Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Leçon de piano [PV Eden] - FINI
Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Lun 28 Déc - 18:52


Leçon de piano


ft Eden  


Cette journée de cours a été longue. Vraiment longue. Aucun cour de pratique, que de la théorie. J'étais une élève studieuse et rigoureuse, qui prenait toujours tout en note. Mais la, aller savoir pourquoi, aujourd'hui, malgré le fait que je suivais en cours, j'ai vu les heures défilées. La fatigue peut-être. Aussi, une fois notre dernière heure de cours achevée je partie dans ma chambre pour me changer. Je troquais mon uniforme contre une robe gris foncée et une paire de botte qui remontait jusque sous les genoux. Je mis aussi un gilet blanc pour contraster avec la robe. Puis j'enfilai un long manteau noir, pris une pile de partitions qui trainaient sur mon bureau et partie en direction de la salle de musique. Je savais qu'il y avait un piano et j'avais envie de m'entrainer.

Une fois devant, je poussais la porte de la salle de musique et constatai qu'il n'y avait personne. Parfait, j'allais pouvoir m'entrainer à loisir sans être dérangée. Je m'approchai du piano qui se trouvait sur l'estrade : un grand piano à queue noir. J'enlevai mon manteau, le posai sur une chaise non loin, et m'installai confortablement sur le tabouret devant l'instrument. Qu'allais-je bien pouvoir jouer aujourd'hui. Je commençais par répéter quelques gammes, le temps de trouver de l'envie. J'hésitai entre du Debussy ou du Bach. J'aimais bien les deux. Ces deux artistes avaient des univers bien différent mais que j'appréciai grandement. De plus, c'était ma mère qui me les avait fait découvrir, comme tous les compositeurs dont je jouer les morceaux. Ah quel choix cornélien !

Après mon échauffement, je commençais alors à feuilleté me différentes partitions. Mon choix s'arrêta alors sur quelque chose de complètement différent : la Lettre à Elise de Beethoven. Un grand classique que je n'avais pas joué depuis quelques mois maintenant. Je relus rapidement la partition pour me la remettre en tête. Même si avec mon don je pouvais facilement tourner les feuilles, j'aimais bien tout de même l'avoir un minimum en tête. Une fois que ce fut fait, je reposais alors la partition sur le piano. Puis je me réinstallai confortablement, les épaules légèrement en arrières, le dos bien droit. D'un mouvement de tête, je remis mes cheveux en place pour pas qu'il ne me gène. Puis j'attaquais le morceau.

Mes doigts glissèrent sur les touches avec facilité et aisance, comme si ce morceau je l'avais travaillé hier. C'était un morceau que j'avais beaucoup joué avec ma mère quand j'étais petite car c'était mon préféré, avant que je ne découvre Debussy. Les notes s'élevèrent dans la pièce qui avait une très bonne sonorisation, comme dans le salon de musique de mes parents. Si je fermais les yeux, j'avais l'impression que ma mère se tenait à côté de moi, me guidant sur les touches. Je me sentais sur mon nuage, dans mon élément. J'avais l'impression d'être rentrée chez moi, des années en arrière. Cela me fit tellement de bien. Je voulais resté là pour toujours.


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Eden Choi
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Lun 28 Déc - 21:52
Les cours étaient enfin terminés, la journée avait été longue bien que très intéressante. Cette école était faite de tellement de ressources différentes et les élèves eux-mêmes sont si particuliers. Et puis finalement même on avait tous notre histoire, c’était tout de même la magie qui nous rassemblait. Cette école, plus particulière qu’aucune autre à ma connaissance, et dieu seul sait comme je n’en connais pas beaucoup, est pour moi un véritable trésor, un terrain de jeu sur lequel je comptais bien profiter.

Mais avant d’aller vadrouiller tel un papillon en quête d’une fleur pour se poser, je comptais bien exploiter au maximum les salles d’art et plus particulièrement celle de musique, du moins pour aujourd’hui. Cela dit, je n’ai pas d’aile et je ne cherche pas de fleur, simplement mes deux jambes que je trouve déjà bien suffisantes. Admettons…
Je m’avance dans les couloirs en quête de cette quiétude que j’obtiendrais auprès des instruments en tous genres, mêlant les percussions aux cuivres, les vents aux cordes. Tout un panel que j’imaginais déjà glisser sous mes doigts.

En général ma curiosité me pousse à travailler et mes facilités à réussir. Je n’ai jamais connu de grande difficultés dans la vie et j’avoue que j’espère ne jamais y faire face. Découvrir, apprendre et réussir, c’est ce que mes parents attendaient de moi et j’avoue je ne suis pas peu fière de mes accomplissements. Cela dit ça ne fait pas de moi un surhomme, je vais pas, en deux jours savoir jouer ce qu’un orchestre philharmonique peut faire. N’abusons pas, je ne suis pas un génie.

C’est donc en réfléchissant à la façon dont j’allais m’occuper que je me dirigeai vers la salle. Les mains dans les poches de mon jean, mes traditionnelles Timberland aux pieds et une chemise basique noire dont les manches étaient remontées au niveau de mes avant-bras. Un style simple, qui me satisfait et dans lequel je me sens à l’aise lorsque j’abandonne mon uniforme en fin de journée.  

Pensif, j’arrivai devant la pièce de mes désirs dans lequel je pensais passer un moment en solitaire, et pourtant d’ou émane La lettre à Élise de Beethoven étouffée par la porte.
Dans le but de ne pas déranger le pianiste, j’entre refermant délicatement derrière moi. Je m’avance silencieusement regardant sans gêne ce qui s’avère être une jeune musicienne, pleinement concentrée à pianoter suivant à la lettre sa partition. Trop à la lettre.

Je fronce les sourcils septique. C’est beau, oui mais c’est plat. Elle me fait penser à un métronome, le rythme y est, la mélodie est belle. Mais c’est Beethoven, pas elle, elle joue classiquement suivant la partition au moindre soupir. Déposant dans l’air chaque son, tous plus harmonieux et délicats les uns que les autres. Mais, je ne sais pas ça ne semble pas naturel. Et puis…

Je m’assois contre une table, les bras croisés contre ma poitrine et les jambes également croisé aux chevilles m’assurant un équilibre tout en étant confortable face à cette pianiste qui ne semble pas dégner lever les yeux.

Mais outre son ignorance envers ma personne, c’est plutôt cette erreur qui, certes pourrait facilement se fondre dans la masse si on passe outre la perfection de son morceau. Or c’est justement cette perfection aussi délicate que ses mains, qu’elle brise. Quitte à suivre la partition du bout des doigts autant ne pas passer par dessus cette erreur même toute petite.

« Tu aurais dû continuer avec les doubles croches…, je m’arrête un instant espérant avoir son attention. Enfin, je veux dire, plutôt que de faire une triple croche. Celles-ci arrivent juste après mais la première note de cette ligne c’est une double croche. Pas une triple. »
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Amicia S. Faversham
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Lun 28 Déc - 22:47


Leçon de piano


ft Eden  


J'arrivai dans la partie délicate du morceau et redoublai alors d'attention, essayant de bien appuyer sur chaque touche au bon moment. De toute manière, même si je faisais une petite erreur, vu que j'étais seule et que je jouais pour moi, ce n'était pas si grave. Jamais je ne jouerais pour un vrai public, je n'avais pas cette prétention. Mais soudain, alors que j'allais attaqué le mouvement suivant, une voix retentie dans la pièce qui me fit sursauter et ainsi arrêter brusquement de jouer :

- Tu aurais dû continuer avec les doubles croches… Enfin, je veux dire, plutôt que de faire une triple croche. Celles-ci arrivent juste après mais la première note de cette ligne c’est une double croche. Pas une triple.

Je levai alors les yeux, le regard presque assassin, vers la personne qui avait osé s'introduire dans la salle de musique et me couper dans mon morceau. Certes, pour relever une petite erreur de ma part. Mais au diable les erreurs ! Et puis, c'était qui ce monsieur je sais tout ? J'observai un instant son visage de monsieur parfait : d'origine asiatique, on aurait dit un mannequin. Je ne pouvais pas le décrire mieux qu'ainsi. Et visiblement, il était typiquement le type de personne que me présentait mon père lors des soirées mondaines et qui se pensait au dessus de tout le monde et qui savait tout sur tout. Je détournai les yeux et pris une grande inspiration : rester digne et maitre de tes émotions en toute circonstance. Je lui répondis alors d'une voix plus sèche que je ne l'aurais voulue :

- Oui, vous avez raison. Mais était-il nécessaire de me couper dans mon morceau pour me le faire remarquer ? Je ne crois pas vous avoir demander, pour le moment, votre avis sur ma manière de jouer. Alors, si vous voulez bien m'excusez...

Je reposai alors mes doigts sur le clavier. Mais allez savoir pourquoi, j'étais incapable de reprendre là ou je m'en étais arrêter. Il me stressait tellement ! J'avais l'impression qu'il allait me critiquer au moindre faux pas, à la moindre fausse note de ma part. Tout ça pour finir par m'enfoncer et me dire que j'étais nulle. Hors la musique, avec le théâtre, c'était toute ma vie. Ne pas se laisser déstabiliser par un bellâtre. Il fallait que je me ressaisisse. Peut être jouer un morceau que je maitrisais plus ? Comme le Clair de Lune de Debussy ? Mais si il me critiquait sur ce morceau alors que c'était mon préféré, je pense pas que je m'en remettrais. Ah ! Au moins les fleurs étaient un meilleur public en tout point ! J'aurais du aller jouer dehors pour ces dames. Mais il n'y avait pas de piano dehors.

Bon, il fallait que je prenne une décision, et vite. Amicia, tu sais jouer ? Oui, depuis mes 6 ans. Donc ne panique pas, laisse toi guider par ton instinct et tout ira bien. Tu as raison, terminons ce morceau ! Je pris une grande inspiration et achevai la partition, tournant les pages qu'il me restait avec ma télékinésie. Je jetai de temps en temps un regard vers le jeune homme, le fusillant presque pour le dissuader de dire quelque chose pendant que je jouais. Je dus peut être faire encore une ou deux petites fautes mais ne les entendis pas. J'essayai plus de ressentir le morceau, de laisser la sensation que j'avais étant petite m'envahir pour me rassurer et me calmer. Une fois la dernière note achevée, je posai alors gracieusement mes mains sur mes genoux et relevai la tête vers le jeune homme.

Je n'attendais rien de lui. J'avais au moins terminé mon morceau, et si il restait ici, mon entrainement. Il me stressait trop, lui et son regard si intense, et son visage si parfait. Et le stresse, c'était très mauvais pour mon contrôle de la magie. Sachant que je tournais les pages grâce à elle, je n'avais pas envie qu'un instrument aille se fracasser sur le crâne de Monsieur Parfait par inadvertance pendant que je jouais. Quoi que, ça pourrait être drôle. Non, Amicia, tu n'es pas comme cela, tu es une fille respectable. Je me levai alors de mon tabouret et m'écartais du piano. Je fixai alors le jeune homme, soutenant son regard. Je ne devais pas lui montrer qu'il m'intimidait.

- Je vous le laisse si vous voulez. Je vais plutôt aller m'exercer au violon dehors.


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Eden Choi
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Mar 29 Déc - 1:43
Mon intervention, la jeune fille s’était interrompue. Visiblement j’avais fais une entrée fracassante. Son sursaut aurait presque pu faire sauter le piano au plafond. Un sourire en coin amusé se dessine peu à peu sur mes lèvres. C’est en réalité surtout son regard sur moi qui fait relever le coin de ma commissure. Je suis prêts à parier qu’elle souhaite me fusiller sur place, ou me lancer sa partition au visage.

« Oui, vous avez raison. Mais était-il nécessaire de me couper dans mon morceau pour me le faire remarquer ? Je ne crois pas vous avoir demander, pour le moment, votre avis sur ma manière de jouer. Alors, si vous voulez bien m'excusez... »


Je souffle du nez amusé, je la regarde faire sans rien dire. Cette fille, dont ma présence dérange plus que fortement, tente désespérément de se remettre à l’ouvrage, or ses doigts immobiles son clairement synonyme d’un grand débat intérieur. Va savoir ce que le chaton pense… Oui parce que clairement, même si sont regard en dit long sur ce qu’elle pense de moi, je dois bien faire trois fois sa corpulence, si ce n’est pas cinq et sa bouille me fait clairement penser à un chaton grognon. Et puis sa voix délicate, bien qu’elle soit cassante reste néanmoins celle d’une jeune fille tout sauf dédié à être méchante. En bref, un chaton pas content.

Je profite de la mélodie raisonnant de nouveau, pour la détailler. Je la regarde de haut en bas sans gêne ni discrétion pour mieux discernée la personne en face moi. Très fine, de long cheveux , d’ailleurs tellement long que c’est à se demander s’ils ont une fin, surplombés d’un diadème noir. La peau lisse de son visage concentrée sur ses gestes. Ses doigts fins et longs qui ne laisse pas de répit au piano chantant les notes jouées par cette noble.
Étant donné sa droiture, ses mouvements calculés et doux, la qualité de sa peau, cette fille qui qu’elle soit, ne vient clairement pas d’une basse famille. Non, elle est clairement comme moi, une personne venant de la haute société, ou une bonne menteuse… Mais c’est trop naturelle, rien qu’à sa manière de s’exprimer ce n’est pas un mensonge. Non, je pense sincèrement que le chaton n’a pas élevé des cochons mais les a plutôt mangé dans une argenterie valant le prix de la vie de l’éleveur.

