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“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass – ft Eden et Amicia - Fini
Mitre Nikulaenkovitch
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Mitre Nikulaenkovitch
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Dim 3 Jan - 23:10

Blanche-Neige parle en #003300

“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass

Ces derniers temps, Biskit disparaît toujours aux moments les moins opportuns. Tu ne te souviens pas qu’il ait eu ce comportement auparavant. Il revient toujours avant le coucher du soleil, mais ne te dts ni où il est allé se promener, ni avec qui—bien que tu doutes qu’il préfère la compagnie d’un autre étudiant à la tienne. Il s’est peut-être trouvé un.e partenaire raton laveur… Voilà qui serait…original. Tu avais l’intention d’attendre son retour pour aller prendre des nouvelles d’Amélia, mais cela fait plusieurs heures qu’il est parti on-ne-sait-où et n’a pas jugé bon de te prévenir ou de te dire quand il déciderait de rentrer. Tant pis. Tu partiras sans lui.

Tu entrouvres la fenêtre pour qu’il puisse se glisser à l’intérieur quand il se décidera à ramener sa fourrure. D’ici-là… tu t’emmitoufles dans une écharpe au moins aussi grande que toi, embarques une enceinte bluetooth et un bouquin à lire à Amélia, et te diriges vers le parterre dans lequel tu l’as plantée. A l’heure qu’il est, la majorité des étudiants devraient se trouver en cours. L’autre partie d’entre eux aura sans doute trop froid pour pointer le bout de son nez. Globalement : cette fois-ci, tu ne seras interrompu par personne. Tu plies ton écharpe pour en faire une capuche et maintenir ta tête au chaud tandis que tu te diriges vers les parterres du club de jardinage. La dernière fois, tu t’es retrouvé nez à nez avec une violoniste les plantes ont littéralement vibré de plaisir lorsqu’elle a laissé l’archet courir sur les cordes de son instrument. Toi, de ton côté… tu n’as pas été particulièrement impressionné, dans la mesure où tu n’as jamais été un grand fan de musique classique. Le prénom de la fille ? tu n’arrives même plus à t’en souvenir. Ce n’est pourtant pas si vieux que ça et tu te souviens assez clairement de son visage—difficile d’oublier quelqu’un qui te ressemble autant. Il y avait un « mi » dans son prénom. Comme dans le tiens. Seule chose dont tu te souviennes. Pas très importante.

Arrivé devant les jardinets, tu es soulagé de voir une nouvelle feuille s’étendre sur la tige d’Amélia Mignonette Thermopolis Renaldi Princesse de Génovie. Les plantes à côté desquelles tu l’as installée semblent s’entendre avec la nouvelle venue. Elles dégagent une mélodie familière à laquelle Amélia se mêle doucement. Avec ou sans Biskit, tu es là pour raconter à Amélia et à ses compagnes ce qu’elle a manqué, et tu t’installes sur la pierre qui délimite le carré de terreau avec la ferme intention de passer en revue tous les ragots de la semaine. Mais avant ça : tu sors l’enceinte et la connecte à ton téléphone ; tu lances la playlist que tu as composée pour Amélia. Un mélange de morceaux classiques et de chansons de variété, que tu as réhaussé de quelques tubes de pop et de musiques punk françaises et anglaises. Le tout lancé en mode aléatoire. Tu poses l’enceinte directement sur la terre, tandis qu’un des morceaux du Casse-Noisettes de Tchaïkovsky commence à jouer.

- Oui, bonjour à vous. Non, je vous ai pas remmené la fille de la dernière fois, croyez le ou non, ma vie ne tourne pas autour de vous. Je vous ai remmené de la musique. Et de la lecture, alors bouclez la et écoutez…

Tu t’installes en tailleur, cale le bouquin sur ton genoux droit et te râcles la gorge, pour commencer ta lecture.

- It is a truth universally acknowledged that a single man in possession of a good fortune must be in want of a wife... Quoi encore ?!

Tu suis les indications de pédoncule et te retournes. Et évidemment, tu n’es plus tout seul.

@Amicia S. Faversham & Eden Choi


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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Lun 4 Jan - 20:36


“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass


ft Eden et Mitre 


Cela ne faisait qu'à peine une semaine que je prenais les herbes magiques, comme j'aimais les appeler, que m'avait donné Mitre. Et je devais avoué que cela semblait fonctionner sur moi. Bon, pas autant que je l'espérais au début mais cela fonctionnait. Le soir, avant de me coucher, je prenais ma petite tisane en lisant un livre (en ce moment, j'avais décidée de relire Orgueil et Préjugé). Puis peut à peut, la tisane agissait, me nimbant dans un brouillard des plus total, calmant un à un tout mes sens et me permettant de m'endormir en pensant à rien. Puis au bout de 3 à 4 heures de sommeil plus tard, je me réveillai à cause d'un cauchemars. Et cette fois-ci, je me rendormais grâce à mes somnifères que je n'avais donc pas encore pris, ce qui me permettait de dormir 2 à 3 heures de plus.

Aussi, ce matin, en me préparant pour la journée de cours qui m'attendait, je trouvais que j'avais meilleure mine. Les traits de mon visage étaient moins tirés, ma peau détendue, les cernes bien moins profonde. Cela me fut plus facile à cacher en tout cas. Je ressentais encore un peu de fatigue au quotidien, mais je n'avais jamais été aussi en forme que depuis que j'étais arrivée. Cela me faisait du bien au moral en tout cas.

Pendant la journée de cours, je me demandai ce que j'allais bien pouvoir faire cet après midi, une fois débarrasser de nos obligations. Bien qu'il faisait froid, je me dis qu'une petite promenade dans les jardins ainsi qu'un petit entrainement de violon devant mon public préféré pourrait s'avérer être une bonne idée. Cela faisait longtemps que je n'étais pas aller les voir, et je devais leur manquer autant qu'elles me manquaient, ces petites fleurs vivantes. C'était donc décidé, tout à l'heure, j'irais m'entrainer au violon dans les jardins.

Cependant, aller savoir pourquoi, ce très cher Eden prenait de plus en plus place sur la chaise à côté de moi, alors que je m'asseyais toujours au premier rang. Je me demandai n'empêche ce qu'il me voulait. Son regard toujours aussi intense poser sur moi arrivait à me déconcentrer en deux secondes. J'essayai alors de l'ignorer mais c'était difficile. Il imposait sa présence tellement naturellement dans mon esprit que j'avais du mal à ne pas capter chacun de ses faits et gestes.

Aussi, alors que les cours venaient de finir, nonchalamment, Eden me demanda ce que j'avais prévu. Je lui répondis alors d'un ton détaché, légèrement absent, que je comptais aller m'entrainer dans les jardins du club de jardinage au violon. Il ne me posa pas plus de question, juste me fit remarquer que la salle de musique était mieux sonorisée. J'étais d'accord avec lui, mais je lui répliqua que j'avais besoin d'air. Il accepta mon argument, me donnant rendez vous à la sortie des dortoirs dans une heure, le temps de se changer et d'attraper un instrument. Je me demandai tout de même bien ce qu'il allait me sortir mais je préférai pas poser de question.

Je partis alors en direction de ma chambre. J'abandonnai alors mon uniforme pour enfiler une robe en laine, noire, à col roulé et à manche longues. Cependant, elle m'arrivait au dessus des genoux. Je dus donc mettre des collant noir opaque pour cacher mes brûlures. Ne pas refaire la même erreur que la dernière fois. Puis j'enfilais mes grands bottes, mon manteau et fus enfin prête à sortir. D'un coup de magie, mon violon se plaça à côté de moi, flottant dans les airs. Et c'est ainsi que je sortis de ma chambre et que j'attendis Eden en bas du bâtiment.

Certes, il faisait froid. Mais j'aimais le froid, c'était une température que je supportais bien plus facilement que la chaleur. La brise légère qui c'était levée soulevait lentement mes cheveux et me rafraichissait le visage comme mes idées. Je me sentais enfin sereine et dans mon élément. C'était une journée parfaite pour aller jouer dehors. Eden ne tarda pas à arriver, encombrer d'un étuis à violoncelle et d'une chaise. Devant son calvaire pour porter tout cela, je pris alors possession magiquement de ses deux fardeaux et les fit voler près de moi. Cela me demandait un peu plus de concentration qu'avec mon violon, surtout que ça me faisait trois objets à contrôler et que ça commencer à atteindre ma limite, mais tant que je ne commençais pas à les manipuler dans tous les sens et que je me contentais juste de les faire flotter près de moi, cela ne me posa que très peu de problème.

