Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Mesdames, Messieurs, Monestres, nous vous annonçons qu’aujourd’hui est un jour spécial car sous le signe de l’accueil et de l’entraide.
Eh oui, aujourd'hui pas de récurage de gymnase dans un fox-trot enflammé avec un balai-brosse moins enflammé que ladite danse pour des raisons de sécurité. Pas non plus de ramassage de poubelles accroupies dans toutes les classes pour voir si les élèves te détectent moins facilement comme si tu vivais dans skyrim.
Non, aujourd’hui, ton héros, ta muse, la figure que tu respectes par-dessus tout pour son génie qui ne connaît aucune limite — Télesphore Archidice — à décider de te donner l’un des créneaux de ses missions d’accueil, car indisponibles. Il te fait confiance pour mener cette mission à bien, alors tu te mets un point d’honneur à faire bien plus que « bien ». Et dieu sait que quand tu décides de te sur-investir proportionnellement à une tâche, ça se passe toujours comme sur des roulettes.
En parlant de roulette, petit maître de la transition subtile, tu as choisi d’amener ton skateboard. Parce que marcher, ça va bien 5 minutes, mais pas une de plus justement. Bien sûr le nouveau aura le droit au sien ! Initialement affublé du slogan « Skills on wheels », le malheureux a connu tes élans de créativité et une tentative de graph la recouvre à moitié. Ce qui donne « Ski whee » avec une fleur en souffrance souriant entre les deux syllabes.
Puisque tu à l’intention de rider toute la sainte journée tu as hésité sur les vêtements à enfiler, mais à finalement quand même opter pour une robe d’été cintrée mi-longue, d’un élégant rose pâle. Tu n’as pas prévu de faire de gigantesque dingz en skate aujourd’hui, seulement de sobrement te déplacer, mais un short de sécurité est de mise, ainsi que de superbes sneakers et un maquillage impec. Même si tu as techniquement deux pecs et qu’aucun ne porte à priori d’eye-liner en raison de leurs absences frappantes de regards à enjoliver. Tu t’égares. L’idée initiale c’est que quitte à faire l’accueil autant être particulièrement fringant.e.
Puisque tu remplaces Télesphore, tu as d’ailleurs e v i d e m m e n t prévue un pot paillettes biodégradable pour faire honneur à sa politique commerciale. Te voila prêt.e. A part une microfibre efficace pour faire les coins ou tu n'es pas passer hier, tu as tout en main pour faire scintiller son premier aperçue de l'école.
Tu files à travers les couloirs avec de l’électro-swing dans ton casque pour te donner le rythme comme si tu n’avais pas déjà l’énergie de huit moteurs à réaction réunie. Arrivé en haut des escaliers du hall, tu aperçois un visage inconnu. Probablement le nouveau ! Et puis au pire si tu te trompe c'est pas bien grave.
Skate sous le bras, slide sur la rampe d’escalier, téléportation dans la direction du boug ET BAM jeté de paillette sur- Rien. Beh il est passé où ?
Ah ! Erreur de direction. La cible est à 8 h dans une dizaine de mètres. Porté par la musique dans tes oreilles, tu chantonnes, un écouteur en moins pour rester juste et pas t’ambiancer trop trop seul.e. Ball change, kick et chassé, tu te perds dans le rythme mais pour une fois, pas dans l’espace. Ton arrivé ce conclu d'un jolie tour sur toi-même et d'une légère révérence. Ton levé de courbette s'accompagne d’un arc de paillette au-dessus de vous. Quel accueil. Télésphore serait si fier de toi.
« Tadaaaaaaaaa ! Bienvenu à Leoska, on m’a chargé de faire visiter l’école parce que mon collègue Télésphore est pas dispo donc je vais essayer de faire les choses bien. T’inquiètes pas pour les paillettes je suis agent d’entretien. Mais c’est pas mon prénom, c’est plus un métier. »
Tu lui tends la main. « Je t’ai tendu la main parce qu'on ma dit de le faire par convention sociale...» Comme si tu en respecter une seule depuis ton arrivé « ... mais si tu n’aimes pas le contact physique on peut inventer un check en wi-fi. Je m’appelle Alphonse Victor Robin De Villeneuve, sans F, G, J, K, M, Q, T, U, W, X, Y ni Z. »
Si citer les lettres manquantes à tes prénoms ne te demande pas énormément de temps de réflexion parce que c'est le genre de chose qui occupe souvent les pistes secondaires de tes arborescences de pensées, leurs conséquences amène à de nouvelles réflexions. Tu plisses les yeux une courte seconde puis affiche un immense sourire. « O M G. Ça serait hyper stylé un surnom qui regroupe tout juste ces lettres pour que je couvre tout l’alphabet. Mais hyper compliqué avec si peu de voyelle. Bref, je suis carrément ouvert.e à toutes suggestions, mais tu peux aussi m’appeler Al’. Pronom Il/iel ! Et toi, tes pronoms et les lettres de l’alphabet manquant à tes noms ? »
Feuille de personnage Age: 23 Pronoms: Il Club: Musique / Bricolage Pouvoir: Modification du cycle naturel des plantes
Alyn
Premier de la classe
Sam 20 Mai - 14:20
Je tente de mon fondre au maximum dans le décor en attendant la personne censée venir m’accueillir. J’en profite pour observer un peu mon environnement. Il est vraiment immense ce hall, tout comme l’école d’ailleurs. Un lieu immense, des inconnus en grand nombre… Je commence à me sentir un peu perdu, je ne sais pas vraiment ce que je fais ici et je sens une vague de stress monter en moi, luttant contre l’envie de me ronger les ongles. Je ferme les yeux pour prendre une grande inspiration, espérant que quelqu’un arrive au plus vite pour mettre fin à mes pensées invasives. Je me retrouve donc là, planté d’un air que j’espère confiant, voulant faire bonne impression à la première âme que je rencontrerai.
Faire bonne impression, être confiant, je suis le meilleur, je suis sociable, je suis stressé, je suis stressé, je… Merde ! Bon ok on se contentera juste d’être là, c’est déjà bien. On s’appui sur le mur, les mains dans les poches ouai c’est stylé ça, hyper nonchalant et comme ça on voit pas que je tremble, parfait. Pieds croisés, ah je sais pas est-ce que vraiment…
Un bruit attire mon attention, coupant court mon cheminement et je lève les yeux sur une silhouette vêtue d’une robe rose pâle. J’ai à peine le temps d’essayer de distinguer ses traits qu’il glisse en bas de la rampe d’escalier et qu’il disparait pour réapparaitre à une dizaine de mètre de moi, dans un… lancé de paillettes ? Pourquoi il lance des paillettes ?! Ah non non non je déteste les paillettes ça va détruire toute mon image, rien à voir avec ma tenue. Non mais il n’a sûrement rien à voir avec moi, il répète un spectacle, ça doit être ça.
Mon air stupéfait se transforme en une expression de presque désarroi quand je le vois arriver en sautillant vers moi, terminant sa chorégraphie par un nouvel arc de paillettes. Super. Encore des paillettes.
« Tadaaaaaaaaa ! Bienvenu à Leoska, on m’a chargé de faire visiter l’école parce que mon collègue Télésphore est pas dispo donc je vais essayer de faire les choses bien. T’inquiètes pas pour les paillettes je suis agent d’entretien. Mais c’est pas mon prénom, c’est plus un métier. »
Je ne parviens pas à sourire à ce trait d’humour. Enfin, si c’en était un. Je suis un peu trop préoccupé à me secouer pour enlever un maximum de ces petits trucs brillants insupportables qui commencent à s’accrocher dans mes cheveux. J’ai tenu ma super pose de bad boy littéralement 30 secondes. Je n’ai même pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il enchaine, me tendant une main.
« Je t’ai tendu la main parce qu'on ma dit de le faire par convention sociale ... mais si tu n’aimes pas le contact physique on peut inventer un check en wi-fi. Je m’appelle Alphonse Victor Robin De Villeneuve, sans F, G, J, K, M, Q, T, U, W, X, Y ni Z. »
Mais je suis censé répondre quoi à ça ?! Je renonce à me nettoyer, empirant la situation plus qu’autre chose, et je lui tends une main qui se veut ferme mais que je sens encore tremblante. Il faut que je me calme ou je vais finir par faire une deuxième serre dans le hall, ce qui serait joli mais peu pratique. Puis j’avoue ne pas avoir envie de me retrouver coincé dans des ronces avec monsieur Paillettes. J’ouvre la bouche pour répondre un truc que j’espère intelligent quand il repart de plus belle.
« O M G. Ça serait hyper stylé un surnom qui regroupe tout juste ces lettres pour que je couvre tout l’alphabet. Mais hyper compliqué avec si peu de voyelle. Bref, je suis carrément ouvert.e à toutes suggestions, mais tu peux aussi m’appeler Al’. Pronom Il/iel ! Et toi, tes pronoms et les lettres de l’alphabet manquant à tes noms ? »
Je me demande à quoi ressemble ma tête à ce moment-là, sûrement un mélange de surprise, d’angoisse avec une touche de détresse, face à une situation qui me semble tout à fait incontrôlable. Et ça ne fait que deux minutes que nous parlons. Ça va être long, très long.
« Heu salut… Al ? Heu… il pour le pronom et heu… » Je commence à compter les lettres, mais renonce vite devant la tâche. « Je m’appelle…Alyn » Je grimace en prononçant mon nom, pour très rapidement rectifier « Mais je préfère Filandrys ».
Je me sens obligé de le remercier pour son accueil très dynamique, mais sûrement plein de bonnes attentions. Essayons de ne pas avoir l’air malpoli dès le premier jour, je ne voudrais pas commencer à me faire des ennemis si rapidement. Même si je commence à me dire que j’aurai peut-être dû partir visiter le bâtiment par moi-même.
« Merci pour cet accueil très… pétillant. J'adore ton style ! » Je ponctue ma phrase d'un petit sourire, on tente un regard charmeur... Bon on repassera pour le regard charmeur, juste le sourire ravageur ça suffit normalement.
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Sam 20 Mai - 16:41
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Maintenant que tu as fini de jouer les mégaphones fixés sur une girouette, tu as un peu plus de temps pour estimer à qui tu as affaire. Un jeune homme qui a l’air dans ta tranche d’âge, mais plus grand et plus large de stature. En observant son allure, tu ne peux pas t’empêcher de dire que le rose était un excellent choix de couleur pour les paillettes ; elles contrastent directement avec les tons plus sombres de sa tenue.
Si le début de sa présentation se fait un peu timide et moins riche en alphabétisation que ce que tu espèrais, il semble prendre en assurance et te gratifie d’un immense sourire très aimable et d’un compliment. Pétillant est un mot que tu aimes bien. Style aussi. Donc forcément, tu l’aimes bien.
Le regard tourné vers le plafond et une main sur le torse, tu éventes de l’autre l’air dans sa direction comme une sorte de pin-up faussement modeste.
