Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux [PV Amicia] - FINI
Eden Choi
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Eden Choi
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Jeu 21 Jan - 22:30
Les jours étaient longs et j’en avais marre d’aller devant pour me faire ignorer. A vrai dire je commençais à avoir assez de suivre Amicia alors que celle-ci m’envoyer chier à chaque fois que je lui parlais. Au début je trouvais cela assez amusant mais à présent ça me gonflais. Je ne me lacerai pas si vite si au moins de son côté elle avait fait un infime effort pour accepter mes approches aussi ridicules soient-elles. Après tout je ne la demandais pas en mariage mais simplement un peu de son attention et de compagnie.
Bon il fut vrai que je n’avais sans doute jamais eu d’approche aussi naze et ridicule de ma vie envers une personne. Mais bon un sourire autre que pour la musique ou parce que je forçais comme un porc serait-il trop demander ?

Enfin bon, mon humeur n’était pas au maximum non plus, j’exagérais, elle m’ignorait et m’envoyait me faire voir certes mais j’avais de temps en temps son attention… pour la musique. Non, finalement ça me soûlait.

J’écoutai le prof sans avoir divertis ma voisine une seule fois dans la journée. Nous avions bientôt quelques examens qui arrivèrent, je n’avais pas tant la tête à rigoler ou à me moquer même gentiment de la petite princesse. J’avais donc décidé de l’ignorer un peu, juste un peu, n’abusons pas. Il m’arrivait régulièrement de lui lancer des regards ci et là, moins appuyés et moins intenses, juste des coups d’oeil.
Ces dernières minutes furent pour moi interminables. J’avais l’impression d’être coincé sur une chaise et ça me démangeais de quitter la salle pour retourner dans ma chambre ou dans l’une des salles des clubs, voire même aller se promener en forêt. En faite j’avais juste envie de sortir, j’étais un peu à cran et un besoin compulsif de m’enfuir de ces cours.

Lorsque la fin des cours arriva, d’un mouvement rapide je m’y mets mes affaires dans mon sac. Je me levais et mis ce dernier sur mon épaule impatient d’en finir. Sans plus de cérémonie, je m’approchais du prof pour lui demander quelques renseignement au sujet des futurs examens que ce dernier nous préparait. Il fallut quelques secondes afin que je sois informé de ce dont j’avais besoin.
Je me reculai d’un pas et me penchai pour le saluer à la manière traditionnelle coréenne. Je le saluai et quittai la salle d’un pas rapide. J’avouai ne pas avoir pris les dernières phrases en note, au lieu de bêtement les marquer sur une feuille j’avais réfléchis à leur sujet et finalement celles-ci étaient gravées dans mon esprit.

Etonnement, cette petite avance me permit de partir dans les premiers de la salle et donc très rapidement. D’un pas vif je m’éloignai dans les couloirs impatient de me débarrasser de l’uniforme. En soit il n’était pas désagréable mais je voulais simplement me mettre dans mes vêtements plus larges. Il fallait avouer que la tenue avait tendance à parfaitement mouler mon corps, mettant en valeur ma fine taille et mes muscles. Cependant je préférais largement être dans des vêtements amples quand il s’agissait du travail.
Et il fallait dire à l’instant mon humeur jouait pas mal sur mon envie de ne pas vouloir faire d’effort. Je me secouai les cheveux après avoir retiré l’élastique et les ébouriffais, libérant leur forme et leur volume.

J’avais vaguement salué la petite princesse, plus pour la forme que par envie. Je restais une personne avec un minimum de savoir vivre même si je ne le laissais pas toujours transparaitre, davantage par flemme et le désintérêt de faire attention que mauvaise volonté.
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Ven 22 Jan - 20:42


Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux


ft Eden 


J'avais pris l'habitude d'avoir Eden à mes côtés en cours. Certes, je ne lui parlait pas beaucoup, restant plus dans la politesse formelle qu'autre chose. Je ne savais pas trop comment me comporter avec lui honnêtement. Il était gentil mais parfois un peu lourd. Je n'avais pas l'habitude d'être au centre de l'attention de quelqu'un, n'ayant jamais eut réellement d'amis dans mon enfance. Aussi avais-je tendance à fuir un peu les autres, me méfiant d'eux et de leurs regards. Pourtant je savais que le jeune asiatique ne voulait que sympathiser avec moi. Mais ma froideur l'emportait à chaque fois, me protégeant ainsi pour ne pas que je m'attache à lui et finisse par le perdre comme tous les autres avant lui.

Mais aujourd'hui, je le sentais différent. Agacé je dirais. Je le voyais prendre des notes confuses du cours. Il semblait avoir encore quelques difficultés avec le français. Et avec ces examens qui approchaient, il devait stresser un peu à l'idée de ne pas être à la hauteur. Ce qui était compréhensible. Moi même, alors que j'étais consciencieuse et rigoureuse en cours, je stressais de ne pas être prête. Après tout, c'était mes premiers cours de magie et mes premiers examens de toute ma vie, n'ayant eu que des cours particuliers normaux auparavant et donc aucun réelle examen, juste des récitations de leçon à l'oral.

A la fin du cours, je le vis ranger ses affaires en quelques secondes, poser une question à notre professeur puis partir précipitamment en me saluant au passage. Lui, qui d'habitude prenait le temps de discuter un peu avec moi et de m'attendre, venait de filer. Etait-il pressé à ce point de réviser ? Ou était-ce de ma faute ? Avais-je fais quelque chose de mal ? Me fuyait-il donc pour cela ? Pourtant je n'avais rien fait de différent de d'habitude. C'était d'ailleurs peut-être cela le problème, le fait d'être toujours aussi distante avec lui. Je me mordis légèrement la lèvre et rangeai mes affaires.

Je retournai alors dans le studio que je partageai avec les deux autres garçons et m'enfermai dans ma chambre. J'en profitais pour me changer et enfilai une robe noire toute simple, avec manches longues, col normal et jupe descendant jusqu'aux genoux, ainsi qu'un collant opaque. Je sortis ensuite mes cours et commençai à réviser les chapitres que nous avions vu la veille car je soupçonnais qu'ils allaient tomber la semaine prochaine. Mais je n'arrivais pas à me concentrer. J'avais beau savoir résoudre ces équations sur le bout des doigts, je mis un temps fou à résoudre le premier problème, trop absorbé par mes pensées.

J'en étais sur, j'avais blessé d'une manière ou d'une autre Eden. Et je ne savais pas pourquoi, mais cela me peinait. Peut être parce qu'au final, je reconnaissais que c'était un garçon tout à fait charmant et qu'il méritait sans doute plus d'attention de ma part autre que pour la musique. Mais pourquoi cela me mettait dans cet état ? Peut-être parce que j'avais perdu tous mes repères ici et qu'il commençait à être mon premier point de repère, sur lequel je pouvais compter. Mais alors pourquoi l'empêchai-je ainsi de rentrer dans ma vie ? Puis l'image de ma mère se superposa et je sus alors pourquoi. Pour ne pas souffrir. Mais quelle idée stupide je pouvais avoir car justement, je souffrais de cette situation, me sentant complètement seule.

Bon, étant donné que j'étais incapable de me concentrer sur mes devoirs, il fallait que je trouve autre chose pour me distraire. Puis je me rappelai alors de ses notes incomplètes. Il me vient alors une idée en tête. Pourquoi ne pas lui proposer mon aide dans ses révisions ? Histoire de me faire pardonner et de lui montrer qu'au final, je l'appréciais ? Je mis quelques minutes à me décider, dévisageant mon reflet dans le miroir. Oh et puis tant pis ! Jetons nous à l'eau. J'enfilai mes bottes, rassemblai mes cahiers et mes livres, sortis de mon logement et me dirigeai vers celui d'Eden.

Une fois devant le pas de sa porte, je me mis à hésiter de nouveau. Et s'il m'envoyait balader ? Après tout, cela serait normal vu comment je m'étais comportée avec lui. Mais maintenant que j'étais la, cela serait dommage de faire demi tour. J'avais pris une décision et je devais m'y tenir. Je pris une grande inspiration et frappai à la porte. J'attendis ensuite quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre et dévoile le visage d'Eden, surprit de me voir. Je lui souris alors gentiment.

- Eden, contente de vous revoir. J'étais entrain de réviser et je me disais que nous pourrions peut-être faire cela ensemble. Qu'en dites-vous ?


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Eden Choi
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Ven 22 Jan - 23:34
J’avais rejoins ma chambre, enfin, je pris le temps d’inspirer longuement. Je m’avançai vers ma chambre dans laquelle je rangeai correctement mon sac avant de sortir mes affaires de cours, mon ordi, d’autres feuilles de notes et tout un tas de livres qui me servaient régulièrement.
Je faisais un effort énorme pour prendre mes notes et des livres en français pour perfectionner la langue, mais mes cours je les retraçais au propre sur mon ordinateur en coréen pour plus de simplicité pour moi.

Je commençai donc par retaper mes cours afin que mes prochaines révision soient plus claires pour moi. Il y avait toujours des choses que je ne prenais pas en note, soit parce que je m’en souvenais déjà, ou parce que je savais que ça ne servirait pas.

Ainsi je travaillai assez rapidement, il me fallut pas plus d’une trentaine de minutes pour retaper l’ensemble des cours de deux des matières du jour. Je pris une pause et en profitai pour me changer, chose que je n’avais pas fait et qui commençait à me déranger. J’enfilai des vêtements très amples comme j’en avait rêvé et me rassit sur mon lit.
Je sortis quelques feuilles et ouvris les livres aux chapitres que j’avais marqué pour les retrouver facilement. Ainsi je pus commencer mes révisions tranquillement.
Certains passages étaient plus compliqués que d’autres, d’une part parce que parfois je ne comprenais rien au français écrit et d’autres parce que je devais prendre dix minutes à trouver une information peu capitale, ce qui avait tendance à m’agacer.

Je fus surpris lorsque j’entendis quelques coups à ma porte. Il me fallut un petit moment de réflexion pour savoir si je voulais ou non répondre à la personne. En fin de compte je me levai en soufflant et m’approchai de l’entrée.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir la princesse au pied de la porte, chargée d’affaires et un sourire aux lèvres. J’haussai un sourcil attendant qu’elle parle pour savoir si je devais refermer ou laisser entrer.

« Eden, contente de vous revoir. J'étais entrain de réviser et je me disais que nous pourrions peut-être faire cela ensemble. Qu'en dites-vous ? »

Elle avait vraiment un problème avec le vouvoiement… J’eus un petit soupir, avant de m’écarter et l’inviter à entrer. Je ne savais pas vraiment si j’étais content ou peu convaincu. Au moins elle ne venait pas pour la musique pour une fois. L’idée me fit sourire doucement.
Je l’invitai à s’installer sur le bureau ou le lit selon son souhait. Dans tout les cas je n’étais pas une personne désorganisé qui laissait trainer ses affaires. J’appréciais ne pas en avoir de partout et pourvoir m’y retrouver. Je n’étais pas maniaque juste satisfait d’avoir l’esprit clair.

«Toi aussi tu veux préparer les prochains examens ? Je t'en pris entre et installe-toi. »

Je m’avançais vers mon lit pour laisser un peu de place en fonction de son choix d’emplacement. De manière plus distraite que d’habitude je l’invitai à se mettre à l’aise.

« Tu veux boire quelques chose ? »
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Sam 23 Jan - 0:26


Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux


ft Eden 


Le jeune homme me laissa entrer, à ma grande surprise. Finalement, tout n'était peut être pas perdue. Ma stupidité pouvait encore être rattrapée. Je pus alors observer sa chambre une fois à l'intérieur. Sur les murs et les étagèrent étaient affichés une multitudes de chose. Cela allait d'affiches de groupes asiatiques qui m’étaient totalement inconnu, à des photos de paysage. Mais ce qui attira le plus mon attention ce fut les nombreux dessins et peintures qui ornaient ces murs, certains en noir et blanc, d'autres en couleur. Le trait était sûr et délicat. Et moi qui avait été habitué à l'art depuis très jeune, je savais reconnaitre un bon coup de pinceau. Je me demandai alors si c'était Eden qui les avait fait. Evidement que c'était lui. Qui sa pourrait être d'autre ? En tout cas, à côté, ma chambre faisait vide. Je n'avait pour la personnaliser qu'un cadre de ma mère, quelques livres, mon violon et ma garde robe. Je n'avais pas pu emmener grand chose avec moi lorsque je m'étais enfuie, uniquement le stricte nécessaire. Si bien que ne m'y sentait pas du tout à ma place.

Il me proposa de m'installer ou je le souhaitais entre le bureau ou son lit. Je me mis à hésiter. Le bureau était plus confortable mais assez éloigné. Surtout que bien que ce soit ancré en moi, j'en avais légèrement marre de paraitre pour la parfaite petite fille bien éduquée. Je décidai alors de m'assoir à l'autre bout du lit et déposai mes affaires devant moi. J'espérai ne rien avoir oublier parce que j'avais pas vraiment l'envie de faire des aller-retours jusqu'à ma chambre pour aller chercher quelque chose. Et puis sinon tant pis, je ferais avec ce que j'avais et ma mémoire.

Eden me demanda si moi aussi je voulais préparer les prochains examens, puis me posa la question à propos d'une éventuelle boisson. Sa question me pris alors légèrement au dépourvus. Je n'avais pas réellement soif. Mais on m'avait toujours appris à accepter quelque chose à boire, même simplement de l'eau, pour ne pas froisser son hôte. Etait-ce vraiment dramatique lorsqu'il s'agissait d'une personne de mon âge si je refusais ? Nous allons dire que non. Si ma perceptrice me voyait, elle ferait une syncope. Et mon père me demanderait à quoi cela sert de me payer des cours aussi cher si c'est pour me comporter comme une rustre. Mais aucun des deux n'étaient présents. Je n'avais donc plus de compte à rendre à personne au sujet de mon éducation.

- Oui, exactement. A vrai dire, je stresse un peu, je n'ai jamais passé d'examens de ma vie. En réalité, je ne suis jamais allée dans une école avant d'arriver ici. Mais passons. Et je vous remercie mais je me vois désolée de décliner votre offre, n'ayant pas plus envie de me désaltérer que cela.

Je ne pus m'empêcher de souligner ma phrase avec un sourire d'excuse. Décidément, il fallait toujours que j'en fasse trop dans ma manière de parler. Cela faisait quelques semaines maintenant que j'étais ici. J'avais rencontré déjà pas mal de monde et personne ne parlait avec un langage aussi soutenu. Mais les habitudes ont la vie dure et lorsqu'on ne connait que ce vocabulaire et cette manière de parler, et bien on n'a pas d'autre choix que de l'employer.

Je ne pus alors m'empêcher de voir son ordinateur et ses livres ouverts devant lui. Je me demandai alors dans quoi l'avais-je interrompu. De loin, cela ne ressemblait en rien à des mathématiques. Mais je ne voulais pas paraitre impoli à lire par dessus son épaule aussi déviais-je rapidement le regard. Mais au moins, cela me permettait de pouvoir renvoyer la discussion pour entrer dans le vif du sujet sur la raison de ma présence ici.

- Vous travaillez sur quoi avant que j'arrive ? Histoire d'accorder nos violons pour travailler sur le même sujet.


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Eden Choi
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Eden Choi
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Dim 24 Jan - 22:58
Je regardai la jeune femme observer ma chambre puis finalement s’installer sur le lit et sortit quelques affaires. Je n'avais pas de préférence particulière par rapport à ça, tant qu'elle était à l'aise, s'était très bien ainsi.

Pour ma part, je n'avais pas forcément pour habitude de travailler sur le lit, enfin ça m’arrivais mais pas souvent. Mes tuteurs avaient eu l’ordre de m’apprendre à me comporter en dirigeant dès mon plus jeune âge et travailler sur un bureau selon certaines conditions pour améliorer la qualité du travail et rendre les compétences optimales.

« Oui, exactement. A vrai dire, je stresse un peu, je n'ai jamais passé d'examens de ma vie. En réalité, je ne suis jamais allée dans une école avant d'arriver ici. Mais passons. Et je vous remercie mais je me vois désolée de décliner votre offre, n'ayant pas plus envie de me désaltérer que cela. »

À mon tour je me réinstallai contre la tête de lit et croisai mes jambes pour me mettre en tailleur. Suite à cela je fixai Amicia d’un air perplexe, son vouvoiement me perturbait beaucoup. J’étais en principe d’accord avec le respect mais là, j’avais la sensation d’avoir soixante ans… s’en était presque offusquant. Elle devait vraiment avoir eu une éducation tiré à quatre épingles, voire huit, pour parler ainsi.