La partition s’achève laissant taire le piano noir, plongeant la pièce de nouveau dans le silence. Étrangement elle a fait un peu plus d’erreur et son jeu étant un poil plus rugueux bien que pas moins fluide. Même durant le reste du morceau, elle suivait la partition alors qu’elle semble la connaitre du bout des doigts ou juste son talent est suffisamment de taille pour paraitre aussi naturelle devant un nouveau morceau.
Mais j’y crois pas vraiment, c’est l’une des partitions des plus classiques, mais alors vraiment classiques, du vu et revu. Son talent est trop grand, ça s’entend. Et je ne pense pas qu’elle ait besoin de cette partition pour la jouer ou je supposerai une nouvelle fois, qu’elle ne la travaille pas depuis longtemps.
Cela dit, son jeu plus ferme n’a pas empêcher sa justesse de métronome de fonctionner. Toujours aussi précis, toujours aussi droit. C’est beau et elle ferait un malheur à des concours de piano, mais encore une fois elle ne me parait pas libre de sa musique. Ce n’est d’ailleurs même pas la sienne et ça m’attriste pour son talent.

« Je vous le laisse si vous voulez. Je vais plutôt aller m'exercer au violon dehors. »


Voilà qui est intéressant. En plus de changer les pages via la magie, qui d’ailleurs je trouve ça aussi cool qu’incroyable, elle joue divinement bien du piano mais en plus elle fait du violon ? Ma curiosité s’était déjà éveillée avec son caractère de noble fermée à souhait, mais la je suis au comble.
Sans plus attendre, je m’avance vers elle soutenant son regard de mes orbes bruns exprimants sans aucuns doute tout mon intérêt pour elle. Je m’arrête juste devant elle ,la surplombant largement, toujours mon sourire malicieux au bout des lèvres. Je compte pas la laisser filer cette petite, bien au contraire.  

« Rentre tes griffes princesse, loin de la l’idée de t’importuner alors que tu expérimentais ce piano. Il n’était peut-être pas nécessaire de te déranger dans ta besogne, tu m’en verras désolé, je marque une pause, observant brièvement le chaton dans son entièreté. Je te prierai, d’ailleurs, de passer outre cette politesse sans doute exagérée à mon égard et de laisser de côté le tutoiement. »

Je m’écarte d’elle, la contournant sans pour autant la lâcher du regard. Je m’installe sur le tabouret, craque d’un geste sec mes doigts et après quelques mouvement pour les délier, je les pose avec douceurs sur le piano. Je fais raisonnement quelques notes, sans quitter la gamme du La mineur, harmonisant à mon tour ces quelques notes que je fais chanter avec malice, exprimant ouvertement mon amusement au travers de cette mélodie sans queue ni tête et qui pourtant sonne juste à l’oreille.
Je m’arrête un instant relevant mon regard vers la jeune fille, avant de m’adresser à elle, d’une voix clair et sereine sans animosité ou de moquerie à son égard.

« Tu es une très bonne pianiste. Mais tu semble absorber par ta partition au point d’en oublié tes sentiments. S’il te plait, oublie tes partitions et laisse ton métronome de côté pour m’accompagner dans un duo à quatre mains, ou avec ton violon, pour une frénésie d’émotion. »

J’ai l’impression de devenir un dragueur cliché alors que pour une fois je n’ai pas de telles arrières pensées mais l’unique envie de jouer. Lui montrer que les partitions ne sont plus utiles lorsque l’on veut montrer et donner nos sentiments au travers de la musique. Juste qu’elle profite d’elle même sans se prendre la tête.
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 29 Déc - 8:01


Leçon de piano


ft Eden  


Entendant que je comptais m'en aller, le jeune se leva de sa table et s'approcha de moi, me fixant toujours du regard. Ne pas détourner le regard, ce serait un signe de faiblesse. Même si au fond de son regard, j'avais l'impression d'y lire de l'amusant et qu'il se moquait alégrement de ma personne. Lorsqu'il s'arrêta devant moi, je constatai qu'il me surplombait d'une tête et qu'il me regardait de haut, un sourire malicieux sur les lèvres. Je lui ferais ravaler son sourire à ce prétentieux si je le pouvais, tien ! Il s'excusa alors, non s'en m'appeler "Princesse" au passage. Mot qui, dans sa bouche, sonnait comme péjoratif et dégradant. Il mériterait presque que je lui enfonce mon talon dans le pied pour le remettre à sa place. Amicia, ne cède pas à la colère, tu es au dessus de tout ça. Surtout qu'il n'en vaut pas la peine. Tu as raison. Je me contentai alors de soutenir son regard, me redressant de toute ma carrure. Quand à la politesse, il pouvait toujours courir pour que je le tutoie. De toute manière, j'avais bien trop l'habitude de vouvoyer tout le monde, même mon père. La seule personne que je tutoyais c'était ma mère et que lorsque nous étions en privé.

Il me contourna pour prendre place à son tour devant le piano. Il commença à s'échauffer, faisant quelques gammes avant de jouer une mélodie inconnue, un peu loufoque, mais qui sonnait juste. J'étais incapable de bouger de là et de détourner mon regard de ses mains. Je devais avouer qu'il avait une certaine dextérité avec un piano. Mais malgré tout, lui et son sourire narquois, il pouvait aller voir ailleurs si j'y étais. Je n'avais écouté ces gens prétentieux, même si je reconnaissais qu'ils étaient bien meilleur que moi dans certains domaines. Mais l'arrogance était le défaut que je détestais le plus et j'attendais alors qu'elle s'efface de leur visage avant de les prendre au sérieux et de les écouter, qu'ils me considèrent comme leur égale et non leur inférieur. Après tout, j'étais une Faversham, je n'étais pas non plus n'importe qui. Lorsqu'il eut finit son échauffement, il se tourna vers moi :

- Tu es une très bonne pianiste. Mais tu semble absorber par ta partition au point d’en oublié tes sentiments. S’il te plait, oublie tes partitions et laisse ton métronome de côté pour m’accompagner dans un duo à quatre mains, ou avec ton violon, pour une frénésie d’émotion.

Que je l'accompagne dans un quatre main ? Hors de question que je m'assoie à côté de lui. Dieu seul sait ce qu'il avait en tête. De plus, les quatre mains, je n'en avais fait qu'avec ma mère et cela restera ad vitam aeternam notre moment de connexion à toutes les deux. Pas question de partager cela avec quelqu'un d'autre, même pour les beaux yeux d'un garçon aussi effronté. Je regardai alors la pièce et repérai les instruments rangés sur une table, le long d'un mur. Il y avait plusieurs violons et je repérais alors celui de la marque avec laquelle j'avais l'habitude de jouer. Agacé par le sourire et le regard qui en disait long sur ce qu'il pensait de moi du jeune homme, je déployai alors un peu trop de magie pour faire venir le violon jusqu'à moi par télékinésie. Les autres instruments qui se trouvaient autour se mirent à vibrer et sortir légèrement de leur support. Quand à mon violon, il atterrit dans ma main avec une telle vitesse qu'on aurait dit qu'il s'y était téléporter. Que cela ne tienne, je rangerai plus tard. Je fis léviter l'archet à côte de moi, le temps d'accorder le violon. Lorsqu'il sonna enfin juste à mes oreilles, je me mis en position, le dos bien droit, les épaules en arrière, la tête calée contre l'instrument, et je fis quelques gammes pour me familiariser avec l'instrument, puis je me tournai vers le jeune homme :

- Soit, va pour un duo. Je vous laisse choisir la partition parmi celles qui se trouve devant vous. Je connais l'accompagnement au violon de chacune d'entre elle.

S'il comptait m'humilier, il avait tors. Bien que j'ai commencé ma formation de musicienne avec le piano et le chant, c'est le violon que je maitrisais le mieux car l'instrument était plus technique qu'un piano, et j'adorai la technique. De plus, je préférai le son qui en sortait à celui de tout autre instrument. Et j'avais plus l'occasion de m'y exercer car l'instrument était plus petit et donc plus transportable qu'un piano. Il allait voir ce qu'il allait voir ce Monsieur Parfait. Je ne me laisserai pas intimider et humilier plus longtemps. Et s'il commence de nouveau à critiquer ma façon de jouer, je lui balance mon archet au visage. Non mais sérieux, pour qui il se prenait ? J'étais trop mécanique et laissait peu place aux émotions ? Il n'y avait que lui pour croire cela. Jamais on ne m'avait fait de telles critiques. Cependant, j'étais prête à les entendre s'il effaçait ce sourire narquois de son visage. Je saurais alors qu'il était vraiment sincère et qu'il ne voulait uniquement m'aider à m'améliorer. Mais pour l'instant, tout ce dont j'avais l'impression, c'était qu'il cherchait à m'humilier d'une façon ou d'une autre. Et bien à nous deux monsieur je sais tout. On va voir ce que tu as dans le ventre.


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Mar 29 Déc - 20:16
Je la regarde d’un oeil curieux utiliser son pouvoir pour attirer un violon directement à elle. Concentré sur ses mouvements alors que le chaton lui-même l’est sur les instruments, elle bouge et remue les instrument alors qu’elle se trouve à une bonne distance d’eux. Beaucoup trop cool…
Finalement un violon en particulier s’approche d’elle a une vitesse presque effrayante. Ça aussi c’est cool mais un peu flippant, je voudrais pas qu’il m’arrive dans la tête vu la vitesse à laquelle il se déplace. D’ailleurs, je ne sais pas ce que je trouve le plus génial entre le violon qui est venu tout seul ou tous les autres instruments qui se sont mit à vibrer et à se déplacer en même temps.

Soit dit en passant, elle a choisi l’un des violons les plus qualitatifs et sans doute le plus cher de la collection. Comme quoi elle a des goûts de luxe la princesse. À vu d’oeil je dirai un Guadagnini, mais rien de sur et j’ai pas envie de la titiller davantage en lui demandant de me le passer pour l’inspecter. D’une part c’est étrange comme comportement, de plus, même si ça me ferai rire, je ne suis pas sûr que la petite princesse apprécierais la blague.
Mon regard passe des instruments à la jeune fille. Vraiment, ce chaton est un phénomène, avec son air coincé de princesse bien élevée, elle attise un peu trop ma curiosité mais surtout mon envie de jouer.

« Soit, va pour un duo. Je vous laisse choisir la partition parmi celles qui se trouve devant vous. Je connais l'accompagnement au violon de chacune d'entre elle. »

Ravi de sa réponse mes lèvres s’élargissent en un grand sourire laissant apparaitre mes dents, et mes yeux qui se ferment naturellement en demies-lunes. Mes airs joueurs laissent place à une bouille d’enfant trop content de jouer à plusieurs. De manière naïve, je sautille sur mon tabouret avant de me rappeler que c’est à moi de choisir la partition.
Je me lève et m’approche du meuble sur lesquels sont ranger les différents livrets. Je mâchouille ma lèvre inférieure et les sourcils froncés à la recherche de ce que je souhaiterai jouer. Je sors de temps en temps une partition avant de la remettre à sa place peu certain, mais finalement mon choix s’arrête sur ce qui est pour moi une valeur sûre, du Chopin.

Je feuillette rapidement le livret avant de finalement le remettre à sa place. Satisfait j’esquisse un sourire pour moi-même avant de tourner les talons et me réinstaller derrière le piano. Je regarde un instant le piano réfléchissant à ce que je devrai faire durant la musique, aux touches sur lesquelles de devrai appuyer. Je relève les mains et attache mes cheveux en demi-queue de cheval dans l’optique de ne pas avoir mes cheveux qui me tombe sur les yeux durant le jeu. Quelques mèches plus courtes retombent tout de même en avant sans pour autant être dérangeantes et mes cheveux à demi-rasés du côté droit se trouve dévoilés. Sans m’attarder davantage je relève la tête vers la jeune fille qui m’attends toujours.

« Je te propose la Ballade numéro 1 en Sol mineur, opus 23 de Chopin, ça te va ? »

En réalité il s’agit plus d’une question réthorique, je n’attends pas de réponse juste qu’elle joue. Je la quitte du regard reportant ce dernier sur le piano. Inspirant grandement avant de de souffler doucement. Je dépose mes mains sur le clavier, jette un petit coup d’oeil pour voir si elle est prête et j’appuie sur les premières notes, un son grave et profond se dégage du piano enveloppant de nouveau la salle d’une atmosphère plus sérieuse.
J’adore Chopin et ses Ballades qui ont créé un véritable genre musicales, sont sans aucun doutes les plus ambitieuses de ce compositeur. Elles sont comme un livres musicales, alliant différents genre littéraire pour en créer un nouveau.
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Amicia S. Faversham
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Mar 29 Déc - 21:48


Leçon de piano


ft Eden  


Je vis son air surpris, presque ébahit en voyant manipuler la magie pour récupérer le violon. Je ne pus cacher ma satisfaction. Ca, mon cher monsieur, ça s'appelle de la télékinésie, et je n'en suis pas peu fière mais si j'ai peur de mon pouvoir bien trop grand pour ma faible personne. Mais dans certains cas, il pouvait s'avérer très utile. Et tant que je n'enlevai pas mon diadème, tout se passait bien. En tout cas, je pus lire un peu de crainte au fond de ses yeux devant la vitesse de déplacement du violon. A l'avenir, il se méfiera peut-être un peu plus de moi, et se gardera de me mettre en colère. Enfin j'espère.

