Elle ne peut donc réellement utiliser que 25% de sa puissance avant de finir dans les choux. De plus, ses sentiments semblent alimenter énormément son pouvoir pour lui permettre d’échapper à son contrôle.

Donc tant qu’elle possède son catalyseur et contrôle ses émotions, elle ne risque pas grand-chose et peut utiliser à sa guise ces 25% avant de sombrer dans le comas. Mais la plupart du temps elle s’arrête aux 15%, dès que son nez se met à saigner. Ensuite, si elle commence à éprouver des sentiments puissants, sa magie commence alors à s’échapper d’elle, les 25% s’en allant rapidement hors de son corps pour prendre possession des objets qui l’entoure. Elle doit donc rapidement calmer ses émotions avant que trop de magie ne lui échappe et qu’elle ne sombre dans le comas. Enfin, si elle retire son catalyseur, les 25% et plus s’échappent d’un seul coup, avec ou sans sentiments, ce qui la plonge en très peu de temps dans le comas et finit par la tuer si rien n’est fait.

Physique

Amicia est une jeune fille… comment la décrire ? Comme créée à partir d’une perle de lune ? De long cheveux blanc et lisses lui descendent jusque sous les fesses, qu’elle a l’habitude de rassembler en queue de cheval avec l’aide d’un ruban noir. Ses yeux sont bleu clair, très clair, de la couleur des aigue-marine, si bien que le ciel semble s’y refléter.

Sa peau… parlons-en de sa peau car c’est son plus gros problème physique. Sa peau est blanche, presque diaphane, comme si elle n’avait jamais vu un rayon de soleil. Elle est donc très sensible et très délicate, évidement au soleil, et doit donc toujours s’enduire de crème solaire l’été, sous peine de se prendre en l’espace d’un quart d’heure des coups de soleil qui peuvent parfois lui faire aussi mal qu’une brûlure au premier degré, mais aussi au coups et blessures. La moindre égratignure la marque et met beaucoup de temps à cicatriser. Elle ne peut pas ou alors que très peu se maquiller, mais avec des produits biens particuliers, et ne possède aucun tatouage ou piercing. Bref, sa peau, c’est une galère sans nom. Elle passe ses matinées et ses soirées à mettre une crème spéciale, qui coute super cher, pour bien l’hydrater et éviter tous les désagrément dût à une peau aussi sensible.

Elle possède aussi des marques de brûlures au niveau des bras et des jambes dût à l’incendie auquel elle a survécu. Et avec sa peau nacrée, ses marques de brulures rose contraste beaucoup. Aussi prend-t-elle bien soin de les cacher aux yeux de tous avec sa garde-robe pour ne pas attirer les regards et les questions sur cette nuit tragique.

Sinon, elle a une silhouette fine et gracieuse, avec un port de tête haut, le menton toujours légèrement relevé, qui trahit ses origines nobles. En somme, ou qu’elle aille, elle ne passe pas inaperçue. Certains la croiront malade à cause de sa blancheur naturelle, d’autre hautaine à cause de son éducation bourgeoise. D’autres encore tomberont sous son charme sans qu’elle n’ait prononcé le moindre mot.

Vestimentairement, elle ne porte que de longues robes, souvent noires et blanches, qui lui descendent jusque sur les chevilles, avec des manches longues pour la protéger du soleil. Il est plutôt rare de la voir jean tee-shirt mais cela peut lui arriver quand elle n’a plus rien à se mettre, ou lorsque cela est exigé.  Il n’empêche que tout le monde se pose la question de comment elle fait pour supporter la chaleur, emmitouflée comme elle est quel que soit la saison. Enfin, elle porte toujours une sorte sert-tête/diadème noir surmonté d’une aigue-marine bleu clair lui a étaient donné par sa mère, et qui aurait, aux dires de sa mère, le pouvoir de contenir son don et l’aider à le canaliser.

