Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Inspire profondément... et ressent [PV Sora] - Abandonné
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Age : 27
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Ven 5 Fév - 20:42
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Cela faisait une ou deux semaines que j'avais rencontré Sora. Mais entre les cours, mes insomnies, mes révisions et mes entrainements de violon, seule ou avec Eden, je n'avais eu le temps encore de revoir le jeune homme pour lui demander de m'aider dans la maitrise de mon pouvoir. Mais cette semaine, j'étais déterminée à changer cela. Je devais prendre la maitrise de mon pouvoir très au sérieux. Surtout que je pêchais grandement en classe sur les exercices de pratique, mon pouvoir m'échappant sans cesse. Il fallait que je remédie à cela. Et rien de mieux pour cela qu'une petite session d'entrainement avec Sora.
Je réussis à le rencontrer au détour d'un couloir pendant la journée. Nous échangeâmes alors quelques mots, un sourire, puis je pus l'informer que j'étais disponible en fin d'après midi pour un petit entrainement à la magie. Il en fut alors enchanté mais m'informa qu'il devait d'abord sortir son chien, ce que je compris grandement. Aussi, nous conviâmes d'une heure : 19h. Je pensais donc ainsi avoir le temps d'aller m'entrainer au violon juste avant. Cela était parfait. Puis après m'avoir encore glissé une blague de son cru, nous nous séparâmes, chacun devant retourner à ses cours respectifs. Il n'empêche que de le revoir m'avait fait plaisir. J'eus même le droit à une remarque de mon voisin de table, à savoir Eden, me demandant ce qui me faisait ainsi sourire. Je repris alors aussitôt mon sérieux, lui répondant que ce n'était rien, ce qui lui valut un froncement de sourcil, puis il décida de lâcher l'affaire. Tant mieux.
L'après-midi passa à toute vitesse, me concentrant énormément dans mes cours en prévision des examens qui approchaient. Il ne fallait pas que je me plante, voulant faire forte impression dans ma classe pour ma première année d'école. Je prenais tout en note avec assiduité, posant régulièrement des questions pour être sûre d'avoir bien tout compris, et aidant Eden au passage avec le français lorsque je le voyais hésiter. Ce jeune homme avait le don de m'attendrir n'empêche. Lui qui semblait si compétent sur tous les points au premier abord, me dévoilait peu à peu ses faiblesses, certes minimes, mais tout de même. Il n'empêche que depuis cette soirée de révision, je me sentais plus proche de lui, ce qui était un bien, moi qui n'avait que peut d'amis ici.
La fin des cours venue, je rejoignis alors ma chambre. J'avais une heure avant de devoir retrouver Sora au niveau des escaliers qui montaient au toit. Je ne savais pas pourquoi il avait insisté pour que l'on s'entraine la haut. D'après lui, c'était un endroit calme ou l'on ne viendrait pas nous embêter. Personnellement, j'appréhendais un peu, ayant entendu que le toit était interdit d'accès aux élèves. Mais Sora m'avait assuré qu'on ne risquait rien. J'avais décidé de lui faire confiance. De toute manière, nous n'allons rien faire de mal, juste de la méditation. Peut être qu'avec une belle vue, je serais plus détendue. Enfin bref. Je me changeai, optant pour ma robe noire à manche longue et à col roulé, et qui me moulait tout le corps, s'arrêtant au dessus de mes genoux. Je mis aussi un collant en laine noir et des bottes avec peu de talons. Puis je pris mon violon et partit pour la salle de musique.
Je ne sus pas trop quoi jouer au début. Devais-je partir sur mes partitions ou plutôt opter pour m'essayer de nouveau à l'improvisation. Finalement, ce ne fut ni l'un ni l'autre. Je décidai de m'essayer à un nouveau morceau. Je l'avais entendu au hasard sur internet et m'étais alors intéressée de plus près à ce morceau, aimant sa sonorité si particulière et mélancolique. J'avais réussis à trouver la partition en cherchant partout et avait pus l'imprimer à la bibliothèque. Je l'avais ensuite lut plusieurs fois pour m'en imprégner. Mais jamais encore je ne l'avais joué.
Je relus alors encore une fois cette nouvelle partition, intitulée Midna's Lament et qui semblait provenir d'une oeuvre intitulé Zelda Twilight Princess, dont je n'avais jamais entendu parler. Je m'étais renseigné et avait découvert que c'était un jeu video, sans pour autant comprendre de quoi il en retournait. Mais qu'importe. J'étais la pour faire du violon. Une fois la partition relue, je pris mon violon, m'installai sur scène, mis la partition en suspension dans les airs grâce à mon don devant moi puis commençai par accorder mon violon et m'échauffer. Une fois cela fait, je commençais alors à essayer cette partition. Comme toutes les premières fois, ce fut long et difficile, butant sur ces notes que je ne connaissais pas encore très bien. Mais la mélodie lente et logique me permis de rapidement d'enregistrer les notes et le placement de mes mains sur l'instrument. Mais je fus tellement absorbé par ma tâche que je ne vis pas l'heure passer.
Une fois la partition bien dégrossis une première fois, je décidais alors de la refaire bien, pour être sûre d'avoir tout compris et enregistré avant de mettre fin à cette session d'entrainement et de rejoindre Sora. Je posai de nouveau mon archet sur mon violon, inspira un grand coup et recommençai à jouer cette partition. Je me sentis soudainement plus à l'aise, les notes s'enchainement avec logique et me venant plus naturellement. Il y avait encore quelques petites imperfections qui s'effaceront avec la pratique, mais pour une première fois, j'étais plutôt satisfaite de moi. Aussi me laissai-je bercer par la mélodie, mes mains volant avec dextérité sur l'instrument pour en sortir chacune des notes suivantes.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Lun 8 Fév - 14:42
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Sora était ... déprimé. En effet ça faisait bien plusieurs semaines où il était dans son train train habituel, on peut dire que sa vie l'ennuyait. Cela faisait plusieurs semaines que rien d'intéressant ne lui était arrivé, la dernière remontée à sa rencontre avec Amicia, mais il n'avait plus aucune nouvelle depuis leurs cours de sport en commun... Il ne lui en voulait pas, il ne s'était pas échangé leur numéro de téléphone, surtout qu'il lui semblait qu'elle n'en avait même pas, dans tous les cas il ne ce n'était même pas croisé dans les couloirs.
Encore quelqu'un qui va s'éloigner de lui ? Peut-être, mais ne faisons pas de déduction trop rapide.
En même temps Sora ne pouvais pas déjà avoir déçu une personne qu'il connaissait à peine. Il avait l'impression de n'avoir aucun vrai ami et ça commençait à le peser. Il y avait Saph qui lui faisait la gueule de façon puérile et Eli qui ... bref il valait mieux ne pas parler d'elle. Il y avait bien Mordred son ancien coloc, mais depuis qu'il a déménagé, il ne s'était pas vraiment parlé et puis c'était le pote de Saph, pas vraiment le sien... En vérité malgré ses années à l'école, il ne connaissait pas vraiment les gens, pas de vrais amis, des collègues tout au plus.
A force d'avoir été une tête brulé, puis s'être mis volontairement à l'écart pour régler ses problèmes, Sora c'était écarté tous seul des autres élèves, malheureusement ça commencé à le peser. Il y avait bien infirmière Dulac qui lui semblait amical et pour cela il lui était reconnaissant ... mais ce n'était pas pareil que d'avoir un groupe d'amis.
Puis il y avait toujours ses problèmes habituels, son passé, l'école, son futur...
Si ça continue Sora allait devoir prendre rendez-vous chez le psy... encore et toujours.
Au moins il avait Sirius dans sa vie, c'était sans doute la meilleure idée qu'il ait eu en l'adoptant. Cela lui réchauffait son cœur qui commençait à flétrir de plus en plus (un peu de mélodrame). Au moins l'entrainement lui faisait un peu oublié sa vie de merde.
Et là arrivé de nulle part, un ange venu le sauver (j'exagère à peine) il revu Amicia au détour d'un couloir. Sans doute sa première bouchée d'être frais de la semaine, cette fille lui donnait toujours la pêche, mais il ne savait toujours pas pourquoi. Sans doute parce qu'elle le considérait et qu'elle était gentille avec lui. Il était sans doute en manque affection et une amie ne lui ferai que du bien.
Donc ils se fixèrent un rendez-vous à 19h, Sora devait absolument sortir Sirius, il essayait de l'habituer à passer un peu de temps seul, ce n'était pas gagné, mais il n'avait pas d'autres idées pour éviter qu'il hurle à la mort à chaque fois que Sora n'était pas avec lui. Amicia quant à elle, annonça qu'elle en profitera pour aller en salle de musique. Comme lui Sora proposa le toit. La forêt aurai été bien, mais comme la nuit était présente assez tôt, il préférait un endroit éclairé, pour Amicia, mais aussi pour qu'il puisse utiliser les appareils à proximité, pour "voir" sans effort. Et puis surtout, cela lui évitera de se prendre des cailloux dans la gueule si Amicia perd le contrôle. Bon serte il pourrait passer par dessus bord, mais il trouvait que la barrière de sécurité était quand même assez haute pour les retenir un minimum.
Ils se quittèrent. Cette rencontre avait fait du bien à Sora et en prime il allait se rendre utile. Amicia avait un don pour rendre Sora joyeux, même si c'était sans doute sans le vouloir. Il continua la journée : métro boulot, mais cette fois pas dodo.
Il rentra, puis alla faire son tour avec Sirius. Toutefois, il se décida de ne pas y aller à son entrainement avec lui, cela pourrait être dangereux pour l'animal, surtout pour un premier entrainement. Donc, il rentra, puis il eut une idée. Il fouilla dans ses placards et il retrouva son premier smartphone. Si Amicia n'avait pas de téléphone il lui passerait celui-là. Ça sera toujours mieux que rien. Puis s'en alla, bien qu'avant il rassura Sirius qui était inquiet de le voir partir sans lui.
Il arriva au niveau de la porte menant au toit à 19h pile. Il s'assit sur les marches pour attendre la demoiselle.
19h10 : bon pas très ponctuel, mais le retard ça arrive...
19h20 : Elle ne m'aurait pas posé un lapin quand même ?
19h30 : J'en suis sûr qu'elle a entendu des rumeurs sur moi et elle ne veut plus me voir !
Sora se ressaisit, il y avait sans doute une raison logique à son retard... Se rappelant qu'elle voulait faire un peu de musique avant l'entrainement, Sora suivi la seule piste qu'il avait et se dirigea vers la salle en question.
En s'approchant, il entendit une musique au loin, il était sans doute sur la bonne voie. Il se hâta et la musique se rapprocha de plus en plus. Il se freina toutefois de courir, déjà parce que ça serait un peu creepy et puis il serait capable de se manger un mur en allant trop vite.
C'était bien, il reconnut ses ondes, il ouvrit doucement la porte, une chaleur assez étouffante lui pris le visage, il faisait une de ses chaleurs dans cette pièce, Amicia devait pas y aller mollo pour en dégager autant. Sans se faire remarquer, il se mit dans l'encadré, puis attendit qu'elle finisse. La musique était à la fois douce et puissante, le tout baigné dans une grande mélancolie qui lui donnait la chair de poule .
Quand ce fut fait. Il applaudit calmement quoique un peu fort quand même.
-Tu ne m'avais pas menti, tu joues divinement bien princesse !
Serieux Sora ? Princesse ? Tu n'as pas plus ringard et réducteur comme surnom ? Bon fait comme si tu n'avais rien dit et ça passera...sans doute... Crétin va !
Sora toussota et s'étira le dos, faisant craquer ses vertèbres, ça faisait un bien fou !:
-Tu te rappelles qu'on avait rendez-vous à 19h pour l'entrainement ? Laisse-moi deviner, tu n'avais pas fait gaffe à l'heure. Faudrai vraiment que je récupère ton numéro pour éviter ce genre de problème à l'avenir.
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 8 Fév - 22:35
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Alors que je finissais de jouer mon morceau, satisfaite de cette première prestation, des applaudissement suivit d'une voix masculine retentirent dans la pièce, me faisant sursauter. Je relevai alors la tête et croisai le regard de Sora, qui m'appela princesse. C'était gentil pour le compliment juste avant mais ce surnom venait tout gâcher. Décidément, j'avais vraiment cette étiquette de petite princesse pour que tout le monde m'appelle ainsi. Ou alors c'était à cause d'Eden qui, m'affublant de se surnom à longueur de journée, avait fait croire aux autres que c'était mon vrai prénom. Eden, je vous déteste, vous et vos surnoms ridicules. Vous me le paierai un jour. Cependant, je fis comme si tout allait bien affichant un sourire à la place, le remerciant ainsi du compliment à propos de mon jeu.
Puis il me rappela alors l'heure de notre entrainement. Non je n'avais pas oublié... Pourquoi ? Qu'elle heure était-il ? Je regardais alors ma montre. 19h36 ? Mon dieu, Amicia ! Ce n'est vraiment pas sérieux tout ça ! Toi qui est toujours à l'heure à tous tes rendez vous. Je m'en voulus alors un peu et commençai par m'excuser :
- Pardon, excusez moi, j'étais absorbée par cette nouvelle partition et je n'ai pas vu l'heure passer.
Je fis alors venir à moi rapidement l'étui de mon violon. Grâce à la magie, je rangeai violon, archet et partition dans la boite. Puis je fis léviter le tout à côté de moi et cherchai des yeux mon manteau. Mais je l'avais oublié dans ma chambre. Tant pis, je portais une robe suffisamment chaude pour me protéger du froid une fois dehors. Je passais rapidement une main dans mes cheveux pour les remettre tous dans mon dos et rejoignis rapidement le jeune homme.
- Voila, c'est bon, je suis prête. Nous pouvons y aller. Et concernant mon numéro, ça va être compliqué car je n'ai pas de téléphone. Mais nous trouverons surement un autre moyen.
J'observai un instant les yeux blancs de Sora qu'il venait de poser sur moi. Toujours aussi fascinant et intimidant ce regard. Je détournai alors les yeux, détaillant plutôt le reste du corps de Sora. Mon regard s'arrêta un instant sur ses avants bras dénudés et je pus alors observer un tatouage inscrit à même sa peau : D600. J'en fus alors intrigué mais n'osai pas poser plus de question que cela. Je sentais que ce tatouage cachait un lourd secret et je ne tenais pas à mettre notre relation en péril à cause d'une curiosité mal placée de ma part. Aussi, lorsqu'il sortit de la salle de musique, je le suivis à travers les couloirs de l'école, sans un mot, mon violon flottant à mes côtés.
Nous finîmes par arriver devant la porte qui menait au toit. Avec un sourire complice, Sora l'ouvrit, me laissa passer, puis la referma derrière lui. Je montais alors les quelques marches qui restaient et arrivai enfin à l'air libre. Il y avait un peu de vent en ce début de soirée et l'air frais me fit du bien. Je le laissai me caresser la peau, soulevant légèrement mes cheveux, les faisant onduler au grès de ses caprices. Puis je m'attardais sur la vue que nous avions d'ici. Dommage que Sora ne puisse pas voir cela, c'était vraiment grandiose. J'aurais pus rester pendant des heures ici à contempler le vaste espace qu'offrait l'école. Tout était si calme, si tranquille. Je voyais au loin la foret, sombre et menaçante dans laquelle nous nous étions rencontré. Et la les différents bâtiments qui composaient l'école, avec leur architecture si délicate. Et puis juste en dessous, la cours dans laquelle j'aimais bien passer des heures à flâner ou à réviser lorsque le temps le permettait. C'était vraiment un lieu splendide.
Je me tournais alors vers Sora qui venait de me rejoindre. J'eus vraiment de la compassion pour lui et son état physique. J'aurais vraiment aimé qu'il puisse admirer la vue. Aussi, pour cacher ce que je ressentais réellement, je lui fis un sourire, illuminant mon visage, se voulant être amical et rassurant.
- C'est si calme et la vue est superbe. Merci de m'avoir fait découvrir un tel lieu. Bien, par quoi commence-t-on cher professeur ? dis-je avec une pointe d'humour dans ma voix.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Jeu 11 Fév - 11:00
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Arrivé sur le toit, il prit une grande bouffée d'air frais qui passa dans ces poumons tout en refroidissement considérablement tout son être. Il y avait un peu de vent, juste assez pour que de temps en temps ses cheveux soient ébouriffés, du moins plus que d'habitude. La température était supportable pour la saison, ce qui était nickel.