Je guidais donc le jeune homme à travers les différents jardins, profitant de cette petite promenade pour observer l'école et ses jardins et me faisant la réflexion que c'était tout de même un très bel endroit. Nous arrivâmes rapidement près des parcelles ou s'épanouissaient mon nouveau public. Et alors que nous nous approchâmes des jardinières, je vis Mitre, assis à lire un livre à haute voix, tout en écoutant du Tchaïkovsky, à savoir Casse-Noisette. Je ne pus m'empêcher de sourire. Mitre ? Ecoutant du Tchaïkovsky ? J'étais certaines que c'était mesdames les plantes qui le lui avait demandé.

Soudain, le jeune homme aux cheveux blancs s'interrompit, surement avertis par son auditoire et se retourna vers nous. Je me mis à sourire de plus belle. Je ne pensais vraiment pas le revoir aujourd'hui, mais ça me faisait plaisir de le voir tout de même. J'espérai juste que nous ne le gênions pas trop dans ses projets. Enfin, nous le gênions surement. Surtout en voyant la tête qu'il tirait en nous apercevant. Mais tant pis. La dernière fois, c'est lui qui était venue me déranger. Cette fois-ci, c'était à mon tour.

- Bien le bonjour Mitre, mesdames, dis-je en me tournant vers les fleurs. Comment allez vous ? Mitre, je vous présente Eden. Il est musicien comme moi. Eden, voici Mitre, il est jardinier et aide ses magnifiques plantes à pousser comme il se doit.

Je posais alors mentalement la chaise, puis l'étuis du violoncelle sur celle-ci, laissant Eden s'occuper du reste. Il ne restait alors plus que mon violon en suspend dans les airs, à mes côtés. Je me tournai ensuite vers Mitre :

- Nous pensions nous entrainer ici pour faire plaisir à ses dames,dis-je en désignant les fleurs. Mais si nous vous dérangions, nous pouvons nous trouver un autre endroit du jardin. A votre convenance.


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Eden Choi
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Mar 5 Jan - 0:49
Je ne savais pas réellement pour quelle raison je m’étais décider à coller régulièrement le chaton. Sans doute parce que d’une part elle partait très régulièrement au quart de tour pour mon plus grand plaisir, mais également peut-être parce que j’appréciais particulièrement qu’elle pose ses jolis yeux sur moi. J’appréciais ce détail il est vrai. Je me faisais donc un malin plaisir à la suivre de droite à gauche dans chacun des cours que nous avions en communs. La princesse, fidèle à elle-même s’installait au premier rang comme la sage jeune femme qu’elle était. Moi principalement adepte du dernier rang, fus rapidement déçu de l’ennui que ce changement apportait, donc pour pallier le manque d’activité je m’amusais à parfois fixer Amicia que je voyais généralement se tendre sans doute agacée. Rares étaient les fois ou elle me regardait réellement, ce qui avait tendance à davantage attirer ma curiosité pour savoir jusqu’ou je devais aller pour attirer son attention.
Il fallait le dire, j’avais la fâcheuse habitude de souhaiter avoir les regards sur moi, que l’on me remarque. Non pas parce que je faisais n’importe quoi mais plutôt pour mes qualités, mes facilités ou autres raisons qui pouvaient me mettre en avant. Est-ce mal de souhaiter de pas être oublié ? Après tout, je souhaitais juste que l’on me remarque pour de bonnes raisons pas parce que j’avais tué quelqu’un.

Ce fut donc naturel pour moi de suivre la jeune femme en sortant des cours pour lui demander ce qu’elle comptait faire de son temps libre. Sa réponse me fut donnée d’un ton peu intéressé et de manière brève à la limite de l’expéditive, ce qui me fit ricaner.
J’étais tout de même perplexe pour son choix de lieu, les jardins étant de grands espaces ouverts ne permettaient pas une belle raisonnance. En général on choisissait soit des espace en entonnoir et clos soit des pièces dont les murs étaient couverts par un matériau adéquat, maximisant la qualité du son. Donc un jardin… J’acceptai cependant son choix et sans scrupule je m’invitai à sa petite sortie en plein air.
Je pris le temps de me changer optant pour un simple jean noir, un pull en col roulé noir également par dessus lequel j’assortie un manteau mi-long gris foncé. Estiment ma tenue convenable, je rangeai précautionneusement mon violoncelle dans son étui, prenant par la même occasion une chaise qui trainait dans la chambre.

Non mais quelle idée de vouloir jouer dehors ? Je sortis de ma chambre toujours en ronchonnant contre les idées de cette petite princesse, bien que j’avais choisi de mon plein-gré de la suivre. Il était donc évident que je râlais pour la forme, car en soit j’en avais pas grand chose à faire si cela me permettait de jouer. Je rejoignis la jeune femme qui patientait déjà, simplement vêtu de noir elle aussi, je laissai mon regard courir sur sa personne sans faire de remarque pour autant. La mage me débarrassa de mes affaires les faisant léviter comme elle en avait l’habitude. Si pour la chaise j’étais satisfais, pour le violoncelle j’aurai pu le porter, enfin bon, je n’allais pas me plaindre cette fois-ci.
La jeune femme nous conduisit devant tout un tas de parcelles fleuris. Ma première pensée fut d’imaginer faire un concert pour un publique de fleur, cela serait amusant bien que surprenant, cela ferait un joli plan. Même si je rêvassai au sujet de ces fleurs, je reconnu en fond sonore Casse-Noisette un ballée-fééerie qui, dans le coup, s’accordait très bien au lieu. Des musiques les plus classiques du classique, rien d’incroyable mais qui passaient toujours très bien.

« Bien le bonjour Mitre, mesdames. Comment allez vous ? Mitre, je vous présente Eden. Il est musicien comme moi. Eden, voici Mitre, il est jardinier et aide ses magnifiques plantes à pousser comme il se doit. »

Je ne sais pas ce qui me dérange entre ce type qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Amicia ou que le « mesdames » semblent désigner les plantes, si j’en crois ce que dis le chaton par « Pour faire plaisir à ces dames ». Pitié que cela soit un rêve ? Ou un sketch ? PArce que si je faisais le lien, la musique classique c’était pour ces plantes ?  D’accord on est dans une école de magie mais c’est bizarre un peu. Surtout qu’il y a que moi que ça semblait déranger.
Je réceptionnai mon violoncelle ainsi que la chaise qu’Amicia déposa au sol et regardai un à un les personnes en face de moi, oui si j’admets que les fleurs fassent partis de la conversation et des normalités de cette école. Je me figeai perplexe, cette situation était pour le moins innovante dont je n’étais pas sûr de réellement comprendre. Pourtant le silence fut le seul moyen pour moi de comprendre un t’en soit peu les choses.
Si ce Mitre fait pousser les fleurs ça ne m’étonne pas qu’il y ai de la musique classique, certains en utilisent sur les animaux donc pourquoi pas, il me semble que les jardiniers de mes parents aimaient travailler en musique… quoi que ce n’était peut-être pas pour les mêmes raisons du coup. Mais donc Amicia comment connaissait-elle les plantes ? Enfin les connaitre, comment sait-elle, qu’elle veulent écouter de la musique ? Ou le blondinet le lui à dit, mais il parle aux plantes lui ou il les fait juste pousser ?

Peu importe, je pris donc le temps de saluer discrètement le jeune homme et… les fleurs. Étrangement je me faisais fortement penser à la vielle femme de ménage de la famille et ce n’est pas forcément un bon souvenir, pas que je n’aimais pas cette dame. Bien au contraire, très charmante bien qu’elle passait son temps à radoter et le fait qu’elle parlait seule à longueur de journée me dérangeait un poil.
En y réfléchissant elle était peut-être une mage ? Ou juste folle. Gentille mais folle. Bref je restai en retrait faisant le point sur la situation pendant qu’Amicia parlait formalité avec le jeune homme. Vraiment leur ressemble fut incroyable, bon après au vu de la nonchalance de se type et des excessives bonne manière de la princesse, ça m’étonnerai que leurs ressembles aillent plus loin. Ou alors j’allai découvrir qu’ils avaient la même voix… Non mais vraiment les fleurs je m’en remettais pas. Vive la magie…
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Mitre Nikulaenkovitch
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Mitre Nikulaenkovitch
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Mar 5 Jan - 16:19

Blanche-Neige parle en #003300

“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass

Tu pourrais croire au karma, mais ça impliquerait accepter que tu es en tors, que tu mérites que l’univers te fasse des balayettes relativement fréquemment. Et honnêtement, tu as déjà suffisamment de responsabilités comme ça, tu vas pas commencer à en prendre en plus pour ton comportement.