Histoire

Amicia Sylvia Faversham est née dans une belle demeure dans le nord de la France, dans ce qui pourrait s’apparenter à la Bretagne. Ses parents étaient riches, très riches. Ils possédaient un manoir et avait plusieurs personnes à leur service. Son père travaillait comme haut cadre dans une banque, d’où leur fortune. Sa mère, elle, était femme au foyer et s’occupait de la maison et de l’éducation de leur fille. C’était une femme magnifique, avec de long cheveux blonds et des yeux bleu clair eux aussi. Elle était elle-même une mage et cachait ses pouvoirs aux yeux du monde depuis des années. Son mari lui-même ne savait pas qu’elle possédait de tels dons. Aussi, à la naissance de leur fille, sa mère savait qu’elle devrait la surveiller de près au cas où elle posséderait elle aussi des pouvoirs.

Les dix premières années furent calmes. La petite famille Faversham vivait dans le bonheur. Sa mère s’occupait d’Amicia, lui apprenant à devenir une vraie lady, digne de son père. Amicia recevait une éducation stricte mais nécessaire pour évoluer dans la haute comme on dit. Elle apprenait à se tenir droite, les épaules en arrière, la tête relevée, en toute circonstance, mais aussi l’art de se tenir à table en société, ou encore à converser dans un langage soutenu. Amicia était une enfant sage et sans problème, très soumise à ses parents, surtout à son père et qui ne contestait jamais leurs ordres. Elle faisait tout ce qu’on lui disait de faire sans se poser de question. Elle était toutefois intelligente et apprenait rapidement ses leçons de mathématiques, de français et d’histoire donné par des précepteurs divers. Elle apprenait aussi le violon, le piano, le chant et le théâtre car pour sa mère, elle devait être éduquée dans plusieurs domaines de l’art.

Ce fut vers ses 10 ans que les premiers faits surnaturels apparurent chez Amicia. Une nuit, alors que la petite étaient en plein cauchemars, les meubles commencèrent à trembler et des objets tombèrent sur le sol et s’éparpillèrent dans la pièce. Le matin, en se réveillant, en voyant le bazar qui venait d’être mis dans sa chambre, elle prit peur et des larmes coulèrent le long de ses joues. Sa mère, qui avait dès le début pris l’habitude de la réveiller, arriva dans sa chambre et vit le carnage. Aussitôt, elle se précipita sur sa fille et la prit dans ses bras, caressant ses longs cheveux argentés en lui murmurant des mots rassurant.

- Ce n’est pas moi, répétait la jeune fille, qui se blotti contre sa mère.
- Je le sais, ma chérie, ce n’est pas de ta faute, ne t’inquiète pas, la rassura sa mère. Habille-toi, prends ton petit déjeuné et nous irons nous promener dans le jardin après, j’ai quelque chose à te montrer.
- Bien mère, accepta Amicia.

Pendant que la jeune fille se préparait, sa mère rangea sa chambre pour effacer les traces de la nuit. Une fois un solide petit déjeuné avalé, mère et fille partirent dans le jardin. Elles marchèrent pendant quelques minutes avant d’atteindre la roseraie. Elles s’assirent alors sur un banc et la femme se tourna vers sa fille :

- Pour ce qui t’es arrivée cette nuit, c’est tout à fait normal. Dans notre monde, il existe des personnes qui possèdent un don qui les rendent hors du commun. Ces personnes, nous les appelons des mages. Et j’en suis moi-même une.

Elle fit alors une petite démonstration de ses pouvoirs d’aquamancienne à sa fille. Amicia, fascinée, posa alors pleins de questions à sa mère. Celle-ci lui expliqua qu’il existait une multitude de pouvoirs différents à travers le monde et qu’il faudra qu’elle découvre le sien par elle-même. Cependant, elle la mit en garde contre la société. Les mages étaient traqués et enfermés dans des camps pour exploiter les pouvoirs ou l’énergie magique des mages. Il ne fallait donc en aucun cas parler de ses pouvoirs à quelqu’un, et surtout pas à son père. C’était donc devenu leur petit secret.