« Merciiii Filandrys, le tien n’est pas mal non plus t’as la classe ! »
Tu le gratifies d’un clin d’œil amusé sans avoir conscience un seul instant que tu pourrais avoir l’air de flirter alors que tu joues simplement les stars pour le plaisir. Tu ne conçois même pas que la plupart des gens n’aient pas l’intention d’agir comme s’ils étaient constamment sous les feux de la rampe. Tout comme tu ne conçois pas davantage qu’on ne puisse pas aimer les paillettes, ce qui t’amène encore un peu plus à l’ouest dans cette conversation. A ce rythme, bientôt tu auras fait le tour du monde, mais pas sur un bateau puisque tu es visiblement à côté de la plaque. À supposer que tu planes ? « Je n’ai pas pu m’empêcher de noter que tu essayer de retirer les paillettes, c’est vraiment très noble de ta part d’avoir une telle sensibilité environnementale, mais celle-ci sont biodégradables. Donc si elles partent dans l’eau de ta douche elles ne causeront pas de pollution, tu peux les garder sans inquiétude ! »
Tu clap dans tes mains pour conclure ce beau premier contact et dégaine les deux skateboards en lui refourguant le sien dans les bras. Tu as si peu fait attention à sa réception qu’il est certain que s’il ne l’a pas attrapé, la gravité s’en sera chargée à sa place. « Alooors, alors, alors. Puisque l’école est immense j’ai prévu des skates pour que ce soit plus pratique, mais si tu veux des rollers, une trottinette ou n’importe quoi d’autre on pourra t’en chercher. Si tu es d’accord je pense qu’il est préférable qu’on commence par l’extérieur pour que tu puisses visualiser le campus, le parc, les infrastructures blablabla MAIS ! »
Et tu lèves le doigt en l’air pour appuyer dramatiquement l’importance des propos à suivre pourtant loin du ton grave sur lequel tu les annonces. « Si tu es d’accord, j’aimerais bien savoir un peu plus qui tu es avant ça. Enfin, je sais que tu t’appelles Filandrys, mais savoir un peu tes passions dans la vie, ton cursus, si tu as choisi un club, optionnellement ton type de magie, non optionnellement ; si tu devais emporter un seul objet sur une île déserte qu’est-ce que se serais et de quel type tu serais champion d’arène si tu étais dans pokémon, basé sur le style et le mood ? Tout ce qui m’aiderait un peu à te connaître et à cibler les endroits qu’il faut que je te montre en priorité ! »
Tu étais à pas grand-chose de lui demander d’où il vient, mais au bout d’une petite centaine de bourdes inlassablement répétée, tu as fini par comprendre vaguement quelles questions les gens n’avaient pas trop envie qu’on leur pose dans une école de réfugié. Mais c’est loin d’être acquis, tu as même un carnet dans lequel des collègues te les ont écrits pour que tu arrêtes. Alors quand tu n’as pas ton carnet… tu te concentres sur les trucs fun. Comme les portraits chinois. Pour ta défense, on t'as fait une liste de ce que tu ne devais pas dire ; pas de ce qu'il fallait demander à la place. Heureusement que tu es douée pour tchatcher.
De toute façon, s'il ne te donne pas de quoi prendre des décisions en termes de priorisation, tu n’auras pas d’autres choix que de faire pivoter une bouteille au sol pour trancher sur une destination. Ou de suivre la direction du vent. Ou de te bander les yeux et de tourner sur toi-même. Quoi que. Ça serais d'excellentes idées non ??
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Alyn
Premier de la classe
Dim 21 Mai - 18:53
Un clin d’œil ? Oh ouah donc mon charme légendaire est donc toujours présent et apparemment super fonctionnel… Une pensée s’insinue rapidement dans mon esprit : est-ce de la drague ? Ça va vite là, je n’avais pas prévu que mon sourire aurait autant d’effet. Non que je sois fermé à flirter avec quelqu’un, monsieur Paillette ne serait peut-être pas quelqu’un qui pourrait me correspondre. La situation empire bien plus vite que je ne l’ai prévu et je sens que je dois me reprendre et rétablir un semblant de clarté dans ce dialogue qui est à la limite du chaos.
Je reviens soudainement au présent, me rendant compte que je n’écoutais plus ce cher Al. Il parle encore des paillettes, ah super elles sont biodégradables. Il n’a donc pas compris le problème. Je vais laisser le doute planer pour ne pas le vexer, il a l’air d’y tenir. Il me fourre un skateboard dans les bras et je manque de le faire tomber de très peu. En voilà une bonne nouvelle ! J’adore le skate et il me permettra de rétablir un peu ma crédibilité perdue. Je le pose au sol et monte dessus, tout content, oubliant quelques secondes le personnage que je tentais de m’imposer depuis le début de cet échange. La voix d’Al continue à résonner en arrière-plan, il serait peut-être bien que j’écoute au moins une phrase de ce qu’il est en train de me dire. Je relève la tête.
« Si tu es d’accord, j’aimerais bien savoir un peu plus qui tu es avant ça. Enfin, je sais que tu t’appelles Filandrys, mais savoir un peu tes passions dans la vie, ton cursus, si tu as choisi un club, optionnellement ton type de magie, non optionnellement ; si tu devais emporter un seul objet sur une île déserte qu’est-ce que se serais et de quel type tu serais champion d’arène si tu étais dans pokémon, basé sur le style et le mood ? Tout ce qui m’aiderait un peu à te connaître et à cibler les endroits qu’il faut que je te montre en priorité ! »
Ok, il est temps de faire une réponse un peu censée et peut-être un peu plus construite qu’une accumulation de « heu » semi désespérés.
« Oula question compliquée… Je ne pense pas avoir eu le temps de vraiment faire le tour de tout les loisirs existants mais j’aime beaucoup le skate, ce qui à l’air de très bien tomber ! J’aime beaucoup la musique, elle m’aide à m’isoler et à m’évader quand j’en ai besoin, et puis j’aime bien me balader en forêt et dans la nature de manière générale, j’aime beaucoup l’écriture et… » Je m’interromps d’un coup, me rendant compte de mon erreur. Je me suis laissé emporter, j’ai parlé sans réfléchir et voilà que je commence à me dévoiler à un inconnu qui lance des PAILLETTES. A quoi tu penses Filandrys ! Trois secondes d’inattention et c’est fini ! Je n’ose pas regarder Alphonse et termine ma réponse les yeux rivés sur le sol, concentré pour ne pas faire de nouvelle bêtise.
« Hum… J’ai pris le club musique mais je ne sais pas encore si c’est définitif, je réfléchis à changer et ma magie et bien… Je ne la contrôle pas encore très bien mais disons que je peux faire fleurir autant que je peux faire faner n’importe quelle plante, mais risquant de me retrouver, au mieux, coincé dans quelques ronces, au pire d’influencer tout ce qui est dans le sol mais aussi le mobilier en bois… Ce que j’essaierai d’éviter au maximum évidemment ! Et pour l’objet, je pense que ça serait… un couteau sûrement, pour la survie évidemment ! »
J’évite volontairement la question sur pokémon, espérant qu’il n’y prête pas attention. Il s’agirait de ne pas remettre un malaise dans la conversation en avouant ne pas m’intéresser à cela et surtout à ne rien y connaître. Je relève les yeux sur Paillette et voit qu’il à l’air encore en pleine réflexion, pour ce que j’espère ne pas être une nouvelle danse surmontée de paillettes. Il en sait déjà beaucoup trop sur moi, et j’ai presque l’impression de subir un interrogatoire depuis tout à l’heure. Il faut que je lui demande des choses sur lui, par politesse déjà, et puis il m’intéresse avec sa personnalité très différente de ce que je peux approcher habituellement.
« Et toi, Al, dis-moi quel est ton pouvoir ? Ou laisse-moi deviner » dis-je en me souvenant de son arrivée « tu peux te téléporter ou quelque chose comme ça ? ». Et on ponctue par un nouveau sourire. Parfait.
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Mer 24 Mai - 11:31
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
C’est toujours un bonheur d’entendre les gens traiter de leurs centres d’intérêt, c’est peut-être une des rares choses qui arrive à retenir ton attention plus d’une demi-seconde consécutive. Mais y’a cette petite étincelle dans les sourires et ces regards illuminés jusqu’aux oreilles, ça te parle. Et ça te fait surtout plaisir de le voir gagner en aisance dans la conversation !
Le pire, c’est que vous avez l’air d’avoir des passions communes. Skate. La première alarme de la hype sonne. Musique. Ça y est toutes les sirènes sont en route ; après elles sont connues pour chanter donc ça a le mérite d’être sémantiquement thématique. Wouhou c’était technique.
Tu rentres tes lèvres à l’intérieur de ta bouche dans une expression bizarre comme si ça pouvait t’empêcher d’exploser en une myriade de réponses à ses propos. Et étrangement ça fonctionne parce que tu le laisses finir sans interruption. Tu auras le droit à une gommette verte.
Si tu skip certaines infos comme l’écriture qui ne retient pas forcément ton attention, en revanche son pouvoir te fascine. Tu adores les fleurs. Quelle surprise. Tu aimes les voir éclore, visiter des jardins, mais pas en avoir chez toi ; soyons réalistes, le vivant c’est trop de responsabilité pour toi. Mais justement, pouvoir les maintenir en vie par magie, tu trouves ça particulièrement fortiche.
Cette sombre histoire de couteau te fait redescendre un peu. À chaque fois les gens répondent ça ! Mais un couteau c’est boring as hell. Tu affiches une mine embêtée. Doublement embêter. Parce qu’il n’y a pas de suite. Et ta dernière question ? La plus importante ? Bon tu y reviendras après, peut-être qu’il ne connaît pas assez pokémon, tu ne t’en formalises pas.
Il s’interroge sur ton pouvoir. Bien vu le zébu. Visiblement t’as pas la berlue. « Pourquoi les gens répondent toujours un couteau ! C’est grave triste un couteau. Alors que, une Trompette ? Ça fait des sons de rigolos à jolie sur l’échelle du bruit. Et ça permet d’exploiter le temps à dispo solo sur une île pour apprendre un instrument ! C’est important de penser à la santé mentale dans des situations pareilles et tu l'as dis toi-même, la musique c’est bon pour s’évader. Puis je suis sûr que ça peut servir à se défendre en cas de besoin. Ou à intimider avec des tuuut. »
Et c’est d’ailleurs précisément pour ça que tu as du mal à survivre seul dans un appartement, alors que Filandrys pourrait potentiellement s'en sortir au moins quelques jours sur une île déserte. « Pardon il fallait que ça sorte. Qu’est-ce que tu as dit d’autre ? Ah oui ! »
Pouf, disparition. Tu veux réapparaitre derrière lui pour lui faire une blague, mais tu atterris un mollet dans les marches d’escalier. Problème, quand tu prends la place de la matière, la matière prend ta place. Le parfait découpage de ta basket à ton genou dans une sorte de pseudo marbre d’escaliers se matérialise brutalement à ton emplacement précédent, face à Fifi.
« Merde ! »
Panique ! Tu ré-essaies et tu surgis derrière lui bras écarter, mais sans l’effet de surprise du coup. Tu fais comme si tout était calculé.
« Bien joué l’artiste, quelle perspicacité. Je suis effectivement un peu buggé ! Je peux apparaître n’importe où dans une vingtaine de mètres. Mais il faut être super concentré pour avoir une direction précise et, hahaha, je suis un brin distrait.e des fois. Et je glitch ! Donc si tu me vois marcher dans n’importe quelle direction où être piégé dans une sorte de boucle soit gentil et bouge-moi si c’est possible. Ou appel quelqu’un ils ont l’habitude. Merci ! »
Finger guns avec un grand sourire pour ponctuer le tout avec légèreté. Comme si tu n’étais pas un problème ambulant. Tu ramasses ton mollet, sort un marqueur et écrit dessus « Désolé, je paierais les réparations <3<3<3<3 XOXO ». Pas besoin de signer, tout le monde sait qui c’est. Tu le poses à l’envers dans le trou dans les escaliers. Le rendu a un effet expo d’art moderne chelou, mais tu ne t’en formalises pas et reviens vers ton interlocuteur avec un grand sourire et change de sujet avant qu’il ne risque de faire une remarque. Tu le dévisages de haut en bas.