Amicia s'approcha du bord, sans doute pour contempler les environs vus du ciel. Il ne savait pas ce qu'elle voyait, mais Sora aimait beaucoup l'endroit, selon les saisons et la direction du vent, on pouvait ressentir des choses totalement inédites. L'odeur de la forêt et des fleurs qui écloraient pendant les beaux jours, mais aussi selon les heures on avait l'odeur des cuisines qui émanaient pouvais envelopper le toit.
Elle semblait ravi de l'endroit et surtout de la vue, ce qui fit plaisir à Sora, il avait bien choisi le lieu ! Elle finit sa phrase sur un ton humoristique en lui demandant la suite de programme tout en l'appelant "professeur". Ca y ai Sora tu l'as contaminé avec tes blagues nulles ?
D'un sourire narquois, Sora sorti de son sac un détecteur de fumée.
-Le programme, jeune élève, est un peu de méditation, puis de la visualisation de circulation de ton énergie magique et interaction avec objet. Je te montre en version accélérée.
Sora déposa le détecteur de fumée à quelque mettre d'Amicia, puis revint vers elle et s'assit en tailleur.
-Alors, je vais te dire ce que je fais, mais comme on n'a pas la même magie, il risque d'y avoir quelque différence, à toi de les trouver et de t'adapter.
Il prit de grande et lente concentration.
-Première étape, trouver un rythme de respiration qui te met à l'aise, qui te repose, la base de la méditation. Puis une fois que tu as fait le vide en toi-même et que le monde autour de toi n'existe plus, tu te reconcentres sur ton être intérieur et tu cherches la source de ton pouvoir. C'est une énergie, je ne sais pas comment sera la tienne, mais la mienne est brulante, mais pas visible, c'est peut-être dû au fait que je connais pas vraiment ce concept. Ma source à moi se trouve juste au-dessus de la nuque et à comme une forme de miasme.
Il prit quelques secondes de silence pour se concentrer.
-Tu peux essayer d'interagir avec, certaine source sont touchables mentalement, voir même déformables, mais ce n'est pas du tout le cas pour une bonne partie, la mienne par exemple me donne simplement une sensation étrange que je ne pourrais même pas décrire, en plus de la chaleur de tout à l'heure. Mon esprit passe à travers et je peux rien déformer. Après, je ne sais pas si je peux pas le voir parce que je ne connais pas ce concept ou si c'est normal, donc si tu as qu'une sensation au niveau de la source c'est normal.
Il reprit de grande inspiration.
-Pour l'étape suivante tu actives ta magie et tu regardes le flot qui se trouve en toi bouger. Tu suis le parcours que fait la magie dans ton corps. La mienne bouge peu, elle va redescendre un peu au niveau de tronc cérébral, puis va envahir mon cerveau et elle tant que je ne lui ai pas dit où aller, elle reste dans ma boite crânienne à rebondir.
Sora se concentra de plus en plus, il avait même un regard encore plus vide que d'habitude, dénué de toute expression, froid...
-Puis tu repères ta cible et tu suis mentalement ta magie qui s'échappe de ton corps, qu'elle rampe, qu'elle aille tout droit, de travers, qu'elle soit rapide ou lente, tu suis les mouvements du flux que tu as libéré. Alors que ma magie rebondit dans ma tête, au moment d'utiliser la magie, elle va se concentrer à nouveau, puis très vite elle va retourner dans ma nuque et sortir de mon corps. Son déplacement en extérieur et très rapide et par pulsation successive. Après, tu enveloppes ta cible pour interagir avec et tu fais comme d'habitude quand tu utilises ton pouvoir.
Sora garda le silence à nouveau pour ne pas perdre le fil de sa méditation, il dit sortir sa magie, jusqu'au détecteur de fumée, sa magie se mêla à la fréquence qu'émanait de l'objet, et se calqua à la même fréquence, puis il modifia sa fréquence magique, celle de l'objet suivit comme si elle était la même. Il l'augmenta petit à petit. Puis d'un coup l'objet s'alluma, un grand bip sortit de l'appareil, mais avant même qu'un second ne se fasse entendre l'objet fit une étincelle et une micro explosion fit sauter l'objet. Bien que la forme de ce dernier était encore intact, il y avait un trou dedans qui laissait paraitre la surcharge qu'avait provoqué Sora.
-Et voilà le travail ! Tu as compris la démarche à suivre ? Bien sûr je t'ai dit ce qu'il se passait pour moi, pour toi, il peut y avoir plein de différence, mais la méthode devrai être très proche, voir la même au vu des similitudes de nos magies. Par contre, ta visualisation, son emplacement et son déplacement de celle-ci sera unique à toi. Prend ton temps, ça peut-être déroutant au début, voir même plus complexe que quand tu utilises ta magie naturellement. Et ta mission, si tu l'acceptes c'est de faire léviter les restes du détecteur, tout en visualisant ta magie.
il s'éloigna un peu, puis avec un sourire se retourna :
-Il m'avait fait chier en sonnant en plein milieu de la nuit, à toi de jouer, mais surtout prend ton temps.
Il s'appuya contre le mur et toisa Amicia pour attendre des questions ou qu'elle fasse l'exercice.
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Jeu 11 Fév - 20:46
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Je regardai alors Sora s'asseoir en tailleurs près de moi, face à son détecteur de fumée et écouta attentivement ses explications. A le regarder faire, cela avait l'air simple. Pourtant, tout restait très abstrait. Car comme il l'avait souligné au début, nous n'avions pas les mêmes pouvoirs et ils fonctionnaient surement différemment l'un et l'autre. Au moins les premières étapes étaient plutôt simple : faire le vide dans sa tête, se concentrer sur sa respiration puis localiser sa source de pouvoir. Je n'avais jamais trop osé le faire, ayant peur de découvrir ce que je renfermais en moi. L'étape d'après consistait à faire circuler la magie dans mon corps. C'est là où ça allait se corser pour moi, ma magie ayant tendance à s'échapper comme elle le souhaitait. Puis enfin, je devais la laisser sortir, la suivre et la contrôler pour s'emparer de ce pauvre détecteur de fumé qui venait littéralement de partir en fumée. J'eus tout de même un mouvement de recul en entendant le bip stridant retentir, puis en voyant les étincelles et la légère explosion. J'eus un léger flash de l'incendie que je réussis cependant à repousser rapidement en battant des cils.
Puis Sora me laissa alors la place. Je respirai un bon coup et m'assis en tailleur sur le sol. Je pris soin de remonter le bas de ma robe sur mes cuisses, car bien que Sora soit aveugle, il n'était pas convenable pour une jeune femme de montrer la totalité de ses cuisses à un homme qu'elle connaissait à peine. Une fois celle ci mise au maximum en place, je posai alors mes mains sur mes genoux et fermais les yeux, appréhendant un peu ce qui m'attendait.
Bon d'abord, faire le vide dans ma tête. Je pris alors de grandes inspirations profondes par le nez et expirais lentement l'air par la bouche, laissant mes poumons se libérer d'eux même, comme je l'avais appris avec ma psychologue pour gérer mes crises de larmes. Une fois que je sentis le calme m'envahir, je chassais alors chacune des pensées qui m'envahissaient, ne me concentrant uniquement que sur l'air qui rentrait dans mes poumons et qui en ressortait. Peu à peu, j'oubliais le monde qui m'entourait, le vent qui frôlait mon visage, la sensation de froid, l'odeur de la nuit, la présence de Sora. Il n'y avait plus rien si ce n'est que le vide.
Bien, maintenant que c'était fait, il fallait que je trouve ma source de magie. Plus facile à dire qu'à faire. J'essayai alors de repenser à la sensation que j'éprouvais lorsque je l'utilisais de manière contrôlée pendant mes pseudo entrainements. La plupart du temps, je sentais une tension au creux de mon ventre, se former avant de libérer mon pouvoir. Commençons par là. Je focalisai alors mon attention sur mon ventre, cherchant à savoir ce que je devais ressentir pour trouver la source de mon pouvoir. Je mis de longues minutes, toujours concentrée sur ma respiration pour ne laisser rien d'autre me perturber, avant de trouver cette source caché au fond de moi. Maintenant que je la visualisais enfin, je fus prise d'un vertige : cette sphère bleue, car oui je me l'imaginais comme cela, qui flottait devant moi semblait tellement immense. Je n'arrivais pas à en définir la taille tellement elle était monstrueuse. Comment un si faible corps comme le miens pouvait enfermer une telle source de magie ? Les humains voudraient surement me mettre la main dessus. A moi seule je pouvais alimenter une centrale électrique.
Mais hormis sa taille, se fut surtout sa force qui me frappa. J'avais l'impression de voir un cheval sauvage retenu par une bride bien trop serrée. Et cette bride, c'était mon catalyseur. Celui ci se matérialisait dans ma vision comme une multitudes de fils enserrant la sphère, pompant l'énergie qui s'en dégageait et qui osait s'échapper. Je savais que si ces fils rompaient, ce cheval fou s'éveillerait, arrachant tout sur son passage, se frayant un chemin vers la surface envers et contre tout. Et que jamais je ne pourrais le retenir. Il était bien trop puissant, bien trop indomptable. Je ne pouvais le contrôler qu'avec l'aide de cette bride. Mais même avec ça, un cheval aussi fou arrivait à se rebeller pour peu qu'on lui en donne la motivation. Et ici, la motivation, c'était mes sentiments. Je pris alors peur. Peut de ce dont ce pouvoir était capable de faire contre ma volonté. Peur de m'y noyer à jamais si cela arrivait. Peur de cette puissance folle.
Je ne m'en étais pas rendu compte, mais je m'étais mise en apnée. Je reviens alors à moi, mon corps réclamant de l'air. Il me fallut une seconde pour revenir dans la réalité, à bout de souffle, cherchant à avaler le plus d'air possible le plus rapidement pour retrouver le rythme. Une fois mon souffle calmé, je me relevai et m'approchai du bord, regardant un instant en bas, décontenancé. Je n'était pas allée plus loin que la première étape. Je n'avais même pas encore fait appel à mes pouvoirs. Et me voila déjà effrayée et désemparée.
- Il est trop grand Sora. Bien trop grand et bien trop sauvage. Je ne pourrais jamais le soumettre. Il ne voudra pas. Il finira sans cesse par m'échapper.
Mes mains s'agrippèrent à la barrière. Je ne devais pas me laisser gagner par la peur, je le savais. Je respirai alors longuement pour me calmer. Mais cette puissance. C'était à la fois tellement grisant de savoir qu'une telle quantité de magie résidait en moi, mais aussi tellement effrayant. C'était comme si mon corps renfermait une bombe nucléaire prête à exploser à tout moment. Je sentis mon catalyseur s'activer plus que d'habitude. Il fallait vraiment que je me calme et que je ne me laisse pas envahir. Je me mis alors à détailler toute la cours pour penser à autre chose, me concentrant aussi sur mon souffle.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Sam 13 Fév - 0:05
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Sora était tournée vers Amicia, écoutant chaque souffle, chaque réaction de la demoiselle, il ne savait pas ce qui ce passait à l'intérieur, mais de l'extérieur elle semblait agité, signe qu'elle avait du mal avec son soit intérieur.
En même temps, ça ne l'étonnait pas vraiment, après tout même des gens qui maîtrisaient mieux leur pouvoir qu'elle, pouvaient avoir quelque difficulté au début. Sora se rappelait qu'au début s'il n'était pas serein à 100%, sa partait vite en cacahouète.
D'ailleurs, il commençait à s'inquiéter, Sora remarqua ça faisait un bon moment qu'elle n'avait pas respiré. Il se décolla du mur et s'approcha doucement, prêt à la faire revenir à la surface s'il y avait un problème.
Au final il n'eut pas le temps de faire quoique ce soit, qu'elle revint à elle en prenant une grande bouffé d'air, elle se leva en direction de la barrière. Sora la suivi, il allait lui mettre la main dans le dos, pour lui signaler qu'elle ne devait pas s'inquiéter, mais finalement il se renfrogna et remis sa main a sa place.
Elle lui expliqua crispé qu'elle n'y arrivait, son pouvoir était trop fort, trop sauvage, qu'elle n'arrivait pas à le soumettre.
Avec ce qu'elle lui avait dit la dernière fois il se doutait que la partie méditation ne serait pas du tout facile, pour elle, mais il ne pensait pas à ce point. Il avait clairement sous-estimé la puissance brut de ce diamant.
Il se mit à réfléchir pour lui donner des conseils et sur le moyen de la rassurer...
Il ne fallait surtout pas qu'elle soit défaitiste parce que sinon ça ne sera que plus difficile
Il eut une idée.
Il s'appuya sur la barrière juste à côté d'elle.
-C'est normal que tu galères au début, moi aussi j'avais eu du mal alors que mon pouvoir était plus docile. Surtout que je t'ai donné que la méthode, pas les conseils, pour cela fallait que tu essaies au moins une fois. Déjà premier conseil, ne soit pas pessimiste et fataliste, quand tu médites, c'est con, mais l'état de ton esprit joue encore plus que d'habitude.
il prit les deux mains d'Amicia dans les siennes, pour qu'elle le regarde dans les yeux, bien que pour Sora ça ne changeait pas grand chose, il avait déjà entendu quelque part que ça pouvait aider à faire ressaisir une personne, voir de la mettre en confiance. Il ne savait pas vraiment si c'était vrai, mais ils n'avaient rien à perdre.
-Écoute, c'est un conseil qui vient de moi, mais pas sur du tout que ça marche, mais tu es dans ton esprit, tu peux utiliser ta magie pour t'aider parce que là c'est une entité indépendante quand tu fais cette exo. Par contre, comme ton esprit et ton imagination est très puissante à ce moment, alors essaie d'imaginer avec toi des gens que tu voudrais qui t'aide dans ces lieux, il pourrait se passer quelques choses. Bien sûr pense à des trucs qui peuvent t'aider pas te noyer.
Il la lâcha puis s'éloigna tout en lui tournant le dos, puis il s'arrêta et se tourna, une autre idée était venue jusqu'à lui.
-Dis-moi avec la description que tu m'as faites de ton pouvoir, on aurait dit que tu décrivais un animal en furie, genre un cheval. N'essaie pas de le dompter, il va forcément se braquer. A ce stade, on peut considéré nos magies comme des entités propres. Du moins c'est ce que je pense. Je sais qu'avec la mienne j'ai parfois l'impression qu'elle me comprend. Donc, une sorte de discussion est peut-être possible.
Il se stoppa pour chercher les mots :
-Ça te paraitre bizarre voir un peu fou, mais ne le force pas, apprivoise le, non par la force, mais par le calme. Mais le en confiance. Comme tu n'as pas confiance en lui et peur de lui, je pense que tu dois le braquer. Si ça se trouve il ressent même ton catalyseur et se sent emprisonné ? ou un truc du genre. Essaie de lui parler, puis approche ta main doucement comme pour le caresser, un premier contact, même s'il n'est pas touchable, le geste sera là ! Et quand tu arrives à faire tout ça, essaie de la guider gentiment quand tu es dans l'étape de l'activation de ta magie. Mais sans que tu l'utilises. Ça sera peut-être l'étape la plus difficile... En gros mon conseil, c'est qu'il faut que tu le vois comme un cheval que tu dois mettre en selle, ou un chien accroché à un arbre. Il faut qu'à la fois que tu lui montres que tu n'as pas peur et que tu sois bienveillante envers lui. Pour qu'à son tour il te face confiance. Pour moi il faut qu'il y ait une harmonie de confiance avec ta magie. C'est complétement une théorie, mais en faisait l'analogie avec un animal sauvage je pense que ça peut aider.
Sora c'était emporté, faisant des explications lyriques, il était totalement emballé. En même temps il parlait d'une de ses théories. D'ailleurs il ne savait même pas si c'était une théorie ou non. Sora tes vraiment le pire prof du monde ...
(Non mais je me fais insulter par la petite voix dans ma tête ?)
