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Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages
Harold E.Andreatus
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Harold E.Andreatus
Camarade



Sam 13 Fév - 19:15
Hé merde. Le regard horrifié d'Harold venait de se poser sur un mail du secrétariat. La tartine de confiture s'étala sur le sol de la cuisine. Dans le mauvais sens évidement.

Monsieur Andreatus,

Vos élève vous attendent comme convenu dans amphithéâtre numéro 1 depuis 8h00. Un surveillant est venu leur ouvrir la salle et les encadrer en vous attendant.
Veuillez nous tenir informé si vous êtes indisposé, cordialement.

Secrétariat scolarité.


Quelques secondes plus tard le mage noir courrait vers son manteau et son sac. Avec l'enchainement des événements actuels, les séances de méditation, le retour de la très chronophage cuisine et les moments passé avec son père ou juste posé a réfléchir, il en avait complètement oublié son cours de rattrapage. Oublié ou éludé, le résultat était le même. Il avait 15 minutes de retard. Il sauta dans ses chaussures cirées et pris un de ses deux attaché case. Un instant et le voilà "courant" dans le couloir en direction de l'aile Ouest. Avec un peu de chance il allait pouvoir arriver à 8h20...

Harold Esgaroth Andreatus en retard... Même un devin aurait cillé d'étonnement.

***

Paulia ouvrit l'amphi, laissant entrer les élèves au lieu de les faire poireauter dans le couloir à gêner les autres.

Monsieur Andreatus arrive. Faites vos vies, cassez rien.

HRP:
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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Lun 15 Fév - 17:40

Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapages

 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages O4qc
Une routine est simple à suivre quand elle ne comporte aucun élément extérieur à son déroulement habituel. Te réveiller, décoincer, préparer ton petit déjeuner, manger, faire la vaisselle, aller faire ta toilette, t’habiller, vérifier que tes affaires de cours n’ont pas bougé depuis la veille et enfin, partir. Dans cet ordre, avec un calcul du temps qui prend en compte les possibles dérapages. Certains sont habituels, d’autres non. Rater la vaisselle et la recommencer pendant dix minutes avant de déranger la marmotte qui te sert de coloc était compris dans le calcul. Devoir réveiller Saph fait pour l’instant partie des exceptions.  Tu frappes à sa porte et, n’entendant aucune réponse, tu entres et allumes la lumière.

« Hey, debout. Il est déjà 7h, et j’ai dit à Astrid qu’on passait la prendre à 7h40. »

Réaction ou pas, tu t’en vas aussitôt pour aller faire ta toilette. Tu l’entends simplement grogner tandis que tu t’éloignes, quelque chose à base de « cramer ». Tu crois bêtement que ton intervention était suffisante pour tirer Saph de son sommeil. Ta naïveté ne dure pas longtemps, car l’absence de bruit dans la cuisine t’indique qu’il n’a toujours pas bougé. Tu reviens donc, brosse à cheveux et spray coiffant en main pour poursuivre ta routine tout en essayant de réveiller Saph.

« Allez Saph ! »

Afin d’être certain de le réveiller, tu lui asperges la figure de produit. C’est naturel, léger, ça sent la mangue et la framboise. Il y a pire comme réveil. Toi, tu t’es rendu compte que ce cours t’angoisse beaucoup plus que ce que tu croyais, et pourtant tu t’es levé et tu ne mets personne en retard. Saph trouve le moyen de s’étouffer avec si peu de spray. Sa colère est légitime mais tu te dis qu’il exagère.

« HAA, PFPTOOEY, PUTAIN, AGH, MORDRED, J'VAIS TE GOUMER, CA VA PAS LA TÊTE ? »

Il te jette sa couette à la figure, et tu rouspète en te dépatouillant.

« T’avais qu’à TE LEVER ! Puis merci hein, heureusement que j’avais pas fini de me coiffer. »

ça fait rire Saph, qui après un « mais de rien Mordred », t’ébouriffe les cheveux en passant. T’avais presque fini de te coiffer… Tu réarranges directement tes cheveux et sors de la chambre.

« Ça te permet d'expérimenter des nouveaux styles un peu plus punk…
-Un peu plus punk... Me donne pas d'idées pour la prochaine fois où je devrais te réveiller.
-Ouhlala j'ai peur. »

Même en étant pas doué pour capter l’ironie, tu ne pouvais pas passer à côté. Tu t’éloignes vers la salle de bain, rappelant au passage ce que tu as voulu lui dire au réveil.

« Si t'as pas entendu : j'ai dit 7h40 à Astrid. Il est 7h09, je pars à 37 max... Donc dépêche toi.
-C'est ok y'a le temps gros. C'est quoi ce matin ? »

C’est quoi cette question ? Tu réponds en retournant dans ta chambre.

« 'Apprends ton emploi du temps', un cours prometteur. »

Puis tu ajoutes avant de fermer ta porte :

« Philosophie. »

Malgré la porte fermée, tu l’entends protester. Pourquoi tu l’as réveillé ? Comment il va faire pour être en retard ? Il est pas sérieux là quand même. Comme si tu allais laisser quelqu’un avec qui tu vis être en retard au même cours que toi ! Les retardataires sont toujours pénibles, ils déconcentrent. Tu te changes, vérifies que ton sac soit bien fait, ta fenêtre bien fermée, puis tu sors.

« Oublie l'idée d'être en retard dans les cours qu'on a en commun. T'es prêt ? »

Apparemment non. Nouvelles protestations, mouvements dans la panique, et le voilà… « Prêt » n’est pas le mot.

« Go. J'me coifferai sur le chemin ou en cours c'est pas grave. »

Tu ris, amusé autant par son audace que par sa coupe parfaitement aléatoire.

« Bah un peu quand même. »

De ton côté, tu as tout ce qu’il faut pour partir. Tu pousses ta porte pour vérifier qu’elle est bien fermée, puis tu vérifies également ton sac en allant vers la porte d’entrée. Tu sais qu’il y a tout ce qu’il faut dedans. Tu l’as fait hier, puis tu as refait l’inventaire en allant te coucher, puis en sortant de ta chambre. Donc tu sais. Tu le refermes, laissant place à un autre doute. La fenêtre. Tu fais demi-tour pour vérifier qu’elle soit fermée, avant de reproduire le schéma précédent. Fermer la porte, appuyer dessus, vérifier ton sac. L’angoisse est envahissante, à sa manière. Il n’y a pourtant pas de raison, ce n’est qu’un cours. Tu y vas pour le contenu et ce qu’il s’est passé avec Harold ne te dérange plus du tout, peu importe ce que le corps et le mental essaient de te dire. Dans l’entrée, Saph a la magnifique idée de questionner ton état.

« Ça va aller ? Enfin pour... heu... bref, ça va ? »

Il n’est pas à l’aise, tu ne l’es pas non plus, mais tu n’en montres pas davantage et te contentes d’un sourire. Le but étant de montrer que tout va bien, même si tu vérifies également la porte d’entrée.

« Oui oui, c'est qu'un cours de philosophie. J'espère que Astrid aura pas trop de mal à comprendre, cela dit.  »

ça n’a pas l’air de convaincre Saph, qui te répond de ne pas t’inquiéter pour Astrid, que personne ne lui en tiendra rigueur si elle ne comprend pas car elle n’est qu’au lycée. Tu lui souhaites silencieusement de ne rien ajouter, ce qu’il fait évidemment. Son intervention te déplait et c’est difficile à cacher.

« Tu sais, si tu le sens vraiment pas tu peux aller à l'infirmerie demander un mot de dispense. Je veux dire, ça peut se comprendre.
-Le sujet du cours m'intéresse, le reste est vraiment pas important. A vrai dire ça m'ennuierait plus de le louper à cause d'un peu de stress. »

Votre arrivée devant la porte de Astrid permet de couper court à la conversation. Tu frappes, et un « j’arriiive » se fait entendre. Craindre qu’elle ne soit pas prête à temps était inutile, il ne lui reste apparemment plus grand-chose à faire.

« Vous allez bien ? Je suis prête, il me manque juste ça et c'est bon !
-Yo. Saph. 'nchanté Astrid.
-Très bien et toi ? J'ai oublié de te dire que j'étais accompagné, ça ne te dérange pas ? »

Bien que tu lui souris, sa réponse ne changera rien. Saph décide de le confirmer en riant derrière toi.

« Non parce que si ça dérange ça change rien, pour ta gouverne. »

Oui, mais c’est mieux qu’Astrid ne le sache pas. Astrid qui regarde Saph bizarrement, et personne ne peut lui en vouloir. Tu retiens que ça ne la dérange pas et qu’elle est aussi enchanté. Qu’elle le pense ou non n’est qu’un détail.

« J'ai juste pris des feuilles ça ira ? La porte au fond c'est la salle de bain, si tu veux vérifier ta coupe. »

Tu retiens un rire moqueur répondant d’abord à Astrid :

« Des feuilles, des crayons, c'est tout. »

Puis tu ajoutes pour Saph :

« Oui parce que ce qui risque de vraiment déranger, c'est ta magnifique coupe de cheveux. »

Il te répond par un doigt d’honneur et tu fais semblant d’être blessé.

« Tch chuis pas mal coiffé, j'ai juste du volume. ... Mais j'vais quand même emprunter ta salle de bain parce que cette grosse brute m'a pas laissé le temps de me coiffer. J're.
-Oh, pauvre chat, t'es vraiment à plaindre. »

Puis tu te tournes vers Astrid pour préciser :

« Il exagère, c'est sa spécialité.
-On attend plus que lui alors. »

Elle attrape sa canne, prête à partir. Tu ne manques pas de noter qu’elle a l’air satisfait, sans que tu saches vraiment pour quoi. Aller en philosophie ? C’est vrai que c’est un cours super, n’importe qui serait content d’y aller, un détail mis à part. Ou c’est parce qu’elle est dans les temps, contrairement aux cours de soutien ? Ce serait plus logique. Saph sort de la salle de bain en criant, ce qui te fait sursauter.

« INGI, JE SAIS OU TU T'CACHES. T'VIENS EN PHILOSOPHIE TOI NON ? RAMÈNE TON BOULE. »

Heureusement, Ingi ne répond pas du tout avec la même intensité.

« Le cours est dans 20 minutes, le trajet en dure 7 en rollers, en comptant 3 minutes de marge pour être sûr de pas arriver en retard, ça me donne toujours 10 minutes de marge. Donne-moi une bonne raison d'arrêter ce que je fais, Saph, et peut-être que j'écouterai.  
-Hm. Le cours est dans 20 minutes, et pour le peu de temps que tu vas gagner sur ce que tu fais en restant, tu vas pouvoir, en venant, optimiser ta sociabilisation avec des gens hors de ton club et de ton crush sur ces 20 minutes, vu que tu n'as normalement pas de temps alloué pour ça. C'pas merveilleux comme nouveau planning ?  »

Oui enfin, s’ils continuent de papoter sur le temps qu’il reste avant le cours, vous allez définitivement être en retard. Quel merveilleux planning en effet. Sauf si vous partez sans les attendre, avec Astrid.

« Dites, on est pas en rollers, ça nous prendra plus de temps à pied. Il y a peut-être mieux à faire que de débattre sur ça ?
-Sociabilisation avec ma coloc, mon partenaire de combat et coloc de mon copain ainsi que l'autre coloc dudit copain, c'est peu productif dans ce contexte. Mais t'as l'air parti pour me tenir la jambe pendant les 10 minutes de marge.
-Pas besoin d'être plus ambitieux qu'ça sur de la sociabilisation Ingi. Bref, au moins vous avez l'air super d'accord sur le fait que c'est pas productif, donc, on b o u g e.
-J'ai presque envie de faire durer cette discussion, out of spite. Mais bon, ça se règlera sur le tatami, chèr-e ami-e.  »

C’est pas vrai… L’intervention de Astrid est bienvenue, et tu es tout à fait d’accord avec elle.

« Vous disputez pas tout le monde y va quand il veut. On part ?
-Oui, ça ne sert à rien d'attendre. »

Preuve en est, Saph continue de papoter avec (ou plutôt défier, mais quel intérêt?) Ingi. Il vous suit cependant hors du logement, en ajoutant :

« De toute manière c'est à Mordred que ça poserait soucis, tu peux toujours continuer cette conversation, je serais ravi de rater la philosophie si tu nous donnes une bonne excuse. Mince, faut faire comme si c'était bien devant Astrid, c'est ça ?
-C’est bien. »

Tu soupires, puis tu souris à Astrid pour démentir les insinuations de Saph.

« Il faut pas écouter Saph, la philosophie est vraiment cool ! C'est super pour tout questionner, aborder des angles différents. Bien sûr il y a une trame mais c'est impossible de trouver ça ennuyeux quand on s'y intéresse comme il faut. »

Vous vous rendez devant l’amphi, et là, chose étonnante, Harold n’est pas là. Il n’y aucun signe de lui les minutes suivant le début défini du cours. C’est bizarre. Agaçant. Ou est-ce seulement parce qu’il s’agit de Harold que tu juges aussitôt ? Tu écoutes Astrid parler de ses recherches, faisant de ton mieux pour lui répondre tout en triant les pensées et émotions qui te viennent. L’angoisse est toujours là, quoique atténuée par la soudaine possibilité que le cours soit annulé et par les rituels mentaux que tu répètes depuis que vous avez quitté les résidences. L’impatience de devoir attendre alors que vous étiez à l’heure s’ajoute au reste. Tu n’acceptes tout simplement pas qu’il soit en retard. Tu n’en as pas envie. C’est stupide. Essaie plutôt de voir ce cours comme n’importe quel autre.

Paulia vous ouvre l’amphi et tu la salues au passage sans t’attarder, elle a ruiné tes espoirs mitigés de ne pas avoir cours. Il s’agit ensuite de trouver un coin qui convient à tout le monde, et cela fait, tu sors tes affaires pour les disposer correctement devant toi.
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Ingi Elínson
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Ingi Elínson
Camarade



Mar 16 Fév - 23:59

Philosophie de la magie séquence 2

ft. des gens, flemme



M. Guerrer ne s'est pas moqué de moi quand il a mentionné que mon programme serait chargé. J'ai commencé les cours d'informatique il y a peu et les trous dans mon emploi du temps ont fondus comme neige au soleil. Et comme mon cher petit ami a réussi à s'embrouiller avec ma coloc', ça rend nos dates laborieux à mettre en place.

Ce qui ne m'empêche nullement de m'inscrire à des cours optionnels, surtout pas à un organisé par ce Harold Andréatus dont j'ai entendu tant de mal. Et sur la philosophie, tant qu'à faire, un thème si prompt à déclencher mes pouvoirs avec des pentes glissantes et autres nids à sophismes lorsqu'on ne fait pas attention.

Cours qui commence d'ailleurs dans une vingtaine de minutes. Bon, au vu du temps de trajet, j'ai encore de quoi faire deux ou trois exerc...

« INGI, JE SAIS OU TU T'CACHES. T'VIENS EN PHILOSOPHIE TOI NON ? RAMÈNE TON BOULE. »

Hmm, je savais que ces coups à la porte n'étaient pas anodins. Astrid vient aussi au cours de philosophie, mais j'ignorais qu'elle aurait comme gardiens les deux zigotos qui me servent de colocs par alliance.

Ah, Saph, ta voix de bon matin est un délice à mes oreilles, mais j'ai du taf' et tu déranges.

Le cours est dans 20 minutes, le trajet en dure 7 en rollers, en comptant 3 minutes de marge pour être sûr de pas arriver en retard, ça me donne toujours 10 minutes de marge. Donne-moi une bonne raison d'arrêter ce que je fais, Saph, et peut-être que j'écouterai.  
-Hm. Le cours est dans 20 minutes, et pour le peu de temps que tu vas gagner sur ce que tu fais en restant, tu vas pouvoir, en venant, optimiser ta sociabilisation avec des gens hors de ton club et de ton crush sur ces 20 minutes, vu que tu n'as normalement pas de temps alloué pour ça. C'pas merveilleux comme nouveau planning ?  "

Saphirre Lacey. Qui me fait la morale sur ma sociabilisation. Soit j'ai vraiment sous-estimé l'impact de ces cours d'info, soit je suis tombé dans une dimension parallèle en codant une fonction particulièrement tordue.

Mais, le panel proposé pour ce soudain regain de contact humain me semble fort... Connu.

"-Sociabilisation avec ma coloc, mon partenaire de combat et coloc de mon copain ainsi que l'autre coloc dudit copain, c'est peu productif dans ce contexte. Mais t'as l'air parti pour me tenir la jambe pendant les 10 minutes de marge.
-Pas besoin d'être plus ambitieux qu'ça sur de la sociabilisation Ingi. Bref, au moins vous avez l'air super d'accord sur le fait que c'est pas productif, donc, on b o u g e."

Il me lâchera pas la grappe, n'est-ce pas ? Et toute personne ayant déjà eu l'occasion de tenter de réfléchir à côté d'un Saph qui est en désaccord sait que c'est un combat qui ne se règle pas en dix minutes. Mais un combat qui peut tout de même s'avérer drôle.

"-J'ai presque envie de faire durer cette discussion, out of spite. Mais bon, ça se règlera sur le tatami, chèr-e ami-e. "

" Vous disputez pas tout le monde y va quand il veut. On part ?
-Oui, ça ne sert à rien d'attendre.
De toute manière c'est à Mordred que ça poserait soucis, tu peux toujours continuer cette conversation, je serais ravi de rater la philosophie si tu nous donnes une bonne excuse. Mince, faut faire comme si c'était bien devant Astrid, c'est ça ? "

Hmm, il risque d'y avoir des victimes collatérales, manifestement. Heh, dommage, une prochaine fois.

Je choppe mes rollers, abandonne avec émotion un exercice qui ne demandait qu'à être résolu et rush à la suite de mes compagnons de voyage, osant quelques figures en chemin car les points de style, c'est important.

Vu que je dois me caler sur le rythme de gens qui commettent l'erreur de se déplacer à pieds et, effectivement, une personne qui n'a pas le choix à cause de son handicap, nous arrivons juste avant le début du cours. Pas de retard, donc. Tant mieux, j'avais peu envie de me retrouver devant la fameuse porte sans poignée.

Mais... Il y a quelque chose d'étrange dans l'air. Quelque chose qui ne colle pas au modèle, à ce qui est censé avoir lieu. Il y a une vibe cheloue, comme si le temps ne s'écoulait pas comme il faut.