« Type Combat, Normal ou peuuuuut être ténèbres pour l’aspect un peu classe ? Mais t’as vraiment pas une tête de type plante je trouve. En termes de vibe hein ! Sinon t’es bien type plante. Ton pouvoir est hyper hyper stylé d’ailleurs, les profs devraient pouvoir t’apprendre à bien le contrôler ici t’inquiètes pas ! »
Rares sont les cas comme toi dont la maîtrise magique a aussi peu évolué au cours de tout le cursus. Tu t’es améliorée en enchantement de magie noire, parce que ta famille t’impose bien plus de rythme sur ces pratiques. Tu n’aimes clairement pas ces filières de la magie autant que ton pouvoir de base, mais tu t'entraînes parfois sur des objets chez toi quand tu as de bonnes idées. D’ailleurs ton deuxième skate… Naaan. Tu dois confondre. « On continue à parler en marchant ? C’est par là ! »
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Alyn
Premier de la classe
Jeu 25 Mai - 19:03
Ma réponse sur le couteau ne semble pas le satisfaire. En même temps, pour ma défense, il m’a pris au dépourvu, évidemment que je vais répondre ce que tout le monde répond, ça reste quand-même le plus pratique. Une trompette, évidemment j’aurais pu m’en douter. Bien qu’un instrument ne me semble pas être une mauvaise idée, je ne pense pas que j’opterais pour une trompette. Peut-être plus pour un violon, ou un violoncelle. J’ai toujours aimé ces instruments et leur son a un certain don pour apaiser mon âme.
Je constate avec une petite satisfaction qu’il ne semble pas avoir relever toute la parti gênante sur l’écriture ni sur les ballades en forêt. Je ne sais pas si c’est par pudeur, parce qu’il a remarqué ma gêne, mais j’apprécie qu’il ne m’ai pas embarrassé davantage. J’avoue ne pas savoir comment j’aurais pu réagir, je n’ai pas l’habitude de me confier au premier venu.
Alors qu’il poursuit sans discontinuer, je commence à comprendre que mon interlocuteur a une fâcheuse tendance à sortir presque tout ce qui lui passe par la tête et cela me fait sourire. Il a un air de gamin enjoué qui commence presque à me plaire, et qui m’aurait définitivement plut sans les paillette. Puis d’un coup il disparait, encore. Je baisse les yeux pour trouver la forme parfaite de la partie de son corps qui a l’air actuellement coincée dans les escaliers. Et avant même que je puisse me précipiter pour l’aider, il réapparait derrière moi, bras écartés, me faisant faire un bon. Il a l’air presque fier de ce qu’il vient d’accomplir. Il ramasse son… ce qui semble être un bout de son mollet, le signe, le repose sur les escaliers et revient en enchaînant de manière à ce que je ne puisse pas en placer une.
J’ouvre la bouche, mais il repart de plus belle, parlant de types… J’avoue qu’à ce moment je dois avoir une sacrée tête d’abruti, bouche entrouverte et dans un mouvement d’action inachevé que j’avais initié pour le sortir de la marche. Maîtriser mes pouvoirs, ok, ça, ça me parle. Je repense encore à toute les fois où j’ai pu finir empêtré dans des situations quelques peu… gênantes.
Je suis la direction qu’il m’indique, tout content de pouvoir remonter sur un skate. Je le regarde du coin de l’œil et profite des trente secondes de silence pour enfin pouvoir placer quelques mots : « Dis Al, ça fait combien de temps que tu es ici ? Comment tu jugerais l’ambiance du lieu ? » Je choisi de ne pas parler plus de son pouvoir, bien que celui-ci m’intrigue énormément. Je ne sais pas encore comment réagissent les gens quand on leur parle de leur pouvoir, mais n’aimant pas parler du mien je préfère suivre cette règle avec les autres.
Citation
Messages : 81
Alphonse De Villeneuve
Camarade
Ven 26 Mai - 13:25
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
En grand parangon de l’impolitesse, après lui avoir coupé 25,8 fois la parole, tu dévisages Filandrys lorsqu’il monte sur le skate.
D’un ; il a l’air si heureux de rouler que ça te file immédiatement la banane, comme si ton expression n’était pas déjà un verger entier de bonne humeur.
De deux ; il roule. Tu soupires de soulagement. Ouf, Ski Whee est un skate normal, pas une de tes tentatives d’enchantement, le pauvre ça aurait pu le perturber pour une première visite ! Tu souhaites sincèrement créer le cadre le plus rassurant possible pour qu’il puisse s’accoutumer à l’école à son rythme. Tu ne te rends vraiment pas compte que tu n'as pas besoin de skate magique pour le bousculer dans tous les sens. Mais s’il pose des questions c’est qu’il n’est pas si perturbé que ça, si ? « Hmm excellente question ! J’avais 13 ans quand mon pouvoir s'est manifesté, eeeeet. Ben t’as eu un aperçu d'a point il est imprévisible et chaotique. Je l’adore hein, j’en changerais pour rien au moindre, mais tu imagines bien que c’était un peu finito l’asticot pour vivre une vie parmi les non-mages. J’aurais eu des problèmes directs. Avec un peu de chance j’aurais été méga galère à attraper comme même moi je ne sais pas toujours où j’apparais hahaha ! »
Ça te fait sincèrement rire, mais là non plus tu ne penses pas que ta remarque est plus tragique que drôle. Si plus tu te téléportes : plus te téléporte, à ton avis, qu’est-ce qu’il se passerait si tu utilisais ton pouvoir à son maximum pour fuir ?
Quelques pensées terrifiantes traversent furtivement ton esprit et ton image clignotes littéralement avant de te stabiliser.
N’y pense plus. Tu reprends sur le même ton amusé comme si c’était oublier. « Mais mes parents n’étaient pas chauds pour prendre le risque donc j’ai fait une bonne partie de ma life ici comme iels travaillent avec l’école ! 11 ans que j’habite ici si je compte bien, soit 60 ans en années chat. »
Daaang ! Tu fais partie des meubles ! Tu ne te rendais pas compte avant de calculer, tu ne t’étais jamais vraiment posé la question. Quant au pourquoi des années chat, il faudra demander à tes pensées parasites. À ne pas confondre avec les parasites félins, tu préfères tes tics de pensée que les tiques tout court !
« Quant à l’ambiance ! Hmm, quant à l’ambiance… Quant à l’ambiiiiiiaaaaance !»
Tu chantes le dernier comme une véritable pop star parce que… Qu’est-ce qui t’empêche de le faire ?
Pour autant ton expression vire rapidement à quelque chose de moins théâtral, et tu finis par te concentrer très fort jusqu’à en plisser les yeux, c’est dire. Cette question te pose beaucoup plus de difficultés que la précédente. Tu préfères baigner dans une insouciance confortable, et il est évident que ça amène d'énormes biais à ta perspective.
Pour toi c’est un peu la colonie de vacances tous les jours puisque tu évites inlassablement les sujets graves, ou les prends avec trop de légèreté. Tu n’aimes pas ça. Quand on te coince là-dessus, ton envie de fuir est si forte que ça te fait littéralement bugger comme à l'instant. Mais belle allégorie de ton pouvoir il se trouve que ton niveau olympique dans l’esquive tout terrain te permet d’éviter ces problématiques la plupart du temps.
Effort de ta part, même si tu n’abordes pas les aspects les plus compliqués, tu restes mesuré et évites de lui hurler dessus que C’EST LA GIGA TEUF WOUHOU. C’est même étonnant de te voir ralentir un peu le débit de parole pour réfléchir avant de parler. « C’est un peu compliqué de te décrire l’ambiance, c’est très particulier et comme c’est ma maison depuis longtemps et que je m’amuse de fou ici. Je trouve qu’il y a une bonne ambiance au quotidien ! Tout le monde est très solidaire, ça serait dommage de pas se serrer les coudes alors qu’on est tous plus ou moins des réfugiés. Comme l’école est en quasi totale autonomie y’as énormément de travail pour l’entretenir et la sécuriser et ceux qui veulent peuvent mettre la main à la patte. Même au-delà du travail y’a tellement d'activités que c’est difficile de s’ennuyer ! T’aimes bien les fourmis ? » Non, attends rembobine, Bill, c'est pas là ou tu voulais en venir « Parce que pour résumer l’ambiance : imagine une grosse fourmilière très bien organisée. »
C’est probablement l'allégorie la plus pertinente de la journée. Tu espères qu’il l’a noté parce que tu ne parierais pas sur une deuxième. Tu ralentis un peu ta vitesse tandis que vous traversez de grandes étendues vertes entrecoupées de chemin, de table de pique-nique, de jolies par terre de fleurs et autre joyeuseté décorative. Tu lui donneras plus d’explication quand tu trouveras un point de repère pratique à lui montrer, sinon tu es toi-même incapable de te repérer. Et tu vis là depuis 11 ans. « D’ailleurs j’en parle de manière vague parce que tu m’as juste demandé l’ambiance… » Et pas parce que tu es généralement éparpillé dans tes explications évidemment « … Mais si tu as des questions plus précises n’hésite vraiment pas, le fonctionnement de l'école n'est pas forcément intuitif quand on vient de dehors, il paraît. »
Parce que quand on a grandi dedans, c’est l’extérieur qui n’est vraiment pas intuitif. Chaque fois que tu es sortie tu à vraiment eu l’impression d’être sur une autre planète où tes dingueries quotidiennes n'étaient pas forcément aussi bien accueillis.
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Alyn
Premier de la classe
Mer 31 Mai - 15:31
13 ans, c’est jeune. Mais de ce que je comprends ses parents sont dans le milieu, ça ne l’a peut-être pas trop chamboulé. C’est assez amusant qu’à chaque parole dite il parvienne toujours à terminer par un trait d’humour. Je me demande si c’est juste qu’il est comme ça, joyeux, et qu’il dit tout ce qui lui traverse l’esprit ou si c’est simplement pour cacher quelque chose. Les gens ont tendance à cacher des choses derrière l’humour. Mais j’ai encore du mal à cerner Al, ça viendra sûrement à force de conversation. Je suis trop perdu dans mes pensées pour faire attention à ce qui se passe autour de moi, retrouvant contact avec le monde réel lorsque j’entends le mot ambiance.
Encore une petite parole chantée, on reste dans le thème de la pop star : dance paillettes et chant, le trio parfait et infernal. Je suis presque étonnée de ne pas voir débarquer une horde de fan derrière lui. Puis il se tait et plisse les yeux. Silence. Je le regarde du coin de l’œil, attendant une nouvelle explosion de paroles ou de quoi que ce soit. Je suis prêt à sauter très loin au cas où.
Comme je m’y attendais, c’est la bonne ambiance. Bon évidemment, bon ambiance selon Al ou selon moi ce n’est peut-être pas du tout la même chose. De toute façon je commence à me demander s’il ne trouve pas absolument tout ce qui l’entoure cool, tout ce qui ne l’étant pas ne retenant absolument pas son attention. Ok, ce lieu est presque organisé comme une micro-société, une fourmilière comme l’illustre si bien Al. Je n’en attendais pas moins du lieu, qui va sûrement devenir mon monde pendant quelques temps.
Avançant tranquillement sur nos skate, nous passons par quelques zones de verdure avec des tables de pique-nique, des fleurs, des extérieurs très agréables. Je ferme les yeux de plaisir. J’ai beau vouloir cacher au maximum qui je suis, je ne peux résister à ce plaisir d’être en extérieur au milieu de la nature. J’ai toujours pensé à aller vivre en hermite dans une forêt, au milieu des animaux et des végétaux dans le calme absolu, dans mon monde. Je me demande s’il accepteraient que je me fasse un cocon ou une cabane dans les arbres alentours. Juste au moment où Al me demande si j’ai d’autres questions. Il tombe à pic.