-Bref, en vrai je ne sais pas si c'est vrai, mais j'ai toujours plus ou moins considéré la magie comme un être vivant avec lequel on vit en symbiose, je ne sais pas du tout si c'est vrai, mais sur le coup ma théorie a l'air de bien s'appliquer dans ton cas, maintenant à voir si ça peut marcher. Donc, en résumé, purge ton esprit de la peur, colère, etc. Essaie de faire amie amie avec ta magie et tu peux aussi essayer d'imaginer des êtres chers pour t'aider. Ça pourrait marcher comme pas du tout, mais j'ai confiance qu'au moins un des trucs aidera un minimum. Ha et bien sûr prend ton temps, ce n'est pas grave du tout si tu y arrives pas aujourd'hui.
Il se mit en tailleur et tapota le sol :
-Tu me dis quand tu es prête prêtes. Quand même c'est là que je regrette de ne pas être télépathe je t'aurai accompagne dans ton monde.
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Sam 13 Fév - 1:36
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Je sentis Sora se poster à coter de moi, près de la rembarde. Je tournai alors ma tête vers lui et l'écoutai. Il tenta de me réconforter, en me rassurant sur le fait que c'était normal que je galère autant, lui en ayant tout autant bavé à l'époque. Je voulais bien le croire. Aucun pouvoir n'était plus facile à maitriser qu'un autre. Juste des différences de puissance. Et le miens était extrêmement puissant. Bien trop puissant pour moi. Mais Sora me conseilla alors d'arrêter d'être pessimiste et de jeter ainsi l'éponge, mon mental influençant beaucoup sur la réussite de cet exercice. Il était vrai que c'était grâce à mon esprit que je contrôlais mon pouvoir. Il me fallait donc un mental d'acier pour y arriver. Ce que je n'avais pas. J'étais bien trop faible physiquement et psychologiquement. Et ça se vérifiait encore aujourd'hui. Rien que de perdre le contrôle, ça me faisait peur. Comment allais-je donc pouvoir combattre cela ?
Sora fit alors quelque chose qui me surpris : il me pris mes deux mains, me forçant ainsi à me tourner vers lui. Je posai alors mes yeux bleus sur ses pupilles blanches. Toujours aussi fascinant ce regard. Mais je me perds. Je me recentrai alors sur ses paroles, essayant de faire abstraction de la proximité du jeune homme. Il me conseilla de faire apparaitre des personnes qui peuvent me réconforter directement dans mon esprit lorsque je faisais face à ma magie. C'est vrai que je n'avais jamais pensé à cela. Mais l'idée n'était pas stupide : peut être qu'avec la présence de ma mère, je me sentirais plus en sécurité et en confiance. Cela méritait d'être essayé. Au pire, si cela ne fonctionnait pas, ce n'était pas si grave. Cela me ferait revoir ma mère une fois de plus, mais en dehors de mes cauchemars cette fois ci.
Il lâcha alors mes mains et je me mis à me frotter le poignet en le regardant s'éloigner, probablement en réfléchissant à la suite de ses conseils. Puis il se tourna de nouveau vers moi, mon regard croisant alors le sien. Il compara alors mon pouvoir avec un cheval sauvage. C'est vrai que c'était la réflexion que m'étais faite en voyant toute cette énergie tourbillonner devant moi tout à l'heure. Il m'expliqua que peut être la solution était d'essayer de sympathiser avec ma magie et non de la combattre. Je le regardai un instant, perdue. Essayer d'apprivoiser ma magie ? Comme avec un animal ? Mais c'était une force brute. C'était comme si j'essayai de communiquer avec le vent. Cela n'avait pas beaucoup de sens... Puis je considérais de nouveau son idée avec le reste de ses explications. Ce n'était pas totalement dénué de sens pour autant au final. Autant essayer, ça ne me coutait rien de toute manière. Et ainsi je pourrais vérifier ou non sa théorie.
J'écoutais alors ses derniers conseils, résolue à réessayer. Je ne devais pas me laisser abattre à la première difficulté. Après tout, j'étais une Faversham, non ? La défaite n'était pas envisageable dans ma famille, sinon mon père ne serait jamais arrivé là où il était s'il avait abandonné au moindre obstacle. Je me devais d'être aussi forte que lui, tout du moins pour lui faire honneur. Donc si je résume, faire le vide, faire appel à ma mère puis tenter d'y aller avec douceur pour approcher cette magie. Bien. Ca ne devrait pas être très compliqué. Si ? Si... Mais vous verrez pourquoi par la suite.
Sora m'invita alors à m'asseoir en face de lui. Je me rapprochai de lui, posai mes fesses en tailleur sur le sol en lui faisant face, lissai de nouveau ma robe puis posai mes mains sur mes genoux. Je regardai un instant le jeune homme, à la fois déterminée mais peu rassurée. Puis je fermais de nouveau les yeux et fit le vide dans ma tête. Je me concentrai de nouveau sur mon souffle lent, prenant le temps d'inspirer et d'expirer. Je chassais de nouveau toutes mes pensées, mes sensations, mes sentiments, les rangeant dans une petite boite. Puis je visualisais de nouveau ma source de magie. Ce fut plus facile pour l'atteindre cette fois ci, ayant compris la sensation.
Une fois devant cette grosses sphère, je pris alors le temps d'essayer de matérialiser ma mère à côté de moi. J'invoquais tous les souvenirs que j'avais d'elle, tous ces moments passés ensemble. Peu à peu, j'avais comme la sensation qu'elle se matérialisait près de moi sans pour autant la voir. C'était plus une sensation. Comme une présence fantomatique. Mais dieu que c'était rassurant qu'elle soit là. J'avais l'impression d'être de retour dans le jardin à m'entrainer avec elle. J'aurais tout donné pour revivre un de ces moments-là.
Bon, à présent qu'elle était là, je devais m'occuper de mon pouvoir. Je m'approchai alors de la sphère, tendant une main vers elle. Son énergie m'impressionnait, se tordant dans tous les sens devant moi, voulant me montrer ainsi la force brute dont elle était doté. Mais je sentais ma mère me pousser lentement vers elle, me rassurant avec des mots doux comme elle le faisait à chaque fois, m'incitant ainsi à continuer dans mon idée. Je continuai alors d'approcher lentement. Puis je me mis à les entendre, les voix. Elles me murmuraient à quel point elles n'en pouvaient plus d'être ainsi enfermées, qu'elles voulaient s'échapper d'ici, qu'on leur rende leur liberté. Elles avaient toutes soif de liberté. Je les sentis m'envelopper peu à peu, essayant de me séduire, m'implorant d'enlever mon catalyseur. Je fus prise alors d'empathie pour elles. C'est vrai qu'elles méritaient de pouvoir courir librement.
Ma main droite monta alors jusqu'à mon front. Mais j'arrêtai alors mon geste, ma main posée sur mon diadème. Ma mère, dans mon subconscient, m'implorait de ne pas le faire, que les libérer était trop dangereux. Je devais m'aider de cette bride pour les apprivoiser, car sans elle, jamais elles ne m'écouteraient. Mais main resta alors pendant un instant pendant que mon esprit faisait le pour et le contre avant de redescendre sur mon genoux. Je me tournai alors vers ma mère : que devais-je faire ? Continue Amicia, continue d'avancer vers elle. Je soufflai un bon coup et avançai de nouveau vers elle.
Ma main rentra alors en contact avec la sphère. Elle était tiède et alors que je m'attendais à quelque chose de liquide, c'était comme mettre la main dans un gaz. Des volutes de pouvoirs enveloppèrent alors ma main, remontant peu à peu le long de mon bras. La sensation était des plus étranges. Je me sentais pendant un instant tellement puissante. Je laissais les volutes m'envelopper, caressant ma peau, m'accordant ainsi leur puissance. Puis une seule voix me hurla dans la tête : Libère nous ! Et la magie s'empara alors de moi. Je tentais de lui résister, en vain. Je me sentis happer par les volutes qui m'emmenèrent de plus en plus vers le centre de mon pouvoir. Je tendis alors une main vers ma mère mais je traversais alors son corps, l'effaçant au passage.
J'étais seule, seule face à ce montre de puissance. Mes mains se crispèrent sur mes genoux, mon nez se mit à saigner, mon visage grimaça sous l'effort que je déployais mentalement pour résister. Il fallait que je sorte de là. Il fallait que je trouve une parade, sinon j'allais me faire engloutir. Je repoussai alors chacun des filaments qui m'entouraient. Mais à chaque fois que j'en enlevai un, deux autres se rajoutaient, me happant toujours plus. Je pensais alors à Sora, seule personne présente physiquement ici qui pourrait m'aider à sortir de là. Mais j'étais incapable de le voir, enfoncée dans mon subconscient comme je l'étais. Je finis par me mettre inconsciemment de nouveau en apnée, luttant de toute mes forces. Autour de moi, les objets c'étaient mis à vibrer plus ou moins fort. Mon catalyser chauffait sur mon front.
Mon catalyseur... Voila ma porte de sortie. Je tendis alors une main vers les fils qui encerclait la sphère, luttant pour les atteindre. Mon pouvoir comprit ma démarche mais trop tard. Je finis par en atteindre un et m'y accrocha de toute mes forces. Mon catalyseur m'aida, pompant tous les filaments qui m'entourait, me permettant ainsi de me dégager de là. Une fois hors de portée de mon pouvoir, je pus alors regagner mon conscient et me réveiller, reprenant de nouveau ma respiration de manière chaotique. Les objets arrêtèrent de bouger, redevenant inertes sur le sol. Et moi je me contentais de fixer Sora, à bout de souffle. J'avais encore échouée. Et cette fois ci, j'avais bien faillit y rester. Une fois mon souffle calmé, je pus alors enfin lui parler :
- Je n'arrive pas à lui résister. Il me happe et s'empare de moi dès que je m'approche de lui. Il n'a envie que d'une seule chose, que je le libère de sa prison.
Je portai alors une main à mon catalyseur pour vérifier qu'il était bien place. La pierre, sous mes doigts, était chaude. Elle avait fait son office et m'avait certes sauvé. Sans ce petit cailloux, je ne serais probablement plus de ce monde. Merci maman. Même si tu reste à jamais dans mon subconscient, je sais que tu continue de me protéger à travers ce présent. Je me mis alors à me frotter le poignet, réfléchissant alors à une solution à mon problème. Je sentais la peur me gagner mais je ne pouvais pas y céder. Il fallait que je reste attentive et concentrée pour trouver une solution. Il y avait forcément une solution.
- J'ai réussis à l'arrêter grâce à mon catalyseur. Mais vous, comment faites vous pour ne pas vous noyez dans la puissance de votre pouvoir ? Comment faites fous pour lui tenir tête ? Je voudrais bien essayer de le voir comme un ami mais si à chaque fois il veut m'avaler, ça va vite être compliqué.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Lun 15 Fév - 0:17
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Le fait d'être proche d'Amicia permettait à Sora de scruter ses moindres faits et gestes sans que ça consomme beaucoup d'énergie. Précision ou porté, il fallait choisir.
Pour la première fois il voyait Amicia en full HD avec des détails et tout ! Bon la HD de Sora n'est pas la même que la votre, mais vous avez compris l'idée...
Bon comme il s'en doutais, la masse informe qu'il "voyait d'habitude" était au final qu'une multitude de cheveux très très long lisse, d'ailleurs quelques mèches traînaient par terre malgré sa queue de cheval. Sora scruta les formes qu'il arrivait à "voir", sa silhouette, mais aussi son visage, le contour de ses yeux, ses oreilles et ses lèvres.
Il remarqua aussi pour la première fois son catalyseur qu'elle portait dans les cheveux, un diadème se rappela Sora, il n'en avait jamais vu, mais clairement il ne pouvait pas "voir" tous les détails de l'objet. Il s'attarda vite fait sur sa tenu : une robe à manche longue et à col roulé. Sympas, d'ailleurs il remarqua que ça la moulait bien et qu'elle était quand même beaucoup plus jolie que prévue !
Non mais Sora ... Tu tentes de devenir pervers après d'être con ?
Sora se ressaisie en secoua sa tête et se reconcentra sur les réactions d'Amicia. Ce qui fut pour le mieux, puisqu'il vit cette dernière porter sa main en direction de son catalyseur. Chose qu'il n'aurait jamais pu comprendre s'il n'avait pas décidé d'accès son scan sur la précision. Il allait stopper le bras d'Amicia, enlever son catalyseur à ce moment serait tout sauf une bonne idée. Mais au final elle s'arrêta d'elle même, Sora n'était même pas sûr que son mouvement avait été volontaire ou non.
Clairement, elle ne passait pas du tout un bon moment, mais même si ce n'était pas étonnant, cela faisant mal au petit cœur tout mou de Sora.
Après plusieurs minutes de bataille, elle revint finalement à elle, complètement déboussolé. Il s'arrêta aussi d'utiliser son pouvoir dans les moindre détail, sa pomper trop d'énergie.
Elle raconta comment son pouvoir avait essayé de l'engloutir et à qu'elle point elle était faible face à lui, et qu'il voulait être libre.
Mais si elle a put communiquer avec lui ça veut dire que sa magie est bien vivante ! C'était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, mais Sora cacha qu'il était quand même content que sa théorie était sur la bonne voie. D'ailleurs détail qui fit tilter Sora c'est quand elle parla de son catalyseur et qu'elle avait réussi à s'échapper grâce à lui. Lui aussi il s'était matérialisé dans son esprit ou bien c'est peut-être qu'il formait une sorte de bouclier au moment opportun ? Sora ne le savait pas.
Elle lui posa des questions sur comment lui il faisait pour tenir tête à son pouvoir. Il réfléchit se remémorant ses premiers entrainement et ce qu'il avait vécu par le passé.
-Dans mon cas c'était royalement différent, mon pouvoir semblait vivant, mais jamais il n'avait communiqué à avec moi, il bougeait juste. Je vais essayer de t'expliquer, pour commencer sa forme. Je vais t'avouer que mon image mentale de lui est très flou, je peux pas le voir, déjà parce que même quand je médite je suis aveugle, mais comme je suis dans cette zone avec ma magie, je n'ai plus accès à elle pour voir. Maisbizarrement je la ressens quand même, c'est une sensation très bizarre que je ne peux reproduire dans la vraie vie. Ce que je perçois n'est pas directement ma magie, mais une espèce de troue, un trou sans profondeur et infinie, je ne suis même pas sûr qu'il soit en 3D. Si j'essaie d'activer ma magie des sortes de miasmes en sortes puis se dirige à l'endroit qu'il faut pour qu'elle soit utilisée comme je te l'avais expliqué tout à l'heure. Et puis je donne de la puissance et plus il y a de miasmes qui en sortes. Donc, mon problème au début, c'était que quand j'étais en colère ou que j'avais peur, ce trou éclater et d'un coup tous les miasmes se déversent dans mon subconscient et au lieu d'aller où elle va habituellement, elle fusionnait avec mon image mentale. Et d'un point de vue extérieur, c'est un peu comme si je contrôlais plus mon corps et que c'était ma magie le pilote. Clairement elle ne voulait pas me blesser moi, mais les autres surtout ce que je détestais. J'ai même déjà tué à cause de ça. Mais sinon dans l'ensemble ma magie m'obéissais, elle ne semblait pas emprisonné et le flot était contrôlé par ce trou, un peu comme si c'était un tunnel vers son monde.
Il s'arrêta, il rendit compte qu'il en avait un poil trop dit sur lui, mais il fit mine de rien, avec le flot de parole qu'il débitait, avec un peu de chance elle ne c'était pas rendu compte de ce qu'il avait dit :
-Donc, ce que j'ai fait pour pas qu'elle s'échappe d'un coup, c'est de renforcer ce trou, ce tunnel,cette passerelle. Comme ça même quand mes sentiments prennent le dessus, le passage tient et ma magie n'arrive pas d'un coup pour envahir mon esprit. Tu vois c'est différent, toi ta magie est immense et se sent prisonnière, la mienne je ne l'ai jamais vu en entiere et sauf exception elle est assez docile.
Sora fit des va et vient, toujours en pleine réflexion sur les conseils qu'il pourrait lui donner. Il n'avait pas du tout prévu le cas d'Amicia.