« Pas de problème, à ta guise. J’espère qu’un jour tu réussiras à passer outre le vouvoiement, parce que je t’avoue avoir l’impression de parler avec ma mère… ou ma grand mère. Sans vouloir t’offenser. »

Je me frottai la nuque et fis un petit sourire avant de m’excuser pour son manque de délicatesse et que je ne pensais pas à mal. Mais sa longue tirade pour juste me dire « Non merci, je n’ai pas soif » était un déstabilisant étant donné que j'avais l’impression d’être envoyé à une autre époque.
J'y pensais, mais durant les soirées mondaine, galas ou autres évènements, elle pourrait faire un malheur. Elle était sociable, avait du charme et était très douée pour beaucoup de chose. Sans parler qu’elle était cultivée, intéressante et intéressée. Il n’y avait aucun doute, pour moi elle serait très appréciée des gens divers de haute société.

« Vous travaillez sur quoi avant que j'arrive ? Histoire d'accorder nos violons pour travailler sur le même sujet. »

Je regardai vaguement mes affaires éparpillées ci et là. Je pris quelques secondes pour ranger brièvement les livres et cahiers en trop pour ne garder que mon ordinateur ainsi que les cours qui me serviraient pour les révisions. Je déplaçai le tas rangé sur le bureau avant de revenir et me réinstaller.

« J’ai retapé certains cours de la journée et ensuite les traduit en coréen, ça me permets de revoir et comprendre le cours et en plus d’approfondir les notes que j’ai prises. Et comme j’ai encore parfois du mal avec le français écrit, je m’y retrouve mieux. »

Il marqua une pause en montrant son dossier cours répertoriant une version française et une coréenne pour chaque cours de chaque matière.

« Mais sinon j’allais me mettre au math pour l’examen. »

Je réfléchis quelques instants et repensai aux mots de la jeune femme, je voulais bien croire que la noblesse était un monde plus particulier encore que d’autre plus modeste et que la France n’avait pas les mêmes coutumes que la Corée mais cela me dépassait un peu, elle n’avait jamais été à l’école ? Jamais elle n’avait côtoyé d’autres enfant ou d’autres personnes que les personnes aux ordres de la maisonnée ?
C’était étrange, bien trop pour moi, mais j’étais curieux, comme toujours.

« Tu n’as vraiment jamais été à l’école ? Ce n’était pas trop difficile ? Quoi que du coup tu devais être habituée… mais dans ce cas passé en communauté aussi varié, ce n’est pas trop compliqué ? »
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Lun 25 Jan - 0:02


Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux


ft Eden 


Eden reprit alors sa place au bout de son lit. Il me fit alors la remarque au passage que mon vouvoiement le perturbait énormément. Et sa comparaison ne m'offensait aucunement. Tout le monde me faisait cette remarque, tous les jours, sauf les professeurs. Mais je n'y arrivais pas à effacer cette manie. J'avais beau essayer, elle revenait sans cesse. Quand vous viviez en permanence avec des gens qui vous vouvoie à longueur de temps, et bien vous prenez le plie et ça en devient une habitude. J'aurais aimé m'en débarrasser en instant, arrêter de me sentir légèrement rejeté, ou en tout cas en décalage avec les autres à cause de ma manière de parler. J'avais l'impression parfois d'être une extraterrestre pour tout le monde. Ou alors une voyageuse temporelle. Mais mon cerveau était branché sur ce maudit vouvoiement. J'avais encore beaucoup d'efforts à faire sur moi même pour arriver à changer cela et m'adapter au reste du monde vivant ici.

Il me fit tout de même un sourire et passa une main derrière sa nuque, visiblement gêné de m'avoir comparé à sa grand mère. Je ne pus m'empêcher de sourire en réponse à cela. Je ne lui en voulais pas du tout. Il avait tout à fait le droit et s'en était aucunement dégradant. Et puis ce petit air gêné lui donnait un je ne sais quoi qui le rendait attachant. Mais qu'est-ce que je raconte moi ? Ressaisissons nous. Je suis venue ici pour travailler, pas pour flâner en m'extasiant sur le visage de l'asiatique qui, certes, je le reconnaissais, était attirant. Il m'expliqua alors qu'il était entrain de retaper les cours de la journée au propre sur son ordinateur pour ensuite les traduire en coréen. Il était donc Coréen ! Je pouvais enfin mettre une origine sur ce joli visage.

Il m'expliqua ensuite sa difficulté avec ma langue natale. Je me mis alors à compatir avec lui. C'est sur que débarquer dans un pays étranger dont la langue était bien différente de celle d'origine devait être un sacré défis. Il devait surement parfois se sentir perdu, rejeté légèrement par les autres, en marge de la société. Finalement un peu comme moi et mon vocabulaire trop sophistiqué. Ce qui rendait alors sa demande légitime. Il allait falloir que je fasse des efforts avec lui pour simplifier mon vocabulaire et qu'ainsi il puisse mieux me comprendre. Car c'était sur qu'entre j'ai soif, et j'aimerai me désaltérer, il y a un monde qui séparait les deux, et on enseignait plus facilement la première forme que la deuxième.

Il me montra alors les différents dossiers présents devant lui. Cela devait être tout de même un travail colossale que de faire tout ça. Pour cela, je l'admirais. Heureusement que de mon côté, je n'avais pas ce problème la. J'étais bilingue français - anglais mais si je devais prendre tous mes cours en anglais, j'avoue qu'il me faudrait surement faire comme lui pour être sur de bien tout saisir. Ou alors basculer complètement mon esprit en mode anglais et vivre et réfléchir en anglais. Mais difficile d'oublier ses origines comme vous avez pus le constater. En somme, ce garçon m'épatait. Il me sortit alors de ma réflexion en me disant qu'il allait se mettre aux mathématiques. Parfait, pile ce que je travaillais avant.

Alors que j'étais entrain de ressortir mes cours de mathématiques, Eden reprit alors la parole pour me poser une question sur ce que j'avais dit tout à l'heure, à propos du fait que je n'étais jamais allée en cours de ma vie. Cela était vrai que de ne pas être allée à l'école m'avait pas mal handicapé dans ma construction personnelle. Je n'avais eu que peu d'amis, peu d'échanges avec d'autres enfants, si bien que l'esprit créatif que l'on prête aux enfants, cette liberté et cette insouciance, je l'ai plus vite perdu. Je suis devenue mâture plus rapidement. Je n'ai jamais eu réellement de rêves. J'étais devenue rapidement la petite fille modèle, celle qu'on expose au reste de la société comme étant une petite princesse bonne à marié, bien éduquée, savante, sage, et sans histoire, et privé de rêves quelconques. Les jeux, les rires, le partage avec les autres... tout cela je ne l'avais que très peu connus. Mais jusqu'à maintenant, cela ne m'avait jamais vraiment peiné, ni m'avait fait souffrir. Pour moi, c'était la norme. Mais comment expliquer cela à quelqu'un qui avait eu, de son côté, une enfance tout à fait normale, faites de jeux, de rires et de rêves ?

- Je suis née dans une famille bourgeoise, à l'ouest d'ici. Mon père est banquier, il est l'un des associés d'une très grosse banque. Et disons que la vie de mon père ressemble beaucoup à celle des aristocrates du XXIIIe siècle. Il organisait des soirées mondaines, invitait des hommes très influents à la maison pour son travail, tous ce genre de choses. Si bien que lorsque je fus en âge de comprendre, il fallut m'éduquer rapidement pour ne pas perturber son travail. Mes parents firent alors appels a des professeurs particuliers qui m'enseignait tout ce dont j'avais besoin de connaitre pour parfaire mon éducation : le français, l'anglais, les mathématiques et l'histoire. Mais j'eus aussi des cours de savoir vivre. D'où le fait que je paraisse si tiré à quatre épingle et que j'emplois un tel niveau de langage. Je me sens tellement différente ici à cause de cela. A croire que je viens d'un autre monde ou d'une autre époque. Mais j'ai toujours été habitué à vouvoyer et à être vouvoyer, même avec mes propres parents, que cela m'est difficile de faire autrement. Je me doute bien que cela vous perturbe, mais de mon côté, je suis toute autant perturbé par ce changement de langage si drastique. Les gens me tutoie à longueur de temps, et bien que cela ne me dérange absolument pas, cela me fait tout de même bizarre. Et ils emploient parfois des mots que je ne comprends pas, ne les ayant jamais entendu avant. J'ai l'impression que je ne parle pas la même langue qu'eux. Cela doit vous faire parfois la même chose je présume.

J'avais l'impression qu'avec ce long monologue, j'avais répondu à la plupart de ses questions. Et je me rendus compte par la suite que je venais de lui parler à cœur ouvert sans grande difficulté. Finalement, je me fourvoyais peut être totalement à son sujet. C'est vrai qu'il semblait arrogant au premier abord, et tellement sur de lui dans tout. Mais en l'espace d'un instant, je commençais à revoir mon jugement à son sujet. Il était certes doué, mais avait tout de même ses propres difficultés lié à la langue et au changement de pays. Je n'osais pas trop le questionner à ce sujet. C'était personnel et je n'osais pas encore m'immiscer de trop dans sa vie privée, intimidée. Mais je devais avouer qu'il était tout de même fascinant. Je réfléchis alors à la dernière chose que j'avais dit tout en reposant mes yeux sur ses classeurs. Cela me donna alors une idée.

- D'ailleurs, en parlant de barrière de la langue, si vous avez besoin de mon aide pour comprendre certaines choses, demandez moi. Je ne pourrais pas vous traduire l'argot qu'ils emploient de temps en temps ici, ne le comprenant pas moi même. Mais en ce qui concerne les cours, cela me ferait grandement plaisir de pouvoir vous aidez à mieux comprendre ce qui est dit ou écrit. Et en même temps, cela me permettra de réviser.

Je lui souris gentiment, appuyant ainsi mon offre d'une touche de gentillesse et de sincérité. Il n'empêche que je compatissais à sa situation et que si je pouvais l'aider, je le ferais. Se sentir exclus était la pire chose qui existait dans ce monde. Et je ne le souhaitais pour personne.


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Eden Choi
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Sam 6 Fév - 0:25
Bourgeoise donc ? Si je pouvais, je feindrais l’étonnement mais, difficile d’être crédible lorsque la jeune femme parlait comme le ferait un aristocrate du XVIIe siècles ou XVIIIe selon ses dires. Peu importe, l’histoire de la France n’est pas trop mon truc, je connais les bases mais bon ce n’est pas celles que j’avais apprises essentiellement, juste dans les grandes lignes. Le principal à retenir fut que la jeune femme avait un langage visiblement adapté aux conditions de vie que son père exigeait d’elle. Admettons, chacun sa manière de vivre et de faire. Mais se faire vouvoyer à longueur de temps n’était pas particulièrement ma tasse de thé, bien que je le respecte.
Finalement nos vies n’étaient pas si différentes, bon j’avais eu l’occasion d’aller à l’école et faire mon éducation dans des lieux dit « publics » mais sinon j’avais également dû apprendre tout un tas de choses que seul les adultes imaginaient utiles. On voyait ce que ça avait donné aujourd’hui : Eden aka le badboy du lycée au passé sombre et mystérieux. En soit pas grand chose de justes, je me contentais simplement de faire ma petite vie et c’était les autres qui s’amusaient à balancer diverses rumeurs.

Amicia n’avait vraiment pas l’air d’avoir eu une enfance incroyable. Sa vie avait même l’air carrément ennuyeuse. Après elle ne connaissait que cela, difficile d’aller bien loin avec ou de s’imaginer les plus belles aventures de l’univers. Ou simplement rêver et développer son imagination, c’était pourtant très important pour un enfant de le faire, c’est ce qu’il lui permettait de se développer correctement, que ce soit seul ou en société. Enfin bon, je n’étais pas papa et ce n’était pas vraiment dans mes projets de l’être de sitôt.
Au moins l’avantage dans cette histoire c’est qu’elle devait avoir une sacré éducation, bien élevée, sage et surtout cultivée. Mais je comprenais son sentiment de se sentir différent, ce n’était pas simple et même normal qu’elle ne se sente pas forcément à sa place.
C’était un peu pareil avec mes origines, je parlais couramment la langue mais j’étais tout de même plus à l’aise lorsque l’on s’adressait à moi en anglais. Cela dit, je n’avais pas spécialement de problème avec le français de base, bien qu’un peu plus à l’écrit. Or lorsqu’il s’agissait d’expression, de l’argot ou du langage familier, il m’arrivait de me perdre ou de simplement ne pas comprendre les mots ou le sens ce qui pouvait créer un certain décalage avec mon interlocuteur.

Amicia me proposa son aide pour les différents cours ou explications. En soit, pour les cours eux-mêmes en général ça allait, si j’avais des difficultés je travaillais plus le sujet et ça finissait par rentrer. En revanche certains termes semblaient déjà être une horreur à comprendre en français mais alors pour moi c’était carrément l’enfer. Aussi je lui fis un sourire en hochant la tête, content et satisfait de la tournure des choses.

« Je te remercie, je suis preneur de tout offre de ce genre étant donné que les profs utilisent parfois des termes dont je n’arrive même pas à relire. »

Je me réinstallai et pris un bloc note ainsi qu’un stylo. Je me posais contre la tête de lit, les genoux pliés et le calepin posé contre ces derniers. Ainsi je pus commencer à lire et à travailler tranquillement sans pour autant me mettre dans une position qui me fermais à la discussion.

« D’ailleurs, je comprends que ton éducation ne t’ai pas aidé pour t’intégrer même actuellement. Ne prends pas compte des remarques que l’on te fait, même des miennes. Fais comme tu l’entends tant que tu y es à l’aise. Et puis si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, toi aussi n’hésite pas. »
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Amicia S. Faversham
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Sam 6 Fév - 0:56


Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux


ft Eden 


Eden me remercia pour mon offre et l'accepta, ce qui m'arracha alors un sourire. Mais il était vrai que si je pouvais l'aider à mieux comprendre le français et à progresser, cela me faisait plaisir. J'avais comme l'impression de tisser un léger lien avec lui à travers se biais, un lien très subtile certes, mais un lien. Il m'aidait en musique, je l'aidais en français. Cela restait basique mais l'entraide pouvait être un fondement d'une amitié. Enfin je crois. Toutes les amitiés que j'avais eu c'était faites simplement parce que j'étais une Faversham et qu'il fallait attirer ma sympathie, et pas parce que quelque chose entre la personne et moi nous avaient rapproché. Maintenant que j'en prenais conscience, cela me peinait un peu. Décidément, j'avais vraiment eu une enfance cloisonnée et pas comme les autres.

Je le vis se réinstaller et prendre un bloc note et un stylo pour commencer de nouveau à travailler. J'allais pour me replonger dans mon exercice lorsqu'il interrompit le fil de mes pensées en me disant de ne pas prendre en compte les remarques des autres et que si j'avais besoin de son aide, je pouvais compter sur lui. Je lui fis alors un fin sourire et lui répondis gentiment à sa remarque.

- Merci, je n'y manquerais pas.

J'observai un instant le visage du jeune homme avant de me replonger dans mon exercice de mathématique. Maintenant que j'avais la conscience plus tranquille, moins tourmentée par la réaction d'Eden de tout à l'heure, je pus enfin avancer plus vite. Tout en déroulant mes notes de calcul sur ma feuille, je me mis à jouer inconsciemment avec une de mes mèches de cheveux, la faisant s'enrouler autour de mon index. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette manie lorsque je réfléchissais, mais je l'avais depuis tellement d'années que je le faisais à présent s'en m'en rendre compte.

Le silence c'était installé entre nous deux, n'entendant que le bruit des stylos sur le papier. Je me surpris alors à penser qu'un peu de musique pourrait peut être adoucir l'ambiance. Surtout que de mon côté, j'avais l'habitude de travailler en musique. La plupart du temps je mettais une playlist au hasard et travaillais tout en l'écoutant, dénichant ainsi de nouveaux morceaux à interpréter au violon plus tard. Je les notais alors sur un coin de ma feuille et cela me faisait sourire à chaque fois que j'ouvrais de nouveau mes cours en classe, découvrant ce que j'avais bien pus relevé la veille au soir parmi toutes les chansons que j'avais entendu.

Ne tenant plus face à se silence, je relevai alors la tête et regardai Eden, mais les mots se coincèrent dans ma gorge alors que j'observait le coréen. Son air concentré, ses sourcils légèrement froncé, ses mèches de cheveux lui barrant légèrement le visage... Maintenant que je l'avais réellement en face de moi, je notais des détails de son visage que jamais je n'aurais relevé avant. La forme de ses sourcils par exemple. Ou son nez droit et délicat. Ou encore ses lèvres... Ma fois, je partais totalement à l'Ouest. J'étais partit pour lui demander de mettre de la musique et voila que je me mettais à détailler son visage. Ca n'allait plus du tout. Bien qu'il ait un visage de mannequin, ce n'était pas le moment de rêver. J'avais un examen à préparer.

- Cela vous dérange-t-il si l'on met un peu de musique ? J'ai l'habitude de travailler avec celle-ci mais je peux comprendre qu'elle vous déconcentre.