« En parlant de question plus précise, est-ce que tu sais à qui je pourrais demander l’autorisation pour construire une cabane dans un arbre ? » J’allais me tourner vers lui quand un parterre de fleurs blanches attire mon regard. Je me penche sur mon skate sans réfléchir et, dans un réflexe que je vais sûrement regretter dans trente seconde, je tends la main vers les fleurs. C’est presque instinctif, incontrôlable, mais quand je vois ces petits bourgeons je ne peux me retenir d’en faire éclore un ou deux. Avant que quelque chose vienne couper court la course de mon skate pour me faire voler le nez droit dans la terre.
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Mar 13 Juin - 13:09
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Wawawaw, quel calme. Quelle… sérénité. C’est ce qu’on est censé dire quand on n’entend rien à part des bruits de roues non motorisés et de nature ? Ce n’est pas que tu n’es pas confortable avec le silence hein, mais en fait SI.
Tu as besoin que l’espace sonore soit habité. Que ce soit par une voix, par une musique, une rediff de fort boyard, un concours d’ASMR, peu importe, l’idée est là, il te faut du bruit. Tu préfères 100 heures de "Caramel Dansen Hardbass" plein volume à 10 minutes de silence. Largement. Ce n’est pas pour rien que tu as toujours des écouteurs dans les oreilles.
Le son est apaisant. Il occupe certaines des pistes de tes pensées pour t’aider à te cadrer sur les autres et te rassure, ne te laisse pas seul avec le… rien. L’ennui. Ton pire ennemi. Tu ne sais pas le gérer. Tu as besoin d’être constamment stimuler et d’exploiter ton excédent d’énergie, sinon tu as l’impression que tu vas exploser.
Tu jettes un coup d’œil à Filandrys pour essayer de jauger si tu as le loisir de relancer la conversation ou si…. Oh non il est trop beau à faire éclore des fleurs en roulant ! Ça t’évoque le cadre d’une peinture qui s’appellerait le « Le grand rêveur », c’est hyper cool. Presque aussi stylé que son back-flip raté… Dû à des trucs qui ont poussé devant son skate ? Damn le monde est sauvage, faut être paré à tout pour survivre dans un parc. « Eh beh ! Comme dirait un grand herbivore que je connais, mieux vaut manger les pâquerettes par la collerette que les pissenlits par la racine ! » Finger guns « Haha je déconne j’ai pas particulièrement de pote parmi les ruminants, j’ai juste inventé la phrase. En plus c’est pas des pâquerettes non ? C’est… Probablement des fleurs-fleurs quoi. C’est vrai qu’elles sont jolies. Tout simplement ren-ver-saaan-te. »
Quel grand maître du jeu de mots. Tu ris légèrement d’un amusement sans moquerie, ce n’est pas ton genre. « Aussi renversante que ce que t’as fait avec d’ailleurs ! Tu as vraiment une belle magie… »
C’est un compliment on ne peut plus sincère. Il y a beaucoup de magie dangereuse, de magie étrange, stylée, marrante, utile ou classe. La sienne, de ce que tu en voies, à l’air foncièrement belle.
« … Quand elle est sympa avec toi. À nous deux on ne risque pas d’aller loin si nos pouvoirs décident de se la jouer perso. »
Tu te penches dans sa direction et lui tends la main avec une grâce qui n’était pas nécessaire et un grand sourire. « J’en oublie les bases de la politesse ! Tout va bien ? »
Tu as tellement l’habitude de te gameler toute la sainte journée que tu prends toujours ça avec bien trop de légèreté, même lorsque ça concerne les autres. M’enfin, si c'était ta seule mauvaise habitude.
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Alyn
Premier de la classe
Mar 13 Juin - 16:50
Je souris intérieurement à son proverbe raté. Dommage, il ne manquait qu’une rime. Je me redresse, m’assois, avant de lui sourire, le visage couvert d’un mélange de terre et d’herbe. « Ouai ouai, ça va, merci. Par contre j'aurais fait rimer pissenlit avec une fois parti » Je souris de toutes mes dents maintenant, fier de moi. Puis je rougis progressivement pendant que ses paroles arrivent jusqu’à mon cerveau. Il faut dire que parfois j’ai un peu de mal à assimiler ce qu’on me dit, surtout quand il s’agit de compliment. Ma magie… belle ? Je ne sens pas une pointe d’ironie dans sa voix, et bien que je cherche je ne peux que constater qu’il a l’air tout à fait sincère. Je sens mon visage chauffer et rougir sous le coup de la surprise et surtout de l’émotion. On m’a déjà dit qu’elle était envahissante, dans tous les sens du terme, inutile, embêtante… Bon il faut dire que les peu qui ont pu l’apercevoir l’ont toujours fait dans un moment d’erreur de ma part et ils ne m’ont plus jamais revu. Mais quand-même, le compliment est aussi agréable qu’il est inattendu.
Je prends la main d’Al, sûrement avec moins d’élégance qu’il ne l’a fait, et me hisse sur mes deux pieds. Je suis tellement surpris par sa galanterie que j’en reviens une nouvelle fois à me demander si ce n’est pas une énième tentative de flirt. Calme-toi Fil, ce n’est pas parce qu’on est gentil avec toi qu’on veut te draguer. Bon même s’il faut dire que j’ai fini par embrasser tous ceux qui ont été gentils avec moi. Je secoue la tête. Non, vraiment, il faut que j’arrête de penser que les gens ne peuvent pas être gentil avec moi simplement parce qu’ils sont gentils.
Je me retourne pour aller ramasser le skate dont les roues se sont retrouvées enchevêtrées par des racines. Je les arrache, observe les petits bouts qui persistent à rester accrochés et la planche quelque peu abîmée, puis me retourne vers Al, d’un air un peu penaud. « Heu Al je suis désolé je crois que j’ai un peu abimé ton skate… Mais je pourrais te le réparer ou je sais pas mais te le rendre en meilleur état que… là… ». Je jette un coup d’œil au parterre d’où les racines se sont échappées. Il y a un trou, mais vraiment quelque chose de très léger, rien de bien grave. Je soupire. « Rassure-moi tu ne portes pas de vêtements en coton ? Non parce que si c’est le cas alors je peux m’estimer heureux que ça n’ait pas plus mal tourné que ça ».
Je ne dis pas ça au hasard, pas du tout. Je le dis même en parfait connaissance de cause. Alors non je n’ai jamais transformé les vêtements de quelqu’un d’autre en un champ de fleurs blanches mais sur les miens ça m’est déjà arrivé et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est assez… surprenant. Et je passe mes petits déjeunés ayant finit en champ de blé, ou d’avoine, mes dessert retournés à leur état de fleurs ou à leur total opposé des légumes devenant noirs en un éclair. « Ou alors tu laisses les racines dessus et je te ferais pousser un truc pour te faire un skate vert ? » Skate d'ailleurs aussi vert que mon visage que j'ai totalement oublié d'essuyer.
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Mar 20 Juin - 11:15
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Maintenant que tu y penses, c’est scandaleux que tu aies raté une rime au profit d’un proverbe classique, Alyn a raison de te reprendre. Mais « une fois parti » ? Une fois après avoir mangé les pâquerettes ? Mais le principal problème, c’est parti où ? Tu veux la suite de l’histoire, pas un cliffhanger, aussi harmonieux soit-il.
Alyn saisie ta main pour se relever et te sort de tes scénarios de grande exode au royaume des fleures ou la consommation de pissenlit serais absolument proscrite, car ils y constitueraient une sorte de figure de toute-puissance. Oui, il t’a fallu peu de temps pour filer aussi haut dans les nuages, même dans ta tête tu te téléportes aux mauvais endroits.
Bon, tu es rassuré de voir qu’il est en un seul morceau, ça ne fait que quelques minutes que vous êtes parties et tu as espoir que vous surviviez un peu plus longtemps que ça malgré le milieu hostile. Il faut que tu arrêtes de penser spectacle, tu dois penser survie. Bon, show télé de survie dans ton cas. Tu dois être son Bill Grills des parcs et bâtiments pour qu’il arrive à destination. Tu commences à regarder l’horizon d’un air mystérieux pour te mettre dans le bon mindset, et tu y crois si fort que tu es persuadé que les bandes noires de cinéma ont encadré le film de ta vie pendant une courte seconde. Avant que tout ne s’envole.
Fifi le pissenlit te ramène à toi avec des excuses. De bien grands mots, tu ne risques pas de lui en vouloir pour ça, au pire tu en rachèteras un. Quand il te parle de vêtements en coton tu penches la tête sur le côté, tu ne comprends pas pourquoi ça aurait pu tout faire dégénérer. Il déteste la texture peut-être ? Ou c’est encore un obscur grief de plante à plante, les ennemies héréditaires du royaume des pissenlits ? « UN SKATE VERT ! »
Reprends ton souffle. « Pardon, je trouve l’idée trop trop stylée ! Ça pourrait être la meilleure façon de réutilisée Ski whee, en déco un peu, avec des branches et tout. Ouaip ça serait trop de la balle. Même si je ne saurais peut-être pas l’entretenir, j’ai tué toutes mes plantes. »
Non ! Il va te prendre pour un authentique céréal killer ! Tu lèves le doigt pour préciser. « Involontairement !! Je te jure que j’ai essayé d’en prendre soin, je les ai même arrosés une fois. »
Avec ça au moins il comprendra que tu es de bonne foi.
« Bref, pas de soucis s’il est cassé, on finira à pied et j’en rachèterais un, tranquille. »
En bon richos qui n’as pas conscience de la quantité de privilèges qu’il se trimballe, tu évacues la question d’un geste de la main qui témoigne de l'insignifiance de la dépense à tes yeux. « Ah et c’est quoi le souci avec le coton ? Tu parles aux plantes et tu t’entends pas avec ? C’est qu’elles ne supportent pas les pissenlits ? Je porte tout le temps des vêtements en fibre naturelle, c’est essentiel pour laisser respirer la peau. Mais là tout va bien ma robe est en lin, c’est des végétaux moins problématiques ? »
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Alyn
Premier de la classe
Mar 20 Juin - 16:46
Il s’exclame à la mention du skate vert. Ok, je disais ça pour rire mais a priori l’idée lui plaît carrément. Je commence à comprendre un peu son fonctionnement, Al ayant a priori une façon de penser loin de la mienne et allant toujours dans les endroits où je ne l’attendais pas. Je serais presque intéressé de passer une journée dans sa tête pour savoir à quel point il peut partir loin à partir de rien.
Bon en tout cas affaire du skate réglée, j’en ferais un super skate vert. Je souris à la mention des plantes tuées. Les pauvres. Après il n’est pas le premier à me dire ce genre de choses mais c’est vrai que de manière générale il me suffit de tout simplement les faire ressusciter à l’infini, je n’ai donc pas ce problème là. Est-ce que je lui dis qu’un seul arrosage pour une plante ne suffit clairement pas à la maintenir en vie ? Je n’ai pas envie de réduire ses espoirs d’avoir bien fait les choses à néant. Mais je ne peux m’empêcher d’afficher un air faussement offensé. « Quoi ?! Mais c’est terrible pauvres plantes. Maintenant tu n’as plus le choix, en cas de catastrophe de mort de plante imminente tu viens me chercher et je devrais pouvoir t’aider. ».
Je regarde de nouveau le skate. Il n’est pas cassé, seulement éraflé et truffé de racines mais il devrait pouvoir rouler encore un moment. Ça serait dommage d’en racheter un comme ça, même si Al a peut-être les moyens je n’ai pas l’habitude d’abandonner aussi vite un objet. Je le mets par terre, pousse légèrement et roule sans accroc. « C’est tout bon, il devrait quand-même me porter là où tu voulais me mener ».