-Attend si tu te fais happer par ta magie et qu'elle imense c'est que tu as directement accès à elle ? Bon comme d'hab je ne sais pas pour les autres, mais de point de vue c'est presque bizarre. Je me demande s'il ne te manque pas ce fameux trou dans laquelle la magie réside... J'ai deux theories, je pense...
Il sourit
-Oui encore des theories ! Alors, soit il te faudrait ce tunnel, ce trou, appel le comme tu veux, ce qui te permettait d'avoir un flux de magie plus lent qui mènerait jusqu'à toi, puis il faudra le renforcer pour éviter qu'il éclate. Mais, par contre j'en ai aucune idée de comment construire mentalement une telle chose, par la force de l'esprit sans doute, mais je ne pourrais pas te dire comment... Ma deuxieme théorie qui serait plus rassurant, serait que tu es bien ce tunnel, mais qu'il soit brisé, ou beaucoup trop large, ce qu'il fait que toute ta magie arrive d'un coup et te dépasse. Donc, la le but serait soit de rassembler les morceaux du tunnel et le reconstruire s'il est cassé, soit rétrécir l'entrée du tunnel s'il est juste trop grand... dans tous les cas il faut le renforcer apres. Mais attention si c'est bien ca, il ne faut pas que ce tunnel soit une prison, mais une passerelle. Ca reglerai pas le problème de liberté qu'à ta magie, mais je pense deja que si elle a son propre espace à l'intérieur de toi elle pourrait se calmer. Mais bon elle sera toujours plus ou moins prisonniere tant que tu auras ce catalyseur, mais ca c'est vraiment le dernier probleme à régler et on en ai pas encore là.
Sora joigna ses mains sur sa bouche, faisant un calcul mental.
-Alors, si c'est bien ça et qu'il te manques cette passerelle, ça va être compliqué à mettre en place. Ca va prendre du temps, mais ce n'est pas impossible. Le plus gros probleme c'est qu'il va falloir que tu fasses tes propres tests, parce que moi je peux que t'apprendre à la renforcer et encore la méthode et longue, mais pas trop compliqué, tout se joue dans ton mental et ton imagination. Franchement si ce n'est pas ça j'en ai aucune idée...
Sora se laissa tomber au sol pour s'asseoir, appuyant sa tête sur sa main.
-il y a qu'une chose à faire tester des trucs pour voir ce qui marche : création, reconstruction ou mise en forme de cette passerelle, ou aucun de tout ça. Le chemin va être long et compliqué, mais je suppose que tu ne t'attendais pas à un remède miracle non plus...
Sora se sentait inutile, il pouvait certes lui donner des conseils, mais seulement d'après ça propre expérience. Il ne savait même pas à qu'elle point ce qu'il savait de la méditation magie et sa visualisation était commune à tout le monde et quelle partie était unique à chacun. Limite il trouvait qu'Amicia lui apprenait plus de choses que lui, il lui apprenait.
-J'ai l'impression que je ne t'aide pas ça m'agace, j'ai que des theorie, rien de concret...
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 15 Fév - 21:15
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Sora commença alors à m'expliquer comment fonctionnait son pouvoir. J'essayai de me l'imaginer mentalement, ce trou noir d'où jaillissait sa magie. Mais c'est vrai qu'avec son handicape, il ne connaissait pas les couleurs, uniquement les formes et le relief et encore c'était grâce à son pouvoir, donc il n'était même pas dit que ce soit des formes très précises qu'il captait. Et comme il me l'expliqua, il devenait totalement aveugle dans son subconscient. Donc au final, peut être que ce qu'il percevait comme un trou noir, était une sphère comme la mienne. Tout était possible. Ou alors, chaque esprit matérialisait sa magie de différente manière, soit c'était parce qu'elle pouvait prendre des formes différentes, soit parce que chaque esprit se rattachait sur ce qu'il connaissait et s'imaginait lorsqu'on parlait de forme que peut prendre la magie. En vrai, je n'étais pas spécialiste. Tout cela n'était que des hypothèses. Quand à ses miasmes, pouvaient ils se rapprocher des filaments ? Possible.
Il n'empêche qu'il m'effraya un peu tout de même lorsqu'il me raconta ses pertes de contrôle qui avait pu entrainer la morts de certaines personnes. Tout ce que je redoutais. J'avais une magie puissante, qui se rebellait facilement, s'emparant de tout ce dont elle pouvait prendre possession pour les balancer à l'autre bout de la pièce, en mode "Je suis là ! Regardez ma puissance et craigniez moi !" A chaque fois j'avais envie de lui dire : mais magie, je n'ai pas besoin que tu me protèges, il ne va rien m'arriver. D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, peut être que ma magie répondait à mes émotions fortes pour me protéger, car après tout, lorsque j'étais heureuse, elle ne se manifestait que très peu. C'était surtout lorsque j'avais peur, ou que j'étais en colère, ou contrarié, ou tout autre sentiments négatifs qu'elle s'emballait. Quoi que, la dernière fois avec Eden, il avait suffit que le jeune homme se rapproche un peu trop de moi et que mon coeur se mette à battre fort pour que ma magie s'emballe. Voulait-elle à ce moment me protéger de lui, en mode : bah les pattes, c'est ma protégée ? Si c'était ça, merci Magie de me gâcher ainsi la vie.
Mais il n'empêche que je ne voulais blesser personne. Je ne sais pas ce qui était arrivé à Sora pour qu'il arrive à une telle extrémité. Mais j'espérai sincèrement ne jamais avoir à tuer. Cependant, je ne le jugeai aucunement, je ne connaissais pas son passé. Après tout, peut être était-ce par légitime défense, ou un accident. Je ne le savais pas. Mais j'imaginai très mal le jeune homme qui se tenait à présent devant moi tuer quelqu'un. Il était si gentil, si souriant et blagueur. N'était il peut être pas comme cela à une certaine époque. Tout le monde peut changer, évoluer, devenir meilleur. Ce qui comptait actuellement c'était la version qu'il affichait aujourd'hui.
Il m'expliqua ensuite comment il avait palier ses problèmes de contrôle, en diminuant le passage de sa magie vers son propre corps. C'est vrai qu'en resserrant le goulot de sortie, on ralentit le débit du flux. Après tout c'est comme cela que se crée les embouteillages sur les routes. Mais sa réflexion sur sa dernières phrases me fit me dire que nos magies ne devaient vraiment pas fonctionner pareille et ce qui avait marché avec lui ne marcherait sans doute pas avec moi. Misère, moi qui pensait trouver de l'aide, c'était raté. Il allait falloir que je cherche encore ailleurs. Bien que, malgré tout, cette méthode de relaxation fut des plus instructives. J'avais au moins pus rentrer en contact avec ma propre source de magie.
Je le regardai alors faire des vas et viens en restant assises au sol. Il me donnait légèrement le tournis. Mais si cela lui permettait de mieux réfléchir, qui étais-je pour le juger ? Il se lança alors dans deux théories, trouvant bizarre que je ne possède pas ce goulot d'étranglement. Je fronçais alors les sourcils, me demandant peu à peu dans quoi il m'embarquait avec ses théories alambiquées. Je ne possèderais donc pas ce fameux tunnel comme il l'appelle ? Ou alors il serait trop grande ? Je me concentrai un instant. Je n'avais pas eu la sensation d'avoir traversé quelconque tunnel pour accéder à ma magie. J'avais plus l'impression d'être arrivée directement dans une pièce au centre de mon corps. Et que cette sphère avait accès à tout mon être en même temps, qu'elle pouvait s'insinuer dans toutes mes cellules, partir dans toutes les directions qu'elle souhaitait, faire ce qui lui plaisait. Elle vivait là, dans mon ventre et avait accès à l'entièreté de mon corps, bien que bridée par mon catalyseur.
Puis il finit ses explications sur le fait qu'il allait falloir créer cette passerelle d'une manière ou d'une autre mais que j'étais la seule capable de faire cela, que dans l'état actuel des choses, il ne pouvait pas m'aider, tout se jouant par la seule force de ma créativité. Et bien, je n'étais pas dans la panade la plus totale. Il allait falloir que je cherche par moi même, que je teste mille et une possibilité, parfois peut être au péril de ma vie ou celle des autres. J'espérai simplement que je n'allais blesser personne dans le processus.
Finalement, il se laissa de nouveau tomber devant moi, appuyant sa tête sur un main, concluant ce qu'il me restait à faire, à condition que sa théorie soit juste. Je le regardai un instant. C'est vrai que, comme il le soulignait, je ne m'attendais pas à une méthode miracle non plus. Juste des pistes de réflexion me permettant de mieux comprendre la magie et d'arriver à la maitriser. Et rien que pour cela déjà, je l'en remerciais. J'avais au moins réussit à prendre conscience de l'ampleur de la tâche qui m'attendait, et j'avais des pistes pour la réaliser. C'était toujours mieux que rien.
Je le sentis alors s'agacer car il n'arrivait pas à m'aider plus qu'il aurait aimé pouvoir le faire en me donnant des vraies choses concrètes. Je ne pus m'empêcher d'emphatiser pour lui. Il avait l'air vraiment de vouloir m'aider et de me voir réussir. Et ça devait le frustrer de me voir ainsi échouer. Mais comme il le disait, nos magies étaient différentes, vraiment différentes. Elles n'avaient tout simplement pas le même fonctionnement. Je me penchai alors légèrement vers lui pour lui saisir les mains. Je pressai alors légèrement mes doigts autour des siens et plongeai mon regard dans ses yeux blancs.
- Vous inquiétez pas, vous avez déjà fait beaucoup pour moi en l'espace d'une soirée. J'ai appris à visualiser ma magie, j'ai enfin pus voir à quoi elle ressemble et à quel point elle est colossale, puissante et dangereuse. Sans vous, je n'y serais jamais arrivée. Alors merci. Et puis, même si pour le moment, l'un comme l'autre, nous ne savons pas comment faire pour que je la maitrise d'avantage, vous m'avez au moins donné des pistes de réflexion intéressante qui mérite que je les explore.
Je lui souris alors gentiment. Tout de même, ses conseils me donnaient matière à réfléchir. Je ne savais pas si son histoire de passerelle me permettrait réellement de mieux contrôler mon pouvoir. Mais je sentais que je devais y retourner une dernière fois avant de mettre fin à tous ses essais. Je posais alors mes yeux sur ses mains que je tenais toujours. Cela me donna alors une idée.
- Puis-je garder vos mains dans les mienne ? J'aimerai y retourner une dernière fois pour vérifier quelque chose. Mais tout à l'heure, j'ai légèrement paniqué, ne sachant pas comment vous contactez pour me sortir de là. Peut être que si j'avais simplement à refermer mes doigts sur les vôtres, cela pourrais me simplifier la vie pour vous prévenir en cas de problème.
Il accepta ma proposition. Je fermais alors de nouveau les yeux. Les mains chaudes de Sora dans les miennes me firent me sentir plus confiante et plus sereine. Je savais qu'en cas de problème, il sera la pour m'aider. Au cas ou ma magie décide de n'en faire de nouveau qu'à sa tête. Je fis alors peu à peu abstraction de tout, me concentrant sur ma respiration. J'appréhendais tout de même un peu mais il fallait que je vérifie sa théorie. Pour moi, ce n'était pas possible mais sait-on jamais. Une fois enfin enfouie dans mon subconscient, je pus alors rejoindre la source de ma magie. Elle brillait toujours la, dans son immense salle dont on ne voyait pas le bout.
Avant de commencer mon exploration, je matérialisai alors mentalement Sora, me rappelant tous les souvenirs que j'avais de lui, et me concentrant sur la sensation de ses mains dans les miennes. Au moins en cas de problème, j'avais ce lien qui permettrait à mes mains de fonctionner, de manière plus ou moins inconsciente. Et de mon côté, je bénéficiai de la présence rassurante du jeune homme avec moi. Bien, attaquons-nous à présent au coeur du problème. Le dernier problème comme dirait Sherlock Holmes. Très bonne série, je vous la recommande. Mais pourquoi pensai-je à cela ? Bref.
J'avançais alors vers la sphère, prudemment. Elle sentait ma présence, faisant voler ses volutes dans tous les sens. De mon côté, j'examinai ses mouvements, les formes qu'elle prenait, comment elle se mouvait dans sa cage formée par le catalyseur, et comment la magie s'échappait. Je voyais ces petites volutes soit se faire capter par les fils du catalyseur, soit s'envoler dans tous les sens et finir par s'évanouir dans l'abyme qui s'étendait autour de nous. Elles partaient dans tous les directions possibles, il n'y en avait pas une de prédilection. Donc l'histoire du tunnel déjà existant, on y repassera. Je me demandai alors ce qu'il se passerait si j'essayai de faire appelle à ma magie. Je savais d'avance que ce n'était pas une bonne idée, que ça allait mal finir. Mais je devais tester la théorie jusqu'au bout.
Aller vient magie, je te libère un peu, fait ce que tu veux.
Aussitôt, celle ci gronda. Je vis alors des grandes volutes de fumées s'échapper de toutes part, partant dans toutes les directions possibles. Certaines virent alors m'entourer, m'enlacer, s'enrouler autour de mon corps. Je sentis dans mon propre corps ma magie gronder en moi, envahissant chacune de mes cellules. Autour de moi, les objets se mirent à gronder plus fort que la dernière fois. L'alarme à incendie finit par passer par dessus la barrière. Les autres objets vibraient, principalement l'étui de mon violon qui se trouvait à coté de moi. Quant à moi, je regardai cette magie se disperser, échappant à mon contrôle. Puis quand je sentis que j'arrivai à ma limite, je lui ordonna alors d'arrêter. Mais elle refusa, continuant de se déverser en moi. La peur me gagna.
Je pris alors la main de mon Sora virtuel, mes mains se serrant alors autour des siennes pendant que je luttais mentalement pour reprendre le contrôle. Sentir le contact du jeune homme me permit alors de ne pas laisser la peur m'envahir. Il était là, quelque part, et il allait m'aider à revenir. Je regagnai alors une certaine assurance. Je devais donner mon maximum de mon côté. Je me grandis de toute ma hauteur. Si ma magie fonctionnait comme un animal, il allait falloir que je l'éduque comme un animal.
Ca suffit ! Arrête ! Tu vas nous tuer tous les deux.
Je m'approchai alors d'elle, essayant d'être la plus menaçante possible. Mais j'avais aussi une autre idée en tête. Tout en tirant Sora virtuel derrière moi, je me dirigeai vers mon catalyseur virtuel, celui ci devant me permettre de brider de nouveau mon pouvoir. Mais ma magie comprit ma manœuvre et m'envoya alors des vagues d'énergie, me forçant à reculer. Je fus prise alors de cours et la panique me gagna.
Arrête je t'ai dit. Arrête !
Mais je n'avais plus de contrôle. Mes mains se crispèrent sur celle de Sora. Je devais sortir de la. Je devais retrouver mon calme. Mon catalyseur chauffait sur mon front, absorbant le surplus qu'il pouvait prendre. Mais pas assez visiblement. J'allais sombrer si cela continuait. Sora !
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Lun 22 Fév - 19:27
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Alors que Sora s'agaçait comme un gamin, quelque que chose qui le surpris arriva. Elle se pencha dans sa direction, puis très doucement elle lui prit les mains, il n'osait plus bouger d'un pouce. Lui qui pensait que le contact physique la gênait... serte il l'avait initié quelques fois, mais c'était plus par réflexe qu'autre chose. Peut-être que c'était son cas aussi ? Ses mains étaient étonnamment froides, elle en tremblait même un peu.
Elle était près ! très près ! Il sentait son souffle chaud quand cette dernière essayait de le rassurer sur ses doutes. C'était à lui de lui apprendre des choses et de l'aider et on se retrouve que c'est elle qui rassure l'aveugle qui se comporte comme un gamin de 10 ans ! Mais ce qu'elle raconta fit du bien à Sora, il ne se sentait plus totalement inutile et une vague apaisante lui traversa le corps dans un frisson dans un sentiment de complétude. Il n'était pas totalement inutile !