Donc, ton doppelgänger est revenu, accompagnée en plus de ça. Splendide. Tu refermes le livre, les regarde quelques instants sans manifester aucune expression avant d’accepter que, voilà, c’est ta vie maintenant. Avoir des gens pétillants qui connaissent ton prénom. Devoir retenir le leur. Etre poli. Comment elle s’appelle déjà ? ce serait si simple si elle avait écorché le tiens, tu n’aurais pas eu à retenir son nom. Heureusement, les plantes ont une meilleure mémoire que toi et se souviennent de la musicienne qui leur a joué Ravel. Elles répondent toutes en même temps, mais tu ne prends pas le temps de traduire toutes leurs réponses. Tu te contentes d’éteindre l’enceinte—alléluia—et de te tourner vers les deux musiciens. L’air nonchalant, mais pas complètement hostile. Les plantes sont ravies. Tu vas devoir te taper une nouvelle séance de violon. Splendide.

- Amicia, bonjour. Les plantes vont bien, elles sont ravies de te voir revenir avec ton instrument et… plus de compagnie.

Tu inclines doucement la tête en direction du deuxième squatteur. Elles commencent déjà à murmurer entre elles. Est-ce qu’elles ont entendu parler d’un Eden ? qu’est ce qu’elles savent à son sujet ? pas grand-chose, pour l’instant. Tu claques de la langue pour attirer leur attention et faire cesser leurs commérages, et pointes du pouce, par-dessus ton épaule, les deux interrupteurs.

- Vous connaissez la chanson maintenant, non ? Vous en pensez quoi ? réaction immédiate. Positive, évidemment. Tu te tournes vers les musiciens : elles pensent que l’enceinte bluetooth fourni un son proprement pathétique comparé à de vrais instruments…hey ! J’aurais aussi pu oublier de vous arroser, c’est comme ça que vous me remerciez ? sérieusement, aucune considération c’est cool.

Tu leur dirais bien d’aller manger leurs morts mais c’est déjà le cas. A la place, tu resserres ton écharpe, refermes plus confortablement ta veste et rentres les mains dans tes manches. Génial. Ta doublure a décidé que c’était absolument pas un problème de s’organiser un date au milieu du terrain du club de jardinage et même si les plantes sont contentes d’avoir à nouveau l’occasion d’être son publique, tu es loin d’être aussi enthousiaste qu’elles. La musique classique t’ennuie profondément. Et voir deux imbéciles se faire les yeux doux, encore plus. Tu soupires.

- Personnellement j’y vois pas d’inconvénient et Pédoncule et ces dames seraient ravi d’avoir l’occasion de vous entendre faire un duo. Biskit va beaucoup râler quand il apprendra qu’il t’a manquée. Votre rencontre l’a beaucoup marqué…

Pourquoi tu lui parles ? plus vite ils joueront, plus vite ils détaleront et plus vite tu pourras reprendre ta lecture et, éventuellement, rentrer te réchauffer. Et puis, si Biskit est MIA tant pis pour lui. Tu te décales pour qu’ils puissent voir le parterre de fleurs dans son entièreté et pour que les plantes puissent les voir en retour. Tu poses tes mains sur le terreau pour accueillir leurs réactions une fois qu’ils auront commencé à jouer, et fermes les yeux. Un murmure d’excitation et d’attention parcourt tes protégé.es, et tu le laisses t’envahir. Tu essaies de te convaincre que le hasard fait bien les choses, que l’interruption d’Amicia et d’Ebène aura un effet positif sur leur croissance, que ça les aidera à rester fortes pendant l’hiver…tout ce que tu peux essayer de penser pour ne pas immédiatement essayer de te fracasser le crâne contre une pierre, vraiment.
@Amicia S. Faversham & Eden Choi


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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 5 Jan - 21:33


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ft Eden et Mitre 


Je sentais Eden plus en retrait vis à vis de la situation. Etrange, ce n'était pas trop dans son caractère. Etait-ce à cause de Mitre ? Peut être bien. Je jetais tout de même un coup d'oeil vers lui et découvrit son visage perplexe et lut au fond de ses yeux une pointe de scepticisme. Quoi ? Il n'avait jamais parlé à des plantes ? Bon, ok moi non plus avant de rencontrer Mitre. Et j'avoue qu'au début, j'étais pas des plus sereines. Mais en découvrant que les plantes avaient vraiment une volonté grâce à mon double, cela m'avait juste émerveillé. Peut-être qu'en aillant jamais vu le monde, j'avais gardé une âme d'enfant ? Mais toujours est-il que je sentais leur énergie bienveillante émaner de la jardinière, en partie grâce aux pouvoirs de Mitre.

Mon double me salua. Il n'avait pas oublié mon nom visiblement. Ou alors, elles le lui avaient soufflé. Je jetais un petit coup d'oeil aux plantes mais elle ne purent me répondre directement. Dommage, j'aurais bien aimé savoir. Dans tous les cas, Mitre me confirma qu'elles étaient heureuses de me voir, et accompagnée. Je ne pus m'empêcher de sourire. Puis il se tourna vers les plantes pour leur demander leur avis, avant de me donner leur réaction. Sa réponse me fit légèrement rire, surtout quand il les menaça de ne plus les arroser. Puis en une fraction de seconde, je repris mon sérieux, lançant un regard complice aux plantes. Certes, elles ne pouvaient pas me renvoyer mon regard, mais je l'imaginais clairement dans mon esprit, et cela me suffisait.

Enfin, Mitre nous dévoila qu'il n'y voyait pas d'inconvénient, nous signalant que mesdames les plantes seraient ravies de nous entendre en duo. Lors qu'il mentionna l'absence de Biskit, un léger voile de tristesse passa sur mon visage. Moi qui espérait le revoir, c'est vrai qu'il manquait à l'appel. Surtout que j'avais pensé à prendre sur moi un gâteau sec, spécialement pour lui. Tant pis, je le reverrais sans doute plus tard. Il avait peut être d'autres priorités, ce cher Messire Biskit. Mon double alla ensuite s'asseoir près des plantes, comme la dernière fois que j'avais joué pour elles. Il ne voulait donc pas trop discuter visiblement. Et je pense que je l'avais un peu agacé en débarquant ici à l'improviste. J'aurais du le prévenir avant, me sentant un peu coupable de le mettre dans une telle situation. Mais je ne le croisais que très peu dans les couloirs, et il semblait toujours fuir tout le monde. Ah que faire ? Bon aller, on joue un morceau pour ces plantes car elles attendent et ensuite on les laisse tranquille. On va faire ça.

- Passez le bonjour à messire Biskit de ma part dans ce cas, lorsqu'il refera surface. Et dites lui que j'ai quelque chose pour lui la prochaine fois que je reviendrais jouer ici, je pense samedi après midi qui arrive.

Comme cela Mitre était prévenu de mon prochain passage et pourra adapter son emploi du temps en fonction. Et moi, je pourrais peut être revoir ce petit raton laveur adorable. Et faire plaisir à ces dames. Et peut être qu'Eden m'accompagnera de nouveau. J'étais moins sûre de ce dernier fait. Je ne le sentais pas hyper emballé par mon idée de jouer pour des fleurs. Mais peut importait. Je savais au fond de moi que ces plantes avaient une conscience et que je rendais mon talent utile à leur communauté. D'une certaine manière, je rendais service à Mitre aussi. Tout comme il m'avait rendu service. C'était donnant-donnant... Non, arrête de trouver des justification il y en a aucune, tu lui a gâché sa fin de journée un point c'est tout. On est d'accord.

Mais maintenant que nous étions la, autant jouer rapidement avant de nous en aller aussi vite que nous étions arrivés Je lançais un regard à Eden, étant légèrement désappointée et confuse. Mais je me ressaisis en un instant et affichai un sourire confiant. Bien, commençons alors. Je vérifiai l'accord de mon violon rapidement pendant que mon ami se mettait en place, lui et son énorme violoncelle. Un très bel instrument si mes yeux ne me trompent pas. J'essayerai bien un jour de jouer du violoncelle. Nous n'en possédions pas chez mes parents et il est vrai qu'il m'avait toujours attiré, autant que le violon. Peut-être qu'un jour, Eden pourrait m'apprendre. Mais en attendant, j'avais un concert à donner.