Al enchaine sur ma remarque par rapport au coton. Je ne sais pas pourquoi je m’attendais à ce qu’il ait correctement compris ma remarque. Evidemment qu’il l’a compris de travers. Mon sourire s’agrandit mais je m’empêche de rire. Je n’ai pas très envie de le contredire et il risque de trop vite découvrir la supercherie si je pars en fou rire. Une guerre avec le coton, mon pauvre Al si tu savais. J’ai encore quelques ressources et l’envie de faire pousser quelques fleurs bleues sur sa robe est très tentante. Je me décide à le faire lorsque la visite aura pris fin, en guise d’adieu. Pour le moment, j’entre dans son jeu, sans savoir où cela va nous mener je profite de pouvoir m'amuser un peu sans méchanceté aucune.
« J’ai HORREUR du coton, il est super sournois. Il sait qu’on en a besoin pour faire des vêtements et que le pissenlit, à part se faire manger par les vaches, il ne sert pas à grand-chose. Franchement, je préfère ne pas trop côtoyer de coton parce que ça dégénère souvent. Le lin est nettement plus acceptable, beaucoup plus doux dans son caractère je trouve. Mais j’apprécie que tu comprennes Al, t’es vraiment quelqu’un de très attentionné. ». Je remonte sur mon skate. « Bon, est-ce qu’il ne serait pas temps d’avancer ? Je te suis. ».
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Jeu 22 Juin - 14:12
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Ay captain ! Si tu n’as plus le choix, tu n’as plus le choix (Et t’as trouvé ça tout seul ?), il te faudrait appeler Fifi le pissenlit au moindre cas de flétrissement, jaunissement de feuille ou racines en détresse. Ça sera ta rédemption, le long chemin de ta réconciliation avec le règne végétal après la cassure qui s’est opérée entre vous. Filandrys sera l’enduit de rebouchage et de lissage du placo de votre relation. Adhérence élevée, excellente finition, qualité professionnelle garantie, séchage 24 h. C’est vraiment tout lui, finalement ? Fifi l’enduit.
Ski whee fonctionne, tant mieux ! Tu préfères quand même qu’il devienne un skate vert à l’issue de cette rencontre, ça en fera un bel objet puisque tu ne t’en sers presque plus maintenant que tu as… Tiens. Ton nouveau skate n’a pas de nom. Tu pourrais l’appeler Ski whee à l’envers en l’honneur de son prédécesseur ? Wheeski.
….
Non, mais tu pourras l’expliquer à l’oral, l’origine de Whisky le skate.
Ton regard se reporte sur Filandrys. TU L’AVAIS PRÉDIT, ton intuition est rarement correcte, mais cette fois-ci tu l’avais sentie dans tes tripes qu’il y avait un problème avec le coton !! Tu es suspendu à ses lèvres. Les pissenlits sont tout juste bons à se faire manger par les vaches ! AH ! Improbable, même les plantes sont mal renseignées entre elles, on peut faire des super salades avec du pissenlit. Il paraît. Tu tenteras peut-être pour leur faire plaisir.
Vous vous remettez tous les deux en selles et tu en profites pour faire le point tant que tu te souviens vaguement de ce que tu fais ici.
« Oui, c’est parti on file ! On Fifil. Donc là du coup tu l’auras compris on est dans les parcs. Tu peux t’y balader un peu comme tu veux, c’est plus la forêt ou il faut faire gaffe, il y a des zones autorisées et des zones interdites, mais t’inquiètes t’auras une carte ! »
Tu bifurques légèrement pour sortir de la partie purement parc qu’il aura touuut le loisir de découvrir durant sa scolarité.
« C’est in-cro-ya-ble, franchement je l’ai senti directe quand t'as dit que le coton, ça craignait. Mince ! J’espère que c’est quand même OK si je porte du coton des fois ? Parce que je veux vraiment pas mettre les pissenlits mal à l’aise tu comprends, surtout qu’ils ont l’air la vie difficile… Faire une salade de pissenlit, ça les soutiendrait un peu en leur montrant qu’ils sont utiles ? Tu connais beaucoup de choses comme ça sur les relations entre les plantes qu’il faudrait savoir ?! »
Tu te tournes vers lui avec curiosité.
« D’ailleurs merci pour ta proposition de venir à la rescousse des miennes. Si tu passes chez moi les sauver un jour je ne suis pas trop certain.e de ce qu’elles te raconteront… Des fois je leur chantais des chansons, mais peut-être qu’elles détestent Ava Max. Mais souvent je les zappais donc, ça va peut-être tendu. Tu te sens d’être une sorte de Pascal le grand frère dans une famille brisée de ficus et d’agent d’entretiens ? »
Tu fais la moue. Ça t’arrive rarement de penser au regard que les autres ont sur toi. Mais Filandrys à l’air trop sympa, ça t’embêterait qu’il ne veuille plus jamais te parler parce que tes plantes lui ont raconté ta fâcheuse tendance à les négliger. Ça serait mérité, mais ça n’en serait pas moins triste. Tu lui montres une direction pour enterrer cette moue boudeuse.
« Hop, on arrive près du gymnase que tu aperçois là-bas. Et encore derrière il y a les terrains de sport ! Tu es susceptible d’y aller en cours, mais il y a aussi des gens qui courent sur les pistes le matin ou le soir. »
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Alyn
Premier de la classe
Jeu 22 Juin - 22:17
Je ris encore intérieurement de ma blague. Je vois qu’Al est en train de process ce que je viens de lui révéler sur le coton et les pissenlit et je me demande bien jusqu’où il a pu aller. Et surtout jusqu’où je vais pouvoir l’emmener. Bon déjà, il faudra que je lui dise que je ne parle pas aux plantes, mais je prétexterai un malentendu un peu plus tard.
Il m’explique que nous sommes dans les parcs, la forêt, tout ce qui va avec. Les lieux dans lesquels je compte passer le plus clair de mon temps. Les zones interdites en forêt ? Je me demande pourquoi. Je ne vais peut-être pas poser la question tout de suite, on ne sait jamais je ne voudrais pas qu’il pense que j’ai déjà envie d’enfreindre des règles.
Il repart sur les plantes. Je suis fan de monsieur paillette vraiment. Je ne pensais pas qu’il sauterait autant à pied joints dans mes conneries. Une salade de pissenlit c’est marrant ça, je n’y avais pas pensé. Oh la question ouverte est incroyablement parfaite. Réfléchi Fil. Quelle connerie tu pourrais lui sortir. Une guerre centenaire entre deux plantes ça pourrait être drôle ça. Il me semble, avec mon peu de compétences en jardinage, que les poivrons et les tomates sont des plantes incompatibles. Hum la piste ne me semble pas mal.
Je prends un air grave lorsqu’il me parle de sa relations aux plantes. Hum, du Ava Max, ok. Il ne se rend pas compte de la matière qu’il me donne pour raconter des bêtises. Je suis presque triste de lui dire des bêtises pareilles mais je ne peux pas m’en empêcher, et puis c’est comme les mensonges, quand on commence on s’enfonce. Je m’éclaircis un peu la gorge, un air profondément soucieux de cette affaire, et… action.
« Ecoute Al la paillette, tu m’as l’air d’être quelqu’un de confiance. Je vais donc te confier un secret ancestral que tu dois garder pour toi. Attention, si tu le répète je le saurais. Il se trouve que depuis des siècles se joue une guerre sanglante entre les tomates et les poivrons. Iels étaient comme des frères mais une sombre histoire de brûlure. L’un avait un pouvoir piquant fascinant tandis que l’autre était relégué au rang de sujet de débat entre sa condition de fruit ou de légume. La jalousie les ronges depuis et rien ne peut les apaiser. Il faut être très prudent avec ça. Et je le répète, il ne faut pas ébruiter cette information, c'est important. » Silence dramatique.
« Concernant tes plantes, je viendrai faire un tour ne t’inquiètes pas. Je pense que la situation est tout à fait rattrapable. Toute situation est rattrapable avec un peu d’amour Paillette, ne t’inquiète pas. Et je serais là pour te soutenir dans cette épreuve, le tout c’est d’avoir la volonté d’évoluer. »
Je tourne la tête pour voir le gymnase. J’aime bien le sport mais je ne sais pas si j’aimerais en faire au milieu de tout le monde. « Sympa, je pense que je suis plus sport en chambre mais ça a l’air cool ». Evidemment à aucun moment ne me vient en tête que la phrase peut être comprise d’une toute autre manière. Evidemment.
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Mar 27 Juin - 11:32
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Son expression se fait grave. Son ton aussi ; on ne t’appellerait pas Al la paillette pour venir te parler du changement d’heure. Tu sens la température extérieure chuter, l’air se fait plus lourd, plus compact autour de vous. Il se joue des choses dangereuses ici, n’est-ce pas ? La confrontation de force qui te dépasse. Qui vous dépasse tous. C’est rarissime que l’on te confie des secrets d'une telle envergure et tu devras probablement faire attention à tenir ta langue au risque de finir en Poêlée du soleil, entre deux poivrons et un haricot. Une fin peu enviable.
Une sombre histoire de guerre déchire les tomates et les poivrons sous les yeux de l’humanité et on reste là, sans rien dire, sans rien faire. Une guerre sanglante affirme Fifi. Affiffirme, devrais-tu dire. Une guerre aqueuse si l’on prend en compte que les légumes n’ont pas de sang. Ou hydratée ?
Il change de sujet, probablement pour alléger la tension qui plane sur vous. Tu es rassuré que la situation soit rattrapable pour tes plantes. Tu vas peut-être remettre celles que tu as commencé à faire sécher dans des pots pour faire genre que tu n’avais pas baissé les bras. Quant à sa remarque sur le stade, à vrai dire, chacun ses goûts. Tu n'as aucune conscience que sa phrase pourrait être mal interprétée, et tu enchaines directement sur ton avis comme tu aimes bien parler sport. Tu ne précise même pas que tu parle de danse tant tu as constamment la tête dedans. « Je comprends ! C’est cool le sport de chambre même si en intérieur je suis plus team salon, c’est vraiment pénible de remplacer les lattes cassées. »
Tu grimaces. En même temps danser sur ton lit pour expérimenter la difficulté de l’exercice en condition moelleuse n’était pas ce qu’il y avait de plus malin de ta part. Mais tu n’as pas de regret, c’était vraiment drôle. « Mais de façon générale, je préfère être dehors pour explorer le potentiel de plein d’espace différent, puis c’est moins oppressant pour bouger ! Puis si on peut avoir un publique y’as toujours plus d’ambiance. »
Quel kiff de danser sur le toit, dans les jardins, et surtout, devant des gens ! Partager ta passion avec une foule ça n’as rien à voir avec le fait de performer seul. C’est une bombe d’énergie, une décharge électrique. Tu lui fais signe tandis que tu repars sur les chemins. « Tant qu’on est dans la cour, on va passer vers la serre, suis-moi. En plus, on a moins de chance d’être écouté si on ne reste pas statique. »
Tu donnes l’impulsion et continues sur le ton de la confidence.