Oh shit. On est à l'heure. L'heure pile.

Et la porte est fermée.

Des années de légende qui s'effondrent, d'un coup. Ce cours risque d'être encore plus passionnant que prévu, si ça commence par un retard du placard à balais rectal qui sert de professeur principal à ces pauvres mages noirs.

La théorie de la dimension parallèle se renforce de minute en minute.

Une surveillante qui a, comme la moitié du personnel de l'établissement, une couche de décalage avec le modèle qui lui colle au cul, daigne ouvrir la porte pour qu'on puisse s'installer.

Je moonwalk tranquillement jusqu'à une place en relatif retrait dans cette salle car rien n'est plus insupportable que d'avoir des sources de déclencheurs de ma magie à des endroits que je ne peux pas regarder et nous attendons dans l'allégresse que l'homme qui punit la moindre seconde de retard nous explique ce qui est en train de se passer.

Que quelqu'un retire la poignée de la porte, par pitié.

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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
Premier de la classe



Dim 21 Fév - 22:06
009
Séquence 2 : rattrapages
Philosophie de la magie
Avec pas mal de monde
Des professeurs en retard, tu en as vu certains. Tu es bien loin de tes cours particuliers—la seule forme d’éducation que tu aies connu avant d’entrer à l’Académie. Le niveau est très élevé et te demande d’autant plus d’efforts que tu n’as pas les bases partout, au contraire. Mais tu fournis les efforts qui doivent l’être. Et tu travailles avec assiduité, parce que tu as le goût de la réussite et des choses bien faites. Tu n’aimes pas vraiment les professeurs en retard, donc. Ils vivent tous sur le campus, ils pourraient faire l’effort d’être en classes à l’heure, puisque leurs élèves doivent l’être. Surtout lorsqu’il s’agit du premier cours de la journée. Ils n’ont pas l’excuse valable d’avoir été retenus par une autre classe. Surtout lorsque le sujet du cours paraît aussi intéressant. Tu as hâte qu’il commence. A la place, une jeune femme vient vous ouvrir et vous dit de « faire vos vies » sans rien casser. Tu observes les élèves qui s’agglutinent devant la porte. Tous de jeunes adultes. La remarque te fait donc froncer les sourcils. « Cassez rien », merci, mais la précision n’était sans doute pas nécessaire. Vous savez comment vous comporter, à votre âge. Du moins, tu espères. Tu serais étonnée d’apprendre que les autres élèves censés suivre le cours de philosophie de la magie soient un troupeau de brutes décérébrées. Et puis tu aperçois Mordred et Saphirre dans le groupe et tu te dis que peut-être, la précision est de rigueur. Tous seuls, ils sont globalement inoffensifs, mais tu à joué à Marié aux Karts (?) avec eux deux et leur potentiel destructeur semble directement lié à la proximité entre l’un et l’autre. Ce n’est pas le premier cours que vous partagez, bien qu’ils soient dans des niveaux différents du tiens. Une petite voix dans le fond de ton crâne t’encourage à être sociable et à aller les saluer. Tu la contentes en t’installant au rang devant le leur et déposes ton manteau sur le dossier de ta chaise, en te retournant dans leur direction au passage.

- Bonjour Mordred, bonjour Saphirre. Comment allez-vous ?

Tu fais un signe de tête en direction de la jeune fille qui les accompagne. Même si sa chevelure rousse et bouclée fait surgir dans ta mémoire le souvenir du premier miroir auquel tu as été confrontée depuis dix ans à ignorer ta propre apparence. Ta chevelure était plus terne—c’était la faim, la fatigue. Tu tentes un sourire poli en sa direction, pour l’inclure dans la question. Parce que c’est ce que la politesse demande de toi. En réalité tu n’es pas trop investie dans sa réponse. Tu ne la connais pas.

- Cest habituel de la part de M. Andréatus darriver en retard dès le premier cours de la journée ? Jai entendu beaucoup de choses à son sujet qui mont fait attendre un professeur un tant soit peu consciencieux mais je commence à croire quon sest joué de moi

Tu fais la moue. Bien joué, tu as désormais l’air d’une pimbêche. Cela dit, le retard du professeur t’agace réellement. Tu es arrivée à l’heure, les autres élèves sont arrivés à l’heure, la surveillante est arrivée à l’heure. Le professeur ? aux abonnés absents.



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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe



Mar 23 Fév - 21:41


Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapages


ft Beaucoup trop de monde 


Je venais de passer une nuit horrible. Décidément, ses séances chez le psy me perturbaient plus qu’autre chose pour le moment, faisant remonter trop de souvenirs bien trop douloureux. Cette nuit, j’avais encore rêvé de la mort de ma mère, mais cette fois ci par suffocation à cause de la fumée de l’incendie. Trop génial ! Je n’avais strictement rien pus faire, comme toujours. Aussi m’étais-je réveillée en sueur dans mon lit, cherchant le maximum d’air comme si c’était moi qui suffoquais. Une fois que j’eus retrouvé mon calme, je regardai l’heure : 4h. Super. Et mon esprit était tellement agité que je n’étais pas prête de me rendormir de sitôt. Je repliai alors mes jambes contre ma poitrine et pleurai un bon coup. J’étais réellement épuisée et démoralisée. Pourtant tout le monde dans mon entourage semblait vouloir me remonter le moral : Astrid en m’emmenant au bar, Eden en me permettant de me confier à lui, et même Télesphore en me faisant des tours de magie. Mais c’était trop dur, beaucoup trop dur. Mentalement, j’étais épuisée, à bout. Mon ancienne vie me manquait, ma mère me manquait, tout me manquait.

Je finis par essuyer mes larmes. De toute manière, je n’avais pas le choix que d’affronter tout cela. Je me devais d’être forte. Au moins pour arrêter d’inquiéter tout le monde. Et puis, je ne sais pas exactement quand est-ce que l’extérieur sera sans danger pour moi maintenant que j’étais recherchée, aussi ne pouvais-je pas sortir d’ici et retourner auprès de mon père. Alors autant me faire une raison : j’étais coincée ici jusqu’à nouvel ordre, et j’allais devoir l’accepter et faire avec. J’allumais alors ma lampe de chevet et attrapais mon livre du moment. Je ne pouvais pas me rendormir, alors autant s’occuper.

Lorsqu’il fut à peu près 6h15 du matin, je décidai alors de me lever pour commencer à me préparer. Je commençais par m’occuper de mes longs, très longs cheveux. Je mettais toujours beaucoup de temps pour les démêler, en partie à cause de mon catalyseur que je ne pouvais enlever, mais aussi de leur longueur. Ca m’étonnait qu’on ne m’est pas encore surnommé Raiponce à cause d’eux. Après les avoir longuement brossé et attaché en queue de cheval avec mon ruban, je me maquillais alors légèrement, seulement pour cacher mes cernes. Je n’aimais pas les maquillages chargés qui avaient tendance à alourdir mon visage délicat. Je mettais juste ce qu’il fallait pour paraitre jolie et naturelle. Puis une fois satisfaite de mon reflet, j’enfilais alors mon uniforme, en mettant cette fois ci la jupe avec un collant épais en dessous pour cacher mes cuisses.

Je regardai alors ma montre et cru lire 7h45. J’avais mis tant de temps pour me préparer ? Décidément, ces cheveux étaient une vraie torture. A moins que ce ne soit le maquillage qui m’ait pris tant de temps à cause des différentes couches que j’avais dû mettre pour masquer cet imperfection de taille.  Quoi qu’il en soit, Eden devait m’attendre. Je m’emparais alors de mon sac et sortis dans le couloir, prenant la direction de la chambre d’Eden. Je frappais à sa porte une première fois, puis une deuxième, attendant. Que faisait-il ? Soudain, la porte s’ouvrit légèrement. Un bruit mat suivit d’un grommellement dans une langue qui m’était inconnu se fit entendre, puis elle s’ouvrit complètement, dévoilant le coréen en tee-shirt – caleçon, ses cheveux en bataille et sa mine encore endormis qui me regardait à moitié. Mais que faisait-il encore dans cette tenue ? Nous avions cours dans 15 minutes !

- Bonjour Eden... " Je fronçais alors les sourcils " Tu n'es toujours pas prêt ?  Le cours commence bientôt !

Eden m’invita alors à entrer en me laissant la porte ouverte et s’en retournant vers son lit sur lequel il s’assit. Je le suivis alors à l’intérieur. Il avait allumé simplement sa lampe de chevet mais cela était suffisant pour éclairer la pièce. Il me regarda, essayant d’ouvrir peu à peu ses yeux au maximum.

- C’est qui ? demanda-t-il, puis après un instant de réflexion, il enchaina avant que je ne puisse lui répondre. Oh c’est toi... coucou.

Je secouai la tête, un sourire amusé sur les lèvres. Décidément, il n’était pas du tout du matin. Je le vis alors se lever de nouveau de son lit pour se diriger vers sa salle de bain. Je posai alors mon sac à terre et me mis à l’attendre qu’il se prépare. Ce fut long, très long. J’avais l’impression qu’il mettait une éternité. A ce ryrhme, nous allions être vraiment en retard. Aller Eden, bouge tes fesses, je n’aimerai pas être en retard au cours de M. Andreatus, surtout qu’il déteste les retardataire, lui qui est toujours si ponctuel.

Je repensai alors au fait que je venais facilement de le tutoyer. A vrai dire, depuis cette fameuse discussion dans sa chambre à propos de mes problèmes personnels et où je l’avais tutoyé pour la première fois par inadvertance, j’arrivais enfin à me lâcher un peu plus. Je devais parfois encore faire des efforts de concentration pour ne pas employer le vous mais plutôt le tu mais à force de pratique, ça commençait à venir, et je n’en étais pas mécontente. Il m’arrivait parfois encore de me tromper mais Eden avait la gentillesse de ne pas le remarquer. Bon par contre, pour le moment, il n’y avait que lui que j’arrivai à tutoyer, me sentant en confiance. Les autres, ça m’était encore difficile, mais ça finirait par venir.

Le coréen finit par émerger de nouveau de la salle de bain, complètement transformé. Il portait à présent le pantalon de son uniforme ainsi que des chaussettes, mais il lui manquait le haut, laissant ainsi voir son torse nu alors qu’il se séchait les cheveux avec une serviette. Mon dieu, cette musculature je n’en revenais pas. Et ses multiples tatouages qui parsemaient son corps. Je crois que j’aurais pus l’admirer pendant des heures tellement il y avait à dire et à voir. Mais cela était totalement impoli de ma part, aussi relevai-je le regard vers son visage de mannequin.

- Il te manque quelque chose je crois.

Eden venait de finir de se sécher les cheveux et me regarda un instant avant de poser un regard sur son torse dénudé.

- Oh ! Effectivement.

Il posa sa serviette et attrapa son haut d’uniforme. Puis après un petit tour de nouveau dans la salle de bain, il en ressortit totalement coiffer et habillé. Il s’empara alors de son sac et me rejoignit.

- Je suis prêt.

Et son sourire toujours aussi éclatant. Mon dieu que ce mec était resplendissant. En un temps interminable il avait réussi à passer d’homme pas réveillé pour un sous à mannequin. Il mettait autant de temps qu’une fille à se préparer mais le résultat en valait le coup. Je regardai alors ma montre, persuadée que nous étions en retard. Mais que fut mon étonnement en apprenant, après trois relecture de ma montre, qu’il n’était finalement que 7h37. Comment avais-je pu me planter à ce point ? Je devais vraiment être fatiguée.

- Qu'elle andouille je fais. Décidément, je suis vraiment déphasée en ce moment.

Eden, alors qu’il était entrain d’enfiler ses chaussures, fut surprit par ma réaction et par conséquent regarda sa montre également, puis ricana, amusé par ma bêtise. Il jeta un dernier coup d’œil à son sac tout en me demandant :

- Bon vu qu’on a de l’avance, tu veux qu’on y aille quand même ou tu veux attendre encore un peu ?

Je levai les yeux, réfléchissant à une réponse. Y aller et être vraiment en avance quitte à attendre devant la porte ? Ou attendre quelques minutes ici, au calme, à discuter avec le coréen ? La deuxième option était tentante mais pas raisonnable.

- Je ne sais pas... Allons y maintenant comme ça on est sûr d'être à l'heure. Sauf si tu as encore quelque chose à faire avant de partir.
- Ah loin que je puisse retourner me coucher, non je n’ai rien à faire.

Cela me fit sourire. Je n’en attendais pas moins de lui. Quel gros dormeur celui-là, l’exact opposé de ma personne. Je lui répondis alors sur un ton léger :

- Retourner dormir ? Après avoir mis autant de temps à t'être préparé ? Tu risques d’abîmer ta super coiffure si tu fais cela.
- Tout est bon pour dormir, et ouais je sais je ne ressemble à rien quand je me réveille. Un saumon ambulant...

Je le regardai un instant, essayant de le comparer à un saumon. Non, ça ne collait pas du tout. Je lâchai alors un rire, amusé tout de même par sa comparaison.

- Non, je ne dirais pas un saumon... Plutôt un ourson sortant d'hibernation.

Je le vis alors froncer les sourcils et regarder vers le haut, cherchant à savoir si oui ou non, ma comparaison était valide. Pour moi, c’était la seule chose à laquelle la petite frimousse qui m’avait ouvert tout à l’heure m’avait fait penser.

- D’accord admettons, mais c’est mignon un ourson ! Moi je ressemble à une patate...

Je fronçais légèrement les sourcils, un sourire ne quittant cependant pas mes lèvres. Il se comparait à présent à une patate ? Bon ok, j’avoue que les cheveux en bataille, ce n’était pas ce qu’il lui allait de mieux. Mais ne se rendait-il pas compte à quel point que, même encore endormit, il avait un physique de rêve et très attrayant ?

- Une patate ? Mais d'où tu ressemblerais à une patate ? Non je t'assure, tu es aussi mignon qu'un ourson au réveil.

Je me rendis alors compte de mes propres propos. Parfois, je ne réfléchissais pas assez avant de parler et des propos de ce type m’échappaient. Je me mis alors à rougir légèrement, comme embarrassé par le compliment que je venais de lui dire. Mais il ne semblait pas le noter pour autant, me regardant avec de grands yeux étonnés.

- Mais je ne suis pas mignon le matin, je suis moche ma tête dans le cul.

Je sentais que nous étions entrain de nous enfoncer dans une conversation sans queue ni tête. Et à ce rythme, nous n’allions jamais partir en cours et cette fois ci, être vraiment en retard. Aussi, je secouais la tête, un sourire au lèvres, amusée tout de même par cette discussion.

- Pense ce que tu veux, mais je t'assure que tu ne l'es pas. Mais passons, sinon je sens que nous n'allons jamais nous en sortir. Et avant que tu n'aille te rendormir, allons-y, ça serait bête d'arriver au final en retard.

Eden me renvoya alors un sourire amusé. Dialogue de sourd quand tu nous tiens. Mais au moins, il semblait avoir accepter d’abandonner un débat aussi ridicule. Il réajusta son sac sur son épaule avant de déclarer :

- Bon bah en route princesse.

Alors que je ramassais mon sac, il se dirigea vers la porte pour l’ouvrir et se mit sur le côté, me faisant signe de passer avant lui. Quel homme galant. Ou alors c’était tout simplement pour pouvoir refermer la porte plus facilement derrière lui.

- Thank you.

Pourquoi avoir utilisé l’anglais, je ne sais pas. Mais je sortis dans le couloir puis l’attendis, ajustant la place de mon sac sur mon épaule droite. Il ferma à clé la porte derrière lui et se tourna vers moi. Je lui souris puis pris le chemin de la classe, calant mon pas au sien. Après quelques minutes de marche silencieuse, je décidai alors de briser le silence.

- Je me demande bien qui va être présent lors de cours de rattrapage. Je n'ai même pas regardé la liste des inscrits.

Une banalité sans prétention, histoire d’engager la conversation. Je jetais un coup d’œil au jeune homme qui me regardai légèrement perdu.

- Je n’ai déjà pas eu le temps de me réveiller correctement, il ne fallait pas compter sur moi pour regarder qui serait présent... déjà je sais que c’est Andreatus le prof, je trouvais ça déjà bien.

Je ne pus alors m’empêcher de lâcher un léger rire, amusée par ses propos.

- C'est déjà un bon début. Décidément, le matin, ça ne te réussit pas, surtout lorsque tu es réveillé par une insomniaque comme moi.

C’est vrai que là-dessus, je m’en voulais toujours autant, de l’avoir réveillé de si bonne heure en pensant que nous étions en retard alors qu’en fait pas du tout, c’est moi qui étais beaucoup trop en avance. Décidément, je n’étais pas possible.

- M’en parle pas !! J’ai cru qu’on allait être en avance... à cause de toi je perds du temps de dodo... si je m’endors en cours retiens que je t’en porte responsable.

Mon dieu, Eden ! Je n’en attendais vraiment pas moins de lui, de râler après moi parce que j’avais osé le sortir du lit trop tôt. Mais à vrai dire, je le méritais. Je m’étais totalement plantée.

- Désolée, je plaide coupable. Je veillerais alors à te maintenir éveillée. Et promis, la prochaine fois, je vérifierais trois fois ma montre avant de venir frapper à ta porte.

Eden secoua la tête et changea légèrement de comportement, ses épaules se relâchant.

- Non c’est bon, je râle mais je le vis bien. Et puis je préfère voir ta bouille de chaton en premier le matin plutôt que la tête du prof.

Je me mis alors à imaginer M. Andréatus frapper à la porte d’Eden, celui-ci lui ouvrant en étant à moitié endormit. Mon dieu, quel spectacle ! Cela aurait été si drôle. Entre d’un coté le professeur à la mine sombre qui aurait toisé le jeune homme en caleçon et de l’autre côté, Eden à moitié encore endormit qui aurait été capable de ne pas le reconnaitre et repartir dormir sans un mot. Je ne pus alors m’empêcher de lâcher un rire amusé rien qu’à cette idée.

- Cela ne m'étonne pas. Qui aimerait que la première personne que l'on croise le matin soit son professeur ? Personne, pas même moi.

Eden, me regarda un instant, ses grands yeux noirs expressifs me fixant. Il devait avoir eu la même vision que moi au vu de sa réaction.