Après, un musicien comme lui devait probablement écouter souvent de la musique, surtout quand il travaillait. A moins que je ne me trompe. Peut être que justement, il aimait le silence pour mieux se concentrer sinon il commençait à partir dans autre chose, à se mettre à chanter et à complètement perdre le fil de son exercice. Non, ce n'est pas du vécu, je ne vois pas ce que vous voulez dire. Bon, ok, il m'arrive de temps en temps de chanter sur une chanson que j'adore lorsqu'elle passe alors que je travaille, ce qui me sort de mon raisonnement. Mais j'arrive à m'y replonger aussitôt, rassurez vous. Surtout lorsqu'il s'agit de mathématiques. Elles sont d'une logique implacable pour moi. J'aime la logique et le raisonnement argumenté. Moins le par coeur. Chacun son truc comme on dit.


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Dim 7 Fév - 0:31
Amicia me fit un joli sourire et me remercia pour ma proposition, ce n’était pas grand chose. Si je pouvais lui rendre service d’une quelconque manière alors c’était tout à mon honneur. En général j’aimais bien aider les gens, j’avais ensuite la satisfaction de ne pas avoir perdu mon temps et d’en avoir fais gagner aux autres. C’était à partir d’action simple que je complais mon bonheur.
Amicia était du plus une personne agréable, bon certes je n’était pas forcément facile et donc je comprenais qu’elle ne veuille pas particulièrement me voir. Pourtant ça m’avait fait plaisir après cette journée pas terrible de la voir venir d’elle-même sans que je n’ai à forcer ou je ne sais quoi. Ça changeait et ça faisait du bien

Je me concentrai sur l’exercice, mâchouillant ma lèvre inférieure comme à mon habitude, c’était un tic, cela me détendait et m’occupait. J’avais pris l’habitude de me bouffer la lèvre très jeune. Ça n’avait pas particulièrement de signification ou adapté à une seule situation, je le faisais pour tout et tout le temps. Résultat, souvent ma lèvre était abimée, parfois déchirée ou sanguinolente, rien de grave en soit, du coup je me promenait constamment avec un baume à lèvre que j’appliquais toujours généreusement sur mes lèvres.
En soit l’examen n’était pas vraiment un problème, je stressais un peu mais rien de dramatique par rapport à certains. J’avais de plus, une plutôt bonne gestion du stresse, donc si je me préparais bien, tout irai bien. Ma principale difficulté était de réussir à tout comprendre des énoncés. Si les énoncé présentait des mots compliqué ou des phrases étranges forcément je risquais de me planter.
Il était donc important pour moi de travailler durement pour élargir le plus possible mon vocabulaire et ma capacité à traduire et comprendre le français. Et puis ça servait toujours de pouvoir parler plusieurs langue. J’avais la chance moi-même de venir d’un pays qui apprenait facilement les langues.

Amicia me demanda l’autorisation pour mettre de la musique. Je lui fis un sourire, déverrouillai mon téléphone et allumait l’enceinte bluetooth de ma chambre. Ainsi je mis l’application de musique que j’avais l’habitude d’utiliser et tendis mon téléphone à la jeune femme.

« Oui bien-sûr. Je t’en prie, mets ce que tu veux, tout me va. »

C’est vrai que je travaillais aussi régulièrement en musique. Une vieille habitude qui ne plaisait pas forcément à mes précepteurs mais qui moi me relaxait. J’étais adepte à tous les goûts, mélomane dans l’âme je n’avais pas de problème à maintenir ma concentration tout en écoutant la musique. Nombreuses fois j’avais mis une chanson en boucle pour travailler durant plusieurs heures et à la fin j’étais moi-même capable de la jouer au piano. J’avais eu la chance d’hériter de l’oreille musicale active de ma grand-mère, ancienne musicienne de qualité.
J’étais plutôt curieux du style qu’allait choisir Amicia, était-elle une amatrice de classique et donc écoutait principalement ce style ou allait-elle me surprendre en mettant autre chose ? Jusqu’ici à part en salle de musique pour s’entrainer on avait jamais vraiment écouté de musique ensemble. Ah, à l limite il y avait cette fois ou on avait joué la bande son de film dans les jardins. C’était plutôt chouette.

Je continuai mon exercice puis me vint une question sur un énoncé qui, comme je le pensais, me posait problème. Je pris cinq minutes à essayer de comprendre, recherchant dans mes notes coréenne et française. Mais rien, je ne comprenais vraiment pas ce que l’on demandait.

« Dis-moi, est-ce que tu pourrais m’expliquer cette question ? Je comprend un mot sur deux, c’est insupportable et je ne trouve rien de similaire, » demandai-je à la violoniste.
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Amicia S. Faversham
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Dim 7 Fév - 2:14


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ft Eden 


Eden me tendit alors son téléphone ayant au préalable allumé son enceinte et déverrouillé son portable. Je regardai un instant le téléphone. Je savais comment l'utiliser grossièrement mais je n'en avais jamais eu un moi même. Le seul portable que j'utilisais de temps à autre était celui de mon chauffeur et c'était uniquement pour appeler mon père, ma psy ou mon rendez vous du jour. Rien de bien fabuleux. Aussi, quand je me retrouvais-je avec cette application de musique en face de moi, je fus un peu perdue. Je suivis alors mon instinct et réussis à trouver la barre de recherche pour taper le nom de la musique que je voulais. Reste à déterminer ce que j'avais envie d'écouter.

La comme cela, j'avais envie de dire du Céline Dion ou du Evanescence. Mais on allait se calmer. J'étais la pour travailler, par pour chanter. A la limite, je ferais cela tout à l'heure lorsqu'on aura finit. Aussi tapais-je musique de film, voyant ce qui allait sortir. J'eus le droit alors aux classiques : Seigneur des Anneaux, Star Wars, Harry Potter... Ouais non... Au final, je n'avais pas tant envie que cela d'écouter de l'orchestre philarmonique. Je voulais quelque chose de plus posé, de plus doux, comme du piano. Je modifiais alors ma recherche, tapant musique de film piano. Mais rien ne me convainquit. Je baissais alors les yeux sur ma feuille de cours et vu écris To Zanarkand. Je me souviens alors de la musique toute douce que j'avais écouté l'autre jour et qui m'avait beaucoup plus. Je modifiais alors de nouveau ma recherche, marquant To Zanarkand + piano et trouvais alors une playlist complète des musiques de Final Fantasy 10 joué au piano, dont cette musique faisait partie. Je lançais alors la playlist qui durait une bonne heure, ne sachant ce que j'allais trouver dedans. Ca allait être la surprise comme à chaque fois. Puis je rendis le téléphone à son propriétaire et retourna à mes exercices, contente de pouvoir réécouter cette mélodie et découvrir les autres que proposait l'album. Le doux son du piano retentit alors dans la pièce et je fus immédiatement sous le charme de cette bande son incroyable, mêlant douceur, harmonie, relaxation, mais aussi aventure et épiqueness.

Soudain, Eden m'interrompit dans mon exercice pour me poser une question à propos d'un énoncé. Je posais alors mon stylo et mon bloc note. Puis je me levais et me rapprochai du jeune homme pour voir ce qui l'embêtait. Je m'accroupis à côté du lit, à sa hauteur et regardai la feuille qu'il venait de poser devant lui pour que je puisse regarder.

- Celle ci ? Voyons voir...

Je lus rapidement les phrases sur lesquels il buttait puis commença à lui expliquer globalement ce que ça voulait dire avant de m'attarder précisément sur les mots qu'il ne comprenait pas, cherchant à chaque fois des métaphores ou des comparaisons possibles pour lui donner une vision imagé du mot ou du sens du mot dans ce type de phrase. Une fois que je fus sûre qu'il avait bien tout compris, je me redressais et retournai alors à ma place. Je repris alors ma place initiale et me replongeai dans mon exercice que j'avais pratiquement finie. Ne me restait plus que la dernière question qui était, à présent que j'en avais du recul grâce à ce petit interlude explication, d'une évidence et d'une simplicité. Je pense que pour les mathématiques, je n'aurais pas trop à m'en faire. Une fois mon exercice terminé, je posai alors mon bloc note et regardai les instruments d'Eden posé dans un coin. Il y avait son violoncelle bien sur, mais aussi une guitare. Il savait vraiment jouer de tout et n'importe quoi. Je suis sur qu'il maitrisait aussi le triangle et l'harmonica. Quoi qu'en vrai j'en savais rien.

Je repensais alors à nos différents entrainements et au fait qu'il essayait de m'apprendre à improviser. Me revient alors en mémoire notre séance dans le jardin, ou il m'avait demandé de varier dans le thème. Je devais avouer que c'était une méthode plutôt simple au final, bien que je ne sache jamais quelle gamme utiliser avant de les avoir toutes essayées. Souvent je prenais les plus classiques mais je devais avouer que certaines plus rares avaient parfois un meilleur rendu sur certaines mélodies. Eden devait surement avoir sa gamme favorite pour ce genre de chose. Non, en y réfléchissant, Eden n'avait pas besoin d'une gamme pour improviser. Il le faisait tellement naturellement, sans y réfléchir, suivant uniquement son instinct. J'arrivai à être instinctive sur certaines choses, mais uniquement sur celles que je connaissais par coeur, celles que j'avais répété maintes et maintes fois qu'elles étaient à présent ancrées en moi et ressortaient ainsi toutes seules, sans que j'y réfléchisse.

- Dites, après la variation de gamme, qu'elle est l'étape suivante pour améliorer son improvisation ? Car j'aimerai bien m'entrainer de mon côté mais je ne sais pas comment continuer après avoir fait toutes les gammes possibles.

Je reposai mon regard sur le jeune homme et me rendis compte que je venais de l'interrompre dans sa réflexion sur son exercice pour lui poser une question qui n'avait rien à voir avec les mathématiques. Quelle andouille je faisais. J'étais là pour travailler et l'aider à comprendre le français, et me voila à flâner, penser musique et lui poser des questions qui n'avaient aucun rapport avec ce qu'il était entrain de faire, le déconcentrant et le dérangeant plus qu'autre chose. Parfois, je ferais mieux de réfléchir avant de parler. Mais maintenant que c'était fait, j'étais tout de même curieuse de connaitre la réponse pour pouvoir l'appliquer demain pendant mon entrainement.


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Lun 8 Fév - 0:17
J’écoutai attentivement les explications d’Amicia, notant  au passage certaines informations qui m’aideraient par la suite. Il fallait que je fasse attention à tout et il valait mieux pour moi, dans ce sens, que je repère et me souvienne de certains mots comme ceux de l’exercice qui semblaient revenir assez régulièrement. C’était délicat de se souvenir de tout, parce qu’il suffisait d’un mot pour que l’exercice prenne un tout autre sens de ce que l’on pouvait croire.
Ainsi j’écoutais et prenais compte de chaque information qu’elle disait pour de un, reproduire les même erreurs plusieurs fois de suite mais aussi pour avancer et bien comprendre ce que je pouvais potentiellement avoir loupé et avancer plus rapidement. Les explications d’Amicia étaient claires et précises, un vrai plaisir pour moi qui compris aussitôt ce qui était demandé. Aussi, lorsqu’elle termina de parler, je lui fis un immense sourire dévoilant mes incisives qui me donnaient une tête de lapinou heureux, d’après ma tante.

« Merci, t’es géniale. »

Je repris le cours de mes exercices sans trop de difficultés. En soit les cours en eux-mêmes, c’était pas si différent de la Corée, bien que j’avais la sensation d’aller moins vite. Soit c’était moi, qui encore une fois avait des facilités, soit c’était le système français qui était habitué à travailler d’une autre manière et donc un peu plus lentement. Cela dit cela me convenait tout autant, satisfait de pouvoir prendre un peu de temps.

Je remarquai que la jeune femme avait mit une bande son de Final Fantasy, j’avais adoré le jeu. J’aimais de manière général beaucoup les jeux vidéos, j’y jouais pas mal seul ou avec des amis lorsque j’avais du temps libre et les Final Fantasy faisaient parties des incontournables d’après moi.
Cela dit, je ne voyais pas vraiment Amicia jouer à des jeux vidéos. De ce qu’elle m’avait dit de son enfance, elle n’avait pas beaucoup l’occasion de se faire plaisir. Ainsi prendre du temps pour le passer devant des écrans n’était pas vraiment l’idée que je me faisais de sa petite vie d’aristocrate. Peut-être que je me trompais lourdement et que c’était en réalité une grande joueuse. Ou alors j’avais raison mais je ne voyais pas vraiment comment elle était tombé sur ses musiques.

J’avais d’ailleurs remarqué qu’elle avait finit assez rapidement son travail. Je l’enviais de comprendre aussi facilement la langue, en même temps c’était sa langue natale, heureusement qu’elle s’en sortait avec. Moi de mon côté essayait de comprendre l’ensemble des mots qui parfois me demandaient une certaine recherche. Ce n’était pas toujours simple pourtant une fois dans l’exercice ça allait assez vite.
Il fallait absolument que j’avance de mon côté si je voulais être au point pour l’examen. Je ne me faisais pas trop de soucis pour les raisonnements et exercices mais moins pour les traductions. J’avançai plus lentement que la jeune femme qui à mon grand damn se retrouvait à patienter que je termine. Bon dieu, elle était rapide.

Je me concentrai sur mes propres tâche lorsque je fus interrompu par Amicia qui me posa une question lié à l’improvisation. Je fronçai les sourcils et regardai mon cahier relisant chacunes des notes prises. Ne trouvant pas le sujet je soulevai mon bloc notes pour regarder le livre d’exercice ainsi que les différents dossiers et fiches que j’avais. Je parcourrai tout des yeux à la recherche de sa question sans comprendre ou elle l’avait trouvé.
Je ne voyais pas d’où venait sa question, j’avais beau chercher sur l’ordinateur, les documents et tout ce qui était à la disposition je ne trouvais rien du tout. J’en fin à me gratter la nuque gêné de ne pas avoir la réponse à sa question. Et puis en y réfléchissant je ne voyais pas bien le rapport entre le chapitre que l’on étudiait et une potentielle improvisation. Mais je ne voulais pas abandonner, je souhaitais vraiment lui répondre, alors je relus les énoncés des exercices à la recherche des bon termes et quelque chose de semblable à ce qu’elle avait demandé.
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Amicia S. Faversham
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Lun 8 Fév - 20:07


Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux


ft Eden 


Moi qui pensais qu'il allait me répondre en une minute, sachant que c'était un domaine qu'il maitrisait parfaitement, je le vis alors chercher la réponse dans ses feuilles de cours, son ordinateur et que sais-je encore. Je le regardai avec des grands yeux, étonnée, cherchant à comprendre ce qu'il recherchait ainsi. Puis peu à peu un sourire amusé se dessina sur mon visage et au fur et à mesure qu'il continuait de chercher, visiblement gêné de ne pas trouver la réponse, je finis par me mettre à rire. Je portais une main devant ma bouche, pour essayer de cacher mes rires mais il finit par relever la tête et croiser mon regard, vexé et perdu. Je pris alors une grande inspiration et me calmai rapidement.

- Excusez moi, c'était impoli de ma part. Mais je ne sais pas ce que vous cherchiez ainsi. En tout cas, la réponse ne se trouve pas dans vos cours mais plutôt dans votre savoir. A moins que vous notiez toutes vos connaissances en musique dans cet ordinateur.

Je ne pus m'empêcher de continuer de sourire, toujours amusé par le comportement du musicien. Il n'empêche que cela avait été très drôle à voir. On aurait dit qu'il y croyait dur comme fer que la réponse se trouvait dans ces documents alors que pourtant, c'était un sujet qu'il maitrisait totalement. Bon aussi, je l'avoue, c'était en partie de ma faute s'il avait été aussi perturbé. Poser des questions musiques alors qu'il est en plein dans ses mathématiques. Et avec ses difficultés en français, je devais avoué que cela ne se faisait pas. Il n'empêche que je ne pensais pas qu'il allait réagir comme cela. Je le saurais pour la prochaine fois et y ferais plus attention : lorsque Eden est concentré dans un exercice, ne jamais passer du coq à l'âne. Mais que suis-je bête aussi, il ne pouvait pas faire deux choses en même temps comme nous les femmes, c'était évident. Et gratuit. Excusez moi, plus jamais je ne penserais à de telles choses par la suite.

Je finis par réussir à effacer mon sourire et à reprendre mon sérieux. Je remis une mèche de cheveux en place. Pendant qu'il me répondait, visiblement toujours aussi gêné par sa précédente réaction, je rassemblais mes affaires de mathématiques tout en l'écoutant et hochant de temps en temps la tête, pour lui montrer que je m'intéressai réellement à ce qu'il m'expliquait. Une fois mes feuilles rassemblés, je relevais alors la tête vers le jeune et le regardai dans les yeux, suivant ses dernières recommandations. J'allais avoir du travail demain soir, beaucoup de travail. Mais au moins, j'allais pouvoir avancer et continuer de progresser.