Concentré sur Amicia, Sora se laisse penser que cette petite était beaucoup trop gentille pour ce monde de brut et malsain... Non ! Elle est plus forte qu'il ne le pense, il en était persuadé. Et puis, malgré son caractère doux avec lui, elle pouvait avoir du caractère avec d'autre. De toute façon avec tout ce qu'elle a vécu elle aussi, elle ne peut pas être faible, surtout qu'elle essaye de se battre avec sa propre magie et qu'elle fait tout pour se battre contre la fatalité. C'est une lionne dans un corps de chat !
Elle continua de le surprendre en demandant s'ils pouvaient garder leurs mains entrelacés, ce qui sur le coup, fit rougir Sora, mais il se ressaisit très vite quand elle lui expliqua pourquoi. C'était pour la rassurer, pour que s'il y a un problème qu'elle puisse le contacter, même involontairement en cas de danger. Sora hocha la tête c'était une excellente idée, surtout que ça lui évitera de consommer trop de son propre pouvoir juste pour la surveiller en HD. Et puis, si un contact physique pouvais l'aider à ressentir une équivalence son esprit, c'était une bonne idée à tenter.
Alors qu'elle tenta un nouveau voyage dans les limbes de sa magie, elle crispa ses doigts dans les mains de Sora, pour la détendre un peu, il essaye de les caresser doucement pour détendre les muscles.
Il était concentré sur elle, sa respiration lente, son pouls qui lui permettait de lui sentir les battements de son cœur, mais aussi tout tressaillement ou autre phénomène physique qui pourrait donner un indice d'une mauvaise rencontre dans son soi intérieure.
Tout se passait plus ou moins tranquillement, jusqu'à que ses moindres muscles se crispa et que son souffle accéléra, au même moment ses mains serrèrent celle de Sora. Elle faisait une crise de panique ! Ça se passait encore mal et c'était violent, du moins assez pour que la panique soit très forte.
Il sentit aussi la poussière tout un tas de granules de poussières et de petits gravillons lui monter au nez. Le pouvoir d'Amicia faisait des siennes dans le vrai monde et elle souleva sans doute involontairement toutes les particules de cailloux et poussières qui se trouvaient sur le toit.
Puis alors que Sora allait faire quelque chose, tout se calma, il était soulagé. Mais tout aussi vite une violente rafale de télékinésie fit propulser toutes les particules à une vitesse folle telle que Sora dut fermer les yeux par réflexe.
Des vagues magiques périodiques émanaient de d'Amicia. Bien que sa magie n'affectait pas Sora directement, il arrivait à sentir la pression que ses habits subissaient face à cette magie. De plus, plus le temps passait et plus il devait puissant, commençant à faire bouger les objets plus lourds se situant sur le toit.
Il fallait la réveiller. Mais il ne savait pas vraiment comment.
Tout d'abord il l'a secoua, mais cela n'avait pas l'air de faire effet. Alors, il la lâcha, pour aller fouiller dans son sac et prendre sa bouteille d'eau. Il eut juste le temps de la récupérer que son sac fut propulsé contre la barrière. Il ouvrit le bouchon et lui jeta son contenue au visage pour essayer de la réveiller. Bon l'eau arrosa tout autant Amicia que Sora, puisque la fin du jet d'eau fut renvoyé par une nouvelle vague magique. Mais sur le coup il s'en fichait d'être un peu mouillé. Alors qu'Amicia commençait avoir du sang qui coule de son nez, il reprit ses mains et les pressa très fort.
-Amicia ! Amicia ! Réveille toi, ne te laisse pas avaler, tu n'es pas vraiment en danger, tu es avec moi, tu ne risques rien, réveille toi !
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 22 Fév - 23:59
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Je continuais de lutter contre mon pouvoir, en vain. Celui ci me happait, m'entrainait vers l'abyme, consumait chaque partie de mon corps et surtout de mon esprit, me brulant littéralement de l'intérieur, consommant mon énergie vitale bien plus vite que je ne l'aurais prévu. Il fallait que je me tire de là, que j'oppose ma volonté contre celle de cette magie indisciplinée. Sinon je sentais que ça allait bientôt être la fin des tristes aventures de la princesse Amicia au pays des mages.
Assez !
Ma volonté fut suffisamment forte l'espace d'un instant pour repousser plus loin les volutes que formait mon pouvoir autour de ma conscience. Je les vis comme balayées par une vague d'énergie, s'en allant virevoltant plus loin avant de revenir à la charge. Mais c'est la que je la perçue, la main qui m'extirpait de là, me ramenant peu à peu à la réalité. Bientôt, ces images horrifiantes de magie voulant dévorer mon âme furent remplacées par le visage de Sora, paniqué et inquiet. Je pris une grande inspiration en revenant à moi, mes poumons manquant cruellement d'air. Puis je me mise à tousser. Je lâchais les mains de Sora pour les mettre devant ma bouche, toussant, crachant presque ce qui m'empêchait de respirer correctement. J'avais l'impression d'être trempée au niveau du visage mais n'y portais pas plus d'attention.
Ma toux se calma mais en enlevant mes mains de mon visage, je constatais que j'avais craché du sang dans celles-ci. Je sentis alors le gout de fer présent dans ma bouche ainsi que le liquide chaud que j'avais étalé sur mes lèvres au passage. Ma vision commençait à se troubler. Je regardai malgré tout autour de moi et constatait la tempête qu'il faisait rage. Sur mon front, je sentais mon catalyseur qui me brulait la peau. Ce n'avait été franchement pas la meilleure idée que j'avais eu, de laisser mon pouvoir s'exprimer. Non vraiment pas. Et je devais à présent le canaliser. Cependant, prise de vertige, je posai les deux mains sur le sol, haletante, le visage rivé au sol. Puis je fermais les yeux, me concentrant sur le creux de mon ventre.
Je devais déjà me calmer complètement, évacuer cette peur qui me rongeait. Puis arriver à contenir la menace que représentait ma magie. Je calmais mon souffle, imaginant toute cette énergie rentrer de nouveau dans mon corps, la refoulant au plus profond et l'enfermant à double tour. J'imaginai qu'à chaque inspiration, mon énergie magique qui revenait à sa place, puis à chaque expiration que je la scellais. Je mis de longue minutes ainsi à faire taire mon pouvoir. Mais peu à peu, tout redevient calme autour de moi. Je pris alors de grandes inspirations et expirations, cherchant à calmer mon rythme cardiaque au maximum. Mais je sentais mes forces m'abandonner peu à peu. Mes coudes cédèrent sous mon poids et je m'étalais de tout mon long sur le dallage, à peine consciente de ce qui m'arrivait. Puis je finis par sombrer dans les limbes, perdant complètement connaissance.
Je finis par reprendre conscience, moi ce qui me paru être après une seconde à peine, mais qui dans la réalité était bien une bonne dizaines de minutes. Je ne sentais plus le froid contre ma peau mais plutôt de la chaleur. J'ouvris difficilement les yeux, la lumière m'aveuglant. J'essayai de remuer légèrement mes mais muscles refusèrent d'obéir. Aussi me concentrai-je plutôt à ouvrir les yeux complètement. Je distinguai alors de plus en plus nettement le visage de Sora plus loin au dessus de moi. En descendant mon regard, je constatais alors qu'il me portait dans ses bras. Décidément, dès que j'usais trop de ma magie, je finissais dans les bras de la personne avec qui j'avais fait appelle à mes pouvoirs. Pathétique. J'étais vraiment une petite chose pathétique. Mais ma tête sonnait beaucoup trop pour que je puisse protester. Je réussis tout de même à croasser :
- Que s'est-il passé ?
Parce que oui, dans ma tête, c'était le black out. Tout ce dont je me souvenais c'était moi me disant que c'était une merveilleuse idée que de laisser ma magie échapper à mon contrôle pour voir comment elle fonctionne avant de me noyer dedans. Je me rappelais à peine de comment j'étais revenue à la raison, puis comment j'avais calmé la tempête qui faisait rage autour de nous. Tout était si flou et si confus dans ma tête, je n'arrivais rien à resituer. Je me demandai aussi où est-ce que le jeune homme m'emmenait mais une question à la fois, j'avais bien trop mal à la tête pour pouvoir réfléchir.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Mer 10 Mar - 17:48
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Amicia semblait remonter à la surface, ce qui sur le coup rassura Sora, elle avait réussi à se débattre contre sa propre magie. Mais tout ceci ne dura pas très longtemps puisqu'elle semblait épuisé et s'écroula à cause du contre coup et de la perte de son énergie.
La panique submergea à nouveau l'aveugle, il ne s'attendait pas du coup qu'elle soit dans un si mauvais état lors de leur premier entrainement, qui devait être juste basique.
Il essaya tout d'abord de la réveiller de manière conventionnelle, ce qui ne marcha pas du tout. Il se décida donc de prendre son pouls, il était un peu faible, mais bien présent. C'est en passant ses mains au niveau de sa bouche qu'il remarqua qu'elle avait du sang sécher sur sa bouche.
Il souleva cette dernière bien décidé à l'emmener au chaud, il hésitait entre la ramener à sa chambre ou tenter l'infirmerie, même s'il ne savait pas si c'était encore ouvert à cette heure ci...
En la prenant dans ses bras, Sora ne put s'empêcher de constater qu'elle était beaucoup plus légère qu'il ne le pesait, c'est d'ailleurs à ce moment là qu'il se rendit compte qu'elle était quand même assez fine.
Amicia dans ses bras et leurs affaires dans le dos, Sora commença à descendre les escaliers, il se déciderait en chemin où est ce qu'il allait l'emmener, pour le moment il fallait qu'elle soit au chaud.
Ils avaient descendu un étage qu'Amicia remua doucement et rouvrit les yeux, en demandant ce qu'il s'était passé. Il la reposa alors au sol et l'aida à s'asseoir sur une des marches de l'escalier.
-Tu étais en plein combat intérieur, puis tu tes libérer je ne sais comment, mais tu tes évanouit presque aussi tôt donc j'étais en train de te porter pour t'emmener au chaud et j'hésitai entre l'infirmerie et ta chambre.
-Je préférais que vous me rameniez dans ma chambre, si ça ne vous dérange pas. N'importunons pas l'infirmière à une heure aussi tardive pour trois fois rien.
Elle essaya de se relever, mais clairement ses jambes n'arrivaient même plus à supporter son propre poids.
Sora la rattrapa avant qu'elle se casse la figure, et sans prévenir la reprit dans ses bras. -Là on dirait une vraie princesse
dit t-il avec un sourire ponctué d'un clin d'œil.
Pour être sûr qu'il ne cogne pas Amicia dans un mur, Sora décida d'utiliser un peu plus de magie pour voir avec plus de précision. Clairement ça le fatiguait beaucoup plus, mais il ne voulait pas l'assommer dans un encadrement de porte ou en trébuchant comme un abrutit.
Une fois arrivé dans la coloc d'Amicia, il se dirigea vers sa chambre.
-Je peux entrer pour te mettre dans ton lit ? Promis je regarde pas !
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Mer 10 Mar - 23:44
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Je commençais à somnoler dans les bras de Sora durant toute la balade jusqu'à ma chambre. Sa présence était si calme et apaisante, autant que celle d'Eden. Ma tête posée contre son torse, j'écoutais les battements de son coeur, ceci étant réguliers et lents, et donc tellement apaisant, comme une douce mélodie rythmique. Mon esprit embrumé aurait presque pu se mettre à fredonner mais au final, je m'en abstenu, trop fatiguée pour sortir le moindre son inutile du fond de ma gorge. Pour vous dire à quel point j'étais dans la brume, je n'avais même pas relevé la blague de Sora à propos du fait que j'étais une princesse, peut être en partie parce que le coréen m'appelait comme ça tous les jours et que j'en avais pris l'habitude à force.
Nous finîmes par arriver dans ma coloc sans que je ne m'en rende vraiment compte. C'est lorsque Sora me demanda s'il pouvait rentrer dans ma chambre que je sortis de ma rêverie. Sa remarque m'arracha au passage un sourire accompagné d'un soufflement de nez, amusée : évidement qu'il pouvait me promettre de ne pas regarder, puisqu'il était aveugle. C'est comme si un muet me disait : promis je ne dirais rien. Même si dans le cas de Sora, il pouvait partiellement voir grâce à son pouvoir, que de formes vagues et floues si j'avais bien compris.
- Oui bien sûr, la porte doit être ouverte.
Le jeune homme s'approcha de ma porte et je tendis le bras pour l'ouvrir à sa place, lui facilitant ainsi la vie. Il me déposa alors sur mon lit et se recula légèrement. Cette situation m'en rappelait une autre : celle de ma rencontre avec Eden. Sauf que ce jour là, j'avais été imprudente et le coréen avait put voir mes cicatrices aux jambes. Aujourd'hui, c'était impossible : déjà d'une Sora était aveugle, de deux j'avais mis des collants et enfin, je m'attelais moi même à la tache d'enlever mes bottes bien que cette simple action me coutait énormément en énergie. Puis une fois débarrassée de mes chaussures, je pus alors me blottir contre la tête de mon lit, ramenant mes jambes près de moi, soutenant mon dos avec mon oreiller.
J'observai alors Sora. On ne pouvait pas dire que cette première séance était une franche réussite. J'avais pris que de mauvaises décisions et mon pouvoir n'en avait qu'à sa tête. Mais maintenant que je comprenais mieux comment il fonctionnait, j'osai caresser l'espoir de parvenir un jour à le maitriser. Peut être que j'étais condamnée à vie à porter ce catalyseur, mais avec un peu de chance, je ne serais plus esclave des pulsions de ma magie, ce sera elle qui sera esclave des miennes. Je finis par me pencher légèrement vers Sora et posai une main sur son bras.
- Merci pour cette séance. Certes, ce ne fut pas une grande réussite, mais j'ai appris des choses. Et puis, c'était agréable de passer du temps vous.
Encore ce vous que j'employais systématiquement. Il allait falloir qu'un jour je passe au tutoiement, ce n'était plus possible. Tout le monde se tutoyait ici, tout le monde sauf moi. Et ce n'était qu'un effort à faire pour changer cette manière de parler, vraiment, qu'une question de volonté. Mais pas pour ce soir, alors que j'étais bien trop fatiguée pour réfléchir à quoi que ce soit. Ma tête tournait très légèrement, heureusement que j'étais assise dans mon lit sinon j'aurais bien pus m'évanouir de nouveau. Mais revenons en à Sora.
Je remarquai enfin la main que j'avais posé sur lui et l'enlevai. Décidément, avec lui, j'avais tendance à me montrer plus tactile ces derniers temps. Peut être parce qu'il était aveugle et qu'inconsciemment je me disais qu'il avait besoin du contact pour ressentir et voir les choses plus facilement. Ou alors était-ce parce que je me sentais plus à l'aise, son humour parfois douteux aidant beaucoup à détendre l'atmosphère et à me mettre en confiance. Je voulais croire qu'entre nous il commençait à se tisser un de ces liens invisibles qui pourrait un jour se muer en amitié, la même amitié que j'entretenais avec mon voisin de classe. Dommage que Sora ne soit pas dans la même classe que nous d'ailleurs, nous aurions pu former un bon trio, bien que je n'arrivais pas à savoir si les deux garçons arriveraient à s'entendre. Mais bien sûr que si, qu'est ce que je raconte ? Eden et Sora étaient les deux personnes les plus sociables que je connaissais pour l'instant. La preuve, il m'avait fallut peut de temps pour arriver à les apprécier à leur juste valeur et à me sentir plus à l'aise avec eux.
- Il faudrait que l'on remette ça plus souvent, conclus-je avec un sourire.
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Sora Syssan
Camarade
Jeu 25 Mar - 0:01
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Amicia donna son autorisation pour entrer dans sa chambre. Sora la déposa sur son lit et s'assit à côté d'elle. Tout en déposant les affaires qu'il avait récupérées. Elle le remercia de la séance, même si elle ne s'était pas passé comme prévu. Et qu'il faudrait remettre ça.
Bon clairement Sora ne pensait pas qu'Amicia était réellement sincère, mais qu'elle était plus courtoise qu'autre chose. Non seulement Sora avait été complètement inutile dans cet entrainement, mais en plus il lui avait donné des conseils aux mieux inutile au pire qu'il avait mis plus en danger qu'autre chose.