- Mon dieu je ne veux même pas l’imaginer... décidément tu étais la meilleure option entre les deux.
- La dessus, je veux bien te croire. Quitte à choisir, je préférerai aussi que ce soit toi qui...

Nous venions d’arriver dans le couloir de la classe. Au loin, nous apercevions quatre élèves qui attendaient patiemment devant la classe. Je me stoppais et glissai un regard à Eden.

- Tiens c'est bizarre, d'habitude il est tout le temps en avance.

Eden écarquilla lui aussi les yeux en voyant le reste de notre classe attendre devant la porte puis se tourna vers moi, tout aussi étonné que moi.

- Tu penses qu’il se passe un truc ? Genre un mauvais présage ou quelque chose de ce genre ? Je m’attends à tout maintenant avec la France. Vous êtes tous trop bizarres.
- Nous ? Nous sommes trop bizarres ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. Mais oui, effectivement, il doit se passer quelque chose.

Je me remis alors en route en réfléchissant. Pourquoi M. Andreatus n’était pas encore là ? Que s’était-il passé de son côté. Certes, ce n’était pas le professeur le plus avenant mais j’espérais sincèrement qu’il ne lui était rien arrivé de grave, il ne le méritait pas. En vrai, personne ne le méritait. Pourvus qu’il arrive rapidement et qu’il soit bien portant.

- Ah oui, non mais clairement vous êtes étranges. Entre vos expressions bizarres, vos languages étranges, vos mots apparemment semi-inventé et les gens ? Est-ce que je t’ai parlé des gens ? me dit-il en se tournant vers moi. Pour le moment je ne suis pas tombé sur une seule personne qui ne m’a pas pertur-... oh il y a Astrid...

Je regardai Eden un instant puis observai le groupe de cinq. Je reconnus effectivement la petite rouquine dans le lot avec qui je m’entrainais parfois en magie et avec qui j’étais sortie récemment au bar et ou nous avions passé une bonne soirée entre filles. Je reconnus également Mordred, Saph, et Aprilynne si je ne me trompe pas dans les prénoms, que j’avais rencontré en cours de sport il y a quelques semaines. Par contre, le dernier garçon avec des roller aux pieds, je ne le reconnaissais pas. Je saluai simplement tout le monde et adressais un sourire amical à Astrid. Nous étions donc au complet de mémoire. Et aucun professeur en vue. Bien. Finalement, une surveillante vient nous ouvrir la porte, nous signalant le retard de notre professeur. J’échangeai un regard avec Eden, vraiment intriguée et légèrement inquiète. Une panne de réveille, ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs, non ? Nous rentrâmes alors dans la pièce et je m’arrêtais, hésitant sur là ou nous devrions nous asseoir.

- Une préférence de place ?

Eden regarda la salle et me répondit simplement :

- Non pas devant de préférence.

Bon, c’était donc encore à moi de choisir. Très bien. En tant que petite élève modèle, comme à mon habitude, je choisis alors une place dans les premiers rangs. Pas le tout premier, pour faire plaisir à Eden, mais le deuxième, bien que ça restait devant. Oupsi. Je savais que de toute manière, les autres iraient dans le fond donc peu de chance que nous ayons quelqu’un devant nous. Mais au moins, je pourrais pouvoir m’investir plus dans ce cours et prendre le maximum de choses sans être déconcentré tout le temps, hormis par le coréen, l’aidant de temps en temps avec le français dans sa prise de note.


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 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages 966bb2bf70a8ab2e8fa278bcc60db6e1

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Eden Choi
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Eden Choi
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Mar 23 Fév - 21:52
L’union interparlementaire était un rassemblement très important et international des parlements nationaux. Cet évènement permettait de répondre aux attentes et aux besoins des citoyens. Celui-ci prônait également diverses valeurs importantes aux yeux des gens comme la paix, les droits de l’hommes, l’autonomie des jeunes et bien d’autres sujets de ce type.
Un sujet était lancé et les échanges allaient et venaient comme à chaque fois, c’était animé mais pas désorganisé. Chacun avait son temps de parole et pouvait donner ses idées et donner ses problématiques ainsi que ce sur quoi il lui avait été donné de travailler. C’était intéressant et chaque avis était pris en compte. Parfois certains haussait la voix pensant être le mieux placé pour juger, critiquer ou argumenter le sujet. Pourtant rapidement la présidente calmait le jeu en rappelant les représentant d’état à l’ordre. Rien de méchant, juste de l’autorité, du respect et une impartialité incroyable.

La conférence du jour traitait de la fin de l’apatridie. Effectivement c’était un problème. Tellement de personnes dans le monde étaient privés de nationalité, c’était indécent. Il fallait absolument remédier au problème.
Je me sentais impliqué par le sujet, j’étais profondément concerné, sans aucune raison, certes mais concerné tout de même. J’avais donc travaillé dur sur le sujet afin d’exposé mon point de vue, mes idées, les défauts et les forces du projet ainsi que les différentes perspectives à voir et revoir selon mon avis. Je n’étais pas irréprochable mais j’avais quelques ébauches qui pouvaient s’avérer intéressantes.

Je discutais d’ailleurs avec mon voisin polonais qui lui aussi avait un avis bien tranché au sujet du membre de l’Argentine qui avait une voix rugueuse et parlait rapidement. Encore heureux que nos oreillettes pouvaient traduire rapidement, sinon comment aurions-nous pu débattre à ce sujet ? Cela dit, outre son accoutrement d’homme coincé à souhait, il tenait des propos ma foi très intéressants sur la mise à jour des documents.
Car oui, le problème ne datait pas d’hier, et s’il avait été question de s’en occuper il y a cela des années, il était toujours d’actualité. Ainsi nous travaillions sur une remise en question des lois sur la nationalité. C’était le genre de sujet qui revenait toujours, peu importait ce que l’on faisait, parce qu’il n’y avait pas de solution miracle qui gérait tout en un jour. Tout prenait du temps. Bon je l’accordai volontiers, celui-ci datait au moins de 2005 et le projet était d’en finir d’ici 2024. Ambitieux mais possible, nous avancions bien.

Une remarque me fut lancée par mon autre voisin, le marocain. Lui je ne l’aimais pas, il n’était pas méchant, quoi que pas agréable non plus, ce bougre s’imaginait que parce qu’il avait quarante ans de plus que moi, il pouvait m’apprendre la vie. Je n’étais pas ici par hasard, je méritais ma place comme chacun, si ce n’est plus, j’avais travaillé d’arrache-pied pour obtenir ce siège. Alors je comprenais qu’il soit mécontent de me voir si jeune mais il n’avait pas à râler quant à l’occupation de mon poste et mon rôle que je remplissais avec brio.
Ou alors il râlait seulement parce que mes feuilles d’artichaut commençaient à envahir la table. Je n’avais pas mangé ce matin-là, aussi on m’avait proposé un artichaut qui malheureusement pour lui et heureusement pour mon estomac n’en finissait jamais. Cela faisait trois bonnes heures que nous étions présent dans la salle et je n’avais pas l’impression d’être à la moitié. Cela dit, je n’allais pas m’en plaindre, il était sacrément bon.

Cet artichaut était un peu comme un rêve dans lequel on avait beau courir pour atteindre une porte, on n’y arrivait jamais. Même ambiance, sauf que c’était mon estomac qui courait et l’artichaut la porte. Je n’allais pas m’en plaindre au moins ça passait le temps, car oui bien que les conférences soient intéressantes, il y avait toujours des moments que l’on trouvait plus long que d’autres.
Puis ce fut à mon tour d’avoir la parole. Je me levais tout en déposant mon artichaut sur la table, dont certains pétales tombèrent ici et là. Tant pis, je n’avais pas le temps de me soucier du sol, je devais faire mon discours. Ce dernier d’ailleurs avait l’air d’intéresser l’ensemble de l’assemblée, même le marocain qui semblait pour une fois d’avis à ce que je sois présent. J’étais fière il fallait le dire.
Puis la présidente donna quelques coups de marteau pour attirer notre. Depuis quand elle avait un marteau ? Ça n’avait pas vraiment de sens, surtout qu’on était déjà tout ouïe à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Mais cette fois c’était différent elle frappait mais disait rien.

Puis les coups retentirent une seconde fois et c’est aussi à cet instant que mon cerveau se décida à émerger. J’ouvris les yeux, du moins aussi grand que je pouvais. Étant coréen il fallait l’avouer, j’avais une vision restreinte au réveille, si ce n’est pour ne pas dire inexistante. Les quelques coups retentirent jusqu’à la chambre, aussi je me décidais à me lever pour ouvrir à l’enflure qui avait osé perturber mon sommeil si précieux.
Je m’avançais vers la porte d’un pas lent, lourd et trainant. Je n’étais pas du matin, mais alors pas du tout. Pour dire, au lieu de m’écarter pour ouvrir la porte, j’ouvris cette dernière sur moi, celle-ci ne percuta directement pas pauvre tête encore endormie et par automatisme je sortis un juron directement dans ma langue natale.

« Bonjour Eden... Tu n'es toujours pas prêt ?  Le cours commence bientôt ! »

Je me mis à l’entrebâillement de la porte pour essayer de percevoir qui était la personne ayant la motivation de venir me chercher aussi tôt le matin… tôt, à vrai dire je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était vraiment. J’aurais bien pu être en retard, je n’aurais vu aucune différence. La personne me salua, aimable mais je n’avais toujours aucune idée de qui c’était. Mes yeux embués et mes attributs asiatiques ne me permettaient toujours pas de distinguer la personne en face de moi. Je la laissais donc entrer afin de régler le problème d’identité plus tard. Je m’avançais jusqu’à mon lit et je m’assis, regroupant mes draps en boule que je mis sur les jambes. Je lâchai un long soupir de désespoir, je voulais hiberner.

« T’es qui ? » demandai-je perdu dans les méandres de mes songes encore frais. Puis mes yeux s’habituèrent à la luminosité et s’ouvrir davantage ce qui me permit de distinguer Amicia. « Oh c’est toi… coucou. »

Il me fallut encore un instant pour me réveiller, puis je repensais à ce qu’avait dit mon amie, au cours qui allait bientôt commencer. Sincèrement j’y serais bien allé en pyjama. Mais quand je vois le pyjama en question, pas sûr qu’Andreatus cautionne vraiment, bien j’apprécie de voir les muscles de mes jambes se contracter.
Je me décidai à me lever, ne prenant pas la peine d’étouffer un bâillement et me dirigeai vers la salle de bain que je fermai derrière moi. Amicia était arrivé tôt donc elle allait patienter un peu. Et puis il ne fallait pas trop compter sur moi à l’instant précis pour comprendre ou chercher à comprendre quoi que ce soit, j’étais beaucoup trop K.O.
La douche me fit du bien, n’empêche que le chaton avait de la chance habituellement j’y restait au moins quarante-cinq minutes, là j’avais dû en mettre que vingt. Une vraie flèche ce matin. Tout propre, je pris le temps de me sécher, m’habiller de mon uniforme et sortir de la pièce tout en frottant la serviette sur mes cheveux encore mouillé.

« Il te manque quelque chose je crois, » intervint Amicia avant de désigner mon torse d’un coup d’œil.

Je baissai les yeux pour constater que je m’étais habillé, certes, mais en partie seulement, il manquait effectivement la partie haute de l’uniforme. Je me disais bien aussi qu’il y avait un petit air frais.

« Oh ! Effectivement, dis-je avant de poser la serviette et finir de m’habiller. Je suis prêt. »

Je lui fis un sourire pour confirmer mon état. Cela dit, le temps que la jeune femme réagisse, je me tournai vers le miroir et ajustai mes cheveux pour éviter de leur donner cet air négligé qui ne m’allait que lorsque je dormais et que personne ne regardait.

« Qu'elle andouille je fais. Décidément, je suis vraiment déphasée en ce moment. »

J’enfilai justement mes chaussures au moment où elle fit la remarque. J’avais envie qu’on me dise que c’était une blague et que je rêvais encore. D’ailleurs je me demandais s’il n’était pas plus important de continuer l’assemblée qui avait besoin de moi plutôt qu’aller en cours de philo. Et puis l’apatridie était un sujet vraiment intéressant sur lequel il fallait travailler si on voulait atteindre nos objectifs…
Voilà que j’avais rêvé une fois d’être à l’union interparlementaire et je m’y croyais vraiment comme membre… Rien n’allait, il fallait que je me concentre surtout que l’air perdu d’Amicia me fit sourire. Comme quoi le matin non plus ne la réussissait pas… ou plutôt la nuit entière. Elle allait finir par devenir translucide à force de manquer de couleur.

« Bon vu qu’on a de l’avance, tu veux qu’on y aille quand même ou tu veux attendre encore un peu ?

- Je ne sais pas... Allons y maintenant comme ça on est sûr d'être à l'heure. Sauf si tu as encore quelque chose à faire avant de partir, me répondit-t-elle.

- Ah moins que je puisse retourner me coucher, non je n’ai rien à faire.

- Retourner dormir ? Après avoir mis autant de temps à t'être préparé ? Tu risques d’abîmer ta super coiffure si tu fais cela.

- Tout est bon pour dormir, et ouais je sais je ne ressemble à rien quand je me réveille. Un saumon ambulant..., lui dis-je peu enthousiaste.

- Non, je ne dirais pas un saumon... Plutôt un ourson sortant d'hibernation. »

J’avais l’envie insupportable de retourner me coucher, j’avais beau m’être préparer, je regrettai d’être jeune et en bonne santé. Je voulais être à la retraite et dormir le reste de ma probable longue vie. Mais l’idée d’être un bébé ours me tentait merveilleusement bien si ça pouvait me permettre de retourner dormir et manger mon artichaut.
Cela dit quand je repensais à ma tête et je trouvais que l’ourson n’était pas l’animal qui correspondait le mieux à mon physique au réveille. Je ressemblais plus à du kimchi ou un autre légume peu élégant.

« D’accord admettons, mais c’est mignon un ourson ! Moi je ressemble à une patate...

- Une patate ? Mais d'où tu ressemblerais à une patate ? Non je t'assure, tu es aussi mignon qu'un ourson au réveil.

- Mais je ne suis pas mignon le matin, je suis moche m’a tête dans le cul.

- Pense ce que tu veux, mais je t'assure que tu ne l'es pas. Mais passons, sinon je sens que nous n'allons jamais nous en sortir. Et avant que tu n'ailles te rendormir, allons-y, ça serait bête d'arriver au final en retard. »

Cette conversation n’avait aucun sens, on tournait en rond et comme dirait les français : c’était un dialogue de sourds. Mais il fallait l’avouer c’était amusant comme situation et puis depuis qu’Amicia se permettait de me tutoyer, je trouvais qu’elle prenait bien ses aises, ce qui était de mon point de vue bien plus agréable.
Cela dit, elle n’avait pas tort, avec notre débat sur ma tête au réveil on allait vraiment finir en retard sur l’avance que l’on avait. Je mis mon sac sur mon dos avant d’aller vers la porte.

« Bon et bien en route princesse, lui dis-je en la regardant rassembler ses affaires.

- Thank you. »


Nous marchions tranquillement dans le couloir si calme. J’enviais les autres étudiants qui vivaient leur meilleure vie à dormir comme des trous. Moi aussi je voulais retourner dans mes songes, au moins pour lancer des pétales d’artichaut sur le marocain.
C’est Amicia qui brisa le silence et me sortit de mes pensées pourtant très intéressante.

« Je me demande bien qui va être présent lors de cours de rattrapage. Je n'ai même pas regardé la liste des inscrits. »

Ah oui, c’était une bonne question, déjà me concernant j’avais oublié que l’on avait cours donc fallait pas compter sur mon efficacité matinale sachant que je suspectais une bosse de pousser sur ma tête. J’avais pourtant rêvé mieux comme réveil que de me prendre une porte en pleine tête moins de deux minutes après avoir ouvert les yeux.

« Je n’ai déjà pas eu le temps de me réveiller correctement, il ne fallait pas compter sur moi pour regarder qui serait présent... déjà je sais que c’est Andreatus le prof, je trouvais ça déjà bien.

- C'est déjà un bon début. Décidément, le matin, ça ne te réussit pas, surtout lorsque tu es réveillé par une insomniaque comme moi. »


Effectivement j’avais des envies de meurtre, et en plus elle s’amusait de mon ignorance ou ma piètre condition matinale. Elle avait cette chance de ne pas dormir juste pour ne pas subir l’horreur du réveil le matin. Après le reste elle pouvait bien se le garder sans soucis.

« M’en parle pas ! Un peu plus et on était en avance ! dis-je ironiquement. Mais à cause de toi je perds du dodo… si je m’endors durant le cours, je t’en porte responsable.

- Désolée, je plaide coupable. Je veillerais alors à te maintenir éveillée. Et promis, la prochaine fois, je vérifierais trois fois ma montre avant de venir frapper à ta porte. »

En réalité je râlais bien plus pour la forme que pour le fond, Amicia serait venue un quart d’heure plus tôt ou plus tard ça n’aurait rien changé. Dans tous les cas j’aurais eu la même sale tête pas réveillé du tout.

« Non c’est bon, je râle mais je le vis bien. Et puis je préfère voir ta bouille de chaton en premier le matin plutôt que la tête du prof.

- Cela ne m'étonne pas. Qui aimerait que la première personne que l'on croise le matin soit son professeur ? Personne, pas même moi.

- Mon dieu je ne veux même pas l’imaginer... décidément tu étais la meilleure option entre les deux. »

- Là-dessus, je veux bien te croire. Quitte à choisir, je préférerai aussi que ce soit toi qui... »


Rien que l’idée d’imaginer la tête du prof ne serait pas un plaisir pour moi. Mais alors vraiment pas du tout. Je ne veux pas l’imaginer venir me réveiller pour je ne sais qu’elle raison. Amicia, elle avait une jolie tête très inspirante et adorable, il était hors de question que je me tape la vieille tête d’Andreatus un matin pour mon réveil. En plus à coup sûr il n’aurait aucune clémence alors que je ne comprendrais rien et en plus je ne le reconnaitrais même pas. Non je ne souhaitais pas l’imaginer.

« Tiens c'est bizarre, d'habitude il est tout le temps en avance. »

Effectivement, nous étions arrivés devant la salle et cette dernière n’était, contrairement à d’habitude, pas encore ouverte. Sachant qu’il y avait déjà quelques personnes déjà présentes. Parce que certes nous avions de l’avance mais bon pas excessivement non plus.