Sa réaction après lui avoir appris que j'acceptais un duo me surpris. De l'homme arrogant, il passa à l'enfant joyeux, trop content car on venait de lui faire le plus beau des cadeaux pour noël. Quelle personne étrange, encore plus étrange que Mitre, et il faut le faire. En vrai Mitre, hormis le fait qu'il pouvait parler aux plantes et aux animaux grâce à sa magie et qu'il s'intéressait plus à eux qu'à ses congénères, c'était une garçon renfermé, pas très avenant mais qui semblait vraiment attentionné envers ses protégés. Alors que lui... Il passait du mec arrogant à qui j'ai envie de lui faire toutes les misères du monde pour le remettre à sa place, à... ça. Je le regardai s'approcher en sautillant des partitions pour en choisir une et en restais complètement décontenancée. Pourquoi ai-je accepté ? Je me le demande encore. Maintenant j'avais presque envie de le réprimander comme on réprimande un enfant pour lui réclamer un peu de sérieux. Mais je n'en avais pas le courage.

Il revient ensuite à sa place après avoir feuilleté un des livrets de partitions. Il s'attacha alors les cheveux en demi queue de cheval pour ne pas les avoir dans les yeux et ainsi pouvoir jouer sans contraintes. Des petites mèches rebelles s'échappèrent tout de même et revinrent à leur place sur son front. Je remarquai aussi que, maintenant qu'il avait relevé ses cheveux, que ceux d'en dessous étaient rasés à certains endroits. Mais pourquoi je note tous ces détails de son physique ? Lors qu'il tourna la tête vers moi, je ne pus m'empêcher de fuir son regard pendant un instant, un peu confuse de l'avoir examiner pendant aussi longtemps alors qu'il se préparait.

- Je te propose la Ballade numéro 1 en Sol mineur, opus 23 de Chopin, ça te va ?

Je croisais alors de nouveau son regard et acquiesçais de la tête. Je devais me ressaisir. Cet gravure de mode ne m'aura pas grâce à ses charmes. Je connaissais ce type de personne pour en avoir côtoyé plusieurs et jamais des garçons aussi superficiels ne m'avaient attiré. Je préféré ceux avec qui restait humble en toute circonstance, qui traitait les autres avec le même respect, et si possible qui savait faire des traits d'humour de temps en temps. En tout, pour le moment, ce jeune homme ne possédait aucune de ces qualités.

Bon, concentrons nous. Je me mis de côté par rapport à lui. Ainsi, je pouvais le surveiller du coin de l'oeil. Mais au moins, je ne l'avais constamment en face de moi, car il pourrait me déconcentrer à tout moment avec ses critiques et son regard désapprobateur. Une chance pour moi, j'avais retravaillé toutes les ballades de Chopin avec mon professeur de musique quelques jours avant de m'enfuir de chez mon père, donc ça remontait à quelques semaines à peine. Alors la Ballade n°1, ça devait être ce à quoi je pense. Je me redressai complètement, chassais les quelques mèches de cheveux qui étaient venue sur mon épaule d'un mouvement de tête. Puis je calai le violon sous mon menton et levai l'archer, prête à jouer.

Je le laissai jouer les premières notes au piano avant d'attaquer ma partie au bon moment. J'avais un premier petit solo plutôt lent et lyrique au début avant qu'il ne reprenne de nouveau avec moi pour m'accompagner. Je me laissai bercer par le son du violon, ne faisant confiance qu'à ma mémoire pour guider mon archet et mes doigts sur l'instrument. J'écoutai ce que le jeune homme faisait au piano pour me caler au mieux avec lui, m'imaginant que c'était ma professeur de musique qui était à sa place. Le morceau accélérait peu à peu et je remuais avec tant de dextérité mes doigts sur l'instrument que je surmontais sans difficultés les pièges de la partition. Je me laissai alors peu à peu bercer par la musique, absorbé par la mélodie harmonieuse de nos deux instruments. Le monde avait disparu autour de moi, je ne pensais même plus au jeune homme qui se trouvait non loin de moi. Tout n'était que blanches, noires, croches, doubles croches, et j'en passe, dans ma tête, accélérant et ralentissant le rythme au fil de la musique. Le violon, c'était mon domaine. Je le sentais vibrer au plus profond de mon être. Chaque son que je sortais de cet instrument s'insinuait dans mes veines et faisait battre mon cœur. J'entendais la voix de ma mère qui me soufflait les pièges à éviter les uns après les autres, comme elle avait l'habitude de le faire. Ma mère... Une larme m'échappa, alors que j'attaquai une envolée lyrique, à cette seule pensée. J'espérai que, de là où elle était, elle continuait de m'écouter jouer et qu'elle était toujours aussi fière de moi.


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Mar 29 Déc - 23:29
Comme je l’avais imaginé, la musicienne reste très axée sur ses bases, figée dans la partition. C’était beau, très juste et une zone de confort sans doute très rassurante. C’était un apprentissage lourd que de savoir jouer ce genre de morceau à la perfection. Chopin était un compositeur incroyable et extrêmement connu mais loin d’être à la portée de tout le monde. La princesse jouait, clairement habitué à ce genre de difficulté. Face à moi je la voit évoluer sur le morceau d’abord en douceur puis de plus en plus rapidement tout en restant totalement accordée à mon jeu. Je pense sincèrement qu’avec la justesse et la précision dont nous ferions preuve, nous gagnerions plus que largement des cours en duo. Mais ce genre d’artifice ne me plaisent pas vraiment, moi je veux la liberté plus encore que tout le reste. Et il est plus que temps de lui montrer que la musique ne s’arrête pas juste à une partition.

Je m’étais donc plié aux notes originelles pour la suivre mais au fur et à mesure que le morceau avançait je créé une mélodie propre à moi-même, toujours en gardant Chopin comme fil conducteur. Je brode mes notes, construis un univers, et façonne la partie piano comme moi je le veux.
Ce n’était plus la Ballade de Chopin, cela devenait notre Ballade. Mon objectif n’était pas de perturber complètement et perdre cette violoniste, de cette manière je m’oblige quand même à maintenir plus ou moins la mélodie principale. Cependant, à présent les yeux fermés et un doux sourire nostalgique aux lèvres je me décide enfin de lui montrer un nouvel univers.

Peu à peu mon imagination se met un place, je recréé autour de nous la Pologne enneigée en écho à la nostalgie de la Ballade de Chopin. La neige qui tournoie autour de nous en rythme avec les notes qui raisonnent dans ce qui était précédemment la salle. L’hallucination dans laquelle j’emmène la petite princesse ne devait pas être effrayante, bien au contraire, elle devait être à l’image de ce morceau. Comme un poème dont le compositeur aurait pu s’inspirer lors de l’époque Romantique : douce, délicate et nostalgique mais sans une once de tristesse.
Laissant place à l’apaisement et au bien-être qu’elle pouvait nous apporter. Je brode l’hallucination sans cesser de surveiller le comportement de la jeune fille. Cette plaine immense, couverte de neige alors que le soleil arrive à son crépuscule donnant aux nuages une douce couleur orangée. La neige virevolte de part et d’autre autour de nous et nos instruments alors que les notes s’envolent raisonnant plus fort et plus harmonieusement encore. Comme si l’acoustique de cette plaine avait un impact direct sur les instruments.

La mélodie devenue plus franche, ne cesse d’accélérer montant fort haut dans les aigus avant de revenir dans les graves, variant ici et là. Peu à peu je ne donne même plus la place à Chopin de s’exprimer, mais je laissais mes émotions, mon coeur décider pour ma tête comment mes mains devaient bouger. C’était assez délicat de ne pas passer par dessus le violon pour interpréter ce qui aurait pu devenir un solo de piano. Rare était les fois ou j’avais jouer avec quelqu’un d’autre, ainsi je connaissais les morceaux, pouvais les jouer mais régulière aussi était mon envie d’effacer les autres instruments pour y prendre la place.
Je ne devais donc pas succomber à la tentation d’un solo improvisé. Je devais maintenir mon idée initiale : démontrer à cette petite violoniste de talent que l’on pouvait jouer un morceau sans en suivre au soupir près une partition.
Je suis un électron libre de la musique, j’aime ressentir qu’elle n’est pas la prison d’un esprit étriqué mais la volonté et la capacité au corps, au coeur et aux sentiments de s’exprimer. Et pour cela je laisse mon imagination montrer visuellement à cette jeune fille alors que mon jeu devient anarchique mais toujours juste et fidèle au morceau original. Ce n’est plus la simple partition qui est la pièce maitresse de la mélodie, c’est nous, les musicien qui la composons. C’est de cette manière que je me sens libre.

C’est comme un rêve d’enfant, l’hallucination aussi bien visuelle qu’auditive nous enveloppe totalement. Celle-ci n’a pas autant d’impact sur moi que sur elle, mais je donne chaque détail autant de réalisme que possible, comme si j’y étais moi-même, dans l’unique but qu’elle ressente tout directement avec son coeur. Que ces changements de notes, ces modifications n’affectent pas son jeu de manière péjorative mais lui ouvre l’esprit sur ce qu’elle pourrait faire si l’envie lui venait. Ma concentration au maximum sur les émotions que j’émets à cette mélodie, recherchant toujours plus loin et plus fort la chaleur si réconfortante à nos coeurs. Cette soif de liberté explosive imagée par ce tourbillon de neige, je me sens enfin moi, me livrant corps et âme à la musique.
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Amicia S. Faversham
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Mer 30 Déc - 0:11


Leçon de piano


ft Eden  


Au début, le jeune homme suivit la partition mais peu à peu, il commença à rajouter des notes par-ci, par-là. Cela me perturbai un peu mais s'il voulait frimer en improvisant légèrement, c'était son choix. Tant qu'il ne sortait pas de la structure, cela m'allait. Je restais très concentrée tout de même, les yeux fermés. Je devais arriver à me caler sur lui malgré ses fantaisies pour ne pas perdre l'harmonie qui avait été créée. Je répondis à quelques unes de ses fantasques, changeant quelques notes pour ajuster la hauteur qu'il donnait au morceau. Mais l'improvisation, ce n'était pas mon fort.

Je sentis une tension se créer dans mon esprit sans savoir ce que c'était. Je ne perdis pas pour autant le fil conducteur, continuant de jouer en essayant de me rapprocher de ce que le garçon faisait mais il commençait à me perdre. Je sentis une goutte de sueur couler le long de ma tempe. C'était difficile de garder le contrôle sur ce que je jouais, surtout qu'il s'amusait à prendre de plus en plus de place dans son improvisation, laissant les sons plus grave de son piano couvrir mon violon aux notes aigues. S'il voulait partir en solo, il aurait pus au moins m'éviter de jouer avec lui et me faire perdre mon temps. Agacée, j'ouvris alors les yeux et me tournai alors vers lui pour lui lancer une réplique cinglante.

Mais aucun son ne sorti de ma bouche. Je restais bouche bée face au spectacle qui m'entourait. Mon archet resta en suspend au dessus de mon violon, qui finit par quitter ma joue et suivre ma main qui tombait le long de mon corps. Mais ou me trouvais-je ? Il y avait de la neige partout autour de nuit. Le vent mêlé aux flocons semblaient soulever mes cheveux. Pourtant je ne ressentais aucune sensation de froid. Ou étions nous ? Que c'était-il passé. Le jeune homme continua à jouer, nullement perturbé par ce changement de décor. Était-ce lui qui avait créer tout cela ? Mais comment ? Je le vis tourner la tête vers moi et croiser mon regard. Je plongeai alors mes yeux bleu dans les siens, cherchant la vérité. Un sourire se dessina sur son visage, comme amusé de ma stupeur. Il fit alors un léger mouvement de tête, m'invitant à continuer de jouer et ralentit légèrement le rythme de son improvisation pour me permettre de rentrer de nouveau dans le morceau.

Je pris alors une longue inspiration, recalai mon violon sous mon menton. Peu importe où il nous avait téléporté. J'avais un morceau à terminer. J'écoutais alors deux mesures pour me replonger dans son univers. Puis je me laissais alors porter dans le lyrisme de notre interprétation. J'improvisais alors des notes farfelues, tirant de plusieurs ballade de Chopin pour trouver l'inspiration, prenant ce qui venait comme ça venait en fonction de ce que le jeune homme jouait. Il n'empêche que l'improvisation me donnait pas mal de fil à retordre. Je n'avais vraiment pas l'habitude de cet exercice. Enfin, j'avais extrêmement chaud et ce n'était mes coups frénétiques d'archet pour suivre la cadence qui allait me permettre de me rafraichir.

Mais son paysage de neige me faisait penser à autre chose. Je poussais alors peu à peu la mélodie vers la mélodie principale du Lac des Cygnes de Tchaikovsky tout en lui laissant la possibilité d'improviser de son côté. Il finit par céder à mon idée et me permis de pouvoir jouer le thème principal à la lettre, laissant toutes mes connaissances et ma maitrise faire surface. Puis, une fois que j'eus obtenue satisfaction, je lui permis d'un signe de tête de m'embarquer ou il le voulait, le suivant dans ses envolées vers d'autres contrées.