Je regardai pendant un instant les plantes, perdue dans le vague, à réfléchir sur ce que j'allais jouer. Des plantes... Puis l'image d'un champs de blé s'imposa à moi, allez savoir pourquoi. Peut être parce que c'était aussi des plantes ? Toujours est-il que je savais ce que j'allais jouer. J'avais appris un nouveau morceau récemment, une musique de film. Je ne le maitrisais pas encore totalement, certaines petites subtilités m'échappaient. Mais après tout, j'étais venue ici pour m'entrainer à la base. M'entrainer en étant utile, mais m'entrainer. Je mis alors mon violon en place et me tournai vers Eden :

- Je vais essayer un nouveau morceau que j'ai appris récemment. Je ne sais pas si vous le connaissez mais faites comme à votre habitude, j'essayerai de réadapter mon jeu par la suite.

Son habitude : improviser. Et je ne doutais pas de ses capacités pour improviser sur un morceau qu'il essayait peut être pour la première fois. Je me remémorais alors pendant quelques secondes les différentes notes qui composaient le morceau. Puis je pris une grande inspiration et commença à jouer les premières notes rapides et saccadées de Now We Are Free, du film Gladiator, film que je n'avais jamais vu mais dont j'écoutais les musiques sur internet. J'écoutais toute sorte de musique sur internet, surtout des musiques de film. Et il fallait avouer que je trouvais de vraies perles qui me donner alors envie par la suite de voir toutes ces longs métrages.

La mélodie d'abord saccadée partait ensuite dans un dans quelque chose de plus lent, de plus posé. Mais dans cette mélodie dramatique s'y mêlait une note d'espoir qui me faisait toujours ressentir quelque chose. Voila pourquoi je l'aimais tant. Elle me ressemblait. J'entendais Eden commencer à broder autour de moi, s'emparant du morceau comme à son habitude pour le déformer, en faire quelque chose d'autre, et de plus beau. Cela me fit sourire mais aussi redoubler d'effort et d'attention pour rentrer dans son jeu. Car après tout, cette musique n'était que le point de départ vers notre longue envolée lyrique.


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Mer 6 Jan - 0:17
J’étais toujours aussi peu sur du plan, nous allions vraiment jouer pour des plantes donc ? Et admettons que cela se passe à merveille, j’espérai sincèrement voir se passer un truc de fou, comme une qui pousse d’un coup ou un truc du genre. Quoi qu’à mon amble avis la chose la plus folle actuellement serait de voir un sourire sur le visage pâle de ce jeune homme. Je fus mauvaise langue, il eu au moins dit bonjour, bien que ce ne fut qu’un vague signe de tête cela était déjà un bon début.
Je regardais Mitre s’approcher tout en détaillant son visage, la ressemblance me perturbait autant que lorsqu’il se mit à traduire pour les fleurs et à leur parler. Je n’allais pas m’y faire. La magie est un monde de malade… N’empêche leur comparaison me fit souffler du nez, il est vrai que les instruments avait une qualité de son nettement supérieure à celle de l’enceinte d’où retentissait la musique. Elles avaient du goût ces petites. Je me demandai ce que pouvait être leur avis si l’on venait à jouer du AC/DC avec nos instruments. En général je favorisais un violoncelle électrique mais un classique pouvait parfaitement faire l’affaire aussi.

Je couchai la protection du violoncelle contre la chaise pour m’approcher et m’accroupir devant les massifs pour regarder les plantes de plus près. Sincèrement la partie la plus intéressante était lorsque que le fameux Mitre parlait pour les fleurs, c’était aussi surprenant que drôle. Or leur conversation entre les deux étudiants ne m’intéressait guère. Je préférais donc largement consacrer un peu de mon temps à ce petit monde. Mine de rien elles étaient mignonnes ses petites fleurs. J’y connaissais rien en plantes et tout ce bordel végétal mais par logique j’aurai dit que l’hiver n’était pas forcément la saison la plus simple pour elles et pourtant elles étaient toutes bonne santé, je crois.
Je me levai approximativement lorsque l’amoureux des plantes s’écarta pour s’assoir et nous laisser la place. C’était apparement à nous de jouer au sens propre et figuré. Je m’approchai de mon étui sortant l’instrument en bois massif et fixai le piquet. Je m’assis sur la chaise et sortis l’archet faisant raisonner les notes jusqu’à stabilité totale de celles-ci me permettant de les accorder une à une.

Une fois prêt, j’étouffais mes cordes évitant la moindre vibrations pour me tourner vers la jeune femme et attendre ses indications. Lorsque cette dernière eu également finit d’accorder son instrument, elle s’adressa à moi :

« Je vais essayer un nouveau morceau que j'ai appris récemment. Je ne sais pas si vous le connaissez mais faites comme à votre habitude, j'essayerai de réadapter mon jeu par la suite. »

Je la regardai se mettre en place, pendant que j’approchai mon instrument le calant contre moi pour être le plus à l’aise possible et faire profiter à ces dames les fleurs de la meilleure performance, et la moins bien organisée, possible.

« À ta guise princesse, je suis. »

Chacun prêt, Amicia commença à faire raisonner les premières notes par des petits coups d’archet. Il me fallut pas plus de quelques seconde pour reconnaitre la bande son du film Gladiateur. Très bon film soit dit en passant, j’avais beaucoup aimé les différentes scènes ainsi que les acteurs. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle joue cette musique, finalement j’aurai presque pu sortir du AC/DC ça serait passé crème.
Pour cette mélodie je me souvenais vaguement de celle de fond, je ne l’avais jamais apprise, juste écouté de temps à autre ou pendant mes visionnages du film. Donc via mes souvenirs j’aurai pu faire quelque chose de semblable à l’originale. Cependant je n’avais aucune envie de me faire chier à suivre la base de la partition, surtout que je risquai de passer inaperçu, ce qui me plaisait pas du tout. En plus j’avais le feu vert pour faire ce que je voulais. Je dus donc faire en sorte que les deux instruments soient autant en valeur l’un que l’autre sans pour autant détourner trop la mélodie principale, du moins pour moment.

J’attendis qu’Amicia passe aux longues notes calmes pour relever mon archet et à mon tour commencer à jouer. J’eue un regard pour le mage aux plantes puis pour son massif avant de pincer les premières cordes et frotter les crins contre celles-ci faisant raisonner des notes graves et pures dans le jardin. Chacune de mes notes plus saccadées à l’instar du début de mélodie de la princesse, créaient un contraste entre son rythme lent et le mien plus rapide.
Il s’agissait d’une musique connue pour son air épique limite dramatique. Je jouais donc dans le même sens, m’inspirant vaguement des airs de Two Steps from Hell sans pour autant y ressembler. C’était comme finalement lui passer devant pour mieux se placer derrière et la mettre en valeur. Nous faisions danser les notes créant notre propres mélodie, une nouvelle version de cette bande son, accentuant et précisant chaque changement de rythme, de notes ou de hauteurs, même les soupirs semblaient plus intenses.

En fin de compte les instruments ne raisonnaient pas si mal que ça ici,  il n’y avait pas de vent pour emporter les notes et étouffer nos jeux. Le jeune homme ne disait rien et Amicia était pleinement plongée dans sa partition faisant peu d’erreurs, et encore, rien qui aurait plus briser le rythme ou l’harmonie.
Ainsi en ayant marre de trop me focalisé sur cet air, je me calais sur le rythme d’Amicia, accélérant peu à peu, modifiant la structure du morceau créant des dissonances volontaires. J’imposai mon jeu pour quitter celui d’une partition trop stricte mais roder un morceau libre à l’image de ce qu’elle connaissait déjà. Elle l’avait dit elle-même, c’est un entrainement alors autant l’entrainer. Je me tournai vers Amicia, sans cesser de jouer mais haussant le ton afin qu’elle puisse m’entendre clairement.