« Tu penses qu’il se passe un truc ? Genre un mauvais présage ou quelque chose de ce genre ? Je m’attends à tout maintenant avec la France. Vous êtes tous trop bizarres.

- Nous ? Nous sommes trop bizarres ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. Mais oui, effectivement, il doit se passer quelque chose. »


J’imaginais tous les scenarios possible, le prof qui tombait dans des escaliers, celui ou il tombait malade cette fois, ou encore une panne de réveil. Mais le pire c’était celui où il était vraiment venu me réveiller… l’angoisse. Aucun sens certes mais trop flippant.

« Ah oui, non mais clairement vous êtes étranges. Entre vos expressions bizarres, vos languages étranges, vos mots apparemment semi-inventé et les gens ? Est-ce que je t’ai parlé des gens ? dis-je à Amicia en me tournant vers elle. Pour le moment je ne suis pas tombé sur une seule personne qui ne m’a pas pertur-... oh il y a Astrid. »

Je saluais la jeune fille d’un signe de main ainsi que d’un sourire que j’adressais également à Mordred, Saph et April que l’on avait vaguement rencontré durant le sport. Dans mes souvenirs ils étaient drôles, mais je ne pouvais pas l’affirmer à cent pour cent, mes souvenirs étant eux-mêmes affectés par la fatigue.
Le prof n’était toujours pas là, c’était une autre dame qui nous ouvrit la porte nous permettant de nous installer dans la salle. Je m’avançais à mon tour et regardait les places disponibles.

« Une préférence de place ?

- Non, pas devant de préférence. »

Amicia nous choisit une place au niveau des premiers rangs… et bien finalement j’aurais dû en avoir une de préférence… Moi qui ne disais pas devant je ne parlais pas uniquement de tout devant mais également des premiers rangs. Décidemment la princesse se détachait de ses allures de coincée mais par trop quand même.
Bon l’avantage c’est que l’on n’était pas non plus tout devant non plus. On avait un peu de marge mais bon… du point de vu scolaire, cette place n’était pas mal pour suivre et comprendre… enfin comprendre… ce fut un bien grand mot. Par contre c’est mon cerveau qui allait m’en vouloir de ne pas pouvoir être off et dormir, pas en étant aussi proche du prof  qui était pour le moment toujours absent.
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Astrid
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Mer 3 Mar - 14:39
ft. pleins de gens
Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapage. 


Bidibidip bidibidip!
Bidibidip bidibidip !

-Gronmmmmchhhffffff

Du fond de la couette, un bras se glisse jusqu'au réveil pour l'arrêter. S'ensuit un corp, 2 bras et 2 jambe sous une tignasse rousse. Astrid se frotte les yeux et grelotte en poussant sa couverture. Elle allume sa lumière et commence à se préparer. Elle traine comme tout les matins devant son verre de jus d'Orange. 


7h20, qu'est qu'il y a de prévu déjà aujourd'hui ? Il faut faire le tri dans le brouillard du baiiiiiiiiiillllle matin pour se rappeler.

- Merde ! 

Mordred viens la chercher pour le cours de philosophie. Faudra pas être en retard. Il viens dans 20 minutes. Bon la rouquine finit son verre et ramasse rapidement. Direction la salle de bain ! Comme d'habitude elle à sur la tête un véritable sac de nœud. L'adolescente se contente donc de leur donner une forme "acceptable" avec ses mains. Une brosse ne survivrait pas à cette épreuve. Elle se lave le visage, se brosse les dents et c'est partie pour s'habiller avant de faire son sac !


C'est seulement une fois son uniforme enfiler et le sac presque finit que Mordred tape à la porte. Je vous épargne le dialogue que vous avez déjà lu plusieurs fois. Mais ce qu'il faut retenir c'est que le compagnon de Mordred à l'air rigolo bien qu'un peu sanguin et qu'Astrid avait pas encore fais le lien entre Mordred et Elias. Après, il lui donne juste du soutient, pas de raisons que ça lui soit préjudiciable.

La discutions dure quand même très longtemps. Astrid est étonner que Mordred reste aussi calme d'ailleurs. Mais personne ne semble noter un problème assez évident. C'est que si on était dans une fable de la fontaine, Astrid serrait une tortue et Ingi en roller, un lièvre. Donc il serrait temps de partir pour ne pas être en retard.  
Bon Saph, à pas l'air d'avoir envie d'arrêter de provoquer Ingi, Astrid finit donc par intervenir et la troupe se met en route. Elle suit donc en silence la discution des deux amis. Quand ils arrivent enfin, Ingi détruit la comparaison avec le lièvre et la tortue parce qu'il arrive en même temps. Mais la jeune fille à abandonner bien avant d'arriver à Leoska les concours de vitesses. 

Astrid demande à Mordred de s'assoir sur un côté pour étendre sa jambe et la troupe va s'installer. Tout de suite, une jeune fille tout en rose débarque pour discuter avec Saph et Mordred. Astrid lui fait donc signe et se désintéresse de la discutions. L'amphi est vraiment très grand. Mais pas assez pour ne pas remarquer les deux amis d'Astrid. Elle n'avait même pas pensé qu'elle pourrait les croisés ici. Astrid éssaye donc de capter le regard d'Eden ou Amicia pour les saluer. 

Elle se sentira un petit peu moins seule comme ça jusqu'à l'arrivé du prof. On va pas se mentir, elle n'est toujours pas sur que les heures à venir ne vont pas devenir une éternité !




 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages Signat12
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
Trash Can or trash cannot



Sam 6 Mar - 14:45

Saph
Lacey

Hé mais
Z'êtes nombreux en faite ?

「  Rattrapage 」


7h. Effet de style qui tape ce texte en bas du plan. Quartier général du chaos.

La mission retard était sur sa lancée. Un plan parfait : réveil non programmé, ferme ambition de ne pas aller en cours, et féroce envie de pioncer.

Un seul paramètre (bon, bien plus que ça, mais ça ajoute en tension dramatique la notion d’unique) n’avait pas été pris en compte. La volonté de nuire de mon cher colocataire, qui, à défaut de me respecter, me fait émergé. À deux reprises. Avec du PCHIT dans la gueule. C’est un scandale, Monsieur Arraw, après tout ce que j’ai fait pour vous. Genre des pâtes hier soir. Un peu de reconnaissance, merde quoi.

Je le décoiffe pour me venger et prétendant lui faire explorer un style plus punk. Il me dit de pas lui donner d’idée pour la prochaine fois, et je souris. Quoi, tu va me faire un undercut en plus des deux side cut pendant mon sommeil ? Tenter la crête de dread ? Me faire des nouveaux piercings ? Non, mais j’suis curieux, dis-m’en plus.

Il file dans la salle d’eau et je pars déjeuner en bâillant.

C’était pourquoi déjà ? Cette féroce envie de pas sortir du lit ?

7h10. Toujours le même quartier général parce qu’on n’a pas les moyens pour plus de décors. Réalisation.(pas un titre de twilight)


La réponse tombe : cours de philosophie.

VENTRE SAINT-GRIS. Je m’esttouffe de mes maigres victuailles face à l’ampleur de cette félonie.

« QUOI ? Mais pourquoi tu m'as réveillé ? Comment je vais faire pour être en retard ?! »

Bien sûr il me dit d’oublier d’être en retard sur les cours que l’on a en commun et m’étrangle à nouveau par pur drama queenage et prend une gorgée d’eau. J’pense qu’il est somnambule. Il dirait p’être pas ça pour un cours de Harold quand même ? Pourquoi il voudrait y aller après tout ça ?
Remarque, c’est Mordred. C’est pas parce qu’il n’a pas envie qu’il va pas s'y rendre. J’aurais dû lui proposer de casser son réveil hier soir, p’t’être que ça aurait pu le convaincre que de rater des cours de l’enfer c’était pas si grave.

M’enfin.

Trop tard. Semblerait qu’il faut qu’on y aille. Franchement ça fait que quelques semaines que j’suis plus en classe d’aide et que je réfléchis à y retourner, mais si ça peut faire en sorte que j’l’ai plus en prof c’est toujours un argument de plus au tableau.

Je finis ma tartine, me brosse les dents en vitesse, saisie mon sac, ma veste et préviens que me coifferais en chemin pour justifier l’outrage capillaire que constitue ma tignasse et il ne cache pas sa moquerie. Wesh t’avais qu’à me le mettre sur les cheveux et pas sur la gueule ton picht aussi.

Finalement, c’est moi qui l’attends en me brossant comme une princesse Disney devant la porte le temps qu’il vérifie plusieurs fois les choses. J’affiche une moue de biais. Hmm. C’est rarement bon signe quand c’est souligné à ce point. Après les bourdes de gros débile que j’avais pu faire sur le fonctionnement de Mordred, j’avais été me renseigner pour essayer de comprendre ses signes d’anxiétés pour éviter d’être un sac à trigger dans son quotidien. Bon évidemment c’est pas parfait, mais j’essaie quand même de faire gaffe au possible, surtout quand c’est aussi accentué.

Par contre c’est pas parce que je tente des efforts que je suis plus doué. Surtout pour demander à quelqu’un si ça va vraiment. L'essai se solde par un échange maladroit à base de changement pas subtil de sujet et de tentative foireuse de lui dire prendre soin de lui. C’est tellement laborieux. Et on a l'air 100% pas à l’aise.

Mais en même temps au regard de son passif avec Harold et des mails qu’ils se sont envoyés, c’est auch. J’veux dire ça se comprendrais d’éviter ses cours, mais bon, de toute façon c’est lui qui voie comment il le sent donc… a par amorcer des discussions hyper weird sur son bien-être, j’peux rien faire de plus.

7hjesaisplusvousaveztropécritjsuispasunehorloge. Acquisition de renfort en territoire allié.

La ptiote (Elle a que 2-3 ans et 20 cm de moins à tout péter, mais laissé moi être hautain) débarque, dans un échange de fausse politesse que je me sens obligé de rectifier. Parce que ouais bro, même si je dérange, sorry, mais j’ai déjà fait un détour pour ton cul j’vais pas faire demi-tour pour tes beaux yeux.

Elle me regarde chelou, ça parlote, j’me chamaille avec Mordred qui juge mon style for no reason, mais au fond Astrid doit avoir un cœur puisqu’elle me propose d’aller me brosser dans la salle d’eau. L'utilisation d'un miroir est requise de toute urgence. « Pauvre chat t’es vraiment à plaindre » O U I, tu me maltraites trop, j’ai besoin du soutien de ton élève et qu’on me plaigne un max pour réussir à m’en remettre figure toi. Tragique.

AAH. Mais c’est quoi cette gueule. On dirait un Komondor. Ugh en plus mes cheveux pas « dreader » sont hyper long et chiant dénoué.  J’effectue le minimum syndical pour tout réunir en queue de cheval haute, de toute manière je pourrais rien faire d’autre dans les temps.
Mais d’ailleurs.

Plotwist.

Ingrid c’est pas la coloc d’Asgi ?

Et il se manifeste pas ce chacal, et pourtant je sais qu’on a le même cours aujourd’hui. Il cherche pas à s'esquivé pour aller, je sais pas moi, a un cours sur le domaine de méromorphie maximal et frontière naturelle de produits eulériens uniformes d'une ou de plusieurs variables ? Si j'suis forcé de participer au rattrapage de philo, j'épargnerais personne donc il a intérêt a se rameuter.


« INGI, JE SAIS OU TU T'CACHES. T'VIENS EN PHILOSOPHIE TOI NON ? RAMÈNE TON BOULE. »

S’en suis alors un long débat argumenté, Thèse « j’ai le temps » – antithèse « bouge ton uc » – Contre-Uno « Fermez-la » de Astrid qui a raison, mais qui en même temps fait échouer ma SECONDE tentative de nous mettre en retard. Pas l’élève de Mordred pour rien. Sorry Ingi, on disputera ça en entrainement, puisque tu tiens à ce que je te botte le cul sur le tatami. Si quelqu’un vient me rappeler que dans les faits, c’est plutôt l’inverse, promis j’le goume aussi.

Astrid nous recadre pour la deuxième fois et je continue à chercher Ingi en sortant.

« De toute manière c'est à Mordred que ça poserait soucis, tu peux toujours continuer cette conversation, je serais ravi de rater la philosophie si tu nous donnes une bonne excuse. Mince, faut faire comme si c'était bien devant Astrid, c'est ça ?
-C’est bien. »

FAUX. Et tu l’sais très bien. Je lève les yeux au ciel devant ses arguments. Ouaiii la Philosophie c’est censé être cool, mais avec Harold tout devient systématiquement moins cool, même le nom Andréatus. Tu doit au moins cette vérité a Astrid. Quitte a ce qu'elle se tape un cours de merde autant qu'elle soit prévenue, bichette.

Ceci étant dit je suis… curieux. De voir ce que ça va donner. On l’a pas vu de six mois presque, peut-être que ça aura remis des trucs en question d’avoir deux p’tites minutes pour réfléchir a l'infirmerie ? Ou est-ce que les principes de ce gros con l’auront amené à rester un pilier de l’éducation toxique ?
À voir. S’il saoule trop, je sortirais et puis basta.

8h. Base ennemi.

Le mouvement des troupes est anormal, la circulation est bloquée. Porte fermée. Okey, il a oublié ? Peur de venir ? Il s’est lancé dans l’humour et va émerger de la ventilation pour nous dire que c’était une blague ?

Personne. Eh bah putain. Harold qui réussit à être surprenant. On aura tout vu.
Plus qu’à espérer qu’il soit absent 15 minutes de plus pour qu’on puisse rentrer. Vraiment, si on peut éviter ton cours, tant miiiieux, garde tes angoisses au lieu de les refiler aux autres, merci et reste loin, super décision de pas te pointer, continue comme ça.

Paulia viens malheureusement détruire toute forme d’espoir en confirmant l’arrivée prochaine de Harold. Eh beh. Toi qui me vends du rêve d’habitude, franchement j’suis hyper déçu que tu fasses ton taf. Contrarié, je vais m’installer avec le crew en attendant. La foule se délitant pour se disperser dans la salle, je reconnais des têtes, notamment le couple qu'on a croisé en sport et...oh tiens, April ! April qui nous salue et se pose vers nous. Ça fait plaisir de voir des têtes familières sympatique, ca fera du soutiens dans cette rude épreuve.

« April ! Vous ici ! »

Je l’accueille d’un air volontairement grandiloquent puis me calme en m’accoudant à la table pour répondre plus tranquillement aux échanges de politesse et savoir comment elle va aussi. Elle nous parle de ce qu’on lui a raconté sur notre fameux Harold. Sa manière de formulé les choses me fait toujours sourire c’est si… soutenu. J’ai pas l’habitude. Sweet summer child, elle fait partie de ceux qui sont inscrits depuis cette année en philosophie et qui n’ont pas eu l’immense joie de connaître la tête de ce salaud « Consciencieux. » comme elle dit.

P.T.D.R, consciencieux pour faire de la merde ouai. En plus ça fait quoi ? 10 minutes qu’on attend ? Bon t’sais quoi je give-up.

« C’est un trouduc, et c’est pas normal qui soit en retard avec les morales a deux balles qu’il nous a payées à longueur de temps. C’est du foutage de gueule. J’reviens. »

Ça fait trop de temps que cette putain de poignée me fait de l’œil, je pense qu’il n’y a pas de plus parfaite occasion pour que Harold ait une petite leçon de vie. Alors j’vais la démonter.

Pour toutes les fois où cet abruti l’a fait disparaître sous prétexte de méthode de discipline pour apprendre le respect de l’horaire. T’as stressé tellement d’gamin avec tes conneries qui n’avaient strictement rien d’éducative.

Bien.

Bah tu vas l’apprendre le respect de l’horaire aujourd’hui mon con.

Je décroche la poignet de la porte, la pousse pour la fermer, et pose délicatement les deux côtés de la poignet sur le bureau du professeur.

Bien. Normalement on devrait pas me dénoncer, j’imagine que tous ceux qui ont déjà eu cours avec Harold comprendront l’intention et pourrons pleinement apprécier le geste de lui faire saisir ce que ça fait d’être angoissé par un cours.

Les nouveaux peut-être ? Ceux qui était au cours de sport où j'ai déraper auront peut-être la jugeote de se dire qu’en dehors de l’amphi je risque de leur tomber dessus, ce serait pas le cas, je serais plus subtile, mais la réflexion serait judicieuse a se faire. M’enfin, que des poucaves me dénoncent ou pas je n’ai aucun regret et croise les bras d’un air satisfait, ajoutant juste à l’attention d’Astrid et April qui n’avait pas cette joyeuse référence, sans pour autant leur expliquer :

« Sorry, juste une petite leçon de vie nécessaire pour le faire philosopher un peu. »





 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Harold E.Andreatus
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Harold E.Andreatus
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Sam 6 Mar - 15:57
Les crampes aux jambes étaient sans doute la pire des sensations physiques, après le cathéter évidement. Le mage noir arriva essoufflé devant la porte de sa salle. Il s’apprêta à ouvrir sans vraiment faire attention et sa main ne rencontra pas la poignée et vint se rapper, dans son mouvement, contre le crépis du mur. Étouffant un juron devant la mince mais brulante plaie, Harold remarqua le trou dans la porte. Quelqu'un venait de démonter la poignée. La porte était fermée et il était dehors.

Dehors comme un élève en retard. Un bouillon de rage et de honte mêlée monta du ventre mince pour rejoindre sa gorge.

Oser me faire ça a moi...
Murmuraz t'il pour lui même. L'incroyable fils de con qui a fait ça va regretter de...

Ta gueule. Ferme là et encaisses. C'est de bonne guerre et tu l'as amplement mérité. Concentre toi et ouvres la porte tu as un cours à donner.

Le quarantenaire se concentra sur les gonds. Il se visualisa un matériaux en particulier afin de se ménager. La seconde suivante l’aluminium des gonds disparaissait, laissant des coquilles de peinture séchée vides ne plus soutenir la porte qui s'effondra dans la salle avec un énorme fracas sur le parquet.

VLAM

Bien joué abruti...