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Mer 30 Déc - 1:53
A mesure que l’on avançait, mon jeu se faisait bien plus marqué la poussant à s’affirmer, à s’ouvrir et à jouer avec moi. Mais cette fois je ne parlais pas de musique mais bien d’un jeu, je voulais qu’elle se lâche et ce autant qu’elle s’en sentait capable. D’ailleurs je le sentais à sa manière de manier son violon qu’elle lutait pour maintenir sa place alors que je virevoltais autour d’elle avec mon piano, ajouter et enlevant des notes, faisant voyager le rythme sans jamais quitter le même tempo. J’étais semblable à ces flocons qui flottaient autour d’elle, alors qu’elle luttait pour préserver sa stabilité en vain.
Son visage se déformait face à la difficulté que je créais, son corps semblait se tendre et son visage se crisper. Ses notes étaient de plus en plus ferme et comprimé dans ce qui était juste jusqu’à ce qu’il ne cesse totalement. Mes yeux toujours rivés sur elle, qui sans aucun doute agacée, finit par se tourner vers moi les yeux ouverts avant de se figer. Enfin elle le voyait, elle découvrait le monde créé pour cette oeuvre. Sans jamais cesser de jouer, je l’observais, elle si droite cette fois semblait déstabilisée. J’esquissais un sourire la voyant ainsi, un sourire léger non pas moqueur juste amusé. C’était toujours satisfaisant ce genre de réaction il faut dire, surtout lorsque mes hallucinations étaient créés dans un but positif.

Seules mes notes s’envolaient dans cette ritournelles enneigées. D’un petit mouvement de tête je l’encourageais à me rejoindre. Peu après, elle eu un long soupir s’armant de son instrument avant de faire de nouveau entendre son violon. À mesure que je l’entendais me suivre dans ma folie assoiffée de liberté, mon sourire s’élargissait. Un sourire de satisfaction mais également de fierté, non pas pour moi et pour elle qui sortait de sa zone de confort, parfois peut-être un peu maladroitement, mais loin d’être important. Ainsi notre jeu se développait autour d’une balade fortement inspiré par Chopin qui pourtant était créé par nous. C’était devenu notre Ballade numéro une de l’opus vingt-trois.
J’étais content de la voir me suivre dans cette folie. Le temps d’un instant je la lâchais du regard pour intensifier mon jeu, jouant cette fois pleinement avec elle et non pas par dessus le violon. Je le savais qu’elle avait les compétences pour le faire mais je me doutais aussi qu’elle ne savait pas comment s’y prendre. L’improvisation s’apprenait, et modifier un morceau entièrement sans pour autant en modifié le coeur est un exercice encore plus difficile sur des compositions comme celles de Chopin ou Beethoven. Alors j’étais content d’elle.

Mais alors que je me perdais dans mon propre jeu, je l’entendis modifier peu à peu la structure pour finalement retrouver celle de la musique du célèbre ballet de Tchaïkovski, Le lac des cygnes. Je ne saurais pas dire ce qui la poussait à modifier ainsi notre morceau. Alors toujours avec fluidité et pour ne pas brisé ce que l’on avait créé, je suivis la jeune fille en modifiant entièrement la structure de Chopin pour reprendre sur Le lac des cygnes. Suivant dans un premier temps le petit chaton qui semblait plus détendu de retrouver une ligne directrice, mais fidèle à moi-même, je ne comptais pas m’attarder éternellement dessus.
Ainsi j’invitais la princesse pour une valse musicale, modifiant peu à peu mon hallucination, la neige continuant de virevolter, s’intensifiant avant de laisse apparaitre un immense lac sur lequel des cygnes s’envolaient alors que d’autres se déplaçaient sur l’eau calme.

J’avoue je n’avais tenue que quelques secondes à suivre la partition du ballet avant de repartir dans mes improvisations et mes modifications en tous genres. Mon plaisir de jouer de la sorte se faisait toujours plus fort, et cette jeune fille était devenue pour moi un centre d’interêt certain. Je relevais le regard vers elle alors qu’elle me fit un léger signe de tête. Mes orbes bruns plongés dans les siens d’un bleu sublime, il ne me fallut pas plus d’un instant pour comprendre qu’elle me laissait l’emmener danser. Mes sourcils se relevèrent et alors que je la fixait toujours, mes doigts accélérèrent et frappant avec plus de force les touches du piano.
M’inspirant des airs russes traditionnels, ou de certaines mélodies de Schubert faisant du Lac des cygnes un nouveau morceau que nous créions à deux.
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Amicia S. Faversham
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Mer 30 Déc - 8:42


Leçon de piano


ft Eden  


Il accéléra le rythme et partit alors maintenant sur des airs traditionnels russes, voir même sur du Schubert. Autant les premiers, je n'en connaissais pas et je me contentai de le suivre en faisant un jeu de questions réponses entre le piano et le violon, autant Schubert, j'en connaissais quelques unes comme sa Sérénade ou encore son Ave Maria. J'aimais les deux pour leur mélancolie et leur douceur. Et le jeune me suivit par deux fois dans mes choix avant de me ressortir de ma zone de confort. Mais je commençais à fatiguer et ça se sentait dans mon jeu. Aussi, Schubert permit de me reposer un peu en ralentissant le rythme avant de l'accélérer de nouveau sur les chansons traditionnelles. Mais ce n'était que de bref répit.

Soudain, alors qu'il jouait je ne sais quelle musique, je crus reconnaitre une chanson d'un film Disney qui se passe également en Russie : Anastasia, et sa chanson en question, Loin du froid de décembre. Je modifiai alors mon jeu pour l'avertir de ma découverte. Je le vis me jeter un regard avant de me suivre de nouveau, se demandant probablement pourquoi je m'écartais du classique pour aller sur une chanson plus populaire. Pourtant, comme tout à chacun, les Disney avaient façonné mon enfance. Je commençai alors a fredonner malgré moi l'air de la chanson. Je ne sais pas comment il avait réussit à l'entendre mais il me jeta un regard lourd de curiosité et je l'entendis ralentir et baisser le son de son piano, m'invitant alors à chanter.

J'arrêtai alors mon violon. Il voulait que je chante ? Et bien soit ! Je fis léviter mon violon à côté de moi et profitai d'avoir enfin les mains libres pour enlever mon gilet et le laissai tomber à terre, révélant ainsi la partie haute de ma robe grise. C'était une robe avec des manches longues comme toujours, mais le col était très évasé, partant des épaules pour plonger vers ma poitrine, mettant à nue la partie haute de mon thorax et offrant un joli décolleté. La robe me serrai à la taille avant de s'évaser au niveau des hanches, permettant ainsi de mettre en avant mes formes. Ce n'était pas ma préféré, la trouvant parfois un peu grossière. Mais c'était la première qui m'était venue tout à l'heure.

- Des images me reviennent, comme un souvenir tendre... Une ancienne, ritournelle, autrefois en Décembre...

Je commençai alors à chanter les paroles en français avec ma voix cristalline de soprano. Je modelai la puissance de ma voix en fonction des parties de la chanson : doucement au début, puis à pleine puissance pendant les chœurs et sur la reprise, et enfin de nouveau douce et cristalline sur les dernières paroles. Je m'étais tournée vers le jeune homme et ne le quittais du regard hormis pour fermer les yeux involontairement sur certains passages, me permettant de mieux sur certaines notes aigues. Je retrouvai rapidement les reflexes qu'on avait enseigné : chanter avec son ventre et non avec ses poumons, placer sa tête d'une certaine manière pour accéder aux aigus sans forcer sur les cordes vocales. Et surtout, je retrouvai très vite toute la justesse et la puissance de ma voix que je n'avais pas travaillé depuis quelques temps, préférant me concentrer sur le violon. Mais cela ne s'entendit pas, ou presque pas, peut être sur les quelques premiers mots.

- Une ancienne ritournelle... Loin du froid de Décembre..., terminai-je la chanson en tenant la dernière note qui finit par mourir avec le piano.

Je repris alors mon souffle, continuant de soutenir son regard en quête de son approbation. Mais pourquoi cherchai-je à savoir ce qu'il en avait pensé ? C'était complètement absurde. Je m'en contre fichai de ce qu'il avait bien pus penser de notre prestation. Pour ma part, j'étais épuisée. Jamais je n'avais joué autant et surtout, jamais ne m'étais aventurée sur l'improvisation. Aussi, avais-je besoin d'une pause. Mais je ne savais toujours pas où nous nous trouvions. Le décor avait changé plusieurs fois pendant notre jeu et aussi, j'avais décidé de ne pas m'y attarder de trop, préférant me concentrer pour arriver à le suivre dans sa folie. Y étais-je parvenue avec succès ? Je ne serais dire. Mais dans tous les cas, je devait attendre qu'il me ramène dans la salle de musique avant de pouvoir enfin me trouver une chaise et soulager mes pieds qui me faisaient mal après tout ce temps passé debout. J'avais pas prévu de jouer autant à la base, et encore moins debout.


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Mer 30 Déc - 14:09
Nous dérivions toujours plus d’un compositeur à un autre. Nous avions commencé par Chopin, suivi de Tchaïkovski et maintenant du Schubert sans pour autant être concrètement dedans. Le rythme devenu plus calme, plus posé que précédemment, comme l’ambiance qui était devenue plus détendue. Je la laissais m’entrainer selon ses envies, tant qu’elle ne m’empêchait pas de jouer comme moi je le voulais. Je la poussais à dépasser ses limites sans pour autant la contraindre à totalement quitter sa zone de confort.
Cela dit, la fatigue commençait à se faire présente, son jeu devenait plus sec, plus bref, comme si c’est doigts commençaient à souffrir à cause des cordes fines parfois coupantes. Moi-même je me sentais de plus en plus fatigué, bien que j’étais étonné de ne pas encore sentir de raideur dans mes doigts. Quoi que j’appréciais ressentir ses picotement, cet engourdissement généralement synonyme d’un travail intensif et satisfaisant. J’appréciais savoir que je n’avais pas perdu mon temps, au-delà de mes facilités je vouais un travail intensif pour réussir ce que j’entreprenais.

Mais alors que je pianotais mécaniquement perdu durant à peine quelques secondes, perdu dans mes pensées, le regard toujours rivé sur la demoiselle, un fredonnement me sorti de ma torpeur. Je fronçais les sourcils un instant, cet air me disait quelque chose sans pour autant y mettre le doigt dessus. À l’aide de son violon, elle modifia une fois encore notre mélodie la transportant vers un air russe connu dont je ne parvenais pas à me souvenir du nom. Attentif aux changements j’écoutais l’ensemble de la musique que l’on créait, parvenir à prendre du recul avec une oreille globale m’aidait généralement à comprendre mes erreurs, à entendre d’une oreille neuve pour mieux revenir ensuite. C’est d’ailleurs de cette manière que je reconnu le Disney russe Anastasia. Est-mon piano qui l’avait inspiré cet air ou avait-elle décidé de le faire elle-même ? Peu importe, encore une fois, je la suivis dans son aventure. Le regard toujours sur elle, je l’incitais à continuer le chant.

Je la regardais faire léviter le violon, pendant que le piano devenait l’unique instrument faisant vivre la salle. Et alors que je ne m’y attendais pas, concentré sur les touches que je pressais avec moins de force rendant l’air plus souple et fragile, je vis la princesse retirer son vêtement. Ce n’était pas le fait qu’elle ai chaud et enlève son gilet qui me surprit, non ça c’était normal. Or ce qui me fit hausser les sourcils c’est ce qu’il y avait dessous. Excusez-moi, mais le petit chaton coincé ne cachait pas moins qu’un corps magnifique dont les courbes délicieuses étaient vainement cachées par le tissus gris sa robe. La lumière faisait ressortir les ombres de sa peau pâle qui semblait briller en ses point de lumière. A cet instant j’aurais tout donné pour avoir un calepin sous la main et dessiner ce corps gracieux d’une délicatesse fidèle à la princesse qu’elle était. Mais plus encore j’aurais fort apprécié laisser promener mes mains sur ses courbes fines, caressant sa peau qui semblait si douce à cet instant. Mes yeux noircis par le désir de cette fille, je du me faire violence pour me reprendre et cesser de la bouffer du regard alors que mon bas ventre se tordait délicieusement.

Sa voix se mit à raisonner accompagnant le piano que j’adaptais à sa hauteur, augmentant d’une octave pour ne pas créer de dissonance et faciliter l’accord voix-piano. Au final durant cet échange, rare était les fois ou nos regards se quittaient. Si au début elle semblait timide, elle était à présent en pleine possession de l’instant alors que moi-même pourtant toujours aussi anarchique mais plus droits pour lui donner des repaires, m’effacer pour la laisser se mettre en avant. Je n’étais plus le pianiste dépassant les retranchements et les règles en quête de liberté, vivant d’amour et d’eau fraiche. Je me plaçais à présent volontairement en arrière, brodant ma mélodie autour du thème principal lui laissant le premier rôle sans pour autant disparaitre. J’étais comme une ombre intensément profonde pour permettre à la lumière de briller plus intensément encore.
L’accompagnement du piano aux allures libertines ne perdait aucunement en intensité, m’obligeant à maintenir un délicat bruissement mélodieux. Chaque notes devenaient calculées, déposées au moment exactes ou elles devaient l’être. Semblable à un métronome défectueux, d’une précision extrême ayant comme unique but de mettre en valeur la voix, sans pour autant disparaitre.

Alors que sa dernière notes mourrait, se fondant aux accords plus aigus du piano, je me mis à éteindre le son de l’instrument par une monté en gamme délicate, plus subtile et plus lente. J’abandonnais la dernière note sur un sol léger et aérien qui après quelques seconde disparu dans l’air en même temps que l’hallucination se brouillait pour revenir à la réalité peut-être plus fade de la salle. Alors que j’avais baissé les yeux sur le piano lors de ces dernières secondes, je relevai la tête vers la jeune fille toujours debout. Je décollai finalement mes doigts des touches d’ivoires et mes pieds des pédales, relevant mes bras et étirant mon corps engourdis. D’un geste sec j’agitai mes doigts raidis par ce moment intense dont je me délectai encore.