Même s'il essayait de rien faire paraitre depuis le début, il s'en voulait terriblement, il enchaînait connerie sur connerie. Il pensait pouvoir gérer le surplus du pouvoir d'Amicia alors que pas du tout. Il s'était complètement surestimé, lui qui se pensait fort, sans faille, prêt à toute situation, il n'avait même pas réussi à mettre son ami hors de danger et s'était fait dépasser par les évènements. Il avait le point serré et la tête baissée, il n'osait pas répondre à Amicia.
-Amicia... Je ... je suis désolé de ce qui s'est passé, je sais que tu ne veux pas me blesser, mais je sais ce qu'il s'est passé est totalement ma faute. Je t'ai donné des indications à chier qui t'as totalement mis en danger. Tu aurais put te blesser et si ça se trouve il y avait même le risque que tu ne te réveilles jamais. J'ai complètement sous-estimé la chose pensant que j'avais toutes les compétences pour t'aider... Tu m'as offert ta confiance, et ta sécurité et moi tout ce que ce que j'ai réussi à faire c'est de la merde.
Sora s'énerva contre lui-même, il donna un coup dans le lit qui fut simplement amortit par le matelas ce qui donna un air presque ridicule à la situation, alors qu'elle était pour lui catastrophique. Il en avait marre de faire la merde, d'être con, de faire croire au monde entier qu'il était quelqu'un de confiant et de fort alors que ce n'était qu'un abrutit qui ne savait que se cacher derrière un portrait.
Sérieusement Sora tu n'es qu'un abrutit, au lieu de faire le beau, pourquoi tu n'as pas fait des recherche sur la télékinésie, ce n'est pas comme s'il y avait pas un prof qui pouvait te renseigner ?! Et puis aux lieux de dire ce qu'elle devait faire pourquoi tu lui as pas simplement demandé son ressentit, la laisser s'exprimer ? J'en suis sûr que pour ne pas te vexer elle a suivi tes indications alors que ton putain d'entrainement ne lui correspondait pas du tout !
-Tu n'as pas besoin de te forcer d'être gentille avec moi, je sais que ce que j'ai fait était catastrophique. Je comprendrais très bien que tu ne veuilles plus ses entrainements ou même me parler.
J'espère pour toi qu'elle ne va pas se barrer après ta merde, parce que c'est sans doute ta seule amie depuis bien longtemps, après tout monsieur à beau parler et faire des blagues, tu n'as pas de vrais amis ! Du moins pas avant Amicia et maintenant tu vas la perdre. Tu as beau faire le fort, je te rappelle que tu as toujours eut besoin de quelqu'un, tu es un faux solitaire... En plus, cette fois c'était une bonne personne. Père avait raison tu ne devrais même avoir le droit à la liberté, tu n'es qu'un pantin à peine bon pour obéir.
TA GUEULE !
Il se leva tout en se tenant la tête.
-J'en ai marre je fais que des conneries, tous les gens autour de moi souffre et je n'arrive pas à faire les choses bien. Je suis qu'un connard de base qui est à peine capable d'aider ses amis. Alors, là pour faire du mal et être inefficace je suis très doué, ou même obéir aveuglément aux autres je suis même excellent, mais quand je dois être là pour des gens, je suis qu'une sous-merde qui ne peut même pas avoir le jugeote de faire les choses en sécurité.
Il était en panique comme s'il avait vu (lol) des fantômes de son passé ressurgit. Il se colla au mur, tout en se dirigea vers le coin de la pièce non sans se prendre certain obstacle au passage. Puis s'accroupit tout en se tenant la tête pour chasser ses idées noires.
Sora avait complètement péter une durite, de mauvais souvenir revenait à la surface avec toute sa culpabilité. Il avait fait du mal à Amicia, même si ce n'était directement tout était de sa faute. Sa faute, toujours sa faute, il n'était qu'une machine incapable d'aider, il n'était que capable que de destruction. Il aurait mieux fait de rester crever dans les camps ce jour là, au moins il ne pourrait plus faire de mal à personne.
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Jeu 25 Mar - 21:51
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Je sentis le jeune homme se tendre, sa mâchoire se contractant, son poing se fermant et son regard me fuyant. Avais-je dit quelque chose de mal ? L'avais-je contrarié en le remerciant tout de même pour cette séance bien que j'avais finit, par ma faute, dans un état lamentable ? Non, c'était autre chose. Il semblait s'en vouloir, affichant la même expression que moi lorsque je me sentais coupable de quelque chose. Mais de quoi se sentait-il coupable ? Je n'allais pas tarder à le savoir.
Il commença alors par s'excuser pour ce qui c'était passé. S'excuser ? Mais s'excuser de quoi ? Après tout il n'avait rien fait... La suite révéla alors qu'il prenait l'entière responsabilité de ce qui c'était passé ce soir, s'en voulant sur le fait de m'avoir donner de mauvaises indications m'ayant ainsi mit en danger et qui auraient pu entrainer ma mort. Pourtant j'étais toujours là, belle et bien en vie et grâce à lui car il m'avait aidé à me réveiller, ce qui m'avait alors permis de reprendre le contrôle. Sans lui, je serais sans doute réellement morte ce soir. Mais il continua tout de même de se dévaluer, employant un mot que je ne connaissais pas pour désigner ses actes de manière péjorative.
J'avais l'impression de m'entendre, de me voir dans un miroir si bien que j'en restais presque abasourdie. Comment en était-il arrivé là ? Lui qui avait été toujours si gentil et souriant, blaguant sur tout, le voila à s'en vouloir à mort pour une situation dont il n'était pas entièrement responsable. Après tout, c'était moi qui avait accepté son aide, moi qui m'étais entêtée pour comprendre ce qu'il voulait m'expliquer, quitte à mettre ma propre vie en danger. J'avais pris mes propres décisions tout seule comme une grande, en ayant pleinement conscience des risques. Et justement, s'il n'avait pas été là, je serais probablement plus de ce monde. Il m'avait été donc indispensable, bien plus qu'il ne le croyait. J'avais envie de lui dire tout cela mais il ne m'en laissa pas le temps.
Son coup de poing dans mon matelas me fit presque sursauter. Il enchaina alors sur des paroles qui me firent comme un coup de poing dans le coeur. Comment pouvait-il penser cela de moi ? Que je me forçais à être gentille avec lui ? Mais c'était faux, tellement faux ! Sora avait été une des premières personnes que j'avais rencontré dans cette école et avec qui je m'étais tout de suite bien entendue. Il avait su par sa maladresse touchante m'ouvrir à lui. Je ne me forçais en rien du tout, je le pensais sincèrement : malgré mes choix stupides de ce soir, j'avais passé un excellent moment avec lui, comme tous les autres avant. Je n'avais jamais eu d'ami avant Leoska et je me rendais compte à quel point l'amitié était une chose précieuse, aussi chérissais-je ces liens que j'avais réussit à tisser ici.
Je voulu alors poser une main sur lui et prendre la parole pour le couper là et lui dire qu'il avait faux sur toute la ligne mais il se leva, m'arrêtant dans mon élan. Il reprit alors dans sa dévaluation de lui même. Chaque phrase qu'il sortait me faisait de plus en plus mal. Je n'aimais pas le voir comme cela, pas du tout. Je savais parfaitement ce qu'il ressentait, il n'en avait même pas idée. Depuis 4 ans je me reprochais d'être une parfaite petite incapable, attirant que souffrance et malheur. Et par dessus tout, je me reprochai d'avoir laissé mourir ma mère au milieu des flammes. Ce sentiment de culpabilité me rongeait de l'intérieur tel un cancer dont je n'arrivais à me défaire. Et je ne voulais pas, mais alors absolument pas, que Sora se fasse avaler par ce sentiment car c'était le pire des ennemis de l'esprit.
Je le regardai alors se diriger dans un coin de la pièce, non sans bousculer certains de mes meubles au passage puis s'accroupir dans un coin en se prenant la tête entre ses mains. J'avais presque les larmes aux yeux de le voir ainsi, ma propre culpabilité refaisant surface. Après tout j'étais tout autant en tors dans cette situation. S'il y en avait bien une à blâmer ici, c'était moi, pour avoir pensé que j'avais une volonté assez forte pour laisser ma magie échapper à mon contrôle et croire que je pouvais la dominer de nouveau par la suite. J'étais faible, incroyablement faible. Je me donnais des airs de femme forte mais dans la réalité des choses, je n'étais qu'une petite chose pathétique. Si pathétique que j'en faisais souffrir mes amis.
Il fallait que je me reprenne. Chaque chose en son temps. J'étais responsable de son état et c'était donc à moi de l'aider à sortir de là. Il ne fallait pas que cette culpabilité le ronge aussi, pas lui. Pour moi, c'était une vieille amie à qui je souriais tous les jours et avec qui je discutais toutes les nuits dans mes rêves. Mais Sora ne méritait pas de la rencontrer, il était bien trop fort et joyeux pour ça. Je ne supportais pas de voir mes ténèbres le ronger ainsi. Je serrais alors des dents, repoussant mes vertiges pour me lever de mon lit. Je m'approchai alors à pas de velours de mon ami et m'agenouillai devant lui. D'un geste lent, j'enlevai ses mains de son visage pour pouvoir poser mes deux mains en coupe sous sa mâchoire et lui relever la tête vers moi. Je plongeai alors mes yeux dans les siens et y vit tous les ténèbres qui l'habitaient déjà. Il fallait que je sois forte, que je devienne la lumière dont il avait besoin pour sortir de là et non que je ne m'y noie à mon tour.
- Sora, écoutez moi attentivement. Dans cette histoire, vous n'y êtes pour rien. Vous avez fait du mieux que vous avez pu pour m'aider. Vous m'avez expliqué comment vous voyez les choses, m'avez donné des pistes de réflexions qui ne me seraient jamais venue à l'esprit avant de vous rencontrer. Dans l'apprentissage de ma magie, j'étais dans une impasse, je ne savais pas comment faire pour évoluer, me rendre compte des choses. Et puis vous êtes arrivé. Certes, vos conseils n'étaient peut être pas tous les meilleurs mais pour commencer, vous n'êtes pas professeur, et puis de deux, nous n'avons pas la même magie. Vous ne pouvez pas tout connaitre et tout savoir déjà. Mais malgré cela, j'ai tout de même réussis à avancer grâce à vous. A présent, j'ai pus enfin visualiser ma magie, comprendre comment elle fonctionnait en partie et surtout j'ai enfin pus trouver des solutions pour m'améliorer par la suite.
Je fis alors une petite pause, observant son visage. Je ne pus m'empêcher de caresser sa joue d'un mouvement lent du pouce.
- Surtout qu'au final, j'ai moi même prit le risque d'utiliser ainsi mes pouvoirs. J'aurais très bien pus vous dire non. J'aurais très bien pus mettre un terme à tout cela après ma première visualisation. J'aurais très bien pus être plus raisonnable et ne pas faire n'importe que. Mais non, il a fallut que j'en fasse qu'à ma tête, poussée par ma curiosité et que je laisse ma magie échapper à mon contrôle en ayant conscience que je n'arriverai pas à reprendre le dessus par la suite. J'ai été complètement inconsciente et je vous ai mis dans une situation délicate. Dans tout cette histoire, vous n'y êtes pour rien. Je savais que rien n'y personne ne pourrais m'aider à reprendre le contrôle et pourtant je me suis laissée noyer par ma propre puissante, désireuse de faire des expériences stupides.
Je remis en place une de ses mèches de cheveux qui lui barrait le visage avant de reposer ma main sous sa mâchoire.
- S'il y a bien quelqu'un ici qui doit se sentir responsable de cette situation, ce n'est nullement vous mais plutôt moi. Et sachez que je ne me force en rien. Sora, vous êtes mon ami quoi que vous puissiez en penser. Vous avez été une des rares personnes à me toucher autant par votre franchise, votre humour et votre maladresse. Je n'ai jamais eu d'amis avant d'arriver à Leoska et je comprends enfin l'importance de l'amitié grâce à vous. Et croyez moi quand je vous dis que je ne vous en veux absolument pas pour tout ceci, car après tout vous n'avez rien fait de mal. S'il y a bien une personne à blâmer ici pour s'être conduite de manière complètement stupide et inconsciente, c'est bien moi.
Je marquais de nouveau une pause pour reprendre mon souffle et combattre un bref instant mes vertiges. Puis je finis par reprendre, voulant revenir sur un dernier point : les dernières choses qu'il avait dit. Je ne comprenais pas tous les mots d'argot qu'il avait employé dans sa phrase, bien que j'en devinais cependant le sens par simple déduction. Mais peut être que mes traductions allaient être hasardeuses. Je priais presque pour avoir tout bien compris et ne pas me tromper dans le message que je voulais lui faire passer.
- Sora, vous êtes à des années lumières d'être un raté et un idiot. Vous connaissiez pas les risques, moi si, donc s'il devait y avoir un idiot ici, ça serait moi. Quant au fait de faire du mal à vos amis, allez y, expliquez moi quel mal vous m'avez fait ? M'aider à contrôler ma magie ? Me soutenir dans cette épreuve ? Me faire sourire avec vos blagues ? Essayer de me montrer votre point de vue du mieux que vous pouviez ? Etre là quand j'avais le plus besoin de vous ? Dans toutes ces choses, je ne vois que des marques d'amitié et de gentillesse. Ou est le mal dont vous me parlez ? Dites moi à quel moment vous m'avez causé du tors ? Quant à l'inefficacité je ne dirais pas ça, bien au contraire. Sans vous, je serais encore entrain de lutter contre ma magie, voir je serais morte. Si vous ne m'aviez pas sortit de mon état de trans, je ne serais actuellement plus la pour vous parler. Vous m'avez sauvé de ma bêtise. Alors où est le mal la dedans ? Ou est-il ? Vous êtes entrain de vous sentir coupable de mes propres écarts et je vois à quel point cela vous ronge de l'intérieur. Alors je vous en prie, arrêtez de vous rendre coupable d'un acte dont je suis l'entière instigatrice. Après tout c'est moi qui vous ai demandé de m'aider ce soir, moi qui connaissais les risques et surtout moi qui ai pris les décisions. Vous, vous n'avez fait que de me soutenir comme le ferait un véritable ami à pour cela je vous en remercie.
Je sentis alors mes vertiges reprendre et je dus enlever mes mains de son visage pour m'accrocher à lui au niveau des épaules, fermant les yeux un instant pour chasser la sensation qui tentait de me faire tomber à la renverse. Je pris plusieurs profondes inspirations et lorsque mon esprit se calma un peu, je pus alors de nouveau rouvrir les yeux et regarder mon ami, essayant d'afficher un sourire malgré l'inquiétude et la culpabilité qui me rongeaient de mon côté.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Lun 29 Mar - 0:14
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Alors que Sora s'embourba dans ces ténèbres, repensant à tout le mal qu'il avait commis, à l'ordure qu'il avait été. D'habitude sa carapace lui faisait totalement oublié cette désagréable sensation, ses remords voir même une partie de ses souvenirs. Mais à "voir" Amicia évanouit sur le toit, l'avait complètement chamboulé. Bien qu'au tout début l'adrénaline dût à la situation et sur le fait qu'il devait l'aider, lui avait permis de rester neutre. Mais quand la pression diminua, toutes ses sombres souvenirs et ses peurs étaient revenues, comme si toutes ces années de psy n'avait servie à rien.
Amicia c'était rapproché de lui, à son contact, Sora se raidit tout d'abord, mais la chaleur qui émanait d'elle lui fit beaucoup de bien. Bien qu'encore perdu dans son monde il écouta les mots de la princesse qui essayait non sans mal de le ramener à la surface. Des mots sur tout l'aide qu'il lui avait apporté, les pistes pour le contrôle de son pouvoir.
Très surpris, mais fasciner par les mots de la belle, Sora sentit le pouce de la jeune femme lui caresser la joue, ce qui lui permit de se calmer encore plus. Cette proximité le rassura beaucoup... Il n'était pas seul, en fin plus maintenant. Elle lui confirma qu'ils étaient bien amis et que cela ne changerait pas, qu'elle ne se forçait et qu'elle appréciait réellement leur relation actuelle. Même son humour lui allait.
Mais ce qui le fit vraiment remonté à la surface, écrasant la petite voix dans sa tête qui cherchait à le dénigrer, à l'emmener dans les flots des abysses, c'était sa dernière tirade.