« Cesse de réfléchir maintenant, sois plus souple dans ton poignet et inspire au rythme du morceau, lui dis-je tout en observant ses faits et gestes. Tu connais ta mélodie principale tu la joue parfaitement. Commence par changer les notes dans les gammes, dans tous les cas ça sonnera juste. »

Elle m’avait bien fait comprendre la dernière fois qu’elle ne savait pas improviser, elle connaissait par coeur son violon et avait une posture également excellente. Je ne risquait donc pas de lui apprendre à jouer du violon sachant que j’avais du à peine y jouer plus d’une dizaine de fois. Or l’improvisation c’était mon domaine et si je devais chipoter, je dirais qu’elle était un poil trop rigide pour qu’elle puisse se laisser aller à sa guise. Modifier les notes d’une gamme était très simple pour un musicien aguerri, elle n’aurait donc aucun mal à le faire ce qui lui permettait de s’amuser comme elle souhaite pendant que je maintiens la ligne directrice.
Je jetais un oeil au parterre de fleur, finalement j’avoue que c’était paisible de jouer ici, déjà parce que ce n’est pas les plantes qui allaient nous dire quoi que ce soit.
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Mitre Nikulaenkovitch
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Ven 8 Jan - 11:59

Blanche-Neige parle en #003300

“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass

Donc elle compte revenir. Visiblement, tu n’as pas fini d’être interrompu dans tes lectures. Tu regardes le parterre avec un air plein de ressentiment : avec leurs conneries de vouloir entendre de la musique directement venue de l’instrument, tu te retrouves avec une corvée en plus sur le dos. Tu pourrais aussi bien éviter les jardins du club le samedi et les jours où elle décide de venir s’entraîner, mais les plantes se plaindraient de ne pas pouvoir communiquer avec elle et, surtout, tu passes ta vie ici. Ici, ou dans ta chambre mais, globalement, il y a de fortes chances que tu sois présent quand l’envie lui prendra de s’entraîner au violon. Merci bien. Tu n’es agacé que pour la forme. La musique fait du bien à tes protégées et la musicienne, à ton business, si elle décide de t’acheter régulièrement de quoi améliorer sa qualité de sommeil. Et Biskit a flashé sur elle. Il est hors de question que tu y mettes le « messire », cela dit. Si tu lui transmets le message avant de l’avoir oublié. Possibilité non négligeable. Qui sait, peut-être que fréquenter Alyssa… Amissa ? merde, tu as déjà oublié…Peut-être que fréquenter ton alter ego sera pour son caractère plus bénéfique que ta fréquentation.

Tu constates également—mais il suffit d’avoir des oreilles pour ça—qu’elle vouvoie son autre compagnon. So much for their courting, then. Peut-être que ce sont juste deux gros nerds qui veulent jouer ensembles. Les relations qu’entretiennent les élèves les uns avec les autres ne t’intéressent que lorsqu’il s’agit de secrets à monnayer et de ragots à raconter à ta ménagerie. Pas grand-chose de croustillant dans la conversation que ces deux-là ont l’air d’entretenir. De quoi faire commérer les plantes, mais pas de quoi retenir ton attention. La réponse du squatteur n.2 ne se fait pas attendre et tu as la confirmation attendue : tout le monde se fiche éperdument de lui rendre son vouvoiement. Clairement, c’est pas un mal. Tu as choisi la bonne méthode en lui parlant comme à n’importe qui d’autre ou, en tout cas, la méthode globalement utilisée (globalement étant, dans ce cas, un autre type que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam (ça tombe bien, vu que c’est son prénom)). Le surnom en revanche fait réagir les plantes qui se pâment allégrement. Nope, toujours pas intéressant. Tu arques un sourcil dans leur direction et leur fait mine de la boucler, parce que tu n’as pas l’intention de couper la musicienne pour lui dire « déso, mes plantes écoutaient pas, tu pourrais recommencer depuis le début stp ? », il n’en est pas question. Jean-Michel (Adam) a eu beau dire bonjour au parterre, il a clairement l’air perturbé par… le concept de plantes vivantes. Mh. C’est pourtant pas si surprenant. Tout ce qui compose la nature est relié, les plantes et les animaux n’en sont qu’une facette. Tout est vivant. Tout est sensible. S’il a l’impression que te voir parler à des plantes est bizarre, mieux vaut pas qu’il te croise quand tu discutes avec des champignons. Parce que les champignons mon gars. C’est le level au dessus, tu imagines même pas.

Attends, quoi ? t’es parti sur les champignons, mais de son côté la violoniste a l’air de démarrer quelque chose qui te dit vaguement un truc… tu fronces les sourcils. Tu connais. Définitivement. C’est pas de la musique classique, ça. Tu jettes un coup d’œil à Pédoncule, qui est censé être le savant du groupe. Il hausse les feuilles, inutilement. C’est Dany (passez moi d’écrire son prénom complet) qui, grande cinéphile, te renseigne : Gladiator. Pas exactement ce que tu imaginais pour elle, mais ça te va. C’est déjà beaucoup plus intéressant et écoutable que Ravel. Jean-Squatteur la rejoint et les plantes se mettent littéralement à planer. Tu ressens sans les toucher l’énergie qu’elles dégagent. Il y a quelque chose de profondément vivant dans la musique, qui se propage à elles, et par conséquent à toi. Quelque chose de revigorant, même si on n’est toujours pas dans ton registre musical. Parce que ça plaît aux plantes, tu es dans l’impossibilité de te plaindre. Parce que ça plaît aux plantes, tu as l’impression de partager leur énergie au lieu de simplement leur servir de prise secteur. Intéressant. Nouveau, et intéressant. Il va falloir que tu te penches là-dessus plus en détail. L’effet est un peu pété quand Jean-Guy se fait entendre par-dessus la mélodie pour donner des conseils à Alice. Juste un peu. Les plantes ne s’en plaignent pas, elles se contentent de vibe et de vivre leur meilleur vie de plante.

Tu te plains pour la forme, mais la situation pourrait être bien pire.
@Amicia S. Faversham & Eden Choi


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Amicia S. Faversham
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Ven 8 Jan - 20:14


“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass


ft Eden et Mitre 


Eden virevoltait avec son violoncelle autour de ma partition, tel le papillon qu'il était. Un magnifique papillon, qui jouait parfaitement bien du violoncelle soit dit en passant. Y avait-il un truc qu'il ne savait pas faire ? Cela me frustrait un peu de le voir si parfait, si droit, si juste, comme si tout était simple, alors que de mon côté, j'avais galéré comme pas possible pour arriver à tenir la ligne directrice que je m'efforçais de jouer actuellement. C'en était presque injuste. Il me fascinait autant qu'il m'énervait. Je ne pus pour autant pas m'extasier plus longtemps sur son jeu, devant maintenir le miens à flot. Aussi, d'un froncement de sourcil, je me reconcentrai sur ce que j'étais entrain de faire.

- Cesse de réfléchir maintenant, sois plus souple dans ton poignet et inspire au rythme du morceau. Tu connais ta mélodie principale tu la joue parfaitement. Commence par changer les notes dans les gammes, dans tous les cas ça sonnera juste.

Je jetai alors un regard à Eden, cherchant à comprendre ce qu'il voulait me dire. Bon le poignet, ok s'il le voulait. J'avais toujours tenu mon archet de cette manière mais il devait surement me trouver un peu trop crispée dans ma position, reproche que m'avais souvent fait mon professeur lorsque je n'étais pas parfaitement à l'aise sur un morceau. Mais quand à changer les notes dans la gamme... Je dus réfléchir un petit instant à ce qu'il venait de me dire, fixant les plantes tout en continuant de jouer machinalement. Comme si la réponse se trouvait dans les plantes ! Réfléchis Amicia ! Tes cours de musiques... Tu as forcément du voir cela...

Je me souvenais alors de quelques séances de piano avec ma mère ou elle m'avait appris à jouer toutes les gammes possibles. Au début, j'avais trouvé cela absurde. Pourquoi répéter inlassablement les mêmes notes ? Mais à force de le faire, j'avais pris des automatismes et j'avais commencé à comprendre ou elle voulait en venir. Elle voulait les ancrer en moi pour que je puisse plus tard les jouer n'importe comment. Et à force de répétition, à présent, je les connaissais par coeur. Non pire, les gammes s'étaient inscrites en moi sans que j'en ai conscience.

Je fis alors un silence dans mon jeu, m'arrêtant un bref instant. Je fis une longue expiration, puis une grande inspiration avant de reposer mon archet sur mon violon et de me remettre à jouer. Les gammes ! Mais oui ! C'étaient elles la solution à mon problème. Au moins, j'avais enfin une clé pour arriver à faire un début d'improvisation. Merci Eden. Je fermis les yeux, visualisa la gamme avec laquelle je voulais faire varier mes notes, et guidée par son conseil et mon instinct, commençai alors à changer les notes tout en conservant l'air global. Je ne savais pas moi même ce que j'étais entrain de faire. Je me concentrais uniquement sur cette gamme, visualisant chaque ton et demi ton qui séparaient les divers notes, l'utilisant pour tout changer. Peut être que c'était affreux à écouter. Personnellement, j'avais du mal à l'entendre, trop concentrée sur ce que j'étais entrain de faire pour essayer de voir au global. De toute manière, mon partenaire suivrait, il commençait à en avoir l'habitude.