« Ecoute Fifi le pissenlit. » Il t’a appelé Al la paillette et c’est un honneur qu’il te fait. Lui retourner la marque de respect d’un titre honorifique te paraît naturel. « Merci de m’accorder une telle confiance, c’est… rare, parce que je tiens hyper mal les secrets. Mais je te promets de faire de mon mieux avec celui-ci. »
Mais de ton mieux ne veux pas dire que tu arriveras à garder le silence pour autant…. Ça grouille déjà. « Aaah, en vrai faut absolument qu’on en parle, on peut pas laisser la situation en l'état ! Je suis sûr qu’on peut arranger les choses ! Les tomates sont hyper douces, c’est les seuls à aussi bien s’accorder avec la mozza, pas besoin d’être piquant pour être unique. … Hey super slogan de pub ? Pour du tabasco ou du axe. Ou un cross-over style déo au tabasco, c’est pas si loin du mood excessif des parfums pour homme, jamais compris pourquoi on préférerait sentir l’alcool à 90° ou l’extrait de dinosaure plutôt que la fleur ?? »
Tu te racles la gorge. Reste pro, Alberto. « ANYWAY. J’ai des contacts avec qui on travaille sur les émotions et les légumes, on a un gros projet. Tu m’autoriserais à en parler ? Je suis sûr qu’on pourrait t’associer en plus avec toutes les connaissances que tu as ! »
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Alyn
Premier de la classe
Mer 28 Juin - 13:19
Je manque de m’étouffer avec ma salive à la réponse d’Al. Je tente de chasser les images qui surgissent dans mon esprit mais c’est trop tard. Des lattes cassées sérieusement je ne m’attendais pas à ça c’est qu’il cache bien son jeu la paillette. Il grimace comme pour appuyer ses dires. J’avoue moi-même avoir pu expérimenter des nuits assez torrides mais de là à en casser des lattes jamais. Vraiment comme quoi les gens au premier abord ne semblent pas du tout être ce qu’ils sont vraiment. Je me demande qui aurait pu être l’heureu.se élu.e de ce moment de folie.
Je ne m’attendais cependant pas à ce qu’il en rajoute encore une couche. Dehors bon ça d’accord jusque là on est d’accord, à la belle étoile ça a quelque chose de très libérateur. Ne faire qu’un avec la nature autour à quelque chose de vraiment romantique. Et puis on a de la place, ça c’est sûr. Mais à la mention du public je ne peux m’empêcher de rougir. Comment ça un public ? Je suis sous le choc. S’il y a bien quelque chose que je n’avais osé imaginer d’Al c’est bien ça. Moi qui pensait avoir de l’expérience dans le domaine il avait peut-être des choses à m’apprendre.
La rougeur repart au moment où Al baisse la voix pour m’appeler Fifi le pissenlit. Ce surnom me fait rire mais après tout on reste dans le thème végétal. Il me dit qu’il essaiera de garder le secret. Et en même j’ai tellement envie qu’il commence à l’ébruiter, juste pour voir quelle ampleur pourrait prendre ma rumeur. Je pense qu’Al ne serait pas le seul à tomber dans le panneau. Je me concentre avec force pour ne pas éclater de rire à cause du sérieux avec lequel il prend cette histoire. Comment ça un travail sur les émotions et les légumes ? Non mais vraiment je suis tombé sur une pépite là en fait, l’occasion est trop belle.
Je regarde autour et répond à ses premières remarques histoire de dissimuler la conversation secrète sur les plantes, il ne faudrait pas que quelqu’un aux alentours l’entendent. « Et bien je n'ai jamais eu ce fameux problème de lattes mais ducoup je comprends le salon. Mais ce n'est pas un peu inconfortable, surtout si tu as des coloc ?... Ah oui le public c’est vrai qu’on n’y pense pas souvent. Moi j’avoue préférer que tout le monde participe plutôt que d’en laisser certains sur le côté, ça me mets un peu moins mal à l’aise. Comme ça pas de différence. Dis-moi Al, vu qu’on parle de ça sans tabou, je suis curieux, tu es plutôt partenaire féminin, masculin, neutre, peu t’importe ? »
Je me penche de nouveau, reprenant plus bas. « Je te suis reconnaissant de l’implication que tu y mets. Je pense qu’avec ton aide on pourrait régler des choses et peut-être même mettre fin à toute cette histoire qui dure depuis bien trop longtemps. Il faut que nous agissions. Si ton projet peut nous aider alors je t'écoute, il faut qu'on utilise toutes les ressources qui sont à notre disposition ! »
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Jeu 29 Juin - 11:31
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
C’est vrai que ça peut être intimidant pour certain. e. s de faire du sport en public. Ça t’est égal personnellement, tu n’as même pas souvenir d’avoir été embarrassé dans ta vie. Il faut dire que ton pouvoir a dû te vacciner puisque tu apparais n’importe quand n’importe où. Tu t'es déjà retrouvé à te brosser les dents en calbars au milieu de la cour, à surgir debout sur les pupitres d’amphi en plein cours, et des tas d’autres dingueries qui amène vite à être imperturbable par ce genre de chamboulement. Tu t’adaptes.
Ta légendaire perspicacité te permet en revanche de remarquer que Fil est plus gêné par le sujet que la normale. Ça s’entend de préférer faire du sport sans être vu, mais de là à sous-entendre que c’est tabou… C’est la première fois qu'on te dit ça. Après chacun son éducation, ça à l’air de lui faire du bien de ne pas avoir à conserver une certaine pudeur sur la thématique.
Tu hoches la tête avec engouement lorsqu’il explique son inclination pour le collectif. C’est un bel état d’esprit ! Peut-être que ça ne le gêne qu’avec ses colocs comme il les voit régulièrement, mais que d’autres partenaires de sport c’est ok.
Tu es rassuré qu’il accepte ton aide pour mettre en place un plan de réconciliation tomate-poivron. Tu décides de rapidement clore le sujet tant qu’il n’y a pas trop de monde, et vérifie ta droite et ta gauche. La sécurité d’abord.
« Je te contacterais avec un message codé pour en discuter dans des conditions safes, t’inquiètes, tu sauras que c’est moi. Ou je viendrais directement avec mon coéquipier. On fera les choses bien, on est des As de la discrétion. »
Ou des Sas de la créditation comme dirait probablement Télesphore. À vous deux vous serez le vent, mais tout en citant vos sources. Il est si habile avec les mots, ça ne peut qu’être un expert pour les messages codés.
« Bref pour revenir sur des sujets moins… sensibles, j’habite seul.e dans mon appart, c’est surtout les élèves qui sont en coloc ! Mais quand c’était le cas, ben, je sais pas. Ça dépendait des années, mes premiers colocs n’étaient pas trop là. »
Normal. Ton pouvoir n’est pas simple à vivre pour les autres, ça peut effrayer de voir un type apparaitre dans son champ de vision alors qu’on se pensait seul la seconde d’avant. Et si ce n’était que ça… Tu es chaotique dans ton organisation, tes propos, tes activités. Ils t’ont déjà dit que tu étais épuisant. e. Tu as mal compris. Donc ils ont fini par juste esquiver l’appart quand ils n’avaient pas l’énergie pour cohabiter avec la personnification du hardstyle en débit de paroles et de mouvement.
« Et les dernières années j’ai changé d'appart' pour aller avec des potes dans le même mindset donc l’ambiance était folle, on partager tout. »
Votre coloc ressemblait à une sorte d’immense squat de teufeur, ce n’est vraiment pas deux pompes et trois pas de bachata dans le salon qui allaient les perturber. Tu adorais Eliane et Sam mais iels ont quitté l’école après les études, depuis tu vis seule. C’était plus simple pour enchanter l’appart pour que tu n’atterrisses pas trop chez les autres.
« Mais coloc ou pas, giga d’accord avec toi, c’est carrément mieux quand tout le monde participe ! La dernière fois avec Paulia on avait mis de la musique dans le couloir, les passants nous on rejoint, c’était électrique ! J’aime bien les battles aussi. »
Tu n'as pas l'esprit de compétition mais les face à face sont systématiquement empreint de cette énergie si unique du défi, ce qui s'en dégage est fascinant.
Il t’avait posé une question non ? Ah oui. Gros sujet. « Mais tu vois, à mon avis, l’important avec les partenaires de danses de façon générale c’est plus la synergie, la connexion ! Pour se comprendre quand on se guide, sinon c’est difficile de construire une performance à deux. Donc franchement je n’ai pas de préférence sur… le genre. » Tu hausses les épaules « Jamais trop saisis cette notion. »
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Alyn
Premier de la classe
Jeu 29 Juin - 16:33
J’ai peur de ce que pourrais signifier « message codé » pour Al. Par pitié pas une enveloppe remplie de paillette ça va en foutre partout dans l’appart et après c’est super difficile à enlever. Je me demande cependant qui pourrait être son fameux coéquipier. Est-ce qu’il est aussi énergique que lui ? Est-ce que lui aussi fait partie des conquête d’Al ? En tout cas s’il lui ressemble j’ai quelques doutes sur le terme discrétion pour les définir. Mais nous verrons ça en temps et en heure puisqu’Al est reparti sur le sujet du sport de chambre. C’est que ça doit lui faire plaisir de pouvoir en parler aussi librement, je le comprends. C’est rare de pouvoir aborder de tels sujets avec autant d’aisance.
Ah oui je vois les colocs n’étaient pas là, ça explique peut-être l’aisance du salon. Après, n’ayant personne avec moi dans l’appartement pour le moment je pourrais peut-être en profiter. Mais bon, pour ça il va déjà falloir que je me trouve quelqu’un et cela risque d’être plus facile à dire qu’à faire. Et puis ça serait gênant de demander à Al, il n’a peut-être pas envie que je m’intéresse aux personnes qui l’intéressent lui. Surtout s’ils partagent tout, c’est peut-être déjà un groupe soudé dans lequel il n’aurait pas sa place. Mais quelle bonne idée d’avoir un groupe de coloc avec qui on peut tout partager, ça doit être vraiment intéressant.
En musique nan mais Al est un véritable génie. Je décide de ne pas l’interrompre, écoutant Al exposer ses goûts et appuyant mentalement ses choix. L’ambiance musicale ajoute beaucoup dans ce genre de situation. Je sais que la musique joue beaucoup sur mes émotions et c’est vrai que selon celle que je mets l’ambiance dans la chambre ne sera pas la même. C’est un jeu assez fun. Bon par contre je suis moins sûr pour les battle. C’est étrange des battle dans ces conditions mais après tous les goûts sont dans la nature.
J’écoute d’une oreille un peu distraite la fin de sa réponse, mes pensées s’étant éparpillées dans des souvenirs de moments de plaisirs fugaces. « Nan mais Al vraiment tes confidences mes touches, tu vois moi non plus je n’ai pas de préférence pour mes partenaires de da… » L’information parvient enfin à mon cerveau. Je sens mon visage devenir tour à tour tout blanc puis aussi rouge qu’une tomate. J’ai du mal à aligner deux mots. « Nan Al rassure moi t’as pas dit danse ? Oh bordel t’as dit danse. Ne me dis pas que tu parles de ça depuis tout à l’heure ?? Al on partait de sport de chambre comment t’as pu en arriver à la danse ?? Et moi qui commençais à parler de ma vie sexuelle comme si on se connaissais depuis toujours ».
Je mis mon visage dans mes mains. Non mais là c’était le pompon. Ah j’en avais connu des situations gênantes mais celle-là dépassait toutes mes espérances. Si j’avais pu faire pousser un buisson autour de moi pour me cloîtrer dedans à vie à l’intérieur je l’aurais fait. J’oscille entre les larmes ou le fou rire mais la situation fit que bientôt des soubresauts secouèrent mes épaules et que je finis par rire en me tenant les côtes. Finalement ça sera les larmes et le fou rire.
« Oh Al fais moi plaisir dis-moi que tu baises comme tu danses s’il te plait parce que tu deviendrais un génie à mes yeux ».
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Jeu 29 Juin - 18:05
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Oh ben. Ce n’était pas particulièrement des confidences pour toi, mais c’est cool si ça le touche autant ! Il n’a peut-être vraiment jamais eu l’occasion de parler sport avec quelqu’un. Ouhla. Il est rouge. Rouge, comme dans… Carouge, petite ville suisse du canton de Genève. Ou comme dans les ALERTES ROUGES, CRISE D’ALLERGIE. Ou c’est peut-être l’émotion ? Il a été plutôt évasif jusqu’à maintenant, mais peut-être qu’il s’apprêter à surmonter le pas et à citer des choses profondément intimistes intenses et secrètes pour lui genre, la corde à sauter ou du saut en longueur.