Elle lui expliqua qu'il n'était en aucun cas sa faute si elle s'était évanouit, blesser par sa propre magie. Elle avait agi d'elle même ce mettant à l'épreuve plus que nécessaire et que sans lui elle aurait put mourir noyer sous sa puissance magique.
Donc, ça veut dire qu'au final, même s'il lui avait donné des conseils nuls, Sora lui avait permis de se sauver et de ne pas finir en carpaccio magique.
Alors que Sora retrouva peu à peu du poil de la bête, Amicia perdit l'équilibre, mais se rattrapa sur les épaules de ce dernier.
Ben oui espèce de débile, tu sais très bien qu'il y a peine quelques minutes elle était à sec niveau magique et toi tu l'as forces à se concentrer sur toi au lieu qu'elle puisse se reposer tranquillement.
Sora se leva avec un air grave, mais toujours plus rassurant que tout à l'heure. Il souleva Amicia sans crier gare, puis la reposa tout en douceur dans le lit.
Malgré son manque de tact, il prit soin d'elle, il ne voulait pas qu'elle se fatigue trop ou se blesse, surtout pour lui. Il ne l'a mérité pas, même si elle semblait penser le contraire.
Il s'assit à son tour sur le lit, s'appuyant contre le mur. Il ne parlait pas, son regard n'avait plus aucune expression et son regard ne regardait rien (enfin encore moins que d'habitude). Il dirigea sa main doucement vers celle d'Amicia et la serra, pendant qu'il reformait mentalement les couches mentales, celle qui lui permettait de vivre dans le monde extérieur sans prendre le risque de craquer.
-Tu sais que tu es une nana en or ? Nan sérieusement, tu es sans doute la personne la plus gentille et sympas que j'ai rencontré de toute ma vie.
Il laissa un blanc, il ne savait pas trop comment aborder son histoire. Son instinct lui hurlait de ne rien lui dire, qu'elle le verrait en tant que monstre après ceci. Mais, s' ils étaient vraiment amis comme elle avait dit à l'instant, elle ne le fuirait pas pour ça. Du moins que pour un temps... C'était ce qu'il disait pour mieux se rassurer.
-Désolé d'avoir craqué... Quand tu étais évanouis, j'ai eu de mauvais souvenir qui sont revenus à la surface...Je ... Je
Il sera de plus en plus fort la main d'Amicia, mais relâcha la pression pour éviter de lui briser la main.
-Je ne veux blesser personne, je veux ne veux plus que quelqu'un souffre à cause de moi... Je ne parle pas de blessure lors d'entrainement, mais de grosses souffrances. Je vais te confier une partie de mon histoire, une histoire que très peu de personnes sont au courant. Quelque chose qui me colle à la peau, une épée de Damoclès toujours présente, me rappelant les péchés que j'ai commis. Mais, je veux que tu me promettes que même si après mon histoire tu me détestes ou que tu as peur de moi, je te supplie de ne jamais raconter ce que je vais te dire ...à personne.
Bon clairement il n'allait pas tout lui raconter, il n'était pas prêt à ça, mais au moins le gros de l'histoire.
-Avant mon arrivé à Leoska, je n'étais pas dans une famille, ou dans un endroit sympas. Je... Je suis née dans les camps pour mages... Je ne me rappelle pas trop de mes premières années, mais c'était dur, mais encore vivable. J'étais dans une zone, où on supposaient que les enfants auraient des pouvoirs, mais comme ce n'était pas encore sûr, on avaient quelques avantages comparés à certains endroits. Bref... Mais quand mes pouvoirs sont apparut on m'a emmené dans un endroit spécial sous les ordres dans un homme... Père.
Il prononça la fin de sa phrase avec un sentiment de dégout, il en avait la nausée, il avait envie de hurler. De déchiqueter cet homme et de pouvoir obtenir la vue juste pour admirer ses entrailles repeindre les murs de sa cellule.
Sora se secoua la tête pour revenir à la réalité.
-Cet homme, il m'a élevé... enfin formater je devrais dire. Il s'est servi de moi pour faire du mal aux autres... J'ai tué pour lui ...
il avait dit ses mots presque en chuchotant, mais avec l'atmosphère pesante qu'avait instauré Sora, il savait très bien qu'elle avait entendu sa phrase.
-J'ai fait des choses horribles et plus le temps passé et plus je trouvais ça normal. Je ... je crois que j'appréciais ça. Si les pacificateurs n'avaient pas attaqués le camps et m'emmener à Leoska et s'il ne m'avait pas aidé à remettre mon esprit à la normale... Je pense que je serai devenu un monstre. Je ne veux pas redevenir l'enfant que j'étais et encore moins être un monstre. Je ne veux pas faire de mal à ce que j'aime et aux innocents...
Il lâcha la main d'Amicia, puis porta sa main sur sa joue. Une larme, il ne s'en était même pas rendu compte, mais pendant qu'il racontait son histoire, les larmes lui étaient montées aux yeux.
-Voilà, tu connais mon histoire maintenant. Je sais que c'est sans doute trop en demander, mais je voudrais que ton regard sur moi ne change pas malgré tout, mais je comprendrai si tu me fuis. C'est juste que je t'apprécie beaucoup, donc tu méritais de savoir...
Feuille de personnage Age: 18 ans Pronoms: Club: Musique/Théâtre Pouvoir: Télékinésie
Amicia S. Faversham
Premier de la classe
Lun 29 Mar - 1:53
Inspire profondément... et ressent.
ft Sora
Sora me porta de nouveau jusqu'à mon lit, ayant sans doute sentit mon léger malaise précédent. Au moins, je ne me posais pas la question de comment retourner jusque sur mon matelas, j'y étais de nouveau grâce au jeune homme. Il s'assit alors à côté de moi et posa son dos contre le mur. Je m'approchai alors de lui, me mettant de côté pour pouvoir le regarder, repliant mes jambes près de moi sur le lit. Je le vis alors chercher à tâtons puis prendre ma main, la serrant dans la sienne. Mes doigts fins et délicats semblaient si petits à côté des siens. Je le sentis serrer mes doigts de plus en plus fort alors qu'il essayait de reprendre de la contenance, se calmant peu à peu. Aussi l'observais-je sans rien dire, attendant de voir la suite.
Il finit par rompre le silence en me complimentant à sa manière. Beaucoup de personne me disait que j'étais gentille ces derniers temps. Le monde extérieur était il si cruel et sans pitié pour que la gentillesse et la bonté puisse être relevé ainsi ? Dans quel monde était-je tombée ? Je savais qu'il existait tout type de personnes possédant toutes des nuances de gris différentes, certaines tirant plus sur le noir, d'autres sur le blanc. Mais il n'empêche que ça me faisait un peu peur d'entendre tout le monde me dire que j'étais gentille comme si j'étais un cas à part. Je me sentais comme une brebis égarée au milieu des loups. Devrais-je me méfier bien plus des autres ? Fort possible. Je savais que ma naïveté me perdra un jour.
Il n'empêche que les paroles de Sora me touchèrent. A l'entendre, il n'avait pas du connaitre grand monde de sympathique avec lui, cela me faisait presque de la peine. Tout le monde méritait de connaitre l'amour sous toutes ses formes : l'amour familiale entre un parent et son enfant, l'amour entre deux amis jusqu'à l'amour entre deux amants. Mais à l'entendre, il n'avait connu jusqu'ici souffrance et haine, du moins c'est ce que je ressentais. Et cela se confirma par la suite à mon plus grand effrois et à mon plus grand regret.
Il m'expliqua alors qu'il avait craqué à cause d'un flot de mauvais souvenirs. Je savais ce que je c'était, ayant moi même été traumatisé pendant ma vie. La vue d'une simple flamme pouvait me paralyser et me replonger dans mon passé. Et je parles même pas des mes cauchemars que je faisaient chaque nuit. Il n'empêche qu'il venait de piquer ma curiosité. Qu'avait il vécu de si horrible pour que le fait de me voir évanouie ainsi puisse le faire paniquer de la sorte ? Il avait du avoir une vie si horrible. Et j'étais vraiment loin de me douter de la suite.
Il me confia alors son histoire, me demandant de ne la raconter à personne, chose que je lui promis. Je n'étais pas du style à raconter ce genre de chose, surtout lorsque c'était personnelle. Moi même j'avais vécue des choses pas très plaisante dont j'avais du mal à parler et que je gardais la plupart du temps enfouie en moi. J'étais donc bien capable de garder celle des autres avec la mienne, enfermées à double tour dans le fond de mon coeur. Surtout qu'en faisant cela, Sora plaçait sa confiance en moi et je ne voulais pas le décevoir. Il était un de mes rares amis, du moins c'est ce qui s'en rapprochait le plus, et je ne voulais pas le perdre. Donc oui, son histoire resterait en sécurité avec moi, quoi qu'il se passe.
Il m'expliqua alors qu'il était né et avait vécu toute son enfance dans les usines, ayant été élevé comme arme de torture et de destruction. Plus il continuait, plus mon coeur se déchirait. C'était horrible, bien trop horrible. Comment pouvait on survivre à cela ? Surtout mentalement ? Je comprenais parfaitement pourquoi il avait agit de la sorte. Ce qui finit alors de m'achever c'est quand il se traita de monstre, disant qu'il ne voulait pas revenir à cet état. Comme je le comprenais. Moi même je me trouvais déjà monstrueuse à cause de la dangerosité de mon don. Je n'imaginai même pas ce qu'il pouvait ressentir lui, alors qu'il avait été même jusqu'à tuer pour des hommes. Tuer quelqu'un déchire votre âme à jamais, qu'on le veille ou non.
Il me lâcha pour reprendre son visage entre ses mains. Je vis tout de même ses yeux s'humidifier. Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. L'adrénaline avait reprie le dessus, faisant évanouir ma fatigue d'un seul coup. Le voir ainsi souffrir me bouleversait. Car peu importe qui il avait été par le passé, peu importe ce qu'il avait fait : ce qui comptait pour moi, aujourd'hui, c'était comment il se définissait et se comportait en cet instant. Et ce que j'avais sous les yeux était une âme meurtrie, en quête de rédemption et de pardon. Il voulait échapper à son passé, réparer ses tords et aller de l'avant. Mais celui ci semblait le rattraper sans cesse, le torturant dans chaque de ses choix. J'eus moi même les larmes aux yeux, tellement touchée par la franchise du jeune homme et par sa faiblesse.
Mon instinct me poussa alors à vouloir le protéger de sa peine et de ses peurs. Je me rapprochai de lui, et toujours de côté par rapport à lui, me collant contre son bras droit, je passai mes bras autour de son cou et posai ma tête sur son épaule, l'enserrant ainsi contre moi tout en lui laissant la possibilité de pouvoir se lever s'il ne souhaitait, ne lui barrant pas la route entre lui et le rebord du lit. Je restai pendant un instant prostrée dans cette position, réfléchissant à son histoire et à ce que je pouvais bien lui dire pour le rassurer, profitant de la chaleur de son corps pour calmer mes émotions. Mon pouvoir était fatigué mais je n'étais pas à l'abri qu'il se réveille malgré tout en cas d'émotion trop forte. Je calai ma respiration sur celle de Sora, respirant de plus en plus profondément, m'harmonisant avec lui pour l'inciter à en faire de même et ainsi le calmer. Puis je finis par briser le silence :
- Sora, peu importe ce que vous avez fait par le passé, qui vous étiez à ce moment là, ce qui compte aujourd'hui c'est qui vous êtes en ce moment.
Je me recroquevillai un peu plus contre lui. Il fallait que je trouve les mots justes, les mots qui lui ferait voir toute la lumière qui sommeillait en lui. Aussi pris-je mon temps lorsque je lui expliquai ce qui s'en suivit :
- Vous avez été manipulé dès votre naissance par des hommes qui ne voulaient que profiter de votre don pour asservir les autres. Dans cette histoire, vous n'êtes qu'une victime parmi tant d'autres. Comment un enfant aurait pus discerner le bien et le mal sans avoir une éducation morale ? C'est impossible, tout bonnement impossible. A cet âge, les enfants n'ont aucun discernement de tout ceci. C'est par l'éducation que nous apprenons les codes moraux qui régies notre société. Vous ne pouviez donc pas savoir que ce que vous faisiez était bien ou mal, surtout quand on vous encourageait à le faire. Le vrai coupable et le vrai responsable dans toute cette histoire sont ces hommes qui vous ont utilisé pour réaliser leurs basses besognes.
Je fis alors une pause. Mes bras descendirent autour des épaules du jeune homme et je me mis à lui caresser l'épaule gauche de petits mouvements surfaciques, espérant que ça l'apaise autant que moi ça m'apaisait. Je me sentais tout de même bien, ainsi blottie contre lui. Sa présence était si rassurante. J'avais presque d'être en sécurité. Mais il fallait que je continue, que je le ramène encore vers cette lumière qui semblait l'avoir quitté depuis longtemps.
- Aujourd'hui, je sens que vous essayez de changer pour devenir un homme meilleur. Je le vois à travers vos paroles et vos actes. Et justement, si vous avez conscience que ce que vous avez fait par le passé n'était que des actes horribles et que vous redoutez par dessus tout de le refaire, cela prouve bien que vous essayez de changer pour le mieux. Un homme se définit en grande partie par ses actes. Et pour l'instant, tout ce que j'ai vu chez vous n'est que gentillesse et sincérité. Alors ne doutez plus de vous, vous êtes loin d'être un monstre, sachez le. Et pour le moment vous n'avez fait de mal à personne, surtout pas à moi. Je ne connais pas toutes vos relations ici, ni vos passifs avec les différents élèves de cette école, étant encore nouvelle. Mais je peux vous dire qu'en vous je n'ai vu aucune once de méchanceté, bien au contraire. Par conséquent, ne doutez plus jamais de vous, suivez ce que votre coeur vous dicte de faire et vous verrez que tout ira bien. Vous trouverez votre vois, découvrirez et deviendrez qui vous voulez être réellement et vous verrez alors toute la beauté que ce monde peu vous offrir.
Je me tue, ne sachant pas quoi rajouter. Je voulais vraiment qu'il croit en lui, en ses rêves et qui devienne la personne qu'il voulait être. Il en était capable, au vu de ce qu'il venait de me raconter et de ce que je voyais de lui aujourd'hui. Comment un être aussi gentil et serviable que lui pourrait faire le mal ? Certes, je sentais qu'il n'était pas stable émotionnellement, un rien pourrait le faire basculer dans la rage ou le faire s'effondrer. Mais cela ne voulait pas dire qu'il allait redevenir un tueur. Rien qu'avec ses paroles et ce que je ressentais, je voyais à quel point il avait fait du chemin pour devenir la personne qu'il était aujourd'hui, la personne contre qui j'étais actuellement entrain de me blottir à la recherche de sécurité et de réconfort.
- Vous savez, moi même j'ai commis des actes horribles par le passé dont je me sens à l'heure actuelle toujours coupable. Pourtant, moi aussi je n'étais qu'une enfant à cette époque. Et tout ceci n'était qu'un malheureux accident, du moins c'est ce que mes psy m'ont répété à longueur de temps. Il n'empêche qu'à l'heure ou je vous parle, cette incident me hante toujours et que la culpabilité me ronge sans cesse. Et je ne veux pas qu'il en soit de même pour vous, vous ne méritez pas un tel châtiment.
A l'évocation de l'incendie, je sentis mes pensées partir à la dérive et mes larmes me venir. Je me concentrai sur ma respiration pour tout contenir, tout refouler en moi. Il n'était pas question que je craque à mon tour car il n'était pas question de moi en cet instant mais de Sora. Je serrais tout de même un peu plus mes bras autour de lui, m'agrippant à son corps comme à un ancre pour éviter de partir à la dérive, respirant son odeur apaisante pour calmer mes nerfs un à un et essayer de retrouver un semblant de paix et de sérénité.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Jeu 1 Avr - 1:34
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Un silence de mort s'installa dans la pièce, Sora avait littéralement donné une révélation qui faisait l'effet d'une bombe...
ALERTE IDÉE DE MERDE !
ALERTE IDÉE DE MERDE !
ALERTE IDÉE DE MERDE !
ALERTE IDÉE DE MERDE !