Mère et fille passèrent alors leur fin d’après-midi, après les cours de la petite, à chercher et maitriser les pouvoirs de Amicia. Ces mois d’entrainement permirent de mettre à jour et de commencer à maitriser les pouvoirs télékinétiques de la petite qui se révélèrent être puissant, même parfois trop puissant lorsqu’elle laissait parler ses sentiments comme la colère ou lorsqu’elle faisait des cauchemars la nuit. Elle se réveillait parfois en sursaut et retrouvait sa chambre sans dessus-dessous. Elle devait alors tout ranger avant que quelqu’un le découvre.

Sa mère lui offrit alors un diadème noir orné d’une pierre de la couleur de ses yeux pour ses onze ans. Elle lui expliqua que la pierre avait le pouvoir de contenir son pouvoir en absorbant le trop plein d’énergie qu’elle pourrait laisser s’échapper. Elle ne sut jamais si c’était vrai mais elle le porta tous les jours et se sentait en sécurité avec. Il n’empêche que plus aucun accident n’arriva depuis ce jour. Son pouvoir grandissait mais sa maitrise avec.

A 14 ans, Amicia était devenue une charmante jeune fille bien élevé, qui faisait la fierté de sa famille lors des soirée mondaines. Elle était devenue une virtuose en piano à force de s’entrainer tous les jours et était très cultivée pour son âge. Et ce fut à cette époque que le drame survint. Une nuit, sa mère la réveilla dans la précipitation :

- Amicia, réveille-toi, nous devons sortir de la maison.

La jeune fille eut du mal à sortir du sommeil mais lorsqu’elle vit le visage de sa mère, elle sortie instantanément de sa torpeur et se leva. Sa mère lui fit enfiler une robe de chambre et des chaussures et l’emmena hors de sa chambre. C’est là qu’elle vit la définition de l’enfer : le feu léchait les murs de part et d’autre du couloir qui menait vers la sortie. Sa mère utilisa alors son pouvoir pour essayer de leur créer un passage vers l’extérieur. Cependant, le plafond finit par s’écrouler sur elles. Grâce à sa magie, Amicia repoussa la poutre qui lui tombait dessus grâce à une vague de force télékinésique. Cependant, un autre morceau de poutre tomba sur sa mère et la coinça au sol, lui brisant le bas de la colonne vertébrale. La jeune fille se précipita vers sa mère et essaya de la dégager. Mais la poutre était lourde et coincé sous d’autres décombres. Les flammes continuèrent de s’élever autour d’elles, les étouffant. Sa mère finit par reprendre connaissance, découvrant sa fille, essayant de bouger la poutre, le nez en sang.

- Enfuie toi ma chérie, tu ne peux rien pour moi, je ne sens même plus mes jambes, murmura-t-elle.
- Non jamais ! Tu viendras avec moi, s’obstina la jeune fille.
- Je t’en prie… Mais n’oublie jamais : si un jour ton secret est découvert, va vers l’est et trouve l’école Leoska. Ils te protégeront.
- D’accord, finit par abandonner Amicia. Je t’aime maman.
- Moi aussi ma chérie.

Amicia laissa alors sa mère après lui avoir embrasser le front puis couru hors de la maison, invoquant un mur télékinésique autour d’elle pour la protéger. Une fois hors de la maison, elle s’effondra sur le gazon, en pleur. Son père la rejoint et lui demanda où était sa mère. La petite lui annonça alors la triste nouvelle qui lui déchirait les entrailles avant de sombrer dans l’inconscience.