Il s’emballe sur ce que tu as dit et ton expression est légèrement décousue par l’incompréhension. Au moins c’est pas une crise d’AlLeRgiiiie ??? Tu. Tu as fait un truc mal ? La danse c’est vraiment le summum du tabou, l’innommable et le blasphème absolu et total pour lui ??? Qu’est-ce que… QUEL RAPPORT AVEC SA VIE SEXUELLE ???? ? ? ?
??? ??? ???
? ? ?
Écrire SOS en morse en point d’interrogation dans ta tête ne t’aide pas à comprendre comment est-ce que vous en êtes arrivé là. Skidaddle skidoodle, your brain is n0w a noodle.
Tu es tout le temps paumé. Mais tu n’es jamais conscient de l’être. Là, ça te rend tout bizarre. Tu as l’impression que tes pensées habituellement rapides sont désormais une masse de gelée et que tout ton corps est en train de subir le même sort de débilification.
Il met son visage dans ses mains. Heu, et du coup c’est une bonne chose ou une mauvaise chose ce qu’il a dit ? Tu ? Tu es censé dire quoi ? Que tu a raté le congrès sur la différence entre sport de chambre et danse de salon ?
Sa question t’achève. Est-ce que tu baises comme tu danses. Déjà, primo, avec tout le respect ton respect pour les conjonctions de coordination : Mais ou le comment du donc que le est, or quoi le fuck Ornicar ? Horny car du coup ? Ça doit être compliqué comme bus. Deuxio. Quelle type de danse ??? Il n’est pas précis !!! Le fox-trot ? Le breakdance ? Le street-jazz ? La danse contemporaine ????
Tu paniques. Tu sors les paillettes, plonge le bout de ton index et de ton majeur dedans, te fais deux marques de guerre roses sur les joues puis un V avec tes doigts accompagnés d’un clin d’œil girly.
« G jamé baizé. »
Très cordialement. Avec tes plus sincères salutations. En espérant avoir pu vous aider.
Tu arrêtes ton skateboard un instant avec un sourire perdu. Le vide dans tes yeux pourrait entraîner l’âme de n’importe qui dans les limbes, la tienne en tête de file d’ailleurs. En tête de PHIL. Non malheureusement l’humour ne te sauvera pas des affres du quiproquo.
Tu t’en fous complet de ne jamais avoir baisé, franchement, le concept te Phil (Un deuxième pour la route, tu l'as mérité) au-dessus. Tu ne t’es jamais posé la question plus que ça. Tu aimerais juste saisir le déroulement des deux dernières minutes.
« J’ai aucune idée de ce qu’il vient de se passer. Vraiment. La sèche totale. Je te parle de danse parce que le sport de chambre ? Et que, enfin, le sport que je fais tout le temps c’est de la danse et — heu, des fois je danse dans ma chambre ? Et ? Quel rapport avec le gymnase ? Le plein air ? Le public ? Le ? »
Tu portes une main à ton front. « C’est des sous-entendus c’est ça ? Mince, je comprends jamais les sous-entendus. Je te jure que je ne suis absolument pas gêné, hein. Je précise parce que je crois que les gens le sont pour ce sujet, c’est ça ? Je me trompe encore ? C’est juste que. » Tu hausses les épaules pour exprimer la plus totale confusion « Je ne sais pas. Tu voies, galocher des gens en soirée par exemple c’est hyper cool, mais le reste, ça m’est jamais venu à l’esprit ??? »
Non vraiment. Et même quand tu te repasses votre conversation, ce n’est pas clair. Ça ne l’a jamais été. Comme tu n’en voit pas l’intérêt, tu n’y pense pas. Tu ne sais même pas si ça t'intéresserais. C'était juste, pas une question avant qu'on te demande.
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Alyn
Premier de la classe
Jeu 29 Juin - 20:03
Je peux presque voir les pensées d’Al qui a juste l’air dans un immense bug interne. Fuck, j’ai cassé la machine je crois. Je m’arrête aussitôt de rire, me demandant comment se redémarre un Al plongé dans les abysses de la non pensée, quand il sort ses paillettes pour se faire une belle marque sur le visage. Ok, ouf, tour de contrôle on a retrouvé Al. Il me sort alors de but en blanc une réponse à laquelle je ne m’attendais pas forcément mais qui ne rend pas les choses inintéressantes. Est-ce que c’est pour cette raisons qu’il n’a pas compris les sous-entendus et la raison pour laquelle la conversation avait déviée ?
Il s’arrête, les yeux dans le vague. Merde, il se remet à déconner. J’ai peut-être été un peu brutal, un peu cru, je ne sais pas. Fil il va falloir que tu finisse par faire un truc là ça va devenir chelou. Il prononce alors tout haut les mots qui tournaient en boucle dans ma tête : qu’est-ce qu’il vient de se passer bordel de cul (c’est le cas de le dire). Je me remémore notre récent dialogue et je sais qu'il fait de même lorsque j'entends sa conclusion. Bingo Al, c’était des sous-entendu et comme un gros couillon je les ai créé tout seul ces sous-entendus par des liens de cause à effet qui n’en étaient évidemment pas. Mais s’il n’est pas gêné par le sujet c’est déjà une super bonne chose et ça me rassure.
« Bah maintenant que tu le dis je parlais de sport de chambre en pensant muscu plutôt, et puis ben t’es parti en parlant des lattes et tout et ben je sais pas pour moi quand on me parle de lattes je pense à ça. Et puis tout pouvais s’y rapporter enfin je sais pas tout fonctionnait si bien dans ce sens je me serais jamais douté que… Fin bref. Mais j’aurais te demander d’éclaircir je crois que je me suis embourbé tout seul. » Je lui fais un sourire radieux. « Mais ça me fait quand-même plaisir d’en parler avec toi. C’est vrai que les gens sont souvent gênés de parler de ça mais j’avoue que ce n’est pas vraiment mon cas, j’aime ça et puis j’emmerde un peu le monde hein finalement. » Chassez la fierté et elle revient au galop. Je n’avais pas mis longtemps à retrouver mon assurance habituelle, sauf que concernant ce sujet ce n’était pas juste une façade.
« Hum et ben je sais pas les galoches moi je vois ça comme les prémices d’un truc tu vois, ça glisse tout seul en fait. C’est difficile à expliquer parce que je pense que c’est vraiment différent selon les personnes, une perception vraiment intime du truc... mais tu vois parfois, et évidemment ça reste ma perception, en embrassant y’a ce petit truc, cette petite étincelle, cette épice qui te dis hé franchement est-ce que t’as pas envie d’aller plus loin, de kiffer un peu plus avec cette personne qui est en face de toi. Evidemment, tous les baisers ne mènent pas à ça heureusement ! Mais je dirais que ouai pour moi c’est vraiment une question de feeling. Une question d’harmonie des corps, finalement peut-être une sorte de danse en fait. »
Je repense à mon premier baiser, à cette première expérience qui fut magique. Tout s’était fait d’une manière si naturelle que c’est vrai que je ne me suis jamais posé la question de quoi que ce soit. Je suis de ceux qui abandonnent toutes raison dans ce genre de situation, appréciant n’être régit que par les sensations et les instincts.
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Alphonse De Villeneuve
Camarade
Lun 3 Juil - 14:14
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Il pensait à de la muscu de base, et toi très littéralement n’importe quel sport, mais dans une chambre. Oui, n’importe quel sport, surf et lancé de poids inclus, il suffit d’un peu d’imagination et d’un bon compte bancaire pour les réparations. Après tu es partie sur la danse tout.e.s seul.e.s comme um grand, à la surprise d’absolument personne. Ton cerveau est programmé pour y penser au moins une fois par tranche de 20 minutes au risque de perdre ton identité.
Tu crois maintenant saisir où est né le quiproquo, maintenant qu’il t’explique… Cette sombre histoire de latte. Tu ne savais pas que c'était possible pendant un rapport. C’est… heu, c’est un peu violent comme truc non ? Dans les films ça avait l’air plus smooth, moins AND HIS NAME IS JOHN CENA, PAWPAPAPAAAAW. Mais no kink shame.
Phiphi te souris (Tu rimes à nouveau, tout va bien) et il est content d’en parler avec toi. Ça te rassure qu’il clarifie, quand il s’est emballé tu ne savais pas trop s’il était en colère, triste, heureux, ou s’il s'était peut-être laissé porter par une impro enflammée de tragédie ou de comédie. Tes hypothèses étaient très vastes. Mais tu note que tu as bien fait de ne pas partir en interprétation théâtrale.
C’est cool qu’il aime ça au point de... Emmerder le monde ? Pourquoi ? Les gens lui on dit quelque chose ? Il faut emmerder le monde pour faire ce qu’on veut ? Wowowow le dude t'emmène vraiment à te poser trop de questions.
Une petite étincelle, une épice qui te dit « T’as pas envie d’aller plus loin ? ». Hmm. Tu écartes les hypothèses de discussion avec un briquet, du curry et du curcuma que te présente ton cerveau en premier lieu, pour te concentrer sur le sujet. Tu n’as jamais pris le temps de te pencher sur les émotions de ces expériences. En décortiquant, tu en distingues deux.
Les personnes que tu as embrassé le plus régulièrement sont tes amis, donc ce n'était pas tant une étincelle qu’une effervescence agréable et platonique, une façon forte de partager ton affection pour eux.
Et il y a les rencontres de soirée. Là, tu saisis preeeesque ou il veut en venir.
Tu te passes une main sur le bas du visage, d’un air pensif. Tu es beaucoup plus calme que d'habitude tant le sujet te demande de concentration, mais tu arrives pourtant à t'y intéresser. La curiosité qui t'anime est là même que celle que tu as lorsque quelqu'un de passionné te présente un hobby que tu ne connais pas.
« Je crois que je vois un peu, et en même temps, pas du tout. »
C’est difficile de mettre les mots. « Pour reprendre ton analogie de la danse c’est… assez littérale pour moi je pense ? Quand je vais en soirée et que je fais un duo avec quelqu’un, la synergie va beaucoup varier selon la musique, la personne… Ça crée un mood et on n'a forcément pas la même attitude pendant un slow que quand on passe de l’electro-swiiing. En tout cas je suis sensible à cette influence ! Donc le type de… D’étincelle diffère un peu à chaque fois, là-dessus je suis d’accord. J’arriverais pas à y associer des épices précises, par contre, je suis super nul en cuisine je les confonds toutes. Mais dans l’idée, des fois c’est s’embrasser en riant après des échanges un peu fous, des fois ça peut être, hmm plus tendre je dirais, dans des moments plus doux ? Je pense que dans ce que tu as l’air de décrire comme « glisser », le contact sensuel c’est le max que je peux envisager. C’est quelque chose que je comprends parce que c’est une proximité et une gestuelle qu’on retrouve beaucoup dans certaines danses. Et même hors de la danse, j’aime bien ce type de contact physique, c’est agréable, mais ça m’est jamais arrivé hors du cadre d’une soirée. Par contre « plus »… Je sais pas. Je pense que ça me tente pas particulièrement comme type d’échange et de connexion. »
Ça ne te parle tellement pas que tu as tendance à ne même pas l’envisager comme une possibilité, alors quand on t’en parle, tu ne saisie pas. Comme le sous-entendu de tout à l’heure, mais… même quand le message est beaucoup plus clair.
On t’a déjà fait des avances de but en blanc, mais tu les as malgré toi éconduit de façon absolument lunaire parce que tu n’avais même pas compris que les autres pouvait t’approcher dans un intérêt romantique, sexuel, ou autre. Là, c’était déjà l’introspection de l’année pour toi, tu n’avais jamais détaillé à ce point ton ressentie sur le sujet. Tu as tendance à te laisser porter en soirée, à papillonner entre les partenaires aux grés du rythme de la foule. Les boites, la musique forte, les vibrations, l’énergie de la foule, ça a un peu tendance à te mettre en transe, surtout si tu as eu le malheur de consommer quoi que ce soit.