« Vingt-deux minutes de jeu, dis-je brisant le silence d'un ton plus grave et volontairement plus bas alors je jetais un oeil à l’horloge. Merci pour ça, c’était vraiment chouette. Par contre je suis mort et j’ai chaud. »

Je lui fis un sourire qui n’était que sincère. J’apportais ma main à ma chemise duquel de détachait un bouton dévoilant un peu plus de ma peau doré sans aucunes arrière pensées, avant de l’agiter faisant entrer de l’air contre mon torse brulant. Si je n’avais pas pris conscience que ma température corporelle avant drastiquement augmenté pendant que je jouais, je me rendais bien compte à présent.
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mer 30 Déc - 15:01


Leçon de piano


ft Eden  


Le décor de neige disparu alors en un battement de cil, lorsque le jeune homme retira ses doigts du piano. Cela me perturba, me demandant toujours comment il avait fait. Mais peu m'importait pour le moment, j'avais enfin retrouvé une chaise. A l'aide de la télékinésie, je rangeai alors le violon à sa place, étant trop lasse pour y aller physiquement. Puis je posai mon gilet grâce à la magie sur la chaise ou se trouvait mon manteau, pour qu'il arrête de trainer sur le sol. Enfin, je pus enfin m'assoir sur ladite chaise et soulager mes pieds. Enfin s'asseoir, à la Amicia : dos droit, les jambes collées l'un à l'autre et allant légèrement sur le côté, les mains posées délicatement sur les genoux. Les habitudes sont vraiment tenaces chez moi. Je pensai alors que les talons pouvaient être une vraie torture parfois. Pourquoi avons-nous inventé un outil pareil ? Pour que nous les femmes puissions paraitre plus grande et mettre nos silhouettes élancées en avant. Comme on dit, il faut souffrir pour être belle.

- Vingt-deux minutes de jeu. Merci pour ça, c’était vraiment chouette. Par contre je suis mort et j’ai chaud.

Un sourire se dessina sur mon visage, répondant au sien. Vingt deux minutes n'empêche. Nous avions tenus vingt-deux minutes. Et mes pauvres petits pieds avaient du porter tout mon poids pendant ce temps là. Tu m'étonne qu'ils me faisaient souffrir à présent. En tout cas, il souffrait des mêmes problèmes que moi : la fatigue et la chaleur. Et maintenant que j'avais chanté, en plus de cela, j'avais la gorge sèche. Je remis une mèche de cheveux en place qui me collait au visage à cause de la transpiration puis levait les yeux vers le jeune homme. Il déboutonna le bouton du haut de sa chemise, laissant apercevoir la peau dorée de son thorax. J'eus comme une légère bouffée de chaleur alors qui secouait sa chemise, et confuse, je détournai le regard ailleurs, fixant plutôt la porte de sortie en me demandant si des personnes nous avaient entendu. En tout cas, tout ce qui pouvait me faire penser à autre chose plutôt qu'à ce jeune homme.

- Je dois vous avouez que vous m'avez impressionné, finis-je par lâcher dans le blanc qui c'était installé entre nous le temps que nous reprenions nos souffles. Vous êtes très bon pianiste. Avec qui avez vous appris ? lui demandai-je en relevant mes yeux bleu vers lui.

Je remarquai à présent l'intensité du regard que le jeune homme me portait. On aurait dit qu'il allait me dévorer toute crue. Ou alors qu'il arrivait à voir mon corps à travers mes vêtements. Je savais que je n'aurais pas du mettre cette robe. Elle ne me couvrais pas assez. Je tirai alors machinalement sur ma manche droite au niveau de l'épaule pour essayer de cacher quelques centimètres de peau supplémentaires mais ce fut complètement inutile car la robe reprit aussitôt sa position initiale. J'aurais tellement aimé pouvoir remettre mon gilet, mais c'était impossible, j'avais trop chaud. Déjà que je devais supporter les manches longues et les longues jupes pour cacher mes marques de brulures, ce qui ne m'aidait pas à avoir moins chaud, rajouter mon gilet serait du suicide.

Pour palier au problème de la chaleur, je trouvai alors rapidement une solution à mon problème. En à peine une seconde je fis venir à moi une de mes partitions. Je pliai alors une feuille et m'en servis pour m'éventer. C'était mieux ainsi. Bien que j'avais aussi mal aux bras, au moins cet air créé mécaniquement me permettait de ne pas tourner de l'oeil. Je forçais alors mon esprit de se concentrer uniquement la dessus pour oublier toutes mes autres pensées qui se tournaient à présent vers l'unique personne présente dans cette pièce hormis moi. Il n'empêche qu'il m'intriguait. Lui que j'avais pris pour une personne arrogante et prétentieuse se révélait être quelqu'un de passionné par ce qu'il faisait et qui avait vraiment envie de partager sa passion. Je maintiens tout de même que tout à l'heure, je lui aurais refait le portrait sans plus de cérémonie. Alors que maintenant... Il avait un sourire franc et sans malice, dans ses yeux je pouvais y lire fierté et bonheur. On aurait dit une autre personne. La musique lui aurait-elle fait baisser son armure ? C'était possible. Je me rendis compte que je ne m'étais toujours pas présenté. Quel manque de politesse, décidément !

- Pour votre gouverne, je me prénomme Amicia Sylvia Faversham, mais vous pouvez m'appeler Amicia.

Je ponctuai alors ma phrase d'un sourire amical avant de croiser de nouveau ses yeux. Je remerciai le ciel qu'il y ait autant de distance entre nous, sinon cela aurait été très gênant pour ma part. Au moins, ainsi, je me sentais en sécurité. Cependant, il y avait tout de même quelque chose en moi qui voulait me pousser à me rapprocher de lui pour pouvoir discuter et échanger avec lui plus confortablement. Mais je me fis violence et restai sur ma chaise. Pas avant d'avoir retrouver une température corporelle normale et d'avoir remis mon gilet.


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Eden Choi
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Mer 30 Déc - 23:15
Je vis la jeune fille s’assoir sans doute elle aussi épuisée de la performance que nous avions réalisé. Vingt-deux minutes intensives sans pause à dépasser ses limites, c’était fatiguant aussi bien physiquement d’émotionnellement. L’exercice nécessitait une grande concentration qui avait tendance à être énergivore. Curieux je la regardais ranger ses affaires sans doute à l’aide de la pensée. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que c’était directement lié à elle et sans doute par télékinésie ou un truc du genre.
Décidément elle n’était pas comme n’importe quel jeune de sa tranche d’âge, moi qui pensais la voir se laisser tomber sur la chaise mais au lieu de ça, je la vis s’assoir le dos droit comme un piquet dans une position qui devait être tout sauf confortable. Son éducation tirée à quatre épingles était gravé dans sa peau, au delà de ses allures de noble, j’avais la forte intuition qu’elle ne savait pas vraiment ce qu’était la détente. Ayant moi-même été éduqué selon les conditions de la haute société, je me devais montrer une bonne image de la famille Choi, mais sincèrement, peut-être qu’un jour je reprendrai l’entreprise de mon père, mais en attendant je voulais vivre ma vie et au diable les manières trop strictes alors que dans l’heure actuelles, elles n'étaient pas nécessaires.  

« Je dois vous avouez que vous m'avez impressionné. Vous êtes très bon pianiste. Avec qui avez vous appris ? »

Un joli sourire s’afficha sur son visage, répondant au mien. La pièce était effectivement étouffante, et encore ma chemise légère laissait plus facilement passer l’air que sa robe sans doute trop épaisse pour la situation. D’ailleurs, pendant que je la regardais, je sentis un sentiment de malaise émanant d’elle. Son petit coup d’oeil et ses joues rosies dans doute uniquement à cause de la performance m’amusa. Je ne moquais pas d’elle, de toute façon elle avait détourné le regard évitant de croiser le mien toujours braqué sur sa personne. Je me disais que la taquiner davantage à son sujet ou la fixer ainsi plus longtemps pencherai vers la perversion, or ce n’était pas ce qui me représentais, je n’étais pas du genre à forcer une personne si son désir n’allait pas un tant soit peu dans le même sens que le mien.

« Pour votre gouverne, je me prénomme Amicia Sylvia Faversham, mais vous pouvez m'appeler Amicia. »

Je baissais donc les yeux vers le piano dont je fermais le couvercle du clavier doucement évitant de le faire tomber brusquement ou d’abimer l’instrument. Je finis par me détacher les cheveux, passant ma main au travers mes cheveux les ébouriffant pour les libérer avant de finalement les rabattre vers l’arrière, ce qui au vu de la longueur ne fonctionna qu’à peine une seconde. Désespérer d’en faire quelque chose, j’abandonnais l’idée d’en faire quelque chose de concret.
Je me levai pour approcher de la fenêtre la plus proche de la jeune fille qui s’était armée d’une partition désespéré d’avoir de l’air. J’ouvris grandement la fenêtre face à elle, laissant ainsi passer l’air frais et revigorant. Je m’attardai quelque seconde dos à la jeune fille pour profiter de me rafraichir à défaut de pouvoir prendre une douche. Suite à cela je m’écarte, permettant à la petite princesse de profiter de ce bol d’air bien mérité. Je m’avance vers une table proche d’elle pour s’seoir dessus, étendant mes bras en arrière pour me soutenir alors que j’ancrai mon regard dans le sien.

« Enchanté Amicia, je me nomme Eden Choi. »

Je marquai une pause repensant à sa première question. Je me mordillai la lèvre inférieure alors que je réfléchissais à comment j’avais appris la musique.

« Je te remercie, et j’avoue que je suis ravie d’avoir jouer avec toi. Pour répondre à ta première question, j’ai appris les bases dans une école de musique semblable à un conservatoire en Corée du Sud. J’ai pu y voir le solfèges, apprendre à jouer à divers instruments et à utiliser ma voix. Puis j’ai eu un professeur particulier assez basique mais très compétent, cela dit je l’ai rendu fou je pense, lorsqu’il s’est rendu compte que jouer en suivant une partition ne me convenait pas. Pour ça j’ai appris seul, l’enseignement d’un professionnel m’a appris à jouer un instrument et à suivre une partition, moi j'ai appris seul à être libre de la musique et à jouer avec mon coeur plutôt qu’avec la tête. »

Je finis tomber ma tête en arrière avant de la tourner pour détendre ma nuque elle aussi engourdis par cet entraînement. Je n’en pouvais vraiment plus mais j’espérais passer quelques minutes de plus en sa compagnie pour dépasser les présentations et en apprendre un peu plus sur ce chaton qui avait piqué ma curiosité.

« Et toi d’ou te viens ton talent ? »
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Jeu 31 Déc - 0:16


Leçon de piano


ft Eden  


Alors que je me présentai, le jeune homme détacha ses cheveux et les lissa en arrière, ce qui ne servit à rien car ils se remirent tout de suite à leur place initial, c'est à dire devant ses yeux. Je ne pus cependant pas détourner mon regard de lui et ce n'est qu'en croisant ses yeux que je détachais enfin les miens de son visage. Me voila à regarder les garçons à présent. Que dirais ma préceptrice d'un tel comportement ? Que c'était totalement déplacé venant d'une jeune fille d'ainsi fixer les personnes et de s'extasier sur leur beauté, car après tout la beauté n'est que superficielle ? Probablement. Et elle aurait raison. Je me mis alors à regarder mes mains, n'osant plus du tout croiser son regard.

Je vis du coin de l'oeil cependant qu'il venait dans ma direction. Mon coeur accéléra. Doucement  Amicia, il ne va rien te faire. Je me concentrai alors sur ma respiration pour tenter de calmer mon cœur, et avec succès. Surtout qu'au final, c'était pour aller vers la fenêtre proche de moi et l'ouvrir afin d'aérer la pièce ainsi que nos deux esprits. Il profita de l'air frais pendant quelques instant avant d'aller s'asseoir sur une table non loin. Je profitai alors de ce courant d'air pour calmer mon esprit et retrouver un semblant de raison. Après tout, on se connaissait à peine et même si ce petit échange musical avait été des plus sympathique, il ne fallait pas que j'oublie comment il c'était montré odieux au début avec moi.

Il finit alors par se présenter sous le nom d'Eden Choi, ce qui me ramena alors à l'instant présent, complètement détendue et sereine grâce au froid qui parcourait ma peau. La table sur laquelle il c'était assit se trouvait légèrement derrière moi, aussi je me tournai sur ma chaise, me mettant face à la fenêtre, le dossier de la chaise sur le coté. Puis je posai mon coude sur le dossier et ainsi pus me tourner vers le jeune homme. Il semblait alors réfléchir sur la manière de me raconter les choses avant de me dire qu'il avait apprit en école de musique en Corée du Sud, avant d'avoir un professeur particulier pour lui apprendre la technique sur divers instruments, mais que au final, l'improvisation, ce qu'il préférait dans la musique, il l'avait apprit tout seul.