Je le remerciai alors, lui souris gentiment puis décidai de le laisser tranquille pour qu'il puisse finir ses exercices de mathématiques en paix. Arrêtons de le déranger outre mesure. Je me levai alors du lit et m'approchai de l'un des murs de la chambre ou était exposé les différents tableaux d'Eden. Je me mis alors à les observer un par un, en silence, notant la finesse des détails, la délicatesse des traits et le choix des couleurs qui se mariait harmonieusement. Il avait un réel don pour le dessin et la peinture. Rien à voir avec ce que j'arrivais à sortir. C'est simple, le dessin, j'avais abandonné à l'âge de 12 ans, me trouvant trop médiocre. Depuis, j'avais bien essayé de reprendre un peu mais rien de sensationnel. Pas comme ces toiles.

Je finis par m'arrêter devant un paysage, un couché de soleil au dessus de la mer. Il me rappelait ma Bretagne natale, celle que j'avais abandonné derrière moi. Je me revoyais de nouveau parcourant les dunes en courant et en riant, ma mère me pourchassant pour essayer de m'attraper. Ou encore lorsqu'il y avait du vent et que nous sortions toutes les deux mon cerf-volant et que j'avais l'impression, à chaque fois, que j'allais m'envoler si elle ne me retenait pas par la taille. Et il y avait ce jour ou j'avais pêché mon premier crabe puis que je m'étais faite pincer et que ma mère, en un seul baiser magique, m'avait soigné et redonner le sourire. Je sentis quelque chose d'humide courir le long de ma joue, une larme solitaire que j'essuyai d'un geste discret. Elle me manquait, certes, mais je ne pouvais pas craquer, pas ici, pas maintenant.


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Lun 8 Fév - 23:03
Je ne comprenais pas bien pourquoi elle rigolait. J’avais beau chercher je ne trouvais pas, c’était quoi le problème ? C’en était vexant, j’étais perdu alors qu’elle riait de mon malheur. Enfin malheur c’était vite dit, je ne comprenais juste pas le problème ou même ma situation. Je relevai la tête pour la regarder sans comprendre l’origine de son amusement. Elle m’avait posé une question, c’était normal que je cherche la réponse, je n’étais pas un goujat. Cependant j’avais beau réfléchir et fouiller mes affaires il n’y avait rien à ce sujet, était-ce une question piège ?
Je devais avouer c’était agréable de la voir s’amuser de la sorte. Au moins je pouvais me venter de l’avoir amusé à mon insu. C’était cool certes mais j’aurai bien aimé savoir pourquoi. J’attendais qu’elle se reprenne et se calme pour espérer avoir un retour vis à vis de sa moquerie. Je la regardai un sourcil haussé pour l’encourager à parler et m’expliquer ce que je ne parvenais pas à comprendre.

Amicia m’expliqua tranquillement mon erreur, visiblement toujours amusé par celle-ci. Maintenant que j’y réfléchissais, c’était complètement con de ma part d’avoir chercher une explication alors que j’avais juste à plus réfléchir à sa question. Je me sentais bête. Aussi je me mis à rougir et à baisser la tête.
Je reprit mon exercice pour me redonner consistance et cesser de ruminer un malaise dont je n’étais pas l’unique responsable. Sa question sortait de nul part, j’avais été pris au dépourvu. Alors certes, en réfléchissant j’aurais pus comprendre mais j’étais happé par l’exercice plus que par elle, pour une fois.
Il me fallut un petit moment de réflexion pour savoir que lui répondre. Je lui avais indiquer de jouer dans la gamme mais il y avait plein de choses possible toutes adaptées à différentes situations, différents styles ou instruments. Il fallait que je reste générique mais clair et précis.

« Tu as divers moyens de travailler, reste à savoir dans quoi tu veux te lancer. Mais avant ça, je te conseillerais bêtement d’écouter beaucoup de musique et de bien connaitre tes bases. Mais ça tu sais déjà le faire, répondis-je en levant la tête vers elle puis en me déconcentrant sur l’exercice. Je te dirais dans un premier temps de travailler sur les pentatoniques, pour les avoir bien dans les doigts, d’abord en changeant de rythme et de vitesse, mais en respectant l’ordre. Puis tu joues par groupes de trois notes puis quatre en montant et descendant. Après tu peux travailler les tonalités, faire des exercices pour toutes les travailler. Avec ça tu peux déjà commencer à bien savoir improviser sans pour autant rester dans le basique. »

Je terminai d’écrire un calcul et le tapai à la calculatrice pour obtenir le résultat que je reportai sur mon bloc note. Je pris quelques instants pour lire pour comprendre l’énoncé que j’avais sous les yeux.

« Tu peux aussi travailler sur des accords, tu notes sur une partitions les accords cibles que tu veux travailler, d’abord sur quelque chose de très juste et cohérent, ce sont les arpèges d’accords, si tu connais. Pas besoin d’aller vite, mets un métronome ou prend un accompagnateur ou une bande son basique pour t’accompagner, de la guitare par exemple. Et tu joues une seule note par accord pour commencer. L’étape d’après serait l’inspiration des autres. Tu prends des musiques que tu connais et que tu apprécies et tu vas jouer dans le style sans pour autant faire pareil, tu reprends juste une phrase d’une partition que tu incorpores dans ton impro, mais elle ne doit pas être identique, tu t’en inspires. Pas besoin que ce soit long, il faut que tu sois claire avec ce que tu fais. Puis après quand tu as compris et réussis, tu peux t’amuser à piquer des phrases un peu partout pour créer une mélodie à toi. Au début c’est compliqué parce que tu es obligé de réfléchir à ce que tu fais. Avant d’être libre tu dois apprendre à gérer les contraintes et cette liberté de l’improvisation. C’est un exercice difficile mais qui deviendra naturel avec le temps. N’hésite pas, si tu le sens, à prendre une partition et broder celle-ci comme tu en as envie, rajouter ou enlever des notes. Tant que tu as le tempo et les notes principales tu peux en faire ce que tu veux. Et surtout n’ai pas peur de te planter. »

J’avais de nouveau jeté un coup d’oeil à la jeune femme qui avait rangé ses affaires. Je me concentrais de nouveau sur mon exercice travaillant ainsi plus rapidement maintenant que je reconnaissais les mots. Je pus vite finir ce que j’avais à faire. Finalement j’avais été assez productif, il me restait presque rien à retaper et j’avais finis tout ce que je voulais faire pour préparer l’examen. 
Je rangeai à mon tour mes affaires et me levais pour déposer les livres et mon ordinateur sur le bureau. Je m’approchai du mur ou trônaient mes peintures et dessins, tous placé pour les mettre en valeur aussi bien ensemble que séparément. J’adorais ces oeuvres qui étaient accrochées, elles étaient toutes différentes et chacune avait son histoire. Je me tournais et repartis m’assoir sur mon lit.

« Celle que tu regardes, je l’ai faite à mes quatorze ans. C’est le soleil couchant sur la mer à Busan. J’adorais y aller, mais une année je n’ai pas pu donc j’ai peint le crépuscule que j’avais l’habitude d’observer avec mes amis. »
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Lun 8 Fév - 23:59


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ft Eden 


En entendant sa voix commenter sa peinture, je tournai alors la tête vers lui et lui fis un fin sourire. Busan donc. Rien à voir avec la Bretagne, sauf la première lettre du nom. Je reposai alors mes yeux sur le tableau. Pourquoi est-ce que cela me rappelait tant ma ville natale ? Je ne saurais dire. Peut être cette mélancolie qui se dégageait de ce tableau. Se souvenir lointain, sortit des pensées du jeune homme alors que ses vacances lui manquaient. Mais alors pourquoi ce tableau me faisait autant d'effet ? Je pouvais le regarder pendant des heures, apprécier chaque traits, chaque courbes, chaque nuances de couleurs et ressentir toute un panel d'émotion en un instant, suivant les souvenirs et les idées qui me venait par cette simple contemplation.

- Il est vraiment très réussit. Tous le sont. Vous avez un très bon coup de crayon et de pinceau. Et croyez moi, j'en ai vu des tableaux. Mon père est un collectionneur et m'a emmené à toute une panoplie d'expositions et de galeries. Et je dois vous avouez que certains artistes m'ont laissé de marbre, ou perplexe, me faisant me demander si c'était vraiment de l'art qu'ils faisaient. Alors que les vôtres sont vraiment admirables.

Je ne pouvais alors m'empêcher penser à tous ces artistes qui se prétendaient modernes et qui sortaient de ces peintures très... avangardiste pour ne pas être dégradante. Parce que excusez moi, mais une tache de rouge sur un tableau blanc, pour moi, ce n'est pas un tableau. Au mieux un gribouillage. Mais après ce n'était que ma vision des choses. Je ne pouvais pas l'imposer aux autres. Il y en avait qui appréciait ce type de peinture et comme on disait, chacun ses gouts. Mais personnellement, je ne les appréciais point. Je ne ressentais rien du tout, me demandant toujours ce qui était passé par la tête de l'auteur sans rien n'y comprendre. Alors que les tableaux d'Eden, à côté, racontaient tous une histoire, un passé, un vécu.

Ne voulant pas faire ma curieuse plus longtemps, ni tomber dans ma mélancolie en m'absorbant complètement dans ce magnifique tableau, je m'éloignai de ses œuvres et retourna m'asseoir sur mon bout de lit. Maintenant qu'il avait finit de travailler, peut être pouvons nous discuter un peu plus et faire plus ample connaissance. Après tout, je lui avais dévoilé mes origines de petite bourgeoise en début de séance. Peut être que je pouvais me lancer en retour et lui demander d'où il venait, histoire de connaitre un peu mieux cet homme qui aimait passer du temps en ma compagnie sans que je ne sache vraiment pourquoi.

- Si j'ai bien compris, vous êtes donc Coréen. Vous venez d'où exactement en Corée ?

Voila, une petite question simple, qui ouvrait la discussion, lui permettant ainsi de développer que ce qu'il ne souhaitait me dire à propos de sa vie. Je ne demandais pas un roman. Juste peut être un petit retour sur mon investissement de tout à l'heure si je peux dire cela ainsi. Je me remis à jouer avec une de mes mèches de cheveux d'un geste machinal. A croire que j'étais légèrement nerveuse qu'il ne veuille pas me répondre, ou alors juste avec le nom de sa ville natale et puis c'est tout. Cela m'embêterait beaucoup n'empêche. J'avais vraiment envie d'en savoir plus sur ce jeune homme aux multiples talents et au sourire charmeur.


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Eden Choi
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Mar 9 Fév - 12:43
Je souriais content que ma peinture lui plaise. Ce n’était pas un tableau qui avait prit du temps dans l’inspiration, j’avais cependant utilisé de la peinture à l’huile qui était délicate et longue à travailler et le détail de cette peinture était assez approfondie. J’y avais vraiment passé du temps et mis mon âme dedans alors qu’aujourd’hui j’aurais sans doute pu la faire en trois fois moins de temps et en mieux. Mais elle était bien telle quelle, elle représentait beaucoup de chose et était très sentimentale pour moi. C’était bête à dire, mais ça marquait une certaine évolution dans ma vie, une étape que j’avais franchi pour devenir celui que j’étais.

J’avais commencé très jeune l’art, je l’aimais sous toutes les formes : la musique, la peinture, la sculpture, le cinéma, le théâtre et les bien d’autres aussi. J’avais eu la chance de grandir dans une famille aisée ce qui m’avait permit d’avoir accès à beaucoup d’exposition et représentations diverses et variées. J’adorais ça. J’étais parfois septique tout comme Amicia part la représentation de l’art pour certaine personne. C’est d’ailleurs l’art contemporain avec lequel j’avais le plus de mal. Pour autant certaines étaient de véritables réussites.
Par exemple le tableau de mon pantin mécanique fait l’année passé était parmi mes tableaux préférés, parce qu’il était original, dans un style steampunk que j’adorais et surtout parce que ce tableau me représentait bien d’une certaine manière.
J’aimais aussi beaucoup avoir l’avis des autres, c’était gratifiant de recevoir des compliments et intéressants d’avoir des critiques. Il n’y avait aucun mal à ne pas aimer ce que je faisais, j’avais un style très varié et je travaillais beaucoup de techniques différentes mais ce n’était pas forcément aux goûts de tout le monde ce qui était compréhensible.

Amicia revint s’assoir sur le lit, c’était agréable de rester là par uniquement pour une raison particulière mais pour discuter. Au final j’en venait. Presque à me demander si le travail n’était pas une excuse pour avoir de la compagnie. Elle avait finit si vite que c’en était perturbant et je ne sais pas si ça avait été vraiment utile pour elle d’être venu.
Cependant j’appréciai vraiment beaucoup le geste, naturellement j’étais de meilleure humeur et ce peu importait la raison de sa venue. Elle était très agréable comme personne et pas envahissante, j’aimais beaucoup sa compagnie et pas que pour l’embêter. Simplement profiter de l’instant présent tel quel sans prise de tête.

« Oui, je suis né à Busan. Mon père est PDG de l’entreprise de puces électroniques et tout micro système. Il a donc commencé à Busan mais l’entreprise à prit beaucoup d’ampleur et on avait dû déménager à Séoul. J’ai donc vécu les trois quarts de ma vie la-bas. Ma mère est mannequins et elle est très demandé à travers le monde. Je n’ai pas beaucoup l’occasion de voir mes parents. Donc on va dire que je comprends un peu ce que tu as pu ressentir, d’une manière certes différentes, mais en général. »

Je parlais beaucoup, peut-être pour pas grand chose en plus de ça. Je ne savais même pas si j’en avais trop dit ou justement pas assez pour être clair. J’allais bien voir en fonction de sa réponse. En tout cas c’était sympa de parler plus sincèrement même si pour le moment n’abusons pas, nous restions sur des formalités.
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 9 Fév - 21:18


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ft Eden 


Eden ne me laissa pas sur ma faim, me dévoilant ainsi les grandes lignes de sa vie, tout comme je l'avais fait, et pour cela je lui en étais reconnaissante. Je n'avais plus la sensation d'être la seule à mettre ouverte et d'une certaine manière, cela renforçait notre relation. Aussi écoutais-je attentivement ce qu'il me dévoila, fixant mon regard sur ses yeux noirs hypnotisant.

Il me raconta que son père était le dirigeant d'une très grande entreprise. J'avais presque l'impression qu'il faisait écho au mien, lui même étant parmi les dirigeants d'une très grosse banque. Certes, ce n'était pas à la même échelle, mais ils brassaient tous les deux des millions tous les jours et devaient souvent être absent la journée et même le soir. Puis il me parla de sa mère, m'informant qu'elle était mannequin et qu'il ne la voyait presque pas. Tout le contraire de ma propre mère jusqu'à mes 14 ans. Avant qu'elle ne nous quitte précipitamment, elle avait été présente pour moi tous les jours, veillant sur mon bien être et sur mon éducation comme une vraie mère. Et pour cela, je ne la remercierais jamais assez.

Il conclut alors sur le fait qu'il n'avait jamais pus vraiment voir ses parents, compatissant à ma situation. Il était vrai qu'à l'heure d'aujourd'hui, nos deux situations étaient plutôt identiques : un père enfermé dans son travail et absent de la maison, surtout le mien depuis la mort de ma mère. Et une mère totalement ailleurs, la mienne étant morte, la sienne en permanence à l'étranger. Il est vrai qu'au final, nous partagions la même situation parentale, ce qui me fit me sentir moins seul. Eden comprenait d'une certaine manière ce que je vivais. Surtout que visiblement, lui aussi avait été élevé aux normes de la haute coréenne, il savait donc ce que c'était que tout ce savoir vivre artificiel et ses soirées mondaines interminables.

Finalement, nous partagions bien plus en commun tous les deux que je n'avais voulu l'admettre. Sauf peut être l'assurance et le talent. En un coup d'oeil, on pouvait voir toute l'assurance qu'Eden dégageait. Il semblait toujours sur de lui et de ses choix, ne semblait jamais hésité ou se prendre la tête sur un sujet. Il n'hésitait pas à donner des surnoms, à sourire à n'importe qui, à plaisanter, à tout simplement s'ouvrir aux autres. Une vraie force de la nature. Surtout que par son physique il en imposait, avec sa carrure et son visage aux traits si attirants.

Alors que regardez moi : j'étais toute menue, petite avec mes 1m68 qui pourtant à mes yeux semblaient pas si mal que cela, et avait bien moins de charisme. De plus, j'étais plutôt renfermée, ne parlant peu avec les autres, me contentant simplement d'un bonjour formel lorsqu'on m'adressait la parole. Et je n'avais pas forcément plus envie que cela que de m'ouvrir aux autres. Je n'en avais pas tant l'habitude que cela. Certes, en soirée je faisais des efforts pour mon père, souriant et me montrant aimable. Mais ce n'était qu'une façade. Rien qu'une façade.