Harold enjamba la porte de l’amphithéâtre pour se retrouver devant une salle presque pleine. Mince... Ils étaient combien? Il n'avait pas fait cours devant plus de trente personne depuis au moins cinq ans.

Harold posa son attaché-case sur son bureau d'une d'une main tout sauf assurée et ignora délibérément la double poignée de porte insolemment posée sur celui ci. Il tourna son regard vers la classe. Il avisa des têtes connues, Callirhoé, Ilius Chapman. L'illustre Elinson lui faisait l'honneur de sa présence. Son cœur manqua une marche lorsqu'il remarqua Arraw. Évidemment qu'il était venu... Son angoisse monta d'un cran en avisant des dreadlocks à coté, juste a coté.

Mais que putain de fout t'elle ici? Pourquoi aujourd’hui précisément décide t'elle de se remettre à travailler? Et pourquoi dans mon cours!

L'horloge affichait 8h30. Le plus grand et le plus honteux retard de sa "carrière". La bouche sèche et les mains sahariennes, il tenta de commencer.

Bonjour, euh... Veuillez m'excusez pour ce retard. Nous allons commencer la session de rattrapage du semestre 1 ensemble. Je crois que vous avez trois séances de deux heures d’inscrites en tout.

Harold fouilla dans son attaché-case... Il n'avait pas pris le bon. Les polycopiés résumés du fameux premier semestre l'attendaient bien sagement dans son appartement.

Bien aujourd’hui nous allons travailler sur…

Il gratta désespérément parmi les revues de santé et de numismatique pour trouver un vieux bouquin racorni. L'Œuvre de Platon, volume 3

Sur Platon et... Sur sa théorie du désir. Je crois…


Posant le livre sur le bureau il se tourna vers sa classe. Il connaissait la théorie du bonheur par cour. Terrible ironie.

Comme le montre Platon dans sa théorie que je vais vous énoncer: Le désir est avant tout l'expression d'un manque. On ne désire l'objet que lorsque nous en sommes privés. Le sujet le perçoit alors comme un bien à atteindre. À partir de cette idée s'entrevoient deux possibilités : Soit le sujet parvient à assouvir son désir, soit il n'y arrive pas.

Le mage noir regarda sa classe déjà sombrant dans l’apathie. Il allait vraiment faire un cours sur le stoïcisme? Sur Platon ? Sur son élitisme et sa volonté d’atteindre les sommets ? Après ce qu’il avait traversé ? Il rangea lentement le livre dans sa sacoche,

et il se laissa couler.

Euh… Oubliez un peu Platon et parlons uniquement du bonheur et du désir.


Mais que fait tu? Tu es en roue libre là !

Ses deux mains se joignirent nerveusement, caressant les veines de leurs dos.

Donc, les platoniciens définissent le bonheur comme je viens de vous le dire...

Un pas puis l'autre et la réflexion improvisée commença a prendre forme. Sans vraiment de sens ni de logique.

Et je pense que l’idée de base reprenant les platonicien et leur désir peut être définie en une phrase dont je dis toujours que c'est la phrase la plus triste de toute l'histoire de la philosophie. Comme ça on aura touché le fond on ne pourra plus que remonter. Nous allons parler du bonheur selon Schopenhauer.

Harold l'air perdu dans ses pensées marcha, les mains dans les poches, le regard fixé sur une fenêtre.

Alors… Quand je désire ce que je n'ai pas: Le manque. C'est ce que Schopenhauer comme tout le monde appelle la souffrance…

J'ai faim, il n'y a pas à manger : souffrance. J'ai soif, il n'y a pas a boire: souffrance. Je l'aime, il ne m'aime pas: souffrance.


Volte-face, son regard balaya sa classe étrangement attentive. Faisant apparaitre une craie, le mage noir se dirigea vers son grand tableau. Il traça "Bonheur" avec une flèche vers "Désir" puis vers "Manque" puis vers "Souffrance".

Mais quand "j'ai", ce qui dès lors ne me manque plus... Que donc je ne désire plus... Donc que je n'aime plus, il n'y a plus de souffrance comme il n'y a plus de manque.  

Rayant le manque il raya la souffrance puis le désir et donc le bonheur.

Mais ce n'est pas le bonheur il n'y a plus de désir.

Se tournant vers sa classe, il appuya bien ses mots.

Ce n'est pas le bonheur ce n'est pas le malheur c’est ce que Schopenhauer appelle simplement et fortement l'ennui.

Deux coup de craie pour inscrire le concept. Harold se retourna, pensif.

Qu'est-ce que c'est que l'ennui ? Ce n'est ni le bonheur ni le malheur. L'ennui je dirais que c'est l'absence du bonheur au lieu même de sa présence attendue.

J'avais rendez-vous avec le bonheur. Je me disais "Qu'est-ce que je serais heureux si...",  "Qu’est ce que je serai heureux quand...". Le si se réalise, le quand c'est aujourd'hui, je ne suis pas heureux pour autant.

J'avais rendez-vous avec le bonheur je suis au rendez-vous le bonheur n'y est pas. Le bonheur m'a posé un lapin.

Ce n'est pas que je sois malheureux je ne suis ni heureux ni malheureux simplement je m'emmerde.


Entourant le mot ennui, il regarda ses élèves.

Justement la phrase la plus triste de toute l'histoire de la philosophie selon moi... Écrite donc par Schopenhauer, est la phrase suivante. "Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule de droite à gauche de la souffrance à l'ennui". Souffrance parce que je désire ce que je n'ai pas. Et je souffre de ce manque.
Ennui parce que j'ai ce que dès lors je ne désire plus.


Reposant sa craie, il réfléchit de nouveau. Comment leur faire comprendre.

Souffrance du chômeur ennui du salarié. Souffrance du chagrin d'amour ennui du couple. Et ça souvent ça vous amuse moins.

Un sourire crispé se lu sur les lèvres d'un élève du premier rang. Un sourire? Vraiment?

Mais rassurez-vous. On  s’ennuie des fois, c'est normal. Il n’y a pas de couple où l'on ne s'ennuie jamais. Ça n'existe que dans les mauvais romans à l'eau de rose. Il n'y a pas de métier où l’on ne s'ennuie jamais. Ça n'existe que dans les mauvais livres de management. C'est qui pour le coup est une espèce de pléonasme. Le Philosophe Alain disait, plus lucidement, au début du 20e siècle : "Le seul métier où on ne s'ennuie jamais c’est celui qu'on ne fait pas."

Un léger brouhaha de rire se fit entendre, immédiatement arrêté lorsque la classe réalisa ce qu’elle venait de faire. Du bruit dans le cours d’un Andréatus. Mais Harold se retourna vers sa classe avec un œil pétillant.

Mais oui ! Oui bien sûr, vous avez raison de rire ! Moi si quelqu'un me dit "Je ne m'ennuie jamais au boulot..." Ma première réaction n'est pas de me dire "Tiens il doit être professeur référent des mages noirs…".

Rire de nouveau, vraiment?

Ma première réaction c'est de me dire "Encore un menteur, ou bien un inactif". De même si quelqu'un me dit "Je ne m'ennuie jamais dans mon couple". Ma première réaction est de me dire "Encore un menteur, ou bien un célibataire".


Les stylos s’étaient posés mais étrangement les regards étaient fixés sur l’enseignant. Et des sourires commençaient à fuser sur les lèvres, avec l’envie d’en entendre plus.

Il n'y a pas de métier où l'on ne s'ennuie jamais, il n'y a pas de couple où l'on ne s'ennuie jamais.  
Mais fort heureusement il y a beaucoup de couples et de métier où l'on s'ennuie rarement.
Où l'ennui n'est pas la règle mais l’exception bien sûr. Un couple heureux n'est pas un couple où l’on ne s’ennuie jamais arrêtez de rêver. Un couple heureux c'est un couple où l'on s'ennuie beaucoup moins à deux que tout seul et c'est déjà pas mal. Et un couple vraiment très heureux, c'est un couple où l'on s'ennuie beaucoup moins à deux qu'avec tous les autres.


Étrangement les rouages de sa réflexion l’amenait en terrain inconnu. Expérimentant avec le vécu autant qu’avec le lus. Sa pensée se déroulait et semblait pour le moment marquer des points auprès de l’assistance.

Un boulot heureux n'est pas un boulot où on ne s'ennuie jamais arrêtons de rêver. Je prends rarement du plaisir à corriger vos copies. Un boulot heureux c'est parfois un métier où l'on s'ennuie moins que pendant les vacances ça peut arriver. C'est peut-être même un métier où vous vous ennuyez moins que vous ne vous ennuierez pendant la retraite ça peut arriver aussi!


Retour face a la classe. Les bras levés à moitié, paumes ouvertes.

Et c'est ça que Platon n'arrive pas à expliquer. Quand on dit qu’il y a une chose qui donne tort à Platon… Peut-être une seule ou plusieurs mais qui reviennent au même en soit. Ce qui donne tort à Platon c'est ce fait incontestable qu'il existe parfois des couples heureux. C'est une raison forte d'aimer les couples quand ils sont heureux et de n'être pas platonicien!

Un sourire commença à se dessiner sur les lèvres du prof. C’était lui ou Callirhoé venait de noter sa phrase ?

Ce que Platon n'explique pas et qui revient au mêmes, c'est ce fait incontestable qu'il existe parfois des travailleurs heureux. C’est une raison forte d'aimer le travail tant qu'il est heureux et de n'être pas platonicien. Et comme ceci, Platon est incapable de l'expliquer. On a alors besoin d'une deuxième théorie du désir. Ce n'est pas celle de Platon c'est celle de Spinoza.

Se retournant pour noter le nom du philosophe, son regard venait de se figer sur l’horloge. Mince! Déjà? Il venait de passer trente bonnes minutes à déblatérer. Le cours se terminait dans 70 minutes au mieux.

Euh…Je vais vous laisser faire des… des binômes et travailler ensemble sur la théorie du désir de Spinoza. Je n'ai pas pris de feuilles, rendez-moi des copies doubles ou simples. Je n’ai pas de document… mais vous avez le droit d'utiliser Google. Vous avez jusqu’à la fin du cours, ça vous va ?

Épuisé, le mage noir s'assit a son bureau. Que venait t'il de faire?

De la vrai philosophie apparemment.
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Mordred Arraw
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Mar 9 Mar - 22:22

Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapages

 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages O4qc
April s’installe devant vous, et tu réponds à sa question en lui retournant la politesse. Si c’est habituel de la part de M. Andreatus d’arriver en retard dès le premier cours de la journée ? On s’est sûrement joué d’elle de toute manière, puisque ça n’a pas suffi à la dissuader de venir. Saph répond à la question, et tu n’ajoutes rien sur le moment car tu réorganises compulsivement tes affaires. Tu lèves cependant la tête après quelques secondes, pour voir ce qu’il est parti faire. Enlever la poignée. Ça te fait rire, et tu ne prends pas la peine d’expliquer pourquoi à April et Astrid. Saph revenu, tu lui dis :

« T’es un génie. J’ai presque envie de lui coller une hallucination de lui-même et de ce qu’il dirait à un élève en retard. »

Parce que, contrairement à un élève en retard et coincé derrière la porte, Harold trouvera un moyen de rentrer. Il le prouve peu de temps après en provoquant la chute de la porte dans l’amphithéâtre. Ça ne suffisait pas d’être en retard, il fallait également être très bruyant. Et visiblement très incertain. Qu’est-ce qu’il vous fait ? « Il croit » ? Tu n’es pas ici pour subir un cours médiocre. C’est déjà compliqué de rester… Concentré sur ta prise de notes pour ne pas penser au reste, tu t’interromps au changement de ton. Si ce cours pouvait sérieusement commencer ça t’arrangerait… ! Il est nerveux. Tant mieux. Ce doit être difficile d’essayer de jouer au professeur. Au vrai professeur.

Le train repart et tu peux écrire à nouveau. Du moins, c’est ce que tu croyais. Le ton est différent de ses précédents cours. La classe aussi. Parce qu’elle réagit. Elle rit, et Harold n’a pas l’air d’être Harold. Il a l’air d’être passionné. Enfin, plus qu’il ne l’a déjà montré. Il vous aurait caché un talent pour le stand-up depuis tout ce temps, en plus de ça ? Tu ne partages pas l’hilarité des autres. Cette scène est trop étrange. Tu notes encore, mais de plus en plus lentement, jusqu’à arrêter car tu n’es même plus sûr d’être face à la réalité. Tu as eu des hallucinations plus soft que celle-là. Car ça ne peut être que ça. Rien ne va, le réel est déformé. Alors tu balances un coup de coude dans les côtes de Saph, entre scepticisme et début de panique.

« C’est une hallucination ou pas ? »

Il a l’air choqué et tu ne peux que le comprendre, toi non plus tu n’arrives pas à trouver un sens à ce que vous voyez.

« Je... heu... Je sais pas ce que c'est je le vois aussi je... heu... peut-être que c'est un mage de transformation ? Oui sans doute. C'est pas possible autrement. »

Ce n’est pas forcément rassurant de savoir que vous assistez au même spectacle, mais tu es rassuré de ne pas délirer complètement. Tu hoches la tête sans répondre, essayant tant bien que mal de poursuivre ta prise de notes. Pas moyen. Le texte est bon et tu aimerais profiter du cours. Tu n’y arrives pas. C’est énervant, mais pas autant que ça l’aurait été si tu n’étais pas totalement perdu. Tu fais tout de même l’effort de noter tout ce qui te vient au sujet de Spinoza et sa théorie du désir, comme tu le fais à chaque nouvelle notion. Pour compléter le cours, avoir des pistes pour chercher après. Ici, ça tombe bien car tu avances le travail donné. La consigne « en binôme » t’échappe, tu es déjà concentré sur ce qu’il faut faire.
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Ingi Elínson
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Ingi Elínson
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Mar 9 Mar - 22:57

Philosophie de la magie séquence 2

ft. des gens, flemme



Saphirre Lacey, mon héros, sauveur des causes perdues, réceptacle de mes volontés en ce monde.

Te voir agir avec grâce et élégance, avec maestria, lorsque tu retires cette poignée.

Oh, tant d'émotions, tant de joie.

Merci, mon très cher ami, d'avoir entendu mon appel.

La poignée, posée fièrement sur le bureau de cette honte de l'éducation est le plus beau trophée de cette journée. Il est peut-être peu éthique de rire de la situation, mais, eh, si j'avais un respect pour ce genre de conventions sociales, ça se saurait.

Donc je ris. De manière très vocale et assumée.

Et je fais un petit signe de tête à mon camarade d'entraînement. Ça va, tu te rattrapes pas trop mal, je ne te sanctionnerai pas trop au prochain entraînement.

Malheureusement, cette petite animation porte bien son nom et est excessivement petite. On attend toujours l'arrivée du grand méchant prof.

Une LONGUE demi-heure après le début théorique de cet enseignement, un délicat vacarme me sort de mon ennui. Une porte qui tombe, un prof qui apparaît.

Ah, tout ce que j'aurais pu faire, dans cette demi-heure... Tout ce temps perdu, c'est une honte, Harold.

Et en dehors d'être une honte, c'est étrange. Profondément étrange. Y'a un mood de malaise dans l'assemblée. Et ça s'arrange pas quand il commence à parler.

Il est... Différent. Ses hésitations, ses excuses... Et ça empire. Des envolées, des blagues.

C'est pas Harold Andréatus. En tout cas, c'est pas le modèle mental qui correspond. Et ça m'dérange.

Je dégaine ma magie à fond, j'analyse tout, de la posture aux intonations, son positionnement dans l'espace, le choix des mots, le rythme, tout.

Et les réactions des étudiants. Les résultats les plus intéressants sont chez mes colocs par alliance, Saph et Mordred. Ils sont perdus, ils ressentent un bug aussi clairement que s'ils avaient ma magie. Quelque chose cloche. Profondément. Et de manière colossale.

Quand il finit de parler, je commence à regretter ma connerie.

20 minutes de cette utilisation légèrement abusive de mon don d'analyse, ça va se payer. Surtout que j'ai fait que récolter les données, va falloir traiter tout ça, derrière.

Et pendant que je choppais toutes ces données d'irrégularité du modèle social attendu, j'ai : rien écouté.

Il racontait quoi, le doppelgänger ?

Manifestement, il a donné un exercice, well, faudra que je me repasse les dernières phrases. Heureusement, j'ai emprunté le magnétophone d'Elias. A la base pour chopper des exemples de l'incompétence du prof, mais il me servira manifestement à autre chose.

Je me repasse donc les dernières phrases, en mettant ma magie sur pause.

Aoutch, mes muscles commencent déjà à se serrer. Je sens que j'vais pas repartir en rollers, moi...

Ah, des binômes. Fun.

Bon, bah on va chercher. Aloooors... Saph, j't'aime bien mais je préfère t'envoyer des patates plutôt que de discuter philo avec toi...

Mordred ? Ça peut être rigolo, tiens. J'crois que c'est comme ça qu'ils se sont rencontrés, avec Elias, un binôme dans un cours de l'autre bug vivant, là.

Quand je me lève pour m'approcher, mes jambes menacent de me lâcher en plein mouvement. Merde. Je réussis à me rattraper en posant la main sur un bureau. Ça va être chiaaaant. La douleur, ça va je peux gérer, mais le manque de possibilité de mouvement, c'est vraiment brise-gonade.

J'arrive tant bien que mal devant le bureau du brun ténébreux qui a l'air déjà profondément absorbé par son travail. Et qui donc n'a pas cherché de partenaire. Nickel.

"Hey, Mordred, ça te va si on se met ensemble pour l'exo ?"

Maintenant, va falloir retrouver le sujet dudit exo.

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Aprilynne Beaufort
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Aprilynne Beaufort
Premier de la classe



Sam 13 Mar - 13:03
009
Séquence 2 : rattrapages
Philosophie de la magie
Avec pas mal de monde
Une demi-heure. Une demi-heure complète, pendant laquelle tu as envisagé de te lever et de quitter la classe. Tu ne pouvais pas prédire ce retard, donc tu n’as pas emporté de quoi t’occuper en attendant que le professeur daigne se présenter à son propre cours. Tu es donc resté assise, là, une demi-heure, à te demander s’il existait des professeurs compétents à Leoska. Avec tout le respect que tu as pour l’Académie, force est de constater que le niveau des professeurs auxquels tu as été confrontée n’est pas resplendissant. Et ceux-là ont au moins eu la décence de se présenter à l’heure. Tu te réconfortes en te disant que Saph a pris les devants et a orchestré une leçon suffisante pour qu’il comprenne qu’un tel retard n’est décemment pas acceptable. Même si les motivations de Saphirre semblent diverger brutalement des tiennes. Brutale aussi, est l’entrée dudit retardataire sur lequel tout le monde attendait. La classe cesse soudainement de bouger, de parler, de respirer. Un silence de mort tombe sur l’assemblée tandis que le professeur s’achemine vers son bureau.