D'une certaine manière, je l'enviais. Etre capable ainsi d'improviser et de broder, se laisser guider par sa seule inspiration...  En musique, ça devait être fantastique. Après tout, c'est comme cela que composait les plus grands artistes. Et je savais que je ne serais jamais une grande artiste. Une grande interprète, peut être. Artiste, jamais. C'était au dessus de mes compétences. Je n'avais pas assez de confiance dans mon talent créatif pour réussir. Tout ce que j'avais essayer de faire jusque la, je l'avais aussitôt jeté à la poubelle. Aujourd'hui, c'était différent car je m'étais laissé guidé par ce qu'il faisait et revenait automatiquement sur les grands classiques. Mais moi toute seule, je n'y arriverai pas, cela en était certain. Après s'être détendu la nuque, il me demanda alors d'où me venait mon talent. Je finis alors par lui répondre :

- De très longues heures d'entrainement. Dès l'âge de 6 ans, j'ai eu un professeur de musique qui avait joué pendant des années au conservatoire de Paris. Il m'a au début enseigné le chant et le piano. Le violon est venu trois ans après. Et depuis, je m'entraine tous les jours sans relâche pour arriver à maitriser les trois. Mais visiblement, j'ai encore beaucoup de progrès à faire.

Je fixai alors le paysage dehors, le regard cependant dans le vide, offrant mon plus beau profil au jeune homme sans m'en rendre compte. Ma dernière phrase faisait quelque peut défaitiste. Mais je me rendais compte aujourd'hui, alors que je tenais cette personne de mon âge sous mes yeux avec un talent plus immensément grand que le miens, que j'étais encore bien loin du niveau que je pensais avoir. Mais je ne me laissais pas abattre pour autant. Je le devais à ma mère après tout, de me battre jusqu'au bout pour les passions qu'elle m'a transmise. Mais il allait falloir que je m'entraine avec encore plus d'assiduité et que j'arrive à m'affranchir de ces maudites partitions pourtant si rassurantes.

Je finis par reprendre pied dans le monde réel et tournai la tête vers Eden, lui offrant un léger sourire sans conviction. J'avais l'impression, qu'à cause de ce jeune homme, de devoir repartir de zéro en musique. Que j'avais tout à réapprendre. Mais je savais aussi qu'il ne pourrait pas m'aider car je ne le voulais pas. Il était devenu la référence que je voulais atteindre et je voulais y arriver seule. Même si le gouffre qui nous séparait me semblait si immense que je ne savais pas si je pourrais le surmonter un jour, même à force de travail. Un voile de tristesse passa alors devant mes yeux avant que je ne détourne le regard, me forçant à ravaler mes sentiments. Je finis par me ressaisir, mais je ne pus le regarder de nouveau, préférant me focaliser sur mes mains alors que je lui déclarai :

- En tout cas, je vous remercie aussi pour cet échange musical, il m'a été très instructif. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre. Je prie pour que, la prochaine fois, je serais à la hauteur de vos attentes.


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Jeu 31 Déc - 2:08
L’air frais semblait lui être plus que bénéfique, la revitalisant entièrement voire lui aérait la tête autant que ça avait put le faire pour moi. Après ce que nous avions travaillé au travers de cet échange musical, la brise de fin d’après-midi était vraiment la bienvenue. C’était relaxant, l’air ambiant, le calme après ce moment et surtout l’apaisement, parce que mine de rien je me sentais vraiment exténué d’avoir autant travailler l’instrument et mon don en même temps. Je n’avais pas pour habitude de créer une hallucination dans laquelle je me trouver moi-même touché volontairement.
Je balançais ma tête en arrière, les yeux fixés au plafond réfléchissant et méditant sur sa réponse. Un travail acharné et à un très jeune âge, je connaissais bien ce genre de vie. Cependant je n’avais pas la même routine qu’elle. Son ton mélancolique voire pessimiste alors qu’elle prononçait les derniers mots me fit froncer les sourcils et redresser la tête pour la regarder.

Elle avait changé de position, à présent de côté elle avait l’air plus décontracté effaçant alors mes préjugés. Sa position me donnait une impression de fragilité, d’une détresse profondément masquée mais pourtant bien présente. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans sa vie pour qu’elle en arrive à penser de la sorte. Je l’imaginais davantage plus sûre d’elle et de son talent pour la musique. Il n’y a pas photo, elle n’a rien à envier à personne.
Son regard perdu dans les abîmes de ses pensées, le regard tourné vers l’extérieur, Amicia me laissait une vue parfaite sur son profil. Une mâchoire délicatement tracée, des traits féminins, son petit nez droit s’alignant parfaitement avec ses jolie lèvres fines mais charnues. Etait-elle consciente qu’elle avait les proportions parfaites du visage selon les études scientifiques et surtout mon étude personnelle, que j’estime nettement plus intéressante et surtout, importante. Sans discrétion, je me permets d’inspecter son visage dénué de tous artifices susceptibles de la rendre disgracieuse, sa peau lisse naturelle parsemée de quelques imperfections qui ne la rendaient que plus jolie. Cette fille avait tout pour elle : la beauté, le talent et un caractère bien à elle qui cependant ne ternie pas sa délicatesse. Cependant sa remarque me fait tilter alors qu’elle me remerciait pour la performance :

« En tout cas, je vous remercie aussi pour cet échange musical, il m'a été très instructif. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre. Je prie pour que, la prochaine fois, je serais à la hauteur de vos attentes. »

Son regard de nouveau sur moi marqué d’un sourire léger tout sauf convainquant. Doutait-elle réellement de ses capacités ? Cette mélancolie flagrante transformant peu à peu cet air serein en une ambiance pesante et lourde d’appréhension. Cependant ce n’était pas dans mes habitudes de penser de la sorte. Il était donc naturel pour moi d’intervenir auprès de cette jeune inconnue pour lui prouver qu’elle avait déjà tout en main.
Ainsi je me levais et m’approchait d’un pas léger tel un félin vers sa proie. Je m’arrête à quelque centimètres d’elle mon regard plongeant dans le sien, la surplombant de toute ma hauteur mon ombre cachant l’entièreté de sa personne. Je voulais qu’elle comprenne au travers mes gestes qu’elle se trompait mais que ses erreurs ne devaient pas être fuis. Je m’abaisse alors totalement jusqu’à finir accroupi à ses pieds. Mon regard précédemment dirigé vers le bas était cette fois à l’inverse, vers le haut. C’est elle qui était maître de la situation et qui avait la main sur ce moment. D’un rapide coup de main dans mes cheveux et un passage de ma langue sur mes lèvres pour les humidifié, je pris avec une grande douceur sa main droite dans la mienne.

« Tu n’as besoin de personne pour évoluer. Tu as été au delà de toutes mes attentes aujourd’hui et tu ne le dois qu’à toi-même. Ton enseignement n’a pas été vain, lui dis-je en passant le bout de mon pouce le long de ses doigts. Tes mains sont fines, et tes doigts sont longs et puissamment entraînés et habitué à travailler tes instruments. Tu n’as plus besoin d’apprendre à jouer, tu as besoin d’apprendre à te libérer pour faire ce que tu veux. »

J’accompagnais chacune de mes phrases par des mouvements lents, lui montrant d’abords sa tête du bout de mes doigts puis emmenant sa main à son coeur, la collant contre sa propre poitrine pour qu’elle ressente les battements de son muscle vitale. J’abaissais volontairement le timbre de ma voix la rendant plus grave pour la rassurer, lui faire comprendre que je ne voulais rien de plus que l’encourager de toute mon âme.

« Toutes les connaissances que tu as acquises durant ses années et auprès de ses gens ont fait de toi quelqu’un d’incroyablement talentueux, la différence est qu’ils t’ont appris à te plier aux règles. Libre à toi de choisir si tu veux continuer dans cette voie ou suivre tes envies et peut-être tes émotions les plus enfouis. »
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Jeu 31 Déc - 13:59


Leçon de piano


ft Eden  


Je l'entendis alors se lever et s'approcher de moi. Mon regard quitta alors mes mains pour regarder ce qu'il faisait. Il se planta devant moi, me dominant de toute sa hauteur. J'eus une légère appréhension : qu'allait-il bien pouvoir me faire ? Je venais juste de lui avouer, de manière détournée, qu'il m'était supérieur en musique. Voulait-il me rabaisser encore plus que je ne le faisais moi même ? Mais contre toute attente, il s'accroupit alors devant moi, me regardant alors en contre plongé. Il passa une main dans ses cheveux et s'humecta les lèvres. De mon côté, je restai perplexe. Que me voulait-il ? Il me prit alors ma main droite dans la sienne. Elle était chaude et réconfortante, et une vague de chaleur remonta alors le long de mon bras droit, passa par ma poitrine avant d'arriver au niveau de ma tête. Ce qu'il déclara ensuite me laissa perplexe :

- Tu n’as besoin de personne pour évoluer. Tu as été au delà de toutes mes attentes aujourd’hui et tu ne le dois qu’à toi-même. Ton enseignement n’a pas été vain. Tes mains sont fines, et tes doigts sont longs et puissamment entraînés et habitué à travailler tes instruments. Tu n’as plus besoin d’apprendre à jouer, tu as besoin d’apprendre à te libérer pour faire ce que tu veux.

Il s'était mit à me caresses les doigts du bout de son pouce. Moi, je m'étais perdue dans ses yeux marrons, passant de l'un à l'autre, ne sachant sur lequel me concentrer. Son regard était si intense. J'y lisais énormément de sincérité. Pensait-il vraiment que je puisse un jour l'égaler ? Dans ce qu'il me disait, je comprenais qu'il me félicitait pour ma technique et ma maitrise. Mais il finit par cette notion de liberté qui me faisait peur. Il pointa ensuite ma tête en m'expliquant que tout ce que j'avais appris jusqu'ici, c'était de suivre les règles que l'on m'imposait. Puis il prit ma main droite au niveau du poignet pour me la faire poser sur ma poitrine et ainsi me faire sentir les battements de mon coeur, tout en me disant de suivre mes envies et mes émotions enfouis, là, tout au fond de moi.

Tout ce que je ressentait, c'était mon coeur qui s'emballait : il était désormais si proche de moi. Je continuai de fixer le jeune homme en étant complètement tétanisée. Je n'arrivai à n'émettre aucun son avec ma bouche. Je me contentai de me figer, me demandant ce qu'il convenait de faire dans cette situation. J'avais l'impression que mon coeur allait sortir de ma poitrine alors que le mot émotion raisonnait dans mon esprit. Les émotions.

Depuis petite, on m'avait apprit à toujours les cacher. Tout n'était que mascarade et paraitre dans le monde dans lequel j'avais grandi. Même si on n'appréciait pas quelque chose, on devait faire comme si on l'aimait. Il ne fallait jamais s'emporter contre quelqu'un, être courtois en toute circonstance. Et l'amour... ne jamais en montré de trop. Je m'étais toujours demandé si mes parents s'aimaient vraiment car devant moi, ils se comportaient comme des collègues plus que comme un couple, même si ma mère employait toujours des mots affectifs pour mon père. Mais cela s'arrêtait la. En public, ma mère était accroché au bras de mon père, mais c'était tout. Jamais je ne les vis s'embrasser. Jamais je ne les entendis parler d'amour. Tout ça, ce n'était que dans les films que je regardai parfois à la télévision.

On m'avait donc appris en société à ne jamais laisser paraitre mes émotions, ou alors à toujours les fausser pour ne blesser personne. Voilà pourquoi aussi j'étais très douée en théâtre. Jouer la comédie, je faisais cela depuis toute petite. Et puis, lorsqu'avec ma mère, nous avions découvert que je ne maitrisais pas mon pouvoir si j'étais en proie à des émotions fortes comme la colère ou la tristesse, j'avais d'autant plus appris à me canaliser et à faire abstraction de mes sentiments, par peur de perdre le contrôle. Je ne savais donc plus exprimer mes sentiments. Je ne savais donc plus les laisser guider ma conduite. Je ne savais donc plus faire appelle à eux pour vivre ma vie comme je l'entendais.

Ce fut un vrombissement qui me ramena à la réalité. J'avais toujours ma main sur mon coeur qui battait à tout rompre, et lui, la sienne sur mon poignet. Et ses yeux étaient toujours plongés dans les miens. Je n'avais eu à peine quelques secondes d'absence, mais cela avait suffit à mon pouvoir pour se réveiller. En relevant les yeux, je remarquai alors que tous les objets présents autour de nous c'étaient mis à vibrer, tous plus ou moins fort suivant leur poids. Voila ce dont j'avais le plus peur dans ma vie : de moi même. Une seconde d'inattention pendant laquelle une émotion faisait surface, et je devenais un danger pour les autres. Je fermais alors les yeux, reprenant le contrôle sur moi même en inspirant profondément pour faire ralentir mon cœur. Me sentant perdre pied, j'attrapai alors la main d'Eden avec les deux miennes et la pressai entre mes doigts, m'y accrochant comme à une ancre.

Voila pourquoi je ne pouvais pas garder d'émotions en moi. Voila toute la problématique de ma vie. Un pouvoir trop grand, une éducation trop étriquée. J'étais devenue ce que le monde attendait de moi : une jeune fille bonne à sourire et à faire abstraction de ses envies pour satisfaire ceux des hommes. Ainsi était fait mon monde. Une larme m'échappait alors que je me concentrai sur ma respiration pour me calmer. Les objets finirent par retomber à leur place, inerte. J'avais de nouveau réussis à me canaliser et donc à canaliser mon pouvoir. Et heureusement, il n'y avait pas eu de casse grâce au catalyseur. J'ouvris alors de nouveau les yeux et les posais sur le jeune homme. Je finis alors par lui dire à voix basse :

- Voila pourquoi je ne peux laisser parler mes émotions.