Quand au talent, dois-je vous faire un dessin ? Rien qu'à voir cette chambre, je pouvais observer l'étendue de ses multiples talents. Et je savais de quoi il était capable en musique pour l'avoir entendu plusieurs fois jouer. Décidément, ce jeune homme avait le don de me faire ressentir tellement de choses contradictoires : compassion, envie, jalousie, joie, admiration. Mettez les dans l'ordre que vous voulez. Une chose était certaine : je l'avais jugé trop vite et je me rendais compte que j'avais bien fait de venir discuter aujourd'hui avec lui plutôt que de m'enfermer dans mon monde peuplé de cauchemars horribles et de notes de musiques. Il n'empêche que je ne lui avais toujours pas répondu. Heureusement que mon cerveau réfléchissait rapidement.

- Oui, je sais ce que c'est. Mon père est aussi très prit par son travail, surtout ces dernières années. J'ai même l'impression qu'il essaye de m'éviter le plus possible depuis que ma mère est partie. J'ai vécue presque seule ces quatre dernières années, enfermée dans la grande demeure familiale avec les domestiques et mes percepteurs. Je compatis totalement à votre situation, l'ayant vécue moi même d'une certaine manière.

Maintenant que je le disais, je me rendais compte à quel point mes parents mais surtout mon père m'avait séquestré et isolé du reste du monde, me maintenant au sein des murs de notre maison et m'empêchant d'aller à l'école comme toutes les jeunes filles de mon âge. Les seuls amis qui j'ai eus étaient les enfants des collègues ou invités de mon père, ou alors les voisins. Pas très glorieux. Et je ne connaissais rien de la dure réalité de la vie, hormis ce que j'avais pu voir dans les films et ce que j'avais vécue pendant ma cavale. Mais je savais que ce n'était qu'une infime partie de la réalité, qui était bien plus sombre et plus cruelle encore. Après tout, à part que l'on m'avait privé de ma mère, je n'avais pas trop à me plaindre ce la vie que j'avais vécue jusque ici : je n'avais manqué de rien, étais parfaitement éduquée, et j'avais tout pour être heureuse. Alors pourquoi avais-je l'impression d'être si malheureuse ? Peut être parce que à présent j'avais enfin un point de comparaison pour me rendre compte de ma situation que je pensais normale.

Je chassais toutes ces mauvaises pensées en me recentrant sur le visage d'Eden, ainsi que sur la musique, comme me l'avait enseigné ma psychologue pour ne pas me laisser sombrer dans ma mélancolie. Il fallait que je détourne l'attention, que je l'embarque sur autre chose, surtout avant qu'il ne me pose des questions sur ma propre mère, lui ayant révélé sans le vouloir qu'elle était partie, bien que cette formulation voulait tout et rien dire. Poser des questions sur sa propre vie. Il a l'air de bien aimé parler de lui. Je relevai la tête et posai mon regard sur les posters de groupes de musiques que je devinais coréens à présent. D'un mouvement de tête, je les désignais alors.

- Je ne connais pas ces groupes de musique, j'imagine qu'ils doivent venir de chez vous. Et si vous les avez affiché, c'est que vous devez les apprécier. Ils sont versés dans quel type de musique ?

Amicia, toi et tes mots savant tu peux te les garder pour toi. Verser ? Tu n'as pas trouvé mieux comme formulation ? Désolé, c'est la première chose qui me soit venue à l'esprit. Et au mieux, il comprendra, au pire je lui apprendrait une nouvelle utilisation d'un mot verser. C'est pas aussi compliqué que désaltéré tout de même.


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Mer 10 Fév - 22:43
Eden comprenait le mal-être d’Amicia par rapport à l’absence de ses parents. Pour avoir vu les siens un nombre de fois pitoyable, il comprenait la difficulté de vivre et grandir sans eux. C’était compliqué et on pouvait facilement avoir un sentiment de solitude ou pire, de ne pas se sentir aimé. C’était compliqué à vivre et à gérer, surtout pour un enfant. Ce n’était pas sain, j’avais dans mon cas pas très bien vécu ma vie à les voir si peu de fois. Je me sentais vite seul et dans le manque d’affection je faisais beaucoup de bêtises seulement pour avoir leur attention, qu’ils me remarquent et comprennent que j’avais besoin d’eux plus que tout.
Dans le cas d’Amicia, elle avait eu la chance de ne subir cela que quatre ans. On va dire que c’était une chance dans son malheur. Je ne connaissais pas sa vie, je ne pouvais pas dire si elle avait été horrible ou comme la mienne : tranquille et agréable si on omettait l’absence parentale.

Elle disait que sa mère était partie, sans préciser les conditions de se départ. Les avait-elle abandonné ? Un divorce ? Un décès ou je ne sais quelle raison. Dans tous les cas cela ne me regardait aucunement. Elle disait ce qu’elle avait envie de dire et moi j’écoutais, attentif.
Je comprenais que si le départ de sa mère avait été compliqué, son père se renferme dans le travail. Je le concevais, bien que ce n'était, à mon avis, pas une solution à ce genre de problème. Il aurait, encore une fois d’après moi, dû soutenir son enfant et l’accompagner dans son apprentissage.
Ce n’était pas simple, je n’étais clairement pas pressé à vivre dans la même situation. Enfin d’avoir des enfants, parce que justement je voudrais éviter à d’autre de vivre la même situation qu’Amicia à subit avec son père et moi avec mes parents. Je les aime profondément et de ton mon coeur mais c’est toujours difficile de supporter leur absence. Après j’y avais toujours été habitué, d’une certaine manière, ça aide même si c’est pas l’idéal. Alors que la violoniste elle, avait l’air d’avoir uniquement vécu cela durant ces dernières années. Peut-être que je me trompais, je ne voulais m’avancer à rien sans en savoir plus, et en connaitre davantage n’était pas dans mes priorités.

Je me tournai dans la direction des posters au mur, il y en avait quatre. A peine avais-je posé mon regard dessus qu’un sourire illumina mon visage. J’adorai ces posters, déjà parce qu’ils étaient trop beaux mais en plus parce qu’il représentait énormément pour moi.
Aussi je me levai et m’approchai des affiches pour mieux les observer. Le premiers était un groupe d’homme au nombre de sept, l’affiche était assez sombre et la mise en scène magnifique ou chacun des hommes avaient une pose qui les mettait particulièrement en valeur. La seconde c’était un homme seul, dans une ambiance beaucoup plus sensuelle et sexy que la première, la troisième c’était un groupe de neuf jeunes femmes toutes super jolies, le poster était plus girly, plus rafraichissant et lumineux. Et le dernier était un autre groupe d’homme, plus stylisé et très à la mode et dans une ambiance plus chill.

« Ce sont des groupes de K-Pop, pour Korean-Pop. Ils viennent effectivement de Corée du Sud. Mais je n’écoute pas particulièrement leurs musique, ça m’arrive régulièrement et j’aime beaucoup ce qu’ils font mais c’est moins mon style. J’ai ces affiches parce que la plupart des artistes sont mes amis. Certains je les ai rencontré au lycée, j’étais dans un établissement privé et protégé dont beaucoup d’idoles fréquentaient les lieux. D’autres je les ai rencontrés à des soirées et certains sont des amis d’enfances. »
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Jeu 11 Fév - 0:03


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ft Eden 


Le sourire qu'il afficha alors qu'il levait les yeux vers ses posters me fit comprendre à quel point ils étaient important à ses yeux. Je ne savais pas encore à quel point à ce moment là, mais je le devinais aisément qu'il y avait plus que de l'admiration pour quelques chanteurs. Comme si c'était ses amis ou alors des groupes qui l'avait inspiré pendant son enfance et l'aidé à se construire au fil des années. Je n'avais jamais eu de poster dans ma chambre, mais si je devais en avoir quelques uns, ce serait de pièces de théâtre qui m'auraient particulièrement touchés ou des films. Je n'avais pas vu beaucoup de films dans ma vie, étant plus théâtre dans la famille. Mais nous avions une télévision donc il m'arrivait d'en voir quelques uns le soir avec mon père.

Eden m'expliqua alors, tout en se rapprochant des affiches pour les observées, qu'il s'agissait de groupes de K-Pop, un mot regroupant les groupes de musique de son pays visiblement. Puis, comme je l'avais deviné, il m'avoua qu'il aimait plus les personnes qui les composaient plutôt que leur musique, la plupart étant des amis à lui, les ayant rencontré au lycée ou dans des soirées. Je me mis alors à l'envier. D'avoir de vrais amis depuis une longue date, cela devait être formidable. Des gens avec qui discuter, rire, échanger, partager, se confier… Tout ce que je n'avais jamais eu, enfermée dans ma cage. Et que j'espérais sincèrement trouver ici. Car bon, je n'étais pas très douée pour me faire des amis, sauf avec les animaux et les plantes visiblement. Je ne sais pas pourquoi, mais je sympathisai en un instant avec eux.

Je me levais alors du lit et m'approchai des posters pour mieux les regarder. De ce fait, je me tiens alors juste à côté du coréen, mon épaule frôlant son bras. Oui car je vous rappelle que je suis bien plus petite que lui et ses presque un mètre quatre-vingt-dix à vu de nez. Mais je ne fis pas attention à ce détail, focalisant plutôt mon attention sur les affiches, détaillant chaque visage. Certes, ils étaient tous différents. Mais étant européenne et n'ayant pas l'habitude des visages asiatiques, j'avais aussi l'impression qu'ils se ressemblaient tous avec leurs visages enfantins, leurs sourires de mannequins, et leurs yeux légèrement bridés. Seuls leurs cheveux permettaient de vraiment les différencier. Je me disais qu'avec le temps, je finirais bien par m'y habituer si je continuais de côtoyer Eden.

- Je vois. Ca doit être sympa d'avoir de tels amis. Ils ont l'air vraiment tous géniaux et passionnés par ce qu'ils font. J'aurais bien aimé connaitre de telles personnes.

Amicia, ne te laisse pas aller à la mélancolie. Souviens toi de ce qu'à dit ta psychologue : les émotions c'est bien mais il faut savoir ne pas se laisser envahir. Et puis, je ne pouvais pas me permettre de craquer en la présence d'Eden. Je chassais alors en un instant ses mauvaises pensées dues à une enfance solitaire de ma mémoire puis je m'adossais contre le mur, mes mains dans le dos, posées entre mes fesses et le mur, pour pouvoir regarder le musicien et lui sourire. Je me rendis ainsi compte de la proximité soudaine de nos deux corps. Et c'était moi même qui l'avait provoquée. Mais je ne pus détourner mon regard de lui, ni aller ailleurs. J'étais bien, là, contre ce mur, lui à côté de moi. Mon père m'aurait surement dit un truc du genre : Amicia, un peu de tenue, prenez vos distances avec les hommes et redressez vous, vous êtes complètement avachis. Est-ce comme cela que je vous ai éduqué ? Certes, ce n'était pas comme cela qu'il m'avait éduqué. Mais au diable les convenances, je n'étais plus à la maison désormais, je pouvais faire ce que je voulais. Aussi relançais-je le jeune homme sur un autre sujet, curieuse d'en apprendre toujours plus sur lui.

- Je n'ai jamais pus voyagé durant toute mon enfance. Je n'ai connue que ma maison et mes parents. Aussi, comment est-ce la Corée ? Est-ce si différent de la France ? Ou y a t il des similitudes ?

Décidément, j'étais vraiment beaucoup trop curieuse. Il fallait toujours que je pose des tas de question à tout le monde et tout le temps et sur tous les sujets. Mais ayant toujours vécue enfermée, j'étais comme une enfant découvrant le monde, a travers mes grands yeux bleus fascinés par la moindre chose sortant de mon train de vie ordinaire. Je voulais tout découvrir de ce monde, le meilleur comme le pire. Et pour l'instant, jusque ici, je n'avais vu que le meilleur et je redoutais le pire.


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Eden Choi
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Lun 15 Fév - 23:03
C’est vrai que j’avais de la chance d’être aussi bien entouré, ils étaient tous géniaux à leur façon. Je regrettais énormément que leur travail nous ait tant éloigné, comme quoi la vie de star n’était pas simple. Et puis les filles venaient de débuter, il fallait qu’elles travaillent bien plus que la plupart des autres groupes. L’industrie de la Kpop était rude et difficile, les agences étaient exigeantes et le public assez particulier. Ce n’était pas un domaine qui m’attirait, je ne voudrais pas entrer dedans et pourtant on me l’avait déjà proposé. Mais non, ce n’était pas pour moi, je préférais bien plus jouer dans mon coin.
Profiter de la liberté pour jouer et apprendre comme je le voulais, sans limite, sans code ou règles à suivre. Bien loin des professeurs que j’avais pu avoir lors de mes années d’apprentissage. Aujourd’hui je maitrisais très bien chaque instruments que je jouais, j’en étais fière et je chérissais mon talent. Comme la photo dont certains cliqués étaient encadrés et accrochés aux murs, le dessin aussi, la peinture et tout ce qui touchait le domaine du créatif. J’adorais et je profitais autant que je le pouvais d’avoir les capacités de réussir la dedans.

Je repensais à ce que m’avais répondu Amicia, n’avait-elle pas d’ami ? N’avait-elle pas eu l’occasion de découvrir l’amitié sous toutes ses formes. Je trouvais ça triste et horrible à la fois, il n’y avait rien de mieux que l’amitié et passé à côté était pour moi impensable.
Cependant Amicia, si elle n’avait jamais été à l’école ou sociabilisée, finalement c’était compréhensible qu’elle n’en ait pas vraiment eu. Sa réaction ne m’étonnait guère, mais je me sentais presque mal pour elle. Ça devrait être vraiment du pour elle dans ce cas.
Ou alors j’étais à côté de la plaque et elle voulait juste avoir des amis connus. Je ne l’imaginais pas vraiment de ce genre là. Elle semblait beaucoup trop pure pour chercher à avoir de la gloire et de la popularité, sachant qu’elle semblait déjà haute placée et donc connue par bon nombre de personne. Et puis être amis avec des idoles de Kpop n’était pas toujours facile.

« Ils le sont tous, chacun à leur façon mais ce n’est pas facile de les voir, ils sont très occupés. N’as-tu jamais été entouré autrement que par ta famille ? Je veux dire, n’as-tu pas d’amis ? »

Je pris un temps de réflexion et me rendis compte de ma question, elle était impolie et mal posée, c’était une catastrophe.
Je regardais la jeune femme posée contre le mur à peu de distance de moi. Pourtant l’ambiance était calme, il n’y avait pas de potentiel tension, juste une simple conversation, je me sentais comme happée par cette jeune femme.

« Mais dis-moi, qu’as-tu fais avant de venir ici ? N’as-tu jamais découvert le monde ou les alentours de chez toi ? Excuse-moi, je ne voulais pas être maladroite et la poser ainsi. »

Je trouvais ça surprenant qu’elle n’ai jamais quitter son lieu de vie. Elle me donnait la sensation d’être une enfant qui découvrait le monde. Ce n’était pas un mal, juste étrange. Elle me donnait l’envie d’en savoir plus, beaucoup plus. Et cette proximité entre elle et moi était finalement sans doute plus agréable qu’elle n’y paraissait. D’une part parce que j’avais l’occasion de découvre pour la énième fois ses jolies traits ainsi que ses yeux très expressif mais également parce que j’avais l’impression de me rapprocher d’elle et pas uniquement physiquement, comme une sorte de bulle d’intimité plus émotionnelle.
Amicia était une personne je j’appréciais plutôt pas mal et pas uniquement physiquement. Elle avait un caractère sympathique et puis sa capacité à courir dans mes conneries, ça me faisait toujours marrer. Mais au-delà de ça j’avais de l’empathie pour elle, elle n’avait pas l’air d’avoir une vie facile, je ne savais pas ce que c’était vraiment d’avoir des difficultés mais je voulais facilement croire que ça jouait beaucoup sur le moral et pas que. Malgré ça, jamais sa positivité et sa capacité à s’adapter à son environnement.

Je pris un temps pour réfléchir aux différences entre la Corée et la France. Il y avait bien des points communs mais c’était surtout toutes les différences qui me venaient principalement. J’appréciai les deux mais je préférais fortement la Corée, c’était mon pays natale et j’avais parfois le mal du pays ici. J’étais dépaysé et surtout la langue était parfois compliquée pour moi.

« Ce sont des pays différents, la Corée est plus fermés que la France sur beaucoup de point, la vie est plus simple ici pour certaines personnes. La Corée est très axée sur l’image et sur le physique. Culturellement aussi c’est différents, la nourriture, la langue mais aussi la politesse, en Corée il y a une notion de politesse bien plus marquée qu’ici, et il est rare que celles-ci soient « transgresser ». C’est également plus festif d’une certaine manière et plus avenant. Ici rare sont les gens qui m’ont dit parmentier. Mais aussi les deux possède de belles cultures, et de beaux paysages, je trouve l’accent français très sexy et romantique. »
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 16 Fév - 20:48


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ft Eden 


Eden me posa alors deux questions plutôt personnelles. Aie ! J'avais encore trop parlé involontairement et le coréen était loin d'être stupide. Je réfléchissais alors à comment lui répondre. Je savais qu'en lui répondant sincèrement, j'allais m'exposer encore plus et potentiellement lui révéler encore plus de choses sur moi. Mais en même temps, entre cette ambiance posée, cette proximité entre nous deux et son regard posé sur moi qui semblait vouloir en savoir toujours plus à mon sujet, j'avais envie de lui répondre sincèrement. Mais alors que je tergiversais, Eden finit par répondre à ma question.