Lorsque j'enlevai finalement mon archet de mon violon, laissant la dernière note retentir, j'ouvris alors de nouveau les yeux et regardai mon public. D'abord les plantes, d'où une énergie nouvelle semblait planer au dessus d'elles. Toutes étaient tournées vers nous, tel des tournesols. Je ne pus alors m'empêcher de sourire, leur faisant un petit signe de tête discret pour les remercier de leur soutient. Je savais que je ne pouvais les entendre. Mais la magie qui m'habitait était assez puissante pour ressentir celle qui émanait de Mitre et de ses protégées, et ainsi savoir qu'elles étaient satisfaites de notre prestation.

Mon regard arriva finalement sur mon alter ego. Je ne pus décrypter son expression : entre une sorte de joie d'avoir partager un tel moment avec ses plantes et une mine boudeuse parce qu'on l'avait dérangé et qu'il avait du se taper un concert improvisé non voulu. J'espérai cependant que cette petite prestation ne lui avait pas était aussi désagréable qu'il ne le laissait paraitre. De toute manière, les prochaines fois que je viendrais ici, je le préviendrais via ses protégées. Elles avaient l'air beaucoup plus investie que lui, et retiendrais donc plus facilement les choses. Et puis au moins, je n'aurais pas à chercher Mitre dans les couloirs et limite à lui courir après pour lui délivrer une information aussi peu importante.

Enfin, je jetais un coup d'œil à Eden. Je lus une petite note de fierté dans son regard, comme si j'avais franchit un premier pas vers là où il voulait m'emmener. Finalement, peut-être est-ce que ca n'avait pas était aussi catastrophique que je le pensais. Pourtant, je peux vous avouez maintenant que je n'avait vraiment pas fait la maligne avec mon violon, me faisant violence à chaque note pour ne pas jouer celle de base à chaque fois et piocher dans les tonalités suivantes. Je n'avais jamais du autant me concentrer avant cela. J'avais beau connaitre mes gammes par cœur, ce n'était pas du tout pour moi évident de les utiliser ainsi.

Je mis mon violon en lévitation à côté de moi, comme à mon habitude. Puis je me massai les phalanges, mais plus par habitude que parce que j'avais mal aux doigts. Tout en faisant cela, je me tournais alors vers Mitre :

- Je vous remercie d'avoir pus nous laisser jouer ici. J'espère que cela à plus à ses dames, et que cela ne vous à pas trop dérangé dans votre programme de la soirée.

J'aurais tout le loisir de discuter technique avec Eden après. Je ne voulais pas ennuyer Mitre plus longtemps avec nos discussions qui ne l'intéresserait guère. Surtout que, en jetant un coup d'oeil rapide à ma montre, je constatai que nous avions joué pas moins de 10 minutes, à faire et refaire le morceau en le faisant varier. Oui, il méritait réellement que nous ne attardions pas plus d'avantage ici, qu'il puisse profiter de ses plantes à loisir avant que la nuit ne tombe. Mais avant de repartir, je voulais tout de même le remercier pour autre chose.

- Mitre, je dois vous avouez que les herbes que vous m'avez offertes l'autre fois m'aident beaucoup. Je les infuse tous les soirs dans mon thé et j'arrive enfin à trouver le sommeil pendant quelques heures de plus. Je n'ai pas les mots pour vous dire à quel point je vous en suis reconnaissante.

Soudain, je sentis le regard pesant d'Eden sur moi. Qu'avais-je dit de travers ? C'était pourtant la vérité ! J'avais enfin trouvé quelque chose en plus pour dormir. Je ne voyais pas où était le mal. C'était si grave que cela ? De boire des plantes dans un thé ? Je m'étais un peu renseigner sur le cannabis et effectivement, comme me l'avait dit Mitre, il était utilisé dans pleins d'applications médicales. Donc de mon point de vue, il n'y avait aucun mal à en prendre si c'est dans un but de me soigner. N'ai-je pas raison ? Oh et puis, peu importe ce que pense le musicien, je m'en fiche royalement. J'arrive à dormir plus, et ça, ça n'a pas de prix.


© Fiche par Ethylen sur Libre Graph'




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Eden Choi
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Eden Choi
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Sam 9 Jan - 21:05
Je me promenai avec mon archet suivant la musique que nous créions, je regardai ses jolies fleurs qui semblaient capter toute l’intensité des instruments mieux que beaucoup d’individus. J’étais vraiment surpris de leur capacité à absorber les ondes que nous créions pour en dégager une énergie nouvelle, ou alors c’était l’amoureux des plantes qui leur permettait cela.
Il allait vraiment falloir que je demande des renseignements sur sa magie, parce que j’y comprenais vraiment rien. Il parlait aux plantes mais il semblait qu’il y avait autre chose.

Amicia s’arrêta un instant ce qui attisa ma curiosité au point que je tournai la tête vers elle. Je la fixai pendant qu’elle inspirait profondément. Pendant ses courtes secondes, je relâchai mon archet pinçant les cordes des mes doigts pour accompagner la jeune femme en pizzicato. Je fis raisonner des notes sur une intonation nouvelle pour une ambiance encore différente.
Elle reprit son jeu, toujours aussi fluide bien que quelques maladresses pourtant tellement infimes, peu importait la gamme, les notes furent justes et claires. Un sourire étira le coin de mes lèvres. A mon tour je reprit mon archet et fit frotter les crins contre les cordes épaisses du violoncelles.

La mélodie initiale perdait la régularité d’un métronome pour laisser place à l’anarchie de l’improvisation. C’était plus grisant que tout. Il n’y avait à mon goût rien de plus agréable qu’une musique transformée pour n’appartenir plus qu’à son interprète. Mais ce qui était mieux encore c’était un total boeuf avec pleins de musiciens différents. Laisser cours à ses envies, sa volonté et ses émotions.
Mais bon nous en étions pas encore là avec elle. J’étais tout de même fière d’elle, j’aurai pu la comparer à un métronome humain un peu comme Arima Kosei dans Your lie in April. Une maitrise totale d’une partition bien apprise mais une découverte d’un chemin jamais exploré. A la fois fascinant et effrayant, à croire que rien ne pouvait l’arrêter, sauf peut-être le stresse, la peur de l’inconnu, au moins elle semblait plus humaine ainsi, c’était rassurant.

Son violon retentit encore quelques minutes dans le jardin avant qu’elle ne finisse sur une longue note, mettant fin à l’interprétation que je clôturai à sa suite par un Mi prolongé pour finalement étouffer les vibrations des cordes de ma main gauche sur le manche alors que la droite relevait l’archet. Je décollai un peu l’instrument histoire d’être plus libre de mes mouvements. Je jetai un oeil à la princesse qui j’espérai satisfaite de sa performance. Cette dernière fit léviter son violon Marquand définitivement la fin de cet entrainement.
Je me relevai pendant qu’elle remerciait notre hôte si je puis dire. Je me courbai très légèrement remerciant ce que je considérai être un horticulteur. Je me tournai ensuite vers les plantes envers lesquels ma courbure fut plus franches marquant mon respect pour elles un mouvement typique de la Corée. Malgré que j’avais toujours un peu de mal avec le fait que ce soit des fleurs, j’avouais volontiers que c’était un public hyper cool. L’énergie m’avait conquis, le bonhomme aux plantes par contre me laissait toujours aussi septiques.

« Merci pour votre temps à tous. »

C’était bizarre de dire merci à des fleurs mais bon, elles étaient tourtes tournées vers nous comme prise d’une attention particulière. Déjà que j’aimais être le centre de l’attention, alors là je fus comblé… ça reste des plantes je n’allais malheureusement pas recevoir tous les commentaires que je souhaitais entendre mais c’était cool quand même… à son échelle. Je me rassis sur ma chaise pour ranger mon instrument. Écoutant d’une oreille distraite ce que disait la petite princesse.