Je me rendis compte que je serrais toujours sa main et la lâchai alors. Puis je sentis le contre coup venir. J'eus un gout de fer dans la bouche et du sang se mit à couler de mon nez. A cela s'ajoutait des vertiges qui, si je n'étais pas assise sur une chaise, m'auraient forcer à m'écrouler sur le sol. Je me cramponnais alors au mobilier, fermant les yeux pour chasser cette sensation de chute. Je me concentrai sur ma respiration. Cela allait passer dans quelques minutes, le tout c'était de ne pas bouger.


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Sam 2 Jan - 1:10
Je sentais que ce que je lui disais la travaillait, son visage tiré par la fatigue mais aussi par le doute et une réflexion approfondie. La contrainte et l’obligation, se plier aux commandements deviennent rapidement une zone de confort. L’esprit est encadré selon des règles parfois strictes ne permettant aucun écart et donc toujours un confort sans risque. Répéter mécaniquement les mêmes gestes, les mêmes mouvements au point de les inclure dans ce qui pourrait s’apparenter à une routine. Aussi lassant soit-il c’est ce que l’on pouvait créer de plus rassurant que l’ordre et la rigueur d’une vie. Compter sur les autres pour éviter les pièges, les laissant nous guider sur un chemin rébarbatif et sur. Ne jamais succomber ou de continuellement se rassurer parce que rien ne sort de l’ordinaire.

Alors que la liberté est tout l’inverse. On n’est jamais sur de se qu’il se passera par la suite, une insécurité capable de faire palpiter un coeur à cent à l’heure. Cette crainte qui retourne délicieusement l’estomac d’appréhension et d’excitation. Cet inconnu qui nous temps les bras, prêt à voyager partout avec nous dans l’unique but de satisfaire notre besoin d’évasion. Ce sentiment de bien-être lorsque l’on sait que rien ni personne ne pourra avoir d’impact sur nous, que même le jugement ou la critique ne pourra nous impacter car cette liberté nous permet de faire abstraction de toutes les choses négatives ou nocives pour nous. Se permettre de se laisser aller, de ressentir ce que l’on veut, faire ce que l’on souhaite. C’est comme ressentir le vent à travers son corps, dans ses cheveux, inspirer l’air profondément pour s’aérer le corps et l’esprit. Vivre au jour le jour comme si c’était le dernier. Ne rien s’imposer que de vivre pour aimer, pour faire ce que l’on souhaite selon ses envies, sans obligations, vivre pour soi.

Mais c’est également très difficile, très compliqué de lâcher prise lorsque l’on a toute notre vie apprit à marcher dans les pas de nos modèles, être l’ombre de l’enseignement, ne jurer que par ce que l’on nous a dit d’être. Apprendre à vivre et décider par soi-même c’est comme tout lâcher, prendre un sac à dos et dire au revoir au confort si douillet. Abandonner une part de nous-même pour en découvrir une autre, accepter que ce que l’on a toujours vécu n’est pas forcément la vrai vie. Accepter nos sentiments aussi, découvrir les gens et apprendre à les aimer non pas par dépit mais réellement pour ce qu’ils valent, avec des sentiments sincères.
Certaines personnes sont parfaitement capable de ressentir et vivre facilement voire naturellement tout ça. Mais Amicia comme moi avions vécu selon des règles strictes, selon les esprits étriqués ou seul ce qui est marqué dans un livre de droit est vrai. La sainte parole du « je ne dois pas » ou je n’ai pas le droit ». Des devoirs et une constante remise en question.

Loin de mes parents, j’avais pu délaisser peu à peu cet enseignement, m’appropriant mes propres lois, cachées et préservées des autres, dans mon coeur. Puis j’avais grandis, suivant ce que l’on me demandait pour pouvoir faire ce que je souhaitais en fonction de mes envies. J’avais appris seul à m’accepter et faire de mon quotidien un jeu dans lequel j’étais le maitre, loin des règles barbantes, du monde ennuyeux, de l’aristocratie et des protocoles tirés à quatre épingles. J’étais moi, enfant attentif et travaillant dur pour faire de mes compétences une force dans lequel je pouvais m’exprimer librement. Jamais je me contraignais à faire quelques choses si je ne l’estimais nécessaire à mes envies mais aussi à mes besoins.

Amicia n’avait jamais eu cette capacité d’accepter de dire non aux règles, du refus de l’autorité. Elle était juste l’enfant modèle, pliée en quatre pour satisfaire ses précepteurs. Façonnée selon leurs conditions sans jamais se demander ce que la princesse voulait ELLE, sans se soucier de ses envies.
J’en venais même à me poser des question sur sa relation avec ses parents, était-elle proche d’eux ? Avait-elle déjà eu envie de tout foutre en l’air et décider par elle-même pour faire ce qu’elle voulait ? Ou c’était-elle toujours reposée sur ses acquis, niant le besoin de ses émotions de s’exprimer ?

Je regardais toujours la jeune fille qui me paraissait tellement plus fragile que précédemment. Son teint un peu plus pâle comme frappé par une force ou des émotions nouvelles. Avais-je bien fais d’agir de la sorte ou n’étais-je qu’un poison dont la petite princesse se serait approchée trop près ? Je remettais toutes mes actions en question, elle, qui avait toujours connu cette vie et ne semblait pas mal le vivre avant.
Pourtant lorsque tout notre environnement se mit à vrombir, les claquements des meubles et objets retentir dans la pièces, je me mis moi-même à douter. Cette force, cette puissance semblait la posséder sans même qu’elle n’en prenne consicence. J’avoue que je ne me sentais pas serein mais je me refusais de le montrer, maintenant son regard ensorcelant qui semblait si loin d’ici.
Ses mains plus petites attrapèrent la mienne, forçant dessus, s’accrochant à chaque parcelle de ma peau comme un point d’ancrage, un soutien. Sa force se ressentait au travers chacun de ses doigts, ce n’était pas particulièrement douloureux juste surprenant ou peut-être pas tant que ça. Finalement c’était elle toute entière qui me faisait mal au coeur.

« Voilà pourquoi je ne peux pas laisser parler mes émotions. »

Quelques secondes après Amicia lâcha ma main comme si elle reprenait conscience et le contrôle de la situation. Plus rien ne bougeait dans la pièce alors qu’à peine une minutes avant c’était l’anarchie. Pourtant une tension régnait fortement.
Mes yeux suivirent la larme qui coulait le long de sa joue, traçant un sillon sur la peau fine. Perplexe, je stoppais son chemin effaçant cette dernière de mon pouce. Un soupir m’échappa alors qu’elle même reprenait son souffle épuiser par ses efforts. Je me redressais, prenant appuis sur mes cuisses. Je fouillais dans mes poches à la recherche de mouchoir en papier. J’avais pris ce paquet pratiquement vide quelques heures avant, suite à de la peinture qui me restait sur les doigts. Je me félicitais de ne pas l’avoir laissé dans ma chambre mais gardé au chaud dans mon pantalon.
Je sortis l’un des derniers mouchoirs et releva doucement la tête de la jeune femme, de ma main pendant que je tapotais son visage très lentement jusqu’à effacer toutes trace de sang et après mettre assurer que plus rien ne coulerait.
Je mit ma main à l’arrière de sa tête, appuyant jusqu’à ce que celle-ci rencontre mon abdomen, entourant un bras autour de ses épaules, tentant une étreinte délicate pendant quelques instants.

« T’as plus grosse erreur serait de penser que tu ne pourras jamais te sentir libre, d’être toi même. Tu ne dois pas avoir peur de tes émotions mais apprendre à les contrôler, dis-je d’un ton calme moi-même pensif. Je ne sais pas à quel poins ton don est puissant, mais ne le laisse pas t’empêcher de vivre. Tu as besoin d’apprendre à le contrôler et je pense que tu es au bon endroit pour ça. Ne pense pas non plus que tu es dans l’obligation de devoir affronter ça seule, tu as le droits d’avoir besoin d’aide et de vouloir t’appuyer sur les autres. »

Je ne savais rien d’elle et je me permettais de lui dire cela. Je craignais d’être indiscret et intrusif. J’étais peut-être complètement stupide de me permettre cela. Ainsi, je reculais de quelques centimètres, mettant fin à l’étreinte que j’espérais réellement réconfortante pour lui sourire doucement espérant la rassurer ne serait-ce qu’un tout petit peu.
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Amicia S. Faversham
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Sam 2 Jan - 8:34


Leçon de piano


ft Eden  


Le bourdonnement dans ma tête commençait à se calmer. Cependant, je sentis à peine le contact de sa main sur ma joue pour arrêter cette larme qui m'avait échappé. Tout était tellement confus autour de moi. Je me cramponnai à ma chaise pour ne pas tomber. J'étais tellement fatiguée, éreintée par mes insomnies que je n'avais qu'une envie, c'était de m'allonger et de dormir pendant des heures. Mais je savais qu'à peine j'aurais fermé les yeux, que mes visions cauchemardesques reviendront aussi sec me hanter.

C'est lorsqu'il me releva la tête avec l'aide d'un doigt sous mon menton pour me nettoyer le nez, que je me rappelai alors réellement de sa présence. Ses yeux marrons qui me fixaient avec toujours autant d'intensité. Pourtant, à présent, j'y y lisais de l'inquiétude. Serait-ce à mon égard ou à cause de la puissance de mon pouvoir dont il venait d'avoir un petit aperçu ? Je ne serais le dire. Cependant, pendant une fraction de seconde, alors que je fixai son visage, je cru voir à sa place ma mère. Après nos entrainements, c'était toujours elle qui m'essuyait le nez comme il le faisait en ce moment même. Il émanait de lui la même chaleur réconfortante que j'avais toujours connu auprès de ma mère. Aussi, pendant cet instant de grâce, j'avais l'impression de revenir des années en arrière, ce qui me rendis encore plus mélancolique qu'avant.

Une fois mon saignement de nez calmé, Eden rangea son mouchoir. Puis il fit quelque chose qui me surpris légèrement. Mais étant tellement fatiguée, je le laissai faire, m'effondrant presque dans ses bras, telle une poupée de chiffon. Ses bras autour de mes épaules, et son abdomen contre ma tête étaient si réconfortant. Je me laissai alors bercé, écoutant qu'à moitié ce qu'il me racontait par la suite :

- Ta plus grosse erreur serait de penser que tu ne pourras jamais te sentir libre, d’être toi même. Tu ne dois pas avoir peur de tes émotions mais apprendre à les contrôler. Je ne sais pas à quel point ton don est puissant, mais ne le laisse pas t’empêcher de vivre. Tu as besoin d’apprendre à le contrôler et je pense que tu es au bon endroit pour ça. Ne pense pas non plus que tu es dans l’obligation de devoir affronter ça seule, tu as le droits d’avoir besoin d’aide et de vouloir t’appuyer sur les autres.

Ce n'était pas vraiment de mes émotions dont j'avais peur. Après tout, avant mes 10 ans, je n'avais jamais eu de soucis avec. Non, ce dont j'avais peur c'était la manière dont mes émotions nourrissaient mon don. Et aussi la vitesse à laquelle ce dernier m'échappait. C'est donc pour cela que je passais mon temps à refouler tout au fond de moi. Je savais que ce n'était la meilleure des solutions, car j'avais l'impression d'être une cocotte minute prête à exploser au moindre problème. Mais ce qui me gardait d'exploser, c'était la peur : la peur de voir tout ce que je chérissais disparaitre par ma faute. La peur guidait chacun de mes pas, tous les jours, à tout moment de la journée. Elle me rongeait depuis des années de l'intérieur, s'insinuant dans chacune de mes cellules tel un cancer. Et c'est donc à cause de cette peur que je mesurai le moindre de mes gestes, la moindre de mes émotions, la moindre chose de ma vie. Mon éducation m'avait permis à accepter tout cela plus facilement, plaçant des étiquettes sur chacun de mes choix. Mais cela restait une façade, un prétexte.

Je savais qu'il fallait que j'apprenne à utiliser mon don et c'est pour cela que j'espérais vraiment que cette école puisse m'aider. J'étais encore plus attentive que d'habitude lors des cours de pratique, buvant les paroles de nos professeurs pour essayer d'en tirer le moindre conseil pouvant m'aider. Mais je ne progressai pas aussi vite que je le voulais, limité par ma condition physique qui se dégradait. C'était un cercle vicieux dans lequel je m'étais enfermé : je ne dormais plus à cause de la peur qui me rongeait, donc j'étais fatiguée et affaiblie la journée, ce qui faisait que j'avais du mal pendant les exercices de pratique, renforçant alors la peur qu'exerçait mon pouvoir sur moi, ce qui m'empêchait alors de dormir la nuit suivante.

Enfin, il me parla de prendre appuis sur les autres, d'avoir le droit d'avoir besoin d'aide. La seule qui m'avait aidé toute ma vie n'étais plus de ce monde, et depuis, je n'avais encore trouvé personne susceptible de la remplacer. Après la mort de ma mère, je n'avais personne vers qui me tourner pour demander de l'aide, vivant dans la peur d'être découverte par les autorités. Et maintenant que, vis à vis de cela, j'étais en sécurité, je me retrouvai dans un environnement dans lequel je ne connaissais personne et ou tout était si différent de ma vie d'avant. J'étais tout simplement perdue, ne sachant vers qui me tourner. Je savais que les professeurs ne voulaient que mon bien, je ne me sentais pas de me confier à un adulte. Quant aux jeunes de mon âge, je ne savais pas à qui je pouvais faire confiance. Tous possédait un don, aussi je faisais appelle librement à ma magie lorsque j'étais avec eux. Mais comment aborder le problème de mes conflits intérieurs avec qui que ce soit, ne sachant pas si je pouvais leur faire confiance. De plus, j'avais aussi peur de m'attacher à quelqu'un et de le blesser par inadvertance au final. Si seulement ma mère était encore la, tout serait plus facile à l'heure actuelle.