Je relevai mon regard vers lui et l'écoutais attentivement, essayant de m'imaginer la Corée à travers son discours. Encore un endroit ou tout n'est que paraitre, bonne image et notoriété. En même temps, rien qu'à voir leurs groupes de musique, j'aurais du m'en douter. Je ressentis tout de même une petite pointe de déception poindre dans mon coeur. Mais après tout, tant que je ne l'avais pas vu de mes propres yeux, je ne pouvais pas juger, juste essayer d'imaginer les habitants, la nourriture, les traditions, la vie la bas tout simplement, avec ce que je j'avais pus rapidement lire ou voir sur ce pays. Cela devait tout de même être sympa de vivre là bas, surtout avec une population aussi polie et bien éduquée car même si dans mon milieu social, on se retournait tout le temps tous les compliments pour bien se faire voir, le reste de la population n'était pas comme cela et j'en avais conscience. Les français étaient plus individualistes, égocentriques. Alors de ce que j'avais lu, les asiatiques étaient plus collectifs. Cela devait vraiment être très différent. Je ne pus m'empêcher de sourire lorsqu'il fit la remarque à propos de notre accent. Celui la, décidément, il fallait toujours qu'il dise quelque chose pour draguer un peu. Mais ça venait tellement naturellement que ça ne faisait pas forcé. Aussi, commençais-je à croire qu'il le pensait réellement et pas juste pour m'arracher un sourire, même s'il avait réussit.

Puis je reviens alors sur ce que je devais lui répondre à présent à propos de ses deux questions. Cela me mettait légèrement mal à l'aise mais je ne fis rien paraitre, habituée à filtrer mes émotions. Je réfléchis alors encore un instant avant de lui répondre :

- Je vois, intéressant, j'aimerai beaucoup visiter un jour votre pays. Lorsque je serais sortie de cette école peut être. Qui sait ce que l'avenir nous réserve ? Sinon, pour répondre à vos question, non, je n'ai jamais eu d'amis, en tout cas pas dans le sens où vous l'entendez. Disons que pendant toute mon enfance, comme je ne suis jamais allée à l'école, les seuls autres enfants que j'ai côtoyé sont ceux des invités de mes parents qui venaient parfois à la maison pour un dîner. Ou alors mes voisins de quartier avec qui parfois je m'amusais. Mais ils restaient tous plus des connaissances que des amis. De même, vers mes 16 ans, mon père à commencé à me présenter à des jeunes hommes de bonne famille pendant nos dîners mondains. J'ai donc du commencer à discuter et sympathiser avec eux mais ce ne fut jamais moi qui choisissais mes amitiés. Dit comme cela, ma vie est vraiment pitoyable.

Je marquais alors une pause pour réfléchir un instant sur ce que je venais de dire avant de passer à la deuxième question. Il est clair que j'offrais un tableau de mon enfance bien triste. Mais ce n'était que la stricte vérité et je préférai être honnête avec l'artiste plutôt que de lui mentir. Je n'étais pas faite pour le mensonge de toute manière, on ne m'avait pas éduqué ainsi. Et puis, je ne savais pas mais, avec Eden, j'avais l'impression que je pouvais me confier sans qu'il ne me juge. Était-ce parce qu'il me comprenait d'une certaine manière, ou parce qu'il avait une culture et une éducation très différente de la mienne ? Ou alors était-ce tout simplement lié à sa personne ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que je finis alors par répondre à sa deuxième question :

- Sinon non, je n'ai que très peu voyagé. Les seules vacances que nous prenions étaient en hiver pour aller skier en Suisse, dans un chalet que mon père possédait. La mer, nous l'avions à proximité car nos habitions en Bretagne. Et avec son travail, mon père n'avait que très peu de vacances. Aussi ai-je passé le plus clair de mon temps chez moi, à m'exercer au violon et à apprendre mes leçons plutôt qu'à parcourir le monde, voyager, découvrir de nouvelles cultures. Oh bien sûr, avec ma mère, nous prenions régulièrement la voiture pour aller nous promener dans la région. Et j'ai plusieurs fois visité Paris dans le cadre de déplacements professionnels de mon père. Mais voilà à quoi s'arrête mes expériences hors de chez moi : ma Bretagne, Paris et notre chalet en Suisse. Mais chaque moment passé avec mes parents, je ne les oublierais jamais. Certes, je n'avais qu'eux, nous ne voyagions pas beaucoup, mais lorsque nous étions ensemble, c'était...

Je ne finis pas ma phrase, ne trouvant pas le mot exacte. Magique ? Intense ? Non pas vraiment. Inoubliable peut être. Non. Juste bien en fait. Je me sentais vraiment heureuse et à ma place dans ces moments là, mais on ne pouvait pas dire que je passais à chaque fois les meilleurs moments de ma vie. Sauf peut être lorsque j'étais seule avec ma mère et que nous faisions des choses rien qu'elle et moi, nos activités à nous. Là, je devais avoué que c'était pour moi des moments inoubliables. Comme nos promenades à la plage. Ou nos descentes à ski. Ou nos soirées à regarder les étoiles. Je sentais ma nostalgie et ma tristesse me gagner peu à peu. Il fallait que je concentre mon esprit sur autre chose. Aussi repensais-je aux paroles d'Eden à propos de la différence entre la France et la Corée.

Je n'avais pas percuter sur le moment, mais à présent que cela me revenait, il avait utilisé un mot bizarre qui n'avait pas sa place dans sa phrase. Sur le coup, dans son débit de parole, je n'avais tilté. Mais à présent que j'y repensais, cela me faisait étrange : que venait faire ici le mot Parmentier ? Personne ne dit Parmentier par chez nous, sauf pour parler de notre fameuse recette. Je me mordis la lèvre, songeuse, et réfléchis presque à haute voix.

- Il n'empêche, par rapport à ce que vous m'avez dit tout à l'heure, personne ne dit Parmentier par chez nous. A moins que vous ne parliez de ce plat à base de viande haché et de purée. Mais dans le contexte de votre phrase ça fait bizarre, comme si...

Comme si ce n'était pas le bon mot utilisé dans cette phrase. Cela me disait quelque chose n'empêche, cette manie de remplacer un mot par un autre. Mais quoi ? Alors que mon esprit passait en revue toutes les possibilités, cela fit enfin tilt dans ma tête. J'ouvris alors plus grand les yeux, surprise de ma découverte. Cela me rappelait la manière de parler de monsieur Telesphore Archidice. Cela ne pouvait être que cela.

- Ne me dites pas que... Avez vous rencontré un certain professeur Archidice ?

En voyant le regard d'Eden confirmer mes soupçons, je ne pus alors m'empêcher de rire, détournant le regard du jeune homme. Mon dieu ! Il avait donc rencontré monsieur Archidice ? Je le plaignais sincèrement, avec ses lacunes en français, il n'avait dut rien comprendre aux changements de mots de ce cher professeur. Moi même parfois j'avais du mal à traduire. Alors Eden, je n'imaginais même pas ce qu'il avait put ressentir, cette grande solitude, essayant désespérément de comprendre. Mais la scène avait dû être des plus comique pour un regard extérieur : ce professeur aux longs cheveux rouges déformant ses mots et en face, ce jeune coréen perdu, livré à lui même, essayant tant bien que mal de comprendre ce qu'on lui racontait. Mes côtes commençaient à me faire mal tellement je riais. J'avais mis mes mains devant ma bouche pour essayer de me contenir, mais rien à faire. Cette scène resterait à jamais gravée dans ma mémoire. J'essayai alors de me ressaisir.

- Pardon, excusez moi, ce n'est pas de vous que je rie, c'est juste que...

Je repartis alors dans mon fou rire : et puis Eden qui avait sortit de but en blanc Parmentier en pensant réellement que ça voulait dire quelque chose dans sa phrase. Ah ! Monsieur Archidice, vous avez un certain don pour embrouiller les esprits, il fallait le reconnaitre. Plus jamais il ne fallait que les deux ne se rencontre sans qu'Eden ne soit au niveau en français pour le comprendre, que je ne sois la pour faire les traductions, sinon il allait apprendre des choses totalement fausses à son contact. Mais bon sang, ce que c'était tout de même comique cette situation. Je commençais réellement à avoir mal aux abdos et à difficilement respirer tellement je riais. Et dès que je croisais le regard confus d'Eden, j'avais encore plus de mal à m'arrêter aussi essayai-je de le regarder le moins possible, tentant tant bien que mal de me calmer.


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Mar 16 Fév - 22:33
Ecouter Amicia était à la fois reposant et révoltant. Reposant parce que sa voix calme, posée et agréable à entendre. Sa façon de parler, bien que toujours un poil dérangeante dans ses manières, était pour moi très lénitive. Ça se voyait qu’elle n’avait pas été élevée au lance-pierre mais bien de façon à ce que les bonnes manières restent gravées en elle. Amicia avait cette intonation et une éloquence digne du milieu aisé et noble mais tout de même toujours très agréablement reçu et perçu par les interlocuteurs.
Amicia avait une très belle façon de s’exprimer mais ce qu’elle racontait était triste, désolant et révoltant. Une vie privée de tout ce qui permettait à un enfant de découvrir le monde, de l’apprécier et de vivre correctement dedans. À commencer par la socialisation avec des amis, ennemis ou autres personnes créant un environnement dit « normal ». Ensuite il y à la découverte de l’extérieur, l’école, les magasins, la ville, les maisons ou logements des autres, ce qui permettait de ne pas rester cloitré, apprendre les règles extérieurs, la sécurité et éviter les craintes. Elle avait certes un apprentissage incroyable, des talents également hors normes et une excellente culture. Mais si elle n’apprenait pas l’ennui, la frustration, la déception, l’amitié, l’amour et tout un tas d’autres choses aussi utiles, elle ne pouvait effectivement pas avoir un bon développement. Sans parler que l’absence des parents n’aidait en rien dans cette histoire.
J’étais révolté et j’éprouvais de l’empathie pour elle qui n’avait pas dû avoir une vie facile.

Personne ne méritait cela, rien n’arrivait sans rien et je trouvais ça dur pour un enfant privé de tant de choses pourtant nécéssaire. Cela dit, je trouvais son histoire attendrissante. Ces souvenirs semblaient si bons, c’était attachant, elle était attachante. Amicia était clairement le genre de personne à protéger de tout, de la vie, des difficultés, du monde. Le tout juste pour ses beaux yeux, ou peut-être pas seulement... Je comprenais totalement que le peu qu’elle ai vécu l’ait autant touché, c’était tendre et chaleureux, maigre mais quand même présent.
Un passé court et peu rempli, mais emplis de souvenirs qui donnaient le sourire aux lèvres, le genre de moment que l’on imagine tous et surtout que l’on veut tous vivre au moins une fois. C’était vraiment quelques chose que je pouvais lui envier de par sa relation jadis passé avec ses parents. Cela dit, j’avais aussi envie de la prendre dans mes bras, lui dire que tout se passerait bien et qu’ici elle ne serait plus seule. Mais qui étais-je pour faire ceci ?

Un attendrissement qui fut rapidement évacué lorsque la jeune fille aborda le sujet du Parmentier. Je me disais bien qu’il y avait quelques chose qui n’allait pas avec ça et que c’était bien un plat. La honte et l’autre qui riait au éclat de ma bêtise. J’avais envie de m’enterrer. Fichu magicien bizarre, j’avais remis en question toute la langue française pour un mot au au final ne signifiait rien d’autre qu’un pauvre plat. Je n’en revenais pas d’avoir cru ça alors que j’étais initialement persuadé qu’il n’avait pas sa place.
Le pire dans cette histoire c’est que je venais de le réutiliser dans ma réponse sans me poser de question. Finalement je n’étais même pas étonnée qu’elle rit autant, bon c’était gênant, même très gênant mais compréhensible.

« Effectivement c’est bien lui que j’ai rencontré… Si j’avais su, je me ferais tus. Je me s’en gêné par cette erreur… »

Effectivement, j’haussai un sourcil devant la jeune femme qui riait au éclat. Au moins ça avait le mérite de l’amuser, c’était déjà ça. À défaut d’être crédible, je pouvais au moins servir à quelque chose. Je soupirai, plus amusé qu’autre chose. J’avais envie de l’embêter juste parce qu’elle se moquait de moi mais je ne voyais pas trop comment sans que ça ne plombe l’ambiance au cas ou elle réagirait mal.
J’étais débité, c’était humiliant et en plus je ne pouvais même pas me venger. Fichu Archidice qui m’avait limite appris une mauvaise règle ou mot ou plat… bref j’avais pas l’air malin à présent. Comment je pouvais être crédible si déjà je n’arrivais pas à mettre le bon mot au bon endroit ?
J’avais vraiment envie de me planquer mais c’était un peu amusant de voir la jeune femme aux éclats, dans l’incapacité de pourvoir finir une phrase sans rire. Et puis son rire était mignon lui aussi, c’était agréable de la voir rire plutôt que sa mine sérieuse. Je la trouvais mieux ainsi, plus détendue, décontractée et sans se prendre de trop la tête.

« Tu vas te moquer encore longtemps ? » lui-demandai-je sans une once de sérieux, les bras croisés sur la poitrine et la regardant se marrer, un sourire aux lèvres.
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Amicia S. Faversham
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Mar 16 Fév - 23:48


Etudie non pour savoir plus mais pour savoir mieux


ft Eden 


Je finis par reprendre mon sérieux, essuyant au passage une petite larme qui s'était échappée à force de rire. J'avais vraiment mal aux abdominaux et aux cotes mais ça faisait tellement de bien de rire. De plus, malgré la faible protestation du jeune homme, en le voyant arborer un sourire, je compris qu'il ne m'en voulait pas et qu'il en riait presque lui aussi, comprenant son erreur. Mais je ne pouvais lui en vouloir, après tout, à sa place, moi aussi j'aurais fait la même erreur. Je posai alors une main sur un des ses avant bras avant de lui dire :

- Pardonnez moi, j'ai moi même rencontré monsieur Archidice et je sais à quel point il est difficile parfois de le comprendre. A votre place, j'aurais probablement fait la même erreur. Mais en tout cas merci, ça faisait longtemps que je n'avais pas rit comme cela.

J'arborais toujours un sourire amusé, alors que je détaillais pour la énième fois son visage. C'est vrai que depuis la mort de ma mère, je n'avais pas eu souvent l'occasion de rire. Quelques éclats par-ci par-là avec quelques uns des jeunes hommes présentés par mon père, mais rien de comparable. Je me sentais enfin bien, sereine, plus moi même. Eden avait visiblement ce don pour me mettre à l'aise en quelques secondes. Et c'était si facile de discuter avec lui. J'avais réussit en quelques minutes à lui parler de moi plus qu' à n'importe qui, excepté ma psychologue. Je me rendis compte que j'avais toujours ma main posé ses bras croisé et l'enlevai, remettant au passage une mèche de cheveux en place comme prétexte. Puis je remis mes mains dans mon dos et m'appuyas de nouveau dessus, reprenant ma position initiale contre le mur.

Après ce moment d'euphorie, je me sentais bien, peut être grâce aux hormones que cela avait libéré. Mais pas que. J'avais l'impression d'avoir enfin un réel ami en la personne d'Eden, quelqu'un qui me comprenait et ne me jugeait pas car en y repensant, alors que je lui dévoilait ma triste vie, je n'avais vu aucune forme de jugement au fond de ses yeux, juste une lueur d'empathie mêlé à une pointe de colère je dirais. Mais pas envers moi, mais plutôt envers mon cruel destin. Mais après tout, on ne choisissait pas ses parents, ni ou nous grandissions. On ne choisissait que ce qu'on voulait faire de notre vie une fois conscient du poids de nos propres choix.

Je trouvais tout de même que j'avais bien assez parlé de moi pour la soirée, lui ai ayant dévoilé pratiquement toute ma petite vie hormis le détail le plus important. Celui qui avait fait basculé ma vie d'un rêve à un cauchemars. Celui qui semblait me définir entièrement en cette période. Mais celui aussi pour lequel je n'étais toujours pas prête de parler. Pas encore. Il était bien trop tôt. C'était encore un sujet trop sensible pour moi, trop personnel, que moi même j'avais du mal à en parler avec moi même. La mort de ma mère m'avait détruite entièrement et je n'arrivais pour le moment pas à m'en remettre complètement. Il y avait toujours cette pointe de culpabilité qui restait tapie au fond de mon coeur.

- Bien, assez parlé de ma pathétique vie. Et vous alors, avez vous beaucoup voyagé à travers le monde avant d'arriver ici ?