« Mitre, je dois vous avouez que les herbes que vous m'avez offertes l'autre fois m'aident beaucoup. Je les infuse tous les soirs dans mon thé et j'arrive enfin à trouver le sommeil pendant quelques heures de plus. Je n'ai pas les mots pour vous dire à quel point je vous en suis reconnaissante. »

Je passais un coup de chiffon sur le bois, puis sur les cordes avant de retirer le piquet et ranger le violoncelle. Wait, pardon, quoi ? Le l’herbe ? Je me tournai brusquement vers la jeune femme les sourcils froncés et la fixait d’un air choqué, étonné et lourd d’incompréhension. Celle-ci ne semblait pas comprendre pourquoi la regardait ainsi, après avoir cessé tout mouvement.
Je me tournai ensuite vers Mitre l’observant d’abord de haut en bas puis plantai mon regard dans le sien. Je ne savais pas quel genre de plante il pouvait lui refiler pour qu’elle dorme, j’y connaissais rien mais bon déjà que je ne croyais pas aux infusions miraculeuses, mais le fait que cela fonctionne me laissait septique sur la plante en question.

Cela dit, je n’avais pas mon mot à dire sur la chose. Je finis de ranger mon archet et fermer la boite avant de me relever fixant de nouveau l’homme dans les yeux. Bien que cela ne me concernai pas, je voulais bien savoir quelle était cette fameuse herbe si bénéfique au sommeil. Etrangement j’imaginais mal ce gars lui donner une vieille recette de grand-mère.

« Une herbe capable de faire dormir un damné ? Je suis bien curieux de savoir laquelle il s’agit. »
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Mitre Nikulaenkovitch
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Mitre Nikulaenkovitch
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Dim 10 Jan - 18:59

Blanche-Neige parle en #003300

“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass

Oui bon, t’es content d’avoir reconnu la musique mais ça va bien cinq minutes. Bien sûr, les plantes vivent leurs meilleures vies de pâquerettes (ce ne sont pas des pâquerettes but whatever, really). Et les deux intrus, leurs meilleures vies d’intrus/musiciens/futur couple. T’es pas peu mécontent que ça s’arrête, même si un concert de remerciements et d’encores te parvient de la part des parterres. Assourdissantes à leur façon. Tu attends qu’elles se calment avant de traduire leurs compliments.

- Okay, un par un les gens sinon je vais pas m’en sortir. Pédoncules, va te faire voir, sérieusement, tout le monde a pas forcément envie d’entendre la même chose que toi. Dany…non, je vais pas donner ton titre complet, c’est un titre de fiction et tu le sais très bien ! Dany, donc, veut te féliciter pour la partie impro, elle dit qu’elle a beaucoup apprécié et que tu es une musicienne de talent. Anna Karénine trouve que vos instruments se marient bien et que vous devriez… sérieusement ? OK, ton droit de parole vient d’être révoqué, déso pas déso. Amélia, ton tour ? tu hoches la tête en l’écoutant attentivement et transmets le message : elle a vraiment apprécié le morceau et l’improvisation et elle aime particulièrement les instruments à corde alors elle est ravie à la fois de votre choix d’instrument et de votre talent.

Tu poursuis l’éloge. Qui prend un certain temps, vu qu’il faut laisser la parole à chaque plante, histoire de ne pas faire de jaloux et de ne pas créer de frustrations. Et parce que tu n’es pas censé faire de préférences entre tes protégés. A part pour Biskit. Mais ça, ça ne compte pas. Tes paroles pleines de bienveillances ne collent absolument pas à ton ton morne, à la lenteur de la traduction ou à l’absence de gaité dans tes paroles mais qu’importe. Tu les regardes en te demandant s’ils vont ranger leur bordel ou recommencer un nouveau morceau. Pitié non.

« Mitre, je dois vous avouez que les herbes que vous m'avez offertes l'autre fois m'aident beaucoup. Je les infuse tous les soirs dans mon thé et j'arrive enfin à trouver le sommeil pendant quelques heures de plus. Je n'ai pas les mots pour vous dire à quel point je vous en suis reconnaissante. »

Est-ce que tu es content ? bah. C’est cool, si ça marche elle reviendra quand son stock sera épuisé. Tu devrais pouvoir en tirer deux ou trois informations et quelques deniers. Mais le fait qu’elle balance ça sans aucune gêne devant son compagnon t’inquiète un peu. Tu lui jettes un regard ennuyé. Yep. Monsieur tique. T’inquiète pas mon chat, la dame peut se défendre d’elle-même.. Elle a peut-être l’air aussi fragile que du verre, mais elle a été très claire en parlant à Biskit : sans le diadème sur son joli front, boom. Il termine de ranger son instrument massif, au grand damn des plantes, et lâche : « Une herbe capable de faire dormir un damné ? Je suis bien curieux de savoir laquelle il s’agit. ».

Bah écoute c’est bien pour toi ? Tant mieux si tu te poses des questions, j’ai envie de te dire. Tu hausses les épaules. Si Biskit était là, il se frapperait probablement le front. Heureusement pour Edouard, les plantes s’en chargent. OK, apparemment, son affirmation était en réalité une question. Bah dis le, putain, au lieu de balancer ça comme ça, tu crois quoi ? que je sais lire dans tes pensées ? t’es pas un légume que je sache. Charmant, Mitre, vraiment. Tu hausses les épaules, le regardes avec un air d’ennui profond et te décide à satisfaire sa « curiosité ».

- N’importe quel bouquin sur les médecines douces ou parallèles te renseignerait. Il y a de nombreux assortiments de plantes pour ce genre de problèmes. La camomille, la lavande, la cardamome, les jeunes pousses de citron… de quoi se détendre pour s’endormir, des choses qui peuvent remplacer des anxiolytiques. C’est la variété des plantes que j’ai données à…Amicia qui t’intéresse, ou c’est une question générale ? Je ne suis pas en train d’essayer d’empoisonner ta douce, ne t’inquiète pas. Je lui rends un service, en échange d’un service rendu.

Tu vas peut-être pas balancer à un inconnu que tu refiles de la beuh à sa meuf. Ça se passerait sans doute pas super bien, surtout vu qu’il a l’air d’avoir son mot à dire sur ce qu’elle fait. Tu n’es pas particulièrement intéressé par eux, mais le côté « je te dis quoi faire » t’agace. Tu n’as pas envie de participer à ça. Elle sait très bien ce qu’elle fait.

- En tout cas, je suis satisfait si elles fonctionnent. Ce n’est pas étonnant, mais c’est une bonne nouvelle. Il serait dommage de ne pas dormir convenablement alors qu’il y a dans la nature exactement de quoi répondre à tes besoins.

Tu hoches doucement la tête pour confirmer tes propres paroles. Satisfait, parce que tu auras une cliente de plus. Et Biskit sera lui-même ravi. Tout va bien qui finit bien, pas vrai ?

@Amicia S. Faversham & Eden Choi


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Amicia S. Faversham
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Dim 10 Jan - 20:39


“I won’t ever have to see you again!” he thought, like a dumbass


ft Eden et Mitre 


Les fleurs nous remercièrent à travers Mitre une à une, si bien que je ne savais si un jour il allait atteindre le bout tellement elles avaient toutes un truc à dire. Cela me fit parfois sourire en l'entendant se disputer avec l'une d'entre elles car elle avait surement sortie une bêtise, ou quelque chose à ne pas dire. Elles avaient visiblement toutes leur caractères, leurs gouts, leur façon de pensée... Cela en était totalement fascinant. Jamais je n'aurais pus imaginer découvrir un monde pareille caché ici. Voila pourquoi aussi venir jouer ici me réchauffait à chaque fois le coeur. Car j'imaginais toutes ses plantes me parler, me transmettre leurs ressentit. Bien sur, je ne pouvais que les imaginer. Pas les entendre. Ce qui était un peu triste. Mais peut être n'était-ce pas plus mal. Mon don était déjà assez compliqué à gérer, pas besoin d'un deuxième.

Lorsque j'abordai par inadvertance le sujet des herbes, je sentis le regard tendu d'Eden, puis entendit son intérêt soudain pour savoir ce que je pouvais bien consommer tous les soirs pour arriver à dormir. Je ne sus comment traduire son intonation, entre le reproche et la surprise. Je ne sus alors quoi répondre. Était-il sage de lui dévoiler la vérité ? Il était déjà bien assez envahissant comme cela, je n'avais pas besoin non plus qu'il connaisse tous les détails de ma vie. Bon en même temps, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même, c'était moi qui avais abordé le sujet. Mais pour de bonnes raisons, je voulais simplement remercié mon bienfaiteur. J'avais oublié que Monsieur écouterait tout et relèverait la moindre de mes paroles. Ce que je pouvais être imprudente parfois.