Une semaine plus tard, Amicia se réveilla à l’hôpital, son père à ses côtés. La douleur de la disparition de sa mère refit alors surface et la jeune fille joyeuse qu’elle était avant laissa alors place à une personne renfermé sur elle-même et morose. Père et fille emménagèrent dans une nouvelle maison payée avec l’assurance. Elle était plus petite mais tout aussi fastueuse. Cependant, Amicia se sentait comme une étrangère dans cette maison et n’y trouvait pas sa place. Elle continua ses cours à distance avec ses percepteurs, ainsi que ses cours de musique et de théâtre. Elle trouva un refuge dans ces deux derniers et s’y enferma corps et âme, jouant de la musique pendant toutes ses heures de pause et allant au théâtre tous les samedi soir avec son père. Enfin, elle continua d’apprendre à canaliser ses pouvoirs en secret, le soir, dans son lit, avant de se coucher. Elle s’entrainait même, lorsqu’il n’y avait personne dans la maison, à jouer du piano avec son pouvoir télékinésique, animant les touches par la seule force de sa volonté. En bref, tout était redevenu à la normal, ou presque car la nuit, Amicia faisait de terrible cauchemars si bien qu’elle devient peu à peu insomniaque et ne pouvais dormir qu’en prenant des somnifères.

Ce fut des années plus tard qu’arriva alors le deuxième drame. La veille, elle venait de fêter ses 18 ans avec son père, une fête fastueuse avec tout le gratin mais durant laquelle, Amicia c’était sentie très seule. Aussi, le lendemain, elle avait décidé d’aller au cimetière voire sa mère pour lui parler des derniers évènements. Il faisait froid mais le soleil brillait. Emmitouflé dans son manteau, la jeune femme s’agenouilla devant la tombe de sa mère et commença à lui raconter ses dernières prouesses au piano, la dernières pièces de théâtre qu’elle avait vu ou encore la fête de la veille et les cadeaux qu’elle avait reçu. Enfin, elle aborda l’évolution de la maitrise de ses pouvoirs. Pensant qu’elle était seule, elle lui fit une démonstration. En entendant des bruits de course sur des graviers, Amicia comprit et son visage se décomposa. Elle venait de faire une grave erreur.

Elle rentra alors à la hâte chez elle, récupérera une valise et y fourra tous les vêtements auxquels elle tenait, ainsi que son violon, son bien le plus précieux. Elle partirait le soir pour la fameuse école dont lui avait parlé sa mère avant de mourir. Elle récupéra aussi des aliments dans la cuisine ainsi que l’argent liquide qu’elle avait reçu de son père et qu’elle avait planqué depuis l’incendie en prévision de ce jour. Tout était prêt pour ce soir. Mais elle voulait diner une dernière fois avec son père avant de partir.
Celui-ci rentra tard du travail mais ils dinèrent tout de même ensemble, sur demande de sa fille. Et ce fut lorsqu’ils arrivèrent au dessert que l’on frappa à la porte de leur demeure : la police. Amicia comprit avant même qu’on leur ouvre la porte et se précipita à l’étage lorsque son père lui tourna le dos. Elle récupéra alors sa valise et son sac de vivres et descendit par l’escalier de service pour sortir par derrière. Elle courra alors vers la foret qui se trouvait à l’arrière de la maison et s’enfonça dedans, sans même un regard en arrière. Elle n’en avait pas le temps.

Elle avait remonté sa capuche sur sa tête pour cacher ses longs cheveux blancs très reconnaissables et s’enfonçait dans les rues de la ville où habitait ses parents à la recherche d’un véhicule pour l’emmener vers l’est, vers l’école. Elle prit alors le premier bus qu’elle trouva et une fois assise dedans, elle se laissa aller, sortant toutes les larmes qu’elle retenait encore en elle. Comment avait-elle pus abandonner ainsi son père sans même une explication ? Elle se consola en se disant qu’elle lui enverrait une lettre lorsqu’elle sera en sécurité pour tout lui expliquer. Une autre question lui traversa alors l’esprit : comment trouverait-elle cette école sans dévoiler son identité ? Car sa mère ne lui avait donné aucun plan, aucune direction hormis l’est.
Elle descendit au terminus et, bien qu’elle ait pus dormir un peu dans le bus, décida de trouver un toit sous lequel elle pourrait se reposer. Son choix se porta sur un petit hôtel un peu excentré de la ville et dont le prix était abordable. Elle y dormit quelques heures à l’aide d’un somnifère, puis prit un solide petit déjeuné. Avant de repartir, elle demanda tout de même au tenancier s’il connaissait une école du nom de Leoska, prétextant qu’elle devait y retrouver sa sœur là-bas. Malheureusement pour elle, il ne la connaissait pas et elle continua alors son voyage.