Eden mit finalement fin à notre étreinte en se reculant légèrement, laissant tout de même ses mains sur mes épaules. Je vis alors, en relevant la tête vers lui, un sourire se dessiner sur son visage. Décidément, même avec un voile d'inquiétude au fond des yeux, il était toujours aussi séduisant. Je ne serais dire ce qui m'attirais le plus chez lui, si c'était son regard si intense ou son visage si parfait. Mais je savais que je ne pouvais me laisser aller à de telles pensées. Surtout que j'avais l'impression que c'était à cause de la fatigue que je commençais à avoir ce genre de réflexions. Il fallait que je me ressaisisse.

Je sus alors ce que je devais faire en cet instant : fuir loin d'ici et aller me réfugier au fond de mon lit pour me reposer. Pourquoi me demanderez vous ? Pour fuir ses yeux qui me faisaient perdre pied, fuir ce corps qui m'attirait, et surtout fuir mes sombres pensées et mes sombres désirs qui m'envahissait peut à peut alors que je le fixai du regard. Dormir, j'avais surtout besoin de dormir, et de faire un point sur cette folle journée avec moi même. Je devais faire la part des choses dans tout ça, et faire de l'ordre dans ma tête comme dans mon coeur. Mais avant cela, je devais arriver à me lever de cette chaise et prier pour que mes jambes puissent me porter jusqu'à ma chambre.

- J'aimerai bien, mais c'est plus compliqué que cela, lâchai-je dans un souffle, ne voulant pas m'éterniser plus longtemps la dessus. Aussi, si vous voulez bien m'excusez, je vais me retirer dans ma chambre.

Une fois qu'il se fut écarté de moi, je me levai de ma chaise. Mes jambes protestèrent sous l'effort en me faisant mal mais finirent par m'obéir. Prise de léger vertiges, je restai alors debout, cramponnée au dossier de la chaise, le temps de retrouver l'équilibre. Je devais offrir un spectacle des plus pathétique. Je pris une grand inspiration, saisis mes vêtements posés sur le dossier, puis me dirigeai vers la table ou se trouvaient mes partitions pour les récupérer. Une fois au niveau de la table, je posai ma veste et mon gilet sur celle ci afin de rassembler mes partitions mais aussitôt, je dus prendre de nouveau appuie sur me meuble, déjà fatiguée par ce court trajet. Jamais je n'arriverai jusqu'à ma chambre. Pourquoi tout d'un coup étais-je devenue si faible ? Cela n'était pas digne d'une Faversham de montrer autant de faiblesse. Je devais... Mes jambes cédèrent sous mon poids, et en m'attrapant à la table, je tombai uniquement à genoux sur le sol, puis je me laissai m'asseoir, les jambes sur le côté, incapable de me relever. Je me cramponnai alors désespérant au rebord la table, essayant de chasser ces vertiges qui prenaient de nouveau place dans mon esprit. Pourquoi est-ce que mon corps me lâchait maintenant ? Je n'avais qu'à peine joué 20 minutes de violon et utilisé mon pouvoir un peu de trop. Pourquoi me sentais-je si lasse ? Je lançais alors un regard désespéré à Eden, comprenant que lui seul pouvais me venir en aide à l'heure actuelle.


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Eden Choi
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Dim 3 Jan - 1:20
« J’aimerai bien, mais c’est plus compliqué que cela, » me répondit-elle.

Ben oui ça l’est, mais c’est aussi le jeu. On a rien sans rien c’est sur, je suppose qu’avant d’être ici sa vie ne devait pas être simple pour avoir un esprit si fermé. Sans être péjoratif bien évidemment, mais au delà de ça, mon avis était tel qu’elle avait un réel besoin d’évasion mais également un énorme soutien sans doute psychologique. Ça devait vraiment être épuisant pour elle de passer d’un extrême à l’autre même le temps de quelques minutes et si en plus son pouvoir lui mettait des bâtons dans les roues, la pauvre je compris que ce soit difficile.
Son pouvoir n’avait pas l’air simple au quotidien, cela dit, j’avais tout de même l’impression qu’elle savait le contrôler, du moins un peu, parce que sa crise me prouvait le contraire… une réelle contradiction dont je ne connaissais aucunement les détails.

« Aussi, si vous voulez bien m'excusez, je vais me retirer dans ma chambre. »

Ça c’était le pompon, sincèrement j’y croyais pas. Je m’éloignai donc d’elle m’appuyant contre la table, les bras croisés pour la regarder faire. Son état réellement triste à voir alors, je ne l’imaginais pas une seconde réussir à traverser le campus pour rejoindre les dortoirs, pas quand déjà elle devait s’accrocher à une chaise pour se maintenir assise.
C’est d’ailleurs ainsi que cela se déroula, elle se mit debout s’accrochant à tous ce qui était à porté de main, récupéra ses affaires par la même occasion avant d’aller vers la table. Cependant à peine fut-elle à proximité de cette dernière que la jeune femme s’écroula sur les genoux sans doute exténuée par un effort qui pourtant fut moindre.

Je lâchai un soupir en haussant les sourcils peu étonné de la voir à terre. Pourtant je n’avais rien fais, je ne savais pas réellement pourquoi, sans doute pour lui prouver d’une certaine manière qu’elle ne s’écoutait pas assez. Son regard de détresse braqué sur moi, espérant que je l’aide dans sa galère. C’était une situation assez pathétique il fallait ce le dire mais je n’étais pas cruel et puis je l’aimais bien. Je m’avançais vers elle me mit accroupit avant de lui sourire. Je passais une main dans son dos et une autre sous ses genoux la soulevant sans effort pour l’assoir sur la table.

« Tu sais princesse, il fallait le dire si tu voulais que je te porte, tu n’avais pas à faire tant d’effort. »

Je lui souris malicieusement, sans moquerie, toujours inquiet mais avec l’objectif de détendre cette atmosphère pesante. Je ramassais ses affaires, restant proche du chaton, m’assurant qu’elle ne tombe pas et la soutenant. Je l’avertis que je la lâchais un instant, le temps de fermer la fenêtre et de revenir pour la soutenir de nouveau. Je lui mis ses partitions ainsi que ses vêtements sur les genoux, remontai les manches de ma chemise, et de nouveau je la pris en dessous des genoux et dans le dos la portant doucement essayant de diminuer les sensations de ballotements. 
Ainsi nous quittions la salle de musique pour traverser le bâtiment et enfin rejoindre le dortoir.
Réellement cette fille était un poids plume. Je n’avais pas une fois ressentis de tiraillement ou le besoin de la déposer quelques secondes. Son odeur aussi délicieuse soit-elle, enivrait mes narines alors que je marchais en silence. Finalement, moi qui pensais que le retour risquait de se passer dans une ambiance pesante était finalement plutôt agréable et tranquille.

Après son accord, j’entrai dans sa chambre m’avançant directement jusqu’au lit ou je la déposai doucement. Je mis ses affaires à son bureau avant de revenir vers elle. Encore une fois je m'accroupis, lui indiquant de me laisser faire, je lui enlevai une botte, puis l’autre, la débarrassant de ses encombrements.
Moi qui m’attendais à voir la peau lisse et douce de ses jambes, je faisais face à ses jambes marquées de brûlures rougies par le temps, une peau fripée et abimée. Je passais mon pouce sur sa jambe gauche, frôlant cette dernière de la pulpe de mes doigts. Les marques s’étendaient sur chacun de ses membres créant un contraste important entre sa peau blanche et le rose vif des cicatrices.
Ma curiosité comme n’importe quel être humain fut forte à ce moment, comment c’était elle fait ça ? Depuis quand les avait-elle ? Jusqu’ou s’étendaient-elles ? Bref tout un tas de questions que je retins de poser, conscient de l’intimité de la jeune femme. Alors je me contentai de relever la tête et de lui sourire, loin d’être dégoûté mais plutôt attiré par ses marques qui ne gâchaient en rien sa beauté.

« J’aime tes jambes. Comme toi, ta peau et délicate et belle. »

Je me relevai, déposant un baiser surfacique sur son front lui souhaitant une bonne soirée et de bien se reposer, avant de quitter la chambre pour rejoindre la mienne.
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Dim 3 Jan - 1:55


Leçon de piano


ft Eden  


Devant mon regard désespéré, le jeune homme s'approcha de moi. Il me souleva comme si je ne pesais rien pour m'asseoir sur la table. Je me laissais complètement faire, aucun de mes muscles n'ayant la volonté de protester. Il me sourit alors avant de me dire :

- Tu sais princesse, il fallait le dire si tu voulais que je te porte, tu n’avais pas à faire tant d’effort.

Encore ce surnom stupide. Ce qu'il pouvait m'agacer de temps en temps. J'avais presque envie d'attraper l'une des partitions à coté de moi et de la lui balancer au visage. Mais évidement, mon cerveau avait beau vouloir, mes bras refusèrent de bouger. J'étais d'un pathétique, moi même je me faisais honte. Je n'avais jamais été aussi fatiguée de ma vie, jamais, même pendant ma fugue. C'était peut être ce jeune homme qui me fatiguait en fin de compte, avec son sourire charmeur et ses surnoms stupides. Mais qu'est-ce que je racontais moi ? C'était complètement absurde. C'était pas après 30 minutes passées avec lui qui pouvait me mettre dans cet état. C'était forcément la faute de toutes ces insomnies que je faisais coup sur coup.

Le jeune homme ferma alors la fenêtre puis rassembla mes affaires et me les mises sur les genoux. Je le vis ensuite relever les manches de sa chemise, et découvris alors les muscles de ses avant bras. Bien bâtis ce jeune homme, il devait régulièrement faire du sport. Tout le contraire de moi qui était aussi fine et aussi peu musclée qu'un oiseau qu'on garderait en cage. Voila aussi pourquoi il me souleva sans même un effort en me prenant avec un main derrière mes genoux, l'autre dans mon dos. Je passai alors par reflexe mes bras autour de son cou et m'y accrochai. Ma tête se posa automatiquement contre sa poitrine et j'écoutai son coeur battre pendant toute la traversé du campus, en étant à moitié endormis contre lui. C'était si calme, si reposant. Sa chaleur et son odeur m'attirait tout en m'apaisant. J'avais presque l'impression qu'il allait me ramener chez moi et que tout redeviendrait comme avant l'accident.

Lorsqu'il arriva devant la porte de ma chambre, il me réveilla presque en me demandant s'il pouvait entrer, chose que je lui autorisais. Il me déposai alors sur mon lit. Je fus attiré immédiatement par mon oreiller et je dus me faire violence pour rester assise le temps qu'il range mes affaires. Mon esprit tournait au ralentit et ce ne fut que lorsque je me rendis compte qu'il était à genoux devant moi, m'aidant à me débarrasser de mes bottes, que je tiltai à propos du spectacle qu'il allait découvrir. Mon esprit voulait intervenir mais je ne pus obtenir de mon corps qu'une main qui se tendait vers lui et s'arrêtant dans sa course au moment ou il enlevait la première botte et découvrait mes jambes. Je restai alors la, figée, et ma main finie par regagner le long de mon corps. Trop tard.

Après m'avoir débarrasser de mes bottes, il ne pus s'empêcher de toucher mes jambes de bout de doigts. Je restai alors figée, incapable de dire quoi que ce soit. Il n'y avait de toute manière rien à dire. Par ma faute, il venait de découvrir un de mes secrets les mieux garder. J'avais été vraiment stupide de le laisser entrer dans cette chambre. J'aurais du trouver la force d'aller jusqu'à mon lit toute seule. Ou alors de le congédier immédiatement après m'avoir déposer dessus. Maintenant il savait. Et il me posera La question tôt ou tard. Alors que je redoutais le pire, ce qui suivit me laissa pantoise. Il releva les yeux vers moi et me souris, déclarant qu'il aimait mes jambes, ma peau et qu'il me trouvait belle. J'en fut bouche bée. Je ne savais que répondre. Je le regardai avec de grands yeux, incapable de bouger. Il se releva, déposa un baiser sur mon front, me souhaita une bonne soirée puis sortis de ma chambre.

Je fixai alors la porte pendant quelques minutes, incapable d'enregistrer correctement ce qui venait de se passer, me repassant en boucle ses dernières paroles. Il venait de découvrir mes jambes, chose la plus problématique à mes yeux dans mon corps, avec mes bras, et au lieux de les trouver repoussante comme moi et la plupart des gens au point que je devais toujours les cacher, lui, il les trouvait magnifique. Je n'avais vu aucune pitié dans son regard, rien. Juste du désire et de la gentillesse. Ce jeune homme avait réellement le don de me surprendre.

La fatigue me gagna alors. J'eus tout juste l'énergie pour ouvrir le tiroir de ma table de chevet, sortir mes somnifères et en avaler un avant de me laisser tomber dans mon lit, la tête enfouie dans mon oreiller. J'eus tout de même le reflexe de vérifier que mon diadème était bien sur mon front avant de me laisser gagner par le sommeil, aidé par mon médicament. Et la dernière chose qui me vient à l'esprit avant de sombrer dans l'inconscience fut le regard si intense d'Eden plongé dans le mien.


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