La suite des événements n’est pas moins déconcertante : la classe semble interdite face au comportement du professeur, d’abord incertain puis assuré mais qui provoque les rires confus de l’amphithéâtre. Derrière toi, Mordred et Saphirre semblent tous les deux profondément désemparés. Leurs théories sont plutôt valables : tu as entendu des rumeurs à propos d’un professeur tyrannique, dur et froid, élitiste et un grand nombre d’adjectifs plutôt négatifs à son encontre—bien que témoignant d’une certaine capacité et d’une grande source de savoir, ce qui t’a poussée à venir ici malgré des prémices…peu favorables. Face à la classe, un professeur d’abord incertain, qui se lance ensuite en roue libre dans un cours sur le désir et les relations…de couple ? rien qui ne corresponde à ce que tu as entendu jusque-là.

Dépassant rapidement cette incompréhension passagère, tu décides de te concentrer, de suivre le cours et de prendre des notes avec le joli stylo plume qui a couté une bonne partie de l’argent gracieusement offert par Lucas pour acheter ton silence. Etrange, peut-être, mais loin d’être inintéressant. Tes souvenirs de Platon sont… médiocres au mieux. Tu as une bonne mémoire des grandes lignes, mais tu n’as pas eu l’occasion d’étudier la philosophie très longtemps. Spinoza ? tu en as des souvenirs encore mois précis. Le déterminisme, c’est tout ce qui te viens. Rien à voir avec la théorie du désir. Et travailler en binômes. Tu n’as plus qu’à espérer que Mordred ou Saphirre choisissent de se mettre en groupe avec le troisième membre de leur groupe, et que l’un.e d’entre elleux tombe sous le charme de ta petite moue « adopte-moi, s’il te plait. ». Tu te tournes et constates que Mordred est déjà obnubilé par le travail demandé, et que Saph fait les yeux doux à une personne aux cheveux bleus. Raté. Tu t’apprêtes à te retourner quand la cible de Saphirre ignore royalement son appel silencieux pour demander à Mordred d’être son binôme. Merci infiniment à cet inconnu notoire qui réactives ton plan d’attaque. Parfait. Petit sourire victorieux, rapidement remplacé par ladite moue « s’il te plait, adopte-moi. » et le battage de cils qui va avec.

- Saphirre, tu accepterais dêtre mon binôme ? je ten serais infiniment reconnaissante, je ne connais personne dautre ici.



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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
Premier de la classe



Sam 13 Mar - 13:43


Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapages


ft Beaucoup trop de monde 


Je regardai Saphirre enlever la poignée de la porte sans vraiment comprendre pourquoi, hormis que c’était petit et mesquin de sa part. Certes, M. Andreatus était en retard, mais ce n’était pas une raison pour l’enfermer dehors. Enfin, il devait y avoir une raison derrière tout cela, surtout que pas mal d’élèves dans la classe semblaient heureux qu’elle le fasse. C’était limite si on ne l’applaudissait pas au moment où elle posa la poignée sur le bureau. Ah je vous jure, nous étions ici pour étudiez et les voilà à faire des gamineries alors même que le professeur n’était pas encore arrivé.

Si bien que lorsque celui-ci arriva, ce fut dans un fracas de porte. En vrai, j’aurais pus lui ouvrir avec mon pouvoir mais je n’avais pas eu envie de me mettre la classe à dos. Mais pauvre porte n’empêche, la voila sortie de ses gonds et mise à terre. J’empathie pour une porte moi maintenant ? Je déraille totalement, faut vraiment que j’arrive à dormir plus que ça. Je regardai notre professeur rentrer dans la pièce et s’installer à sa place. Il commença alors son cours, lui faisant prendre un tournant inattendu.

Je commençais à noter ses premières paroles à propos de Platon et de la théorie du désir que j’avais déjà étudié chez mon père avec mon percepteur. C’était loin d’être le sujet que je préférai, me rappelant pourquoi au moment ou M. Andreatus en parla : parce que ça me faisait trop penser à l’absence de ma mère. Aussi, quand il changea de sujet pour partir sur le bonheur… Oui non, ce n’était toujours pas la joie. J’aurais préféré qu’on parle de l’art à la place, ça m’aurait fait moins mal.

Schopenhauer et sa définition du désir. Pourquoi était-il parti là-dessus ? Voila, c’est bon, moi qui voulais penser à autre chose, me voilà encore plus déprimée. « "Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule de droite à gauche de la souffrance à l'ennui". Souffrance parce que je désire ce que je n'ai pas. Et je souffre de ce manque. Ennui parce que j'ai ce que dès lors je ne désire plus. » Voila qui résume très bien ma vie. Avant la mort de ma mère, je n’avais jamais rien désiré, ayant tout ce que je voulais, aussi n’avais-je connu qu’ennuie, seule enfermée dans ma chambre. Et après la mort de ma mère, ce ne fut que souffrance, désirant ardemment qu’elle revienne. Oui, cet exemple était moins parlant que les siens qui parle de travail et de d’amour. Mais c’est ce que je ressentais alors que je prenais en note tout le flot de paroles du professeur, de manière machinale. Il avait beau faire rire la classe, personnellement, j’étais partie dans mes pensées noires.

Je me posai alors la question : savoir si mes parents étaient un couple heureux. Comme M. Andreatus l'expliquait, « un couple heureux n'est pas forcément un couple ou l'on ne s'ennuie jamais, mais plutôt un couple ou l'on s'ennuie le moins possible. » Etait-ce le cas chez mes parents ? Oui car je ne pouvais pas l'appliquer sur moi, étant donné que je n'avais jamais été en couple de ma vie. Mes parents donc. Je me souvenais de nos sorties en famille, où ma mère souriait constamment, mon père lui lançant des regards attendrit. Je me souviens aussi de leurs petits gestes l'un envers l'autre, de leurs petits mots glissés ça et là. Mais je me souvenais aussi des fois ou je retrouvai ma mère en larmes, assise dans le salon, mon père absent. Et lorsque je lui posais la question de pourquoi elle pleurait, elle esquivait la question en me souriant et en me prenant dans ses bras. Je n'avais jamais su pourquoi elle pleurait ainsi. Etait-ce à cause de mon père trop absent ? Après tout, il était que très rarement à la maison et n'avait prit que très peu soin de sa femme. L'ennuie avait du être bien plus présent entre eux que je ne l'imaginai au début. Etait-ils donc heureux à cette époque là ? De toute manière, actuellement, la question ne se posait plus avec la disparition de ma mère.

Mais quoi qu'il en soit, M. Andreatus venait de terminer de déblatérer son cours. Je posai mes yeux sur mes prises de notes, complètes. Au moins, je pourrais y réfléchir à tout ça bien plus tard, lorsque je serais tranquillement assise dans mon lit, ne voulant pas inquiéter Eden plus que cela, bien qu'il était au courant de certaines choses peu glorieuses de ma vie. Je chassais alors toutes ces réflexions de mon esprit et relevai la tête vers notre professeur. Il nous donna alors un travail à faire : réfléchir à la théorie du désir Spinoza en binôme. Au non, pas cette théorie non plus... Pourquoi m'étais-je inscrite à ce cours ? Je n'avais aucune expérience du désir, de l'amour et de toutes ces choses. Je n'avais que mes parents pour exemple mais comme vous l'avez vu précédemment, ils n'étaient pas de superbes exemples. Et ce n'était vraiment pas des sujets que j'avais envie d'aborder, surtout avec mon état psychologique. Mais visiblement, je n'avais pas le choix.

Bon déjà, commençons par le commencement : un binôme. Au moins, discuter avec quelqu'un me permettra peut être de voir la théorie de Spinoza sous un autre angle et de m'apporter d'autres exemples pour mieux la comprendre. Et puis, probablement qu'à travers le dialogue, je parviendrais à penser à autre chose. Il n'y avait donc pas que des points négatifs à tout cela. Mon regard se posa naturellement sur le coréen qui se tenait juste à côté de moi. Je détaillai un instant son visage, légèrement hésitante. Il était un de mes rares amis ici, le seul qui savait le plus de chose sur moi hormis le psy que je voyais. Il était donc tout naturel que je lui demande non ? Surtout que, dans ce cours, hormis Astrid et lui, je ne connaissais personne. Quoi qu'en jetant un regard par dessus mon épaule pour apercevoir à la rouquine, je me serais bien mise aussi avec elle pour ne pas la laisser à l'écart. Dur dur les amitiés. Mais vu la théorie qui nous attendait, je crois que je préférais en débattre avec Eden. Je reposai alors mon regard sur lui et affichai un mince sourire.

- Puis-je te proposer d'être mon binôme pour la réalisation de cette dissertation ?

Amicia, tu n'as pas plus pompeux comme demande ? Oui, tu es en public mais c'est à Eden que tu t'adresse. Hé ! Je l'ai tout de même tutoyé. Et puis il n'y a rien d'autre qui ne me soit venu à l'esprit. Il allait encore désespérer face à mon niveau de langage, c'était certain. Mais c'était plus fort que moi, que voulez vous, cette éducation solidement ancré en moi. Et encore, j'avais fait bien pire comme demande ou comme tournure de phrase, franchement je trouve qu'elle est simple celle là, même si j'aurais pus lui demander simplement : veux tu être mon binôme ? Mais je ne voulais pas qu'il se sente obligé, je voulais lui laisser la possibilité de refuser.


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Eden Choi
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Eden Choi
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Ven 19 Mar - 0:48
Tout le monde était présent dans la salle et les minutes passait lentement, le prof avait un retard énorme qui habituel au vu de la situation. Ou pas habituel du tout finalement. Le retard accumulé était vraiment énorme et terriblement ennuyeux. Mes pensées se dirigeaient directement vers mon lit qui me manquait déjà terriblement. J’aurai au moins pu finir mon discours à l’assemblé. Il fut certain que j’aurais pu faire avancer les choses. Mon point de vue était intéressant et mes arguments plus que valable, sans parler de mes bases solides concernant le sujet. C’était comme donner un vélo à un coureur, j’aurais facilement pu me mettre le marocain dans la poche.
Cela dit il avait fallut que le destin en décide autrement, et par destin j’entendais Amicia, le cours de philo et le prof absent. Sacré destin qui n’était clairement pas à mon avantage. Moi je voulais dormir, pas attendre sans rien faire que l’heure tourne. Et c’était dire à quel point les minutes étaient lentes, j’avais l’impression d’être devant mon micro-onde à patienter que mon lait chauffe. Voir les secondes s’écouler de manière constante.
Du coup j’avais compté, cela faisait pas loin de mille sept cent quatre-vingt-trois secondes que l’on patientait… Bah c’était long, vraiment très long. Et même les discussions que l’on pouvait entendre ou avoir n’aidèrent pas à passer le temps.

Mais c’était sans compter sur un élément perturbateur de mon attention, qui brisa mon rythme de métronome à compter les secondes. Je regardais la personne, dont j’avais sans aucun doute malencontreusement ou par inadvertance oublié le prénom qui s’approcha de la porte, la trifouillant pour finalement en retirer les poignées. Cela me fit doucement rire. C’est typique du prof de le faire à ses élèves, je ne l’avais pas vu mais entendu de vastes écho. C’était donc amusant de voir l’engouement que ce simple geste pouvait créer. Cette poignée trônant désormais insolemment sur le bureau, un lieu si provoquant lorsque l’on savait que le puni n’était autre que le professeur lui-même apparement adepte de cette méthode. L’arroseur, arrosé comme dirait les français.
Une réaction ne se fit d’ailleurs pas languir, ce fut dans un fracas de tous les diables que la porte s’écrasa au sol, laissant apparaitre le dit professeur. J’avais abandonné mon comptage d’heure, dommage, j’aurais pu savoir le temps approximatif que nous avions patienté dans la salle. Du temps perdu, sur le cours mais également pour nous et surtout pour mon cerveau terrible nécessiteux de retourner dormir et s’activer les meilleurs scénarios aussi absurdes que passionnants.

Au lieu de m’imaginer à raconter mes discours incroyables et innovateurs pour le problème des lois sur la nationalité des population, nous avions face à nous un professeur hésitant, à la limite de fuyant. C’était prometteur pour le reste du cours. Ça avait l’air un sacré bazar dans sa tête pour montrer autant d’incertitude devant la classe. De plus un cours visiblement peu préparer voire pas du tout à en juger son ton emplis d’incertitude.
Cela dit, ces hésitations disparurent rapidement pour laisser place à un discours passionnant et enrichissant. J’esquissai un sourire, finalement satisfait de cette longue attente. Le cours initialement porté sur Platon, dériva sur un sujet démontré au travers d’exemples dans lequel nous pouvions facilement nous imaginer. Imager par des situation de tous les jours, de toutes les époques et générations.

C’était interessant, je prenais grand soin de noter toutes les informations et idées importantes du sujet. D’une par parce que les paroles du prof nourrissait ma grande curiosité et aussi parce que je ne comprenais pas tout non plus. Il fallait l’avouer, je notais certains mots comme je les entendais mais rien n’assurait que l’orthographe était un tant soit peu cohérente. Ainsi je notais un maximum de chose afin de pouvoir demander à Amicia de l’aide en traduction.
A la fin de son discours qui avait pas mal animé la salle, il demanda de travailler sur la théorie d’un autre philosophe. Et en binôme… alors déjà il fallait que je me souvienne ce que c’était que ce truc. Il l’avait entendu plusieurs fois avec le mage qui lui avait servit de mentor. Mais c’était clairement le genre de mot que j’oubliais toujours mais qui finalement était évident lorsque j’avais la traduction.

Ce fut Amicia qui m’aida, inconsciemment, à résoudre mon problème. Cette dernière me proposa que je sois son binôme, donc son partenaire, pour faire un duo. C’était d’un bordel dans mon expression du visage suivit mes pensées lorsque je compris la signification du mot. Heureusement que j’allais être avec elle, parce que je me voyais mal demandé à un inconnu ou Astrid, étant la seule autre personne que je connaissais, de me traduire la plupart du cours pour pouvoir avancer. 
Or avec Amicia c’était plus simple, déjà parce que l’on était assez proche, la preuve étant le tutoiement, et en plus parce qu’elle avait déjà eu face à mes problèmes de compréhension, traduction et autres détails concernant la langue française.

« Oui avec plaisir, par contre je voudrais bien un coup de main pour la traduction de certains mots. Il en a utilisé quelques uns que je n’ai pas compris. »
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Astrid
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Astrid
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Lun 29 Mar - 12:38
ft. pleins de gens
Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapage. 



Astrid n'a jamais eu de cours de Mr Andréatus. Elle le connais seulement de réputation. Un homme rigide, froid à cheval sur le reglement de manière abuser. Sa méchanceté et sa dureté vont de pair. 
Mais là, le gars se permet d'être en retard ! Alors même que l'ado était à l'heure pour son prof rigide à elle ! 
Bon Mordred est gentil et Astrid l'apprécie réellement maintenant qu'ils se connaissent. Mais pour revenir à Mr Andréatus, Astrid reste curieuse de voir à quel point il s'éloigne de son cliché. En effet, avec le conseil de Mme Delaunay, elle doit prendre contact avec lui. Et si elle ne l'a pas encore fait, c'est bien par peur du personnage. 


BLAAAM


Ses pensées  son arrêter par la porte qui tombe au sol et l'arrivée du professeur. Quel barjo ! Qu'est ce qu'il se passe ? Il commence son cours de manière hyper saccadé. Déjà que l'ado n'est pas scolaire, elle comprend vraiment rien. Elle écoute donc ce que raconte le prof d'une oreille en se demandant pourquoi elle est venue déja. 


Ha oui, elle est venue pour montrer sa bonne volonté à Mordred et découvrir le post bac. Elle se tourne donc vers son camarade qui est déjà en pleine prise de note. Le prof dit plus rien et Ingi débarque. Mordred à commencer le travail de groupe seul ? Whut ? Il est vraiment trop à fond dans les cours. 


"Hey, Mordred, ça te va si on se met ensemble pour l'exo ?"



Comment la jeune fille va faire ? Elle n'a jamais fait de philosophie. Elle connait Ingi pour partager le même dortoire. Enfin elle connait ses horaires du soir et vite fait sa tête du matin. Mais puisqu'elle n'est pas élève officiel, autant observer avec les premiers de la classe.

- Heuuu je suis là que en observation, mais je peut travailler avec vous ? 

Décidément, Mordred à une bonne influence sur Astrid. Elle se met en groupe avec les premiers de la classe et utilise le verbe "travailler" à la premiere personne.


 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages Signat12
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Saphirre Lacey
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Saphirre Lacey
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Lun 29 Mar - 21:50

Saph
Lacey

Hé mais
Z'êtes nombreux en faite ?

「  Rattrapage 」


Fier de mon coup, je ricane à la réflexion de Mordred. Je pense qu’on n’est pas les seuls à être d’accord sur le fait que cette crevure mérite bien une toute petite, mais alors toute petite mise à niveau sur sa situation.

Sauf que VLAN. La porte s’écrase au sol dans un vacarme assourdissant. Il a fait péter les gonds ce con ? Remarquable ironie le concernant.  Faut croire que son séjour à l’infirmerie lui a permis de cultiver son sens de la mise en scène. Honnêtement ? Je suis tenté d’applaudir son entré d’un air cynique, mais j’vais pas me vendre comme ça sérieux il est bien fichu de me faire refoutre en classe d’aide si une douce occasion se montre.

Je savoure silencieusement le fait qu’il a l’air aussi nerveux comme une modeste revanche. C’est probablement dû au fait qu’il n’a pas fait cours depuis aeternam. Mais le voir chuter de son piédestal d’élitiste de merde pour se ramasser pendant des mois et revenir façon une petite créature perdue et tremblante a quelque chose de foncièrement satisfaisant.

Enfin c’est ce que je pensais.