Fort heureusement, Mitre vient à ma rescousse. Il décrivit alors plusieurs plantes qui permettaient de dormir. En l'écoutant déblatérer sa liste, je ne pus m'empêcher de penser que je les avais toutes essayer, sans succès. Aucune n'étaient assez forte pour me permettre de dormir plus d'une heure. D'où mon recours à quelque chose de plus fort. Par contre, je tiquai un peu lorsqu'il employa le mot douce pour me désigner. Je n'étais la douce de personne ! Je ne fis cependant rien laisser paraitre, faisant comme si je n'avais rien entendue. Mais il n'empêche que ça m'agaçait un peu. Il fallait cependant s'en douter. Les histoires entre une fille et un garçon, ça fait toujours jaser, même s'il n'y a rien entre eux deux. Surtout qu'Eden se montrait un peu protecteur à mon égard, parfois envahissant. Je n'arrivais cependant pas à lui en vouloir, appréciant sa compagnie. Mais tout de même, je n'appartenais à personne.

Puis pour changer un peu de sujet, Mitre se montra satisfait d'apprendre cette nouvelle, trouvant dommage de ne pas pouvoir dormir alors qu'il existait des solutions pour contrer cela. Je ne pus qu'approuver ses dires d'un hochement de tête et d'un sourire. Il venait en tout cas d'obtenir une nouvelle cliente. Je ne savais pas trop comment j'allais le payer encore, argent ou service, mais il fallait que je prévois la prochaine fois un peu de liquide sur moi. Je devais bien avoir cela au fond de mon sac. Ne voulant plus aborder ce sujet plus longtemps, je décidai alors qu'il était temps pour nous de mettre les voiles et de laisser mon double tranquille avec ses amies.

- Mitre, Mesdames, ce fut à nouveau un plaisir de jouer ici. Je vous remercie pour tous ces conseils et ses encouragements si chaleureux. Je vous dit donc à samedi pour un prochain petit concert privé. Mesdames, si vous voulez que je joue quelque chose en particulier, dites le à Mitre en avance. Un mot glissé sous une pierre me sera amplement suffisant pour connaitre leurs envies si vous êtes absent, Mitre.

Je remis alors la chaise et le violoncelle d'Eden en lévitation à côté de mon violon, en vérifiant cependant que le jeune homme s'en était écarté préalablement, ne voulant pas l'assommer au passage. Puis je salua de nouveau tout le petit monde avec un sourire :

- Au plaisir de vous revoir samedi. Bonne fin de journée dans tous les cas.

Puis, le dos droit, les épaules légèrement en arrière, la tête relevé (en fait, comme à mon habitude), je repartis en direction des dortoirs, les trois objets me suivant en suspension dans les airs. Je calais mon pas sur celui d'Eden pour marcher à sa hauteur, lui jetant un regard pour essayer de déchiffrer ses pensées. Il semblait confus par ce qui venait de se passer, si bien que ce fut difficile à décrypter. Je ne pus alors m'empêcher de lui faire remarquer d'un ton léger :

- Ce fut si terrible que cela que de jouer pour des plantes ? Avouez le, c'est un public formidable. Le meilleur que vous n'aillez jamais connu jusqu'ici.

En tout cas, c'est ce que moi je pensais. N'ayant toujours joué que pour des invités de mes parents pétris de faux semblants et de paraitre, je n'avais jamais su si je jouais si bien que cela lorsqu'ils me complimentaient. Avec les plantes, c'était différent. Elles disaient ce qu'elle pensait à travers Mitre, sans aucune forme de retenue. On était loin du public d'hypocrites pour lequel je jouais habituellement. Et mentalement, ça me faisait beaucoup de bien.


© Fiche par Ethylen sur Libre Graph'




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PRESENTATION | AFFILIATIONS
  Music

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Eden Choi
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Club: Arts / Musique
Pouvoir: Hallucinations
Eden Choi
Camarade



Mar 12 Jan - 0:04
L’accroc aux plantes nous traduisait les éloges de nos amis les fleurs un à un. J’étais attentif certes mais je ne pouvais m’empêcher d’intérieurement faire des remarques sur leurs prénoms parfois… forts originaux. Mais outre mes commentaires intérieurs, elles étaient chouettes ses petites fleurs, l’autre princesse avait bien raison en disant que c’était un très bon public. Je n’étais pas déçu.
Le traducteur prit un moment pour commenter l’entrainement. Pendant ce temps je regardai ces fleurs que je trouvai à présent toutes mignonnes, non pas parce qu’elles avaient aimé le concert improvisé, mais parce qu’elles avaient vraiment toutes un avis bien a elles ce qui leur donnait une part plus humaine… ou floral selon le point de vue.

« N’importe quel bouquin sur les médecines douces ou parallèles te renseignerait. Il y a de nombreux assortiments de plantes pour ce genre de problèmes. La camomille, la lavande, la cardamome, les jeunes pousses de citron… de quoi se détendre pour s’endormir, des choses qui peuvent remplacer des anxiolytiques. C’est la variété des plantes que j’ai données à…Amicia qui t’intéresse, ou c’est une question générale ? Je ne suis pas en train d’essayer d’empoisonner ta douce, ne t’inquiète pas. Je lui rends un service, en échange d’un service rendu. »

Il comptait me sortir toute l’encyclopédie des plantes pour faire dodo ? Parce qu’en soit c’est intéressant mais clairement je m’en fichai bien de leur affaires, j’étais juste trop curieux. Je les regardai un à un, ça puait l’embrouille leur histoire, et naïve comme elle était ça m’aurait pas étonné que l’étrange bonhomme lui ai refilé quelque chose qui ressemble ni de près, ni de loin à de la valériane.
Enfin bon, j’haussai les épaules un sourire en coin. S’il souhaitait détourner la conversation, et qu’elle ne voulait pas répondre, ce n’est pas moi qui allait forcer quoi que ce soit. C’était leur deal pas le mien.

Je les regardai s’échanger des dernières formalités, de nouveau peu captivé par leur dialogue. Amicia prit de nouveau la chaise et mon instrument avant de s’éloigner. Je restais septique et je n’avais clairement pas la motivation de me prendre la tête sur un sujet qui ne me regardait même pas et donc démarrer un débat, alors que je serai en tort dès le début, n’avait aucun d’intérêt.

« Apparement la passiflore est bonne pour la tension nerveuse… tu en prends des fois ? »

Question ironique, je me doutais grandement qu’il n’en avait rien à faire de mon avis. À vrai dire, je m’en fichais pas mal de le lui donner également. Mais étant donné qu’il me prenait un peu pour un abruti de première, je me permis une légère taquinerie sans méchanceté, peu adepte des conflits inutiles.

« Cela dit, si t’as un filon d’herbe, il est possible que je sois intéressé. »

Sur ces paroles, les mains dans les poches arrières de mon jean je fis quelques pas à reculons fixant l’autre homme. Je souhaitai une bonne soirée à la petite assemblée avant de finalement me tourner pour rejoindre le chaton de nouveau désintéressé, par le gars à la main verte.
D’un pas tranquille je rattrapai la jeune femme qui m’avait attendu pour rentrer vers les dortoirs. Toujours confus et septique je mâchouillai ma lèvre inférieure la coinçant entre mes dents pour la relâcher et recommencer ainsi de nombreuses fois.

« Ce fut si terrible que cela que de jouer pour des plantes ? Avouez le, c'est un public formidable. Le meilleur que vous n'aillez jamais connu jusqu'ici. »

Je ne sus pas de suite que lui répondre, c’était assez délicat, effectivement c’était un bon moment mais l’ambiance était étrange tout de même. Je repensais la réverbération, les sons des instruments, nos positions pour jouer. En soit il y avait pire, mais ce n’était pas non plus l’idéal.
Mais j’avais également en tête les plantes qui semblaient si intéressées que s’en était fascinant, l’énergie que ça avait dégagé, mais également à leur éloges que Mitre nous avait traduit.

« C’était bizarre, c’est un excellent public effectivement, je retire ce que j’ai pu dire par rapport à ça. Mais il y avait également un truc spécial. »

Nous marchions encore quelques minutes jusqu’à arriver en bas du bâtiment des dortoirs, je m’arrêtai pour me mettre en face d’Amicia et pouvoir la remercier pour l’entrainement. J’en profitais également pour lui proposer de remettre ça, bon j’omis volontairement de parler de l’autre énergumène, et lui souhaitais une bonne soirée.
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