Tu es tout a coup pris.e d'un doute. «Sauf si par glisser tu voulais dire, déraper sur une surface lisse, comme un parquet ? Tu me mets le doute. Heu.»
Tu fronces les sourcils, ça te donne une petite moue réfléchie qu'il est rare de te voir afficher.
« Attends, même si je me suis pas tromper de sujet, j'ai des doutes. Quand tu parles de feeling, c’est juste le mood ou tu veux dire des sentiments genre amoureux , des trucs comme ça ? Parce que les gens en soirée je ne ressens rien de particulier pour eux hors du contexte. Pareil, quand j’embrasse mes potes c’est juste heu, une façon de montrer mon affection mais y’a rien derrière. Je pense. Je suis pas sûr de savoir à quoi ressemble ce genre de feels en fait. Wah juré je comprend rien. »
Feuille de personnage Age: 23 Pronoms: Il Club: Musique / Bricolage Pouvoir: Modification du cycle naturel des plantes
Alyn
Premier de la classe
Lun 3 Juil - 18:33
CW : évocation de contenu à caractère sexuel
Je crois que je me suis lancé sur un chemin très pentu, sûrement rempli d’une multitude de pierres qui vont me rendre la montée difficile. C’est ce qui me vient à l’esprit immédiatement après la réponse d’Al qui me dit qu’il voit sans voir. En fait j’ai vraiment l’impression d’arriver en terrain inconnu pour lui et que mes explications sont tellement floues qu’il ne peut pas saisir grand-chose à ce que je suis en train de dire. Bon. L’analogie avec la danse est périlleuse mais ça semble marcher, il saisit quelques points de mon explication, ça me rassure. Je ne sais pas si je vais rester là-dessus par contre parce que je voudrais éviter de partir dans un nouveau quiproquo.
Il me dit que cela ne le tente pas particulièrement, ce que je peux tout à fait envisager. Après tout, comme je le disais, chacun sa façon de faire et à chacun sa façon d’exprimer son amour. Je n’ose pas l’interrompre car je saisis à son froncement de sourcils qu’il réfléchi encore. Je préfère que sa réflexion fasse entièrement le chemin, priant pour qu’elle ne s’arrête pas au dérapage sur surface lisse. Enfin, ça pourrait être une très belle analogie mais je me doute qu’Al ne le perçoit pas du tout comme tel. Ok, donc là on arrive à la phase où il me dit qu’il a rien compris. Je ne réponds pas tout de suite, fronçant moi aussi les sourcils pour réfléchir.
En fait j’ai l’impression de me retrouver dans cette fameuse position où ton gosse vient te demander comment on fait des bébés et que tu le renvoies vers un autre parent pour éviter de bégayer un semblant de réponse qui serait simplement une giga connerie. Sauf que là c’est moi qui est commencé le sujet et je peux pas me défiler en envoyant Al demander à quelqu’un d’autre.
« Alors, bon, je vais essayer de te faire un topo pas trop compliqué. Comme je te l’ai dis tout à l’heure, déjà ce que je t’explique là reste ma perception tout à fait personnelle des choses. Je vais t’expliquer ça de façon hyper grossière d’accord c’est beaucoup plus délicat mais le but c’est que tu comprennes. Déjà, embrasser ses potes pour leur montrer ton amour sans désir c’est purement de l’affection et c’est super cool. C’est juste l’envie de montrer que tu apprécie quelqu’un. Après, tu peux aussi tomber très amoureux de quelqu’un mais pas avoir d’envie de plus, de rapport et dans ce cas c’est un amour platonique. Ça c’est dans le cas où tu ne voudrait pas de relation sexuelle. »
Je jette un coup d’œil à Al. J’espère vraiment faire les choses correctement et ne pas faire de connerie vraiment c’est important pour moi de ne pas lui transmettre de fausses idées de tout ça.
« Bon ensuite tu as les cas de ce que moi j’appelle un feeling, mais encore une fois ultra important c’est ma définition. » Je soupire, faisant appel à mes souvenirs pour l’expliquer au mieux. Je repense à tous ces corps contre lesquels je me suis blottis, féminins et masculins. Ces soirées qui commençaient par un jeu de regard, un accord mutuel pour ce qui allait suivre, la séduction et le premier baiser passionné qui suivait. Ces mêmes soirées qui finissaient souvent dans un lit, parfois dans une voiture, très rarement dans des endroits encore plus incongrus. Mais qui avaient ce point commun de finir sur une extase, un moment suspendu. La plupart que je ne vénérais que pour une nuit, deux élus qui me firent vibrer plusieurs mois jusqu’à dépasser cette simple étape du désir pour verser dans l’amour.
« Le désir. Ce feeling c’est le désir. Tu peux ressentir du désir pour des personnes dont tu n’es pas amoureux, des personnes avec qui c’est électrique et avec qui tu as envie de passer simplement une nuit, ou plusieurs mais sans tomber dans le sentiment amoureux. Ce sont des relations purement charnelles. C’est comme du chocolat, ça sent bon, c’est entêtant, et tu tombes dedans sans même t’en rendre compte. Puis ça te fait du bien. C’est à la fois amère et tellement sucré. C’est dur à expliquer parce que ça relève de tout ce qui est instinctif en toi, ça ne se réfléchit pas. Et puis tu as le combo, celui où tu as le feeling mêlé à ce sentiment étrange et inexplicable qu’est l’amour. Là tu perds la tête, tout ce que tu sais c’est que tu as envie de tout montrer à l’autre, de tout savoir sur lui, de rendre grâce à son corps, que vos émotions et vos corps se mêlent. Ce truc où tu sens ton corps et ton âme vibrer tout entier pour quelqu’un à qui tu donnerais tout. Absolument tout. »
Je sens et je sais que je m’emballe. Mais je ne peux pas m’en empêcher, les souvenirs sont trop remontés. Ces moments qui m’avaient fait me sentir si vivant, si grisant, comme une drogue qui m’avait emmené dans un rêve duquel je n’aurais jamais voulu partir. Ce furent des moments de bonheur fugaces certes mais tellement intenses, tellement bons, qui avaient fait cicatrisés pendant quelques temps mes plaies ouvertes.
Messages : 81
Alphonse De Villeneuve
Camarade
Mer 12 Juil - 15:07
This is welcome's groove
C'est pas plutôt Alyn's groove du coup ? Je connais aucun Welcome. Trop bizarre.
Les principes fondamentaux tu les connais, mais de la théorie à la pratique il y a un monde. Et ce monde, c’est les protocoles qui permettent de l’appréhender, alors ce qui t’intéresse surtout c’est surtout son point de vue personnel. Son expérience du terrain est instructive, car complète, et mine de rien très éloignée de ton vécu. Le lâcher-prise et l'abandon, tu ne le cherches vraiment pas dans le contact aux autres mais en voyageant dans ta propre tête mais toujours la tête propre. Mais est-ce le propre des grosses têtes de graviter uniquement dans la leur ?
Il poursuit ses explications avec beaucoup d’images, de métaphores. Quand tu modélises ses paroles dans ton esprit, on dirait une sorte de mélange de poésie et d’émission de cuisine très intense. Ce qui n’est pas incompatible ! Les menus des grands restaus ressemblent déjà à des poésies. Par contre, si le but était de cuisiner en récitant du par cœur, quelle angoisse.
Ah… ah ouais non trop trop intense l’émission de cuisine si on a envie de tout montrer à ses partenaires de prime time, et de mêler ses émotions, perdre la tête. Tu imagines les candidats pleurer dans les bras les uns des autres en débriefant leurs plats, mélanger de la blanquette avec des lasagnes comme une métaphore mutualisant leurs sentiments.
Tu ne sais pas trop quoi penser de tout ça.
« Wah. T’as l’air hyper passionné par l’amour, c’est trop trop cool ! T’es une sorte d’expert, non ? En plus quand c’est toi qui le racontes ça à l’air fun. »
Tu fais une vague avec tes bras pour représenter le fun. Si image autant que lui, la méthode n’est pourtant pas la même. C’est un livre finement illustré et tu es une exposition contemporaine sans explication. « Franchement, ça me dépasse un peu, je ne sais pas encore si j’aime mélanger la blanquette de veau et les lasagnes, mais je pense que j’ai pas trop envie de me prendre la tête là-dessus et que si un jour ça me tombe dessus je débrieferais avec le cuisinier. »
Quoique. C’est un peu technique, tu n’es pas sûr de savoir comment en discuter. Après tout, tu as tendance à oublier tes plats jusqu’à obtenir du carbone. Tu as l’habitude qu’on cuisine pour toi. Les cheffes de la famille quand tu étais plus petit.e, l’équipe de la cafèt’ depuis Leoska… À défaut de savoir ce que ça raconte de toi si on file la métaphore, tu ne serais pas contre l'aide de quelqu'un qui s'y connaît. « Hmm. En vrai, tu accepterais de me passer ton numéro ? Pas que pour les urgences plantes ou des conseils d’experts, hein, même si tu veux juste parler ! Tu pourras m’appeler en cas d’urgence de skate ou de sens du spectacle si tu veux ! Ou si tu as besoin de musique d’ambiance. J’ai une bonne culture musicale et je chante bien, je peux faire de la performance vocale à l’imitation de musique d’ascenseur si jamais ! »
Démonstration à l’appui pendant que tu continues d'approcher les bâtiments. Tu enchaines sur des bruitages de soucoupe volante pour des raisons inconnues, suivis par des chocs entre sabres laser pour rester dans la logique du thème de l’espace. La seule logique que tu ais d’ailleurs. Parce que là tu recommences à partir loin, c’était vraiment surnaturel que tu aies tenu aussi longtemps un sujet, Phiphi est sacrément fort pour la conversation.
Feuille de personnage Age: 23 Pronoms: Il Club: Musique / Bricolage Pouvoir: Modification du cycle naturel des plantes
Alyn
Premier de la classe
Dim 23 Juil - 22:43
Je fais un grand sourire quand il prononce le mot d'expert. Non, je ne me vois pas tellement comme un expert mais juste comme un passionné qui a eu pas mal d'expériences très différentes. Je ne sais pas si j'ai plus de savoirs qu'un autre sur le sujet, je parle juste de mes expériences avec mon coeur, c'est tout. Mais en même temps, être vu comme un expert par Al ne me déplait pas tellement donc je ne démens pas.
Par contre là il me parle de blanquette de veau et de lasagne, je crois que j'ai loupé un coche. Bon j'ai bien vu qu'il réfléchissais mais le soucis c'est que moi j'ai pas de débrief de la réflexion et que je n'ai aucune idée de comment il en est arrivé là. Est-ce que c'est à cause de la comparaison avec le chocolat ? Non là vraiment je ne suis plus, ou alors c'est encore une métaphore et... Ouai non je comprends pas. Mais on va faire comme si.
« Ouai carrément puis même un soir si tu veux m'inviter à sortir danser écoute je t'accompagnerai avec PLAISIR !»
C'est sincère. Al est la première personne avec qui j'ai réellement une conversation dans cette école et on s'y attache vite à ces petites bêtes. Je lui donne donc mon numéro, ayant très hâte aussi de voir comment va se terminer cette histoire de guerre potagère.
On repart vers les bâtiments, terminant la visite tranquillement, évidemment ponctuée de multiples pas de danses et autres mouvements de bras, bruits étranges et j'en passe. Disons que je n'aurais pas retenu grand chose de cette visite. J'en ai aussi profité pour faire pousser quelques fleurs sur les vêtements d'Al en route, petit cadeau pour le remercier.