Avant qu’il arrête de balbutier comme un abruti finit. Quand il prend la confiance, là, c’est chaud.
Je comprends tout à fait la question de Mordred et lui fais part de mes propres doutes quant à la réalité de ce qu’on a sous les yeux parce que rien ne fait sens. Son attitude. Son cours. Les réactions des autres. Rien.

Pourtant je passe vite du choc à une sorte de rage sous-jacente. Sérieusement Harold Andréatus, qui a envie de t’entendre parler de désir et de bonheur ? C’est à en gerber. Ces demeurés rigole à ses blagues, mais ça n’a rien de drôle, qu’est-ce que c’est que ça ?

Tu crois que tu peux terrifier des générations entières en te comportant comme une raclure finie puis revenir comme une fleur à faire ton one man show comme si de rien n’était ? Tu crois que d’un coup, parce que t'as joué au con avec ta santé tu vas nous faire suffisamment pitié pour que tous te pardonne ce que t'as pu faire avant ? Que toutes les phobies scolaires que tu as engendrées chez des jeunes qui n’avaient franchement pas besoin de ça vont se volatiliser puisque tu leur auras fait un joli sourire en leur parlant des couples heureux ? Que tu mérites encore d’enseigner à tous ceux que t’as traités comme de la merde ? Mais va crever sérieux. C'est pas de cette façon que ça marche.

Qu’on soit clair, je dis pas que le fait que tu fasses des efforts est foncièrement une mauvaise chose, si tu arrives à faire semblant pour les prochaines générations d’élève, c’est déjà ça de pris pour eux. Mais t’as clairement fait de la merde pendant trop d’années pour que ce soit envisageable de l’ignorer. Que t’ai la décence de pas faire comme si de rien n’étais, ça me paraîtrait être le strict minimum.

Je peine à prendre des notes. Je connais en partie ces théories donc ça va pour comprendre, mais franchement, être focus c’est foutrement impossible. Je pète plusieurs fois la mine de mon critérium à force d’appuyer dessus comme une brute. Ça m’agace. Je finis par juste balancer mon crayon sur la table et à écouter puisque de toute manière c’est pas comme si j’avais bien le choix de faire autre chose. Mais c’est pas l’envie de me barrer qui manque. Après tout si on met de côté le fait que c’est une chiure, c’est la première fois que ce salopard est en mesure de faire ce qui s’apparente à un cours. Profitons du spectacle. C’est peut-être l'unique fois de sa vie ou il se montrera compétent. Amuse-nous un peu, allez. Bouffon.

Il finit son sketch par les consignes les plus vagues du monde et regarde l’assemblé d’un air incertain et j’ai le seul souhait qu'il baisse les yeux. Mais je sais que je deviens encore excessif et qu’il faut que j’me calme. J’aurais beau être aussi enragé qu’on puisse l’être contre lui ça changera rien, j'ai les mains liées. Il a une sacrée chatte d’avoir demandé des binômes, autrement je lui aurais fait une brillante dissertation fleurie sur sa personne, ô combien gratifiante.

Je lâche un soupire sonore et voie que Mordred est déjà perdu dans les abysses du travail et j’ai franchement pas envie de le déranger alors qu’il a du assister à ça au vu de son passif avec Harold. Si j’ai trouvé ça pénible, j’imagine pas pour lui.

C’est tout naturellement que je me tourne vers Ingi en tant que fier camarade d’entrainement, président du club que je squatte, coloc par alliance alors pourquoi pas binôme de philo ? Non je dec' c’est pas pour lui coller davantage au cul c’est que je sais qu’avec Ingi j’aurais pas grand-chose a foutre pour avoir une note excellente a deux. J'ai pas envie de faire d'effort. Mais ce gros schlag m’ignore royalement pour aller voir Mordred. Vasy, t’abuses, j’avais pas besoin de ça, gros.

Heureusement, il y a April. Petit rayon de soleil dans ce monde de grosse brute. Ces sauvages me ghost mais pas toi qui te retourne avec une moue adorable et les cils papillonnants qui vont avec ladite moue. Ahw. You’re cute.

«  Saphirre, tu accepterais dêtre mon binôme ? je ten serais infiniment reconnaissante, je ne connais personne dautre ici

April, tu réchauffes mon petit cœur énervé avec ta proposition et ton joli minois, mais j’te le dirais jamais.

« Eh bah écoute, devrais même pas y avoir b’soin d’infinie reconnaissance, vue que ça m’fait plaisir. »

Je passe mes feuilles et ma trousse sur la table du bas, jette mon sac à côté et passe par-dessus la rangée d’amphis dans laquelle je me trouve pour atterrir dans la sienne en sautant le pupitre. Plus rapide que de déranger les voisins pour descendre. Bien sûr j’ai pensé à gratifier Ingi d’un regard noir au passage pour son manque de déférence à mon égard. À April en revanche, privilégié qu’elle est, j’affiche toute ma sympathie en me tournant vers elle, accoudé a la table.

« Here we are, partner. Parlons théorie du désir de Spinoza.»

Fuck yéé, quel sujet. Tch.

« Enfin, juste avant… »

Il me manque juste quelques informations. Je lève la main pour poser une question.

« Oui Saphirre ? »

L’entendre prononcer mon prénom me hérisse au plus haut point. Mais bien sûr je retiens toute la mitraillette de reproche que ma langue de vipère a chargé à son égard, et me contente de le questionner. J’ai toujours été bon acteur. Alors si mon ton est hostile c’est que j’ai décidé qu’il le soit, et si je reste poli c’est juste que tu as de la chance que je sois dans la merde.

« Vos consignes sont pas claire. Vous pouvez préciser ? Quel type de travail sur la théorie du désir de Spinoza ? On débat ensemble, mais le rendu papier est commun ou séparé ? Bref on fout quoi exactement ? »

Voilà. Poli. On maîtrise sa colère on la crachera allégrement dans son dos plus tard, pour l’instant, j’ai juste besoin de rattraper la partie discipline de mon dossier scolaire par des bonnes notes. Remarque, faut croire que j'étais moins vénère en cours quand j'étais en classe d'aide.





 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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Harold E.Andreatus
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Harold E.Andreatus
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Lun 12 Avr - 18:57
Enfin il avait réussi à se détendre un peu. A desserrer cette main d'acier autour de sa gorge. Assis à son bureau, le soleil venait peu à peut réchauffer sa joue gauche par une des grandes fenêtres de la salle. Qui eut cru que des élèves puissent autant être captivés? Harod avait remarqué une très jeune fille au cheveux roux, de cycle lycéen sans doute. Que venait elle faire ici? Il laissa la question en suspens en voyant qu'elle s'ajoutait au binôme d'Arraw. Arraw et Elinson. A croire qu'il ne fallait surtout pas diffuser leur talents au reste de la classe et bien rester entre élèves avec des facilités.

Tu es en parti responsable de cette mentalité à la con. Ferme là.

Il entendit une voix féminine utiliser une tournure ampoulée pour créer son binôme. Pourquoi autant de manière? Depuis quand les adolescents sont formés à l'étiquette? Et l'utilisent à tout bout de champ?

Oui avec plaisir, par contre je voudrais bien un coup de main pour la traduction de certains mots. Il en a utilisé quelques uns que je n’ai pas compris.

La voix du jeune homme lui répondant possède un accent assez fort. Les s sont remplacé par des ch la plupart du temps. Il aspire les h bien mieux qu'un britannique et mêle les f et les p sans distinction. Mandchou? Coréen? Les sonorités sont issus du Hangeul sans aucun doute. Harold sortit une feuille et commença à inscrire des points de barème pour la notation future.

Tu viens d'entendre qu'il n'avait pas compris certains mots. Va l'aider sombre crétin.

Tiraillé, presque terrorisé, le mage noir finit par se lever et approcher sa chaise de la tablette du duo.

Vos consignes sont pas claires. Vous pouvez préciser ? Quel type de travail sur la théorie du désir de Spinoza ? On débat ensemble, mais le rendu papier est commun ou séparé ? Bref on fout quoi exactement ?


Harold resta là. Planté comme un poteau avec sa chaise dans la main. Il sembla figé une milliseconde avant de se ressaisir.

"Bref, que fait t'on exactement?"

Évidement qu'il venait de tomber dans son piège et qu'il commençait à jouer à son petit jeu. Mais il ne pouvait pas laisser passer une telle faute de français comportant une grossièreté dans un amphithéâtre de philosophie rempli de ses élèves. Pour se rassurer, il se certifiât à lui même qu'il aurait corrigé n'importe qui. Et pas seulement ce clou de chambranle. Mais il fallait à présent qu'il trouve des consignes à toute vitesse afin de ne pas perdre la face et passer pour un idiot une fois de plus.

Tu vient d'improviser une dissertation a l'oral et tu ne sait pas poser trois consignes? Démissionnes, incapable.

Vous... Vous avez raison de demander des précisions. Vous recherchez des informations sur la théorie du désir de Spinoza... M'en faite un paragraphe la résumant... Pas plus d'une demi page! Citez vos sources... Enfin je veut la réflexion du binôme sur cette théorie. N'hésitez pas à imager, utilisez vos connaissance, des arguments autant que faire se peut. Le rendu papier est commun, tout comme la note. Vous pouvez me demander si vous trouvez un terme ou document que vous ne comprenez pas... Je...

Le mage noir balança sa chaise d'avant en arrière dans sa main. Indécis. Il remarqua de nouveau la lycéenne.

Mademoiselle dans le binôme de monsieur Elinson. Si vous êtes ici en observation je serais curieux d'avoir également votre avis. Voilà...

Harold pris la direction du binôme comprenant son élève coréen. Il posa sa chaise à leur coté et s’assit devant eux. Bien plus détendu depuis qu'il tournait le dos à Arraw et Lacey. Posant ses mains sur ses genoux. prenant bien garde de ne pas toucher la table le séparant de ses élèves.

Monsieur... Je suis désolé je ne me rappelle pas votre prénom. Vous dites avoir des mots que vous n'avez pas saisi?
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Mordred Arraw
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Mordred Arraw
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Mar 13 Avr - 12:34

Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapages

 Philosophie de la magie séquence 2: Rattrapages O4qc
Tu étais concentré sur le travail à faire. Ingi t’interrompt pour demander s’il peut travailler avec toi, et un coup d’œil rapide autour de vous te montre des binômes déjà plus ou moins formés. Donc ça fait partie de la consigne. Tu n’as rien contre Ingi, mais tu aurais préféré rester seul sur ta feuille. Moins d’éléments extérieurs à prendre en compte. Tu lui souris cependant en répondant positivement. Pareil pour Astrid.

« Bien sûr, ce sera moins ennuyant pour toi si tu participes. Ce n’était pas trop difficile à suivre ? »

Tu allais te lancer dans le détail de ton brouillon (qui ressemble à une copie finie), quand Saph pose des questions sur les consignes. Les réponses étant importantes, tu arrêtes ce que tu fais pour les écouter. En même temps, tu prends une nouvelle feuille pour les écrire clairement. Donc une demi page pour expliquer la théorie, puis les réflexions du groupe sur le sujet. Il a dit précédemment que vous pouviez faire une copie double. Ça laisse de la marge. Tu finis pas lever les yeux vers lui à son hésitation. Il ? Qu’est-ce qu’il fout avec sa chaise ? Qu’il prenne une décision et arrête d’être gênant à regarder. Il s’adresse ensuite à Astrid et… Bordel. Enfoiré. Connard de tes grands morts. Tu lui souhaites de tomber de sa chaise, de se cogner sur la table, de pas se relever, de retourner à l’infirmerie, de… Tes doigts sont tellement crispés sur ton crayon que ça commence à te faire mal. Après une brusque inspiration, tu souris à Ingi et Astrid malgré tes envies de violence.

« Pardon, je réfléchissais à autre chose. »

La haine brutale que tu ressens pour Harold, qui a surgi parce qu’il ne t’a pas cité. C’est bête, tu devrais plutôt être content qu’il t’ignore, non ? Ça ne devrait pas te secouer autant. Concentre toi plutôt sur la théorie du désir de Spinoza.

« Alors ! La théorie du désir de Spinoza, d’abord. Pour l’instant j’ai noté Spinoza a une conception énergétique du désir. En gros, le désir est l’essence, l’humanité de l’homme, et l’homme est un effort pour persévérer dans l’être. C’est un mouvement, une force qui s’affirme et poursuit son propre accroissement parce que vécu comme joie. C’est le conatus selon Spinoza. Concernant le désir, Spinoza dit qu’on ne désire pas une chose parce qu’elle est bonne, mais qu’on juge une chose bonne parce qu’on la désire. Et cette chose est jugée bonne pour une personne, car chaque essence est singulière est propre à chacun. On ne désire pas tous la même chose. Il me semble que la notion de manque n’est pas abordée, et on peut considérer le désir selon deux catégories : la joie et la tristesse. La joie, ça va être les affects qui expriment l’affirmation de soi et son accroissement. Donc l’amour, l’amitié, l’admiration, l’estime de soi, le plaisir… Elle se définit par le sentiment du passage d’une moins grande à une plus grande perfection. J’aurais des trucs à dire là-dessus, d’ailleurs. Quant à la tristesse, c’est l’inverse. C’est la diminution de la puissance d’exister, par la souffrance, la haine, la jalousie, la crainte… On passe d’une plus grande perfection à une moins grande. On distingue aussi le désir passif et le désir actif. Le désir passif ne dépend pas de la nécessité de la nature de quelqu’un, mais d’une nature extérieure qui fait pression et agit sur lui. Comme la passion, et il est impossible d’éradiquer la passion ou d’acquérir sur elle une maîtrise complète. Le désir actif, exprime la nécessité de la nature d’une personne, son essence. C’est l’action qu’il juge bonne parce qu’il la désire, on va dire. Il faut savoir que le désir passif peut biaiser la vision de son propre désir, et qu’on peut y remédier par la raison car elle est la faculté de comprendre. Il faut également avoir une critique rationnelle de l’imagination, qui permet au désir d’avoir une idée adéquate de lui-même, d’être actif et donc d’exprimer la force d’exister sous forme de joie. Pourquoi pas prendre un exemple pour nous faire réfléchir ! Car le bien, le mal, la joie et la tristesse, c’est très bien, mais si on l’applique à quelqu’un, qu’est-ce que ça donne ? »

Tu marques une pause de deux secondes pour faire mine de réfléchir, puis tu enchaînes aussitôt. Cette fois, tu parles assez fort pour que Harold t’entende.

« Parlons de… Je sais ! Imaginons un professeur. Ce dernier est élitiste, désagréable, méchant avec ses élèves… D’un point de vue extérieur, on ne juge pas ses actions bonnes. Personne ne les désire. On peut même se demander si cette personne néfaste ne participe pas à la diminution de la puissance d’exister des autres, puisqu’elle provoque la souffrance, la crainte, l’angoisse. Puis surtout, on peut questionner le désir actif de ce prof ! Le désir qui exprime la nécessité de sa nature. Agit-il ainsi car tendre vers la perfection lui construit une haute estime de soi, un plaisir, une jouissance ? Est-ce qu’il agit ainsi parce qu’il le veut, ou cette perfection est une passion, ou une volonté extérieure ? A partir de là, n’est-il pas facile de se cacher derrière la notion de désir passif pour faire les pires horreurs ? M’enfin, je ne pense pas que cette question concerne notre exemple… D’autant plus qu’il a persévéré pour exister selon ses principes néfastes.

Spinoza dit que l’on peut être sauvé du désir passif grâce à la raison. Que faire si notre raison est mauvaise ? Si l’on est convaincu de ses agissements ? Ce qui ne nous arrange pas nous plus, c’est qu’il n’y a pas de règle extérieure et transcendante de la moralité mais une règle interne, qui est l’affirmation et l’augmentation de sa puissance. Or la vraie puissance d’agir de l’homme est l’effort pour comprendre et agir sous la conduite de la raison. On n’arrive à rien si notre raison est foireuse. Ce prof n’est arrivé à rien car sa raison, ce qui a motivé l’affirmation du soi et l’augmentation de sa puissance, était foireuse. Il désirait la perfection parce qu’il la jugeait bonne sans prendre en compte  tous les mécanismes associatifs. Ils sont trois : l’association des souvenirs, l’imitation (qui explique la pitié), et la particularisation par la culture. L'éducation et la culture déterminent pour chaque individu ce qui est sacré, profane, sublime, honteux. Partons du principe que notre exemple a, en plus, une particularisation par la culture qui est néfaste pour les autres.

Monsieur Andreatus parlait du bonheur selon Schopenhauer, du manque dû au désir, qui provoque la souffrance. Si le prof de l’exemple ne se trouve jamais assez bon et désire la perfection, il est en souffrance, donc en diminution de son être, donc en moins grande perfection. Pourtant, on a dit que son désir et ses actions l’approchaient d’une plus grande perfection… Personnellement, je vois une chute se profiler. C’est trop contradictoire et l’égoïsme même pas altruiste de notre exemple le rend plus prompt à s’effondrer. Quand il se relève et que sa raison en est chamboulé, qu’est-ce qu’il advient de son essence, de sa nature ? Je ne crois pas que la nature d’un homme change si facilement.

Finalement, je me demande comment ce prof s’y retrouve. Comment fait-il pour se regarder en face quand l’expression de son désir le conduit sur une route assez sombre pour blesser tant de monde jusqu’à lui-même. Comment fait-il pour avancer. Si l’homme existe dans sa persévérance, dans son mouvement, comment fait-il pour exister ? »


Tu lèves la main, te tournes vers Harold.

« Cette réflexion est-elle assez cohérente, Monsieur ? »
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Ingi Elínson
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Lun 19 Avr - 22:35

Philosophie de la magie séquence 2

ft. des gens, flemme



Comme dit l'adage (ou la citation obscure d'un sketch quelconque, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a) : J'ai beau être matinal, j'ai mal.

Il est donc ouvertement complexe pour moi de former des pensées cohérentes. C'pas pour autant que je vais pas essayer, hein, mais j'me suis un peu fait un claquage en utilisant mon pouvoir sans échauffement, donc bon, voilà. Je douille.

Astrid rejoint notre groupe de travail, en tant qu'observatrice, nickel, une occupation physiquement réalisable qui s'offre à moi.

"Mais bien sûr que tu peux venir, honey, tiens, prends une chaise. T'as déjà fait un travail de recherche de ce type ?"