Elle fit plusieurs villes ainsi, jonglant entre les bus et les bars. Elle se méfiait comme la peste de tout le monde et gardait sans cesse sa capuche sur la tête. Se fut dans le bar d’une petite ville qu’elle y toucha enfin au but. Alors qu’elle posait sa question au barman tout en sirotant son thé, une femme assise non loin d’elle, entendit sa requête et lui jeta un regard. Le barman, n’en savant rien, lui répondit alors par la négative. Cependant, une fois que Amicia eut finit sa boisson et commençait à se demander ce qu’elle allait faire, sa voisine de bar se leva, et en passant derrière elle, posa une main sur son épaule avant de se pencher vers elle et de lui murmurer :

- Suis-moi, mage.

Puis elle sortie du bar. Amicia se leva alors, remercia le barman et suivit la mystérieuse femme jusque dans une petite boutique, loin de tout. Honnêtement, si cette femme ne l’avait pas emmené jusqu’ici, jamais Amicia n’aurait pu deviner qu’il y avait une boutique d’herboriste ici. Son hôte l’invita à s’asseoir sur un fauteuil qui se trouvait dans un coin de sa boutique et elle prit place en face d’elle.

- Je m’appelle Albanna, et si j’ai bien compris, tu cherches l’école Leoska.
- Enchanté, je suis Amicia, et c’est bien ça. Savez vous où elle se trouve ?
- Evidement, puisque j’y ait fait toute ma scolarité.
- Donc vous aussi vous êtes… une mage ?

Comme toute réponse, la femme fit apparaitre une flamme au bout de ses doigts. Une pyromancienne. Pour la première fois, Amicia se sentait réellement en sécurité et soulagée. Elle avait enfin trouvé une personne qui pourrait l’aider. Albanna lui permit de se reposer une journée chez elle avant de l’emmener le lendemain à l’académie Leoska. Après une journée de voyage, elles finirent par arriver devant les grilles de l’école, au fin fond d’une foret à coté d’un village perdu au milieu de nul part. Jamais Amicia n’aurait pu la trouver par elle-même. La magicienne l’abandonna alors à l’entrée, lui souhaitant bonne chance. La jeune femme la remercia, puis pris son courage à deux mains et franchit les grilles, espérant enfin trouver un foyer dans lequel elle pourrait se sentir en sécurité.

A votre propos

Pseudonyme : Shamera
Prénom : Adeline
Âge : 24 ans
Comment as-tu connu le forum ? : En cherchant dans l'annuaire de Forumactif
Commentaire : Très joli forum, j'aime beaucoup le concept et le design. Hâte de tous vous connaitre !



Amicia S. Faversham  966bb2bf70a8ab2e8fa278bcc60db6e1

PRESENTATION | AFFILIATIONS
  Music

Mon joli code couleur #818D93
Revenir en haut Aller en bas
Mordred Arraw
Messages : 1701

Feuille de personnage
Age: 21 ans
Pronoms: il
Club: Tir à l'arc/Lecture
Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Sam 26 Déc - 16:41
Hello, bienvenue ♥

Tout est bon pour moi, je te valide ! Tu es chez les mages rouges et tu loges dans la chambre 11 avec Noir Abiril et Sid Fox. La fiche est très belle, j'ai hâte de voir Amicia en rp Very Happy D'ailleurs, pour les demandes, c'est ici !

@Balzamina Dulac est ta marraine (une chance incroyable, vraiment, c'est un amour ♥) et elle te réserve un rp ! N'hésite pas à la contacter pour toute question !
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers:
Partenaires