J'avais envie qu'il me fasse voyager à travers ses récits si tel était bien le cas. Mais après tout, peut être que comme moi, il n'avait que très peu voyagé. Après tout, j'avais comprit que ses parents n'étaient pas souvent présents chez eux. Donc il était possible qu'il était plus resté en Corée qu'autre chose, coincé dans leur maison ou appartement familial. Mais vu ses envies de liberté, je l'imaginais mal rester enfermer à tout jamais comme j'ai pu l'être. Surtout qu'ils semblaient avoir des amis formidables qui l'emmènent tous les étés à la plage. Il avait donc probablement bien plus voyagé en leur compagnie qu'avec ses propres parents, certes, mais voyagé partout, découvert des choses fascinantes et avoir eut une vie bien plus remplie et normale que la mienne. Tout du moins, je l'espérais pour lui.


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Eden Choi
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Mer 17 Fév - 16:51
Eh bien, ma bêtise et mon ignorance avaient l’air de sacrément l’amuser. Rire à s’en tenir le ventre pour dire, comme quoi j’étais un sacré clown à mon insu et dieu seul savait comme c’était pas vraiment voulu et qu'initialement je voulais être sérieux. J’étais exaspéré par cette erreur, c’était bête et pas méchant mais son fou rire en disait long le niveau de la bêtise. Mais bon tant que ça l’amusait c’était le principal, de mon côté c’était de la voir ainsi rire qui m’amusait.
Par contre le prof j’avais envie d’aller le voir et de lui reprocher tout les mots bizarres et compliqué qu’il m’avait dit, juste au cas ou. Et puis même si Amicia avait réussi à galérer ça en disait long sur le problème. Si même elle n’avait pas réussi à tout saisir, c’était rassurant que je n’ai pas réussi moi non plus à tout comprendre, surtout que le français n’était pas une langue simple.

Sa main posée sur mon bras me surprit, mais cette dernière n’y resta pas bien longtemps. Amicia récupéra vite cette dernière pour la diriger vers ses cheveux. C’était un truc de filles de se toucher les cheveux en cas de gêne ? Je trouvais ça mignon, un petit tic qui en disait long sur ce qu’elles pouvaient ressentir., c’était très féminin, et très élégant. Et puis dans le coup Amicia avait vraiment de longs cheveux d’une couleur dont n’était pas habitué autrement que par décoloration.
A mon tour, je lui mis une pichenette sur le front, rien de fort, de douloureux ou méchant. Simplement histoire de lui faire comprendre que j’acceptais volontiers le contact et ça ne me dérangeais pas de le faire en en retour. Mais, et surtout MAIS, principalement pour la rappeler à l’ordre, de ne pas dire de bêtise pareille. Chaque vie était précieuse, personne ne méritait d’être malheureux mais c’est aussi grâce à cela que l’on se forgeait et je n’étais pas d’accord avec elle.

« Ne dis pas ça, Princesse, ta vie n’as pas été simple je le concède volontiers mais c’est aussi grâce d’elle que tu es ici aujourd’hui, que tu peux faire ce que tu as envie, découvrir le onde autour de toi, apprendre à te faire des amis. Et c’est aussi elle qui t’as fait devenir qui tu es. »

Je me replaçais dans ma position initiale réfléchissant à ce que je pouvais bien dire pour répondre à sa question.
Effectivement j’avais beaucoup voyagé mais principalement avec mes amis. J’aimais ça, c’était très libérateur et ça permettait de découvrir le monde, les traditions et des condition de vie différentes qu’en Corée. J’étais certes mieux en Corée qu’ailleurs mais j’adorais découvrir le monde en me débrouillant, sans contrainte encore une fois. Juste moi, mon sac à dos et ma volonté.
C’était un sentiment revigorant, c’était aussi l’occasion d’apprendre à se connaitre sois-même, et il n’y avait rien de plus agréable. Les voyages faisait partis de cette liberté dont j’étais particulièrement avare. J’avais aussi envie de lui faire découvrir le monde, juste pour qu’elle goute à se sentiment une fois dans sa vie, découvrir, apprendre et profiter autant qu’elle le voulait sans se soucier de rien.

« J’ai beaucoup voyagé, avec mes amis notamment, dans des voyages plus ou moins organisé au Japon, la Chine, la Russie, partout en Corée. Mais mes voyage préférés sont ceux que j’ai fait seul sur un coup de tête. Je partais à l’aéroport, je lançais un dé sur le sol, le premier correspondait à la ligne à parti duquel je devais compté et le second dé correspondait à l’avion de ma destination. Par exemple j’avais un trois et un quatre, je comptais donc quatre avions après la troisième ligne. J’adorais ça, c’était tellement bien. Parfois je partais sans rien, juste de quoi payer l’avion à l’allé et au retour, mais je ne réservais jamais rien à l’avance. J’ai pu allé en Thaïlande, Italie, en Émirats arabes unis, Etat-Unis et pleins d'autres. Bon je t’avoue que jeu me faisais souvent engueuler par mon majordome mais c’est un détail. »
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mer 17 Fév - 20:31


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ft Eden 


En réponse au fait que j'avais osé traiter ma vie de pathétique, ce qu'elle était clairement, Eden se pencha légèrement vers moi, me faisant une pichenette sur le front avant de m'interdire de dire de telles choses, me faisant prendre conscience au passage que malgré tout, c'était grâce à cette vie et à mes choix que j'étais arrivée ici et que j'avais pu le rencontré lui, ainsi que toutes les autres personnes, et qu'à présent j'étais libre de faire ce que je voulais, que si j'en avais envie, je pouvais parcourir le monde et surtout me faire des amis. Il n'avait pas tord. A présent que je n'étais plus soumise à mon père, je pouvais enfin vivre cette vie dont j'avais toujours rêvé, celle ou je pouvais faire mes propres choix, être qui je voulais être réellement. Plus de barrières, de frontières, de masques. J'étais en partie libérée de toutes ses contraintes, bien qu'elles continuaient de me coller à la peau malgré moi.

Il n'empêche que le jeune homme avait encore osé m'appeler Princesse. Ce surnom avait le don de m'agacer sur le coup. Oui je portais un diadème et oui j'avais des manières de bourgeoise, mais était-ce vraiment nécessaire de me le rappeler sans cesse en m'affublant d'un surnom aussi ridicule ? Après tout, je possédais un prénom, et un joli prénom puisque c'était ma mère qui me l'avait donné. Elle m'avait dit que c'était le nom d'une fleur un jour, et je voulais bien la croire. Aussi, cela m'énervait légèrement lorsqu'il me surnommait de la sorte, bien que je ne le faisais pas paraitre.

Le jeune homme me décrit alors ses voyages, avec ses amis comme je l'avais supposé, mais aussi tout seul. Il m'expliqua comment ça lui arrivait de partir sur un coup de tête, de lancer un dé et de prendre ainsi un avion au hasard en direction de n'importe ou dans le monde avec à peine de quoi payer un billet. Cela devait être une expérience inoubliable et en même temps tellement stressante : ne pas savoir ou on allait atterrir, ni ou on allait dormir, ni qui on allait rencontrer, ni comment on allait arriver à se faire comprendre car les gens autour de soit qui parlent une langue bien différente de celles que tu connais. Personnellement, seule, je n'aurais pas pu, vraiment pas. Mais d'un autre côté, ce genre de comportement ne m'étonnais pas venant d'Eden, lui qui semblait tant aimer la liberté et l'aventure comme je l'avais remarqué lors de nos échanges musicaux.

Sa dernière phrase m'arracha alors un sourire. Je me doutais bien que le pauvre homme devait se faire un sang d'encre, se demandant où son maitre était parti et ce qu'il allait bien pouvoir annoncer aux parents à propos de la disparition de leur fils. Mais de ce que m'avait dit Eden, ces dernières n'étaient pas très présents, d'où peut être aussi cette liberté qu'il prenait facilement pour échapper à l'atmosphère pesante de son logement vide. J'aurais bien aimé pouvoir faire cela parfois. Cela aurait pu m'être libérateur pour certaines choses. Déjà parce que moi aussi, après la mort de ma mère, j'étouffais littéralement dans cette grande maison vide. Mais aussi, pour commencer à prendre mon indépendance vis à vis de mon père, à m'affirmer plus. Mais je n'en avais jamais eu l'idée ni l'envie, trop occupé à m'apitoyer sur mon sort.

- Cela devait être fantastique, angoissant aussi, mais fantastique. J'aurais bien aimé vous accompagner lors de l'un vos voyages, galérer avec vous pour trouver un logement et découvrir ces nouveaux pays sous un autre jour. Ca doit être une expérience formidable ! Mais c'est sur, concernant votre majordome, il devait être tout Bourguignon en découvrant que vous êtes partit sans prévenir. Le pauvre n'empêche, je le plains sincèrement.

J'avais sortie ma phrase sur un ton très naturel, comme si le mot Bourguignon avait tout à fait sa place. Mais vous allez me dire, mais pourquoi tu as dit cela Amicia, ce n'est pas le bon mot ? Oui je sais, mais après qu'il m'ait appelé princesse, il fallait que je me venge. Et je n'avais rien trouvé d'autre que de sortir une inversion de mon à la Télesphore, l'idée me venant de notre précédent échange à propos de Parmentier. Oui j'étais légèrement sadique, pauvre Eden, il n'allait rien comprendre. Mais d'un autre côté, il n'avait qu'à pas m'appeler Princesse. C'était bien fait pour lui : donnant donnant. Et puis si je ne pouvais plus le taquiner aussi, à quoi bon se faire des amis.

Je regardai le visage du jeune homme, attendant sa réaction. Je n'en fus pas déçue. Comme prévu, il tiqua sur le mot Bourguignon, se demandant surement dans sa jolie petite tête ce que cela voulait bien pouvoir dire. Un sourire commença alors à se dessiner sur mon visage, au fur et à mesure que je le voyais chercher. Puis finalement, je ne pus me retenir de rire. Je portais de nouveau mes mains à mon visage pour cacher ma bouche. Mes mes fous rires me revirent, réveillant mes côtes douloureuses. Voir la confusion dans son regard était décidément tellement amusant. Oui je me moquais de lui, mais il n'y avait rien de méchant à ce que je sache. Cela restait bon enfant, non ?


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Mer 17 Fév - 23:26
C’était grisant arrivé parfois au milieu de nul part et chercher tout en profitant du pays. Découvrir de nouvelles personnes tenter de se comprendre en parlant comme on pouvaient avec des gestes et un anglais parfois approximatif pour qu’il soit simple. Trouver un logement parfois chez l’habitant, parfois dans des hôtel, des auberges ou camping voire à la belle étoile. Comme les repas, bon nombre de fois ou je m’étais fais inviter par des gens, des étudiants ou des familles chez eux, dans des bars ou autres. J’adorais les ambiances chaleureuses que ces personnes offraient. C’est comme si je laissais de côté tous mes privilèges juste pour me concentrer sur le moment présent.
Et puis les gens aussi étaient agréables et adorables, leur parler était toujours trop sympa. Étant moi-même avenant et sociable, je n’avais pas de difficulté à communiquer ou à lancer une conversation auprès de parfait inconnus. Rares étaient les fois ou j’avais eu de mauvaises impressions ou de mauvaises rencontres. J’avais souvent eu des accueils chaleureux lorsque je jouais et chantais dans la rue pour les passants. Chaque fois je tombais sur des personnes super chaleureuses et très aidante. Jamais encore je m’étais retrouvé dans la merde lors d’un voyage a cause d’un logement ou du manque d’un repas. Plusieurs fois j’avais même trouvé du travail dans mes vacances les plus longues.

J’aurais bien proposé à Amicia de m’accompagner lors de mon prochain voyage encore non prévu. Ses craintes était compréhensibles, elle n’était jamais sortie de chez elle et moi je lui disais traverser et parcourir le monde en solitaire. Rien de plus logique de trouver ça angoissant. J’avoue que j’avais ça ne m’avait traverser l’esprit d’avoir peur de ça, pour moi l’aventure, les sensations et la découvertes étaient naturelles comme si j’avais été bercé la dedans alors que mon père était plutôt le genre de personne à passer son temps libre à travailler et ma mère à faire du shopping… rien de sensationnel jusqu’ici.
Ainsi j’aurais pu lui proposer de venir avec moi pour qu’elle prenne ses marques, qu’elle découvre autre chose qu’un jardin bien entretenu ou les mêmes murs d’une bâtisse sans doute très grande pour être normale. J’avais une envie incroyable de l’emmener avec moi pour passer du temps avec elle, pour qu’elle découvre le monde sans être seule et pour profiter d’un peu de compagnie non négligeable.

Cela dit sa réponse concernant mon majordome me laissa perplexe. Bourgignon, c’était pas un plat ça ? Décidément j’avais de sérieux problème de français. Je réfléchissais à ces mot, j’étais persuadé que c’était un plat dont le cuisinier avait déjà fait chez moi. Mais est-ce que comme Parmentier ça voulait aussi dire autre chose. Bah non du coup vu que le Parmentier est bien un plat et non un mot d’appréciation comme je le pensais initialement après la rencontre avec Télesphore.
Je regardai Amicia d’un air un perdu, perplexe que j’étais je cherchais une explication à sa phrase. Moi qui pensais qu’en lui exprimant mes difficultés elle allait être conciliante… bah j’avais pas l’air con moi maintenant.
Mais ce fut son fou rire qui me fit comprendre qu’elle se foutait ouvertement de ma gueule. Bourguignon comme je le pensais devait sans doute être un plat et elle s’amusait de ma naïveté pour de moquer de moi. Et évidement elle riait aux éclats, sinon ça n’aurait pas été drôle. J’étais dégouté, finalement j’allais pas faire grand chose avec elle et limiter ma confiance en elle.

N’empêche, elle avait bien raison d’en rire, je l’aurai moi-même fait face à une situation pareille. Ainsi j’esquissai un sourire, réfléchissant à ma vengeance. Et c’est finalement en la voyant se tenir les côtes que l’idée me vint. Je l’attrapai par la taille pour la décoller du mur afin d’éviter qu’elle ne se cogne et l’attaqua sans vergogne, laissant mes doigts filer sur cette même taille pour la chatouiller.
Visiblement elle était assez réceptive car du rire moqueur était passé pour laisser place à un rire de détresse et d’amusement dû au traitement incessant que je donnais. Par la même occasion, je la soutenais pour éviter qu’elle ne se fasse mal ou tombe au sol. Et lui adressa des mots amicaux tout en continuant de l’embêter.

« C’est super drôle de se moquer du pauvre étranger qui comprends pas tout dit donc. »
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Amicia S. Faversham
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Jeu 18 Fév - 0:50


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ft Eden 


J'eus un petit cris de surprise lorsqu'il me saisit par les hanches pour me décoller du mur, puis ensuite m'attaquer sans vergogne, me chatouillant les côtes comme jamais. Je ne me rappelais plus que j'étais chatouilleuse à ce point. En même temps, rares étaient les personnes à oser me réserver un tel sors. Les personnes que j'avais côtoyé jusque ici n'osaient même pas me toucher, ou du moins pas de cette manière, pas aussi amicalement. Je me contorsionnais dans tous les sens pour échapper à la torture, riant aux éclats en même temps, lançant des petits cris de protestation de temps en temps.

D'une certaine manière, je le méritais.  C'est vrai que je venais de me moquer ouvertement de lui, même si c'était à juste titre. Il avait donc le droit de se défendre et de prendre sa revanche de la manière qu'il voulait. Il n'empêche, c'était à la fois tellement agréable et agaçant. Agréable car par ce simple contact, je me sentais déjà plus proche de lui. Ce simple contact me faisais prendre conscience que nous étions arrivé à un stade dans notre relation ou nous pouvions nous permettre de nous comporter plus amicalement. Mais agaçant car bon sang, ce que c'était désagréable les chatouilles. J'avais l'impression d'avoir la gorge en feu à force de rire.

Je finis par me dégager de son emprise et courrai rapidement d'un pas souple et élégant plus loin dans la pièce. Puis je me retournai et lui fit face, mes sens en alertes, prête à repartir si jamais il voulait me poursuivre. Je cherchai alors dans la pièce un objet susceptible de me protéger et mon regard s'arrêta sur l'oreiller du jeune homme. Ni une, ni deux, avec l'aide de ma magie, je le fis venir a moi. Puis je le mis devant moi en bouclier, prêt à attaquer Eden avec si jamais il tentait de nouveau de m'attaquer. J'arborais tout de même un sourire radieux, fière de ma bêtise et heureuse de cet échange. On aurait dit une enfant prise dans un jeu qui l'amusait énormément. Au fond de moi, je savais que j'avais trouvé un nouvel ami. Cela avait été long pour moi de comprendre que tout ce que demandait le musicien, c'était juste ce simple échange et cette simple amitié. Mais maintenant qu'elle était là, je comptais bien ne pas la laisser filer.

- Pardonnez moi, je n'ai pas pu y résister. Et en même temps, si vous ne m'appeliez pas Princesse à tout bout de champs, peut être vous aurai-je épargné.