D'ailleurs, ça m'fait penser, on parle de quoi, précisément, comme type de travail ? Parce que j'ai vaguement écouté les consignes et c'était... Flou, au mieux.

Saph, qui m'a lancé un sale regard quand je suis passé, d'ailleurs ? Faudra que je traite cette info, aussi, à un moment. Il voulait être en binôme avec moi ? Alors que c'était l'occasion rêvée de pécho Aprilynne qui lui bave dessus depuis des semaines ? Étrange.

Donc, disais-je. Saph a l'air d'avoir eu le même raisonnement que moi et demande des précisions sur les consignes. Que notre cher professeur daigne enfin les énoncer.

Résumé de la théorie du désir de notre ami Spinny et réflexion du binôme. Bien bien bien.

Dans les différents échanges, que ça soit avec Saph ou avec Astrid, je sens un sous-texte à peine masqué envers mes chers step-colocs. Okay, les enfants, c'est quoi le deal ? Who's gonna give me the gossip ??

Plus tard, d'abord, taffons. Ou au moins, essayons.

"Astrid ? Du coup, la méthodo de recherche. Vu qu'on a pas forcément masse bouquins sous la main, je suggère qu'on passe par internet, on notera toutes les références au fur et à mesure. Je te conseille de noter les idées qui te viennent et les mots clés. La philosophie, ça passe énormément par les mots clés et les différentes définitions qu'on peut leur donner. Ça sera très utile pour la deuxième partie, quand on donnera notre avis global, parce que ça va être une confrontation de notre définition des termes principaux et de la définition de Spinoza. Et faudra argumenter sur notre définition avec des exemples, plus ou moins concrets. Mordred, t'avais commencé à rédiger des trucs, non ? Hey, Mordred ? Ça va ?"

Si je n'avais pas déjà capté la tension dans les échanges avec notre cher enseignant, l'état actuel de Mordred est une preuve plus que suffisante. Le pauvre est une boule de tension, prêt à exploser au visage de son professeur principal.

Je sais pas ce qui s'est passé entre eux, mais c'était probablement pas une bonne idée que Mordred aille à ce cours.

« Pardon, je réfléchissais à autre chose. »

Non, chaton, tu réfrénais une crise d'angoisse, ou en tout cas un bloc d'émotions pas très positives.

"Si tu veux sortir de la classe, j'peux t'amener à l'infirmerie, tu sais, j'connais bien le chemin."

Ça et le fait que j'aurais aussi bien envie d'y aller mais qu'il me faut une béquille et qu't'as à peu près la bonne taille.

Eeeet, c'est à ce moment que la bombe explose, sous la forme d'un discours philosophique poussé et centré sur le fait d'humilier publiquement Harold Andréatus.

C'est tellement fluide et artistique que je regrette presque de ne pas avoir de pop-corn pour admirer le spectacle.

Par contre, j'imagine que ce qui va suivre se rapprochera plus du torture-porn inspiré des films Saw, et ma main, avec une délicatesse et une discrétion que peu de personnes de 17 ans en pleine crise de douleur seraient capables d'employer, réactive mon enregistreur sonore, qu'on ait des preuves des prochains propos qui auront lieu.

"Aloooors. Astrid, Astrid, Astrid. Très bonne mise en oeuvre de ce que je t'expliquais tout à l'heure. Là, les mots clés, ça tournait beaucoup autour du désir, de la puissance d'exister, de la raison... Et une fois qu'on a listé tous ces termes, on réfléchit à la définition donnée par le philosophe et on la compare à d'autres définitions possibles, pour valider ou contredire son message, avec possiblement des mises en situation. Et vu qu'on est dans un cadre scolaire, Mordred a pris l'exemple d'un enseignant, parce que j'imagine que ça parle à beaucoup de personnes dans la salle, ce type d'exemple. Il y a de GRANDES CHANCES que tout le monde ici ait croisé un professeur semblable à cette description."

Oui, rajouter un grain de sel, en semi-subtilité, c'pas forcément la meilleure des actions, maiiiis j'ai la flemme de gérer ça et le fait de cacher qu'je sens plus mes jambes.

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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Lun 12 Juil - 20:55


Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapages


ft Beaucoup trop de monde 


Le visage très expressif du coréen suite à ma question me fit sourire. Il passa de la perplexité, à la réflexion puis au soulagement lorsqu'il sembla enfin comprendre ma question. Il était décidément trop touchant. En même temps, le pauvre, changer ainsi de pays et devoir suivre du jour au lendemain des cours dans une langue qu'il ne maitrisait qu'à moitié, ça ne devait jamais être facile tous les jours. Aussi était-je vraiment heureuse de pouvoir l'aider et je lui répondis par un grand sourire à sa question.

- Avec grand plaisir. Que n'as-tu pas compris ?

Je me penchais sur sa copie et regardai les mots que me pointais mon voisin. Je me permis de rectifier plusieurs fois leur orthographe, celle ci étant parfois un peu approximative, puis j'essayai, comme à mon habitude, de lui donner des définitions et des explications claires, utilisant un maximum de métaphores ou d'exemples pour bien me faire comprendre, le tout en parlant à voix basse pour ne pas déranger les autres élèves dans leur réflexion. Je voyais peu à peu mon ami se détendre au fur et à mesure qu'il assimilait les choses, son visage s'éclairant lorsqu'il comprenait enfin certaines phrases ou certaines idées grâce à ce mot clé qu'il lui manquait.

Cependant, je du m'arrêter dans mes explications lorsqu'un des élèves posa une question sur les consignes de notre exercice. Par conséquent, je pris un temps pour écouter les différentes demandes de notre professeur, constatant qu'il avait commencé à avancer dans les rangs, probablement pour aller porter assistance à ceux qui en avaient besoin. Je pris rapidement en note les différentes indications de M. Andreatus, ça nous sera très utile lors qu'Eden et moi commencerions à travailler sur notre dissertation pour ne pas faire un hors sujet. Une fois cela fait, je me repenchai sur la feuille de mon voisin, non sans lui faire un petit sourire au passage et repris mes explications.

Cependant nous fûmes de nouveau interrompus par l'arrivé du professeur à notre table. Je relevai la tête vers lui et remis une mèche de cheveux en place, surprise de le voir ici. Nous nous débrouillons très bien tous les deux, pourquoi il... Ah ! Il avait du entendre la demande qu'avait faite Eden à mon encontre tout à l'heure et c'était surement dit qu'il était de son devoir d'intervenir. Pardon M. Andreatus, mais nous avions pratiquement finit de faire le tour de tous les mots jusque là inconnus de ce cher Coréen, vous arriviez un peu trop tard.

Eden allait pour lui répondre lorsque nous nous fîmes interrompre par une voix masculine qui exposait sa réflexion d'une voix bien plus haute que les autres. Je tournais la tête et vis Mordred exposer non sans gêne, sa pensée. Elle était intéressante... si elle n'était pas remplis d'énormes sous entendus qui semblait viser directement notre professeur actuel. Je regardai le visage de Mordred, puis celui de M. Andreatus, passant de l'un à l'autre. J'arrivais à sentir entre eux un lourd passif. Je ne savais pas ce que notre professeur avait fait à cet élève et inversement, mais visiblement le jeune homme était encore remplis de rancoeur, et Andreatus de remords, ça se lisait dans leurs yeux et sur le visage. Que c'était il encore passé dans cette école ?

J'avais eu des échos concernant le comportement de notre professeur par le passé, avec cette histoire de poignée en l'occurrence. Mordred avait-il été l'une des victimes des caprices du professeur de philosophie ? Peut être, mais je sentais que c'était bien plus profond que cela, que ça allait bien au delà d'une simple "plaisanterie". J'échangeai un regard avec mon ami avant de le reposer sur M. Andreatus lorsque l'élève eut terminé et qu'il lui demanda si sa réflexion était correcte. Je la sentais mal cette histoire, vraiment très mal, un peu du même acabit que le passif entre Sora et Saphirre. Je me mordis la lèvre, gênée par cette situation : c'était toujours embarrassant de se retrouver en simple spectateur quand une personne en rabaissait une autre, surtout quand lorsque nous étions extérieur à tout ceci. Et en plus, avec M. Andreatus juste en face de moi, je ne pouvais faire genre que je n'avais rien entendu et retourner à ma conversation avec Eden, malgré moi, j'étais prise dans cette conversation.

Et alors sans savoir pourquoi, je me permis de me pencher vers Eden et de lui faire part de ma réflexion, assez fort pour que M. Andreatus qui était devant nous l'entende, mais pas assez pour que les autres puisse comprendre l'entièreté du message.

- Au contraire, personnellement, je pense que nous sommes tous apte à pouvoir changer, même un tout petit peu. C'est dur, cela demande énormément de travail de soi, une grande prise de conscience et une profonde remise en question, mais cela est possible. Nous ne pouvons pas changer entièrement, un homme remplis de travers ne pourra pas s'en débarrasser entièrement et ils reviendront de temps à autres, dans des moments de faiblesse. Mais en le voulant vraiment, il pourra s'améliorer, devenir meilleur qu'il ne l'a été par le passé.

Je veux croire dans les deuxièmes chances. Tout homme est faillible, personne n'est parfait, aussi tout le monde mérite le pardon et une deuxième chance lorsque la personne démontre qu'elle veut changer, lorsque une prise de conscience est faite et que des efforts sont réalisés. Justement, il faut les encourager. Après, j'ai peut-être tords, peut-être que je suis trop naïve de croire cela. Mais je préfère voir les choses ainsi que de croire que l'homme est immuable et qu'il ne peut évoluer au prix d'efforts. Sinon cela voudrait dire que la vie est bien triste si elle est ainsi faite.


Je posai mes yeux clairs sur le professeur et dessina un sourire discret mais sincère sur mon visage, un sourire qui se voulait encourageant. Je ne savais pas ce qui c'était passé entre Mordrer et M. Andreatus mais c'était leur problème. Personnellement, tout ce que je constatais aujourd'hui, c'était que notre professeur semblait vouloir changer, ne plus être ce professeur tyrannique que l'on m'avait souvent décrit, et devenir quelqu'un de bien. Et ses efforts devaient être encouragés, et non balayés d'un revers de la main, car il n'y avait rien de pire que les critiques et les railleries pour couper toute volonté à quelqu'un. Le soutien et les encouragements, voila les meilleurs moteurs pour pousser une personne à continuer dans ses efforts.


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Eden Choi
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Eden Choi
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Mar 20 Juil - 17:52
J’étais très satisfait qu’Amicia m’aide et éclaire mes connaissances sombres et franchement pas glorieuses. Non parce que ma feuille ressemblait à un foutoir organisé qui pouvait potentiellement ressembler à quelque chose pour quelqu’un qui comprenait l’ensemble mais… ouais non franchement même un français n’aurait pas pu comprendre vu le nombre de fautes qu’Amicia me corrigeait. Il fallait absolument de mon français devienne meilleur parce qu’à ce rythme ça allait être critique. Déjà parce que je n’étais pas habité à me planter et en plus parce que j’avais la flemme de retaper une année parce que je n’avais rien pigé. Donc tous ce qu’elle me disait je les reprenais en coréen pour que ça soit plus rapide et compréhensible pour moi. Moyen l’idée de reprendre des notes en français si déjà j’avais du mal à comprendre le mot lui-même, bon le seul problème c’est que si je me plantais avec ça, et bien j’aurais personne pour me corriger. Tant pis, ça serait approximatif dans un futur proche et j’osais espérer que ma compréhension allait devenir moins approximative pour le coup et bien plus claire. Et puis comme disait la vieille cuisinière : « Le meilleur moment pour planter un arbre c’était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant », il fallait donc que je bouge mes fesses et que je m’active.

Et puis une question fut posé et des réponses données. Ainsi j’écrivais cette fois en coréen tout ce que je pouvais y comprendre, pour la suite je comptais bien copier sans aucune discrétion et scrupule les notes de ma voisine. Cette dernière déballa tout un lot d’explications pour accompagner le reste et dieu merci que ça allait m’être utile, je comptais bien la remercier chaleureusement pour son aide mais dans l’immédiat ça ne servirait à rien, j’avais un chouïa la flemme de passer le cours à la remercier. Autant le faire une seule fois et correctement. Nous nous fîmes interrompre par le prof qui s’était installé devant nous, prêt à répondre à mes incompréhension. Franchement c’était trop sympa de sa part. J’étais vraiment heureux d’être aussi bien entouré alors que je ne pigeais pas tout. Non parce qu’il était mignon mon pote de voyage qui m’avait emmené ici mais apprendre le français avec Rabelais, Balzac et Shakespeare, il fallait le dire je n’étais pas rendu… Shakespeare n’était même pas français, c’est dire le ridicule de cet apprentissage.
J’allais donc répondre à Mr. Andreatus mais un élève prit la parole exposant tout un discours sensé et non dénué de sens, reprenant pour exemple un professeur que l’on pourrait presque qualifier de tortionnaire. Encore une fois je n’avais pas tout saisi, les français parlent trop vite - mais j’avais au moins l’essentiel. Étrangement, ou non, l’intervention de mec aux long cheveux (je n’avais plus son nom et en plus j’adorais vraiment sa chevelure) semblait bien trop précise ou être anodine, sans doute un passif peu sympathique. Un autre intervint pour ajouter ce qu’il pouvait sembler être une cerise sur le cadeau… gâteau. Bon clairement il y avait un truc. Mon instinct de commande avait envie d’un savoir plus mais la flemme avait raison de moi. Ah, j’avais peut-être finalement saisie la théorie de Spinoza.

Et puis finalement dans notre groupe, Amicia parla également pour répondre aux jeunes hommes mais sans qu’ils ne l’entendent. Décidément elle avait vraiment un coeur d’artichaut, je mentais pas quand je disais qu’elle ressemblais à une princesse. Une princesse fleur bleue de Disney, mignon et un peu naïf sans pour autant que ça lui cause du tort… ou pas. Décidément le premier en avait gros sur la patate à le voir aussi tendu et précis dans son discours et puis Amicia qui y répondait de manière plus discrète. Elle aurait levé la voix pour qu’on l’entende, c’était certain que j’aurai sortit de quoi siroter une boisson à la paille tout en les regardant s’entretuer à coup de beaux monologues.  
Cela dit Amicia n’avait pas totalement tort, tout le monde était capable d’évoluer, continuer de grandir et murir. Pour autant les mots de… Raiponce brun étaient également très juste. Mon avis était partagé entre les deux. Je retins ma tête de mon poing alors que mon coude était appuyé sur la table, pour ainsi mieux réfléchir à tout ça.

« Je suis d’accord qu’un homme peut évoluer et grandir encore et encore mais les fautes sont faites. Lui accorder une seconde chance est certes un acte presque de bravoure mais c’est aussi d’une certaine manière se dire que ce qui est passé doit resté dans le passé. C’est bien beau mais les traumatismes, les blessures et les faits restent présents et toujours dans les coeurs et têtes des autres. On peut laisser octroyer cette chance mais cela ne réparera pas les maux causer. Ce qui est fait est fait et ce n’est pas réparable. Si on prend l’exemple d’un vase brisé, tu peux réparer les morceaux mais tu ne lui rendra pas son aspect d’origine. »

« Le désir qu’aura se professeur d’avoir une seconde chance sera également le désir pour lui d’existé de nouveau, d’une certaine façon, de se racheter auprès des autres. Mais admettons que les élèves veulent accorder cette chance à leur professeur, on peut imaginer que la raison s’opposera à ce désir. Ils veulent pardonner au professeur parce que tout le monde à le droit à une seconde chance mais il leur à fait de mal, peut-être détruit leur confiance et finalement ça s’annulera. »


Je n’étais pas vraiment certains de moi, même pas du tout. C’était plus mon avis d’une réelle petite analyse de Spinoza. Je n’avais pas assez d’argument pour juger un cas ou un autre, je préférais largement la neutralité, donner mon avis modérément et ne pas entrer dans les conflit qui je devais avouer, me passaient bien au dessus.
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Astrid
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Astrid
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Ven 23 Juil - 21:37
ft. pleins de gens
Philosophie de la magie séquence 2 : rattrapage. 

Mordred demande gentillement à la rouquine si elle à des questions. Mais saon pote Saph lui coupe l’herbe sous le pied. Iel demande des précisions au prof. Elles sont surement très utiles pour ceux qui comprennent le sujet. Mais pour Astrid Spinoza ça représente pas grand-chose. Et sa vision du désir encore moins de chose. Et surement parce qu’il à vu la tête d’Astrid, Ingi lui apporte des explications de méthodologie.
En l’écoutant, elle sort donc son téléphone pour taper « désir spinoza » dans google. Elle lit donc : « Le désir comme puissance d’être ». Ce qui ne veut donc rien dire.
La puissance d’être ?
Ça à un lien avec la magie ?La puissance de la magie d’Astrid peut être très grande.
Et pour le désir : Et elle à peu de désirs. Qu’on la laisse tranquille c’est le principal.

Sur la feuille qu’elle à sortie. Astrid commence à écrire le sujet. Mais elle est très vite couper par Mordred. Mordred qui parle visiblement une autre langue. Les termes de « l’essence » ou « conatus » ne veulent rien dire pour l’ado. Même si elle ne comprend pas se que raconte la voie de Mordred, elle lit bien son comportement. En même temps il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’il est devenue une cocote minute.
Et quand celle ci explose, Astrid reste bouche bée. Elle regarde Mordred rabaisser le prof en envoyant des regards à Ingi. Elle se demande se qu’il se passe. Elle se dit aussi que c’est cool d’être venue. Il y a de l’ambiance. Enfin de l’ambiance causer par le mal être de son prof particulier. Elle rembale donc vite cette pensée. Une fois la bombe écraser, Ingi réagit de la meilleure des manières. La rouquine hoche la tête vers son camarade de chambre pour montrer son approbation.

Mais elle ne sait pas quoi dire à Mordred. De toute façon elle ne peut pas l’aider. Elle ne connais pas l’histoire. Elle n’ai pas assez proche de lui. Elle retourne à nouveau un regard interrogateur vers Ingi. Elle remarque qu’il n’a pas non plus l’air totalement dans son assiette. Elle se reconnaît un peu dans des petits gestes qu’elle à quand ses douleurs surviennent. Pour lui non plus elle ne saurait pas quoi dire.




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