Ça c'était clairement ce qu'il se passait dans la tête de Sora. Il avait tellement honte de ce qu'il avait avoué qu'il était prêt à se mettre la tête dans le mur pour ne pas attendre la réaction d'Amicia...
Finalement, alors qu'il était en full panique intérieure et re-sombra chaque seconde un peu plus dans les tréfonds de son âme, recréant une à une les protections qui entouraient son cœur. Si tout se passait bien il redeviendrait dans quelque instant l'homme caché derrière un sourire.
Étonnamment elle accepta plutôt bien le passé de Sora, elle le réconforta même de toutes ces forces en lui disant qu'il ne devait pas vivre dans son passé et qu'elle savait que c'était devenu un homme bien, grâce à ses actions et le fait qu'il ne voulait absolument pas redevenir méchant. Et que même tout ça n'était pas de sa faute, car il avait été manipulé par les mauvaises personnes, après tout un enfant est très malléable.
Bon clairement ça ne justifiait pas tout, mais cette petite avait un don pour dire les choses au bon moment et qui lui allait droit au cœur. En moins de deux elle avait explosé toutes les défenses de Sora, il n'était plus qu'un enfant en pleur devant elle, une petite chose fragile. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas montrée la moindre faiblesse à quelqu'un.
La suite de sa phrase déboussola le plus beau aveugle de tous les temps... Elle avait aussi des choses horribles ? Genre aussi horrible que torturer des pauvres gens parce qu'on lui ordonnait et même à en prendre plaisir ? Genre Amicia ? IMPOSSIBLE ! Il y a quelque chose qui ne colle pas! Comment une petite chose aussi fragile qui ne contrôle même pas sa magie pourrait faire des choses aussi horribles ? A là limite un malheureux accident ça n'étonnerait pas Sora, mais pas plus. Mais bon ce n'était pas le moment de poser la question, surtout que même si Sora avait gagné en curiosité, il était toujours en PLS et quelque chose lui disais qu'il avait mis Amicia dans une situation plus ou moins identique à lui...
SORA TU ES UN GROS CON ! Sérieux tu n'aurais pas put garder ton masque genre 10 minutes de plus histoire que tu chiales seuls sans ta chambre sans emmerder le monde !
Amicia se colla et agrippa d'avantage à lui. Il lui rendit son affection en la serrant à son tour. Elle avait vraiment un don pour faire fondre le cœur meurtrie du petit enfant qui sommeillait en lui. Il lui caressa les cheveux, ce qui le détendit. Mais plus le temps passait et plus il se sentait irrémédiablement attiré par elle. La situation était t'elle qu'il avait envie de se blottir dans ses bras et se détendre avec pour toute la soirée. Il y avait une attractivité qu'il ne reconnaissait pas, ce n'était ni comme avec les 0.5 amis qu'il avait (autre qu'Amicia), ni comme avec les nana avec qui il avait couché. C'était étrange, mais tellement rassurant...
Il caressa la joue d'Amicia, celle-ci se redressa. Sora se rapprocha, leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Puis il mit sa deuxième main sur le visage d'Amicia et caressa tous ces contours regardant avec les mains les moindre détails de la jeune femme. Joue, oreille, front, nez pour descendre sur ses lèvres et enfin descendre sur son coup. Sans se contrôler, le visage de Sora se rapprocha de celui d'Amicia tel un aimant. Il ne savait pas pourquoi, mais à ce moment précis alors que d'habitude ça lui venait même pas à l'esprit, il avait envie de lui voler un baisé, de lui embrasser le coup, les seins et tout le reste du corps d'ailleurs... Mais il savait que ce n'était pas une bonne idée, bon de un parce qu'il n'était pas sur du tout qu'Amicia serait chaude pour ça, mais surtout c'était sans doute ces pulsions primaires qui parlaient enfin qu'il puisse combler son manque affectif et retrouver un esprit sain.
Alors qu'il était sur le point de frôler ses lèvres, il dévia de sa course et lui embrassa le front en lâchant dans un souffle un simple "Merci" à son oreille avant de se remettre dans sa position de départ afin qu'il puisse reprendre leur câlin de base, notamment si elle voulait s'endormir sur lui. En tout cas il ferma les yeux se laissant bercé par les battements de cœur d'Amicia qui était étonnamment fort...
Il s'ensuivit alors un long silence entre nous. Je me demandai ce qui se passait dans sa tête. Avais-je dit quelque chose de travers ? Je réanalysais chacune de mes paroles dont je me souvenais malgré la fatigue. Non pourtant, j'étais restée dans le vrai et sincère. Je n'avais rien dit de fâcheux pour lui. Il n'y avait que mon allusion à mon accident qui pouvait le laisser perplexe, se demandant probablement ce que j'avais bien pus faire d'horrible dans ma vie. Il était vrai qu'en y réfléchissant, entre être victime d'un incendie et torturer des gens sous la contrainte il y avait un monde. Mais cette culpabilité était tout de même présente, là, au fond de moi. J'aurais pus la sauver, je sais que j'aurais pus, si j'avais fait appel à ma magie au lieu de rester planter là comme une idiote à regarder ma mère se faire happer par les flammes sous les décombres.
Je sentis Sora bouger pour passer son bras derrière moi et me serrer ainsi contre lui. Je remuai alors légèrement pour réadapter ma position, puis reposai ma tête sur son épaule, le laissant jouer avec mes cheveux. J'étais bien là, dans ses bras protecteurs à profiter de sa chaleur et de sa présence. Et vu la fatigue qui m'habitait, je pouvais presque m'endormir sans même prendre mon médicament. Oui, j'étais bien ainsi blottis contre lui. Nous nous tenions mutuellement compagnie pour chasser nos démons, nous rassurant à tour de rôle. Je n'aurais pas pus trouver meilleur ami que lui. Il semblait trainer de sacrées casseroles dans ses bagages, des douleurs que je pourrais difficilement effacer. Mais je pouvais lui redonner de l'espoir, une raison de vivre et ainsi lui mettre du baume au coeur. Tout comme lui pouvait enfin...
Je sentis une de ses mains se poser sur ma joue et je me redressai pour le regarder, me demandant ce qu'il faisait. Sora posa sur moi ses yeux blancs, me transperçant de part en part. Fascinée, je ne pus alors détourner mon regard, observant la puissance de ces pupilles pendant un instant. Il avait vraiment des yeux sublimes quoi qu'il puisse en penser. Je sentis sa deuxième main toucher mon autre joue puis il se mit à parcourir mon visage du bout de ses doigts. Je retiens mon souffle, le laissant faire, consciente qu'il ne faisait que de me regarder comme un aveugle. Ses doigts passèrent sur mes lèvres, les faisant s'entre ouvrir. Je sentais mon coeur battre de plus en plus dans ma poitrine, perturbée malgré tout par ce simple contact. Il y avait quelque chose d'autre actuellement entre nous, quelque chose de plus intense que je ne connaissais pas.
Ses mains finirent par arriver dans mon cou. Je n'osai plus bouger ni respirer. J'étais comme paralysée, ne comprenant pas ce qu'il se passait à l'heure actuelle entre nous. C'était si étrange... Pourquoi mon coeur s'emballait-il ainsi ? Est-ce à cause du fait que Sora était trop près de moi ? J'entendis un objet vibrer sur la table, mon pouvoir se réveillant faiblement sous l'effet de ce sentiment qui me parcourais. Mais j'étais focalisée sur Sora, incapable de bouger. Je voyais son visage se rapprocher du miens. Mon souffle se fit plus court, expirant entre mes lèvres toujours entre ouverte. Mon regard glissa des yeux à la bouche du jeune homme, me demandant ce qui allait se passer. Puis il finit par se figer à quelques millimètres de moi, ses lèvres touchant presque les miennes. Il semblait hésiter, moi j'étais paralysée, mon coeur battant la chamade dans ma poitrine et l'objet posé sur ma table de nuit allant se fracasser contre un mur un peu plus loin sans que je ne lui demande.
Puis Sora brisa la tension créée entre nous en se reculant finalement pour m'embrasser sur le front avant de se pencher vers mon oreille pour me remercier. Je le regardai reprendre sa position, osant enfin respirer de nouveau. Je pus calmer mon esprit avant que ma magie n'envoie valser un autre objet contre un mur. Il m'attira de nouveau contre lui et telle une poupée de chiffon, je me blottis dans ses bras, reposant ma tête contre sa clavicule. Peu à peu je calmais les palpitations de mon coeur. Je ne comprenais toujours pas ce qui venait de se passer, j'étais, je dois vous avouer, complètement perdue.
Je n'avais jamais eu de réels amis et encore moins de petit ami. Cependant, j'en avais vu des films dans mon enfance et je savais parfaitement que Sora avait été sur le point de m'embrasser. Avait il des sentiments bien plus fort à mon égard que ce que je pensais à la base ? Ou avait été-t-il tout simplement attiré par... non c'était absurde puisqu'il était aveugle. Etais-ce mes paroles qui l'avaient à ce point touché pour qu'il laisse parler ses sentiments pour moi ? Pourtant nous nous connaissions à peine, comment pouvait-il éprouver quelque chose pour moi ? Et moi ? Pourquoi avais-je réagis ainsi ? Je connaissais assez Sora pour dire qu'il était sincère et avait un bon fond, mais pas assez pour dire que je ressentais quelque chose pour lui de plus fort que ceux qu'on éprouve pour un ami, du moins je le croyais. J'étais perdue dans ma propre tête, complètement perdue, et je ne savais que penser de tout cela.
Je changeai alors un peu de position, calant plus confortablement ma tête contre son épaule, relâchant peu à peu chacun de mes muscles. Je n'avais pas remarqué jusqu'ici mais il s'était mit à caresser mon bras d'un geste mécanique, surement lui aussi plongé dans ses pensées au milieu de ce silence reposant qui c'était installé entre nous. Ses caresses eurent comme l'effet d'un somnifère sur moi et je me sentis peu à peu sombrer dans le monde des songes, bien trop fatiguée par cette rude journée.
Je me retrouvai de nouveau dans ma chambre de mon enfance, ma mère me réveillant en sursaut. Il faisait noir, je ne voyais pas grand chose, mais elle semblait me tirer de mon lit à la hâte. Sans un mot, je la suivis à travers les couloirs. Je sentis la fumée m'emplir peu à peu les poumons, me mettant à tousser pour évacuer cette vapeur toxique. Et ma mère qui tirait inlassablement sur mon poignet pour rejoindre la sortie. Je ne comprenais pas ce qui se passait jusqu'à ce que je les vois, ces flammes qui lézardaient le long des murs, gringonnant tout sur leur passage. Je me cramponnais alors à ma mère, gagnée par la peur. Puis un craquement, suivit d'un deuxième. Nous marchâmes encore plus rapidement. Un autre craquement. Ma mère qui me pressait encore plus en me faisant presque courir. Puis ce bruit sourd de bois qui cède et les gravas qui nous tombèrent dessus. Ma magie répondit d'elle même, attrapant tous ses débris et les transformant en tornade autour de moi, pompant ainsi allègrement dans mon énergie. Je ne contrôlais plus rien, la tempête faisait rage autour de moi, me noyant sous sa puissance. Je vis alors ma mère être projetée à cause d'un débit contre le mur, suivit d'un tuyau de métal se figeant dans son abdomen grâce à ma magie, la clouant au mur.
- Mère non !
Je me réveillai alors en sueur, haletante, la tête bourdonnante. Il me fallut quelques minutes pour comprendre où est-ce que j'étais. Je sentais des bras autour de ma taille et tournai alors la tête pour voir Sora me regarder, affichant une mine inquiète. Je continuai d'essayer de reprendre mon souffle, sans un mot. Je venais de tuer ma mère, encore une fois, et cette fois ci à cause de ma magie incontrôlable. Et là, ce n'était qu'un rêve, qu'en sera-t-il si cela arrivait en vrai ? Je sentis alors l'angoisse monter dans ma gorge. Et si un jour ma magie échappait à mon contrôle et tuait quelqu'un par inadvertance ? Ma magie était monstrueuse, bien trop monstrueuse. J'abritai en moi un pouvoir de destruction et de mort tel que j'en pris peur. Mes larmes roulèrent sur mes joues. J'avais peur, si peur... Je ne voulais tuer personne, ni faire de mal aux autres. Je voulais juste être normal et vivre ma vie. C'était tant demandé, d'être normal ? Je me blottis alors dans les bras de Sora, enfouissant mon visage contre son torse, m'agrippant à ses vêtements.
- J'ai peur Sora, j'ai si peur... Je ne veux tuer personne... Mais... Oh aide moi, je t'en supplie, aide moi...
Je savais qu'il ne pouvait pas m'aider, surtout dans l'immédiat. Les seuls qui pouvaient vraiment faire quelque chose pour moi étaient les professeurs et le temps. Mais à l'heure actuelle, je ne savais vers qui me tourner et je cherchai alors toute l'aide possible autour de moi, à commencer par mes amis, Eden et Sora. Si par leur expérience il ne pourrait ne serait-ce que m'aider un tout petit peu à me sentir plus en confiance et sereine dans l'approche de l'apprentissage de ma magie, je serais déjà heureuse. Car à l'heure actuelle, seule la peur me dévorait les entrailles et me faisait trembler comme une feuille dans les bras de l'aveugle.
Feuille de personnage Age: 19 ans Pronoms: Club: Art martiaux Pouvoir: Contrôle des ondes électromagnétiques
Sora Syssan
Camarade
Mar 21 Déc - 2:20
Inspire profondément... et ressentft. Amicia S. Faversham
Alors que Sora dormais paisiblement, après des jours et des jours d'insomnie. Un cri le réveilla, lui fit augmenté son rythme cardiaque à une fréquence beaucoup trop élevé. Il se redressa et sans réfléchir par pur réflexe il activa son pouvoir, pour voir ce qu'il se passait. Sous la panique il le fit avec tellement de force qu'il crama le réveil d'Amicia sur place. Heureusement que la lumière était éteinte sinon l'ampoule aurai éclaté en faisant sauté les plombs de tout le bâtiment.
Quand Amicia s'agrippa à lui, il n'avait pas encore retrouvé ses esprits, il faillit la frapper, mais son cerveau ce remis à fonctionner correctement avant de commettre l'irréparable.
-J'ai peur Sora, j'ai si peur... Je ne veux tuer personne... Mais... Oh aide moi, je t'en supplie, aide moi...
Sora était complètement pris au dépourvue, maintenant il devait soutenir la demoiselle en détresse. Sérieux ce n'est pas humain de ressentir autant d'émotion à la suite, son rythme cardiaque n'allait pas diminuer de si tôt.
Il l'étreignit et essaya de la rassurer du mieux qu'il le pouvait, il était terriblement nul dans ce domaine, mais d'après des conseils obscures d'il ne sait plus qui, les câlins étaient déjà une bonne piste. Allez gros malin, sert un peu à quelque chose et aide là vraiment.
-Tu sais, je ne suis pas vraiment un expert, dans le domaine... mais je peux te dire une chose. Tant que je serai avec toi je ferai mon possible pour te soutenir.
Bon c'est pas mal, mais maintenant ça serait bien que tu l'as rassure sur le fait qu'elle NE VA TUER PERSONNE ! Sérieux faut tout te dire. Sora chassa ses critiques de sa tête, mais au fond de lui, il savait qu'il avait raison.
-Écoute Amicia, tu es la personne la plus admirable que je connaisse et s'il y a bien une chose que je suis sûr, c'est que tu ne tueras personne. Je sais que ton traumatisme te pèse encore beaucoup, mais tu n'es plus la petite fille qui se fait contrôler par ton pouvoir, certes tout n'est pas parfait, mais notre exercice d'aujourd'hui est la preuve que tu es bien plus. Tu fais même tout ce qu'il faut pour que ça aille mieux et tu es au meilleur endroit pour t'y aider.
Il la serra un peu plus fort dans ses bras, lui caressant doucement la nuque. Puis il dit d'une voie douce.
-Si tu ne crois plus en toi, crois en moi, parce que moi, je crois en toi. Même dans les moments difficiles, je te soutiendrais le plus longtemps que je le pourrais.
Ven 5 Fév - 20:42
Fiche par Ethylen sur Libre Graph'
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