En vrai, maintenant que j'y pensais, ce que je définissais actuellement comme une amitié, je ne savais même pas si s'en était réellement une. Après tout, je n'en avais jamais eu avant. Oui, la tout de suite, je me sentais plutôt proche d'Eden. Je m'ouvrais et lui parlais de ma vie facilement à quelques détails près, je commençais à lui faire confiance, à le chercher un peu, et surtout à rire avec lui. J'avais l'impression de retrouver une légère partie de cette relation que j'entretenais avec ma mère étant plus jeune. Mais était-ce ça l'amitié ? Je ne serais le dire. C'était encore trop tôt et je n'avais que peu d'éléments de comparaison. Toujours est-il que j'appréciais de plus en plus la compagnie du jeune homme et que je m'en voulais un peu de l'avoir autant rejeté jusqu'ici. Si je pouvais effacer mon comportement précédent, je le ferais. Il n'empêche que, légèrement perdue dans mes pensées, bien qu'arborant toujours mon magnifique sourire, je ne le vis pas fondre sur moi. Je levais mon coussin au dernier moment pour me protéger, lâchant un petit cri de surprise, mais trop tard.


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Eden Choi
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Ven 19 Fév - 21:52
Décidément embêter Amicia était l’une de mes activités favorite ici, j’allais décidément pas me passer c’était bien trop hilarant de voir ses réactions, sachant qu’elle était très expressive, c’était encore plus drôle. Ainsi je me délectais de la chatouiller sachant qu’elle se tortillait comme une anguille pour se libérer.
Chose qu’elle parvint à faire après une lutte acharnée. Ses allures légères me faisaient pensées à celles d’une biche, à ce rythme ce n’était plus princesse mais Bambi que j’allais la surnommer. Je la regardais s’enfuir à l’autre bout de la chambre, amusé. Il est vrai que l’autre bout de la pièce était vraiment excessivement éloigné de moi pour que je ne puisse l’attraper, à croire que je n’avais pas cinq pas à faire pour me retrouver devant elle. Et mieux encore, à croire que ce malheureux oreille allait pouvoir la défendre comme il se devait. Avais-je déjà souligné que je faisais au moins deux fois sa corpulence ?

Je croisais les bras pour la regarder faire du moment ou elle avait quitté mes bras jusqu’à ce qu’elle s’éloigne, puis le moment ou elle avait fait léviter l’oreiller jusqu’à elle… Je ne voulais même pas imaginé ce qu’il se passait dans sa tête pour qu’elle soit persuadée d’être à l’abris avec.
C’était vraiment drôle comme ambiance, légère et sans prise de tête et même si elle gardait ses bonnes manières ça restait un jeu d’enfant dans lequel nous nous enfermions sans nous poser de question. Juste deux grands enfants, qui jouaient et rigolaient sans se prendre la tête. Et puis après les révisions et le travail c’était évidemment la bienvenue.
Moi qui avait parfois du mal à me faire à la France j’étais bien content de retrouver certains jeux que je pouvais faire avec mes amis. Et puis Amicia semblait tellement plus ouverte ainsi. C’était définitivement le sourire qui lui allait le mieux.

Lorsqu’elle eu un moment d’absence, j’en profitais pour m’avancer d’un pas fluide et rapide. A peut-près à son niveau, elle se rendit compte de son erreur alors que je souriais grandement. D’un geste habile je pris l’oreiller que je renvoyai à sa place et avant qu’elle ne puisse faire le moindre mouvement pour s’échapper de nouveau, je l’attrapai par la hanche avant de la coller à moi.
S’ensuivit un mouvement assez rapide, effectivement j’en profitai pour me baisser et la coller contre mon épaule, je pus ainsi la redresser en même temps que moi. Une fois en sac à patate sur mon épaule, je pris le temps de rabaisser sa robe qui était un peu remonter avant de marcher jusqu’au lit. Une fois devant je me baissais pour la déposer assez délicatement mais suffisamment fort pour la faire rebondir sans douleur sur le matelas. Suite à cela je me penchais légèrement sur elle en lui coinçant les poignets au dessus de sa tête.

« Donc c’est le surnom Princesse qui te dérange, mon chaton ? Très bien je ne l’utiliserai plus. Pour l’instant,» lui dis-je en accentuant volontairement mes trois derniers mots.

Suite à cela je relâchai ses poignets et me mis à la chatouiller de nouveau, sans scrupule et sans clémence. Simplement pour s’amuser et ça me tordait de rire de la voir se tortiller de la sorte. Elle avait beau essayer de s’échapper je revenait toujours à la charge avec mes attaques non douloureuses pour la maintenir, plus ou moins, en place.
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Amicia S. Faversham
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Ven 19 Fév - 23:01


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ft Eden 


Mon bouclier... Je regardai le jeune homme lancer la seule arme que j'avais trouvé directement de nouveau sur le lit. Je me sentis alors totalement sans défense face à lui, faisait deux fois ma carrure. Comment allais-je bien pouvoir me défendre maintenant ? Je me sentais si vulnérable. Il m'attrapa alors rapidement par les hanches et me plaqua contre lui sans que je comprenne ce qu'il se passait. Puis à peine une fraction de seconde plus tard, me voila perchée sur son épaule, la tête en bas, comme un sac à patate. J'émis un petit cris de surprise et de protestation puis me remis à rire. Mais malgré le fait que je gigottais comme un chat pas content, sa prise sur mes jambes était bien trop forte et je ne pouvais m'en défaire.

Il finit par me déposer sur son lit et se mit au dessus de moi, me bloquant les poignets. Je le regardai alors dans les yeux, un sourire sur les lèvres. Puis il me demanda donc si c'était le surnom princesse qui me dérangeait comme je le lui avais dit précédemment, non sans m'appeler par un autre surnom tout aussi ridicule. Me voila devenu à chaton maintenant, c'est à dire un chat sans défense. Puis son insistance sur "Pour l'instant" en disait long : il continuerait de m'appeler inlassablement princesse, que je le veuille ou non. Cette étiquette et cette image continueraient de me coller à la peau jusqu'à la fin de ma vie et je ne pourrais y échapper. Fichu catalyseur et fichues manières. Car après tout, princesse aussi était synonyme de faiblesse, on disait bien que tout bon chevalier qui se respecte avait une princesse en détresse à sauver. Décidément, c'était la faiblesse qui semblait me caractériser à ses yeux. Ou alors la fragilité. Mais en tout cas, rien de ce que je me forçais à renvoyer comme image de moi même. Je devais être si mauvaise comédienne. Ou alors était-ce lui qui arrivait si bien à voir ma fragilité et ma faiblesse à travers nos échanges.

Puis après cette petite pause, il me réattaqua, me coinçant sous lui avec ses chatouilles. Je me démenais comme une diablesse, essayant d'échapper à son emprise, mais sans succès. Mes côtes me faisait souffrir, j'avais du mal à respirer tellement je riais. Sans le vouloir, je lui donnais un coup de pied dans la cuisse, ce qui n'arrêta pas pour autant ses assauts, redoublant même de vigueur. Mon visage devait être rosé tellement j'avais chaud. Oui rosé, par rouge, j'ai la peau tellement blanche que je ne rougis pas facilement pour mon plus grand bonheur. Au moins quelque chose de bien en ce qui concernait cette horrible peau hyper sensible.

- Arrêtez... Pitié... s'il vous plais... Ah !

Je cherchai quelque chose de mes mains me permettant de me dégager de là, mais sans succès, le jeune homme me les reprenant à chaque fois pour me les ramener au dessus de ma tête, lui donnant encore plus accès à mes points sensibles. Fourberie que tout ceci. Il avait bien plus de force que moi et était bien plus grand. J'étais tout simplement à sa merci. Très bien, c'était noté, plus jamais je ne me moquerais de lui, promis. Mais au secours, sortez moi de là, j'arrive plus à respirer tellement je rie. Mes poumons essayaient de capter toute l'air disponible à chacune de mes inspirations mais ma gorge me faisait tellement mal que s'en était une torture. Mais hormis ces désagréments, je sentait que cela me faisait vraiment beaucoup de bien de rire autant. Cela ne m'étais jamais arrivé avant, non jamais. Jamais je ne m'étais chamaillée ainsi avec quelqu'un. Jamais je n'avais eu de relation aussi légère et insouciante, comme entre deux enfants. Et cela me faisait beaucoup de bien au moral.


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Sam 20 Fév - 1:52
C’était décidément beaucoup trop drôle de la voir ainsi gesticuler de la sorte. J’avais vraiment l’impression de lui affliger la pire sentence possible, alors que ce n’était que des chatouilles. Son rire cristallin était juste beaucoup trop adorable, elle me faisait penser à un asticot essayer de retrouver la terre. Pas terrible la métaphore…
Cela dit, à force de rire j’avais peur qu’elle ne s’étouffe, elle manquait d’air et riait tellement. Ça aussi c’était drôle, et puis vu l’énergie qu’elle m’était à essayer de se libérer, elle ne semblait pas à l’agonie non plus. Pour ma part, j’avais aucun mal à la maintenir en place mais l’énergie que j’y mettais n’était pas moindre non plus, du moins surtout à cause du fou rire que la jeune femme me transmettait.

Ses supplications furent pour moi le signal qu’il était temps d’arrêter, au début c’était drôle mais il ne fallait pas que cela tombe dans le désagréable ce qui serait réellement déplaisant. Je n’avais pas envie de créer de malaise avec elle, simplement de m’amuser. Je me décidais donc à la relâcher, aussi bien des chatouilles que de ma prise sur ses poignets. Je n’en pouvais plus, la maintenir de la sorte alors qu’elle se tortillait n’était pas de tout repos.
Aussi pour m’allonger je lui attrapai la taille la soulevant aisément et me laissai tomber sur le dos contre le matelas. Mon mouvement avait permis une rotation inversant ainsi nos positions à la différence que moi j’avais été à quatre pattes et elle était à présent tout son corps sur le mien. Sa carrure fine lui permettait de ne pas être très lourde et donc de ne pas m’écraser. Je pus ainsi le mettre en étoile envahissant tout l’espace qu’il mettait donné.

Je pris un moment pour fermer les yeux et reprendre mon souffle qui s’était accéléré durant ce dur combat acharné. Je lâchai un soupir de bien-être, si la journée n’avait pas été terrible, la soirée était nettement plus sympa. Ça changeait de cette ambiance monotone et cette solitude parfois contraignante. Et puis au final Amicia était drôle, encore un peu coincé mais vraiment marrante.
On était partis en jeu comme des gosses pour au final vraiment pas grand chose, mais c’était cool. La pression se relâchait et j’avais l’impression à ce moment là de mieux la connaitre. Déjà parce que l’on avait longuement parlé avant mais aussi parce que le rire et l’amusement rapprochait toujours les coeurs.

« Au faite, je ne t’ai pas fais mal aux poignets ? Je ne sais pas si je t’ai tenu fort, je m’en rendais pas compte. »

Je préférais poser la question, je n’avais réellement aucune idée de la force que j’avais pu mettre lorsque je la maintenais pour éviter qu’elle ne s’échappe. À présent que je reprenais mon sérieux, je craignais de lui avoir fais mal et d’avoir été trop violent dans ma poigne.
Je m’en voudrai de l’avoir blessé, qu’elle m’ait demandé de la lâcher à cause de ça mais que je ne l’ai pas pris en compte. Ça serait embêtant, gênant et malheureux, il y avait parfois une barrière très fine entre le jeu et la douleur. Si j’avais été négligeant sur ce coup cela serait regrettable.
Cela dit, quand je voyais la jeune femme posée sur moi, je n’avais pas l’impression que ce soit le cas, que je lui avais fais mal. Elle semblait plus calme ou en train de se calmer. L’ambiance redescendait mais pas dans le mauvais sens, j’avais cette impression que la tension joueuse entre nous nous abandonnait pour quelque chose de plus tranquille, voire tendre. C’était bien, j’étais bien.
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Sam 20 Fév - 17:20


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ft Eden 


Eden finit par arrêter ses assauts et je pus enfin respirer correctement à nouveau, laissant cet air si précieux envahir ma cage thoracique. Puis, sans que je ne m'en rende compte alors que je reprenais mon souffle, il passa ses bras dans mon dos, me souleva sans effort pour ensuite nous retourner comme des crêpes et me reposer sur son ventre, me servant ainsi de matelas. Je mis alors un temps à comprendre la position de nos deux corps, trop occupée à retrouver mes esprits et à calmer mon souffle. Mes côtes et mes abdominaux me faisaient mal à force de s'être contractés mais je n'y prêtais que peu d'attention. Ca finirait bien par partir.

Alors que mon esprit se calma enfin après ce moment d'euphorie, je notais enfin la proximité de nos deux corps. Jamais je n'avais été aussi proche de quelqu'un, hormis de ma mère lorsque j'étais petite. Après chacun de mes cauchemars provoqués par ma seule imagination, ma mère venait me réconforter dans mon lit, se couchant à mes côtés et me prenant dans ses bras. Elle me chantait alors des berceuses jusqu'à ce que je me rendorme. Un contact simple, maternel et protecteur qui avait toujours eu le don de me calmer rapidement. Parfois, je regrettais qu'elle ne soit plus là pour me rassurer lorsque je me réveillais après chacun de mes cauchemars, m'abreuvant de paroles réconfortantes et de caresses.

Et là, aller savoir pourquoi, j'avais comme l'impression de ressentir de nouveau ce même contact, bien que cette fois-ci ce soit Eden et non ma mère. Mais c'était à la fois apaisant et réconfortant. Il n'y avait aucune tension entre nous, aucun sous entendu. Juste ce contact simple, calme et tendre. Je posais ma tête sur sa poitrine et respirai profondément, retrouvant enfin ma sérénité. Je crois bien que j'aurais pus m'endormir la sans problème. Bon ok, pour me réveiller une heure plus tard en sueur et en panique, ce qui n'était franchement pas l'image de moi que je voulais donner à Eden. Donc finalement, on allait éviter.

Eden me demanda alors s'il m'avait fait mal aux poignets à force de me les maintenir tout à l'heure, ne se rendant pas compte de sa force. Je me focalisai un instant dessus, essayant de ressentir la sensation que j'éprouvais. Je devais avouer que j'avais légèrement mal, mais rien de désagréable. C'était plus comme la sensation qu'on peut ressentir après s'être fait maintenu en continue le bras, de manière ferme mais pas non plus au point d'être broyé. De plus, maintenant que j'avais remonté mon poignet gauche au niveau de mes yeux pour l'observer, je ne remarquais rien de notable hormis une légère rougeur.

- Non, ne vous inquiétez pas, je n'ai rien. Ou tout du moins, je ne ressens rien de particulier.

Mes yeux dérivèrent sur ma montre qui était attachée à mon poignet. Il était déjà si tard ? Et j'avais encore pleins de choses à faire avant de me coucher, comme aller manger, prendre une douche et revoir mes notes à propos de mes cours de soutient. Bref, bien trop de choses. Je devais donc abandonner Eden, son sourire et ses manières décontractés pour retrouver la froideur de ma chambre. Dit comme cela, je n'avais pas du tout envie de partir. Aller courage ma petite Amicia, tu ne peux pas rester éternellement ici après tout, lui aussi doit avoir des choses à faire.

Bon il fallait aussi que je trouve un moyen de me relever sans lui faire mal. J'eus alors une idée mais je ne savais pas si mes talents de non acrobate allaient suivre. Mais qui ne tente rien n'a rien. Je me fis alors tomber sur le côté d'Eden, me retrouvant ainsi sur le côté, allongé sur la pauvre tranche de matelas qui séparait le jeune homme du bord. Puis je calculai mal mon coup et finit par tomber par terre sur les fesses. Aie. Bon, au moins j'étais sortie de la. Je me relevais alors sur mes deux jambes, faisant comme si tout était prévu, calculé à l'avance et normal, conservant toute ma dignité.

- Veuillez m'excuser, mais je vais devoir y aller. Je n'ai pas vu l'heure passé mais j'ai encore des obligations qui m'attendent. En tout cas, ce fut un véritable plaisir que de réviser et discuter avec vous. Nous devrions remettre cela plus souvent. Et n'hésitez jamais à faire appelle à moi en cas de problème avec le français, ou pour tout autre chose.

Je lui souris sincèrement puis rassemblait mes affaires qui initialement posées sur le lit, avaient finit par terre. Une fois que je fus certaines d'avoir tout prit, je saluai une dernière fois le coréen avant de sortir de sa chambre, prenant la direction de la mienne. Une fois à l'intérieur, je posais mes affaires sur mon bureau pour ensuite aller prendre ma douche. Il fallait avouer que j'avais passé une soirée bien plus sympathique que ce à quoi je m'attendais. Eden était vraiment gentil et amical, pouvant réellement devenir un ami sur lequel je pourrais compter par la suite, bien que tous ces surnoms qu'il me donne ont tendance à m'agacer. Mais bon, je ne le changerai pas, il restera ainsi, c'est sa manière d'être et il fallait que je l'accepte. Car après tout, je semblais vraiment bien m'entendre avec lui, et il devenait ainsi un premier point de repère pour moi dans cette immense école ou tout m'était inconnu.


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